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Photographie

Dylan par Schatzberg. Edition bilingue français-anglais

Blonde on Blonde a été acclamé unanimement pour son raffinement musical, sa force tranquille et le lyrisme subtil de ses textes. La photo de couverture, prise par Jerry Schatzberg, nous montre l'image d'un Dylan légèrement flou, appuyé contre un mur, portant une veste en daim marron et une écharpe nouée autour du cou ; sous son auréole de cheveux ébouriffés, il regarde l'objectif en fronçant légèrement les yeux. A l'intérieur, une série de clichés - en pur style Dylan - montrent des images énigmatiques de sa vie. Ce matériel, avec la photo mystérieuse où il pose en tenant un petit portrait de femme dans une main et une paire de pinces dans l'autre, a contribué à conférer à l'album et à son auteur le caractère d'un génie à la fois solitaire et sophistiqué. - AI Kooper. Formé à l'école du designer et photographe russe Alexey Brodovitch, qui a découvert son talent, Jerry Schatzberg a commencé sa carrière comme photographe de mode pour Vogue, Esquire et Glamour. En suivant des voies quelque peu mystérieuses, il est devenu ensuite un photographe de célébrités qui a braqué son objectif "sur tout le monde", comme il l'a lui-même affirmé, entre autres sur Bob Dylan, dont il est devenu l'ami et le portraitiste officieux. C'est à Jerry Shatzberg que l'on doit en particulier la photo de couverture de Blonde on Blonde. A partir de 1967, ce photographe de personnages célèbres va progressivement se transformer lui-même en célébrité. - Guy Trebay, The New York Times. II y a une raison pour laquelle Jerry Shatzberg est surtout connu comme réalisateur de films : il ne fait jamais de photographies statiques. Sa pensée est en mouvement, il invente des histoires. L'énergie physique et émotive de ses images les rend fluides et vibrantes. La lumière brille, les coeurs battent. Shatzberg, c'est le photographe "anti-nature morte" par excellence. - Gail Buckland.

10/2018

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Critique littéraire

La comtesse de Noailles vous attend, monsieur Rilke, dans mon bureau de poste. Autour d'une rencontre occultée en pays de Vaud (Etoy, 1921)

A l'issue de la première guerre mondiale, le poète Rainer Maria Rilke s'établit en Suisse (où il mourra fin 1926). Son installation dans une austère tour valaisanne, à Muzot, est l'épisode le plus connu des « années helvétiques » de l'auteur des Élégies de Duino. Son bien plus bref séjour près des rive du Léman, au Prieuré d'Étoy, en 1921, a été tenu jusqu'ici pour une période assez morne – solitaire et stérile tout à la fois - dans la vie de Rilke. En réalité, le poète y fit des lectures décisives, celle de Valéry en particulier. Et il recut alors la visite de bien des femmes, parmi les plus aimées. On connaissait déjà sa liaison avec l'artiste franco-allemande Baladine Klossowska – mère du peintre Balthus – et aussi ses liens d'amitié avec la princesse de Thurn-et-Taxis, rescapée d'un monde englouti, sans oublier le soutien d'une généreuse et discrète bienfaitrice zurichoise. Mais on ignorait que Rilke fût resté en relation avec cette star de la vie parisienne qu'était la comtesse Anna de Noailles, alors au faîte de sa notoriété littéraire. Surtout, aucun de ses biographes n'avait soupçonné qu'il l'eût revue à Étoy, bien apr occultée est révélée t apr biographes n'parisienne qu' la vie du poète: de lettres anl jamais faire la moindre allusion à cetès une première rencontre qui - à Paris en 1909 - l'avait confirmé dans son admiration pour la poétesse des Éblouissements. Pourquoi tant de mystère autour de la venue en Pays de Vaud de cette « petite déesse impétueuse »  ? Comment expliquer qu'il ait fallu, pour le savoir, attendre la découverte fortuite des lettres adressées à Rilke par la postière du village d' Étoy ? Mais, au fait, qui était cette buraliste éprise de littérature, s'abandonnant elle-même aux délices de la poésie, « femme de lettres » au sens complet du terme ?

01/2016

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Policiers

Le baptême de Billy Bean

Loin de New York et de Los Angeles, dans un de ces coins reculés des Appalaches qui sont régulièrement la risée des Américains des villes, un péquenaud ordinaire, ordinairement alcoolique, est retrouvé noyé dans un lac. Pour tout le monde, cet ivrogne de Billy Bean est mort d'une glissade. Mais Lane, cinquante-huit ans, propriétaire d'une boutique de pêche qui s'apprêtait, au même moment, à faire une prise record dans ledit lac en compagnie de son petit-fils, est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre. En dépit de son peu d'estime pour le mort et alors que tout et tous s'y opposent - le vieux shérif qui ne veut pas de vagues avant sa retraite, son jeune adjoint peu enclin à se fier aux dires d'un ancien alcoolique qui semble se croire encore au Viêtnam, NonBob, ancien camarade d'école roué qui n'a jamais fait grand cas de la légalité et craint pour ses affaires, et Darlene, belle-fille qui a déjà suffisamment à faire pour nourrir et élever son garçon depuis que le fils de Lane a déserté le foyer -, Lane, mû par un sens têtu de la justice, cherche à en avoir le coeur net. Au risque de croiser la route de Nickel Ballew, trafiquant psychopathe qui se prend pour un prédicateur. A l'âge où un homme aspire au repos, ce vieux solitaire, soucieux de l'avenir de son petit-fils, revient alors de plain-pied dans la vie et doit se rappeler que le monde est plus grand et plus compliqué que ce coin de montagnes qu'il croyait abrité des mauvais vents. Dans une langue directe, concrète, sans fioritures, tout en actes et en dialogues tissés du parler des rednecks, Roger Alan Skipper livre, en homme mûr, un hommage gracieux et subtil à l'humanité des siens, à cette autre Amérique méconnue.

09/2015

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Football

Numéros 10. Les plus grands meneurs de jeu parisiens

Les enfants dans la cour d'école veulent tous être attaquants. Marquer. Célébrer. Tous ? A Paris, les enfants rêvent d'autre chose. 10. Numéro 10. Le jeu. Le geste qui efface les lignes et illumine les coeurs. Le créateur, le prophète, le solitaire qui, d'une feinte, d'une prémonition, transforme un match en une prière exaucée. Les numéros 10 sont des égoïstes lumineux, des électrons insoumis, des étoiles dans nos yeux parisiens. Depuis 1970. Depuis toujours donc. Dogliani. Dahleb. Leonardo. Valdo. Rat. Okocha. Gallardo. Nenê. Pastore. Et Neymar. Et Ronaldinho. Et Susic. Strike ! Au PSG, on a choisi. La beauté du geste avant la réalité. La magie plutôt que le pragmatisme. Le livre fiévreux de Grégory Protche, déjà auteur de Je suis né la même année que PSG et contributeur du site www.virage.paris, raconte cette histoire. Une belle histoire, gorgée de miracles et de temps suspendu, d'actions indélébiles et de reconnaissances éternelles. A Paris, les numéros 10 sont des héros, des incompris, des souvenirs tatoués à l'âme, des Ulysse ayant défié tous les océans pour rejoindre le seul Club capable d'aimer parfois jusqu'à la folie leur poésie sans drapeau blanc. Le titre de Michéa, Le plus beau but était une passe mériterait presque d'être gravé sur les murs du Parc des Princes. La victoire est une chose aléatoire. Presque futile. Cette passe qui déchire nos ténèbres, cette mystification technique qui ravive en chaque supporter la part d'enfance sauvage et pure, n'est-ce pas exactement cela le football ? Il n'y a que des numéros 10 dans la team de Gregory Protche, lui qui continue d'aller régulièrement s'assoir au Parc depuis 1977. Ces pages peuvent parfois donner le vertige. Ce n'est pas un best-of. C'est notre légende qui revit ici. Notre Odyssée. Michael Jackson a un jour chanté au Parc. Il ne manque que lui dans ce livre qui rend fier et qui ravive la passion.

