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Histoire de France

Le Dzikus. Mon adolescence dans la résistance, des hauts-fourneaux à Buchenwald

Victor Dojlida (1926-1997), né en Pologne, a grandi dans un coin de Lorraine minier et industriel. Au sortir d'une enfance pauvre, il est confronté à l'occupation allemande et se révolte face aux exactions des nazis et de leurs supplétifs de la police française. Hardi et dégourdi, Victor, alias le Dzikus (le sauvageon, en polonais), devient d'abord contrebandier pour nourrir sa famille et ses voisins, puis passeur, aidant des prisonniers de guerre évadés à sortir d'Allemagne. Il entre ensuite dans la Résistance à 16 ans, sous les couleurs des FTP et s'y distingue par son courage et ses faits d'armes. Il est arrêté par la police en février 1944 et déporté à Dachau et à Buchenwald. Il survit aux tourments barbares des SS, à la faim et au typhus, mais de nouvelles tribulations - et de nouvelles trahisons - l'attendent à son retour en Lorraine... Ce récit trépidant et sans fard s'arrête là. L'auteur a eu son moment de célébrité à la fin des années 1980. A son retour des camps, révolté par le fait que le juge collabo qui l'avait livré aux nazis était encore en poste, il lui avait cassé la figure et avait perdu toute foi en la justice de France, se faisant braqueur et ciblant des collabos. Très lourdement condamné à chacune de ses arrestations, il ne sortit de prison qu'en 1989, après avoir passé 15 mois en camp de concentration et près de 42 ans dans els prisons françaises ce qui faisait de lui le plus vieux prisonnier du pays. Il en sortit d'ailleurs qu'à la suite d'une campagne d'ex-déportés initiée apr Marcel Paul. Michelle Lesbre a connu un certain succès avec son Victor Dojlida, une vie dans l'ombre. Aujourd'hui, L'insomniaque, où il comptait de nombreux amis, est en mesure de publier ses souvenirs : c'est un témoignage essentiel pour servir à l'histoire tant de l'immigration d'avant-guerre que de la Résistance, dont la base ouvrière était alors en première ligne du combat pour la liberté et la dignité.

10/2020

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Sciences politiques

Le prix de la paix en Afrique. Des clés pour apaiser et stabiliser le continent

Tous les Etats du monde disposent d'un budget national, qui leur permet 1 de transformer les potentialités en richesses réelles, d'acheter des biens, et de créer différents services publics au profit de leur nation. Cependant, la bataille pour la paix est loin d'être gagnée. Les guerres civiles, les rébellions, le banditisme, la famine, les épidémies, les catastrophes naturelles liées à l'utilisation abusive de la planète, troublent chaque jour la paix et la tranquillité des citoyens, à tel point que bon nombre de chercheurs sont arrivés à la conclusion que l'on peut tout acheter, mais pas la paix. Dans cet ouvrage, l'auteur s'attelle à cette problématique à travers le monde, et particulièrement en Afrique. Il se focalise sur le secret du prix que les Etats africains doivent accepter de payer, les efforts qu'ils doivent consentir pour créer les conditions de l'émergence de la paix, qui est un facteur essentiel sans lequel il ne peut y avoir de développement. C'est pourquoi après un balisage intellectuel, l'auteur se focalise sur les grands chantiers que les Etats africains doivent entreprendre pour imposer la paix. Des politiques publiques à ancrages sociaux aux politiques internationales de développement, tout est passé au crible de l'analyse scientifique. L'Afrique, pour vivre et survivre, doit construire des infrastructures adéquates telles que des routes, des écoles, des ponts, des hôpitaux, des salles de sport, des industries locales de transformation. Bâtir une monnaie stable, une armée forte et une justice équitable, démocratiser le système politique, les services publics en créant le dialogue, le compromis, la concertation et le consensus sont autant de critères nécessaires à l'instauration de la paix au sein des Etats. Sur le plan international, la politique de bon voisinage, l'intégration régionale et sous-régionale, ainsi que la gouvernance citoyenne sont indispensables. Cet ouvrage doit interpeller les dirigeants d'Afrique et du monde, et surtout les populations de la planète, car la paix ne s'achète ni ne se ramasse. En République du Congo, la paix demeure et demeurera l'ultime combat de Denis Sassou N'Guesso pour son peuple, l'Afrique, l'humanité, pour le bien des générations actuelles et celles à venir.

05/2019

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Histoire internationale

La question sociale du "Vormärz" (1830-1848). Perspectives comparées, Textes en français et en allemand

L'expression "Question sociale" , présente dans les discussions menées en France dès le début du XIXe siècle, fait son apparition en Allemagne à l'époque du Vormärz. Souvent associée aux concepts de "matérialisme" et de "paupérisme" , elle traduit la volonté de cerner et d'expliquer les mutations sociales engendrées par les débuts de l'industrialisation. La conscience de crise qui domine la réflexion philosophique et politique de l'Entre-Deux-Révolutions 1830-48 oscille entre les extrêmes. Les prises de position vont d'une actualisation de l'Aufklärung (Heine) à la condamnation univoque de celle-ci au nom des traditions séculaires (F. J. Buß). Les propositions formulées pour remédier à la crise sociale engagent l'héritage laissé par l'Aufklärung, qu'il s'agisse de la théorie économique (caméralisme) ou de la théorie politique (libéralisme). Comment peut-on changer le statu quo des sociétés figées dans le paupérisme et l'immobilisme politique ? Des réformateurs sociaux se consacrent à l' "amélioration de la société" , de part et d'autre du Rhin : Karl von Rotteck, figure de proue du libéralisme bourgeois en Allemagne du Sud, Karl von Rotteck, défenseur du droit naturel et de la constitution badoise. Du même constat, d'autres doctrines socio-économiques tirent cependant des conclusions politiques autrement plus radicales : fouriérisme, saint-simonisme, proudhonisme, socialisme pré-marxiste etc. A partir de quelles représentations de la société ces réformateurs sociaux ont-ils essayé de répondre à la Question sociale et ainsi imbriqué enjeux socio-économiques, politiques, philosophiques... ? Pour mettre en évidence les changements de paradigmes entre siècle des Lumières et Vormärz, le volume prend appui sur des textes emblématiques de la protestation sociale de l'époque du Vormärz (Georg Büchner, Heinrich Heine, Franz Gräffer), explore l'ouverture de la littérature à l'engagement social chez Bettina von Arnim, et l'effort du roman social à saisir la nouvelle réalité du monde industriel. Les relations de voyages de Karl Gutzkow, séjournant à Paris de mars à mai 1842, puis de Theodor Mundt, en 1837 et 1838, enfin les essais de Rotteck et de Lorenz von Stein témoignent des efforts de conceptualisations socio-politiques du libéralisme et de son appréciation de la question sociale

12/2018

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Histoire internationale

L'Allemagne de Weimar. 1919-1933

Issue de la défaite et de la révolution de novembre 1918, la République de Weimar n'a jamais pu se dégager d'un si lourd héritage. Jusqu'à sa fin, en 1933, il a pesé sur la vie politique, économique et sociale de l'Allemagne, et restreint les chances de succès. Le régime démocratique était-il condamné dès l'origine du fait de l'absence de révolution sociale et de nationalisation des industries clés, comme l'ont prétendu certains historiens ? N'y avait-il, en 1918, qu'une alternative : une révolution sociale avec dictature sur le modèle bolchevique ou un régime parlementaire avec le soutien du corps des officiers et de la bureaucratie d'Ancien Régime, ce qui limitait les réformes de fond ? Une troisième voie aurait-elle pu assurer une base populaire plus large au nouveau système ? La période finale de la République de Weimar et l'arrivée des nazis au pouvoir ont suscité des interrogations et des controverses bien plus vives encore. La fin de la grande coalition, en mars 1930, et la chancellerie de Brüning signifient-elles la mort de la démocratie ? Brüning est-il le fossoyeur de Weimar ? Le régime parlementaire a-t-il été condamné à la paralysie par l'incapacité des partis à trouver une solution à la crise économique et sociale ? La déflation pratiquée par Brüning, son refus de mener une politique monétaire expansionniste pour relancer l'économie et mettre fin au chômage ont-ils fait le lit du nazisme ? A l'extérieur, Stresemann a-t-il continué la politique de puissance du Reich wilhelmien, ou faut-il le considérer comme l'un des pères de la construction européenne ? Ce livre répond ainsi à de multiples questions qui ont longtemps divisé les historiens. Avec prudence, Christian Baechler estime que, si les conditions de naissance et de développement de la République de Weimar ont été difficiles, la démocratie allemande n'était pas condamnée dès l'origine. Même en janvier 1933, l'accession de Hitler au pouvoir n'était pas inévitable, et d'autres issus s'offraient encore à l'Allemagne...

