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Saülo Mercader

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Autres collections (9 à 12 ans

Les filles de la forêt. Edition 2022

Un roman jubilatoire qui vous plonge au coeur d'une nature sauvage apprivoisée par 4 filles en quête de liberté ! Quand sa mère est mutée à l'étranger pour un an, Chloé emménage chez son père dans les Alpes. Un père qui vit au milieu des livres, avec lequel elle a du mal à communiquer, elle qui n'aime pas lire. Partie explorer la forêt, elle remarque un gigantesque saule pleureur au milieu d'une clairière. Attirée par son aura mystérieuse, elle découvre sous les branchages un endroit habité par Louve, une fille un peu sauvage, qu'elle parvient à apprivoiser. Louve lui fait découvrir les trésors insoupçonnés de son territoire, et bientôt, elles vont rencontrer deux autres filles, Luciole et Rainette. C'est la naissance d'une amitié profonde, au coeur d'une nature généreuse et bienveillante, qu'elles se promettent solennellement de protéger. A elles quatre, elles deviennent " les filles de la forêt ". " C'est un roman jubilatoire qui nous plonge au coeur de la fin de l'enfance, à mi-chemin entre l'âge magique des cabanes dans les arbres et celui de la prise d'indépendance, où quatre filles s'approprient en toute liberté une nature à la fois sauvage et douce et s'y fabriquent un monde. Leur imaginaire puissant et créateur, les liens qui unissent leurs personnalités, les rituels qu'elles s'inventent leur permettront de renouer avec leur vie de tous les jours, qui n'est pas toujours facile. "Marie Berville, responsable éditoriale Magnard Jeunesse - Une jeune autrice particulièrement talentueuse qui a écrit ce superbe roman quand elle avait 13 ans, le grand coup de coeur de Magnard Jeunesse !

02/2022

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Urbanisme

Toulouse. Identité et partage du centre-ville - Réaménagement des espaces.

Joan Busquets dirige l'agence BAU-B fondée en 1990 qui compte aujourd'hui une vingtaine de collaborateurs. Son parcours se singularise par une double carrière d'architecte-urbaniste indépendant et de professeur d'université. Pendant toute la décennie 1980, il fut à la tête de la Direction de l'Urbanisme de Barcelone. Avec la commande initiale d'accueillir et de rendre possible les Jeux Olympiques de 1992, ses travaux sur les espaces publics ont permis de transformer durablement Barcelone. En Espagne, il a également permis la renaissance de centres historiques emblématiques tels que Tolède ou Palma de Mallorca. Hors des frontières ibériques, il a pris part à de grands projets urbains à La Haye, Lisbonne, Rotterdam, Singapour ou Sao Paulo. Joan Busquets mène en parallèle une carrière de professeur d'urbanisme, activité qu'il développe dans les plus grandes universités du monde. Il fut professeur à l'Université Polytechnique de Barcelone de 1979 à 2002, puis professeur invité à Londres, Rotterdam, Rome, Lausanne et Genève. Depuis 2002, il enseigne au sein de la faculté de design de l'Université de Harvard (Boston, Etats-Unis). En 2011, Joan Busquets a reçu le Prix Spécial Europe du Grand Prix de l'urbanisme attribué par le ministère français de l'Ecologie, du Développement durable et du Logement ; ainsi que le prestigieux Prix Erasmus, remis des mains de la reine Béatrix des Pays-Bas, en reconnaissance à la dimension culturelle de ses interventions d'urbanisme. Lauréat du concours pour le réaménagement du centre-ville de Toulouse, Joan Busquets travaille avec une équipe pluridisciplinaire pour permettre au centre-ville de devenir le coeur de la métropole naissante.

05/2021

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Littérature française

Les employes ou la femme superieure. Scenes de la vie parisienne

" Obligé de tout lire pour tâcher de ne rien répéter, je feuille- tais, il y a quelques jours, les trois cents contes plus ou moins drolatiques de Il Bandello, écrivain du seizième siècle, peu connu en France, et publiés dernièrement en entier à Florence dans l'édition compacte des Conteurs italiens : votre nom, de même que celui du comte, a aussi vivement frappé mes yeux que si c'était vous-même, madame. Je parcourais pour la première fois Il Bandello dans le texte original, et j'ai trouvé, non sans surprise, chaque conte, ne fût-il que de cinq pages, dédié par une lettre familière aux rois, aux reines, aux plus illustres personnages du temps, parmi lesquels se remarquent les nobles du Milanais, du Piémont, patrie de Il Bandello, de Florence et de Gênes. C'est les Dolcini de Man- toue, les San-Severini de Créma, les Visconti de Milan, les Guidoboni de Tortone, les Sforza, les Doria, les Frégose, les Dante Alighieri (il en existait encore un), les Frascator, la reine Marguerite de France, l'empereur d'Allemagne, le roi de Bohème, Maximilien, archiduc d'Autriche, les Medici, les Sauli, Pallavicini, Bentivoglio de Bologne, Soderi, Colonna, Scaliger, les Cardone d'Espagne. En France : les Marigny, Anne de Polignac princesse de Marsillac et comtesse de La- rochefoucault, le cardinal d'Armagnac, l'évêque de Cahors, enfin toute la grande compagnie du temps, heureuse et flattée de sa correspondance avec le successeur de Boccace. J'ai vu aussi combien Il Bandello avait de noblesse dans le caractère : s'il a orné son oeuvre de ces noms illustres, il n'a pas trahi la cause de ses amitiés privées... ".

02/2023

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Littérature étrangère

Vies perpendiculaires

Qui n'a pas rêvé d'une autre vie ? A première vue, le cas du petit Jerónimo Rodríguez Loera ne semble pas très singulier. Mais les surprises commencent quand il devient, pour ainsi dire, pluriel, quand on découvre que la vie de cet enfant mexicain est peut-être, elle aussi, la matière du rêve d'un autre, de plusieurs autres. Car qui est finalement ce Jerónimo Rodríguez Loera ? Le fils illégitime d'un riche boulanger asturien qui a fait fortune au Mexique et d'une jeune héritière provinciale un peu sotte ? Un prêtre «chasseur de moines», serial killer au service de la couronne espagnole dans le Naples du XVIe siècle ? La belle et talentueuse commerçante grecque qui brûle d'un amour impossible pour le juif Saul dans la Jérusalem du premier siècle de notre ère ? Ou encore un grand singe en lutte contre son père à l'aube de l'humanité ? Amours interdites, passions déçues, parricide, trahisons, culpabilité : époques et destins se télescopent lorsque par moments la vie de Jerónimo se fige et que l'arrêt sur image renvoie à une autre histoire, une autre vie. Ainsi les chemins se croisent et les liens se tissent dans ce roman d'une éblouissante virtuosité, qui nous plonge dans les méandres de l'âme humaine avant de pousser un éclat de rire salvateur. Un tour de force, un véritable bonheur de lecture qui, loin du gadget new age, font du vieux mythe de la transmigration un puissant moteur narratif et une forme de conscience collective à partir de l'histoire individuelle de tout un chacun.

