Recherche

Philipus Education

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

L'herbe à Nicot. Amateurs de tabac, fermiers généraux et contrebandiers sous l'Ancien Régime

Déjà sous l'Ancien Régime, le tabac divisait les Français. A peine introduit dans le royaume, sous Henri II, les médecins s'en emparent : pour les uns il guérirait toutes les maladies _ même les affections respiratoires ; pour les autres, il dessécherait le cerveau. Qu'on le chique, qu'on le fume ou qu'on le prise, le tabac devient vite une passion. Dans les tabagies comme dans les salons une sociabilité moderne apparaît, tandis que, de la préparation du tabac à l' " exercice de la tabatière ", les amateurs éclairés inventent un art de vivre. Dès le début du XVIIe siècle, la culture du tabac se développe en France et dans les colonies d'Amérique. Mais le monopole instauré par Colbert lui porte un rude coup. Face à ce nouvel impôt qui finance les dépenses d'une monarchie absolue à court d'argent et renforce le pouvoir de la Ferme générale, véritable Etat dans l'Etat, les " faux-tabatiers " se multiplient. Mandrin, le plus célèbre d'entre eux, subit le supplice de la roue avant d'entrer dans la légende. A la même époque, le goût des Français pour le virginie enrichit l'Angleterre. Bientôt les jeunes Etats-Unis bâtiront leur puissance sur cet or vert. La modeste plante américaine qui a fait la conquête du monde en moins de deux siècles occupe une place importante dans toutes les réflexions sur la société d'Ancien Régime. De Vauban à Mirabeau, de Colbert à Quesnay, de Richelieu à l'Assemblée constituante, que l'on pose le problème du commerce, du monopole ou de l'impôt, elle est toujours présente. Marc Vigié, ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, professeur agrégé, a déjà publié un ouvrage sur les Galériens du roi, en 1985, chez Fayard, couronné par l'Académie de marine et l'Académie française. Muriel Vigié, historienne de formation, est conseillère pédagogique à l'Education nationale.

05/1989

ActuaLitté

Economie

La grande évasion. Le vrai scandale des paradis fiscaux

Nicolas Sarkozy le répète comme pour s'en convaincre : "Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c'est terminé." Alertés par plusieurs scandales retentissants, au Liechtenstein et en Suisse, les pays membres du G20 ont lancé une offensive sans précédent contre ces territoires secrets. Mais rien n'a vraiment changé sous le soleil clément de ces oasis fiscaux. Ce livre est une plongée au coeur d'un système tout entier au service de l'évasion fiscale. Plus de 12 000 milliards de dollars continuent de dormir dans quelques soixante-dix "paradis" protégés par d'ingénieux banquiers jamais à court d'imagination pour dissimuler l'argent de leurs clients. Le secret bancaire est attaqué ? Qu'importe ! Les trusts anglo-saxons offrent les mêmes garanties d'anonymat. Cette immersion en eau trouble révèle surtout que les plus gros consommateurs des paradis fiscaux ne sont pas les particuliers mais les entreprises. En logeant leurs bénéfices dans ces territoires, les multinationales réalisent des économies d'impôts colossales tout en continuant de bénéficier des infrastructures (éducation, santé, routes...) payées par le reste de la collectivité. En France, les entreprises du CAC 40 sont deux à trois fois moins imposées sur leurs bénéfices que les petites et moyennes entreprises. Au Royaume-Uni, un tiers des 700 premières sociétés du pays ne payent tout simplement pas d'impôt. Ces pratiques, souvent légales, sont à l'origine d'une profonde iniquité. Il ne faut jamais perdre de vue que ce qui n'est pas payé par Jacques l'est forcément par Paul. Si les paradis fiscaux sont une calamité pour les pays riches, la situation vire au cauchemar pour les pays en développement. Chaque année, entre 800 et 1 000 milliards de dollars quitte illicitement le Sud pour trouver refuge au Nord. Pour chaque euro d'aide qui rentre, c'est donc dix euros qui sortent ! La bataille des paradis fiscaux est encore loin d'être gagnée. Il n'est pas nécessaire d'aligner des divisions de blindés pour la remporter. Encore faut-il la livrer.

01/2010

ActuaLitté

Romans historiques

La mémoire du monde Tome 3

Le dernier volet de La mémoire du monde est celui de la montée des femmes et de leur pouvoir, qui s'affermit au cours des siècles. Sophia l'Immortelle, qui vit depuis la XVIIe dynastie égyptienne, croit voir au début du XIIe siècle en Aliénor d'Aquitaine la première reine d'une longue lignée dont elle assurera l'éducation, puis, en Elisabeth Ire d'Angleterre, celle à qui elle pourra transmettre son savoir millénaire. Déçue, elle s'embarque pour le Nouveau Monde. Mais ce n'est qu'au XVIIe siècle, grâce à Descartes, qu'elle rencontre Louise, celle qui l'accompagnera désormais, son double et son négatif, immortelle elle aussi, mais issue des brumes de Bohême. De Vienne à New York en passant par Paris, Louise et Sophie se fuient, se retrouvent, ont parfois les mêmes amis (Mme de Staël, George Sand, Freud), traversent le XXe siècle en s'engageant l'une dans le combat féministe, l'autre dans celui de l'art, et abordent le XXIe siècle de façon dramatique, du moins pour Sophie redevenue mortelle et alitée dans cet hôpital parisien où elle a livré à la jeune étudiante Julia l'histoire de sa vie et du monde tel qu'elle l'a connu. L'accumulation des savoirs et des expériences, des examens de conscience auxquels Sophie se livre pour trouver un sens à sa vie, ses doutes et ses exaltations, la rendent de plus en plus humaine et contemporaine. Car ses interrogations, sa déception de voir le monde retomber cycliquement dans l'horreur sans tirer le moindre enseignement des erreurs passées, sont les nôtres. L'espoir qu'elle met dans la notion d'égalité qui s'est forgée depuis la Renaissance, la certitude que les femmes vont enfin y accéder, puis le XXIe siècle qui les voit conquérir tous les domaines, font de ce dernier tome celui des femmes par excellence.

09/2014

ActuaLitté

Pédagogie

Zéro jeune en échec. ECCOFOR, une école de production pour la réussite de tous

Au début des années 2010 à Dole dans le Jura, sans autres appuis que leurs convictions, leurs réseaux professionnels et militants et leur connaissance de la vie des jeunes en grande précarité sociale, un petit groupe de femmes et d'hommes trouve dans le cadre original des écoles de production la possibilité d'expérimenter de nouvelles solutions pour des jeunes loin de l'école. Ensemble, ils créent ECCOFOR (Ecouter, comprendre, former). Elaborés avec les premiers concernés, ECCOFOR montre que l'expérience de jeunes et de familles en grande exclusion, en l'occurrence ceux qui appartiennent à la communauté des gens du voyage et récupèrent les pneus démontés et les métaux, peut donner naissance à un projet de territoire novateur. Le principe d'ECCOFOR est le "faire pour apprendre" comme pour toutes les écoles de production, mais aussi le "faire avec" plutôt que "faire pour". Faire avec les élèves et leur famille, aller à leur rencontre sur les terrains de voyageurs, dans les foyers de jeunes, dans les maisons d'accueil de mineurs non accompagnés, etc. Faire avec les entreprises et les élus, avec l'Education nationale et la Fédération nationale des écoles de production. "Faire avec" signifie également, réinventer sa pédagogie et l'évaluer en permanence afin qu'elle participe du mieux au projet de l'école. Cela est rendu possible par la mobilisation des acteurs au-delà de ce qui est attendu d'eux et qui se traduit par exemple par le rôle crucial du bénévolat dans la réussite des jeunes. ECCOFOR, c'est enfin un projet mobilisateur qui dépasse la seule insertion professionnelle de ses élèves, pour essayer de montrer que tout jeune peut réussir, et aussi que l'on peut aller ensemble vers une économie qui respecte davantage la nature, qui recycle les matériaux et aide à leur réutilisation, au bénéfice des emplois, des territoires et de leurs habitants.