05/2007

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BD tout public

Naissances de la bande dessinée. De William Hogarth à Winsor McCay

Autour de 1900, apparaît dans la presse américaine une forme pétrie d'humour et d'action que nous reconnaissons sans problème comme de la bande dessinée : le comic strip, né en même temps que le cinéma et le phonographe. Dans ce livre riche en surprises, Thierry Smolderen montre pourtant que l'origine de cette forme est beaucoup plus ancienne, et liée à une autre naissance : celle du roman moderne, qui émerge en Angleterre au cours du XVIIIe siècle. L'oeuvre satirique du peintre et graveur William Hogarth a ouvert cette voie, menant à des échanges d'un genre nouveau entre l'image et les médias de l'âge moderne. Au XIXe siècle, le courant impulsé par Hogarth est resté l'affaire exclusive d'un groupe particulier de dessinateurs, les illustrateurs humoristiques, qui mettent leur immense culture de l'image au service de la parodie, en cultivant l'art de l'hybridation stylistique. Fascinés par le graffiti, le dessin d'enfant et les images marginales, ils sont les premiers à s'emparer des médias émergents, qu'ils schématisent et combinent dans une perspective ironique. Depuis Rodolphe Töpffer, ils prennent aussi un malin plaisir à interroger les idiomes séquentiels du monde industriel à partir du passé naïf des histoires en images populaires. La bande dessinée moderne s'est forgée dans ce creuset résolument polygraphique qui n'a manqué aucune des révolutions majeures menant à l'âge audiovisuel. Cet ouvrage - qui constitue aussi une véritable anthologie - éclaire donc de manière surprenante les pièces d'un puzzle que nous croyions pourtant si bien connaître : loin d'être orpheline, la bande dessinée y apparaît comme la principale héritière d'une culture de l'image lisible aussi ancienne que l'image imprimée. La bulle, la ligne claire, l'action progressive, la mise en abîme ironique et jusqu'à la physique délirante des toons l'inscrivent dans une généalogie beaucoup plus riche que ne le soupçonnent les auteurs eux-mêmes. Son dialogue initial avec le roman d'avant-garde du XVIIIe siècle et le livre romantique, sa longue cohabitation avec les rythmes de la presse illustrée, sa symbiose avec le cinéma en font même l'ouvroir potentiel de l'image contemporaine par excellence.

11/2009

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Cinquième République

Marcel Pierron. Un héritier de Gutenberg, mon grand-père

1929 en Lorraine, certain Marcel Pierron, jeune chimiste diplômé, est fin prêt pour s'adonner aux délices d'alambique et de cornue. La mort brutale de son frère aîné contrarie ce projet pour l'amener à prendre les rênes d'une librairie à Sarreguemines. Homme de passion, c'est corps et âme qu'il va se livrer à ce nouveau défi, l'homme est un battant. La guerre passée, il fera briller toutes les facettes d'un potentiel d'ardente création. Aussi lorsqu'en 1981, cet homme bouillonnant décidera de prendre une retraite méritée, il aura été durant cinquante ans, et avec bonheur : Libraire, imprimeur, éditeur, industriel fabricant de matériel scolaire (physique, chimie, sciences naturelles.) " Patron " humain et talentueux, d'une entreprise de plus de trois cents ouvriers qui auront été sa fierté et son premier souci permanent. Travailleur infatigable, il sera conseillé municipal durant deux mandats à Sarreguemines, chef de la Protection civile pendant vingt ans et capitaine de réserve du service géographique de l'Armée. Cet ouvrage retrace le parcours d'un homme d'exception traversant bonne part du XXème siècle avec panache : Marcel Pierron, mon grand-père maternel. Jean-Michel Conrad, incontournable écrivain de Lorraine, est l'aîné des petits-fils de Marcel Pierron. Lui, a choisi d'être inspecteur de police par la voie royale : la " PJ " au mythique 36 quai des orfèvres. Son domaine de prédilection... la chasse aux trafiquants de drogue. Quand il rend sa carte tricolore et son pistolet automatique, il raconte avec force et talent ses Souvenirs d'un inspecteur de police dans un mémorable ouvrage éponyme. Il poursuit son oeuvre avec des romans policiers picaresques aussi passionnants que bien ficelés. Notre homme est un expert. Il a su évoquer aussi la mémoire de son père dans un opus confondant de sensibilité et de piété filiale. Il lui manquait de saluer ce grand-père hors normes, c'est chose faite avec Marcel Pierron... ce qui le rapproche on ne peut mieux de ce grand-père, libraire et grand éditeur Lorrain. Un récit qui se dévore avec le plaisir qu'on trouve à la lecture de ses romans.

11/2021

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Lorraine

Lorraine. Avec 1 Plan détachable

Toutes les clés pour découvrir Metz, Nancy et la Lorraine le temps d'un court séjour Un guide tout en couleurs, ultrapratique et richement illustré pour découvrir Metz et Nancy, la Lorraine et les Vosges, la vallée de la Meuse Une présentation complète des deux grandes villes de la région. A Metz, le centre Pompidou, la cathédrale, la vieille ville chargée d'histoire et une foule de bonnes adresses (nouvelles et secrètes, ou bien établies). A Nancy, la place Stanislas, rendue aux piétons, la villa Majorelle (musée de l'Ecole de Nancy - Art nouveau), le musée des Beaux-Arts, la vieille ville. Un traitement approfondi de la vallée de la Meuse avec Stenay, Saint-Mihiel (bibliothèque bénédictine, route Ligier Richier), Verdun (et les sites de la Grande Guerre), Commercy (berceau de la madeleine), Vaucouleurs (musée Jeanne-d'Arc). Une présentation du patrimoine industriel : le haut-fourneau U4, à Uckange, le carreau Wendel, à Petite-Rosselle, à la frontière allemande, et le musée des Hautes Mynes du Thillot, dans le sud des Vosges lorraines. Des coups de coeur et des pépites dans toute la région : le château de Haroué, dans le Saintois et le théâtre du Peuple à Bussang, dans le sud des Vosges lorraines ; le coeur de ville fortifié de Toul ; le pays de Bitche, le " Petit Canada ", dans les Vosges du Nord, le pays de Sarrebourg, avec de jolis villages perdus au pied des Vosges, le pays des Etangs, dans le PNR de Lorraine. L'artisanat de la région : l'Imagerie d'Epinal (imprimerie historique) ; les ateliers des luthiers et le musée de la Lutherie à Mirecourt... Une large place accordée aux activités : randonnée dans les parcs de la région, ski à La Bresse, balades et loisirs nautiques au lac de Gérardmer, thermalisme à Vittel et Contrexéville... Des routes touristiques, comme la route des Crêtes (historique) et la route touristique des Côtes de Toul (pour déguster l'AOC Côte de Toul) Des pages thématiques pour organiser son voyage au plus près de ses envies : les meilleures activités avec des enfants, les sites historiques, les activités de plein air... Une carte pour chaque chapitre et un plan détachable de l'ensemble de la région

04/2022

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Gestion

La marque dans le produit. Comment créer de la valeur avec une marque-composant ? D'Intel Inside à Shimano, en passant par Teflon

Depuis la révolution industrielle, le rythme de l'innovation s'est accéléré. Les deux guerres mondiales, la conquête spatiale, sont autant d'événements qui ont favorisé d'innombrables découvertes. Les pays développés, les Etats - Unis en tête. ont contribué largement à la diffusion de technologies militaires qui ont été, par la suite, appliquées à des produits de grande consommation. Aujourd'hui, les innovations revendiquent une identité de marque qui se juxtapose à celle du produit qui en est son support. Cette identité de marque - composant contribue à une double valeur, celle de l'avantage technologique et de l'image dérivée de son nom. La poêle SEB recouverte d'un matériau antiadhésif de marque Téflon est un exemple d'un mariage intelligent visant à rendre le produit plus attractif pour le consommateur. Les industriels des matériaux et systèmes s'allient aux industriels des produits pour conjuguer ensemble deux marques aux bénéfices d'une image partagée. Aujourd'hui, la technologie devient visible et n'a plus honte d'entrer dans le monde de la communication. un monde de plus en plus compétitif où la création de valeur est une des voies stratégiques pour s'imposer. Mettre en avant la marque - composant dans l'univers d'attributs de la marque - produit entre dans le champ de la compétition mondiale. Cet ouvrage traite donc de la marque - composant ou comment rendre visible l'invisible, à travers de nombreux exemples connus du grand public. Il explique comment certaines marques - composant ont su inverser un rapport de force avec leurs clients industriels de biens d'équipement et de produits de grande consommation, mais également se faire reconnaître, pour certaines, comme incontournables dans le processus de choix des consommateurs. Cet ouvrage intéressera non seulement les étudiants en management (écoles et universités), en marketing industriel, en marketing communication, en gestion de produit, en gestion de l'innovation, les étudiants ingénieurs pour des modules de marketing management centrés sur l'innovation, gestion de la marque, relations business to business, les professionnels en formation, mais aussi les professionnels du marketing et les spécialistes des marques.

