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Romans policiers

Les enquêtes de Julie Tome 2 : Le karma carnassier

Une nouvelle série française et inédite de cosy mystery ! Avec ses petits commerces et ses effluves de lavande, Beldoc semble être le plus paisible des villages provençaux. On ne peut malheureusement pas en dire autant de la pâtisserie de Julie Cavallo : si la boutique a récemment été le théâtre d'une mort brutale, c'est maintenant Eric, le sous-chef, qui a des ennuis. En effet, son père, ex-détenu au passé violent et alcoolique, a été assassiné dans le jardin de la maison familiale peu après sa libération. Vu les antécédents de Brice Dol, les suspects ne manquent pas, mais c'est tout de même son fils qui paraît retenir l'attention des enquêteurs. Julie s'était promis de rester en retrait... cependant, sa curiosité conscience professionnelle lui dicte tout autre chose. Entourée de sa soeur, de sa grand-mère fantasque et de son toutou peinard, la pâtissière est prête à relever le défi ! Et, si elle peut murmurer à l'oreille d'un gendarme ou donner un petit coup de fouet au karma d'Eric, pourquoi s'en priver ? A propos de l'autrice ANA T. DREW est l'esprit tordu qui se cache derrière la récente vague de meurtres survenus dans la petite ville de Beldoc. Lorsqu'elle n'est pas en train d'écrire, vous la trouverez peut-être en train de concocter des cookies - c'est d'ailleurs durant un atelier de pâtisserie qu'est né le personnage des Enquêtes de Julie. Elle vit à Paris, mais son coeur est en Provence. "Des personnages amusants et des rebondissements inattendus... Délicieux ! " Manhattan Book Review "Léger et drôle, avec une galerie de personnages hauts en couleur ! " Kirkus Reviews

05/2022

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Lettres classiques

Les louves de machecoul. Tome 2

S'il vous est arrivé par hasard, cher lecteur, d'aller de Nantes à Bourgneuf, vous avez, en arrivant à Saint-Philbert, écorné, pour ainsi dire, l'angle méridional du lac de Grand-Lieu, et, continuant votre chemin, vous êtes arrivé, au bout d'une ou deux heures de marche, selon que vous étiez à pied ou en voiture, aux premiers arbres de la forêt de Machecoul. Là, à gauche du chemin, dans un grand bouquet d'arbres qui semble appartenir à la forêt, dont il n'est séparé que par la grande route, vous avez dû apercevoir les pointes aiguës de deux minces tourelles et le toit grisâtre d'un petit castel perdu au milieu des feuilles. En 1832, ce petit castel était la propriété d'un vieux gentilhomme nommé le marquis de Souday, et s'appelait le château de Souday, du nom de son propriétaire. Le marquis de Souday était l'unique représentant et le dernier héritier d'une vieille et illustre Maison de Bretagne ; le marquis de Souday, déjà héritier, sinon des biens - il n'en restait d'autres que la petite gentilhommière que nous avons dite - du moins du nom de son père, était le premier page de Son Altesse royale M. le comte de Provence. A seize ans - c'était l'âge qu'avait alors le marquis, - les événements ne sont guère que des accidents ; il était, au reste, difficile de ne pas devenir profondément insoucieux à la cour épicurienne, voltairienne et constitutionnelle du Luxembourg, où l'égoïsme avait ses coudées franches. C'était M. de Souday qui avait été envoyé sur la place de Grève pour guetter le moment où le bourreau serrerait la corde autour du cou de Favras, et où celui-ci, en rendant le dernier soupir, rendrait à Son Altesse royale sa tranquillité un instant troublée.

02/2023

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Lettres classiques

Les louves de machecoul. Tome 1

S'il vous est arrivé par hasard, cher lecteur, d'aller de Nantes à Bourgneuf, vous avez, en arrivant à Saint-Philbert, écorné, pour ainsi dire, l'angle méridional du lac de Grand-Lieu, et, continuant votre chemin, vous êtes arrivé, au bout d'une ou deux heures de marche, selon que vous étiez à pied ou en voiture, aux premiers arbres de la forêt de Machecoul. Là, à gauche du chemin, dans un grand bouquet d'arbres qui semble appartenir à la forêt, dont il n'est séparé que par la grande route, vous avez dû apercevoir les pointes aiguës de deux minces tourelles et le toit grisâtre d'un petit castel perdu au milieu des feuilles. En 1832, ce petit castel était la propriété d'un vieux gentilhomme nommé le marquis de Souday, et s'appelait le château de Souday, du nom de son propriétaire. Le marquis de Souday était l'unique représentant et le dernier héritier d'une vieille et illustre Maison de Bretagne ; le marquis de Souday, déjà héritier, sinon des biens - il n'en restait d'autres que la petite gentilhommière que nous avons dite - du moins du nom de son père, était le premier page de Son Altesse royale M. le comte de Provence. A seize ans - c'était l'âge qu'avait alors le marquis, - les événements ne sont guère que des accidents ; il était, au reste, difficile de ne pas devenir profondément insoucieux à la cour épicurienne, voltairienne et constitutionnelle du Luxembourg, où l'égoïsme avait ses coudées franches. C'était M. de Souday qui avait été envoyé sur la place de Grève pour guetter le moment où le bourreau serrerait la corde autour du cou de Favras, et où celui-ci, en rendant le dernier soupir, rendrait à Son Altesse royale sa tranquillité un instant troublée.

02/2023

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Sociologie

Le Burundi face aux besoins fondamentaux de sa population. Dans les secteurs de l'eau, de la santé et de l'éducation

L'accès à l'eau, aux soins et à l'éducation fait partie des besoins fondamentaux de la population. Cette étude menée auprès de 98 individus répartis dans 26 localités de 8 provinces du Burundi met en lumière l'état des lieux sur la capacité de l'Etat burundais à répondre aux besoins de sa population. L'ensemble des résultats montre que l'Etat burundais n'arrive pas encore à répondre efficacement aux attentes des populations malgré tous les efforts consentis dans ces secteurs et la mise en oeuvre de la politique de gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans depuis 2006. Mais cette politique contribue à l'amélioration de l'accès aux soins car une moyenne de 51,15% des habitants, si on combine les milieux ruraux et les milieux urbains, affirment être satisfaits. L'assainissement et l'approvisionnement en eau potable avaient été intégrés dans le Paquet Minimum de Soins (PMS), mais les résultats obtenus dans cette étude montrent que le chemin à parcourir reste encore long : seulement 3 % de Burundais possèdent des robinets familiaux, 35.1% utilisent toujours l'eau des rivières et 30.2% qui utilisent l'eau des fontaines publiques. Les efforts de l'Etat dans la promotion d'une éducation de qualité sont louables. L'annuaire des statistiques scolaires nous fait savoir que de 1999 à 2015, les écoles fondamentales sont passées de 1509 à 3950 comptant respectivement 9795 et 35262 salles de classe. Les effectifs d'élèves sont passés de 712 023 à 2 495 482. Au regard de ces résultats, il ressort que les pouvoirs publics devraient engager des réformes profondes dans le but de satisfaire les citoyens et de conduire le Burundi vers un développement global et durable.