01/2020

ActuaLitté

Droit

De la parole de l'enfant au bénéfice de ses droits

La Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE) de 1989 a reconnu aux enfants le droit d'expression, le droit d'opinion et le droit d'association (articles 12 à 15). A l'occasion du 25e anniversaire de ce grand texte juridique (2014), estimant la parole de l'enfant "innovante et nécessaire" , l'UNICEF a donné la parole à des enfants du monde afin qu'ils puissent dire leurs rêves et leurs souhaits pour le XXIe siècle. La journée internationale des droits de l'enfant du 20 novembre 2017 a été placée par l'ONU sous l'égide de la question : "Etes-vous prêts à entendre ce que les enfants du monde ont à dire ? " . Au-delà de ces manifestations ponctuelles qui donnent lieu à des actes symboliques très politiques et médiatiques, le recueil de la parole des enfants est aujourd'hui considéré comme un des enjeux forts de l'effectivité des droits de l'enfant. L'objectif de cet ouvrage est de confronter les diverses formes de prise en compte de la parole de l'enfant avec la notion d'agentivité des enfants, c'est-à-dire - au-delà de leur expression - leur capacité à être des agents actifs de leur propre vie, à exercer un contrôle et une régulation de leurs actes. La notion d'intérêt de l'enfant se trouve ainsi au coeur du dialogue interdisciplinaire et des réflexions portées par les auteur. e. s de ce volume. Dans les différentes contributions, les enfants sont perçus comme des acteurs et non comme des êtres passifs, dépendants ou incomplets ; comme des membres à part entière de la société et pour ce qu'ils sont en tant qu'enfants aujourd'hui, et pas seulement pour ce qu'ils seront demain. Les différentes sciences sociales mobilisées (droit, science politique, linguistique, archivistique, sociologie, psychologie, sciences de l'éducation, géographie) abordent les questions de la parole des enfants selon des angles variés (apprentissages, genre, famille, justice, migrations, travail) et à différentes échelles (locales, nationales, transnationales), en privilégiant l'expérience.

10/2019

ActuaLitté

Anglais apprentissage

Une autre démocratie en Amérique (1824-1844). Orestes Brownson, un regard politique

Le pasteur et écrivain réformateur Orestes Brownson, n'a eu de cesse, pendant une grande partie de sa carrière, de dénoncer les graves insuffisances de la société états-unienne de son temps et de réfléchir aux moyens de la conduire vers une "démocratie véritable". Sa démarche le distingue de son contemporain français Alexis de Tocqueville, qui a décrit la "démocratie en Amérique" comme un modèle qui porte en lui-même les remèdes à ses maux. Naomi Wulf retrace dans ce livre les débats d'idées qui ont eu lieu aux Etats-Unis dans les années 1820 à 1840, celles de la "démocratie jacksonienne", sur le sens à donner au mot démocratie. Elle met en lumière les désaccords, les incohérences et les paradoxes qui sont apparus à l'origine de la République américaine. En effet, l'époque pendant laquelle les partisans du président Andrew Jackson exercent une politique dite "démocratique" est celle d'une société en pleine mutation qui s'éloigne de la norme agrarienne pour entamer la révolution du marché et faire ainsi ses premiers pas vers le règne de l'industrie. Brownson et ses amis réformateurs dénoncent ce régime inégalitaire dans lequel l'Etat n'intervient qu'en faveur des plus riches et se désintéresse du bien-être et de l'éducation des pauvres. Le lecteur trouvera des rapprochements étonnants entre les deux extrémités de l'histoire de la démocratie moderne : depuis ses débuts mouvementés et contradictoires pendant l'ère du common man sous le président Jackson, jusqu'à ce qui peut paraître, de nos jours, une démocratie à bout de souffle, ouverte aux séductions du populisme. L'idéal dont avait rêvé la Jeune République naissante semble s'être dévoyé jusqu'à prendre un tour funeste ; cependant, Orestes Brownson, bien que désabusé par les échecs politiques du peuple, reste un modèle pour ceux qui continuent à penser que si le peuple le veut, oui, il peut rendre ses droits à une vraie démocratie.

11/2017

ActuaLitté

Sociologie

Etre comme tout le monde. Employées et ouvriers dans la France contemporaine

Il est question dans ce livre de ces femmes et de ces hommes, employées ou ouvriers, qui vivent des revenus de leur travail et s'efforcent de "s'en sortir par eux-mêmes. Ces travailleurs représentent, aujourd'hui encore, un groupe social stable et important. Beaucoup plus qu'autrefois, ils entrent en interaction directe avec les membres des classes moyennes et supérieures, comme clients ou professionnels de services (garde d'enfants, santé, éducation, commerce, sécurisé, transports publics, etc.). Par leurs aspirations, leur fréquentation plus longue du système scolaire, leur accès à la consommation, ils se rapprochent des catégories moyennes ; en même temps, ils demeurent éloignés du capital culturel, leurs ressources économiques restent incertaines et leur travail, peu payé es peu considéré, est toujours subalterne. Par des portraits de couples et de familles, résidant dans des espaces aussi bien ruraux qu'urbains, de générations et d'âges différents, ce livre éclaire ce que signifie "s'en sortir" ou plus exactement "s'en sortir à peu près" dans la société française actuelle. A rebours des discours convenus sur la a France périphérique" ou sur le "déclassement des classes moyennes", il donne à voir les conditions d'existence de ces classes populaires, stables mais fragiles, leurs pratiques à la fois publiques (travail, sociabilités, engagements bénévoles, rapport à la politique et aux institutions) et privées (économie domestique, apports de genre et entre générations, loisirs individuels et "temps pour soi"). Cette série de 21 portraits montre comment ces femmes et ces hommes travaillent à "être comme tout le monde", c'est-à-dire à éviter la relégation parmi les "assistés" et à s'affirmer comme membres à part entière de ce que Robert Castel appelait la "société des semblables". Elle fait comprendre leurs aspirations autant que leurs déceptions et leurs griefs, la manière dont ils s'efforcent de jouer le jeu d'un ordre social qui pourtant leur fait peu crédit.