02/2009

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Vie chrétienne

Dieu n'est pas un chic type. Manifeste pour un Dieu qui en vaut la peine

"Dieu n'est pas un chictype" ... et heureusement : qui donnerait ne serait-ce qu'un quart d'heure de sajournée pour un Dieu aseptisé, gentil et terriblement ennuyeux ? Pourquoi alorsavons-nous délaissé un Dieu infiniment beau, bon, exigeant et tout-puissant pour lequel tant d'hommes et de femmes ont tout quitté et tout enduré, jusqu'à donnerleurs vies ? Sans détour, UlrichLehner nous amène avec une étonnante facilité à (re)découvrir ce Dieu quenous ne connaissons plus. Il casse l'image trop souvent répandue d'un Dieufrelaté qui n'attire plus les foules. Il plaide avec passion pour "reconquérirle Dieu qui apparaît à Moïse dans le buisson ardent, qui parle à travers lesânes, qui bannit les démons d'un troupeau de porcs, qui jette Saul de soncheval, et apparaît à saint François ". En contemplant le Dieu de laBible, le seul qui peut saisir notre âme, on ne peut que vouloir chercher à le rencontreret se faire proche de lui, dès aujourd'hui. Un ouvrage salvateur etlumineux. "Dieu n'est pas un chictype est un livre incontournable pour les parents, les éducateurs religieux etles simples fidèles qui veulent se libérer de la divinité en pullover issue dela culture pop américaine et rencontrer la grandeur radicale de Dieu". Rod Dreher Originaire de Bavière, le professeur Ulrich Lehner enseigne avec passion l'histoire et lathéologie à l'université Notre-Dame (Etats-Unis). Membre de l'Académieeuropéenne des sciences et des arts, il est l'auteur d'une vingtained'ouvrages, traduits dans de nombreux pays.

02/2022

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Design

Modèles déposés. 1 000 objets design

Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021

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Littérature française

Tomber du ciel

Vol de nuit Paris-Singapour, cinq destins se croisent sous le regard plein d'humanité de Caroline Tiné qui nous convie à un étrange huis clos. Hors du monde et du temps. " J'ai cessé d'être hôtesse il y a juste un an pour me mettre à écrire. Je travaille comme pigiste pour un magazine de voyages, ce qui me permet de continuer à parcourir le globe. Mais j'écris aussi pour me sortir des poisons de la tête. Seulement en avion. La nuit dans le ciel me chuchote les mots effacés dans l'enfance. L'écriture me répare. Et l'odeur du feutre des fauteuils imprégnés de strates d'intimité et de vies inconnues me rapproche d'une humanité dont j'essaie de pénétrer les secrets. " Vol de nuit Paris-Singapour à bord d'un Airbus A380 où Talitha se met dans sa bulle. A son côté, Leïla, une adolescente très particulière qui voyage seule. Quelques rangs plus loin, Marie-Ange cajole son chien minuscule, la passion de sa vie. Elle abandonne ses racines et fait le deuil d'amours malheureuses. Dans le cockpit, le copilote, Saul, ancien collègue de Talitha, est un homme blessé en proie à des démons. Et puis, il y a Anil Shankar, l'homme sans âge, qui a quitté il y a peu l'ashram de Tiruvannamalai et se sait prêt pour le dernier voyage. Avec ce regard plein de finesse, de tendresse et d'humanité, qui est le sien, Caroline Tiné nous plonge dans un étrange huis clos. Hors du monde et du temps.

09/2020

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Littérature étrangère

Rétrospective

Yaïr Mozes, célèbre réalisateur israélien au crépuscule de sa vie, est convié à une rétrospective en son honneur à Saint-Jacques-de-Compostelle. Trois jours durant, en compagnie de Ruth, l'actrice aujourd'hui malade qui fut jadis sa muse et la cause de sa rupture avec son scénariste de toujours, le génial et ténébreux Saül Trigano, il revoit ses ouvres de jeunesse. L'épreuve est troublante pour le vieil homme qui croyait, jusqu'alors, avoir fait le deuil paisible de ses émotions. À mesure que les souvenirs affluent, au rythme des images qui se succèdent à l'écran, Mozes est forcé de reconsidérer toutes ses certitudes : sur sa propre existence, son art, son amitié pour Trigano, son amour inavoué pour Ruth. Au cour de ce voyage dans le passé, un énigmatique tableau, accroché au-dessus du lit que Mozes et Ruth partageront chastement lors de ce séjour en Espagne : une Charité romaine, où l'on voit une jeune femme allaiter un vieillard emprisonné. Pourquoi ce tableau bouleverse-t-il Mozes ? Et pourquoi l'actrice semble-t-elle s'obstiner, elle, à ne pas même le remarquer ? Qui écrit le scénario de nos existences ? Et si la vie n'est qu'un songe, peut-on in extremis en corriger les erreurs, les faux raccords, tel un film sur une table de montage ? Dans ce roman pétillant d'intelligence et d'une majestueuse mélancolie, l'un des plus grands écrivains israéliens scrute l'âme d'un homme qui se demande « comment ne pas renoncer au désir pendant le peu de temps qui nous reste ».

08/2012

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Religion

HOMELIES SUR SAMUEL. Edition bilingue français-grec

Ce volume achève la nouvelle édition critique des homélies d'Origène conservées en grec. Il fait suite aux Homélies sur Jérémie publiées dans les volumes 232 et 238. Les Homélies sur Samuel ont été données à Jérusalem en 240 (± I). Celle que nous avons en langue originale traite d'un épisode biblique qui a toujours intrigué les juifs et les chrétiens : le roi Saül va consulter une nécromancienne et celle-ci fait apparaître devant lui le prophète Samuel pour lui annoncer l'avenir. Comment se fait-il qu'un prophète obéisse à une magicienne ? Est-ce bien Samuel lui-même qui est apparu ou un démon déguisé en Samuel ? Ces questions en soulevaient une autre plus fondamentale : où vont les âmes des justes après la mort ? Il était de tradition chez les chrétiens de penser qu'elles allaient comme les autres dans un lieu souterrain et qu'elles ne monteraient au Ciel qu'après le jugement dernier. Origène soutient ici que, depuis la résurrection du Christ, elles vont tout de suite dans un Paradis céleste. Nous assistons en l'écoutant à une évolution importante dans la représentation chrétienne de l'Au-delà. Une autre homélie du même groupe, transmise en version latine, commente le célèbre Cantique d'Anne qui a servi de modèle au Magnificat de Marie. Elle est traduite et étudiée par Marie-Thérèse Nautin (décédée le 20 mars 1985), qui a apporté à cette ultime collaboration, la plus étroite de toutes, autant d'intelligence que de cœur.

