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Viviane Guini

Extraits

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Histoire de France

Oeuvres. Tome 12. Penser dans la mêlée, 1907-1910

La période de 1907 à 1910 est apparemment confuse. Le gouvernement Clemenceau ne réalise guère ses promesses de réforme, qu'elles soient sociales ou démocratiques. Les tensions sont exacerbées par la répression des grèves et des manifestations. Période de mêlée, de lutte sociale intense, qui force Jaurès à mieux définir la méthode du socialisme et la place de l'action ouvrière. Le contexte politique, dominé par les divisions et la dilution autant du parti radical que du camp modéré, ne favorise aucune clarification. La représentation proportionnelle aux élections serait-elle une solution ? Bien qu'unis depuis 1905, les socialistes peinent à trouver le ton juste. Faut-il se défier davantage de l'opportunisme des indépendants, comme Aristide Briand ou René Viviani, désormais ministres ? Ou des débordements du syndicalisme révolutionnaire prôné par la majorité de la CGT, susceptibles de conduire à la violence et à l'isolement ? Comment faire avancer de grandes réformes sociales, comme l'institution d'un système de retraites ouvrières et paysannes ? Cette période de mêlée force Jaurès à penser en même temps qu'il avance. C'est l'époque de son fameux discours au congrès de Toulouse en 1908, où il expose "l'évolution révolutionnaire" dont se revendiqueront bien de ses héritiers au XXe siècle et après. C'est l'époque de ses grandes joutes contre Clemenceau et Briand, occasions de clarifier les principes républicains sur lesquels il édifie son socialisme. Le regard toujours porté sur l'Internationale, autant que sur son Midi occitan, Jaurès cherche tout autant à armer le mouvement ouvrier dans sa lutte contre le danger de guerre qu'à penser la diplomatie et l'armée d'une république vraiment démocratique.

01/2021

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12 ans et +

Le poison secret Tome 1 : La faux fantôme

Depuis six-cents ans, le monde est aux prises avec la faux fantôme, une épidémie mortelle qui frappe assurément dès que la population du continent excède les cinquante millions d'habitants. C'est pour cette raison qu'ont été créés Les Marécages, une organisation d'empoisonneurs dont le rôle est de préserver l'équilibre des morts et des naissances afin de limiter les ravages de la pandémie. Chaque saison, des élections ont lieu dans chaque ville et chaque village afin de déterminer quels seront les malheureux élus qui devront être sacrifiés pour le bien commun. Skill Venial, âgé de 18 ans, vient tout juste de terminer ses études d'empoisonnement et s'apprête à prendre part à son dernier stage. Pendant huit années, il a appris à connaître les animaux venimeux, à extraire les toxines des plantes et à assassiner les cibles de son choix. A présent, il est prêt à être envoyé à Syrak, la capitale d'Insectia, afin d'éliminer la famille royale pour qui la majorité des habitants a voté lors des dernières élections. Mais le jeune homme sera-t-il vraiment capable d'infiltrer le majestueux palais d'Insectia et de provoquer la mort de parfaits étrangers ? Réussira-t-il à satisfaire les attentes de son sinistre et dangereux mentor, Vysper Salaman ? Enfin, parviendra-t-il à résoudre le mystère du Poison Secret, dont semble dépendre l'avenir du monde entier ? Aidé de sa soeur Elodie, Skill devra s'allier à son ennemie de toujours, Vivianne Cyanelle, afin de garantir sa survie face aux forces sombres et sournoises qu'il devra affronter.

11/2018

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Enseignement primaire

Les couleurs du français, CM1. Maîtrise de la langue, cycle 3, niveau 2

Des objectifs précis Aborder la maîtrise de la langue de manière globale, à partir de projets de lecture / écriture. Travailler la grammaire, l'orthographe, le vocabulaire et la conjugaison, pour mieux lire et mieux écrire. Une structure simple et régulière Douze chapitres, soit douze projets de lecture / écriture. Trois parties par chapitre : lire, écrire, s'exercer pour mieux lire et mieux écrire (grammaire, orthographe, vocabulaire, conjugaison). Une banque de tests et d'exercices en fin d'ouvrage.

05/1998

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Histoire régionale

Femmes de Seine-et-Marne. Portraits des femmes qui ont fait la seine-et-marne

Dans une série de portraits, Albertine Gentou rend hommage "aux femmes qui ont fait la Seine-et-Marne" , cette contrée de l'Ile-de-France que l'on appelait autrefois le Gâtinais, la forêt de Bière et la Brie. Des têtes couronnées aux artistes, des mécènes aux sportives y figurent. Elles y ont séjourné pour y établir leur règne, leur foyer, leurs talents ou pour y puiser l'inspiration. De toutes les époques, et dans tous les domaines, elles font partie de l'Histoire et du patrimoine culturel de cette région. Un éventail de Seine-et-Marnaises d'origine, d'adoption ou de passage, d'hier et d'aujourd'hui, qui ne se prétend pas exhaustif, pas plus qu'il ne se revendique militant, mais simplement instructif voire divertissant... Sommaire (extraits) LES ASCENDANTES - Elisabeth, la Préhistorienne - Héloïse, la courtoise - Jacqueline de Rohan, la dame de Blandy... LES TETES COURONNEES - Blanche de Castille, la fervente - Isabeau de Bavière, l'ambiguë - Anne de Pisseleu, la calculatrice... LES BIEN PENSANTES - Madeleine de Scudéry, l'admiratrice de Vaux-le-Vicomte - Marie-Madeleine de La Fayette, la femme de l'être - Emilie du Châtelet, la scientifique... LES FLAMBOYANTES - La Comtesse de Greffuhle, la Reine de coeur - Misia Sert, l'extravagante - Musidora, l'héroïne des premières séries... LES AUDACIEUSES - Nadia Boulanger, l'aérienne - Claude Lalanne, la magicienne du quotidien - Viviane de Witt, la pionnière du marteau... LES DEESSES - Barbara, la femme qui chante - Françoise Dorléac, l'incandescente - Mireille Darc, la sauterelle... LES ECLAIREUSES - Marie-Line Grima, la caméléonne - Judith Raynaud, la cinéphile - Daphné Beauvais, la Chlorofilmeuse... LES CHAMPIONNES - Pauline Ranvier, la fine lame - Margot Boulet, l'endurante - Aurore Gauthier comme sur des roulettes... LES SUCCULENTES - Léa Pature, l'ambassadrice de Seine-et-Marne - Nabila Sellika, une cheffe hardie - La Folie Barbizon, une source de surprises... LES SOLIDAIRES - Les Colibris Solidaires - La Colombe des Aidants... LES FEES DU SPECTACLE VIVANT - Caroline Casadesus, l'irradiante - Bénédicte Rostaing, la harpiste aux doigts d'or - Sélène Saint-Aimé, la pépite du Jazz... LES DAMES DE PLUME - Bettina Schoppoff, en aparté - Anne Lardy Crapet et le Club des Dames de Plume... LES ENCHANTERESSES - Lembe Lokk, la voix du destin - Barbara Popoff, la sculpteuse d'émotions - Sasha Bogdanoff, la fille du ciel...

