Recherche

Coloriages merveilleux

Extraits

ActuaLitté

Histoire de la peinture

Lettres à Tolstoï et à sa famille

Cela commence, en octobre 1880, comme une scène de roman : la visite du grand homme à l'atelier du jeune peintre, qui dès lors nouera avec son aîné les liens d'une amitié qui durera près de trente ans. C'est ainsi qu'Ilia Répine, destiné à devenir l'artiste russe le plus célèbre du XIXe siècle, fit la connaissance de Léon Tolstoï, qu'il fut admis dans le cercle de sa famille et fit de fréquents séjours dans le fameux domaine d'Iasnaïa Poliana : il y puisera, au fil de ses souvenirs, la matière de merveilleux croquis de la vie russe où Tolstoï se révèle dans toute son énergie et sa sensibilité - travail aux champs, cavalcades en forêt, courses en traîneau dans un paysage de neige... C'est ainsi, également, qu'il fit la connaissance de la jeune Tatiana et qu'il entretint avec elle une correspondance où l'on peut suivre tous les méandres d'une inclination amoureuse qui ne dit pas son nom, un marivaudage nourri de confidences où défile la bonne société de l'époque, mécènes, artistes, politiques : Répine s'y livre totalement, dans son caractère mouvant, enthousiaste, séducteur, à l'image de l'oeuvre prolifique qu'il nous a laissé, relevant aussi bien de la peinture d'histoire que des scènes de genre, des portraits officiels que des représentations intimistes, excellant toujours dans une variété de styles stupéfiante, à laquelle ces lettres constituent une excellente introduction. Un témoignage de premier ordre, pour la première fois traduit en français, tant sur la vie du grand écrivain que sur le travail du peintre, que l'on voit peu à peu s'émanciper de cette figure tutélaire, et affirmer, face au rigorisme chrétien de son mentor, un amour "païen" de la vie et de l'art. Laure Troubetzkoy, ancienne élève de l'ENS Sèvres, est agrégée de russe et professeure émérite à Sorbonne Université. Elle a notamment traduit Boris Pasternak (Fragments de prose des années 1920, Gallimard, 1990) et Vladimir Nabokov (Lettres à Véra, Fayard, 2017).

09/2021

ActuaLitté

Art de vivre

Maîtresse de cérémonies. Cinquante ans d'art de vivre à la française

Vous ne connaissez pas Françoise Dumas ? C'est normal, la discrétion est sa ligne de conduite. Pourtant, ces cinquante dernières années, c'est elle qui a tiré les ficelles des plus belles soirées de France, organisant des réceptions restées dans la mémoire de tous ceux qui y ont participé et que voici racontées pour la première fois. Jeune Parisienne dans les années 1950, Françoise Dumas se retrouve au lycée avec Marie Laforêt et Florence Delay. La voici sous le signe des arts ! Quelques années plus tard, elle apprend son métier, un tout nouveau métier, en entrant dans le cabinet de relations publiques Georges Cravenne, dont on se souvient encore aujourd'hui comme de l'inventeur de la cérémonie des Césars du cinéma. La jeune Françoise nous raconte ses débuts et sa réussite fulgurante, qui se concrétisera par la fondation d'une agence spécialisée dans l'organisation de réceptions connue dans le monde entier. Il ne s'agit pas de célébrité, loin de là, mais d'art de vivre, et d'un art de vivre qui a marqué la sociabilité dans le monde entier : l'art de vivre à la française. Aux côtés de Françoise Dumas qui l'a également appris sous la conduite des dernières grandes maîtresses de maison, comme Marie-Hélène de Rothschild ou Ira de Fürstenberg, nous apprenons les petits et grands secrets de l'art de recevoir, du service de table à la véritable campagne diplomatique qu'est le placement des invités. Toute réception réussie est une bonne dramaturgie. Celle qui se qualifie de " maîtresse de maison par procuration " organise pour les autres des événements, dîners, mariages, cérémonies, aussi merveilleux que discrets. Ayant eu pour clients des familles princières et de grands groupes du luxe, des fondations de " premières dames " et des musées prestigieux, elle nous fait pénétrer dans l'intimité de ceux qui sont devenus ses amis, de la famille de Monaco à la famille Arnault, de Bernadette Chirac à Karl Lagerfeld. Une artiste de la douceur de vivre.

10/2022

ActuaLitté

Esotérisme

Sudameris et le Coffre des Secrets

4e de couverture de Sudameris : La révélation du Saint Graal en Amérique Il existe un plan sud-américain pour la révélation du Saint Graal, dont la stratégie unit lascience et l'esprit. Fresia Castro, journaliste et titulaire d'une maitrise en arts, joue ici unrôle clé. Il y a vingt-cinq ans, elle s'est lancée dans un voyage personnel au cours duquel lequotidien est devenu extraordinaire pour toujours. Son voyage a commencé au Chili, s'estpoursuivi en France et a culminé avec la découverte du Saint Graal et la révélation desSept Documents en Amérique du Sud. Dans ces documents sont contenues les clés desvérités qui expliquent notre pérégrination terrestre. Tous les événements de cette histoire sont vrais, et sont racontés par l'auteur de laméthode Cyclopea pour l'activation de la glande pinéale (Le Ciel est ouvert). Dans ce livre, Fresia Castro nous surprend avec l'apprentissage et les aventures qui l'ont amenée àconnaître une instruction essentielle au début d'un processus merveilleux pourl'humanité. A l'aube, avant le temps terrestre, un grand projet est né aux confins de l'univers. Sonobjectif était de faire en sorte que l'humanité, qui habiterait finalement la Terre, atteigneson Ascension finale et retrouve son héritage afin d'éviter l'échec, comme cela s'estproduit en de précédentes occasions. Les chances de succès étaient plus grandes, mais lesrisques aussi, car les forces de la lumière et des ténèbres s'étaient renforcées et, à unmoment donné, les premières étaient sur le point d'être supplantées par la dominationdes ténèbres. Cependant, les stratégies étaient préparées et les guerriers de la lumièreétaient en place, prêts à obéir. Qui était l'ennemi ? La polarité divisée dans chaque êtrehumain et le champ atomique de basse fréquence qu'il habite. Mais il y avait quelqu'und'autre, qui, par orgueil ignorant, désirait et cherchait pour lui-même le Graal, la coupe de l'immortalité et le pouvoir ultime de domination dans la prison de la matière.