03/2021

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Histoire antique

Antiquités africaines N° 57/2021

L'Afrique du Nord de la protohistoire à la conquête arabe In memoriam Jehan DESANGES (1929-2021) par Azedine BESCHAOUCH... ... ... ... ... . 5 Jaâfar BEN NASR, Les peintures rupestres de l'abri de Zamla (Jebel Ousselat - Tunisie centrale) : la représentation d'une planimétrie agraire ? ... ... ... ... 19 Sami BEN TAHAR, Philipp VON RUMMEL, Tomoo MUKAÏ, Karin MANSEL, Heike MÖLLER, Le site rural de Mezraya (Jerba) de la Protohistoire à l'époque romaine impériale : résultats de la première campagne de fouilles préventives de 2018 ... ... ... ... 33 Jennifer P. MOORE, Lea M. STIRLING, Practicalities of Grief and Commemoration : Accounting for Variation in Cremation Practices in Africa Proconsularis ... ... ... . 93 Ridha GHADDAB, De Tamazeni/Tamazeri à Tamajer/Tamager : une cité libre ou pérégrine méconnue ? ... ... . 117 Francesco MARTORELLA, Installazioni militari a nord del fiume Loukkos nella provincia romana della Mauretania Tingitana (Marocco). Il campo militare di el Mers alla luce delle nuove indagini magnetiche ... . . 129 Federica GATTO, Gian Luca GREGORI, Some Remarks on the Entry of Bona Dea into the African Provinces, with a Glance at the Italic Documentation ... ... ... ... . 139 Michel CHRISTOL, La carrière de C. Attius Alcimus Felicianus : remarques sur le fastigium equestre sous Gordien III ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 149 Yvan MALIGORNE, Arnaud VAILLANT, Chloé DAMAY, Note sur cinq éléments de marbre provenant de Carthage conservés au Musée d'art et d'histoire de Langres (Haute-Marne) ... ... ... . . 155 Elizabeth FENTRESS, Berbers, Barley and Bsisa ... ... . 163 Mongi NASR, L'atelier de Vicus Gemellae : motifs, styles décoratifs et guillochis ... ... ... 169 Rémi REVE, Jean-Paul AMBROSI, Claudio CAPELLI, Approches archéométriques non destructives sur les engobes des sigillées africaines. Mesures colorimétriques et géochimiques (pXRF) préliminaires ... ... . 193 Carina HASENZAGL, Claudio CAPELLI, Petrographic Characterization of Late Roman African Pottery from J. W. Salomonson's Surveys : 3. The Workshops of Henchir el Biar and Bordj el Djerbi ... ... . 209

12/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le général Kléber

Si la France contemporaine pratiquait le culte des héros, Jean-Baptiste Kléber pourrait y figurer en bonne place. Enfant d'une famille modeste, il est né en Alsace, le 9 ? mars 1753 et est mort assassiné au ? Caire, en Egypte, le 14 ? juin 1800. Il n'avait que 47 ans, pourtant sa vie, riche en événements, aurait pu servir de trame à un roman. Bien que possédant une formation d'architecte, Kléber se destina à une carrière militaire. Il fit ses classes à l'Ecole militaire de Munich où le prince de Kaunitz, un haut dignitaire de l'empire des Habsbourg le remarqua et le prit à son service. Dès que Kléber eut écho des événements qui se produisaient en France avec la Révolution, l'appel de la patrie fut irrésistible pour lui. Il s'empressa de regagner le pays pour s'engager dans les armées de la République alors que celle-ci était menacée de toutes parts d'invasion par une coalition internationale regroupant les royaumes d'Autriche, d'Angleterre, de Prusse, des Provinces Unies de Hollandes sans oublier la guerre civile qui ravageait la Vendée. Au cours de ses différentes campagnes, il s'illustra à chaque fois, par son sens du commandement et son courage. Kléber était un chef aimé et respecté par ses hommes. Par contre, sa franchise ne le faisait pas toujours apprécier de ses supérieurs. Républicain convaincu, Kléber se défia toujours de Bonaparte et de son ambition. Il connut une fin tragique et précoce au cours de l'expédition d'Egypte durant laquelle il fut assassiné, au ? Caire, par un fanatique musulman. Une citation du comte Pajol, son biographe résume bien sa personnalité? : "? L'amour de la Pairie et l'amour de la Gloire furent ses seules passions. ? "

02/2023

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Romans historiques

Le Fil rouge

Premier mai 1904, Aristide Landini, qui n'a pas encore quatorze ans, manifeste contre le comte de Torniella en Toscane. Celui-ci veut accaparer les terres communales indispensables aux paysans. Arrêté, l'adolescent est enfermé dans la sinistre prison de Roccastrada. C'est ce refus de l'oppression qui fera à tout jamais de lui un révolutionnaire. Antimilitariste, déserteur de la Première Guerre mondiale ("cette guerre est celle des marchands de canon"), il est condamné en tant que tel au bagne, puis finalement amnistié en 1919 comme des milliers d'autres déserteurs italiens. Pourchassé alors par les hordes fascistes en raison de son engagement politique trop rouge, il doit fuir vers la France avec sa femme et ses enfants. Les chemins de l'exil les portent en Provence, où ils retrouvent d'autres transfuges toscans et partagent avec eux une vie de solidarité et de fraternité. Durant les années trente, leur maison est celle de tous les réfugiés, italiens, allemands ou espagnols. La table de la "mamma" est celle de tous les clandestins. Entre rires et chansons, ils se lancent tous avec optimisme et générosité dans tous les combats : Le Front populaire, les accords de Munich, la guerre d'Espagne, et enfin en point d'orgue, comme une évidence, dès 1940, dans la Résistance. Aristide et ses fils Roger et Léo survivront-ils aux griffes sanglantes des polices française, italienne et allemande ? Fantastique saga familiale, qui couvre plus d'un siècle d'histoire, ce récit, empli d'humour et de sensibilité, revisite tous les événements de la première moitié du XXe siècle à travers le quotidien d'une modeste famille d'origine étrangère, venue chercher refuge dans le seul pays au monde où les mots "Liberté, Egalité, Fraternité" sont inscrits au fronton des édifices publics et pour lesquels ces immigrés étaient prêts à faire le sacrifice de leur vie.

09/2016

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Littérature française

Pura Vida. Vie et mort de William Walker

Je suis arrivé en Amérique centrale, il y a quelques années, avec le projet d'y écrire la vie de William Walker, un aventurier nord-américain du XIXe siècle qui avait lancé une expédition assez catastrophique au Mexique, était parvenu plus tard à se faire élire président du Nicaragua, avant de finir fusillé au Honduras, et dont j'avais découvert l'existence à La Havane. Alors que je parcourais ces lieux sur les traces de son armée fantôme, il m'est apparu que cette région du monde, pendant les deux derniers siècles, n'avait pas été plus avare de héros, de traîtres et de lâches que ne l'avaient été les provinces grecques et latines de l'Antiquité. Ici aussi des hommes ont rêvé d'être plus grands qu'eux-mêmes et souvent ont échoué. J'ai commencé de consigner les vies de Simon Bolivar et de Francisco Morazan, d'Augusto César Sandino, assassiné par le premier Somoza, ou encore du Che.50, un agent double envoyé espionner le vrai Che dans la Sierra Maestra. Souvent je prends mes quartiers au fond des cantinas, des bars et des pulquerias. À Managua, j'ai noué des contacts avec d'anciens sandinistes qui me racontent leur révolution. À San Salvador, je rencontre parfois d'ex-guérilleros du Front Farabundo Marti, dont le dernier fait d'armes a été l'attaque de la capitale le 11 novembre 1989, alors que déjà les marteaux-piqueurs attaquaient le mur de Berlin. Le reste du temps, je lis avec application des quotidiens, ceux du jour et de plus anciens achetés sur internet. Et de loin en loin je reviens à La Libertad, minuscule port de pêcheurs sur la côte pacifique, où je retrouve Victor.

01/2004

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Archéologie

Revue archéologique de l'Est N° 52 : La présence de l’Etat dans l’Est de la Gaule durant l’Antiquité tardive (250-450 ap J.-C.)