10/2022

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Revues de droit

Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger N° 3, mai-juin 2023 : La montée en puissance du fait religieux dans la jurisprudence de la cour de justice de l'Union européenne

Sommaire Revue du droit public 3-2023 Dossier : La montée en puissance du fait religieux dans la jurisprudence de la cour de justice de l'Union européenne - La montée en puissance du fait religieux dans la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne, par Laurent Coutron - Discrimination au travail et liberté de religion, par François Biltgen - La liberté de religion est-elle soluble dans le marché ? Le droit de l'Union européenne et le financement des entités religieuses, par Olivier Dubos - Quelle place pour la liberté de religion dans le contentieux de l'asile ? , par Caroline Boiteux-Picheral - Existe-t-il une communauté de sources de la liberté de religion ? , par Sébastien Van Drooghenbroeck - Quelle place pour la liberté de religion dans la hiérarchie des droits ? , par Mustapha Afroukh Table ronde : La réception en droit français des exigences européennes relatives à la liberté de religion, par Pierre-Yves Gahdoun, Lauren Blatière, Olivia Bui-Xuan, Frédéric Dieu et Eric Sales DOCTRINE - DROIT ADMINISTRATIF La protection contre les décisions administratives inopinées. Lecture contemporaine de l'arrêt du Conseil d'Etat Compagnie des mines de Siguiri du 22 novembre 1929, par Benoît Delaunay Qu'est-ce qu'une mesure gracieuse ? , par Themistoklis Raptopoulos La jurisprudence administrative face aux forces de l'ordre : un processus de légitimation juridique de l'usage de la force, par Clément Rouillier - DROIT CONSTITUTIONNEL Imbroglio, quiproquo, mécano autour de la motion référendaire, par Dorothée Reignier - DROIT ETRANGER Le modèle suisse du vote par correspondance, par Maxime Charité - DROIT INTERNATIONAL Covid-19, le droit international public revisité ? , par Emile-Derlin Kemfouet Kengny - FINANCES PUBLIQUES Le contrôle du Conseil constitutionnel sur les "cavaliers budgétaires" , par Vivian Laugier

07/2023

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Revues de droit

Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger N° 4-2023

DOSSIER : LA MONTEE EN PUISSANCE DU FAIT RELIGIEUX DANS LA JURISPRUDENCE DE LA COUR DE JUSTICE DE L'UNION EUROPEENNE - La montée en puissance du fait religieux dans la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne, par Laurent Coutron - Discrimination au travail et liberté de religion, par François Biltgen - La liberté de religion est-elle soluble dans le marché ? Le droit de l'Union européenne et le financement des entités religieuses, par Olivier Dubos - Quelle place pour la liberté de religion dans le contentieux de l'asile ? , par Caroline Boiteux-Picheral - Existe-t-il une communauté de sources de la liberté de religion ? , par Sébastien Van Drooghenbroeck - Quelle place pour la liberté de religion dans la hiérarchie des droits ? , par Mustapha Afroukh Table ronde : La réception en droit français des exigences européennes relatives à la liberté de religion, par Pierre-Yves Gahdoun, Lauren Blatière, Olivia Bui-Xuan, Frédéric Dieu et Eric Sales DOCTRINE - DROIT ADMINISTRATIF La protection contre les décisions administratives inopinées. Lecture contemporaine de l'arrêt du Conseil d'Etat Compagnie des mines de Siguiri du 22 novembre 1929, par Benoît Delaunay Qu'est-ce qu'une mesure gracieuse ? , par Themistoklis Raptopoulos La jurisprudence administrative face aux forces de l'ordre : un processus de légitimation juridique de l'usage de la force, par Clément Rouillier - DROIT CONSTITUTIONNEL Imbroglio, quiproquo, mécano autour de la motion référendaire, par Dorothée Reignier - DROIT ETRANGER Le modèle suisse du vote par correspondance, par Maxime Charité - DROIT INTERNATIONAL Covid-19, le droit international public revisité ? , par Emile-Derlin Kemfouet Kengny - FINANCES PUBLIQUES Le contrôle du Conseil constitutionnel sur les "cavaliers budgétaires" , par Vivian Laugier

09/2023

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Thèmes photo

Skyline. Edition bilingue français-anglais

En 1978, le livre Skyline de Franco Fontana contribua à ouvrir la voie à la nouvelle photographie italienne par son radicalisme et son approche typiquement photographique. Ce fut aussi le premier livre des éditions Punto e Virgola fondées par Luigi Ghirri à Modena, un sacré label où se retrouvèrent avec lui à peu près tous les photographes importants de sa génération (Basilico, Jodice, Chiaramonte, Guidi, Salbitani, etc) dans un voyage qui les révéla tous au grand public. Le livre publié simultanément en France par Contrejour connut un énorme succès et fut réédité deux fois dans la même année. Cet ouvrage de quatre-vingts pages, très simplement fabriqué, sans prétention graphique excessive, présentant une photographie par page fut l'aboutissement d'une oeuvre en pleine maturité, affranchie de tous les tics en vogue dans les photo clubs, la publicité ou le photojournalisme conventionnel. Skyline ne faisait l'éloge d'aucune ville, ne vantait nulle production locale, il s'agissait d'un travail clos sur lui-même. Partant du réel tangible, en l'occurrence ici le paysage, et les lignes d'horizon, il excluait tous les éléments inutiles pour préserver l'essentiel, l'exaltation des formes et des couleurs. Fontana mit en code ses paysages familiers aussi bien que les étendues inconnues de telle façon que les signes, l'espace, la forme et la couleur devinrent les seuls éléments de l'image même lorsqu'il circulait à vive allure sur l'autoroute. Avec Skyline, quelques mois avant le fameux livre Kodachrome de Luigi Ghirri et six ans avant Viaggio in Italia, Franco Fontana fut le premier à questionner les possibilités linguistiques du procédé couleur et les caractéristiques esthétiques de la photographie en réinterprétant personnellement le monde qui l'entourait tout en entamant une relecture du paysage italien. Ce livre reprend l'édition et la couverture souple originale italienne autant dans son format que dans la présentation et le nombre de photographies comme l'avaient mis en page Paola et Luigi Ghirri. Afin d'améliorer la qualité, la photogravure a été refaite en partant des diapositives. Le tirage est limité à 500 exemplaires. L'exposition Franco Fontana se tiendra à la galerie Polka en septembre et octobre 2023