04/2021

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Policiers

Le mage du Rumorvan

On aurait dit que la Lune était rousse et que le soleil venait à peine de rejoindre l'autre hémisphère, quand tous les chiens du quartier se mirent à hurler à la mort. Un bien triste concert qui interrompit la nuit hivernale des habitants du petit village, mais des grognements et des gémissements exprimant un irrépressible effroi, avaient fait converger tous les regards dans le moindre recoin sombre. Ils sortaient tous de chez eux, jeunes et vieux se regroupant au cœur du bourg, les yeux rivés sur les nuages illuminés par un feu intense. Ils venaient de comprendre l'origine de ces cris inhumains qui donnaient cette impression unique d'apercevoir une esquisse de l'enfer. Lorsque cet événement exceptionnel arriva à l'Aber-Ildut, petit bourg aux confins de la Bretagne, les esprits des villageois façonnés par de vieilles légendes, surent que de terribles maux allaient les accabler bientôt. Le mage était mort. Assassiné. La rumeur circulera dès le lendemain, des murmures apeurés. Les langues se délieront bientôt, chaque villageois, convaincu de ce qu'il sait ou imagine. Et rien que du mauvais pour tous. L'inspecteur Lavigne va devoir comprendre leur personnalité, savoir ce qu'ils savent réellement. Qui avait intérêt à tuer le mage tant craint et respecté ? Quel en était le mobile ? Qui en voulait à ce point au rebouteux ? Solitaire et taciturne, l'inspecteur poursuivra auprès d'une population qui a toujours été effrayée par la personnalité de la victime, son côté sombre, une force obscure qu'il tirait du pouvoir de l'ombre. Qui ? Sa femme ? Sa maîtresse. Le contenu de ses livres, aussi anciens que secrets ? Lavigne va livrer une bataille muette, tenter de comprendre le contexte dans lequel vit ce bourg figé dans des croyances d'un passé qu'il croyait révolues. Et il ira de surprise en surprise, jusqu'à avoir peur de son ombre.

09/2009

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Rallyes et courses

Tentative de reconstitution d'un Paris-Dakar

Le titre de cet ouvrage est ambigu. A l'été 1955, date où l'auteur rejoignait Dakar en auto-stop, l'épreuve mécanique à travers le Sahara n'existait pas ! Cette "Tentative" porte en filigrane le récit métaphorique du passage de l'enfance à l'adolescence... Continuité d'une enfance chaotique poursuivie par une adolescence fiévreusement aventureuse... Ces récits d'incroyables vagabondages a` travers la France, l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne, le Maghreb, la Mauritanie, le Sénégal, sont les jalons du chemin accompli pour se soustraire à la tutelle d'un père incapable de l'aider à se construire... Etre adolescent dans les années cinquante n'était pas plus facile qu'aujourd'hui, à ceci près que les loisirs étaient rares, les billets d'avion hors de prix et qu'il fallait attendre vingt et un ans pour être majeur... N'aimant ni les sports collectifs, ni le système scolaire, ni la vie en famille, restait le voyage, en solitaire... Voyager, au sens fort du mot, faire la route, par n'importe quel moyen... Et tous furent bons, auto-stop, kayak, cargo, radeau, vélo-porteur, skis... L'ouvrage est le fruit d'un travail de remémoration adossé à une chronologie confirmée par le témoignage photographique. Il débute par un survol de la vie à Neuilly-sur-Seine dans les années quarante puis déroule plus de deux ans d'intenses pérégrinations (1953-1954) en Europe et au Maghreb. Il s'achève à l'été 1955. A cette date, bien que son empire colonial fît déjà entendre d'inquiétants craquements, la France était engagée en Algérie dans une dernière guerre. La narration des déplacements au Maghreb, au Sahara et au Sénégal dévoilera à petites touches l'emprise de la colonisation sur les esprits et les territoires. Né en 1936, l'auteur explore ces années charnières à quatre-vingts ans passés, sans complaisance mais non sans tendresse. Ultime tentative d'élucidation des effets de l'histoire familiale sur sa propre destinée ou comment, au crépuscule de son existence, se débarrasser des fantômes de l'enfance ...

10/2022

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Littérature française

La Reine de Beyrouth

Le roman s'ouvre sur une étrange — pour ne pas dire scabreuse — occurrence. En 2006, pendant l'offensive d'Israël au Liban, une femme disparaît. Elle s'appelle Layla Lutfallah et sa vie, ainsi que celle de sa famille, est une fresque flamboyante du Liban contemporain qui tourne au cauchemar. Cette fable savamment orchestrée installe une sensation de malaise et de confusion, car toutes les tentatives pour la retrouver s'avèreront inutiles. L'enquête est exagérément bâclée dans le chaos d'un pays ébranlé par des bombardements massifs. Choc apocalyptique pour son fils, Carlos Rebeiz, roi de la haute finance internationale et incarnation vivante et étonnamment précise de la puissante diaspora libanaise, qui voit s'effondrer toute raison d'être. Lamour aveugle qu'il porte à sa mère réveille en lui l'ange de la mort. Leur relation est fusionnelle, lourdement amplifiée par le romanesque levantin. A travers le narrateur, on suit la vie des personnages centraux, enchaînés par le destin, presque solidaires, dans un noyau indestructible où l'émotion, les accommodements et l'inhumanité forment une chorégraphie rythmée par une obsession mémorielle et une galerie d'adjoints atypiques, mais bien réels qui composent une monographie entre le burlesque et le tragique du pays des cèdres. Un brouillage de pistes prend le lecteur à la gorge car il ressent inévitablement une sensation physique, organique de la souffrance. C'est douloureux, non par quelque discours moral sur la violence qui règne au Proche-Orient, mais parce que c'est le sujet même de ce livre. Et on se demande si au bout, tout au bout de cette violence inouïe, il y a quelque chose. La Reine de Beyrouth est un livre que l'on peut prendre de cent côtés. Car il jette une lumière divergente sur le Liban, un petit pays qui sauve le monde de la banalité, car il possède une nonchalance et paradoxalement, une force inégalées ailleurs, qui ouvre l'esprit, éveille toutes les sensations et procure des énergies infinies.

06/2017

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Romance sexy

The Lost Boys Tome 3 : Dans le puzzle de mon coeur

Au lycée de Santa Cruz Central, on les appelait les paumés, les exclus, les cinglés. Mais la plupart d'entre nous les connaissaient comme les "Lost boys" ... Ronan Wentz est allé en enfer, en est revenu et il en porte les cicatrices qui le prouvent. Pire encore, le sang d'un monstre coule dans ses veines, mais après dix ans de placement en famille d'accueil, Ronan, 18 ans, retrouve enfin sa famille. Son oncle lui offre un toit et le met au travail, gérant un complexe d'appartements miteux à Santa Cruz, en Californie. Mais une seconde chance reste une seconde chance. Ronan devient un chasseur solitaire, un justicier, arpentant les rues la nuit pour éloigner les cauchemars. S'il peut utiliser la colère qui brûle dans son sang contaminé pour protéger au lieu de blesser, peut-être trouvera-t-il alors l'absolution qu'il recherche. Puis il rencontre Shiloh. Shiloh Barrera a l'air d'avoir tout pour elle. Elle est intelligente, ambitieuse et pleine de créativité artistique qu'elle canalise dans la fabrication de magnifiques bijoux uniques. Mais l'attitude froide et déterminée de Shiloh n'est qu'une façade. Ses démons la poussent à réussir autant que son ambition - à prouver sa valeur à la mère qui ne supporte pas de la regarder et qui cache ses propres secrets. Lorsque Shiloh et Ronan se rencontrent, leur attirance physique est immédiate et torride. Ni l'un ni l'autre ne croit que cela va durer. Tomber amoureux est un rêve impossible réservé à ceux qui sont moins brisés et abîmés qu'eux. Mais aussi dur qu'ils essaient de résister, les sentiments grandissants entre eux semblent inévitables... jusqu'à ce qu'une terrible nuit détruise les rêves de Shiloh et l'avenir de Ronan. Lorsque la fumée se dissipe et que les cendres se posent, ils doivent faire un choix : laisser leur passé déterminer leur avenir, ou en construire un nouveau avec les pièces brisées de leurs coeurs.

03/2023

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Théâtre - Pièces

Le signal du promeneur suivi de Rumeur et petits jours suivi de Une cérémonie

Le Signal du promeneur "Un jour, les hommes se sont réunis dans une grande clairière, pour réfléchir, prendre certaines décisions, tenter de dégager de la clarté". Le premier opus du Raoul Collectif, Le Signal du promeneur, tente de faire un peu de lumière sur ce que pourraient signifier des destins d'individus en lutte radicale, solitaire, violente, voire mortifère, avec leurs milieux respectifs, parfois avec la société toute entière. De quel désir, de quelle énergie témoignent ces fuites, ces exils, ces arrachements - parfois désespérés et tardifs -aux cadres convenus, aux valeurs en cours ? Rumeur et petits jours Après Le Signal du promeneur, le Raoul Collectif poursuit sa réflexion autour des relations entre l'individu et la communauté. Le spectateur est ici le public d'une émission radio. Dans une atmosphère enfumée rappelant les années 70, un groupe de chroniqueurs se réunit autour d'un projet commun : dénicher de la beauté. A l'heure de la 347ème émission, ce projet est-il devenu trop désuet au regard du monde qui les entoure ? Il est en tout cas mis à mal d'entrée de jeu par l'annonce d'une décision venue d'en haut... La cohésion et l'idéal du groupe, et à travers à lui le langage et les idées, sont alors mis à rude épreuve. Mais de quoi cette épreuve est-elle le nom ? Restent aux chroniqueurs leur liberté de ton et la mise en mouvement d'une pensée chorale pour espérer déconstruire ce qui les contraint, et y résister coûte que coûte. Une cérémonie Un groupe se retrouve avec l'intention de célébrer quelque chose. L'enjeu semble de taille. Pourtant ils hésitent : quelle tenue porter, comment s'accoutrer ? Quelle première parole, quel geste pour commencer ? S'ils se sont fait beaux et sont ostensiblement heureux de se retrouver, l'ambiance trahit quelques inquiétudes, l'atmosphère est changeante. Pièces écrites pour 5 comédiens