05/1986

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Littérature française

Les yeux bordés de reconnaissance

Invitée à une émission de télévision littéraire en même temps que Romain Gary, la narratrice va faire sa connaissance. Elle est fascinée par cet homme déclinant, génial, désabusé, accumulant des liaisons absurdes pour tromper sa solitude. Le portrait est saisissant, vu par une jeune femme qui ne veut pas être traitée comme une proie facile. Honnête, la romancière revient sur ce chassé-croisé amoureux et désespéré avec en arrière-fond l'horreur de la Seconde Guerre mondiale. La déportation de son oncle Samuel est la hantise qu'a réveillée en elle la vision du film Le Fils de Saul, reconstitution du gazage de 400 000 Juifs dans les chambres à gaz d'Auschwitz. Et c'est aussi ce qui ramène en mémoire la rencontre du chef d'orchestre roumain qui a fait ses études à l'Académie du Reich et ses débuts à Berlin après la guerre, Sergiu Celibidache. Liée à un violoniste et chef d'orchestre qui a vécu en Israël, Myriam l'accompagne à Munich où elle rencontre et observe le chef génial qui tente vainement d'avoir une liaison avec elle. La troisième partie du livre, la plus bouleversante, raconte l'enquête que fit l'auteur pour retrouver les traces de son oncle grâce à un réseau de recherches Internet, sur des archives mondiales regroupées. Elle parvient à savoir quelle fut la tragédie de Samuel. Ainsi trois destins contrastés se croisent dans les obsessions à la fois douloureuses, lucides, révoltées et caustiques d'un auteur qui ne veut rien oublier.

03/2017

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Allemagne

Stefan Zweig. L'impossible renoncement

Né dans un empire moribond, au sein d'une famille bourgeoise juive et cultivée, Stefan Zweig est l'auteur de langue allemande le plus publié et le plus lu dans l'entre-deux-guerres. Frappé de plein fouet par la Première Guerre mondiale, il devient peu à peu pacifiste, attitude dont il ne se départira plus sa vie durant. Menacé par l'arrivée des nazis au pouvoir à Berlin, il quitte l'Autriche en 1934, tant la tension y est insupportable, dans l'attente de l'annexion, et connaît l'exil au Royaume-Uni, aux Etats-Unis puis au Brésil. En dépit des conditions dans lesquelles il vit grâce à sa notoriété et sa fortune, coupé de sa bibliothèque et de sa patrie, Zweig étouffe. D'autant plus que le nouvel ordre mondial exige de lui qu'il renonce à ce qu'il est : écrivain, de langue allemande et juif. On lui dénie le droit d'écrire, le droit d'être allemand quand le fait d'être juif représente un véritable arrêt de mort. Incapable de ce triple renoncement, véritable négation de son être, il choisit le suicide. Mathilde Aycard et Pierre Vallaud sont spécialistes des guerres du premier xxe siècle ainsi que des totalitarismes. Ils ont notamment publié La Seconde Guerre mondiale (Acropole, 2002), 14-18 : La Première Guerre mondiale (Fayard, 2004), Dictionnaire encyclopédique du IIIe Reich (Perrin, 2008), Russie. Révolutions et stalinisme, 1905-1953 (L'Archipel, 2012) ou encore Salò, l'agonie du fascisme (Fayard, 2018).

08/2022

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Poésie

Materia prima

"Je ne me sens plus capable de composer ce livret comme j'ai pu le faire pour les précédents Je cherche à me débarrasser de ce témoignage de nos faiblesses et les offrir en pâture A ceux qui auront l'envie de les lire. Ce n'est pas vraiment pour la postérité, mais pour témoigner que l'homme fut parfois bon aussi par contraste à son devenir. Derrière ce testament se cache un monde de matière noire de vie, c'est là que je me rends". Le 17 novembre 2020, CeeJay nous envoie en vrac l'ensemble de ses derniers textes afin que nous puissions en composer un recueil. Le projet porte le titre global de "Matière noire" , et sera publié en 2021. Le 19 novembre, je lui propose d'en extraire une partie afin de réaliser au plus vite, si possible de son vivant encore, le bookleg 162, qui serait son premier bookleg. Je lui propose le titre de transition "Materia prima" , qui lui plaît. Sa satisfaction à ce moment-là reste gravée dans mon coeur et ma mémoire. Il me dit "Oui parce que je n'en ai pas encore" , pour me dire combien il désirait depuis longtemps avoir, aux côtés de ses livres souvent imposants et épais, un de ces "petits objets" si accessibles. Le lendemain, le 20 novembre 2020, nous étions ensemble avec son fils Paulo et son ami Fabian Di Maria pour accompagner ses derniers souffles sur ce plan-ci de l'existence. Sur son lit doré je venais de déposer la maquette de couverture de ce livret. J'ai ensuite partagé la co-sélection des textes de ce bookleg avec 5 jeunes poètes qu'il affectionnait particulièrement : Fabian Di Maria, Aurélien Dony, Stephen Graff, Kev La Raj et Jérémie Tholomé. (- David Giannoni)