06/2020

ActuaLitté

Littérature française

Les temps de la cruauté

Premier temps. Dans un cimetière de Port-au-Prince, le narrateur, Carl Vausier, rencontre Valencia, une très jeune prostituée portant son bébé dans les bras, se vendant aux hommes au milieu des tombes. Carl vient de rompre avec son ex-femme Rosia. Dans le cimetière, il ressent une étrange attraction pour Valencia, qui n'est ni amoureuse ni sexuelle, et veut la sortir de sa situation sordide, chemin qui se révélera périlleux pour lui. Deuxième temps. Quelques mois auparavant. Carl se fait voler le médaillon qu'il porte autour du cou, médaillon que son propre père a porté sa vie durant et auquel Carl tient plus que tout. Avec un ami d'enfance, Doudou, devenu un tueur sans pitié, il va récupérer l'objet. Sauf que, cette fois, avec l'arme que lui a donnée Doudou - heureux que son ami trop propre pour lui passe la frontière du sang -, Carl tue Guerrier, le jeune voleur. Troisième temps. Quelques décennies plus tôt. Jeune étudiant en agronomie, Carl effectue un stage d'immersion à la campagne chez un couple de paysans. Bénito, protestant fervent, martyrise sa femme parce qu'elle ne peut avoir d'enfant. Voyant la présence de Carl Vausier comme un signe du ciel, Mme Bénito se donne à lui contre la promesse qu'il fera tout pour lui permettre de partir. De retour chez lui, Carl, terrorisé par le paysan, ne tient pas sa parole. Grâce à une maîtrise parfaite des rouages romanesques, Gary Victor va tisser ces trois trames pour faire surgir un final inattendu. Les vives tensions de la société haïtienne n'épargneront aucun personnage et Carl se verra tour à tour instrument et victime de cette cruauté qui exercera une bien étrange fascination sur le lecteur. Né à Port-au-Prince, Gary Victor, journaliste, dramaturge, est l'écrivain le plus lu dans son pays. Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages dont Maudite éducation (2012) et L'escalier de mes désillusions (2014), tous deux chez Philippe Rey.

02/2017

ActuaLitté

Pédagogie

Marcel Lesne. Cheminement d'un théoricien de la formation : souvenirs et rencontres

Marcel Lesne (1916-2012) est l'un des premiers théoriciens de la formation des adultes en France. Sa contribution à la recherche dans ce domaine est considérable. On lui doit les fondements d'une sociologie de la formation et d'importantes avancées dans la réflexion sur le travail pédagogique en formation d'adultes. Aujourd'hui encore, ses écrits sont étudiés dans de nombreuses formations de formateurs, au Cnam et dans les universités qui délivrent des masters de formation. Un texte inédit de 1966 publié dans cet ouvrage témoigne des débats qui ont jeté les bases de ces nouveaux champs de réflexion. L'historien, le chercheur, lorsqu'il travaille sur un auteur, aime pouvoir associer le récit de la vie à l'analyse de l'oeuvre. C'est ce que nous offre ce volume dont une partie importante est consacrée à l'autobiographie de Marcel Lesne. Les principales étapes de sa vie y sont retracées : de son enfance dans un village minier du Nord à la fin de sa vie professionnelle comme professeur au Cnam. Le lecteur y découvrira le parcours intellectuel d'un homme dont le cheminement fut exceptionnel. Cinq témoignages de proches collaborateurs apportent un éclairage complémentaire sur la personne et l'oeuvre de Marcel Lesne. Cet ouvrage, qui propose également quelques éléments d'analyse du contexte, s'adresse aux historiens et étudiants des masters de formation ainsi qu'aux formateurs, enseignants et chercheurs. Plus largement, le récit de vie de Marcel Lesne, histoire d'un parcours de promotion sociale dans un contexte politique et social particulièrement difficile : la guerre, la captivité, l'exercice du métier d'instituteur, puis d'inspecteur au Maroc et directeur des Centres sociaux en Algérie, intéressera aussi de nombreux acteurs de l'éducation. Les souvenirs de Marcel Lesne, introduits par ses enfants, Jean et Françoise Lesne, sont accompagnés des contributions de : Jean-Marie Barbier, Claude Debon, Philippe Fritsch, Françoise F. Laot, Madeleine Maillebouis, François Marquart, Christian de Montlibert.

12/2015

ActuaLitté

Sciences politiques

Les femmes au secours de la République

Ce texte est né d'une rencontre improbable entre deux femmes de tempérament. L'une se revendique issue de la banlieue, l'autre assume parfaitement son éducation dans un milieu aisé. Ce qui les réunit ? Leur amour et leur engagement fidèle pour l'égalité et la justice pour toutes et tous ! Après un balayage historique du rôle des femmes dans la société, grâce auquel on peut constater l'étendue des dégâts et le retard pris en matière de droits et de privilèges dans notre société ancestralement patriarcale, les auteures font un état des lieux social et sociétal du monde qui nous entoure : précarisation, paupérisation, difficultés d'intégration, chomâge. Autant de problématiques, traitées sans parti pris mais sans concession, qui touchent malheureusement plus les minorités et... les femmes. Le constat est clair, le XXe siècle a été celui d'une formidable avancée en matière d'égalité homme/femme, le XXIe est celui de la stagnation, voire de la régression. Les solutions ? Il y'en a ! Et une bonne partie d'entre elles sont entre les mains des femmes ! Le salut passe par la réaffirmation d'une laïcité forte ; la laïcité implique l'égalité et permet la création d'un espace de vivre ensemble ou hommes et femmes sont égaux. Faire des femmes des actrices majeures d'un nouveau pacte républicain parce qu'il ne peut y avoir de projet politique clair, cohérent et viable s'il n'est pas porté par des hommes et des femmes qui incarnent la diversité. Par ailleurs, les hommes ont à leur passif un double échec : ils n'ont jamais su infléchir les inégalités et n'ont jamais mis au coeur de leur combat l'universalisme et l'humanisme. Il faut refonder l'État sur l'égalité et sur le principe d'émancipation de chaque citoyen et cela ne pourra pas se faire sans les femmes ! Un texte incisif, clair, concret, intelligent et truffé d'anecdotes personnelles, à la fois réjouissant et instructif !

02/2015

ActuaLitté

Religion

Accueillir la joie de croire. Témoignage de la foi

Vous venez de découvrir ce titre dans une librairie, et vous vous posez des questions. Vous vous dites : la joie de croire c'est bien joli... mais on voit tellement de souffrances, d'injustices, de malheur, qu'on peut se demander ce que fait le Bon Dieu... Je comprends votre interrogation, et je vous apporte la réponse qui me semble la meilleure, puisque c'est celle de Jésus-Christ au Jugement dernier : "Ce que vous aurez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait" Et il énumère : "J'avais faim, j'avais soif, j'étais étranger, j'étais nu, malade, j'étais en prison" (Mat 23, 36 et 40) Au final, Dieu nous demande de nous aimer les uns les autres, puisque nous sommes tous enfants de Dieu. Ce que nous disons avec la grande prière que Jésus nous a donnée : le Notre Père. N'est-ce pas cela la fraternité universelle qui devrait être le pilier de nos lois et de nos pratiques quotidiennes ? Exactement. Et je prie pour que la lecture de cet ouvrage vous aide à accueillir la vraie joie de croire, d'espérer et d'aimer. Comme le Pape François nous le dit : "Avec le Christ Jésus, la Joie de l'Evangile naît et renaît sans cesse" (La joie de l'Evangile). Et cette joie, si belle soit-elle, ne sera que le prélude d'une Joie éternelle, mille fois plus belle encore. Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! A propos de l'auteur : Louis Dupont est né en 1925 au coeur du bocage Vendéen mais il a fait toute sa carrière en Aveyron pour l'éducation de la jeunesse agricole. Quand on a 92 printemps, et bientôt 93, faire un livre sur un sujet qui vous tenait à coeur, c'est une aventure passionnante. C'est aussi un bain de jouvence pour aujourd'hui et toute l'éternité. Merci Seigneur

