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Thich Nhat Hanh

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Aventure

Lucky Luke Tome 29 : L'amnésie des Dalton. Opé l'été BD 2022

Les Dalton creusent un tunnel pour s'évader mais Averell tient le plan à l'envers de sorte qu'ils se retrouvent dans la cellule de leur voisin Burns. Là ils entendent la discussion du gardien et de l'avocat de Burns. Ce dernier annonce à Burns qu'en raison de son amnésie, due au rocher qu'il avait reçu sur la tête, il est libéré. Les Dalton retournent alors dans leur cellule et Joe explique à ses frères qu'ils doivent faire semblant d'être amnésiques. Ils font alors sauter la prison à la dynamite et les pierres qu'ils reçoivent alors sur la tête leur servent de prétexte pour prétendre qu'ils sont amnésiques et c'est ainsi qu'ils sont libérés sous la bonne garde de L. L. qui est chargé de leur faire retrouver la mémoire. Rantanplan également est devenu amnésique et se prend alors pour un chat. L. L. , muni d'un mandat du gouverneur amène alors les Dalton dans une banque espérant qu'ainsi les Dalton retrouveront la mémoire, mais ceux-ci ne bougent pas. Le lendemain L. L. donne son revolver, déchargé à Joe pensant qu'en manipulant cet engin il se souviendra de sa vie antérieur. Seulement Joe avait caché une balle dans ses vêtements et tire sur L. L. c'est à ce moment que Rantanplan qui se prend toujours pour un chat fait tomber Joe qui rate sa cible. L. L. essaie alors par tous les moyen de leur faire revenir la mémoire. Pour Joe il pose son revolver devant lui, pour Averell il remplit les armoires de vivres, il va même jusqu'à attaquer une diligence avec eux, mais rien n'y fait. C'est Jack qui craque le premier car il vole les couvert du restaurant. L. L. le découvre et le ligote. L. L. leur fait alors mettre des troncs d'arbres à travers les rails pour attaquer le train. Les frères Dalton doivent détrousser les passagers pour ensuite leur rendre l butin. Quand ils ont rendu les objets il manque le portefeuille du gouverneur, c'est William qui l'avait gardé. Le deuxième frère est donc démasqué et L. L. le ligote également. L. L. leur fait alors la surprise d'aller rendre visite à leur mère qui est heureuse de retrouver son chérie Averell. Les Dalton expliquent le problème à leur mère et elle conseille à L. L. d'aller attaquer la banque de keepsake City car c'est là que leur père leur avait appris les rudiments du métier. L. L. , comme d'habitude tend au banquier la lettre du gouverneur expliquant le pourquoi de sa démarche, seulement Mme Dalton a remplacé la lettre du gouverneur par une autre disant qu'il était un bandit et qu'il allait tuer les otages. Le banquier appelle alors le shérif qui met L. L. en prison et libère les Dalton. Les Dalton, invité à la réception du maire oblige celui-ci à démissionner pour complicité avec le bandit L. L. et le maire se trouve en prison avec L. L. Le shérif avertit Washington de l'arrestation de L. L. Les Dalton organisent alors le procès de L. L. pour le condamner à mort. C'est Averell qui sera l'avocat de L. L. et le jury se compose de gens pas très recommandables. Joe, président du tribunal condamne L. L. à mort mais c'est Averell à qui L. L. a eu le temps d'expliquer sa plaidoirie, et qui, tout fier de son rôle, gaffe en déclarant que c'est les frères Dalton les responsables de cette machination. Joe risque de faire une crise et se jette sur Averell. L. L. en profite pour désarmer les frères Dalton et de dissiper les doutes. Les Dalton se retrouvent en prison en train de casser les cailloux et dans sa colère Joe fait tomber une pierre sur la tête de Rantanplan qui retrouve la mémoire.

06/2022

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Critique littéraire

Otrante N° 45, printemps 2019 : No Age, Please, We're Posthuman ! Le Posthuman au prisme de la jeunesse

"He's old, that's all" : telle est la réponse laconique faite par Bernard à la stupeur de Lenina devant le spectacle de l'âge. Car la jeunesse et les conditions de la jeunesse sont déjà centrales dans le Brave New World de Aldous Huxley, reprenant à son compte l'héritage de ce rêve collectif qu'est l'abolition du vieillissement. La posthumanité, qui intéresse et inquiète aujourd'hui aussi bien scientifiques, philosophes et romanciers, est-elle post-âge, ou peut-elle être pensée de manière spécifique par le prisme de nos représentations de la jeunesse et des productions et modes de consommation de la culture jeune ? Il s'agit ici en premier lieu d'examiner comment la question du posthumain est traitée dans les productions de jeunesse : génétique, adieu au corps, contrôle comportemental, mécanisation et machinisation de l'individu, intimité numérique, construction d'identité de sexe et de genre, éveil et renouvellement des sens, inscription dans le champ du collectif... Dans quelle mesure les enjeux du temps posthumain rejoignent-ils ceux du temps de la jeunesse ? Il s'agit, d'autre part, de comprendre de quelle façon le posthumain peut lui-même être pensé à partir d'une approche culturaliste de la jeunesse. Celle-ci, en tant que sujet, outil de fabrication et lieu de projection du futur, semble propice à penser le post, ainsi qu'à penser nos résistances face au posthumain. Comment les modifications inhérentes au devenir posthumain s'appliquent-elles au territoire singulier de la jeunesse ? Autrement dit : que fait le concept de jeunesse à celui de posthumanité ? Enfants-robots et mutants de la jeunesse, expériences vidéoludiques et réinvestissements artistiques, imaginaires utopies et imaginaires érotiques peuplent ce volume comme autant d'appels à envisager la réflexion intergénérationnelle que supposent les questionnements sur le posthumain.

06/2019

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Littérature française

Le Figuier

Aux premières pages, un atelier d'imprimerie, dans une ruelle proche de la Seine. Un homme y travaille, solitaire. Il édite de la poésie. Il en traduit, des langues les plus diverses. Il en écrit : poète amoureux de son labeur, des mots qu'il compose, qui fait "couler du soleil dans le plomb". Dans son passé, des images d'Europe buissonnière, de Grand Nord, de guerre d'Espagne. Et bien d'autres : comment les démêler ? Autour de lui, d'autres vies, tournées vers l'avenir. Ce livre commence en 1957, sur fond de guerre d'Algérie, et s'achève dix ans plus tard en Amérique centrale. François Maspero, qui fut ces années-là libraire, éditeur et directeur de la revue Partisans, aurait pu rédiger la chronique d'un acteur et d'un témoin. Pourtant, ce n'est pas une autobiographie de plus. Certes, l'auteur y parle de ce qu'il a vécu et partagé. Mais son roman est avant tout un travail d'écrivain. Pas de jugements, de bilans, de portraits à clef ou de règlements de comptes. Ce qui importe pour lui, c'est de dire sa tendresse physique pour des êtres, leurs gestes, leurs idées, leurs rêves. De dire le goût qui lui est resté de choses, de paysages, de lumières. De retrouver un sourire, de revivre sans en rien renier une joie ou un refus. De tisser, en conteur, sur cette trame première, une histoire qui se noue lentement jusqu'à la rupture finale. Et de chercher simplement, comme il l'a déjà fait dans Le Sourire du Chat, le sens de certains mots : ce sens, usé ou perdu, au lecteur de le retrouver avec lui, au détour d'une page.

