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Grèce

Kryptie. Les services secrets de Sparte

Est-ce que les Grecs qui ont tout inventé en matière de philosophie, de mathématiques, de médecine, de navigation, d'architecture avaient aussi une pratique sophistiquée de la fonction secrète ? Sparte, système d'ordre conçu pour "être et durer" créa des formes politiques originales qui lui permirent de combattre impitoyablement tout ce qui pouvait présenter un danger pour l'Etat. Elle y intégra la fonction secrète par obligation comme un mal nécessaire à la survie de la cité pour au départ combattre la guérilla des Messéniens. Elle l'organisa, la mit en pratique et lui donna un nom, Kryptie. La Kryptie des spartiates aura suscité les commentaires les plus divers des spécialistes du monde grec antique sans qu'une réponse précise et globale soit apportée. L'étude de la Kryptie m'aura occupé une quinzaine d'année et je pense avoir résolu l'énigme en partie. En partie seulement car la kryptie des spartiates, spécialisation de la métis des anciens grecs complétée par une utilisation efficace de la violence est, suivant l'expression de Jean-Pierre Vernant "une réalité qui se projette sur une pluralité de plans, une grande catégorie de l'esprit, ... un certain type d'intelligence engagée dans la pratique, affrontée à des obstacles qu'il faut dominer en rusant pour obtenir le succès dans les domaines les plus divers de l'action. Une intelligence rusée, une astuce adaptée et efficace mise en oeuvre, sans formulation explicite, ni analyse en termes de concept". Le génie de Sparte, puissance continentale, se manifeste ici encore avec éclat car, non seulement elle aura dominé les affrontements hoplitiques de son temps, mais grâce à la kryptie, avec peu de moyens, elle réussira à abattre Athènes, la thalassocratie qui voulait la rayer de la carte J'ajoute que cette thèse est une arme de guerre psychologique contre les contempteurs acharnés de Lacédémone ainsi qu'une des formes de l'action psychologique au bénéfice de notre camp.

10/2022

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Histoire de la philosophie des

Copernic et Newton n'étaient pas seuls. Ce que la science moderne doit aux sociétés non européennes. Ce que la science moderne doit aux sociétés non européennes

"Nous avons tous appris que la naissance de la science moderne - la révolution scientifique - fut l'oeuvre de savants isolés et géniaux, aux noms entrés dans l'histoire : Copernic et Galilée, Newton et Darwin, James Clerk Maxwell et Albert Einstein. Leur point commun ? Ils sont tous Européens. Qui a entendu parler, dans notre éducation occidentale, d'un physicien japonais, d'un astronome turc ou du système inca d'histoire naturelle ? Dans ce livre fondamental, James Poskett remet les pendules à l'heure et nous livre une refonte brillante de l'histoire des sciences, où l'on apprend combien le développement des sciences fut international, et jamais plus fertile que lorsqu'elles se retrouvèrent au croisement des cultures. Cette thèse n'est pas nouvelle, mais jamais ne l'a-t-on aussi bien articulée et racontée. Poskett nous embarque dans un voyage captivant à travers siècles et continents, sur la route de la soie, dans la forêt péruvienne et sur la houle du Pacifique, tissant une tapisserie détaillée, colorée et cohérente d'aventures et de personnages qui ont contribué ensemble à l'essor des sciences modernes. Avec cet essai ambitieux, l'auteur signe une oeuvre magistrale, non seulement d'un point de vue historique, mais aussi comme exemple d'une transmission parfaitement réussie vers tous les publics, experts comme profanes". Charles Frankel, géologue, auteur d'essais scientifiques James Poskett est Docteur de l'université de Cambridge, professeur associé à l'université de Warwick où il enseigne l'histoire des sciences et de la technologie. Il est consultant pour des musées au Royaume-Uni (dont le Science Museum de Londres et le Whipple Museum de Cambridge). Il a publié de nombreux articles (Nature, The Guardian), ainsi que Materials of the Mind (2019, Chicago UP), ouvrage universitaire sur la phrénologie et le racisme, récipiendaire en 2020 du prix de l'Association d'histoire des sciences sociales.

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La France

J'explore la France - Mon premier guide de voyage

J'explore la France - Mon premier guide de voyage invite les enfants de 7 à 11 ans à découvrir ce pays, son histoire, sa culture et ses régions à travers une foule d'activités. Unique en son genre, ce guide de voyage tout en couleurs s'adresse aux enfants de 7 à 11 ans ! Il permettra à tous les jeunes voyageurs de bien profiter de leur séjour à Paris, dans la campagne française, en montagne ou à la mer en les incitant à demeurer attentifs à tout ce qui les entoure. A la fois amusant et instructif, ce livre les occupera pendant les déplacements tout en attirant leur attention sur une foule de sujets, de la géographie à l'histoire en passant par les particularités linguistiques, l'architecture, les produits régionaux et les fêtes et festivals. Tout au long de J'explore la France - Mon premier guide de voyage, le sympathique personnage Edgar et son amie la libellule Julie accompagnent les petits curieux dans leur découverte des régions de la France et de leurs musées, monuments et autres attraits. Ils les convient à s'intéresser à la riche histoire du pays en leur présentant sites préhistoriques, vestiges romains, cités médiévales et châteaux opulents, ainsi qu'aux merveilles de la nature, depuis les calanques des environs de Marseille jusqu'aux diverses chaînes de montagnes, sans oublier les grands parcs nationaux et les réserves naturelles. Toujours ludique, le guide aborde une variété de thèmes actuels qui interpellent les jeunes lecteurs, comme l'écologie et l'agrotourisme. Il les initie également à la spéléologie et à l'oeuvre de grands artistes en plus de leur présenter un survol des territoires français d'outre-mer. Edgar et Julie encouragent enfin les voyageurs en herbe à vivre des vacances actives en s'adonnant à la randonnée pédestre, au vélo, à l'accrobranche, au canyoning, à la luge, au ski, à l'escalade et à de nombreuses activités nautiques.

05/2022

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Histoire ancienne

Pompéi et la Campanie antique

Les Guides Belles Lettres des Civilisations proposent un voyage dans le temps et l'espace (Egypte, Grèce, Rome, Inde, Chine, Japon...) et s'adressent aux étudiants, aux curieux d'histoire et de civilisations, aux voyageurs... Ouvrages pratiques et raisonnés de culture générale sur les principales civilisations anciennes qui nous ont laissé une trace écrite, ils proposent au lecteur les clés nécessaires pour comprendre un texte ancien ou un livre d'histoire, ils l'aident à en déchiffrer les allusions, à en élucider les difficultés. La Campanie, heureux séjour des dieux et des muses abandonné aux puissances infernales. Une terre de culture, une terre de sang mêlé, aux sources de la civilisation romaine. En 79 de notre ère, l'explosion du Vésuve a couvert d'un linceul de cendres cet écrin de nature lumineux et tranquille. A Pompéi, où le temps fut suspendu, le voyageur croit tout comprendre de la vie des Anciens. Mais pense-t-il à se garder des illusions ? Ce guide l'invite à "relire" le quotidien de ces cités retrouvées. Leur conception pratique permet à chacun de les utiliser de trois façons : soit les lire en suivant, comme un livre traditionnel, pour découvrir les divers aspects de la civilisation présentée, soit recourir directement à l'une des rubriques qui composent chaque chapitre grâce à une table des matières très détaillée, soit encore se servir directement de l'index très fourni afin de trouver rapidement une information précise. Les cartes, tableaux, schémas, permettent, en outre, d'aller à l'essentiel. Et une bibliographie choisie et récente offre à qui le souhaite d'amorcer une recherche plus approfondie. Les Guides Belles Lettres des Civilisations ne sont pas des dictionnaires. Toute information recherchée s'y trouve replacée dans le contexte des mentalités de chacune des civilisations étudiées. Car il n'est pas possible de comprendre un événement, une loi morale ou le caractère d'un personnage si rien n'est restitué des valeurs qui les justifient.

