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Shôjô Fantastique Kazé

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Littérature française

21 nuances de voisinage

Les voisins... On les déteste, parfois, ou alors on prend l'apéro chez eux ! Mais on peut aussi, au choix : en tomber amoureux, devenir leur bouc émissaire, découvrir sur eux d'incroyables secrets, les tuer, les dénoncer... ou les supporter ! Et il y a aussi d'autres genres de "voisins" , pas seulement ceux que l'on croise sur son palier avant d'aller au travail. Le type assis sur le même banc public, ceux que l'on est obligé de côtoyer durant un voyage, le fâcheux qui partage la même chambre d'hôpital, et même celui qui cohabite dans notre propre cerveau... Voici une vingtaine de nouvelles sur le thème du voisinage, chacune dans des univers, des approches et des styles très différents. Les voisins qu'on y croise amorcent de belles histoires d'amour ou se transforment en zombies, font un bout du chemin ensemble ou en perdent leur latin : polar, fantastique, SF, tous les genres se côtoient dans ce recueil concocté par les auteurs des Editions Hélène Jacob, avec humour ou gravité, drôlerie ou férocité, tendresse ou ironie. Car si l'on choisit ses amis, seul le hasard décide pour nous ceux qui s'immiscent, souvent bien contre notre gré et contre le leur, dans notre existence quotidienne... Participent à ce recueil : Kathy Dorl ("Ce que femme veut... " et "Fifty-fifty") Valérie Hervy ("Esquisses d'elles") Charles Demassieux ("Une légende chrétienne" et "Les vraies fables du conteur Lepeintre") Jean-Claude Thibault ("Dix jours pour mourir" , "Mortifère, l'actionnaire ! " et "Micmacs Horribilis") Madeline Desmurs ("Liés par le sang") Mélanie Wency (Trilogie "L'envers du paradis") Ariane Fusain (Trilogie "Plus rien ne sera comme avant") Hervé Heurtebise ("Journal d'un proctologue") Audrey & Natacha Ajasse ("Croc-Odile") Marie-Pierre Bardou ("L'heure du tigre" , "Antarès" et la saga "Dia Linn") Emmanuelle Soulard (Trilogie "Les invocateurs") RoseLys DesDunes ("Tu es Pierre") Yannick Billaut ("L'émoi d'août") Manou Fuentes ("L'homme qui voulait rester dans son coin" , "Habemus Praesidem" et "Miss Smart") Mélissa Restous ("Dix avril") Nathalie Desormeaux ("Une saison japonaise") Olivier Lerouge ("Le secret de l'épine") Dominique Lebel ("Elle s'appelait Sonia Verjik" et "Monstres") Marjorie Loup ("Ensorcelé - Pour l'amour d'une reine") Marie-Noëlle Garric ("Giroflée - Vie et mort d'une sorcière") M. I. A ("Rémoras" , "La Trappe" et la trilogie "La Faille")

11/2014

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Sciences politiques

Charles Nodier. Le politique masqué

Bibliophile exceptionnel, polygraphe, précurseur du romantisme, l'écrivain Charles Nodier (1780-1844) a publié à la fois des romans, des contes, des récits, des allégories et des articles pleins d'ironie. Il lui arrivait de ne pas signer ses livres, de prendre des pseudonymes et de multiplier les masques au point que s'impose assez vite la question de son rapport aux divers régimes politiques qui, depuis la Révolution jusqu'à la Monarchie de Juillet, ont constitué le temps historique dans lequel il écrivait. L'hypothèse d'Anne Kupiec est d'emblée politique : Nodier a éprouvé d'une manière suraiguë le moment révolutionnaire, en dépit du fait qu'il l'a vécu en étant encore un enfant. Le fil conducteur politique qui ouvre la lecture de l'oeuvre se confronte alors à des difficultés irréductibles, celle des formes changeantes de l'expression littéraire de Nodier, celle des masques multiples de l'écrivain et, enfin, celle d'une ambiguïté des positions politiques. En effet, Nodier fait à la fois l'éloge de Bonald et de Saint-Simon, de Madame de Staël et de Babeuf ou de Buonarroti, il critique le despotisme de l'Empire et se trouve déçu par la Monarchie de Juillet. L'analyse doit ainsi s'élever à la saisie du sens profond de l'ambiguïté, après en avoir traversé toutes les formes et toutes les variations. Ainsi s'éclaire peu à peu la nature d'un scepticisme politique qui doute de tout sans renoncer à rien, qui use des formes multiples de l'écriture pour éveiller son lecteur à l'interrogation, sinon à la critique, du présent et des éléments de positivité de ce présent. La pensée politique fait le détour du fantastique, du rêve animalier, de l'éloge paradoxal, de la "monomanie réflective" , de la fiction pour conjurer le désenchantement et ménager des perspectives d'écart, de recul, d'exil par rapport aux déceptions que la période post-révolutionnaire a suscitées. De manière étonnante Nodier est celui qui, en 1835, au moment de l'édition du Discours de la servitude volontaire par Lamennais, propose d'éditer les oeuvres complètes de La Boétie. Cette proposition est d'autant plus significative que Nodier a été l'éditeur des Institutions républicaines de Saint-Just... Le penseur politique n'est pas démasqué, mais son masque d'écritures découvre ses vrais enjeux.

10/2018

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Lecture 9-12 ans

Au secours ! Mes parents sont bio, zen et sans gluten...

L'écologie, oui... mais en conservant du bon sens !Léna est une adolescente bien de son temps qui déteste les changements, quels qu'ils soient. Dommage pour elle car ses parents, eux, sont à un tournant de leur vie et décident de tout changer : quitter la ville pour la campagne, se tourner vers le tout bio pour une vie plus saine, lutter contre le superflu et le gaspillage... Bref, Léna doit faire face à la fin de son monde. Va-t-elle y parvenir ? Comment réussira-t-elle à se retrouver dans cette révolution ?Découvrez ce petit roman plein d'humour et de sagesse qui n'hésite pas à nous montrer que l'excès nuit à la cause qu'il défend !EXTRAIT- What ? Tu ne manges que de l'herbe ! s'exclame-t-elle un peu trop fort à mon goût. Que de l'herbe ! Non mais, je te jure ! Quel sens de l'exagération cette Sabrina ! Du coup, tous suspendent leur fourchette et me regardent, intrigués. Ne me dites pas que je suis la seule fille dans ce collège à ne pas manger de viande ! Alors je me justifie, comme si j'étais coupable d'un crime, expliquant que seule la viande ne trouve pas grâce à mes yeux mais qu'en revanche, je mange bien volontiers tout le reste de ce que dame nature a la grande bonté de nous offrir.- En plus d'être végétarienne, elle est bio. Regardez, elle ne prend que des produits bio ! renchérit Sabrina en étudiant mon plateau.À PROPOS DE L'AUTEURNathalie Lombard est née le 9 juillet 1967 à Sens et vit avec sa famille près de Dijon. Parallèlement à son travail, elle s'adonne à ses passions artistiques : l'écriture et la peinture. Elle se passionne également pour la généalogie, les histoires familiales et plus particulièrement la psychognénéalogie. Elle donne régulièrement des conférences sur ce thème pour le plaisir de l'échange et du partage. Elle écrit des histoires drôles pour les enfants (que les grands prendont plaisir à lire aussi !), même et surtout si le sujet ne l'est pas : Tout ça pour un appareil dentaire et Au secours mes parents sont bio zen et sans gluten. Elle écrit également des aventures drôles et mystérieuses saupoudrées de fantastique (Les aventures de Paul et Lilas) et des histoires pour adultes (Des nouvelles du cour).

05/2017

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Cinéma

Sur "Le Ciel du Centaure" de Hugo Santiago

Le nouveau film de Hugo Santiago, Le Ciel du Centaure, est un conte fantastique dont la fable nous fait parcourir un Buenos Aires aussi onirique que reconnaissable. Il s'agit d'une quête témoignant d'une fidélité, d'une chasse au trésor alimentée par une convoitise, d'une recherche visant le seul plaisir du beau. Un étranger arrive à bord d'un navire dans le port de la ville. Chargé de déposer un colis chez un ami de son père avant le départ du bateau, il s'enfonce dans le dédale urbain sans toutefois connaître le contenu de ce qui lui a été confié. Le destinataire semble avoir disparu, et l'étranger suivra un itinéraire improvisé au fur et à mesure de ses rencontres, à moins que le parcours ne soit conçu d'avance. Très vite il tombe dans les mains d'une bande qui lui vole son paquet et, ne trouvant pas à l'intérieur l'objet cherché, menace de le tuer. Le périple commence. Quel est son véritable enjeu ? L'étranger n'en sait rien. Même si le hasard intervient dans l'enchaînement des scènes, on dirait que l'étranger est attendu à Buenos Aires, ou que les traces de son errance contribuent à former une constellation dans laquelle il s'insère. Il avance et il recule sous le ciel du Centaure. Et le film dont chaque plan a été imaginé avant le tournage et chaque paramètre a été fixé pendant le montage, ou le réglage, guette déjà le spectateur virtuel afin de le capturer et l'emporter avec lui. Mais une fois que l'étranger et le spectateur acceptent le défi, que la caméra enroule l'espace avec ces mouvements incessants, que la couleur inonde les images pour se retirer aussitôt, que la musique de tango, toujours prête à démarrer, s'impatiente, le divertimento que Hugo Santiago propose soulève encore une question. Qu'est-ce qui nous arrive lorsque, curieux, aveuglés, exaspérés, amoureux, accablés, émerveillés, traqués, étourdis, attirés, nous nous apercevons de ceci : que nous avons pris du plaisir, ou qu'il y avait là du sens, un sens qui nous échappe, qui doit nous échapper et côtoyer le non-sens s'il ne veut pas se figer dans une signification appropriable et manipulable ? Est-ce une sorte de grâce ?