02/1988

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Littérature française

La moto d'Eros

"Eros sort. Après cinq jours sous la couette, le voilà dehors, arpentant le quartier de l'hôpital Saint-Louis comme à l'ordinaire..." Comme si l'ordinaire était notre folie partagée à lire cette suite inimitable, à pénétrer ce montage en éclat où La Moto d'Eros trouve sa voie entre les pans de mémoire en désordre de l'Odyssée républicaine et cette mort sans sépulture qui engendre une ronde d'âmes errantes, une colline, un olivier, jusqu'à la rive d'une autre mer, cet océan où l'on s'exile. A suivre cette fuite au grand galop, fuite grecque à Moto, désir-fuite, désir de lumière contre la mort absurde de Niels, jeunesse fauchée, interrompue, empêchée, anéantie. Dans cette romance, où la fin n'est plus nichée dans une sépulture mais dans un écrin de filiation et d'utopie à faire vie, une photographie retrouvée éclairera la genèse de cette quête adolescente. Graal insaisissable, des quais de la Seine aux planches d'un théâtre, du chant populaire des mineurs asturiens aux yeux écarquillés d'un grand-père aphasique, jusqu'à ce rêve étrange où un chat nommé Gat délivre le secret du nombre. Le lecteur de retour dans la douceur de son antre, suite à une promenade, à une course, à une quelconque farce fugitive s'engagera sur les sentiers de cette histoire délaissée et qui nous blesse pourtant à la seule évocation du mot Retirada. Céline Alcazar redonne, quand nous lisons la parole des Oubliés, le fil à l'essentiel et un puits inépuisable à la connaissance. A lire La Moto d'Eros sans plus tarder pour apaiser notre attente en cette écriture promise qui naît pour aiguiser avec elle notre désir d'imaginaire.Vassilis Alexakis dira à l'auteure "Eros c'est énorme".

10/2017

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Animaux, nature

Dans la peau des bêtes. La vie sensible et intelligente des animaux

Et si, nous les humains, on s'invitait chez les bêtes ? Les animaux, nous pensons les connaître alors que nous sommes loin du compte tant les scientifiques qui les étudient découvrent tous les jours de nouvelles habiletés, intelligences et savoir-être chez eux. Récit passionnant pour l'été. Et si, nous les humains, on s'invitait chez les bêtes ? Chez les chiens, les chats, les rats, les vaches, les sangliers, les gorilles, les pieuvres, les requins, les corbeaux, les moustiques, les frelons, sans oublier les microbes ? Tous ces animaux nous sont familiers : nous pensons les connaître parce que nous les côtoyons ou parce que nous avons appris de leurs vies dans nos livres et à la télévision. Mais, forcement, nous sommes loin du compte. Les scientifiques qui les étudient découvrent tous les jours de nouvelles habiletés, intelligences et savoir-être animaux, de quoi nous rendre un peu jalouses, nous, les bêtes humaines ! Ce livre raconte la vie de 12 animaux, 12 compagnons de planète, 12 personnages remarquables par leur passé évolutif, leurs biologies, leurs compétences, leurs capacités cognitives. Chaque histoire est racontée de leur point de vue, autant qu'il est possible de la part d'une représentante de l'espèce humaine. Mais l'anthropomorphisme n'empêche pas d'entrer en empathie et de mener une enquête de science qui s'appuie sur les derniers résultats de la recherche animale. Partez donc à la rencontre des poulpes du Jurassique, des sangliers berlinois, du moustique du métro de Londres, du chien Quiqui sous la mitraille de Verdun, d'Oscar le chat qui s'allongeait sur le lit des mourants ou de T. Gondii, le parasite manipulateur de cerveaux. Un passionnant bestiaire !

05/2019

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Romans historiques

Suzanne Valadon Tome 1 : Les escaliers de Montmartre

Cette gamine qui dessine sur le trottoir du boulevard Rochechouart, personne n'y prête attention. Personne, si ce n'est un artiste déjà célèbre : Puvis de Chavannes ; il a deviné en elle des dons évidents. Il ne l'oubliera pas : il en fera son modèle, et sa maîtresse. Dans ces années-là - les années 1880 -, entre le Moulin de la Galette, Blanche et Pigalle, sur le flanc de cette butte Montmartre encore champêtre, vit tout ce que la peinture française compte de vrais peintres : les impressionnistes et, parmi les plus grands, Renoir, Toulouse-Lautrec, Degas. Des uns et des autres, Maria (elle n'a pas encore choisi Suzanne pour prénom), qui grandit en beauté et en hardiesse, est tour à tour le modèle et l'amante. Elle est de toutes les fêtes, de toutes les folies ; elle se brûle à toutes les passions. Elle danse, elle chante, elle boit au Lapin agile, au Chat noir, au Moulin-Rouge. D'un jeune Catalan de passage, Miguel Utrillo, elle a un fils : ce sera Maurice Utrillo. Quand elle s'assagit, ce n'est pas pour longtemps : elle est faite pour flamber. Cependant, elle ne cesse de dessiner, magnifiquement puis, poussée par ses maîtres, découvre la peinture. A la fin du siècle - elle a trente-cinq ans - , elle est devenue Suzanne Valadon. Autour de cette jeune femme qui n'avait peur de rien, c'est toute une époque, toute une société - et la plus libre qui fût alors -, que Michel Peyramaure fait revivre. Ce temps légendaire de la Butte, celui des " peintres du bonheur ", quand le génie courait les rues, le roman de Suzanne Valadon l'illustre merveilleusement. Mais ce n'est pas fini : avec le siècle nouveau, Modigliani, Picasso et les autres conquièrent Montmartre. Et Utrillo a commencé à peindre. Et Suzanne Valadon s'impose. A suivre...

04/1998

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Philosophie

LES CAHIERS DE MEDIOLOGIE N° 6 DEUXIEME SEMESTRE 1998 : POURQUOI LES MEDIOLOGUES ?

Ouverture : Régis Debray, Histoire des quatre M - Paul Valéry Louise Merzeau, Ceci ne tuera pas cela Médio : Pierre Lévy, La place de la médiologie dans le trivium Régis Debray, Michel Serres Daniel Bougnoux, Si j'étais médiologue... - Louis Aragon Maurice Sachot, Discipliner, mais à quel prix ?Monique Sicard, Eco-medio, la paire imparable Yves Jeanneret, La médiographie à la croisée des chemins Louise Merzeau, Stéphane Mallarmé Catherine Bertho-Lavenir, Clio médiologue Monique Sicard, François Dagognet Médias : François-Bernard Huyghe, L'arme et le médium ou La transmission en trois métaphores - Chaud et froid : d'un coup de fièvre théorique Régis Debray, En suivant la métaphore...Grégory Derville, Le pouvoir des médias... selon les classiques de la «com»Emmanuël Souchier, L'image du texte. Pour une théorie de l'énonciation éditoriale Nicole Boulestreau, Art contemporain et télévision : l'éphémère en partage Marc Guillaume, La révolution commutative François Dagognet, Incorporer Marc Guillaume, Jean-François Lyotard Bernard Stiegler, Leroi-Gourhan : l'inorganique organisé Daniel Bougnoux, Jacques Derrida Jacques Perriault, «Culture technique». Eléments pour l'histoire d'une décennie singulière, 1975-1985Daniel Bougnoux, Edgar Morin Louise Merzeau - Gerald Grunberg, Construire une bibliothèque (entretien)Marc Guillaume, Michel de Certeau Serge Tisseron, De l'inconscient aux objets Karine Douplitzky, Cet obscur désir de l'entre-deux Odon Vallet, L'alpinisme : techniques et symbolique de l'ascension Françoise Gaillard, Hippolyte Taine Abécédaire & partis pris : Collectifs, 105 entrées dans la médiologie Réponses : Derrick de Kerckhove, Les chances de la médiologie Bernard Lamizet, Pour une médiologie politique Bernard Miège, Quatre bonnes raisons de ne pas suivre le courant médiologique Erik Neveu, Pour une réflexion in-disciplinée sur les média Pierre Nora, Peu importe la couleur du chat...Régis Debray - Daniel Bougnoux, CorrespondanceAnthologie : Collectifs, De Platon à Leroi-Gourhan (sélection proposée par Robert Dumas)

