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massacre Sandy Hook

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Histoire internationale

Ma très grande mélancolie arabe. Un siècle au Proche-Orient

Dans ce livre, il y a des ruines et des martyrs, des vestiges, des temples, des sanctuaires, des portiques, il y a des tombes, des cercueils, des mausolées, des cimetières, des épitaphes. Il y a des sépultures mythiques et des fosses communes. Il y a des résistants tués, des révoltés abattus, des leaders assassinés, des enfants massacrés, des nationalistes pendus. Il y a des prophètes, des dieux, des vierges, des archanges, il y a des victimes et des assassins. Il y a aussi des citadelles, des basiliques, des mosquées, des dômes, des minarets, des miradors, des barbelés, des carcasses d'hôtels, de cinémas, des camps et des prisons. Et des détenus, des captifs, des séquestrés, des torturés. Il y a des condamnés à mort. Il y a des miliciens et des dictateurs, des fidayins et des moudjahidins, une infirmière kamikaze, une miss Univers et un prince rouge, des émirs, des sultans, des pachas, des califes, des patriarches et des poètes. Il y a le style, la flamme, la passion, l'idéal, la cause. Il y a Septembre noir et la bataille de Karbala, la corniche de Beyrouth et le discours d'Alexandrie, la tête de Jean-Baptiste et celle de l'imam Hussein, la fiancée de Naplouse et l'artificier de la Casbah, la prisonnière de Khiam et la dactylo d'Alger, les Boeing de la Pan Am et l'automobile du roi d'Irak, le minaret de Jésus et le rocher de Mahomet. Il y a aussi un imam disparu, un cheikh caché et un mufti éliminé. Il y a des keffiehs, des treillis, des lunettes noires, des turbans, des sahariennes, des drapeaux, des journaux, des slogans. Il y a des rois déchus, des présidents pendus, des colonels égorgés, des régents mutilés, des journalistes éliminés. Des shahs d'Iran et des rois du Hejaz, des sultans fatimides, des monarques hachémites, des khédives et des astres de l'Orient. Il y a des jacarandas, des palmiers, des grenadiers, des frangipaniers et des lauriers en fleurs. Il y a la plume, le mot, le verbe, l'éloquence, il y a le discours et le slogan, l'étendard et le combat, et il y a des attentats, des processions, des funérailles, des cortèges, des pleurs. Et aussi des colonnes, des chapiteaux, des gisants, des sarcophages. Des tombeaux phéniciens, des nécropoles romaines, des pyramides égyptiennes. Il y a des blasts d'explosions. Il y a du sang, des soupirs, des larmes, de la poussière, de la fumée, des bris de verre, des décombres, la désolation, l'exil, l'agonie, la tragédie, le deuil. Des couronnes, des fleurs, des rubans, des chants, des youyous. C'est une danse macabre. Il y a un siècle au Proche-Orient.

10/2017

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Sociologie

Le nazisme dans l'histoire des violences collectives. Violences et meurtres de masse

A l'origine de ce livre, il y a la volonté de ne plus considérer le nazisme et la Shoah comme un phénomène absolument singulier, unique en son genre et d'une insurmontable opacité. C'est pourquoi François Jacquet-Francillon, d'une part situe le nazisme dans la longue histoire des violences collectives (et meurtrières), et d'autre part entend saisir des points communs entre l'action des militants nazis et, par exemple, les meurtres commis par les catholiques parisiens lors du "massacre de la Saint-Barthélemy" (en 1572), les diverses tueries auxquelles participèrent les foules révolutionnaires de 1789 ou 1792, l'assassinat par les "gardes rouges" de la "révolution culturelle" chinoise, à la fin des années 1960, des éléments soi-disant "révisionnistes" de la société et du Parti communiste, ou encore les attentats suicides commis ces dernières années dans de nombreux pays par les groupes jihadistes se réclamant d'un islam traditionnel des plus rigoureux. Si ce livre s'efforce de montrer que la violence nazie a de nombreux antécédents, ceci, affirme l'auteur, ne conduit pas à en nier le caractère exceptionnel et paroxystique. Quelle est alors la différence entre le nazisme et les situations dispersées dans l'histoire et la géographie qui surviennent en écho ou comme des précurseurs non génocidaires du génocide nazi ? La différence tient à ce que le nazisme a fait de la violence, toujours pratiquée sur un mode de vengeance, un système d'Etat durable, là où il n'y avait que des explosions sporadiques et limitées (sans parler des conflits guerriers engagés par un Etat à l'égard d'un autre Etat). François Jacquet-Francillon affirme aussi que l'abord du cas nazi exige une investigation renouvelée de la violence. Et pour donner corps à ce principe, il s'intéresse non pas aux individus violents et à leur psychologie ou leur inspiration personnelle (idéologique, etc. , et... pathologique sans aucun doute) mais avant tout aux collectifs humains enclins à la violence et dans lesquels de tels individus se rassemblent. Ceci mène à un premier constat : ces groupes, ou groupements, au cours de leur vie normale, élaborent et diffusent des pratiques et des croyances spéciales que l'auteur qualifie d'agonistiques. Seules de telles pratiques et de telles croyances expliquent que des individus furieux, grâce à des circonstances favorables, transforment un désir de mort (répandu quand on admet que tout irait mieux si les Juifs n'existaient pas), en volonté de tuer (suivie par la création et la mise en oeuvre de moyens humains et matériels, notamment de dispositifs d'exécution - chambres à gaz au bout du compte). Cette volonté passe, souvent inchangée, des donneurs d'ordre aux exécutants. Il est à noter que l'auteur a utilisé un vocabulaire approprié. D'une part il a défini des "groupements agonistiques" d'autre part, il a caractérisé la mentalité originale de ces groupements en parlant d' "effervescence mentale" et de "désignation de l'ennemi" - ennemi auquel ces groupements (et eux seuls) confèrent un statut de personnes, instances, populations, etc. , à abattre. Si la notion des ennemis est ici centrale, elle ne réfère cependant pas à la théorie de Carl Schmitt, qui n'a pas accordé d'attention aux croyances circulant à l'intérieur de ces groupements, des "croyances agonistiques" - dont les récentes "théories du complot" , comme on dit aujourd'hui, pourraient n'être que le dernier avatar.

