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Faits de société

Le projet. La stratégie de conquête et d'infiltration des frères musulmans en France et dans le monde

L'organisation islamiste des Frères musulmans n'est pas à l'origine d'un complot secret, d'une offensive invisible connus seulement de quelques hauts dignitaires. Pas d'objectifs cachés, pas de stratégie dissimulée aux yeux des "mécréants". Au contraire. Comme ce fut le cas pour tous les pires projets totalitaires, de Lénine à Hitler et Mao, tout est écrit dans les textes fondateurs, tout est annoncé, noir sur blanc. Il faut donc lire et faire l'effort de comprendre. Les auteurs de ce livre choc ne se sont pas contentés d'analyser les textes, chartes et doctrines, ils ont aussi rencontré les principaux cadres de la confrérie, dans plusieurs pays, ce que bien peu de gens ont réussi à faire. A l'issue de cette longue enquête, ils peuvent expliquer en détails la stratégie mise en place par l'organisation islamiste, en France et dans le monde. Preuves à l'appui, ils montrent que nos démocraties font face à une offensive globale, pensée au Qatar et en Turquie et dont l'un des foyers principaux se trouve en France, "phare de l'humanité". Là, ses théoriciens espèrent "réislamiser" les musulmans, tout en fracturant la société. Entrisme dans les entreprises, les administrations, les associations de défense des droits de l'Homme et les syndicats, mais aussi provocations, victimisation et manipulation des élites sont les outils caractéristiques de leur projet. L'objectif déclaré des Frères Musulmans, dont les pères fondateurs furent aussi des soutiens du régime nazi, est clair : établir un califat mondial. Après ce livre, personne ne pourra dire qu'il ne savait pas.

11/2019

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Sociologie

La différenciation. Genres, savoirs et expériences culturelles

ll y a une sociologie des biens culturels et des pratiques, mais cette sociologie n'est pas une économie, avec son capital, ses intérêts et son marché. Quand ce qui explique un goût musical est, en priorité, la génération d'appartenance des personnes et non leur position sociale, quand la valeur de telle série télévisée est comparée à celle des autres Bayes du même genre et non aux autres genres, quand les oeuvres ont une valeur esthétique indépendante de la position sociale de leurs pratiquants privilégiés, uand la fréquentation ordinaire des oeuvres est plus dé-ive que la socialisation, c'est qu'un certain nombre de changements théoriques et conceptuels sont nécessaires. Parce que les goûts ne sont pas réductibles à la position et à l'origine sociale, parce que les biens culturels n'ont pas une seule valeur (leur valeur sociale), parce que les usages sociaux de la culture varient selon les situations (en couple, en famille, entre pairs, entre amis, signifient diversement pour les individus (en termes de plaisir culturel, de savoir), en n'étant pas réductibles à des rapports de distinction et de domination, une évolution du modèle dominant est requise vers la prise en compte de l'expérience due aux biens culturels. Cette évolution est celle qui requalifie la distinction en différenciation, la structure positionnelle en identité sociale et générationnelle, le capital culturel en savoirs, la légitimité en reconnaissance et en normes de groupe, pose le genre culturel comme catégorie constitutive du goût et du jugement de valeur, et enfin, soutient l'autonomie du monde de la culture par rapport au monde de l'école.

06/2019

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Pédagogie

Une éducation sans école. Edition revue et augmentée

Aujourd'hui, les mots "éducation" et "école" sont devenus quasiment synonymes. Pourtant, l'école ne représente qu'une infime partie de l'histoire de l'éducation. Comment cet amalgame a-t-il pu se produire ? Pourquoi en sommes-nous arrivés à croire que l'éducation de nos enfants devait relever de la responsabilité de l'Etat ? Quelles logiques sont à l'oeuvre derrière cette vaste entreprise de normalisation des masses ? Une éducation sans école, qui se présente comme une longue lettre à Ivan Illich, porte un regard critique sur l'institutionnalisation de l'éducation. A la lumière des grandes théories de la pédagogie (Sébastien Faure, Célestin Freinet, Edgar Morin, David Sobel...), Thierry Pardo soutient que les parents sont souvent les mieux placés pour éduquer leurs enfants et examine diverses alternatives éducatives : la transmission du savoir dans les sociétés traditionnelles et autochtones, "l'éducation à domicile" (unschooling) et celle prodiguée par le biais du voyage. Cet ouvrage au souffle poétique et libertaire est traversé par la métaphore du pirate, alliance de l'imagination et de la révolte, de l'utopie et de l'aventure. Sa proposition, inscrite dans le champ de l'éducation relative à l'environnement, s'appuie notamment sur le contact avec la nature et l'insertion dans un réseau social fécond. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, Thierry Pardo livre un témoignage beaucoup plus personnel de ses 10 années de pratique "d'éducation pirate" avec ses deux enfants et revient sur l'évolution des législations sur l'éducation en dehors des murs de l'école, tant en France qu'au Québec.

01/2018

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Sciences politiques

Les présupposés du politique par-delà contingences et urgences. Refonder l'Etat avec Julien Freund

Inspiré de Julien Freund, cet ouvrage présente l'activité politique telle qu'elle devrait être en théorie, activité conceptuellement ambivalente, sa spécificité et son ambivalence. Pour cerner le politique, l'auteur se prête mieux à l'analyse de L'essence du politique de Julien Freund. Il s'agit de saisir "l'être qui conditionne la politique", un être merveilleux qui demeure pratiquement l'unique activité focalisant l'attention de tous les hommes, dans la mesure où ses présupposés sont déterminants pour refonder l'Etat, quelles que soient les circonstances. Toute la question revient ainsi à préciser le statut du politique ou, en d'autres termes, sa situation précise en rapport avec d'autres activités de l'homme dans la société. Car, en relation avec ces diverses activités, et contribuant à la dynamique des dialectiques internes et externes, le politique est superficiellement condamné à cause des actions qui ne relèvent pas de son essence. Ainsi, l'auteur soutient l'idée principale suivante : "Le politique tient son essence à la fois de la société comme une donnée de la nature humaine et de la spécificité de l'être de l'homme". En conséquence, l'ouvrage propose la refondation de l'Etat en tenant compte du respect des essences en général et de l'essence du politique en particulier. Dans la quête légitime des Etats stables et puissants en Afrique, l'ouvrage s'accommode singulièrement de ce qui peut facilement se faire et de ce qui devrait nécessairement se faire. Dès lors, l'auteur lance un appel à la refondation de l'Etat, en suivant entre autres les conseils de Julien Freund.