03/2015

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Europe

Dictionnaire amoureux de la Toscane

De la littérature aux jeux vidéo, la Toscane, terre de Renaissances, rayonne à travers le monde et fournit à une nouvelle génération d'autres rêves florentins qui prolongent ceux d'autrefois, la promesse d'un âge d'or, fait de complots, de luttes et de mystères. " L'absence d'unité de la Toscane m'a beaucoup frappé quand j'ai eu la chance d'être un assez mauvais élève à la Scuola normale superiore de Pise, l'Ecole normale italienne créée par le pouvoir napoléonien, petite soeur de l'Ecole normale française avec laquelle elle a maintenu une tradition d'échanges. C'est durant cette période que j'ai séché presque tous les cours et visité la Toscane, et je n'ai cessé d'y retourner depuis. La Toscane mériterait d'être un Etat indépendant. Parce que les Toscans se reconnaissent comme un peuple, celui des " Tusci ", c'est-à-dire les Etrusques, et qu'ils ont rêvé, génération après génération, à cette ascendance mythique revendiquée au XIXe et au XXe siècles. Ce qui traverse les siècles, c'est cette certitude, pour ceux qui aiment les arts, d'avoir en Toscane une maison de vacances, une retraite pour se consacrer à la musique, aux musées, aux petites églises qu'il faut se faire ouvrir, aux folles dépenses dans des boutiques dont les vitrines sont agencées avec talent, au Pecorino poivré, " pepperato ", podestat des fromages, et tant pis si chacun sait que ce sont des clichés. La Toscane qui, de la littérature aux jeux vidéo, fournit à une nouvelle génération d'autres rêves florentins qui prolongent ceux d'autrefois, la promesse d'un âge d'or, fait de complots, de luttes et de mystères. Cette Toscane idéale, qui n'a cessé d'évoluer, de vivre sans cesse des " Renaissances ", s'est transmise dans l'imaginaire, à travers le monde. Ce dictionnaire se veut ainsi : une mosaïque et un rêve. "

04/2023

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Beaux arts

L'art brut. Edition revue et augmentée

Art Brut s'est récemment enrichi de nouveaux créateurs en Europe, au Japon, en Chine, à Bali, au Ghana et au Brésil. Lucienne Peiry, à la source de nombreuses découvertes, donne une large place à ces nouveaux créateurs dans cette nouvelle édition, largement enrichie et actualisée, de son ouvrage de référence. Elle retrace l'histoire de l'Art Brut, en lien avec le parcours de son initiateur, Jean Dubuffet, mais relate aussi le développement de l'Art Brut durant les vingt dernières années ainsi que ses enjeux actuels. Les 500 oeuvres reproduites, issues pour l'essentiel de la collection de Dubuffet mais également de grandes collections internationales, conservent intacts leur pouvoir de fascination et leur liberté subversive - qui ont inspiré de nombreux artistes contemporains comme Georg Baselitz, Annette Messager, Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle, Hervé Di Rosa ou Thomas Hirschorn. Dès la fin du XIXe siècle, le primitivisme a été l'une des réponses à la recherche d'altérité. Mais d'autres expressions ont aussi ouvert de nouvelles perspectives : l'art populaire, les dessins d'enfants, "l'art des fous", l'automatisme ou les graffitis. Le terrain était ainsi préparé pour la "découverte", par Jean Dubuffet, d'reuvres troublantes, réunies sous le terme d'Art Brut. Deux tournées fructueuses en Suisse lui font découvrir Wblfli, Aloïse et Müller. Soutenu par André Breton et Jean Paulhan, Dubuffet fonde en 1948 la Compagnie de l'Art Brut, destinée à compléter les collections, à les exposer et à en faire l'exégèse. La Collection de l'Art Brut trouve finalement sa place à Lausanne, en Suisse, en 1976, avant de connaître un retentissement international. Dès lors, l'institution suisse essaime dans un climat d'effervescence, alors qu'à travers le monde des musées et des collections ouvrent leurs portes à l'Art Brut. Parallèlement, celui-ci entre dans le marché et fait des incursions de plus en plus remarquées dans l'univers de l'art contemporain.

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Beaux arts

100 000 ans de beauté

100 000 ans de beauté est né d'un constat : la quête de beauté obsède l'espèce humaine depuis plus de cent mille ans et le corps humain est son médium privilégié. Modelage du corps et définitions de canons, soins et applications de couleurs, coiffures et ornements, nudité et vêtements, l'extravagante variété de ces signes forme un langage qui dit l'appartenance culturelle, le genre, l'époque, l'âge et le statut social. Malgré l'extrême diversité des gestes et des idées, une certaine universalité des enjeux psychologiques et sociaux guide cette quête d'embellissement. 100 000 ans de beauté se consacre à la quête humaine de beauté à travers les âges et les civilisations. Aucun autre ouvrage ne s'intéresse à la beauté avec une approche aussi ambitieuse dans le temps et l'espace : de la préhistoire à nos jours, avec une réflexion prospective portant sur le XXIe siècle, 100 000 ans de beauté traite d'un sujet universel en s'appuyant sur l'étude d'un grand nombre de civilisations anciennes et contemporaines. 100 000 ans de beauté réunit les contributions des meilleurs spécialistes, dans une approche pluridisciplinaire et internationale afin d'enrichir et de décloisonner le regard sur la beauté humaine. Plus de 300 auteurs, de 35 nationalités différentes, ont collaboré à ce grand projet. Les auteurs de 100 000 ans de beauté sont anthropologues, archéologues, artistes (photographes, peintres, sculpteurs, plasticiens, cinéastes), chimistes, conservateurs de musées, critiques d'art, écrivains, ethnologues, historiens, journalistes, médecins, paléontologues, philosophes, psychiatres, sociologues et apportent une lecture originale de la quête de beauté. Leurs contributions sont synthétiques (entre 3000 à 15 000 signes). Les informations et analyses sont très clairement énoncées, accessibles, sans jargon technique. Sculptures, peintures, photographies, images de film, documents d'archives, bijoux et objets usuels, la richesse et la variété de l'iconographie choisie pour illustrer chaque thème est impressionnante. Chaque contribution est illustrée, voire se fonde sur le commentaire d'une oeuvre, pour faciliter la compréhension des idées. Chaque volume comprend environ 60% de texte et 40% d'illustrations.