Le volume La présence de l'Etal dans l'Est de la Gaule durant l'Antiquité tardive (250-450 ap. J. C.) rassemble les actes des troisièmes rencontres consacrées à l'Antiquité tardive dans l'Est de la Gaule (ATEG). Ses quinze articles proposent une approche régionale des débats autour de la pertinence du concept d'Etat pour appréhender la documentation archéologique et textuelle antique. La démarche est pluridisciplinaire et menée à plusieurs échelles. La présence de l'Etat dans les provinces des Lyonnaises I et IV, des deux Belgiques, des deux Germanies et de la Séquanaise, est replacée dans le contexte plus large de l'évolution, depuis la fin du IIe siècle, des structures militaires et civiles de l'Etat impérial et de sa terminologie. Elle fait aussi l'objet d'un inventaire problématisé et cartographié de la documentation la plus pertinente pour saisir les formes et les logiques d'implantation des différents échelons de la puissance publique. Plusieurs contributions présentent des synthèses inédites sur la coexistence des agents de l'Etat et des populations civiles à l'échelle de sites bien documentés (Kaiseraugst, Reims, Saint-Moré). Enfin, une section de l'ouvrage regroupe cinq articles consacrés au rôle de l'Etat dans l'administration et l'économie de la Gaule de l'Est, et à son impact sur l'occupation et l'organisation politique et sociale renouvelées du territoire provincial. Les auteurs entendent revenir sur les deux paradigmes discutables de la "bureaucratisation" et de la "militarisation", souvent appliqués à l'étude des sociétés antiques tardives. Chemin faisant, ils offrent des pistes pour l'identification, à l'échelle régionale, des agents et des structures de l'Etat, des logiques de leur répartition et des interventions multiples des autorités centrales et locales.

06/2021

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Littérature française

Les cordes à l'âme

"Quelques feuilles d'eucalyptus balayées par une dernière rafale de vent d'est craquaient sous ses pieds. Les réverbères venaient de s'allumer et il hâta le pas. Au détour de deux rues, il se heurta à une femme qui était aussi dans la précipitation. Elle n'était pas très grande, mince, avait de longs cheveux blonds et était élégamment habillée avec une robe noire. Leurs regards se croisèrent avec la même surprise. Il remarqua qu'elle marchait pieds nus, ses escarpins à la main. Il s'excusa de cette bousculade impromptue, elle s'excusa d'être pieds nus car elle avait perdu un talon. Une réflexion cocasse qui ne manqua pas de faire sourire Zucchero" . "L'amour n'est ni au masculin ni au féminin, il se conjugue au son des âmes qui se rencontrent à l'unisson. Comme un Stradivarius, il traverse le temps pour vibrer éternellement au-delà de l'ombre et la lumière" . Pour donner un sens à leur vie, ils avaient cherché partout. Rien ne laissait présager ce qui allait arriver. Il suffisait que le destin s'en mêle pour que la vie de deux êtres bascule dans un bonheur infini. Un soir d'été en Provence, la musique réunit Ludivine et Zucchero pour l'éternité. La lutherie au coeur d'un roman d'amour et d'âmes. Une tonalité nietzschéenne sur le thème de l'éternel retour. Didier Colomès a fait toute sa carrière dans le domaine de la communication (publicité, design, événementiel). Loin de cette approche purement commerciale, c'est une sensibilité à fleur de peau qu'il exprime d'une manière éclectique par l'écriture, mais aussi la peinture et la musique.

01/2022

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Sociologie

Créer pour éduquer

Cet ouvrage collectif questionne l'activité de création comme activité d'éducation à travers des approches aussi diverses que les spécialités des enseignements artistiques identifiés : Education musicale, Danse, Arts visuels et numériques, Théâtre, Interprétation de texte, Performance, Design. Pour mener ce questionnement, les auteurs ont poursuivi le double objectif visé par le colloque international "Créer pour éduquer. La place de la transdisciplinarité", un des axes forts du projet : collecter des résultats sur les retombées de la formation à la performance des étudiants en professorat dans leur approche du métier d'enseignant ; contribuer au développement d'une réflexion sur la création, considérée comme outil de formation des professeurs et des élèves grâce aux synergies entre artistes, formateurs et chercheurs, par des apports significatifs dans l'étude des interactions entre recherches artistiques et recherches scientifiques. Trois parties structurent l'ouvrage. La première partie s'intéresse à la transdisciplinarité comme outil didactique interrogeant les gestes des enseignants en formation qui apprennent à créer des dispositifs pour éduquer à la création, à la créativité. La deuxième partie est consacrée à la transdisciplinarité en tant qu'outil didactique et d'apprentissage et son influence sur les gestes que les enseignants mobilisent en classe pour apprendre aux élèves à créer. Enfin, les apprenants développent des gestes créatifs dans toutes les disciplines si on les y invite. En ce sens, la troisième partie propose de regarder la transdisciplinarité comme un outil d'apprentissage et ses répercussions sur les gestes des apprenants. Soutenu par la structure fédérative de recherche en éducation SFERE-Provence (FED 4238) et l'ESPE d'Aix-Marseille Université, cet ouvrage a aussi permis de réunir des créateurs, des chercheurs, des formateurs et des critiques du monde de l'art pour confronter leurs expériences de la transdisciplinarité.

06/2019

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Provence, Alpes, Côte d'Azur

Dans le Luberon. Pays d'Aigues, Forcalquier, Manosque, pays d'Apt, monts de Vaucluse, Luberon ouest, 3e édition

Sélectionnées pour vous par deux accompagnateurs en montagne et fins connaisseurs de leur territoire 25 balades pour petits et grands pour profiter de ce beau coin de Provence Le Luberon et les monts de Vaucluse sont les deux vertèbres du Parc naturel régional du Luberon un magnifique territoire que se partagent hommes et nature Deux professionnels de la randonnée qui "? vivent ? " ce territoire proposent 25 balades faciles pour tous Certaines sont méconnues d'autres insolites d'autres encore incontournables comme les sentiers des Ocres ou les villages perchés d'Ansouis et de Lourmarin Ces invitations aux voyages à pied ne visent que le régal des sens et la découverte du patrimoine local Au départ des quatre bassins de vie Manosque Apt Pertuis Cavaillon les déplacements en voiture ne dépassent pas une heure Le temps de marche dans une très grande majorité n'excède pas 3 heures pour des dénivelées inférieures à 300 mètres La durée correspond plutôt à une demi-journée chaque balade peut être agrémentée d'un pique-nique dont les lieux sont indiqués sur la carte Par la proximité entre certaines balades vous pourrez aisément enchaîner deux sorties dans une journée Chaque itinéraire a été minutieusement décrit Les caractéristiques du parcours horaire dénivelée difficulté balisage et une carte illustrée viennent compléter le texte Pour enrichir chaque sortie des encadrés sur le patrimoine ou sur les curiosités locales ainsi que la rubrique "? p'tits plus ? " informent et suggèrent des idées originales de visites ou d'autres activités dans les alentours des bistrots ou des restaurants sympathiques Tout est conçu pour profiter des sites traversés dans les meilleures conditions &NewLine ; En bonus > Les "P'tit " pour compléter agréablement la sortie du jour > Des idées d'activités pour motiver les enfants en balade > Un QR code pour télécharger la trace gps de la balade

04/2024

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Sciences politiques

8 kilomètres. Une enquête sur les terres rouges du Var

Qu'évoque aujourd'hui le nom de Cuers ? Tout ici à des allures de Provence débonnaire : les oliviers, les vignes, le soleil trois cents jours par an, les couleurs tranchées, le bleu azur, la terre rouge. Mais Cuers a les traits que les sonorités métalliques de son nom laissent présager : un village dur, une campagne profonde, encaissée, humide. Le 24 septembre 95, Bruno Masi est étudiant. Sa mère qui habite Toulon, à 15 kilomètres de Cuers, l'appelle la voix tremblante. Elle travaille à l'hôpital, elle est réquisitionnée, un adolescent a fait un carnage dans sa famille et le centre-ville de Cuers. Bruno Masi est marqué à jamais par cette tragédie. En 2009, la municipalité érige une stèle en hommage aux victimes : " Passant, sache que rien ne justifie la mort d'innocents. N'oublions jamais le 24 septembre 95 " . Chaque année, une vingtaine de personnes s'y retrouve en silence. Tous les autres ont oublié ou se taisent. Bruno Masi a rencontré les proches des victimes, du tueur, les policiers en charge de l'enquête, les journalistes : il décrit l'engrenage qui a poussé un adolescent à verser dans la folie. Avec ses obsessions : pourquoi la tuerie est-elle tombée dans l'oubli, pourquoi s'est-on contenté d'explications archétypales (le coup de folie, la déception amoureuse) ? Pourquoi la gendarmerie et la justice ont-elles subi à ce point le rythme imposé par les médias ? Bruno a pénétré, au point d'en être changé à jamais, dans la forêt touffue des relations familiales et amicales d'Eric, sa tristesse et sa colère insondables qui font écho à cette terre rouge, à ce vent qui embrase le ciel, à ces hommes qui ont très tôt le goût du sang.