01/2023

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Policiers

Tokyo ville occupée

« Le jeu commence par le rassemblement au crépuscule d’un groupe de personnes sous la lumière bleu pâle de cent bougies couvertes d’un abat-jour de papier bleu pâle. Tour à tour, chaque personne raconte une histoire d’horreur surnaturelle et à la fin de chaque histoire une mèche est éteinte. »Par une nuit d’hiver, un écrivain court à perdre haleine dans les rues de Tokyo. Cette ville a connu les bombardements et la destruction, la défaite et la reddition, la famine et l’occupation. Et aussi le meurtre.Le 26 janvier 1948, un homme arrive au siège de la Banque Impériale (Teikoku). Il se présente comme le docteur Yamaguchi Jiro, officier des services techniques du ministère de la Santé publique. Il annonce qu’une épidémie de dysenterie vient de se déclarer dans le quartier et qu’il faut procéder à une vaccination du personnel. Il sort deux flacons de sa sacoche, en transfère le contenu dans des bols à thé et ordonne à tout le monde d’avaler rapidement le remède. Les seize employés ne tardent pas à se tordre de douleur, douze d’entre eux succomberont. Un peintre nommé Hirasawa Sadamichi sera arrêté et accusé d’avoir empoisonné le personnel de la banque. Il finira par avouer, puis se rétractera ; il sera condamné à mort malgré l’absence de preuve matérielle décisive.Cette épouvantable tragédie, l’écrivain veut en faire un livre. Pour cela, comme dans l’ancien jeu des samouraïs qui consiste à raconter une histoire à la lueur d’une bougie que l’on souffle à la fin de chaque récit dans le but de faire apparaître des fantômes, il va convoquer douze voix, celles de douze personnages liés au drame : un vieux policier qui se souvient de ce qu’a vraiment été cette affaire, une survivante qui témoigne, un médecin bactériologiste de l’armée US qui a écrit des lettres à sa femme, ou un reporter spécialisé dans les affaires criminelles… Des carnets, des lettres, des récits, des souvenirs, des voix venues d’outre-tombe, autant de pièces d’un impossible puzzle, pour tenter de ressusciter les morts et de convoquer le fantôme de la vérité en une gigantesque séance de spiritisme qui a pour cadre la ville de Tokyo tout entière. L’écrivain sans nom nous entraîne dans une quête vertigineuse et nous fait entrevoir les dessous proprement effroyables du massacre de la Banque Impériale.Fidèle à sa méthode, David Peace part d’une affaire criminelle réelle, l’empoisonnement de douze employés de banque par un homme qui s’était fait passer pour un médecin. En dépit de la condamnation du peintre Hirasawa (qui ne sera jamais exécuté), l’affaire ne fut jamais vraiment élucidée. David Peace nous en propose une interprétation terrifiante qui renvoie aux expérimentations que menaient les Japonais en matière de guerre bactériologique, réalisées sur des cobayes humains. Mais les enjeux de ce roman vont bien au delà, car Peace utilise le crime comme révélateur des troubles profonds de la société. Admirablement structuré, son récit s’organise autour de douze points de vue, selon un principe narratif qu’il emprunte au Rashomon de Kurosawa. Le résultat est un roman habité par la voix des personnages autant que par celle de l’auteur dont la virtuosité stylistique est à son apogée. Ecrit sous l’aile de T.S. Eliot, rythmé comme une pièce musicale de théâtre Nô, Tokyo ville occupée est aussi une formidable réflexion sur le rapport de l’écrivain à son sujet.