10/2019

ActuaLitté

Religion

La téléréalité, Lourdes, Marie et moi... Récit d'une conversion

Maryel Devera est bien connue dans le milieu de la télévision pour avoir participé à la création des émissions de téléréalité : Loft Story, Secret Story, La Ferme célébrités… Passionnée par son métier, elle se laisse happer de nombreuses années par un tourbillon professionnel séduisant, mais qui peu à peu l’isole et lui fait perdre le contact avec elle-même. Malgré une éducation chrétienne et une scolarité dans l’enseignement catholique, elle regarde la foi et l’Eglise avec distance et suspicion. Elle met volontiers en boîte les « cathos «, leur lançant sa question favorite et provocatrice : « T’as vu la Vierge ? « (sous-entendu : « t’es fêlé de croire encore à ces sornettes « !) En mai 2013, elle rejoint quelques amis venus, à Lourdes, participer au pèlerinage des artisans de la fête animée par l’aumônier des forains avec qui elle lie amitié. Elle commence par se moquer des « bondieuseries « et de la piété populaire, poste sur Facebook (en parodiant des vacances à Las Vegas), des photos « en direct de Las Lourdas « ! Mais, contre toute attente, elle vit soudain, devant la grotte, une expérience spirituelle qui la secoue profondément. Elle reçoit intérieurement pendant près d’une heure une avalanche de questions sur la vie qu’elle mène alors. Elle a aussi l’intuition qu’il lui faut créer pour les médias un groupe de rencontre pour celles et ceux qui s’interrogent sur la foi et le sens de leur vie. Quelques années plus tard, ce groupe réunit régulièrement, en toute discrétion, 70 personnes (journalistes, producteurs, animateurs, techniciens, artistes…) pour un temps de prière dans un monastère parisien. Ce groupe s’est rendu à Rome et a pu, au cours d’une audience générale, parler avec le Pape le jour même des attentats contre Charlie Hebdo. « Il faut prier pour les médias « dit-elle alors à François qui l’encourage. Depuis, Maryel Devera continue de cheminer, de lire, de rencontrer des témoins de la foi. Elle raconte dans ce témoignage bouleversant et inclassable, sa redécouverte de la foi chrétienne et de la prière.

09/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

"Grand-Père n'était pas un nazi". National-socialisme et Shoah dans la mémoire familiale

Qu'on ne s'y trompe pas : cet ouvrage va bien au-delà de son sujet immédiat - la manière dont on parlait de l'époque nazie et de la Shoah, dans les années 2000, au sein des familles allemandes. Il concerne, par ses méthodes, son cadre d'analyse, voire ses conclusions, tous ceux qui, en France ou ailleurs, ont à réfléchir aux mécanismes de la transmission de la conscience historique d'une période d'exception, soit à la confrontation de la mémoire sociale et de la mémoire familiale. Au fil de quarante-huit entretiens familiaux et de cent quarante-deux interviews individuels sur les histoires vécues du passé national-socialiste et transmises entre les générations, il apparaît, en effet, qu'à "la mémoire culturelle" (celle qu'une société institue à une époque donnée sur un certain passé à travers célébrations, discours officiels et enseignement) s'oppose "la mémoire communicative", non plus cognitive mais émotionnelle, ciment de l'entente des membres d'un groupe (parents et proches) sur ce qui fut leur passé vrai, et qui est constamment réactivée dans le présent d'une loyauté et d'une identité collectives. Ainsi se transmettent dans les familles d'autres images du passé national-socialiste que celles diffusées à l'école : romantiques et enjolivées par l'intégration de scènes cinématographiques, par exemple, elles sont avant tout relatives à la souffrance des proches, causée par le mouchardage, la terreur, la guerre, les bombes et la captivité. Paradoxalement, il semble que ce soit justement la réussite de l'information et de l'éducation sur les crimes du passé qui inspire aux enfants et petits-enfants le besoin de donner à leurs parents et leurs grands-parents, au sein de l'univers horrifique du national-socialisme, une place telle qu'aucun éclat de cette atrocité ne rejaillisse sur eux. Transmis sous forme non pas de savoir mais de certitude, ces récits, pour finir, convainquent chacun qu'il n'a pas de "nazi" dans sa propre famille : "Grand-Père n'était pas un nazi."

05/2013

ActuaLitté

Sociologie

Mixité sociale et progrès humain. Au centre, la personne

2e volume d'une trilogie qui concerne la diversité culturelle et le progrès humain, cet ouvrage aborde la question de la vie sociale, qui consiste à attribuer des espaces à des activités et à des populations, en montrant que la variété, la diversité, le mélange, la mixité peuvent devenir des principes organisateurs d'une certaine "urbanité". Car c'est bien cela dont il s'agit : être urbain, afficher une certaine courtoisie, une capacité à rendre service, coopérer ; autant d'éléments qui permettent d'établir des relations sociales et un bien-vivre ensemble. Sont abordées la cohésion sociale, la relation entre famille et société, en lien avec la politique de cohésion sociale européenne et les flux migratoires, le regroupement familial, la place de la famille dans le frottement social. Une place est faite à l'éducation et à la formation comme facteurs d'acculturation. Les concepts d'économie solidaire, de culture et de territoire sont reliés, dans une analyse critique, au climat socio-économique de ces dernières années. L'économie néolibérale paraît s'imposer au monde, sauf en Afrique où aucun capitalisme n'a réussi à prendre son essor. Pourtant, l'Afrique survit et ce n'est pas grâce aux aides, mais plutôt dans le cadre d'une économie informelle locale, in situ. Les usagers des services sociaux s'interrogent également. La parole est ainsi donnée à des citoyens à part entière, même s'ils connaissent une forte dévalorisation sociale. Est posée la question de la cohabitation des personnes handicapées, non valorisées sur un plan social et hors du circuit économique productif, et des personnes valides. Ce livre traite également les rapports entre la culture des professionnels et celle des usagers de services que nous pouvons envisager comme ceux de l'offre et de la demande. Il s'agit de montrer que toute société est mixte par définition, que ces groupes d'appartenance sont culturellement mixtes et que leur frottement apporte toujours d'énormes richesses.

06/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Le bon air latin

Le bon air latin, c'est un souffle qui a donné naissance à notre langue, et n'a cessé depuis, contre vents et marées, d'assurer son allure. C'est lui qui inspire au français sa richesse d'invention lexicale, sa précision grammaticale, sa musicalité propre et - bien peu s'en rendent compte - sa stabilité dans la traversée des siècles. Si les Français peuvent encore aujourd'hui lire Descartes, Molière, Voltaire ou Victor Hugo, c'est parce que, parmi les forces vives et fécondes qui poussent à l'évolution d'une langue, l'influence latine a toujours exercé sa modération sur le français. Un français coupé de sa respiration latine, tel que le projettent les réformes successives de l'Education nationale - au nom d'un égalitarisme qui ne profite qu'aux initiés -, c'est le baragouin que nous voyons se répandre autour de nous dans les médias, dans les arts, dans la politique, dans le commerce, dominé par le pire de ce que nous pouvons emprunter à la belle langue anglaise. On réussira ainsi à en dégoûter non seulement les étrangers qui continuent de s'intéresser à notre culture, mais surtout les Français eux-mêmes. Certes, l'"air" du latin, sous la férule des maîtres, n'a pas toujours soufflé telle une douce brise, mais il ne tient qu'à nous maintenant de lui rendre toutes ses folles bouffées et de le faire circuler librement dans une fidélité avertie à sa tumultueuse histoire. Il n'y va donc pas de la nostalgie de quelques pédants grincheux mais de notre avenir. Quel français voulons-nous ? A cette question répondent les contributeurs prestigieux de ce volume. Ils abordent sans érudition qui pèse la question de la langue dans toutes ses perspectives. Ce bon air latin fournit au grand public l'information indispensable pour se prononcer sur un sujet essentiel puisqu'il conditionne la vitalité de l'esprit français dans le monde de demain.