10/2009

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Beaux arts

Jane Poupelet. 1874-1932 "La beauté dans la simplicité"

Née en Dordogne, Jane Poupelet affirme très jeune une vocation pour la sculpture. Des études aux Beaux-Arts de Bordeaux puis l'Académie Julian, la fréquentation des cercles autour de Rodin et de Bourdelle et son appartenance à la " bande à Schnegg " sont les étapes de son apprentissage artistique. Elle côtoie aussi des artistes américaines et les groupes féministes anglo-saxons. Ses sculptures figurent dans d'importants musées américains. Jane Poupelet a tout à fait sa place parmi ces artistes, rares à l'époque, qui n'ont pas été annihilés par le génie de Rodin. De son enfance campagnarde, elle garde l'amour des animaux de ferme qu'elle représente dans un style d'une grande pureté. Lors d'un voyage autour du bassin méditerranéen, en 1904-1905, elle fait la découverte de la statuaire antique et des bronzes pompéiens, sources de ses nus au modelé souple et synthétique. Durant la guerre de 1914-1918, elle abandonne tout travail personnel au bénéfice d'œuvres charitables pour lesquelles elle crée d'admirables jouets de bois ou de métal puis, à partir de 1918, elle modèle des masques pour les mutilés de la face dans un service de la Croix-Rouge américaine. Elle expose sa dernière sculpture, Imploration, en 1925. Une importante rétrospective se tient à la galerie Bernier en 1928 avec un catalogue écrit par Louis Vauxcelles. Malade depuis plusieurs années, elle s'était éloignée de la sculpture pour se consacrer à une œuvre graphique d'une immense qualité. Elle meurt à Talence le 18 novembre 1932. Très célèbre en son temps puis oubliée, Jane Poupelet a été redécouverte depuis quelques années par l'histoire de l'art anglo-saxonne. La grande rétrospective de son œuvre organisée en 2005 à Roubaix permet de placer ce grand sculpteur aux côtés d'autres femmes artistes, en particulier Camille Claudel à qui elle ressemble par sa grande indépendance et sa force de caractère.

11/2005

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Littérature française

La fille de personne

Consacrée aux bibliothèques à l'épreuve du feu, la thèse de Luce Notte, étudiante berlinoise orpheline de père, la conduit à l'été 1912 à Prague, où elle prend un poste de jeune fille au pair chez les Kafka afin d'assurer ses études. Le jeune Franz n'a alors encore rien publié, il se morfond dans une compagnie d'assurances et se cache de son père pour écrire ce qui deviendra Le Verdict. Quarante ans plus tard, installée comme libraire à Paris, Luce va épouser la solitude de Sadegh Hedayat, écrivain iranien rejeté par sa famille et exilé en raison de la censure qui le frappe en son pays après la parution de La Chouette aveugle. C'est ainsi, à la faveur de "coïncidences supérieures", qu'elle croise les destins contrariés de ces deux écrivains gagnés par la tentation du suicide et de la destruction de leurs textes. Mais la puissance de rêve de la lectrice passionnée qu'elle est l'emporte sur l'oubli. Luce favorisera le difficile accomplissement de l'oeuvre pour l'un, s'efforcera d'éviter son anéantissement pour l'autre — Hedayat brûlant ses textes dans ses derniers jours —, inspirant Franz et Sadegh pour tenter de sauver ce qui peut l'être de ce terrible bûcher des vanités. En retour, il lui sera fait don d'un legs inestimable, deux inédits des maîtres, qui lui confèrent enfin à elle, la fille de Personne, une identité. Tout entier dédié à la muse, sa beauté et sa cruauté, La Fille de Personne est le roman du père, de celui que l'on se cherche ou que l'on s'invente. Mais c'est avant tout une célébration du vertige de la lecture face à l'oeuvre au noir qui nourrit tout écrivain.

03/2020

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Tourisme étranger

TANGER. Porte entre deux mondes

Tanger, telle Protée, se présente sous des formes diverses, comme pour défier ceux qui l'interrogent pour y découvrir le secret de son charme. Il tient aux villes différentes, séparées et unies, qu'elle contient. Elles nous parlent leurs langues propres et mystérieuses, constituées par le lieu et l'histoire, les traces des populations qui s'y succédèrent. Elles suscitent les pèlerinages. On y évoque hauts faits et figures du passé, nostalgies et espoirs, ce qui fond, dans une mystérieuse alchimie de l'imaginaire, hier et aujourd'hui. Aux mythes fondateurs se sont ajoutés ceux laissés par chaque grande période d'une histoire millénaire. Ils contribuent, ensemble ou séparément, dans des amalgames changeants, comme les couleurs du jour ou du temps modifient le décor, à faire naître de la ville des émotions multiples, toujours renaissantes dans leur infinie diversité. La ville internationale s'est muée en grosse cité marocaine. Pas tout à fait comme les autres. Les étrangers fidèles de Tanger y continuent d'entretenir un foyer de vie internationale et culturelle particulier. La marque générale espagnole n'est pas effacée. On retrouve dans l'espace urbain les différentes phases d'une longue histoire. Ainsi coexistent la vieille cité, la kasbah, le quartier de la montagne, ses palais et jardins, les quartiers populaires, la banlieue issue du négoce, les grands hôtels de la plage. Les liens spéciaux que la ville entretient depuis des siècles avec l'Europe si voisine sont maintenus. Ils prennent une forme et une force nouvelles. Entre le Maghreb qui tient à s'unir et l'Europe du marché commun, Tanger se retrouve ville-charnière. Tanger se retrouve ainsi entre les deux mondes qui nourrissent son passé, l'Europe et l'Afrique marocaine. Elle se reprend à rêver...

10/1997

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Critique littéraire

Consuelo Suncin Sandoval, Comtesse Antoine de Saint Exupéry. Une mariée vêtue de noir

Entre la Première et la Dexième Guerre mondiale, tout le monde parlait de Consuelo comme d'un volcan projetant ses étincelles sur les toits de Paris. Un volcan qui embrasa le coeur d'Antoine de Saint Exupéry... Partie du Salvador, où elle naît en 1901, Consuelo Suncin Sandoval traverse un siècle riche et troublé. Sculpteur, peintre et écrivain, surnommée la Shéhérazade des Tropiques pour ses talents de conteuse et sa voix enchanteresse, elle sera la muse des hommes célèbres, artistes ou politiques, qui feront le renom des "années folles" : Breton, Balthus, Derain, Maeterlink, Poincaré, D'Annunzio... C'est en 1930 à Buenos Aires qu'elle rencontre Saint Exupéry. Rencontre de feu qui aboutit, un an plus tard, à un mariage à Nice. Il est son troisième mari. Lettres d'amour et télégrammes enflammés ponctuent, entre deux séparations, leur relation tumultueuse. Elle le rejoint à New York, où il s'est replié, au coeur des années noires. C'est alors que naît leur "enfant" : Le Petit Prince, dont elle est l'inspiratrice. Avant qu'Antoine ne soit happé dans une nuit sans retour... Réalisée à partir des archives de la succession Consuelo de Saint Exupéry et enrichie d'une iconographie inédite, cette biographie intime dresse le tableau d'une femme au destin exceptionnel et d'une époque flamboyante. Professeur de civilisation hispanique, écrivain et biographe, Marie-Hélène Carbonel a publié, entre autres, La véritable biographie de La Belle Otero et de la Belle Epoque et Maria Casarès, l'étrangère chez Fayard, ainsi que Suzy Solidor, Une vie d'amours aux éditions Autres Temps. Martine Fransioli Martinez, épouse du légataire universel de Consuelo, a eu un accès privilégié aux archives qui ont permis l'élaboration de cette biographie dans toute sa vérité.

