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Littérature française

France, récit d'une enfance

Ce livre trouve son origine dans l'ardente nécessité qu'éprouve la narratrice de dire à sa mère, gravement malade, tout ce qu'elle lui doit. Rien d'évident dans cette enfance française, malgré l'école, les fêtes villageoises, la joie de découvrir - à l'insu de tous - la littérature et l'art. Les cinq premières années en Algérie, les conflits avec un père harki, le racisme ordinaire, le rejet, ont douloureusement marqué la petite fille puis l'adolescente rebelle. Quand les souvenirs affluent, ils disent la peur, la solitude, la violence qui lui a été faite et son désir de fuir. Mais ils disent aussi l'appétit, la curiosité, et l'envie de vivre en société : si la jeune fille a donné des gages, si elle est devenue excellente élève, si elle s'est fait accepter par ses voisins, cultivant avec eux leur jardin et partageant leur histoire, c'est bien grâce à sa mère. Cette femme qui, elle, a refusé l'assimilation, qui ne parle que le berbère et libère les animaux en cage, n'a eu de cesse de transmettre à sa fille la fierté de ses origines : elle n'est pas l'enfant sans passé et sans gloire dont la société française lui renvoie l'image. Elle est riche d'une généalogie et de la possibilité de s'en inventer d'autres : car elle appartient aussi bien à sa famille réelle qu'à celle des héros de la littérature américaine qui l'ont tant marquée et au milieu rural dans lequel elle a grandi. Si Zahia Rahmani se penche aujourd'hui sur son enfance, si elle rend à sa mère un hommage bouleversant de tendresse, son livre est aussi un appel vibrant contre la violence insidieuse, celle que perpétue toute une société à l'égard de ses propres enfants.

08/2006

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Histoire internationale

Kwamé Nkrumah, un pionnier de l'Union africaine

a la création de l'Union africaine, toute la presse occidentale, sans aucune exception, a brandi l'idée selon laquelle cette union était précoce, voire précipitée. Qui ignore que l'idée du panafricanisme est de loin antérieure à celle de l'Union européenne ? Ce fut Winston Churchill qui lança l'idée des "Etats-Unis d'Europe" en 1946. Le traité de Rome, qui crée le Marché commun, ne date que de 1957. Né de la diaspora noire, le panafricanisme remonte au contraire au XIXe siècle, avec pour précurseur Henry Sylvester-Williams, avocat de Trinidad. A vrai dire, la question noire se pose aux Etats-Unis depuis 1852, avec la publication de La Case de l'oncle Tom, roman de Harriet Beecher-Stowe, contre l'esclavage. Puis, elle s'amplifie avec la guerre de Sécession dès 1850 (1861-1865). La publication de The Souls of Black Folk, en 1903, fait de William Edwart Burghardt Du Bois le vrai père du panafricanisme ; puis suivra Marcus Garvey avec son panafricanisme messianique. Plus près de nous, Malcolm X, leader noir assassiné le 21 février 1965, effectua plusieurs voyages en Afrique, rencontrant notamment Kwamé Nkrumah, et mit au point sa théorie selon laquelle l'unité africaine serait la clé du problème noir. C'est donc l'ignorance de cette histoire qui fait dire que l'Union africaine est précoce. En fait, les ennemis de l'Afrique ont peur de son unité, car les pays unis sont toujours plus forts et effraient les pays d'en face. Voilà ce qui nous a poussé à écrire sur les pionniers de l'Union africaine. A tout seigneur, tout honneur, nous avons commencé par le premier panafricaniste africain : Kwamé Nkrumah.

05/2011

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Couple, famille

2 minutes ensemble ! Le jeu qui connecte les générations. 52 cartes pour connecter ensemble les générations

2minutes ensemble ! un concept inédit Comment se connecter quand on a un âge différent ? 2minutes ensemble ! a été imaginé pour aider les générations à partager des moments de bonheur. Un jour, Raphaëlle de Foucauld a observé une discussion entre ses enfants et leur grand-oncle. L'un racontant comment il allait à l'école en sabot et en cape. Les autres parlant de leur trottinette et de leur skate bord et les plus jeunes de leur segway/gyropode ou gyroroue One wheel. Cela l'a interpellée. Ces moments sont rares, selon elle. Elle a le souhait avec 2minutes ensemble ! de les rendre faciles et amusants. 2minutes ensemble ! , le jeu en quelques chiffres - 4 thèmes : je raconte, j'imagine, en ce moment, je décris pour partager souvenirs, expériences, joies et rêves. - 2 minutes par carte - 52 cartes dans une belle boite aimantée 2minutes ensemble ! : tout le monde y gagne ! Le principe est simple, le plus âgé commence et tire une carte, chacun répond tour à tour et la magie du partage commence ! Petits et grands deviennent complices, se re-découvrent et chacun comprend mieux la vie de l'autre. 2minutes ensemble ! : pour tous et partout ! - En balade, en voyage, à table, chez vous où que vous soyez - Pour les grands parents et leurs petits enfants - Pour les aidants - Entre amis - Pour toutes les occasions de rencontre : visite, anniversaire, fête, dîner entre amis, en famille... Retrouvez toute la série 2 minutes ! VERSION ANGLAISE - 2 minutes... mon amour ! A game that breathes life into relationships VERSION ESPAGNOLE - 2 minutos... mi amor ! 52 cartas que oxygenan su pareja 2 minutes... mon amour ! Le jeu qui oxygène votre couple 2 minutes les filles ! Se retrouver, partager, papoter et rire 2 minutes papa ! Le jeu qui fait pétiller votre famille 2 minutes ensemble ! Le jeu qui connecte les générations 2 minutes... mon amour ! "Edition spéciale St Valentin"

11/2017

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Cinéma

Jean Marais

Sa beauté était parfaite et Villain son véritable patronyme. Champion toutes catégories du charme masculin à l'écran, Jean Marais a assis sa réputation d'acteur en disparaissant derrière l'hideux et terrifiant masque de la Bête dans le film de Jean Cocteau, son mentor, amant et ami. Arrivé au sommet de la popularité grâce à de flamboyants films de cape et d'épée, comme Le Bossu, il fut en même temps un intransigeant expérimentateur au théâtre ainsi que le fer de lance des essais cinématographiques de Jean Cocteau. Comique dans la série des Fantômas ou coqueluche des jeunes filles dans L'Éternel Retour, s'engageant parfois dans d'authentiques liaisons féminines, il n'en assuma pas moins avec sérénité son homosexualité, alors politiquement incorrecte. Pas de doute, les paradoxes ne manquent guère dans la vie bien remplie de Jean Marais. Ni les secrets de famille. Né en 1913, à Cherbourg, il resta fort peu de temps dans la capitale du Cotentin, enlevé brutalement par une mère abusive à un père qu'il ne retrouva que bien plus tard. Ballotté de modestes pavillons de banlieue en discrets appartements parisiens, l'enfant rebelle au cursus scolaire catastrophique donna naissance à un jeune homme ambitieux dont la soif culturelle sera apaisée par sa rencontre avec Cocteau. Comédien renommé, certes, mais tout autant peintre, écrivain, organisateur de spectacles, sculpteur ou potier... Jean Marais ne se laissa jamais enfermer dans une discipline. Cette biographie intime et éclairée retrace le destin exceptionnel d'un homme qui se défendait d'être un monstre sacré et ne prétendait, selon ses termes, qu'à devenir un bon " artisan ". Aujourd'hui, il n'en demeure pas moins une légende.