12/2020

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Littérature française

Le retour

Au coeur de cette histoire, deux soeurs que la vie a séparées. Deux soeurs très différentes l'une de l'autre. Olivia, artiste dans l'âme, a fui sa famille (en 1987) alors qu'elle avait à peine atteint l'âge de la majorité (21 ans à l'époque), pour aller vivre à Caracas (Venezuela). Ségolène, plus terre à terre, est restée à Bruxelles et a repris la pharmacie de ses parents. Depuis vingt-cinq ans (l'histoire se déroule en 2012), elles ont rompu tout contact et voici que Ségolène reçoit une lettre d'Olivia. Très perturbée, elle la lit, entrecoupant sa lecture de souvenirs et de réflexions. S'instaure ainsi entre les deux soeurs, une sorte de dialogue à distance. Dans sa lettre, Olivia explique pourquoi elle est partie comme une voleuse et n'est jamais revenue (drame familial), raconte ce qu'elle a vécu pendant ces vingt-cinq années, ce qu'elle est devenue (elle n'est pas devenue artiste peintre, mais enseigne dans une école sise dans les barrios de Caracas et a fondé un orphelinat) et pour finir, annonce son retour (son attachement à ses racines est matérialisé par un saule pleureur). Ségolène qui dans un premier temps refuse d'accueillir Olivia, se fait peu à peu à l'idée de la revoir et finalement, se surprend à l'attendre avec impatience. Olivia revient, mais les retrouvailles ne se passent pas du tout comme prévu ou espéré. Ce retour va rapprocher Ségolène de sa soeur, bouleverser sa vie et l'amener à se remettre en question (elle a alors 44 - 45 ans). Au-delà de la mise en scène d'une relation complexe, nourrie de sentiments contradictoires, ce roman nous rappelle que notre personnalité est plurielle, que le destin n'existe pas et que notre vie est conditionnée autant par nos choix que par le hasard.

10/2017

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Histoire et Philosophiesophie

Le banc du temps qui passe. Méditations cosmiques

Hubert Reeves, astrophysicien, a enseigné la cosmologie à Montréal et à Paris. Il a publié au Seuil de nombreux ouvrages dont Patience dans l'azur, Poussières d'étoiles, Je n'aurai pas le temps, L'Univers expliqué à mes petits-enfants, J'ai vu une fleur sauvage qui ont rencontré la faveur d'un très large public. Il est président d'honneur de l'association Humanité et Biodiversité et de la nouvelle Agence française pour la biodiversité. Près de l'étang de Malicorne, face au grand saule pleureur qui se reflète dans l'eau calme, se trouve un banc de bois : "Le banc du temps qui passe". Je m'y assois pour tenter de sentir ce mince filet du temps qui nous porte tout au long de notre existence. Après un moment de silence, me viennent à l'esprit des pensées qui prolongent ma constante interrogation sur le monde. Méditer sur ce monde qui m'émerveille, me fascine et m'inquiète à la fois, c'est aussi chercher à me rassurer. Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur le grand mystère de la réalité dans laquelle nous sommes projetés pour un temps. Je veux partager ici mes réflexions sur des thèmes qui me tiennent à coeur. Je cherche à exprimer ce qui se dégage de mes expériences de vie et de mon métier d'astrophysicien, pour livrer à ceux qui me font l'honneur de s'y intéresser mes convictions intimes, celles qui jouent pour chacun un rôle majeur quand nous avons à juger d'une situation ou à prendre une décision concrète. Mais rien de ces pages n'est définitif. Tout y est provisoire et à remettre à jour - indéfiniment. H. R.

10/2017

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Science-fiction

Hanami Sonata

1999. Kyoto Dans une demeure antique, nichée sous l'épaule des forêts d'Arashiyama, la mangaka Izôkage Fuyue est perdue dans la neige d'un écran, connectée à la matrice par ses cheveux. Près d'un saule, le parfumeur Hatsuyuki, son frère, révèle à cinq visiteurs venus d'occident le secret des tatouages de Kamen. Sous la pluie diluvienne du Grid, un hacker fay court, entre les lames des unités contre-mesures et les strates de Glace Noire. Sous l'aiguille et le sourire d'une ancienne, le destin de la prêtresse de Frontier prend vie comme une étincelle vouée à ne jamais craindre l'extinction, tandis que les couleurs descendent du ciel blanc sur l'aile des feuilles d'érables. Sur un store teinté de bleu nocturne, la silhouette d'un homme inscrit les stances du Bushido, en contrepoint des métaux d'un tableau oublié de Klimt. 1999-2013 -- Seattle / Kyoto / New York / Tokyo... Entre les Fays de Frontier et les Izôkage, de part et d'autre de l'océan, la trace de ce qui a été noué demeure, le long des fils coruscants de la matrice, de la brûlure des encres, du rouge du sang, du grand blanc des deuils, et de la chute incessante des pétales des cerisiers. Puisque la fraternité et l'amour sont, comme l'Hanami, une boucle qui n'a pas de fin. Léa Silhol a été nippophile obsessionnelle et 'éleveuse d'érables japonais' avant même de devenir écrivain. Le Seppenko Monogatari relie ses cycles du Dit de Frontier, Vertigen, et l'ensemble de ses textes japonais au carrefour de la Fantasy, de la Fantasy Urbaine, et du Cyberpunk. Hanami Sonata sera immédiatement par le diptyque de romans Gridlock Coda et le recueil de nouvelles Masshiro Ni.

10/2018

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Théâtre

Le théâtre noir brésilien. Un processus militant d'affirmation de l'identité afro-brésilienne

L'ouvrage de Christine Douxami «Le théâtre noir brésilien : un processus militant d'affirmation de l'identité afro-brésilienne», met en avant les différentes formes artistiques et esthétiques du théâtre noir au Brésil de sa création en 1944 jusqu'à aujourd'hui. Ce théâtre constitue une réponse militante et artistique de la part de membres du groupe ethnique afro-brésilien à un sujet jusqu'à aujourd'hui tabou au Brésil : la discrimination raciale qui émane de l'ensemble de la société brésilienne envers les populations afro-brésiliennes. Depuis 2001, le gouvernement fédéral brésilien met toutefois en avant des politiques d'action affirmative en faveur des populations noires et commence à admettre l'existence du racisme. Le théâtre noir a donc parallèlement connu un nouvel essor et traduit, tant en termes de dramaturgie qu'esthétiquement sur le plateau, les nouvelles aspirations des populations afro-brésiliennes. L'ouvrage, en soulignant le travail des précurseurs brésiliens dans ce domaine de l'art engagé et en montrant quels sont les choix artistiques et politiques actuels de ce théâtre de revendication identitaire est donc particulièrement actuel et nécessaire. Entre théâtre épique, théâtre documentaire, théâtre Butô, conte, les sources de ce théâtre politique sont nombreuses. Le livre est inédit et se fonde sur des entretiens de plus de 150 personnes qui incluent les pionniers du théâtre noir comme les comédiens et metteurs en scène d'aujourd'hui. Il articule à la fois des formes théâtrales passées et présentes et des espaces géographiques brésiliens très distincts comme Rio de janeiro, Sao Paulo et Salvador. L'ouvrage reflète un questionnement autour de la négritude et de ses héritiers et amène à s'intéresser plus largement à l'engagement politique des artistes africains et de la diaspora au sein du théâtre contemporain.