01/2021

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Histoire de France

Londres-Vichy : liaisons clandestines

Entre 1940 et 1943, alors qu'officiellement Londres soutient la France libre, la Grande-Bretagne accueille un consulat général (non officiel) de Vichy, ainsi que dix-sept consulats vichystes et neuf missions commerciales, soit plus de 200 fonctionnaires. Durant trois ans, il y aura donc deux Londres, l'un vichyste, l'autre gaulliste, qui vont se croiser dans les mêmes administrations, avec les mêmes interlocuteurs. Londres signe avec Vichy pas moins de quatre accords économiques secrets, basés sur un fonds de réserve de 18 milliards de francs appartenant à Vichy et déposé à la Banque d'Angleterre. Ces liquidités considérables serviront à soutenir une partie de l'effort de guerre de la Grande-Bretagne et à empêcher de nombreuses entreprises britanniques de fermer leurs portes. Pendant qu'à Londres l'administration maintient officieusement la souveraineté de Vichy, les deux gouvernements vont conduire de nombreuses négociations politiques et économiques secrètes en zones neutres comme le Portugal ou l'Espagne, et prétendument neutres comme le Maroc. En vérité, la Grande-Bretagne manipule Vichy, utilise son argent et essaie d'entraîner les colonies françaises dans la guerre. En observateurs, les Américains jouent leur propre partition avec Vichy et le général de Gaulle, dont tout le monde se méfie. Quant aux Allemands, ils tolèrent ce double jeu, quand ils n'interviennent pas directement dans les négociations ! A partir d'archives inédites, ce livre reconstitue l'histoire secrète d'un pan méconnu de la Seconde Guerre mondiale, une partie d'échecs à quatre, un marché de dupes pour Vichy, pour le plus grand profit d'un seul : la Grande-Bretagne.

05/2019

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Psychologie, psychanalyse

Un clavier pour tout dire. D'inconscient à inconscient

A la recherche des moyens de communication pouvant aider les autistes sans parole, Anne-Marguerite Vexiau, orthophoniste de formation, est partie en 1993 pour l'Australie apprendre la " communication facilitée ". Elle s'est ainsi laissé entraîner dans une aventure extraordinaire qui ne cesse de lui faire découvrir des possibilités insoupçonnées chez tous les êtres humains. C'est ce qu'elle relate ici, en ayant le courage d'explorer des vérités qui dérangent. La technique paraît simple : un partenaire, appelé facilitant, soutient la main d'une personne pour l'aider à s'exprimer sur un clavier. Mais il semble qu'au-delà de l'appui qu'apporte le facilitant, celui-ci serve de médiateur et transcrive les images mentales que lui envoie son patient. Quel que soit son âge, son niveau intellectuel ou l'atteinte de son cerveau, la personne handicapée peut manifester ses émotions. Des sourds, des non-voyants, des comateux, des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer restent ainsi en relation avec leurs proches. Anne-Marguerite Vexiau a ensuite proposé cette approche thérapeutique à des personnes valides présentant des difficultés psychologiques, en lui donnant le nom de psychophanie (du grec phan, " mettre au jour "). Elle a obtenu des résultats rapides et surprenants, et apporté un nouvel éclairage sur la transmission des traumatismes au sein des lignées, la communication à distance entre les êtres, la conscience des bébés et même des embryons. Le présent essai ouvre donc une porte sur les mystères du psychisme humain et les formes collectives de l'inconscient : " une découverte aussi importante, écrit Didier Dumas, que celle que fut, au siècle dernier, la psychanalyse ".

04/2002

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Institutions judiciaires

L'homologation par le juge. Essai sur un fonction juridictionnelle

Le juge reçoit de la loi la mission d'homologuer une multitude d'actes juridiques, tels que les transactions et les accords issus des modes amiables de résolution des différends, certaines conventions en matière familiale, les peines proposées dans la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité ou encore les accords issus de la médiation administrative. Pour autant, l'homologation demeure une notion controversée. Homologuer, est-ce juger ? Est-ce décider ? Est-ce contrôler ? Est-ce transformer l'acte ? Est-ce statuer sur une demande ? Ces questions ne reçoivent pas de réponses certaines en droit positif et s'accompagnent de débats qui nuisent à la compréhension ou à l'unité du mécanisme. Une clarification théorique devait donc être tentée. Tel est l'objet de cette thèse. Celle-ci soutient que l'homologation par le juge constitue, par-delà la diversité de ses applications, une notion processuelle unitaire. L'homologation est appréhendée comme une fonction juridictionnelle, c'est-à-dire une activité uniforme et particulière intégrée à la fonction juridictionnelle générale. Les homologations sont ainsi la résultante d'un office unitaire du juge et s'inscrivent toujours dans le cadre d'une procédure juridictionnelle. Les différences de régime parfois observées sont solubles dans un modèle commun. Cette perspective restaure la cohérence conceptuelle et met en lumière le potentiel de l'homologation, parfois sous-exploité par le droit positif. La reconstruction du contenu et du cadre de l'homologation révèle combien le développement et le perfectionnement de cette fonction pourraient constituer un moyen équilibré de maîtriser les enjeux de la justice du XXIe siècle, marqués par l'essor des modes alternatifs, de la déjudiciarisation et du numérique.

09/2021

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Revues

Cahiers Aragon N° 3

L'idée de ce troisième numéro des Cahiers Aragon est née au cours de deux journées d'étude organisées par l'ITEM sur l'écriture du désir dans l'oeuvre d'Aragon, elles-mêmes imaginées à partir du constat d'un manque dans la bibliographie critique d'une étude complète sur le sujet. Sans être exhaustives, les interventions contribuent ainsi à mettre en lumière un pan de l'oeuvre d'Aragon encore peu exploré, celui consacré au désir, à son écriture, et à la pensée qui la soutient. C'est donc à un Aragon érotique que ce numéro s'intéresse. Pourquoi pas un Aragon pornographe ? Sans rentrer dans les détails de cette distinction théorique, nous nous contenterons simplement de poser une continuité entre ces deux registres d'expression, en postulant que l'érotisme est une pornographie accompagnée d'un -isme - soit sinon d'une idéologie, du moins d'une pensée de la sexualité - tout en ayant conscience que, réciproquement, la pornographie la plus crue est elle-même aussi toujours soutenue par une certaine idée de la sexualité. Il devient peut-être théoriquement plus fécond cependant de penser ces deux catégories en termes de registre littéraire : l'érotisme caractériserait une écriture qui dirait la sexualité par le biais d'une rhétorique de la suggestion, de "l'érotique-voilé" dirait Breton, tandis que la pornographie userait à outrance de la valeur référentielle du langage pour tenter de dire et de décrire la chose. On verra qu'Aragon pratique dans ses écrits les deux registres et que dans les deux cas, pornographie comme érotisme charrient avec eux une valeur philosophique, poétique, voire politique.