05/2013

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Beaux arts

L'ordre sauvage. Violence, dépense et sacré dans l'art des années 1950-1960

Ce livre est né d'une obscurité. De notre impuissance à saisir l'inflation des signes de violence dans l'art des années 1950-1960 un peu partout dans le monde industriel agité de nouvelles peurs : la guerre froide, les guerres de libération coloniale, la guerre des sexes, le dérèglement écologique, la machinisation, l'ennui. Bien avant les événements révolutionnaires de 1968, les artistes qui ont hérité de l'enseignement corrosif du dadaïsme et de Marcel Duchamp reconduisent la fête à leur façon et l'on sent vite l'excitation ambiguë de leur carnaval fondé autant sur la vie que sur la mort. À la fois libérés mais inquiets de la mort de Dieu annoncée de Sade à Nietzsche, ils jouent la mauvaise conscience de l'Occident. Ils veulent revenir aux origines, réveiller les puissances, réinventer les rituels, provoquer, détruire, sacrifier. Leur violence en art est néoprimitive et fatalement beaucoup plus forte et répandue dans les pays qui ont pris fait et cause en faveur de l'Allemagne nazie, moins remis encore que les autres de la brutalité de la guerre et d'autant plus secoués qu'ils sont entraînés au même moment dans une modernisation à marche forcée. C'est poser la question de la fonction variable de l'art dans les sociétés contemporaines comme catharsis, excitant, détonateur de révolution ou soupape des pouvoirs. Du néodadaïsme japonais à l'actionnisme viennois et du chamanisme de Beuys en Allemagne au Nouveau Réalisme ou aux premiers happenings en France : bien des signes annoncent le changement des temps et jusque dans l'autopunition de l'auteur dont le statut héroïque est radicalement remis en question. Plusieurs années après la guerre qui avait atrocement condamné au dressage les corps et les esprits, la délivrance n'est pas la même à Ashiya, à Paris, à Vienne, à Berlin ou à Milan. Au-delà des frontières et des traditions, il y a pourtant des liens troublants qui avouent la culpabilité mais aussi la volonté intraitable de sortir du monde tel qu'il est, dans la violence et la transgression d'un théâtre bloqué où la puissance ne se retourne jamais.

09/2004

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Sciences historiques

La véritable histoire des bateaux sous-marins. De 1945 à nos jours

Passion, un des mots qui résume au mieux le présent ouvrage et la personnalité de son auteur. Il faut une patience rare, une rigueur d'orfèvre et une ferveur certaine pour collecter, assembler, recouper, toutes les informations, toutes les histoires, toutes les indiscrétions, qui peuvent mener à une encyclopédie aussi exhaustive et personnelle. Il a fallu à son auteur décrypter, fouiller, remuer les petits mystères et les grands secrets et parvenir à les retranscrire tels qu'il les perçoit de sorte que sa passion nous parvienne intacte. Armé de son envie de transmettre ce qu'il aime et ce qu'il sait, il a fait de cette passion qui l'anime une encyclopédie brillante et touchante. L'impératif de science des compilations encyclopédiques est complété d'un regard personnel affectueux et si différenciant. C'est ce qui rend ce beau livre si attachant. Cette encyclopédie n'est pas seulement une mine d'informations minutieusement collectées et compilées pour le plaisir du lecteur assoiffé par sa curiosité, c'est aussi un témoignage d'affection pour l'objet industriel et son histoire, une marque de respect pour les femmes et les hommes engagés dans cette aventure plus que centenaire. Cet ouvrage est à la hauteur de l'exigence qui dicte la construction des sous-marins qu'il dépeint, à l'image de l'engagement qui leur donne corps. Feuilleter cette encyclopédie, c'est retrouver un peu de ces cathédrales d'acier de nos chantiers, un peu de cette majesté de la tôle formée, un peu de cette humilité face à l'immensité de l'ouvrage achevé. En parcourir les pages, c'est un peu retrouver le bruit des outillages, l'effort sur les visages, les gestes experts des compagnons, la soif de rupture des architectes navals, l'amour de chacun pour sa profession. S'abreuver de ces lignes, c'est ne pas oublier, ni les hommes, ni la prouesse, ni l'union. Car une encyclopédie est une double promesse : celle de la connaissance, mais celle aussi du défi. Cette promesse est la nôtre, au nom de l'héritage qui nous honore, nous la tiendrons.

09/2020

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Décoration

Répertoire d'imprimeurs/libraires (vers 1470 - vers 1830). Edition revue et augmentée

Depuis sa première édition en 1988, le Répertoire d'imprimeurs/libraires de la Bibliothèque nationale de France, constamment enrichi et actualisé, s'est impose comme un instrument d'identification et de datation essentiel à l'échelle internationale et comme une aide précieuse à la recherche. Cette cinquième édition considérablement augmentée (10 256 notices, soit un quasi-doublement depuis la dernière parution) couvre désormais tous les siècles de l'imprimerie artisanale (vers 1470 — vers 1830). On y recense les imprimeurs, libraires, éditeurs, éditrices ayant exercé en France ainsi que dans une trentaine de pays 902 localités sont ainsi représentées sur quatre continents. Etabli par une petite équipe experte (service de l'Inventaire rétrospectif, BnF) qu'anime Jean-Dominique Mellot, conservateur général et historien du livre, le Répertoire offre beaucoup plus d'informations et de références précises que les listes, index et thésaurus existant à ce jour, en ligne comme sous forme imprimée. Grâce à la qualité et à l'abondance de ses sources (catalogage "livre en main", articles, monographies, fichiers, enquêtes inédites, bibliographies et catalogues, données en ligne...), il propose une notice riche pour chacun des personnages ou officines traités. Clairement structurées, les informations livrées sous chaque entrée permettent de préciser identité, dates biographiques, dates et lieux d'activité, adresses et enseignes, devises et données diverses sur les titres et charges, les parentés, les carrières, les associations, etc., ainsi que les sources, publiées ou non, auxquelles on a eu recours. Un index regroupe les différents imprimeurs/libraires par lieu d'activité. ln fine, la liste alphabétique des sources citées dans le corpus comprend plus de 2 000 références accessibles à la BnF et constitue une véritable bibliographie internationale d'histoire du livre et de l'édition pour les XVe-XIXe siècles. Le Répertoire d'imprimeurs/libraires de la BnF est une ressource indispensable pour les amateurs, chercheurs, historiens, libraires d'ancien et professionnels des bibliothèques en quête de données fiables sur les publications antérieures l'âge industriel et sur leur contexte éditorial. Issu de BnF Catalogue général en ligne, il alimente d'ailleurs l'ISNI (International Standard Name Identifier) et plusieurs bases de données de référence, notamment IdRef du SUDOC (Système universitaire de documentation) et le Thesaurus international du CERL (Consortium of European Research Libraries).

12/2019

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BD tout public

Les chroniques de Player One

Il y a 20 ans naissait Player One, le premier magazine européen dédié aux consoles de jeux vidéo. A cette époque héroïque, les jeux vidéo étaient considérés comme - au mieux - des jouets douteux ou - au pire - des outils dangereux pour décérébrer les enfants. En ces années obscures, les bandes dessinées et les dessins animés japonais étaient méprisés, voire ignorés de tous. Tous ? Non. La rédaction de MSE, le jeune éditeur qui publiait le magazine Amstrad CPC, avait pressenti que le jeu vidéo deviendrait un jour un divertissement universel. Cette coalition de "nerds" et de "geeks" avait aussi parié que les mangas et les animés seraient un jour reconnus à leur juste valeur, et que Miyazaki, Toriyama et Otomo deviendraient les héros de toute une génération. MSE lance Player One, en septembre 1990. Dès son premier numéro, le magazine intègre le jeu vidéo dans une vision panoramique de l'entertainment où se bousculent films, bandes dessinées, séries TV et mangas. Le succès est instantané. Les lecteurs se reconnaissent dans la rédaction du magazine. Ils viennent de rejoindre une équipe qui assistera à la naissance de nouvelles légendes, celles de Super Mario, Dragon Ball, Street Fighter II, Final Fantasy, Lara Croft, GTO, etc. En 1994, Player One prépublie le manga Ranma 1/2. L'année suivante, apparaît le mensuel Manga Player, qui propose des mangas inédits en France comme Ghost in The Shell. Il est suivi, en 1996, par les premiers livres de MSE, dont Magic Knight Rayearth et Card Captor Sakura du studio CLAMP. Vingt ans après la naissance de Player One, le jeu vidéo pèse plus lourd que les industries du cinéma et de la musique réunies. Des millions d'enfants et d'adolescents ont renoué avec la lecture pour lire les milliers de mangas traduits chaque année. Les auteurs des Chroniques de Player One ont rencontré les principaux acteurs de ces vingt années passionnantes : professionnels du jeu vidéo (Nintendo, Sega, Sony, Cryo, Atari, Ubisoft...) et du manga (Glénat, Tonkam, Delcourt, Kana...) bien sûr, mais aussi toute une foule de journalistes spécialisés, de créatifs et de passionnés, connus ou pas, qui ont participé à l'avènement de cette culture contemporaine et universelle.