11/2005

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Policiers

Malamorte

" C'est sur mon bureau qu'échouent les dossiers dont personne ne veut, les cadavres qui ne feraient pas lever un sourcil à un gratte-papier des chiens écrasés, les victimes anonymes des crimes d'après boire, les vies gâchées pour rien, les destins lacérés des assassins et de leurs victimes confondus dans la même misère, dans la came, dans le vice, dans les jalousies morbides carbonisant des générations entières au fond d'un taudis en bordure de la Nationale. " Ce bureau, c'est un cagibi, un placard dans une aile à moitié désaffectée du commissariat de Bastia, où ce policier corse a échoué, après la critique de trop contre ses supérieurs, la bagarre de trop avec ses collègues. Pourtant sa carrière dans la police avait bien démarré : 7 ans dans la banlieue parisienne à la brigade des stups puis une mutation à la police judiciaire de Bastia la ville où il a grandi. Mais très vite, il a été déçu, écoeuré par les ordres des chefs, les affaires oubliées volontairement, les arrestations arbitraires, la corruption, les magouilles quotidiennes. Il travaille seul à présent, sur des affaires mineures en apparence. Comme celles du meurtre d'Hakima, 5 ans et de sa mère Khadija. Ce policier va chercher partout le coupable, comme il cherche partout la vérité . Une enquête, le temps d'un été pluvieux. Le portrait d'une île loin des clichés et des visions de carte postale où se croisent élus, voyous, braqueurs et assassins, travailleurs immigrés, continentaux en mal d'une existence qu'ils espèrent plus douce. Le policier sillone la ville : des bars pourris aux lotissements à des kilomètres de la mer, des bidonvilles installés près des autoroutes aux villas des beaux quartiers. Il ne cessera jamais de chercher.

05/2019

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Science-fiction

Solaris : Science-fiction et fantastique N° 204

Un automne qui nous plonge dans... ...le passé avec " Les Cadeaux de Prométhée " de Jean-Louis Trudel. Mais est-ce vraiment l'Antiquité telle que nous la concevons dans les livres d'Histoire ou ne s'agirait-il pas plutôt d'une réalité alternative ? ...les méandres de la solitude de " La Cage de l'amour égoïste ", cet endroit mystérieux duquel même son auteur, Frédéric Parrot, n'est jamais ressorti... Vous voilà prévenus ! ...la poésie des sentiments qui émane de " La Rosalie d'Elise ". Gageons que cette nouvelle de science-fiction, écrite par Mathieu Arès, ne ressemble à rien de ce que vous avez lu jusqu'à présent. ...un nid aux oeufs bien particuliers dans " Epines ", une histoire qui vous habitera longtemps comme seul Yves Meynard sait en écrire. ...une musique incomparable sur laquelle " Nous chanterons la singularité à venir " avec nul autre que Mario Tessier comme chef d'orchestre ! Suite à ce volet fiction sous le signe de la variété, Mario Tessier, notre Futurible maison, continue sur le thème de la musique dans " Les Chants de la science-fiction lointaine ". Cet article d'une grande érudition nous dévoile les liens surprenants entre opéra et science-fiction. Pour sa part, Ariane Gélinas propose l'essai " Espaces de la revenance " dans le cadre de la toute nouvelle chronique " Voyage en pays intérieur ". Au fil des numéros, cette chronique permettra aux auteurs de faire découvrir aux lecteurs leur oeuvre, leur imaginaire, leur intérieur... Pour terminer ce numéro d'automne en beauté, notre équipe de critiques spécialisés vous propose de nombreuses suggestions de lecture (pour cet automne ou, pourquoi pas, pour la liste des cadeaux de Noël... eh oui, ça s'en vient déjà !)

01/2018

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Littérature française

Les mauvais lieux de Paris. Suivi des Nouveaux mauvais lieux de Paris

De "mauvais lieux", jadis explorés par le roman réaliste ou la littérature populaire, Paris regorge en cette période charnière de la fin des années 1960 et du début des seventies, quand Ange Bastiani y pointe le bout de son nez. Epoque contradictoire s'il en est, amalgamant la fermeture des maisons doses et les libéralités de Mai 68, la contre-réaction conservatrice et le flower power. Finis les bastringues, les hôtels borgnes, les effeuilleuses, les ruffians et autres mères maquerelles chers à Carco, Cendrars ou Brassaï ? Que nenni. Crapules et respectables usagers des "mauvais lieux" s'adaptent, tout simplement. Si Marthe Richard est passée par là, d'autres s'ingénient à repasser par ici. Blousons noirs et call girls reprennent le flambeau des apaches et des tapineuses des Années folles. L'avènement de la révolution sexuelle fait de tout lieu un "mauvais lieu" : de la voie publique aux alcôves privées, chaque fantasme dispose de sa cage feutrée. Partant du principe selon lequel "le vice se cache, tandis que la vertu se vit au grand jour", c'est avec altruisme qu'Ange Bastiani se propose de guider les épicuriens en tous genres (avec Bambi, Coccinelle ou Moune Carton comme égéries) sur les traces de leurs chimères les plus insondables. A l'heure de l'Internet, ce récit dont le moindre des mérites est de remettre les pendules à l'heure de la morale – paraît aussi moite que rafraîchissant... Le présent volume, enrichi d'un généreux corpus iconographique, rassemble pour la première fois Mauvais et Nouveaux Mauvais Lieux de Paris, respectivement parus en 1969 et 1971. Des halles Baltard au "trou des Halles" donc, où l'ange noir Bastiani s'engouffre avec une jubilation canaille. Et ce, pour notre plus grand régal !