09/2022

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Politiques sociales

Coûts du travail et législation sur la protection de l'emploi

Les entreprises françaises sont l'objet d'un paradoxe. Le coût du travail est aujourd'hui l'élément essentiel qui détermine leur stratégie – et décide en particulier des délocalisations – mais son existence échappe au débat. En effet, campée sur une posture qui vise à défendre le modèle social français et deux de ses composantes principales, le contrat à durée indéterminée et la législation sur la protection de l'emploi, l'espace institutionnel et sociétal n'est pas disposé à admettre une controverse sur ce sujet. Ce livre transgresse cet interdit hexagonal. Il définit d'abord le coût du travail français, en énonçant ses facteurs spécifiques qui résultent en partie de la rupture du contrat et du fonctionnement des IRP. Puis il les décompose et constate qu'une partie notable d'entre eux sont "occultés". Ainsi, le management n'en tient pas compte à l'instant T de la production d'un bien ou d'un service et ne les inclut pas dans son prix de revient. Evoquant des exemples concrets, l'ouvrage décrit les effets de cette occultation sur la gestion. Révélant le " passif social virtuel ", cette dette potentielle des entreprises au regard des salariés, déniée par les règles comptables, il soutient que celles-ci ne donnent pas une image fidèle de l'entreprise. De la révélation de ces coûts, au travers d'une nomenclature, à leur prise en compte, l'auteur dépasse l'analyse théorique pour proposer au management une méthode afin de s'assurer de la prise en compte de la réalité de ses coûts, au risque de disqualifier effectivement la législation sur la protection de l'emploi.

11/2021

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Policiers historiques

Les chemins du pouvoir

Daniel Pitt à la poursuite d'un philanthrope, dont les bonnes actions semblent cacher de sombres et dangereux secrets... Daniel Pitt vient d'être nommé procureur adjoint dans une affaire qui pourrait potentiellement faire la réputation du cabinet, ou bien la détruire. Le problème c'est que Malcom Vayne, l'homme accusé, a le bras long, très très long. Aux yeux du public, Vayne est un héro mais Ian, ami de Daniel et policier, a des preuves qui suggèrent le contraire... Alors qu'il travaille main dans la main avec le directeur de son cabinet, Daniel Pitt, nerveux, sous pression, doit prouver que Vayne est coupable. Pendant ce temps-là Miriam, épouse de Daniel et experte médico-légale, devient amie avec Rose, la femme de Gideon Hunter, un collègue de Daniel et toutes deux s'engagent dans le combat des Suffragettes. Miriam se retrouve au sein d'une communauté de femmes qui n'ont pas peur de faire des grèves de la faim ou d'aller en prison. Dans ce milieu, Vayne est très apprécié car il soutient la cause, mais Miriam n'est pas dupe. Le procès de Vayne révèle ses ambitions politique en Angleterre et en Europe et les choses s'enveniment lorsque l'un des témoins les plus importants est retrouvé mort. Lors de l'autopsie, Miriam fait des découvertes qui pourraient influencer l'issue du procès, mais, avant d'avoir pu en faire part à quiconque, elle se fait kidnapper pour un partisan fanatique de Vayne. Daniel vole à son secours et, en tentant de la sauver, met leurs vies et le succès du procès contre Vayne en péril...

07/2023

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Biographies

Blaise Cendrars. Philosophe postmoderne

On ne range pas Blaise Cendrars parmi les penseurs. Il n'a pas la gueule de l'emploi. On ne voit guère de philosophie dans ses sautes d'humeur. Il ne bricole pas de montagnes russes pour la dialectique ni ne débite de susurrants traités de morale. Ses lecteurs s'installent comme au spectacle. Ah ! les petits blancs, les cigarettes, des bagarres dans des bouges. Le boucanier fait le coup de poing, jongle avec l'eustache. Il chavire dans le roulis des ports, soutient Modigliani, soûl, dans les escaliers de Montmartre. Il raconte des histoires de montreur d'ours. Mais, en termes lacaniens, Cendrars... "ça n'est pas ça ... A Marseille, au Nain jaune, il détaille la patronne, mais sur le seuil du bar il scrute les étoiles. Il se tient près de Lucrèce. Il a des émois d'augure pour contempler la voûte céleste. Maintenant que la biographie de l'affabulateur est établie, que des sherpas universitaires ont sondé les strates refoulées de l'oeuvre, il est possible de présenter une synthèse de la création cendrarsienne. Blaise Cendrars, philosophe postmoderne révélera à des lecteurs, trop braqués sur les extravagances du casseur d'assiettes, et contrairement au décousu des apparences, une pensée philosophique d'une extrême cohérence. L'auteur décrit l'immersion de l'homme dans son environnement. Sa vision du monde préfigure les gouffres mis à jour par la science moderne. Ses analyses prémonitoires proclament le néant des grands récits, la ruine des idéologies, annoncent le postmodernisme. Salvatrice, son écriture relève déjà de l'intertextualité, et ses reportages du journalisme gonzo. Immergez-vous dans ce fleuve textuel dont tant d'éblouissantes pages restent ignorées !

10/2023

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Littérature française

C'en est trop

"Ça suffit maintenant, madame, j'en ai marre de vos remontrances, je ne supporte plus votre mépris, je vous vomis, Lassaiche. Vous êtes une vieille fille et c'est normal car vous êtes moche, vous êtes fringuée comme un sac, vos yeux de merlan frit suent l'hypocrisie. Vos seins ? Quels seins ? Vous êtes plate comme une limande sole et les soutiens-gorge rembourrés que vous portez ne trompent personne. Quant à votre cul, il est triste à en faire déprimer un chimpanzé. Votre bouche en cul de poule, à part sortir beaucoup de méchancetés et tout autant de conneries n'a jamais dû faire le bonheur d'un homme. Je vous plains, Lassaiche. Depuis votre arrivée à la tête du service, vous m'avez pris en grippe. Pourquoi ? Ma tête ne vous revient pas ? Je ne suis jamais absent, alors pour trois heures que je prends sur mon compteur, je vous le rappelle encore une fois, vous n'allez pas me prendre le chou. Allez consulter les petites annonces matrimoniales du chasseur français, mais par pitié foutez-moi la paix". L'évasion le temps d'un voyage à Washington chamboulera-t-il le quotidien de notre coursier préféré ? Eh oui, pour Triquard, "c'en est trop", et une trêve devient urgente. Le gouvernement, la gauche, la droite, les fonctionnaires, les collègues, les jeunes, les vieux, tout le monde y passe. Toujours aussi impitoyable, Georges Hudiné suit les pas de son antihéros Triquard pour un nouveau voyage jubilatoire au pays de la grisaille des ronds-de-cuir. Acide, généreux dans sa méchanceté, juste dans sa dérision, ce second volet ne manque jamais sa cible.

