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Marcel Detienne

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Musique, danse

Arts & musiques dans l'histoire. Tome 6, XXe et XXIe siècles, avec 3 CD audio

Ce sixième opus de la collection propose une approche claire et pragmatique des grands événements historiques, des différents mouvements artistiques et des principaux personnages qui ont marqué le XXe siècle et les débuts du XXIe. Pour donner corps à ces intentions, la construction de l'ouvrage s'organise autour de trois grandes périodes clairement structurées : la Belle époque (avant 1914), l'Entre-deux-guerre, et l'après 1945. A l'intérieur de chacune de ces périodes sont abordés le contexte historique global, puis les différents mouvements plastiques ou littéraires et enfin les grands courants musicaux (musique savante, jazz et musique populaire) qui l'ont traversée. Ainsi, dans la mouvance des courants architecturaux ou des arts décoratifs (Art nouveau, Art déco, style "international"...), sont contextualisés les principaux mouvements plastiques : - postimpressionnisme, - symbolisme, - nabisme, - fauvisme, - cubisme, - expressionnisme, - futurisme, - dadaïsme, - surréalisme, - abstraction... Les abondantes illustrations jalonnant les 240 pages apportent l'indispensable complément qui participe à la bonne compréhension de l'extraordinaire foisonnement créatif dans un environnement tout autant marqué par l'explosion des progrès techniques que par les niveaux de barbarie et de cruauté encore jamais atteints par l'Homme au cours de son histoire... Complémentairement à cette présentation, Jean Pierre Caens jette plusieurs ponts (intitulés Correspondances) entre les domaines des arts et de la musique ou encore de la littérature afin de bien situer les différentes productions artistiques dans leur environnement social, économique ou politique. Quelques exemples de ces "mises en correspondances" : Petrouchka (Stravinsky) et Violon et raisin (Picasso)/ 9e symphonie (Malher) et l'oeuvre de Gustave Klimt/ Cinq pièces pour piano(Schoenberg) et l'abstraction (Kandinsky)/ Parade (Erik Satie) et le dadaïsme (Marcel Duchamp)/ 4'33" (John Cage) et le minimalisme "plastique"/ Ornithology (Charlie Parker) et la beat generation (Jack Kerouac)/ Rock around the clock (Bill Haley) et le pop art (Andy Warhol)/ le rap, le slam (hip hop) et les arts de la rue (tag, graff)... Bernard Fort, quant à lui, s'attache à mettre en parallèle des "traductions musicales" qu'il a composées avec des tableaux qui font effectivement l'objet d'une présentation : Jour de lenteur (Yves Tanguy), Architecture du plan (Paul Klee), Cathedral (Jackson Pollock). De plus, une histoire du jazz, assortie d'extraits sonores, jalonne tout le parcours musical. On pourra ainsi découvrir le commentaire et l'écoute : d'un gospel (Swing low sweet chariot), d'un blues (Old dirty blues is back again, création de Ph. Khoury et F. Brun), d'un ragtime (de Scott Joplin : Maple Leaf Rag), d'un New Orleans (par Louis Armstrong : Swing that music), d'un big band (par Duke Ellington : Caravan), d'un "jazz manouche" (par Django Reinhardt : Nuages), d'un rythm'blues (Fly), d'un cool jazz (p

08/2013

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Beaux arts

Le vent se lève

Consacrée aux relations que l'humanité entretient avec la Terre, cette nouvelle exposition de la collection du MAC VAL rassemble des oeuvres qui traduisent la richesse et les paradoxes de ces liens, composés d'émerveillement, d'amour, de critique scientifique et sociétale, d'espoir et d'aveuglement, d'inspiration et de rêverie... Une histoire de l'art récente et jeune, en réaction aux états du monde par des artistes qui ne peuvent regarder ailleurs, un choix que nous sommes heureuses de défendre. Si ce recueil d'oeuvres illustre plusieurs facettes d'une histoire façonnée par les hommes et dont ils portent la responsabilité, il a pour fil rouge le sujet de la marche et replace l'humain au centre du paysage terrestre, arpenteur de sa vie et acteur de son devenir. Les oeuvres "parlent" ici de la terre et de la complexité de l'action humaine, étrange et ambivalente, autoritaire et désinvolte, nourricière et destructrice, poétique et économique. Alors que chacun sait qu'une autre façon de pratiquer la Terre est nécessaire, la jeune génération reste presque seule à se soulever en faveur d'un ordre nouveau ! Partout apparaissent ces mouvements de contestation et de progrès, pacifiques ou plus violents, insubordonnés à la réalité économique, aux objectifs de croissance, à tout ce que nous savons avec certitude participer à la destruction du vivant, dont nous sommes partie prenante, consciente et meurtrière. Et le musée, quel est son rôle, quel peut être son avenir dans la société ? Il doit se réinventer, remettre en perspective ses missions de conservation, de production, d'accumulation, se penser moins comme un conservatoire que comme un laboratoire, un lieu à parcourir et, surtout, à vivre pour y échanger et questionner avec le public un présent vers lequel les artistes nous conduisent. Pour nous accompagner, nous avons sollicité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin d'élargir cet ouvrage à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 7 mars 2020. Avec les oeuvres de Boris Achour, Dove Allouche, Pierre Ardouvin, Bianca Argimon, Hicham Berrada, Michel Blazy, Christian Boltanski, Véronique Boudier, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Clément Cogitore, Emile Compard, Franck David, Julien Discrit, David Douard, Jean Dubuffet, Anne-Charlotte Finel, Nicolas Floc'h, Charles Fréger, José Gamarra, Lola Gonzàlez, Dominique Gonzalez-Foerster, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Ange Leccia, Benoît Maire, Pierre Malphettes, Didier Marcel, Angelika Markul, Jean-Charles Masséra, Philippe Mayaux, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Jean-Luc Moulène, Tania Mouraud, Jean-Christophe Norman, Gina Pane, Laurent Pernot, Laure Prouvost, Enrique Ramirez, Paul Rebeyrolle, Evariste Richer, Loup Sarion, Bruno Serralongue, Tal-Coat, Stéphane Thidet, Thu Van Tran, Jean Tinguely, Gérard Traquandi, Tatiana Trouvé, Morgane Tschiember, Agnès Varda, Marion Verboom, Virginie Yassef...

06/2020

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Beaux arts

Surréalismus N° 7, hiver/printemps 2021 : Le surréalisme aux USA

Cette septième livraison de Surréalismus vous offre une maquette renouvelée, des rubriques repensées. L'objectif : laisser davantage de place aux œuvres et rendre les textes plus accessibles. Côté éditorial, quatre séquences jalonnent votre lecture : L’actualité dans la presse, les livres et les DVD, avec un hommage posthume à notre ami, grand poète, éditeur et incomparable défenseur du surréalisme Jean-Michel Goutier. Nous remercions chaleureusement Giovanna Goutier pour son aide. Les grands entretiens autour des expositions s’ouvrent avec Yolande Rasle et Renaud Faroux pour le Centenaire du P.C.F. à l'Espace Niemeyer, à Paris, au printemps prochain. Giovanni Lista raconte De Chirico à l’Orangerie. Sophie Krebs et Marion Brauner évoquent, chacune à sa manière, Victor Brauner au Musée d'Art Moderne de Paris. En instance d’ouverture, un projet autour de la naissance du surréalisme, mis en chantier par deux jeunes conservateurs de la BnF, Bérénice Stoll et Olivier Wagner. Didier Ottinger s’enthousiasme pour la période Renoir du peintre René Magritte qui ouvrira ses portes à l'Orangerie au printemps prochain. Une rencontre magnifique (bien qu’à distance) avec Sarah Meister, conservatrice au MoMA où elle nous initie au Fotoclubismo. Anne Yanover nous parle de l'amitié de Paul Eluard et Pablo Picasso au musée de Saint-Denis. Laurence Imbernon présente Hayter et l'atelier du monde bientôt visible au musée des beaux-arts de Rennes. Le dossier U.S.A. nous entraîne, pour cette première incursion, vers les contrées du nord-est des États-Unis. La couverture et un portfolio de douze pages sont consacrés à Alfred Stieglitz, inventeur de la photographie d'art, extraordinaire précurseur du surréalisme aux Etats-Unis et grand ami de Marcel Duchamp. Suit un long entretien avec Fabrice Maze, réalisateur du film-documentaire dédié à la peintre américaine Kay Sage. C'est aussi l'occasion de faire un point sur la collection Phares créée par la fille d'André Breton et de Jacqueline Lamba, Aube Breton-Elléouët. On vous plonge dans l'univers onirique d'Edgar Allan Poe avec The Raven (Le Corbeau) dans sa version d'origine en anglais illustrée par Gustave Doré, puis dans la traduction française de Charles Baudelaire avec notre choix de gravures d'Odilon Redon. Christophe Dauphin nous initie à l'œuvre de Philip Lamantia, poète et acteur important de la Beat Generation qui fit le lien entre le surréalisme et la contre-culture américaine. Pour clore la séquence : un entretien avec Alain Sayag sur Man Ray et la mode et un clin d’œil sur la grande exposition Alexander Calder programmée au MoMA. Le calendrier international des expositions liées au surréalisme se regarde dans une actualité bouleversée. Il est remis à jour régulièrement sur notre site www.surrealismus.fr (rubrique : + de surréalisme, sous-rubrique : calendrier).

