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Cassandra Conti

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Critique littéraire

Entre le coeur et le diaphragme. (d)écrire les émotions dans la littérature narrative et scientifique du Moyen Age

L'histoire des émotions a connu un essor très important dans les dernières années, comme en témoignent les nombreuses publications récentes et les projets de recherche en cours dans différentes universités d'Europe et des?Etats-Unis.?Ce volume a l'ambition de contribuer à la réflexion en croisant les approches de l'écriture scientifique et de l'écriture narrative?au Moyen Age.?Dans la tradition médicale, coeur et diaphragme sont considérés comme des membra spiritalia.?En contrôlant la chaleur circulant dans le corps, ils exercent une influence déterminante sur l'état émotionnel. Si d'un côté il est bien connu que la médecine médiévale se fonde sur la théorie des quatre humeurs constitutives du corps humain (sang, flegme, bile et mélancolie), en étroite relation avec la définition du tempérament, il faut aussi rappeler que celles-ci occupent une fonction de premier plan dans la réflexion sur l'amour et sur l'inspiration poétique. Au Moyen Age, science et littérature parlent souvent la même langue et recourent aux mêmes concepts. Cet ouvrage promeut un dialogue entre spécialistes de disciplines variées.?Le parcours qu'il propose?conduit tantôt aux traités scientifiques et aux compilations savantes largement diffusées au Moyen Age, tantôt à la littérature édifiante, tantôt encore à la littérature épique et romanesque, tantôt enfin à la production lyrique. Au gré de ce cheminement, les interactions et les entrelacements entre les diverses traditions sont mis en lumière, au travers d'auteurs tels qu'Albert le Grand, Evrart de Conty ou Matfre Ermengaud.?Autant d'angles d'approche, d'auteurs étudiés et d'oeuvres interrogées qui enrichissent notre compréhension de la manière dont le Moyen Age a perçu, pensé et exprimé les émotions. Ce volume réunit les contributions de Camille Carnaille, Mattia Cipriani, Béatrice Delaurenti, Claire Donnat-Aracil, Isabelle Draelants, Jean-Marie Fritz, Anatole Pierre Fuksas, Amandine Mussou, Guillaume Oriol, Gioia Paradisi, Giovanna Perrotta.

03/2019

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Histoire et Philosophiesophie

La vie en catastrophes. Du hasard dans l'évolution des espèce

Depuis 600 millions d'années, plusieurs événements énigmatiques, très brefs à l'échelle de temps sur laquelle travaille le géologue, ont causé l'extinction en masse de très nombreuses espèces. C'est ainsi qu'en quelques centaines de milliers d'années tout au plus, à la fin de l'ère secondaire, les deux tiers des espèces qui habitaient la Terre ont disparu avec les dinosaures. Deux théories s'affrontent depuis quinze ans pour expliquer ce cataclysme : l'histoire de l'impact d'un astéroïde géant et celle de l'éruption en Inde de gigantesques coulées de lave. Dans l'un et l'autre cas, un épouvantable hiver nucléaire s'en serait suivi. Dans ce livre, Vincent Courtillot convie le lecteur à parcourir avec lui l'aventure qui l'a conduit du Tibet à l'Inde pour soumettre ces hypothèses à la vérification expérimentale. Il nous conte également l'aventure collective d'une communauté scientifique qui a dû se rendre à l'évidence qu'une nouvelle vision des choses s'imposait. La découverte que les extinctions en masse se sont produites brutalement a relancé en effet le débat séculaire entre " uniformitaristes " et " catastrophistes " ; il a surtout permis de dégager une nouvelle conception du problème des mécanismes qui président à l'évolution des espèces, celle d'un monde dans lequel de longues périodes " normales ", où l'évolution est conforme aux lois darwiniennes, sont interrompues par des événements catastrophiques, imprévisibles. Ces événements sont cause à la fois de destruction et de renaissance, l'évolution " expérimentant " avec une ardeur redoublée dans un univers où de nombreuses niches écologiques ont été soudain libérées. Paradoxalement, le regard du géologue sur ces catastrophes écologiques anciennes nous fournit l'un des rares moyens d'évaluer les dangers que l'homme, cet agent géologique inattendu, fait porter aujourd'hui sur le monde qui l'héberge. Et c'est l'un des mérites de cet ouvrage de conduire le lecteur à réfléchir sur l'avenir de la planète à partir des informations que nous fournit l'histoire de l'évolution.

10/1995

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Autres éditeurs (F à J)

Nadège et les 7 petits hommes

Qu'elle était mignonne, Nadège, avec ses cheveux noirs comme la nuit... Olivier Dupin s'attaque cette fois au fameux conte des frères Grimm, Blanche-Neige et les sept nains. Nadège, donc... Oui, nous n'avons rien contre les prénoms originaux, farfelus, mais il y a des limites. Disons qu'elle s'appelait... Nadège. Comme ça, ça rime. Nadège, donc, a tout de la vraie Blanche-Neige. Mignonne tout plein, les cheveux noirs, la peau blanche, les joues rouges comme des cerises... Elle vit bien avec son papa et sa chipie de belle-mère (elle s'appelle Kim-Ka et passe son temps à faire des selfies)... Elle va bel bien se retrouver dans une maisonnette vide, elle décide d'y faire... le ménage ! (Si, si, elle est vraiment mignonne, Nadège). 7 petits hommes arrivèrent ensuite. " Etes-vous les habitants de cette maison ? " cria Nadège (elle parlait fort parce qu'elle croyait qu'ils étaient loin. En réalité, ils n'étaient pas loin, mais petits). Alors que les petits hommes partent travailler, la méchante Reine arrive déguisée pour empoisonner Nadège. Elle lui fit d'abord la démonstration de son robot multifonction révolutionnaire. " Incroyable ! " s'exclama Nadège. Et elle acheta le robot ! C'est seulement quand la Reine arriva au château qu'elle se rappela qu'elle n'était pas allée voir Nadège pour vendre un robot, mais pour l'empoisonner. " Tant pis... flemme d'y retourner ". De retour du travail, les 7 petits hommes découvrent Nadège affalée sur le canapé (elle avait mangé la tarte toute entière). Sûrs qu'elle a été empoisonée, ils la déposent dans la forêt. Heureusement, un beau prince qui passait par là (c'est bizarre quand même, un homme seul qui parcourt la forêt en pleine nuit, mais bon...) fit monter Nadège sur son cheval et l'emmena à son château. Coup de foudre. Epousailles. Fin de l'histoire. Nadège n'eut qu'un regret... Elle avait laissé son robot multifonction chez les petits hommes.

11/2022

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Musique, danse

Marcel Le Guilloux. Chanteur, conteur, paysan du Centre-Bretagne, avec 1 CD audio

Comment le petit dernier d'une famille rurale du Centre-Bretagne, né en 1930, est devenu un grand interprète de la tradition de chant à danser en breton, un acteur majeur de sa transmission, un conteur, un éleveur passionné par ses bêtes, un bénévole engagé dans des initiatives qui ont marqué son pays : Marcel Le Guilloux se raconte à quelques-uns de ses élèves et amis. Avec un art consommé de la parole et du détail, il évoque l'univers de son enfance ; son parcours de chanteur, du premier renouveau de la musique bretonne aux grandes scènes d'aujourd'hui ; son travail de paysan dans un monde agricole en pleine révolution, en dépit du handicap de la malvoyance, aux côtés de sa soeur Maria et de son beau-frère André ; son intense activité d'enseignant du kan ha diskan et ce qu'il y a lui-même appris. Une conversation sur l'art du conte s'accompagne d'un florilège de ses histoires ; un inventaire de près de 80 chansons de son répertoire est l'occasion de revenir sur la façon dont il a appris chacune d'elles, et d'en éclairer nombre de détails. Une vie de chanteur, dont le CD joint donnera un échantillon : 30 plages d'archives, de 1958 à 2018, où l'on entendra Marcel en compagnie de treize de ses nombreux compères et commères. Né lui-même à la croisée des mondes, témoin et participant des mutations du siècle écoulé, Marcel a toujours eu à coeur d'offrir aux jeunes générations les richesses des précédentes ; c'est ce qu'il fait encore tout au long de cet ouvrage, avec la générosité, l'humour et la vitalité qu'on lui connaît - ou que l'on aura plaisir à découvrir. Entretiens avec Marthe Vassallo, Ifig et Nanda Le Troadec, Nolùen Le Buhé, Annie Ebrel, ainsi que Jean-Pierre Le Guyader pour Radio Kreiz Breizh, mis en forme et traduits par Marthe Vassallo. Chansons transcrites et traduites par Ifig et Nanda Le Troadec.