04/2014

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Histoire de France

L'iconoclaste. L'histoire véritable d'Auguste François, consul, photographe, explorateur, misanthrope, incorruptible et ennemi des intrigants

Lorsqu'en février 1886, Auguste François embarque à bord du Melbourne, il ignore encore que son existence va basculer. Durant vingt ans, ce consul promis à une belle carrière va sillonner le monde, menant une vie de diplomate-vagabond, s'improvisant explorateur pour la Société de géographie, armé de ses appareils photos et d'un caractère bien trempé. Misanthrope plus à l'aise en forêt qu'en société, curieux des peuples rencontrés et hostile aux intrigants de tous bords, il ne tardera pas à payer le prix d'une intransigeance inflexible et parfois coupable. Dépêché en Indochine puis au Paraguay - après un intermède dans le Paris de la Belle Epoque -, c'est en Chine, entre 1896 et 1904, qu'il donne la pleine mesure de son tempérament. Là, il s'oppose à Paul Doumer, tout puissant gouverneur de l'Indochine et futur président de la République, bien décidé à construire le chemin de fer du Yunnan au risque d'une guerre avec l'empire du Milieu. Là, il soutient un siège de quatorze jours dans son consulat pour sauver la vie de ses compatriotes. Et là encore, il réalise des expéditions inédites et cartographie des zones jusqu'alors inexplorées. "Pour moi, l'idéal consiste à vivre à ma guise, et à ne pas m'enliser dans la banalité. Vivre d'action, et puis, le moment venu, souffler ma chandelle en souhaitant le bonsoir à la compagnie." De ce serment, Auguste François aura fait sa vie, racontée ici par Boris Martin et illustrée par les photographies du consul - parmi les premières rapportées de ces confins du monde.

05/2014

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Religion

À l'école de la louange

Celui qui dit "Merci Père ! " ou "Gloire à Jésus-Christ l'Agneau de Dieu ! " loue YAHWEH l'Eternel. Un coeur sincère dresse ainsi un trône de reconnaissance et de gloire au Seigneur. Dieu vient à lui sans conditions. Cependant, nul ne peut louer le Père si ce n'est par Christ-Jésus. De même, nul ne loue l'Agneau de Dieu si ce n'est le Père qui le lui inspire. A l'école de la louange, vous apprenez à entrer dans le lieu secret du coeur et à vous tenir face à face avec le Créateur des cieux et de la terre. Dès lors commencent les rendez-vous de larmes et d'abandon de soi dans les bras de Dieu, mais également de vibrantes célébrations de l'oeuvre de la croix. C'est la culture du royaume des cieux. Par la pédagogie de la louange, Dieu fixe votre regard sur ses merveilles indépendamment des circonstances, parce qu'elle accroît le zèle dans le combat spirituel d'une part, et d'autre part, parce qu'elle soutient la foi, dans le désert comme dans l'épreuve. Ses ressorts changent les cris de détresse en chants d'allégresse. A l'école de la louange quotidienne, vous érigez une tribune sur mesure à Dieu. Le Saint-Esprit peut alors librement se révéler, parler, agir puissamment et transformer des vies. Si vous pouvez évaluer ce que Dieu est capable de faire même avec un simple "Alléluia" , vous allez sans cesse élever son nom du lever du soleil jusqu'à la fin du jour, et même pendant les veilles de la nuit !

04/2013

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Sciences politiques

Néo-libéralisme(s). Une archéologie intellectuelle

Pour beaucoup, le néo-libéralisme constitue le phénomème majeur de notre temps. C'est lui qui donnerait la clé de la crise économique et financière, des nouvelles formes de management, ou encore de la "privatisation du monde". Il est pourtant difficile d'y voir clair à travers cette notion. Le néo-libéralisme, est-ce le "laisser-faire" ou bien l'avènement d'un Etat fort au service de la concurrence ? S'agit-il d'un modèle hyper-individualiste et libertaire, ou bien d'un nouveau conservatisme normalisateur ?Pour s'y retrouver, ce livre propose une généalogie internationale des idées néo-libérales depuis les années 1930, à travers ces moments que furent le Colloque Walter Lippmann (1938) et la société du Mont Pèlerin (1947). Il montre comment la crise du libéralisme, après le Krach de Wall Street, a entraîné des révisions et des réaffirmations doctrinales visant à sauver les idées libérales. Mais, loin de toute vision complotiste et linéaire, il soutient aussi que la redéfinition du libéralisme a fait l'objet de conflits féroces entre ceux que l'on appellera les "néo-libéraux".Sur cette base sont établies des distinctions historiques et conceptuelles entre des mouvements que l'on confond trop souvent : le conservatisme, le néo-conservatisme, le libertarisme et le néo-libéralisme. Revenant sur le travail des think tanks et des principaux théoriciens de ces mouvances, le livre montre aussi la présence de traditions nationales hétérogènes. Alors que la "droitisation" de l'Europe semble aujourd'hui en marche, une telle mise en perspective permet de mieux déchiffrer la crise de légitimité du capitalisme et les réponses politiques qui lui sont données.