02/2010

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Littérature française

Naissance d'un royaume

"L'homme marche à vive allure, sans se détourner. Les épaules rentrées, tête baissée, il avance sans but, comme un automate déréglé. Sa démarche est brutale et froide. Plutôt que de s'arrêter à la terrasse d'un café, il préfère se rendre à pied chez sa soeur. Ce qui s'est passé ce matin est probablement le moment le plus horrible de sa vie". D'aventure, deux femmes, un homme, aux horizons incertains, se croisent en quête de pré carré. Leur rencontre est décisive. Voyageurs enthousiastes, passagers involontaires d'une épopée qui les dépasse, ils vont s'aimer, se déchirer, se recomposer. Leurs destins sont scellés. Face à la mort qui sépare, l'amour devient credo fédérateur. A Strasbourg, entre Paris et Moscou, nos marcheurs se confrontent au péril de leur vie. Sans raison apparente, une jeune femme est assassinée. L'ingénieur Georges Ostar est formellement accusé. Arpagie ne doute pas un instant de l'innocence de son mari, elle est son ange gardien, sa bonne étoile. Bientôt, les évènements se bousculent, des obstacles se dressent, augurant un mal pour un bien, une chance d'espérer. Pour Georges, à quelque chose malheur ne peut être bon. Alors que l'enquête piétine, l'intrigue se noue au coeur d'une tentative d'espionnage industriel. Acteur malgré lui d'une guerre inédite, mêlant soldats du passé et amants obscurs, Georges connaît l'amour indicible. Natacha le séduit, l'envoûte. Survient une crise migratoire d'une ampleur sans précédent qui balaie les frontières, change les codes. Devant les évènements, l'emblématique jeune femme, officier du renseignement russe, s'arroge les pleins pouvoirs. Georges choisit un autre destin, Arpagie, meurtrie par la perte de l'être cher, nourrit le fol espoir d'être heureuse à nouveau. Face au danger, Natacha martyr devient une légende où l'amour est plus fort que la mort. Loin du bonheur calme, dont ils se savent exclus, nos visiteurs trouvent le chemin dans la traversée des villes et des terres. Si le paradis est à jamais perdu, ils découvrent, à l'aune d'un territoire infini, qu'il règne ici-bas un jardin, à portée de la main, où flotte encore le parfum des délices.

09/2017

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Littérature française

Les innocents

"Je m'appelle Amezian Luccia, les autres disent que je suis débile, mais ils se trompent, j'suis pas débile, je suis kabyle par ma mère et Italien par mon père". C'est une voix singulière, celle d'un "innocent" comme on disait avant, qui anime ce roman. Issu d'une famille précaire socialement et fragile, Amezian est un être touchant par sa sincérité. Une voix simple qui mène une vie toute aussi simple à Bagnols sur Cèze où il travaille comme agent de nettoyage sur un site industriel, entouré de fille, il subit chaque jour les brimades de son responsable et de son patron qui lui fait peur. Il se passionne pour un fait divers, celui de la disparition du petit Joris à Bagnols. Originaire d'Avignon, il rentre dans sa famille une fois par mois, rituel du repas avec sa soeur et rituel des rencontres nocturnes sur des parkings avec des hommes mariés. Amezian a une seule amie, Marianne, qui est atteinte d'un cancer au cerveau. Son petit monde va s'écrouler le jour où Marianne va lui demander un service, un service qu'on ne demande qu'à un véritable ami : la supprimer pour abréger ses souffrances. La vie de Amezian va alors basculer, il faut penser à tuer Marianne, sa mère bascule dans la folie emportant avec elle un secret de famille, il découvre des malversations dans son travail et se pose de nombreuses questions sur la disparition du petit Joris. Et puis, il y toutes ses crises d'angoisse qui se transforment en violence. "LES INNOCENTS" est l'histoire d'un réveil, le réveil d'un innocent à la réalité, dure, brutale, c'est le récit d'un monde qui s'écroule pour donner naissance à un autre, une autre conscience de ce qui l'entoure. Tout ce questionnement se fait dans une poésie naïve qui n'est pas sans rappeler le personnage de Forest Gump. La disparition du petit Joris rappelle celle de Lucas, et à travers tout ce questionnement, il y a la quête d'une identité, la quête de sa place dans ce monde et dans cette vie.

10/2018

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Sociologie

Famille entre contradiction et espérance. Situation contemporaine de la famille en Europe

Pour les hommes et les femmes de convictions fortes et éclairées sur les questions sociétales contemporaines, la famille reste le fondement de l'existence humaine et de toute institution. La plupart des Européens, et en général les Occidentaux, en sont profondément convaincus. L'élan économique et industriel de la société va de pair avec une place importante à accorder à la famille ; sans elle, réussir un développement juste, équitable où les valeurs humaines sont à la fois respectées, sauvegardées et promues, serait quasiment impossible. Or, il se trouve que dans le même temps, entre conviction et réalité, le fossé s'agrandit au jour le jour. La famille se sent comme perdue entre l'industrialisation de la société, la technique, et les repères humains qui donnent sens à une véritable existence libre et consciente. Que de lois légiférées sans un réel consentement des populations : liberté d'avorter, mariage entre personnes de même sexe, sans oublier la tendance évolutive vers la théorie du genre mal comprise et l'euthanasie. Certes les sociétés évoluent, les mentalités doivent aussi évoluer. Coutumes et traditions doivent faire peau neuve. Mais est-ce pour cela, qu'il faut sacrifier la vie et la famille ? Pourquoi ne pas concentrer toutes les énergies à l'éradication de l'isolement, de la solitude des individus qui voient leur quotidien se précariser de jour en jour ? Le bien commun et l'esprit de communauté de partage et d'engagement citoyen, ne constituent-ils pas les axes forts de tout développement ? Pour freiner la paupérisation grandissante du continent européen, n'est-il pas nécessaire de privilégier l'existence de l'existant avec des moyens simples, comme le renforcement de la famille et les liens familiaux ? Contradiction et espérance, tout se joue ici ! C'est toutes ces questions que l'auteur aborde sans concession, avec rigueur mais dans un texte facile à lire et à comprendre. Ce livre pousse à une véritable existence et attitude citoyenne. Dans le contexte socio-économique et politique difficile que traverse l'Europe, donner de la place à la famille, et à l'éducation, devient plus qu'urgent pour notre continent.

06/2016

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Design

Nous rêvons de silence

Adriano Olivetti (1901-1960) a développé l'oeuvre de son père et a su faire de la marque OLIVETTI une référence mondiale dans le domaine des machines à écrire. La réussite industrielle associée à l'esprit humanitaire distingue son action. Cet élan visionnaire a été inspiré par les idées de communauté et de fédéralisme, qui selon lui devraient être le fondement d'un nouvel ordre social, dans le respect de l'individu et de son rapport à la nature. Adriano Olivetti a créé une sorte de Bauhaus italien : "L'entreprise devient une icône mondiale du style à travers les machines à écrire Lettera 22 et 32. En 1952 une exposition au MOMA consacre l'Olivetti et constitue une date de baptême de l'Italian Style", comme le souligne Alberto Saibene dans son introduction. Pagine d'Arte invite le lecteur français à la découverte des écrits d'Adriano Olivetti parus en italien aux éditions Comunità de la Fondation Olivetti. L'ambition d'Adriano Olivetti (1901-1960) est celle de créer une activité industrielle moderne, dans le cadre d'une vision humaniste et du respect du travail de ses collaborateurs. Il est sensible aux relations sociales et en même temps attentif à la communication d'entreprise. Olivetti essaie de rénover l'esprit de la culture italienne en modernisant le monde du travail. Le fascisme brise son espoir d'un socialisme modéré et l'oblige, en tant que juif, à se réfugier en Suisse en 1944. Il accomplie un tour industriel aux Etats-Unis où il étudie le passage de la production de la phase mécanique vers le nouveau modèle de l'électronique. Homme de pensée et homme d'action, Adriano Olivetti a inventé une icône mondiale en créant sa mythique machine à écrire Lettera 22. Proche de Denis de Rougemont, il s'engage dans la défense d'un idéal mouvement fédéraliste pour l'Europe. Sa vision performante et humaniste du monde du travail en pleine évolution, est ici proposée pour la première fois en français. Adriano Olivetti était persuadé que les racines de l'être humain se trouvent dans la nature : il insiste sur la responsabilité de l'homme vers l'environnement et propose une société nouvelle à la mesure de l'homme.