03/2019

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Apprentissage oral et apprenti

Les musiciens de la ville de Brême

Conçus par Philippe Boisseau, les Oralbums sont des supports efficaces et motivants pour aider l'enfant, tout au long des trois année de maternelle, à développer et à construire son langage oral. Les Oralbums sont des " albums pour apprendre à parler ". Contrairement aux oralisations classiques d'albums qui visent à habituer les enfants aux structures de l'écrit, les Oralbums proposent des " textes de l'oral ", tels que les conteurs en produisent. Plébiscités depuis de nombreuses années, les Oralbums présentent deux volets : côté élèves, ce sont de très grands albums sans texte qui reprennent des contes traditionnels, côté enseignants, ce sont des textes à dire, afin que l'enfant s'approprie les compétences de production orale. Ainsi, trois versions du récit sont proposées, adaptées à chaque niveau (petite, moyenne et grande section). La mise en oeuvre préconise une découverte collective puis individuelle de l'album, grâce notamment aux ressources audio à télécharger qui permettent à chacun de réécouter et de s'approprier l'histoire. Elle favorise les tentatives de restitutions du récit, avec le groupe classe puis individuellement. A terme, chaque enfant est invité à raconter tout seul l'histoire de l'album, ce qui constitue un entraînement efficace au récit oral en autonomie. La collection est conçue pour favoriser progressivement la construction de la syntaxe et l'enrichissement du vocabulaire : à ce titre, une liste des objectifs syntaxiques et le lexique rencontré figurent à la fin de chaque ouvrage. L'album proposé ici est Les musiciens de la ville de Brême, le célèbre conte des frères Grimm : Après avoir fidèlement servi les autres pendant toute leur vie, un âne, un chien, un chat et un coq connaissent le même malheur : leurs maîtres veulent maintenant se débarrasser d'eux. Chacun décide alors de prendre sa vie en main et de quitter son maître. Ils se rencontrent sur la route de Brême et forgent un projet pour devenir musiciens à la ville...

02/2022

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Littérature française

Robert Gaborieau. La Raclure

Robert Gaborieau devint Ingénieur, puis manager, alors que rien ne l'y prédisposait particulièrement. Etant l'aîné d'une famille croisée après la seconde guerre mondiale, d'une paysannerie limousine pauvre et d'une bourgeoisie vendéenne ruinée, enfant de la banlieue, livré à lui-même, il avait tout dans la vie pour mal finir. Se hisser au niveau qu'il avait pu atteindre, avait demandé de la volonté et beaucoup de sacrifices. Dès son plus jeune âge, alors qu'il était doué pour les arts et la communication, au lieu de développer ces qualités, il les enfouit au plus profond de lui même. Il lutta toute sa vie contre sa nature, pour obtenir quelques réussites sociales durement acquises et il eut de nombreux échecs qui le précipitèrent à chaque fois dans la fosse. Mais il en accepta le prix, remontant sans cesse des abysses, pour se hisser à nouveau en haut de la pyramide, et il sacrifia tout à l'argent, à la reconnaissance sociale et au pouvoir. Dès les premières années où il commença à pratiquer son métier, j'ai immédiatement pensé à ce conte d'Alphonse Daudet : L'homme à la cervelle d'or , des lettres de mon Moulin. Non pas qu'il fut plus intelligent que la moyenne, ni qu'il fut victime d'une épouse, il n'avait pas ces excuses. Je crois qu'il s'est inconsciemment auto infligé les souffrances de ce type d'homme toute sa vie, tant il est vrai qu'il fut moulé par le creuset de son enfance. Robert Gaborieau perdit tout, puis il eut la chance, de pouvoir tout reconstruire encore une fois : autre vie, autre couple, autres enfants, autre lieu. Même si il tenta jusqu'au bout de garder un amour de ses premiers enfants, réciproque sinon intact, même si il prit du recul avec le mirage social, il resta toujours incorrigiblement en panique d'argent. C'est son histoire, que spectateur de sa vie, j'ai tenté de raconter au travers de ce livre.

12/2016

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Littérature francophone

La chair déchirée d'une petite griotte noire

Il y a quelques années, une jeune fille africaine venue faire ses études en Europe a subi un viol collectif d'une extrême violence. Laissée pour morte, elle a été sauvée, physiquement "réparée" , puis, après un séjour en hôpital psychiatrique pour amnésie partielle, après une thérapie pour de sévères séquelles psychosomatiques, s'est peu à peu reconstruite. C'est sous la forme d'un roman-soliloque, avec l'assentiment de la victime, que Pascal Vrebos lui rend hommage. Mariama nous dit ce parcours d'un supplice et d'une renaissance à travers un conte-parabole qu'elle prête à son grand-père, ancré dans le terroir africain telle une madeleine proustienne, mais perverti par la mémoire, contaminé par le récit lui-même comme une ultime mise en abyme qui l'aide à surmonter l'indicible. Héroïne malgré elle, Mariama émeut, ébranle et apostrophe les hommes. Pascal Vrebos, producteur et présentateur de radio-télévision, dramaturge traduit et représenté jusqu'à Hollywood, professeur honoraire de l'ULB, est aussi l'auteur de romans et de témoignages comme Le Gorbatchoc. Il a rencontré de nombreuses personnalités (Les Ultimes Entretiens avec Henry Miller), a réalisé une "première" historique en interviewant durant deux heures le Roi Albert II et la Reine Paola, a signé sur Netflix, avec Georges Huercano, Soupçons, six épisodes consacrés à l'Affaire Wesphael. "Pascal Vrebos est l'auteur de plus de trente-cinq pièces de théâtre dont plusieurs ont été jouées avec succès en Belgique, mais aussi à l'étranger, là où le public ne connaît pas le Vrebos journaliste vedette de télévision. Il est aussi un auteur engagé et humaniste. Pour s'en convaincre, si besoin en était, il suffit de lire ce texte bouleversant. Vrebos est encore, à la manière de Ionesco ou Beckett, un fastueux dilapideur de créations verbales, un révélateur d'hypocrisies et de simagrées, un chercheur de vérité derrière les apparences". (Jean Jauniaux, écrivain, Président honoraire de PEN CLUB Belgique).