01/2020

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Critique littéraire

C'était les Daudet

De la famille Daudet, on connaît généralement Alphonse, le patriarche provençal, l'auteur de La Chèvre de Mr Seguin et de Tartarin de Tarascon. On connaît aussi son fils Léon, écrivain lui aussi et tribun redouté de la IIIe République, dont la pensée a nourri longtemps l'extrême droite française. Mais sait-on qu'il ne s'agit là que de deux rejetons d'une famille singulière ? C'est l'« âge d'or » de cette famille, du milieu du XIXe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale, que raconte ce livre. On y croisera Vincent et Adeline, parents d'Alphonse, petits commerçants en Provence, fervents catholiques et monarchistes convaincus ; on verra Alphonse « monter » à Paris et mener la grande vie dans les fastes du Second Empire avec Ernest, son frère aîné, lui aussi écrivain prolifique mais moins brillant. On croisera, dans leur cercle d'amis, les Goncourt, Flaubert, Zola et Tourgueniev, mais aussi Frédéric Mistral et les félibres ; on fera la connaissance de Julia, la femme d'Alphonse, qui écrivait elle aussi aux côtés du grand homme. À la génération suivante, c'est Léon, dont le mariage avec Jeanne Hugo défraya la chronique et qui devint l'un des piliers de l'Action française, mais aussi Lucien Daudet, son frère cadet, poète ami de Proust. Enfin, on apprendra le tragique destin de Philippe, fils d'Alphonse, dont la mort violente fut entourée d'un mystère encore irrésolu. Racontée avec brio, la saga de cette famille hors norme offre une traversée originale d'un siècle d'histoire française : histoire littéraire, culturelle, politique, qui conduit comme sans crier gare de la bohème insouciante du Second Empire aux ombres de la contre-révolution de Vichy.

01/2013

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Ouvrages généraux

La France libérée par son Empire ? Combattants coloniaux dans la Seconde Guerre mondiale

Après une exposition consacrée aux graffitis de la chapelle (2019) puis une exposition consacrée à la construction d'une mémoire nationale au Mont-Valérien (2021), l'exposition présentée à partir de juin 2023 sera consacrée aux troupes coloniales. Elle évoquera ces soldats des Régiments venus d'Afrique principalement, soldats combattants dans les unités militaires ou dans la résistance, et qui pour certains ont été fusillés au Mont-Valérien. Leur parcours, met en relief plus largement l'implication des soldats de l'Empire dans la défense et la libération du territoire français. Les nombreuses photos, documents et objets de l'exposition, racontent à la fois comment la France a mobilisé son Empire en 1940, le sort réservé aux Troupes coloniales pendant la défaite de mai-juin 40, la dissolution des régiments et l'implication de certains soldats dans la résistance, et enfin la Libération d'une grande partie du territoire national par la 1re Armée française après le débarquement de Provence. Dès 1944, le général DE GAULLE lance une souscription nationale pour ériger - au Mont-Valérien - un monument qui sera dédié "aux Français et Françaises de la métropole et des territoires d'outre-mer au cours de la guerre 1939-1945" . La réalisation de l'exposition sera accompagnée de ce livre pour proposer, au travers d'articles fouillés et documentés, un complément à la visite. Selon un plan chronologique, les auteurs - historiens et historiennes spécialistes de ces questions - abordent en détails la place des combattants coloniaux et des résistants d'outremer, depuis la campagne de 1940 et la mobilisation de l'Empire jusqu'aux campagnes de libérations et la place de ces engagements dans les mémoires de la Seconde Guerre mondiale.

06/2023

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Littérature française

Que notre joie demeure

Céline Wachowski est une architecte autodidacte devenue millionnaire, avec une série Netflix dédiée à son travail et des projets internationaux à son actif. Considérée comme une icône de la modernité, elle croit fermement contribuer à embellir le monde grâce à son art. Cependant, son ascension fulgurante s'arrête brusquement lorsqu'elle est accusée de contribuer à la gentrification des quartiers. Critiquée pour ses tactiques et son approche professionnelle, elle est rapidement évincée de sa propre société. Ce revers de fortune l'entraîne dans une période de remise en question profonde, centrée sur la notion de culpabilité.

Ce récit explore ce qui se passe lorsque ceux qui sont au sommet de l'échelle sociale se retrouvent soudainement déstabilisés. Comment l'élite, qui a elle-même établi les règles du jeu, justifie-t-elle ses privilèges lorsque les cartes sont redistribuées ? Céline Wachowski, en pleine introspection, se trouve confrontée à cette question délicate. "Il faut rester attentifs aux rayons noirs qui parviennent du fond des âges et continuent d'obscurcir notre monde trop blanc, trop clair", dit-elle, soulignant son besoin presque vital de défendre l'importance de l'opacité dans un monde qu'elle a contribué à façonner.

L'auteur, Kevin Lambert, est un acteur majeur de la scène artistique québécoise. À 30 ans, il est titulaire d'un doctorat en création littéraire et a été libraire. Il contribue régulièrement aux revues Liberté et Spirale et participe à diverses émissions de Radio-Canada. Son nouveau livre, "Que notre joie demeure", confirme et étend la reconnaissance qu'il a obtenue avec "Querelle", son premier roman publié en 2019, qui a été lauréat du prix Sade et sélectionné pour les prix Wepler et Médicis.

Ce roman ne se contente pas de raconter la chute d'une figure de proue de l'architecture moderne ; il sert également de méditation sur les complexités éthiques et sociales qui entourent la notion de privilège. Il explore les mécanismes de défense que l'élite peut déployer pour justifier sa position, tout en mettant en lumière les failles inhérentes à un système qu'elle a elle-même créé. En somme, il pose des questions cruciales sur la responsabilité et l'éthique dans un monde en constante évolution.

08/2023

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Littérature étrangère

Relation véridique de l'apparition de Mrs Veal. Edition bilingue français-anglais

Histoire de fantôme bien connue des lecteurs anglo saxons, "La Relation véridique de l'apparition de Mrs. Veal", publiée en 1706, a été reprise de nombreuses fois, dans les anthologies de récits surnaturels anglais et américains. Traduite en italien, en espagnol, on aurait bien du mal à la trouver en français. Une tradition remontant à l'année 1790, puis reprise sans autre forme de procès, voit dans ce récit une oeuvre de pure circonstance : il se serait agi de promouvoir la traduction du livre de Drelincourt sur la mort et l'après vie, autrement dit de rendre service à un libraire malheureux. Mais l'intérêt de ce récit n'est pas dans ces considérations circonstancielles. Si histoire de fantôme il y a, force est de constater que les ingrédients attendus du surnaturel ont été évités : l'apparition se manifeste à midi, quand nul ne peut envisager qu'il s'agit d'une apparition. Rien d'extraordinaire ne se produit, et nulle terreur ne vient assaillir Mrs. Bargrave. Au contraire, tout est banal : deux amies se retrouvent après s'être perdues de vue, parlent du passé, évoquent soucis et misères, prennent (presque) le thé, causent chiffons et s'émerveillent de la qualité d'une robe portée pour l'occasion. Le tout, donc, bien ancré dans une matérialité qui n'a rien que de très ordinaire. C'est que tout est construit à la fois sur le décalage temporel (Mrs. Veal est morte la veille de son apparition, et personne ne le sait encore) et le double sens de propos qui ne s'éclairent que rétrospectivement. Ce dispositif vise d'abord à troubler le lecteur, et seulement à la troubler. On ne le convaincra qu'en y ajoutant, comme les éléments d'un procès, les témoignages de moralité indispensables : un juge de paix se porte garant d'une dame au-dessus de tout soupçon qui elle-même atteste des qualités d'honnêteté de Mrs. Bargrave. Bref, on jure sur l'honneur qu'apparition il y a eu, même si cette apparition ne traîne derrière elle aucun des attributs de l'au-delà.