12/2020

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Lecture, écriture

Français CE/CM Quartier libre. Pack en 3 volumes : Lisa disparait dans son écran ; Nathan a des super pouvoirs ; Guide pédagogique

Découvrez les packs découverte Quartier Libre avec 2 albums et un guide pédagogique ! Aborder certains sujets de société avec des élèves de CE/CM n'est pas toujours simple. Comment rendre concrètes des notions d'EMC qui leur semblent généralement abstraites ? Boualem Aznag et Stéphane Grulet ont conçu Quartier libre pour donner du sens à des problématiques sérieuses, susciter une prise de conscience individuelle et collective et permettre aux élèves de transformer des notions d'EMC en actions, en prenant du recul sur les idées reçues et en devenant acteurs de leur propre vie. Quartier libre propose des romans courts qui abordent des sujets d'EMC avec humour, ainsi qu'un guidage pédagogique. Dans ce pack découverte Quartier libre, vous trouverez 1 exemplaire du roman Nathan a des super pouvoirs et 1 exemplaire de Lisa disparait dans son écran (tous deux 32 pages, format 13 x 19 cm), ainsi qu'un guide pédagogique commun de 32 pages. Les histoires proposées dans cette collection, à lire en autonomie ou en collectif, sont proches du quotidien des élèves. Elles mettent en scène une bande de copains attachants, auxquels ils s'identifient facilement, ce qui leur permet de les lire avec plaisir, de comprendre et d'intégrer les notions sous-jacentes plus efficacement. Le guide pédagogique Quartier libre Il vous donne des pistes claires pour : travailler la compréhension générale de chaque roman (qui, quoi, lexique, inférences, traits d'humour) ; étayer et partager sur les problématiques lors de débats collectifs ; aborder des notions d'EMC, s'interroger ; trouver des solutions ensemble et mener des activités concrètes ; réaliser des projets de classe. Une courte interview d'un. e spécialiste permet de cerner les enjeux de chaque sujet abordé. Le roman Nathan a des super pouvoirs Tout le monde met du coeur à préparer le spectacle de fin d'année. Mais, lors des répétitions, Marcel ne peut retenir son rire face à Nathan, malentendant, qui " chante drôle "... Pour que Nathan participe avec plaisir au spectacle, la classe décide de " chanter " en langue des signes. Un récit qui montre comment la classe fait évoluer son projet de ? n d'année pour inclure un enfant handicapé. Le roman Lisa disparait dans son écran Ces derniers temps, Lisa n'est pas comme d'habitude, elle est distante et " étrange ". Ses amis veulent en savoir plus : ils mènent l'enquête et comprennent qu'elle est totalement absorbée par son jeu vidéo. Pas question de rester les bras croisés ! Ils vont tout faire pour la ramener à la réalité. Les jeux vidéo, c'est sympa... Les copains, c'est essentiel ! Un roman qui questionne le repli sur soi et le comportement face aux écrans.

04/2022

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Sociologie

Diriger un établissement ou un service en action sociale et médico-sociale. 2e édition

Ce manuel regroupe - en une version actualisée - les chapitres essentiels des meilleurs ouvrages parus chez Dunod sur les fondamentaux du métier de directeur en action sociale et médico-sociale : la relation aux personnes accompagnées ; les nouvelles politiques ; les coopérations et les coordinations ; la tarification, le financement et la gestion comptable ; l'encadrement ; l'évaluation ; la fonction direction ; l'éthique. Pourvu d'une introduction inédite et d'une bibliographie générale, il couvre la totalité de ce qu'il faut savoir quand on exerce des responsabilités. Un ouvrage de référence pour un secteur en pleine recomposition.

06/2018

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Théâtre - Essais

Djamila

L'envie c'est de jouer n'importe où et que cette contrainte devienne une force. Une heure avant on ne sait pas où on va jouer, on découvre un lieu et on se l'approprie. Jouer n'importe où (une classe, un hall, une cour extérieure, un couloir...) c'est dire que tout est théâtre, c'est juste une question de point de vue, c'est faire le pari de ré-enchanter des lieux en les transformant en espace de fictions. Pour le public, c'est aussi une manière d'aller à sa rencontre, d'aller à lui, pour des gens qui ont du mal à rentrer dans un théâtre, parce que, pour eux, c'est un lieu sacré ou bourgeois, c'est une force. C'est leur dire que le théâtre est partout, avec l'espoir que cette expérience les convaincra de franchir bientôt l'espace du théâtre, que ce lieu leur appartient. La direction de jeu ira dans le même sens, dans un contact direct avec le public, dans l'objectif d'abolir le " quatrième mur ", pouvant même parfois faire croire à de l'improvisation. En contraste, le texte est entrecoupé de chansons populaires qui donneront lieu à des chorégraphies réglées par Sylvain Riéjou. Ces chorégraphies (s'inspirant des " danses de gestes ") en contraste avec le reste, seront hyper réglés, sans l'ombre d'une improvisation, comme de mini-numéros de cabaret. Le soir, ma fille réclamait des histoires, j'ai longtemps brodé au hasard. Un soir je me suis vraiment posé cette question : qu'est-ce que je voulais lui dire ? J'ai très vite eu envie de lui parler d'échanges, qu'elle sache que chaque relation (et celle-ci comme les autres : un père et sa fille) se joue dans les deux sens, je lui donne quelque chose mais elle aussi me donne quelque chose en retour. Parce que je pensais à elle, le jeune public m'est apparu évident, avec ce besoin de rendre concret ce que j'avais à lui dire, inventer une fable, une fiction qui traduise concrètement cet échange entre générations. L'autre envie qui m'est apparue c'est de raconter comment la grande histoire nous change, comment des blessures traversent le temps, de drôle de manières. C'est souvent les petits enfants, non englués par l'affectif, qui vont libérer la parole. J'ai vite eu envie de parler de la guerre d'Algérie (cette guerre cachée) à ces potentiels petits enfants de harkis, de troufions engagés malgré eux... . Gilles Ostrowsky

11/2022

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Sciences politiques

Le premier mai dans l'histoire du mouvement ouvrier

"Le Premier mai est né comme journée de lutte des prolétaires contre les capitalistes. Et ce, avant tout, dans ses origines historiques : le grand affrontement de classe qui se déroula à Chicago en mai 1886, réprimé, dans le paradis démocratique des Etats-Unis, par la république bourgeoise par excellence. Puis dans son développement, généralisé par la IIe Internationale en 1889 en tant que journée de lutte internationale pour la réduction " par voie légale " du temps de travail. A travers les décennies et les continents, le Premier mai est devenu une tradition de classe, construite, conquise et imposée par la lutte, au-delà des divisions nationales, ethniques ou religieuses. Le Premier mai témoigne de ce que la lutte pour l'émancipation de la classe ouvrière n'est pas un problème national, mais un problème social. Partout où le mode de production capitaliste a pénétré, c'est-à-dire aujourd'hui le monde entier, le prolétariat s'est développé et a inévitablement mené sa lutte. Le Premier mai est devenu une régularité politique de cette lutte internationale. Le livre de parti que nous présentons, enrichi de nouveaux matériaux pour la première édition française, en offre un échantillon toujours actuel. Le racisme est une vieille idéologie, simple et facile à populariser. Elle est utilisée depuis des siècles pour diviser les exploités. La bourgeoisie en a fait une large expérience, elle sait la présenter en toutes sortes de dosages, réactionnaires et démocratiques. Elle sait l'adapter pour les strates profondes du prolétariat et pour les strates propriétaires des salariés et de la petite bourgeoisie. Le Premier mai est lui aussi appelé à donner une réponse : la revendication politique, vis-à-vis de l'Etat, de l'accueil et de l'unité de classe pour tous les prolétaires, sans discrimination de nationalité ou citoyenneté, doit revenir parmi ses mots d'ordre. Il est crucial que le Premier mai continue de transmettre la pratique internationaliste au sein de la classe et devienne une tradition aussi pour les nouveaux travailleurs immigrés, qui continueront à alimenter les strates profondes du prolétariat métropolitain, mais ce n'est pas suffisant. L'internationalisme militant est le seul antidote pour ne pas finir à la remorque aussi bien des idéologies des populistes nationaux que de celles de l'européisme. L'enracinement du parti léniniste en Europe est la tâche à l'ordre du jour. Amener et reconstruire l'internationalisme dans le troisième millénaire est la bataille militante des communistes. C'est l'actualité du Premier mai rouge et prolétarien."

04/2019

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Livres 3 ans et +

Lune chérie. 20 juillet-20 juillet 2019

Le 20 juillet 1969, Apollo achève sa mission et le commandant Neil Armstrong pose pour la première fois un pied d'homme sur la Lune en déclarant : "C'est un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour l'humanité !". Cet événement changea indubitablement le cours de l'histoire et marqua la mémoire collective d'une empreinte indélébile, tout comme l'image de l'alunissage est demeurée gravée dans l'esprit de ceux qui y assistèrent, les yeux rivés sur leur téléviseur, en cette nuit d'été voilà maintenant cinquante ans. Cet inoubliable épisode où, pour la première fois, un être humain foula la surface d'une autre planète fut suivi par des millions de téléspectateurs à travers le monde, même si la mission avait en réalité débuté quatre jours auparavant, le 16 juillet, avec le lancement de la fusée Saturn V à Cap Canaveral, au Centre spatial Kennedy. Une nouvelle ère s'ouvrait. Pour célébrer le cinquantième anniversaire de la conquête spatiale et raconter cette extraordinaire aventure aux enfants, NuiNui publie un remarquable livre de forme ronde, comme une pleine lune. Inspirée de faits réels, l'histoire qu'il raconte met en scène cinq jeunes personnages, précurseurs involontaires de l'exploit accompli par les trois célèbres astronautes ; fascinés par la Lune, nos petits héros la suivent dans un incroyable périple qui les entraînera bien loin de leur univers habituel. Les cinq explorateurs découvriront ainsi les mystères de l'espace et croiseront d'étranges personnages qui frapperont l'imagination des jeunes lecteurs. Mais avant que la Lune ne disparaisse de la vue des Terriens et même des écrans des appareils les plus sophistiqués de la NASA, nos ingénieux enfants auront été repérés à sa surface. Les trois astronautes - les vrais - réussiront à rattraper la Lune et le curieux équipage de petits aventuriers pour les replacer dans l'orbite de la Terre. L'ouvrage comporte 8 pages finales regorgeant d'informations sur la conquête de l'espace et ses principaux acteurs. Les jeunes lecteurs seront ainsi à même d'approfondir leurs connaissances sur notre satellite naturel et les étapes clés de la course aux étoiles, depuis le lancement de la première sonde soviétique jusqu'aux projets à venir, en passant par l'exploit réalisé par la mission Apollo 11. Ils seront ainsi à même de comprendre les progrès accomplis pour que le rêve de l'homme devienne réalité et les perspectives qui s'offrent encore aux générations futures, telles que le survol touristique de la Lune prévu à partir de 2019 et la base robotique programmée pour 2037.