02/2024

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Littérature française

Carat

De sa mère, Agathe pensait tout connaitre. Notamment qu'elle était une femme excentrique et belle, adorée et courtisée. Elle sait qu'elle a collectionné les amants, elle les a vus défiler chez elles sans pour autant qu'Aimée ait jamais pu lui dire lequel aurait pu être son père. Elle sait aussi combien elle aimait l'art, leur unique point commun puisqu'Agathe en a fait son métier, commissaire-priseur chargée d'organiser les ventes d'oeuvres rares. Pour le reste, elle est son opposée. Toujours de noir vêtue, elle est discrète et solitaire, n'a aimé qu'un homme, a une amie, et concentre ses efforts sur son travail et son projet : ouvrir sa propre étude. Aussi, lorsqu'en vidant l'appartement d'Aimée après son décès elle découvre, dans un coffre, une dizaine de bijoux frappés du poinçon du joailler Van Cleef & Arpels, elle décide de les envoyer à la maison mère pour en connaitre la valeur. Elle ne se doute pas que deux d'entre eux dont elle ne connait pas l'origine, ainsi qu'un paquet de lettres cachées, vont changer sa vie et lui donner la chance de découvrir la vérité sur sa mère, et peut-être l'identité de son père. Mais le veut-elle vraiment ? Est-elle prête à laisser les carats raconter leur histoire ? Après L'âme du violon, Marie Charvet revient et signe un deuxième roman aussi brillant que les carats qu'elle fait scintiller sous nos yeux. Avec Agathe, elle nous emporte dans l'univers de la joaillerie et les coulisses de la Maison Van Cleef & Arpels pour laquelle elle travaille depuis des années. C'est là qu'elle fera basculer le destin de son héroïne en lui offrant la possibilité de changer pour apprendre à aimer, sa mère, elle-même, et peut-être ce client indien, qui sait ? Vibrant, battant, sensible et passionnant, Carat nous rappelle que le plus précieux n'est pas toujours fait de pierres, mais de sentiments.

04/2024

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Portugal

Portugal. Edition 2024-2025. Avec 1 Plan détachable

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Goûter les plats dans le mercado da Ribeira à Lisbonne, découvrir le littoral de l'Algarve, arpenter le parc naturel du Sud-Ouest alentejan et la côte vincentine, se laisser porter par un vieux tramway sur les pentes de Porto, bercer par un fado... Vous allez sentir et déguster le Portugal autrement. Dans Le Routard Portugal, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir le pays à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (prendre un petit déj au comptoir de l'un des nombreux cafés où se pressent les Lisboètes le matin et s'imprégner de l'atmosphère, goûter plusieurs plats de chefs réputés dans le vieux mercado da Ribeira, pour... 3 fois rien, à Lisbonne, faire une pause dans le jardin São Pedro de Alcântara pour admirer le panorama sur les toits de la Baixa et le castelo São Jorge, dans le Bairro Alto, admirer béatement une fenêtre du convento do Cristo à Tomar...), des visites (découvrir l'Algarve autrement que par ses plages, et visiter le musée consacré aux métiers de la mer à Portimão, parcourir la serra de São Mamede et s'enivrer de l'odeur suave des cistes en fleur...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - plus de 50 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir le Portugal hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Biographies

Vies, morts et renaissances de Goliarda Sapienza

Romancière, Goliarda Sapienza (1924-1996) a eu une vie qui s'apparente à un roman. Sa traductrice nous propose, à travers le portrait passionné d'une femme hors du commun qui a traversé le XXe siècle, la genèse d'une oeuvre vibrante de ferveur et une aventure éditoriale très singulière. Nathalie Castagné nous raconte les vies (militante, actrice, délinquante, prisonnière, enfin romancière), les morts (la prison, les tentatives de suicide, l'obscurité) et les renaissances (la passion de l'écriture et le triomphe posthume) de cette personnalité qui va devenir une icône littéraire et féministe. Enfant de famille recomposée et révolutionnaire, Goliarda Sapienza a grandi dans le bain de l'engagement socialiste, de la fréquentation des déshérités. Elle est tôt passée d'une Sicile dont l'empreinte la marque définitivement à Rome où elle devient comédienne de théâtre et actrice de cinéma. Elle vit et collabore avec le cinéaste et cadre du Parti communiste italien Francesco Maselli. Mais sa grande affaire sera son oeuvre, commencée avec des poèmes et des textes autobiographiques. Après plusieurs publications et des carnets intimes, c'est dans son grand roman, L'Art de la joie, et dans son héroïne, Modesta, qu'elle met l'essentiel de sa vie et de ses aspirations, jusqu'à sa mort, solitaire, malgré le soutien sans faille de son second compagnon, Angelo Pellegrino, de vingt ans son cadet. Ce chef-d'oeuvre fut partout refusé en Italie. Ce que réparera la traduction posthume en français qui obtient un succès phénoménal jamais démenti jusqu'à ce jour, permettant une réhabilitation spectaculaire de Goliarda Sapienza dans son pays et sa notoriété mondiale. Nathalie Castagné a traduit la totalité de l'oeuvre de Goliarda Sapienza dont elle a fait découvrir L'Art de la joie. Elle est par ailleurs l'auteur de deux romans, Sebastian ou la Perdition (La Différence) et L'Harmonica de cristal (Seuil), et d'un récit poétique, Perséphone (La Différence). Elle a traduit entre autres Umberto Saba, Dario Bellezza, Elisabetta Rasy, Pier Paolo Pasolini, Giorgio Vigolo.

05/2024

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Europe

Guide Tao Europe sans avion. 1300 adresses éthiques et écologiques

L'ouvrage de référence pour voyager en Europe de façon écologique, éthique, et sans prendre l'avion ! Vous souhaitez dénicher des expériences de voyage en Europe engagées en faveur du développement durable et de la transition écologique ? Vous désirez voyager sans prendre l'avion ? Ce guide est fait pour vous ! Voyager sans avion en Europe est nécessaire, pour des raisons écologiques. Un trajet A/R Paris-Venise consomme 20 kg de CO? par personne en TGV, contre 456 kg de CO? en avion, soit près de 23 fois moins (source : Greentripper). Voyager sans avion en Europe est possible ! Il était pourtant difficile de trouver, sur Internet ou dans les livres, un condensé de tous les modes de transport et itinéraires possibles pour voyager en Europe. L'Europe fourmille de femmes et d'hommes engagés, qui proposent des lieux écologiques, solidaires, alternatifs, en faveur du développement local... Pourtant, aucun guide de voyage sur l'Europe n'existait jusqu'alors pour mettre en avant ces formidables adresses ! C'est pourquoi nous avons relevé le défi de vous proposer ce guide unique, novateur et engagé, avec des informations que vous ne trouverez nulle part ailleurs : Une introduction avec toutes les informations existantes pour se déplacer sans avion en Europe ; 1 300 lieux engagés écologiquement et socialement dans 10 pays européens (Espagne, Italie, Portugal, Allemagne, Grèce, Suisse, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Irlande, Autriche) pour vous loger, vous restaurer, pratiquer des activités, découvrir les initiatives qui réinventent le monde de demain, et agir ; Des flashcodes permettant d'accéder à des cartes online sur lesquelles sont positionnées toutes les adresses ; Toutes les informations pratiques pour se rendre dans chaque grande ville de ces 10 pays sans avion, au départ de France, et pour se déplacer au sein des pays sans avion ; Des idées de randonnées à pied, à vélo et à voile ; Plus de 100 photos en couleurs. Ce guide est une mine d'or pour celles et ceux qui souhaitent voyager autrement et donner un sens à leurs vacances.