08/2016

ActuaLitté

Sociologie

Du musée aux pratiques culturelles. Enquête sur les publics de musées d’art moderne et contemporain

Que sait-on des publics de musées d'art moderne et contemporain ? Il s'agit, pour la plupart, de personnes dotées d'un haut niveau d'éducation, participant de l'élite culturelle. C'est l'image que les enquêtes de participation culturelle continuent à juste titre de véhiculer. L'établissement des profils de visiteurs s'est jusqu'à présent focalisé pour l'essentiel sur les données sociodémographiques pour expliquer leurs motivations, attentes et usages du musée. Bien qu'intéressante, cette perspective conçoit trop la participation culturelle comme le simple produit des catégories sociales instruites et surtout, masque d'autres formes de diversité au sein des publics. Elle informe peu sur qui ils sont, au-delà de leur statut, et pourquoi ils visitent. Cela montre que la démocratisation culturelle n'a pas eu lieu mais doit-on en déduire pour autant que les publics forment une masse indifférenciée et homogène de "snobs" marqués par un rapport précis à la culture ? Sur la base d'une enquête réalisée au sein de six musées d'art moderne et contemporain en Belgique, cet ouvrage montre qu'il existe une réelle hétérogénéité en termes de goûts et de pratiques culturels parmi les visiteurs, qui ne se réduit pas directement à la position sociale et au niveau d'instruction. Etudier cette diversité culturelle permet de comprendre ce que la visite au musée représente dans la vie quotidienne des gens et dans quelle mesure elle reflète un choix en termes de style de vie. Cet ouvrage établit six différents "profils culturels" de visiteurs, synthétisant chacun une relation particulière au musée d'art. La visite au musée d'art peut ainsi refléter un amour de l'art, une recherche de nouvelles expériences, un certain classicisme, un prétexte pour voir des amis, une ouverture sur le monde, ou encore une sortie exceptionnelle pour voir de belles choses. Loin des clichés, ce livre offre donc une vision contrastée des publics des musées d'art moderne et contemporain, tout en discutant des principales théories sociologiques actuelles de la participation culturelle.

09/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Journal. Tome 1, textes autobiographiques (1892-1919)

Le véritable Journal de Roger Martin du Gard ne commence qu'en juillet 1919, et s'achève à la mort de sa femme, à l'automne 1949. On en trouvera le texte intégral dans les volumes II et III. Mais le romancier avait conservé et lié au sort de ce Journal, à côté de lettres intimes (à sa famille, à sa femme, à sa fille, à Marcel de Coppet), d'importants ensembles épistolaires, notamment sa correspondance croisée avec le poète Gustave Valmont (mort en 1914) et avec le musicien Pierre Margaritis (mort en 1918), de même qu'il n'avait pas détruit les petits carnets qui constituent son "Journal de guerre". Tout cela, joint à un chapitre de ses souvenirs d'enfance, relatif à sa découverte de la sexualité et auquel il attachait beaucoup d'importance, forme la matière, presque totalement inédite, de ce volume. C'est dire quel portrait fouillé, complexe, vivant dans ses emportements, ses sourires et ses attendrissements, ses contradictions et ses progressives certitudes se dessine ici, au fil d'une éducation de la sensibilité et de la raison. C'est dire aussi quel bilan historique d'une implacable netteté impose l'itinéraire de Martin du Gard, un itinéraire original si on le compare à celui de ses contemporains, Gide, Copeau, Schlumberger, Mauriac, Duhamel : toutes les valeurs, psychologiques, morales, sociales, politiques, idéologiques et esthétiques, d'une époque qui s'écroule en plein désarroi sont mesurées par lui à l'aune de l'authenticité, de la liberté et du bonheur. Voilà pourquoi s'amorce ici l'image forte d'un réfractaire, dont l'écriture est très tôt perçue comme l'arme de la révolte : pendant soixante-dix ans, l'écrivain Martin du Gard ne cessera de lutter contre l'absurde, refusant non de prendre parti, mais d'en prendre son parti. Comment, après cela, s'étonner que Camus l'ait si bien compris ?

10/1992

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Manuel à l'usage de ceux qui veulent réussir leur [anti oedipe

Tout " psy " peut être amené, à un moment ou à un autre, à donner son avis de spécialiste sur des questions dites de société ou sur les malaises que ladite société suscite. Une littérature aujourd'hui conséquente tente ainsi de livrer au plus grand nombre les secrets du bonheur psy. C'est ce que Stéphane Nadaud appelle la " popsy ". Or force est de remarquer que, quel que soit le domaine sur lequel elle disserte (le stress au boulot, l'éducation des adolescents, la question homoparentale, les violences dans les banlieues), la popsy s'appuie toujours sur le rapport que nous avons à la normalité, et prend systématiquement pour modèle l'cedipe. C'est pour cela qu'elle peut être considérée comme une des formes les plus abouties du familialisme. Si la popsy est efficace - et utile - pour nous aider à réussir notre cedipe (ou plutôt à le rater le moins possible), la médaille a un revers : elle peut faire de nous des sujets aliénés (assujettis) à une normalité illusoire. En nous bornant à la recherche d'un bonheur œdipien que les popsys nous promettent, nous risquons surtout de perdre de vue la nécessaire et vitale résistance au principe dominant de subjectivation (processus de création de sujets) qui nous aliène et qui s'impose sur toute la planète, à savoir le Capitalisme, lequel ne nous accepte comme sujets que si nous restons au mieux des consommateurs, au pire des marchandises à consommer. Dès lors, comment satisfaire à la nécessité d'être bien dans son corps, dans son boulot, dans sa famille, dans sa vie (de réussir son œdipe), et continuer à penser que je peut être un autre, c'est-à-dire que d'autres façons d'être sujet sont constructibles ? Que d'autres horizons subjectifs, anti-oedipiens, peuvent advenir ? C'est tout le pari de ce manuel, construit comme un jeu de piste, comme l'arpentage de cet apparent paradoxe.

03/2006

ActuaLitté

Pédagogie

Enfants et Artistes ensemble. Recomposition de l'enfance, refondation des politiques de l'enfance

L'enfance, objet de tant d'attentions et d'études à l'âge de la psychologie triomphante, serait-elle devenue l'une des énigmes de nos sociétés ? Le contexte social et culturel dans lequel se situe le présent ouvrage est en premier lieu celui des désarrois grandissants des éducateurs face à l'enfance et aux évolutions de la relation enfant/adulte. Leur interprétation exclusive comme "crise de l'autorité" a masqué et retardé une prise de conscience nécessaire : ce qui fondamentalement a changé, c'est bien l'enfance elle-même, comme âge de la vie, ou du moins la représentation qu'on en a. N'aborder ces problèmes que sous l'angle de la crise, c'est courir le risque de méconnaître les reconstructions à l'oeuvre. D'où la nécessité d'explorer dans un premier temps les nouveaux savoirs et les nouvelles politiques de l'enfance. Ces mutations sont tout particulièrement lisibles dans les dispositifs éducatifs engageant les artistes "auprès des enfants". Ces dispositifs occupent dans le champ des politiques de l'enfance une sorte de "centralité paradoxale". A plusieurs égards, ils peuvent être considérés comme des "laboratoires" au sein desquels s'essaient de nouvelles relations de nos sociétés à l'enfance, et se forgent certains des nouveaux savoirs et des nouvelles représentations à son sujet. La parole des éducateurs, des artistes mobilisés, exprime régulièrement le décalage entre les attentes à l'égard de l'enfance et ce que font et sont "vraiment" les enfants dans le cadre de ces dispositifs. Le champ de l'éducation artistique, surtout quand s'y opère la rencontre de l'enfant et d'un artiste, montre de façon particulièrement forte les bougés de la relation éducative. L'étudier en tant que tel, et en tirer les leçons, dans un temps où l'autorité et la normativité sont au coeur de la question éducative, donc de la question de l'enfance, présente un intérêt de premier plan.