04/2019

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Histoire de France

Hexagone. Sur les routes de l'Histoire de France

Le principe de ce livre est de suivre, du VIe siècle avant Jésus-Christ à nos jours, les mouvements des peuples qui se sont peu à peu rassemblés, autour d'une idée qui deviendra la France. « Les routes de l'histoire de France » : 26 itinéraires que nous suivons, au fil des siècles, comme une véritable épopée. Tout commence par une histoire d'amour entre le chef des Phocéens débarqué dans le Sud pour y créer des comptoirs de commerce et la fille du chef des Segobriges, qui vivent à cet endroit. Résultat : au lieu d'une guerre, un mariage… et la construction de Marseille, première ville de ce que deviendra la Gaule… À propos, saviez-vous que ce sont les Romains qui nous ont baptisés Gaulois ? « Galli, Galli ! » hurlaient-ils quand Brennus, venu de l'Yonne avec ses guerriers celtes, mettait le feu à leur cité au IVe siècle av. J.-C. Et à propos de Celtes, saviez-vous qu'un trésor celtique inestimable, découvert récemment, est enterré en Bourgogne ? Et qu'à la même époque, il y avait un trafic formidable sur la Seine, les bateaux transportant le précieux étain venu de Cornouailles ? Voilà qui attirait de multiples tribus gauloises, en quête de nouvelles richesses ! Ainsi suivons-nous les migrants, sur les routes de l'étain, de l'ambre, du sel et du fer… Lorànt Deutsch le baladin se promène avec jubilation dans toutes les époques, conteur inspiré mais aux sources sérieuses (dûment répertoriées à la fin de l'ouvrage). Nous voyons Charles Martel vaincre les Arabes à Poitiers… pour récupérer l'Aquitaine, Louis XIV traverser son royaume avec un orchestre qui lui interprète la musique de Lully ; nous perçons les secrets des citadelles cathares, et de La Rochelle se proclamant État protestant. Nous assistons à la naissance du chemin de fer, qui fit abandonner l'entretien des routes… sauvées par le vélo et l'automobile ! Chaque siècle apporte ses villes-étapes, ses événements et leurs traces palpables. Avec Lorànt Deutsch, empruntez les voies romaines, les fleuves et les chaussées de monsieur Mac Adam, et savourez les découvertes d'un parcours qui, peu à peu, prend la forme de l'Hexagone.

09/2013

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Scolaire lycée général et tech

Sciences Numériques et Technologie 2de. Edition 2019

Un manuel conçu par une équipe pluridisciplinaire, des auteurs experts dans leurs domaines (enseignants de lycée, ingénieurs, informaticiens, sociologues, chercheurs) Un ouvrage complet et accessible, véritable outil de formation adapté à la diversité des profils des élèves - Une organisation claire : 7 chapitres correspondant aux 7 thèmes du programme, couvrant tous les contenus et capacités du programme - Une entrée dans le chapitre stimulante : une bande dessinée pour permettre aux élèves de découvrir de manière ludique une des problématiques du thème - Des doubles pages Activités : des documents et des activités variés proches du quotidien des élèves, pour faciliter l'acquisition des notions de manière progressive - Des pages " Controverse " et " Le monde de demain " pour amener les élèves à s'interroger et à débattre sur des questions liées aux thèmes des chapitres - Un bilan du chapitre : une synthèse pour retenir l'essentiel, des exercices pour tester ses connaissances et pour s'entraîner - " La page du codeur " pour travailler avec le langage Python - Le " Fab Lab " pour aider à la mise en oeuvre de projets - Une rubrique " Hygiène numérique " pour amener les élèves à adopter les bons réflexes dans leur pratique du numérique au quotidienRetrouvez sur la page dédiée à votre manuel de Sciences numériques et technologie 2de : - l'intégralité de l'ouvrage à feuilleter - un extrait du manuel numérique - toutes les ressources en un clic - vos offres gratuites " SPECIAL REFORME LYCEE 2019 " et " OFFRE ENSEIGNANT ".

05/2019

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Sciences historiques

La Libre Pensée en Haute-Loire (1850-1940). L'anticléricalisme

Avant le XXe siècle, la Libre-Pensée n'est pas un mouvement organisé. La philosophie des Lumières l'encourage, mais ce n'est qu'une idée. Elle se manifeste avec les premiers enterrements civils (1848) et vivra mal le second Empire. Son aurore c'est la République naissante. Elle est républicaine et radicale. En Haute-Loire aussi. En France, de 1900 à 1914, son âge d'or, elle est militante, organisée, à la pointe du combat pour la séparation des Eglises et de l'Etat. Elle est radicale, socialiste, voire libertaire. En Haute-Loire elle est anticléricaliste, "au pays des Inventaires" , comme elle le formulera au Puy-en-Velay en 1909. De 1918 à 1940, elle est moins en vogue, elle cède la place au mouvement social et aux mouvements politiques de gauche. Mais elle fait parler d'elle, en Haute-Loire par la presse. Le régime de Vichy interdira la Libre-Pensée en tant que mouvement. Cette recherche, à partir de documents inédits, est parfois teintée d'une histoire de l'anticléricalisme dans un département français où le poids de la religion catholique est plus que prégnant. La Libre-Pensée, est à la fois une philosophie et un mouvement qui veulent promouvoir chez les individus le libre examen. C'est une association laïque et sociale à connotation anticléricale, voire athée. Le libre-penseur croit seulement en son libre arbitre et se refuse à reconnaître Dieu et à s'y soumettre. La Libre-Pensée est aussi intimement mêlée à l'histoire politique, comme l'est à cette époque la franc-maçonnerie. L'ouvrage souligne quelques éléments déterminants dans les actions des libres-penseurs de Haute-Loire au début du vingtième siècle, à savoir les conséquences des débats d'idées entre philosophie et politique, entre question sociale et économie du travail, entre culture de conférences ou de lectures, entre éducation évidemment laïque et progressiste, entre la laïcisation de l'espace et les rites des enterrements civils, la mise à bas des crucifix, le refus des prêtres à l'heure de la mort, et puis une vision élargie de la politique nationale en faveur d'un monde en paix et désarmé tout en pressentant le futur cataclysme de la Guerre. Et puis encore on ne peut passer sans évoquer la caricature. "A bas la calotte ! " faut-il entendre ! La préface est de Jean-François Brun, doyen de la faculté de Sciences Humaines et sociales de l'Université de Saint-Etienne.

04/2015

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Religion

Toulouse

Ce n'est qu'en 1317, par une décision de Jean XXII, que Toulouse est devenu archevêché. Le siège fondé par saint Sernin comportait déjà cependant une histoire importante marquée, entre autres, par la tempête de l'hérésie cathare, et le couvent de Toulouse, fondé par saint Dominique, a été le premier des grands centres de Frères Prêcheurs, tout comme l'Université fut l'une des plus anciennes de France. En 1790, la nouvelle géographie ecclésiastique lui réunit les évêchés de Saint-Bertrand de Comminges et de Rieux, ainsi qu'une partie de celui du Couserans. C'est surtout aux XIXe et XXe siècles que son histoire est passée au premier rang des diocèses français, avec de grandes figures d'archevêques, parmi lesquelles se détache bien entendu celle de Mgr Saliège, mais aussi grâce à la ferveur d'une Eglise ardente, qui ne fut pas toujours en plein accord avec ses pasteurs. Il n'existait pas encore d'histoire de ce diocèse. Celle qui est offerte aujourd'hui dans la collection de l'Histoire des diocèses de France fait plus que combler une lacune. L'équipe est en partie cléricale. Pourquoi pas ? Surtout lorsque le clergé y est représenté par l'abbé GEORGES BACCRABÈRE, dont les premiers travaux portèrent sur les visites épiscopales des XVIe et XVIIe siècles et qui, depuis lors, a réalisé de remarquables recherches archéologiques sur Toulouse antique ; par l'abbé JEAN-CLAUDE MEYER, dont la thèse de doctorat sur l'Église et la Révolution en Haute-Garonne vient de paraître ; par Mgr CHANSOU qui, en qualité de vicaire général de Mgr Saliège, a vécu de l'intérieur la « mutation » du diocèse et dont de beaux ouvrages disent par ailleurs la vocation historique. L'équipe des laïcs est composée d'ELISABETH MAGNOU-NORTIER, ancienne étudiante de Toulouse, de PHILIPPE WOLFF pour les XIVe et XVe siècles, d'YVES CASTAN pour le XVIII, qui, sans être des spécialistes de l'histoire religieuse, peuvent se recommander d'une bonne connaissance des périodes traitées ; enfin de HENRI SEMPÉRÉ qui dirige à l'Université de Toulouse-le-Mirail les travaux accomplis sur la période contemporaine en histoire religieuse. Cette coopération, fructueuse et aisée, entre clercs et laïcs, répond à une tradition toulousaine. Comment ne pas évoquer ici le chanoine Etienne Delaruelle, ancien professeur à l'Institut Catholique, qui, s'il eût vécu, eût été le maître d'œuvre de ce travail ? Quoi qu'il en soit, l'ouvrage lui doit beaucoup.