05/2017

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BD tout public

Gens de Clamecy

Le portrait tient une place très particulière dans l'activité de dessinateur d'Edmond Baudoin et son livre éponyme compte parmi les plus importants de sa bibliographie. Ces dernières années, il avait lié cette pratique à ses voyages pour aller à la rencontre des autres, dans un temps d'échange qui lui permettait de recueillir la parole des habitants grâce à cette relation si particulière qui unit le dessinateur et son modèle. Avec Mireille Hannon, cinéaste et documentariste, il reprend ce dispositif et part cette fois en Bourgogne à la rencontre des habitants de Clamecy. Dans cette ancienne capitale du bois de flottage, plus de 3000 personnes ont défendu la IIe République lors du coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851. A mi–chemin entre mémoire et héritage, passé et présent, Baudoin a réalisé 44 portraits de Clamecyçois, dans les cafés, les marchés, la librairie de Clamecy, recueillis leurs rêves de société, leurs rêves politiques afin de faire éclore ce qui reste de ce passé de dissidence et de résistance et de mettre en résonnance leurs rêves avec les idéaux des républicains nivernais de 1851. En parallèle, Edmond Baudoin et Mireille Hannon ont co-écrit les textes de cette bande dessinée à partir de documents historiques qui renvoient le lecteur à la réalité politique de la fin du XIXe siècle. Le prologue de la bande dessinée, De barricades en barricades, a été écrit par l'historien Thomas Bouchet. Avec Gens de Clamecy, Baudoin clame une fois encore l'importance de faire émerger des personnalités devant les faits et de mettre en avant ceux qui les font, qui les vivent, qui se souviennent et rêvent à un avenir toujours meilleur.

09/2017

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Géographie

Du risque en Afrique. Terrains et perspectives

Dans l'Afrique actuelle, le risque n'est plus seulement au coin de la case et du champ, dans les caprices du ciel, dans les épidémies renforcées par la pauvreté. Il s'est diversifié, comme le montrent de nombreux exemples puisés dans les symboles d'une certaine modernité. Les accidents de la route, selon la conférence FANAF (Dakar 2011), y causent le taux de mortalité le plus élevé du monde, 28 décès pour 100 000 habitants. Dans le domaine des pollutions chimiques, un document du PNUE daté de septembre 2012 estime que les coûts liés à des empoisonnements par des pesticides en Afrique subsaharienne excèdent désormais les aides au développement versées annuellement à cette région du monde pour la santé, notamment pour la prise en charge du sida. Les explosions de pipelines et de gazoducs (Nigeria), les empoisonnements par des boissons frelatées (Kenya) sont d'autres événements significatifs. En cela, l'étude des risques constitue un révélateur très pertinent des modes de fonctionnement et de dysfonctionnements des sociétés, en Afrique comme ailleurs. La question des acteurs, des moyens de la régulation et de la gouvernance politique y est souvent au premier plan. Les enjeux sociaux et économiques sont énormes, comme le montrent les contributions dans ce livre à propos des risques professionnels dans le monde du travail. Cet ouvrage, qui fait le bilan du programme quadriennal (2007-2010) "risques en Afrique" de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine (MSHA), laisse une place importante au débat. De nombreux aspects restent en chantier et nécessiteront d'autres investigations : la cartographie des risques, les indicateurs, la mondialisation des risques, les systèmes multirisques, etc. Appuyée sur des terrains étudiés par des chercheurs africains et extérieurs, cette réflexion n'est qu'une étape qui permet de montrer qu'à partir du continent africain, on peut poser des questions concernant l'ensemble du monde.

10/2015

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Sociologie

Enfants et jeunes hors les liens en Afrique de l'Est. Textes en français et anglais

Dans la région des Grands Lacs, en Afrique orientale, la vulnérabilité et la précarité des enfants et des adolescents-jeunes se sont accrues ces dernières années, en raison d'un développement économique et social inégal, mais aussi du fait de situations politiques, conflictuelles ou post-conflictuelles. Elles s'imposent dans les villes et dans les campagnes, et s'accompagnent d'une multiplication de cas extrêmes. La mortalité infantile et juvénile, les carences socioculturelles, la malnutrition ne témoignent qu'en partie de cet état, alors que la société civile, les organisations non gouvernementales et la communauté internationale en dévoilent les manifestations violentes. Ainsi, depuis plusieurs années, s'est imposée la question sensible des " enfants-soldats ", une condition déconcertante qui cumule la violence subie mais aussi celle portée par les enfants et les adolescents. Ces constats ont inspiré des politiques publiques et suscité des changements dans les perceptions et les représentations de la nouvelle génération. Ces politiques ont conduit à l'établissement de traitements spécifiques, largement évoqués dans les pages de ce livre. Sont ainsi bénéficiaires de cette évolution des groupes d'enfants tels les enfants de la rue, les orphelins du sida, les enfants réfugiés ou déplacés, ainsi que ceux victimes de violences sexuelles ou de violences domestiques dues à la persistance de traditions ancestrales. Issu du colloque " Child Victims, Vulnerable Children and "Violent" Youth in East Africa (Burundi, Kenya, Rwanda and Uganda) : Realities, Perceptions, Care and Support " (Kampala, novembre 2012), cet ouvrage traite des enfants précaires, entre enfants victimes et jeunesse violente, dans leurs dimensions individuelles, familiales et collectives. Les intervenants se sont interrogés sur cette jeunesse " hors les liens ". Sociologues, politologues, statisticiens, juristes, démographes, géographes, anthropologues, cherchent à expliquer comment en Ouganda, au Burundi, au Kenya ou au Rwanda l'évolution, souvent violente, bouleverse les bases anciennes de la cohésion sociale et appelle de nouveaux liens générationnels.

11/2015

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Policiers

Révolution Tome 1 : Le coeur du roi

Voici donc le retour de Viravolta, dit l'Orchidée Noire, espion du roi et "James Bond du XVIIIe siècle", pour deux tomes qui viennent conclure la saga entamée avec "Le Piège de Dante", traduit dans le monde entier. Après avoir sauvé Venise et la France de Louis XV, puis aidé Washington et La Fayette à conquérir l'indépendance des Etats Unis, Viravolta se retrouve plongé dans la tempête de la Révolution française. Chargé par le roi et Necker d'assurer la sécurité des Etats généraux, il est victime d'une tentative d'assassinat et laissé pour mort. Mais, revenu pour ainsi dire d'outre-tombe, il va devoir démêler les fils d'une mystérieuse conspiration qui met en péril la royauté finissante autant que la République en gestation. Viravolta lui-même, proche de la Cour mais sensible aux idées nouvelles, ami des philosophes et des Lumières, devra faire sa révolution intérieure. Mais cette fois, le prix à payer sera atroce et foudroyant. Avec Viravolta, nous participons aux Etats généraux, à la prise de la Bastille, au Serment du jeu de paume, à la Déclaration des Droits de l'Homme, la fête de la Fédération, la fuite de Varennes, la chute de la monarchie, aux massacres de septembre, à la bataille de Valmy, la mort de Louis XVI, au procès de Marie Antoinette, à la déferlante de la Terreur ! L'idée, c'est de revivre l'Histoire caméra à l'épaule. En cette période troublée, il est nécessaire et passionnant de se replonger dans cette époque vibrante, insensée, que fut la naissance tumultueuse de la démocratie en France. Roman historique et policier, fresque de cape et d'épée, oui - mais surtout, plongée dans un siècle en marche : on s'amuse, on s'étonne, on est emporté dans ce tourbillon.