04/2021

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Sociologie

Suicide. L'envers de notre monde

L'impact de la société sur un acte aussi individuel que le suicide est peut-être l'énigme majeure à laquelle les sociologues, depuis Durkheim, ont été confrontés. Pourquoi les hommes se tuent-ils plus que les femmes ? Les jeunes moins que les vieux ? Les urbains plus que les ruraux ? Les catholiques moins que les protestants ? Pourquoi le dimanche moins que le lundi ? Et l'été plus que l'hiver ? En temps de paix plus qu'en temps de guerre ? Nous disposons, aujourd'hui, sur toutes ces questions, d'informations sérieuses à l'échelle de la planète. Et c'est dérangeant pour l'esprit. La croissance du taux de suicide avec l'âge pouvait passer pour un fait de nature : vieillir amène son lot de soucis. Mais l'idée est trop courte. Depuis les chocs pétroliers, le suicide des jeunes augmente et celui de leurs aînés se maintient ou diminue. C'est sans doute le constat le plus grave que dresse ce livre. Le suicide accompagne les mouvements de la société. Il est en hausse lors des crises économiques, en baisse pendant les guerres. Il a crû avec le développement industriel du XIXe siècle, mais diminué avec l'expansion économique du XXe. L'enquête, toutefois, souligne combien les modèles souffrent d'énormes exceptions. Ainsi l'Inde, la Chine, la Russie sont-elles les seules nations qui réagirent au XXe siècle comme les pays occidentaux au XIXe siècle. Ainsi les Chinoises échappent-elles à la norme en se suicidant plus que les hommes. Ainsi le japon est-il l'unique pays qui connaît - jusqu'en 1995 - une baisse du suicide à tous les âges. Stéréotypes, s'abstenir. L'étude du suicide permet de découvrir la face cachée de la planète, la force des héritages et la fragilité des apparences. Le déclin relatif du suicide au XXe siècle contredit une vision catastrophiste selon laquelle le développement économique n'aboutirait qu'à des formes exaspérées de l'individualisme, laissant chacun seul devant son destin. Christian Baudelot et Roger Establet nous offrent la synthèse d'une masse extraordinaire de données. Ils poussent la sociologie dans ses derniers retranchements, jusqu'aux portes du mystère.

01/2006

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Actualité politique France

Comment l'Etat s'attaque à nos libertés. Tous surveillés et punis

Surveillés et punis propose de faire le point pour comprendre comment, en vingt ans, les autorités ont rogné nos droits. Pourquoi et comment avons-nous laissé faire ? Si un gouvernement xénophobe et autoritaire arrivait au pouvoir, quels outils aurait-il déjà à sa disposition ? Quels garde-fous nous protègent encore ? Cet ouvrage est aussi un appel à un élan citoyen. De la guerre contre les " racailles " à l'invasion de la vidéosurveillance et de la reconnaissance faciale, en passant par les lois de surveillance, la répression des mouvements sociaux, l'augmentation des pouvoirs de la police et la mise en place d'un état d'urgence permanent, Surveillés et punis propose de faire le point pour comprendre comment, en vingt ans, les autorités ont rogné nos droits. La sécurité et les libertés seront une fois encore des sujets cruciaux en 2022, année électorale. D'un côté, entre la loi sécurité globale et la crise du Covid, de nombreuses personnes critiquent les privations de liberté. De l'autre, une ultra-droite toujours plus influente ne cesse de demander plus d'autorité à l'Etat pour mettre fin au laxisme. Ce débat sera au coeur de la campagne présidentielle, et il s'agit de donner quelques clés pour savoir comment se placer entre ces deux propositions. Cet ouvrage s'adresse à ceux qui s'inquiètent d'entendre parler de loi sécurité globale, de drones de surveillance ou de violences policières, et qui, submergés par ces informations, souhaiteraient en comprendre la réalité. Les lois liberticides font parfois scandale, elles sont souvent mal connues et mal comprises. La disparition de certaines de nos libertés se cache souvent dans d'obscurs décrets ou rapports parlementaires, dans le lobbying industriel ou l'obsession sécuritaire de certains élus, dans des lois trop techniques pour faire la une des médias. Ils sont ici mis en lumière et décrits de manière accessible, et est également expliquée la mise en place des mécanismes qui ont plongé la France dans un système de plus en plus répressif. Pour défendre ses droits, il est crucial de comprendre les processus qui ont conduit à leur érosion. Car cet ouvrage se veut aussi un appel à un élan citoyen.

01/2022

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Beaux arts

Emile Guillaume (1867-1954). Le sculpteur de la 3e République

Sculpteur célèbre et reconnu, titulaire de nombreuses récompenses, souvent encensé par la critique, parfois éreinté par ses adversaires, Emile GUILLAUME participa avec passion à la vie artistique, intellectuelle et politique de la Troisième république. Au travers de son œuvre, il célébra ses artistes, ses poètes, ses grandes figures politiques et ses grands évènements. Il en partagea aussi les heures de gloire, les joies, les épreuves, les illusions et les désillusions jusqu’au naufrage final de 1940. C’est donc à une promenade dans le passé à laquelle vous convie l’auteur, à la rencontre d’évènements ou de personnages souvent oubliés, mais oh combien étonnants ! Au fil des pages, le lecteur verra toute une époque ressusciter. Il partira à la rencontre de Mlle Guilly d’HERMEMONT, créatrice de la Canne blanche, de François MERCIER, l’industriel philanthrope, ou du surprenant marquis de Chaumont-Quitry, héros de deux guerres. Il revivra la fin tragique du poète Catulle MENDES ou des marins du Pluviôse, la vie mouvementée de la statue de la Délivrance, le combat d’Emile GUILLAUME en faveur de la réconciliation européenne. Enfin, le lecteur suivra les pas du sculpteur en Tunisie, en Grande-Bretagne, en Hongrie, et au Brésil où il participa à la décoration du Palacio das Laranreijas à Rio de Janeiro considéré comme le Versailles brésilien. Elève de l’Ecole supérieure des Arts décoratifs puis des Beaux-Arts, Emile GUILLAUME participa à trente-six reprises au Salon des Artistes français dont il reçut la médaille d’Or en 1924. Grand prix de l’Exposition internationale des Arts décoratifs de Paris en 1925, il est considéré comme «le plus grand sculpteur français contemporain» par la presse anglo-saxonne qui lui consacra de nombreux articles. Entre 1890 et 1940, il réalisa plus d’une centaine d’œuvres dont les plus célèbres sont la statue de la Délivrance ainsi que les monuments d’hommage à son ami Aristide BRIAND. Partisan de la réconciliation des nations européennes après l’hécatombe de la Première guerre mondiale, Emile GUILLAUME fut aussi un grand humaniste et un féministe avant l’heure. Aujourd’hui, grâce à cette biographie, son œuvre retrouve toute sa modernité et son actualité.

10/2020

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Nord-Pas-de-Calais

Tout sur le Nord et le Pas-de-Calais

C'est un pari fou, mais réussi, pour Vera Dupuis et Samuel Dhote que cette sélection de trésors patrimoniaux du Nord et du Pas-de-Calais choisis parmi les nombreuses richesses d'une région attachante. Ce guide en présente une cinquantaine, depuis la métropole lilloise jusqu'à la Côte d'Opale, en passant par les monts de Flandre jusqu'au plat pays. Tout comme dans le Calaisis, l'Audomarois, l'Artois, le bassin minier, le Valenciennois, le Cambrésis, l'Avesnois et le Boulonnais, le patrimoine y est bien valorisé et réserve de belles surprises. En plus de la présentation de sites, liés au paysage façonné par le temps, aux rebondissements de l'histoire, à la volonté de l'homme bâtisseur, cet ouvrage propose également des parcours thématiques : monuments incontournables, musées, jardins remarquables, hauts lieux historiques, art contemporain, découverte nature, patrimoine industriel. Vous saurez tout sur : Anneau de la Mémoire (Ablain-Saint-Nazaire) ; Grand'Place, place des Héros, abbaye bénédictine Saint-Vaast (Arras) ; Ecomusées (Avesnois) ; Centre 1415 (Azincourt) ; Site gallo-romain (Bavay) ; Petite ville de Flandre (Bergues) ; Ville haute (Boulogne-sur-Mer) ; Choeur de Lumière Anthony Caro (Bourbourg) ; Vitraux de l'église (Bouvines) ; Les Bourgeois de Calais (Calais) ; Château de Selles, abbaye de Vaucelles (Cambrai) ; Mont Cassel (Cassel) ; Peintres (Côte d'Opale) ; Villa Cavrois (Croix) ; Hôtel de Ville, beffroi, musée de la Chartreuse (Douai) ; Lieu d'Art et d'Action Contemporain (Dunkerque) ; Château (Esquelbecq) ; Jardins remarquables (de Flandre en Artois) ; Ancienne place forte (Gravelines) ; Château (Hardelot) ; Villas Belle Epoque (Lambersart) ; Musée Matisse (Le Cateau-Cambrésis) ; Louvre-Lens (Lens) ; Cité Vauban (Le Quesnoy) ; Centre historique minier (Lewarde) ; Grand'Place, Vieille-Bourse, hospice Comtesse, hôtel de ville, palais des Beaux-Arts, maison natale Charles de Gaulle, institut pour la photographie, citadelle (Lille) ; Abbaye bénédictine (Maroilles) ; Reconstruction par A. Lurçat (Maubeuge) ; Ville fortifiée (Montreuil-sur-Mer) ; Maison Wilfred Owen (Ors) ; Musée de la Piscine, cimetière (Roubaix) ; Mont Noir (Saint-Jans Cappel) ; Musée Sandelin, ruines de Saint-Bertin (Saint-Orner) ; Institut du monde arabe (Tourcoing) ; Château (Trélon) ; Musée (Valenciennes) ; Musée de Plein Air, musée d'Art moderne (Villeneuve d'Ascq) ; Paris-Roubaix (Wallers-Arenberg) ; Villas Belle Epoque (Wimereux) ; Coupole (Wizernes).