01/1983

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Informatique

Systèmes distribués, embarqués et diffus. JFSMA, Edition 2019

Cet ouvrage contient l'ensemble des contributions sélectionnées et présentées lors de la vingt-septième édition des Journées Francophones sur les Systèmes Multi-Agents (JFSMA) qui s'est tenue à Toulouse, du 3 au 5 juillet 2019, dans le cadre de la Plate-Forme de l'Intelligence Artificielle (PFIA 2019). Par essence pluridisciplinaire, le paradigme multi-agent fournit un cadre conceptuel pour l'étude et la conception de systèmes dont la dynamique globale est le fruit d'entités autonomes - agents - qui interagissent dans un environnement commun.
Les JFSMA constituent un moment privilégié d'échanges scientifiques transversaux qui réunit chaque année des chercheurs qui étudient, utilisent et font évoluer le paradigme multi-agent pour adresser des problématiques issues de domaines liés à l'informatique (intelligence et vie artificielle, génie logiciel, robotique collective, etc.) et aux sciences humaines et naturelles (économie, sociologie, éthologie, etc.).
Les travaux de recherche qui sont associés à ce paradigme proposent ainsi des modèles, des méthodologies, des techniques et des outils qui permettent notamment de répondre à différents problèmes que l'on peut décliner selon quatre aspects ? : - le développement de systèmes informatiques décentralisés où l'approche SMA permet l'intégration flexible et la coopération de logiciels et de services autonome ? ; - la résolution collective de problème pour laquelle il s'agit de résoudre de manière distribuée un problème qui se pose globalement à la collectivité d'agents ? ; - la simulation de phénomènes complexes où la modélisation multi-agent apporte un cadre conceptuel permettant la représentation et la simulation de systèmes faisant intervenir différentes entités en interaction ? ; - le développement de systèmes médiatisés où utilisateurs humains et agents artificiels interagissent directement ou indirectement, dans le cadre d'activités collectives de type éducatif, culturel ou social.
Nous attendons des contributions relevant de ces domaines. Celles-ci peuvent proposer des avancées conceptuelles, formelles ou logicielles. Elles peuvent également être analytiques (sur les problèmes, les enjeux, etc.) ou encore synthétiques (par exemple des retours sur expérimentations). Par tradition, chaque édition des JFSMA met en exergue une thématique spécifique que les auteurs sont invités à prendre en compte dans leurs contributions.
Pour cette édition, le thème des journées fut "? systèmes distribués, embarqués et diffus ? ". Précédentes éditions des JFSMA ? : Toulouse (1993), Grenoble (1994), Chambéry (1995), Port-Camargue (1996), Nice (1997), Nancy (1998), L'Ile de la Réunion (1999), Saint-Etienne (2000), Montréal (2001), Lille (2002), Hammamet (2003), Paris (2004), Calais (2005), Annecy (2006), Carcassonne (2007), Brest (2008), Lyon (2009), Mahdia (2010), Valenciennes (2011), Honfleur (2012), Lille (plateforme IA, 2013), Valence (2014), Rennes (2015), Rouen (2016), Caen

07/2019

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Architecture

Architectures impossibles

Comment l'architecture, gouvernée par des règles strictes et des dogmes intangibles, pourrait-elle être impossible ? Partant de cette apparente contradiction, l'exposition kaléidoscopique présentée au musée des Beaux-Arts du 19 novembre 2022 au 19 mars 2023 explore les multiples voies empruntées par les artistes, de la Renaissance à aujourd'hui, pour faire "déraisonner" l'architecture. Affranchie des codes rigides dans laquelle l'emprisonne sa seule existence bâtie, l'architecture est susceptible de porter des idées comme de sonder les tréfonds de la pensée humaine, la mémoire et l'inconscient. Telle qu'elle surgit dans notre imaginaire, elle constitue une source d'inspiration majeure pour l'histoire de l'art et a fécondé à toutes les époques l'inspiration des artistes, qui puisent dans l'imaginaire lithique un puissant potentiel d'évocation propre à surprendre, déstabiliser, questionner, dénoncer. La présentation est orchestrée en cinq chapitres thématiques placés chacun sous les auspices d'une notion (caprice, démesure, égarement, menace et perte) et offrant autant de clés de lecture possibles du thème. Certains motifs comme le labyrinthe, la tour, la maison hantée, les escaliers impraticables ou la ruine, servent de fil conducteur à un voyage dans des mondes étranges, fabuleux et inquiétants, où la présence humaine a souvent entièrement disparu. Placée dans un esprit d'ouverture, l'exposition ne se limite pas à la peinture et à l'art sur papier, deux médiums privilégiés de l' "artiste bâtisseur" comme de l'architecte (lorsque celui-ci choisit de délaisser règles et compas pour s'emparer du pinceau et du burin). Elle offre plus largement des résonances avec la littérature, la photographie, le cinéma et le jeu vidéo. Réunissant plus de 150 oeuvres de toute nature issues d'institutions nationales, internationales et de collections particulières, elle rassemble une cinquantaine d'artistes : noms éminents (Giovanni Battista Piranesi, Hubert Robert, Louis-Etienne Boullée, Victor Hugo, Gustave Doré, Maurits Cornelis Escher, Max Ernst, Wim Delvoye, etc.) ou plus confidentiels (Albert Trachsel, Wenzel Hablik, Emily Allchurch, etc.). Tous placent l'architecture au centre de leur démarche créative et de leur univers visuel. Chahutant les traditionnels discours sur l'art, les hiérarchies et les classifications par époque et par genre, l'exposition offre au visiteur une plongée sensorielle dans des univers déconcertants qui bousculent radicalement nos perceptions immédiates et nos habitudes cognitives. A travers une approche sensible du motif architectural, l'exposition se présente elle-même comme une expérience de perturbation spatiale. La promenade se transforme en errance et c'est gagné par le vertige que le visiteur déambule dans l'exposition.

12/2022

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Intelligence artificielle

Explicabilité des systèmes multi-agents. Journées francophones sur les systèmes multi-agents (JFSMA'23) Strasbourg, Edition 2023

Cet ouvrage contient les contributions sélectionnées et présentées lors de la trente-et-unième édition des Journées Francophones sur les Systèmes Multi-Agents (JFSMA) qui s'est déroulée à Strasbourg, du 5 au 7 ? juillet 2023, dans le cadre de la Plate-Forme Intelligence Artificielle (PFIA 2023). Le paradigme multi-agent, pluridisciplinaire, fournit un cadre conceptuel pour l'analyse et la conception de systèmes dont la dynamique globale est le résultat des interactions entre des entités autonomes - agents - qui interagissent dans un environnement commun. Les travaux de recherche qui sont associés à ce paradigme proposent ainsi des modèles, des méthodologies, des techniques et des outils pour répondre notamment à différentes questions que l'on peut décliner selon quatre aspects ? : - la modélisation informatique de processus complexes simulant une dynamique collective qui est le résultat des comportements individuels et de leurs interactions ? ; - la résolution collective de problèmes pour laquelle il s'agit de résoudre de manière distribuée un problème qui se pose globalement à la collectivité d'agents ? ; - le développement de systèmes informatiques décentralisés où l'approche multi-agents permet l'interopérabilité au niveau sémantique et la coopération d'applicatifs et de services autonomes ? ; - l'étude, la modélisation, la conception et l'évaluation de l'interaction dans les interfaces de dialogue (verbale ou non-verbale) et les systèmes médiatisés où humains et machines coopèrent. Les JFSMA sont le rendez-vous annuel de la communauté des chercheurs francophones travaillant dans les domaines de l'intelligence artificielle distribuée et des Systèmes Multi-Agents (SMA). Ces journées sont un moment privilégié d'échanges scientifiques multidisciplinaires. Elles réunissent des académiques et des industriels qui étudient, manipulent et font évoluer le paradigme multi-agent pour examiner des problématiques issues de domaines liés à l'informatique (intelligence et vie artificielle, génie logiciel, robotique collective, etc.), à l'automatique, aux sciences naturelles (épidémiologie, éthologie, écologie, etc.) et aux sciences humaines et sociales (économie, sociologie, linguistique, etc.). Par tradition, chaque édition des JFSMA met en avant une thématique spécifique que les auteurs sont invités à prendre en compte dans leurs contributions, s'ils le souhaitent. Cette année, le thème des journées est "? l'explicabilité des systèmes multi-agents ? ". Les précédentes journées se sont tenues à Toulouse (1993), Grenoble (1994), Chambéry (1995), Port-Camargue (1996), Nice (1997), Nancy (1998), L'Ile de la Réunion (1999), Saint-Etienne (2000), Montréal (2001), Lille (2002), Hammamet (2003), Paris (2004), Calais (2005), Annecy (2006), Carcassonne (2007), Brest (2008), Lyon (2009), Mahdia (2010), Valenciennes (2011), Honfleur (2012), Lille (PFIA, 2013), Loriol-sur-Drôme (2014), Rennes (PFIA, 2015), Sa

07/2023

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Revues de droit

Revue française de finances publiques N° 163-2023 : Hommages en l'honneur du Professeur Marie-Christine Esclassan - Finances publiques écologiques