11/1998

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Informatique

L'histoire de The Witcher

Sa silhouette et son visage sont maintenant connus de tous les joueurs : cheveux blancs, lames d'acier et d'argent, yeux de chat. En l'espace d'une vingtaine d'années, Geralt de Riv, le héros de la saga The Witcher, est passé du statut de personnage de la littérature fantasy polonaise à celui de star d'une des franchises les plus fructueuses et ambitieuses du RPG occidental. Le 22 mars 2018, l'éditeur et développeur CD Projekt annonce que sa série de jeux vidéo a atteint les 33 millions d'unités écoulées. Depuis la sortie du premier volet sur PC il y a dix ans, The Witcher est ainsi devenu un véritable phénomène international. Aux yeux de certains joueurs, CD Projekt RED a pris la succession de studios plus confirmés comme BioWare, en perte de vitesse, ou Obsidian Entertainment, qui n'a jamais vraiment décollé commercialement. Oui, The Witcher a réussi l'impensable : vendre un univers, une esthétique, une bande-son et des références issus de l'Europe de l'Est à un public américano-centré, bercé par le très cliché Donjons & Dragons. Mieux, Geralt a désormais détrôné des séries plus anciennes dans le coeur de certains joueurs. C'est cette histoire, celle du singulier triomphe de CD Projekt et de The Witcher, celle d'une Pologne qui se découvre un attrait pour le jeu de rôle et le jeu vidéo après l'ouverture de ses frontières, celle de développements chaotiques qui ont failli mettre fin au studio, que nous allons vous conter dans cet ouvrage. Pour ce faire, nous nous appuierons non seulement sur des articles, documents ou entretiens déjà publiés – parfois uniquement en polonais –, mais également sur des témoignages inédits, souvent loin de la langue de bois habituelle.

07/2019

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Techniques artistiques

Chats ! Pour créer et décorer avec bonheur. Avec un carnet offert

Avec, ce nouveau "paperbook", vos journées seront "ronron" et détente ! Slow life, inventivité, plaisir... prenez le temps d'être créatifs ! Voici LE livre d'inspiration rêvé pour toutes celles qui aiment le papier et les loisirs créatifs ! Cette année, respirez et vivez comme un chat tous les jours ! Le nouveau paperbook propose 3 ambiances pour toutes les envies, des centaines d'illustrations félines craquantes et 400 "goodies" à découper et customiser pour son plaisir ou pour offrir... Envie de créer des décors de papier originaux et de ravissants objets personnalisés avec vos chats préférés ? Vous craquerez à coup sûr pour ces motifs tout fou tous poils. Que vous soyez plutôt câlin au coin du feu, détente ronron, ou chats fantaisistes, il y en aura pour tous les goûts ! 3 univers, 3 styles différents pour multiplier les sources d'inspiration. Douceur de vivre : les chats se la coulent douce version papier ! Un art de vivre à la féline, tout en douceur et en délicatesse, des couleurs agréables et des motifs ronrons pour habiller votre intérieur ! Ronronthérapie : c'est prouvé, nos amis félins nous aident à nous détendre et à nous sentir mieux. Embarquez pour une session de travaux manuels et de bien-être ! Au programme : découpage, pliage et collage pour tout le monde ! Crazy cats : nos meilleurs amis peuvent parfois n'en faire qu'à leur tête, découvrez les plus originaux d'entre eux ! Au total, 400 petits plaisirs papier à en un tour de main : des cartes postales dont une série pailletée, des marque-places extras, des stickers, des étiquettes de rangement, des boîtes de différentes formes, des anecdotes sur nos petites boules de poils préférées... et en cadeau : un superbe carnet de 32 pages.

10/2020

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Littérature française

La fille du 4e

Paris, XIXe arr. Un modeste studio sous les toits. Une jeune femme seule avec son chat. Au quotidien, dans un atelier d'architecture, ses talents professionnels sont reconnus. Par contre, elle qui reste discrète sur elle-même n'apprécie guère les avances insistantes de son patron Miguel. Elles s'ajoutent à l'insistance d'une ancienne relation qui, l'ayant retrouvée après plusieurs années, vient la harceler jusqu'à la porte de son studio. Son passé à Lille, elle l'a fui et, pour le mettre définitivement hors d'état de lui nuire, elle a même troqué son prénom ambigu, Dominique, contre un autre qu'elle s'est choisi : Muriel. Seule une collègue, Bénédicte, avec laquelle va se nouer un lien privilégié, décèlera la blessure qu'elle endure depuis longtemps . Les évènements vont se bousculer et les relations se compliquer pour une fille en laquelle s'entremêlent l'adolescente attardée, la femme décidée, la professionnelle rigoureuse, l'amoureuse malgré elle, l'amie sincère... Un récit sans temps mort, ancré dans une multitude de petits faits et de dialogues vivants, qu' on a du mal à le quitter avant de l'avoir refermé sur la dernière page. La particularité de ce roman réside aussi dans le fait que l'auteur a choisi d'accompagner le lecteur et ses personnages, tout au long du récit. Il se permet de reconsidérer avec quelque distance, voire au second degré, toute cette histoire... Ce point de vue décalé, tour à tour bienveillant, amusé, autocritique, philosophe, ironique ou intrusif, s'insinue dans les bas de page. Le roman se suffit à lui-même. Cependant, le découvrir avec l'auteur penché au-dessus de votre épaule pour vous faire partager ses réflexions incongrues peut y ajouter du piment et une complicité amusante.

09/2019

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Dessin

Saytour Patrick. Dessins, Edition

"On n'a jamais vu un oiseau, en vol, traversant un arbre, se prendre la branche d'un figuier mais comment traverser la toile sans se casser la gueule ? " De la quadrature du losange de la Commedia, devenu mesure et mesure étalon de l'arpenteur, aux vastes paysages à occuper, un Far West à conquérir et du nord au sud et de zig en zag. A écrire tout en rayant et à briser comme une ligne mais ouverte, image d'un salut, signe discret. A nous de faire les premiers pas. Il faut payer pour voir, même ses pas de côté car s'il y a du bluff, il y a du jeu, tel le Félix, son outre-chat, ou caricatures du saloon de la vie, du hors-la-loi au croque-mort, de la muse à la fille, du tricheur d'Arlequin au menteur de poker comme un arracheur de dents dit-on. Le jeu des couleurs en est un autre, brut et mesuré, joyeux aussi et encombré de rien, au rythme d'une partition pour un juste silence. Une brute élégance, généreuse dans la proscription de fioritures, vaut pour exigence exigée des formes, et tant de l'autre que de lui-même aussi. S'il raye, il ne rature pas mais il perce plus vite que son ombre. Ce trou, lieu du tout, de l'infini de l'espace, lieu du vertige, lieu de l'art, verrouillé, où rien n'en sort ou rien ne pénètre quand la chose est arrêtée. Lucky spectateurs que nous sommes du lonesome artiste, brin de cigare aux lèvres, voyageant, en contre-jour, dans ses propres volutes de pensée, tel Christophe Colomb qui n'a jamais découvert l'Amérique. Fieffé Saytour !

