Recherche

Many Pops

Extraits

ActuaLitté

Romans historiques

Cycle d'Ogier d'Argouges N° 7 : L'épervier de feu

Vendredi 27 juillet 1347, Philippe VI, à la tête d'une puissante armée, parvient devant Calais que les Anglais assiègent depuis un an. Afin de les impressionner avant de leur livrer bataille, le roi enjoint à son champion, Ogier d'Argouges, d'entraîner les manants du Tournaisis à la conquête de la tour de Sangatte. Alors que cet objectif sans importance stratégique est sur le point d'être pris, un Anglais surgit devant Ogier. Ils s'affrontent à l'épée en un combat inégal. En effet, pour se mouvoir aisément, le Français a renoncé au port de l'armure. Son adversaire est fervêtu. Ce terrible Goddon est Renaud de Cobham. Sans l'efficace intervention de Gauthier de Masny, Ogier, grièvement blessé, serait exécuté. Emmené en Angleterre, soigné par Odile et Ethelinde de Winslow, le Français reprend des forces et s'enfuit. Un archer, Jack Shirton, lui vient en aide. Dès lors, ils n'ont qu'un dessein : rencontrer Hugh Calveley auquel, naguère, Ogier a sauvé la vie. Accompagnés de Griselda et d'Elisabeth qu'ils ont délivrées d'une auberge interlope, ils cheminent vers Ashby de la Zouche où les victoires d'Edouard III vont être célébrées par de grandes joutes. Ogier y retrouve deux personnes chères à son cœur : son oncle Guillaume de Rechignac, capturé au siège d'Auberoche, et Tancrèce, sa belle cousine. Ogier délivre Guillaume et un autre captif : Etienne de Barbeyrac. Ils fuient vers le sud en compagnie de Shirton et sont victimes d'une embuscade à laquelle seul l'archer échappe. Ramenés à Ashby, Edouard III leur propose un challenge. Ils affronteront trois de ses champions aux armes de guerre. Furieux de la défaite de ses hommes liges, Edouard III se venge en assignant à résidence et pour un an, à Bunbury, les héros de sa fête d'armes. Le jour de l'embarquement pour la France arrive enfin. La joie des ex-otages est soudain corrompue par une nouvelle qui les consterne : la peste noire, sur le Continent, tue des milliers de personnes. Une invincible angoisse étreint Ogier. Le fléau s'est-il répandu en Normandie ? A-t-il atteint Gratot, la demeure familiale ? Blandine, son épouse, et leur enfant ont-ils échappé aux ravages de l'épidémie ? Une nouvelle fois, à travers les tribulations de son héros, Pierre Naudin, sur des faits solides et mal connus, recrée cette terrible période de 1348, dont il fait admirablement partager les affres à ses lecteurs. " L'épervier de feu " décrit d'hallucinante façon l'hécatombe que la peste noire provoqua en Normandie. Non seulement l'irrésistible fléau y détruisit les manants, les paysans, les prud'hommes et leurs familles, mais il ouvrit ce malheureux duché à des hordes aussi épouvantables que la gigantesque épidémie.

08/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Transfuge N° 119

Laszlo Krasznahorkai n'interrompt jamais celui qui lui parle. Il sourit, écoute, hoche la tête, répond. Il ne hausse pas la voix. Il parle d'une constante tonalité sourde et lente, portée par la tendresse de ses yeux. Il parle au même rythme qu'il écrit, en marathonien ou danseur, sans perdre son souffle. Lorsqu'il entame une phrase, on ne sait où celle-ci nous mènera, elle semble partir de rien, un détail, une anecdote, une blague, et s'amplifie petit à petit, charriant une pensée limpide, dépourvue de grandiose mais pas de magnétisme. Le génie de sa phrase a valu depuis trente ans à l'écrivain hongrois, depuis Le Tango de Satan paru en Hongrie en 1985 et surtout La Mélancolie de la résistance, au début des années quatre-vingt-dix, d'être saluée par les meilleurs lecteurs d'Europe et des Etats-Unis. Susan Sontag évoquait un "maître de l'apocalypse" , Sebald disait de sa prose qu'elle pouvait "entrer en rivalité avec Les âmes mortes" . Et l'on saisit ce que l'auteur d'Austerlitz trouvait en Krasznahorkai : une réponse à son propre sens du désastre, une variation sur la même esthétique de la déshérence qui était la sienne. Le Hongrois comme l'Allemand s'inscrivent contre le romantisme, le mysticisme, et toute forme de littérature qui se gorgerait d'un lyrisme qui les effraie. Tous deux sont les fils spirituels d'un Adorno qui croit au langage, tout en s'effrayant de ses débordements. Tous deux sont des écrivains du XXe siècle, et de ses échos, l'un de la Shoah, l'autre de l'URSS. Tous deux enfin sont des hommes dans l'histoire, et dans l'Europe, des hommes, qui cherchent à dire une forme "d'universalité" , de cerner un ordre dans le désordre. Aussi marquée par la catastrophe soit-il. Mais là où Sebald pour faire entendre cette apocalypse historique, choisissait le fragment et plaçait le silence au coeur du texte, Krasznahorkai use du procédé inverse : une plénitude sature ses livres, une recherche ininterrompue de sens, qui, si elle admet le mystère et ne cesse même de nous renvoyer à notre ignorance, ne s'y résout pas et appelle à la connaissance. Krasznahorkai appartient à la lignée des Hermann Broch, des Thomas Mann, d'une langue qui scande une pensée de la fin du monde, mais aussi qui porte le désir d'une humanité pensante. Cette gravité réflexive de l'écrivain, on la retrouvait dans les films de son ami Bela Tarr, qu'il écrivait avec lui. "Je suis du côté des hommes" me dit-il assez vite, "c'est à dire de ceux qui ne comprennent pas" .

04/2018

ActuaLitté

Dessins animés

Les archives des films Walt Disney. Les films d'animation 1921-1968, Edition bilingue français-anglais

Esprit parmi les plus créatifs du XXe siècle, Walt Disney a élaboré un univers imaginaire unique et inégalé. Peu de classiques du 7e art ont autant révolutionné la narration cinématographique et enchanté des générations successives sur tous les continents que son incroyable collection de dessins animés. Dans cet ouvrage TASCHEN, premier volume d'une des publications illustrées les plus complètes sur les dessins animés Disney, quelque 1. 500 images et des essais signés par d'éminents spécialistes de Disney nous transportent en plein coeur du studio à l'époque de son "âge d'or de l'animation" . Ce livre de référence retrace la fabuleuse épopée de l'animation Disney : le muet, puis le premier long-métrage, Blanche-Neige et les sept nains (1937), l'expérimental et novateur Fantasia (1940), et ses derniers chefs-d'oeuvre, Winnie l'Ourson et l'arbre à miel (1966) et Le Livre de la jungle (1967). Grâce à des recherches approfondies dans les collections historiques de la Walt Disney Company et dans des collections privées, l'éditeur Daniel Kothenschulte s'appuie sur les précieuses peintures concept et les story-boards pour dévoiler le processus de fabrication de ces chefs-d'oeuvre de l'animation. Les magistrales planches d'assemblage des cellules fournissent des illustrations très détaillées de scènes restées célèbres, tandis que de rares clichés pris par les photographes de Disney et des extraits des conférences de rédaction entre Walt et son équipe permettent une incursion privilégiée dans le processus créatif de l'illustre maison. Un chapitre est consacré à chacun des grands films d'animation réalisés du vivant de Walt, dont Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La Belle et le Clochard et Les 101 Dalmatiens, sans oublier les trésors plus confidentiels comme les courts métrages expérimentaux de la collection Silly Symphonies et les films musicaux à épisodes comme La Boîte à musique et Melodie Cocktail, sous-estimés, qui ont tous bénéficié de la même attention et des mêmes recherches méticuleuses. Un grand nombre de projets inaboutis, parmi lesquels une proposition de suite pour le légendaire dessin animé musical Fantasia ou un hommage à Davy Crockett par le peintre Thomas Hart Benton, figurent aussi dans le livre aux côtés d'oeuvres originales rarement vues. Au fil des pages, les contributions d'experts reconnus comme Leonard Maltin, Dave Smith, Charles Solomon, J. B. Kaufman, Russell Merritt, Brian Sibley et Didier Ghez racontent la fabrication de chaque film. Conscients que le style Disney est l'oeuvre d'un travail collectif autant que du maître lui-même, les auteurs des Archives des films Walt Disney remercient les remarquables dessinateurs et designers qui ont influencé le style du studio, notamment Albert Hurter, Gustaf Tenggren, Kay Nielsen, Carl Barks, Mary Blair, Sylvia Holland, Tyrus Wong, Ken Anderson, Eyvind Earle et Walt Peregoy. Copyright © 2021 by Disney Enterprises, Inc.