09/2023

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Essais généraux

Le retour des utopies - Rêveurs, écologie et cabanes

A l'heure des désastres écologiques, peut-on vouloir encore expérimenter de nouvelles voies, rêver d'autres chemins ?? Oui ? ! Ici ou là, des espaces se créent qui témoignent d'un retour des utopies dans les têtes et dans les actes. Pour preuve, ces quatre récits enthousiasmants où des anthropologues, un écrivain, un expert de l'économie sociale et solidaire, et un architecte livrent leur vision de ce que serait un monde différent. Quatre regards qui disent que si l'utopie est un horizon fait d'imprévus, elle est aussi un incomparable moyen pour changer d'époque. Barbara Glowczewski est directrice de recherche au CNRS, membre du Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France. Elle enseigne en études environnementales à l'EHESS et est l'auteure d'une dizaine de livres, dont Rêves en colère (Plon, 2017). Viviana Lipuma est agrégée de philosophie, docteure en philosophie politique et membre du Labo HAR de l'université Paris-Nanterre, elle enseigne la philosophie dans le secondaire et l'art contemporain à l'université Gustave-Eiffel. Alexis Jenni est écrivain, prix Goncourt 2011, et notamment l'auteur de Cette planète n'est pas très sûre. Histoire des six grandes extinctions (humenSciences, 2022) et de Parmi les arbres. Essai de vie commune (Actes Sud, 2021). Timothée Duverger est maître de conférences associé à Sciences Po Bordeaux et directeur de la Chaire TerrESS. Il a notamment publié Utopies locales. Les solutions écologiques et solidaires de demain (Les Petits Matins, 2021). Flavien Menu est architecte, ancien pensionnaire de la Villa Médicis, créateur avec Frédérique Barchelard de Proto-Habitat, un modèle d'habitat collectif alliant flexibilité des usages et espaces pour des modes de vie sains et durables.

11/2022

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Histoire des idées politiques

Alexandre Millerand. Un combattant à l'Elysée

Un combattant à l'Elysée Député à vingt-cinq ans, premier socialiste à recevoir un portefeuille ministériel, ministre de la Guerre en 1914, représentant du Gouvernement dans l'Alsace redevenue française, président du Conseil puis président de la République en 1920, Alexandre Millerand a mené sa carrière politique à la vitesse " d'un boulet de canon ", selon l'expression de son camarade Viviani. Pourtant, malgré une oeuvre incontestable de pionnier, il est aujourd'hui le grand oublié du roman national, à la différence de ses amis, Clemenceau, Poincaré, Briand ou Jaurès. L'engagement de celui qui s'illustra comme un des premiers adversaires de Boulanger et un défenseur de Dreyfus a été mal compris. Dépassé à gauche alors qu'il défend l'idéal républicain et un socialisme du gouvernement, il l'est aussi à droite, son patriotisme ayant été largement utilisé et manipulé par l'extrême droite. Son idéal de gouvernement au centre est rejeté par les partis politiques, qui le chassent brutalement du pouvoir en 1924, le précipitant dans une retraite volontaire de vingt années. Grâce à l'exploitation d'archives inédites, Jean-Philippe Dumas retrace le parcours de cet homme politique tout entier d'exigence et de refus du compromis. A travers le regard toujours vif de celui-ci, il relit l'histoire de la Troisième République, mais surtout fait revivre une pensée essentielle sur la France, la République et la nation. A l'heure où les thèmes mis en avant par Millerand, la laïcité, le patriotisme, la modernisation des institutions, mais aussi le paritarisme, sont au coeur des débats qui passionnent la société française, il est plus que jamais nécessaire de faire appel à l'expérience d'un homme qui a conduit le pays aux moments les plus dramatiques de son histoire.

04/2022

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Droit

Commotions cérébrales, sport et droit. Prévention, responsabilités, indemnisation

Le monde du sport, alerté par les médecins, prend conscience aujourd'hui de la dangerosité des commotions cérébrales et se mobilise pour combattre ce que le Professeur Dave Ellemberg qui préface cet ouvrage appelle une "épidémie silencieuse". Qu'il est loin le temps de l'éponge magique des rugbymen ! Tous les sports sont concernés par ce risque, même si les auteurs ont choisi de limiter leur analyse à la boxe, au hockey sur glace et au rugby. Cet ouvrage est la suite d'un colloque organisé par la Commission Droit du Sport du Barreau de Grenoble, intitulé "Commotions cérébrales : sport, santé et droit" qui a réuni, à Grenoble le 12 octobre 2o18, sportifs, médecins et juristes. Le docteur Jean Soubielle, médecin expert GMF, explique ce qu'est une commotion cérébrale et quelles sont ses conséquences. Le docteur Julien Brugniaux, enseignant-chercheur à l'UFR STAPS de Grenoble et rattaché au Laboratoire INSERM HT2 et Laurent Buttafoghi, préparateur physique, nous présentent leurs travaux en cours. Puis Jean-Marie Ostian, avocat, s'interroge sur les moyens qui pourraient être mis en oeuvre pour réduire les risques traumatiques avant d'analyser les principes fondamentaux des responsabilités civile, pénale et administrative, susceptibles d'être encourues à raison des commotions cérébrales par les différents acteurs du sport : le sportif lui-même, l'entraîneur, le club, le médecin, l'arbitre et, sous la plume de Luc Chocheyras, magistrat au tribunal administratif de Grenoble, les fédérations et ligues. La dernière partie de l'ouvrage s'intéresse plus particulièrement à l'indemnisation des victimes de commotions cérébrales. Les différents recours que la victime peut exercer ainsi que les principes et modalités de son indemnisation sont exposés par l'auteur. Et dans ce cadre, les docteurs Philippe Guin et Jean Soubielle témoignent de leur expérience comme experts d'assurance. Enfin, Pierre Chaix, rugbyman et enseignant à l'université Grenoble-Alpes, apporte son éclairage et sa conclusion à cet ouvrage.