04/2010

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Critique littéraire

Ecrire la catastrophe. L'Angleterre à l'épreuve des éléments (XVIe-XVIIIe siècle)

De par sa situation insulaire, l'Angleterre n'a cessé de s'approprier les récits des catastrophes naturelles qui ont façonné son histoire pour se forger une identité poétique qui lui est propre et affirmer une sensibilité particulière aux phénomènes extrêmes. Cet ouvrage se propose d'explorer la première modernité anglaise (XVIe-XVIIIe siècles), époque du "petit âge glaciaire" où l'écriture du moi l'emporte peu à peu sur l'écriture du nous, à travers le prisme de catastrophes naturelles vécues ou fantasmées par les dramaturges, les poètes, les théologiens, les philosophes et les explorateurs de la période. Entre mathématisation du monde et reconstruction du réel, l'écriture de la catastrophe participe autant d'une volonté de résilience que d'un désir de mise en scène, comme le montrent les treize chapitres du livre : les récits d'événements hors-normes sont tous soigneusement construits et contribuent à unir une contrée en proie à des tensions religieuses et à une forte instabilité politique. Il s'agit pour les écrivains de dépasser la terreur suscitée par les inondations, les vents violents, les tremblements de terre et le froid glacial, afin de promouvoir une vision sociale prônant l'entraide et une réflexion sur la manière dont foi et science peuvent se nourrir l'une l'autre, sans oublier de mettre en avant l'image d'une Angleterre endurante et conquérante. Cette poétique du cataclysme permet en outre de mettre en lumière les rapports que les contemporains de Shakespeare, de Bacon ou de Cook entretenaient avec une Nature désenchantée et progressivement muée en "environnement". Plus encore, elle nous conduit à mieux comprendre comment et pourquoi l'avènement de l'Anthropocène, ère géologique qui correspond au moment où les effets de l'activité humaine ont véritablement commencé à modifier notre écosystème, est situé par certains climatologues au début du XVIIe siècle.

11/2019

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Histoire de France

Le sillon des Français en Algérie

En 1954, Jean-Louis Bardois a 10 ans. Il ne fêtera pas ses 18 ans dans son pays natal... L'école Volta d'Alger, les louveteaux, les scouts, le temps des chagrins terribles : "Dien Bien Phu est tombé", Orléansville dévastée par le tremblement de terre, les meurtres de la Toussaint 1954, puis Bône à l'été 1955 avec ses voitures calcinées lors de sauvages embuscades, suivies des bombes meurtrières dans Alger (cette ville si belle qu'il est inimaginable de penser devoir la quitter un jour), le lycée EF Gautier, l'Agelca (association des élèves et lycées et collèges), dirigée par Jacques Rozeau, son journal Le Bahut, vendu avec enthousiasme aux belles heures de l'espérance de mai 1958 : drames, violences, parjures, exils deviennent les repères de l'adolescence... Et après ? Après, ce sont cinquante ans de silence d'un peuple banni du souvenir, victime muée en coupable, enseveli sous le sarcophage d'une Histoire-fable, inventée par de très provisoires vainqueurs... Alors, ce livre se veut une des clefs du sarcophage : de l'Antiquité à la Régence turque, de la Conquête française qui allait délimiter le territoire devenu Algérie jusqu'aux différentes étapes de la présence de la France, l'aménagement du pays et ses gouvernances, la société de l'Algérie au seuil de la rébellion, les épisodes conflictuels qui aboutissent à la sécession, les acteurs de la politique française de l'époque, leurs interventions et leurs discours replacés, enfin, dans leur contexte et leur chronologie... Le regard de l'auteur, aussi scrupuleux qu'accessible, est comme un sommaire, un classeur pour situer dans le temps le chemin parcouru par les Français d'Algérie et l'abondante littérature rapportant ces épisodes.

11/2013

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Critique littéraire

Maurice Scève ou l'emblème de la perfection enchevêtrée. Délie objet de plus haute vertu (1544)

Lyon, carrefour économique et culturel dès l’Antiquité et le Moyen Âge, est à l’époque des guerres d’Italie (1494-1559) un relais important pour l’épanouissement de la Renaissance française dans sa richesse littéraire et artistique. Les sciences et la philosophie se mêlent alors aux fêtes et jeux urbains, à l’architecture, à l’archéologie, aux techniques d’édition et d’illustration pour créer des chefs-d’œuvre insoupçonnés : en poésie amoureuse, voici la Délie de Maurice Scève. Tourmentés, lunatiques, méditatifs et soudain bienheureux, puis cédant de nouveau à l’égarement, les vers de Maurice Scève, véritable « prince » de la Renaissance lyonnaise aux dates incertaines (1501-1563 ?), dessinent une perfection qu’on dirait enchevêtrée dans l’inspiration qui la suscite. Du coup de foudre amoureux qui le paralyse au premier regard, le poète ne sort plus jamais : il reste embarrassé, « mal caut », en « pensée obscure », en « haut désir de douce piperie », et dit la complexité tortueuse et délectable de son agitation d’esprit. Le surnom de Délie, donné par Maurice Scève à la poétesse Pernette du Guillet, désigne la muse du poète lyonnais. Délie objet de plus haute vertu (1544), premier recueil français composé pour mieux s’en distancier sur le modèle du Canzoniere de Pétrarque, présente un ensemble de 449 dizains de décasyllabes – parfaite quadrature – ponctués toutes les neuf pièces d’emblèmes qui donnent un rythme, une dimension d’échappée fugitive et une portée symbolique à la quête amoureuse. Telle est la perfection enchevêtrée qui, avant Ronsard, Du Bellay et l’ensemble de la génération de la Pléiade qu’elle va influencer, s’offre à l’analyse. Après quelques années au Cned, en charge de l’enseignement supérieur, des langues et de la culture, Bruno Roger-Vasselin a rejoint le ministère de la Culture et de la Communication comme directeur adjoint des Affaires culturelles de la Guadeloupe.