11/2016

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Poésie

Poèmes d'Edgar Allan Poe, adaptation en vers français par Stellamaris

Poète lui-même, Stellamaris possède cette qualité rare de s'intéresser aux autres : autres poètes, autres humains... C'est ainsi qu'après plusieurs années vouées à l'apprentissage de la prosodie, sa passion pour la poésie et son penchant naturel qui le pousse vers l'autre l'ont amené à devenir éditeur dans le but d'aider à la promotion des auteurs et amis qu'il admire et qui le touchent par leur écriture et leur parcours de vie. Pour notre plus grand plaisir - encore plus pour ceux qui comme moi ne connaissent pas du tout l'anglais - Stellamaris a récemment approfondi son intérêt pour d'autres auteurs en s'attaquant avec enthousiasme à la traduction de la quasi-intégralité des poèmes d'Edgar Poe écrits en anglais. Stellamaris semble d'ailleurs avoir avec cet auteur des affinités particulières... est-ce une attirance pour la féerie et le fantastique ? En tous cas, le résultat de cette fusion, à la fois mystérieuse et résultant d'un travail de titan, est somptueux, magique ! Le style de l'auteur, si personnel, dans lequel s'est moulé Stellamaris ravira, à mon avis, tout autant les amoureux de la prosodie que ceux de la poésie libre, tant s'exprime librement l'inspiration forte qui emporte comme une vague l'auteur, le traducteur, et bien sûr le lecteur. Peut-être est-ce une partialité de ma part, mais je crois discerner dans le style d'Edgar Allan Poe une relation particulière à la musique : refrains, répétitions, jeu de sonorités qui concourent à l'expression d'une "ambiance" , musique et poésie étant ici si manifestement liées. Un grand merci à Stellamaris pour cette découverte qui restera capitale pour moi, et je pense que sans cette originale, géniale et très courageuse initiative, bon nombre de férus de la poésie seraient passés à côté de ce poète extraordinaire. Domi J'ai découvert l'illustrateur qu'est Didier Collobert à l'occasion d'un recueil de Haïkus que j'ai eu la joie de publier, " Un certain vertige ". J'ai aussitôt pensé à lui pour le présent recueil, et ses premières esquisses m'ont conforté dans mon choix... Je trouve que le résultat, remarquable, aide grandement à rentrer dans l'ambiance si particulière qu'Edgar Allan Poe distille au fil de ses poèmes... Merci infiniment, Didier ! Stellamaris

09/2014

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Littérature française

La bête creuse

Gaspésie, 1911. Le village de La Frayère a un nouveau facteur, Victor Bradley, de Paspébiac, rouquin vantard aux yeux vairons. Son arrivée rappelle à un joueur de tours du nom de Monti Bouge la promesse de vengeance qu'il s'était faite enfant, couché en étoile sur la glace, une rondelle coincée dans la gueule. Entre eux se déclare alors une guerre de ruses et de mauvais coups, qui se poursuivra leur vie durant et par-delà la mort. Mais auparavant elle entraîne Monti loin de chez lui, dans un Klondike égaré d'où il revient cousu d'or et transformé. Et avec plus d'ennemis. Il aura plumé des Américains lors d'une partie de poker défiant les lois de la probabilité comme celles de la nature elle-même : une bête chatoyante a jailli des cartes et le précède désormais où qu'il aille, chacune de ses apparitions un signe. Sous son influence Monti s'attelle au développement de son village et laisse libre cours à ses excès – ambition, excentricités, alcool –, dont sa descendance essuiera les contrecoups. Près d'un siècle plus tard, son petit-fils François, historien obsessionnel et traqué, déjà au bout du rouleau à trente ans, est convaincu que l'alcoolisme héréditaire qui pèse sur les Bouge a pour origine une malédiction. Il entend le prouver et s'en affranchir du même coup. Une nuit il s'arrache à son exil montréalais et retourne, sous une tempête homérique, dans sa Gaspésie natale, restée pour lui fabuleuse. Mais une réalité plus sombre l'attend à La Frayère : une chasse fantastique s'est mise en branle – à croire que s'accomplira l'ultime fantasme de Monti de capturer sa bête. Comédie truculente, parente des Looney Tunes et du tall tale américain, où affleure une mélancolie crépusculaire, La bête creuse dépeint une Gaspésie hallucinée, creuset de prodiges et d'exploits inouïs. Avec ce premier roman, héritier de l'esprit des grandes oeuvres comiques, de Rabelais à Thomas Pynchon, de Don Quichotte à Buster Keaton, Christophe Bernard nous offre une fresque foisonnante, une chronique familiale hors-norme, nourrie par l'humour et la langue irréductibles de cette Gaspésie qu'on se raconte encore là-bas, dans les bars d'hôtel ou au large de la baie des Chaleurs.

02/2019

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Théâtre - Pièces

Théâtre. 2011-2017

Tristesse et joie dans la vie des girafes Girafe est une petite fille de 9 ans. C'est sa mère qui lui a donné ce nom, car elle est grande. Un peu sur le modèle de Candide, elle va de rencontre en rencontre, en traversant une Lisbonne dévastée par la crise économique. Elle est accompagnée par son ours en peluche suicidaire : Judy Garland. Trois doigts au-dessus du genou Tiago Rodrigues a écrit Trois doigts au-dessous du genou à partir des archives de la censure, particulièrement hostile au théâtre, qui a sévi au Portugal pendant la dictature fasciste (1928-1974). Cette pièce, qui compte des extraits des plus beaux textes du patrimoine mondial, se présente comme une revanche sur l'histoire, un pied-de-nez aux censeurs transformés, malgré eux, en auteurs dramatiques. Entre les lignes Entre les lignes est une pièce courte, un monologue, centré sur le rapport entre un auteur de théâtre et son interprète. C'est le récit d'une expérience ratée, d'une série d'incidents. Un texte que l'acteur aurait dû interpréter seul sur scène, mais dont il a manqué toutes les échéances pour de mystérieuses raisons. L'acteur devient alors le personnage principal de sa propre fiction et part à la recherche de solutions pour réaliser ce spectacle, en s'engouffrant dans une espèce de labyrinthe initiatique aussi fantastique que poétique. Antoine et Cléopâtre A travers leurs corps et leur douce complicité, tout est histoire de projection. Obsédée, minutieuse, Cléopâtre décrit Antoine. Et vice versa. On imagine. Lui plonge à travers elle, il voit le monde par ses yeux. Et vice versa. Sur les murs, à travers des mobiles couleur désert et ciel, leurs ombres prennent corps tandis que le récit se déploie : Rome, l'Egypte, la guerre, l'amour, le déshonneur, la mort bientôt. Bovary Bovary est une adaptation libre du procès intenté à Gustave Flaubert en 1857. Cette pièce fait référence au réquisitoire et à la plaidoirie du jugement, ainsi qu'au roman Madame Bovary et à la correspondance de l'auteur avec Elisa Schlesinger. Iphigénie, Agamemnon, Electre Tiago Rodrigues s'empare de trois tragédies grecques majeures pour en filtrer une interprétation inconnue. Dans cette réécriture du mythe, le dramaturge lisboète se demande quelle pourrait être la destinée d'Iphigénie si les hommes - qui décident de son sort - n'étaient pas soumis à l'autorité des dieux ?

03/2023

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Science-fiction

Densité zéro

Dans cet ouvrage de science-fiction arrive ce qu’ont prévus les collapsologues au début des années 2000 , l’effondrement de notre civilisation. Guerres pour un rien ou presque entre les individus auxquelles s’ajoutent les conséquences désastreuses du dérèglement climatique, des centaines de millions de morts sous les tempêtes apocalyptiques des cyclones et des tsunamis, sous la chaleur étouffante des pôles qui ont fondu, ou noyés sous les océans qui ont envahi les rivages, et pour finir, ceux qui n’ont plus de quoi se nourrir et perdent leur âme en s’entassant sur les trottoirs ou flottent à la surface des fleuves dont beaucoup ne parviennent plus à se jeter dans la mer. Et enfin les conséquences de l’industrie numérique tellement envahissante dans les cerveaux humains que l’humanité n’a pu que sombrer dans le plus total et définitif abrutissement, tellement instrumentalisée qu’elle devient incapable de comprendre ce qui lui arrive.

Comment y échapper. Pour l’auteur, la seule solution est de pouvoir s’évaporer. S’évaporer, c’est voyager légèrement dans tous les possibles, entre les mots d’un vocabulaire inventé dans l’esprit d’une nouvelle mythologie, celle des anges et des dieux de l’informatique telle qu’elle était à ses débuts. Emesdos (MS-DOS), déesse tyrannique des systèmes d’exploitation, fille de Noum Eric, le dieu suprême de la dématérialisation créateur de la planète Zoc où vivent les zoctêtes, Antislache, déesse de l’arborescence des mondes… sans oublier Jean-Christophe Azerty, dieu extravaguant créateur du clavier quantique.