09/2016

ActuaLitté

Actualité et médias

États de service

Normalien, germaniste, professeur d'allemand, matelot, puis élève de l'ENA, Roger Fauroux a été tout cela, mais surtout grand patron, directeur de Saint-Gobain, puis grâce à Michel Rocard, ministre de l'Industrie, enfin directeur de l'ENA, et aussi maire d'une petite commune de l'Ariège. Une vie bien remplie, où l'exercice de grandes responsabilités et de pouvoirs divers s'est toujours accompagné d'un sens aigu de l'éthique, professionnelle, politique et individuelle. On apprendra beaucoup au récit de ses expériences. Toute une époque récente défile avec ses personnages (François Mitterrand, Alain Minc, Michel Rocard...), décrits avec intelligence, ironie et sympathie. Patron de droit privé, Roger Fauroux connut aussi l'aventure de la nationalisation qu'il dut expliquer à ses filiales américaines! Ce "mohican capitaliste" peut ainsi faire un éloge paradoxal de l'Etat, après avoir réservé quelques flèches à un patronat français assez conservateur et des actionnaires peu éclairés. Son expérience directe de la politique est plus amère: si elle nous vaut une savoureuse description du Conseil des Ministres figé sous le regard ou le verbe mitterrandien, quelle surprise de constater que le pouvoir soit à ce degré exposé à l'anarchie. Plus sympathique, et non négligeable, lui apparaît le temps passé à la mairie de Saint-Girons... Souvent familier, humoriste dans le regard qu'il porte sur les choses et les êtres, Roger Fauroux sait également prendre de la hauteur: ses réflexions sur le gouvernement de notre pays et sur le jeu mondial ont le poids d'une véritable expérience et d'un esprit aiguisé. Ses vues sur l'ENA, sur l'éducation prennent la mesure de l'urgence et des enjeux considérables pour maintenir, face aux dérives, l'idéal de citoyens responsables à former. Un parcours singulier, une vision nullement désenchantée, ni triomphaliste, le regard chaleureux d'un chrétien à la foi tranquille, tout cela confère à ce récit fort bien écrit, un vrai charme: on le lit, on ne le quitte pas.

09/1998

ActuaLitté

Théâtre

Michel Bouquet raconte Molière

Depuis qu'il apparut dans Tartuffe en 1944, sous l'Occupation, Michel Bouquet n'a jamais quitté le répertoire de Molière tout au long de sa longue carrière, puisqu'il remontera sur scène le 15 septembre prochain, à 92 ans, dans Tartuffe de nouveau, au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Soixante-treize ans de compagnonnage durant lesquels il incarna de manière inoubliable les grands rôles comme Harpagon (L'Avare) ou Argan (Le Malade imaginaire). Dans cet ouvrage, Michel Bouquet a souhaité raconter sa vie avec Molière et exposer sa vision très personnelle des personnages. Il rend aussi hommage à Jean-Baptiste Poquelin dont il raconte son stupéfiant parcours : son apprentissage ; son rôle de chef de troupe ; ses rapports avec Louis XIV ; ses combats face aux nombreux ennemis et détracteurs ; sa vie intime notamment son mariage avec Armande Béjart, de 20 ans sa cadette, qui lui valut bien des tourments ; sa puissance de travail qui fit surgir, au milieu d'innombrables soucis humains, financiers et matériels, une succession de chefs-d'oeuvre qui font de lui un des plus grands sinon le plus grand écrivains de notre langue. L'oeuvre de Molière n'a jamais cessé de fasciner Michel Bouquet. Ce comédien, connu pour sa familiarité avec les textes qu'il travaille sans répit, les relisant des centaines de fois avant de monter sur scène, s'interroge ici sur ce qui fait le génie de Molière qu'il qualifie d' " humain parfait ". Il raconte la grandeur de cet esprit qui dénonça les hypocrisies de son époque, les préciosités et snobismes, les imposteurs, défendit la cause des femmes et leur éducation, appela à la réhabilitation de l'amour dans les milieux bourgeois étriqués et calculateurs... Et puis il exalte le génie comique, fait d'esprit et d'humour, de celui pour qui "la grande règle de toutes les règles est de plaire". Mission accomplie pour Michel Bouquet avec ce livre plein d'une admiration contagieuse, porté par un esprit d'une merveilleuse jeunesse.

09/2017

ActuaLitté

Critique littéraire

Ma vie

A l'aube au XXe siècle, Sofia Andreïevna Tolstoï vient de passer ta majeure partie de sa vie au côté de l'auteur de Guerre et Paix, l'illustre romancier et maître à penser russe. Elle décide alors d'entreprendre le récit de sa vie, en cherchant à se réapproprier cette part d'elle-même qui s'est consumée au contact du grand homme. Le besoin de Sofia Tolstoï de se confier à elle-même était fondamental mais, loin de suivre un récit linéaire, le lecteur est plongé dans les contradictions de cette femme de talent, rongée parfois par l'orgueil et la jalousie. Elle ne se borne pas à une simple description : à travers une sorte d'auto-analyse et dans un irrépressible besoin de comprendre, elle devient interprète de sa vie. On découvre une femme écrasée parfois par le génie de son mari, en proie à une sourde frustration, éternellement occupée par les soucis quotidiens. Matière première irremplaçable pour la connaissance intime de Tolstoï, l'oeuvre de Sofia Andreïevna restitue, par le menu détail, son existence d'épouse de l'écrivain. On suit, pas à pas, sa propre vie, celle de ses enfants, et le cheminement intellectuel de Tolstoï. Il en ressort un portrait de l'écrivain dans toute sa complexité, déchiré par ses contradictions et un perpétuel conflit intérieur. Document humain, touchant de sincérité, d'une franchise allant parfois jusqu'à la cruauté, Ma vie représente également une histoire au féminin de la culture et de la vie quotidienne de son temps : la maternité, l'éducation des enfants, la poésie de la nature, avec, en toile de fond, l'omniprésence de la mort et des grands bouleversements historiques. Ma vie restitue la parole à cette belle figure féminine dévouée à Tolstoï, faisant revivre les instants fugitifs de grâce, de bonheur ou de peine qui ont accompagné toute son existence. Le manuscrit de Sofia Tolstoï n'a jamais été publié en Union soviétique ou en Russie et sa parution simultanée à Moscou et à Paris constitue un véritable événement littéraire.