06/2015

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Littérature française

Occupation

"Occuper, tel était leur impératif à tous, occuper les places, les rues, les immeubles vides, les peupler de leurs corps encore robustes, de leur vie incoercible. Occuper était une urgence des corps convertie dans l'acte politique le plus corrosif, contre la résignation des sereins. Occuper, ne serait-ce que pour être parmi tant d'autres, pour revivre l'expérience du collectif". Lorsque Sebastián, le narrateur d'Occupation et double de l'auteur, entreprend d'écrire un livre sur ceux qui ont investi l'hôtel Cambridge, dans le centre-ville de São Paulo, il n'a de cesse de questionner sa démarche d'écrivain. En donnant la parole au Syrien Najati à qui on dénie le statut de réfugié, à la pétulante Brésilienne Rosa qui a abandonné la misère de son quotidien pour devenir la femme forte qui lui fait face, ou encore à l'infatigable Demetrio dont les mains ne quittent jamais sa machine à coudre, il interroge la place qui est la leur au sein de son pays et de ses mots à lui. Mais dans ce processus d'écriture, sa propre vie le rattrape et se superpose à une réalité brésilienne de plus en plus précaire. Le désir de parentalité qui se dérobe et la peur de perdre son propre géniteur sans avoir tout à fait réussi à connaître son histoire sont autant de vides que Julián Fuks tente de remplir, d'occuper, avec les destins des autres. Alors que tout autour de lui semble n'être plus que ruine, Julián Fuks livre, avec Occupation, un récit en train de s'écrire. En tissant ensemble l'intime et le politique, les trajectoires individuelles et le collectif, il se fait témoin de la violence, des contradictions et des injustices de notre temps. Traduit du portugais (Brésil) par Marine Duval

05/2023

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Littérature française

La rencontre de Santa Cruz

En route de São Paulo vers Lima, un avion est contraint de se poser à Santa Cruz, quelque part en Amérique latine. Les passagers en repartiront sans histoire sauf un Français qui, inexplicablement, a décidé de rester. Inexplicablement, c'est peu dire. Santa Cruz, en cette saison des pluies, est une ville de boue... " noirâtre, épaisse, gluante ". L'hôtel, infesté de scorpions, où le narrateur demeure, croule sous la lèpre et la crasse. L'humanité, en ce pays, est dure, misérable, résignée à une séculaire détresse. Pourtant ici, dans cet enfer, le narrateur pressent qu'il peut trouver quelque chose qui s'appelle vérité, fidélité à soi. Les trouvera-t-il ? A quel prix ? La Rencontre de Santa Cruz est pleine de personnages promis à la gloire d'être inoubliables. Alvaro, le patron fielleux de l'hôtel ; Alfonso, le chauffeur du taxi Vida y Muerte qui est aussi, avec son phare unique, le corbillard de la ville ; le colonel Carachuga, dit El Cascabel, " le serpent à sonnette " ; Giséla, la prostituée blanche, qui fait pendant à Encarnación l'Indienne ; Andrès le chanteur, que les mitrailleuses descendront du clocher de l'église ; Luis, le rebelle assassiné ; et surtout Ruiz, le révolutionnaire, " chat osseux tombé d'une gouttière de la nuit ". Ce roman de Max-Pol Fouchet - son premier ! - est bien l'événement que l'on pressentait. L'auteur fait passer là sa fantastique culture et la passion politique qui l'ont rendu célèbre : quête de soi, respect de la liberté, affirmation de l'éternité de la Révolution, la Rencontre de Santa Cruz, livre de désespoir et d'" espoir quand même ", crie l'amour des hommes. Le grand livre d'un grand écrivain qui traite un grand mythe humain.

09/1976

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Critique littéraire

Panorama de la littérature fantastique américaine. Des origines à nos jours

Malgré sa relative jeunesse, la littérature fantastique nord-américaine est sans doute l'une des plus riches du monde. Or, si l'on demande à un amateur de nommer quelques écrivains américains représentatifs du genre, les réactions sont quasi-unanimes. Les noms d'E. A. Poe, de H. P. Lovecraft et de Stephen King viendront sans doute sur toutes les lèvres. Les lecteurs plus érudits ajouteront N. Hawthorne et Henry James. Après, on attend... Où sont Fred Chapell, J. P. Brennan, W. Hjortsberg, T, Carroll, J. Saul, T. Tryon — et, du côté de ces dames : l'inquiétante J. C. Oates ou la triste S. Jackson ? Celui qui souhaiterait étendre ses connaissances dans ce domaine, se retrouverait vite le bec dans l'eau. Que ce soit en anglais ou en français, il n'existe aucun traité spécialisé, aucune main charitable qui aiderait l'amateur à se frayer un chemin parmi une forêt incroyablement luxuriante — où les plantes néfastes poussent plus dru que les arbres fruitiers. Ce guide indispensable, le voici. Il n'a rien d'un livre d'humeur ou d'une docte thèse. Il ne veut rien démontrer — seulement montrer, proposer, inviter. Avec le plus d'objectivité possible, il présente auteurs et oeuvres — avec assez de détails pour mettre en goût ou convaincre de chercher plus loin. Somme toute, ce panorama, c'est ce que j'aurais aimé trouver dans ma jeunesse, alors que je cherchais mes marques : les indications, même petites, qui auraient répondu à mes goûts, à ma curiosité, à mes attentes. Avec ce livre, j'ai l'impression de colmater une brèche...

05/2018

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Policiers

Homeland. La traque

Beyrouth 2006. Carrie Mathison, agent de la CIA, se rend à un RV avec un contact dont le nom de code est Nightingale. Mais c’est un piège dont elle réchappe de justesse. Elle en déduit qu’on a infiltré le QG de la CIA. Elle s’en ouvre à son supérieur, ce qui provoque un conflit violent ; Carrie est aussitôt renvoyée à Langley. Carrie est incroyablement douée, et très fragile aussi. Elle souffre de troubles bi-polaires qui l'handicapent mais lui permettent aussi de reconnaître et d’anticiper des schémas comportementaux bien particuliers. Bien sûr, elle cache ses troubles pour protéger sa carrière. Carrie se persuade qu’un complot se trame et veut retourner à Beyrouth à tout prix. Elle demande de l’aide à Saul Berenson, son boss, son mentor, son confident, celui qui l’a recrutée quand elle était à Princeton. Mais le chef du contre-terrorisme, David Estes, un homme habile et très politique, rejette sa demande. Carrie est hors d’elle et n’a plus de temps alors elle risque le tout pour le tout et commet un acte d’insubordination qui lui permet de découvrir une preuve qui relie Nightingale à Abu Nazir, le chef d’Al-Qaïda en Irak. Elle devient obsédée par Abu Nazir et s’embarque dans une poursuite qui va pratiquement la détruire. Le roman Homeland, La Traque contient les mêmes éléments de suspense et les mêmes retournements qui ont fait de la série Homeland une série totalement addictive. Le roman plonge les lecteurs encore plus loin dans le monde du contre-terrorisme et de l’espionnage et nous révèle des détails inédits de la vie de Carrie.