02/2023

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Littérature Allemande

Le roi d'Olten

Vous pouvez faire la connaissance d’Alex Capus en lisant Le Roi d’Olten, ça ouvre l’appétit, et permet d’approcher un auteur formidable et une ville dont la plupart d’entre nous ne savent rien. Dans une série de vignettes, Alex Capus dépeint avec humour et tendresse (et sans complaisance) le cadre dans lequel il vit : les policiers bourrus et tatillons, l’ivrogne unijambiste, les industriels qui délocalisent (le problème est décrit par petites touches à travers les odeurs qui flottent dans l’air d’Olten), les baigneurs de la piscine municipale, et surtout Toulouse, un chat noir et blanc auquel aucune porte ne résiste. Et dans ce cadre, Alex Capus se dépeint lui-même. L’ensemble donne à la fois un portrait inédit d’Olten, et un excellent autoportrait d’Alex Capus. On voit se profiler l’écrivain, le journaliste, le responsable politique (Capus est président de la section d’Olten du parti socialiste), qui essaie, pas toujours avec bonheur, de tout faire à la fois : écrire, militer, s’occuper de ses enfants (il en a cinq), se préoccuper de la vie sociale d’Olten, éviter de mettre les pieds dans le plat. Je vous conseille un exercice (que j’ai fait) : lisez Le Roi d’Olten puis allez faire un tour à Olten en suivant les itinéraires suggérés par Capus. Vous irez sans doute comme moi de découverte en découverte. Et vous direz, comme l’auteur, qu’il y a des Olten partout et que, tout compte fait, même une grande ville est faite de cinquante Olten mis bout à bout. Vous constaterez peut-être en fin de compte, vous aussi, que la magie opère. En réalité, il y a à Olten plusieurs rois : Toulouse, Alex Capus et, le temps d’une visite, vous-même.

01/2023

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Curtis Mayfield - L'ame de l'Amerique noire

Le premier ouvrage en langue française consacré au monument de la soul music qu'est Curtis Mayfield autant pour ses compositions que pour son engagement pour les droits civiques Révélé au sein de The Impressions, trio phare des sixties, Curtis Mayfield s'est rapidement imposé comme un monument de la soul music. Lorsque sa philanthropie et sa conscience politique rencontrèrent la tension liée aux mouvement pour les droits civiques, Mayfield devint l'un des principaux architectes d'une soul militante dont l'influence est aisément identifiable chez le Marvin Gaye de What's Going on. Mais l'engagement de Curtis Mayfield ne saurait se résumer à son engagement citoyen. Guitariste extraordinaire, auteur et compositeur surdoué, il fournira un répertoire irréprochable à son premier groupe. "Gypsy Woman", "People Get Ready", "It's Alright" ou "Keep On Pushin" ne constituent qu'une poignée d'exemples extraits d'un catalogue vertigineux. Par la suite, le musicien évoluera vers une carrière solo considérée aujourd'hui comme l'une des plus riches dans l'histoire de la musique afro-américaine. De l'inoublialbe "Move On Up" à "There's No Place Like America Today", en passant par le légendaire "Super Fly", l'oeuvre de l'artiste est jalonnée de merveilles immortelles. Jerry Butler, Aretha Franklin, The Staple Singers et des dizaines d'autres ne s'y tromperont pas. Ils en commun d'avoir profité des services de ce discret génie lors de leur carrière. Paul Weller, Stevie Wonder, Bob Marley, Steve WInwood ou Lambchop font également partie des très nombreux artistes ayant salué à juste titre l'apport décisif de Mayfield sur la musique populaire. Ce livre est le premier en langue française, à retracer l'épopée de l'homme au falsetto déchirant.

10/2023

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Contes et nouvelles

Contes et légendes du Pays comtois

Si les pays sans légendes sont, dit-on, condamnés à mourir de froid, la Franche-Comté ne risque pas de subir semblable mésaventure. Il existe peu de provinces où foisonnent tant de contes fantastiques, tant de récits qui rendent accessible au plus grand nombre le monde de l'imaginaire et du merveilleux. Ces légendes trouvent pour la plupart leur origine dans des faits historiques locaux et doivent leur pérennité à la tradition orale. Avant l'ère de la télévision, isolés pendant des semaines par le froid et la neige dans les hameaux perdus du Haut-Pays, des plaines saônoises ou du bocage brumeux de la Bresse jurassienne, les Francs-Comtois se réunissaient souvent lors de veillées dont on a peine aujourd'hui à imaginer la convivialité. Il se trouvait toujours parmi l'assistance un grand-père moustachu rescapé des guerres ou une vieille femme ratatinée comme une pomme blette pour prendre la parole et charmer un auditoire prompt à s'émouvoir, à se passionner pour des récits venus de la nuit des temps. Ces veillées ont suscité bien des vocations d'écrivains. Le plus prestigieux d'entre eux fut Marcel Aymé, qui n'aurait jamais écrit La Vouivre, Les contes du chat perché, Le passe-muraille et tant d'autres oeuvres fantastiques s'il n'avait entendu, durant son enfance, les histoires fabuleuses que les anciens racontaient l'hiver au coin de l'âtre. Ce long voyage imaginaire, auquel André Besson convie les lecteurs, emprunte les ailes de la légende et restitue un peu de la féerie, de l'enchantement qui bercèrent ses jeunes années. Le merveilleux n'est-il pas un besoin universel et ne sera-t-il pas éternellement nécessaire au bonheur des hommes ?

08/2021

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Autres éditeurs (P à T)

Les devoirs d'Edmond

" Ma maman est morte. Je le dis comme c'est arrivé, brusquement. Quelques minutes avant que la mer l'avale, on s'amusait tous les deux. Elle était le requin, j'étais le surfeur. On l'a retrouvée le lendemain, comme la boîte noire d'un avion. On ne meurt pas en vacances. C'est pas juste. On peut pas être très heureux et très malheureux la même journée. C'est trop rapproché. " " Ma maman est morte. Je le dis comme c'est arrivé, brusquement. Quelques minutes avant que la mer l'avale, on s'amusait tous les deux. Elle était le requin, j'étais le surfeur. On l'a retrouvée le lendemain, comme la boîte noire d'un avion. On ne meurt pas en vacances. C'est pas juste. On peut pas être très heureux et très malheureux la même journée. C'est trop rapproché. " De retour d'un voyage au dénouement malheureux, le jeune Edmond doit apprendre à vivre sans sa mère, pendant que son père essaie de cacher sa peine et que sa soeur ne semble pas vraiment comprendre que leur maman ne reviendra pas. Edmond tente de venir en aide à sa famille en faisant des grilled cheese (avec du beurre des deux côtés, comme sa maman) et toute sortes de petites tâches quotidiennes. Il en vient à se dire qu'il pourrait trouver un boulot... Il n'a peut-être que dix ans, mais ça lui permettrait de faire sa part. Sur le chemin du travail, Edmond rencontrera Raymond et son chat Dali. Au fil de leurs échanges et de sa première expérience professionnelle, il découvrira que rien ne sert de précipiter les choses, qu'il peut encore attendre avant d'être un adulte et qu'il peut prendre le temps d'être un enfant et de vivre son deuil avec ses proches.