SOMMAIRE - RFFP N° 163 - Septembre 2023 - HOMMAGES EN L'HONNEUR DU PROFESSEUR MARIE-CHRISTINE ESCLASSAN Articles du Professeur Marie-Christine Esclassan parus dans la Revue française de finances publiques Conseil constitutionnel et Haut Conseil des finances publiques : à la recherche d'une "coopération renforcée" pour le contrôle de la sincérité budgétaire, par François Barque En souvenir de Marie-Christine Esclassan, par Michel Bouvard L'Agora des finances publiques, "Maintenir le cap" , par Henry Michel Crucis Que représentent les recettes fiscales de l'Etat ? , par Etienne Douat Hommage de Céline Husson-Rochcongar Hommage à Marie-Christine Esclassan, par Alain Lambert et Didier Migaud Quelles évolutions de la fiscalité face à l'avènement d'un "capitalisme de plateforme" ? , par Marine Michineau Economie du droit et "justice sans le juge" . Retour sur un séminaire de recherche avec Marie-Christine Esclassan, par Jean-Marie Monnier Le médiateur des ministères économiques et financiers a 20 ans, par Jean-Raphaël Pellas L'identité européenne est-elle soluble dans la fiscalité ? Note sur le "nativisme" dans Capital et idéologie de Thomas Piketty, par Rémi Pellet Hommage de Christophe Pierucci Hommage de Philippe Thiria - Editorial : "En avoir pour mes impôts" : l'appel au citoyen-client, par Michel Bouvier FINANCES PUBLIQUES ET TRANSITION ECOLOGIQUE Faut-il s'inquiéter que "l'Etat ne puisse pas tout" à l'heure du financement de la transition écologique ? , par Fabien Bottini Le rôle de l'investissement public dans la transition écologique, par Régis Lanneau Le "Budget vert" , entre mythe et réalité, par Robin Degron Quel impact de la transition écologique sur le droit fiscal ? , par Bastien Lignereux Transition écologique et justice fiscale, un oxymore durable, par Jean-Raphaël Pellas Les finances européennes et la transition écologique, par Ramu de Bellescize Le financement de la transition écologique au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue L'évaluation socio-économique au service de la transition écologique, par Morgane Chevé La Banque Postale et l'accompagnement des territoires face à la transition écologique, par Caroline de Marqueissac et Luc Alain Vervisch Les règles de l'Organisation mondiale du commerce : un frein au financement de la transition écologique ? A propos de l'Inflation Reduction Act américain et de ses conséquences, par Fabien Bottini - CHRONIQUE D'ECOLOGIE FINANCIERE PUBLIQUE Budgétisation verte ou durable : Quel référentiel budgétaire pour les acteurs publics en transition ? , par Robin Degron et Brice Guilloteau - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La pratique des décrets d'avance depuis l'entrée en vigueur de la LOLF (2006-2022), par Olivier Boyer - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Laurence Vapaille II. - Vient de paraître

09/2023

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Religion

Toulouse

Ce n'est qu'en 1317, par une décision de Jean XXII, que Toulouse est devenu archevêché. Le siège fondé par saint Sernin comportait déjà cependant une histoire importante marquée, entre autres, par la tempête de l'hérésie cathare, et le couvent de Toulouse, fondé par saint Dominique, a été le premier des grands centres de Frères Prêcheurs, tout comme l'Université fut l'une des plus anciennes de France. En 1790, la nouvelle géographie ecclésiastique lui réunit les évêchés de Saint-Bertrand de Comminges et de Rieux, ainsi qu'une partie de celui du Couserans. C'est surtout aux XIXe et XXe siècles que son histoire est passée au premier rang des diocèses français, avec de grandes figures d'archevêques, parmi lesquelles se détache bien entendu celle de Mgr Saliège, mais aussi grâce à la ferveur d'une Eglise ardente, qui ne fut pas toujours en plein accord avec ses pasteurs. Il n'existait pas encore d'histoire de ce diocèse. Celle qui est offerte aujourd'hui dans la collection de l'Histoire des diocèses de France fait plus que combler une lacune. L'équipe est en partie cléricale. Pourquoi pas ? Surtout lorsque le clergé y est représenté par l'abbé GEORGES BACCRABÈRE, dont les premiers travaux portèrent sur les visites épiscopales des XVIe et XVIIe siècles et qui, depuis lors, a réalisé de remarquables recherches archéologiques sur Toulouse antique ; par l'abbé JEAN-CLAUDE MEYER, dont la thèse de doctorat sur l'Église et la Révolution en Haute-Garonne vient de paraître ; par Mgr CHANSOU qui, en qualité de vicaire général de Mgr Saliège, a vécu de l'intérieur la « mutation » du diocèse et dont de beaux ouvrages disent par ailleurs la vocation historique. L'équipe des laïcs est composée d'ELISABETH MAGNOU-NORTIER, ancienne étudiante de Toulouse, de PHILIPPE WOLFF pour les XIVe et XVe siècles, d'YVES CASTAN pour le XVIII, qui, sans être des spécialistes de l'histoire religieuse, peuvent se recommander d'une bonne connaissance des périodes traitées ; enfin de HENRI SEMPÉRÉ qui dirige à l'Université de Toulouse-le-Mirail les travaux accomplis sur la période contemporaine en histoire religieuse. Cette coopération, fructueuse et aisée, entre clercs et laïcs, répond à une tradition toulousaine. Comment ne pas évoquer ici le chanoine Etienne Delaruelle, ancien professeur à l'Institut Catholique, qui, s'il eût vécu, eût été le maître d'œuvre de ce travail ? Quoi qu'il en soit, l'ouvrage lui doit beaucoup.

01/1983

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Romans historiques

A la recherche d'un monde nouveau Tome 3 : La romance

Au fil de ces pages, nous accompagnerons Jean-Pierre LeRoy, devenu adulte au sens de la loi du temps. La saisie du Haras Lémur de Bonsecours, la folle chevauchée pour remonter sur Paris, le démantèlement du trafic criminel du cousin Cléophas, le succès de la campagne de racolage pour le Gouverneur de Vaudreuil devraient lui procurer une certaine fierté, sinon la satisfaction du devoir accompli. Mais contre toute attente, cette aventure lui laisse un arrière-goût amer. "Décidément, la vengeance ne fait pas partie des valeurs du chanoine de Maupeau. Et puis, j'ai triché pour arriver à mes fins. J'ai utilisé des stratagèmes immoraux pour négocier la survie de ma famille. "La fin ne justifie jamais les moyens ? gronderait le prieur de Maupeau" . Plus surprenant encore, la fuite éperdue de Cléophas et le sort misérable réservé à ses associés l'accablent. Cléophas n'était certes pas un parent estimé et respectable, non plus que ses comparses criminels, mais la vision des tourments qui leur sont assurément infligés dans les geôles du royaume le tourmente. "J'ai offert une chance à certains de ces pauvres hommes, complices des machinations de Cléophas. Mince réconfort, en pensant à leurs familles en détresse laissées au pays, se reproche-t-il. Au moins, ai-je pu éviter aux miens la catastrophe qui les attendait fatalement. Il faudra bien que j'apprenne un jour ou l'autre à vivre avec les conséquences de mes actes... Et puis, il lui tarde de retrouver sa famille d'accueil, à la maisonnée de la Cetière. Mademoiselle Chalifoux, dames Pluchon et Magalie, chacune à leur manière, lui manquent. Il y a déjà si longtemps qu'il est parti et tant de choses se sont passées depuis. Qu'est-il advenu du soldat Noiseux pendant son absence ? Malgré les étourderies de ce dernier, Jean-Pierre lui porte une certaine affection. Agé d'à peine 24 ans, Etienne n'a ni l'expérience et ni la maturité pour discerner les écueils qui le guettent". Diplômé de l'Université de Montréal (PhD), Vital Roy est professeur et chercheur à la retraite de HEC Montréal. Au cours de sa carrière académique, il a été l'auteur d'articles scientifiques et d'études de cas publiés dans des revues de classe mondiale, comme la Harvard Business Publishing. Il a aussi été directeur du Centre de cas de HEC Montréal et rédacteur en chef de la Revue internationale de cas en gestion.

05/2018

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Religion

Chrétiens de droite et de gauche

Nous avons décidé de consacrer notre second cahier à l'engagement politique du chrétien en raison du trouble que cet engagement développe dans certaines consciences. Il n'est pas rare que les prises de position d'un chrétien suscitent la surprise et parfois le scandale chez un autre chrétien. Les positions politiques des catholiques sont en effet des plus diverses et cette diversité prend aux yeux de beaucoup l'apparence d'une division. Dans une Eglise qui se proclame Une, comment des opinions diamétralement opposées peuvent-elles apparaître ? Où se situe l'Unité entre des hommes qui s'opposent à peu près constamment et à peu près sur tout ? Notre but, en organisant ce dialogue, est justement de faire apparaître sur quels points précis portent les divergences et sur quel point précis l'unité demeure. Notre but est aussi de montrer que, si la division est une plaie mortelle, la diversité est nécessaire au sein d'un organisme vivant. L'opposition ne saurait disparaître dans un domaine où les jugements restent relatifs et soumis à des révisions constantes. Il n'y a pas de vérité absolue en politique et on ne saurait chercher l'absolu dans ce domaine relatif. Mais le chrétien de droite comme de gauche se réclament d'un autre absolu. Ils prétendent l'un et l'autre rendre à Dieu ce qui est à Dieu - ils s'opposent seulement quand il s'agit de rendre à César ce qui lui appartient. Nous avons demandé à deux hommes connus pour leurs positions publiques divergentes de représenter ce qu'il est convenu d'appeler la "droite" et la "gauche" catholique. L'un et l'autre se sont engagés avec sincérité dans ce débat et nous estimons que leur rencontre a répondu à notre attente. Jean de Fabrègues. Né à Paris le 8 janvier 1906. Etudes de philosophie à la Sorbonne. Professeur au Lycée de Laon. Quitte l'enseignement pour l'édition et le journalisme. Anime les cahiers Civilisation avec Duhamel, Jaspers, Gilson, Ramuz, Cendrars, Giraudoux, Gabriel Marcel et toute l'élite intellectuelle européenne opposée au marxisme. Dirige avec Thierry Maulnier et René Vincent la revue d'avant-garde Combat. Prisonnier, puis rapatrié, il fonde en zone libre l'hebdomadaire catholique Demain où il publie notamment les oeuvres de ses amis encore prisonniers. A partir de 1945 consacre l'essentiel de son temps à La France catholique dont il devient directeur en 1956. Son journal qui ne représente pas tant la droite catholique que la tradition catholique le situe parmi l'un des hommes qui dirigent l'opinion en France. Jean de Fabrègues a aussi une oeuvre personnelle assez considérable parmi laquelle il faut signaler : La Révolution ou La Foi, Le Mariage chrétien, Edith Stein, Bernanos tel qu'il était, Christianisme et Civilisations, Charles Maurras et son Action française. Jacques Madaule. Né à Castelnaudary (Aude) le II octobre r898. Fait dans cette ville toutes ses études secondaires. Etudes supérieures (Licence, puis Agrégation d'Histoire et de Géographie) à l'Université d