05/2021

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Poésie

Poésie de l'Art faber. Quand les poètes racontent et façonnent les mondes économiques

L'Art faber réunit les oeuvres ayant pour thèmes le travail, l'entreprise et, plus largement, les mondes économiques. Il forme un corpus en grande partie méconnu, "trop beau et trop puissant pour rester si peu célébré", regrettait Umberto Eco, soutien pionnier de la promotion de l'Art faber. La poésie de l'Art faber n'échappe pas à ce constat. Pis, d'aucuns pensent que les poètes ne se sont jamais inspirés de ces univers d'Homo faber, ce porteur des mondes économiques. De façon inédite, cet ouvrage illustre combien, au contraire, poètes et poétesses ont souvent convoqué ces univers dans leurs oeuvres, â travers des thèmes tels que le paysage agricole ou industriel, l'acteur économique et ses activités, ou encore les produits qu'il fabrique. Parmi les poètes cités : Guillaume Apollinaire - Charles Baudelaire - Bertolt Brecht - Blaise Cendrars - René Char - James Dickey - Rita Dove - Ralph Waldo Emerson - Hans Magnus Enzensberger - Theodor Fontane - Michel Houellebecq - Victor Hugo - Philippe Jaccottet - Mascha Kaléko - Erich Kästner - Günter Kunert - Jean de la Fontaine - Filippo Tommaso Marinetti - Norge - Simon Ortiz - Georges Perec - Francis Ponge - Ezra Pound - Jacques Prévert - Arthur Rimbaud - Theodore Roethke - Eugen Roth - Carl Sandburg - Alfred Tennyson - Paul Valéry - Emile Verhaeren - Paul Verlaine - Boris Vian - Renée Vivien - Walt Whitman - Paul Zech... Poésie de l'Art faber permet de porter un regard nouveau, au prisme de l'Art faber, sur les créations anciennes et contemporaines de poètes célèbres. Il offre aussi l'occasion d'introduire des oeuvres moins connues, voire oubliées, dont l'apport à l'Art faber comme à l'histoire de la poésie n'en est pas moins important. Mais les poètes ne se contentent pas de raconter les mondes d'Homo faber : ils les façonnent aussi, influençant leur évolution, comme en témoignent de nombreux exemples présentés dans ce spicilège. Cet ouvrage présente par ailleurs un recueil de poèmes d'Emile Verhaeren, dont l'apport au patrimoine de l'Art faber est incontournable, et que Stefan Zweig, admiratif, considérait comme"le plus grand de nos lyriques d'Europe", ajoutant que "Toutes les manifestations de l'activité moderne se reflètent dans l'oeuvre de Verhaeren et s'y transmuent en poésie". Pour de plus amples informations : www. artfaber. org

06/2024

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Histoire et Philosophiesophie

L'histoire de l'INRA, entre science et politique

Alors que le monde industrialisé pensait en avoir fini avec la question des subsistances, la Seconde Guerre mondiale replace l'agriculture et l'alimentation au coeur des enjeux de la reconstruction. L'Europe de l'Ouest, ravagée et affaiblie, se tourne alors vers les Etats-Unis pour penser une modernisation capable de fonder une nouvelle expansion. En France, l'après-guerre est ainsi le théâtre d'une profonde transformation du monde rural sous l'effet de la diffusion volontariste du "progrès", instrument d'une mise à niveau de la productivité agricole au service de la restauration de la position française dans le monde. Dans ce contexte, la création en 1946 de l'Inra constitue un moment crucial de la rencontre entre science et politique, dans la quête d'une voie de développement qui mobilise les outils des sciences du vivant pour en rationaliser l'exploitation. D'abord conçu comme un institut de recherche et d'expérimentation dévolu à la seule agriculture, l'Inra élargit peu à peu ses missions, déployant des compétences nouvelles sur les industries agroalimentaires, la nutrition, la biologie moléculaire ou encore l'environnement. Serviteur zélé des politiques publiques de modernisation, l'institut s'affirme dans le concert des grands opérateurs de recherche, aux côtés du CNRS, de l'Inserm et de l'Institut Pasteur. Mais confronté à l'essor de la recherche privée, à l'effacement du volontarisme d'Etat et à la montée de la contestation des sciences et des techniques, il se trouve précocement contraint, dans les années 1980 et surtout 1990, à repenser en profondeur son identité et son rôle, dans la prise de conscience croissante de l'interconnexion des questions agricoles, alimentaires et environnementales. Au coeur des enjeux de l'économie de la connaissance du monde contemporain, la trajectoire historique de l'Inra représente une véritable énigme, observatoire privilégié de la genèse d'une gouvernance globale du vivant et de la sécurité alimentaire. Fondé sur une documentation originale et sur un recours à la mémoire des acteurs, le présent ouvrage constitue la première synthèse historique sur cet organisme de recherche.

01/2018

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Ethnologie

Travail et apprentissage en Afrique de l'Ouest. Sénégal, Côte d'Ivoire, Togo

Ce livre est né de la rencontre avec des jeunes gens qui travaillent gratuitement et dont les familles payent parfois pour assurer leur formation dans des spécialités artisanales du secteur informel des grandes villes africaines. Face à ce constat, une série de questionnements s’est imposée : qu’y a-t-il derrière le comportement de ces jeunes, quels rapports sociaux encadrent leur apprentissage et déterminent leur avenir, quelle est leur position dans le monde de la production et du travail ? Pour y répondre, l’auteur veut d’abord échapper à l’alternative faite d’attendrissement ou d’indignation et manifester toute son insatisfaction vis-à-vis de la rhétorique des petits métiers et des vertus de l’économie informelle. Il a fallu alors élargir le champ de l’analyse en remontant aux sources de certaines notions fondamentales, telles celles de travail et de dépendance personnelle. Ce n’est qu’après une réflexion sur ces catégories qu’il devenait possible d’aborder de manière plus systématique et critique l’univers du travail en Afrique, dans ses formes traditionnelles et communautaires, salariées et modernes, rémunérées ou gratuites. Cette nécessité d’élargissement du regard s’est manifestée au fur et à mesure que progressait l’enquête sur l’apprentissage urbain, donnant lieu à un long parcours à travers les notions théoriques de travail et de dépendance (Première partie), en passant par les diverses manifestations historiques du travail en Afrique (Deuxième partie), pour aboutir finalement aux rapports sociaux d’apprentissage (Troisième partie). Ce parcours va donc du général au particulier, des notions théoriques à la pratique d’une forme particulière de travail gratuit, celui des apprentis, catégorie au demeurant peu problématisée au point de vue des rapports sociaux qui l’encadrent. L’appel à des catégories générales et à une histoire globale, qui n’isolent pas l’Afrique dans un espace et un temps propres à elle seule mais la mettent en relation avec l’économie-monde capitaliste, constitue en outre une ouverture vers la question de la modernité, interrogée ici de manière critique. Anthropologue, Fabio Viti a obtenu un doctorat de l’EHESS en 1991 avec une thèse portant sur l’anthropologie politique et historique des Baoulé de la Côte d’Ivoire. Il est l’auteur et l’éditeur de plusieurs ouvrages, ainsi que de nombreux articles de revues. Il a enseigné dans les Universités d’Urbino, Siena et Aix-en-Provence. Il est actuellement professeur à l’Università di Modena e Reggio Emilia (Dipartimento di Studi Linguistici e Culturali), où il enseigne l’ethnologie et l’ethnographie.