03/2017

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Revues

Tempura N°11 : Kyoto - Oct 2022

Libre et sans tabous, TEMPURA donne le goût de l'époque et raconte des histoires inattendues, qui interrogent autant qu'elles inspirent. Le numéro 11 du magazine TEMPURA aura une dominante très voyage et découverte, à travers un portrait de la ville de KYOTO. Loin des clichés d'une cité de tradition un brin conservatrice, Kyoto se renouvelle créativement depuis toujours : artisanat, cuisine, art contemporain, etc. Le dossier de ce numéro de rentrée sera une plongée dans un Kyoto alternatif à la rencontre de ceux qui font la ville aujourd'hui. Vous partirez à la rencontre de Kai, figure du Kyoto underground et des mouvements alternatifs qui ont secoué la ville depuis les années 1960. Vous plongerez vos mains dans la pâte de miso pour comprendre comment les jeunes renouvellent sa fabrication... en revenant aux traditions. Le carnet de voyage vous fait découvrir les ruelles, les artisans, les petits cafés et tout ce qui fait l'essence de Kyoto à l'ombre des temples. Le photographe et réalisateur Anders Edström vous raconte son Kyoto : rural, intime, simple. Stéphane du Mesnildot vous invite à redécouvrir le sulfureux Mishima à travers le Pavillon d'or, symbole controversé de l'ancienne capitale impériale. Jake Adelstein vous révèle pourquoi la majorité des crimes au Japon reste en famille. La photographe et journaliste Ayaka Shida continue sa quête intime des habitants de Tokyo. La Grande série vous fait prendre le ferry, moyen de transport privilégié sur l'archipel, entre promiscuité et recherche d'intimité. Le Grand reportage vous plonge dans l'univers du rap à Osaka : passion ou moyen de survie ? Découvrez l'univers punk de l'écrivain Hideo Furukawa avec une nouvelle inédite en français.

09/2022

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Littérature anglo-saxonne

Personne ne nous verras

En rupture de ban après une histoire d'amour malheureuse, le narrateur, Paddy, a accepté de convoyer un poids lourd vers le Sud de la France. Dans la cale du ferry, au moment où, à Calais, s'abat la porte de déchargement, l'homme, supposé voyager seul, échange des bribes de conversation avec une silhouette dissimulée derrière le rideau tiré de la cabine : la vingtaine, l'aspect rebelle et négligé, la passagère clandestine n'est autre que sa fille. Pendant la semaine que doit durer leur équipée, ils reprennent un dialogue interrompu, convoquant dans une langue bien à eux leurs souvenirs : l'enfance heureuse de Kitty aux Etats-Unis, quand ses parents vivaient encore ensemble, leurs vacances en Irlande, ses visites à son père reparti seul en Angleterre... Mais tous deux évitent soigneusement d'aborder "la chose, sa chose, dont nous ne parlons jamais", épisode douloureux survenu dans la vie de la jeune fille. Au fil des étapes marquant leur huis-clos, un voile d'étrangeté semble troubler les repères de cet hypnotisant road-movie : que penser de Kitty se glissant furtivement hors du camion dans la chaleur de l'été 2015, vêtue du manteau de vison de sa grand-mère ? Et de l'ombre de celle-ci, s'invitant à bord comme pour aviver l'obsession du narrateur pour sa maison d'enfance perdue ? La dérive de ces figures hantées, flottant entre passé et présent, est ponctuée par d'incessants messages éclairant l'écran du téléphone de Paddy, sortes de balises destinées à l'ancrer dans le réel : ceux de son frère, mais aussi ceux d'un interlocuteur mystérieusement lié à la violente rupture amoureuse qu'il vient de vivre. Poétique, syncopée, d'une grande modernité, l'écriture de Conor O'Callaghan nous entraîne dans l'envoûtant sillage d'un chagrin qui ne dit pas son nom.

03/2022

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Policiers historiques

La Quête de l'Orphanus

Le temps de la pierre n'est pas celui des hommes : la nouvelle épopée de Viviane Moore ! Cette histoire commence il y a bien longtemps... à une époque où légende et réalité se mêlaient si étroitement qu'on ne les pouvait délier. Nous sommes en 960 dans les entrailles de la terre. Dans l'obscurité, quelque chose scintille... Une escarboucle couleur de vin, d'un vin rouge clair comme si l'éclat de la neige l'imprégnait : l'Orphanus. Cet " Orphelin " sera garant de l'honneur royal, puisqu'il ornera la couronne du Saint-Empire germanique. Puis il disparaîtra, se jouant des hommes, de leurs désirs et de la vanité du monde. Sa sinueuse destinée rejoindra de nos jours celle de Sixtine Dangeli, gemmologue et cristallière, au coeur du massif du Mont Blanc. Pour Sixtine, tout commence par un homme qui frappe à sa porte en pleine nuit. Un montagnard dans lequel elle reconnaît son grand-père Bartolomeo, tel qu'il apparaissait sur l'unique photo en sa possession... Fantôme ou vision prémonitoire ? Ce que la jeune femme ne sait pas encore, c'est ce que la police des montagnes va lui révéler : son grand-père a été assassiné et cette tragédie va ramener Sixtine vers une très ancienne histoire ancienne : la mystérieuse cage de fer du Vatican et les trésors de guerre nazis. Des trésors et une pierre, qui brille encore... L'enquête de Sixtine la conduira auprès de l'historien italien Federico Valente, un homme au charme duquel elle aura bien du mal à résister. Au coeur des glaciers des Alpes, entre l'Italie, l'Allemagne, la Bohême et la France, c'est un immense et incroyable voyage que nous fait découvrir l'Orphanus. Du Moyen Age au XXIe siècle, le temps de la pierre transcende celui des hommes.