08/2019

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Thèmes picturaux

Univers imaginaires. Fantasy, fantastique et science-fiction

LE LIVRE Cre ation e ditoriale hors du commun, cette anthologie illustre e rassemble les genres du fantastique, de la fantasy, de la science- fiction. Autant d'oeuvres ayant pour point commun la volonte de s'affranchir du monde re el pour explorer les contre es de l'imaginaire, que cet imaginaire soit lie au surnaturel ou non, qu'il fasse intervenir la magie ou la super-science. Ces genres tre s populaires aujourd'hui ont une riche histoire, parfois fort ancienne - certaines oeuvres de l'Antiquite classique peuvent e tre rattache es au genre fantastique, la fantasy puise aux sources du merveilleux me die val et du conte populaire, et la science-fiction a pre s de deux sie cles d'existence. Au-dela de la classification par genre, le parti pris est ici celui d'une re partition des textes et des images par the mes, renvoyant au contenu des oeuvres pluto t qu'a leur identite litte raire. Des cre atures extraordinaires aux voyages a travers l'espace et le temps en passant par une plane te peuple e d'androi des, les antres des dieux et de mons, croisant la route de he ros surpuissants, sans omettre de parcourir de fabuleuses cite s, les douze chapitres enchai nent les re cits par association d'histoires, toutes relevant de la loi commune d'une imagination re solue a de clore l'ordre familier du monde. Des auteurs "historiques" (Shelley, Baudelaire, Carroll, Wilde, Stoker, Wells, Verne, Kafka, Borges...) aux incontournables (Orwell, Huxley, Bradbury, Ray, Asimov, Tolkien, Lovecraft, Barjavel, Dick, Le Guin...), sans oublier une myriade de contemporains (Martin, Damiaso, Brussolo, Bacigalupi, Ken Liu, Gaiman, Niogret...), ce livre-univers de ploie une constellation d'imaginaires, tanto t teinte s de subversion, tanto t pe tris d'humour, et toujours dote s d'une force narrative singulie re. Les cre ations visuelles de Goya, Blake, Siudmak, Giancola, Druillet, Nenezic... font e cho a la magie du verbe dans sa teneur la plus te ne breuse a ses sommets les plus fe eriques.

10/2022

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Policiers

MotherCloud

Glaçant et actuel, un thriller d'anticipation troublant de crédibilité, plus réaliste encore que 1984 ; le futur classique d'une génération, qui rend hommage aux oeuvres de Ray Bradbury, Margaret Atwood, Ursula K. Le Guin ou Eugène Zamiatine. Cloud n'est pas seulement un lieu de travail. C'est un lieu de vie. Cloud est la solution à tous vos problèmes. Paxton n'aurait jamais pensé se retrouver là, dans ce hall de gare désaffecté, face à cet écran chargé de lui faire passer un entretien pour intégrer le Cloud. Cloud, cette superstructure de la vente en ligne, devenue incontournable depuis que les dernières émeutes ont rendu les magasins infréquentables. Ironie du sort, la planche de salut de Paxton, et de millions d'autres, est aussi la boîte qui a coulé sa petite entreprise. Zinnia, elle aussi, n'aurait jamais pensé mettre les pieds dans une unité MotherCloud. Mais son projet est bien différent ; une révolution est en marche dont elle est le bras armé. Pénétrer les murs du Cloud n'est qu'un premier pas pour infiltrer le système, pour détruire Gibson, son charismatique leader. Et Paxton pourrait l'y aider ; même si cela implique de le sacrifier... Mais comment ébranler la bête ? Dans cet univers où tout est calculé, paramétré, surveillé, guidé, où l'humain et l'individu disparaissent au profit de la rentabilité, de la productivité, il est impossible de dévier, impossible de penser, impossible même de tuer. Rendre le monde meilleur. Et si c'était possible ? Jusqu'où Cloud est-il prêt à aller pour servir sa propre utopie ? Où se logent ses failles ? Dans cet univers où tout est calculé, paramétré, surveillé, où l'humain disparaît au profit de la rentabilité, où l'individu n'est qu'un algorithme, Zinnia et Paxton réalisent bientôt qu'il est impossible de dévier. A moins d'être prêt à se sacrifier ? Car derrière sa façade d'entreprise idéale, MotherCloud est une machine à broyer, impitoyable à l'égard de ceux qui oseraient se rebeller.

03/2020

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Pédagogie

L'apprentissage de la lecture

La collection Les Repères pédagogiques est destinée aux enseignants, aux formateurs et aux parents d'élèves. L'apprentissage de la lecture est un ouvrage de référence pour comprendre les mécanismes en jeu quand l'élève apprend à (bien) lire. Il propose des thématiques générales, éclairées par des pistes de pratiques et des zooms sur des concepts-clés, ainsi que des focus sur des problématiques spécifiques. 34 experts pour traiter des grandes thématiques autour de la lecture. Des chapitres sur des thématiques générales : Comment l'enfant apprend à parler ? , Alain Bentolila ; Apprentissage du langage "oral élaboré" à l'école maternelle, Pierre Péroz ; Les fondements cognitifs de la lecture, Irène Altarelli, Grégoire Borst, Olivier Houdé ; Conscience phonémique et principe alphabétique, Alain Content ; La reconnaissance visuelle des mots, Séverin Casalis ; Pour un apprentissage explicite de l'identification des mots, Alain Bentolila ; Apprendre à lire : contrôle, automatismes et auto-apprentissage, Liliane Sprenger-Charolles, Johannes Ziegler ; La métacompréhension de la lecture, Joëlle Proust ; Vers un enseignement de la compréhension des textes, Maryse Bianco ; De la lecture-compréhension à l'écriture-rédaction. Et réciproquement, Michel Fayol ; Lire juste : identifier la fonction d'un texte et choisir une stratégie adaptée (sciences, histoire, mathématiques), Françoise Duquesne, Françoise Picot, Yves Quéré ; L'enseignement du vocabulaire, Bruno Germain ; Conscience syntaxique et apprentissage de la lecture, Alain Bentolila ; Apprentissage de l'orthographe et lecture : quels liens ? , Patrick Binisti ; La différenciation pédagogique, Viviane Bouysse ; L'évaluation, Eric Charbonnier, Magali Rosa ; Méthodes de lecture et supports de l'apprentissage, Bruno Germain, Magali Rosa ; Enseigner à des élèves dyslexiques : quel défi pour l'enseignant ? , Céline Pobel-Burtin, Sylviane Valdois, Rachel Zoubrinetzky ; Apprendre à lire en langue seconde, Martine Chomentowski ; La lecture citoyenne, Serge Boimare ; La lecture à l'heure du numérique, Jérôme Dinet, Anna Potocki, Jean-François Rouet ; Apports des technologies numériques dans l'aide à l'apprentissage de la lecture, Bruno de Cara, Karine Harrar Eskinazi. Des focus sur des problématiques spécifiques : De la diversité des béquilles pour apprendre à lire les langues, Claude Hagège ; Identification des mots : quelle progression adopter ? , Bruno Germain ; Ecriture tâtonnée, dictée à l'adulte et dictées muettes, Marie-Elisabeth Delpierre-Sahuc ; Illettrisme et décrochage scolaire, Alain Bentolila ; Les Ateliers de Compréhension de Texte, Hélène Tachons ; La peur du livre, Alain Bentolila ; Littérature et plaisirs, Christian Poslanieci ; Pour un juste équilibre entre la main et la machine, Alain Bentolila.