09/2021

ActuaLitté

Monographies

Les animaux du Roi

Peut-on imaginer aujourd'hui le château de Versailles et ses jardins grouillant de vie animale ? Et pourtant les animaux de compagnie se comptaient par dizaines dans les appartements des princes, et jusqu'aux antichambres des rois, encombrées de niches : braques, épagneuls, carlins, singes vervets, chats angoras, aras et perruches ; la ménagerie abritait les animaux les plus rares, du coati au couagga, du casoar à la grue couronnée, que l'on surnommait l' "oiseau royal" ; le gibier était abondant dans le petit et le grand parc ; 2 000 chevaux logeaient à la petite et à la grande écurie, 300 chiens de chasse dans le grand chenil... L'ouvrage a pour ambition de faire revivre ce bestiaire, et de faire redécouvrir les hauts lieux de la vie animale versaillaise. Ainsi le merveilleux bosquet du Labyrinthe est évoqué par les fragments subsistants de ses fontaines sur le thème des fables d'Esope. Le décor du salon octogone de la ménagerie est lui aussi restitué. Les animaux eux-mêmes reviennent en foule à Versailles, car ils n'ont pas disparu sans laisser de traces : les meilleurs peintres du roi, de Bernaerts et Le Brun à Desportes et Oudry, ont fait les portraits des animaux exotiques, sauvages et familiers. Ils étaient tissés à la manufacture des Gobelins, mais aussi disséqués, gravés puis naturalisés à l'académie des Sciences et au Jardin du roi. On découvre ainsi le squelette du premier éléphant de Versailles, une éléphante offerte à Louis XIV par le roi du Portugal, qui vécut treize années à Versailles. Les chiens préférés des rois avaient aussi droit à leurs portraits avec leurs noms inscrits en lettres d'or : on fait connaissance avec Misse, Turlu, Tane, Blonde, Diane, Merluzine, Hermine et Cocoq... et même avec le Général, chat de Louis XV, portraituré par Oudry. Enfin on apprend la farouche résistance versaillaise à la théorie cartésienne des animaux-machines : dans le palais des rois de France, on n'a jamais douté que les animaux avaient une âme !

10/2021

ActuaLitté

Faits de société

Maman, je ne suis pas morte

J'ai 34 ans, deux enfants, un merveilleux mari et un bon travail. Je viens d'une famille très aimante et bienveillante. J'aime jouer du piano et la photographie me passionne. Je suis "presque" madame tout le monde : je suis adoptée. J'ose enfin l'écrire. L'histoire dit que ma mère biologique, trop pauvre, m'a abandonnée. Un grand classique pour la mise en adoption et certainement la raison la plus morale et honorable de se séparer de son enfant. L'adoption, c'est aussi, factuellement, ne pas avoir d'autre choix, après avoir porté et donné la vie, que de la livrer à l'inconnu pour lui offrir une chance de survie. C'est en quelque sorte renoncer à son sang pour tromper la fatalité. Pour ma part, il en a été autrement. Un être humain, vivant ou mort, n'a pas de prix. Or la demande crée l'offre. Alors les opportunités apparaissent, les intérêts naissent, les trafics s'ébauchent. D'inestimable, la valeur d'un enfant se réévalue en devises, et j'en ai été, comme des milliers d'enfants de par le monde, une des victimes. Ce récit est mon histoire, un héritage pour mes enfants, la vérité sur notre famille mais aussi sur un des plus grands scandales liés à l'adxoption. C'est une manière de rendre justice à mes parents de sang, d'honorer l'extraordinaire courage de ma mère et la place que mon père m'a faite depuis nos retrouvailles, dans son coeur et dans sa vie. C'est aussi un hommage à mes parents de coeur, de vie, que j'aime profondément, inconditionnellement. C'est, enfin, un devoir de mémoire que je mène avec la Fondation RP-RP, Racines Perdues-Raìces Perdidas, qui représente plusieurs centaines de personnes ayant fait face à l'horreur du trafic d'êtres humains lors de leur adoption et qui cherchent encore leur famille à travers le monde. Empêchons que mon histoire, que "nos" histoires ne se reproduisent. Nunca Mas. Plus jamais ça.

11/2021

ActuaLitté

Paternité

Moi, papa

"Je comprends enfin pourquoi je me lève le matin" . Voilà ce que m'a répondu un des meilleurs amis quand je lui ai demandé comment il se sentait quelques jours après la naissance de son premier enfant. C'était il y a 8 ans. A l'époque, J'avais trouvé le concept très sympa, mais vaguement insignifiant pour un ado de 32 ans comme moi. Cinq ans plus tard, c'était à mon tour de décrocher le plus beau métier du monde. Mais une fois qu'on est levés, nous les papas, on va (devoir) faire quoi exactement ? Comment appréhender la première échographie ? Quelles sont les techniques pour communiquer avec bébé in-utéro ? Comment gérer les premières contractions ? Quels sont les bons réflexes pour réussir le premier bain ? Le premier biberon, chaud, tiède ou froid ? Comment vivre de la plus chouette manière la première panade ? Et surtout comment prendre bien soin de la (future) maman ? C'est à toutes ses questions que je vais tenter de répondre en tant que papa d'un merveilleux Gaspard. Tout au long de cet ouvrage parsemé de kilotonnes d'endorphine, je serai accompagné de papas formidables et d'experts de la santé (pédiatre, psychologue, sage-femme, infirmière...) pour me pencher sur une de mes passions : les relations entre un père et son enfant. 2021 années après JC, on a l'impression que les lignes commencent (trop) doucement à bouger, on reconnait au père un rôle essentiel dans la délicate construction du noyau familial, le congé de paternité est allongé en Belgique comme en France. Profitons de cette prise de conscience pour donner au (futur) papa tous les outils nécessaires à son épanouissement dans la parentalité. Adrien Devyver est papa, auteur et journaliste belge. Après son premier ouvrage sur l'univers du TDA/H, il s'adresse aux (futurs) papas en leur donnant un maximum de clés pour mieux comprendre le plus beau rôle de leur vie.

11/2021

ActuaLitté

Beaux arts

La symbolique animale dans les églises romanes

L'art roman est surtout célèbre par ses innombrables représentations de personnages et d'animaux de toute sorte, réels ou imaginaires. On reste en effet confondu devant l'incroyable foisonnement de ces dernières, animaux ou personnages hybrides, qui défient et devant lesquels les plus grands spécialistes restent souvent très perplexes. Si bien que nul ne conteste aujourd'hui que les constructeurs et autres "maçons" aient pu rester en contact direct avec des traditions parallèles au christianisme et qu'il en est résulté une sorte de syncrétisme religieux et culturel. Comme dans les sociétés antiques, la magie et le merveilleux sont toujours très liés à la nature. Les animaux appartiennent à cet univers sauvage qui échappe à la raison des hommes et qui est encore dirigé par des forces mystérieuses. A ce titre, eux-aussi possèdent une forme de magie, eux-aussi peuvent être un lien entre le monde des humains et le monde féerique. Depuis l'art pariétal du paléolithique supérieur, l'homme, a toujours eu besoin, à travers l'animal, "d'exorciser ses peurs, de transférer dans les créatures ses qualités et ses défauts, ses forces et ses carences, sa volonté aussi de dominer. L'animal, au delà de son rôle nourricier, est devenu un grand miroir allégorique de la race humaine". De sorte que l'on peut dire que "le symbolisme animal reflète non pas les animaux, mais l'idée que s'en fait l'homme et, peut-être en définitive, l'idée qu'il se fait de lui-même." Et c'est justement de cette pédagogie que va s'emparer l'art roman en utilisant non seulement le message biblique de la création mais encore tout l'apport antique et contemporain qu'il a modelé pour nous donner son message d'évolution spirituelle. Jamais un art n'aura illustré autant que l'art roman ces "correspondances", au sens baudelairien, entre l'homme et l'animal.