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Romans policiers

Les Trois pignons. Une nouvelle d'Arthur Conan Doyle

Les Trois Pignons (The Adventure of the Three Gables en version originale), est l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois le 18 septembre 1926 dans l'hebdomadaire américain Liberty, avant d'être regroupée avec d'autres nouvelles dans le recueil Les Archives de Sherlock Holmes (The Case-Book of Sherlock Holmes). Résumé Mystère initial Au 221B Baker Street, Sherlock Holmes, qui se trouve en compagnie du Dr Watson, reçoit la visite éclair de Steve Dixie, un homme noir venu dire au détective de ne pas se mêler d'une mystérieuse affaire à Harrow. Holmes reconnaît en lui un homme de main travaillant sous les ordres d'un dénommé Barney Stockdale, qui agit lui-même pour le compte de commanditaires. La menace n'impressionne pas Holmes, qui y voit au contraire une raison de s'intéresser de plus près à l'affaire en question. Le détective a récemment reçu la lettre d'une vieille dame, Mrs Mary Maberley, habitante de Harrow, demandant au détective de se rendre chez elle à la maison des Trois-Pignons pour enquêter sur les événements qui s'y trament. Holmes et Watson se rendent chez Mrs Maberley. Celle-ci, dont le fils est récemment décédé d'une pneumonie en Italie, leur explique avoir reçu trois jours auparavant la visite d'un homme s'étant fait passer pour un agent immobilier. Celui-ci lui a proposé de racheter sa maison à un prix élevé, ainsi que l'ensemble de son mobilier et de ses affaires personnelles. Ayant trouvé la proposition suspecte, elle s'est tournée vers son avocat, M. Sutro, qui lui a conseillé de ne pas accepter cette offre.

01/2023

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Littérature française

Notes sur les manières du temps

Notes sur les manières du temps est un recueil de fragments de taille variée et de caractère autobiographique, romanesque et fortement digressif ; tous ont pour prétexte, néanmoins, la question des manières (ou de leur défaut) dans la vie sociale aujourd'hui. Il ne s'agit nullement d'une anthologie plus ou moins modernisée des préceptes classiques du savoir-vivre, encore moins d'un tableau de la "mondanité" au sens étroit, mais plutôt d'une série d'épisodes ou de saynètes touchant au plus quotidien de l'existence en commun : manières des garages, des cafés, des restaurants, des hôtels, des cinémas, des théâtres, des chauffeurs de taxi, des agents de police, des douaniers, des journalistes, des employés de banque ; rites du bonjour, du pardon, de l'invitation à dîner, du petit-déjeuner, de la drague, de la correspondance, de la galanterie ; syntaxe de l'escalier, de la porte, de la banquette, du sentier de montagne. Le thème central des manières est orchestré par une réflexion fragmentaire et récurrente sur la nature et la culture, la sincérité et la politesse, la franchise et la distance, la subjectivité et la profondeur, la simplicité et le décorum, et sur leurs antinomies réelles ou prétendues : déjà exploitée par Renaud Camus dans Buena Vista Park et dans toute son oeuvre, la "bathmologie", science à demi sérieuse des degrés, des niveaux de langage et de comportement, devient ici un véritable instrument d'investigation. Mais les figures qu'elle révèle sont soumises à variations par les voyages, ceux d'une écriture baladeuse, qui ne tient pas en place, et ceux d'un écrivain promeneur, de l'Espagne à l'Italie, de la Yougoslavie à la Grèce, du métro parisien à un vallon perdu de Naxos. Le tout s'ordonnant autour d'une conviction discrète mais obstinée : la nécessité "politique" d'une nouvelle urbanité.

02/1985

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Autres

Le sacre des pantoufles. Du renoncement au monde

Deux grandes idéologies dominent nos sociétés occidentales : le déclinisme et le catastrophisme. Depuis le début du siècle, tous les événements semblent confirmer ce pronostic : le réchauffement climatique, le terrorisme islamiste, le coronavirus et, enfin, la guerre à l'Est de l'Europe de la Russie contre l'Ukraine. Face à cette situation, la doxa veut que le seul recours raisonnable soit de réintégrer le foyer, dernier refuge et protection contre la sauvagerie. Mais la maison de nos jours n'est pas un simple abri, elle est bien davantage : un espace en soi qui supplante et remplace le monde, un cocon connecté qui rend peu à peu superflu toute percée vers le dehors. Depuis son canapé, on peut jouir par procuration des plaisirs qu'offraient jadis le cinéma, le théâtre, les cafés. Tout ou presque peut nous être livré à domicile, y compris l'amour. Pourquoi dès lors sortir et s'exposer ? A l'instar du héros de la littérature russe Oblomov, qui vécut couché et ne parvint jamais à quitter son lit pour affronter l'existence, allons-nous devenir des êtres diminués, recroquevillés et atones ? Tout l'enjeu de cet essai est de dresser l'archéologie de cette mentalité du repli et du renoncement, d'en saisir les racines philosophiques et les contours historiques. Car jamais la tension entre le désir de vagabondage et le goût de la réclusion n'a été aussi forte. Et le confinement obligatoire, véritable cauchemar des dernières années, semble avoir été remplacé chez beaucoup par un auto-confinement volontaire. Fuite loin des villes, télétravail, condamnation du voyage et du tourisme, nous risquons de devenir des créatures de terrier qui se calfeutrent à la moindre secousse. Ce n'est pas la tyrannie sanitaire qui nous menace mais la tyrannie sédentaire : la pantoufle et la robe de chambre seront-elles les nouveaux emblèmes du monde d'après ?

09/2022

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Guides de France

Le canal de Nantes à Brest. Edition 2006-2007

Au printemps 1995, Ferdinand, petit âne tout chargé de bagages, longeait le canal qui joint le cœur de Nantes à la rade de Brest. Deux semaines de silence au cœur de la Bretagne mystérieuse, dans un paysage miraculeusement préservé, à l'ombre protectrice des chênes séculaires. A votre tour, suivez les traces de Ferdinand, partez marcher sur le : pas de milliers de tâcherons et de mariniers qui ont creusé cette voie d'eau. ou ont peiné sur ses rives. Vous allez marcher ou pédaler 360 km le long d'un ouvrage d'art construit par nos ancêtres dans les années 1820, et chaque lieue du chemin vous fera découvrir les trésors d'ingéniosité imaginés pour qu'un bateau puisse naviguer de Nantes à Brest et de Pontivy à Lorient sur le canal du Blavet... Voici le guide indispensable pour préparer votre randonnée dans les meilleures conditions. Cet ouvrage vous donne tous les renseignements nécessaires à la vie du randonneur à pied ou à bicyclette. Dans un fuseau de 5 kilomètres de part et d'autre du canal, nous avons répertorié les hôtels, campings, chambres d'hôtes, gîtes d'étapes, restaurants, pizzerias, cafés, boulangeries, épiceries, charcuteries, postes, jours de marchés, crêperies, fêtes communales et religieuses, etc... Prix et conditions sont précisés, afin que le randonneur sache exactement où il pose son sac, et qu'il ait le choix de ses hébergements en fonction de ses goûts et de l'épaisseur de sa bourse. Vous trouverez aussi une partie historique sur la construction du canal et une partie explicative sur le fonctionnement hydraulique d'un canal, ainsi que les principaux sites et monuments situés tout au long de la voie d'eau. Les plans sont à l'échelle 1/25.000 (1 cm = 250 m). Ami randonneur, bon voyage sur le Canal de Nantes à Brest !