11/2022

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Littérature anglo-saxonne

Demain le soleil

Après Le Chemin parcouru - Mémoires d'un enfant soldat -, le retour d'Ishmael Beah avec un premier roman saisissant. «J'ai une grande admiration pour le courage sans compromis de ce livre, qui prend tour à tour la forme d'une fable, d'une épopée familiale, d'un poème, et qui ne cherche jamais à éviter l'horreur. Ishmael Beah n'oublie pas non plus que la véritable fonction du conte est d'aller droit au coeur. A l'instar de Ben Okri et Chinua Achebe, il lève le voile sur un monde devant lequel aucun d'entre nous ne peut reculer.» Colum McCann «Un roman formidable et mémorable - une histoire de résilience, de survie, et, finalement, de renaissance.» Publishers Weekly «Beah a une force et un lyrisme qui lui sont propres. Même accablés par une multitude d'épreuves, ses personnages gardent espoir d'une façon remarquable et inspirante.» The Washington Post La guerre civile terminée, la petite ville d'Imperi, en Sierra Leone, devrait enfin pouvoir revivre. Kadie, Moiwa et Kainesi, trois anciens revenus les premiers sur leur terre natale, vont s'employer à réveiller l'esprit de leurs ancêtres en attendant le retour des plus jeunes, qui ne tardera pas. Malgré les champs de ruines et les ossements qui jonchent encore le sol, tout le monde est déterminé à reconstruire le village ; Bockarie et Benjamin, tous deux instituteurs, le sont plus que quiconque. Mais le conflit a beau être derrière eux, les dangers continuent à menacer les survivants. La nourriture manque, le travail aussi, et, lorsque la compagnie minière rouvre ses portes, une série de nouveaux fléaux s'abat sur les habitants : alcoolisme, viols, pollution des cours d'eau et accidents tragiques liés à la négligence d'investisseurs cupides... Avec Demain, le soleil, Ishmael Beah signe un premier roman, à la frontière de la fable, d'une grande sensibilité : déchirant, mais jamais dénué d'espoir.

03/2015

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Littérature française

Odelicat

"Je veux voir le monde et étudier ce qui est différent d'ici, dit Nazuka d'une voix claire et assurée. Je veux comprendre la nature humaine, ce qui fait qu'un être est bon et un autre mauvais. Les autres peuples, les autres pays, les autres coutumes. Je veux aller là où le soleil se lève et là où il se couche, je veux parcourir la Terre entière et étudier les différences des autres peuples, leurs mécanismes et leurs origines." Nazuka est une jeune fille bien singulière ; ses os transcrivent ses émotions, se brisant au gré des déconvenues et se renforçant avec la joie, la colère et la haine. Bien entendu, comme dans tout conte digne de ce nom, ses parents sont décédés à sa naissance, et Tante, une amie de ces-derniers, s'est occupé d'elle avec une attention et un amour rares, la protégeant de l'extérieur afin que son état jamais ne se déclare. Pour Nazuka, l'horizon se limite à la colline qu'elle voit depuis sa fenêtre, et le soleil se couche derrière le lac qui se trouve non loin. Un jour cependant, une chose étrange se produit. Sous l'effet d'une émotion ressentie lors de la lecture d'un roman, son petit doigt se brise... Début d'une grande aventure pour la jeune fille qui se rend ainsi compte des limitations de son monde. Nazuka quitte alors son cocon et part à la découverte du vaste monde. Naïve, innocente, comme Candide se confrontant à la réalité des Hommes, elle s'intéresse tout particulièrement à l'étude du mensonge et à ses origines au sein du langage, cherchant, tout au long de son voyage, les réponses à ses questions et la compréhension de cet état qui la caractérise. Au fur et à mesure des expériences, Nazuka grandit, s'étoffe, et découvre la personne qu'elle souhaite devenir.

02/2021

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Littérature érotique et sentim

La première fois c'était quand même plus marrant

" Une histoire d'amour drôle et émouvante. " The Sun " Un chef-d'oeuvre entre larmes, rire et compassion ! " US Weekly Alors qu'elle s'apprêtait à profiter d'un week-end romantique pour célébrer le troisième anniversaire de sa guérison, Daisy reçoit une terrible nouvelle : elle est atteinte d'un nouveau cancer en phase terminale. La mort est une perspective effrayante ; abandonner Jack, son mari brillant mais adorablement démuni face à la vie, l'est encore plus. Daisy se lance donc avec acharnement dans la quête de la femme idéale pour qu'après son départ, Jack ne se retrouve pas seul. Mais lorsque l'image de son mari avec une autre ne devient que trop réelle, Daisy devra choisir ce qui compte le plus pour elle dans les quelques mois qu'il lui reste : son propre bonheur ou celui de Jack... " Colleen Oakley fait vibrer la corde sensible grâce à des personnages bien plantés et un humour piquant ! " Publishers Weekly " Un tour de force ! Colleen Oakley livre un roman divertissant, poignant et convaincant. " The Atlanta Journal-Constitution " Parfait pour les fans de Jojo Moyes ! " Catherine McKenzie " Un roman bourré d'humour et authentique qui vous brisera le coeur. " Sunday Age " Colleen Oakley mêle avec brio sensibilité comique et profondeur poignante. " People Magazine " Que feriez-vous s'il ne vous restait que quelques mois à vivre ? Le récit émouvant de Daisy, cette héroïne qui a du cran, vous fera passer du rire aux larmes. Un roman qu'on dévore jusqu'à la dernière page ! " Jennie Shortridge " Un livre qui brille d'humour, d'esprit et de compassion. " Lynn Cullen " Un conte généreux aux personnages sympathiques, pleins d'esprit, et surtout empreints d'une honnêteté touchante. " Suzanne Ridell " Brillant par sa simplicité, magnifique de par les sentiments qu'il explore, et déchirant d'honnêteté, le roman de Colleen Oakley délivre un message plein d'espoir. " Susan Crandall

06/2019

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Musique, danse

Jesus Elvis junkie blues

Que l'on n'attende pas de ce JESUS ELVIS JUNKIE BLUES une aimable hagiographie collectant les faits à la manière d'un universitaire critique-rock. Ici est un récit sauvage, punk et romantique, innervé par une écriture brûlante, dont le fil conducteur d'électricité, l'affection vasculaire, serait GG Allin, ce diable d'homme, de sa naissance à sa mort. Merle Leonce Bone y raconte cette vie indocile, à sa façon. Le lecteur, en état second, doit s'attendre, au rythme des dérives, à emprunter des portes, basculer et voyager à travers des visions, des anecdotes au factuel chirurgical, des géographies inquiétantes, où l'on y croise tant des figures tutélaires, Nick Cave, Kid Congo Powers, Rowland S. Howard, Blixa Bargeld, Theo Hakola ou Lydia Lunch, à la même enseigne, épique, que des maudits, artisans orfèvres de ce radical underground. Que l'on n'espère pas de ce JESUS ELVIS JUNKIE BLUES qu'il se fasse tour-opérateur, guide touristique sur les sentiers balisés d'une Histoire officielle morte, pourrie sous le botox. Ici est un hommage vibrant à la part la plus sombre, musique du Diable sous Haute Dépendance Stooges, Birthday Party, Scientists, Gun Club & Cramps, d'un certain Rock'n'roll possédé, tapi dans l'ombre, celui des caves, des cryptes, des garages, des marécages et des backrooms. Fruit de trente années d'une passion indéfectible, obsessionnelle, à dénicher des tubercules, creepy, sleaze & swamp, rares, Merle Leonce Bone y conte, néo-dada expressionniste, les scènes musicales de ceux qui, de la fin des années 70 aux années 80 et 90, à Melbourne, Berlin, Adelaide, Sydney, San Diego, Philadelphie, Prague ou Boston, ont dévoué leur vie et leur âme à l'hybridation dangereuse du blues, du rock urbain, de l'art brut, de la shooteuse et du voodoo. Ce qu'est aussi ce Livre d'essence Monstre : un cri de guerre esthétique conspuant l'hygiénisme bigot, consumériste, ambiant.