12/2012

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Littérature étrangère

Le faussaire suivi de La muette

Le faussaire Un jeune romancier – et narrateur de cette histoire – rencontre dans un concours de poésie le bouillonnant Bian HongQi, poète, pacifiste, faussaire et buveur. Bian HongQi emménage dans la colocation que partagent l'écrivain en herbe, un étudiant juriste et sa femme. Les cinq ont en commun d'être provinciaux, d'aimer les livres et d'adorer Pékin, qui brasse des gens de toute origine. Le romancier observe l'énergique débrouille illégale de Bian HongQi, ses tiraillements tragicomiques entre une entreprenante petite Pékinoise et sa femme, douce et sage, restée dans la petite ville où elle enseigne le dessin, et s'en inspire pour écrire. Mais Bian HongQi ne se décide pas à choisir entre les deux femmes, il ment, contourne, évite, ne veut rien perdre. Et sa situation affective est totalement bloquée lorsqu'il est arrêté par la police, tabassé " à l'ancienne " et dégrisé de son rêve pékinois... Le faussaire s'en sortira-t-il ? La muette Wang Yiding, modeste libraire, est convoqué au commissariat où la police lui " remet " une jeune fille muette, Xi Xia, qui l'a fait chercher au moyen d'un bout de papier où sont griffonnés son adresse et son numéro de téléphone. Le jeune homme refuse, puis finit par accepter pour la dépanner. Quelle n'est pas sa surprise de la voir s'installer et tenter de le charmer ! Wang, célibataire et solitaire, cherche à se débarrasser de l'intruse, puis s'habitue à cette présence serviable et discrète. Bien qu'il ne connaisse rien de l'histoire de la jeune fille, il la trahit plusieurs fois, pour l'éconduire, la perdre, la confier, l'abandonner dans un train, etc. Xi Xia déjoue chaque ruse, puis s'en montre si affligée que l'attachement le gagne. Dans ces textes au style direct et ironique, l'auteur décrit la vie difficile des immigrés à Pékin. Ces intellectuels provinciaux, qui quittent leur pays natal dans l'espoir de réussir dans la capitale chinoise, se retrouvent le plus souvent à tirer le diable par la queue, habiter des logements insalubres, exercer des petits boulots et parfois sombrer dans la délinquance. Xu Zechen restitue un Pékin marginal, peuplé de personnages déracinés.

04/2017

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Littérature française

9 : Tome 1, C'est arrivé la nuit ; Tome 2, Le crépuscule des fauves

Les deux premiers tomes de la série réunis dans un magnifique volume cartonné. Ils sont hors-la-loi Mais ils oeuvrent pour le bien Ils sont amis et partagent leurs secrets Pourtant ils ne se sont jamais rencontrés Jusqu'au jour où... 9 Robins des Bois d'aujourd'hui, 9 hors la loi qui oeuvrent pour le bien au péril de leur vie. Un roman d'espionnage engagé qui dévoile de manière éblouissante les dérives de notre époque. Mot de l'auteur : " Depuis vingt ans, j'écris pour voir le monde en couleurs... Pour me calmer aussi ! ... Mais à quoi sert d'être romancier, si ce n'est pour raconter des histoires qui interpellent, pour se poser des questions ? Je m'en suis posé à chaque page. Alors j'ai mené l'enquête, aussi mordu qu'un reporter, résolu. Je suis parti à la rencontre des vrais protagonistes, des hors-la-loi au coeur d'or, des vilains bien sous tous rapports, des manipulateurs, des faussaires, des passeurs, des assassins en col blanc, des putains magnifiques, des journalistes risquant leur peau pour que la vérité éclate, et, ce faisant, j'ai découvert l'indicible. Cette histoire a bien failli me rendre schizophrénique... J'avais pour habitude de me laisser entraîner par deux personnages auxquels je m'attachais, et le roman terminé, je les laissais partir ensemble. Mais cette fois, ils sont 9 et forment une bande de copains à laquelle j'ai tout fait pour appartenir. Et j'y suis arrivé, possédé. Cette année, nul besoin de leur dire au revoir. Parce que l'histoire continue et qu'elle est loin d'être terminée. Bienvenue dans le monde de 9 ! Et bonne lecture, " Marc Levy Ils en parlent : " Vous avez réussi un roman qu'on ne peut pas lâcher. On est entre Millénium et James Bond, avec un rythme haletant, une écriture électrique. Le roman se dévore comme une série. " François Busnel, La Grande Librairie. " Les portraits des personnages sont magnifiques avec leur fêlure et leur passé... Le fabuleux conteur sait tenir en haleine son lecteur. " Le Figaro Littéraire, Mohammed Aïssaoui. " Marc Levy signe une fresque ambitieuse. Un panaché de Millénium et de James Bond. " RTL, Bernard Lehut. " Un roman à cent à l'heure qui se dévore comme une excellente série. Emouvant, intelligent et très engagé. Vivement le tome 2 ! " Le Parisien. " Un suspens trépidant à travers le monde. Vous allez adorer ces 9 personnages". Patrick Simonin, TV5 Monde. " Les personnages sont formidables, on les aime tout de suite". BFM. " Un roman fort et palpitant". Version Femina . " Il y a du suspens, c'est haletant tout du long". Catherine Ceylac, Clique, Canal Plus.

12/2021

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Imagiers, premiers dictionnair

C'est Noël !

La magie de Noël dans un nouvel imagier Dans ce livre, l'enfant découvre les moments clés qui ponctuent l'attente du mois de décembre jusqu'au grand jour du réveillon. Il se balade dans la ville étincelante de lumières avant de découvrir la maison transformée par les décorations. Il observe, dans la ville, le manège et le marché de Noël. Et, à la maison, il voit la salle à manger avec la grande table dressée pour le repas de fête, le salon encombré de cadeaux... Dans chaque page, il nomme ce qu'il aperçoit clairement : le sapin, les guirlandes, les sablés, le calendrier de l'avent. Et il compare avec son propre environnement. Des photographies aussi lumineuses que les guirlandes du sapin Une nouvelle collaboration avec Caroline Fabre, photographe des quatre premiers titres de la collection. Dans ce nouvel ouvrage, elle nous emmène dans les rues des villes en fête et bien au chaud dans les maisons. Les professionnels du monde de l'enfance en parlent : "La collection "Mon petit monde" est comme une fenêtre sur le monde pour ces tout-petits. Cette découverte de l'environnement qui les entoure peut les éveiller au monde, et favoriser leur interaction avec les autres. Elle leur permet de se familiariser avec des scènes, des images, des situations du quotidien, et de les décoder ainsi avec plus de facilité. Globalement, leur sens de l'observation n'en est que plus efficient". Nellie Houetto, pédiatre Les parents parlent de la collection : "Nathalie, mère de Marin, 18 mois : "Enorme succès que ces petits albums photo sur mon fils ! Il les adore ! Il les a tout de suite pris en main et manipulés avec délicatesse. Et il s'est mis à fouiller dans les images ce qu'il y reconnaissait en y associant les mots qu'il connaît. Son truc du moment, c'est les "dadas" et les "ouaf-ouaf", donc il a cherché tout ce qui y ressemblait de près ou de loin. Passion pour l'avion dans le ciel, tout en me montrant la petite maquette d'avion qu'il a en décoration dans sa chambre. Les éoliennes, trop marrant : on en a vu le week-end lors d'un voyage en train, et bah là, il a été hypercontent de me montrer qu'il savait ce que c'était ! Hypertouchant ! Tout est bien vu, une collection de livres super bien sentis pour les petits qui découvrent le langage". "Le plus de ces imagiers, c'est qu'ils nous proposent un cheminement, une balade en ville, dans la forêt ou dans la maison en se mettant à hauteur d'enfant". Librairie "Quai des mots" (Epinal)