09/2010

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Read Ancient African scripts from any current African language. Volume 2

The son of Douaouf, the brilliant, scribe of the early XIIth Dynasty Xty " Khety " said this : "The man continues to subsist after reaching the haven of death and his actions are beside him in a heap. " If regression is the main cause of the alarming situation of Africa and its tails the perceptibles consequences at all levels, the solution to this problem is eminently political. It inevitably involves the constitution of a pan-African State. For men, there is no unity without memory of the past. In fact, the construction of a federal state inevitably involves the restoration of African historical consciousness. There is no national and federal identity without a common language. The unification of Africa will only be possible if it takes the measure of its linguistic unification issue. To a lesser extent but like Cheikh Anta Diop in his book titled the Cultural Unity, I was animated throughout this heuristic by the idea that only the true knowledge of the past can maintain the consciousness and the feeling of a historical continuity essential to the consolidation of a nation for the purpose of building a multinational state in line with its past. Like Cheikh Anta Diop, I build my sureness on the legitimate idea that a people who lost a significant part of their historical memory must engage in the investigation of their past in every possible way. This investigation can take the contours of a reconnection with its past through so-called old languages. But a people can not live only with by merely repeating of what others tell them about themselves. The investigation through its linguistic past allows especially a direct knowledge of oneself. In addition to the fact that this knowledge simply highlights its weaknesses, it allows also to become aware by an introspective and therefore reflective of its real abilities and strengths. It structures being and the consciousness of being to resist any form of servile and degrading ideology. This quest for the past, not founded on blind passion but objectivity, nourishes a healthy ambition for a real universalism. To know one's past is already to project one's future. To know one's past is to give oneself the capacity to be able to bring to others in a perspective of giving and receiving. To know one's past is to refuse intellectual guardianship and wait-and-seeism. To know one's past is to be reborn.

05/2020

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Read Ancient African scripts from any current African language. Volume 1

The son of Douaouf, the brilliant, scribe of the early XIIth Dynasty Xty " Khety " said this : "The man continues to subsist after reaching the haven of death and his actions are beside him in a heap. " If regression is the main cause of the alarming situation of Africa and its tails the perceptibles consequences at all levels, the solution to this problem is eminently political. It inevitably involves the constitution of a pan-African State. For men, there is no unity without memory of the past. In fact, the construction of a federal state inevitably involves the restoration of African historical consciousness. There is no national and federal identity without a common language. The unification of Africa will only be possible if it takes the measure of its linguistic unification issue. To a lesser extent but like Cheikh Anta Diop in his book titled the Cultural Unity, I was animated throughout this heuristic by the idea that only the true knowledge of the past can maintain the consciousness and the feeling of a historical continuity essential to the consolidation of a nation for the purpose of building a multinational state in line with its past. Like Cheikh Anta Diop, I build my sureness on the legitimate idea that a people who lost a significant part of their historical memory must engage in the investigation of their past in every possible way. This investigation can take the contours of a reconnection with its past through so-called old languages. But a people can not live only with by merely repeating of what others tell them about themselves. The investigation through its linguistic past allows especially a direct knowledge of oneself. In addition to the fact that this knowledge simply highlights its weaknesses, it allows also to become aware by an introspective and therefore reflective of its real abilities and strengths. It structures being and the consciousness of being to resist any form of servile and degrading ideology. This quest for the past, not founded on blind passion but objectivity, nourishes a healthy ambition for a real universalism. To know one's past is already to project one's future. To know one's past is to give oneself the capacity to be able to bring to others in a perspective of giving and receiving. To know one's past is to refuse intellectual guardianship and wait-and-seeism. To know one's past is to be reborn.

05/2020

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Renaissance

Les larmes d'une reine

Si je ferme les yeux, je peux sentir la fumée et le jasmin, le feu et la rose ; je peux voir les murs de mon palais adoré. C'est là que tout a commencé, à la chute de Grenade. Et donc ce soir, je vais témoigner du passé. Je vais coucher sur le papier tout ce que j'ai vu et vécu, tout ce que j'ai fait, tous les secrets que j'ai gardés. Je vais me souvenir, parce qu'une reine ne peut jamais oublier. Une trahison qui a changé le cours de l'Histoire... Fille d'Isabel de Castille et de Ferdinand d'Aragon, Juana est une femme gouvernée par ses passions. Son mariage arrangé avec Philippe le Beau commence comme un véritable conte de fées ; ils tombent amoureux au premier regard. Mais lorsque sa propre famille est tragiquement décimée, elle se retrouve, à l'âge de vingt-cinq ans, héritière du trône d'Espagne. Dès lors, Juana est au coeur d'une lutte d'ambitions sans pitié et sera même déclarée folle par les deux hommes de sa vie. Peu importe le prix à payer, Juana est prête à tout pour assurer l'avenir de l'Espagne et sa liberté. Les Larmes d'une reine est le récit captivant et émouvant de celle qu'on surnomma Jeanne la Folle, une femme en avance sur son temps, qui se battit farouchement pour le royaume qui lui revenait de droit, en dépit d'une trahison inimaginable. Un des secrets les plus sombres de l'Histoire, évoqué de façon saisissante par ce roman exaltant. " La conquête de Grenade en 1492 est synonyme d'aventure et d'intrigue royale dans ce roman historique pétillant de Gortner. Perturbants secrets royaux et manipulations de Cour corsent cruellement cette histoire passionnante, superbement racontée. " Publishers Weekly " Gortner nous offre un grand récit d'opulence et de tromperie, de privilèges et de destruction, de folie et d'amour fragile. Sa prose captivante saisit les émotions du lecteur dès le début et les maltraite jusqu'à une fin très poignante. Une histoire captivante de passion, d'intrigue et de trahison... Une lecture exceptionnelle. " Historical Novel Review " L'historien Gortner utilise une prose lyrique et des détails historiques fascinants pour éclairer la vie d'une reine oubliée dont la passion et le courage ont façonné le monde dans lequel elle vivait. Un drame glorieux et coloré. " RT Book Reviews