11/2013

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Philosophie

Le pouvoir

Si tout pouvoir n'est pas nécessairement politique et si, contre l'hypothèse de Michel Foucault, tout n'est pas pouvoir, toute définition du pouvoir est, elle, nécessairement politique. Organisé en trois grandes parties, cet ouvrage - dont le mot d'ordre pourrait être " penser avec Foucault contre Foucault " - a pour ambition de montrer l'enjeu politique des définitions possibles du pouvoir. La première partie argumente l'idée d'un pluralisme définitionnel permettant de justifier le pluralisme politique. Critiquant la définition monologique du pouvoir comme " rapport de forces " par Foucault, et également les thèses de Max Weber et de Hannah Arendt, l'auteur se réfère aux théories externalistes de la référence, défendues par Saul Kripke ou Hilary Putnam, dont il revendique le caractère fructueux pour une réflexion sur la définition du pouvoir. Dans la deuxième partie, en revanche, est mise en évidence la relation étroite entre le pouvoir et la liberté, pensée à partir de Foucault et de la question du " pouvoir sur soi ". Il s'agit de démontrer que le sens du pouvoir politique démocratique, au service de l'épanouissement de la liberté des individus au sein de leurs communautés, a un fondement éthique. La dernière partie est consacrée à l'héritage du christianisme dans la pensée politique occidentale, afin de défendre, contre Carl Schmitt, l'idée d'un sens éminemment positif et fondateur de l'apprentissage théologique des structures du politique moderne. Cet ouvrage montre ainsi que la pensée constitutionnaliste moderne renvoie à un choix éthique quant à la valeur de l'individu, qui légitime le droit comme instance de défense et d'accomplissement de la liberté politique.

09/2000

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Théâtre

L'énorme désespoir. Journal d'août 1968 à avril 1969

Judith Malina (1926-2015) est avant tout une pacifiste-anarchiste de la première heure, ayant participé toute sa vie à cette pièce en création collective qu'elle a nommé La belle révolution anarchiste non violente. Elle et Julian Beck, un jeune peintre expressionniste-abstrait, eurent l'idée de créer un Living Theatre, en 1948, dans la New York de l'art moderne, où Erwin Piscator enseignait le lien des choses entre elles et sa théorie du théâtre épique. Dans son cours de mise en scène au Dramatic Workshop, Piscator avait déjà commencé à faire le grand tour des éléments qui voulaient que le théâtre soit un forum politique, où le public puisse parler aux acteurs et les acteurs répondre au public et questionner la pièce. Avec pour influences, entre autres, John Cage, Martha Graham et Merce Cunningham, le Living Theatre proposait une scène théâtrale combinant la musique, la danse, la peinture et la poésie. C'est à la fin des années 60, en Europe, que le Living Theatre crée Mysteries, Frankenstein et Paradise Now. Cette dernière, une re-visitation de la "révolution" de 1968 en cours, a été montée pour aider, justement, au travail révolutionnaire en politisant le public, grâce à cet insatiable désir d'épurer ce qui avait déjà été fait, quand la beauté du proscenium de la scène est la beauté du théâtre dans l'espace imposé, avec son feu qui brûle. Ces fragments des journaux de Judith Malina sont placés sous les auspices de la tournée américaine, organisée par le Radical Theatre Repertory de Mark Amitin. Grâce à Saul Gottlieb, le Living Theatre a été rapatrié aux Etats-Unis, d'août 1968 à avril 1969.

10/2017

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Religion

Jean Calvin. Vies parallèles

Face à la truculence et à la vitalité de Martin Luther, Jean Calvin (1509-1564) semble faire pâle figure. L'histoire souvent a vu en lui un réformateur froid et distant, dépassionné et peu prolixe sur lui-même. Pourtant sa vie fut intense et contrastée, traversée à tout instant par la violence du don de soi à une humanité qu'il voulait fraternelle et solidaire. Calvin se pensait en effet comme élu de Dieu sur le modèle des élus de l'Ancien et du Nouveau Testament. Prophète et apôtre, il mena - spécialement à Genève - ses combats en reprenant avec opiniâtreté, comme un acteur monté sur une scène, les paroles et les gestes des acteurs des temps bibliques : Abraham, Job, Saül, David, Jonas, Paul... Il fonda ainsi une foi évangélique qui tentait de rompre avec les angoisses dont il avait lui-même souffert avant sa conversion, avec les illusions dont à ses yeux les chrétiens de son temps étaient bercés ; une foi rassurante qu'il s'efforça sans relâche de communiquer. Même lorsqu'il proclamait que Dieu haïssait les incrédules et que Sa justice s'exerçait inexorablement sur tous ceux qui vivaient dans le péché, il agissait en croyant débordant d'un amour qui épousait l'amour divin. Il serait donc anachronique de discerner en lui un inventeur ou même un accoucheur de la " modernité ", car il se comprend au sein d'un XVIe siècle envahi par des doutes et des craintes, travaillé par la question lancinante du salut, mais aussi ouvert à une profonde espérance, au désir de faire de la vie de tous les jours une sagesse.