05/2023

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Littérature française

Portrait en pied de Suzanne

Dans une ville inconnue d'Europe de l'Est, un homme exilé de Paris, solitaire et qui ne comprend pas la langue locale, erre par les rues... Honteux de sa corpulence, il fait pourtant diverses rencontres féminines, qui vont le conduire à se blesser le pied gauche. De cette plaie purulente, il ne tarde pas à tirer un étrange plaisir : car y apparaît Suzanne, son amour disparu... Ce conte noir à l'ambiance kafkaïenne (on pense ici au Château) bascule alors dans une histoire d'amour fou éminemment "toporienne" . Après Le Locataire chimérique (1964), inspiré du Procès, puis Joko fête son anniversaire (1969), hommage à La Métamorphose, Portrait en pied de Suzanne (1978) vient compléter dans l'oeuvre de Roland Topor sa trilogie noire romanesque, placée sous le signe de Kafka. Préfacée par Eric Chevillard, cette nouvelle édition est augmentée de six illustrations inédites. Roland Topor (1938-1997) : peintre, dessinateur, écrivain, dramaturge, poète, chansonnier, cinéaste, acteur, photographe, etc. Remarqué très tôt pour ses étranges dessins au graphisme original (dans Arts, Bizarre et Hara-Kiri), il reçoit le prix de l'Humour noir dès 1961 et crée le mouvement d'avant-garde Panique avec Arrabal et Jodorowsky. Son premier roman, Le Locataire chimérique, sera adapté au cinéma par Roman Polanski ; son deuxième, Joko fête son anniversaire, recevra le prix de Flore en 1970 ; il écrira aussi des recueils de nouvelles, des pièces de théâtre et des livres concepts. Du long-métrage d'animation La Planète sauvage (avec René Laloux, prix spécial du Jury à Cannes en 1973) au meilleur film sur Sade, l'étonnant Marquis (avec Henri Xhonneux), en passant par les émissions télévisées Merci Bernard, Palace et Téléchat, Topor marquera également de son empreinte le cinéma et l'audiovisuel. Certaines de ses images (affiches pour Amnesty International ou les films L'Empire des sens et Le Tambour) ont fait le tour du monde, toujours relevées d'un humour noir féroce.

02/2019

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Philosophie

Dictionnaire Nietzsche

"Les mots et les concepts, écrivait Nietzsche en 1879, nous induisent continuellement à penser les choses plus simples qu'elles ne sont". Conscients de cette mise en garde et du danger qu'il y a à prendre les mots pour des choses, les auteurs de ce Dictionnaire ont suivi un fil d'Ariane dans le labyrinthe de la pensée nietzschéenne : toute interprétation doit être elle-même interprétée, toute valeur doit à son tour être évaluée, avec ce sens de la nuance et cet " art de bien lire " recommandés par le philosophe-philologue, qui était aussi artiste et médecin. Ce Dictionnaire Nietzsche, le premier d'une telle ampleur, fait pénétrer le lecteur dans le monde de la volonté de puissance, du surhumain et de l'éternel retour, dans l'univers de la tragédie et du gai savoir, dans la généalogie " humaine, trop humaine " des passions, des croyances, des idéaux et de la vérité elle-même. Il évoque aussi les adversaires et les alliés, les livres et les lieux, les arts et les sciences qui ont inspiré Nietzsche, reconstituant de proche en proche sa vie et son oeuvre. Ce Dictionnaire témoigne de l'inépuisable créativité du philosophe, esprit libre et solitaire, critique sans concession du passé et du présent, penseur intempestif d'une philosophie de l'avenir dont les remèdes, parfois radicaux mais le plus souvent extrêmement subtils, n'ont pas fini de nous solliciter et de mettre à l'épreuve nos manières de penser. Plus de trente spécialistes de Nietzsche, français et internationaux, ont contribué à ce Dictionnaire qui non seulement cristallise l'état présent des recherches mais indique aussi des directions pour leur évolution future. Accessible à différents niveaux, il s'adresse à tout lecteur curieux, qu'il soit familier ou non de Nietzsche et de la philosophie, en lui offrant des points de repère et des analyses approfondies pour découvrir l'une des pensées les plus déterminantes de l'époque moderne et contemporaine.

03/2017

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Montagne

L'Alpe N° 79 : Paysages. Le monde à sa fenêtre

Loin d'être des terrains vierges, les paysages alpins portent partout la main de l'homme. Ici travaillés, là défigurés, ailleurs protégés. Quel rapport à la nature les Alpins ont-ils entretenu au fil de l'histoire ? A quoi ressembleront les Alpes de demain ? Au sommaire du dossier : - Selon l'historien Christophe Girot, deux grands archétypes principalement ont modelé jusqu'ici nos conceptions du paysage : la clairière et le jardin clos. Est-ce que ce sera aussi le cas demain ? Notre perception du paysage change, hier plus esthétique et sentimentale, elle est aujourd'hui plus scientifique et écologique. Christophe Girot s'est intéressé à la façon dont on a reconstitué un tertre dans le Tessin à partir des tonnes de matériau excavées lors de la construction du tunnel du Gothard. Comment reconstituer un paysage ? Comment faire " naturel " ? - Paysage ® Paysages, saison 2 ! Une opération culturelle de grande ampleur proposée par l'association Laboratoire et le département de l'Isère, qui croisent le regard d'une trentaine d'artistes, d'architectes, d'urbanistes, de paysagistes sur les paysages d'hiver, qu'ils soient intérieurs ou extérieurs, naturels ou urbains, sonores ou lumineux. Qu'est-ce qui fait aujourd'hui " paysage " ? Expositions, installations, spectacles vivants, conférences : pendant trois mois, le département se transformera en un véritable laboratoire. - Les Alpes de Jean de Beins. Ce grand bâtisseur du Dauphiné est l'un des pères de la cartographie moderne. Au début du XVIIe siècle, il a dressé des cartes du Dauphiné et de ses confins, qui déploient toutes sortes de paysages et qui ont une valeur autant historique qu'esthétique. - Autour de la Suisse en 80 cartes : belles feuilles tirées d'un ouvrage du journaliste et libraire britannique Diccon Bewes. Il retrace l'histoire de la Suisse et la perception de son territoire à travers des cartes, depuis la première datée de 1480 la représentant comme une île montagneuse au milieu d'un globe étoilé à des créations graphiques contemporaines en passant par des projets utopiques, restés sans lendemain. - Les rétro-paysages de Jean-Louis Roux. L'auteur s'est amusé à photographier les montagnes dans ces miroirs posés en bord de route pour aider les automobilistes. Un regard comme on les aime : étonnant, voire cocasse ! - Portfolio : Bérengère Desmettre. Tout à la fois artiste, écrivain, modèle et muse, elle nous dévoile un carnet de mots et d'images sensibles sur le monde alpin. Et aussi : - Il y a cinquante ans les J. O. se tenaient à Grenoble, et André Malraux inaugurait le Musée dauphinois dans ses nouveaux locaux. Retour sur ce double anniversaire.

11/2017

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Littérature française

Eloge de rien dédié à personne suivi de Eloge de quelque chose dédié à quelqu'un

"L’Éloge de rien dédié à personne" et "l’Éloge de quelque chose dédié à quelqu’un" parurent pour la première fois séparément en 1730 chez Antoine de Heuqueville, libraire à Paris. Puis ils furent réédités dans une "troisième édition, peu revue, nullement corrigée et augmentée de plusieurs riens". C'est cette édition que nous avons repris ici. S'il paraît absurde de faire l'éloge de rien, c'est à coup sûr qu'on y a mal regardé. Car en considérant les choses un peu plus profondément, comme nous y invite l'auteur, on s'aperçoit bien vite que rien est d'une importance extrême. En effet, "un rien nous fait pleurer, un rien nous fait rire, un rien nous afflige, un rien nous console, un rien nous embarrasse, un rien nous fait plaisir, il ne faut qu’un rien pour remonter un pauvre homme, il ne faut qu’un rien pour le renverser." Et "qu’y a-t-il au monde de plus précieux que l’or, l’argent, les perles et les pierreries ? Rien, assurément, me direz-vous. Qu’y a-t-il de plus estimable que la vertu ? Rien. De plus aimable que le vrai mérite ? Rien." Il était par conséquent bien naturel que ce rien soit consacré par un Eloge. Un Eloge que Louis Coquelet ne pouvait évidemment que dédier à personne. Car, nous confie-t-il, "quand enivré de la folle vanité de me faire un nom dans la République des Lettres, j’ai quitté le tranquille séjour de la province pour venir me transplanter à Paris, le séjour de la confusion et du désordre, veut-on savoir qui à mon arrivée en cette ville est venu me visiter et me faire des offres de service ? Personne. Est-on curieux d’apprendre qui m’a consolé quand j’ai eu des chagrins ou quelque fâcheuse maladie ? Personne. Qui m’y a secouru dans mes besoins ? Personne. Qui m’y a donné sa table ou prêté de l’argent ? Personne. A qui donc ai-je plus d’obligation à votre avis qu’à personne ?" Mais si rien compte plus que tout, quelque chose ne saurait pour autant être négligé. Car "dans quelque état et condition qu’on soit, on sent l’extrême besoin qu’on a de quelque chose", et "quelque riche que soit un homme des biens de la nature et de la fortune, il souhaite toujours quelque chose." C'est pourquoi, à "l'Eloge de rien", il nous a paru nécessaire d'adjoindre "l'Eloge de quelque chose".