01/1966

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Monographies

Jacques Deperthes. Tableaux fascinants

Le peintre franco-suisse Jacques Deperthes, célébré par de grands peintres tels que Carzou ou Picasso, est au sommet de l'élite artistique mondiale dans trois domaines : les paysages de neige, les paysages de golf et les paysages urbains. Ses tableaux se caractérisent par la verticalité, par un rendu du relief admirable, par une exactitude prodigieuse et par un effet apaisant ; ils dégagent une atmosphère d'intemporalité pleine de nostalgie et de poésie. L'arbre nu sans feuilles, le souci de perfection et l'effet stéréoscopique de ses tableaux font partie de l'ADN de cet artiste, toujours actif à ses quatre-vingt-cinq ans. A propos d'ADN, notons au passage que la famille Deperthes vient de la lignée de la parenté de Jeanne d'Arc et que plusieurs ancêtres de notre peintre sont artistes ou architectes, comme le peintre et érudit Jean Baptiste de Perthes (né en 1761) auteur de la première Théorie du Paysage) et Edouard Deperthes, architecte avec Ballu de l'Hôtel de Ville à Paris. Le père de Jacques Deperthes, Marcel, sa mère Marguerite, et son grand-père Jules ont eu aussi des dons remarquables pour le dessin et la peinture. Son oncle Roger Deperthes, a été pendant des années l'Architecte en chef des monuments historiques de France. Il est important de signaler que Jacques Deperthes est un peintre particulièrement cosmopolite et admiré ; ses soixante expositions et leur succès en témoignent puisqu'elles ont eu lieu aux Etats-Unis, au Japon, en France, en Pologne, en Suisse, en Angleterre, en République de Corée et à Taiwan. Sept livres avec des centaines de reproductions de tableaux, ainsi qu'une vingtaine de publications sur son oeuvre artistique ont été mentionnés dans mes quatre livres antérieurs sur l'artiste aux éditions Slatkine. L'ensemble des publications met en exergue les éléments les plus marquants de sa biographie, de sa personnalité, de son style, de ses influences, de ses valeurs artistiques, des évolutions de son oeuvre, de son succès et même de ses hobbies. Il n'est donc pas nécessaire d'y revenir dans la présente publication. Je me bornerai à rappeler que des critiques d'art du plus haut prestige tels que François Daulte, Raymond Charmet, Michel Bohbot,Jean Dalevèze, Pierre Wicart, Edouard Weiss, Patrick de Cazenove, Christian Grente, Washington Lee ou l'académicien français Hervé Bazin se sont penchés sur l'oeuvre artistique de Jacques Deperthes en des termes fort élogieux. De plus, deux nouvelles publications sont en cours de préparation. Nombre sont celles et ceux qui estiment que Jacques Deperthes portera la couronne de l'immortalité. Et en cette année de commémoration de son quatre-vingtcinquième anniversaire, ce m'est un honneur de rendre hommage à cet homme au grand coeur, attachant, élégant, sportif, sincère, modeste, qui aspire à la perfection et dont la gentillesse est à la hauteur de son immense talent. Alberto Odero

10/2022

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Littérature française

Sergio le Sicilien

Ce roman est l'histoire de Sergio, mon copain d'enfance, venu comme moi s'enraciner en France parce que certains événements en avaient voulu ainsi. Malgré l'amour de sa famille et l'amitié de notre petite bande, il n'a jamais su conduire sa vie comme il l'aurait pu. Il avait presque tout pour réussir, ce petit presque lui a cruellement manqué. Sa vie s'est terminée un jour sur les trottoirs lyonnais. J'ai voulu écrire ce livre à la première personne, parce que l'hommage rendu à Serge n'aurait pas eu, sinon, la même charge affective. En composant ces pages, je me suis mis dans la peau du personnage, comme un acteur dans un film ou dans une pièce de théâtre. Dans ce récit je suis Sergio, Sergio le Sicilien. Bien entendu cet ouvrage est un roman, les personnages sont tous fictifs. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. A moins que certains pans de ma vie et de mon vécu ne se soient glissés dans ce récit. Et que, finalement, certains des personnages décrits dans cet ouvrage ont peut-être existé. Ont sans doute existé. Comme Sylvie, ma fille, ma chérie, et sa trop courte histoire, comme Colette et Monique, mes premiers amours, Colette décédée prématurément de maladie il y a quelques années, avant que je ne retrouve sa trace, Monique qui a mis fin à ses jours du haut des Galeries Lafayette à Lyon. Colette et Monique c'est du vécu. Depuis j'ai retrouvé les deux enfants de Monique, Natacha et son frère, la maman de Colette et Monique, le mari de Colette, Jacques Morel, que j'ai retrouvé à Lyon et que je revois souvent. Nous avons d'ailleurs effectué un pèlerinage avec Jacques et les enfants de Monique dans cette fameuse rue du Plat à Lyon. J'ai regretté à ce moment-là l'absence de Colette. Du vécu comme cette bande de franco-siciliens avec J. Claude Prat, dit Kiki, J. Claude Faivre, Marcel Treffort, Daniel Romans, décédé prématurément, Marie-Madeleine Merlin, ma conscrite, Michélino, Michou ? . Ma bande de copains. Je relate aussi la période avec mon ex épouse, Chantal, Pascale dans cet ouvrage, une mauvaise expérience, un mauvais souvenir. Oui, cet ouvrage est un mélange de fiction et de vécu. C'est bien une histoire sur un copain disparu, un copain décédé dans la solitude, que je voulais raconter ? Mais au fil des lignes mon vécu est venu s'intégrer dans cet ouvrage. Pourquoi ? J'en avais sans doute besoin car depuis le décès de Sylvie, ma fille, je ne vis pas bien, je n'ai pas encore fait mon deuil. Suis-je soulagé? Non. Le décès d'un enfant ne s'efface pas, Sylvie est toujours près de moi, je la vois grandir, elle a 52 ans le 19 juin 2020. Mais elle n'est plus là pour souffler les bougies... Je vous souhaite une bonne lecture.

08/2020

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Littérature érotique et sentim

Lia et Tay - Tome 1. Laisse-moi t'expliquer

Malgré des passés difficiles, Lia et Tay tentent de se construire un futur heureux. Entre Lia et Tay, il a suffi d'une rencontre organisée par l'oncle Higgins pour que ça devienne une évidence... Une rencontre inespérée entre une fille solitaire et un garçon aux sentiments à fleur de peau, tous deux tourmentés par leur passé. Une rencontre parsemée de non-dits qui testent leur amour autant qu'ils le renforcent. Arriveront-ils à surpasser les obstacles qui se dressent sur leur route ? Sauront-ils mettre le passé de côté pour donner une chance à un futur à deux ? Arriveront-ils à dépasser les non-dits qui les opposent ? Découvrez-le en vous laissant emporter par cette nouvelle saga de romance, pleine d'émotions et de rebondissements ! EXTRAIT Tay lui demande de passer devant, il la suit. Ils regardent les autres danser, quand El Amante de Nicky Jam commence. Folle de joie, elle lui demande de lui accorder cette danse. Il refuse, elle insiste, et fait une petite moue qui le fait changer d'avis. Il ne danse jamais et tout le monde s'étonne de le voir sur la piste, aussi bien, que de bouche à oreille, tout le monde veut assister à ce qu'ils considèrent comme un véritable miracle, puis ils lancent en coeur un "? ooooooouh ? " pour les taquiner. Tay est gêné et Lia sourit. - Ignore-les, lui dit-il. Les autres finissent par se disperser. Tay et Lia dansent. Au fil de la chanson, ils se rapprochent. Elle se met à chanter, faux, fort. La situation fait rire Tay. A la fin de la chanson, Lia demande s'il veut voir un truc sympa, il sourit. Elle lui prend volontairement la main. Le visage de Tay se ferme, il y va sans un mot. Arrivés à l'arrière de la maison, Lia lâche sa main et lève ses mains vers le ciel. - Alors, comment tu trouves cette vue ?? Tay rigole et la regarde. - La vue est canon... Comment tu as connu cet endroit ?? - Hum, un garçon me l'a fait découvrir... Tay sourit, baisse légèrement la tête et la regarde avec un oeil plissé. - Un garçon ?? Vraiment ?? Lia intensifie sa voix et lui fait oui de la tête. - ... Un garçon ? ! Elle fuit son regard un moment, prend une grande inspiration et le regarde à nouveau. - Merci de m'avoir accordé cette danse. A PROPOS DE L'AUTEUR Originaire de l'Ile de la Réunion, Clarisse Hartantyo vit aujourd'hui à Chartres et enseigne l'économie droit dans un lycée professionnel. Elle consacre son temps libre à l'écriture et à sa famille qui sont intrinsèquement liées, ses personnages étant inspirés de son quotidien.

11/2019

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XVIIIe siècle

Le corps souffrant. Dire la maladie dans quelques écrits du for privé en Lorraine, au XVIIIe siècle

L'histoire de la maladie fut longtemps celle de la médecine, de ses héros et de leurs exploits, mais dès les années 1970-1980, grâce entre autres à Jacques Revel, Jean-Pierre Peter ou Roy Porter, un renversement radical de perspective a invité l'historien à prendre en compte le vécu de la maladie plutôt qu'à se complaire dans l'analyse du discours médical, dans l'histoire des maladies ou les biographies de soignants célèbres. Depuis, les travaux se sont multipliés à partir des récits de malades ou de leurs proches, car ce nouvel angle d'attaque donne une place centrale à l'individu mais également aux sources qui en parlent, c'est-à-dire à ces écrits du for privé - journaux, mémoires, livres de famille, correspondances intimes... - qui suscitent, surtout depuis l'aube des années 2000, un nouvel engouement. Sources non médicales, ces écritures privées sont ici privilégiées, telles les lettres qu'Elisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse de Lorraine, adresse à son amie la marquise d'Aulède entre 1715 et 1738. Une importante correspondance que complète heureusement l'analyse de quelques livres de familles incontestablement moins bavards mais rédigés par quelques apparentés Marcol qui, peu ou prou, appartiennent au milieu de la Robe nancéienne. Des textes à la première personne, auxquels ce travail fait la part belle, qui procèdent à une mise en récit de la maladie, mettent l'accent sur l'expérience subjective du malade et de ses proches et donnent accès aux parcours de santé de quelques individus appartenant, certes, à une frange restreinte de la population, les "gens de qualité", mais les seuls, en Lorraine, à avoir laissé, pour le bonheur de l'historien, quelques traces écrites... Autant de regards que l'individu porte sur son corps malade ou le corps souffrant de l'autre qui, à travers l'écrit, révèlent les façons dont la maladie est dite, vécue, interprétée et les représentations qu'on s'en fait. Histoire du corps malade, cet ouvrage esquisse aussi une histoire de la relation thérapeutique, car au fil du récit s'expriment parfois les attentes du malade, de ses proches vis-à-vis du soignant et des soins prodigués ; les parcours de santé individuels étant, comme il se doit, restitués dans le tissu de leur environnement familial et social et les narrations privées confrontées aux discours médicaux ambiants. Car la maladie, nul besoin désormais de le démontrer, est socialement et culturellement construite.