02/2022

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Littérature française

Un écrivain, un vrai

Gary Montaigu, écrivain américain d’origine française, est à l’apogée de sa carrière : les lecteurs s’arrachent ses livres et son dernier opus vient de recevoir l’International Book Prize. Sa femme Ruth peut se féliciter de s’être consacrée à sa gloire, en compagne omniprésente, attentive et exigeante, étouffante. Elle le pousse à accepter la proposition d’un producteur : participer à une téléréalité qui prétend montrer l’écrivain au travail. L’émission s’appelle “Un écrivain, un vrai” et s’est fixé pour objectif de filmer la création en direct : une équipe s’installe au domicile de Gary et suit son travail au jour le jour ; les téléspectateurs sont invités à intervenir sur l’histoire du roman en cours, sans prendre la peine de lire puisque chaque chapitre est immédiatement transposé en épisode de feuilleton télé. La littérature participative vit son heure de gloire, le télélecteur est né, son pouvoir absolu s’exerce de façon binaire : J’aime/J’aime pas. Il y a longtemps que Gary n’est plus épanoui dans la vie qu’il s’est construite, qu’il s’échappe régulièrement pour prendre l’air, pour tromper sa femme, qu’il s’interroge sur son art et sur sa fidélité aux idéaux de sa jeunesse. En acceptant de se prêter au jeu de la téléréalité, il voudrait rendre la lecture populaire, faire entrer l’amour du livre et de la fiction dans tous les foyers. Une démarche généreuse et sincère… Mais que peut la littérature face à la médiocrité consensuelle de la télévision ? La création n’est-elle pas soluble dans le divertissement ? Au fil d’une construction qui alterne deux époques, la tension narrative monte, le suspense croît, et à la fin de l’histoire les grands gagnants ne seront pas ceux que l’on pouvait espérer. Avec humour et clairvoyance, Pia Petersen interroge le rôle de l’artiste dans nos sociétés contemporaines interactives. Elle dénonce le règne du simplisme démagogique qui tend à remplacer toute espèce de réflexion par la sanction J’aime/J’aime pas. Elle plaide pour la complexité de la pensée, la liberté de créer sans le souci de séduire. Sa phrase entêtante, ironique, singulière, déroule implacablement cette efficace dénonciation du story-telling au détriment de l’engagement réel sur un chemin de création, sans concessions.

01/2013

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Littérature anglo-saxonne

J'ai un nom

Puissant. Bouleversant. Inspirant. Un récit gorgé d'émotion dont on ne ressort pas indemne. Le 17 janvier 2015, Chanel et sa soeur assistent à une fête sur le campus de Stanford. Quelques heures plus tard, Chanel se réveille dans une chambre d'hôpital : on lui explique qu'elle a sans doute été violée - ce que de pénibles examens confirment. Son agresseur présumé, Brock Turner, est un athlète prometteur soutenu par ses parents et dont la ligne de défense ne variera pas : la victime était consentante. Ce " bon garc ? on ", " d'excellente réputation ", essaiera même de le lui faire admettre. Devant les preuves certaines il est pourtant reconnu coupable mais, au nom de " conséquences collatérales négatives ", uniquement condamné à six mois de prison. Lors du verdict, Chanel, jusque-là sidérée et mutique, lit une déclaration qui restera dans les mémoires et contribuera à faire changer la loi californienne. Ce récit, qui questionne lourdement un système pénal conçu pour protéger les plus forts, marque surtout par le courage de la victime qui, grâce à lui, réussit à se réapproprier son identité. Entrelaçant douleur, résilience et humour, il est en passe de devenir un classique moderne. " Ce livre est un acte de revendication... J'ai un nom marque les débuts d'une jeune écrivaine talentueuse. " ? Jennifer Weiner, The New York Times " Dans un monde parfait, la lecture de J'ai un nom serait obligatoire pour tout policier, inspecteur, procureur et juge qui s'occupe de victimes d'agression sexuelle. " ? LA Times " Miller est une conteuse douée... Apprenez son nom, écoutez sa voix ! " ? The New Yorker " Dans un monde qui demande à trop de survivants de garder leurs expériences pour eux-mêmes [... ]J'ai un nom est sans conteste un très grand livre [... ]. Le lire inspire l'espoir. " ? The Guardian " Dans sa rare honnêteté et dans ses petits détails, J'ai un nom est à la fois une plaie ouverte et un baume, un cri silencieux et le plus fort des cris... J'ai un nom est plus qu'une mise en accusation, même si elle est réussie et émouvante. C'est aussi une main tendue, qui vous invite à vous battre à ses côtés. " ? Elle " Miller se distingue non seulement par sa résilience et sa force d'âme, mais aussi par son pouvoir d'expression. Elle possède des dons extraordinaires en tant qu'écrivain. " ? The National Book Review