02/2012

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Beaux arts

Contre la théâtralité. Du minimalisme à la photographie contemporaine

Le public français connait Michael Fried pour ses travaux d'historien de l'art. Grâce à lui, la grande tradition de la peinture française depuis Greuze a été mise au jour : contre la théâtralité. c'est-à-dire la " convention primordiale " qu'un tableau est fait pour être regardé, il s'agissait de décrire des personnages absorbés dans ce qu'ils font au point d'oublier la présence du spectateur. Manet renonça définitivement à cette forme d'antithéâtralité devenue elle-même une convention, en inventant le portrait-tableau moderniste qui soutient le regard, jugé désormais inéluctable, du spectateur. C'est le critique d'art que ce recueil propose de découvrir. Celui qui, dans des interventions consacrées à la peinture et à la sculpture des années soixante (particulièrement Louis, Noland, Olitski, Stella) comme à la photographie la plus contemporaine, prend parti, juge et jauge. Il pourfend, à l'ère des " installations ", un retour de la théâtralité, lorsque l'autonomie esthétique de l'œuvre par rapport au spectateur laissé à sa propre appréciation est remise en cause par l'essor du minimalisme : des situations sont construites entre l'objet, le spectateur mobile et l'espace de leur rencontre en sorte que l'œuvre, pour finir, consiste dans cette situation même. Chemin faisant, Fried évalue l'héritage de Greenberg, dont les analyses firent longtemps florès, il dispute de questions aussi fondamentales que la forme l' " opticalité ". I1 nous conduit, enfin, chez les photographes - tout particulièrement Jeff Wall - qui replacent aujourd'hui la question de regard, et partant de l'autonomie esthétique, au premier plan de la pratique artistique.

05/2007

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Musique, danse

Felix Mendelssohn. La lumière de son temps

Lumière de son temps, Felix Mendelssohn le fut à plus d'un titre. Né dans une famille de haute culture, petit-fils du philosophe Moses Mendelssohn, il fut le premier né de la " génération de 1810 " qui vit éclore tant de génies (Schumann, Chopin, Liszt, Wagner...). Ses dons précoces encouragés par sa famille firent de lui un artiste accompli, chef d'orchestre magnétique, âme de festivités édifiantes et de projets pédagogiques ambitieux, qui pratiqua l'art musical dans sa globalité. Brigitte François-Sappey avait déjà consacré à Mendelssohn un bref ouvrage. Elle développe ici, avec une empathie érudite, les traits de l'artiste dont la réputation posthume, modeste par rapport à l'éclat qu'il connut de son vivant et sujette à controverses, commence à être réévaluée. Elle s'attache à éclairer les passages entre l'être affectif et le créateur exigeant, le musicien attiré par les arts du silence (ses dessins et aquarelles témoignent d'un incontestable talent) et l'organisateur d'événements qui réunissent des foules (la recréation de la Passion selon saint Matthieu), le juif converti au protestantisme qui œuvre à la constitution d'une identité allemande, le frère ébloui par sa sœur bien-aimée Fanny dont il ne soutient pourtant pas l'ambition de compositrice. L'auteur commente avec finesse une œuvre animée par deux tendances extrêmes, la féerie et la solennité, dans laquelle elle fait mesurer l'absolue efficacité de la précision et l'économie de la magique orchestration, en mettant en évidence comment, par sa hauteur de vue et sa volonté de conciliation, l'immense artiste fut amené à dépasser l'égotisme romantique pour conjuguer au suprême degré esthétique et éthique.

08/2008

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Musique, danse

VINGT-CINQ ANS DE CREATION MUSICALE CONTEMPORAINE. 2ème édition

" Je soutiens beaucoup ce mouvement qui a pris mon Itinéraire. Il représente l'avenir. Sa tendance : ne s'inféoder à aucun de ces courants qui nous ont martyrisés et posé tant de problèmes à beaucoup de mes confrères. Vous savez qu'il y a eu le mouvement sériel qui disait " Hors de moi point de salut ", puis il y a eu le mouvement aléatoire, les collages, les improvisations collectives. Ce sont des expériences qui ont été utiles. Elles ont même fait naître quelques chefs-d'œuvre, mais elles semblent avoir fait leur temps. Et les nouveaux jeunes musiciens ne veulent plus en être esclaves, ni se tourmenter de points d'interrogation pour savoir à quelle école ils vont adhérer. Ils font ce qu'ils ont envie de faire, et ce qu'ils ont envie de faire, c'est quelque chose de plus généreux, de plus sensible et même - et là je me risque à un adjectif que je me sens obligé de mettre entre guillemets - de plus " joli ". Ils ne veulent plus de musique cérébrale, abstraite, rébarbative. Ce sont des gens qui ont l'amour de la musique, une sincérité, un cœur. Je crois que c'est là que tient le renouveau. " Olivier MESSIAEN, 1974 Propos recueillis par Frantz WALTER " Tout en demeurant l'ensemble qui a fondé l'histoire de la musique spectrale, l'Itinéraire souhaite maintenir une tension et une utopie créatrice qui excèdent les questions théoriques ou les simulacres de liberté et cherche à préserver la possible diachronie entre réflexion et composition. " Michaël LEVINAS Propos recueillis par Pierre GERVASONI, In Le Monde, 10/03/1998.

09/1998

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Littérature étrangère

La rue

La rue, roman inclassable, se situe quelque part entre Joseph Roth, Kafka, Bruno Schultz et Hermann Ungar, entre Otto Dix, Chaïm Soutine et Georg Grosz. Récit d'un soldat démobilisé vers 1920, après quatre années de guerre contre les armées prussiennes d'abord et bolchéviques ensuite, c'est une longue errance hallucinée à travers une ville, à travers la mémoire, à travers un univers où la frontière entre le rêve et la réalité est brouillée, où le fantastique, le grotesque, le macabre se mêlent. Pour échapper à la rue, le narrateur se réfugie dans des caves moisies, dans des hospices louches où grouille une humanité constituée de monstres et de fous des enfers de Bosch. Pour échapper à la faim, il va s'engager comme homme-sandwich dans un cirque dont l'arène devient le symbole du monde. Pour tromper la solitude il va côtoyer des clowns moribonds, des athlètes entre amour et mort, des poètes suicidaires, venant la nuit réciter leurs vers dans des théâtres vides. Chacun lui fera le récit de sa vie. Cauchemars savamment distillés par une voix narrative, toujours la même et toujours différente, dont on ne sait si elle est celle des personnages qui peuplent le roman ou les hallucinations, du héros anonyme. Espaces clos disloqués par la parole qui entraîne le lecteur dans des périples insensés à travers le monde. Temps déchiqueté par des oscillations incessantes entre présent et passé, faisant surgir des scènes de guerre, de chevaux éventrés, d'hommes ensanglantés pris en croix par le gel dans l'immensité de la steppe d'Ukraine. R. E.