01/2022

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Romans historiques

Cycle d'Ogier d'Argouges N° 7 : L'épervier de feu

Vendredi 27 juillet 1347, Philippe VI, à la tête d'une puissante armée, parvient devant Calais que les Anglais assiègent depuis un an. Afin de les impressionner avant de leur livrer bataille, le roi enjoint à son champion, Ogier d'Argouges, d'entraîner les manants du Tournaisis à la conquête de la tour de Sangatte. Alors que cet objectif sans importance stratégique est sur le point d'être pris, un Anglais surgit devant Ogier. Ils s'affrontent à l'épée en un combat inégal. En effet, pour se mouvoir aisément, le Français a renoncé au port de l'armure. Son adversaire est fervêtu. Ce terrible Goddon est Renaud de Cobham. Sans l'efficace intervention de Gauthier de Masny, Ogier, grièvement blessé, serait exécuté. Emmené en Angleterre, soigné par Odile et Ethelinde de Winslow, le Français reprend des forces et s'enfuit. Un archer, Jack Shirton, lui vient en aide. Dès lors, ils n'ont qu'un dessein : rencontrer Hugh Calveley auquel, naguère, Ogier a sauvé la vie. Accompagnés de Griselda et d'Elisabeth qu'ils ont délivrées d'une auberge interlope, ils cheminent vers Ashby de la Zouche où les victoires d'Edouard III vont être célébrées par de grandes joutes. Ogier y retrouve deux personnes chères à son cœur : son oncle Guillaume de Rechignac, capturé au siège d'Auberoche, et Tancrèce, sa belle cousine. Ogier délivre Guillaume et un autre captif : Etienne de Barbeyrac. Ils fuient vers le sud en compagnie de Shirton et sont victimes d'une embuscade à laquelle seul l'archer échappe. Ramenés à Ashby, Edouard III leur propose un challenge. Ils affronteront trois de ses champions aux armes de guerre. Furieux de la défaite de ses hommes liges, Edouard III se venge en assignant à résidence et pour un an, à Bunbury, les héros de sa fête d'armes. Le jour de l'embarquement pour la France arrive enfin. La joie des ex-otages est soudain corrompue par une nouvelle qui les consterne : la peste noire, sur le Continent, tue des milliers de personnes. Une invincible angoisse étreint Ogier. Le fléau s'est-il répandu en Normandie ? A-t-il atteint Gratot, la demeure familiale ? Blandine, son épouse, et leur enfant ont-ils échappé aux ravages de l'épidémie ? Une nouvelle fois, à travers les tribulations de son héros, Pierre Naudin, sur des faits solides et mal connus, recrée cette terrible période de 1348, dont il fait admirablement partager les affres à ses lecteurs. " L'épervier de feu " décrit d'hallucinante façon l'hécatombe que la peste noire provoqua en Normandie. Non seulement l'irrésistible fléau y détruisit les manants, les paysans, les prud'hommes et leurs familles, mais il ouvrit ce malheureux duché à des hordes aussi épouvantables que la gigantesque épidémie.

08/1997

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Romans de terroir

Bons baisers de mon Limousin

Né au coeur du Limousin, au milieu du XXe siècle, Pierre Louty a fait ses premiers pas dans la maison de sa mère, à la ferme de son père. Suivons-le dans le Grand-pré bordé par un joli ruisseau à écrevisses... Empruntons le chemin si pittoresque de l'école des Rouchilloux, découvrons le grand menhir du Métayer et la civilisation des hommes de la Pierre levée... Invitons-nous aux veillées d'antan, écoutons Marguerite et Antoine évoquer leurs rencontres avec les derniers loups et les légendes ensevelies sous la cendre... A l'heure où Pierre Louty entre au collège de la rue de Châteauroux, Elise sa mère lui montre les rues de Limoges, l'Hôtel de Ville de la place Léon Betoulle, la cathédrale Saint-Etienne, la gare des Bénédictins avec son campanile qui veille sur la cité de la Porcelaine. Ensemble, main dans la main, ils remontent la rue Haute-Vienne, s'attardent sur la place des Bancs, marchandent aux Halles centrales et entrent dans l'église Saint-Michel-des-Lions... Ils descendent la rue du Clocher et arrivent sur la place de la République à deux pas des Nouvelles Galeries. A cet instant, Pierre Louty ignore qu'un jour il enseignera à ses élèves de l'école Léon Blum l'histoire de cette ville, berceau de l'Imprimerie et de la C.G.T. De la boutique " A la Botte Rouge " jusqu'aux tours démantelées de Châlucet, il n'y a qu'un pas que Pierre Louty franchit allégrement. Poussons les portes mystérieuses de l'abbaye de Solignac, retrouvons-nous sous les arches gigantesques du viaduc de Pierre-Buffière sur lequel le Capitole, ce train mythique le plus rapide de France, franchissait la Briance. De Saint-Léonard-de-Noblat par les gorges sauvages de la Maulde, gagnons les rives du lac de Vassivière, émerveillons-nous devant la beauté de l'immense étendue d'eau bleue dans son écrin de verdure... Maintenant gravissons les pentes du Mont-Gargan entre deux rangées de hêtres centenaires, promenons-nous autour de la modeste chapelle en ruine, embrassons le vaste panorama qui s'étend des monts de Guéret aux cimes enneigées du Puy de Sancy pour revenir aux Monédières et leurs bruyères corréziennes... Pierre Louty nous ouvre son coeur et nous raconte les villages qu'il aime : de Saint-Paul à Parthenay, de La Porcherie à Oradour-sur-Glane, de Châteauneuf-la-Forêt à Saint-Martin-Château et la cascade des Jarrauds... Enfin, il nous révèle sa préférence sur la route d'Eymoutiers : le village de La Veytizou qu'il a adopté pour toujours. Alors n'hésitez pas : finissez d'entrer et laissez-vous emporter par le vent des souvenirs.

05/2020

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Cinéma

Un demi-siècle, ici, dans la culture. Tome 3

Ici : autant l'avouer, il va s'agir de Lyon, la ville, et aussi de la région qui l'entoure (Rhône-Alpes : seuls des technocrates franciliens pouvaient accoucher d'un pareil vocable), de Grenoble à Saint Etienne, de Valence à Mâcon, de Roanne à Genève. Culture, au plus large sens, non seulement le théâtre, la musique, la peinture - les œuvres et leurs créateurs - mais mille choses encore qui ont à voir avec ce qui fait l'intérêt de la vie. On peut suivre les chapitres : ils regroupent, par thèmes, plusieurs sujets ; on peut aussi zigzaguer, zapper, picorer au gré de sa propre flânerie. Et même, regarder des photographies ! Un demi-siècle, puisque l'auteur, à partir des années 50, poursuit jusqu'en 2 000 ses réflexions, notes, entretiens, correspondances, coups de cœur, de tête et aussi... de gueule : il assume en effet une indépendance d'esprit passionnée. Sans craindre les vérités qui ne sont pas réputées "bonnes à dire". Les deux premiers tomes parlent de littérature, d'histoire, voire de religion, comme de promenades à travers bois. Une vingtaine d'amis journalistes prennent la plume ; on laisse la parole aux Frères Audin, à Francis Jeanson ou à Paul Bouchet ; Didier Béraud, puis Catherine Tasca reviennent sur la Maison de la Culture de Grenoble, Elisabeth évoque Roger Vailland, Maurice Moissonnier la Commune, Jean-Louis Maubant Le Creusot. On rencontre des photographes, des cinéastes, et Roger Planchon, Maurice Maréchal, Patrice Chéreau, Jean Dasté, Maurice Yendt, Bruno Boeglin. Jacques Verrière, Paul Gauzit s'expliquent sur la peinture, Louis Erlo sur l'Opéra Nouveau. Pour faire bonne mesure, quelques 500 notules rappellent les spectacles et les expositions des années 70 - où la plupart de ces "papiers" parurent dans L'Express Rhône Alpes. Dans le troisième volume, l'auteur ne distribue plus bonnes ou mauvaises notes : il est lui-même au pied du mur, présentant Positif ou Premier Plan, les ciné-clubs ou les CICI. Et surtout la Fondation Nationale de la Photographie, depuis les Autochromes Lumière jusqu'à un témoignage de Paul Jay, qui mit sur pied le Musée Niepce à Chalon ; l'Institut Lumière, première décennie, fondation en 1982 et ce qui s'ensuivit. Deux aventures reflétées par des textes d'époque, notamment des lettres aux autorités en charge d'aider au développement de ces équipements culturels. Quelques conclusions désabusées sur notre personnel "politique" s'imposent d'elles-mêmes. Mais nous voilà bien sérieux ! Ces 1 000 pages ne le sont pas toujours, loin de là : en témoignent Charles Cros, Karl Valentin, Boris Vian... contrastant avec les commentaires de Autrefois les Canuts, La Ricamarie, Comme un des Beaux-Arts. C'est dire que ce reflet éclaté d'une époque finit par constituer aussi une manière d autoportrait. Ce qui nous fait une belle jambe, n'est-ce pas, lecteur ?