 


Tour à tour passant du tragique à la comédie, du réel au fantastique, ce récit est celui d’un homme en quête d’une vérité qu’il n’est pas possible de trouver en restant prisonnier d’un système organique trop pesant. Il faut s’en libérer. Se libérer de toutes les contraintes liées à la trop grande densité des corps, sources des plus grands plaisirs mais aussi des plus grandes souffrances.

Il y a aussi dans ce livre l’espoir de retrouver un frère disparu, tellement vénéré qu’il n’est pas possible qu’il n’existe pas quelque part entre les étoiles d’une galaxie lointaine, caché dans l’ombre que fait une trop belle sirène exposée à la lumière d’un soleil formidable.

Site de l’auteur : www.hennezel.net

03/2022

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Manga

GTO Paradise Lost Tome 8

1967-1989 : Les débuts.Tôru Fujisawa est né en janvier 1967, à Hokkaido. Son enfance est bercée par lesmangas et les animes, et il crée son tout premier manga dés l'école primaire ! Durant toute sa scolarité, Tôru Fujisawa est un élève moyen et plutôt dissipé mais il obtient tout de même quelques prix dans les matières artistiques. Après le lycée, il lance un fanzine avec des amis. C'est le déclic, il décide de devenir mangaka. Il s'installe alors à Tokyo où le magazine Fresh accepte de prépublier son premier manga, Love you, en 1989. 1990-2002 : Une décennie de succès. Ensuite, les succès s'enchaînent. Tout d'abord avec Adesugata Junjô Boy, l'histoire d'un garçon que son père oblige à se déguiser en fi lle. Puis avec Shonan Junaï Gumi (Young GTO) qui marque le début des aventures de son personnage fétiche Eikichi Onizuka et de son compère, Danma Ryuji. Après 31 tomes et 6 ans de travail, Fujisawa met un terme à la série pour se consacrer à la rencontre d'Onizuka et Ryuji dans Bad Company. En 1997, il débute la série qui lui vaudra une renommée internationale : GTO (Great Teacher Onizuka), dans laquelle Onizuka devient le professeur le plus anticonformiste du Japon. Prépublié dans Shonen Magazine, le titre connaît un immense succès et remporte le prix Kodansha. 2003 à 2006 : Un virage sombre et sanglant. A peine GTO achevé, Fujisawa se lance dans une série plus sombre : Rose Hip Rose, qui mêle humour, action et hémoglobine, suivie d'une histoire paralléle : Rose Hip Zero. Au même moment, Fujisawa participe à la série Wild Baseballers en tant que scénariste. La même année, il prépublie également Himitsu Sentai Momoider dans le Weekly Young Jump Magazine. Fujisawa débute ensuite une série en trois volumes qui mêle enquête policière et histoire fantastique : Tokkô. 2007 à 2011 : Retour aux sources ou début de nouvelles aventures ? En 2007, Fujisawa amorce un nouveau virage dans sa carrière, en revenant à l'univers scolaire avec Kamen Teacher, l'histoire d'un professeur aux méthodes peu conventionnelles, chargé d'enseigner à une classe de voyous ! A peine la série achevée, il enchaîne avec un nouveau titre, Reverend D. En 2009, c'est le meilleur professeur de tous les temps qui fait son grand retour avec GTO Shonan 14 days, pour le plus grand plaisir de tous les fans.

11/2017

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Fantastique

Arborescentes Tome 1

Certaines vérités sont enfouies pour de bonnes raisons. Il y a des énigmes très anciennes, des mystères qu'il ne faudrait pas résoudre. Il est des endroits dans le monde dont on ne saurait dire qu'ils accueillent des enfants tant les environs sont lugubres et les lieux austères. Tel est l'orphelinat des Soeurs Aniel. Avec ses grandes fenêtres à barreaux et ses portes en métal aux lourds battants, on croit entrer dans une ancienne prison, ou dans un asile de fous. Ou pire encore, dans une banque. Petite, boulotte et bougonne, avec des yeux cernés jusqu'à l'os, Hélène y vit dans une minuscule chambre et n'en sort que la nuit. Hélène a juré de ne plus dormir, et c'est un travail de tous les instants. Elle est atteinte de la Maladie de la Belle au Bois dormant, qui peut frapper à tout moment et l'emporter dans un sommeil infini, comme sa mère avant elle. Il n'existe pas de remède, aucun traitement connu à cette forme de narcolepsie, qui demanderait des dispositifs bien trop coûteux pour le nombre de cas connus en France, même pour des laboratoires aux poches profondes. Même pour les laboratoires Varkoda, dirigés par l'inflexible héritier de la famille fondatrice, connu pour s'arroger des brevets au prix de la destruction de la jungle équatoriale amazonienne, et au mépris de la vie humaine. Et pourtant, une étrange infirmière entraîne Hélène dans son sillage, vers un hôpital et un monde aux ressources inexplicables, un lieu extraordinaire, enchâssé dans une forêt introuvable tel un bijou brillant dans un écrin vert, qui lui offrira peut-être un avenir, et un rôle à sa mesure dans le combat fantastique qui s'annonce. Car les forces ancestrales bientôt réveillées par Hélène et Arès Varkoda dépassent l'entendement, et l'équilibre fragile entre nature et humanité est en péril. Une saga épique en quatre volumes d'une inventivité débridée, dont l'intrigue ciselée entraîne le lecteur sur des rivages inexplorés. Frédéric Dupuy réussit le tour de force de convoquer les plus grands classiques de la littérature d'évasion, tout en offrant aux lecteurs un univers, une imagerie, un bestiaire jamais vus auparavant. Il livre une ode à la nature et à la féminité bouleversante, une série unique en son genre, dont l'imagination débordante semble avoir du mal à rester contenue dans ses pages.

02/2024

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Littérature scandinave

Le volume du temps Tome 1

Solvej Balle a passé une vingtaine d'annéesà travailler sur le chef-d'oeuvre de sa vie, Le volume du temps. Ce grand projet de littérature fantastique est rapidement devenu un phénomène au Danemark, puis dans le monde entier. Récompensé par le plus grand prix littéraire des pays nordiques en 2022, le Nordic Council Literature Prize, et traduit dans plus de vingt langues, cette extraordinaire série en sept volumes raconte l'histoire de Tara Selter - pour qui le temps s'est arrêté un 18 novembre. Dans ce premier tome, Tara Selter se réveille à Paris. Antiquaire spécialiste de livres anciens, elle était venue dans la capitale pour examiner un ouvrage rare. Mais en sortant de sa chambre d'hôtel le lendemain matin, elle n'en croit pas ses yeux : les mêmes gens que la veille se ruent dans la salle du petit déjeuner, elle découvre la même édition du journal lorsqu'elle l'ouvre en buvant son café. Et cela recommence le jour suivant, et le jour d'après. Elle réalise qu'elle est bloquée le 18 novembre. Quand elle décide de rentrer chez elle dans le nord de la France, Tara découvre alors que son mari Thomas vit lui aussi ce "jour sans fin" , mais sans avoir conscience de cette infinie répétition. Les jours passent et Tara cherche à comprendre pourquoi elle est la seule à avoir conscience d'être ainsi piégée. Lassée d'avoir à expliquer chaque jour à son mari cette boucle temporelle, Tara décide de s'installer dans la chambre d'amis alors qu'il la croit à Paris. Elle découvre alors une étonnante liberté qui lui permet de questionner en profondeur son couple, son foyer, et le sens de l'histoire. Mais après plusieurs mois de vie répétée et à l'aube de la 366ème journée maudite, le vrai 18 novembre de l'année suivante, tout pourrait-il enfin rentrer dans l'ordre ? Le volume du temps est une incroyable aventure aux frontières de la raison. En mettant au défi le temps, Solvej Balle nous pousse à réfléchir aux dangers et à la beauté d'une vie ritualisée, à la nature humaine lorsque celle-ci n'a pas pour horizon que la monotonie du quotidien. Une grande enquête existentielle et le premier tome d'une saga palpitante. Traduit du danois par Terje Sinding

03/2024

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Beaux arts

Perahim. La parade sauvage

A l'occasion du centenaire de la naissance de l'artiste, le musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg présente pour la première fois en France une exposition rétrospective de l'oeuvre de Jules Perahim (1914-2008), figure majeure de l'avant-garde roumaine. Artiste complet aux différentes facettes, dessinateur, peintre, illustrateur, scénographe, Perahim est l'auteur d'une oeuvre foisonnante, à la fois onirique et engagée, qu'il développe d'abord à Bucarest dès les années 1930, puis en France. Ses dessins paraissent aux côtés des travaux de Victor Brauner dans la revue non conformiste d'esprit dada et surréaliste Unu puis dans Alge dont Perahim est un des fondateurs avec le poète Gherasim Luca. Ses expositions personnelles puis ses collaborations à des revues de contestation sociale et politique, telles que Cuvantul Liber, attirent la vindicte des forces réactionnaires dans un pays en perte de valeurs démocratiques. Son oeuvre picturale emprunte aux mythes classiques en incluant des allusions aux tarots, à l'alchimie, à l'animisme... Au fil de bestiaires fantastiques, de paysages imaginaires, de rencontres entre éléments mécaniques et organiques, Perahim établit un univers singulier dont le pouvoir évocateur appelle à l'immédiateté de l'image poétique. Ses nombreuses collaborations théâtrales (Les Bains de Maïakovski, Arturo Ui de Brecht, Faust de Marlowe...) et poétiques, révèlent la proximité de l'oeuvre de Perahim avec la littérature. Après des désillusions de toutes sortes, Perahim s'établit en France en 1969, il se lie d'amitié avec le poète Alain Jouffroy et avec Edouard Jaguer, fondateur de la revue Phases et auteur de la première monographie consacrée à Perahim. Il entreprend plusieurs voyages en Afrique "celle noire, blanche, verte et rouge, de nos songes et de nos chimères", comme l'écrit Edouard Jaguer, qui le marquent profondément. Au cours des années 1980-1990 Perahim est fasciné par le jeu subtil entre apparence et apparition qu'il exprime dans de vastes paysages oniriques. Le catalogue réunit une centaine d'oeuvres picturales et graphiques, ainsi que divers documents et revues des années 1930 à 2000, où se lisent la fantaisie et l'humour sans cesse renouvelés d'un artiste à l'imagination frénétique.