10/2021

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Mathématiques 2e et 3e cycles

Algèbre commutative, méthodes constructives. Modules projectifs de type fini - Cours et exercices, Edition revue et augmentée

Fruit d'une collaboration de plus de dix ans entre deux spécialistes confirmés du domaine, ce grand traité d'algèbre commutative est sans équivalent dans la littérature mathématique. Les auteurs, Henri Lombardi et Claude Quitté, y adoptent résolument le point de vue constructif, aujourd'hui prégnant en mathématiques. Ils privilégient les résultats explicites, si bien que les théorèmes proposés ont tous un contenu algorithmique. Plusieurs théories classiques "abstraites" sont ainsi revisitées, avec un éclairage nouveau qui en facilite l'accès. C'est le cas par exemple de la théorie de Galois, des anneaux de Dedekind, des modules projectifs de type fini ou de la théorie de la dimension de Krull, qui dans leur cadre classique laissent rarement entrevoir un contenu algorithmique précis. Avec plus d'un millier de pages écrites dans un style alerte et clair, la première édition en 2011 de cet ouvrage monumental a été saluée par la critique : All together, the book under review must be seen as an invaluable replenishment of the existing textbook literature in commutative algebra (Werner Kleinert, Zentralblatt, Zbl 1242.13002). Elle fut très vite épuisée. La présente deuxième édition, après la traduction anglaise publiée par Springer en 2015, a été révisée et bonifiée par les auteurs, si bien qu'elle avoisine les douze cents pages. Il y a maintenant plus de trois cents exercices et cinquante problèmes, le plus souvent accompagnés de solutions. La richesse et la diversité des thèmes abordés font de ce traité une fontaine de jouvence où viendront se désaltérer les amoureux, jeunes et moins jeunes, de l'algèbre savante. Un soin très particulier a été apporté à la mise en page et à la fabrication de l'ouvrage. Cette publication chez les éditions Calvage & Mounet a constitué et constitue encore un véritable événement éditorial et fait valoir avec force le rôle de plus en plus reconnu de l'aspect effectif dans le développement des mathématiques contemporaines. Les étudiants et enseignants en M1 et M2 sont les premiers concernés par le contenu de ce grand traité, lequel intéressera également les informaticiens théoriciens et les spécialistes en calcul formel. Enfin, les agrégatifs curieux y trouveront un nombre considérable d'idées nouvelles pour leurs leçons d'oral. Mais, au delà de ce public précis, les volutes et arabesques mathématiques qui y figurent à profusion séduiront tous ceux et celles qui continuent à faire confiance aux mathématiques comme langage pour interpréter le monde et en sonder les mystères.

08/2021

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Décoration

Tome de référence des catalogues. Guide de recherche philatélique, Edition 2019

Depuis 1840, plus de 700 000 timbres ont été émis par plus de 1000 pays, territoires ou administrations postales. Mais quels sont tous ces pays ? Où se situent-ils ? Parmi eux, lesquels existent encore et lesquels ont "disparu" ? Depuis quand ou pendant combien de temps ont-ils émis des timbres ? Quelles légendes, surcharges ou monnaies permettent d'identifier leurs timbres ? Quels autres pays ont utilisé leurs timbres, par exemple en les surchargeant ? Que sont devenus les pays "disparus" ? C'est autant de questions auxquelles cet ouvrage de recherche philatélique se propose de répondre. Plus de 5200 légendes, surcharges ou monnaies utilisant des caractères romains, celtiques, grecs ou cyrilliques ou encore des symboles ou des nombres sont listées par ordre alphabétique. Chacune renvoie à l'un des 1024 pays ou administrations postales émettant ou ayant émis des timbres, lesquels apparaissent dans la même liste alphabétique sous la forme d'encadrés où sont rassemblées des informations essentielles sur les émissions postales du pays. Véritable Guide de Recherche Philatélique, le Tome de Référence des Catalogues est un complément indispensable aux catalogues philatéliques et un outil unique de travail et de recherche pour assister le philatéliste dans l'identification et la recherche de nouveaux timbres et l'organisation de sa collection. / Since 1840, over 700,000 stamps have appeared in over 1,000 different countries, territories or postal authorities. But what are all these countries ? Where are they located ? Which ones are "dead" and which ones are still "alive"? When and for how long had stamps been issued in these countries ? What are all the inscriptions (legends, overprints, currencies...) that allow these stamps to be identified ? What other countries have possibly used the same stamps, for instance by overprinting them ? What happened to the "dead ountries"? This book provides the answers to all these questions. Over 5200 legends, overprints or currencies using either Roman, Gaelic, Greek or Cyrillic letters or even symbols or numbers are listed alphabetically. Each such inscription is heading to the name of the 1024 countries, territories or postal authorities which have issued or continue to issue stamps today. These "countries" are inserted as shaded sections in the same alphabetical list where essential data on the country and its postal activity are summarized. The Handbook of Philatelic Research is a complement to the philatelic catalogues and a unique tool that will assist the stamp collector in stamp identification, search for new stamps and organisation of the collection.