12/2018

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Littérature française

L'HORTUS DELICIARUM le manuscrit retrouvé tome 1 Herrade de Landsberg

Le célèbre manuscrit alsacien du XIIème siècle, rédigé au Mont Sainte-Odile, l'Hortus Deliciarum, contrairement à la déclaration officielle, n'a pas brûlé dans l'incendie du Temple-Neuf à Strasbourg en 1870. Un libraire régional, Lionel de Sandner, prépare un catalogue de livres destinés à une vente aux enchères à Entzheim, dont l'incunable constitue la pièce majeure. Pourquoi une secte, les Herratiques, veut-elle s'emparer de cet ouvrage mystique ? Quel crédit peut-on accorder à une prédiction vieille de près de mille ans ? Les investigations du CERN vont-elles corroborer la menace annoncée par un message issu de la nuit des temps ? Que se passe-t-il au château de Pourtalès ? Qui est réellement Charles de Maîstre, le mentor de Lionel ? Comment Lionel arrivera-t-il à mener à bien sa mission ? Avec l'aide de qui ? De Christine son amie ? De la jeune Iranienne Samira ? De l'abbesse Herrade de Landsberg au sommet de l'Otan de Strasbourg, de la Mère supérieure Hildegarde von Bingen à Tomi Ungerer, du tournage de "Sherlock Holmes II" aux souterrains du château de Pourtalès en passant par les crêtes vosgiennes, la vedette de ce livre est avant tout : l'Alsace.
Sectes, francs-maçons, ésotérisme, érotisme, raisons d'Etat, service de police parallèle, gastronomie, actualité locale, amitié, amour et sensibilité sont les ingrédients de ce roman policier historique régional. Au fil des pages, nous rencontrerons Tomi Ungerer, Germain Muller, le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg et assisterons à la naissance du drapeau européen ; la première mise sur le marché du foie gras de Strasbourg aux environs de 1784 ; un repas vigneron typique des années d'après-guerre, mais aussi quelques richesses de la table alsacienne ; le sommet de l'OTAN et ses tracas au quotidien, les élans amoureux d'une adolescente Iranienne, la complicité amicale d'une jeune Espagnole, l'aide d'un ami gitan (l'Alsace n'a-t-elle pas été de tout temps une terre d'accueil ? ) et bien entendu Michèle et Charles, véritables parents adoptifs de mon héros.
Et puis, nous découvrirons des personnages éminents du XIIème siècle, tel Théophilus Presbyter, auteur d'une encyclopédie du savoir technique du Moyen Age dans le domaine de l'art et de l'artisanat, l'archevêque Malachie d'Armagh, proche de Saint Bernard de Clairvaux et une correspondance épistolaire entre Hildegarde von Bingen et Herrade de Landsberg. Enfin, il s'agit de ne pas oublier qu'une prédiction...
mais chut, n'en dévoilons pas de trop !

08/2010

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Edition

Histoire et Civilisation du Livre N° 19 : Les livres ont-ils un genre ? (XVIe-XXe siècles)

Sommaire/Contents - Editorial - Y. SORDET, "Frédéric Barbier (27 août 1952-28 mai 2023), une vie pour l'histoire du livre" - Les livres ont-ils un genre ? - E. CHAPRON et S. JURATIC, "Introduction" - Lire au féminin - F. Lavie, ""Séparer le bon grain de l'ivraie" Le contrôle des lectures féminines en France et dans les Pays-Bas espagnols au temps de la Réforme catholique (XVIe-XVIIe siècles) ; E. GERVAIS-LEDOUX, "La charge de lectrice à la cour de France au XVIIIe siècle. Un exemple de structuration des réseaux féminins au sein de la commensalité" ; I. MATAMOROS, "Savantes ou dilettantes ? Les lectrices de la Bibliothèque nationale dans la première moitié du XIXe siècle" - Entrer dans la chaîne du livre - M. G. DALAI, "Come valutare il ruolo delle donne nelle tipografie lionesi nel XVI secolo : l'esempio di Denise Barbou vedova di Balthazar Arnoullet" ; K. BENAZECH WENDLING, "Ecrire dans les missions protestantes en Irlande, une histoire de genre(s) ? Les autrices de la Dingle and Ventry Mission, 1800-1855" ; J. ESTRAN. "A la conquête de leur indépendance : éditrices de revues en Chine, de Chen Xiefen ??? (1883-1923) et Qiu Jin ?? (1875-1907) à Shi Pingmei ??? (1902-1928)" ; E. COCAIGN, "Trajectoire et représentations de Christina Foyle, femme et libraire britannique du XXe siècle" - Le genre des genres éditoriaux - A. Guillot, "Un devenir féminin de la poésie ? Economie du livre, renouveau lyrique et crise de l'ordre genré de la production poétique (France, v. 1800 - v. 1840)" ; L. ROUX, "Des livres jaunes aux livres en rose et bleu ? Editions imprimées de contes populaires et distinction de genre dans le Proche-Orient arabophone (milieu du XIXe siècle - années 1980)" ; C. BARJOU et J. -M. GALLAND, "La féminisation de l'édition littéraire illustrée pendant l'entre-deux-guerres : une approche socio-esthétique" ; F. MAZZONE, "Une édition féministe transnationale ? Eléments pour l'analyse de la circulation internationale du livre féministe. Le cas des échanges franco-italiens" - Etudes d'histoire du livre - A. RIFFAUD, "Topographie éditoriale du Cid, Paris, 1637" ; S. SCHMITT, "Les éditions françaises de l'Histoire naturelle de Buffon au dix-huitième siècle" ; N. B. MARTÍ, "The circulation of books and ideas between Spain and England at the end of the 18th century : the correspondence of Cavanilles with Joseph Banks and James Edward Smith" ; O. KRAKOVITCH, "Les éditeurs parisiens de chansons à la fin du Second Empire, censurés mais tolérés" . - Livres, travaux et rencontres - Livres reçus 2022-2023. - Thèses intéressant l'histoire du livre (soutenues en France, 2021-2022).

09/2023

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Poésie

Rabelais restitué Tome 1 : "Pantagruel"

Le propos de cette tude critique, la fois premire d'une nouvelle collection et premire des cinq qui seront consacres Rabelais, est de retrouver l'intelligence d'un texte que l'esprit de routine et les prjugs ont constamment obnubil. Les ditions commentes, sans lesquelles on ne peut lire Rabelais, ne font en effet, depuis cinquante ans, que se rfrer l'dition critique de Lefranc et ses collaborateurs, aussi bien pour l'tablissement du texte que pour les gloses. Or ce texte est tabli de faon discutable, ne serait-ce que par sa ponctuation, et les gloses sont imbues d'un esprit de gravit et d'un parti pris de pudibonderie qui altrent profondment la pense du Matre. On se borne, depuis cette dition, ronronner sur un texte abusivement fig d'o l'on croit avoir extrait depuis belle heure la quintessence, et la littrature rabelaisienne ne fait plus que traiter de l'accessoire sans oser revenir au principal : le verbe. partir du fac-simil des ditions de 1532 et de 1542, Marc Berlioz rexamine donc chaque chapitre, et une recherche purement philologique le conduit rcuprer la porte de termes jusque l mal lus et donc mal entendus. Tout au long de cette relecture apparat alors une comprhension neuve de phrases ou de pages entires dnatures par la signification apprise. Et l'auteur de l'tude est tout naturellement amen dcouvrir le contenu de chapitres rests lettre morte : ainsi du double sens et des sous-entendus des titres de la Librairie de saint Victor, traditionnellement regards comme une collection de facties ; ainsi du procs de Baisecul et Humevesne tenu une fois pour toutes pour incohrent assemblage de sons ; ainsi de la dispute entre Thaumaste et Panurge o l'argumentation a toujours t donne pour gesticulation gratuitement obscne. Sans oublier, au chapitre de la maladie de Pantagruel, la rintgration d'un paragraphe accidentellement limin depuis la premire recomposition, il y a plus de quatre cents ans. Au fil de l'examen se dessine alors un Rabelais dont les intentions sont quelquefois fort diffrentes de celles qui sont admises et enseignes. Et force est bien de convenir que, dgag des strates de commentaires qui ont abouti le masquer son lecteur, c'est ce Rabelais restitu qui semble tre le vrai. Pourtant Marc Berlioz ne fait que proposer la rflexion des Rabelaisants ce Rabelais retrouv ; car il ne donne nullement pour dfinitive sa restitution : outre, dit-il, qu'elle ne peut tre exempte d'erreurs, son dessein est, donnant le branle une rvision, d'inciter chacun rexaminer aprs lui ; il aura atteint son but, ajoute-t-il, s'il a persuad qu'il est prfrable de scruter encore et toujours le texte du Matre plutt que d'empiler des thses sur la faon qu'il pouvait avoir d'enfiler ses sandales. Men avec autant de probit que d'audace, ce retour aux sources doit relancer les tudes rabelaisiennes. En attendant, Marc Berlioz a commenc de relire le Gargantua, et la mme dmarche lui a dj permis de mettre au jour le contenu des Fanfreluches antidotes, pice o les commentateurs n'ont jamais trouv fond ni rive. Les Rabelaisants, universitaires ou non, ont dsormais des horizons ouverts.