11/2001

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Droit

Le droit au juge dans l'Union européenne

Le droit au juge est depuis longtemps reconnu par des textes internationaux (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, Pacte international des droits civils et politiques de 1966), régionaux (Convention européenne des droits de l'homme de 1950, Convention américaine relative aux droits de l'homme de 1969) et nationaux (Constitutions allemande de 1949, espagnole de 1978, italienne de 1948 et grecque de 1975, notamment). De nombreux ordres juridiques font de manière plus informelle des applications législatives et jurisprudentielles du droit au recours juridictionnel sans nécessairement l'ériger en principe. La Court de justice des Communautés européennes, carrefour des systèmes juridiques des Etats membres, a introduit très naturellement le droit à un recours juridictionnel effectif dans son catalogue jurisprudentiel des droits fondamentaux de la Communauté de droit. La concentration de l'éclairage sur les droits fondamentaux matériels avait longtemps laissé dans l'ombre ce droit - moyen considéré comme secondaire. L'importance croissante attachée aux droits de l'homme dans l'Etat de droit n'a pas manqué de placer au premier plan un droit qui apparaît comme une condition de l'effectivité des règles juridiques et le fer de lance du droit au droit. Le CEDORE, équipe de recherche relevant de l'Institut du Droit de la Paix et du Développement de l'Université de Nice - Sophia Antipolis, a entrepris de lancer une étude pluridisciplinaire de ce droit sous la direction du professeur Joël Rideau, membre de l'Institut universitaire de France, en collaboration avec le professeur Fabrice Picod de l'Université de Saint-Etienne. L'ouvrage est issu des travaux d'un colloque organisé en avril 1997 à Nice qui a rassemblé de hauts magistrats nationaux, européens et internationaux, des avocats ainsi que des universitaires spécialistes de différentes disciplines juridiques. Sont successivement présentés : Le droit au juge dans les procédures françaises (juridictions judiciaires non répressives, juridictions répressives, juridictions administratives, procédures parajuridictionnelles) ; La constitutionnalisation du droit au juge (Allemagne, Espagne, France, Italie) ; L'européanisation du droit au juge (Convention européenne des droits de l'homme, Droit communautaire) ; Le vécu du droit au juge (juridictions judiciaires françaises, juridictions administratives françaises, Tribunal de première instance et Cour de justice des Communautés européennes). Bien loin de se limiter à promouvoir un large accès au juge, le droit au juge remodèle l'organisation et le fonctionnement de la justice par les implications tirées du droit à un recours effectif et à une décision juridictionnelle effective quant au statut du juge, à ses pouvoirs et à l'exécution des décisions de justice. Le droit au juge envahit dans son acceptation large l'ensemble de l'office du juge et le droit au juge informe alors le droit au juge.

07/1998

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Histoires à écouter

Albums - histoires - mon grand livre de contes + 2 cd ne

Un beau livre de 24 contes classiques, avec 2 CD pour 2 heures d'histoires. Les contes sont classés par temps de lecture, de 5 à 10 minutes, à choisir selon le temps disponible pour l'histoire du soir. Sur les CD, une très belle voix raconte les histoires sur un fond d'animation musicale. Pour encore plus de magie, la couverture est incrustée de dorure.

11/2022

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Beaux arts

Jean-Jacques Lebel

Jean-Jacques Lebel est une figure incontournable du paysage artistique français et international de la seconde moitié du XXe siècle. Il est partout, prolifique, touche à tout : artiste, auteur, traducteur (de la Beat Generation notamment), performeur, éditeur, animateur, toujours aux avant-gardes artistiques et politiques. Il échappe à toute étiquette, à tout enfermement dans un quelconque mouvement artistique, abandonne toute forme de hiérarchie pour mieux brouiller les pistes et s'affranchir des institutions et des idéologies. Né à Paris en 1936, Jean-Jacques Lebel fit très tôt 3 rencontres décisives : Billie Holiday, Marcel Duchamp et André Breton. Il publia Front unique, sa première revue (art, poésie, politique) à Florence, où eut lieu en 1955 sa première exposition. Après un passage turbulent mais décisif chez les surréalistes, il exposa à Milan, à Paris (Iris Clert, Simone Collinet), puis dans de nombreux musées et galeries à travers le monde. Auteur en 1960 du premier happening européen puis de plus de 70 happenings, performances et actions sur plusieurs continents parallèlement à ses activités picturales, poétiques et politiques, il travailla de plus avec Allan Kaprow, Tetsumi Kudo, Erró, Carolee Schneemann, Yoko Ono, Daniel Pommereulle ou encore Robert Filliou. En 1960 et 1961, il organisa avec Alain Jouffroy l'Anti-Procès à Paris, Venise et Milan, manifestation et exposition internationales itinérantes regroupant une soixantaine d'artistes, prenant position contre la guerre d'Algérie et la torture. Il prit l'initiative du Grand Tableau Antifasciste Collectif, auquel participèrent Baj, Dova, Crippa, Erró et Recalcati. Il inventa, en 1964, le Festival de la libre expression puis, en 1979, le Festival international de poésie Polyphonix, ouverts à des centaines d'artistes, poètes, cinéastes et musiciens de dizaines de pays. Ces manifestations, nomades et autonomes, ont présenté de la poésie directe, des concerts, de l'art-action, des expositions, des projections de films ou vidéos. En 1966, il traduisit en français et publia entre autres ses amis William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac dans La Poésie de la Beat Generation (Denoël, 1966). En 1968, il prit part aux activités du Mouvement du 22 mars, puis du groupe anarchiste Noir et Rouge et à Informations et correspondances ouvrières. Il suivit l'enseignement du philosophe Gilles Deleuze à la faculté de Vincennes et à la faculté de Saint-Denis. Il produisit des émissions à France Culture consacrées à Allen Ginsberg, Pierre Clastres, le Comité d'action LIP, John Giorno, Jayne Cortez, Bernard Heidsieck... Dans les années 1970, il dirigea avec Daniel Guérin la collection "Changer la vie ! " (éd. Belfond) qui réédite plusieurs textes historiques du mouvement anarchiste international. Dès 1988, au retour d'un long exil méditatif, Jean-Jacques Lebel recommença à exposer publiquement son propre travail pictural dans des galeries et musées, en Europe, aux USA et au Japon. Sa manifestation itinérante - l'installation polymorphique et évolutive Reliquaire pour un culte de Vénus, commencée en 1998, composée de plus de 3 000 éléments collectés à travers l'Europe - a été exposée dans plus de 23 musées, centres d'art, galeries ou lieux alternatifs en Europe. En 2016, Jean-Jacques Lebel fut le co-commissaire d'une importante exposition rétrospective prolongeant les précédentes consacrée à la Beat Generation (Centre Pompidou, Paris).

06/2018

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Empire colonial

L'Indigène et le citoyen. La Ligue des droits de l'homme dans les colonies 1898-1940

Avec ce nouvel ouvrage, l'auteur poursuit son exploration de la pensée coloniale dans la République impériale. Cette dernière, couvrant ce qui est convenu d'appeler la IIIe République et qui s'étend de 1870 à 1940, est celle où la France se dote d'un empire colonial aux quatre coins du globe ; le deuxième après celui du Royaume-Uni. Comme pour mes précédents travaux - consacrés à la pensée au Grand Orient de France dans la République impériale - il ne s'agit pas ici d'une réflexion globale sur la colonisation, mais simplement d'une étude précise de la Ligue des droits de l'homme et du citoyen ; de ce que furent ses idées et son action aux colonies. La Ligue naît de facto durant le procès d'Emile Zola. Ce rassemblement se mue ensuite en une " Ligue des droits de l'homme et du citoyen ", qui est officiellement enregistrée le 4 juin 1898, soit quatre années après la condamnation du capitaine Dreyfus. L'Institution se dote dès les débuts, d'un solide groupe d'avocats et de juristes. La Ligue ne veut pas " créer du droit, mais protéger le droit ". Elle regroupe dans ses rangs des politiciens de premier plan, radicaux et socialistes mais également un grand nombre d'intellectuels et d'écrivains comme Anatole France, Marcel Proust et d'autres. Après la Grande Guerre, la réflexion des ligueurs va essentiellement se porter vers le statut politique et social des colonies. Le premier élan, en compagnies des Maçons et des socialistes, va les pousser à importer la République dans les colonies ; mais surtout pour les Européens ! Quel statut alors pour les indigènes ? La Ligue va mener un combat incessant en faveur de la définition d'un statut clair et le plus libéral possible en leur faveur. Que ce soit concernant les droits fonciers, ceux en matière de justice et de défense dans les tribunaux indigènes, mais aussi de la presse et ceux de vote, essentiellement en Algérie pour ce dernier point ! L'idéal pour elle aurait été de pouvoir assimiler les masses autochtones, par l'éducation et l'amélioration de leurs conditions de vie et de les rapprocher des conditions des citoyens. La Ligue évoluera ainsi vers la recherche d'un statut du " citoyen indigène ", habitant d'un " pays en devenirs ", au sein d'une sphère mondiale française, comparable au Commonwealth. Les colonisés enfin, les indigènes, que pensaient-ils de tout cela ? Voulaient-ils devenir Français ? Voulaient-ils devenir prospères en appartenant à une superpuissance mondiale francophone, ou bien vivre plus chichement, mais librement, dans un pays qui leur appartenait ? En fait, ils ne se levèrent pas en masse contre les partis indépendantistes ou communistes pour imposer leur volonté de rester ou devenir Français. Il est d'ailleurs important de signaler que ce sont les mouvements patriotiques qui se trouveront à l'origine des grandes réflexions réformistes coloniales de la métropole, comme pour le cas du Riff et de la Syrie en 1925 et de l'Indochine en 1930. Après cette date, le pouvoir colonial perdra l'initiative et le Front populaire, malgré la vaste enquête sur les colonies de la Commission Guernut, fille de la Ligue, ne pourra rien y changer.

01/2023