06/2018

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Contes et nouvelles

Nouvelles énigmatiques. Trois nouvelles

L'énigmatique noyade... : L'été touche à sa fin et les joyeuses baignades à Biarritz s'achèvent par mort d'homme. Après une interpellation infondée, les coupables seront vite démasqués par la démonstration du mobile : une fortune colossale, le prix du vaccin HIV. Aidée par son père et un commandant de Gendarmerie, Gabrielle, étudiante en médecine, se retrouvera à la tête de ce patrimoine mobilier. Epousera-t-elle le beau commandant ? Le suicide de Dédé : Dédé s'est suicidé ! Ce drame bouleverse un paisible village de la Creuse. Mais s'agit-il vraiment d'un suicide ? Une enquête policière est rapidement diligentée. Si les rouages de l'instruction judiciaire sont décrits avec rigueur, l'humour n'est jamais absent, ni les sentiments qui sont évoqués par petites touches émouvantes : la tendresse éplorée d'une fiancée, l'affection fraternelle parfois mise à mal, le respect filial, l'amour maternel lucide. Au-delà d'un fait divers local c'est bientôt la menace d'un crime à l'échelle planétaire qui se devine tandis que planent les rapaces au-dessus du village. L'auteur tire les ficelles d'un récit subtilement articulé. Non sans compassion pour Boris, son anti-héros, il nous entraîne dans le parcours erratique de ce dernier, rongé par le remords, la crainte de la justice puis le désespoir. Le rideau tombera brusquement. Kat ou les missions d'une chatte : Bien curieux animal que cette petite chatte anthropomorphisée, née de l'imagination fertile de l'auteur. Trouvaille - c'est son nom - charmante, espiègle et futée, un peu loubarde, nous entraîne dans ses tribulations dont rapidement elle perdra le contrôle. Blessée, terrifiée, la chatte sera instrumentalisée par des criminels français et ukrainiens. Suspense et humour animent ce conte drolatique d'où la note de tendresse n'est pas absente. Trouvaille va-t-elle rencontrer l'affection à laquelle son petit coeur de chatte aspire ? Michel Petit, Maître en Droit nous présente ici son troisième livre.

01/2022

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Essais

Photographie contemporaine & anthropocène

L'" anthropocène " signe une crise civilisationnelle profonde. Les assises, sur lesquelles les sociétés occidentales se sont senties pendant longtemps solidement établies, paraissent désormais précaires. La confiance accordée au progrès technique et aux acquisitions scientifiques est ébranlée. Nombreuses sont les oeuvres photographiques contemporaines qui s'attellent à problématiser et à penser les évolutions de nos modes de vie, de nos valeurs, de nos relations au vivant, au temps ou au progrès. Il s'agit dans cet ouvrage d'analyser la façon dont ces travaux donnent à réfléchir, s'inscrivant de façon féconde dans le débat public. Liste des photographes présentsA : Peter Fischli & David Weiss, Mishka Henner, SMITH, Ignacio Acosta, Mathieu Asselin, Richard Misrach, Yves Marchand & Romain Meffre, Carlos Ayesta & Guillaume Bression, Guillaume Herbaut, Robert Polidori, Céline Clanet, Françoais Delderrière, Petra Stavast, Jan Stradtmann, Marina Caneve, Céline Duval, Batia Suter, Arno Gisinger, Catherine Poncin, Agnès Geoffray, Jan Fontcuberta, Mathieu Pernot, Jean-Marie Donat, Bernard Plossu, Jean-Luc Mylayne, Michel Séméniako, Thomas Struth, Jürgen Nefzger, Bertrand Stofleth, Julien Guinand, Joel Sternfeld, Eric Dessert, Thierry Girard, Beatrix von Conta, Brigitte Bauer, Guillaume Bonnel, Marc Deneyer, Anne-Marie Filaire, Olivier de Sépibus, Geoffroy Mathieu, Ianna Andréadis, Bruno Goosse. "Les termes d'écologie, d'environnement, d'anthropocène ou de réchauffement climatique se trouvent aujourd'hui repris à satiété au sein des médias et convoqués dans les travaux des chercheurs de nombreuses disciplines de sorte que, pour dissiper tout sentiment de dispersion, voire de confusion, il paraît nécessaire de commencer par préciser ce dont le présent livre ne parlera pas. Il ne s'agira pas ici d'étudier des oeuvres photographiques qui, se concentrant sur des substances organiques ou des matériaux bruts, envisagent les éléments naturels comme un médium et relèvent d'une forme d' "âécopoïétiqueâ" . Les travaux proches du Land Art ou de l'Arte Povera mobilisant la prise de vue ne seront pas pris en considération". [... ] Danièle Méaux

11/2022

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Sciences politiques

Retour de flamme en Côte d'Ivoire

Durant la période charnière des années 1990 et du début du 21e siècle, les populations de la Côte d'Ivoire, secouée par le premier coup d'Etat militaire de son histoire suivi d'une guerre civile qui a abouti à la partition du pays, prennent conscience que l'avenir prospère qu'elles n'avaient cessé d'attendre et d'espérer n'aura pas lieu. Au développement économique ne succédera pas le développement social. Le premier producteur mondial de cacao et septième producteur mondial de café, verra se développer sa production pétrolière mais le service de la dette continuera à plomber l'économie du pays. Les conditions de vie des populations vont devenir de plus en plus difficiles, leur dépendance vis-à-vis du reste du monde plus évidente ; précisément quand elles verront de grands chantiers s'immobiliser et lorsque la faim fera son apparition pour des couches de plus en plus larges de la société. Le regard et le point de vue développés dans cet ouvrage sont ceux d'une association française, spectatrice et actrice, qui est restée aux côtés de ses partenaires ivoiriens aussi longtemps que possible. La dégradation progressive des infrastructures urbaines et rurales, mais aussi les tentatives de réhabilitation de plusieurs quartiers d'Abidjan et d'une vallée proche de la capitale économique sont décrites avec le souci de rendre compte de la situation des habitants en s'approchant au plus près de leurs réalités quotidiennes. Les dates des élections sans cesse reportées, jalonnent le corps du texte de manière à l'encadrer et situer dans le temps et l'espace les observations et le récit de missions associatives qui, comme de nombreuses autres qui se sont succédées pendant un demi siècle, ont rarement abouti à des réalisations concrètes. Ce qui est habituellement tu et occulté est décrit et conté de manière circonstanciée. A la lumière de ces expériences de terrain, des hypothèses sont formulées sur les raisons de ces échecs successifs. Les causes avancées sont économiques, structurelles, événementielles, culturelles également.

04/2010

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Thèmes photo

Marie-Jo Lafontaine. Tout ange est terrible

L'une des plus importantes artistes de notre temps, Marie-Jo Lafontaine, rencontre, dans Tout ange est terrible, Véronique Bergen, écrivaine de même renom : toutes deux portées comme le vent par un certain sens de la tragédie qu'elles expérimentent du point de vue formel, politique, et, toujours, dans le bouleversement émotif du sensible. Livre d'art, récit philosophique et conte érudit, cette monographie offre un parcours moins chronologique que conceptuel dans l'oeuvre de Marie-Jo Lafontaine dont il souligne, d'abord, le décloisonnement inouï des pratiques inauguré par l'artiste. Le rapport texte-image inédit du livre en met en exergue la liberté. Car, pour Véronique Bergen, une recherche sur les ultimes contrées du visible demeure le projet de l'artiste, et, elle en décline l'importance dans le registre de la perception, de l'espace, de la couleur et de la fulgurance, extatique, des monochromes dont la philosophe donne une synthèse magistrale de l'histoire esthétique. Au fil d'inventions poétiques stellaires, l'écrivaine décrit sa fascination pour "le regard" de Marie-Jo Lafontaine. Marie-Jo Lafontaine est une artiste contemporaine belge de notoriété internationale, née en 1950 à Anvers et vivant aujourd'hui à Bruxelles. Elle est connue pour ses installations multimédia, sculptures vidéo, installations photographiques et monochromes, créations sonores, environnements urbains. Son oeuvre est d'une grande intensité plastique, esthétique et dramaturgique. Lauréate d'inombrables prix et distinctions internationales, elle a enseigné très longtemps dans plusieurs hautes écoles d'art en Allemagne et ses créations ont notamment été exposées à la Documenta de Kassel, au Musée du Jeu de Paume de Paris, à la Tate Gallery de Londres ou au LACMA de Los Angeles. Véronique Bergen est philosophe, romancière et poète. Auteur d'essais philosophiques, de romans qui donnent voix aux oubliés, aux exclus, de recueils de poèmes, de monographies sur des photographes, des peintres, elle collabore à diverses revues. Alexandre Castant est professeur des Ecoles nationales supérieures d'art, essayiste et critique d'art