01/1979

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Islam

De la providence. Enseignements en temps d'épidémie

Ce volume est un extrait du Commentaire du Coran par le grand soufi marocain, Ibn 'Ajîba. Il porte précisément sur la signification spirituelle de la plus célèbre sourate du Coran, la Fâtiha, celle qui ouvre le Livre sacré et qui est récitée quotidiennement à plusieurs reprises lors de chaque prière par tous les croyants dans le monde entier mais souvent sans en comprendre le sens. C'est cette lacune que vient combler ce petit traité. Ce texte est à la fois d'un contenu intemporel et d'une actualité brûlante puisqu'il est constitué par les enseignements d'un sage musulman sur le sens du Destin en période d'épidémie. Les principes qu'ils contiennent sont ceux que son auteur appliqua à sa propre existence alors que le Maroc connut une épidémie de peste. Il s'agit d'accepter le Destin qui module la vie du musulman sans négliger les précautions nécessaires. Ces principes ne mettent d'ailleurs pas à l'abri de la maladie et de la mort mais aident à y faire face et sont un message d'espoir quelle que soit l'issue. Ils se réfèrent essentiellement à l'attitude intérieure à adopter et qui est celle au principe de l'islam : soumission. Comme le dit un maître : "Toute crise représente le rappel à une fin qui ne laisse pas le temps de désespérer ou de se perdre en pensées futiles, mais qui concède toujours le temps d'une invocation, d'une prière où l'on redécouvre notre propre incapacité face au mystère de la Toute-Puissance divine, et où l'on découvre la participation à la protection de Dieu qui prend soin et sauve". Plus qu'un exposé doctrinal sur la question épineuse du Décret divin et de la Prédestination, ce texte se présente avant tout comme un enseignement spirituel, une initiation à la sagesse dans la plus pure tradition du soufisme, suivant la voie contemplative de la confrérie soufie, la Shâdhiliyya. Mais c'est aussi un témoignage de foi vivant, un appel à la vigilance intérieure et à l'ascension du coeur, un message d'espoir nourri par la certitude de la Vie éternelle de l'Au-delà. Le maître y affirme la prééminence de la Toute-Puissance de Dieu, inséparable de Sa Sagesse, qui se manifestent toutes deux sous le voile des apparences, y compris celui de la maladie et de la mort. Il dispense ses enseignements et ses conseils, partage son expérience vécue, face à l'épidémie de la grande peste au Maroc, pour aider le croyant à se plier pleinement aux décrets de Dieu. Car Ibn Ajiba s'inquiète des maladies de l'âme, confusions et déficiences qui peuvent surgir chez le croyant dans ces moments d'épreuves, concernant en particulier l'Unicité absolue de Dieu, la foi dans le Destin, l'acceptation de la mort, la confiance en la Providence. Pour y remédier, Ibn Ajiba préconise "l'éducation à la certitude" , grâce à laquelle le croyant sera élevé progressivement de la connaissance à la contemplation, et jusqu'à la réalisation spirituelle en Dieu. Ce texte d'Ibn Ajiba a bien entendu un écho tout à fait particulier dans le contexte qui est le nôtre, encore marqué par la pandémie du coronavirus apparu à la fin de l'année 2019. Toutefois, l'actualité du texte d'Ibn Ajiba et son principal intérêt ne tiennent pas seulement aux circonstances communes entre son époque et la nôtre, c'est-à-dire celles de l'épidémie, mais dans le fait que les enseignements qu'il véhicule, dans le langage propre à la tradition islamique, sont universels, dans le double sens du terme : parce qu'ils s'adressent au coeur de chacun, et parce qu'ils visent à les orienter justement vers le Dieu Un et Unique. Il en résulte un volume succinct susceptible d'aider les croyants du monde entier et qui donnera à réfléchir et à espérer à tous... Le tout est précédé d'une petite introduction à la vie d'Ibn 'Ajîba lui-même et à ce traité.

02/2023

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Histoire de France

Journal 1936-1940. "Hitler sait attendre. Et nous ?"

Dans le premier volume de son Journal, couvrant les années 1918 à 1933, nous avons suivi Hélène Hoppenot de Paris à Rio de Janeiro, puis à Téhéran, Santiago du Chili, Berlin, Beyrouth, Damas et Berne. En 1933, grâce à leur grand ami Alexis Léger (en littérature, Saint-John Perse), secrétaire général du Quai d'Orsay, son mari est nommé en Chine : "Dans ce pays tant aimé, j'aurais volontiers envisagé de demeurer jusqu'à la mort", confie Hélène Hoppenot, au terme de quatre années si éblouissantes qu'elle n'a plus éprouvé l'envie de tenir son Journal... En 1937, elle retrouve sans enthousiasme la France et le Quai d'Orsay, mais reprend la "conversation" avec elle-même. A Paris, Hélène Hoppenot se révèle une observatrice très perspicace, qui décrit avec justesse et humour le milieu de la politique et de la diplomatie, où elle se meut avec aisance. Elle renoue aussi avec ses amis écrivains et artistes, qui gravitent autour des librairies de la chère Adrienne Monnier et de Sylvia Beach, autour de Darius Milhaud et de Paul Claudel... Elle fait également la connaissance de Colette, Helen Hessel, Gisèle Freund, Jean Giraudoux, Marcelle Auclair, Paul Valéry et quelques autres, dont elle note les propos, parfois détonnants ! En janvier 1939, alors que Hitler se montre de plus en plus offensif et dominateur, Henri Hoppenot prend la tête de la "sous-direction Europe"... Grâce à ses confidences angoissées, Hélène Hoppenot peut relater au jour le jour les efforts erratiques des gouvernements pour éviter la guerre : son témoignage, plein d'anecdotes et de commentaires critiques, permet de décrypter les faits et gestes d'Alexis Léger, Edouard Daladier, Georges Bonnet, Paul Reynaud, Philippe Pétain... A l'heure où la France est acculée à prendre part au conflit, Hélène Hoppenot anticipe le repli du gouvernement en Touraine. Le 10 juin 1940, elle cherche à joindre son mari : "A six heures, j'appelle à nouveau et j'attends. Longtemps ? Très longtemps. Tout à coup, j'entends une voix de femme, enrouée, lointaine : "Paris, dit-elle, ne répond plus..." Paris ne répond plus ? Le voilà, le grand choc, qui traverse le coeur de part en part. . La voici, cette défaite redoutée. Paris ne répond plus ?... Cette voix de femme va résonner dans mes souvenirs et je ne pourrai l'oublier... Mais, un jour, Paris répondra. Ressuscitera." Avec son mari et leur fille Violaine, Hélène Hoppenot prend le chemin de l'Exode qui la mène à Bordeaux, Madrid, puis Lisbonne. Dès le 24 juin 1940, elle sait que le général de Gaulle représente "tout ce qui nous reste d'espoir", mais les Hoppenot doivent se résoudre à l'exil et rallier le lointain poste diplomatique de Montevideo.

11/2015

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Gestion de patrimoine

L'assurance vie à l'épreuve des crises. Résilience ou résignation ?

Cet ouvrage analyse le comportement du secteur de l'assurance vie et de la finance en période de crise profonde ; comment ce secteur de marché a-t-il su profiter des opportunités et bénéficier d'effets de levier durant la crise économique ? Plus que jamais, l'assurance vie aura montré sa faculté de résilience en se réinventant en permanence et en bénéficiant d'accélérateur de tendances. Nombre d'acteurs du secteur financier ou patrimoniale prédisaient que l'assurance vie, placement préféré des français, soit si ce n'est chahuté peut-être même disqualifiée au vu des performances des fond sen euros, en baisse chronique ; or, c'était sans compter que la crise, sanitaire puis économique, allait rebattre les cartes et allait démontrer la résilience du secteur de l'assurance vie, structurellement adaptée pour combattre la crise ou y faire face en bénéficiant d'effets de lever ou accélérateurs. En effet, une crise avec une telle ampleur, une telle soudaineté et une telle violence a permis de révéler certains phénomènes, tel un accélérateur de tendances, avec l'émergence et la prégnance de sujets ou de thématiques liés à l'économie verte ou solidaire d'une part ou liés à des investissements dans l'économie réelle d'autre part. L'assurance vie s'est ainsi révélée comme étant un réceptacle redoutablement efficace en matière de faculté d'adaptation et de capacité d'évolution avec un fonds en euros qui n'est certes désormais plus porté par le triple paradigme performance / sécurité / liquidité et n'étant plus désormais un contributeur à la performance mais ayant muté vers un rôle de contributeur à la stabilisation des allocations d'actifs. Si l'économie a dû évoluer avec son temps, ...elle s'est même fait d'ailleurs dépassée par son temps et son environnement, l'assurance vie a bien assumé, quant à elle, sa mission d'anticipateur sur son marché en intégrant de nouvelles modalités de gestion, de nouvelles catégories de support financiers de nouvelles fonctionnalités de suivi et de gestion de son contrat. Contrairement à certaines idées reçues, l'assurance vie fait sûrement désormais partie des véhicules financiers les plus élaborés et les plus modernistes, constituant alors la colonne vertébrale de la construction ou de la gestion patrimoniale. La "vieille dame" se renouvèle en permanence et sait parfaitement exploiter les opportunités de marché, à la fois issues de l'environnement financier (car les crises créent des opportunités) et de la technologie (car les crises permettent d'accélérer les tendances).