11/2014

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Science-fiction

Nos bons voisins les lutins. Nains, elfes, lutins, gnomes, kobolds et compagnie

Il était une fois des créatures fantastiques sur lesquelles on croit tout savoir, et même si elles portent bien des noms, on les appelle les nains. Ils ont inspiré non seulement les écrivains comme Hermann Hesse ou Charles Nodier auquel nous devons Trilby ou le lutin d'Argail, mais aussi des poètes et des compositeurs. Pour tout un chacun ce nom évoque les homoncules qui recueillent Blanche-Neige ou encore ces statuettes que l'on aperçoit dans les jardins. Malgré des études érudites, ces individus sont encore nimbés de mystère. Les contes et légendes rapportant leurs faits et gestes ont plus accrédité des stéréotypes que dévoilé leur véritable nature. Bref, les nains forment un ensemble d'une complexité redoutable, eux dont la pérennité est des plus étonnantes, et l'image que nous avons d'eux est issue d'une longue tradition dont nous tenterons de cerner les contours. Le vocable " nain " est un terme générique qui recouvre des êtres formant quatre groupes distincts : les génies domestiques, les génies de la nature, les esprits tapageurs et les nains proprement dits. Au fil des siècles, ces groupes se sont confondus et leur spécificité respective s'est estompée. Pour cette anthologie, nous avons essentiellement retenu des récits de croyance et, pour bien les distinguer de la littérature, des contes et légendes empruntés à divers pays. Le lecteur pourra constater combien la facture est différente, notamment en comparant certaines narrations avec leur adaptation littéraire que nous transcrivons lorsque cela est possible. La majeure partie des textes provient du monde germanique, de recueils inconnus en France parce que jamais traduits et souvent rédigés en dialecte local. Le classement en chapitre est destiné à procurer une vue d'ensemble des traditions, mais il est évident que chaque texte relève de plusieurs chapitres, selon le thème principal retenu. Cet ensemble de textes confrontera le lecteur à des motifs rares, voire inconnus ici. Qui sait que les nains ne peuvent venir à la surface du sol que quelques jours par an ?, que la perte de leur bonnet ou d'une chaussure les prive de sommeil ?, que les objets sacrés les fixent sur place ? Ces récits au bois dormant méritent de sortir de leur léthargie séculaire.

01/2010

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Beaux arts

L'Estampe japonaise. Edition 2018

Le Pont Nihonbashi, le Mont Fuji, et la nature toujours présente, les jeux de lumière et de transparence à travers les sudare, le théâtre Kabuki, les courtisanes des maisons vertes, les visages et le miroir... autant de thèmes qui sont source d'inspiration permanente pour les artistes de l'Ukiyo-e, à travers les siècles. Suivant une trame historique de la fin du xviie siècle jusqu'à nos jours, Nelly Delay explique la permanence de ces thèmes dans l'art de l'estampe. Elle décrit le contexte historique, culturel et social dans lequel cet art a vu le jour et évolué au cours des siècles et montre combien il est profondément ancré dans la civilisation japonaise. Elle explique les origines de l'estampe et la voie que des audacieux comme Moronobu et Kiyonobu ont suivie en réalisant les premiers bois pour des tirages exécutés en noir et blanc. Elle montre comment les artistes du xviiie siècle et leurs estampes de brocart - et parmi eux Harunobu, qui eut le premier l'idée d'utiliser toutes les possibilités de la couleur - permirent à l'Ukiyo-e d'accéder par la suite à un véritable âge d'or : Utamaro, éternellement inspiré par les femmes, Sharaku et les visages d'acteurs, Hokusai, le " fou du dessin " , Hiroshige et la nature, Kuniyoshi et ses thèmes fantastiques, Toyharu, Shiba Kokan et bien d'autres... Si le livre suit un plan chronologique qui s'impose sur pareil sujet, l'auteur établit toutefois des comparaisons entre artistes d'époques très différentes afin de faire percevoir l'art de l'estampe hors du temps, au-delà des oeuvres et des écoles. L'originalité et l'abondance de l'iconographie, la richesse des informations rassemblées au fil des chapitres et la diversité des thèmes abordés font de ce livre, très illustré et vivant, un précieux guide du Japon traditionnel. Le style adopté le rend accessible à un large public alors que l'importance des annexes - où sont présentés notamment les étapes de fabrication, les cachets de censeurs et d'éditeurs, les signatures des artistes, les formats, les techniques et les couleurs - en fait un outil scientifique appréciable par les spécialistes, les collectionneurs et les amateurs avertis.

10/2018

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Critique littéraire

"Révolution". Histoire d'un mot

Révolution : le mot lui-même a aussi son histoire, qui explose précisément en 1789, mais dont les retombées n'ont pas cessé de nous atteindre. Nul mieux qu'Alain Rey, linguiste, historien et directeur littéraire des dictionnaires Le Robert, n'était armé pour en retracer la courbe, citations à l'appui. En explorer la genèse, depuis le XIIe siècle où le mot apparaît jusqu'au XVIIIe où il s'imprègne de sa signification moderne. Pour en parcourir les destinées imprévisibles et fantastiques dans les années qui, avant d'autres, ébranlèrent le monde, et en poursuivre les proliférations ultérieures, les arborescences, les déviations et les usages métaphoriques. Travail indispensable et neuf, qui s'individualise puissamment dans le flot des publications du Bicentenaire. Il resterait cependant d'érudition pure et de sèche philologie si l'auteur ne savait que les signes ne sont que des formes vides quand ils sont privés de leur pouvoir social. Le mot "révolution" porte en effet les cicatrices de l'histoire comme il en révèle les sédiments accumulés. Il est allé dans un premier temps du mouvement des astres au retour des temps, puis aux mutations des gouvernements, des sociétés, de la nature. Il est passé du calme absolu aux renversements dans la violence avant de s'incarner dans le grand événement de 1789 ; et rebondir. Il affirmait jusque-là un rapport entre le renouveau scientifique et philosophique des XVIIe et XVIIIe siècles et les mutations politiques et sociales de l'Angleterre, de l'Amérique du Nord, de la France. En devenant au XIXe siècle le noyau du patrimoine idéologique national, il a reçu avec Marx, le socialisme et l'économie moderne, les ingrédients d'une nouvelle relance, en Russie, mais aussi en Allemagne, en Chine, dans le monde arabe. Le XXe siècle en a fait progressivement éclater les virtualités pour finir par donner au mot une position idéologique centrale qui dépasse de très loin son contenu politique et social, et en faire l'instrument d'une libération totale qui réorganise en les désorganisant les rapports institués entre la loi et les pulsions, entre l'individu et la communauté, entre l'homme et l'homme. Révolution, histoire d'un mot.

11/1989

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Littérature française

Lo nas e Lo manteu : doas novelas de Sent-Petersborg

Deux nouvelles fantastiques de Gogol traduites en occitan par Jean-Pierre Reydy : Le Nez (1836) et Le Manteau (1843). [oc] Gògol, que moriguet en 1852 a 43 ans, arrendut de junes, d'una vita facha de dobtes literaris mai religios, entre neurastenia e exaltacion sempre, escriguet Lo Nas en 1834, Lo Manteu, entre dos tres còps, quauquas annadas tardier. Si Lo Nas, juec literari, dins lo biais fantastic de long de texte, a de que nos far rire e nos balha gran enveja de planher lo que tot d'un còp li manca çò que li servia per sentir mai sinar, Lo Manteu, òm l-i ritz en chena, a de que nos esmòure tant es retrach d'un esser a qu'un tot mai tots manquen, un paubre diable de vita essuercha que lo fantastic - sa tòrna - sus la fin vai venir venjar, far reparacion tan pauc sia a tant de miseria umana. Essenciau 'queu texte per la literatura russa. "Som tots sortits dau Manteu de Gògol" , çò-ditz Torgueniev, mots que tòrna prener lo grand Dostoievsqui. Veiqui çò que Gogòl disia de se-mesma : "An beucòp parlat sus ieu, mas degun a pas jamai definit mon esser vertadier, manca Poshquin. Me disia totjorn que degun escriveire sabia tan be far sentir la platituda de la vita, far ressortir tan fòrt la desconvenencia de l'òme vulgar, far espetar plen uelh totas las besilhs, los petits res que de costum nos eschapen". Jan-Peire Reidi nos balha 'qui d'aquilhs dos textes - ente la vita sociala se juega en mala comedia - 'na crana version lemosina, après aver revirat La Filha dau capitani de Poshquin que meritaria plan maitot l'edicion. Que 'na lenga, literariament, viu de creacions soas e de reviradas. Es de bon remarcar que lo Lemosin Danis Ròcha - que avia maitot publijat daus contes tradicionaus de chas nos dins 'na plan bona lenga - reviret prumier en frances tota l'òbra de Tchecòv (emb la benediccion de l'autor) e Josep Migòt, autre Lemosin, de las novelas dau mesma Tchecòv en lenga nòstra. D'ente tant d'interes lemosin per la literatura russa ?