03/2019

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Monographies

David Hockney. Une chronologie

Artiste pop, peintre de la vie moderne et des paysages, maître de la couleur, explorateur de l'image et de la perception - depuis soixante ans, David Hockney est connu pour être un artiste qui trouve toujours de nouveaux moyens pour explorer le monde et les façons de le représenter. Il n'a cessé de créer des images inoubliables : des lignes graphiques et des insertions de texte dans le Londres des années 1960 ; la fameuse série des piscines, une chronique du style de vie californien dans les années 1970 ; des portraits finement observés et d'immenses paysages saturés de couleur après son retour dans son Yorkshire natal. Outre les dessins où il transpose ce qu'il voit directement sur le papier, des collages de Polaroïds de points de vues multiples ouvrent l'espace en une myriade de vues détaillées, et ses dessins sur iPad, dans lesquels il saisit la lumière au moyen de l'outil le plus moderne, qui témoignent du goût intense et durable de Hockney pour l'expérimentation. Cette édition spéciale a été composée à partir des deux volumes de la monographie David Hockney : A Bigger Book pour célébrer le 40e anniversaire de TASCHEN. La vie et l'oeuvre de Hockney y sont présentées année après année, dans un dialogue entre ses oeuvres et les voix de chaque époque, ainsi que les commentaires des critiques et les réflexions de l'artiste dans un texte chronologique, enrichi de portraits photographiques et de vues d'expositions. Ainsi réunis, ces éléments ouvrent de nouvelles perspectives qui, page après page, révèlent de quelle manière Hockney entreprend sa quête artistique, comment il élabore ses peintures et ce qui lui inspire son travail aux multiples facettes. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. En 2020, nous fêtons 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

10/2021

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Indépendants

"C'est le Québec qui est né dans mon pays !". Carnet de rencontre d'Ani Kuni à Kiuna

"La vérité, c'est que je suis Québécoise, que ma famille habite leur territoire traditionnel depuis plus de 200 ans et, pourtant, je ne connais pratiquement rien d'eux et je n'en connais aucun. La vérité, c'est que j'ai honte de moi. Honte de nous". C'est au contact des Maoris de la Nouvelle-Zélande qu'Emanuelle Dufour réalise l'ampleur de son ignorance à l'égard des Premiers Peuples du Québec. A son retour, elle entreprend un long cheminement pour aller à la rencontre des réalités autochtones et entamer un dialogue plus que jamais nécessaire. Que révèlent le silence sur les pensionnats autochtones dans les manuels d'histoire et les clichés sur les "? Indiens ? " dans la culture populaire ? Comment a été vécue la crise d'Oka par les Autochtones ? Racontée à partir de sa propre expérience mais aussi celle de nombreux Autochtones et Allochtones, cette oeuvre polyphonique explore les legs de notre inconscient colonial et fait surgir des histoires trop longtemps restées dans l'ombre. "C'est le Québec qui est né dans mon pays ! " nous dit Anna Mapachee, afin de renverser le miroir de notre histoire coloniale. Si le racisme systémique façonne toujours la condition autochtone, ce carnet de rencontres témoigne aussi du travail entamé par les communautés pour se réapproprier leurs langues, leurs savoirs ancestraux et leurs identités, entre autres à l'Institution Kiuna d'Odanak, "une école faite pour nous autres" . Et vous, êtes-vous prêt. e. s à explorer votre partie de l'histoire ? Avec les témoignages et citations autorisés de Kim Angatookalook et Tristan André-Angatookalook, Michèle Audette, Terry Awashish, Eve Bastien, Lise Bastien, Louis-Xavier Bérubé, Marie-Eve Bordeleau, Jimmy-Angel Bossum, Marie-Pierre Bousquet, Sébastien Brodeur-Girard, Diane Cantin, Mikayla Cartwright, Kakwiranó : ron Cook, Emma Cuchio Antonio, Guillaume Dufour, Ellen Gabriel, Julie Gauthier, Claude Hamelin, Prudence Hannis, Sarah Hornblow, Paige Isaac, Institut Tshakapesh, Jacques Kurtness, Marcel Lalo, Léa Lefevre-Radelli, Pierre Lepage, Monica Lopez, Anna Mapachee, Lucie Martin, Pierre Martineau, Rita Mestokosho, Uapukun Mestokosho, Melissa Mollen Dupuis, Caroline Nepton Hotte, Jennifer O'Bomsawin, Annick Ottawa, Ghislain Picard, Murrray Sinclair, Geneviève Sioui, Louis-Karl Sioui-Picard, Lou Maïka Strauss et Martin Strauss, Jean-Yves Sylvestre, Myriam Thirnish, Pamela Rose Toulouse, Jacques Viens, Florent Vollant, Stanley Vollant et Xavier Vollant, Jesse Wente et plusieurs autres.