07/2021

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Littérature française

Le prix de la liberté. Les mémoires d'un naïf optimiste

Même si l'homonymie pourrait le laisser croire, ne vous attendez pas à trouver ici les aventures d'un général du Second Empire, mais bien plutôt celles d'un auteur contemporain qui prend plaisir à raconter le roman de sa vie, en l'illustrant d'anecdotes originales. En jouant avec un style alerte où l'humour est souvent au rendez-vous, Edward Pierron nous confronte aux défis de sa jeunesse mouvementée. Il y ajoute parfois une touche d'ingénuité qui donne une originalité supplémentaire à son récit. L'histoire commence à la fin des années 30, puis se poursuit pendant la seconde guerre mondiale. L'auteur est le témoin et l'acteur d'une époque charnière. Il fait l'apprentissage d'une vie où il doit assurer sa subsistance au jour le jour, mettant à contribution son imagination débordante. Dans cette période troublée, son existence est faite de rebondissements et d'instants où "tout peut basculer". Il est réfractaire aux réquisitions de l'occupant allemand, jusqu'au jour où il est arrêté. Son itinéraire nous conduit alors de l'île Tudy en Bretagne, à l'Autriche en guerre. Après avoir connu la rudesse des camps de travail, il pratique l'art de la "grande évasion". Puis, c'est le début d'une ère nouvelle, avec ses promesses matérielles, ses rencontres, ses découvertes et l'amour en prime. En toile de fond, il y a la mer et l'appel du grand large. Les moments forts sont baignés par la chaleur réconfortante des Bretons d'Armorique. Edouard Pierron nous projette ainsi dans un univers qui l'a profondément marqué. Avec lui, nous faisons la connaissance d'un "personnage". Une muse le suit comme son ombre : l'aspiration à la Liberté. Par-delà les difficultés rencontrées, puis surmontées non sans avoir invoqué la chance qui a marqué son existence. Un récit témoignage d'une exigence qui donne un sens à la vie et force le respect. La quête d'un homme intrépide, solidaire dans l'épreuve et fidèle en amitié. C'est le roman d'une vie et mieux encore, car il nous délivre aussi quelques bonnes pages où le bon sens et la sagesse font merveille, sous forme de philosophie pratique appliquée à l'action, en quelque sorte ! A propos de l'auteur, Madame Michèle Morgan nous a confié : "Je suis heureuse de l'avoir rencontré et fière qu'il ait appartenu à ma famille". Le lecteur retrouvera l'intégralité de son témoignage dans le livre.

06/2014

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Droit public

Panorama de droit pharmaceutique 2022. 2022

Avant-propos Le comité scientifique de Panorama de droit pharmaceutique A. Articulation entre l'accès précoce et l'accès de droit commun aux médicaments : quel impact peut-on attendre de la réforme de 2021 ? Blandine JUILLARD-CONDAT, Laure TRIBAUDEAU, Florence TABOULET B. Qualification juridique des biomédicaments et dynamiques compétitives Francis MEGERLIN, Alexandre PIATEK, Jean-Hugues TROUVIN C. La transformation du contentieux ordinal des pharmaciens Arnaud LAMI D. Entrepôts de données de santé et études de données de vie réelle dans les centres de lutte contre le cancer : enjeux de santé publique et juridiques François BOCQUET, Mario CAMPONE E. L'examen éthique de la demande d'essai clinique selon le règlement européen : un cadre national au sein d'un processus européen Virginie RAGE F. La recherche du financement éthique et solidaire des officines de pharmacie Valérie SIRANYAN, Olivier ROLLUX G. Les mesures de protection raisonnables en vue de bénéficier de la protection par le secret des affaires : application à l'industrie pharmaceutique Elisabeth BERTHET, Constance DENIS H. Retour en arrière, état des lieux et prospective sur la profession d'herboriste, à propos d'un certain nombre d'arrêts récents Antoine LECA I. Régulation de la présentation, de l'information et de la promotion des produits remboursés : apports et limites de la Charte du 4 mars 2022 applicable aux produits LPP Diane BANDON-TOURRET, Victoire STORKSEN L. Transformation de la pharmacie d'officine : simplifier et restructurer le Code ? Patrick BORDAS, Francis MEGERLIN M. La révision du règlement européen relatif au médicament orphelin. Apport des autorités nationales à la consultation publique Florence LANSON, Blandine JUILLARD-CONDAT, Florence TABOULET N. Premier bilan de l'application de la feuille de route du numérique : des promesses tenues pour le secteur de la santé ? Cécile LE GAL FONTES O. Le télésoin en pharmacie : nouvelle pratique professionnelle, nouvelles obligations pharmaceutiques Nadia MILOUDIA P. Accroître l'attractivité de la formation pharmacie : adapter l'organisation de l'accès aux études de santé Guillaume MONZIOLS R. Bacs à sable réglementaires en santé : des initiatives diversifiées à la recherche d'un cadre fédérateur au service du bien public Marie-Danièle CAMPION, Guy CAMPION S. Renforcement de l'incertitude pour les fabricants de génériques quant à l'usage des "skinny labels" Eric SERGHERAERT, Louise KEDDAR T. LFSS 2023 et "Médicaments de Thérapie Innovante" : consécration du contrat de résultat ? Francis MEGERLIN, François LHOSTE U. Adaptation de la loi-type de l'Union Africaine sur la réglementation des produits médicaux : réalités et perspectives en Côte d'Ivoire Anne-Cinthia AMONKOU-N'GUESSAN, Paule Mireille ALLOUKOU-BOKA, Windégoudi, Casimir SAWADOGO, Mahama OUATTARA, Antoine Serge AMARI

02/2023

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Architecture

Augures. Laboratoire des nouvelles pratiques architecturales

A l'occasion de la première Biennale d'Architecture et de Paysage d'Ile-de- France (Bap ! ), une exposition intitulée Augures, laboratoire des nouvelles pratiques architecturales s'est tenue au sein de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles sous le commissariat scientifique de Djamel Klouche. Augures a cherché à questionner le monde construit à travers la présentation pendant quelques mois d'un laboratoire des nouvelles pratiques architecturales, comme autant d'augures dans la métropole climatique qui vient. La métropole climatique engage dans sa fabrication trois ruptures majeures qui structurent et vont structurer durablement notre société contemporaine : - la question du nouveau régime climatique : comment les territoires métropolisés sont à même de répondre aux enjeux et ambitions portées lors de la COP 21 et la manière dont la planète devient un nouvel acteur qui doit s'assoir à la table des négociations ? - la question de l'accélération et nous pourrions dire de la décélération : comment les nouvelles technologies sont en train de modifier nos approches pour faire la ville et ses territoires et de reconstruire une nouvelle forme d'économie urbaine plus solidaire ? - la question du commun : nous assistons à l'émergence d'une société plus horizontale où les populations sont plus enclines à vouloir jouer un rôle de plus en plus important dans la fabrique de leur environnement proche comme lointain. L'alliance de ces trois enjeux et la façon dont les architectes, les urbanistes et les paysagistes apportent des réponses à ces défis dessinent Augures comme un laboratoire des nouvelles pratiques. Il est conçu comme un vis-à-vis stimulant de scénarios de projets immersifs et de recherches prospectives. Cet ouvrage remet en perspective, à travers des textes et des images, les contributions de plus 30 collectifs européens et internationaux, d'architectes, d'urbanistes, de paysagistes et de penseurs de nos territoires contemporains engagés dans ces questions. Plus qu'un catalogue, Augures, laboratoire des nouvelles pratiques architecturales , qiu recueille textes et images sous la forme d'un abécédaire, est à considérer comme un dispositif complémentaire et parallèle de l'exposition. L'ouvrage se nourrit des objets présentés dans la biennale. Il cherche à problématiser la thématique des mutations de la ville à travers un dispositif de vis-à-vis entre deux moments, deux temps de l'histoire contemporaine de la Ville : le temps présent et le temps situé en 2050, association susceptible d'interroger le lecteur et de mettre en perspective les grandes questions du monde urbain actuel.