10/2020

ActuaLitté

Poésie

Comme un cri d'os, Jacques Simonomis

L'aventure de la revue "Le Cri d'os" s'est achevée en mai 2003, avec la parution d'un ultime numéro double, après avoir publié en dix ans, plus de neuf cents notes de lecture, trois cents auteurs différents, quatre-vingts illustrateurs et réalisé de nombreux numéros spéciaux (Max Jacob, L'école la poésie, François Jacqmin, L'Homme et l'oeuvre, Jean Cassou, Le surréalisme américain, Norbert Lelubre, Théodore Koenig, Luc Decaunes, L'Erotisme...). Moins de deux ans plus tard, le 15 février 2005, le fondateur et directeur du "Cri d'os" , Jacques Simonomis, disparaissait à l'âge de soixante-quatre ans. "Le Cri d'os" renaît de ses cendres, en 2015, l'espace d'un "ultime dernier" numéro. "Comme un cri d'os, Jacques Simonomis" est un essai, suivi d'un choix de textes, qui a paru initialement en 2001, sous le titre de "Jacques Simonomis, l'imaginaire comme une plaie à vif" , et qui reparaît en 2015, dans une édition revue et augmentée à l'occasion du dixième anniversaire de la disparition de Jacques Simonomis. Dans la lignée d'un Tristan Corbière, d'un Alfred Jarry ou d'un Paul Vincensini, Jacques Simonomis, irrité par la bêtise bien-pensante de ses contemporains, a toujours pris fait et cause pour ce qui sort de la norme. Aucune trace du "politiquement correct" chez lui ; mais plutôt de l'humour d'attaque, de la dérision. Son oeuvre est taillée d'un seul tenant dans les méandres mystérieux de la vie, avec son ton, son style, ses différents registres (qui savent aussi parfaitement s'imbriquer les uns dans les autres), ses images, son vocabulaire ; le tout inséparable de la vie collective ; de la vie en société. Cette vie qui, tour à tour, mènera le poète du désarroi à la révolte ; de la douleur à l'amour ; de la dérision à l'imaginaire ; de l'humour au merveilleux burlesque et déchiré.

04/2015

ActuaLitté

Esotérisme

Le nouveau grand livre des thérapies Esséniennes et Egyptiennes

Les Esséniens, tout comme les anciens Egyptiens, étaient passés maures dans l'art des thérapies énergétiques. Après avoir été occultées pendant plusieurs millénaires, leurs connaissances refont aujourd'hui surface avec force comme pour répondre à un besoin profond de notre société, celui de retrouver certaines racines et dimensions... Ce livre, qui représente la quintessence de très nom- breuses années de recherches et de pratiques, met aujourd'hui à la disposition du public l'ensemble le plus complet qui soit de leurs techniques et de leurs perceptions de l'anatomie subtile de l'être humain. Ses auteurs, Daniel Meurois et son épouse Marie Johanne Croteau, l'ont voulu particulièrement bien illustré, clair, précis et enseignant. Tous ceux qui s'intéressent a la santé et à l'équilibre harmonieux de l'être en apprécieront le côté passionnant et formateur tant au niveau des horizons qu'il ouvre que par son côté concret et la philosophie réconciliatrice qui s'en dégage. Quant aux thérapeutes et aux étudiants en thérapies énergétiques, ils le découvriront comme un manuel indispensable, très riche en techniques de travail et éléments novateurs susceptibles de nourrir leur pratique. Par son approche des Archétypes et des symboles touchant aux dimensions corporelles, subtiles, psychologiques et spirituelles de l'être, par ses données mêlant développement intérieur et santé globale de l'organisme, ce livre propose ainsi à chacun de nouvelles portes de croissance et d'harmonie. Au-delà de son côté concret, il accorde bien sûr, dans l'esprit des Esséniens et des anciens Egyptiens, une large place à l'aspect sacré de "l'Onde du Soin Plus que jamais, le simple lecteur comme le praticien sera amené ici à mieux comprendre le merveilleux lien unissant l'être humain - corps, am et esprit- à la Force de Vie universelle, le Divin englobant toute chose. Cette nouvelle version du Grand livre des thérapies esséniennes et égyptiennes est augmentée de 14 pratiques de soins ainsi que de nombreuses précisions. Une importante base de données supplémentaires qui vient incontestablement enrichir cet ouvrage de référence...

07/2019

ActuaLitté

Photographes

Me Kaksi

Inspiré du titre d'un poème de l'écrivain finlandais Aaro Hellaakoski, Me Kaksi (qui se traduit par " nous deux " en français) célèbre la rencontre fortuite, l'étrange proximité, la présence au monde de deux êtres. Inspiré du titre d'un poème de l'écrivain finlandais Aaro Hellaakoski, Me Kaksi (qui se traduit par " nous deux " en français) célèbre la rencontre fortuite, l'étrange proximité, la présence au monde de deux êtres. L'oeuvre littéraire d'Hellaakoski exalte l'expérience de la nature, une naturphilosophie inspirée du romantisme allemand qui tente de saisir l'indicible, la fragilité de notre relation au monde. Cette tentative de restituer des instants fugaces se retrouve dans les images de Pentti Sammallahti. L'idée du duo, du couple, de complices en tout genre apparaît de manière récurrente dans l'oeuvre du photographe. Qu'il s'agisse d'amoureux, d'amis, d'enfants, de passants, de voyageurs, de voisins mais aussi d'un homme et son chien, de deux oiseaux... les images de Sammallahti saisissent des moments singuliers, elles racontent l'attachement, la tendresse, le lien affectif. Regard sur plus de quarante ans de pérégrinations, les photographies de cet ouvrage sont autant de petites saynètes : elles matérialisent l'expérience de la dualité. Souvent immergés dans une nature majestueuse, des landes irlandaises ou steppes mongoles, enfants, femmes, hommes et animaux se regardent, s'accompagnent, s'enlacent, marchent côte à côte : l'être au monde devient évidence. Telles un rêve éveillé, ces images offrent une perception aigue du réel. Chez Sammallahti, la nature est vécue comme une expérience esthétique, sa puissance évocatrice confère aux images le sens du merveilleux. Instants éphémères saisis avec poésie, les images de Me Kaksi s'appréhendent comme des haïkus, elles célèbrent l'évanescence des choses, des fragments de rencontres, l'intimité inattendue, fortuite, exceptionnelle mais aussi parfois d'une puissante évidence. Elles racontent aussi l'universalité du lien affectif, " l'être-au-monde " ensemble.

10/2021

ActuaLitté

Littérature française

Belgrade-Paris : l'itinéraire d'une intégration réussie

Paris, 1967. Une petite fille de 11 ans, Gordana, débarque dans la capitale sans parler un mot de français. Accompagnée de sa mère et sa tante, elle vient d'arriver de Belgrade (Yougoslavie). Du haut de la butte de Belleville, elle est désireuse de découvrir la France, son histoire, sa langue. Débute alors un apprentissage parfois périlleux mais souvent heureux : celui de l'intégration dans un nouveau pays, une nouvelle culture. Quinze ans plus tard, elle trouve sa voie. Elle souhaite enseigner la langue et la littérature françaises dont elle s'est éprise, et donner aux élèves la chance qu'elle a eue durant son cursus, du collège à la fac. Récit autobiographique et intime d'un chemin où rien n'est écrit d'avance, Belgrade-Paris : l'itinéraire d'une intégration réussie raconte le chemin d'une immigrée devenue française et professeure, et qui ne cesse de questionner les mots de Montaigne : "Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage". Gordana Damotte est arrivée en France en 1967, accompagnée de sa mère et de sa tante. Avant leur départ de Yougoslavie, sa mère a d'abord été institutrice. C'est donc comme Marcel Pagnol, assise au fond de la classe, que l'auteure apprend à lire. Très vite, elle se passionne pour la lecture, ce qui la pousse à devenir professeure de français : elle passe un baccalauréat littéraire et poursuit des études de lettres à la Sorbonne. Quinze ans après son arrivée en France, elle devient maîtresse auxiliaire. Ensuite, elle passe le CAPES et finalement, à plus de 40 ans, devient agrégée. Elle exerce le métier d'enseignante avec enthousiasme et offre à ses élèves tout ce dont elle a bénéficié par le passé : sorties au théâtre, à l'opéra, au musée et voyages scolaires propices aux découvertes et à l'enrichissement culturel. Elle rencontre des élèves merveilleux avec lesquels elle est toujours en contact et quitte l'école en 2020, avec le sentiment d'avoir exercé un métier passionnant.