09/2021

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Histoire du protestantisme

Revue d'Histoire du Protestantisme N° 3/2023 : Pouvoirs et institutions dans les protestantismes européens (vers 1840 - vers 1900)

SOMMAIRE - Articles - Pouvoirs et institutions dans les protestantismes européens (vers 1840 - vers 1900) - P. HARISMENDY, "Le gouvernement des Eglises dans l'Europe protestante au XIXe siècle : un moyen efficace d'arbitrer les dilemmes ? " - Le monopole réagencé des Eglises-Peuple - E. SIDENVALL, "Un luthéranisme en transition : Suède, 1840-1900" ; P. MARKKOLA, "Le luthéranisme en Finlande : entre religion d'Etat et Eglise du Peuple" ; S. BARAL, "Devenir italienne : l'Eglise évangélique vaudoise de la Restauration à la Belle Epoque" - Acteurs et dramaturgie de la scène ecclésiologique - M. FRIEDRICH, "Power, Institutions and Factions in German Protestantism" ; B. REYMOND, "Déchirures ecclésiastiques dans le Canton de Vaud au XIXe siècle" ; T. -E. KRIJGER, "The Reformation that Failed to Occur : Liberal Protestantism as an Organised Movement in the Netherlands (c. 1860 - c. 1920)" - Libertés religieuses et incidences organisationnelles - K. E. LARSEN, "Freedom of Religion but with Exceptions. Opportunities and Difficulties for non-Lutherans in Denmark, 1840-1900" ; S. SCHOLL, "Sortir du calvinisme d'Etat au XIXe siècle : les clivages genevois" ; G. LLOYD, "Forces et faiblesses du protestantisme gallois (1840-1900)" ; H. LANUSSE-CAZALE, "Le contrôle de la chaire par les institutions représentatives dans les Eglises protestantes du Sud aquitain (vers 1840 - vers 1905)" - Par où se réajustent les normes - J. BECKER, "Hiérarchie et obéissance dans les missions protestantes allemandes au XIXe siècle : le cas de la Mission de Bâle en Inde (1830-1870)" ; C. GROSSE, "Une polémique en sourdine : l'introduction d'une liturgie funèbre dans les Eglises réformées francophones au XIXe siècle" ; P. -Y. KIRSCHLEGER, "Les évangéliques de Provence et Bas-Languedoc, pionniers de la réorganisation synodale en France (1879-1896)" ; M. MAZET, "Les débats dans les synodes réformés particuliers des 17e, 18e et 19e circonscriptions (Basse Ardèche, Haute Ardèche - Haute Loire et Drôme) entre 1879 et 1905" - Assemblée Générale - I. SABATIER, "Rapport moral annuel pour l'année 2022" - Comptes rendus.

07/2023

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Littérature française

A quoi tu penses ?

Un livre amusant, profond et poétique sur les rapports complexes entre les humains et les animaux Ma chatte Artdéco m'observe de son regard si pénétrant. J'ai toujours eu une envie folle de savoir ce qui se passait dans ces têtes hirsutes, couvertes de plumes, de poils, de cuir, d'écailles... derrière ces yeux étonnés, parfois inquiets... Une idée m'a traversé l'esprit, je vais donner ma langue au chat. On a coutume de dire, à propos des animaux : " Il ne leur manque que la parole. " Je vais la leur donner, la parole, et organiser un micro-trottoir zoologique pour découvrir leurs joies, leurs peines, leurs émotions et leurs sentiments. J'ai déjà réussi à faire parler une vache, la Noiraude, et un oiseau, Antivol. Alors, pourquoi pas les autres animaux ? J. -L. F. Dans ce livre inattendu et surprenant, Jean-Louis Fournier interroge les animaux. Leurs réponses n'épargnent pas l'espèce humaine. Un pauvre crocodile pleure en pensant à sa mère et " à tous les gros salauds qui se promènent avec sur eux des morceaux de sa peau, un portefeuille dans la poche ". La chatte Artdéco philosophe : " L'homme n'est-il pas capable de tuer terre et mer ? " L'huître reproche aux hommes de lui mettre du citron dans les yeux. Quant à l'hirondelle, elle raille les gros : " Avez-vous déjà vu des oiseaux obèses ? " La biche admire la patience et le talent des photographes animaliers, prend la pose et au moment du clic se sauve, car elle est taquine ! Le résultat est surprenant, souvent poétique, d'une touchante justesse. Il faut dire que sous la vigilance quotidienne de sa chatte Artdéco, Jean-Louis Fournier n'a pas droit à l'erreur ! Une odyssée instructive chez nos amis pas si bêtes que cela !

10/2021

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Elevages domestiques

Les races d'animaux domestiques en France. Etude générale et inventaire

Les animaux domestiques nous paraissent familiers, et pourtant, on connaît mal l'immense diversité de races que chaque espèce englobe. Cette variété est le fruit de différences géographiques, puis d'un long travail de sélection et de croisements à travers l'histoire, visant à améliorer les aptitudes ou les qualités esthétiques des animaux. Ce livre englobe quasiment toutes les races d'animaux domestiques élevés en France, puisqu'il en retient près de 660, appartenant à une quinzaine d'espèces : bovins, ovins, caprins, Porc, Cheval, Ane, Poule, autres volailles (Oie, Canard, Dindon, Pintade, Caille, Pigeon), Lapin, Cochon d'Inde, Chien, Chat. Chaque espèce est traitée d'un point de vue général, puis une courte monographie décrit ensuite chacune des races de cette espèce présentes en France : les races françaises, quelle que soit leur importance numérique, et les races étrangères, reconnues officiellement ou non, à l'exception en principe de celles dont les effectifs sont confidentiels dans notre pays. Cet inventaire écrit par deux vétérinaires zootechniciens est un ouvrage de référence pour quiconque s'intéresse aux races d'animaux domestiques : non seulement étudiants et chercheurs en zootechnie et ethnozoologie, mais aussi tous les amateurs, amis des animaux de plus en plus nombreux, soucieux de contempler et de faire vivre la biodiversité animale domestique. Bernard DENIS est professeur honoraire de l'Ecole nationale vétérinaire de Nantes, membre de l'Académie d'Agriculture de France, président d'honneur de la société d'Ethnozootechnie. Docteur-vétérinaire, Jean-Pierre VAISSAIRE est ancien assistant de zootechnie à l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort et auteur du Memento de zootechnie (2018). Préface d'Etienne VERRIER, professeur à AgroParisTech, Membre de l'Académie d'Agriculture, président de la Société d'Ethnozootechnie.