02/2021

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Littérature française

La saison de l'ombre

« Le jour s'apprête à chasser la nuit, sur les terres du clan mulungo, les femmes dorment. Même les yeux fermés les femmes savent qu'il faut se garder des voix sans visage. Le Mal existe. Il sait se faire passer pour autre qu'il n'est. Cependant que faire sans certitude ? Un grand malheur vient de s'abattre sur le village. »Il n'y a pas d'époque, ni de lieu précis, nous sommes en Afrique sub-saharienne, quelque part à l'intérieur des terres, les fils aînés ont disparu, et les femmes en pleurs sont regroupées à l'écart de leur clan. Quelle est cette catastrophe fondatrice ? Où sont les garçons ? Quelle est la responsabilité des mères ? Faut-il se mettre à la recherche des disparus et comment ? Doit-on accepter l'absence de sépulture ? Les hommes du clan Mulongo ne savent pas combattre, ils respectent la vie. Et pourtant, le Mal existe et il faudra bien y faire face. Peu à peu, au cours d'une quête au moins autant initiatique que réelle et dangereuse, les émissaires du clan, le chef Mukano épris de pouvoir, comme les femmes Eyabe, Ebeise, Ebusi, vont comprendre que leurs voisins, les Bwele, armés et vindicatifs, sont responsables de cette disparition de la chair de leur chair, ces garçons enchaînés et précipités vers la côte, capturés et vendus aux « hommes aux pieds de poule », ces étrangers venus du Nord.Le roman épique et sombre de Léonora Miano traite d'un sujet sensible, la traite négrière, et la complicité d'Africains ligués, par appât du gain, contre leurs semblables ou les peuples voisins. Un roman historique sur la traite transatlantique ? Non, un roman-conte où l'histoire de l'Afrique sub-saharienne se drape dans une prose magnifique et mystérieuse, que marquent la religion, le mysticisme, la croyance, et « l'obligation d'inventer pour survivre », raconter des histoires, raconter jusqu'à ce que la nuit arrache le dernier conteur à son rêve.

08/2013

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Monographies

Les animaux du Roi

Peut-on imaginer aujourd'hui le château de Versailles et ses jardins grouillant de vie animale ? Et pourtant les animaux de compagnie se comptaient par dizaines dans les appartements des princes, et jusqu'aux antichambres des rois, encombrées de niches : braques, épagneuls, carlins, singes vervets, chats angoras, aras et perruches ; la ménagerie abritait les animaux les plus rares, du coati au couagga, du casoar à la grue couronnée, que l'on surnommait l' "oiseau royal" ; le gibier était abondant dans le petit et le grand parc ; 2 000 chevaux logeaient à la petite et à la grande écurie, 300 chiens de chasse dans le grand chenil... L'ouvrage a pour ambition de faire revivre ce bestiaire, et de faire redécouvrir les hauts lieux de la vie animale versaillaise. Ainsi le merveilleux bosquet du Labyrinthe est évoqué par les fragments subsistants de ses fontaines sur le thème des fables d'Esope. Le décor du salon octogone de la ménagerie est lui aussi restitué. Les animaux eux-mêmes reviennent en foule à Versailles, car ils n'ont pas disparu sans laisser de traces : les meilleurs peintres du roi, de Bernaerts et Le Brun à Desportes et Oudry, ont fait les portraits des animaux exotiques, sauvages et familiers. Ils étaient tissés à la manufacture des Gobelins, mais aussi disséqués, gravés puis naturalisés à l'académie des Sciences et au Jardin du roi. On découvre ainsi le squelette du premier éléphant de Versailles, une éléphante offerte à Louis XIV par le roi du Portugal, qui vécut treize années à Versailles. Les chiens préférés des rois avaient aussi droit à leurs portraits avec leurs noms inscrits en lettres d'or : on fait connaissance avec Misse, Turlu, Tane, Blonde, Diane, Merluzine, Hermine et Cocoq... et même avec le Général, chat de Louis XV, portraituré par Oudry. Enfin on apprend la farouche résistance versaillaise à la théorie cartésienne des animaux-machines : dans le palais des rois de France, on n'a jamais douté que les animaux avaient une âme !

10/2021

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Animaux sauvages

Peurs bêtes

Un aileron de requin s'approche du littoral, un vautour se perche sur la balançoire d'un parc public : c'est la panique chez les parents. Pendant ce temps, les crues en Thaïlande libèrent des crocodiles dans les rues inondées et les méduses venimeuses pullulent dans tous les océans. Chez nous, dans l'obscurité de nos maisons, petites pestes et franches crapules guettent. Le frelon asiatique des pique-niques, les mygales à chaussettes, les serpents de jardin, les loups de banlieue, les vers et les chenilles processionnaires... les vilains règnent, tremblons ! Et si nous nous trompions ? Nos croyances sur le vivant scellent d'emblée le sort de ces créatures improbables. Or, si la phobie handicape, la peur peut se révéler utile. Associée à la curiosité, elle a ouvert à Nicolas Gilsoul les portes d'un autre monde. Sans a priori, mais un peu inquiet quand même, il est parti à la rencontre des rats, des silures, des requins bouledogues et des meutes sauvages. Guidé par celles et ceux qui ont dédié leur vie à ces bêtes, il a découvert leurs vrais pouvoirs et souvent aussi, leur grande fragilité. Il a bravé la peur et conclu de nouvelles alliances. Les histoires qu'il nous conte, illustrées par son trait délicat, nous invitent à repenser notre rapport au vivant et envisager une co-existence apaisée à défaut d'une cohabitation parfois difficile à accepter. Ne craignons pas le lendemain. Nicolas Gilsoul est architecte, docteur en sciences, professeur et paysagiste. Animé par son envie de partager et par son engagement pour le vivant, il intervient régulièrement sur les ondes et dans les amphithéâtres pour explorer de nouvelles cohabitations avec les créatures fantastiques qui peuplent notre monde. On le dit fabuliste, il est aussi chevalier des Arts et des Lettres et a reçu le grand prix de Rome. Son bestiaire prend vie sous sa plume et son crayon, retrouvez ses belles histoires dans ses deux autres livres chez Fayard : Bêtes de villes (2019) et Chlorophylle & bêtes de villes (2022).