05/2000

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Non classé

Mes maux par mes mots

Née à Sao Paulo, au Brésil donc, en 1982 et issue d'une adoption illégale, dans cet ouvrage j'évoque tant mon passé, que mon présent ainsi que l'avenir. Pour moi, ce recueil est un exutoire, tel un de ces "journaux intimes " adressés pourtant à des gens que j'eu côtoyer afin que je ne vive plus mes propres ressentis envers eux comme des frustrations. C'est donc mon livre thérapie ! Ecrivant depuis l'âge de neuf ans je réutilise mes propres rimes tout au long des années. Notamment dans "le soleil s'est retourné " adressé à ma Maman Biologique j'oppose mes propres suppositions à travers " alors merci " adressé à ma mère adoptive (avec laquelle je noue depuis trente ans, une relation extrêmement conflictuelle.) Dans "Azur " je m'adresse à mon Père adoptif, anciennement haut gradé dans l'armée de terre française, et dont les absences m'ont fait souffrir et poser des questions. Notamment sur la place de l'armement dans le monde cf "j'ai souvent croisé des Dieux " et "Suffisance ". J'ai rédigé "as de ton désir " j'avais alors 16 ans et étais folle d'amour de mon thérapeute. Quand au texte "le caravanier " je l'ai rédigé en classe de cinquième, en cours d'histoire car le chapitre sur l'empire Byzantin m'avait totalement fasciné ! C'est d'ailleurs une mélodie qui m'est venue en tête et dont j'ai noté la partition qui m'a inspiré le texte. Tout au long cet ouvrage je me situe donc tantôt dans la peau d'un enfant puis dans celle d'un adulte... Diagnostiquée autiste d'Asperger ainsi que hyperactive, j'ai créé mon propre univers verbal, ma propre syntaxe... J'espère aussi découvrir par le Flop ou le succès de mon oeuvre si d'autres personnes ont ma sensibilité, ma complexité et donc savoir si je suis audible, fédératrice. Alors bonne lecture...

05/2020

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Beaux arts

Guerre et paix de Portinari. Un chef-d'oeuvre brésilien pour l'ONU

Guerre et Paix est la dernière oeuvre et pièce maitresse du peintre brésilien néo-réaliste Canido Portinari (1903-1962) considéré comme un des principaux artistes brésiliens du XXe siècle. Commandé par le gouvernement brésilien pour être offert aux Nations Unies, le diptyque "Guerre et Paix" est installé à l'ONU à New-York depuis 1957. Situées à l'entrée de la grande salle de l'Assemblée générale de l'Onu, les deux panneaux ne sont visibles que par les seuls délégués des pays membres. En raison des travaux au siège de l'Onu les deux panneaux ont été prêtes au Brésil où ils on fait l'objet d'une campagne de restauration en 2011. Le diptyque monumental sera de retour à l'ONU dans l'été 2014 après restauration et deux expositions à Sao Paulo et Belo Horizonte. "Les panneaux Guerre et Paix représentent sans aucun doute le meilleur travail que j'aie réalisé...je les dédie à l'humanité" avait déclaré le peintre en 1957 à l'issue des quatre années consacrées à la création de cette oeuvre. Ces deux panneaux de 14 m de haut et 10 m de large représentent des scènes universelles symbolisant la guerre et la paix. Ils seront accompagnés lors de l'exposition des études préparatoires. Leur caractère monumental s'accordera parfaitement à la sobre monumentalité du Salon d'Honneur. L'exposition comprend aussi trente-cinq études préparatoires, un espace multimédia qui présente l'oeuvre complète de Portinari (presque cinq mille oeuvres), classée par ordre chronologique, cinq écrans interactifs présentant la vie du peintre et son contexte historique et une salle de projection où des vidéos sur le Projet Guerre et Paix sont exposées. L'exposition est organisée par le Projeto Portinari, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Culture du Brésil, du ministère de la Culture et Communication de la France et de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, et la coordination de Expomus.

05/2014

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Livres 3 ans et +

Balthazar Tête de Bois, le petit garçon qui voulait réussir sa vie. Avec 1 CD audio

Une petite ville de province dans un pays indéfini, où tout semble être joué d'avance, où les chances et les destinées de chacun ne se mélangent guère, où un immuable train-train quotidien se transmet de génération en génération et où, sur la colline, domine une vieille et grande maison délabrée. Ancien casino et lieu de perdition des joueurs et des notables de la cité, aujourd'hui cette bâtisse est appelée «Le château des envies». Le décor est posé. Balthazar, dès le jour de sa naissance, étonne par son regard, sa curiosité et sa volonté hors du commun… Mais il possède également quelque chose en plus. Il a le don magique et infaillible de détecter les mensonges. Surnommé Tête de bois, posant des questions sur tout, déjà à l'école il se demande si ce qu'on lui enseigne est bien la vérité… Dans ce monde qui lui parait cruellement manquer de rêve, il rencontrera tour à tour une diseuse de bonne aventure, un footballeur, le roi du Château des envies, une sage-femme, Harmonica le vagabond, un professeur triste, et bien d'autres, qui l'aideront à se construire. A travers sa quête permanente d'une liberté et d'une identité propre, c'est finalement une petite fille qui lui fera découvrir qui il est vraiment, tandis que Balthazar lui montrera également un autre chemin que celui tracé par les conventions. Véritable réflexion sur la notion de réussite, sur la place de chacun dans la société, et surtout sur la liberté, ce conte baigne dans une atmosphère à la fois magique et populaire. Situé quelque part entre Tim Burton et Georges Brassens, entre Jacques Prévert et Paulo Coelho, il reste simple, un vrai conte pour enfant, mais qui plaira aussi aux adultes ! L'album, illustré par Lydie Baron, dessinatrice pour enfants, est accompagné d'un disque d'une dizaine de chansons interprétées par Pierre Perret, Cali, Michel Fugain, Thomas Fersen et Elodie Frégé, entre autres… et lu par Sylvie Testud.

11/2015

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Sociologie

Bêtes de ville. Petit traité d'histoires naturelles au coeur des villes du monde

"Vive les animaux ! D'accord. Mais vont-ils sauver nos villes ? " Erik Orsenna, de l'Académie française La moule zébrée va-t-elle sauver New York ? Le scorpion Tityus serrulatus terroriser les habitants de São Paulo ? Les kangourous s'ébattre dans la forêt de Rambouillet ? Saviez-vous seulement que toutes ces bêtes vivaient si près de chez vous ? En pleine crise de la biodiversité, nos villes sont devenues des jungles hybrides où se croisent bien plus de créatures que dans nos forêts. Bienvenue aux 33 000 sangliers clandestins des parcs de Berlin, aux léopards des faubourgs de Bombay ou encore aux coyotes de Chicago et aux cougars de Mulholland Drive. Certains ont muté, leurs comportements ou leurs physiques se sont transformés pour survivre à la ville. La souris de Brooklyn résiste aux polluants lourds, l'escargot d'Amsterdam combat l'îlot de chaleur urbain, l'hirondelle de la Côte est réduit sa voilure pour éviter les gratte-ciel. Au travers de 1 001 histoires de bêtes de villes, l'architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit de nos territoires et nous incite à nous reconnecter au vivant. En chemin il dessine de nouvelles perspectives sur l'art de concevoir la ville avec le génie animal. A l'évidence, observer des bêtes, ça rend intelligent. Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur en sciences à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement à Paris. Professeur à l'Ecole nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais, il enseigne de Vancouver à Bruxelles. Lauréat de l'Académie de France à Rome, pensionnaire de la villa Médicis, il a remporté de nombreux prix d'architecture. Il publie avec Erik Orsenna en 2018 Désir de villes chez Robert Laffont, dans lequel il explore entre autres les tréfonds de la ville Terrier et les cimes de la ville Canopée.