11/2021

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Girls

L'éclosion 2. A chaque battement de coeur

"Est-ce que c'est normal de retrouver sa maison avec une fenêtre brisée, un homme nu sur le sofa et son chat coincé dans le lave-vaisselle ? " La vie de Clémentine semble se paver sous ses pieds : toujours enthousiaste, s'épanouissant dans un métier qu'elle aime aux côtés de ses meilleurs amis et vivant désormais sous son propre toit, l'extravertie de la bande a tout pour être heureuse. Seulement... Un jour, elle retrouve un inconnu saoul entré par effraction chez elle. Alors qu'il décuve, elle apprend qu'il aété récemment jeté à la rue par ses parents et qu'il se retrouve sans domicile. Emportée par sa générosité, elle lui propose d'habiter chez elle le temps qu'il trouve un emploi et puisse se payer son propre appartement. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que ce jeune homme répondant au nom de Thomas va chambouler tout son quotidien. Thomas est à la fois d'une timidité maladive et d'une froideur hostile ; autrement dit, il est aux antipodes de Clémentine. Leur relation forcée ne peut qu'être vouée à l'échec. Surtout lorsque l'ex de Clémentine refait brusquement surface, après des années de silence, bien décidée à reconquérir le coeur de sa belle. La vie nous pousse à faire des choix. Et parfois, en dépit de toute notre bonne volonté, on se retrouve à faire les mauvais... "Je suis tombée amoureuse de toi, et je pense que jamais je n'aimerai quelqu'un comme je t'aime toi. Parce que cet amour, je l'ai construit pierre par pierre, brique par brique, et désormais, rien ne peut jamais le détruire. Je l'ai édifié en dépit de toutes les bombes que l'univers a essayé de poser dessus et, au final, je ne regrette rien. Parce que tu me rends heureuse".

10/2021

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Genres et mouvements

Rencontre d'un excentrique et d'une parodie sur une table de dissection

A l'enseigne de la célèbre formule de Maldoror, parodiée à juste titre pour l'occasion, Daniel Sangsue revient sur deux de ses spécialités : le récit excentrique et la parodie, qu'il croise au fil de dix essais portant principalement sur la littérature du XIXe siècle. L'excentrique, c'est Nerval, étudié au prisme de son récit fantaisiste phare Les Faux Saulniers, de ses canards et autres mystifications, de ses récits de voyage humoristiques et au soleil noir de ses livres rêvés et infaisables. L'excentricité, c'est aussi, dérivé de Tristram Shandy, le filon de l'essayisme sternien, suivi dans une série de récits qui procèdent par "digressions opinionatives" et vont de Vie et opinions du Chat Murr d'Hoffmann aux Opinions de Jérôme Coignard d'Anatole France. Quant à la parodie, l'auteur la présente à travers le théâtre, la presse satirique et les cercles fumistes du XIXe siècle, avant de s'intéresser à quelques nouvelles formes qu'elle investit au XXe et XXIe siècle : bande dessinée, cinéma, télévision, Internet... Le pastiche est ensuite abordé dans ses rapports avec la parodie et dans ces manifestations originales que sont les supercheries des auteurs supposés et les écrits spirites, de même que les vieux-coppées produits par les zutistes. Enfin quatre auteurs font l'objet d'un éclairage particulier : Dumas, qui parodie sa propre pièce, Henri III et sa cour, dans La Cour du roi Pétaud ; Maupassant, tenté par la parodie, qui en joue avec le cadre de ses récits et dans une chronique d'anti-voyage ; Rimbaud, qui la pratique à outrance avec un effet pharmakon, et Robert Caze, petit naturaliste qui passe quelques chefs-d'oeuvre de la littérature occidentale à la moulinette désidéalisante de ses parodies D'après les maîtres.

10/2021

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Romans policiers

Et si je vous offrais des coups de pelle pour Noël ?. Comédie policière

Vous pensez avoir vécu un Noël pourri ? Je vous rassure, c'est de la gnognotte à côté du mien ! Si je devais décrire mon Noël en une phrase, je dirais que : "Mis à part l'attaque de zombies, rien ne nous a été épargné ! " . D'un point de vue folie, ma belle-famille bat tous les records et je suis bien consciente qu'en la matière, la compétition est relevée ! La situation était ubuesque... Enfin, ubuesque... Je suis gentille ! La plupart du temps, j'avais l'impression de vivre dans un livre de Stephen King ! Je vous raconte et vous vous ferez votre propre idée. Cela vous donnera des éléments de comparaison pour relativiser votre dinde qui a cramé, votre chien qui a dévoré les paquets et votre chat qui a fait tomber le sapin... Je suis certaine qu'à la fin de votre lecture, vous serez d'accord pour affirmer avec moi : "Chloé a vécu le pire Noël de l'année ! " . Au fait, Chloé, c'est moi ! Enchantée de faire votre connaissance ! Oui, je sais être polie... C'est moins vrai en situation de crise, mais j'essaie de me tenir la plupart du temps. Bref... Tout a commencé de la plus innocente des façons : ma belle-mère était lassée d'organiser chaque année les réjouissances de Noël et ma belle-soeur (une folle, adepte du mouvement GINKS... Vous ne connaissez pas ? Vous comprendrez plus tard ! )... Je disais donc, ma belle-soeur, Madame Parfaite, a proposé de nous accueillir dans sa grande maison de campagne pour les fêtes de Noël et... Accrochez-vous quelque part, ça va swinguer ! Entre comédie et enquête, suivez les réflexions de Chloé, une Miss Marple en herbe, qui ne voulait surtout pas se retrouver plongée dans ce drame shakespearien, où les coups de pelle volent bas !

10/2021

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Romans graphiques

Todd Le Géant s'est fait voler son slip

Initialement publié en 2017 et rapidement épuisé, Todd le Géant s'est fait voler son slip est le premier livre d'Alex Chauvel aux éditions The Hoochie Coochie. On y suit la quête de Todd le Géant pour retrouver son slip, son seul bien, à travers un monde d'heroïc-fantasy minimaliste peuplé d'étranges créatures. Dans ses péripéties, Todd est accompagné par de multiples compagnons : son frère Ned, le Chat, Ringo la chouette qui parcourt le monde pour écouter les nouvelles, l'érudit et mystérieux Capitaine... Pourtant, alors que Todd poursuit sa recherche, il devra faire le deuil de toute possession matérielle, car un grave danger apparaît, qui menace de dévorer toutes les énergies du monde. Dans cette aventure, l'auteur propose donc aux lecteurs de réfléchir, avec Todd, à des questions philosophiques, mythologiques voire ésotériques, tout en usant de son humour et d'un trait de crayon minimaliste. Pour nous entrainer derrière Todd, Alex Chauvel utilise des contraintes de bande dessinée expérimentale, donnant ainsi un format original à ce livre de 1008 pages et 6001 cases. Ce chiffre lui-même n'est pas laissé au hasard : il est à la fois une référence et un pied-de-nez à Lapinot et les carottes de Patagonie, de Lewis Trondheim, qui compte 6000 cases. Alex Chauvel fait de la vignette - et non du strip ou de la page - l'unité de mesure, et travaille donc chaque case individuellement, afin de pouvoir les ré-agencer au profit de la narration dans cette histoire improvisée dont la structure n'avait pas été prédéfinie. Cette nouvelle édition annonce l'avènement très prochain des Pigments Sauvages, nouveau pavé d'Alex Chauvel chez The Hoochie Coochie.