06/2021

ActuaLitté

CE1

Cahier de vacances Jules et Léonie du CE1 au CE2. Explorateurs de notre histoire pour construire l’avenir...

Cahier de vacances... et bien plus encore ! Grâce aux cahiers de Jules et Léonie, préparez une rentrée sereine avec : un contenu de qualité pour s'assurer que toutes les notions du CE1 sont acquises ; votre enfant dans une situation active de travail, d'écriture et de réflexion ; un accompagnement avec les corrigés et les leçons consultables sur le site ; un planisphère à illustrer avec les dessins du cahier ; des partages en famille : quiz, 3 cartes postales à envoyer, "recettes de bonheur", jeux... Voyagez dans l'espace avec Jules, Léonie et Pouic-Pouic ! Dotés du pouvoir magique de se déplacer dans le temps et l'espace, Jules et Léonie vous emmènent dans un merveilleux voyage autour de notre belle terre ! Toutes les matières. Et pour mieux grandir : les "petites recettes de bonheur", les jeux pour réviser, les multiplications et les conjugaisons, un joli planisphère à conserver. Jules et Léonie ont le pouvoir magique de voyager dans l'espace et le temps. Nos joyeux explorateurs entraînent votre enfant dans un formidable voyage à travers les cinq continents. Ils s'émerveillent devant la beauté de la création, la planète Terre et ses habitants, qu'ils veulent aimer et protéger. Ce cahier Jules et Léonie, d'un bon niveau scolaire, se concentre sur les fondamentaux : lire, écrire, compter et vivre ensemble. Il fait voyager l'enfant tout en lui faisant réviser le programme de l'année écoulée. Jules et Léonie font écrire votre enfant : pas de QCM, ni de vrai/faux mais des exercices d'écriture courts et réguliers. Vous apprécierez par ailleurs quelques pépites pour aider votre enfant à grandir : des valeurs positives, les recettes de bonheur, les partages en famille, un joli planisphère à illustrer avec les dessins du cahier et des jeux pour réviser les multiplications et les conjugaisons en s'amusant ! Les corrigés et les leçons de la maîtresse sont consultables et imprimables sur le site julesetleonie.com 70 pages, format A4.

05/2021

ActuaLitté

Revues

Europe N° 1117, mai 2022 : Marivaux

Les préventions contre Marivaux ont eu la vie dure. Sainte-Beuve ne voyait dans son théâtre que "badinage à froid espièglerie compassée et prolongée, pétillement redoublé et prétentieux, enfin une sorte de pédantisme sémillant et joli...". Ce sont les gens de théâtre qui au siècle dernier ont contribué au premier chef à rendre à cet écrivain sa force comique, sa vérité sociale, la subtile clarté de sa langue, tout en découvrant un Marivaux des profondeurs, âpre, violent, cruel. Depuis lors, le répertoire marivauden n'a plus quitté l'affiche. La critique a pareillement élargi une oeuvre qui ne se limite plus a quelques textes de théâtre. Elle a rappelé les "petites pièces" a cité des plus connues, les romans de jeunesse à côté de La Vie de Marianne et du Paysan parvenu, et surtout souligné l'importance des "journaux", chroniques, essais et réflexions. Marivaux expérimente et invente des formes nouvelles. Il parle des inquiétudes de son temps avec autant de légèreté que d'acuité. Il désamorce les violences de la vie amoureuse et de la société par l'humour Merveilleux explorateur de la confusion des sentiments et des incertitudes du désir, il brise les illusions de l'amour-propre et les mensonges de l'ordre social. Avec Marivaux, les mots d'hier aident à comprendre les sentiments d'aujourd'hui et les mots d'aujourd'hui aident à prendre conscience de la distance historique. Joué, publié, étudié, mis en images au cinéma, cet écrivain parait en phase avec notre époque. Loin de toute superficialité mondaine, il pratique une mise à l'épreuve de soi : on se masque pour s'éprouver, on se dérobe derrière les mots et les mots sont des aveux. On aimerait aujourd'hui faire intervenir Marivaux dans nos débats sur l'égalité des êtres malgré l'inégalité des conditions et sur la tension entre la réalité vécue des sexes et l'injonction des genres. La gravité de tels enjeux n'est pas séparable du plaisir lié à la lecture et au spectacle de ses oeuvres.

05/2022

ActuaLitté

Esotérisme

La vie ésotérique de Jésus-Christ. Une lecture théosophique et anthroposophique le la vie de Jésus

Encore une nouvelle Vie de Jésus ? Ernest Bosc nous offre pourtant à lire un texte très différent : il présente à un public tout spécial, au public occultiste et théosophique, une oeuvre qui ne ressemble en rien à celles qui l'ont précédée. Car au milieu de la quantité innumérable d'Ecrits sur l'admirable personnalité du divin Nazaréen, aucun n'est traité au point de vue qui nous occupe et auquel nous nous sommes placés, c'est-à-dire au point de vue du pur Esotérisme... Jésus de Nazareth, Essénien et haut Initié de l'Ordre, possédant des connaissances approfondies sur les phénomènes de la Nature et produisant des faits absolument merveilleux pour la majorité des humains, se révèlera au lecteur non plus sous la forme de prophète, mais sous celle du Thaumaturge et du Thérapeute tout à fait hors de pair qu'il fut... La croyance à la divinité de J. -C. commença à se former chez les Gnostiques, en vacillant longtemps dans les écrits des ères apostoliques ; elle s'affermit avec Justinien le martyr et l'Evangile attribué à Jean, et elle ne triompha contre la doctrine d'Arius au concile de Nicée en 325, que par la pression de l'Empereur. Du dithéisme, avec le Christ du IVe siècle, nous passons au trithéisme avec le Saint-Esprit dans le symbole Quicumque du VIIIe siècle, et nous aboutissons au tétrathéisme du Concile du Vatican avec Marie l'immaculée. En envisageant la personnalité de Jésus, Ernest Bosc pénètre en plein ésotérisme ; au coeur de la tradition, dans la vérité ésotérique. Et c'est dans celle-ci et par celle-ci qu'il écrit la vie de Celui qui fut crucifié, par la haine et la méchanceté des sacerdotes, des rabbins de l'ancienne et despotique loi de Mosché (Moïse). A l'expression de la fraternité et de la solidarité humaines que proclamait le Nazaréen en proposant sa loi d'amour ("aimez-vous les uns les autres"), ils n'avaient que la mort dont ils se repaissent à lui opposer.