12/2012

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Critique littéraire

Mementos

On commence à peine à connaître Louise autrement que comme muse de Flaubert et on la réduit le plus souvent au rôle de destinataire de la longue correspondance qu'il lui a adressée. Quant aux lettres de Louise, bien peu ont survécu. Cette correspondance à sens unique permet de connaître les positions de Flaubert sur la poésie et le lyrisme, sur sa conception de l'écrivain et de son rôle. Certes, il les exprime ailleurs, par exemple dans ses lettres à ses amis, Maxime Du Camp et Bouilhet, mais ici, elles sont assenées avec d'autant plus de netteté que les idées de Louise sont aux antipodes des siennes. Elle est femme, et donc sentimentale, que ce soit dans sa relation avec l'amant trop peu empressé ou dans sa poésie lyrique. Malheureusement, cette poésie, on l'ignore généralement, alors qu'elle est souvent de très grande qualité. Certes, Louise obtint des subsides, des pensions qui fluctuaient au gré du pouvoir en place, mais c'était toujours trop peu. Les articles, y compris de mode, la quête incessante et vaine pour se faire jouer au théâtre, le moyen le plus rapide pour un écrivain de gagner de l'argent, lui laissaient peu de temps pour la réflexion et la lenteur. Les mementos sont ainsi intéressants à plus d'un titre. Outre leur intérêt personnel et leur valeur documentaire sur les difficultés de la vie des femmes à l'époque, ils sont un reflet de l'histoire littéraire et politique d'une période particulièrement féconde en événements. La publication de ces mementos permettra peut-être de se faire une idée plus objective de la "belle créature d'amour", qui était avant tout une femme intelligente, cultivée, talentueuse, une femme d'exception. C'est ce qu'il est permis de souhaiter. Joëlles Gardes

05/2018

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Dessin

Saytour Patrick. Dessins, Edition

"On n'a jamais vu un oiseau, en vol, traversant un arbre, se prendre la branche d'un figuier mais comment traverser la toile sans se casser la gueule ? " De la quadrature du losange de la Commedia, devenu mesure et mesure étalon de l'arpenteur, aux vastes paysages à occuper, un Far West à conquérir et du nord au sud et de zig en zag. A écrire tout en rayant et à briser comme une ligne mais ouverte, image d'un salut, signe discret. A nous de faire les premiers pas. Il faut payer pour voir, même ses pas de côté car s'il y a du bluff, il y a du jeu, tel le Félix, son outre-chat, ou caricatures du saloon de la vie, du hors-la-loi au croque-mort, de la muse à la fille, du tricheur d'Arlequin au menteur de poker comme un arracheur de dents dit-on. Le jeu des couleurs en est un autre, brut et mesuré, joyeux aussi et encombré de rien, au rythme d'une partition pour un juste silence. Une brute élégance, généreuse dans la proscription de fioritures, vaut pour exigence exigée des formes, et tant de l'autre que de lui-même aussi. S'il raye, il ne rature pas mais il perce plus vite que son ombre. Ce trou, lieu du tout, de l'infini de l'espace, lieu du vertige, lieu de l'art, verrouillé, où rien n'en sort ou rien ne pénètre quand la chose est arrêtée. Lucky spectateurs que nous sommes du lonesome artiste, brin de cigare aux lèvres, voyageant, en contre-jour, dans ses propres volutes de pensée, tel Christophe Colomb qui n'a jamais découvert l'Amérique. Fieffé Saytour !

02/2023

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Beaux arts

Gala et Dali, de l'autre côté du miroir

"Vous et moi, nous ne nous quitterons jamais...". Gala et Dali se sont aimés pendant plus de cinquante ans, et Cadaqués fut l'écrin de leur folle passion. A l'été 1979, Dominique de Gasquet se présenta chez eux en se faisant passer pour une voyante extralucide et une tireuse de cartes ; charmés, ils lui ouvrirent leur porte... Elle fut invitée par Gala au château de Pubol et y écouta, enchantée, le récit des aventures de cette muse d'origine russe : la découverte de Paris et du surréalisme, son premier mari Paul Eluard et son amant Max Ernst, son coup de foudre et son mariage avec Dali... Là, Dominique de Gasquet fit également la connaissance de Paquita et d'Arturo. Entré au service du couple en 1948, Arturo fut tour à tour jardinier, majordome, chauffeur, photographe, convoyeur de fonds et homme de confiance, et resta aux côtés du peintre jusqu'à la mort de celui-ci en 1989. Paquita, témoin de la vie intime de Dalí et Gala, de leur amour indestructible, de la poésie de leur quotidien loin des mondanités des grandes villes, raconte ici pour la première fois ses souvenirs et ceux de son mari, aujourd'hui disparu. Dans les ruelles de Cadaqués, enveloppée par les parfums, les couleurs, les bruits de la rue et de la mer, Dominique de Gasquet part à la recherche des témoins de cette époque, donne voix à plusieurs générations et personnalités unies par leurs souvenirs et leur forte affection pour Gala et Dali. Ce livre est une enquête littéraire autour de la petite famille que les deux artistes s'étaient choisie dans ce coin préservé d'Espagne, l'"autre côté du miroir".

05/2017

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Contes et nouvelles

Chat, alors !

"Dieu a fait le chat pour que l'homme puisse caresser le tigre" professait joliment Victor Hugo. De Colette à Bernard Werber en passant par les frères Goncourt, Émile Zola, William Burroughs, Boris Vian et Joann Sfar, cette peluche duveteuse ou cet escroc cynique a toujours fasciné l'écrivain, dont il est le fidèle compagnon de bureau, voire de genoux. Par ce mélange improbable de douceur et de cruauté, d'affection et d'égoïsme, il est en quelque sorte son miroir, celui qui le renvoie à ses propres contradictions. Il nous ensorcelle, nous hypnotise et finalement nous adopte avant de nous tolérer chez lui. Un documentaire de la BBC prophétisait que, si l'humanité disparaissait, le chat deviendrait le roi du monde. Nous ne sommes pas pressés d'envisager le couronnement de Sa Majesté aux pattes de velours, mais la prédiction mérite qu'on s'attache à en faire le personnage principal d'un recueil de nouvelles. Sur une proposition de l'écrivain niçois Bernard Deloupy, 12 apprentis-auteurs participant aux ateliers d'écriture Formation écrivain ont accepté de se prêter à l'exercice. Pour nous, ils ont imaginé de captivants compagnons de papier aux griffes rétractiles : pharaon abusé, justicier de la circulation, acteur illusionniste, cobaye cosmogonique, révolutionnaire utopiste, accidenté paranormal, mère névrosée, magicienne birmane, médecin super-héros, maître possessif, muse moustachue, diplomate starifiée et déesse vengeresse. . . Il se dégage de ce panthéon décomplexé une créativité jaillissante et une extravagance débridée dont on se pourlèche à l'avance les babines. On disait la littérature surfaite et dépassée. C'était compter sans une nouvelle génération d'auteurs qui sort du cadre, repousse les limites du burlesque et réinvente l'écriture. Dorénavant, vous n'appellerez plus un chat un chat !