10/2021

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Couple, famille

J'attends un enfant. Edition 2019

Vous attendez un enfant. Vous vous posez 1001 questions ? Le livre de Laurence Pernoud répond à toutes vos interrogations etvous donne confiance. Incontournable. Ouvrage de référence sur la maternité, il vous accompagne pendant votre grossesse, votre accouchement, et pendant les premières semaines après la naissance de votre bébé. Exhaustif. Dans un style clair et chaleureux, tous les sujets de la vie quotidienne sont abordés : travail, alimentation, sports, voyages, consultations médicales, transformations psychologiques et émotionnelles des futurs parents, place du père... Interactif. Ce livre s'appuie sur les nombreux témoignages des lecteurs, reflet des interrogations des futurs parents. Si vous souhaitez nous poser une question ou partager une expérience, vous pouvez nous écrire à : courrier@laurencepernoud. com. Nous vous répondrons de façon personnelle, en toute confidentialité. A ne pas manquer Le suivi de votre grossesse mois par mois, ainsi que la découverte du développement de votre bébé avant la naissance, illustré de nombreuses échographies. Plus de 100 visuels - photos, tableaux, schémas - et des codes à flasher pour accéder à des ressources sur smartphone et tablette. Un guide des principales démarches administratives, juridiques et pratiques. Une équipe d'experts Autour d'Agnès Grison, une équipe pluridisciplinaire de spécialistes participe chaque année à l'actualisation de J'attends un enfant. Cette expertise et ces mises à jour régulières sont les secrets de la réussite d'un ouvrage, plébiscité par les futurs parents d'aujourd'hui. En + : Dans le prolongement de l'ouvrage, les lecteurs peuvent poser directement des questions à des experts ou bénéficier gratuitement d'un suivi de grossesse semaine après semaine en se connectant au site www. laurencepernoud. com. Points forts de l'édition 2019 : Spécial alimentation : le point sur les nouvelles recommandations nutritionnelles Bien-être pendant la grossesse : les bonnes pratiques pour se sentir au top Le point sur la psychologie de la femme enceinte et le suivi de ses émotions Focus accouchement : non à la douleur. Toutes les méthodes pour bien se préparer. Quelques actualisations à noter : Bien vivre les traitements de PMA Le yoga pré-natal pour un meilleur bien-être L'homéopathie, aide pour les petirs "maux" de la femme enceinte Comment réagir à l'annonce d'une grossesse géméllaire L'environnement et la santé de la femme enceinte Les prénoms (liste à jour des dernières statistiques) Ce livre existe aussi en version E-book.

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Romans policiers

Le Soldat blanchi. Une nouvelle d'Arthur Conan Doyle

Le Soldat blanchi ou Le Soldat blafard2 (The Adventure of the Blanched Soldier en version originale), est l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois le 16 octobre 1926 dans l'hebdomadaire américain Liberty, avant d'être regroupée avec d'autres nouvelles dans le recueil Les Archives de Sherlock Holmes (The Case-Book of Sherlock Holmes). Cette nouvelle a la particularité d'être narrée par Sherlock Holmes lui-même, et non par le docteur Watson. La Crinière du lion (1926) est la seule autre aventure de Sherlock Holmes narrée par le détective lui-même. Résumé Mystère initial En janvier 1903, James M. Dodd vient au 221B Baker Street pour s'entretenir avec Sherlock Holmes d'une étrange affaire. Dodd a servi dans la cavalerie impériale en Afrique du Sud lors de la Guerre des Boers terminée peu de temps auparavant. Là-bas, il s'est lié d'amitié avec Godfrey Emsworth, un camarade lui-même fils du colonel Emsworth, redouté pour son caractère tyrannique. En 1902, James Dodd a appris via deux missives d'hôpitaux que son camarade Godfrey Emsworth avait été gravement blessé aux environs de Pretoria. Après la guerre, Dodd souhaite revoir son camarade blessé mais ses lettres restent sans réponse. Dodd entre alors en contact avec la famille Ensworth pour avoir des nouvelles de Godfrey. Le colonel Ensworth lui répond avec irritation que son fils est parti faire le tour du monde et est absent pour une longue période. Dodd, soupçonnant un mensonge, décide d'enquêter dans la propriété de la famille Ensworth, et parvient à être invité à Tuxbury Old Hall pour y passer une nuit. Dans la soirée, il apprend par le majordome que Godfrey est toujours vivant mais connait un sort dramatique. L'émotion de Dodd s'accroît lorsqu'il aperçoit au-dehors par la fenêtre son ancien camarade dont le teint est étrangement pâle. Godfrey fuit alors dans le jardin, Dodd tente de le rattraper sans réussite, mais parvient devant un bâtiment annexe de la propriété des Ensworth : il découvre le lendemain que Godfrey est enfermé dans ce bâtiment sous la surveillance d'un autre homme nommé M. Kent. Surpris par le colonel dans ses investigations, Dodd est sommé de prendre le premier train pour Londres. Son souhait d'éclairer l'affaire le pousse à entrer en contact avec Sherlock Holmes.