03/2006

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Ecrits sur l'art

Gr En-k-rE

Après un premier livre de photographies en couleur Un regard à fleur de graine où se côtoient des portraits d'hommes, de femmes de chair et coiffes de végétaux vivants, ici, s'offre un nouvel espace "transversé" entre l'humain et le règne végétal dédié au dessin, au graphisme. Trois protagonistes, l'un, le vivant inventé par la Terre GREN (graine), le second, l'abstrait inventé par l'homme K-RE (carré/code), le troisième, l'imaginaire inventé par la musique (mots/nomination), dansent, se multiplient, se battent, s'aiment, se réfléchissent dans l'espace des pages, où la graine (la Terre), libérée du K-RE (code), se devine, se "divine germante" . Lors du "bouillonnement créatif du dessin" , sont apparus, entre autres, l'univers du sculpteur cybernétique Nicolas Schöffer, les oeuvres numériques de Santiago Torres, d'Antoine Schmitt, les oeuvres cinétiques d'Elias Crespin, le peintre René Magritte, l'oeuvre musicale de Pierre Henri, John Cage, la mémoire de discussions métaphysiques avec l'artiste Eléonore de Lavandeyra Schöffer, les biotechnologies, puis la forêt... A partir de ces expériences, ma libre interprétation poétique de l'ingéniosité d'un langage scientifique a inventé et composé la musique des mots selon l'appel des dessins, sonnant et dissonant leurs formes, leurs textures, leurs vies vibrantes dans le fil du livre. Puis est venu le temps du regard, tourner les pages, écrire le "film" encore et encore jusqu'à l'instant d'harmonie, de liberté enfin trouvée. La lectrice, le lecteur, pourront se laisser aller à écouter le son des mots, déclamer leurs syllabes en haute et basse voix, créer de nouveaux espaces visuels et sonores, improviser en La ou en Sol et pourquoi pas, jouer en GREN-K-RE Excellent voyage ! Le voyage ? Si c'était se laisser chercher par l'invisible ?

03/2021

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Littérature française

La jeune fille et la nuit (Edition TV)

Un campus prestigieux figé sous la neige Trois amis liés par un secret tragique Une jeune fille emportée par la nuit Côte d'Azur - Hiver 1992 Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, s'enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Personne ne la reverra jamais. Côte d'Azur - Printemps 2017 Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime - les meilleurs amis de Vinca - ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d'une réunion d'anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, ils ont emmuré un cadavre dans le gymnase du lycée. Celui que l'on doit entièrement détruire aujourd'hui pour construire un autre bâtiment. Dès lors, plus rien ne s'oppose à ce qu'éclate la vérité... Dérangeante, Douloureuse, Démoniaque... "Un thriller stupéfiant digne de Twin Peaks". Riccardo De Palo, Il Messaggero "Magistralement construit ! Jamais Guillaume Musso n'a creusé aussi bien ses personnages, ne leur a donné autant de profondeur psychologique". Bernard Lehut, RTL "Un "campus novel " au pays de Pagnol". Marianne Payot, L'Express "L'écriture est toujours aussi fluide, incisive, haletante. L'histoire nous emporte en sortant des sentiers balisés de la morale à travers un personnage central ambigu". Bernard Thomasson, France Info "Un "cold case" vengeur [... ] un polar divertissant et habilement mené". Sophie Pujas, Le Point "Un suspense en béton. [Guillaume Musso] se recentre sur une forme plus classique et proche des maîtres du polar qui l'ont nourri, Patricia Highsmith en tête". Pierre Vavasseur, Le Parisien "Ouvrir le nouveau Musso, c'est l'assurance de ne pas fermer l'oeil de la nuit". Amélie Cordonnier, Femme actuelle "C'est un événement. Un livre formidable". Patrick Simonin, TV5 Monde

10/2022

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Littérature française

Les deux poetes

" A l'époque où commence cette histoire, la presse de Stanhope et les rouleaux à distribuer l'encre ne fonctionnaient pas encore dans les petites imprimeries de province. Mal- gré la spécialité qui la met en rapport avec la typographie parisienne, Angoulême se servait toujours des presses en bois, auxquelles la langue est redevable du mot faire gémir la presse, maintenant sans application. L'imprimerie arriérée y employait encore les balles en cuir frottées d'encre, avec lesquelles l'un des pressiers tamponnait les caractères. Le plateau mobile où se place la forme pleine de lettres sur laquelle s'applique la feuille de papier était encore en pierre et justifiait son nom de marbre. Les dévorantes presses mécaniques ont aujourd'hui si bien fait oublier ce mécanisme, auquel nous devons, malgré ses imperfections, les beaux livres des Elzevier, des Plantin, des Alde et des Didot, qu'il est nécessaire de mentionner les vieux outils auxquels Jérôme-Nicolas Séchard portait une superstitieuse affection ; car ils jouent leur rôle dans cette grande petite histoire. Ce Séchard était un ancien compagnon pressier, que dans leur argot typographique les ouvriers chargés d'assembler les lettres appellent un Ours. Le mouvement de va-et-vient, qui ressemble assez à celui d'un ours en cage, par lequel les pressiers se portent de l'encrier à la presse et de la presse à l'encrier, leur a sans doute valu ce sobriquet. En revanche, les Ours ont nommé les compositeurs des Singes, à cause du continuel exercice qu'ils font pour attraper les lettres dans les cent cinquante-deux-petites cases où elles sont contenues. A la désastreuse époque de 1793, Séchard, âgé d'environ cinquante ans, se trouva marié. Son âge et son mariage le firent échapper à la grande réquisition qui emmena presque tous les ouvriers aux armées...

02/2023

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Science-fiction

Les pandas sans bambou sont-ils des tueurs à gages ?