12/2020

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le miroir de Lorrain

"Il faut qu'on soit frères de sang et tout et tout, expliqua Robin. On ne peut pas former de bande sans être frères de sang, mais pour l'instant, si tu préfères, on se contentera d'un serment ou de s'échanger une bricole, parce que je n'ai pas d'épingle sur moi, et qu'il faut faire ça dans les règles de l'art". Robin, sept ans, vit dans une ferme du pays de Galles, non loin de la levée d'Offa. Ses parents, un couple de hippies anglais, sont venus s'essayer à la vie à la campagne. Son imaginaire, nourri par un instituteur féru d'histoire médiévale, est rempli de rois, de dragons, de lieux merveilleux venus tout droit des légendes galloises. Andrew, lui, vit de l'autre côté de la colline. C'est un enfant mutique, sauvage, maltraité par ses parents, agriculteurs pauvres et surtout sans idéaux. Le seul réconfort d'Andrew est de se blottir des heures entières dans des cachettes sales, à caresser le poil humide de ses chiens. Un jour, alors qu'il explore la maison à demi délabrée de ses parents, Andrew découvre un vieux miroir convexe - un miroir de Lorrain - qui déforme les paysages, en donne une image diminuée, circonscrite et fragile, comme l'est sa conscience du monde. Ce trésor, qu'il partage avec Robin, comme pour le supplier de lui venir en aide, scelle leur amitié. Dans une nature balayée sans cesse par la neige, les pluies et les orages, Tom Bullough nous raconte cette amitié brutale, féroce. Il dévoile les pudeurs et les hontes enfantines, mais aussi la lutte quotidienne de deux familles face à l'échec d'une vie rurale fantasmée. Ce roman, tout à la fois chargé de poésie et de réalisme, montre l'impossibilité humaine de voir le monde tel qu'il est et le besoin de se raconter des histoires.

03/2014

ActuaLitté

Littérature française

Mémoires de Sophie. Suivi de Amélie et Pauline, Romans d'émigration (1789-1800)

Claire de Kersaint, duchesse de Duras (1777-1828), a connu une grande célébrité de son vivant. Amie de Chateaubriand qui la nommait sa "soeur", elle a tenu, sous la Restauration, le plus important salon de Paris, y réunissant, sur fond de faubourg Saint-Germain, des savants (Cuvier, Humboldt, l'astronome Arago), des écrivains et des hommes politiques (Chateaubriand, Talleyrand, Lamartine, Benjamin Constant). Si madame de Duras, au cœur d'un contexte politiquement agité, a laissé le souvenir d'une grande dame supérieure à l'esprit de parti, elle doit également demeurer comme écrivain majeur. Ses romans lui ont valu une renommée européenne. Ourika et Edouard, publiés en 1824 et 1825, ont connu un immense succès. Son troisième ouvrage, Olivier ou le Secret, a fait scandale avant même de paraître. Abordant le sujet délicat de l'impuissance, il a suscité une intense curiosité, de Stendhal notamment qui y trouva le sujet d'Armance. On a réuni ici sous le titre Romans d'émigration, deux textes inédits : Mémoires de Sophie et Amélie et Pauline, rédigés en 1823 et 1824, et conservés dans des archives privées jusqu'à nos jours. Après la mort dramatique de son père, guillotiné en 1793 pour avoir refusé de voter la mort du Roi, Claire de Duras et les siens doivent quitter la France. L'exil constitua pour elle une tragédie, mais ce fut également une source d'inspiration féconde. Témoignages historiques de première main, ces Mémoires de Sophie sont une interrogation romanesque de l'émigration. Celle-ci fut-elle une erreur, une expiation, une faute ? Comment vivre ce bouleversement produit par la Révolution française et peut-on survivre dans un monde radicalement transformé ? Telles sont quelques-unes des questions posées dans ces romans écrits dans une langue qui tient sa perfection du classicisme et sa trame intime d'un sentiment prématurément romantique : Claire de Duras réunissait, selon Chateaubriand, "la force de la pensée de madame de Staël à la grâce du talent de madame de Lafayette". "Merveilleux compromis" ajoute Sainte-Beuve dans ses Portraits de femmes.

11/2011

ActuaLitté

Philosophie

Lumières pour enfants. Emission pour la jeunesse

Ce volume prend sa place naturelle après Trois pièces radiophoniques déjà parues dans la même collection. Il regroupe en effet les émissions destinées à la jeunesse réalisées par Benjamin avant la mainmise des nazis sur la radio. Ici, Benjamin cherche à renouveler le conte. « Comment ? Par des récits qui semblent inspirés de Baudelaire et de Kafka, des récits qui associent curieusement l’escroquerie et la catastrophe et qui, comme en passant, traduisent la vision benjaminienne de l’Histoire comme une catastrophe continue. De qui est-il question ? De brigands et de charlatans, de sorcières au bûcher, d’escrocs, d’imposteurs, de marginaux, de personnages suspects comme Cagliostro ou Faust, de bootleggers de la Prohibition, et même d’un faux messie blasphémateur, le fameux Sabbataï Zevi dont Benjamin a découvert l’existence grâce à son ami Gershom Scholem. Autant de personnages qui cherchent à survivre dans un contexte général de catastrophe : le tremblement de terre de Lisbonne, les inondations du Mississippi, la destruction de Pompéi, etc. Les contes pour enfants de Benjamin ne sont pas des contes de fée, ils adressent plutôt un avertissement aux jeunes gens, un avertissement prophétique […]. En cela, ces contes de la catastrophe imminente demeurent fidèles à la vocation des contes traditionnels qui, dans l’esprit de Benjamin et d’Ernst Bloch, doivent aussi être des récits d’émancipation, animés malgré tout par un principe d’espérance, ô combien fugitif, à l’opposé des mythes asservissants ». (Jean Lacoste, La Quinzaine littéraire) Que Benjamin ait été aussi un conteur, on le savait déjà. Mais ici, à travers les prismes de l'enfance et la profusion labyrinthique de récits hantés par le merveilleux, c'est le projet d'une pédagogie libre qui s'énonce familièrement, à la façon des devinettes. Tant dans le « je me souviens » berlinois qui ponctue le livre que dans l'évocation d'évènements lointains, ces « lumières » pour enfants clignotent pour tous comme le butin enjoué de ce collectionneur d'histoires qu'était Benjamin.

05/2011

ActuaLitté

Théâtre

Théâtre-bouffe

" Tout le monde sait que les comédies ne sont faites que pour être jouées et je ne conseille de lire celles-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. " Molière. Résumé de Transit : Un huis clos surréaliste. Un aéroport de province piège des passagers en partance pour une île paradisiaque. Durant cette escale interminable, les voyageurs acculés finissent par craquer... Partiront-ils un jour vers l'avenir meilleur qui leur a été promis ? Résumé de Bambille, le surineur de Romorantin : Le monde carcéral a ses codes, mais la nouvelle Alcatraz est l'emprisonnement de l'individu par l'image, celle de l'assassin. Louis Bambille est accusé d'avoir égorgé toute une famille de Romorantin. La presse s'en empare. Il devient un monstre fascinant. Il est adulé, choyé, aimé, adoré. Tout l'entourage le pousse à avouer ce merveilleux crime. Mais Louis Bambille nie... Résumé de L, Comme, oiseau : C'est l'histoire d'un homme né avec une aile à la place de son bras droit. Il va traverser le siècle le plus noir, celui qui a engendré deux guerres mondiales et deux formes terribles de totalitarisme. Peut-être est-il né pour délivrer un message à l'humanité ? On ne sait pas, mais on constate que tout le monde veut se l'approprier, fasciné par cette anomalie... naturelle. Résumé de Le primerissimo : Le Primerissimo" est un hommage que l'auteur rend au théâtre itinérant italien qu'il a connu au cours de ses études au pays de Pirandello. Une compagnie où, sauf un Belge, tout le monde est membre de la même famille. Le chef (il Capo) est un la grande vedette. Une sorte de soleil. Le Primerissimo" se veut une comédie où l'amour, la haine; la trahison, la fierté forment un melting-pot. Seul sentiment commun: la passion pour le théâtre. ?? ?? ?? ?? 1