02/2022

ActuaLitté

Critique

Dictionnaire Cervantès

Parmi tous les écrivains espagnols dont le nom est connu en France, Cervantès occupe sans conteste la première place, au point d'incarner parfois à lui seul l'éclat des lettres hispaniques. Il a fait, comme il se doit, l'objet de plusieurs biographies. Mais, pour le lecteur qui ne veut pas s'accommoder d'un récit soumis aux contraintes de la chronologie, il est apparu qu'un dictionnaire serait à même de lui faciliter un libre parcours, pour ne pas dire un vagabondage, qui lui appartienne en propre. Le voici désormais à sa disposition, sous la forme d'un ensemble de quelque cent trente articles qui lui permettront, si l'envie lui en prend, de privilégier telle perspective de son choix : le milieu familial de l'écrivain ; les villes où il a séjourné ; ses campagnes militaires et sa captivité à Alger ; son expérience de munitionnaire et de collecteurs d'impôts en Andalousie, au service de l'Etat ; sa formation intellectuelle ; son regard sur le monde et sur l'Espagne de son temps, en fonction des multiples aspects d'une personnalité dont la complexité se dérobe souvent à nous ; sa production littéraire (Galatée, poésies, théâtre, Nouvelles exemplaires, Don Quichotte, Persilès, Voyage au Parnasse) ; et, finalement, sa postérité et sa renommée posthume. La fascination que Cervantès continue d'exercer sur nos contemporains, au terme de plus de quatre siècles, ne tient pas seulement, tant s'en faut, aux péripéties d'une existence mouvementée, et elle n'aurait pas été aussi forte s'il ne nous avait laissé que ses poésies, ses nouvelles et son théâtre. Elle est due avant tout à Don Quichotte, ce qui explique le nombre d'articles qui lui sont ici consacrés. Sans mésestimer l'intérêt que soulèvent les questions relatives à sa vie et au reste de sa production, j'ai jugé essentiel d'accorder à son chef-d'oeuvre toute la place qu'il mérite, ainsi qu'à la réception qui lui a été réservée dans le monde entier : réception artistique, qui s'observe chez Coypel, Goya, Daumier, Doré, Dalí, Picasso, Garouste ; réception musicale, dont témoignent Purcell, Telemann, Massenet, Richard Strauss, Manuel de Falla, Jacques Brel ou Cristóbal Hallfter ; réception cinématographique, depuis George Pabst jusqu'à Orson Welles et Manuel Gutiérrez Aragón ; réception critique qu'attestent Unamuno, Ortega y Gasset, Freud, Thomas Mann, René Girard, Marthe Robert, Michel Foucault ; mais aussi réception littéraire que déclinent, chacun à sa manière, Marivaux, Fielding, Sterne, Diderot, Dickens, Flaubert, Dostoïevski, Melville, Tourgueniev, Kafka, Borges et, plus généralement, tous ceux qui, depuis le XVIIIe siècle, ont médité non seulement l'exemple que leur offraient les aventures d'un héros comique transfiguré par les romantiques en un chevalier d'idéal, mais aussi un texte fondateur, tenu souvent pour le premier roman moderne.

09/2021

ActuaLitté

Sports

Les cahiers du football N° 3, juillet-décembre 2019 : Enfance

Voici le troisième opus de la grande revue des Cahiers du football, dont le dossier nous fait retomber en "enfance" : celle des supporters, celle des footballeurs, celles des enfants d'aujourd'hui. 172 pages grand format, 800 grammes de football et d'eau fraîche. Ce numéro va aussi à la rencontre de Stéphane Guivarc'h et Johan Micoud, part dans les années 80 voir un explosif Real-Bayern, survole les terrains populaires de Sao Paulo, revient à Bondy pour l'épilogue de notre feuilleton. Il joue avec des ballons à la mer et de vieux albums, avec les footballeuses pionnières des années folles et même avec des travestis de Cali... Toujours autant de divertissement au programme, avec le roman-photo, les footballégories, les strips de Bastien Vivès, une nouvelle inédite de Jérôme Fansten, des jeux, des chroniques et des surprises. L'aventure de la revue des Cahiers du football se poursuit avec un numéro 3 aussi singulier et audacieux que les précédents. Consacré à l'enfance, son grand dossier en revient au plaisir originel du jeu et du ballon, aux passions premières pour les joueurs et les équipes. 172 pages grand format, belles, riches et amoureuses. Portfolio : Renato Stockler, la terre du football vue du ciel. Le photographe brésilien a saisi les terrains de Sao Paulo à vol d'oiseau. Rencontre : Stéphane Guivarc'h évoque sa Coupe du monde 1998 et celle d'Olivier Giroud, vingt ans après. Enquête : Real-Bayern 1987, une demi-finale de Ligue des champions aussi mémorable que houleuse. Fiction : Pickles, une nouvelle inédite de Jérôme Fansten. Entretien : Johan Micoud nous parle de jeu, de titres, de son retour à Cannes et du football d'aujourd'hui. Galerie : la photographe et artiste militante Mandy collecte les ballons échoués sur les plages pour mettre en scène la pollution des océans. Récit : l'écrivain-journaliste colombien Alberto Salcedo raconte l'épopée d'une équipe de transsexuels. Jeu en triangle : nos trois invités débattent des relations compliquées entre journalisme et communication. Archive : les pionnières oubliées du football féminin des années 1920, saisies par les touchantes photos du fonds Rol. Document : conservés comme des trésors, nos albums Panini renferment des perles. Une sélection de doubles pages très spéciales. Feuilleton : dernier (et émouvant) épisode de notre feuilleton sur l'AS Bondy. Chroniques : L'Ecole du fan par Xavier de la Porte, Jean-Patrick Sacdefiel, Sémantique, L'Eloge funèbre, La Lettre ouverte, L'Objet, Le Foot expliqué à... , les Mots du foot, Le Test, etc. Interludes : roman-photo, footballégories, coloriages. DOSSIER : L'ENFANCE Illustrateur : Eric Giriat La part de l'enfance L'enfance sacrifiée des footballeurs Tactique : jouer comme des enfants Dans la cour, les filles regagnent du terrain Comment les enfants regardent le foot ? La transmission du supportérisme Olive et Tom, manga-football Typologie des enfants-footballeurs Panorama des terrains de jeu

06/2019

ActuaLitté

Béton armé

Les BFUP : bétons fibrés à ultra-hautes performances. Dessiner, calculer, construire

Ce guide de conception et de réalisation de systèmes constructifs en BFUP repose essentiellement sur l'analyse de projets réalisés par l'auteur en partenariat avec des architectes, des entreprises et des Industries. En vue de diffuser le savoir-faire associé fi ce nouveau matériau, Il contient notamment les éléments d'une méthode permettant d'associer à la forme produite son analyse et sa mise en oeuvre. "Les BFUP constituent l'une des Inventions majeures de la fin du XXe siècle dans le domaine de la construction. Depuis près de vingt-cinq ans ils ont permis la réalisation d'ouvrages restés longtemps impensables ou irréalisables. Trois "ingrédients" indispensables caractérisent la recette de ce succès : l'amélioration de la résistance et de la compacité des matériaux cimentaires la réduction des défauts Induits par les granulats naturels l'incorporation de fibres conteront au matériau une capacité résistante post-fissuration et, donc, un comportement pseudo-ductile. En matière de propriétés constructives, le résultat se traduit principalement par un saut de gamme déduit dans la résistance en compression et les propriétés de durabilité, et par la possibilité de se dispenser le plus souvent du ferraillage secondaire traditionnel, donnant au concepteur la liberté de nouvelles formes : résilles, plaques minces nervurées ou encore coques minces uniquement précontraintes. La communauté française a été pionnière dans la compréhension du potentiel des BFUP, dans la mise au point de solutions industrielles variées comme dans l'élaboration d'un référentiel s'appuyant sur plusieurs programmes de R&D collaboratifs. Des applications décisives ont accompagne son élaboration : poutres précontraintes de l'aérorétrigérant de Cattenom, ponts routiers de Bourg-lés-Valence, auvent de la barrière de péage de Millau, résilles, poteaux et passerelles du MuCEM, rénovation du stade Jean Bouin, Anneau de la Mémoire d Notre-Dame-de-Lorette, etc. En dehors d'applications "techniques" remarquables, les BFUP sont très souvent prescrits pour les bâtiments et grands équipements publics dans le cadre d'une volonté esthétique et architecturale (couvertures, auvents, éléments de façade). Leur usage en réparation ou rénovation est également reconnu (pont sur l'Huisne au Mans, viaducs de Chillon, pont de l'hourra-sur-Loire). C'est dans ce contexte que l'ouvrage de Jean-Marc Weill prend tout son sens. Ouvrage pédagogique pour l'ingénieur-concepteur, il aide à lire les normes traitant des BFUP dans une perspective qui dépasse leur strict domaine d'application. Destiné prioritairement à des architectes et des ingénieurs d'études, il intègre les principales caractéristiques du matériau en matière de composition, de comportement à l'état frais et de mise en oeuvre. Nourri de la riche expérience de son auteur en matière de réalisation en BFUP, il met l'accent sur la révolution conceptuelle à laquelle l'ingénieur et l'architecte sont appelés, qui conditionne l'usage réussi des BFUP.