09/2019

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Beaux arts

Angola figures de pouvoir

Cet ouvrage d'envergure permet d'accéder au patrimoine artistique de l'Angola. Les oeuvres reproduites, d'une qualité plastique souvent exceptionnelle, témoignent de pratiques cultuelles et esthétiques, mais aussi de contacts, de rencontres et de liens entre divers peuples. Après une introduction générale de Christiane Falgayrettes-Leveau, les meilleurs spécialistes résument ici l'essentiel de leurs connaissances. Manuel Gutierrez fournit une synthèse des perspectives actuelles sur la préhistoire et l'archéologie, tandis que l'histoire ancienne, avec les structures étatiques, la traite négrière et la colonisation portugaise, est évoquée par Maria Alexandra Miranda Aparicio, qui aborde également l'indépendance, la guerre civile et la reconstruction du pays. Pouvoirs politique et religieux sont intimement liés, comme le montre Boris Wastiau. En témoignent les statuettes de culte et les insignes de dignité des Chokwe, Lwena, Ovimbundu, Lwimbi et des Songo. Parmi les réalisations les plus puissantes des Chokwe figurent les masques de bois sculpté ou réalisés à partir de matériaux éphémères. Révélateurs d'une riche cosmogonie, ils sont, comme l'indique Manuel Jordan, les piliers de la mukanda, processus d'éducation des jeunes garçons. Les rites liés à l'initiation, la divination et la guérison se sont répandus dans le nord-est de l'Angola et le sud-ouest de la République démocratique du Congo. Viviane Baeke présente la faculté de transformation des objets utilisés par des groupes tels les Nkanu, Suku, Yaka et Zombo. Barbaro Martinez-Ruiz pose, quant à lui, un regard nouveau sur l'esthétique et la fonction des arts kongo, tout particulièrement sur le nkisi, élément " incontournable " des pratiques religieuses. Dans le sud-ouest de l'Angola, des figures de fertilité accompagnent les jeunes filles et empruntent des formes très stylisées. Leur fabrication et leur usage sont évoqués par Maria do Rosario Martins et Maria Arminda Miranda. La dernière section de l'ouvrage est consacrée à l'art contemporain : Adriano Mixinge révèle comment Antônio Ole, l'un des plasticiens angolais les plus considérés, renouvelle son oeuvre. L'artiste fait appel à plusieurs disciplines, peinture, sculpture, installation, tout en portant une attention particulière aux objets du patrimoine culturel angolais. Angola, figures de pouvoir, dont l'iconographie s'appuie sur les oeuvres et sur des photographies de terrain, permet à un vaste lectorat de découvrir des richesses qui méritent d'être mieux connues.

10/2010

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Littérature étrangère

Le Justicier

Vivian Winter, avocat londonien, jeune, riche, séduisant, est retrouvé mort dans sa cuisine, transpercé de seize coups de couteau. Sa mère, lady Winter, charge son meilleur ami de mener une enquête parallèle à celle de la police. En se fondant sur les indices de deux documents, le testament du défunt et la liste des meurtriers qu'il a défendus au cours des dernières années et qui ont pour point commun d'avoir assailli sexuellement et tué des femmes enceintes, le narrateur se lance dans une série d'investigations de plus en plus déconcertantes. Il est sur le point de renoncer à sa mission - dont lady Winter a d'ailleurs voulu le décharger très tôt - mais s'obstine, poussé par les doutes et les réticences des enquêteurs officiels. Sa théorie, tantôt étayée et tantôt ébranlée par le psychiatre qui a eu à connaître de plusieurs de ces cas, le conduit à rencontrer les proches de ces meurtriers ou de leurs victimes, et le lecteur se voit offrir un champ très vaste où risquer ses propres conclusions. L'énigme se résoudra au prix de deux morts supplémentaires, mais nous n'en sommes déjà plus à les compter. Il ne faudrait pas insister beaucoup auprès de l'auteur pour lui faire admettre qu'il partage nombre des curiosités, des raisonnements et des réactions du narrateur. Presque tous les ouvrages de Julian Gloag offrent une trame d'enquête policière, même ceux où l'analyse psychologique domine de beaucoup la recherche d'une solution satisfaisante aux yeux de la justice. C'est toujours un plaisir pour le lecteur quand le mystère de l'intrigue sert de support à une ouvre littérairement riche et accomplie. Le cas n'est pas si courant.

03/1987

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Actualité médiatique France

Le 1 des libraires Jeudi 18 novembre 2021 : Le pouvoir des contes. Avec La Bibliothèque idéale du 1 : Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry

Du Petit Poucet à Aladin en passant par La Petite Sirène, nous avons tous été bercés par des histoires empreintes de merveilleux où l'enfant apprend à triompher de ses peurs. Ce 1 des libraires se penche sur leur rôle dans notre construction psychologique comme sur leur profond impact culturel. En seconde feuille, la " Bibliothèque idéale " se penche sur le plus célèbre des contes modernes : Le Petit Prince. Un numéro en partenariat avec le Salon du livre et de la presse jeunesse 2021. Conçu avec la complicité de libraires, auteurs et spécialistes, le 1 des libraires est une collection qui, cinq fois par an, interroge l'époque par la littérature. Elle est pensée comme un double feuillet et contient une grande affiche illustrée. Pour son partenariat avec le salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil, le numéro sera mis en avant lors du salon, dans les suppléments du SLPJ (Telerama) et le SLPJ communiquera sur cette parution (coup de coeur sur son site, com sur ses réseaux sociaux). Le 1 des libraires tiendra un stand quotidien et organisera également une conférence autour des contes le samedi et une conférence le jeudi 2 novembre pour les pro. La 1ère feuille "Faut-il croire aux contes de fées ? " . En associant les regards d'auteurs, d'éditeurs, de libraires, de chercheurs, le 1 revient sur le rôle des contes dans nos constructions mentales et dans notre morale (et celles qu'il faudrait abattre ou déconstruire). > Entretien avec Bernadette Bricout, chercheuse en littérature, spécialiste des contes > Nouvelle inédite de l'écrivaine Ursula K. Le Guin > Le choix des libraires > Pourquoi illustrer les contes ? Un article de l'historien François Fièvre > L'éternelle jeunesse des contes, une enquête de Lou Héliot Dans la bibliothèque idéale du 1, en seconde feuille du numéro, retrouvez Le Petit Prince. L'oeuvre est analysée par des écrivains contemporains et se déplie en une affiche illustrée à collectionner. Signatures 2020 : Lola Lafon, Nicolas Mathieu, Camille Laurens... > Le regard inédit de Dany Lafferrière > Entretien avec le psychiatre Boris Cyrulnik > Histoire du livre par Julien Bisson > La vie de Saint-Exupéry illustrée par Jochen Gerner > Grande affiche à collectionner illustrée par le dessinateur Alex Alice