L'apocalypse s'est abattue. Enfin presque. Enfin oui. Enfin non. Enfin, ça dépend du point de vue. Du point de vue d'Archie, le manque de chamallows est une forme d'apocalypse, alors bon... La voilà en direction de chez ses parents, avec une seule envie : épouser un lance-flammes, histoire de cramer une fois pour toutes le manoir où ils vivent. Comment ça elle a un petit souci avec la famille ? Mais pas du tout, absolument pas, c'est la famille qui a un problème avec elle, ça n'a rien à voir. Sa mère, qui porte des talons aiguilles dans sa maison même à six heures du matin quand elle vient de se réveiller, l'accueille froidement. Ce n'est pas vraiment un épisode du retour de la fille prodige, hein. Plutôt une histoire du vilain petit canard qui revient au foyer. Archie tient bon, heureusement que Craig lui a retiré son arme de service, sinon elle aurait peut-être commis un matricide. Ou un patricide. Bref, quelqu'un serait mort. Elle sort de là avec la tête qui bourdonne, Numéro 4 est pris de fulgurantes envies pyromanes, mais Numéro 2 et Numéro 3 l'ont bien renfermé dans sa cage dorée avec ses dragons cracheurs de feu qui le surveillent. Enfin presque. Enfin oui. Enfin non. Enfin, ça dépend du point de vue, quoi. Disons qu'un seul petit désagrément supplémentaire, et Archie pourrait se transformer en pyromane de service. Ce serait pratique pour faire griller des chamallows. Mais bon, suite à cette discussion familiale, la liste des choses qu'Archie veut faire cramer s'est subitement allongée. La garde du corps a du pain sur la planche si elle veut obtenir toutes les réponses à ses questions.

11/2019

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Histoire de la musique

Biblio pop. Rock et littérature de William Blake à Bret Easton Ellis

La guitare et la plume, ou les noces barbares entre rock et littérature. Deux univers qui, depuis les Saintes écritures et jusqu'à la littérature de genre (Fantastique, Science Fiction, Polar...) se seront toujours côtoyés jusqu'à parfois se percuter, percoler dans une gerbe d'étincelles. Au-delà de Dylan, de Cohen ou de tous ces écrivains-rockers, on voit bien que le monde du rock a toujours puisé dans les livres et a mis au pinacle les grands de la littérature. Kerouac et Dylan, Faulkner et le Band, Alan Sillitoe et Ray Davies, Hubert Selby et Lou Reed, Artaud et Jim Morrison, Rimbaud et Patti Smith, Yeats et Van Morrison ... On pourrait multiplier les exemples d'affinités et de liaisons - parfois dangereuses - entre écrivains et rockers. Plus près de nous, des rockers comme Tom Waits ou Nick Cave perpétuent la tradition unissant les mots et les sons à travers une poésie du malaise et des mélodies crépusculaires. C'est avant tout la notion de lyrisme qui est convoquée ici, exprimant aussi bien la lyre des anciens aèdes que la guitare de nos pop stars. Le lyrisme qui, nous dit Wikipedia, est "une tonalité, un registre artistique qui privilégie l' expression poétique et l'exaltation des sentiments personnels, des passions" . Ce lyrisme inspiré sur lequel souffle le vent de l'épopée et qui n'a rien à voir avec les jérémiades auto-complaisantes et narcissiques que l'on entend trop souvent de nos jours. Reste à espérer que nous aurons, avec cet ouvrage, mérité à la fois du rock et de la littérature pour concilier deux passions qui peuvent paraître lointaines en apparence, mais qui sont finalement très proches, grâce à des écrivains qui swinguent, grâce à des musiciens qui se font poètes.

03/2024

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Sur les routes du jazz

Chroniques d'un passionné de musique Savez-vous ce qui relie la mort de Robespierre à la naissance du jazz ? A quoi ressemblaient les vocalises des pharaons ? Quel est le rapport entre un moine allemand du xve siècle et Louis Armstrong ? Après le succès de Sur les routes de la musique, adapté sur France Inter en 2022, André Manoukian nous livre de nouvelles chroniques qui retracent l'histoire du jazz. Un genre musical qui prend racine en Afrique, grandit aux Amériques avec les esclaves donnant naissance au gospel, au blues, et qui revient sous forme de rumba congolaise ou d'afro-beat. André Manoukian nous initie à cet art et dévoile par touches les petites histoires qui font la grande musique. A propos de l'auteur Auteur-compositeur, arrangeur, pianiste chroniqueur, André Manoukian nourrit depuis toujours une passion communicative pour la musique. Touche-à-tout insatiable, il multiplie les interventions dans des émissions musicales télévisées ou radiophoniques. Sur les routes de la musique, adapté en chroniques sur France Inter, a connu un large succès. " Un passionnant voyage au pays des notes. " Claire Laurent, Femme Actuelle " Absolument fascinant ! " Valérie Expert et Gilles Ganzmann, Sud Radio "D'une générosité sans fin et sans faille. [... ] Une petite anthologie de l'histoire de la musique jazz". Julien Naït-Bouda, Longueur d'ondes "Dans Sur les routes du jazz, André Manoukian retrace l'histoire du blues et du gospel, d'Addis-Adeba à la Nouvelle-Orléans, de Chicago à Broadway... " ELLE "Du quadrille au cake-walk, de Debussy à Miles Davis, de Paris à La Nouvelle-Orléans, l'auteur nous initie au jazz et nous dévoile par touches les petites histoires qui ont fait la grande musique. " Biblioteca Magazine

11/2023

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XVIIe siècle

Bons princes et ministres haïssables aux XVIe XVIIe siècles. Quand la réalité imite la fiction

Des princes en fuite qui se déguisent en valets comme dans les comédies. Des ministres en disgrâce qui savent mourir bravement comme dans les tragédies. Un recueil d'anecdotes méconnues et savoureuses. Des récits de cape et d'épée. Quand l'histoire ressemble aux romans. Le prince de Condé poursuivi par les cavaliers de Mazarin ou le roi Charles II d'Angleterre, traqué par les régiments de Cromwell, se sont retrouvés contraints, pour sauver leur tête, de jouer le rôle de domestiques, comme dans les comédies. Des ministres impopulaires, traînés en justice voire condamnés à mort, ont accepté de se sacrifier dans l'intérêt de leur souverain, égalant les héros de tragédies. Des exploits heureux ou malheureux qui ont été repris dans les romans et sur les planches des théâtres : après tout, la réalité inspire souvent les oeuvres de fiction. Mais plus étrangement, il arrive que les intrigues imaginées par les écrivains passent dans la réalité, comme si les grands personnages venaient à reproduire consciemment les comportements que leur assignent les littérateurs de leur temps. Les récits que rassemble cet ouvrage sont plus éloquents que des exposés méthodiques sur les institutions et les événements. Loin d'exposer les gloires ou les malheurs d'un roman national, ils exhument des anecdotes peu connues ou ignorées. Tous sont empruntés aux chroniques particulières de la France, de l'Espagne, des îles britanniques ou des principautés italiennes des XVIe et XVIIe siècles. En dépit de leur dispersion, ils révèlent les similitudes de styles qui se retrouvaient dans les diverses souverainetés de l'Europe baroque et des Temps modernes. Un tel recueil d'anecdotes comparées est une autre manière d'écrire l'histoire et de la rendre compréhensible.