06/2011

ActuaLitté

Littérature étrangère

Oeuvres. Tome 2

Dino Buzzati (1906-1972) figure parmi les grands noms de la littérature italienne et européenne de notre XXe siècle ; il est assurément un des maîtres du fantastique moderne. La vie de Buzzati est tout entière placée sous le signe de l'écriture : il mène de front deux carrières, celle de journaliste au grand quotidien milanais Il Corriere della Sera et celle d'écrivain. Mais ces deux activités ne font qu'une pour lui tant elles se nourrissent l'une de l'autre. Journaliste, écrivain, Buzzati est aussi peintre et dessinateur, illustrateur de certains de ses livres. Cet homme aux talents multiples est l'auteur d'une œuvre littéraire caractérisée elle aussi par la diversité : Dino Buzzati est auteur de romans, de nouvelles, mais aussi de poésies, de contes pour enfants, de nombreuses pièces de théâtre, de livrets d'opéra, d'un singulier roman-bande dessinée... Quelle que soit la forme choisie, Dino Buzzati s'est toujours rangé, délibérément et obstinément, du côté de l'imaginaire, du merveilleux, du fantastique. Ses textes nous font pénétrer dans un monde en tous points semblable au nôtre mais où pourtant il y a comme une fêlure, quelque chose d'infimement mais d'infiniment dérangeant. C'est par cette fissure que l'auteur nous fait accéder à la dimension mystérieuse du réel. Au centre de l'œuvre de Dino Buzzati se trouve l'Homme, ses angoisses, ses incertitudes, ses peurs. Cette méditation sur la fuite du temps, sur la fatalité du destin, sur l'absurdité de la condition humaine, chez Buzzati passe par un art de raconter sans pareil, qui tisse la trame de récits au climat envoûtant. Ce second tome de la collection " Bouquins " couvre la production des vingt dernières années. Il rassemble les romans, nouvelles, carnets de la maturité : du journal de Buzzati En ce moment précis au dernier recueil de nouvelles Les Nuits difficiles (1971), en passant notamment par Le K.

10/2006

ActuaLitté

Littérature française

Rien ne va plus...

Ce ne sont que quelques tableaux d'une fin de siècle, accrochés au mur de l'étrangeté humaine, et qui figurent quelques-unes des bizarreries, des obsessions, des folies de notre temps. " Rien ne va plus... " parle de ce sinistre matin où Edouard Duplan, cadre très supérieur, commence, à peine levé, à rater tout ce qu'il entreprend, accumule les mauvais sorts et connaît la honte d'arriver au bureau en retard. Jules Boulon, qui erre " de mémoire en mémoire ", ne vit plus que grâce à la foule de ses post-it partout étalés, qui lui disent ce qu'il a fait, ce qu'il doit faire, ce qu'il veut ce qu'il pense et qui il a aimé. C'est sans doute une " nuit maudite ", celle où le professeur Chevillard, venu dormir dans un palace de Genève, entame un infernal combat contre toutes les sources de lumière, poursuivant son impossible rêve, celui d'une nuit noire, parfaite, qui ressemble à la mort. " L'ascenseur " n'est fait que de quatre personnes qui montent ensemble quatre étages - mais que d'obstacles à affronter ! Où poser son regard ? Quel geste faire, ne pas faire ? Cette dame des temps jadis qui vous reconnaît dans un train et, tout émue, vous parle de ce merveilleux dimanche vécu ensemble, à Londres, il y a quarante ans, faut-il la reconnaître ou faire semblant ?... Et si vraiment " rien ne va plus ", ne resterait-il pas à tenter d'imiter un jour Alice et Charlotte, ces deux amies devenues vieilles, qui mourront enfin comblées, tant amoureuses, l'une de son chien adoré, l'autre de son jardin chéri, follement heureuses, " le temps d'un rêve " ? Peut-être eût-il été plus sage d'assembler ces nouvelles sous le titre à peu près synonyme de " Tout va très bien " ? Car tout ne va-t-il pas très bien, même si, pourtant, " il faut que l'on vous dise "... ?

04/2000

ActuaLitté

Littérature étrangère

Oeuvres. Tome 1

Dino Buzzati (1906-1972) figure parmi les grands noms de la littérature italienne et européenne de notre XXe siècle ; il est assurément un des maîtres du fantastique moderne. La vie de Buzzati est tout entière placée sous le signe de l'écriture : il mène de front deux carrières, celle de journaliste au grand quotidien milanais Il Corriere della Sera et celle d'écrivain. Mais ces deux activités ne font qu'une pour lui tant elles se nourrissent l'une de l'autre. Journaliste, écrivain, Buzzati est aussi peintre et dessinateur, illustrateur de certains de ses livres. Cet homme aux talents multiples est l'auteur d'une œuvre littéraire caractérisée elle aussi par la diversité : Dino Buzzati est auteur de romans, de nouvelles, mais aussi de poésies, de contes pour enfants, de nombreuses pièces de théâtre, de livrets d'opéra, d'un singulier roman-bande dessinée... Quelle que soit la forme choisie, Dino Buzzati s'est toujours rangé, délibérément et obstinément, du côté de l'imaginaire, du merveilleux, du fantastique. Ses textes nous font pénétrer dans un monde en tous points semblable au nôtre mais où pourtant il y a comme une fêlure, quelque chose d'infimement mais d'infiniment dérangeant. C'est par cette fissure que l'auteur nous fait accéder à la dimension mystérieuse du réel. Au centre de l'œuvre de Dino Buzzati se trouve l'Homme, ses angoisses, ses incertitudes, ses peurs. Cette méditation sur la fuite du temps, sur la fatalité du destin, sur l'absurdité de la condition humaine, chez Buzzati passe par un art de raconter sans pareil, qui tisse la trame de récits au climat envoûtant. Ce premier tome de la collection " Bouquins " couvre la production des vingt premières années : du premier roman Bàrnabo des montagnes (1933) à la pièce Un cas intéressant (1953), adaptée et mise en scène par Albert Camus à Paris, en passant notamment par Le Désert des Tartares.