03/2021

ActuaLitté

Islam

Un Islam éclairé en France. Aux origines. Des HLM de Marseille à une spiritualité de paix

L'auteur est né en 1980 dans une famille nombreuse à Marseille où il vit. Sa confession : musulman. Il a depuis longtemps quitté les HLM. Cet ouvrage n'est pas qu'un témoignage. Il reprend une analyse historique d'un Islam qui remonte en certains points spirituels et à des référentiels dont les origines sont bien antérieures à Mahomet, né en 570 dans la banlieue de La Mecque, dans la tribu marchande des Quraychites, avant d'aller vivre en ville et d'y épouser sa première femme, Khadija. Le futur prophète de l'Islam rejettera les idoles et les divinités anciennes nombreuses dont les déesses, égales des dieux. Il devra quitter La Mecque en 622 pour se diriger au nord vers Yahtrib, ville polythéiste et animiste comme d'autres régions de cette partie du monde, la future Médine. L'Islam va se répandre et constituer pour certains un choc culturel en Occident dès le 8e siècle en Espagne. Deux dynasties vont se succéder. Trois califats verront le jour. Deux tendances principales naîtront au sein de cette religion où le Coran est dit issu de la révélation faite par l'ange Gabriel pendant 22 ans à Mahomet, le Chiisme, minoritaire, et le Sunnisme majoritaire, comportant un clergé et ayant engendré notamment la Salafisme actuel. L'auteur dresse un tableau des racines des divinités et donc du futur Islam. Il partage sa recherche, le contenu des divinités originaires mésopotamiennes et l'évolution vers une mouvance monothéiste qui sera celle des Mahométans d'abord dans la Péninsule arabique et ensuite dans une partie du monde jusqu'à devenir la deuxième religion du Livre la plus importante, dont la majeure partie des fidèles n'est pas Arabe. A un certain stade de son ouvrage, il recentre son approche sur la ville de Marseille qui l'a vu grandir et développer le sens serein et pacifique de sa croyance personnelle non contrainte, de sa pratique religieuse respectueuse de la République et de l'Etat français laïque. En homme de libre-conscience, Samir Hamidi offre une réflexion de profondeur historique et spirituelle exemplative de tolérance, et il jette des ponts entre les religions, sans prosélytisme, humblement. Né en 1980 à Marseille, dans un quartier défavorisé de Marseille, la Cayolle, Samir Hamidi vit dans une famille de 11 enfants. Ce benjamin habite avec cette fratrie dans une HLM. Il va se forger une éduction française dans les écoles de la République. Il sombrera néanmoins dans une certaine délinquance. Il s'engagera à la légion étrangère. Puis il vivra au Mans et à Paris. Il s'élèvera dans la culture et la pratique de la libre-pensée grâce à une nouvelle vie professionnelle. Samir Hamidi a donc notamment étudié l'Islam pour partager le fruit de ses recherches et expliquer sa religion.

03/2023

ActuaLitté

Notions

Des indésirables. Quatre manières de traiter un embarras

Sous le titre Des indésirables sont étudiées et confrontées des situations différentes mais présentant des points communs ou des analogies. C'est, d'abord, un détail de la législation de Vichy de 1940 ; l' "embarras" , ici, ce sont les Juifs : il faut les faire tout simplement disparaître. Quelques mots paraissent suffire à cette opération. Il s'agit, ensuite, du rejet du protestantisme, au début du XIXe siècle, de la part de Joseph de Maistre avec son équivalent chez Novalis ; terrain propice au développement d'un certain théologico-politique "à la française" . Le troisième chapitre évoque la réflexion d'Edgar Quinet (et, à sa suite, Simone Weil) sur la continuité entre les Grecs de l'époque classique et le christianisme ; le judaïsme est donc l'absent de la civilisation, les Grecs sont d'emblée déjà-chrétiens. Le dernier chapitre reprend une analyse de Péguy qui montre comment la pédagogie moderne réduit l'enfant pour le faire accéder à l'état adulte, le rendant proprement inexistant. Dans ces quatre cas, c'est un objet indésirable qui est effectivement façonné, qui est désigné en tant qu'embarras. On croit donner ainsi toutes les raisons de le faire disparaître, et ce, définitivement. Ce sont là des façons de fabriquer du non-être pour pouvoir rapidement s'en défaire. Le paradoxe est, ici, que la haine s'en prend à des formes imaginaires qu'elle contribue à former continuellement. Quatre institutions sont évoquées par ce biais, en vue de cerner cette logique singulière d'exclusion et de destitution : l'Etat, l'Eglise, l'Histoire, l'Education. Accommoder le temps et réduire la langue à quelques vocables ou à des mots d'ordre, ce sont, aux yeux de l'Institution, des manières de faire qui doivent permettre une éviction réussie de ce qui gêne foncièrement, voire une épuration rassurante, et qui fournissent, également, en quelques phrases, un surcroît de narcissisme à un "nous" fabriqué de toutes pièces. Ces quatre modalités d'éjection sont, selon l'auteur, constitutives de notre modernité. Elles appartiennent à l'histoire française récente et, pour certaines, contiennent de véritables germes de guerre civile. Rien ne dit qu'elles aient disparu. Jean-Michel Rey est né à janvier 1942 à Paris. Il a enseigné la philosophie et l'esthétique à l'Université de Paris VIII de 1969 à 2008. Il a fondé et dirigé avec Marie Moscovici la revue L'Ecrit dutemps (1982-1988) aux éditions de Minuit. Il a été directeur de programme au Collège International de Philosophie de 1992 à 1998. Il est l'auteur d'une vingtaine de livres sur Nietzsche, Freud, Kafka, Valéry, Péguy, Artaud, Thomas Mann. Jean-Michel Rey pense donc, de longue date, que philosophie et littérature sont indissociables, et qu'entre le politique et la philosophie les liens sont étroits.

04/2023

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Les Quatre Filles du Dr March

Pour la première fois, une édition pédagogique de l'incontournable roman de Louisa May Alcott, à destination des élèves du collège Dans une famille désargentée, alors que leur père se trouve engagé sur le front de la guerre de Sécession, Meg, Jo, Beth et Amy travaillent à devenir meilleures. Parsemée de grands bonheurs et de petits chagrins, leur vie quotidienne est une véritable ode à la joie. Un classique de la littérature américaine aux allures de conte moral, qui, derrière des apparences désuètes, délivre une leçon de vie, de solidarité et de sororité d'une actualité incontestable.

ActuaLitté

Lettres classiques

LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH

Une année, avec ses joies et ses peines, de la vie de Meg, Jo, Beth et Amy March, quatre soeurs âgées de onze à seize ans. Leur père absent - la guerre de Sécession fait rage et il est aumônier dans l'armée nordiste -, elles aident leur mère à assumer les tâches quotidiennes. Ce qu'elles font avec leur caractère bien différent : Meg, la romantique, qui va éprouver les émois d'un premier amour ; Jo, qui ne se départit jamais d'un humour à toute épreuve ; la généreuse Beth ; la blonde Amy, enfin, qui se laisse aller parfois à une certaine vanité...

10/1999

ActuaLitté

Sports

Bernal et les fils de la Cordillère. Voyage au pays des grimpeurs colombiens

La biographie autorisée de la nouvelle star du cyclisme mondial étayée par l'incroyable histoire de ses illustres prédécesseurs. Depuis un siècle, la Cordillère est la source de toutes les vocations cyclistes qui se sont envolées ou effondrées entre Bogota et Medellin. A Zipaquira, cité proche de la capitale, c'est entre les eucalyptus du Parque de la Sal, à 2800 m, qu'un gamin de 8 ans, prénommé Egan, s'est découvert à VTT, une vocation qui l'a propulsé sur la plus haute marche du podium du Tour de France 2019. Il se confie longuement dans ce livre. Mais le jeune Egan Bernal est aussi l'héritier d'une dynastie de grimpeurs fameux aux destins extraordinaires. Cochise Rodriguez, recordman de l'Heure et fidèle équipier de Felice Gimondi, Lucho Herrera, meilleur grimpeur du monde des années 80, enlevé par les FARC après sa carrière, Fabio Parra, l'Homme de fer, Patrocinio Jimenez, mineur au fond d'un puits de charbon à l'âge de 10 ans, Martin Ramirez, bourreau de Bernard Hinault, en 1984, dans un Dauphiné d'apocalypse, Alfonso Florez, vainqueur du Tour de l'Avenir 1980, assassiné par des sicarios, Cacaito Rodriguez qui se levait à 4h du matin pour aller s'entraîner, Mauricio Soler, maillot à pois du Tour 2007, miraculé et handicapé pour le restant de ses jours après une chute d'une gravité extrême, Nairo Quintana dont les tests d'effort à 18 ans étaient supérieurs à ceux d'un autre colombien, âgé de 30 ans, Santiago Botero, champion du monde contre la montre 2002. Même les frères Pablo et Roberto Escobar ont tenté un jour leur chance dans le peloton. On ne peut les citer tous mais Rigoberto Uran, Superman Lopez, Fernando Gaviria, ont grandi eux aussi sur les pentes de la Cordillère, territoire Comanche pour les Européens, Bernard Hinault, Laurent Fignon, Luc Leblanc, Charly Mottet, Pascal Simon et récemment Julian Alaphilippe, venus la défier. Ce sont ces moments de vertige, au bord du gouffre que l'auteur raconte sous forme de petites nouvelles, à travers des personnages, magiques, un peu borderline, humbles ou phénomènes, rencontrés au fil de ses voyages. Tout cela dans le décor grandiose de sa Majesté la Cordillère où s'entrecroisent des hommes épris de religion, des narcos, des FARC, tous réunis par l'amour du cyclisme. L'auteur : Guy Roger, ancien journaliste de L'Equipe, est spécialisé dans le cyclisme. Il a voyagé de nombreuses fois en Colombie.