01/1992

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Sociologie

L'art à Vienne et l'unité de l'empire (1897 à 1905)

La Sécession viennoise constitue un mouvement artistique créé en 1897 en Autriche-Hongrie. Elle représente une initiative de renouveau culturel mise en place avec le concours des autorités visant un projet d'unité nationale. Mue par sa mission d'harmonie sociale et imprégnée de son rêve artistique, la Sécession soutient un objectif et une action qui se confondent au projet des pouvoirs publics affaiblis par les tiraillements nationaux et sociaux des années 1890. L'émergence et le développement de ce regroupement d'artistes nationaux se trouvent ainsi intimement liés aux conditions historiques et sociopolitiques prévalant dans l'Empire au moment de sa naissance. La recherche sur le mouvement viennois nous l'abordons non seulement sous l'angle d'une étude des arts mais dans une approche multidisciplinaire plus large prenant en compte la situation culturelle viennoise de l'époque. Pour arriver à cerner la nature, l'ampleur et la signification d'un mouvement artistique de façon à en favoriser une juste perception afin de se soustraire aux modes passagères, il est essentiel de recourir à un cadre d'analyse assez large. Les facteurs multiples qui président à l'apparition et à l'épanouissement d'associations artistiques de même que ceux qui influencent leur fonction créatrice, exigent cet élargissement de l'analyse. " Seules les contradictions dans le domaine de l'art et celles qui existent entre l'art et l'époque peuvent permettre de brosser un tableau relativement exact " (Waissenberger, 1984 : 8). Ces considérations qui orientent notre recherche sur la Sécession, entraînent l'exigence d'observer, outre les facteurs artistiques, d'autres volets du contexte sociologique qui l'entoure.

02/2019

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Technologies

L'ingénierie territoriale. Quels prolongements à la réforme territoriale ?

Cet ouvrage, auquel ont participé des spécialistes de plusieurs disciplines (juristes, économistes, gestionnaires, géographes, sociologues), tous familiers du monde territorial, vise sinon à définir, du moins à circonscrire et illustrer l'expression "ingénierie territoriale" , très à la mode depuis quelques années dans le système politico-administratif français, et singulièrement au sein des territoires. Il commence, dans un avant-propos, par interroger la signification et la raison d'être de l'ingénierie territoriale, une notion plutôt qu'un concept Puis, il se développe autour de deux approches, correspondant aux deux parties de l'étude : une première approche, transversale ; et une seconde, plutôt sectorielle. Au sein de la première, ont étudiées diverses questions d'actualité touchant à l'ingénierie territoriale : les soutiens financiers des territoires concernés ; l'ingénierie territoriale face aux fractures sociales ; la place des territoires ruraux ; le rôle en mutation des agences régionales ; les partenariats développés par les agences d'urbanisme ; ainsi que l'intelligence territoriale. La seconde approche illustre l'ingénierie territoriale, son recours, sa mise en oeuvre et ses difficultés, dam des secteurs ou des opérations spécifiques, comme les forces et faiblesses des SCIC (Société coopérative d'intérêt collectif), la compétence GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), le domaine de la culture, le secteur touristique, ou encore l'opération d'intérêt national de la plaine du Var. Cette double approche permet de mieux appréhender l'ingénierie territoriale, d'en apprécier les forces et les faiblesses, en somme la pertinence en fonction des contextes et des acteurs locaux. C'est pourquoi cet ouvrage s'adresse aux universitaires, mais aussi aux élus, aux hauts fonctionnaires territoriaux et à tous les praticiens intervenant au sein des territoires.

02/2019

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Actualité et médias

La République des copains

La compétence comme seul critère ? Le talent comme unique motif de nomination ? La vertu comme CV ? On aimerait le croire dans l'attribution des postes-clefs du pouvoir. On aimerait rêver que les préfets, les responsables de la police, les membres du Conseil d'Etat ou de la Cour des comptes, les ambassadeurs, les patrons des entreprises publiques..., soient uniquement choisis selon leurs aptitudes et qualités. On aimerait... mais on se berce d'illusions. Car est-il vraiment si loin le temps où l'empereur Caligula nommait son cheval au poste de consul, quand on voit comment nombre de nominations se font, aujourd'hui en France, par copinage pur et simple . Depuis 1981, la France est entrée, sans l'avouer, dans l'ère des nominations politiques. Aide-moi et je te trouverai un job bien rémunéré. Porte ma couleur partisane et tu seras généreusement payé de retour. Soutiens mes idées et tu décrocheras une fonction qui nous servira par la suite. A gauche comme è droite, de Mitterrand à Chirac en passant par Rocard, Balladur, Juppé et Jospin, on a pris goût aux ,renvois d'ascenseur en tous genres, aux affinités avec le pouvoir en place, aux remerciements pour services rendus... Cette dérive démocratique, Gilles Gaetner la passe au crible sans complaisance. En plongeant dans les coulisses des vingt-cinq dernières années de notre République, anecdotes et histoires étonnantes à l'appui, il brosse un tableau peu reluisant de la France d'en haut, de très haut même. Et révèle les dessous d'une " République des copains x où règnent en maîtres les petits arrangements entre amis.

10/2005

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Littérature française

Antijournal d'un amour fou

Un homme, deux passions. D'un côté, une histoire d'amour, forte, belle, mais illégitime. De l'autre, la peinture, qui prend de plus en plus de place et de force au contact de la femme aimée, qui aide l'artiste à s'épanouir, et à se révéler, à lui-même et aux autres. Les tourments de l'amant, les angoisses de l'artiste dans le processus de création, l'ensemble se mêle dans un élan poétique et vrai, dans ce roman aux allures de journal intime éclaté, à la chronologie malmenée, en reflet des troubles et des joies, aux pages écrites au gré des souvenirs et des questionnements. Le narrateur sort peu à peu des limites confortables de son quotidien, pour s'abandonner à celle qui l'aime, le soutient, l'encourage ; avec elle, il vit des moments de bonheur total, quand il parvient à occulter les ombres qui ternissent leur histoire. Avec elle, il explose sa carapace d'insensibilité protectrice, et peut explorer plus profondément les zones inquiétantes de son inspiration expressionniste, où il arrache des lambeaux de lui-même. Les deux " voyages " ne se font pas sans douleurs. Ce livre retrace ce double parcours. L'un est un mouvement ascendant, l'autre une descente dans les affres de l'inconscient ; les deux se rejoignent dans un finale désespéré et artistique, annoncé dans un compte à rebours dès la première page. Dans une forme où les repères s'effacent parfois, et avec un style original, j'ai voulu faire en sorte que le lecteur vive réellement les troubles du narrateur. Qu'il n'en ressorte pas indemne. Que cette lecture soit une véritable expérience de vie.