10/2023

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Littérature française

Morceaux cassés d'une chose

Certains auteurs attendent la fin de leurs jours pour revenir sur leurs premiers pas dans l'existence et en littérature. Oscar Coop-Phane n'aura attendu que ses trente ans pour raconter ce qu'est la vie d'un écrivain aujourd'hui. Ce que cet étrange travail représente pour lui de joies comme de sacrifices. Son récit n'est pas linéaire ou chronologique mais éclaté ; Oscar s'y livre par fragments (définition : morceaux cassés d'une chose), dans de courts chapitres aux titres éloquents (P. I : L'encre, La feuille, L'auteur, La fuite, Le titre... P. II : Parler, S'asseoir, Parader, Boire. .). Il mêle ainsi des souvenirs d'âges différents - de son enfance, son adolescence, sa vie d'homme. Le propos peut d'abord sembler trivial ; les bêtises en classe, les copains, sa découverte des filles, de la littérature ; les petits boulots, pion, barman ou dealer, pour vivre et écrire ; les premiers manuscrits, les refus ; puis le succès, soudain, ses livres en librairie ; et les galères encore, le métier d'écrivain, les interviews, les salons, la peur de la précarité. Mais son récit fourmille de détails qui sont autant de clés : une montre Swatch offerte par sa mère qu'elle prétend être un cadeau de son père, alors qu'il vient de quitter leur foyer ; le geste d'un patron de restaurant près de son lycée qui, chaque fois qu'Oscar s'y rend pour déjeuner, lui rend discrètement le billet avec lequel il vient de payer ; le visage d'une jeune fille, un soir, qui comme lui, semble cacher une cicatrice ; le mépris d'un éditeur ou le regard surpris d'un lecteur qui le voit servir derrière un bar alors que son visage est dans le journal. Car les détails révèlent les événements ; une enfance heurtée par les disputes puis le divorce de ses parents ; une vie de débrouilles pour se loger, manger, dès 16 ans ; le souvenir du corps d'un autre en soi, gamin ; la crainte de ne jamais être publié puis de ne pas pouvoir en vivre. Et aussi, la beauté, tant de joies : la liberté, à Paris, Berlin ou Rome ; les vrais amis et la compagnie des auteurs, Bove, Calaferte ou Dabit ; son premier prix, la fierté ; les rencontres de certains lecteurs ; une femme, l'amour, puis une enfant, sa fille. Et l'écriture toujours. C'est une existence courte, mais intense. Une leçon de courage et de style tant l'écriture ciselée d'Oscar Coop-Phane émerveille. D'une grâce et d'une justesse bouleversantes, ce livre aurait pu s'appeler Morceaux cassés d'une vie autant que Lettre à un jeune écrivain. Ou, s'il avait été écrit par un autre, Et tu seras auteur, mon fils.

01/2020

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Sciences historiques

Robert Faurisson. Portrait d'un négationniste

Robert Faurisson est aujourd'hui considéré comme l'idéologue du négationnisme. Le portrait dressé par ses hagiographes laisse apparaître un homme banal. Un père de famille quelconque, sportif accompli, qui habite en province; un enseignant de littérature découvrant, presque par hasard, le sujet dont il deviendra le héraut; un homme apolitique ou plutôt de gauche. Enfin, une personne qui aimerait par-dessus tout la vérité. Depuis des années, cet homme bruyant tente de s'imposer dans l'espace public français avec cette construction. Il entend également se faire passer pour un chercheur, animé par le seul désir de faire entendre ses thèses prétendument historiques. Robert Faurisson tronque l'histoire mais préserve la sienne. Il ne veut pas que l'on entre dans son passé, et pour cause. En s'appuyant sur les archives départementales et nationales, sur des entretiens avec les principaux négationnistes français et sur de nombreux témoignages inédits, Robert Faurisson. Portrait d'un négationniste retrace l'itinéraire d'un provocateur qui trouve, dans la négation d'un des événements les plus douloureux du XXe siècle, un " fonds de commerce en or". Le livre dévoile la véritable personnalité du chef de file d'une propagande politique et son passé d'extrémiste. Il revient sur son étrange nomination à l'université malgré un lourd passif dans l'enseignement secondaire. Il évoque également ses nouvelles fréquentations le conduisant en Iran et annonçant son heure de gloire. La vie de Robert Faurisson et ses zones d'ombre montrent à quel point cet homme voulait et ce, à n'importe quel prix, être connu et reconnu. Le négationnisme existait avant Robert Faurisson. Pourquoi a-t-il réussi là où ses prédécesseurs avaient échoué ? Le propagandiste s'est avancé à visage couvert. Il s'est approprié le négationnisme sous un angle technique puis est parvenu, aux yeux de certains, à le rendre présentable. Il l'a politisé en le calquant sur le contexte international. La question du rapport du monde arabe à Israël reste centrale dans la thématique négationniste. Cet ouvrage entend aussi montrer ceci : de la contestation de l'existence des chambres à gaz à la négation de l'extermination nazie, de la défense des Palestiniens à la remise en cause de l'Etat d'Israël, le fil conducteur reste la haine des Juifs.

03/2012

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 17, Essais Tome 3 (1936-1943)

" Je regarde une fois de plus tout au travers de ce pays qui est le mien, des sources du Rhône à un de ses bouts, et jusqu'à l'autre de ses bouts, où le Rhône quitte ce pays, étant bleu et jaune entre des falaises. De l'endroit où il est encore à son berceau, et sort le pied timidement de son berceau, s'agitant entre des rideaux de soie verte et de dentelle blanche ; jusqu'à l'endroit de son adolescence, où il part en sifflant, les mains clans les poches, à la découverte du monde " (Besoin de grandeur). A la suite de Taille de l'homme (1933) et de Questions (1935), Ramuz publie en 1937 Besoin degrandeur. Il y scrute fiévreusement son pays et les réactions que suscite la montée des totalitarismes en Europe ; avec des accents parfois angoissés, l'écrivain, alors au sommet de sa notoriété aussi bien en Suisse qu'en France, cherche une espérance différente de celle que prétendent offrir les idéologies de son temps. Il en appelle aux valeurs paysannes de ceux qui vivent encore au contact de la nature, à leur " grandeur cachée " qu'il aimerait voir s'exprimer. Les textes réunis clans ce volume ont en commun l'attention portée au pays : leur fonction est à la fois identitaire - ce qui contribuera à faire de Ramuz le " chantre " d'une société largement idéalisée - et poétique. Car le pays, aux frontières variables mais toujours inscrites dans la topographie, est aussi l'espace de l'imaginaire et de l'écriture, le rêve d'une langue capable de dire le contact immédiat avec les choses - et de le faire partager. Et si l'écrivain admet, à demi-mot, qu'il s'est inventé le pays dont il avait besoin, il revendique également et par-dessus tout le droit à l'invention et à l'expression, un droit fondé sur les yeux et le cœur Ce volume contient trois textes écrits pour des livres de photographies, La Suisse romande (19.36), Pays de Vaud et Vues sur le Valais (les deux de 1943), ainsi que Besoin de grandeur (1937), Une province qui n'en est pas une (1938) et L'Année vigneronne (1940), commentaire du film homonyme de Charles-Georges Duvanel.