10/2006

ActuaLitté

Poésie

Anthologie de la poésie amoureuse française. De Trouvères à Apollinaire

L'amour peut mener à l'extase, à la jouissance, au bonheur, mais parfois se heurter aussi à l'absence, devenir cauchemar, susciter la jalousie, ou sombrer dans les reproches et les malédictions. Déclinant l'amour sous toutes ses formes au moyen de rubriques thématiques - où les poèmes sont classés par ordre chronologique -, Jean-Paul Goujon, dans cette anthologie non classique, nous propose un merveilleux voyage, empreint d'embrasement des sens, de rêveries extatiques, d'irrésistibles apparitions brunes, blondes ou rousses, de drôlerie, et parfois de cynisme ou d'acrimonie. Il porte un regard neuf sur la poésie amoureuse française, avec près de 700 poèmes s'échelonnant du XII siècle à 1914, révélant notamment toute la richesse des XVIe et XVIIe siècles. Son choix se révèle très vaste, et fort varié. Outre les écrivains proprement dits (Villon, Louise Labé, Ronsard, La Fontaine, Baudelaire, Nerval, Hugo, Mallarmé, Verlaine, Louys, Apollinaire, etc...), une place non négligeable a été réservée à une certaine " paralittérature chansons populaires, romances, couplets, poètes dits " fantaisistes ", poésies poissardes et autres. La poésie féminine, trop souvent oubliée ou bien limitée à de rares grandes figures, y retrouve également toutes ses lettres de noblesse : Marguerite de Navarre, la Reine Margot, Catherine des Roches, Anne de La Vigne, Renée Vivien... N'ont pas été oubliés non plus les poètes francophones de Belgique et du Canada. Enfin, on trouvera ici, à côté des grands, quantité de poètes moins célèbres ou peu connus, tels Maclou de La Haye, Christofle de Beaujeu, François de Louvencourt, Isaac de Benserade, Jean-Joseph Vadé, Albert Glatigny, Jean Goudezki, etc., ainsi qu'un grand nombre d'anonymes, qui, tous, ont su trouver des accents souvent très prenants et originaux. Si, dans sa copieuse préface, Jean-Paul Goujon dresse un panorama à la fois fouillé et ample de la poésie française, il rappelle avant tout le plaisir qu'il a eu à lire et à découvrir tant de poètes si divers. Un plaisir à partager.

11/2010

ActuaLitté

Poches Littérature internation

D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds. Chronique familiale

"Elle est plus belle que tout ce qu'il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d'un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s'il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c'est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d'amour. Elle s'en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t'aime". Ari regarde le diplôme d'honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l'aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s'il ne le sait pas encore, c'est vers sa mémoire qu'Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norðfjörður, de son enfance à Keflavík, dans cette ville "qui n'existe pas", et vers le souvenir de sa mère décédée. Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.

02/2017

ActuaLitté

12 ans et +

Lorgwyn, le jeune alchimiste

"Un livre d'aventure fantastique teinté de mythes nordiques et délicatement illustré. Un monde de mystères, de magie et de beauté, une histoire captivante, émouvante à lire à ses enfants qui s'attacheront dès les premières pages au personnage de Lorgwyn. Mais l'auteure a réservé une surprise de taille pour les plus grands, l'ouvrage comporte plusieurs niveaux de lecture : dans les profondeurs du texte se trouve un conte initiatique, une quête qui révèle le meilleur de l'être humain, une aventure où le jeune Lorgwyn passera progressivement toutes les étapes de son initiation : un chemin de purification de l'âme et de l'esprit sinuant vers les profondeurs de l'être où est enfoui le Graal intérieur, l'ultime connaissance de soi. Le lecteur est plongé dans un rêve éveillé où il émergera qu'à la dernière page. L'histoire de Lorgwyn n'a pas été planifiée par l'auteure, les premières lignes sont apparues sans pensée ni réflexion comme si sa main avait été guidée par une force inconnue. Elle s'endormait souvent avec Lorgwyn et se réveillait avec la suite de l'histoire, comme si toute l'aventure du jeune alchimiste s'était déroulée dans un rêve dont on feuillette les pages. Lorgwyn n'est certainement pas venu par hasard, car à cette époque, l'auteure était à bout de force, au bord du gouffre et n'avait plus d'énergie pour se battre. Le Chevalier Lorgwyn est venu lui tendre la main en lui apportant la lumière initiatique nécessaire à sa renaissance. Il est toujours auprès d'elle à ce jour. " JeanGilles SUBERVIE "C'est un texte d'une grande qualité littéraire. Une écriture limpide, simple mais élégante qui transporte le lecteur dans des univers oniriques. La présence du merveilleux, avec la découverte de nouveaux mondes et la rencontre avec d'autres êtres est bien rendue." JeanPaul ARIF

05/2020

ActuaLitté

Littérature française

Elisa dans mon ventre, toi dans mon coeur

Après un long combat pour devenir mère, ponctué d'événements dramatiques et douloureux, Laurence apprend un 25 décembre que le moment tant attendu est arrivé : elle est enceinte. Mais comme si ce merveilleux cadeau de Noël inattendu ne pouvait arriver seul, elle reçoit presque simultanément l'agrément en vue d'une adoption, couronnant ce deuxième rêve d'enfant. C'est ainsi qu'elle devient maman d'une petite fille et, quelques mois plus tard, d'un petit garçon né au Brésil. Cette petite fille portée dans son ventre, et ce petit garçon porté dans son coeur. S'en suivra une magnifique histoire d'amour, puis le profond mal-être de Christophe au moment de l'adolescence, lié à son adoption et exacerbé par le fléau de la drogue, omniprésente à Saint-Martin. L'amour inconditionnel que Laurence porte à son fils ne suffira malheureusement pas. L'ouragan Irma qui frappera l'île en septembre 2017 ne sera pour elle que le début d'une longue descente aux enfers, puisqu'elle apprendra trois semaines plus tard le suicide de son fils. Dévastée, inconsolable, elle tente aujourd'hui de comprendre l'incompréhensible, afin de pouvoir accepter - un jour peut-être - l'inacceptable. Ce livre retrace le combat d'une femme pour être mère, ainsi que la beauté de l'adoption malgré les inévitables questionnements qu'elle engendre pour l'enfant au moment de l'adolescence. Laurence aborde avec justesse et émotion la question du désir d'enfant et de l'adoption, mais également de la drogue et du suicide, comme une invitation à la vigilance pour tous les parents. Elle consacre également un chapitre au terrible ouragan Irma qui a dévasté son île, sans oublier d'évoquer l'au-delà, dont elle a eu différentes manifestations. Mais ce livre est surtout un formidable hymne à l'amour, celui d'une mère pour son fils. Son récit est complété par les témoignages de celles et ceux qui ont bien connu Christophe, et qui tenaient eux aussi à lui rendre un émouvant hommage.

04/2019

ActuaLitté

Tourisme étranger

Reflets d'Eden

Pour de mystérieuses et heureuses péripéties, la planète sur laquelle nous vivons demeure une incroyable énigme. Mes Reflets d'Eden regroupent une collection de lieux, parfois de simples détails pour insister sur la beauté de cette précieuse étoile qui nous accueille, quand beaucoup, par appât du gain, ont décidé sa destruction aveugle. Vivant ainsi des journées sauvages aux heures indécises, entouré de plantes généreuses, de lumières vaporeuses, d'un ciel obscur et de vagues obstinées, je vis avec fascination au bord de tous ces émerveillements, à la lisière du rêve, en partance pour des destinations qui m'obsèdent, des voyages qui me possèdent. Puis, peu à peu, mes émotions, mes ressentis et mes pensées, à leur tour, se mettent en chemin pour une lente transhumance vers un lieu quelque part en nous, le continent caché, le refuge des sensations de paix portées par le bleu, les mélodies et la poésie. Peindre, c'est marcher dans la nuit qui somnole, errer dans ses propres rêves. Peindre, c'est s'éloigner de l'autoroute, du bruit des voitures pour aller là où les hommes ont leur place auprès des arbres, loin des dieux et des pantins. Peindre m'invite à aller vers la musique, les écrins de verdure, la nature sauvage, à m'éloigner du bruit des villes, vers les éclaircies et les illusions, à vivre mes désirs d'ailleurs, à transgresser les interdits du beau, dictés par les écoles. Le mystère, l'artisan du merveilleux, je l'ai croisé maintes fois. Je l'autorisais à m'entourer. J'arrivais à vivre avec des questions sans réponse, à fermer les yeux pour voir, à apprécier le silence du végétal et l'éclosion des sentiments. Derrière l'écorce de ma foi d'athée, je trouve en moi le souffle du jour. Je vous invite dans mon jardin, mon monde en couleur, avec ses instants cueillis à travers l'espace terrestre, mes parcelles d'éternité.