06/2022

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Sciences politiques

Retour de flamme. Comment la mondialisation a accouché du terrorisme

Le 11 septembre 2001, les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone ont plongé le monde dans la stupeur, au point que beaucoup ont été tentés d'y voir un changement de paradigme, le moment où est " mort le monde ancien". Cinq ans plus tard, il est temps que nos yeux se dessillent : ce monde partagé en deux blocs n'est pas mort en 2001, nous dit Ali Laïdi, mais en 1989, au moment de la chute du Mur. Avec l'émergence d'une unique hyperpuissance, la guerre froide, de nature idéologique, s'est muée en une guerre économique menée par l'Occident, qu'on appelle par euphémisme mondialisation. Les effets de cette invasion non violente sont ravageurs pour des civilisations traditionnelles, dont les modes de vie et les valeurs plient sous la déferlante d'images, de sons et de mots venus d'ailleurs, porteurs de modernité et de promesses de mieux-être que rien ni personne ne peut satisfaire. Chez les populations musulmanes, la religion devient pour les plus exaltés le seul refuge de leur identité menacée, le dernier sanctuaire de leur souveraineté personnelle et collective. Loin d'être la source de leur haine, comme le veut un contresens couramment répandu en Occident, elle en est le vecteur, le mode d'expression. Face au danger d'une " guerre sans fin " où le terrorisme, l'arme des faibles, susciterait une réponse toujours plus belliqueuse des forts, Ali Laïdi plaide pour que l'Occident prenne enfin conscience des dommages collatéraux occasionnés par la mondialisation, et pour que les élites arabes, de leur côté, fassent sauter les verrous qui enferment leurs peuples dans le cercle vicieux de l'échec et du ressentiment.

10/2006

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Sciences politiques

INTERPOL. Policiers sans frontières

Par son histoire, Interpol inquiète. Cette internationale des polices a en effet connu de terribles défaillances. Installée en Autriche, à Vienne, son quartier général a été véritablement aspiré par les nazis à partir de 1938 et mis au service unique des théories policières du IIIe Reich. Comment une organisation internationale a-t-elle pu en arriver là ? Par quelle aberration a-t-elle accepté de déménager à Berlin et de confier ses fichiers à la Gestapo ? Quelles polices ont-elles finalement voté pour l'accession à la présidence de fidèles de Hitler comme Heydrich ou Kaltenbrunner ? Par sa puissance, Interpol intrigue. Blanchie après-guerre par les Alliés, elle a amassé des archives considérables sur des chefs mafieux comme Tommaso Buscetta, des terroristes comme " Carlos ", des escrocs comme " Sobhraj " ou des fauteurs de crimes contre l'humanité comme l'ancien président serbe de Bosnie, Radova Karadzic. Des millions de dossiers sur des millions de malfaiteurs. Une véritable encyclopédie du crime. Mais comment expliquer l'inertie progressive d'Interpol ? Pourquoi l'organisation a-t-elle si longtemps refusé de coopérer à l'arrestation du sinistre docteur Mengele ou encore de Klaus Barbie ? Etait-elle aveugle lorsqu'elle bénéficiait de subventions de la CIA et sourde aux polémiques suscitées ? Par sa récente révolution stratégique, Interpol impressionne. Elle s'est muée en une messagerie électronique mondiale. A partir de sa base lyonnaise, l'organisation offre les services d'une sorte de réseau Internet réservé aux 177 pays membres. Une mémoire active à toutes épreuves. Un œil géant. Mais jusqu'où la coopération des polices " démocratiques " et " dictatoriales " peut-elle aller ? Les policiers sans frontières sont-ils indépendants par rapport à la politique de leurs gouvernements ? Fallait-il vraiment pour réussir, organiser un coup d'Etat d'inspiration anglo-saxonne ?

02/1997

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Musique, danse

Sexe, drogues et rock'n'roll

La vie de Fabienne Shine est un condensé de cet esprit nouveau qui anime les filles à l'orée des seventies, celles qui vont vraiment vivre la révolution contre-culturelle, avec leur corollaire de sexe, de drogues et de voyages. Après des histoires d'amour avec Jean-Pierre Léaud et Charles Aznavour (il a 44 ans, elle 17), elle est tin peu mannequin, comédienne, aventurière, fréquente Salvador Dali, tourne avec Vadim et Fellini, forme un trio sensuel avec Klaus Kinski et une jolie vietnamienne puis devient le jouet sensuel d'un monument de la littérature, Alberto Moravia. Tout au long de cet étonnant parcours de femme libre, l'héroïne croise la route et le destin des plus grandes stars de son époque, elle est amie avec Bob Marley, les Rolling Stones, Nico, Patti Smith, amante de Rick Wright des Pink Floyd, de Johnny Thunders des New York Doits, et devient la compagne officielle de Jimmy Page de Led Zeppelin, pendant leur tournée américaine de 1975. Avec deux futurs membres de Téléphone, elle monte un groupe de rock à Paris, Shakin' Street, qui tutoie la gloire aux tISA, puis elle épouse une rock star underground qui la force à témoigner a de sa déchéance opiacée. s Sur trois continents, entre utopies et quotidien marqué par les stupéfiants et l'instinct de survie, c'est une trajectoire unique de . bohémienne électrique, de muse devenue créatrice. I)e la Coupole au Chelsea Hotel, du Gendarme de St Tropez aux tournées de Led Zeppelin, de Rome à New York, San Francisco ou Bombay, Sexe, Drogues et Rock'n'roll : c'est un bon résumé de cette vie échevelée, dans un roman du réel qui prend des allures de conte épique.

03/2014

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Critique littéraire

Charles Perrault (1628-1703) ou le plein de soleil

Et si Charles Perrault m'était conté ? La célébrité des contes de Perrault n'a d'égal que l'anonymat de son auteur. Rien ne destinait Charles Perrault à devenir le confident et l'ami de nos bambins. Pourtant l'occasion, le hasard, l'herbe tendre feront de lui, au soir de sa vie, le conteur que tout le monde connaît. D'une famille originaire de Tours, arrangeant et arrangeur, le jeune homme préfère caresser la muse et s'essayer au poète pour atteindre le parnasse littéraire. Mais au XVIIe siècle, comme de tout temps, on ne vit pas d'amour et d'eau fraîche ! Charles joue des coudes et s'appuie sur les épaules de ses frères, Pierre, Claude et Nicolas, pour prendre sa parcelle de gloire. Le plumitif entre au service de Colbert, devient un conseiller avisé, sert consciencieusement un monarque qu'il adule. Il finira par se brûler les ailes aux rayons d'un soleil qu'il ne verra pas s'éteindre. Cette première biographie s'appuie sur les propres Mémoires du conteur ; elle nous entraîne, de façon inattendue, dans ce terreau, bien fourni, d'artistes et de savants sans lequel aucun pouvoir ne peut prétendre à la grandeur. Elle nous emmène dans les allées du pouvoir ou celles, plus buissonnières, des jardins de Versailles. On y découvre un Perrault citadin, casanier, sédentarisé mais tout de même réceptacle des fulgurances intellectuelles de la vieille Europe, un Perrault au coeur de mille et un réseaux, figure clef de compréhension du Grand Siècle notamment dans son rapport avec la modernité ou avec la religion. Acteur discret mais témoin privilégié, Perrault, en se racontant dans ses Mémoires, nous raconte également les mesquineries, les petites trahisons, les enthousiasmes et l'abnégation parfois, de ses semblables. Une comédie humaine, somme toute !