10/2010

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Félicité

Le recueil le plus caractéristique de l'art de Katherine Mansfield, l'une des plus grandes nouvellistes du xxe siècle, morte à 33 ans il y a tout juste cent ans. Le recueil le plus caractéristique de son art Katherine Mansfield a vécu une enfance assez solitaire, envoyée à 13 ans parfaire son éducation au Queen's College de Londres, dans un certain dénuement. Un premier mariage malheureux, une fausse couche et, à 23 ans, un premier recueil de nouvelles, Pension allemande. Suivront, en quelques années d'une vie aussi brève que vagabonde, Félicité, La Garden-Party et Le Nid de colombes. Ils confirment un talent singulier, mélange de gravité et d'" humour un peu meurtri " (Marcel Arland). Sens de l'ellipse et de l'anecdote infime, finesse de touche impressionniste, fraîcheur et sincérité des sentiments, apprentissage de la douleur physique et morale : autant d'expressions d'une sensibilité extrême et d'une conscience du mal qui la portent aussi bien à l'hédonisme qu'à l'ascèse dans l'orbe de Georges Gurdjieff, dont elle reçoit l'enseignement théosophique au prieuré d'Avon, où elle mourra de tuberculose le 9 janvier 1923, à l'âge de 33 ans. Félicité, son second recueil, élaboré en 1919-1920 à San Remo et à Menton, contient l'une de ses plus célèbre nouvelles, Prélude, version condensée de L'Aloès, roman semi-autobiographique auquel elle avait travaillé pendant sept ans, après la mort de son frère à la guerre, et qu'elle confia à Virginia et Leonard Woolfe en 1918. La critique salua l'audace et la virtuosité de la nouvelliste, mais aussi un certain raffinement dans la cruauté psychologique. Inclut les nouvelles : Prélude - Je ne parle pas français - Félicité - Le vent souffle - Psychologie - Tableaux - L'homme sans tempérament - La journée de Mr Reginald - Peacock - Sun et Moon - Feuille d'album - Un pickle à l'aneth - La petite institutrice - Révélations - L'évasion.

01/2023

ActuaLitté

Gestion

Le dirigeant et l'accélération numérique

En quelques mois, la transformation numérique que la montée en maturité d'Internet impose aux entreprises et aux marques, a pris une place centrale dans la littérature économique et dans la réflexion des dirigeants. Dématérialisation, automatisation, désintermédiation, impact sur la productivité du travail et du capital… Le Rapport sur La transformation numérique de l'économie française que Philippe Lemoine a remis fin 2014 au gouvernement apporte un éclairage précieux sur le jeu des « digital forces ». Et si l'on ajoute la multiplication des plates-formes de communication, la transformation des usages ou encore la mondialisation de la concurrence, il apparaît clairement qu'aucun secteur n'est épargné (médias, banque, assurance, télécom, éducation, transport, services aux entreprises …).   Dès lors, nombres d'experts se sont attachés à décrire la direction à prendre et la cible à atteindre par ces différents secteurs : organisation plus flexible et management agile, open innovation et développement de la coopétition, stratégie client centric et abolition des frontières entre clic et mortar…   Mais d'un point de vue opérationnel, la manière de procéder, la priorisation des objectifs, le séquencement des actions à conduire… sont rarement abordés. Un peu comme si le « comment » ou le « chemin » de cette transformation numérique était occulté par le « quoi ».  Or, cette question du « comment » est d'autant plus centrale que certaines études récentes soulignent un taux d'échec total ou partiel de plus de 70% pour les projets de transformation.   Fort de témoignages de dirigeants de différents secteurs, de capital-risqueurs ou de start-uppers, c'est à un parcours proche de celui proposé par Sun Tzu qu'invite cet ouvrage : évaluation, engagement, distribution des moyens… Cet art de la guerre… numérique décrit les principes qui maximisent les chances de succès, accélèrent l'obtention de résultats et balisent la trajectoire de réinvention des entreprises dans la relation avec leurs publics cibles.   Il a pour ambition de constituer un guide à la réflexion sur les enjeux managériaux, humains, organisationnels, qui sont nécessaires à la mise en œuvre d'une dynamique de transformation vertueuse vers le numérique.

11/2015

ActuaLitté

Photographie

France around 1900. A Portrait in Color, Edition français-anglais-allemand

Le tournant du XXe siècle demeure une période glorieuse pour la France : la Belle Epoque fut un temps où régnèrent la paix, la prospérité et le progrès, rompant avec une succession de guerres meutrières et de crises subies par la République française et culminant avec la guerre franco-prussienne qui s'acheva en 1871. Née sur les ruines du conflit, la Belle Epoque apporta joie de vivre et épanouissement et favorisa le développement de l'art, du design, de l'industrie, de la technique, de la gastronomie, de l'éducation, des transports, des loisirs et de la vie nocturne. A travers près de 800 photographies, cartes postales, affiches et photochromes d'époque issues des impressionnantes archives de Marc Walter et de Photovintagefrance, La France vers 1900 se place dans la lignée des fameuses anthologies TASCHEN de photographies d'époque, dont L'Italie vers 1900, L'Age d'or du voyage, L'Allemagne vers 1900, et American Odyssey, et offre un précieux inventaire de la France dans toute sa gloire du début du siècle dernier. Les techniques de la photochromie utilisées pour produire certaines images de cette époque et donnant ainsi à voir le passé en couleurs intenses rendent possible une confrontation vivante, intime, douce-amère avec cet âge plein d'espoir, à travers l'imposante splendeur minérale du Mont Saint-Michel, les sommets enneigés de Chamonix et la lumière dorée de la Côte d'Azur. Grâce à l'introduction, six essais et les commentaires détaillés de Sabine Arqué qui dévoilent les histoires à l'origine de ces images, La France vers 1900 propose un portrait sans égal d'une nation à ce point du siècle et de sa touchante exubérance avant l'apogée de la Première Guerre mondiale. Hommage à cette précieuse période que fut la Belle Epoque, parenthèse à laquelle les traumatismes de l'Histoire mirent fin, cet ouvrage célèbre aussi l'attrait éternel de la France dans toute sa beauté, sa culture, ses traditions et son romantisme.

10/2019

ActuaLitté

Spiritisme

Assoiffée de ciel. Itinéraire d'un éveil spirituel

L'étonnant parcours de vie de Suyin Lamour semble avoir été conçu pour servir de vade me cum à toute une génération de chercheurs spirituels. Issue d'une éducation athée et matérialiste, Suyin, que cette vision de la vie déprime, découvre à l'âge de 25 ans qu'il existe d'autres réalités que celles perçues par nos yeux. A peine commence-t-elle à explorer cette voie que déflagre le coup de tonnerre d'un éveil dit " sauvage ". Un beau soir, le monde s'éclaire pendant quelques heures et toutes ses questions existentielles connaissent soudain leur réponse dans le seul fait de réaliser quelle EST. Elle est... LA Conscience, atemporelle et universelle. Suyin se lance alors à coeur perdu dans une quête effrénée pour retrouver cet état divin, qui l'amène à sillonner tous les chemins de l'invisible : rêves lucides, voyages astraux et chamaniques, channeling, contact avec les défunts et le monde des esprits, vies antérieures, explorations énergétiques, méditation... . Une année chassant l'autre, de gouffres psychiques en prises de conscience jubilatoires, Suyin raconte comment, de l'intérieur, se vivent toutes ces étapes. Jusqu'à ce qu'elle atteigne un état d'épuisement et de renoncement dans lequel cette compréhension ultime surgit : nous sommes DEJA " Cela " que nous poursuivons et la seule chose à faire pour y revenir consiste à abandonner la croyance d'être " quelqu'un " qui cherche " Quelque Chose " pour accueillir " Ce qui est ". C'est aujourd'hui depuis cette Source que Suyin poursuit son incroyable voyage. Car l'éveil n'est qu'une étape. Etape qui permet à la Conscience de jouir pleinement de toutes les caractéristiques du personnage et de la Vie. Merveilleux paradoxe : c'est dans cette vie ordinaire qu'elle a si longtemps fuie pour accéder au divin que " Suyin " jouit désormais pleinement de " sa " divinité. Ou plutôt, que le divin jouit enfin pleinement, en Suyin, de son humanité !