06/2020

ActuaLitté

Revues

L’ombre de Proust et de Faulkner dans la littérature de langue française (XXe-XXIe siècles)

Proust et Faulkner, grands romanciers du temps, de la mémoire, de la sensation, et grands inventeurs de formes, sont des références majeures de la modernité, qui ont influencé nombre d'écrivains de langue française, des années 1930 à nos jours. @font-face {font-family : Helvetica; panose-1 : 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-charset : 0; mso-generic-font-family : auto; mso-font-pitch : variable; mso-font-signature : -536870145 1342208091 0 0 415 0;}@font-face {font-family : "Cambria Math"; panose-1 : 2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset : 0; mso-generic-font-family : roman; mso-font-pitch : variable; mso-font-signature : -536870145 1107305727 0 0 415 0;}@font-face {font-family : Calibri; panose-1 : 2 15 5 2 2 2 4 3 2 4; mso-font-charset : 0; mso-generic-font-family : swiss; mso-font-pitch : variable; mso-font-signature : -536859905 -1073732485 9 0 511 0;}p. MsoNormal, li. MsoNormal, div. MsoNormal {mso-style-unhide : no; mso-style-qformat : yes; mso-style-parent : ""; margin : 0cm; mso-pagination : widow-orphan; font-size : 12. 0pt; font-family : "Calibri", sans-serif; mso-fareast-font-family : "Times New Roman"; mso-bidi-font-family : "Times New Roman";}. MsoChpDefault {mso-style-type : export-only; mso-default-props : yes; font-size : 10. 0pt; mso-ansi-font-size : 10. 0pt; mso-bidi-font-size : 10. 0pt; font-family : "Calibri", sans-serif; mso-ascii-font-family : Calibri; mso-hansi-font-family : Calibri;}div. WordSection1 {page : WordSection1;} Certains écrivains apparaissent comme des inspirateurs plus essentiels que d'autres pour les générations suivantes. Tels sont Proust et Faulkner, grands romanciers du temps, de la mémoire, de la sensation, mais aussi grands inventeurs de formes. Leur fortune fut pourtant différente, le premier étant, dans les années 1930 et l'après-guerre, largement déclaré obsolète, bourgeois, voire snob, et n'obtenant sa pleine reconnaissance qu'à partir des années 1970, quand le second était sacré, dès la traduction de Sanctuaire en 1933, et plus encore après 1945, comme la figure majeure du roman américain contemporain, capable de révolutionner la pratique romanesque en la sortant de l'ornière bourgeoise et psychologique. Cependant, ils finirent par se rejoindre comme des références majeures de la modernité, l'un et l'autre révélateurs des pouvoirs de la littérature et de ses perspectives de renouvellement. Les études réunies dans ce numéro abordent certains aspects et figures de ce double héritage, sans prétendre à l'exhaustivité, mais en s'attachant à cerner cette ombre portée de Proust et de Faulkner, à la fois inspiratrice et tutélaire, comme une présence-absence qui hante notre littérature.

09/2022

ActuaLitté

Monographies

Sébastien Plevoets - Avant-Goût. Poèmes de Selçuk Mutlu. Beaux-Arts de Liège

Ce livre, composé à quatre mains, accompagné de poèmes de Selçuk Mutlu, présente les travaux les plus récents de l'artiste Sébastien Plevoets (né en 1980, vit et travaille a` Liège). De son travail, Sébastien Plevoets dit : "Je cherche à déployer une recherche artistique imprévue. Les formes prises par cette exploration peuvent être variées mais elles tournent principalement autour du médium peinture. Il y a l'envie de faire confiance à des intuitions plastiques et d'ensuite chercher à les amener à un développement impromptu. [... ] Je fonctionne à la fois en série et en rebondissement, avec une respiration entre focalisation et déploiement. Au sein des séries, j'établis des contraintes plus ou moins fortes, ou des règles de jeu qui serviront d'axes à l'émergence de nouvelles formes. Les variations favorisant une mise à distance de l'intention, et se faisant l'écho d'un flux d'actions. Au sein d'une série d'expérimentations, les moyens utilisés sont généralement assez réduits. Il y a une volonté à rendre la vibration du geste consciente, dans une envie d'aiguiser le plaisir du senti, à travers des formulations simples, fragmentées et inattendues. Du travail de Sébastien Plevoets, Selçuk Mutlu dit : "Sébastien Plevoets, te voilà scribe, interprète de la lumière et le seul enjeu de ton langage est une traduction plastique, l'aveu de ta peinture dans un cloaque d'abandons, le récit mythique, le chant monophonique, le poème qui grince. [... ] Dans ton atelier, le lieu de servitudes, de ses couleurs qui puent : miasmes de quelle maladie, de quel corps ? Essences, térébenthines, anesthésiants et la douche où l'on range les produits qui servent à tout. Et les esquisses de quel projet ? - il est indiqué "projets" . Et le lit est là, à côté de la table, à côté de l'amertume, des joies vécues, des jouets écrasés, des pots de terre séchée. Plus loin une jarre d'où sortent des pinceaux secs, des cheveux longs pris dans une brosse délaissée, les bouteilles de liqueurs vides, des enveloppes de factures jamais ouvertes, des lettres d'amours sans suite, un filet d'eau continu au robinet qui ne brille plus, une peau blême, des papilles pleines d'oublis et un paquet de salive gardé en bouche pour t'abreuver à ta guise et soigner tes dents de lait. "La lumière, c'est surtout de l'ombre" as-tu osé affirmer, et encore ceci : "Les débris, les morceaux de porcelaine et de verres brisés, l'agrégat d'émulsion contre les murs jaunis d'une lumière mal définissable, voici ma détresse, la poétique des ruines".

09/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le zmeu dupé et autres contes de Transylvanie

Le grand intérêt de la collecte de Franz Obert est de nous livrer des contes authentiques, c’est-à-dire non revus, corrigés, littérarisés pour rencontrer le goût du public de l’époque ; ils sont « natures », contrairement à ceux des frères Grimm, souvent retouchés, édulcorés, euphémisés. Bref, ce sont des monuments d’oralité. Certes, leur qualité littéraire ne peut rivaliser avec celle des recueils d’une Pauline Schullerus ou d’un Popu Reteganul qui arpentèrent eux aussi la Transylvanie, mais tels qu’ils sont, ils nous offrent un excellent reflet des traditions narratives populaires de cette province. Pour comprendre l’originalité de ces contes, il est nécessaire de faire un peu d’histoire. Les contes possèdent leur propre destin, comme ceux recueillis par Franz Obert de la bouche d’un conteur de Bazna/Baassen, en Transylvanie, et qui se sont perdus, seule a survécu la traduction allemande qui parut de 1856 à 1858 dans le supplément d’un quotidien d’Augsbourg et dans deux autres revues. Vers 1841, le pays comptait 1 700 000 habitants et cette province fut, de facto, un extraordinaire creuset où se fondirent les traditions orales de peuples différents, ce dont Obert fut témoin : « Dans les années cinquante du siècle précédent, alors que j’étais professeur au lycée de Media?, j’eus l’occasion de collecter des contes grâce à mon séjour à Bazna où je passais quelques jours tous les ans, pendant la récolte et les vendanges, afin de recueillir les revenus des terres que mes parents possédaient. Ma mère en avait hérité de son père, l’agriculteur Simon Binder, et mes parents les faisaient cultiver par les habitants de la localité. En effeuillant le maïs dans la grange de mon cousin, où de nombreux journaliers nous aidaient jusque tard dans la nuit, je fis connaissance d’un conteur, un Povestitor, qu’hommes et femmes au travail écoutaient avec tant d’attention que je fus captivé et fasciné. Je décidais donc de le retrouver un autre soir chez un voisin. Quand il se présenta, il narra des contes pendant des heures. Rentré à Media?, ce Povestitor ne me sortit plus de l’esprit et je finis par me décider à le faire venir et à le payer afin qu’il me récitât des contes. Je n’ai réalisé ce projet qu’en partie. Il m’a retrouvé chez moi avec ponctualité, et j’ai recueilli de sa bouche de nombreux contes tandis qu’il parlait en fumant et en buvant ».

10/2012

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Veux-tu passer tous tes Noël avec moi ?