07/2017

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Littérature française

Le théâtre des passions

"Nous sommes la troupe des pensées, les fées de l'esprit. Chacune son rôle dans celle que nous sommes, c'est ainsi. ELLE nous connaît bien. Il y a L'Amoureuse qui n'arrête pas de virevolter et de chatouiller son coeur. Il y a L'Ecrivaine qui ne cesse de l'interrompre au beau milieu de ses réflexions pour lui faire composer quelques vers. Il y a L'Enfance : c'est la plus jeune et la plus fragile. [... ] Il y a aussi La Crise, messagère de la haine, de la peine. Enfin, il y a La Raison. Elle protège ses petites soeurs et elle sort quand dehors le monde gronde. Elle ne peut retenir les flots de larmes que sa fratrie déverse aux coins des yeux, mais elle dompte le noir et fait revivre l'espoir". ELLE c'est une jeune fille comme vous et moi, une jeune fille qui vit avec son coeur et se retrouve plongée dans un monde où chaque pensée, chaque frisson lui sont étrangers. Elle tente alors de ne pas se perdre dans son univers intérieur, seule face à elle-même et à ses sentiments qui divergent, se contredisent et se répondent. La Raison, L'Enfance, La Crise, La Muse sont des fragments d'elle-même qu'elle doit apprendre à connaître et à comprendre. Véritable voyage intérieur, ELLE nous renvoie notre propre reflet et nous invite à notre tour à nous réconcilier avec les voix émotionnelles qui nous morcellent. Née en 1998, Laura Parisse se découvre très tôt une passion pour l'écriture, la lecture et le théâtre. Etudiante en Arts du Spectacle-parcours Théâtre à l'université, elle nourrit ses écrits de son imagination et de la scène qui lui permet de canaliser ses idées et ses sentiments. Avec "Le Théâtre des Passions" , elle nous livre un songe poétique et identitaire envoûtant !

09/2019

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Religion

L'Islam et l'Occident : le choix !

Pour concevoir cet essai qui peut paraître court, mais dense et synthétique ,je me suis appuyé sur des versets, des hadiths reconnus, qui illustrent au plus près ma démonstration, et je puis affirmer, sans me surévaluer inutilement, qu'ils sont certes ouverts à discussions, mais pour la plupart difficilement réfutables, parce que argumentés rationnellement et en toute honnêteté intellectuelle. Cet essai vise explicitement les extrémistes religieux, mais ne peut faire l'impasse sur la subordination théologique, affirmée et réaffirmée, des deux autres monothéismes envers l'islam. D'aucuns prétendront qu'il faut continuer à se taire, pour protéger la paix sociale. D'autres, silencieusement très nombreux, qu'il faut "crever l'abcès", afin qu'il ne gangrène de l'intérieur le corps social dans son ensemble, qui montre chaque jour d'avantage des signes de séparation, annonciateurs de fractures potentiellement irréparables. Le CHOIX, c'est celui qui est demandé à chaque musulman vivant en Occident, de s'engager visiblement pour l'Islam des valeurs universelles, qui sont âprement défendues dans cet essai. Refuser cet engagement, c'est avoir le projet de soumettre les autres sociétés et cultures à l'islam des ténèbres ! Quant à l'Occident, aux mains d'une gouvernance usée, soit il fait le CHOIX de prendre rapidement des mesures sérieuses de protections et de contrôles, soit il continue à laisser les évolutions se réaliser sans intervenir, ce qu'il fait depuis des décennies, en se prévalant d'une idéologie obsolète, à savoir l'accueil de tous sans condition ,et en refusant de reprendre son système législatif dépassé par l'époque mutante, qui ne parvient plus à protéger les citoyens, surtout en France ,de l'émergence d'une théologie politique radicale.

01/2019

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Photographie

J'avais posé le monde sur la table

Ce livre à caractère monographique revisitera une grande partie de l’oeuvre de Gérard Rondeau, des coulisses si singulières des muse?es à sa grande collection de portraits de peintres et d’e?crivains contemporains réalisés pour Le Monde, de ses pérégrinations avec l’écrivain Bernard Frank à son travail engagé auprès des humanitaires de Médecins du Monde, sans oublier son accompagnement du grand peintre Rebeyrolle. Le livre évoquera les allers-retours de Rondeau entre le siège de Sarajevo et l’Est de la France, dans une géographie des traces de la guerre, mais aussi du temps, 14-18, 1992-1996, un voyage singulier qui s’appuie sur sa fréquentation à la fois des lieux de la première guerre mondiale et de ceux de la Bosnie-Herzégovine en guerre. La confrontation des images se fera de manière géographique, une photographie de voyages, mais aussi de manière très picturale, les paysages d’ici et d’ailleurs ; un Maroc en hommage à Delacroix pourra dialoguer avec une chronique rémoise dans une lecture très personnelle de la ville à travers les jeunes rebelles du Grand Jeu. Le livre sera rythmé par des photographies très personnelles de Rondeau, à la fois poétiques et surréalistes, notamment par son travail « sur l’écrit » et par celui sur le corps. Le livre devant servir de catalogue à l’exposition éponyme qui se tiendra à Reims pendant tout l’hiver 2015-2016, la Champagne sera bien sûr très présente dans l’ouvrage, depuis les portraits anonymes réalisés à la fin des années 80 à son approche singulière de la cathédrale de Reims. Ce livre sera accompagné entre autres de textes de Christian Caujolle, Jean Clair, Philippe Dagen, Bernard Frank, Olivier Frébourg, Jean-Paul Kauffmann , Bernard Noël ..

11/2015

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 9, 1831-1835

Après l'installation de la monarchie de Juillet, Chateaubriand semble promis à des jours obscurs et laborieux qui lui permettent d'achever ses Etudes historiques en avril 1831. Refusant la France de Louis-Philippe, il s'exile à deux reprises en Suisse pour travailler en paix à ses Mémoires, mais les événements le précipitent de nouveau dans l'arène. Défenseur des Bourbons bannis et humiliés, conseiller attitré de la duchesse de Berry qui l'entraîne malgré lui dans sa folle aventure, il publie de mars 1831 à novembre 1832 quatre brochures étincelantes et immédiatement célèbres qui le désignent à la vindicte de Louis-Philippe. Emprisonné pendant deux semaines à la préfecture de police en juin 1832, le chef du parti légitimiste en ressort avec l'auréole du martyr. En 1833, l'ambassade de la fidélité le conduit auprès de Charles X à Prague où il assiste à la proclamation de la majorité royale du jeune duc de Bordeaux, le 29 septembre. Cependant l'écrivain, obligé de «traduire du Milton à l'aune» pour vivre, organise en 1834 à l'Abbaye-aux-Bois des lectures de ses Mémoires, formidable opération publicitaire à l'attention des éditeurs. La même année, la création malencontreuse de Moïse au théâtre de Versailles, sans son agrément, lui vaut pourtant un succès d'estime. Malgré une intense activité politique et littéraire et sa relation fusionnelle avec Mme Récamier, René ne se résigne pas à la vieillesse qui le talonne. Pour rester jeune, il faut se sentir aimé. S'il rompt avec l'extravagante Mme de Pierreclau devenue par trop encombrante, il écrit ses dernières lettres d'amour, peut-être les plus belles, à Hortense Allart, «dernière Muse, dernier enchantement, dernier soleil».