02/2022

ActuaLitté

Sciences politiques

Retour aux Fondamentaux - Pour une République Civique (Manuel à l’usage du citoyen)

Les valeurs de la République sont universelles. "République" , du latin res publica, au sens propre "chose publique" , désigne l'intérêt général, le gouvernement, la politique et enfin l'Etat. La république (Politeia) de Platon, Le politique (Politikie) d'Aristote et De la république (De re publica) de Cicéron traitent tous des formes de gouvernement. Res désigne la cause plaidée. Historiquement il s'agit de la cause de la plèbe, plaidée par le tribun - représentant des "tribus" - devant le Sénat romain composé des patriarches des familles connues de Rome. En 1576 Jean Bodin la définit dans Les six livres de la République comme le "droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun, avec puissance souveraine" . Jean-Jacques Rousseau, dans Du contrat social, comme "tout Etat régi par des lois, sous quelque forme d'administration que ce puisse être ; car alors seulement l'intérêt public gouverne et la chose publique est quelque chose. Tout gouvernement légitime est républicain". République prend alors le sens de communauté d'esprit ou d'idée, dans le sens d'une recherche du bien commun dans un domaine donné. Un des objets privilégiés du modèle républicain est l'approfondissement des notions de : nationalité fondée sur la citoyenneté, intégration, laïcité, éducation civique, mission fondatrice de l'Ecole, égalité de tous devant la loi, prévalence de l'intérêt général, organisation territoriale équilibrée, garantie des libertés publiques, définition et rôle des services publics, civisme versus "montée des communautarismes" etc. , ainsi que le développement, à partir de ces notions, du dialogue entre les cultures et entre les nations. A l'heure des communautarismes, de la désintégration du tissu social et de l'espace public, ce modèle républicain est de pleine actualité. A partir des valeurs républicaines, il s'agit d'ouvrir un chemin d'universalisation et de fonder la paix sur le dialogue des cultures, les échanges et la reconnaissance mutuelle des différentes nations.

10/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

Crépuscule des Titans

AVERTISSEMENT : LES EVENEMENTS HISTORIQUES QUI VONT DEFERLER SOUS VOS YEUX SONT D'UNE VIOLENCE A FAIRE PASSER LES VIDEOS DE L'ETAT ISLAMIQUE POUR UN EPISODE DE CAMPING PARADIS. Le Moyen Age n'est pas ce que l'histoire officielle en a fait à travers les siècles. L'Education nationale devait vous mentir et salir votre héritage. Il n'était pas acceptable que le Français métrosexuel moderne fasse résonner le souvenir trop lourd et puissant de l'homme absolu qu'il a été à la bataille de Muret, de Bouvines ou de Saint-Jean-d'Acre. Il fallait que son corps ne vibre plus jamais à la vision d'une bastide, d'une cathédrale ou d'un blason. Il fallait qu'il reste cette merde qui tourne au soja gluten-free alors qu'il a bâti le château du Fort de La Latte en 1340 et repoussé le puissant Attila aux champs Catalauniques. Crépuscule des Titans vous catapulte au coeur de l'épopée du véritable Moyen Age, cette France totale qui sent l'ail et le fromage de chèvre, qui saigne du nez et qui transpire abondamment des burnes. Châteaux forts et ponts-levis, batailles et conquêtes, tortures et duels, traîtres et héros, carnages et croisades, sièges et catapultes, gros rois et petits gueux enfin restitués en haute fidélité historique. Une plongée épique, en immersion sauvage dans les hauts faits qui ont forgé la légende de nos puissants ancêtres pour l'éternité. De leur naissance à leur crépuscule, rencontrez les Titans magnifiques qui ont fabriqué notre lourd Moyen Age dans le fracas terrible du feu et de l'acier médiéval. La fièvre de l'an mil racontée comme jamais et rythmée par un impitoyable tonnerre de punchlines. Découvrez la crypte secrète dans laquelle l'histoire officielle croyait pouvoir emprisonner l'âme française. Aiguise ton courage et ton épée, attrape une torche, et suis-moi : allons ensemble libérer le héros médiéval de son tombeau !

10/2019

ActuaLitté

Pédagogie

A l'école, on fait musique

Gérard Authelain aime à rappeler que son vrai métier est celui de musicien intervenant à l'école. Après avoir partagé avec une équipe la responsabilité du CFMI de Lyon, il revient à ce qui fut sa profession et sa passion : permettre aux enfants de découvrir la musique à travers une pratique adaptée à leur âge, et qui soit une authentique pratique artistique. A l'école, on fiait musique est un témoignage et une réflexion sur trente années de recherches, d'essais, d'espoirs, de déceptions, de rognes, de convictions défendues fermement avec beaucoup d'autres, y compris avec les plus jeunes dont il ne cesse de s'émerveiller de leur potentiel. Il rejoint par là tous ceux qui ont mis leur force de combat dans une éducation populaire toujours à réactiver. Il n'est pas étonnant, que dans cette course à l'essentiel, il ait rejoint un autre défenseur du droit à la culture pour tous, Philippe Meirieu, qui a accepté de préfacer cet ouvrage. Une telle préoccupation s'avère plus importante que jamais à un moment où les projets de décentralisation, encore indéfinis à l'heure où est publié ce livre, devront prendre en compte une histoire qui ne peut être ignorée, car elle exprime quelque chose qui rejoint l'homme, enfant ou adulte, dans les régions les plus secrètes de sa vie. La formation est plus que jamais une tâche qui doit mobiliser les énergies, car il y va de l'avenir d'un monde dont le visage dépend pour une part des efforts menés par là collectivité humaine ou de ses abandons. Enseignants où élus, responsables parents, personne ne peut être indifférent à ce qui se passe dans l'école et à sa mission au service de l'enfant, ce qui n'est pas tout à fait la même chose que de mettre l'enfant en conformité avec l'idée qu'on se fait de l'école.

01/2003

ActuaLitté

Paramédical

La recherche en ergothérapie : comprendre et améliorer les pratiques

L'Association Nationale Française des Ergothérapeutes (ANFE), par le biais de son comité scientifique et plus spécifiquement de son collège recherche, a le vocation de développer le recherche en ergothérapie en France, ou du moins d'être un agent catalyseur de ce développement. La recherche est avant tout un support pour tout praticien souhaitant exercer e ergothérapie de qualité et efficace pour les usagers. Ce lien inextricable entre les ergothérapeutes et les chercheurs en ergothérapie doit être renforcé à travers des rencontres et la lecture des travaux de recherche. Cela permettra d'intégrer les données probantes dans les pratiques professionnelles. C'est pour répondre à ce besoin que les Journées Nationales de l'Ergothérapie UNE) 2021 ont été organisées sur le thème de la "Recherche en ergothérapie comprendre et dynamiser les pratiques" Elles ont pour but la création et le renforcement d'un réseau de développement de la recherche en ergothérapie en France. Ce réseau permettra de valoriser des savoirs et savoir-faire des ergothérapeutes et le développement d'une culture scientifique commune. Cet évènement se veut également source de motivation pour ceux souhaitant s'impliquer dans des projets de recherche ou souhaitant comprendre comment s'appuyer sur les résultats des recherches pour répondre à un problème de terrain. Les articles ou résumés des chercheurs en ergothérapie ayant proposé une communication orale lors des JNE 2021 sont répertoriés dans cet ouvrage. La diversité des objets de recherche et des populations concernées montrent la richesse du métier d'ergothérapeute et le complexité des occupations que les ergothérapeutes s'appliquent à favoriser auprès de chacune des personnes accompagnées. La variété des méthodologies de recherche utilisées pour venir éclairer des problèmes de terrain permet de comprendre que le champ de le recherche en ergothérapie est large et s'appuie sur des disciplines variées sciences de l'occupation, anthropologie, sociologie, sciences cognitives, psychologie, sciences de l'éducation.

01/2021