10/2023

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Photographie

Lien rouge. Akai Ito

Plusieurs voies s'offrent aux Hommes pour décrire le monde et raconter des histoires. Parce que celle des mots lui faisait défaut, Alain Nahum a choisi la voie des images : animées en tant que réalisateur pour le cinéma et la télévision, fixes comme photographe ou fixes animées pour ses vidéo-graphies. Et elles en racontent des histoires, toutes ces images ! L'oeil photographique de l'artiste est à l'affût du fragment le plus discret, de la moindre trace de notre existence et de notre passage sur Terre. La ville est son champ d'investigation, son "atelier à ciel ouvert" ainsi qu'il le dit lui-même. Et quel vestige plus modeste peut-on trouver dans nos rues, qu'un mouchoir en papier abandonné la nuit sous la pluie ? Pour Alain Nahum, c'est une prise de choix : il en fait plusieurs fois le tour, le photographie, le triture du bout du pied, le re-photographie... Et la magie opère, le sujet apparaît, le fantôme prend corps ! Ainsi naissent les "Papiers de nuit" . Plus tard à l'atelier, les images seront retravaillées, un trait rouge viendra structurer l'espace, réunir ou diriger les personnages, comme autant d'acteurs flottants et silencieux, évoquant à l'artiste Beckett et le théâtre Nô... Conçues comme des haïkus photographiques, ces images métamorphosées feront enfin apparaître le "Lien rouge" ou Akai ito, le fil rouge du destin en japonais. L'ouvrage présente les deux actes de ce petit théâtre imaginaire, conte poétique et féerique : les Papiers de nuit sont introduits par un texte de Philippe Charlier (du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac et auteur de Comment faire l'amour avec un fantôme) ; une "gerbe de textes courts" d'Ikezawa Natsuki (écrivain et critique littéraire japonais) accompagne Lien Rouge-Akai Ito. L'ensemble est préfacé par Corinne Atlan, traductrice de japonais. Et s'ils viennent visiter vos rêves, n'ayez donc plus peur des fantômes...

04/2023

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Thèmes photo

Semeuses de joie. Edition bilingue français-anglais

Dans la grande tradition des livres de photographes-voyageurs, les Semeuses de Joie est à la fois une ode à la Nature, un rendezvous unique avec l'altérité, une ouverture sur le monde, une quête de sens, un éclairage humanist e, un album de famille où amour, resp ect et bienveillance éclatent à chaque page. L'hist oire Alors qu'elle traverse, seule, l'Asie au fi l de l'eau, le chemin d'une jeune française de 30 ans croise par hasard celui d'une communauté religieuse singulière, minuscule et composée exclusivement de femmes. Ces femmes vivent à Puntsokling : l'une des dix nonneries bouddhist es totalement dépourvues de ressources du Zanskar, vallée aux confi ns de l'Himalaya, dans le nord-ouest de l'Inde, encore isolée du rest e du pays par sa géographie inhosp italière. Cett e rencontre du bout du monde va changer le cours de son exist ence et, sans aucun doute, celle des nonnes. Une révélation et un voyage au long cours, humain autant que sp irituel. A travers l'hist oire que Caroline Riegel nous raconte, nous découvrons à la fois le charme d'une "tribu" unique à l'étonnante sororité (un voyage dans l'intime) et la beauté magist rale de leur territoire (un voyage dans le paysage). La photographe livre à travers ce livre un hommage lumineux, en images et en mots, à ces femmes qui partagent, au coeur des montagnes du Zanskar, loin du monde moderne, leur équilibre de vie. Face au dénuement : la joie. Face à la solitude : la solidarité. Face à l'autarcie : l'authenticité. De la même manière que Matt hieu Ricard - le préfacier du livre - parle d'émerveillement au monde, les "Semeuses de joie" off rent un regard singulier sur ce qui les entoure, sur le sens de l'exist ence. Un récit de voyage rare où la photographie magnifi e autant les protagonistes d'une histoire

10/2021

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Histoire littéraire

Lettres européennes. Histoire de la littérature européenne

Nous connaissons tous le cyclope de L'Odyssée, mais combien d'entre nous savent que ses traits rappellent ceux de Tepegöz dans Oghuz, une épopée turque ? Ou que Shakespeare a repris l'intrigue de Hamlet dans une chronique de Saxo Grammaticus, historien danois du xiie ? siècle ? Ou encore que Mélisande, l'héroïne de Maurice Maeterlinck, par sa longue chevelure évoque la Raiponce du conte des frères Grimm ? Ce sont ces filiations, ces entrelacements que mettent en évidence les Lettres européennes. "? L'Europe n'a pas réussi à penser sa littérature comme une unité historique et je ne cesserai de répéter que c'est là son irréparable échec intellectuel ? ", écrit, en 2005, le romancier tchèque Milan Kundera. Irréparable ? C'est le défi que cet ouvrage veut relever : retracer l'histoire de la littérature du continent Europe, de l'Antiquité à nos jours. Période après période, chaque chapitre effectue un tour d'Europe, donnant un aperçu des évolutions littéraires les plus importantes de l'époque, suivi de l'étude d'un genre littéraire caractéristique, puis d'une présentation de quelques-uns des auteurs phares d'alors, dont le rayonnement éclaire encore notre littérature. Cette troisième édition est enrichie d'un chapitre consacré à l'écriture du xxie ? siècle, composé de courts portraits d'écrivains d'aujourd'hui. Une grande traversée de la littérature européenne, de Homère à Zadie Smith, en passant par Dante, Goethe, Baudelaire, Dostoïevski, Virginia Woolf, Cavafy, Auður Ava Ólafsdóttir et Olga Tokarczuk. Cet ouvrage, fruit de la collaboration de plus de 200 universitaires, critiques littéraires et écrivains de toute l'Europe, est dirigé par Annick Benoit-Dusausoy, professeure agrégée en classes préparatoires au Lycée Saint-Louis à Paris, Guy Fontaine, créateur de la résidence d'écrivains européens villa Marguerite Yourcenar, Jan Je ? drzejewski, professeur de littérature anglaise et comparée à l'Université d'Ulster et Timour Muhidine, maître de conférences en langue et littérature turques à l'INALCO.

10/2021

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Déportation

Histoire d'Ivan Tsarawitch. La lanterne magique des enfants d'Izieu

Réalisée en 1943-1944 par un groupe d'enfants juifs réfugiés à la Maison d'Izieu, cette bande dessinée d'une grande qualité graphique, reproduite en fac-similé sous la forme d'un leporello, fait revivre un moment de suspens : une histoire racontée un soir d'été à la bougie, comme une parenthèse au milieu des traumatismes de la guerre " On fait des films. Mois, je les colores puis un autre qui les désine on a déjà aloa avec Tarzan, poursuite du bandit. Ses jolis. Ces un cuissetôt qui a fait le cinéma. Il est bien. " Lettre de Joseph Goldberg à sa mère, août 1943 Le 6 avril 1944, la " colonie des enfants réfugiés de l'Hérault ", ouverte au printemps 1943 sur les contreforts du Jura, à Izieu, est arrêtée sur ordre de Klaus Barbie. Déportés vers les camps de la mort, les 44 enfants et 7 adultes arrêtés ce jour-là, tous juifs, laissent derrière eux lettres, carnets, dessins... ; autant de traces du quotidien partagé, rassemblées après la rafle par la directrice de la colonie, Sabine Zlatin. En 1994, elle choisit de les léguer à la Bibliothèque nationale de France. Parmi ces documents, des rouleaux de papier illustrés accompagnés de scénarios révèlent tout particulièrement l'extraordinaire créativité de ces enfants : conçues comme de véritables films, ces longues bandes dépassant parfois 2 mètres, constituées de feuilles de cahiers d'écoliers découpées puis assemblées, étaient passées image par image devant une bougie, selon le principe de la lanterne magique. Ivan Tsarawitch est l'une de ces histoires du soir, qui nous entraîne dans la plaine du Turkestan, en pleine guerre contre les Tatares... Reproduit pour la première fois sous forme de fac-similé, ce conte offre un témoignage poignant de la vitalité des veillées de l'été 1943 à Izieu, et plus largement des moments de joie, de complicité et d'insouciance avant la tragédie.