Ancien séducteur cherche mode d'emploi pour comprendre l'amour. Maxime n'aime pas Noël. Pourquoi tout le monde s'enthousiasme autour d'un vieux barbu obèse qui distribue gratuitement des cadeaux aux gamins ? Ca sent l'embrouille. Heureusement, cette année, la tournée du groupe de rock à succès dans lequel il est batteur devrait lui changer les idées ! Enfin, c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il apprenne le retour de Mathilde, leur photographe officielle. Cela fait deux ans qu'ils ne se sont pas parlé ni vus. Avec Mathilde, les conversations ont toujours été animées et les disputes, mémorables. Pourtant, Maxime pouvait compter sur ses muscles bien dessinés, son sourire craquant et son humour sarcastique pour se faire pardonner auprès de celle avec qui il a passé tant de nuits à refaire le monde et à défaire ses draps. Mais il semblerait que ses techniques ont perdu en efficacité : Mathilde n'a aucune intention de reprendre leur relation là où ils l'ont laissée. Pire, elle lui propose de devenir... amis. " Humour, amour et beaucoup de paillettes, c'est la recette (gagnante) d'Emily Blaine " LE COURRIER PICARD "Emily Blaine est la reine de la romance française moderne" LIRE "Emily Blaine est passée maître dans l'art d'observer les errements du coeur" AuFéminin A propos de l'autrice Traduite dans six pays dont le Royaume-Uni, l'Allemagne ou encore l'Espagne, Emily Blaine s'est imposée comme l'ambassadrice de la romance moderne à la française avec plus de 700 000 exemplaires vendus. Emouvantes, drôles et ancrées dans la vraie vie, ses romances abordent avec justesse et finesse les grandes thématiques d'aujourd'hui. Avis de lecteurs " J'ai adoré plonger dans cette ambiance rock n'roll ! J'ai totalement été transportée par cette histoire autour du thème de la musique, des tournées, des répétitions... " the. story. of. jo_bouquine " Sur fond de noël, Emily Blaine nous offre une jolie comédie romantique, fraîche, pleine de peps et de rebondissements " books_trip_cats_and_coffee " J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce nouveau roman d'Emily Blaine que j'ai dévoré en une soirée. J'ai adoré l'ambiance, le côté doudou qui fait du bien mais aussi le fait qu'on y aborde des thèmes poignants. Il y a une touche de nostalgie mais qui est admirablement bien amenée et la magie opère dès les premières pages. " The Lovely Teacher Addictions

10/2023

ActuaLitté

Musique, danse

600 mots de la musique. A, Histoire et technique

Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent l'essentiel du vocabulaire de la musique occidentale dite "savante". Ce volume A contient les mots concernant la théorie (chromatisme, tonalité), les procédés compositionnels (contrepoint, renversement), les pratiques (basse continue, transposition), les esthétiques et courants musicaux (baroque, style classique, musique spectrale). Le volume B s'attache aux genres et aux structures formelles. Les vocables relatifs à la facture instrumentale, qui appartiennent à un autre domaine, ont donc été écartés, ainsi que la terminologie propre aux traditions orales, musiques extra-européennes et populaires (chanson, jazz, pop, rock, etc.). Les mots les plus importants donnent leur titre aux entrées. Mais au sein des notices, des termes supplémentaires sont également définis (par exemple, "bécarre" apparaît dans la page consacrée à "altération") : il nous a semblé plus pertinent de mettre immédiatement en perspective des notions intimement liées et d'éviter la formule du dictionnaire qui aurait entraîné un grand nombre de redites. L'intitulé de quelques entrées associe deux ou trois mots ("ambitus, tessiture, registre", ou "chaconne et passacaille"), lorsqu'il s'avère judicieux de les traiter de conserve. Un index regroupe la totalité des termes et permet de retrouver aisément ceux qui ne disposent pas d'entrée propre. Dans le corps du texte, le signe ? désigne les mots explicités dans le volume A ; l'astérisque, ceux qui sont commentés dans le volume B. Afin d'alléger la présentation, les mots les moins "techniques" et les plus familiers (tels air, concert, improvisation, romantisme, tempo) ne portent pas systématiquement de signe de renvoi. Ces signes sont également absents des citations et des titres d'oeuvres. Par souci de lisibilité et d'accessibilité, les exemples musicaux des oeuvres anciennes sont imprimés en notation moderne et l'orthographe des citations anciennes est actualisée. La date indiquée à la suite d'une oeuvre correspond à l'année de son achèvement. Lorsque la composition s'étend sur un nombre d'années conséquent et qu'il nous semble utile de donner cette information, la date de début de composition est précisée en sus de celle de fin. La date d'édition se substitue à la date de composition lorsque celle-ci reste inconnue.

01/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Comment regarder l'art au XXe siècle. L'art contemporain

Second volume de la collection consacré à l'art du XXe siècle, ce guide s'attache aux démarches artistiques de la deuxième moitié du siècle. L'art contemporain y est exploré selon un axe historique et conceptuel : décennie après décennie, les tendances sont analysées, les mouvements, esthétiques et techniques sont décrits. Sont ensuite examinés les foyers artistiques, sous un angle géographique mais aussi dans un sens plus large (marché de l'art, foires, musées, internet). Pour plus de soixante artistes, chaque parcours est présenté par une notice biographique détaillée et une ou plusieurs reproductions d'oeuvres. Deux index complètent l'ensemble. Dès les années 1950, l'expérimentation artistique se déplace nettement vers les Etats-Unis, avec l'expressionnisme abstrait (De Kooning), l'action painting (Pollock), ou encore le color-field painting (Rothko). Les années 1960 confirmeront le continent américain comme creuset de la création et centre d'un florissant marché de l'art. L'époque est à la contestation, politique comme artistique : le pop art s'épanouit, tandis que naissent l'art conceptuel, l'art cinétique, le happening ou le land art, qui sont autant de tentatives pour les artistes de s'affranchir des limites fixées à leur champ d'expression. Aux néo-dadaïstes Rauschenberg, Johns, Dine, répondent en Europe le nouveau réalisme (Klein), les improbables machines de Tinguely, ou les emballages de Christo. L'hyperréalisme est au coeur de la décennie 1970. L'art corporel, l'actionnisme, la vidéo (Beuys, Gilbert & George, Paik) marquent un retrait de la peinture, qui revient en force dans les années 1980, par les Européens : Schnabel, Baselitz, Kruger, Munoz, Lavier, des artistes témoins de leur temps, qui évoquent par exemple la pandémie du sida. Le siècle se referme sur une dernière décennie, où les artistes occidentaux renouent avec des cultures moins aliénées par le marché de l'art et où la photographie reprend une place de choix dans la création (Cindy Sherman, Nan Goldin, Jeff Wall). Tout au long de ce demi-siècle, la profusion des expressions, leur violence parfois ou leur radicalité sont le reflet d'un monde en pleine mutation.

04/2017

ActuaLitté

Musique, danse

600 mots de la musique. B, Genres et formes

Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent l'essentiel du vocabulaire de la musique occidentale dite "savante". Le volume A contient les mots concernant la théorie, les procédés compositionnels, les pratiques, les esthétiques et courants musicaux. Ce volume B s'attache aux genres (cantate, lied, symphonie) et aux structures formelles (rondo, forme sonate, thème et variations). Les vocables relatifs à la facture instrumentale, qui appartiennent à un autre domaine, ont donc été écartés, ainsi que la terminologie propre aux traditions orales, musiques extra-européennes et populaires (chanson, jazz, pop, rock, etc.). Les mots les plus importants donnent leur titre aux entrées. Mais au sein des notices, des termes supplémentaires sont également définis (par exemple, "bécarre" apparaît dans la page consacrée à "altération") : il nous a semblé plus pertinent de mettre immédiatement en perspective des notions intimement liées et d'éviter la formule du dictionnaire qui aurait entraîné un grand nombre de redites. L'intitulé de quelques entrées associe deux ou trois mots ("ambitus, tessiture, registre", ou "chaconne et passacaille"), lorsqu'il s'avère judicieux de les traiter de conserve. Dans ce volume B, lorsqu'un même terme se décline en plusieurs catégories (par exemple, les différents types de concerto ou de symphonie), les notices sont disposées dans l'ordre chronologique afin de mettre en évidence la trajectoire historique. Dans l'index, les intitulés sont en revanche classés par ordre alphabétique. Cet index regroupe la totalité des termes et permet de retrouver aisément ceux qui ne disposent pas d'entrée propre. Dans le corps du texte, le signe ? désigne ceux qui sont explicités dans le volume A ; l'astérisque, ceux qui sont commentés dans le volume B. Par souci de lisibilité et d'accessibilité, les exemples musicaux des oeuvres anciennes sont imprimés en notation moderne et l'orthographe des citations anciennes est actualisée. La date indiquée à la suite d'une oeuvre correspond à l'année de son achèvement. Lorsque la composition s'étend sur un nombre d'années conséquent et qu'il nous semble utile de donner cette information, la date de début de composition est précisée en sus de celle de fin. La date d'édition se substitue à la date de composition lorsque celle-ci reste inconnue.