10/2017

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Illustration

Duo

Une expérience artistique inédite réunissant plus de 110 artistes ! DUO, c'est un projet collaboratif d'une ampleur internationale, initié il y a plus de 10 ans par Gérald Guerlais et Sébastien Mesnard, tous deux illustrateurs. DUO, c'est aussi l'histoire de deux carnets itinérants transmis de main en main au rythme des rencontres : au total, pas moins de 110 artistes ont participé à cette aventure pour former 57 duos d'exception. Parmi eux, on trouve de grands noms, comme Kim Jung Gi (Corée du Sud), Juanjo Guarnido (Espagne) ou Benjamin Lacombe (France), mais aussi des artistes émergents moins connus. Ils viennent de l'illustration, de la bande dessinée, de l'animation, et ont conjugué leurs talents pour dépasser les distinctions de genres et de médias et vous offrir ces duos réunis, pour la première fois, dans un ouvrage unique et présenté en version bilingue. " Des duos spontanés lorsque chacun savait avec qui il souhaitait partager sa double page. Des duos arrangés quand les artistes ne se connaissaient pas, n'osaient pas s'avouer leur admiration, ou ignoraient simplement avec qui pouvoir mélanger leurs pinceaux " comme aiment à le rappeler Gérald Guerlais et Sébastien Mesnard, préfaçant l'ouvrage. Le résultat de ce long périple est riche d'une diversité de styles et de techniques où s'entremêlent des imaginaires débridés, fantastiques, enchanteurs, oniriques, provocants, poétiques ou facétieux. Une seule thématique : le partage. En regardant bien ces doubles pages qui se répondent dans un langage esthétique d'une rare beauté, on y voit toutes les vertus du dialogue, le respect de l'altérité, l'art de l'équilibre, les bienfaits de l'harmonie créative, la concordance des visions et la nécessaire conciliation... Plus qu'un ouvrage, c'est une véritable oeuvre, fruit d'une émulation saine et inspirée que nous vous proposons de découvrir ! La totalité des bénéfices des ventes de ces ouvrages seront reversés à la fondation EPIC, qui aide de nombreuses organisations sociales à lutter contre les inégalités qui affectent l'enfance. Tous les artistes de DUO, concrètement engagés, reversent généreusement leurs droits.

10/2022

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Photographie

Blind Memory. Des objets de mémoire

Les blockhaus qui jalonnent les plages du mur de l'Atlantique sont autant de vestiges de la Seconde Guerre mondiale et de l'un de ses événements marquants, le débarquement. Ils sont les symboles de la guerre entre la France et l'Allemagne, et de f occupation douloureuse du pays par l'armée du Troisième Reich. Un grand nombre de ces ouvrages, encore visibles le long du littoral, maintient vivante la mémoire de la guerre dans l'esprit des générations actuelles. Pourtant, ils apparaissent aujourd'hui comme les témoins de plus en plus incongrus d'une époque désormais lointaine, même s'ils font l'objet d'une politique "touristique" qui vise à les inclure dans un patrimoine historique commun. L'art photographique en noir et blanc, tel que le conçoit et l'exerce Bruno Mercier, propose une approche esthétique de cette mémoire. Il s'agit pour lui, par la force d'une image toute en contraste et en nuance, de faire revivre la puissance de sens et d'humanité de ces objets étranges. Il en propose une interprétation personnelle, plus ouverte et libre que celle des commémorations officielles. "Ces objets sont fantastiques, dit-il; ils sont là autour de nous, et nous n'y prêtons même plus attention. Ils ont tant à nous dire, niais notre mémoire est aveugle (Blind Memory)". Dans un très beau texte d'introduction, le philosophe Sylvain Lavelle interroge ainsi la question d'une subjectivité de la mémoire, posée par ces oeuvres; mais aussi, peut-être, celle de la part de sensation, d'émotion et d'imagination qu'exige toute tentative de compréhension du vécu d'autres ares humains nous avant précédé dans un moment tragique de d'Histoire. Il ne s'agit pas d'une posture nostalgique qui idéaliserait le passé, c'est Diane tout le contraire... Le résultat du travail de ce duo exigeant, par l'image et par le verbe, vise à faire de ces lieux de mémoire des objets du présent, et même du futur, en nous amenant à leur poser des questions vitales pour noue humanité et notre époque.

03/2014

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Récits de voyage

Grand Tibet et Vaste Chine. Au pays des brigands gentilshommes ; Voyage d'une Parisienne à Lhassa ; Sous des nuées d'orage ; A l'ouest barbare de la vaste Chine ; Le vieux Tibet face à la Chine nouvelle

" A vrai dire, j'ai le mal du pays pour un pays qui n'est pas le mien. Les steppes, les solitudes, les neiges éternelles et le grand ciel clair de "là-haut" me hantent ! Les heures difficiles, la faim, le froid, le vent qui me tailladait la figure [...] les camps dans la neige, dormant dans la boue glacée, et les haltes parmi la population crasseuse jusqu'à l'invraisemblance, la cupidité des villageois, tout cela m'importait peu, ces misères passaient vite et l'on restait perpétuellement immergé dans le silence où seul le vent chantait, dans les solitudes presque vides même de vie végétale, les chaos de roches fantastiques, les pics vertigineux et les horizons de lumière aveuglante. Pays qui semble appartenir à un autre monde, pays de titans ou de dieux. Je reste ensorcelée. " Ce sont à la fois les hauts plateaux tibétains et les confins nord-ouest de la Chine himalayenne que célèbrent avec une nostalgie poignante ces lignes d'Alexandra David-Néel. Chine et Tibet sont en effet les pays de prédilection de la célèbre exploratrice. Elle les a parcourus sur des milliers de kilomètres de jungle, de steppes ou de solitudes glacées, à pied, à dos de yack ou de mule, le plus souvent par des chemins inexplorés. Ces voyages, Alexandra David-Néel les a racontés dans une série de livres inoubliables rassemblés ici en un seul volume, sous le titre simple mais évocateur de Grand Tibet et Vaste Chine. Le premier récit débute en février 1921, quand Alexandra entreprend le projet fou de rejoindre Lhassa, la cité sainte perchée sous le toit du monde, à pied, déguisée en mendiante. La dernière aventure prend fin en 1946, quand, famélique et vêtue de hardes, elle échappe aux horreurs de la guerre sino-japonaise. Dans chacun des cinq textes qui couvrent ces deux périodes d'exploration, le lecteur retrouvera intacts l'acuité du regard, la profondeur de réflexion, l'humour, tout ce qui fait l'immense talent de celle que l'on a surnommée "la femme aux semelles de vent".

11/1999

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Beaux arts

Surréalismus N° 7, hiver/printemps 2021 : Le surréalisme aux USA

Cette septième livraison de Surréalismus vous offre une maquette renouvelée, des rubriques repensées. L'objectif : laisser davantage de place aux œuvres et rendre les textes plus accessibles. Côté éditorial, quatre séquences jalonnent votre lecture : L’actualité dans la presse, les livres et les DVD, avec un hommage posthume à notre ami, grand poète, éditeur et incomparable défenseur du surréalisme Jean-Michel Goutier. Nous remercions chaleureusement Giovanna Goutier pour son aide. Les grands entretiens autour des expositions s’ouvrent avec Yolande Rasle et Renaud Faroux pour le Centenaire du P.C.F. à l'Espace Niemeyer, à Paris, au printemps prochain. Giovanni Lista raconte De Chirico à l’Orangerie. Sophie Krebs et Marion Brauner évoquent, chacune à sa manière, Victor Brauner au Musée d'Art Moderne de Paris. En instance d’ouverture, un projet autour de la naissance du surréalisme, mis en chantier par deux jeunes conservateurs de la BnF, Bérénice Stoll et Olivier Wagner. Didier Ottinger s’enthousiasme pour la période Renoir du peintre René Magritte qui ouvrira ses portes à l'Orangerie au printemps prochain. Une rencontre magnifique (bien qu’à distance) avec Sarah Meister, conservatrice au MoMA où elle nous initie au Fotoclubismo. Anne Yanover nous parle de l'amitié de Paul Eluard et Pablo Picasso au musée de Saint-Denis. Laurence Imbernon présente Hayter et l'atelier du monde bientôt visible au musée des beaux-arts de Rennes. Le dossier U.S.A. nous entraîne, pour cette première incursion, vers les contrées du nord-est des États-Unis. La couverture et un portfolio de douze pages sont consacrés à Alfred Stieglitz, inventeur de la photographie d'art, extraordinaire précurseur du surréalisme aux Etats-Unis et grand ami de Marcel Duchamp. Suit un long entretien avec Fabrice Maze, réalisateur du film-documentaire dédié à la peintre américaine Kay Sage. C'est aussi l'occasion de faire un point sur la collection Phares créée par la fille d'André Breton et de Jacqueline Lamba, Aube Breton-Elléouët. On vous plonge dans l'univers onirique d'Edgar Allan Poe avec The Raven (Le Corbeau) dans sa version d'origine en anglais illustrée par Gustave Doré, puis dans la traduction française de Charles Baudelaire avec notre choix de gravures d'Odilon Redon. Christophe Dauphin nous initie à l'œuvre de Philip Lamantia, poète et acteur important de la Beat Generation qui fit le lien entre le surréalisme et la contre-culture américaine. Pour clore la séquence : un entretien avec Alain Sayag sur Man Ray et la mode et un clin d’œil sur la grande exposition Alexander Calder programmée au MoMA. Le calendrier international des expositions liées au surréalisme se regarde dans une actualité bouleversée. Il est remis à jour régulièrement sur notre site www.surrealismus.fr (rubrique : + de surréalisme, sous-rubrique : calendrier).