11/2021

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Sports

L'année du rugby 2017

Les plus beaux matches de la saison 2016-2017, le portrait des plus grands joueurs, les photos les plus étonnantes et tous les résultats de l'année du rugby racontés par L'Equipe. DES BLEUS DE TOUTES LES COULEURS Après avoir frôlé l'exploit à l'automne contre les Australiens (23-25) puis les All Blacks (19-24), l'équipe de Guy Novès décroche la troisième place du Tournoi des Six Nations, sa meilleure performance dans la compétition depuis 2011. Le match contre le pays de Galles entre même dans l'histoire : vingt minutes de temps additionnel, des mêlées et des pénalités qui s'enchaînent, avant l'essai victorieux (20-18) de Damien Chouly. Hélas, la tournée de juin en Afrique du Sud marque un nouveau recul pour le capitaine Guilhem Guirado et ses hommes, malgré l'arrivée ou la confirmation de nouveaux talents (Baptiste Serin, Jefferson Poirot, Damian Penaud...). EUROPE : CLERMONT EN FINALE Clermont va-t-il enfin connaître le triomphe en Coupe d'Europe ? Après avoir battu son vieil ennemi toulonnais en quarts de finale (29-9), l'ASM sort les Irlandais du Leinster (27-22) en demies grâce à deux drops inoubliables de Camille Lopez. Mais la finale continentale, la troisième des Auvergnats en quatre ans après celles de 2013 et 2015, les voit tomber à Edimbourg (17-28) contre les Saracens, tenants du titre. Un essai superbe de Rémi Lamerat fait perdurer l'espoir, mais les Anglais d'Owen Farrell, l'ouvreur international dont le talent rappelle tant Jonny Wilkinson, développent un niveau de jeu rarement croisé en club dans l'hémisphère Nord. TOP 14 : CLERMONT ENFIN SACRE La Rochelle domine la phase régulière grâce à un pack magnifique où règnent Uini Atonio et Kevin Gourdon. Mais Toulon, au terme d'une saison compliquée durant laquelle les entraîneurs se succèdent, fait parler son expérience en demi-finales (18-15). Le dernier match de la saison réunit au Stade de France le RCT et Clermont, qui s'est défait du Racing 92 (35-31). Les Auvergnats surmontent leur malédiction des finales et l'emportent après avoir tremblé jusqu'à la dernière seconde. La joie n'en est que plus intense pour Aurélien Rougerie, Morgan Parra et les leurs, fiers de pouvoir brandir le deuxième bouclier de Brennus du club après celui de 2010

09/2017

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Statistiques et probabilités

Statistique et causalité

A l'exception notable des essais contrôlés et randomisés, la statistique a longtemps évacué le problème de la causalité considérant qu'il relevait du domaine d'application et des théories afférentes. Bien souvent les cours et les manuels de statistique se contentent de rappeler que corrélation n'est pas causalité et passent rapidement à d'autres sujets. Or, que ce soit en économie, épidémiologie, génétique, médecine,. marketing, pour ne citer que quelques domaines, la recherche de modèles causaux et de variables actionnables est incontournable. Aujourd'hui la mise à disposition de données massives ou de grande dimension repose la question de la causalité de manière aigüe. Dans le prolongement des travaux pionniers de Granger (prix Nobel d'économie en 2003), Pearl (prix Turing en 2011), Rosenbaum et Rubin, pour ne nommer qu'eux, une très large palette de modèles et méthodes pour l'analyse causale, éventuellement hors d'une expérience contrôlée, s'est peu à peu constituée depuis le début des années 1980. Citons entre autres les thèmes suivants : issues potentielles, données contre-factuelles, scores de propension, double-robustesse, diagramme de causalité, réseaux bayésiens, systèmes d'équations structurelles. Cet ouvrage est le fruit de la collaboration entre spécialistes réputés Léon Bottou (Facebook Al Research), Antoine Chambaz (université de Paris), Daniel Commenges (Institut national de la santé et de la recherche médicale), Isabelle Drouet (université Paris-Sorbonne), Ron Kenett (KPA Group), Vivian Viallon (International Agency for Research on Cancer) réunis à l'occasion des 18` Journées d'étude en statistique organisées par la SFdS. Le lecteur y trouvera une synthèse des fondements et des travaux les plus récents dans le domaine de la causalité statistique, avec des applications dans des domaines variés. La Société Française de Statistique (SFdS), association reconnue d'utilité publique, a pour objectif de favoriser les développements de la statistique et d'assurer la représentation de l'ensemble des utilisateurs, enseignants et chercheurs dans ce domaine. Elle est l'héritière de la SSP (Société de Statistique de Paris) fondée en 1860, de l'ASU (Association pour la Statistique et ses Utilisations) fondée en 1969 et de la 55F (Société de Statistique de France) fondée en 1976, qui ont fusionné en 1997.