10/2013

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Sociologie

Les jeunes et la politique. Approches psychosociologiques de la conscience politique des jeunes

C'est " connu ", entre les jeunes et la politique, ça n'a jamais vraiment été le grand amour ! Oh, bien sûr, il y a toujours eu quelques exceptions à cette règle. Des têtes brûlées attirées par le clinquant des extrêmes. Mais rien ne justifiant la boutade de cette vieille ganache renégate de Clemenceau qui aimait à dire que " ceux qui ne sont pas anarchistes à 17 ans sont des imbéciles, au même titre que ceux qui le sont encore à 40 ". Bref, les jeunes seraient par nature frivoles, superficiels, peu ou pas préoccupés des affaires de la cité ou du monde. Mieux, ou pire, outre leur propension à oublier de s'inscrire sur les listes électorales ou à ne voter que lorsque les matraques médiatiques les y incitent, ils (elles) fonctionneraient uniquement à l'égoïsme apolitique, à la hiérarchie, à la compétition, à la consommation, à la violence, au conformisme, etc., et ne seraient, au bout du compte, que de la graine de résignés à cet horizon soi-disant indépassable du libéralisme capitaliste qui remplit les stades de braillards, les Mac Do d'estomacs sur pattes, les canapés de drogué(e) s d'insipide et de réclames, etc., et les boulevards de la lutte des classes de pauvres hères béats d'adhésion à cette chiennerie qui ne leur garantit même plus d'échanger la certitude de ne pas mourir de faim contre le risque de mourir d'ennui. De ce discours, qui a toujours été celui des maîtres du Vieux Monde, ce livre de Gérard LECHA ne fait qu'une bouchée. Gérard LECHA, en effet, via une enquête psychosociologique menée pendant plusieurs années dans un cadre universitaire, et après s'être démarqué de l'arnaque consistant à approcher la jeunesse comme catégorie sociale, nous démontre, en effet, et de manière limpide, qu'une majorité de jeunes s'intéresse à la politique (mais à leurs manières) et rayonne d'espérances en un monde meilleur pétri de valeurs libertaires, égalitaires, autogestionnaires, pacifistes, antimilitaristes, etc. On l'aura donc compris, ce livre n'est rien d'autre qu'une bombe au royaume d'un système qui, non content de nous exploiter et de nous opprimer, n'a de cesse de nous faire passer sous les fourches caudines de l'aliénation en essayant de nous persuader que nous ne sommes que de la graine d'esclaves. Pour peu que l'on veuille bien considérer que la jeunesse n'est pas qu'une question d'âge, c'est un, véritable hymne à l'espoir dont l'importance ne devrait échapper à personne car personne, avec le temps, n'échappera à ses conclusions.

09/2004

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Sciences politiques

Thématiques

Lorsqu'une guerre holocauste frappe à ce point des civils en une guerre au nom d'une religion de dictature commerciale, le choc des religions, capitalistes ou intégristes musulmanes, chrétiennes, juives, n'est rien d'intime, de fort intérieur, si digne d'intérêt, sinon de strict intérêt financier personnel, de Cartel, Trust, firme, Politique-Religieux, d'objectif esclavagiste pur, la Religion d'exploitation capitaliste à son summum espéré, ad mortem, du Vivant planétaire. Religion imposée, de nulle intimité, méthode de Torture d'Inquisitions Lucifériennes mode de frappe premier. L'intégrisme met à mal les plus modérés des croyants, qui assez crédules pour se fier à Sectes, les généralisent en religions, communs dénominateurs du Savoir Universel, Sectes entrant en concurrence létale avec enseignement scolaire, universitaire, formation professionnelle, économie donc, les annihilant pour mieux régner, tuant dans l'oeuf tout prémisse de Démocratie. Daechisation totalitariste des sociétés, notamment dites de Race Blanche, au contact d'immigrations y compris choisies, véhiculant un musulmanisme d'apparence correct pour ses affinités avec les violences éducatives envers la Femme affichées des Intégrismes en radicalisations terroristes s'alliant discrètement en Union Sacrée avec Extrêmes-Droites Néo-nazies-Nazies traditionnelles, adeptes d'Hitler et de Mein Kampf. Les classes irréligieuses et Religieuses modérées Musulmanes, de quelques origines et nationalités qu'elles fussent, Occidentales, Africaines, NordAfricaines, Hindoues, Asiatiques, décimées, rejetées, objets de violences et haines raciales, pour non-respect des traditions rituelles violentes des violences euthanasiques dogmes Religieux domestiques, éducatives, Politiques, envers la Femme, l'Enfance, les Animaux, le Vivant, violences SM Sataniques sinon dites modérées en fait courantes, inadmissibles déjà en soi. Si modérément infl ; igées, fait considéré faiblesse traître envers le Nazisme. L'acculturation des femmes, des hommes, aura entraîné cette guerre, les hommes devenus frustres, brutaux, brutes ignorantes mufl ; es, d'un niveau élémentaire primaire de grands Singes enfants Primates conçus roboïdes Tueurs case-système de compréhension unique, que les Femmes, promises au nettoyage ethnique complet intenté, auront en devoir de rééduquer, en supplément de tâches domestiques de bêtes de somme esclaves sexuelles, domestiques, intellectuelles, battues, corrigées des viols conjugaux, droits à l'inceste, de Codes Gréco-Romains-Napoléon revenus en force, réduisant à Camp carcéral concentrationnaire leur condition, engendrant générations d'enfances violentes, prêtes à tuer, générées de cette ignorance requise sous peine de mort violente, imposée des hommes, à populations de femmes adoubées, dépassées, calculées sous-races sous espèces d'intelligence limitée de conscience végétale d'Opium Véganiste de Secte terroriste, ignorantes elles-mêmes des coups, blessures, surmenages induits de ces viol

03/2019

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Sciences politiques

Le premier mai dans l'histoire du mouvement ouvrier

"Le Premier mai est né comme journée de lutte des prolétaires contre les capitalistes. Et ce, avant tout, dans ses origines historiques : le grand affrontement de classe qui se déroula à Chicago en mai 1886, réprimé, dans le paradis démocratique des Etats-Unis, par la république bourgeoise par excellence. Puis dans son développement, généralisé par la IIe Internationale en 1889 en tant que journée de lutte internationale pour la réduction " par voie légale " du temps de travail. A travers les décennies et les continents, le Premier mai est devenu une tradition de classe, construite, conquise et imposée par la lutte, au-delà des divisions nationales, ethniques ou religieuses. Le Premier mai témoigne de ce que la lutte pour l'émancipation de la classe ouvrière n'est pas un problème national, mais un problème social. Partout où le mode de production capitaliste a pénétré, c'est-à-dire aujourd'hui le monde entier, le prolétariat s'est développé et a inévitablement mené sa lutte. Le Premier mai est devenu une régularité politique de cette lutte internationale. Le livre de parti que nous présentons, enrichi de nouveaux matériaux pour la première édition française, en offre un échantillon toujours actuel. Le racisme est une vieille idéologie, simple et facile à populariser. Elle est utilisée depuis des siècles pour diviser les exploités. La bourgeoisie en a fait une large expérience, elle sait la présenter en toutes sortes de dosages, réactionnaires et démocratiques. Elle sait l'adapter pour les strates profondes du prolétariat et pour les strates propriétaires des salariés et de la petite bourgeoisie. Le Premier mai est lui aussi appelé à donner une réponse : la revendication politique, vis-à-vis de l'Etat, de l'accueil et de l'unité de classe pour tous les prolétaires, sans discrimination de nationalité ou citoyenneté, doit revenir parmi ses mots d'ordre. Il est crucial que le Premier mai continue de transmettre la pratique internationaliste au sein de la classe et devienne une tradition aussi pour les nouveaux travailleurs immigrés, qui continueront à alimenter les strates profondes du prolétariat métropolitain, mais ce n'est pas suffisant. L'internationalisme militant est le seul antidote pour ne pas finir à la remorque aussi bien des idéologies des populistes nationaux que de celles de l'européisme. L'enracinement du parti léniniste en Europe est la tâche à l'ordre du jour. Amener et reconstruire l'internationalisme dans le troisième millénaire est la bataille militante des communistes. C'est l'actualité du Premier mai rouge et prolétarien."

04/2019

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Littérature française

Russe

A partir de textes appartenant aux mémoires historiques ou à la littérature (ceux de Napoléon Ier, de Cavalié-Mercer, de Custine, Saint-Simon, Montesquieu, Pouchkine) ; à partir de l'oeuvre de Marx qui, nous rappelle-t-il, a séjourné en France ; à la suite de Boris Souvarine établissant des parallèles entre le régime policier russe du tsar Nicolas Ier et le régime communiste de l'URSS de Staline, Pierre Bergounioux définit ce que, considérant ce qu'en ont écrit parmi d'autres Gogol, Tolstoï, Dostoïevski, l'on a appelé l' "âme russe" - quand Custine regarde précisément les Russes comme "des machines incommodées d'une âme". S'interrogeant sur les raisons de la disparition du "socialisme réel" , dont l'hypothèse la plus courante incrimine, avec Karl Wittfogel, le despotisme oriental, Bergounioux convoque les analyses d'Eric Hobsbawm : les Bolchéviks "ont cru possible de passer du féodalisme au socialisme en escamotant le stade capitaliste", et de John Kenneth Galbraith : "L'égalité du partage a guidé le législateur soviétique mais la faiblesse de l'appareil productif est telle qu'il n'y a rien ou presque à partager". Cependant, selon Bergounioux, "rien n'éclaire l'histoire d'un peuple comme sa littérature". Si bien que c'est vers elle qu'il faut se tourner pour comprendre la Russie, la terreur qui la gouverne. Et quand il s'agit de distinguer les écrivains français et les écrivains russes, un trait revient, implacable : "C'est le péril que [ces derniers] encourent à simplement dire ce qui est". Aussi "c'est le stalinisme qui a tué Essenine, Maïakovski, Marina Tsvetaïeva, envoyé Soljenitsyne et Chalamov au goulag, étouffé, au nom du "réalisme socialiste", l'expression approchée, authentique de l'expérience à quoi tend, d'âge en âge, la littérature si elle est bien révélation, délivrance". Pierre Bergounioux relie ainsi les interventions de l'artiste Piotr Pavlenski à l'héritage de ses compatriotes : "Un artiste russe, parce que russe et non pas français, doit payer d'exemple, de sa personne. La chose qu'il dévoile est redoutable. C'est l'Etat, cet organe qui, selon Max Weber, "monopolise l'usage de la violence physique légitime". Et c'est bien contre Poutine et les oligarques qui ruinent à leur tour le peuple russe que Pavlenski s'élève car, envers et contre tout, "l'aspiration millénaire à la justice, à l'égalité, à la liberté, si elle a disparu de la surface du sol, n'en continue pas moins de cheminer sous terre". Creusons.