12/2020

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Suspense romantique

Quand tout le monde dort...

Quand il dort, Daniel est capable de commettre l'irréparable... sans s'en souvenir le lendemain. Alors, pour protéger les habitants de la ville, l'agent Joe Belman n'a plus qu'une possibilité : passer ses nuits avec le somnambule afin de le contrôler... Daniel Whitlock est terrifié à l'idée de dormir, et il a de quoi : il est somnambule et n'a aucun souvenir de ce qu'il fait quand il est inconscient. Comme d'avoir brûlé la maison de Kenny Cooper alors que le jeune homme était à l'intérieur, et ce après que celui-ci l'avait agressé à cause de son homosexualité. De retour dans la petite ville de Logan après avoir purgé sa peine de prison, Daniel s'isole dans une cabane au milieu d'une forêt et, la nuit, il s'enchaîne à son lit. Comme tout le reste de la ville, le policier Joe Belman ne croit pas un mot de la défense de Daniel. Pourtant, quand, en guise de représailles, quelqu'un essaie d'incendier sa cabane et que Bel sauve le jeune homme, il découvre que ce garçon n'est peut-être pas ce que tout le monde pense : un assassin, un menteur, un drogué, un monstre. Bel accepte de surveiller Daniel la nuit pour le bien de ses concitoyens. Daniel est fascinant, mais l'inspecteur ne veut pas s'engager sur ce chemin. Cependant, alors qu'il s'enfonce progressivement dans le monde obscur du jeune homme, Bel se rend compte qu'il aime être aux commandes. Quant à Daniel, se soumettre lui apporte une paix qu'il n'a jamais connue jusque-là. Malheureusement, les démons de Daniel refusent de le laisser tranquille et il va avoir besoin de l'aide de Bel pour les neutraliser une bonne fois pour toutes. Enfin, en admettant que Bel soit prêt à risquer de tout perdre pour le soutenir. #Somnambulisme #Meurtre #Policier #Traumatisme #LightBDSM #Enquête "Il s'agit d'une histoire intense et sombre, marquée par un sentiment de menace pendant la majeure partie du livre. [... ] J'ai été rapidement entraînée dans l'histoire, fascinée par la façon dont tout cela allait se terminer, et je le relirai probablement plus lentement un jour". - Kaje Harper, autrice de la série Se reconstruire "Ce livre n'est pas une simple lecture, c'est une expérience d'immersion totale dans les émotions. Deux des personnages les plus mémorables que j'aie jamais rencontrés". - Kazza(Goodreads) "Ce livre m'a vidé. Il est sombre, abrasif et très angoissant, mais il contient aussi une incroyable romance et des thèmes forts de rédemption et d'espoir". - Adam(Goodreads)

12/2022

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Moyen Age

Les reines maudites Tome 3 : Jeanne Seymour. La reine bien-aimée

Jeanne n'avait aucun désir d'être mariée. Son souhait était de devenir religieuse. Chacun la taquinait à ce sujet, nul ne la prenant au sérieux. A leur guise. Bientôt, ils s'apercevraient que sa détermination n'avait rien à envier à celle de son frère quand il s'agissait d'obtenir ce qu'elle voulait. Onze jours après l'exécution d'Anne Boleyn, Jeanne Seymour devient la nouvelle épouse du roi Henri VIII. Entraînée contre son gré dans ce dangereux jeu politique, elle sait qu'elle devra donner naissance à un fils ou subir le même destin funeste que les deux reines qui l'ont précédée. Malgré l'affection sincère que semble lui porter le roi, celle qui se prédestinait à une vie de nonne s'expose à une mort brutale en s'accrochant à l'ancienne foi, dans une Angleterre en pleine révolution religieuse. Alors qu'elle doit chaque jour lutter pour sa survie, au-delà des murs de la Cour, la peste fait rage et la rébellion gronde. Le danger est partout, peut-être même là où Jeanne l'attend le moins. L'autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le troisième volume d'une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites. Un incontournable pour les fans de Philippa Gregory et d'Elizabeth Chadwick. "La série des "Reines maudites" fera date dans les annales du roman historique". The Times "Dans ce roman captivant et absolument convaincant, Jeanne Seymour prend vie devant nos yeux émerveillés". Tracy Borman "Alison Weir donne vie à l'histoire comme nulle autre. L'héroïne, aimable et digne, ne laisse pas indifférent, d'autant que sa fin cruelle l'a privée d'un bonheur sincère". Barbara Erskine "Ce livre remarquable fera l'effet d'une bombe ! Jeanne Seymour timide et craintive ? Détrompez-vous ! Elle est dynamique, obstinée et enflamme la cour du roi". Kate Williams "Alison Weir parvient mieux que personne à transformer un travail de recherche documentaire en un récit captivant et c'est précisément la raison d'être du roman historique". Sarah Gristwood "Avec l'histoire de Jeanne Seymour, Alison Weir fait une fois encore revivre le passé de manière fascinante, comme elle seule sait le faire. Elle ajoute ainsi un autre classique à la grande tradition du roman historique". Josephine Ross " Alison Weir nous offre un portrait saisissant et empli de compassion de Jeanne Seymour. Une fiction biographique de qualité, qui deviendra assurément une référence du genre. " Kirkus "Très agréable à lire. Alison Weir maîtrise son sujet et a le don raconter et d'enrichir son récit de mille détails passionnants". Daily Mail

06/2024

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Littérature érotique et sentim

Résilience

La disparition d'Erriks bouleversera Tanya, au point de perdre la tête et de sombrer définitivement dans une folie suicidaire... Tanya est anéantie par la terrible fin de la guerre. Enceinte d'un homme mort, elle perd totalement pied. Sa situation semble sans issue ; tourmentée par le deuil et des cauchemars épouvantables, à la tête d'un pays qui peine à se relever de la Chute du Soleil... Elle n'a pourtant jamais été aussi proche du but. Découvrez le troisième et dernier tome de la saga magique et fantastique où la frontière entre rêve éveillé et cauchermar tend mystérieusement à disparaître. EXTRAIT- On part. Tous les deux. Avec Emily et ses dragons. Plus rien ne m'attend à Laeava dorénavant, c'est fini.- Euh. Ok.. On va où ?- Je ne sais pas. Selon toi, où attendent ceux qui déjouent la mort ?Ma question le plongea dans une rage folle.- Mais putain ! Il n'a rien déjoué du tout ! Il est mort ! Dead ! Crevé ! Zigouillé ! Il ne reviendra jamais ! Il pourrira tout seul six pieds sous terre parce qu'il ne se réveillera jamais, ne reverra plus jamais la lumière du jour ni ton visage ! Il t'a oubliée comme tous les autres parce que ses souvenirs n'existent plus ! Il a été tué par sa propre mère et cela pour te sauver toi ! Il n'aurait pas voulu te voir sombrer ainsi ! Alors maintenant, tu vas te ressaisir ou tu vas m'entendre !Les larmes me montèrent aux yeux. Ses propos étaient violents.- Mais. il m'a dit. qu'il était immortel. balbutiai-je en m'asseyant par terre.- C'était sûrement une plaisanterie, grommela Cameron sur un ton blasé qui ne lui ressemblait pas.- Non, je suis certaine qu'il vit quelque part. Il soupira d'exaspération. Un silence de plomb s'abattit sur la blanchisserie déserte.- Ne sois pas stupide, sors la tête de l'eau.- Il ne m'a pas oubliée, c'est impossibleÀ PROPOS DE L'AUTEUREGarance Michelot est une jeune auteure d'origine belge dont le premier roman, Décadence, est sorti aux éditions Art En Mots en 2018. C'est à douze ans qu'une envie de créativité lui vient ; elle s'arme d'un cahier et d'un stylo pour finalement voir son livre édité trois ans plus tard, peu de temps après son quinzième anniversaire. En dehors de ses mondes imaginaires, elle mène une vie tranquille et suit ses cours dans l'espoir de poursuivre une carrière littéraire.