01/2011

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Religion

Missionnaire intrépide. Paul Seitz, évêque de Kontum (Vietnam) 1906-1984

"Risquer sa vie une fois par semaine, ce n'est pas de l'héroïsme, c'est de l'hygiène mentale". Cette boutade nous avertit que lire ce livre, écrit de main de maître, c'est risquer sa vie à son tour. Car Paul Seitz, né en 1906, est de ceux qui entraînent : au scoutisme, à l'armée, en Afrique, au séminaire et surtout comme missionnaire au Tonkin à partir de 1937. De santé fragile, il fait peu de cas de sa propre vie et s'expose sans relâche durant ces années difficiles : invasions du Japon en 1940 et Viet-Minh en 1954. Sauvant d'innombrables vies, surtout celles des enfants des rues par la création de centres de formations pour la jeunesse et pour les orphelins, il a mérité d'être appelé "le Monsieur Vincent de Hanoi", et le "Don Bosco" des mendiants. Devenu évêque de Kontum en 1952, il se dépense auprès des Montagnards des Hauts-Plateaux, et fait construire églises, séminaire, écoles, hôpitaux, maisons et ateliers, voulant faire de ces laissés pour compte des "hommes debout", voulant surtout les gagner tous au Christ : par milliers, ils lui demandent, à lui et aux missionnaires qui l'assistent, le baptême et les sacrements de l'Église. Expulsé de son diocèse par les communistes en 1975, il poursuit en France, à Paris et en province, sa mission d'évangélisateur. Dans une Église qui cherche alors ses repères, il tente d'éclairer et de faire agir ceux qu'il appelle les "chiens muets" (Isaïe 66,10), estimant que "nous avons trop souvent fait de la pratique de notre foi une compagnie d'assurance tous risques". Il ne cesse pas pour autant d'aider les réfugiés de son Vietnam bien-aimé. Il meurt à la tâche le 23 février 1984, des suites d'une tumeur. L'archevêque de Paris, le cardinal Lustiger, proclame qu'il est "un de ceux qui auront fait le plus d'honneur à la Société des Missions Étrangères de Paris au XXe siècle". Le rayonnement de cet évêque qui a passé 38 ans de sa vie au service des populations pauvres du Vietnam, où sa mémoire est restée très vivante, méritait de passer à l'Histoire. C'est chose faite grâce à cette biographie passionnante.

07/2014

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Musique, danse

Précis de salsa cubaine. Danse de couple et de bal, Rueda de casino

Marc DINET a vécu une bonne période de sa vie en Guyane Française, en Amérique du Sud et en Caraïbes où il s'est imprégné, à son insu, de toute la culture afro-caribéene ambiante. De retour à Paris en 1996, il se lie d'amitié avec le milieu caribéen de la capitale et tout naturellement trouve dans la salsa l'ambiance qui lui fait défaut. Les Cubains viennent d'arriver en France. Sortis de Cuba après la période spéciale, ils enseignent leur salsa pour survivre à leur exil. Ils dansent à leur manière, cela surprend, ce n'est pas goûté par tous les danseurs latinos de cette époque (on a relaté des rixes à la sortie du Monte Cristo). La manière de danser la salsa "à la cubaine", différente, se répand assez vite dans la capitale puis en province ; elle est plus simple, moins conventionnelle, et peut se danser partout sans complexes. Auparavant, on dansait la salsa, certes, mais soit en style colombien ou dans le style américain du Nord. New York ou Los Angeles. Le style cubain, par sa simplicité, sa convivialité, sa richesse chorégraphique, prend le dessus et se répand. Aujourd'hui, le phénomène est devenu planétaire. Après plusieurs années où il apprend et se perfectionne comme danseur, Marc DINET se lance dans l'enseignement dans la Sarthe, où il réside. Mais son cours reprend une logique repensée à la mesure des échecs et des incompréhensions qu'il a vécues. Englobant les facteurs psychologiques et l'étude logique des gestes humains, il redécouvre la danse de couple et repense son enseignement de façon toute personnelle. Ce n'est pas non plus du goût de tout le monde et cela dérange bien des routines. Son observation reflète les endroits où il a pu danser, tous les lieux de France et d'Europe, les Antilles et la Guyane, Cuba bien entendu où il compte de nombreux amis grâce à des séjours fréquents. Retour de chose inattendu, cela lui arrive souvent d'enseigner ou de donner des conseils à Cuba même, de par la demande spontanée des Cubains et des Cubaines. Cet essai se place dans une pédagogie de réflexion qui veut sortir des sentiers battus et rabâchés, en allant au vrai but et à la réalité du potentiel social de cette danse de couple et de bal. Un enseignement de la salsa revisité et pris par le bon bout, pour une fois.

05/2014

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Religion

Strasbourg

L'histoire du diocèse de Strasbourg n'est pas de celles qu'il est facile de présenter dans un volume de faibles dimensions. Non pas qu'elle comprenne beaucoup plus d'événements majeurs que d'autres ; ou qu'il faille évoquer l'action d'un nombre exceptionnellement élevé de grands personnages. C'est la complexité de ce qu'il faudrait exposer brièvement qui risque de désespérer celui qui s'est imprudemment engagé à le faire. Notons d'abord que l'Alsace est incluse en entier dans un seul diocèse depuis 1802 seulement. Avant la Révolution, trois évêchés se partageaient son territoire : au Nord, celui de Spire englobait Wissembourg; au Sud, la Haute-Alsace dépendait de Bâle ; quant au diocèse de Strasbourg, il s'étendait sur la rive droite du Rhin, dont il administrait un large secteur. Comment, dans ces conditions, parler correctement de ce qui se passe à l'intérieur des limites actuelles sans en sortir ? Il est presque impossible, d'autre part, de se contenter d'allusions au contexte dans lequel s'inscrivent les faits religieux. Jusqu'en 1648, l'Alsace fait partie du Saint-Empire, dont les institutions et l'histoire ne sont pas de celles que les Français connaissent le mieux. Dans l'évocation de cet « environnement », il est malaisé de trouver la mesure juste, de n'en dire ni trop, ni trop peu. Enfin comme si le destin s'était ingénié d'avance à rendre délicate la tâche des historiens, il a fait de l'Alsace l'enjeu des guerres franco-allemandes. Le clergé, qu'il l'ait voulu ou non, dut se jeter dans la mêlée politique : après 1870, parce qu'il devait combler les brèches ouvertes par l'option dans les élites qui, d'habitude, s'acquittaient de telles missions ; après 1919, parce que la République radicale menaçait le régime concordataire et l'école confessionnelle, après 1940 enfin, parce que les occupants entendaient faire de notre province un Gau modèle et qu'ils ne pouvaient pas ne pas combattre le catholicisme, d'autant plus fort qu'il était populaire au meilleur sens de ce mot. Les lecteurs ne s'étonneront donc pas de voir ces problèmes prendre dans ce volume plus de place qu'ils n'en occupent ailleurs. « La France est diversité », disait L. Fèbvre. De cette diversité, la vie religieuse, et partant J'histoire des diocèses, n'était évidemment pas exclue. Francis RAPP

01/1982

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Histoire de l'architecture

Enseigner l'architecture aux Beaux-Arts (1863-1968). Entre réformes et traditions

L'histoire de l'enseignement de l'architecture à l'Ecole des beaux-arts au XXe siècle semble connue des historiens de l'architecture et des architectes qui, pour la plupart, ont arpenté les couloirs de cette prestigieuse école. Malgré son évidence et l'ampleur des archives disponibles, ce sujet n'avait jamais été abordé de front sur cette longue période. Certains auteurs s'étaient intéressés au XIXe siècle, durant lequel l'établissement s'était forgé une réputation internationale, d'autres aux bouleversements qu'il a subis en 1968. Mais, entre la réforme mise au point par Viollet-le-Duc en 1863 et la disparition de la section d'architecture, il y avait un vide que cet ouvrage propose de combler. A partir de l'analyse de documents d'archives originaux et d'un corpus jusque-là épars, ce livre fait le choix d'un regard croisé entre histoire réglementaire et pédagogique pour traduire l'évolution et les continuités d'un enseignement, et évaluer les aptitudes de l'institution à questionner ses traditions académiques au fil du temps et à se réformer. Visant à dégager une lecture historique à propos de la "doctrine" de la section d'architecture, à vérifier son soi-disant endormissement et sa capacité à intégrer la modernité, il offre une synthèse, libérée de toute polémique, de l'évolution de la formation des architectes en dégageant des moments de basculement, de crise ou de stabilité provoqués par des phénomènes d'ordre institutionnel, historique ou professionnel. Le récit revient sur l'hégémonie et l'apogée de l'institution au tournant du XXe siècle et met en avant les vicissitudes d'un "système Beaux-Arts" qui, assujetti par l'Académie, étend ensuite ses ramifications au sein d'écoles régionales prises dès leur origine dans la tourmente d'un long conflit entre Paris et la province. Il raconte l'aboutissement d'une double réforme à la croisée des sphères professionnelle et scolaire durant le régime de Vichy et aborde enfin l'amplification de malaises profonds et latents qui caractérisent l'ultime période de la section d'architecture. Du berceau parisien aux antennes provinciales, des débuts glorieux aux difficultés grandissantes, des enjeux pédagogiques à ceux de la profession, du cours de théorie aux concours d'émulation, l'ouvrage propose une lecture inédite de la longue et difficile mue de la section d'architecture à l'Ecole des beaux-arts au XXe siècle.