01/2021

ActuaLitté

Photographie

Cindy Sherman. La rétrospective

Les photographies de Cindy Sherman ne sont pas des autoportraits. Bien qu'elle soit le modèle de ses propres personnages, là n'est pas l'essentiel. Sa démarche suppose qu'elle travaille seule et assume de multiples rôles : photographe, modèle, coiffeuse, maquilleuse, costumière, styliste. A l'aide de tout un arsenal de déguisements, de fards, de perruques et de prothèses, Sherman transforme à volonté son aspect et son environnement, créant une multitude de compositions et de personnages étranges, comme ceux du clown ou de la vedette de cinéma, ou d'autres tirés de l'histoire, de l'art ou des contes de fées. A travers ses travestissements, elle a crée une oeuvre étonnante qui dérange, amuse et choque, où le questionnement de l'identité croise celui, contemporain, du corps et de l'image. Cette rétrospective comprend ses oeuvres les plus récentes, dont certaines inédites. Cindy Sherman est une des figures les plus importantes de l'art contemporain, au-delà du seul domaine de la photographie qui est à priori le sien : elle a construit sa réputation internationale sur le travail conjoint, extraordinaire, qu'elle mène sur l'image et son corps depuis trente ans. Se prenant exclusivement pour modèle, elle s'est photographiée sous les aspects et les traits de personnages les plus différents, tout à tour comiques ou dérangeants, déplaisants ou émouvants. Pour élaborer ses photographies, Cindy Sherman assume les multiples rôles d'auteur, de metteur en scène, de maquilleuse de plateau, de coiffeuse et de costumier. Accompagnant une rétrospective majeure de l'artiste au MoMA, cette publication traite thématiquement des différents modes d'explorations de Sherman : artifice et fiction, mise en scène et théâtralité, culture pop, horreur, mythes, contes de fées et grotesque ; le sexe, le corps et les notions de genre et d'identité de classe. Parmi les oeuvres et séries, analysées ici, dont les célèbres Untitled Film Stills (1977-1980), Centerfolds (1981), History Portraits (1989-1990), deux séries récentes sont reproduites pou al première fois dans un ouvrage, dans la perspective de l'examen des derniers développements de l'oeuvre. L'artiste s'explique sur ces différentes voies à travers une interview extrêmement précise et fouillée avec le cinéaste atypique John Waters.

02/2012

ActuaLitté

Musique, danse

Les Beatles. Quatre garçons dans le siècle

La véritable histoire du plus grand groupe de tous les temps et de son époque Le 10 avril 1970, la nouvelle fait la une de la presse mondiale : Paul McCartney quitte les Beatles. Son départ ne signe pas seulement la séparation du groupe le plus populaire de tous les temps, il marque aussi le terme d'une aventure extraordinaire, celle de quatre adolescents partis des caves de Liverpool pour devenir des musiciens accomplis, incarnations de la soif de liberté qui secoue toute la génération de l'après-guerre. Alors que Let It Be, leur chanson-testament, s'impose comme un dernier succès, McCartney attaque en justice ses trois anciens acolytes. Le rêve est fini. Et pourtant, cinquante ans après, leur légende demeure. She Loves You, Help, Yesterday, Hey Jude, Come Together, Something... Les deux-cents morceaux enregistrés par John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr en l'espace d'à peine huit ans sont toujours vénérés par des millions de fans. Leurs douze albums constituent une discographie aussi intimidante qu'indépassable, source d'inspiration pour tous les musiciens d'aujourd'hui. A travers des documents rares et des entretiens inédits, l'auteur déroule avec un véritable art narratif le fil d'une épopée moins lisse et triomphale que ne laissent paraître les records de vente (plus de deux milliards de disques écoulés depuis 1962). Des débuts erratiques à Liverpool puis à Hambourg jusqu'à l'hystérie de la Beatlemania, des expérimentations sonores de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band aux premières échappées en solitaire, leur destin commun est jalonné de triomphes, mais aussi de deuils douloureux, de désillusions, de controverses, de rancoeurs et même d'échecs retentissants. Derrière la plus belle partition de la pop se dessine enfin une autre histoire, toute aussi fascinante. La culture de masse, le psychédélisme, les paradis artificiels, l'activisme pacifiste... Les phénomènes qu'ils ont traversés ou qu'ils ont contribué à faire émerger ne racontent pas seulement les années soixante, mais dévoilent une révolution sociale et culturelle dont les effets sont toujours perceptibles. Comme le dira justement McCartney : "On n'était pas seulement dans l'air du temps ; on était dans l'esprit du siècle".

ActuaLitté

Fantasy

Saga Gandorr Tome 8 : Le Conte de Lerya et Grondar

Romantique, Hypnotique, Enchanté... Après les turbulences errances, le repos salutaire favorise une introspection de couple... La phase de reconstruction s'invite dans un conte merveilleux... La mémoire d'une romance fusionnelle, s'allie à la redécouverte du potentiel esprit, corps et énergie... La magie de vérité opère... Quand les deux oiseaux inséparables prennent leurs envols, les enjeux ne sont plus les mêmes... Les choix fenêtres du présent, ouvrent vers de nouveaux horizons mystérieux aux conséquences inconnues... Rejoindre une cause utile a ses avantages et ses fardeaux... Les missions souvent périlleuses, appellent la lumière d'une justice morale aboutie... Les bonnes résolutions déterminent un avenir entremêlé qui précisera au fur et à mesure ses intentions saines et malsaines... Aussi sombre et chaotique qu'a été le tome précédent, celui-ci est lumineux, vibrant et puissant dans le véritable sens de l'amour, la connexion spirituelle et l'alchimie du couple... Philosophie et poésie, moments sensuels et érotiques... Restaurer l'amnésie en libérant la mémoire qui souhaite s'exprimer, comble progressivement les carences du pourquoi du comment... Les raisons cases manquantes qui ont produit les conséquences du bond temporel vers Merrényl, s'affinent... Le séjour au Centre de Réhabilitation d'Honorys pour âmes soeurs, explique le changement de prénoms et les nouveaux corps du binôme héros... Gandorr en Grondar et Elrya en Lérya... Le tout dans un contexte arabe et oriental... Puis, auprès des Lucidusiens, vient le boomerang Karmique de la planète Gruyoos où s'invitent la pop culture japonaise et une approche manga... En retour, il y a la possibilité d'emménager à Cassias sur Pretentia et d'intégrer la Fronde Casanova... S'ensuit la visite de l'archipel de la planète Etoundia en deux temps... Des îles plus ou moins paradisiaques selon les circonstances, où sont mis à l'honneur les Tahitiens, les Hawaïens, les Maoris, les Lapita, les Nauruans et les Rapa Nui... Une fois conscient de tous les souvenirs grâce à l'hypnose, le désir d'avancer à deux dans une meilleure perspective d'avenir est très fort... Y aurait-il un mariage de prévu... SMILE !

09/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Leo Castelli et les siens

" Je ne suis pas marchand d'art, je suis galeriste " avait coutume de répéter Leo Castelli. Il a régné sur l'art contemporain international pendant plus de quarante ans, au point d'en changer toutes les règles. Après avoir vécu dans de grandes villes d'Europe (Trieste, Vienne, Milan, Budapest, Bucarest et Paris), aux prises avec les convulsions historiques du siècle, ce grand bourgeois dilettante rejoint les États-Unis en 1941, où il ouvre sa propre galerie à New York, en 1957, à l'âge de cinquante ans. Fasciné par les artistes, ses " héros ", il découvre les grands Américains des sixties (Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Frank Stella, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, James Rosenquist), et les mouvements esthétiques (le Pop Art, l'art minimal, l'art conceptuel), qu'il insère dans le cours de l'histoire de l'art. Organisée à l'européenne et gérée à l'américaine, la galerie Castelli invente la première forme de globalisation du marché de l'art et devient une institution incontournable. En quelques années, le galeriste transforme le statut de l'artiste aux États-Unis, assurant à l'art américain, pendant près de quatre décennies, une absolue hégémonie sur la scène internationale. Les consécrations à la Biennale de Venise pour Robert Rauschenberg en 1964, et Jasper Johns en 1988, sont de nouveaux coups de maître pour Castelli, jusqu'à ce que le marché de l'art américain s'emballe dans la fièvre de la montée des prix. Pourtant, derrière la personnalité d'un personnage érudit, affable et médiatique, se cache une histoire beaucoup plus complexe et mystérieuse qu'il ne le laissait paraître. Grâce à de nombreux entretiens réalisés dans le monde entier et à des documents d'archives inédits, Annie Cohen-Solal, biographe de Sartre et auteur de " Un jour ils auront des peintres ", nous transporte d'Italie en Hongrie, en Roumanie, en France et aux États-Unis, pour raconter la passionnante trajectoire du galeriste, découvrant que sa fonction ressemblait étrangement à celle de ses propres ancêtres, et de ces agents qui travaillaient auprès des Médicis, dans la Toscane de la Renaissance.

10/2009

ActuaLitté

Thèmes photo

PORTRAITS CROISÉS

La série de photographies en couleur et en noir & blanc, Portraits Croisés, nous offre une vision de la culture à la fois positive et réjouissante dans laquelle se mêlent les grands classiques des siècles derniers (Molière, Victor Hugo, Beethoven...) aux contemporains (Wonder Woman, Pac Man, Dallas...). Portées par des artistes en tous genres (David Abiker, Irène Frain, Bartabas, Joann Sfar et tant d'autres) et grâce au travail méticuleux de mise en scène de Sacha Goldberger et de son équipe, ces figures emblématiques du monde de l'Art semblent avoir traversé les époques pour nous réconforter dans l'idée d'une culture universelle qui se moque des lois et des frontières, mais surtout dans l'espoir qu'elle demeure essentielle et qu'elle continue à donner du sens. A travers Portraits Croisés le photographe rend hommage à tout ce qui nous fait vibrer : des Arts nobles à la Pop Culture en passant par le cinéma, les jeux vidéo, la musique, la bande dessinée, etc. : tout ce qui nous enrichit et nous rend meilleurs, ou comme le disait encore Malraux, "La culture, c'est ce qui répond à l'homme quand il se demande ce qu'il fait sur la terre" . Mais portraits croisés n'est pas seulement une série de photos, c'est aussi l'engagement de la plupart des artistes qui ont posé pour ce projet et qui, au travers de textes et de dessins originaux, ont participé à enrichir ces portraits complètement dingues, tel Eric-Emmanuel Schmitt qui signe la préface de ce livre. Après avoir été révélé en France avec sa série sur sa grand-mère "Mamika" et celle sur les "Super Flemish" , Sacha Goldberger réalise depuis plus de 10 ans de nombreuses séries de photos dignes de productions cinématographiques. Le photographe navigue dans les époques à travers des costumes et des décors chargés d'Histoire. Il a publié plusieurs ouvrages et a été exposé dans de nombreuses villes, de Paris à Londres, en passant par Rio de Janeiro, New Delhi et Los Angeles. En 2021, Sacha a remporté le prix du Ministère de la Culture, "1 immeuble, 1 oeuvre" avec son projet "Les Compagnons Renaissance" . Il est aujourd'hui l'ambassadeur de la marque Leica®.