06/2022

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Sculpture

Virginia Tentindo. Les mains du feu sous la cendre

Virginia Tentindo est l'une des plus grandes sculpteurs de notre époque, née à Buenos Aires en 1931, dans une famille d'émigrés. Elle suit des études à l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Buenos Aires et à l'âge de dix-huit ans, deux ans après avoir exposé en 1947 ses oeuvres pour la première fois, elle ouvre sa propre galerie. En 1953, elle quitte Buenos Aires et rejoint Naples, puis Paris. L'émigrée argentine y est mal accueillie. Le combat commence et tout d'abord pour subsister : elle modèle des objets en terre cuite et travaille au noir dans des conditions difficiles, avant de regagner le soir une chambre sans électricité ni confort. Ce combat, elle le mènera seule durant dix ans. En 1960, Virginia élargit le spectre de son art : Abel Gance, pour son film Austerlitz, lui commande cinquante sculptures de figurines, d'après Le Sacre de Napoléon, de David. Neuf plus tard, en 1969, elle réalise les poupées du film de Nelly Kaplan, La Fiancée du pirate. Elle entame une carrière de graphiste et de maquettiste pour le magazine Science & Vie. En 1974, Virginia Tentindo s'installe à Pietrasanta, en Toscane, où elle apprend à travailler le marbre et commence à réaliser ses bronzes. En 1979, Virginia Tentindo installe son atelier au célèbre Bateau-Lavoir, à Montmartre. Cet atelier, l'écrivain surréaliste José Pierre l'évoque en 1986, comme "la fabrique des dieux" . El fuego ! C'est cela Virginia Tentindo, le tango du Feu de la vie et de la passion ; le Feu du désir et de la poésie ; le Feu de la métamorphose et celui de l'alchimiste qui, de son Athanor, ressort de l'or émotionnel en terre-cuite : un Chat d'octobre ou une Lionne des jours Terre-Lune. Virginia aux mains de flamme sculpte le feu sous la cendre. Christophe DAUPHIN

05/2021

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Autres collections (6 à 9 ans)

L'île des Légendis : Mission Yétis

Enora et Malo, 10 ans, vont vous révéler un grand secret : les animaux légendaires n'ont jamais disparu de la surface de la terre ; ils se sont juste cachés pour vivre en paix. Leurs parents sont vétérinaires d'animaux légendaires, un don qui se transmet de génération en génération. Chaque été, ils partent sur l'île d'Animus pour se former à ce travail très spécial car on ne soigne pas un dragon ou une licorne comme on soigne un chien ou un chat. Leurs professeurs, les Mages, les accompagnent dans cet apprentissage. Devenir un grand soigneur demande beaucoup de courage et de ténacité. Enora et Malo peuvent compter sur leurs amis Louane et Eliott pour les aider à surmonter leurs peurs et affronter tous les dangers car Anastasia et Igor, leurs rivaux, ne sont jamais loin pour leur faire un sale coup. Prêts à suivre les jumeaux Légendis dans leurs aventures fantastiques ? Dans " Mission Yétis " : D'étranges animaux ont été amenés au dispensaire en pleine nuit : des yétis, créatures légendaires originaires de l'Himalaya, sont venus se réfugier sur l'île. Apparemment ils sont atteints d'une maladie mystérieuse. Inquiets, les Mages demandent aux apprentis soigneurs de réaliser en moins de 2h une potion pour les soigner et s'ils n'y parviennent pas, l'île, voire même la planète entière, sera menacée. En effet, les yétis sont couverts de poux préhistoriques extrêmement dangereux. Ils provoquent d'énormes boutons et se propagent à toute vitesse. Ils finissent même par manger la peau. C'est un fléau qui peut conduire à la disparition de l'espèce humaine. L'humanité est en danger. Enora, Malo et leurs camardes n'ont pas d'autres choix que de réussir leur potion pour éradiquer cette vermine. Vont-ils y parvenir ?

05/2021

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Droit

Justices militaires et guerres mondiales (Europe 1914-1950)

L'histoire des justices militaires a jusqu'à il y a peu été largement négligée. Institution hybride, elle a longtemps fait l'objet de jugements à l'emporte-pièce, tant chez les militaires que chez les juristes. On a ainsi vu se multiplier critiques acerbes et plaidoyers pro domo autour de cette institution si particulière. Une série de séminaires menés dans le cadre du projet de la Maison des sciences de l'Homme, de 2004 à 2008, avait pour objectif de parcourir, en perspective comparée, les évolutions de la justice militaire depuis le XVIe siècle. Le présent volume reprend une vingtaine de ces contributions, orientées sur le premier XXe siècle, pour comprendre les tensions, les pratiques et les limites de la justice militaire pendant et autour des deux guerres mondiales. Parcourant l'Europe occidentale, il se veut méthodologique et initiateur, éclairant une réalité transnationale à l'aide d'études de cas, inscrites dans le temps et l'espace. Until recently, the history of military justice has been largely neglected. As a hybrid concept, it has for many years been the subject of hasty judgments from both military institutions and lawyers. Members of the military institutions kept repeating harsh criticisms while the lawyers kept justifying themselves.This volume brings together 20 contributions that focus on the early 20th century in Western Europe with the aim of examining the tensions, practices and limitations of military justice during the two World Wars. In doing so, it uses a methodological and original approach, from the perspective of transnational reality and uses case studies from a range of countries at different times. The contributions were all presented during multiple seminars held at the Maison des sciences de l'Homme between 2004 and 2008. Using a comparative perspective, these seminars explored the evolution of the military justice system since the 16th century.

02/2014

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Couple, famille

Mes petites graines de sagesse. 18 ateliers pour méditer et échanger en famille sur les grandes questions de la vie

Qu'est-ce qui rend heureux ? C'est quoi le bien, le mal ? Aime-t-on de la même manière ses parents, ses amis, son chat... ? A quoi cela sert-il d'être poli ? Comment c'est d'être mort ? Etre libre, c'est faire tout ce dont on a envie ? Ce livre illustré vous propose une méthode originale et bienveillante, fondée sur la philosophie Montessori, pour aborder avec votre enfant les grandes questions de la vie, l'aider à s'ouvrir au monde et à y trouver sa place. Le bonheur, les émotions, les autres, l'amour, la vérité... Explorez ensemble 18 thématiques et accompagnez-le dans son questionnement à travers des séances guidées mêlant jeux, exercices de relaxation, méditation et petites discussions philosophiques. En plus de partager des moments privilégiés en famille, ces ateliers seront l'occasion de nourrir chez votre enfant sa capacité à se connecter à ses ressentis et émotions tout en développant sa réflexion. Semer des petites graines de sagesse chez votre enfant, c'est l'aider à construire pas à pas son bonheur... Des jeux pour introduire le sujet de manière ludique et concrète : la liste des petits et grands bonheurs, les grimaces de colère, le yoga du rire... Des exercices de relaxation dynamique pour apprendre à percevoir ses ressentis et préparer le corps : l'arbre dans le vent, le polichinelle, le karaté, la respiration abdominale... Des moments de méditation, simple et accessible, pour calmer l'esprit, apprendre à observer ses pensées et se concentrer : la montagne, la cascade de lumière, marcher avec les tigres... Des petites discussions philosophiques pour partager ses idées et se poser les bonnes questions. Des rituels à mettre en place, en conclusion de la séance, pour explorer des pistes d'actions concrètes...