03/2022

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Sciences politiques

La face cachée des "révolutions" arabes

Depuis le milieu de l'hiver 2011, en Afrique du Nord et au Proche-Orient, des mouvements de contestation populaire ont pris forme, incarnant les aspirations démocratiques et le ras-le-bol des citoyens à l'égard des régimes tyranniques et corrompus qui les gouvernaient. Ils sont parvenus à provoquer leur chute, mettant fin à des situations qui n'étaient plus acceptables au XXIe siècle. Telle apparaît la merveilleuse épopée du "printemps" arabe et de ses "révolutions" aux yeux de la majorité de l'opinion publique internationale. Toutefois, derrière ce conte au dénouement heureux se cache une réalité bien différente. Alors que la très grande majorité des médias et des observateurs internationaux a fait de ces "révolutions" arabes, le symbole de l'émancipation des peuples d'Afrique du Nord et du Proche-Orient, il est apparu indispensable à de nombreux experts d'en donner une lecture plus objective. En effet, plus de dix-huit mois après que se soit levé le vent de révolte qui a balayé le monde arabo-musulman, il est possible de discerner plus distinctement le fil des événements et les jeux d'acteurs qui les ont impulsés. Ce livre s'attache successivement à étudier et déconstruire les événements ayant eu lieu au Maghreb et au Proche-Orient ; à mettre en lumière le rôle essentiel des acteurs extérieurs à ces "révolutions", dont l'action a été déterminante ; et à évaluer les conséquences du printemps arabe, lesquelles ne semblent pas être à la hauteur des espérances suscitées. Il réunit les contributions de vingt-trois auteurs de huit nationalités différentes, Algérie, Belgique, Côte d'Ivoire, Egypte, France, Mali, Tunisie, Syrie, et d'horizons très divers, femmes et hommes politiques, officiers de renseignement, journalistes, universitaires, etc. Ensemble, ils dénoncent la pensée dominante qui tend à faire du printemps arabe un événement spontané et positif pour les pays d'Afrique du Nord et du Proche-Orient et démystifie les "révolutions" arabes en mettant en lumière leurs mécanismes, leur manipulation et leurs retombées négatives.

11/2012

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Philosophie

Lumières pour enfants. Emission pour la jeunesse

Ce volume prend sa place naturelle après Trois pièces radiophoniques déjà parues dans la même collection. Il regroupe en effet les émissions destinées à la jeunesse réalisées par Benjamin avant la mainmise des nazis sur la radio. Ici, Benjamin cherche à renouveler le conte. « Comment ? Par des récits qui semblent inspirés de Baudelaire et de Kafka, des récits qui associent curieusement l’escroquerie et la catastrophe et qui, comme en passant, traduisent la vision benjaminienne de l’Histoire comme une catastrophe continue. De qui est-il question ? De brigands et de charlatans, de sorcières au bûcher, d’escrocs, d’imposteurs, de marginaux, de personnages suspects comme Cagliostro ou Faust, de bootleggers de la Prohibition, et même d’un faux messie blasphémateur, le fameux Sabbataï Zevi dont Benjamin a découvert l’existence grâce à son ami Gershom Scholem. Autant de personnages qui cherchent à survivre dans un contexte général de catastrophe : le tremblement de terre de Lisbonne, les inondations du Mississippi, la destruction de Pompéi, etc. Les contes pour enfants de Benjamin ne sont pas des contes de fée, ils adressent plutôt un avertissement aux jeunes gens, un avertissement prophétique […]. En cela, ces contes de la catastrophe imminente demeurent fidèles à la vocation des contes traditionnels qui, dans l’esprit de Benjamin et d’Ernst Bloch, doivent aussi être des récits d’émancipation, animés malgré tout par un principe d’espérance, ô combien fugitif, à l’opposé des mythes asservissants ». (Jean Lacoste, La Quinzaine littéraire) Que Benjamin ait été aussi un conteur, on le savait déjà. Mais ici, à travers les prismes de l'enfance et la profusion labyrinthique de récits hantés par le merveilleux, c'est le projet d'une pédagogie libre qui s'énonce familièrement, à la façon des devinettes. Tant dans le « je me souviens » berlinois qui ponctue le livre que dans l'évocation d'évènements lointains, ces « lumières » pour enfants clignotent pour tous comme le butin enjoué de ce collectionneur d'histoires qu'était Benjamin.

05/2011

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Critique littéraire

Henri Cornaz (1920-2008) et les éditions de la Thièle. Avec 1 DVD

Ce livre nous conte et nous fait découvrir le parcours d'Henri Cornaz (1920-2008), imprimeur, éditeur, militant politique, homme fortement engagé en faveur de la culture. Contraint et forcé, Henri Cornaz reprend l'entreprise familiale, l'Imprimerie Cornaz à Yverdon, en 1947. Typographe de formation, il va devenir un homme de lettres dans tous les sens du terme. Non seulement il se passionne pour son métier - il pérennise l'entreprise en accompagnant avec rigueur et enthousiasme les mutations technologiques du plomb à la puce électronique - mais il s'engage dans un nombre d'activités considérable. Il se joint en tant qu'imprimeur à la guerre d'indépendance algérienne et en tant que militant à de nombreuses causes politiques en Suisse. Convaincu qu'engagements politique et culturel vont de pair, Henri Cornaz concourt au rayonnement du théâtre en soutenant activement les créations de son parent et ami, Benno Besson - qui lui fait découvrir Bertolt Brecht. Il participe également aux différentes déclinaisons de la Revue musicale de Suisse romande, aux côtés de son ami musicien, Pierre Meylan. Enfin, passionné par l'histoire et par sa ville, il s'associe étroitement à la Société du Musée et du Vieil Yverdon qui lui permettra de faire redécouvrir l'Encyclopédie d'Yverdon (1770-1780) grâce à des expositions locales et internationales. La fondation des Editions de la Thièle, en 1969, marque une étape importante. Au travers de leur catalogue - littérature, témoignages, ouvrages sur le cinéma et le théâtre, livres de photographie sur Yverdon - s'incarnent les intérêts variés d'Henri Cornaz. Plusieurs contributions d'historiens, de collaborateurs, d'amis et de proches nous font découvrir les multiples facettes d'un homme passionné dans son métier, dans ses engagements politiques, sociaux et culturels, ainsi que dans ses relations familiales et amicales. Ce livre comprend un film sur DVD, Henri Cornaz, imprimeur. Parcours exceptionnel d'un homme ordinaire, réalisé par Pierre Jeanneret.

03/2011

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Critique littéraire

Le roman de Jehan de Paris

Le Roman de Jehan de Paris, court récit, d'auteur inconnu, date, selon toute vraisemblance, de la fin du XVe siècle. Le roi de France, ayant brillamment rétabli sur son trône le roi d'Espagne, victime d'une révolte de ses grands barons, les deux souverains décident que l'amitié entre leurs deux pays sera pour toujours assurée par le mariage de leurs enfants. Les années passant, les souverains espagnols oublient leurs engagements et fiancent leur fille au vieux roi d'Angleterre, devenu veuf. Traversant la France pour aller épouser la jeune princesse, il passe par Paris où le courtois accueil qu'il reçoit dissimule mal le désir de voir se retourner la situation à l'avantage du jeune roi de France. Celui-ci se faisant passer pour un riche bourgeois, fait le voyage en compagnie des Anglais, et, tout au long de la route, ridiculise son rival. Son arrivée devant la cour d'Espagne est triomphale et il n'a aucun mal à conquérir le cœur de celle qui, jadis, lui avait été promise. Il ramène à Paris la jeune princesse, devenue son épouse, pendant que le roi d'Angleterre regagne piteusement son pays. Le récit se présente, avant tout, comme une " histoire joyeuse ", qui n'aurait d'autre prétention que de constituer un agréable passe-temps pour ses lecteurs. On peut, certes, lui trouver quelque ressemblance avec Jehan et Blonde. On a pu aussi y découvrir quelques allusions à des réalités historiques. Mais il est bien évident que l'auteur a voulu, avant tout, écrire un conte " joyeux ", n'hésitant pas à le pimenter de quelques traits d'une gauloiserie qui n'est pas sans rappeler l'esprit des fabliaux. Il serait, cependant, inexact et injuste de ne pas voir, aussi, que ce récit, précurseur lointain des " petits romans philosophiques ", peut parfaitement être lu comme un art de bien gouverner son peuple pour un roi conscient de l'évolution d'un monde dans lequel la bourgeoisie peut, et doit, avoir toute sa place.