10/2021

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Divers

Lapérouse 64

Quand l'océan livre ses secrets : le mystère du naufrage de Lapérouse Paris. 1964. Le nageur de combat François Guérin est dépêché à l'autre bout du monde pour une opération "secret-défense" : retrouver l'épave perdue de La Boussole, le mythique vaisseau amiral de Lapérouse ! De nouvelles informations ont en effet été livrées aux autorités françaises, qui se mobilisent pour percer enfin le mystère de Vanikoro... François n'est pas attiré par cette légende "lapérousienne" mais le devoir l'appelle et il sait que le destin funeste de cette expédition n'a cessé d'obséder tous les pouvoirs français en place depuis près de deux siècles. Partie de Brest en 1785 à bord de deux frégates, La Boussole et L'Astrolabe, l'expédition a subi plusieurs drames avant de disparaître corps et biens début 1788, après une halte dans la nouvelle colonie anglaise de Sydney. Sous la Révolution et durant tout le XIXe siècle, des recherches et fouilles ont été entreprises, notamment à Vanikoro, une île "maudite" du Pacifique. Là, on sait qu'en effet L'Astrolabe s'est bien fracassée sur des récifs coralliens... mais quid de La Boussole, le navire où se trouvait Lapérouse ? Il semble bien que cette fois, on puisse apporter la preuve définitive du lieu du naufrage. Lorsque le patrouilleur français, La Lilloise, arrive aux abords de Vanikoro, François ne se doute pas encore de ce qui l'attend. Sous les ordres du Capitaine de frégate Durieux, c'est une véritable "fièvre" qui semble s'emparer de l'équipage, prêt à tout pour arracher une relique des profondeurs... François va devoir agir avec prudence. Après tout n'est-ce pas l'orgueil des hommes qui mena l'équipage à sa perte 176 ans en arrière ? Et si la quête de la preuve ultime du naufrage de Lapérouse ne devenait pas, sous une météo exécrable et des périples hasardeux dans la jungle, le terrain idéal pour se tromper encore une fois et mettre des vies en danger ? Sous l'oeil parfois narquois de Viviane, une journaliste photographe indépendante et peu encline à suivre la hiérarchie militaire, François navigue assurément en eaux troubles... Est-ce la plus belle des quêtes qui est en cours, ou la plus absurde ? Inspiré par les missions d'exploration menées par la France à Vanikoro dans les années 1960, ce superbe roman graphique écrit par LF Bollée (La Bombe, Terra Australis, Terra Doloris, Patrick Dewaere...) et Marie-Agnès Le Roux, grande passionnée de Lapérouse, remet au goût du jour le naufrage le plus célèbre de la Marine française, qui restait alors un mystère et ne cessait de hanter les esprits depuis près de deux siècles. Une aventure humaine entre Cousteau et Conrad, Histoire et fiction, qui nous plonge dans les eaux fascinantes et dangereuses du Pacifique sud. Vincenzo Bizzarri rend à cette expédition toutes ses couleurs et nous invite à évoluer dans des décors plus vrais que nature, où les hommes semblent devenir plus fragiles que jamais...

09/2023

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Spécialités médicales

Actualités en échographie de l'appareil locomoteur. Tome 15

Ce quinzième tome des "Actualités en échographie de l'appareil locomoteur" regroupe les thèmes présentés durant la journée organisée par le service de radiologie du GH Pitié-Salpêtrière. Comme chaque année, ce livre comporte des sujets variés provenant de travaux récents et de corrélations écho-anatomiques. La hanche et les prothèses font l'objet de quatre chapitres. Gérard Morvan nous montre l'intérêt de l'échographie pour l'analyse du matériel prothétique, Anne Fustier fait la corrélation entre les différents types de prothèses et leur aspect échographique, Jeremy Lellouche précise le rôle de l'analyse ultrasonore dans la pathologie labrale et Denis Montagnon nous explique comment il ponctionne cette hanche en échographie. Le canal carpien est traité par trois auteurs. Jonathan Silvera en précise le bilan échographique préchirurgical, Lionel Pesquer nous détaille l'aspect post-opératoire et David Petrover insiste sur l'importance de la détection de cette branche motrice tellement importante que les américains, et surtout leurs assureurs, la surnomment "million dollar nerve". Trois chapitres sont consacrés à l'épaule. Raphaël Campagna et l'équipe de Cochin nous font réfléchir en nous montrant la faible précision diagnostique de bons nombres d'échographies d'épaule, Henri Guerini nous explique l'aspect post-opératoire de la coiffe et Raphaël Guillin nous détaille l'écho-anatomie de cette BSAD si souvent douloureuse. La cheville est abordée elle aussi par trois auteurs. Antoine Ponsot nous fait une étude écho-anatomique des retinacula des extenseurs, l'équipe de l'Insep nous montre l'importance des atteintes tibiofibulaires imposant un traitement spécifique alors que Bénédicte Daenen et celle de Liège nous propose un protocole de prise en charge des entorses en urgence et montre l'impact de l'échographie sur la prise en charge thérapeutique. Le poignet est abordé par trois auteurs. Viviane Créteur nous fait découvrir le ligament de Vickers, Antoine Moraux et l'équipe de Lille nous détaillent tout ce que l'échographie peut voir autour du pisiforme et Elodie Sibileau nous montre l'aspect écho-anatomique des ligaments collatéraux accessoires des métacarpophalangiennes. Les nerfs font l'objet de deux chapitres : celui de notre "maestro" Stefano Blanchi qui nous détaille l'importance de l'échographie pour l'étude des petits nerfs et celui de Paul Michelin qui nous explique l'aspect des torsions nerveuses. Philippe Meyer et l'équipe de Bordeaux nous démontrent le rôle du muscle plantaire et le muscle droit fémoral nous est détaillé du haut en bas par l'équipe de la Pitié. Quatre chapitres, et non des moindres, complètent le livre. Fethi Ladeb et l'équipe tunisienne nous montrent l'importance de l'échographie dans l'ostéomyélite et Denis Jacob fait la même démonstration pour la face médiale du coude. Audrey Massein nous fait découvrir les fractures de la graisse et Franck Lapègue, le "Clunk Syndrome " après prothèse du genou. Bonne lecture.

01/2019

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Religion

Le grand dérangement. La part de fable dans l'Histoire

Le but de l'école laïque n'est pas d'apprendre à lire, ,à écrire et à compter, c'est de former des libres penseurs. L'école laïque est un moule où l'on confie un fils de chrétien et d'où il ressort un renégat. Ces paroles de l'inspecteur d'Académie Dequaire-Brohel, au convent maçonnique de 1896, rejoint l'idée maîtresse de Jules Ferry, au convent de 1891, nous voulons organiser l'humanité sans rois et sans Dieu, confirmée par Jules Viviani, lors de son discours du 8 novembre 1906, en instituant l'enseignement obligatoire, nous nous sommes attachés à une œuvres d'irréligion. Voilà qui est clair, mais quoi d'étonnant dès lors, que l'Histoire de France académique ne soit systématiquement déformée, dans le sens de la haine des rois et de la négation de Dieu ? Que ce soit Jules César, à propos de sa Guerre des Gaules, ou Charlemagne "qui a inventé l'école" pour les chevaliers, obligés d'apprendre "comment s'est fait la France", de tout temps, sur le canevas de faits bien réels, princes et chroniqueurs ont brodé une histoire fabuleuse. C'est en travaillant sur la question de l'Eglise, où les évêques n'ont jamais hésité non plus à broder des légendes, que Daniel Leveillard a relevé des falsifications quant à l'Histoire réelle. Dans cet ouvrage, l'auteur traite de Christophe Colomb, le dernier des Croisés; du Saint Suaire, du Précieux Sang; de Louis XVI, martyr pour la cause de la foi, mais également de "l'apocalypse écologique", de géopolitique confessionnelle, de la Prophétie du Saint Pape et du Grand Monarque, et même, à commencer, par la tradition du Poisson d'avril où la farce prévaut. Ainsi voit-on comment, en permanence, se mêlent le réel et la fiction, d'où le sous-titre : "La part de fable dans l'Histoire". Un livre de nature à déranger, sûrement, surtout peut-être le dernier chapitre où l'auteur adresse une lettre au pape Benoît XVI... Et si l'Eglise chrétienne, assurément moribonde comme on le crie assez au regard de ses églises vides, n'était au contraire en train de renaître, belle comme au premier jour ? A la phrase emblématique de la Troisième République, Du passé, faisons table rase !, c'est l'historien qui répond : Qui ne connaît son passé, ne peut être maître de son avenir !