05/2023

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Littérature française

L'oiseau blanc

La favorite se couchait de bonne heure et s'endormait fort tard. Pour hâter le moment de son sommeil, on lui chatouillait la plante des pieds et on lui faisait des contes ; et pour ménager l'imagination et la poitrine des conteurs, cette fonction était partagée entre quatre personnes, deux émirs et deux femmes. Ces quatre improvisateurs poursuivaient successivement le même récit aux ordres de la favorite. Sa tête était mollement posée sur son oreiller, ses membres étendus dans son lit et ses pieds confiés à sa chatouilleuse, lorsqu'elle dit : "Commencez ; " et ce fut la première de ses femmes qui débuta par ce qui suit. LA PREMIERE FEMME. Ah ! ma soeur, le bel oiseau ! Quoi ! vous ne le voyez pas entre les deux branches de ce palmier passer son bec entre ses plumes et parer ses ailes et sa queue ? Approchons doucement ; peut-être qu'en l'appelant il viendra ; car il a l'air apprivoisé, "Oiseau mon coeur, oiseau mon petit roi, venez, ne craignez rien ; vous êtes trop beau pour qu'on vous fasse du mal. Venez ; une cage charmante vous attend ; ou si vous préférez la liberté, vous serez libre". L'oiseau était trop galant pour se refuser aux agaceries de deux jeunes et jolies personnes. Il prit son vol et descendit légèrement sur le sein de celle qui l'avait appelé. Agariste, c'était son nom, lui passant sur la tête une main qu'elle laissait glisser le long de ses ailes, disait à sa compagne : "Ah ! ma soeur, qu'il est charmant ! Que son plumage est doux ! qu'il est lisse et poli ! Mais il a le bec et les pattes couleur de rose et les yeux d'un noir admirable ! "

11/2023

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Science-fiction

La horde du contrevent

"?Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu'un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s'y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d'eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu'en Extrême-Aval ait été formé un bloc d'élite d'une vingtaine d'enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu'à sa source, à ce jour jamais atteinte? : l'Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m'appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l'éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l'azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième? : sans doute l'ultime.?" Au livre-univers, Arno Alyvan compose le plus riche des échos? : un disque-univers. A savourer avant ou après la lecture du roman. La Horde du Contrevent a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire 2006 et le prix Imaginales des Lycéens 2006. Ce " livre monde " hors du commun a suscité un engouement collectif qui ne se dément pas depuis sa parution. Traduit en italien aux éditions Norde, il compte parmi? : les 101 romans cultes, sélectionnés par les libraires de Virgin (2009) les 100 chef d'oeuvres incontournables de l'imaginaire, édités chez Librio les 50 incontournables de la SF du guide Fnac les 20 chefs d'oeuvres de la fantasy de la bibliothèque idéale de l'imaginaire (Cafard cosmique).

04/2024

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Notions

De la liberté. Quatre chants sur le soin et la contrainte

"Pourquoi ne pas accepter que la longue et glorieuse carrière de la liberté touche à sa fin, que notre obsession continuelle à son égard reflète plutôt une pulsion de mort ? "Ta liberté me tue ! " proclament les pancartes des manifestants pendant la pandémie ; "Ta santé n'est pas plus importante que ma liberté! "s'égosillent en retour les militants anti-masques.". Dès l'ouverture de son livre, Maggie Nelson souligne cette contradiction au centre de tous les débats actuels entre le soin (care) et la liberté. Quelle notion plus caractéristique des oppositions à l'oeuvre dans nos sociétés que celle de liberté, idéal revendiqué comme un cri de ralliement, par des camps que tout oppose ? La liberté reste-t-elle la clé de notre autonomie, de notre justice, de notre bien-être, ou représente-t-elle la fin d'une étoile qui a trop longtemps brillé? L'obsession collective pour la notion de liberté est-elle toujours synonyme d'émancipation, ou d'un nihilisme de plus en plus profond (ou les deux)? Comment expliquer que la liberté soit désormais l'étendard du populisme et du puritanisme ? Dans son nouvel essai, De la liberté, Maggie Nelson nous offre, en s'appuyant sur un vaste corpus, de la théorie critique à la culture populaire, une manière de penser et d'interroger notre propre liberté. Dans la lignée des Argonautes et de son écriture à la fois réflexive et intime, nous retrouvons toute la singularité de celle qui est devenue, au fil des années, une icône de la pensée. Elle convoque et déconstruit les débats du monde de l'art, l'héritage complexe de la libération sexuelle, les douloureux paradoxes de l'attrait du désespoir face au changement climatique. Passionnant, déroutant, nuancé et courageux, De la liberté confronte le lecteur à ses propres contradictions.

03/2024

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Poésie

Et pourtant je m'élève

" Vous entendrez la femme royale, la fille de la rue espiègle ; vous entendrez le prix de la survie de la femme noire et vous entendrez sa générosité. " James Baldwin Longtemps, Maya Angelou a été méconnue du public français, avant d'être célébrée à sa juste mesure depuis 2008 pour ses romans autobiographiques, dont le célèbre Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage. Activiste et écrivaine, Angelou l'était bien sûr, mais elle se considérait aussi comme une poète. Au début de sa carrière, elle alternait la publication de chaque texte autobiographique avec un recueil. Et pourtant je m'élève, son troisième opus publié en 1978, demeure l'un de ses plus emblématiques. Composé de 32 poèmes, divisés en trois parties, il révèle une Maya Angelou dans sa pleine maturité poétique, tour à tour sentimentale ou engagée, évoquant aussi bien des motifs intimes (l'amour, la maternité, la famille), que les thèmes ouvertement politiques (les difficultés de la vie urbaine, la maltraitance, la drogue, le racisme du vieux Sud). Ce qui caractérise sa voix est une détermination sans faille à surmonter les épreuves, quelle qu'elles soient, et la confiance, la force, la fierté qu'elle puise dans son identité de femme noire. Si Maya Angelou réjouit le lecteur d'aujourd'hui, c'est parce que son sens de la provocation et de la formule ne se départit jamais d'humour et ne verse jamais ni dans le désespoir, ni le communautarisme ou la haine de l'autre. Elle est cette femme phénoménale dont le poème éponyme brosse le portrait, et nous enjoint de le devenir à notre tour : Je dis / C'est dans le feu de mon regard / Et l'éclat de mes dents / Le balancement de ma taille / Et la joie de mes pieds. / Je suis une femme / In-cro-ya-blement. / La femme phénoménale / C'est moi.