06/2022

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Littérature française

Sabre

Il était une fois. Comme dans tous les grands romans, c'est-à-dire qui sollicitent notre part d'enfance, cela commence par : " Il y avait autrefois dans la salle à manger des grands-parents, un sabre de modèle inconnu, que je n'ai jamais manié, jamais soupesé, pas même caressé. " Le revoilà, Samuel Vidouble, le narrateur, coincé dans une maison, poussiéreuse mais encore hantée par les fantômes d'une famille provinciale, calviniste, " sans histoires, sans qualités, sans titres de gloire " , dans " un cul-de-sac de la France et de l'Europe " , au bout d'une ligne de train improbable et nocturne, le revoilà, ce Samuel Vidouble, professeur d'histoire désabusé, et amateur de cartes de géographie, qui décide d'enquêter sur ce souvenir d'enfance, guidé par tante Esther, libraire à la retraite : " Où était-il passé ce sabre ? Et si je l'avais rêvé ? " Ce n'est pas tant le sabre à la lame courbée, fêlée, couleur de Sienne, que les époques qu'il a pu traverser, les lignées d'hommes, de guerres, de morts, qui impressionnaient autrefois le jeune Samuel, lui qui appartient à la dernière génération ayant connu celles qui firent la guerre. Et puis à quel ancêtre revenait-il, ce sabre ? Qui était l'héroïque, ou au contraire, l'imposteur sans foi ni loi : VVRL, Victor Vidouble Rex Livorum ? Victor Vidouble roi des Lives, qui aurait jadis régné sur un archipel de la Baltique ? Un descendant d'huguenot confiné dans son pays de marais, d'étangs et de tourbières ? Un nobliau du XVIIIe siècle, amoureux des cartes de géographie, lui aussi, et qui mise sur elle pour l'arracher à sa province reculée ? Le baron Victor Vidouble de Saint-Pesant, mythe familial ou légende du grand dehors que les oncles-vétérans réinventent à tour de rôle, à la veillée ? Vaut-il mieux se vouer au réel, souvent décevant, que suivre l'aile de l'imaginaire, avec ses histoires d'îles perdues ou inventées ? A moins qu'une carte au trésor familiale nous permette de situer le lieu et l'époque d'où viendrait le fameux sabre ? Dans la lignée des autres livres d'Emmanuel Ruben, qui ont l'imaginaire et l'ailleurs au coeur de leur force, mais d'une puissance romanesque remarquable, d'une invention géographique drolatique, Sabre est le livre de la maturité. Un vrai roman picaresque qui tient des Aventures du Baron de Münchhausen autant que du Baron perché d'Italo Calvino. C'est un jeu de pistes vertigineux qui nous fait remonter le fil du temps jusqu'aux guerres napoléoniennes, et nous invite à un voyage baroque à la poursuite de chimères qui disent notre vérité.

08/2020

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Histoire de France

Les grands discours parlementaires du XIXe siècle. De Benjamin Constant à Adolphe Thiers 1800-1870

Consulat, Premier Empire, Première Restauration, Cent Jours, Seconde Restauration, monarchie de Juillet, Deuxième République et Second Empire : l'énumération suffit à montrer combien la période qui s'étend de 1800 à 1870 est riche en bouleversements politiques. Elle l'est aussi par la grandeur et la diversité du discours parlementaire. Les moments clés du premier XIXe siècle - 1800, 1815, 1830, 1848, 1852, 1870 - ont inspiré la plus haute éloquence et produit d'authentiques morceaux de bravoure. Une place privilégiée a été accordée aux mots et aux phrases qui s'inscrivent dans la mémoire collective de la nation française, de " l'Empire est fait " de Thiers au " cœur léger " d'Ollivier, des imprécations de La Bourdonnaye aux incantations de Lamartine en passant par les prophéties de Tocqueville. Il fallait aussi faire revivre les grandes interrogations du XIXe siècle : la recherche du meilleur des régimes politiques possible, la pondération entre ordre et mouvement ou entre équilibre européen et satisfaction des nationalités, sans oublier l'émergence d'une question sociale à l'ère de l'industrialisation. Il était également indispensable de mettre l'accent sur des débats de société et des problèmes qui sont encore les nôtres aujourd'hui/divorce, peine de mort, durée de travail, droit de grève, question scolaire, place des religions, poids de l'économie, affairisme... Enfin, ce livre est un hommage à ces personnalités de conditions et de convictions diverses qui toutes ont servi la France avec leur immense culture, leur grand talent et leur énergie débordante. Ont donc été convoqués Benjamin Constant, le technicien des constitutions, Carnot, le majestueux avocat de la cause républicaine, Foy, l'incarnation du verbe viril, Rober-Collard, le philosophe-orateur, Chateaubriand, le génie hautain, La Fayette, l'éternel héros des Deux-Mondes, Berryer, le génial improvisateur, Guizot bouche d'or, Thiers, l'esprit du siècle, Lamartine, le lyrisme fait homme, Ledru-Rollin, le tribun théâtral, Hugo, le plus grand des romantiques, Montalembert, le héraut du libéralisme, Ollivier, l'apôtre solitaire, Gambetta, le prophète de la République et tant d'autres encore ! Ce recueil n'est pas seulement une anthologie. Exposés ici de façon chronologique, avec des introductions et des notes, les discours parlementaires permettent de mieux comprendre l'histoire, mais aussi le présent et l'avenir.

10/2005

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Mer

Yes we Cam ! Conversations avec Jean Le Cam

"A soixante-et-un an, Jean Le Cam lors d'un Vendée Globe de légende a fait rêver tout un pays confiné. L'histoire d'un héros malgré lui". On ne présente plus Jean Le Cam, alias "le Roi Jean ", le héros du Vendée Globe, qui nous a tant ému et réjoui tout au long de son tour du monde. Son aura n'a jamais été aussi grande, sauveteur de Kevin Escoffier, navigateur au palmarès légendaire, quatrième de la course en dépit d'un bateau moins performant, Jean Le Cam est le héros que la France entière adore. Gouaille, bon sens, humour, modestie, à soixante-et-un an Jean Le Cam n'a rien perdu de sa superbe. Quoi de mieux que de l'entendre se raconter dans ces entretiens au "long cours " avec l'une des plus fines plumes du sport, son ami Jean-Louis Le Touzet, et tous deux de nous conter une vie digne d'un roman. De son enfance à Châteauneuf du Faou aux premiers bords avec à quatorze ans son père à bord de Mervent, l'Armagnac familial, à La Forêt-Fouesnant, entre le Cap Coz et Concarneau, dans le Finistère Sud. De ses premières victoires locales, à son apprentissage aux chantiers Pichavant à Pont l'Abbé, de la création avec ses amis Hubert Desjoyeaux et Gaëtean Gouerou, le trio fondateur du chantier CDK. De sa rencontre avec Tabarly, en tant que jeune appelé à bord de Pen Duick VI pour un tour du monde en équipage aux premières navigations transatlantiques sur les multicoques Jet Services, Fleury Michon, ces machines qui feront tomber le record de l'Atlantique. De la casse de la route du Rhum en 2002 à son entrée dans "la carrière " de solitaire tourdumondiste tardivement, en 2004 décrochant la deuxième place du Vendée Globe. Mais aussi ses victoires, ses naufrages et ses sauvetages, ses échecs, ses projets architecturaux, ses silences bruyants, l'importance des femmes dans sa vie (sa mère et ses soeurs, sa femme Anne et ses filles), la mort de son père. C'est l'histoire d'un homme immense et humble qui jamais ne retient les larmes quand elles viennent, danse, rit, chante parfois sur son bateau.

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Sociologie

Enigmes et complots. Une enquête à propos d'enquêtes

Pourquoi, au tournant des XIXe et XXe siècles, observe-t-on tour à tour : le développement du roman policier, dont le coeur est l'enquête, et du roman d'espionnage, qui a pour sujet le complot ; l'invention, par la psychiatrie, de la paranoïa, dont l'un des symptômes principaux est la tendance à entreprendre des enquêtes interminables, prolongées jusqu'au délire ; l'orientation nouvelle de la science politique qui, se saisissant de la problématique de la paranoïa, la déplace du plan psychique sur le plan social et prend pour objet l'explication des événements historiques par les " théories du complot " ; la sociologie, enfin, qui se dote de formes spécifiques de causalité - dites sociales -, pour détermine les entités, individuelles ou collectives, auxquelles peuvent être attribués les événements qui ponctuent la vie des personnes, celle des groupes, ou encore le cours de l'histoire ? La raison en est la conjoncture nouvelle que créent de profonds changements dans la façon dont est instaurée la réalité sociale. C'est à l'Etat-nation, tel qu'il se développe à la fin du XIX° siècle, que l'on doit le projet d'organiser et d'unifier la réalité pour une population et sur un territoire. Mais ce projet, proprement démiurgique, se heurte à une pluralité d'obstacles parmi lesquels le développement du capitalisme, qui se joue des frontières nationales, occupe une place centrale. Ainsi la figure du complot focalise des soupçons qui concernent l'exercice du pouvoir : où se trouve réellement le pouvoir et qui le détient, en réalité ? Les autorités étatiques, qui sont censées en assumer la charge, ou d'autres instances, agissant dans l'ombre, banquiers, anarchistes, sociétés secrètes, classe dominante, etc. ? Ainsi s'échafaudent des ontologies politiques qui tablent sur une réalité doublement distribuée : à une réalité officielle, mais de surface et sans doute illusoire, s'oppose une réalité profonde, cachée, menaçante, officieuse, mais bien plus réelle. Roman policier et roman d'espionnage, paranoïa et sociologie - inventions à peu près concomitantes - sont solidaires d'une façon nouvelle de problématiser la réalité et de travailler les contradictions qui l'habitent. Les aventures du conflit entre ces deux réalités - réalité de surface contre réalité réelle- constitue le fil directeur de l'ouvrage.

02/2012