02/2023

ActuaLitté

Compositeurs

Black Bach ou Qui a peur de Jean-Sébastien ? Valeurs culturelles et antihumanisme Tome 2

"Papa chéri a peur de Bach ! " Cette affirmation d'une jeune pianiste, dans Cella de Franz Werfel, peut servir d'exergue à la vaste réflexion sur la postérité culturelle de la valeur-Bach que constitue cet ouvrage. Canonisée et absolutisée, la figure très paternelle de Jean-Sébastien Bach exerce une autorité extrême, à la fois sensible dans l'histoire de la musique et abondamment problématisée par la littérature, le cinéma, la philosophie, l'iconographie. Emblème de haute spiritualité et de parfaite rationalité, puissante instance de légitimation, l'art de Bach constitue une valeur réputée intangible, et pour cette raison même a pu se voir arraisonné par tout un ensemble de contre-valeurs. Comment, à quelles conditions, selon quels schèmes imaginaires et imagologiques, au prix de quels paradoxes le "Cantor de Leipzig" a-t-il pu être érigé en totem de l'antihumanisme ? Explorer le devenir "noir" de Bach, c'est interroger la manière dont le compositeur et sa musique ont parfois été mobilisés à l'appui de postures violemment anti-progressistes, bellicistes, ultra-élitistes ; associés à l'aliénation de soi et d'autrui, l'absence d'empathie, voire la socio-pathologie homicide ; intégrés à des visions et fantasmes mortifères, maléfiques, apocalyptiques ; rendus solidaires, enfin, du renforcement de certains régimes de domination historiques. Un vaste ensemble d'écrits philosophiques, musicographiques, littéraires (incluant nombre de romans policiers et de science-fiction), mais aussi de films, séries, et représentations de Bach dans la culture "pop", constitue la matière de cet ouvrage, qui s'efforce, entre "Kulturkritik", et "cultural studies", d'explorer les visages les plus sombres et les plus déroutants d'une "valeur-monstre". Le deuxième volume articule en premier lieu certaines visions caricaturales de l'art de Bach à la constitution d'un nationalisme bachien dans l'Allemagne du XIXe siècle jusqu'au Troisième Reich ("Machine à coudre et machine gun"). Il traite ensuite d'un Bach "gothique" mais aussi de la présence du compositeur dans le roman noir et la science-fiction dystopique ("Post-apocalypses bachiennes"), puis de l'implication de la valeur-Bach dans la perpétuation (mais aussi la contestation) de postures racistes, sexistes ou homophobes ("White Male Bach").

01/2022

ActuaLitté

Musique, danse

Chronique des Rolling Stones

Janvier 1963 : Charlie Watts rejoint Mick Jagger, Brian Jones, Keith Richards et Bill Wyman. Mars : les Rolling Stones sont engagés au Crawdaddy de Richmond. 7 juin 1963 : ils sortent leur premier single, Corne On et I Want To Be Loved. La plus passionnante saga musicale du XXe siècle peut commencer. Depuis un demi-siècle, les Rolling Stones enchaînent les albums et les concerts, et font monter le taux d'adrénaline de millions de fans à travers le monde. Ils surfent sur les modes, en créent d'autres, puis s'en détachent pour mieux s'en moquer. "Ceux qui ont mal grandi" ont aujourd'hui été élevés au rang d'institution. Ils sont l'avers et le revers d'une médaille ciselée dans le rock. Depuis un demi-siècle, ils sont les acteurs d'un monde qu'ils ont largement contribué à façonner. Il y a une musique Rolling Stones. Une attitude Rolling Stones. Un univers Rolling Stones. Chronique des Rolling Stones célèbre le plus grand groupe de l'histoire du rock. Depuis la naissance de Brian Jones en 1942, celle de Mick Jagger et de Keith Richards en 1943, jusqu'au concert surprise du Trabendo à Paris et aux grands-messes de Londres et de Newark en décembre 2012, cet ouvrage retrace les événements les plus marquants du parcours des Stones. On plonge au coeur de la création avec un focus sur les albums mythiques Beggars Banquet, Sticky Fingers et Exile On Main Street, au coeur du mystère avec la mort de Brian Jones, au coeur du scandale avec les procès à répétition de Keith, Mick et Brian, au coeur de la démesure avec les tournées "STP" (1972) et "A Bigger Bang" (2005-2007). Dans le même temps, Chronique des Rolling Stones fait revivre l'extraordinaire épopée de la musique rock ; des Beatles à Bob Dylan, de Pink Floyd à Jimi Hendrix, mais encore l'esprit d'avant-garde qui a régné pendant cette décennie. Cinéma, mode, design, c'est d'un retour flamboyant à l'âge d'or de l'explosion pop qu'il s'agit. Chronique des Rolling Stones ou le mythe Rolling Stones.

06/2013

ActuaLitté

Autres collections (6 à 9 ans)

Cour et Jardin. Volume 1

Alors qu'un enfant lit tranquillement à la bibliothèque, un événement inattendu se produit : les mots sont en train de changer devant ses yeux. Aucun doute, il se passe quelque chose dans le monde des contes ! Accompagné par Claire, la bibliothécaire, ainsi que deux agents très spéciaux, l'enfant réussira-t-il à sauver les personnages de son histoire ? La professeure Larue en a marre ! Toutes ces tâches à faire, tous les jours, c'en est trop ! Si seulement elle trouvait enfin une formule fiable pour créer un clone d'elle-même et faire tout cela à sa place... Fort heureusement, l'apparition soudaine de plusieurs individus prétendant être des voyageurs du temps, devrait changer la donne. Mais est-ce véritablement une bonne nouvelle ? Bienvenue au Filmator, une aventure grandiose où vous pourrez incarner vos personnages préférés dans des décors plus vrais que vrais ! Venez prendre part à votre épopée ! Filmator, créateur de bonheur... jusqu'à ce qu'un groupe d'enfants se retrouve coincé à l'intérieur de cette partie de jeux vidéo ! Violette, Léane, Théo et Matthieu ont une idée : se rendre dans une cabane abandonnée près du lac, afin de prouver si les fantômes existent bel et bien. Pris au piège par un sorcier sans scrupules, ils feront la rencontre d'Octave, qui hante les lieux depuis des décennies. Arriveront-ils à s'en sortir ? Ouf ! Le navire a coulé, mais tout le monde est vivant ! L'île sur laquelle le petit groupe d'enfants a échoué semble qui plus est très accueillante. A moins qu'un autre groupe, arrivé ici quelques années plus tôt, ne décide de tout faire pour se débarrasser d'eux ! Cour et jardin est une série d'ouvrages de théâtre destinés aux enfants, ainsi qu'aux professeurs et encadrants d'ateliers. Les cinq pièces de ce premier volume proposent un voyage au coeur d'un théâtre de fiction puisant ses influences dans les oeuvres de pop culture. Elles sont un terrain de jeu traversant des sujets variés et invitant les enfants à s'amuser durant leur découverte du théâtre et de la scène. Découvrez dès à présent les pièces : Alerte au pays des contes, Les clones, Le Filmator, Octave le fantôme et Les naufragés.