01/2002

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Pléiades

Romans et contes

"Le premier problème qui se pose à l'éditeur des Romans et contes de Voltaire est de savoir quelles limites donner à son entreprise, c'est-à-dire quels ouvrages ou morceaux il doit retenir, et quels exclure. De la réponse qu'il donne à cette question dépend non seulement le contenu de l'ouvrage qu'il présente au public, mais aussi la conception qu'il propose implicitement du roman et du conte voltairiens. La question ne se poserait pas si cet éditeur n'avait qu'à suivre les intentions de l'écrivain. Mais Voltaire n'a jamais donné la liste des ouvrages de lui qu'il considère comme contes ou romans. Il n'a jamais non plus donné, en ce qui le concerne personnellement, une définition de ces genres qui permettrait de retenir les oeuvres répondant aux critères énoncés et de rejeter les autres. A vrai dire, il ne lui arrive à peu près jamais de prononcer ces mots pour les appliquer à ses productions. "Petits ouvrages", "petits morceaux" sont les termes qu'on trouve sous sa plume, mais, même lorsqu'il les emploie, il est à peu près impossible de dire ce qu'il met dessous. Le problème serait résolu en pratique, si les premiers éditeurs de Voltaire avaient toujours rangé sous la rubrique en queftion une certaine liste ne varietur de ses ouvrages : on pourrait alors estimer que l'auteur leur aurait donné au moins un accord implicite sur la liste en question. Mais ils ne s'accordent nullement sur le détail du choix des pièces. Et si Voltaire aborde le sujet dans quelque lettre à tel ou tel de ses éditeurs, c'est seulement pour critiquer - de façon d'ailleurs vague - un choix déjà fait par cet éditeur et sur lequel il n'y a plus guère moyen de revenir. Il est donc indispensable de considérer les données du problème avant d'expliquer les raisons du parti auquel nous nous sommes finalement rangés. [... ]" Frédéric Deloffre.

11/2000

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Critique littéraire

Les scaphandriers de la rosée

Pour Hubert Haddad, la littérature est une passion à la fois secrète et partagée qui a la langue pour enjeu, à savoir l'avenir de l'homme. Dans cet essai ordonné entre les deux pôles de l'universalité (" L'alphabet incontrôlable ") et de la subjectivité (Journal d'un animal arbitraire "), Haddad explore la posture de l'écrivain, non pas seulement face à son œuvre, mais dans les processus mêmes de la création. Les proximités biographiques et imaginaires que l'auteur éclaire, excèdent les classifications habituelles, pour donner sa vraie dimension, métaphysique et abyssale, à l'aventure des mots. L'originalité de ce livre réside dans la recherche concertée de ce lieu de surgissement où s'élaborent des œuvres apparemment si diverses. " Défiance et illumination " dans une langue. Qu'est-ce que cette chose qui porte à écrire, à transgresser le réel par le style ? Pourquoi des auteurs aussi différents que Daumal, Poe, Hölderlin, Maupassant, Jünger, Garcia Marquez (auquel est consacrée la première étude conséquente en France), le trop méconnu Fardoulis-Lagrange, ou encore Piyere de Mandiargues, Dominique de Roux, Luc Dietrich, Paul Gadenne et Claude Louis-Combet, butent-ils avec tant de force sur la question fondamentale de l'origine scripturale, liée au désir et la mort ? Ces études variées sur la position de l'écrivain à travers les œuvres et le monde qui les porte se nourrissent de réflexions sur la légitimité des genres littéraires à travers les espaces mythiques et les catégories flottantes du réalisme et de l'imaginaire. L'auteur, lui-même poète, romancier et dramaturge, s'efforce d'approcher au plus près sur ces bases, le mystère des passions esthétiques qu'une même hantise, de l'ordre d'une élucidation absolue, ne cesse d'inspirer. Sans le moindre esprit de système, après Saintes-Beuveries (José Corti), Hubert Haddad développe une philosophie critique de la littérature fondée sur l'épreuve de la vérité et l'expérience fondamentale.

08/2000

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Littérature érotique et sentim

Mémoires d'une chanteuse allemande. Autobiographie érotique

L'autobiographie d'une chanteuse d'opéra qui défraya la chronique en raison de ses mours dissolues.POUR UN PUBLIC AVERTI. De la découverte de la sexualité en surprenant ses parents pas le trou de la serrure à une scène finale qui pourra laisser rêveur plus d'un libertin, la chanteuse allemande conte en détails ses aventures les plus libertines et les plus osées, au gré des parties fines à travers l'Europe.Lors d'un voyage à Strasbourg, Guillaume Apollinaire découvre les ouvrages et les traduit pour la première fois en français à l'aide de Blaise Cendrars, en 1913. Mais le doute subsiste concernant l'auteur de la deuxième partie, plus crue et parue après sa mort : il peut s'agir d'une autre femme cantatrice, ou alors d'une illustre inconnue.Une véritable initiation à l'érotisme et à ses perversions...EXTRAITDans le cercle de mes relations, j'ai le renom d'une femme vertueuse et quelque peu frigide. Or il est peu de femmes qui ont tant joui de leur corps jusqu'à leur trente-sixième année ! [...] J'éprouvai une violente jouissance en relatant mes aventures même les plus scabreuses. Mon sang s'agitait dans mes veines au souvenir des plus intimes détails. C'était comme un arrière-goût des voluptés éprouvées et dont je n'ai pas honte. A PROPOS DE L'AUTEURWilhelmine Schröder-Devrient (1804-1860) était une cantatrice soprano allemande, célèbre pour son interprétation des grands rôles dramatiques de l'opéra allemand. A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

04/2018

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Littérature érotique et sentim

Alex et Nawelle - Tome 2. Un amour fluctuant

Elle vivait une idylle secrète, elle doit aujourd'hui prendre une décision... Entre Alex et Nawelle, le bonheur est au beau fixe : remis de leur brève séparation, ils profitent de leur amour toujours plus passionné et flamboyant. Cependant, tout n'est pas rose au paradis : le mari de Nawelle a découvert la supercherie ! La beauté orientale se retrouve dès lors face à un dilemme : maintenir un mariage dont la passion s'est fanée au fil des années, ou se lancer dans une nouvelle aventure incertaine au bras de son amant torride ? Alex arrivera-t-il à convaincre Nawelle de lui laisser une chance ? ... Nawelle choisira-t-elle d'écouter son coeur ou sa raison ? Pour le savoir, laissez-vous tenter par ce deuxième tome de la série Alex et Nawelle. EXTRAIT - Tu sais que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire de ta vie un conte de fées, je veux que tu sois heureuse. - Je suis heureuse quand je suis avec toi. - Moi aussi, je suis heureux d'être à tes côté, mais ce qui me rend encore plus heureux, c'est de voir ton magnifique sourire illuminer ton joli visage. Ta joie de vivre me comble de bonheur, je ne veux rien d'autre de toi. - Ca va être dur, chéri, mais tu sais qu'avec ma famille, ça va être très compliqué, ils ne vont pas accepter la situation et tu sais à quel point ma famille est importante pour moi. - Oui, je le sais, mon amour, et je ferai tout mon possible pour que ça se passe bien avec tes proches. A PROPOS DE L'AUTEUR Alexandre Boyer a 36 ans. Passionné de voitures, son parcours est assez diversifié : diplômé en gestion-comptabilité-finance, il a vogué entre l'expertise, le monde automobile et le commercial. Etant dyslexique, il a très vite vu dans l'écriture un refuge imaginaire.

10/2019