07/2015

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Poésie

En direction du moulin Cécillon

Le ruisseau chantonne sous un grand soleil frais. Reflet du firmament, c'est comme un beau nuage bleu traversant l'éternité, sereinement. A son bord, un large éventail de roseaux dorés, dansant dans un léger souffle de vent. Il y a aussi le champ de tournesol, qui comme à son habitude est endormi dans la rosée verte. C'est un petit carré de campagne paisible, comme il en existe des millions sur Terre. Un peu plus loin, dans un minuscule sous-bois sombre, il y a une myriade de feuilles mortes tapissant le sol humide et froid. A l'ombre du monde de poussière, il y a encore le ruisseau, bordé par un petit siège de terre, très étroit, parsemé de feuilles vermillon. Assis sans bruit, songeur, il y a un homme comme il en existe aussi des millions. C'est un homme banal, un promeneur des lieux semblable à tout le monde. C'est un élément éphémère du paysage comme tant d'autre avant lui, comme tant d'autre après lui. Pour cet endroit c'est un homme parmi les hommes. Et pour cet homme par mi les hommes, c'est un endroit comme il en existe partout ailleurs : enfin , jusqu'à ce beau matin d'automne... En effet, c'est lors d'un chaleureux matin d'automne, au bord d'un ruisseau, en direction du moulin Céillon, qu'un endroit comme il en existe partout ailleurs allait assister à la naissance du "poète du ruisseau". C'est au bord d'un ruisseau, qu'un endroit comme il en existe partout ailleurs, allait devenir la première grande muse poétique, jusqu'à l'ultime automne (et peut-être bien plus) d'un homme parmi les hommes...

04/2022

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Humour

Azam Fantasy

Si deux personnes se trouvent, on peut se sentir obligé d'user de tous les qualificatifs pour les définir, mais est-ce vraiment utile ? L'entente est une chose, la communication et le partage en sont deux autres. Entre émetteur et récepteur, Alice et moi adoptons ces rôles avec tellement de facilité, et chacun notre tour. Même le "silence radio" fait partie de nos échanges ! Alors, quel est ce lien qui ne dit pas son nom ? Pacte complice ? Soeur et frère de sang ? Siamois ? Impératrice et ingénu ? C'est tout ça à la fois ! Pourquoi ai-je même l'impression que les termes "amis", "potes", "copains", "âmes soeurs" sont si peu adaptés ? Ne cherchez pas ! On s'en fout, en fait ! Ce livre raconte un peu de notre histoire ! Une histoire faite d'attention, de partage et d'écoute sincère (il est peut-être là, le secret d'ailleurs). C'est une relation riche et unique. Nous nous sommes tant amusés à écrire et à raconter ! Deux amis qui s'amusent (l'ami et sa muse ! C'est pas mal pour être inspiré, non ? ). Nous avons voulu témoigner, avec notre vision à nous, d'anecdotes et de vécus simples. C'est la description de ces moments de vie qui se veulent le plus souvent drôles et décalés ! Il y a du vécu, de l'inventé et du prévisionnel. et parfois un mélange des trois ! A vous de faire le tri, nous, on n'y arrive plus ! Cet écrit n'est pas juste pour toi mon Alice. Pour autant, c'est mon cadeau et mon témoignage pour ton entrée dans ta quatrième décennie. Fasse que ce 23 avril 2022, premier jour du reste de ta vie, soit une auréole sur ton parcours... N'en déplaise... Je nous aime, mon amie !

03/2022

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Surréalisme

Les dîners de Gala

"Les dîners de Gala ont été voués aux plaisirs du goût... Si vous êtes un disciple de ces peseurs de calories qui transforment les joies d'un repas en punition, refermez ce livre, il est trop vivant, trop agressif et bien trop impertinent pour vous". ? Salvador DalíNourriture terrestre et surréalisme font très bon ménage : sexe et homards, collage et cannibalisme, rencontre d'un cygne et d'une brosse à dents sur un fond de tarte. Les opulents dîners mondains lancés par Salvador Dalí (1904-1989) et son épouse et muse, Gala (1894-1982), ont donné matière à bien des légendes. Heureusement pour nous, Dalí a publié un livre de recettes en 1973, Les Dîners de Gala, qui révèle bien des ingrédients sensuels, fantaisistes et exotiques qui firent la renommée de ces réunions festives. Cette réédition abrégée rassemble 78 de ses recettes en 12 chapitres, spécialement illustrées par Dalí et organisées par types de plats, y compris les aphrodisiaques. Les images et les recettes sont accompagnées des extravagantes pensées de Dalí sur des sujets tels que les conversations à table : "La mâchoire est notre meilleur outil pour atteindre la connaissance philosophique". Toutes ces recettes élaborées peuvent être réalisées à la maison, bien que certaines demanderont des talents plus assurés et un garde-manger bien fourni. Il s'agit là d'une cuisine ancienne école faite de plats concoctés par de grands chefs français, maîtres de restaurants étoilés à Paris. Mais le bon goût, de même que le plaisir voluptueux, ne se démode jamais. En rendant ce livre accessible à un large public, TASCHEN offre à la cuisine d'aujourd'hui une oeuvre d'art, un livre de cuisine pratique et une aventure riche en sensations.

02/2024

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Littérature anglo-saxonne

Chroniques de New York. Romans, nouvelles

"Elle est là, autour de vous. Ne passez pas à côté - l'immédiat, le réel, le nôtre, le vôtre, celui du romancier qu'il attend... Faites New York ! " (Henri James à Edith Wharton, 1902). Sur le conseil du romancier Henry James, l'Américaine Edith Wharton jette une lumière crue et révélatrice sur l'aristocratie new-yorkaise, saisissant à la fois la haute comédie qui s'y joue et les contradictions qui l'animent. Autrice de poèmes et de nouvelles déjà parus dans des magazines littéraires de renom, elle porte désormais un regard acéré sur la mondanité, les convenances et l'étiquette, les règles du jeu social, l'hypocrisie, la cruauté et la corruption qui gangrènent la bonne société, celle de l'argent et des affaires, qui l'a vue naître et grandir. Au fil des récits (romans et nouvelles), avec un sens aigu de la satire, elle décrypte la quintessence même de son milieu et son esprit clanique, les luttes impitoyables et les menaces feutrées que fait peser sur l'ancien monde l'arrivisme conquérant d'une nouvelle caste, celle du nouveau riche. Plus qu'une ville de naissance, New York sera à jamais pour Wharton une muse, aussi capricieuse qu'exigeante, qui l'inspirera même après son installation définitive en France en 1913. La fresque historique qu'offrent ici les trois romans et un recueil de nouvelles, parus entre 1905 et 1924, plonge le lecteur au coeur d'une société aussi fascinante que détestable, dont les failles morales se dissimulent derrière les apparences d'une probité candide, depuis les années 1840 jusqu'aux lendemains de la Première Guerre mondiale. Et avec cette édition Quarto et les documents d'archives inédits qui l'illustrent, l'occasion unique de découvrir le parcours d'une des romancières les plus marquantes de son temps, un véritable esprit libre.

05/2024