04/2024

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Rockisme contre wokisme

Le wokisme : un insidieux poison inquisiteur et doctrinaire ; une idéologie sectaire, puritaine, réactionnaire et fascisante, nonobstant sa prétention à l'éveil des consciences aussi bien qu'à sa libération des individus, venue aujourd'hui tout droit de quelques-unes des universités les plus cotées des Etats-Unis d'Amérique. Et ce, croyant ainsi corroborer leurs thèses en leur conférant un semblant de crédit scientifique, avec le prétendu (forcément posthume) soutien intellectuel, aussi fallacieux qu'erroné dans sa compréhension profonde et réelle, de quelques-uns des philosophes français les plus prestigieux au sein de ce que ces fanatiques adeptes du " wokisme " appellent sans nuances conceptuelles ni finesse interprétative, mais, au contraire, à partir d'une tout aussi mauvaise, réductrice et parfois même outrancière lecture du " déconstructivisme " en vogue à Paris entre les années 1960 et 1980, la " French Theory ". Le wokisme ne se révèle donc finalement, par-delà ses apparentes intentions émancipatrices de départ, qu'un nouveau genre de totalitarisme, qui s'ignore et ne dit pas son nom ou, pis encore, s'avance masqué : pétri d'interdits moralisateurs, jugements normatifs, conformismes discriminatoires, sentences expéditives, raccourcis simplificateurs, amalgames approximatifs, opinions caricaturales, verdicts manichéens, dogmatismes étriqués et autres carcans idéologiques de notre pseudo-modernité. Un monde contemporain qui, face à cette consternante régression intellectuelle sous couvert d'ouverture d'esprit et de tolérance morale - suprême mais hypocrite alibi -, n'a plus de moderne, hélas, que le nom, désormais vide de sens ! D'où, en guise d'efficace et puissant antidote à cette funeste idéologie, mortifère pour notre culture, sinon notre civilisation, cette mise en avant, sous forme d'éloge, du " rockisme " : néologisme né, sur la base - le rock, plus encore que le pop - de ce qui représente, pour les générations passées, présentes et futures, une des grandes, belles et authentiques libertés d'expression, de pensée aussi bien que de parole, à la confluence des XXe et XXIe siècles. Une immense et riche création artistique, mâtinée d'un non moins fabuleux élan libertaire, sinon révolutionnaire pour le progrès des mentalités comme des moeurs ! Ce livre s'avère donc également, sur le plan philosophique, une critique en bonne et due forme, rationnelle, objective et argumentée, du wokisme en tant que tel.

04/2024

ActuaLitté

Rock

Les Beatles. Quatre garçons dans le siècle

La véritable histoire du plus grand groupe de tous les temps. Le 10 avril 1970, la nouvelle fait la une de la presse mondiale : Paul McCartney quitte les Beatles. Son départ ne signe pas seulement la séparation du groupe le plus populaire de tous les temps, il marque aussi le terme d'une aventure extraordinaire, celle de quatre adolescents partis des caves de Liverpool pour devenir des musiciens accomplis, incarnation de la soif de liberté qui secoue toute la génération de l'après-guerre. Alors que Let It Be, leur chanson-testament, s'impose comme un dernier succès, McCartney attaque en justice ses trois anciens acolytes. Le rêve est fini. Et pourtant, cinquante ans après, leur légende demeure. She Loves You, Help ! , Yesterday, Hey Jude, Come Together, Something... Les deux cents morceaux enregistrés par John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr en l'espace d'à peine huit ans sont toujours vénérés par des millions de fans. Leurs douze albums constituent une discographie aussi intimidante qu'indépassable, source d'inspiration pour tous les musiciens d'aujourd'hui. A travers des documents rares et des entretiens inédits, l'auteur déroule avec un véritable art narratif le fil d'une épopée moins lisse et triomphale que ne laissent paraître les records de vente (plus de deux milliards de disques écoulés depuis 1962). Des débuts erratiques à Liverpool puis à Hambourg jusqu'à l'hystérie de la Beatlemania, des expérimentations sonores de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band aux premières échappées en solitaire, leur destin commun est jalonné de triomphes, mais aussi de deuils douloureux, de désillusions, de controverses, de rancoeurs et même d'échecs retentissants. Derrière la plus belle partition de la pop se dessine enfin une autre histoire, tout aussi fascinante. La culture de masse, le psychédélisme, les paradis artificiels, l'activisme pacifiste... Les phénomènes qu'ils ont traversés ou qu'ils ont contribué à faire émerger ne racontent pas seulement les années soixante, mais dévoilent une révolution sociale et culturelle dont les effets sont toujours perceptibles. Comme le dira justement McCartney : " On n'était pas seulement dans l'air du temps ; on était dans l'esprit du siècle ".

06/2023

ActuaLitté

Création de site internet

No-code. Une nouvelle génération d'outils numériques, 2e édition

L'avenir du code serait-il l'absence de code ? Steve Jobs, cofondateur d'Apple, le suggérait dès 1997 et Chris Wanstrath, cofondateur de GitHub, l'affirmait avec force en 2017. Fabriquer des sites sans connaître les langages de programmation est possible depuis longtemps (l'éditeur visuel de Geocities date de 1998), mais c'est au tournant de 2020 qu'un nouveau terme s'est progressivement imposé. Désormais, on parlera de projets "faits en no-code" . A l'heure où les IA génératives s'invitent dans les process de développement logiciels, le no-code apparaît davantage comme une véritable transformation de fond des métiers du numérique, allant bien au-delà d'une simple évolution technique. Cette nouvelle génération d'outils démocratise la création logicielle en rendant plus accessible la réalisation de sites, d'apps, de systèmes avancés ou d'automatisations. Des entreprises de toutes tailles, associations et indépendants optimisent leurs processus et leur productivité pour mieux se concentrer sur leur coeur d'activité. Le no-code représente aussi un sésame à l'entrepreneuriat numérique. La deuxième édition de cet ouvrage est enrichie et mise à jour. Elle intègre notamment de nouvelles études de cas. Avec cet ouvrage théorique et pratique, vous découvrirez : - l'histoire de projets concrets, et les parcours réels de no-codeuses et de no-codeurs ; - une définition de ces outils, avec leur socle commun (ex. programmation visuelle) et leur pluralité - une exploration des communautés no-code, pour saisir en quoi elles sont essentielles au mouvement ; - une réflexion sur l'état d'esprit typique au no-code, pour vous en approprier les clés rapidement ; - un guide pratique alliant conseils concrets et bonnes pratiques méthodologiques, pour bien débuter en no-code, lancer des projets et améliorer votre productivité grâce aux "no-code ops" . A qui s'adresse cet ouvrage ? - chefs de projet web et product managers ; - tous les métiers du Web : développeurs, UX designers, responsables marketing, growth hackers, etc. - solopreneurs (non spécialistes du numérique mais voulant s'équiper de bons outils) ; - entrepreneurs en herbe ou accomplis ; - décideurs de PME ou TPE ; - utilisateurs d'outils no-code (pour approfondir leurs connaissances) ; - étudiants.

03/2024

ActuaLitté

Musique, danse

Images de femmes. Avec 1 CD audio

La place des femmes dans la société : un thème d'une brûlante actualité... depuis des siècles !! Il est de telles évidences, si profondément ancrées dans nos cultures et dans nos comportements, qu'on a parfois du mal à les reconnaître, à les discerner ou, tout simplement, à les admettre. Ainsi, malgré une pléiade de lois autour de la parité hommes-femmes, force est de constater que les inégalités persistent toujours dans de nombreux domaines et que les bonnes intentions sont rarement suivies d'effets. Dès lors, la prise de conscience de cette situation, condition nécessaire pour faire réellement évoluer les choses, passe par des chemins bien plus efficaces que l'action politique, autrement dit par l'éducation. L'objectif de ce nouvel opus consiste à faire de l'art, de la musique et de l'histoire les vecteurs d'une approche différente pour sensibiliser les nouvelles générations à l'importance des rôles et fonctions que la femme a occupé aussi bien dans les mythologies des mondes antiques qu'au XXIe siècle. Agrémenté de nombreuses illustrations, tant graphiques que sonores, ce large survol apporte une autre regard sur l'histoire de l'humanité qui a trop souvent fait de la femme un "homme partiel", voire "un être invisible". Bref, qu'elles soient sainte, sorcière, chef de guerre, philosophe, maître à penser ou stratège politique, diverses figures exceptionnelles sont ainsi abordées (Hypathie d'Alexandrie, Cléopâtre, Jeanne d'Arc, Christine de Pisan, Yennenga, Isabelle d'Este, Louise Labbé, Olympe de Gouge, Anna Zingha, Kimpa Vita, Lalla Fatma N'soumer, Marianne, Louise Michel, Mary Shelley, Ada Lovelace, Victoria, Tarenorer, Joséphine Baker, Alexandra David-Néel, Rosa Parks, Aung San Suu Kyi, Mère Térésa, Soeur Emmanuelle...). Par ailleurs, Jérôme Dorival s'attache à présenter les vies et oeuvres de quelques rares compositrices qui ont jalonné l'histoire de la musique : Hildegard von Bingen, Francesca Caccini, Elisabeth Jacquet de La Guerre, Louise Farrenc, Fanny Hensel-Mendelssohn, Clara Schumann, Germaine Tailleferre, Yi-Xu... et Hélène de Montgeroult (indépendamment de la qualité de son oeuvre, trop méconnue, il faut découvrir l'histoire de sa rocambolesque traversée de la Révolution française !! ). De plus sera proposé un dossier consacré à la portraitiste Elisabeth Vigée La Brun et à la présence de la musique dans son oeuvre... De son côté, Claude Dietrich décrypte les parcours atypiques de plusieurs femmes qui se sont illustrées dans les domaines de la chanson (Edith Piaf, Marlène Dietrich...), du cinéma (Marilyn Monroe, Greta Garbo...) ou du jazz (Bessie Smith, Billy Holiday, Ella Fitzgerald) ainsi que l'écoute d'oeuvres marquantes. Enfin, Phalika Ngin nous entraînera dans le sillage de deux reines (Indradevi et Jayarajadevi) qui, au cours du XIIe siècle, ont marqué par leurs initiatives diverses tout le royaume khmer (Cambodge) alors à son apogée. Un grand pan de l'histoire trop souvent ignoré par l'Occident nous est ainsi révél

02/2016