11/2019

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Littérature française

La croix des condors

Destination mythique, le Pérou est un pays qui n'en finit pas de faire rêver l'explorateur en chacun de nous. De ses montagnes vertigineuses naît le fleuve le plus long et puissant du monde : l'Amazone, qui serpente sous une selva fabuleuse où vivent encore quelques tribus d'Indiens. Aux pieds des volcans enneigés et au bord des canons abyssaux se sont développées dans ces contrées de brillantes civilisations, les premières du continent américain. Quel art chez leurs potiers et leurs tisserands ! Quel témoignage de la richesse de ces cultures primitives et de leurs croyances ! Leurs orfèvres ciselaient des offrandes magnifiques et recouvraient de métal sacré les idoles, les palais et les sanctuaires, créant ainsi la légende de l'El Dorado qui allait aiguiser la cupidité féroce des conquistadors. Le désert aride a conservé là, quasi intactes, des momies millénaires, et servi de canevas aux énigmatiques dessins et lignes de Nazca. Dans le ciel bleu illuminé par Inti, le Dieu-créateur, le condor, l'oiseau sacré, le plus grand de la Terre, plane au-dessus de la croix des envahisseurs : tout un symbole. Le Pérou est également le pays où les indiens Uros du lac Titicaca vivent sur des radeaux de roseaux, où les ingénieux agriculteurs andins ont accroché des terrasses au flanc des montagnes, où les Incas ont construit des forteresses aux pierres colossales. Près de Cuzco, le Nombril du Monde, se cache dans les cimes la Cité perdue : Machu Picchu. Bernard Lucquiaud a été professeur à l'Institut Français d'Amérique Latine à Mexico puis à Toronto, Directeur de deux Alliances Françaises (Carthagène et Sao Paulo), Directeur du Centre Départemental de Documentation Pédagogique de la Charente, Secrétaire Général de l'Institut Français "Maison Descartes" d'Amsterdam. Enfin, il a intégré le Service de Formation continue des Professeurs de l'Académie de Poitiers. De nombreuses publications pédagogiques, audiovisuelles ou littéraires témoignent de son dynamisme, de sa créativité et de son talent narratif.

02/2017

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Histoire internationale

Le carrousel des panzers tome 2

Le 12 juin au soir, Weygand ordonne à toutes les troupes qui se battent encore d'opérer un décrochage brutal sur l'ensemble du front et de se replier le plus loin possible vers le sud afin d'éviter à ce qui reste de l'armée française de subir un anéantissement total. Les Allemands ne mettent pas longtemps à comprendre que les Français se dérobent et ils lancent aussitôt toutes leurs unités sur les traces des troupes en retraite pour contrarier ce projet de sauver ce qui peut encore l'être. Il en résulte une course poursuite au cours de laquelle d'un côté, des hommes vont se sacrifier pour une cause déjà perdue alors que de l'autre, des hommes vont tomber pour une cause déjà gagnée. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les combats de cette deuxième quinzaine de juin vont se révéler aussi durs que ceux des semaines précédentes et des accrochages sanglants auront lieu de part et d'autre, tant pour la conquête de Cherbourg qu'en Champagne, en Bourgogne ou dans les Alpes ou le long de la frontière suisse que les unités de la Gruppe Guderian vont verrouiller, enfermant dans une nasse gigantesque toutes les armées de l'Est. C'est le récit de ces combats souvent méconnus voire inconnus que ce livre se propose de retracer en plus de quatre cents pages et plus d'un millier de photos, pour la plupart inédites. L'Histoire n'a, semble-t-il, voulu retenir de ces derniers jours de la campagne que la défense de Saumur ou les combats de Voreppe mais c'est faire bien peu de cas des hommes qui sont tombés sur le canal de la Marne, sur la Saulx, à Montplonne, à Saulieu, à Sainte-Seine-l'Abbaye, à Maîche, à Saint-Hippolyte, sur les cols des Vosges ou dans la vallée de la Moselle, pour n'évoquer que quelques lieux où le soldat français a fait honneur jusqu'au bout à son drapeau.

04/2014

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Histoire ancienne

Potestas populi. Participation populaire et action collective dans les villes de l'Afrique romaine tardive (vers 300-430 apr J-C)

Comparée à l'intérêt scientifique porté sur la politique populaire dans la Grèce classique ou dans la Rome républicaine, l'étude de la plèbe urbaine sous l'Empire romain tardif a été remarquablement négligée, malgré les discussions récurrentes sur la violence urbaine dans la période. Ce livre est une tentative de répondre à ce défi pour le contexte spécifique des provinces romaines d'Afrique du Nord, du début du IVe siècle à la conquête vandale. Son objectif principal est de comprendre les formes et les conditions de la participation populaire et de l'action collective dans les villes africaines de la période, en les replaçant dans le contexte plus large des activités économiques, des relations sociales et des traditions culturelles de la plèbe. L'auteur a souhaité proposer une réflexion sur les logiques propres de la foule à partir d'un certain nombre d'épisodes d'intervention populaire révélés par des sources ecclésiastiques africaines, dont les lettres et les sermons de saint Augustin. Ces études de cas sont cependant précédées d'une analyse plus générale des sources textuelles et archéologiques concernant les expériences formatrices de la vie plébéienne : le monde du travail, les conditions d'habitation et les réseaux de sociabilité. Ce contexte plus large est destiné à fournir une meilleure compréhension des bases à partir desquelles les membres de la plèbe urbaine pouvaient établir des liens de solidarité horizontaux et entretenir une culture politique qui prescrivait et légitimait leurs formes d'action collective.Julio Cesar Magalhães de Oliveira est né le 10 juin 1977 à Poços de Caldas, état de Minas Gerais, au Brésil. Il a fait ses études de licence et de master en Histoire dans l'université brésilienne de Campinas (état de São Paulo), avant de poursuivre ses recherches de thèse en France de 2002 à 2006. Il est docteur en Histoire et archéologie des mondes anciens de l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense et professeur adjoint d'Histoire Ancienne à l'Université de Londrina (état du Paraná, Brésil).

03/2012