01/2014

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Science-fiction

Le rebelle et les ventrus

Le Rebelle Et Les Ventrus est un récit imaginaire, autour d'un conflit, entre la liberté et le totalitarisme. Son terrain est miné de toute part, par un arbitraire sans limites et une religion, toute nouvelle. Ce totalitarisme transforme le pays en un bagne, sans clôture ni barbelés et le peuple en bagnards, traînant des boulets. La valeur de l'humain est devenue inférieure à celle d'une botte de persil ou d'un oignon. La femme est aussi réduite à un vulgaire vagin. La situation devient inacceptable pour le Rebelle qui rêve d'instaurer la démocratie pour son peuple mais aussi pour tous les peuples frustrés du système mis en place. Il décide alors de mener une guerre, contre le système mafieux de son pays, soutenu par ses milliers de sbires. C'est donc une guerre à huis clos, injuste et inéquitable. Elle se déroule entre un journaliste amoindri matériellement et convaincu de la justesse de sa cause et un système mafieux, fort de ses nombreux soutiens. Pour la mener, le Rebelle s'anime de ses convictions mais surtout d'une haine, qu'il voue envers ce système de tyrans. Il l'utilise comme une arme à destruction massive et mène des batailles, au détriment de sa vie et de celle de sa famille, en réussissant en tout cas à faire tomber plusieurs masques. Le Rebelle, veut anéantir la tyrannie et les ventrus qui la composent pour libérer ce peuple incrusté dans ses tabous et ses préjugés, accumulés depuis longtemps. Qu'adviendra-t-il du Rebelle et de son sacrifice ? Quelles conséquences aura son action sur le système ?

08/2019

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Autisme

Autisme. Le passage à l'âge adulte

Dans l'autisme, la transition vers l'âge adulte est très souvent un moment difficile. Difficile tout d'abord pour la personne concernée, mais aussi éprouvante pour ses proches. Cette période s'inscrit en effet dans un contexte de transformations personnelles et contextuelles, où il va s'agir de s'adapter, de modifier ou de fabriquer des environnements nouveaux. Les transformations personnelles concernent tout à la fois les modifications neuropsychologiques et somatiques observées durant l'adolescence, que les évolutions cliniques du trouble, dans lesquelles on note souvent l'apparition de nouvelles associations avec d'autres psychopathologies (anxiété, dépression...). Et, pour certains sujets, beaucoup plus rares, c'est aussi l'annonce d'un diagnostic tardif, avec toutes ses conséquences. Mais l'entrée dans l'âge adulte, c'est aussi une profonde modification de l'environnement du sujet : recherche d'une formation ou d'un emploi, d'un logement, d'un partenaire. Ces contraintes, surdéterminées par le poids des normes sociales, vont nécessiter la mise en place de soutiens, de programmes, d'interventions qui vont mobiliser les parents, la fratrie, mais aussi les employeurs, les personnels éducatifs, et parfois nécessiter des aménagements législatifs et sociétaux concernant ce que certains nomment un "handicap". Ce livre, à partir d'une revue de la littérature internationale centrée sur ce thème, et même si beaucoup d'articles concernent l'autisme sans déficience intellectuelle, aborde toutes ces questions. Il n'y a pas à ce jour de réponses "clés en main ". Chaque pays, parfois chaque région apporte son lot de solutions. Mais, dans tous les cas, une synthèse méritait d'être proposée aux personnes concernées ou intéressées par cette problématique.

01/2022

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Gestion des émotions

Le pouvoir de l'hypersensibilité. Faire de son empathie une force

Une ressource inestimable pour les personnes sensibles qui se sont senties exploitées ou rabaissées dans leur vie, et qui veulent exploiter pleinement leurs dons d'intuition, de compassion et d'empathie. Anita Moorjani a stupéfié les lecteurs du monde entier avec son ouvrage best-seller qui portait sur sa guérison du cancer et son expérience de mort imminente (Dying to be me - Diagnostic incurable, mais revenue guérie à la suite d'une NDE). Elle revient aujourd'hui avec Le pouvoir de l'hypersensibilité, un livre puissant et sincère sur l'empathie. Les empathes ne se contentent pas de ressentir les émotions des autres, ils les absorbent également, parfois à leur propre détriment, ce qui entraîne une surcharge sensorielle, des sentiments de confusion, d'éloignement et de manque d'estime de soi. Leur volonté d'aider et de plaire aux autres peut en faire la proie d'opportunistes ou les amener à donner plus d'énergie qu'ils n'en reçoivent. Mais Anita Moorjani soutient qu'il est possible de transformer cette charge émotionnelle en un outil puissant, devenant une véritable force, et ce à une époque où des traits de caractère comme la sensibilité, la gentillesse et la compassion sont cruellement sous-estimés, voire moqués. Anita aide les empathes, les hypersensibles, à définir ce qui les rend uniques, puis les informe sur les pièges et les obstacles qu'ils et elles peuvent rencontrer. Enfin, elle leur apprend à guider les autres sur un chemin plus conscient. Rempli d'anecdotes personnelles, de témoignages et de mantras d'affirmation de soi, ce livre va changer la façon dont les hyper-sensibles sont vus et entendus.

08/2021

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Romans historiques

Les Aventures de Boro, Reporter Photographe Tome 9 : Boro, Est-Ouest

Depuis les événements de 1956 en Hongrie, où il fut témoin de la mise au pas de son pays natal par les chars soviétiques, Blèmia Borowicz, reporter-photographe, traîne son précieux Leica, sa canne et un coeur endeuillé. Au début de 1960, une vieille connaissance l'attire jusqu'en Argentine : seul Boro pourra photographier à son insu et ainsi identifier un certain M. Klement, haut dignitaire nazi en fuite... De retour à Paris, où l'épaule toujours l'équipe de l'agence Alpha-Press, Boro devra déjouer la surveillance des services secrets français et bientôt celle de la Stasi pour venir en aide à son jeune protégé Hongrois, Jolan, épris d'une séduisante pianiste est-allemande... Dans le fracas d'un monde où la guerre froide bat son plein, d'un bus de Buenos Aires aux avenues de Berlin-Est la nuit de la construction du Mur, sans oublier les réunions clandestines des soutiens au FLN dans le secret d'un appartement parisien, Boro se débat, comme toujours, pour photographier l'Histoire de ceux qui résistent pour la liberté. Avec Guerres froides, Dan Franck rappelle sur le devant de la scène le héros des Aventures de Boro, reporter-photographe, la série à succès née de sa collaboration avec Jean Vautrin. Seul à la plume désormais, il nous fait revivre aux côtés de son héros les heures les plus glaçantes de la guerre froide, porté par la force vivifiante de la grande tradition du roman d'aventures. Déjà parus : La Dame de Berlin - Le Temps des Cerises - Les Noces de Guernica -- Mademoiselle Chat - Boro s'en va-t-en guerre- Cher Boro - La Fête à Boro - La Dame de Jérusale