11/2019

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Littérature érotique et sentim

Trois romans de La Brigandine. Des hommes sans cible ; Pompe le mousse ; Le massacre du printemps

Pour les toujours aussi curieux et les aventuriers, voici un nouveau volume de trois titres de la Brigandine, mythique collection des années 1980. Derrière celle-ci se cachait un vivier d'écrivains libertins-libertaires-subversifs qui, sous pseudonyme, délirèrent allégrement et fournirent quelques notoires pépites, aux titres toujours potaches et au contenu toujours débridé.   Olivier Bailly, préfacier du premier volume apporte des précisions à ce que fut cette entreprise éditoriale rocambolesque : « Les défauts des Brigandine sont devenus des qualités. Ecrits pour la plupart à la hâte, on peut aujourd'hui les considérer comme une gigantesque entreprise d'écriture automatique tout autant qu'un vaste cadavre exquis guidé par un esprit de rigolade libertaire. » Mais en fait de vivier d'auteurs, « En multipliant les signatures comme les petits pains il [Jean-Claude Hache, le directeur de la collection] entretient l'illusion d'un dynamisme éditorial hors du commun alors que seulement six auteurs déguisés sous 23 avatars différents abattent 80 % de la besogne: Bouyxou, Broca, Souillot et Frank [Reichert], sans oublier Jacques Boivin, journaliste, collaborateur au mythique Midi-Minuit Fantastique et Raphaël Marongiu, dessinateur et photographe. Ils seront rejoints par d'autres auteurs comme l'écrivain et éditeur Pierre Laurendeau, alias Pierre Charmoz. » Dans ce volume figurent trois titres : Le Massacre du printemps, d'Eric Guez (Raphaël Marongiu), polar mystérieux déroulant une longue série de crimes commis sur des flics, Des hommes sans cible, de Francis Lotka (Jean-Marie Souillot), également polar sur fond de vengeance féminine, et Pompe le Mousse, de Hurl Barbe (Pierre Laurendeau), le plus débridé et le plus salace des trois, dans lequel traînent les fantômes de Sade, Jules Verne, Sartre, Beauvoir et des situationnistes ! "Les bouquins étaient drôles, évidemment cochons et introuvables depuis longtemps. Ils sont à la littérature ce que la scie musicale est à l'opéra (euh... je crois). C'est ludique en diable.", L'Obs "La Musardine - et cela rime - réédite trois pépites de la collection La Bngandine. Comprendre en premier lieu qu'il s'agit de polars érotiques trousses à la va-vite mais bien, dans le début des années 1980. Comprendre ensuite qu'ils n'ont pas pris une ride et sont, précise I'introduction, à lire d'une main. » Paris Match "Voici un OBNI ! un objet bandant non identifié. La Brigandine, mythique collection, fille honteuse et cachée de la prestigieuse maison Gallimard, édite a la fin des années 70 quelques textes erotiques originaux et bien léchés qui rompent avec les styles à ta « va comme je te baise » de mise à l'époque." Siné Mensuel

10/2016

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Poésie

Les Contemplations. un recueil de poèmes de Victor Hugo

Victor Hugo Les Contemplations est un recueil de poèmes, écrit par Victor Hugo, publié en 1856. Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830. Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l'amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Victor Hugo y expérimente le genre de l'autobiographie versifiée. Ce recueil est également un hommage à sa fille Léopoldine Hugo, morte noyée dans la Seine à Villequier. Le livre s'organise en deux parties, respectivement intitulées Autrefois et Aujourd'hui, comprenant chacune trois chapitres. Autrefois (1830 - 1843)I. Aurore : C'est le livre de la jeunesse évoquant les souvenirs de collège du poète, ses premiers émois amoureux et ses premières luttes littéraires. II. L'âme en fleur : C'est le livre des amours, constitué de poèmes évoquant les premiers temps de son union avec Juliette Drouet. III. Les luttes et les rêves : C'est le livre de la pitié et le premier pas vers la considération de la misère du monde. Aujourd'hui (1843 - 1855)IV. Pauca Meae : C'est le livre du deuil où le poète tente d'établir une forme de communication avec sa fille malgré la mort. V. En marche : C'est le livre de l'énergie retrouvée où le poète expatrié va chercher de nouvelles raisons de vivre dans la méditation. VI. Au bord de l'infini : C'est le livre des certitudes. Il y règne une ambiance fantastique et surnaturelle, traversée de spectres, d'anges et d'esprits qui apportent des révélations au poète. L'angoisse alterne encore avec l'espérance mais c'est finalement l'espérance qui l'emporte. A première vue, le recueil semble organisé selon un ordre chronologique. Mais Victor Hugo a faussé la date d'écriture de certains de ses poèmes. Il faut en déduire que l'ordre choisi est plus psychologique qu'historique. A celle qui est restée en France : Epilogue composé de huit sections. Il est dédié à Léopoldine Hugo, la fille du poète morte noyée dans la Seine, qui occupe une place centrale dans ce recueil. L'amour dans les Contemplations prend différentes formes. Il peut s'agir de l'amour bête de l'enfance (Vieille chanson du jeune temps). C'est un amour où l'expression des sentiments est maladroite et hésitante. L'amour sensuel aussi est important.

11/2022

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Littérature érotique et sentim

Sauvages Tome 2 : La Cité des loups

Une humaine peut-elle ouvrir son coeur à la nature sauvage ? Elijah Sorensson jouit de tous les attributs du succès : costumes taillés sur mesure, luxueux appartement new-yorkais, l'attention de femmes superbes... Pourtant il n'a que mépris pour cette vie d'humain qui lui a été imposée. Il est l'alpha de sa génération au sein de la meute du Grand Nord, et le loup qui l'habite s'apprête à se rebeller. Au coeur de ce monde d'artifices et de faux-semblants, Thea Villalobos est la seule à percevoir un homme au coeur habité de passions puissantes qui étouffe peu à peu sous le masque qu'il arbore. Mais même pour un esprit aussi libre et indépendant que le sien, il est dangereux d'aimer une âme aussi terrible et sauvage qu'un loup... " Un récit haletant et riche en émotions qui rassemble un héros prisonnier de ses mensonges et une héroïne pleine de compassion et d'intuition. Chaque détail de la vie et de l'histoire de la meute est saisissant de vérité, et les personnages secondaires haut en couleurs rehaussent encore ce monde remarquablement réel. " Library Journal " Sexy et effrayant, une combinaison enivrante... Une romance sauvage et redoutable à la fin heureuse. " Kirkus " L'exploration tout en nuances des concepts des loups-garous place cette série au-dessus de toutes les autres. " Publishers Weekly " Ce nouveau tome dans le monde magnifique de la meute est aussi passionnant que le premier. " ALA Booklist " Une écriture d'un tout autre niveau... La romance est solide et efficace et le récit aussi palpitant que périlleux. " Long and Short Reviews " La Cité des loups apporte une dose bienvenue de sang neuf dans le genre... Une lecture sauvage et saisissante. " Fresh Fiction " Ce livre a tout : romance, passion, trahison, et une intrigue solide qui en fait une histoire épique. " A Night Owl Review " Une petite merveille d'imagination. Unique et captivant. J'ai adoré ! " Jeaniene Frost " Une histoire complexe, intense, crue et sauvage, où s'affrontent sens du devoir et instinct de survie. Emotions fortes garanties jusqu'à la dernière page. " Amanda Bouchet, USA Today bestseller " Une série qui renouvelle avec mordant l'univers des loups-garous. " Terry Spear, USA Today bestseller " Le monde extraordinaire de Maria Vale fait de récit sensuel de la vie et l'amour au sein de la meute une lecture qui en vaut le détour. Les lecteurs envoûtés attendront avec impatience le prochain tome. " Booklist " Une histoire à la fois riche et empreinte de réalisme pour les fans de Meg Corbyn. Une lecture fantastique ! " Under The Covers Book Blog

06/2019

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 789, juillet-août 2022

Les Cahiers vous proposent de passer un été avec Pier Paolo Pasolini et Rainer Werner Fassbinder, dont les films brûlent encore, cent ans après la naissance du premier et quarante après la mort du second. Intraitables, ces deux cinéastes n'ont jamais opposé conscience de l'histoire (les ruines fumantes du fascisme et du nazisme) et foi inébranlable dans la fiction, dans la truculence de la chair, des mythes, bazardant toute approche naturaliste. L'incandescence d'Accattone et de Tous les autres s'appellent Ali anime le travail de cinéastes aussi différents que Wang Bing, Catherine Breillat, Albert Serra ou Nadav Lapid, qui livrent aux Cahiers leur choc devant Saló ou, pour ceux qui ont été partie prenante des tournages, Ingrid Caven et Bulle Ogier. L'ensemble de trente pages consacrées à ces deux cinéastes et en particulier au bouillonnement des années 1970 questionne leur rapport à la télévision, aux mythes, au corps en général et à la sexualité en particulier. Il inscrit aussi tout le numéro sous les auspices d'une approche délibérément non-patrimoniale des films qui nous arrivent restaurés : : Chantons sous la pluie, (l'occasion de réévaluer la part de Gene Kelly dans la mise en scène), mais aussi les chefs-d'oeuvre de Djibril Diob Mambéty ou les propositions singulières de Coni Beeson et de Tacita Dean. Qu'ils soient découverts en festival (on trouvera dans nos pages la moisson de Côté court et du Festival d'animation d'Annecy) ou distribués au retour de Cannes (les derniers films de Dominik Moll, Damien Manivel, Saeed Roustaee...), les films que nous vous invitons à voir cet été ont tous en commun la nécessité absolue du grand écran, du dispositif de la salle, que le président Macron, dans une récente "sortie" médiatique sur laquelle Bruno Icher revient dans sa chronique mensuelle - appelle à "réinventer" . Une trilogie de "Jean-Louis" traverse aussi ce numéro de juillet-août. Comolli et Schefer, deux penseurs qui les a nourris au cours de leur histoire ; et Trintignant, qui comme aucun autre, rappelle Mathieu Macheret dans un portrait substantiel au prisme de ses rôles, a su "incarner le doute fondamental" : une bonne définition de la démarche critique de la revue qui aux oukases politiciennes et au fléchage culturel a toujours substitué des joies cinéphiles, obtenues par secousses (Fassbinder), pirouettes (Donen), courts-circuits (les écrits poétiques de Bunuel sur le cinéma), assomptions (Damien Manivel), trouées de fantastique (L'Esprit sacré, qui sort ce mois-ci). Surprenant été à tous !