05/2021

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Sciences politiques

Le monde multipolaire 1990-1995

"Le monde multipolaire" : voilà une définition simple et efficace, riche de contenu stratégique. Il est en effet clair, désormais, que la scène internationale n'est plus occupée par un acteur unique, ni deux, ni même un petit nombre. Les puissances protagonistes se bousculent. Bon nombre sont des "parvenues", certaines sont d'ex-colonies, mais leur force démographique et économique leur permet sans conteste de prétendre au titre de puissances émergentes : la discussion autour de l'éventualité que la crise asiatique déclenche une déflation mondiale tourne autour de la tenue du yuan chinois. A supposer qu'il ait jamais existé, le partage du monde entre les Etats-Unis et l'URSS n'est plus qu'un souvenir. Cette vision multipolaire du monde d'aujourd'hui imprègne tous les articles de politique internationale qu'Arrigo Cervetto a publiés dans Lotta Communista, depuis "Bipolarisme et multipolarisme dans le monde d'après-Yalta" (janvier 1990), jusqu'au "Mythe de la classe moyenne en Asie" (février 1995), dernière contribution de l'auteur achevée quelques heures avant sa disparition soudaine. Si ces articles sont aujourd'hui présentés au lecteur de langue française, c'est que nous sommes convaincus qu'ils offrent non seulement une analyse ponctuelle des relations internationales et de leur évolution tumultueuse dans la première moitié des années quatre-vingt-dix, mais surtout un ensemble de réflexions stratégiques qui s'appuient sur l'observation de la fin du "siècle de la longue guerre" pour éclairer les tendances du nouveau millénaire. La réalité actuelle du monde multipolaire est à replacer dans une perspective historique et politique. Le multipolarisme ne peut être le résultat imprévisible d'une mutation génétique soudaine dans les rapports de puissance. Une réinterprétation du passé s'impose, tout au moins du demi-siècle qui vient de s'écouler. Combien de multipolarismes couvaient déjà sous les cendres (et la fumée idéologique) de la "guerre froide" bipolaire ? Quelle part de calcul, ou de fausseté, y avait-il dans bien des interprétations courantes des décennies passées ? L'école marxiste peut marquer un point en sa faveur dans le bilan de fin de siècle. Le multipolarisme, en effet, ne peut être défini comme une phase déterminée des rapports de puissance ; il est une caractéristique intrinsèque du système des Etats à l'époque de l'impérialisme. Le développement capitaliste inégal, nous explique Cervetto, "... se traduit par l'impossibilité d'assurer sur le long terme la stabilité de deux blocs que deux superpuissances ont congelés, par le déclin de certaines puissances et par l'ascension d'autres. Le développement inégal crée une dynamique de pluralité de puissances, qui elle-même conduit à une pluralité de pôles".

05/1998

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Immigration

Oranges amères. Un nouveau visage de l'esclavage en Europe

La migration depuis les pays des Sud vers l'Europe est la plupart du temps présentée dans les médias comme une invasion et une menace. En réalité cette "crise migratoire" révèle les ambivalences des politiques européennes. Depuis l'accord de Schengen en 1985, qui a introduit la libre circulation des citoyens au sein de l'Union européenne, la frontière n'est plus conçue comme une ligne physiquement définie, mais comme un espace dynamique qui s'étend et implique des Etats non européens. Invoquant un argument "humanitaire" de protection des migrants (des passeurs criminels et du risque mortel de la traversée de la Méditerranée), l'UE s'efforce d'empêcher tout mouvement dès son départ. En réalité, le passage en bateau vers l'Europe n'est que le dernier moment d'un long voyage qui a été marqué par de nombreux dangers bien avant d'atteindre la mer. Ce qui attend une bonne partie des migrants qui atteignent l'Europe, c'est qu'une sorte de piège au frontière du droit se referme sur eux. Dans ce livre, ce piège, c'est l'Italie de Lampedusa. Les témoignages présentés montre comment les migrants se retrouvent emprisonnés pendant des années, sans papiers, sans visas et sans argent, sans accès légal à l'emploi. Non-citoyens, ils n'ont d'autre choix que de travailler dans des conditions inacceptables. Ainsi, les personnes qui arrivent en Europe dans ces conditions forcées se retrouvent dans le segment le plus bas du marché du travail, le plus exploiteur ; elles sont à la merci de leurs employeurs et privées de tout droit - ce que l'auteur désigne à bon droit comme une forme d'esclavage. Si les discours publics et médiatiques dénoncent ces migrants comme un coût insupportable et une menace, ils se révèlent être pour certains un potentiel économique très lucratif : avec la complicité de l'Europe qui permet le maintien d'un grand nombre de gens dans une insécurité extrême, un esclavage est en effet rendu possible, avec l'accord tacite des autorités locales et la complicité de la Mafia, qui permet une exploitation par des patrons sans scrupules, d'une armée de réserve de travailleurs flexibles et interchangeables. Cela a lieu principalement en périphérie - dans les vergers du sud de l'Italie ou du sud de l'Espagne. L'horreur éprouvée face à ce traitement des migrants en Europe révèle une autre transformation du capitalisme. La misère et les dictatures laissées derrière par le colonialisme européen dans les pays du Sud, comme la pénétration des marchés locaux par des produits occidentaux fortement subventionnés, provoquent la fuite de nombreux migrants. Le recours à une main-d'oeuvre migrante et sous-payée pour financer le mode de vie impérial de l'Occident n'est pas seulement une urgence humanitaire, mais un modèle de production. L'exploitation des migrants en Calabre, loin d'exprimer l'échec du modèle économique néolibéral, constitue au contraire une condition de son fonctionnement.

04/2023

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Actualité politique France

L'opium des élites. Comment on a défait la France sans faire l'Europe

Qui ne perçoit que notre système politique est à bout de souffle ? L'auteur analyse ici le malaise dans la démocratie française avec une profondeur de champs jamais égalée. On nous endort tous les cinq ans en nous promettant des lendemains qui chantent, alors que les vrais choix politiques ont été opérés il y a plus de trente ans. Et n'ont jamais été expliqués aux Français, auxquels on a au contraire raconté des fables lénifiantes. "La gauche devrait-elle opter pour l'Europe contre le socialisme, ou pour le socialisme contre l'Europe ? " s'interrogeait François Mitterrand dans une longue tribune publiée dans Le Monde en 1968. Eh bien, c'est précisément sous le règne de Mitterrand que les européistes français ont inventé la globalisation. Car loin d'être un bouclier contre la dérégulation, comme il nous a été répété à l'envi, l'Europe fut la matrice, puis le vecteur de la mondialisation financière libérale. Mieux (ou pire) : ce sont les Français qui ont été les chevilles ouvrières du néo-capitalisme financier, les anglo-saxons ne faisant que s'engouffrer dans la brèche que nous avons nous-mêmes ouverte à partir de 1985, avec Fabius et Beregovoy au pouvoir en France, Delors et Lamy à la tête de la commission européenne, Chavranski à l'OCDE, Trichet à la Banque centrale européenne (BCE), Camdessus au FMI et Lamy à l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce). La civilisation européenne était supposée reposer sur l'Etat, plus l'Etat-Nation, plus l'Etat de droit, plus l'Etat-Providence. Or, l'Etat perd son pouvoir, l'Etat-Nation est voué aux gémonies au profit d'un fédéralisme hors-sol qui s'apparente à une religion politique, et l'Etat-Providence est sacrifié sur l'autel de la rigueur Maastrichienne. Cela s'appelle l'abdication d'une démocratie, selon la belle mise en garde de Pierre Mendès France : "L'abdication d'une démocratie : la délégation de tous les pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique" . Résultats : aucune majorité présidentielle ou parlementaire n'a été reconduite en France depuis 1983, le FN est passé de 0, 8% des voix à plus de 20%, le pouvoir régalien parait illégitime ou impuissant, et ce que les élites appellent le "populisme" gronde. On connait la formule de Georges Bidault (ministre des affaires étrangères) en 1953 : "Faire l'Europe sans défaire la France" . Nous avons défait la France en catimini au nom de l'Europe, sans pour autant parvenir à faire l'Europe que nous appelions de nos voeux. Nous avons perdu sur les deux tableaux. Un sursaut est possible : après une analyse au scalpel de la décomposition française (première partie) et une déconstruction non moins rigoureuse de l'histoire européenne (deuxième partie), c'est à quoi se consacre la troisième partie de cet ouvrage.

02/2021