02/2022

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Poésie

Ultima stella. Edition français-italien-frioulan

Novella Aurora Cantarutti est née le 26 août 1920 à Spilimbergo, province de Pordenone, au nord-est de l'Italie, dans la région du Frioul Vénétie Julienne. Elle a passé son enfance et son adolescence à Navarons, un petit village à une vingtaine de kilomètres plus au nord. Après des études de lettres à Udine, Milan et Rome, Novella Cantarutti est devenue professeur de littérature italienne et d'histoire à Udine où elle s'est éteinte en septembre 2009. Elle a publié ses premiers poèmes en 1946, puis en 1947 dans Quaderno romanzo, l'une des revues de Pier Paolo Pasolini. Avec ses revues, Pasolini aura accompli tout un travail de restitution littéraire pour laquelle il sollicite et élève sa langue maternelle. Novella a également collaboré à Patrie dal Friûl, une publication autonomiste et à la Société Philologique frioulane. Elle appartient à la génération des auteurs de l'après-guerre qui se sont donc employés à écrire dans leur langue, tant en poésie qu'en prose. Cette langue est celle de Navarons. Du frioulan de Navarons. Novella Cantarutti s'y réfère et s'y nourrit. Ce n'est pas pour cultiver un idiolecte circonscrit, servi à l'étouffée sous cloche, réservé à une minuscule communauté dialectale. Si Novella s'y plonge toute entière, corps-et-âme, c'est bien parce qu'elle a inventé là - comme on invente des signes pariétaux sur les parois d'une caverne - le filon d'une pensée en cohérence avec le lieu. Quelque chose du chamanisme des natifs. Dans une lointaine familiarité avec la musica callada d'un Saint-Jean-de la Croix, on pressent que chez Novella la mort et la vie dont il est souvent question, forment un même ferment, s'enlacent dans un même baiser, une même vérité, une vérité sans éclat inutile, sans drame, une vérité dans la normalité des choses. Des branches les plus élevées jusqu'aux humus les plus profonds. Tout un équilibre naturel en somme, même si deux courants contraires s'affrontent. La richesse poétique se trouve là, dans ce trésor de la langue intacte, hautement prosaïque, simplement noble, dignement immédiate, mais formidablement exacte. Un char Un char sur la draille crisse et un fanal frissonne. Une cloche de lumière s'avance sur le chemin dans le sillage des sabots d'un cheval éreinté. Une silhouette recroquevillée bâille les pieds sur le timon, tout un vilain gribouillis balafre l'harmonie de la nuit. N. C.

06/2021

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Chine

Initiation à la lecture des inscriptions sur os et carapaces de la dynastie Shang

La découverte des inscriptions sur os et carapaces en 1899 et l'identification ultérieure des ruines de la dernière capitale des Shang à Xiaotún, près d'Anyáng dans la province du Hénán, ont marqué un tournant dans les études sur la Chine archaïque. Ces inscriptions représentent en effet la plus ancienne forme de l'écriture chinoise et une source documentaire inestimable sur les origines de la civilisation chinoise. La plupart sont de nature divinatoire et datent des règnes des derniers souverains de la dynastie Shang (env. 1300-1100 av. J.-C.). Elles doivent leur appellation d'"inscriptions sur os et carapaces", en chinois jiaguwén (JGW), au fait qu'elles ont été gravées sur des os d'animaux (principalement des omoplates de bovins) et des carapaces de tortue (dossières ou plastrons). C'est grâce à leur étude que Wáng Guówéi, l'un des plus éminents chercheurs chinois du début du XXe siècle, fut en mesure d'identifier les noms des rois Shang et de démontrer l'historicité de personnages précédemment considérés comme légendaires, confirmant du même coup l'authenticité de l'histoire des Shang rapportée par Sima Qian (145-86 av. J.-C.) dans ses Mémoires historiques (Shijì). Les jiaguwén sont l'un des plus anciens systèmes d'écriture de l'humanité, avec l'écriture cunéiforme, les hiéroglyphes égyptiens et les glyphes maya. Bien qu'elle soit restée en usage sans discontinuer jusqu'à nos jours, depuis sa forme première que sont les inscriptions sur os et carapaces, l'écriture chinoise est loin de jouir en Occident de la popularité dont bénéficient les autres écritures logographiques. Cet ouvrage présente une collection de cent vingt inscriptions sur os et carapaces (JGW) datant de la fin de la dynastie Shang (env. 1300-1046 av. J.-C.) et traitant de thèmes tels que le calendrier, l'astronomie, la royauté, les rites sacrificiels, la chasse, l'agriculture et la guerre. La présentation de chaque pièce consiste en un estampage (tàben), un fac-similé (móben), le texte de l'inscription en police d'écriture JGW, sa transcriptions en caractères chinois et en pinyin, sa traduction en français, des commentaires et des planches d'entraînement. Glossaire, bibliographie, tableaux et graphiques, développements sur la découverte des jiaguwén et l'histoire comparée des écritures anciennes sont donnés dans les annexes.

06/2021

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Critique Théâtre

Grand dictionnaire Molière

Molière est l'auteur de langue française le plus lu, le plus joué et le plus traduit dans le monde, depuis fort longtemps, et aujourd'hui encore. Il a fait l'objet de célébrations nationales et internationales à l'occasion des 400 ans de sa naissance en 2022, puis des 350 ans de sa mort en 2023. Fruit de plus de dix ans de travail et fort de la collaboration d'une équipe de plus de 45 personnes, cet inventaire raisonné permet au lecteur de se promener au hasard des notices et des renvois. Il propose aussi cinq parcours de lecture croisés : une plongée dans sa vie et son temps, le Grand Siècle de la culture française ; une traversée de son oeuvre, rendue à ses conditions de production et de réception ; un récit de sa postérité à travers les époques, qui en ont fait tour à tour le classique par excellence, l'incarnation de l'esprit français, le bréviaire de l'école républicaine et finalement la quintessence de la langue française, rebaptisée " langue de Molière " ; une analyse de ses adaptations, réécritures et transpositions dans différentes formes d'expression, mise en scène bien sûr, mais aussi roman, cinéma, bande dessinée, et bien d'autres ; enfin, l'exploration de sa présence par-delà les frontières, sur les cinq continents, une sorte de Molière sans frontières dont la lecture s'enrichit de ses différentes réappropriations. Rarement réunies en un seul livre, vie, oeuvre, postérité et diffusion internationale permettent de prendre la mesure de l'une des figures capitales les plus prégnantes de notre héritage culturel. Ce dictionnaire encyclopédique couvre la totalité des aspects de la vie et l'oeuvre du plus grand homme de l'histoire du théâtre français : éléments de contexte historique, religieux, politique ou scientifique, découpage analytique de son répertoire, notices sur ses contemporains, ses prédécesseurs, entrées thématiques transversales autour du cinéma ou de la pop culture... Il est ancré dans l'histoire des conditions de production et de réception de l'oeuvre de Molière et propose une histoire culturelle de ses usages à travers les époques, soucieux de montrer les points de tension et les complémentarités entre l'enfant de la balle et le directeur de troupe, la province et la capitale, la cour et la ville, la gloire nationale et le rayonnement international.

07/2023