07/2022

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Littérature française

Un retour en Colchide

Prophétique et activiste, l'oeuvre romanesque de Jean Parvulesco est le vecteur d'un engagement personnel total contre le " mystère d'iniquité " et pour l'avènement de l'être sur les décombres apocalyptiques de l'Histoire. Jusqu'à présent, tous ses romans auront été comme autant de modalités de ce combat final, comme autant de dévoilements de son enjeu mystique. Mais avec Un retour en Colchide, Jean Parvulesco procède à un fantastique retournement de perspective : ce n'est plus dans le monde réel, ou prétendument tel, que tout se joue, mais dans celui des essences pures et de leurs épiphanies, cette Colchide idéale dont l'auteur, troquant la plume du romancier " noir " pour le calame du chroniqueur " blanc ", invente et inventorie ici les voies d'accès, les passes (et aussi les impasses). Celles-ci ne laissent pas d'être extrêmement singulières (et dangereuses), puisque c'est dans les songes qu'elles se trouvent offertes au noble voyageur. Roman ou chronique, peu importe d'ailleurs puisque le monde des songes est le vrai monde, celui où les puissances infernales tombent le masque et où la Vierge, sous les espèces les plus délicates et les plus inattendues, montre le chemin de son doigt consolateur. N'hésitons pas à le dire, Un retour en Colchide inaugure un nouveau cycle de la grande littérature occidentale, comme l'Odyssée avait inauguré celui que Jean Parvulesco a lui-même liquidé avec Dans la forés de Fontainebleau. Roman d'extrême avant-garde, donc, qui rompt avec toutes les formes avérées du genre en faveur d'une multiplicité de possibles (dont celui d'une littérature kamikaze). Car les décombres de l'Histoire sont évidemment aussi ceux du roman même, du roman qui a oublié l'être, c'est-à-dire, en fin de compte et tout bien pesé, à peu près tout ce que la littérature de fiction a produit depuis Chrétien de Troyes. On aura compris qu'avec Un retour en Colchide, Jean Parvulesco ne s'adresse pas aux esprits paresseux et frileux, mais à tous ceux que grisent le vin blanc de l'Antarctique et les grands vents de la bonne aventure. Ceux-là ne seront pas déçus ! Ils verront des corbeaux en veille aux frontières polaires de la Jérusalem céleste, ils franchiront le Dniepr avec Nicolas II dans toute sa gloire, ils liront des dépêches d'agences delphiques, ils rencontreront des putains célestes, Vladimir Poutine et Robert Bresson. Et une fois la dernière page lue, ils ne pourront résister au désir de revenir à la première et de recommencer.

10/2010

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Lecture 9-12 ans

La légende véritable du roi d'Orient Tome 1

En 1096, Thierry, un jeune paysan du village d'Hautpoul, dans la Montagne noire (près de Toulouse), vient d'épouser une jeune et belle paysanne, Isabelle. Mais au lendemain des noces, le chevalier Guillaume, dont il est l'écuyer, lui annonce qu'ils vont partir en Orient combattre les Sarrasins et délivrer le Saint Sépulcre. C'est la première Croisade des chrétiens. La mort dans l'âme, Thierry doit se résoudre à obéir. Les deux hommes vivent un long et difficile voyage jusqu'à la fascinante Constantinople, où ils retrouvent les armées croisées. Puis, ils livrent plusieurs batailles avant de se voir séparés lors du siège de Jérusalem. Thierry est en effet capturé par les Turcs qui occupent la ville sainte, puis, vendu comme esclave au Calife de Bagdad, Obassan. C'est ainsi que commence, pour le jeune homme, une odyssée extraordinaire. Il découvre Bagdad et sa fabuleuse civilisation. En échange de sa liberté, il accepte d'effectuer pour Obassan une ambassade vers le magnifique pays de Cathay (la Chine) et traverse, au retour, une mystérieuse contrée, le pays d'Hampasi. Lors d'une embuscade, sa caravane est attaquée et anéantie par d'abominables " d'hommes chevaux " (les premiers Tartares). Laissé pour mort, Thierry est recueilli par un peuple misérable, soumis à ces mêmes tribus d' " hommes-chevaux ". Soigné, Thierry reprend conscience, mais il a perdu la mémoire ! Ne sachant plus qui il est, il aide ce peuple à combattre et à vaincre les " hommes-chevaux ". La légende dit qu'il combattit dans les montagnes le père de ces créatures, le Diable en personne. Vainqueur de ce duel fantastique, Thierry est admiré et récompensé pour sa bravoure. Il est alors couronné roi. Commence un fabuleux règne de 50 ans ! Thierry, semble frappé par un sortilège. En 50 ans, il ne vieillit pas d'une ride. Nul ne s'explique ce prodige effrayant, et son peuple, craignant qu'il n'ait été ensorcelé par le Diable, lors de leur combat, finit par le rejeter et lui demande de quitter le pays. Au même moment, sa mémoire lui revient enfin. Thierry le Hardi revient donc en France, et après un long voyage de retour, il retrouve son village d'Hautpoul où nul ne le reconnaît. C'est ce que racontent les conteurs de la Chanson du roi d'Orient. Mais d'autres, disent que Thierry ne revint pas en son village, et qu'il continua son épopée en Egypte. Ils affirment que seule cette histoire est vraie et c'est pourquoi ils la nomment La Légende véritable du roi d'Orient.

09/2012

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Beaux arts

Jacques Hérold et le surréalisme. 1910-1987

A l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Hérold, le Musée Cantini célèbre en 2010, pour I. première fois dans un musée en France, l'oeuvre de cet artiste majeur et singulier dans l'histoire du surréalisme. L'exposition retrace son parcours, depuis ses premières tentatives picturales à son arrivée à Paris, jusqu'à son adhésion au surréalisme en 1934, groupe qu'il côtoiera de 1934 à 1951, puis son évolution jusqu'aux années 1960. L'exposition rencontre un écho évident au Musée Cantini, dont le fonds surréaliste forme un des axes majeurs de la collection, articulé à l'histoire de Marseille. Formé à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest de 1927 à 1929, Hérold arrive à Paris en 1930. Son goût de l'imaginaire et du mystère, issu de ses racines roumaines, le conduit naturellement à se rapprocher du groupe surréaliste par l'intermédiaire d'Yves Tanguy qu'il rencontre en 1932. En 1940, au moment du grand mouvement d'exil des intellectuels vers le sud de la France, en attente de visas pour les Etats-Unis, Jacques Hérold se réfugie à Marseille, aux côtés d'André Breton, Jacqueline Lamba son épouse, Victor Brauner, Oscar Dominguez, Max Ernst, Wifredo Lam, André Masson... Au cours de ces vacances forcées, Jacques Hérold réalise, avec ses amis surréalistes réunis à Marseille, le jeu de cartes de Marseille (1941) et un ensemble de cadavres exquis et de dessins collectifs (1940), dont certains sont aujourd'hui conservés au Musée Cantini. De cette période, datent des tableaux où surgissent dans un univers fantastique des personnages écorchés et déchiquetés. En 1943, il s'installe à Paris, participe à la revue La Main à plume éditée par le poète Robert Rius et réalise en 1945 avec Oscar Dominguez, Marcel Jean, Victor Brauner et d'autres, les fresques de la salle de garde de l'hôpital Sainte Anne. À partir de 1942, il séjourne durant l'été à Lacoste dans la vallée du Lubéron ; la proximité des ruines du château du Marquis de Sade lui inspire des peintures chargées de symboles où l'espace se resserre selon une trame de fils impénétrables, comme tissée par une araignée invisible, dans laquelle sont prises au piège des figures étranges. Son oeuvre évoluera ensuite vers l'élaboration de formes organiques et végétales dans des tons contrastés pastel et brun. Il est également l'auteur de décors de théâtre et l'illustrateur de nombreux ouvrages, en particulier de Julien Gracq, Francis Ponge, Tristan Tzara, Gherashim Luca, Michel Butor, le Marquis de Sade, Georges Bataille ...

10/2010