09/2020

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Animaux, nature

Histoire de la domestication animale

Chien, cheval, vache, cochon, poule, chat : les animaux domestiques nous accompagnent depuis la préhistoire et sont toujours aussi présents dans notre monde moderne. Cet ouvrage retrace les relations longues et complexes qui nous unissent à ces espèces. On y découvre le lent et difficile processus allant de la capture d'animaux sauvages à leur apprivoisement, puis à un patient mécanisme de sélection. En effet, l'action humaine modifie profondément le corps et le comportement de ces animaux : rendus plus dociles, plus affectueux, plus robustes ou, au contraire, plus chétifs, ils sont devenus les animaux que l'on connaît aujourd'hui. La finalité de la domestication est claire - elle sert les intérêts des hommes - mais, en retour, son impact sur l'histoire sociale et culturelle est considérable. Loin d'être un phénomène du passé, les espèces domestiquées n'ont jamais été aussi nombreuses. Ce livre permet de mesurer la diversité des motivations ayant conduit à la mise en élevage d'animaux aussi varié que la drosophile, le saumon ou l'autruche. Il contribue à mieux comprendre les relations complexes, souvent ambiguës, que nous entretenons avec ces animaux sans lesquels l'humanité ne serait pas ce qu'elle est. Valérie Chansigaud, historienne des sciences et de l'environnement, étudie l'impact de l'être humain sur son environnement : elle s'intéresse particulièrement aux relations qui relient les questions sociales aux problèmes environnementaux, comme les inégalités ou les préjugés culturels. Chez Delachaux et Niestlé, elle est, entre autres, l'auteure de Histoire de l'ornithologie (2007), Histoire de l'illustration naturaliste (2009), Des hommes et des oiseaux : une histoire de la protection des oiseaux (2012), L'Homme et la nature. Une histoire mouvementée (2013), La Nature à l'épreuve de l'homme (2015).

09/2020

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Littérature française

L'homme cristal

Harry vit dans le Haut-Doubs, dans les forêts profondes d’épicéa, comme son père, son grand-père et tous les anciens bûcherons, sculpteurs de montagne. Mais, depuis neuf ans, Harry survit. La glace d’un étang, dans un craquement, a décidé de sa vie un matin d’hiver. Beth, sa femme, a disparu dans l’eau noire sans un cri. Harry n’aura de cesse de trouver la raison à cette inexplicable disparition. Sa quête fiévreuse le mène des rives du lac St Point aux contreforts du Mont Rond. Sa forêt avait été son refuge, elle devient sa perte, un puits sans fond. Harry rêvait d’un chemin droit comme le fût des sapins, dur comme la lame tranchante pour élucider son drame ; il ne rencontre que le doute et les cris. Sa recherche illuminée croise alors la piste d’un livreur de journaux facétieux et jovial, d’une femme, sauvage comme le lynx, douce comme le chat, silencieuse comme les nuits. Une femme belle et blessée qui invente les ombres. Harry trouve au-delà des plus sombres forêts, l’aide généreuse d’un policier au coeur trop tendre mais aux larmes sans âme. Harry aurait voulu tenir la main de Beth une dernière fois, pour une seconde ou pour l’éternité. C’était comme espérer faire se rejoindre les cernes des souches. Harry perd sa forêt dans cette quête initiatique. Il quitte les plateaux du Haut-Doubs, abandonne ses forêts, son lac, devient sculpteur, là-bas, en ville. Il y recroise Maylis, sa seconde femme, sa seconde fée. Mais aucun homme ne retrouve jamais un chemin perdu. L’eau ne coule jamais vers sa source. Les forêts savent se montrer généreuses. Harry comprend la mort de Beth une nuit où la parole des femmes, emportée par le vent des montagnes, chuchote le Mot qui rend la lumière aux hommes.

04/2013

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Pléiades

Oeuvres

Des trente-six tomes de l'Histoire naturelle, ce volume propose un choix de textes organisé selon le plan tracé et suivi par Buffon ; il est illustré de cent vingt gravures tirées de l'édition originale. L'ouvrage fut l'un des plus retentissants succès de librairie au XVIIIe siècle, lequel reconnut immédiatement le génie littéraire de l'auteur. Au XIXe, on le classe parmi les quatre écrivains les plus éminents du siècle précédent, avec Montesquieu, Voltaire et Rousseau. L'Histoire naturelle est bientôt déclinée en anthologies, du Buffon des écoles au Buffon des familles, en passant par le Buffon des demoiselles. Et, au XXe, Francis Ponge salue Buffon comme « l'un des plus grands poètes en prose de notre littérature » - comme son égal, en somme. Pourtant, il y a quelques décennies, Buffon a semblé s'éloigner, au point qu'on pouvait le croire relégué dans les limbes de la littérature. C'était compter sans l'imagination théorique d'un penseur auquel on a récemment rendu sa place au cour des débats et des combats des Lumières. C'était compter, aussi, sans la force d'entraînement de la phrase, sans la variété de la langue, sans la liberté d'un style qui s'approprie le proche et le lointain pour nous parler du monde dans lequel nous vivons. Si le cheval a disparu de nos villes, si le chat n'est plus considéré comme le plus hypocrite de nos compagnons, si le désert et la savane sont devenus des destinations touristiques, les descriptions que Buffon en a données demeurent des documents sur une époque qui a disparu et des témoignages sur une sensibilité au réel qui peut rester la nôtre.

03/2007

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Poésie

Les Soliloques du pauvre. Suivi de Le Coeur populaire

Gabriel Randon, dit Jehan Rictus, né en 1867 et mort en 1933, connaît une enfance difficile et conflictuelle, il quitte l'école vers quatorze ans, vit de petits métiers divers et commence à fréquenter le milieu des artistes et anarchistes de Montmartre. Menant une vie précaire, sans-logis pendant un temps, il fréquente à vingt-deux ans le monde des clochards et des vagabonds, expérience cruciale qui lui inspirera le meilleur de son oeuvre littéraire. Il a vingt-huit ans quand il entreprend en effet de donner la parole au petit peuple des rues et des déclassés dans des poèmes entièrement écrits dans sa langue, l'argot parisien. Ce sera Les Soliloques du pauvre qu'il fait connaître en les disant lui-même dans les cabarets montmartrois, au Chat noir notamment. Livre inclassable, sans équivalent dans l'histoire de la poésie, ce recueil qui connaît un succès immédiat en raison de sa force lyrique, de sa puissance oratoire et de sa maîtrise prosodique est sans doute, après Villon et avant Prévert ou Queneau, un des rares exemples d'une poésie qui use de la langue populaire et il préfigure d'une certaine façon le rap contemporain. Nous y avons adjoint le recueil Le Coeur populaire, écrit dans la même veine. C'est Nathalie Vincent-Munnia, universitaire spécialiste de la littérature populaire du XIXe siècle, qui a établi l'édition de ces deux recueils et le glossaire qui permettra au lecteur d'aujourd'hui de se familiariser avec l'argot truculent de Rictus. On trouvera à la fin du volume un lien vers l'enregistrement que fit Rictus de ses poèmes chez Polydor en 1931, extraordinaire document sonore disponible sur le site de la BNF.

11/2020