04/2022

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Histoire de France

"Est-il des moyens de rendre les Juifs plus utiles et plus heureux ?". Le concours de l'Académie de Metz (1787)

En cette fin de XVIIIe siècle, les Lumières radicales à la française magnifient l'idée de régénération. En s'en emparant, l'utopie révolutionnaire a voulu rejeter les valeurs anachroniques du : passé. Or cette aspiration à l'invention d'un homme nouveau tourné vers la Raison trouve une de ses premières formulations dans le fameux Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs de l'abbé Grégoire, rédigé à l'occasion du concours de l'Académie de Metz, en 1787. Grégoire, favorable à l'émancipation des Juifs, soutient que celle-ci doit passer par l'oubli des rêveries talmudiques et des traditions qu'il juge burlesques. Au même moment, rien de tel n'est exigé des protestants par les philosophes qui défendent leur pleine entrée dans la cité, ni des Noirs des colonies pour lesquels ils réclament la fin de l'esclavage. Ce concours marque donc un moment unique dans l'histoire de la France moderne. Pourtant, à l'exception du texte publié de l'abbé Grégoire, sans cesse lu et commenté, on ignorait presque tout des manuscrits déposés par les autres candidats, et même de la première version de celui de Grégoire. Pierre Birnbaum a eu l'idée de les rechercher aux archives de Metz et de Nancy. Les voici enfin publiés dans leur intégralité. Leur mise au jour et leur comparaison systématique dans le présent ouvrage opèrent tel un révélateur : la question de l'entrée dans l'espace public des Juifs apparaît comme le symbole d'une difficile relation entre citoyenneté et pluralisme culturel, qui hante jusqu'à nos jours la société française.

04/2017

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Sciences politiques

Extension du domaine de la guerre

Cela fait maintenant plusieurs décennies que les guerres n'en font qu'à leur tête. Elles ne veulent plus jouer les partitions classiques d'hier : Etat contre Etat, armée contre armée. Elles sont baroques et en perpétuelle transformation. On ne sait même plus comment les nommer... Dans ce brouillard de début de siècle, un constat s'impose : le domaine de la guerre est en pleine expansion. Ce cancer, qui s'en prend aux parties molles de notre monde, provoque bien moins de morts que les grands modèles du XXe siècle. Mais il est terrifiant par son caractère mutant. Les guerres nouvelles touchent avec prédilection les civils, ici et là-bas, et elles vont durer bien plus longtemps que la première et la seconde guerre mondiale réunies. Ce phénomène guerre concerne désormais cinq des six continents, se joue aussi bien sur le terrain que sur la Toile, enrôle dans le même camp des fous de Dieu et des laïcs, mobilise des familles entières qui partent faire le djihad, transforme de " gentils garçons " en tueurs fanatiques et des jeunes filles au sourire angélique en kamikazes ou en épouses encagées de noir docilement soumises à des moudjahidin. Les repères vacillent : des bandes armées bâtissent au nom d'Allah un proto-Etat en Mésopotamie ; un pays, membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU (la Russie), soutient des militaires sécessionnistes en Ukraine. Fondamentalistes religieux et ultranationalistes se marient pour donner naissance à des " Messianiques " qui entendent faire l'Histoire à leur façon... Ne détournons pas les yeux. La guerre est de retour ! Nous sommes désormais tous concernés par ses grimaces.

01/2016

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Cinéma

Marilyn Monroe à 20 ans. Les secrets de ses débuts

À 20 ans, Norma Jeane est une starlette telle qu'il en pullule dans le Hollywood des années 1940, une belle fille brune aux formes affirmées très tôt. Trop tôt sans doute pour elle qui a été violée par un voisin à 13 ans, et qui bientôt ne va vivre que pour et par le regard des autres, des hommes surtout. C'est qu'elle est désespérément en quête d'amour pour en avoir manqué, violentée par sa grand-mère, abandonnée par sa mère enfermée dans un hôpital psychiatrique, recueillie par des familles d'adoption pour 5 dollars la semaine. Si elle se marie à 16 ans, c'est pour échapper à l'orphelinat. Baker, Mortenson, et maintenant Dougherty, le nom de son mari est le troisième que le destin lui donne, et aucun n'est vraiment le sien. De quoi perdre la tête comme sa mère ! De quoi tout faire aussi pour devenir quelqu'un ! Bientôt, c'est elle qui décidera, acceptant celui qui sera célèbre dans le monde entier : Marilyn Monroe. La jeune Norma ne renonce pas, fait contre mauvaise fortune bon cour. Elle bégaie, s'attife mal mais, entre 18 et 25 ans, elle affiche le sourire et l'optimisme de la jeunesse. Elle incarnera plus tard l'Américaine dans toute sa splendeur, cette femme des temps modernes, émancipée grâce au travail et à un corps qu'elle assume. Pour l'instant, elle n'est qu'une anonyme, une jolie fille parmi d'autres. Ouvrière pendant la guerre, la voici remarquée par un photographe qui la propulse à la une des magazines. Le début du conte de fée ? Non, pas encore. Elle divorce, cachetonne et michetonne. Enfant de Los Angeles, Hollywood est son Amérique à elle. Elle accède aux plateaux par ses relations et son sex-appeal. Elle signe un premier contrat de six mois, elle pense sa carrière lancée. On ne le renouvelle pas, on lui dit qu'elle n'a aucun talent, que son physique ne convient pas. Elle vit dans la pauvreté, déprime puis se ressaisit. Elle dépense tout son argent en cours de chant, de danse et de comédie. Elle, elle croit à son talent ; les autres suivront. Derrière l'image rayonnante se cache une personnalité inachevée, une fragilité qui au fil des films transpercera sous les pellicules épaisses de son maquillage de star. La Marilyn que personne ne connaîtFondé sur des confessions intimes, des fragments d'ouvres peu connues de la femme et de l'actrice, des grandes interviews qui prennent avec le recul une résonance singulière, ce portrait donne à voir les débuts d'une personnalité complexe, souvent caricaturée en sex symbol démoniaque ou en femme-enfant un peu fêlée. Décrivant les moments-clés des années de formation, cette biographie permet de comprendre comment une jeune femme à l'avenir incertain est parvenue à prendre les commandes de sa vie, tant bien que mal. Une aventure à l'américaine, terriblement contemporaine.

10/2012