11/2011

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Annales des écoles de commerce

Economie, sociologie et histoire du monde contemporain 1re et 2e années. Edition 2021-2022

Pour préparer au mieux les étudiants aux concours et répondre aux exigences de la réformes des classes préparatoires ECG, les auteurs proposent un cours solide et structuré, une bibliographie et une chronologie pour chaque chapitre ; des citations et références ; des dissertations ; des sujets de concours ; un double index des notions et des noms propres.

07/2021

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Littérature française

La vie comme un livre. Mémoires d'un éditeur engagé

Un document passionnant sur l'édition et la vie intellectuelle des quarante dernières années Enfant de Mai 68, Olivier Bétourné entre aux Editions du Seuil en 1977 alors que la maison, toujours dirigée par ses fondateurs, vit la fin des temps héroïques : si l'ombre de Jean Cayrol plane encore sur le comité littéraire, d'autres personnalités, comme Philippe Sollers ou Denis Roche, s'imposent peu à peu rue Jacob tandis que François Wahl érige, à l'écart du comité, un monument unique dédié aux sciences humaines. Mais c'est auprès de Jacques Julliard, éditeur d'essais politiques, que le jeune homme, entré comme simple lecteur, apprend le métier. En 1984, à trente-trois ans, Olivier Bétourné devient le numéro 2 de la maison. A la suite du changement de direction, il quitte en 1992 la rue Jacob pour rejoindre Claude Durand chez Fayard. La réussite du tandem est spectaculaire avant de se briser, huit ans plus tard, sur la retentissante affaire Renaud Camus. Accueilli en 2006 chez Albin Michel comme directeur général, Bétourné y poursuit son travail d'éditeur tout en s'attachant à percer le secret d'une maison réputée pour son exceptionnel savoir-faire commercial. Il revient finalement au Seuil en 2009, invité par son nouveau propriétaire à prendre la barre d'un paquebot à la dérive, défi qu'il relève en quelques années, parvenant - grâce à l'embauche d'éditeurs de talent, aux succès commerciaux et au retour de la maison dans la course aux prix littéraires - à redonner son éclat à sa maison, celle de ses débuts, la seule où il se soit toujours senti chez lui. Voici le parcours intime et professionnel d'un homme pleinement engagé dans son temps et dans son métier. Le récit s'ouvre sur une évocation très personnelle de ses années de formation au sein d'une famille libre et peu banale. S'ensuit la chronique, rapportée sur le mode épique, de la traversée par gros temps de l'édition française de ces quarante dernières années, le narrateur multipliant anecdotes et portraits nourris par l'abondante documentation qu'il a constituée lui-même : lettres, notes, procès-verbaux de réunions, mémos en tous genres, etc. Ce livre fera date pour la façon si personnelle qu'a son auteur d'inviter le lecteur à pénétrer dans les coulisses d'un monde hanté par le secret, à comprendre l'enjeu des joutes intellectuelles du temps et à revivre les crises auxquelles il a lui-même été confronté. S'attardant à saisir la personnalité des éditeurs qu'il a côtoyés (Paul Flamand, Michel Chodkiewicz, Jérôme Lindon, François Maspero, Claude Cherki, Claude Durand, Francis Esménard, Richard Ducousset, Hervé de la Martinière...), des figures fondatrices de sa maison de coeur (Jacques Julliard, Jean Lacouture, Philippe Sollers, Denis Roche, François Wahl...), des écrivains devenus ses amis (de Julien Green à Viviane Forrester et François Bon), des grandes figures intellectuelles dont il aura été l'éditeur (de Pierre Bourdieu à Jacques Derrida en passant par Alain Touraine et Elisabeth Roudinesco), Olivier Bétourné prend un plaisir manifeste à mettre son expérience en scène, échecs et insuffisances compris. Comme une invitation à poursuivre aujourd'hui le combat au nom d'une certaine idée de l'édition et de la culture.

09/2020

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Communication - Médias

Percevoir, représenter, communiquer les risques naturels

Séismes, inondations, incendies, pandémies, glissements de terrain, avalanches, et éruptions volcaniques : comment les sociétés vivent-elles avec ces menaces ? 1. Comment les sociétés les représentent-elles et quelle est l'influence des productions artistiques, médiatiques ou littéraires sur la connaissance des risques d'une population donnée ? 2. Comment ces risques sont-ils perçus et à quelles conditions médiatiques, sociales ou imaginaires, les habitants/lecteurs prennent-ils en compte les savoirs scientifiques et les données produites par les experts ? 3. Comment, enfin, mieux communiquer sur ces risques pour mieux sensibiliser les habitants, les acteurs de la sécurité civile et même les acteurs académiques, aux mesures préventives à prendre et aux comportements à adopter en cas d'aléa. Pluridisciplinaire, cet ouvrage examine conjointement ces questions dans leurs complexités en réunissant des spécialistes des sciences humaines et sociales (spécialistes de la communication, anthropologue, géographes, psychologue, linguiste), de la culture (artistes, spécialistes de littérature, des arts graphiques et visuels) et des sciences de la terre (géologue, géophysiciens et volcanologues). Associant, analystes et professionnels, il prend en compte des dispositifs de sensibilisation divers : littéraires, artistiques, pédagogiques, cartographiques, de communication publique et de divulgation scientifique). International, il s'appuie sur de multiples terrains : France, Pérou, Haïti, Italie, Cameroun et Mexique. Cet ouvrage constitue une ressource inestimable pour les étudiants et les chercheurs qui s'intéressent aux interactions entre sociétés et catastrophes naturelles.

06/2024

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Histoires à écouter

9 histoires pour mes 9 ans. Avec 1 CD audio MP3

9 histoires pour rêver et frissonner et un CD pour chanter, danser et faire la fête !

03/2023

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Littérature étrangère

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

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Littérature Italienne

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

03/2024