11/2018

ActuaLitté

Esotérisme

Revue Spirite (Année 1860). le magnétisme devant l'académie, les pierres de Jawa

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, le magnétisme devant l'académie, les pierres de Java, les Esprits globules, histoire d'un damné, un médium guérisseur, dictées spontanées, théorie de l'incrustation planétaire, histoire de l'Esprit familier du seigneur de Corasse, le spiritisme en Angleterre, l'Esprit et le petit chien, médecine intuitive, les revenants, souvenirs d'une existence antérieure, le chiffonnier de la rue des Noyers, le merveilleux et le surnaturel... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail".

10/2017

ActuaLitté

Littérature française

L'arbre qui donna le bois dont on fit Pinocchio

Giacomo, fils dévoué d'émigrés italiens, n'a connu depuis l'enfance que l'univers des jouets en bois fabriqués avec passion et dévouement par son père, menuisier habile, et sa mère, experte en couleurs chatoyantes. Poussé par les sévères difficultés financières auxquelles doivent faire face ses parents, il décide de se rendre en Toscane, dans le petit village de Collodi. Là, il compte bien trouver l'arbre dont le bois murmure à l'oreille de ceux qui savent entendre, et qui, travaillé par des mains savantes, s'anime pour se transformer en pantin vivant, tel le célèbre Pinocchio. Ainsi le jeune homme plein d'espoir compte-t-il sauver la petite entreprise familiale. Une fois sur place, tout l'enchante : l'Italie, sa langue, son vin, ses femmes... si belles et si fières ; mais il fait bientôt la connaissance d'un mystérieux charpentier qui lui promet de lui révéler où se trouve l'arbre magique pour lequel il a accompli son fabuleux voyage. Puis se présentent à lui d'autres personnages tout aussi truculents et inquiétants à la fois. Giacomo ne serait-il pas soumis à son tour aux mêmes pièges que ceux dont fut victime le pauvre Pinocchio ? Comment se fier à des inconnus ? Comprenant qu'il fait ses premiers pas dans la vie, des êtres malveillants pourraient bien en effet profiter de son ingénuité. Il lui faudra alors départager seul le vrai du faux, et bien choisir ses amis, pour rentrer chez lui muni d'un trésor qu'il n'aurait jamais osé convoiter. Construit comme un roman épistolaire, où le lecteur découvre les aventures du héros par le biais de lettres - drôles, poignantes et débordantes d'amour filial - écrites à ses parents, ce conte initiatique est un petit bijou littéraire, dont l'univers délicieusement poétique et fantaisiste nous réconcilie avec le rêve, le merveilleux et le monde de l'enfance.

04/2016

ActuaLitté

Littérature étrangère

Street Life

« Au cours de mon temps, j'ai visité et j'ai traîné dans chaque quartier parmi les centaines de quartiers dont cette ville est faite, et par ville, j'entends la ville entière – Manhattan, Brooklyn, le Bronx, Queens et Richmond. » Joseph Mitchell est décédé en 1996 à l'âge de 88 ans. Écrivain au New Yorker durant presque cinquante ans, il composa pour ce dernier la presque totalité de ses chroniques, rassemblées dans les recueils suivant : My Ears are Bent, McSorley's Wonderful Saloon (Le Merveilleux Saloon de McSorley, éditions Diaphanes, 2016), Old Mr Flood, The Bottom of the Harbor et Joe Gould's Secret (Le Secret de Joe Gould, Autrement, 2012. À paraître en Folio Gallimard). Auteur et chroniqueur New Yorkais majeur du 20e siècle, encore méconnu en France, quoique largement loué par ses pairs (Rushdie, Amis, Auster ...), les trente dernières années de sa vie sont dominées par une longue et désormais légendaire aphasie littéraire. Le livre qui paraît en novembre 2016 aux éditions Trente-trois morceaux rassemble quatre textes écrits par Mitchell au cours de cette dernière période, les seuls connus à ce jour : Street Life, Dans le bras d'eau, Par les passés, Note de l'auteur. Ils constituent chacun à leur façon un chapitre interrompu de ce grand roman autobiographique dont Mitchell avait plusieurs fois, dans sa correspondance ou son œuvre antérieure, établi le projet. Là s'invente une langue différente des chroniques, comme une prose poétique suspendue au-dessus du silence, faite d'énumérations, de gonflements, d'errance dans la ville et la mémoire de l'écrivain. Mitchell est un auteur déterminant par la radicalité et la fluidité conjuguées de son style et de son projet d'écriture qui, sous les dehors de simples chroniques, dialoguait souterrainement avec Ulysse et Finnegans Wakes de Joyce. Une postface du traducteur François Tizon, situant ces récits dans l'œuvre de Mitchell, complète l'ouvrage.

11/2016

ActuaLitté

Cheminement

Infinitude. Une lumière vers la connaissance de soi

Un oracle de sagesse pour se relier à la lumière de l'âme, avec des tableaux qui illuminent le coeur et l'esprit. L'Oracle Infinitude a pour but d'éclairer le chemin du voyageur, du pèlerin, qui le consulte en lui apportant des conseils sur la période qu'il est en train de vivre et pour laquelle il sollicite un éclairage. Les réponses données se réfèrent donc avant tout aux enseignements spirituels de l'Humanité, pour lesquels le but de la vie n'est pas simplement d'accéder à un bonheur et à un bien-être matériel et social, purement factice au final. Il ne s'agit pas de savoir si la réussite, ou l'échec, des désirs de réalisation personnelle et des besoins égotiques sont susceptibles de s'accomplir, mais de savoir, au fond, si la démarche est en accord avec les lois universelles, le dharma, ou est seulement le fruit d'une attente personnelle. Le but de la vie est donc d'aligner la personnalité sur l'âme, l'être existentiel sur l'être essentiel. Ce processus demande discipline, vigilance, conscience de soi et du but à atteindre. C'est pourquoi cet oracle invite à une certaine exigence de vie . Les auteurs proposent un travail intérieur pour accomplir notre destinée, tout en évitant tout matérialisme spirituel. Les 75 cartes sublimes de Myrrha et les textes inspirants de Samuel invitent à aller au fond de soi-même pour trouver le merveilleux de l'essentiel avant tout, avec un tirage original en trois étapes : Les cartes Odyssée de Vie : l'état des lieux (évolution ou refus). Les cartes Déesses-énergies : le soutien de la Déesse et ses solutions bénéfiques. Les cartes EDN-ADN : la Source, le Voeu, représenté par l'enfant divin et le citoyen du paradis. Face à la crise actuelle que vit l'humanité (que les grands cycles astrologiques et cosmiques permettent de comprendre), l'approche proposée par cet Oracle répond à un besoin profond de retrouver le chemin de la lumière.

04/2022