01/2023

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Religions orientales

Cahiers d’Extrême-Asie n° 30 (2021). Autour de Roberte Hamayon. Son apport aux études du religieux dans le monde chinois 2021

Sommaire / Contents Alain ARRAULT A nos lecteurs / To Our Readers Introduction Fiorella ALLIO & Béatrice DAVID La forêt et le champ. Dialogue avec Roberte Hamayon Contributions Gilles BOILEAU Nature dangereuse et logiques d'alliance dans la Chine archaïque Roberte HAMAYON Un certain rapport à la nature ? Réflexions sur le texte de Gilles Boileau Fiorella ALLIO "Quatre jours d'épuisement, trois ans sans accident ! " Relations d'échanges avec les esprits et fonction chamanique dans un "rituel donneur de vie" à Tainan (Taiwan) Roberte HAMAYON Un exemple de "chamanisme agraire" . Réflexions sur le texte de Fiorella Allio Aurélie NEVOT Danser par la voix de l'écriture. A propos des chamanes scripteurs des Yi-Sani (Chine) Roberte HAMAYON Que révèle d'une religion la conduite de ses spécialistes rituels ? Réflexions sur le texte d'Aurélie Névot Stéphanie HOMOLA Jeu, divination et cognition. La portée de Jouer de Roberte Hamayon Roberte HAMAYON Rien à deviner, mais de la chance à fabriquer. Réflexions sur le texte de Stéphanie Homola Benoît VERMANDER Jouer (et donner) à penser. Une lecture de Roberte Hamayon en contexte(s) chinois Roberte HAMAYON Ni fini de jouer, ni fini de penser. Réflexions sur le texte de Benoît Vermander Béatrice DAVID Des offrandes aux ancêtres et des jeux. Agir pour le bon déroulement du nouveau cycle annuel lors des rassemblements saisonniers sur les collines rituelles du twa en pays sui (Chine du sud-ouest) Roberte HAMAYON De la récupération comme voie d'adaptation. Réflexions sur le texte de Béatrice David VARIA Hsun CHANG The Body-Mind Practices and New Media Technologies : Two Taiwanese Walking Pilgrimages PAN Junliang Le médiumnisme wenzhou en contexte diasporique : continuité et adaptation Michela BUSSOTTI The Images of the Merits of Shi and Hu Families : Between Popular Prints and Genealogies. Narratives of Loyalty to the Song Empire and the Edifying Practices of Huizhou Lineages in the Ming-Qing Dynasties Marie PARMENTIER Du Noir cosmologique au bleu aérien : une brève histoire de la couleur du ciel dans le Japon d'Edo (1603-1868) COMPTES RENDUS / BOOK REVIEWS François Lachaud Muriel Jolivet, Les dernières chamanes du Japon. Rencontres avec l'invisible au pays du Soleil Levant Rainier LANSELLE Ng Emily, A Time of Lost Gods : Mediumship, Madness, and the Ghost after Mao Vincent GOOSSAERT Sébastien Billioud, Reclaiming the Wilderness : Contemporary Dynamics of the Yiguandao Stephan FEUCHTWANG Mayfair Yang, Re-enchanting Modernity : Ritual Economy and Society in Wenzhou, China Auteurs du présent volume / Contributors to This Volume

02/2023

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Littérature française

Maquillée. Essai sur le monde et ses fards

Ceci n'est pas un livre sur le maquillage. C'est un voyage inédit, une plongée dans un univers peu connu, fait de paillettes et de gloss, mais dont les règles et les acteurs, les produits et les valeurs, en disent long sur notre société consumériste et numérique. Une enquête sur une industrie qui vaut des milliards de dollars et fait rêver des millions d'individus à travers la planète. Une méditation féministe sur l'un des symboles de ce qu'on dit " la femme " . Une réflexion philosophique sur la beauté, le paraître, l'identité. Un récit personnel où Daphné B. pense en se livrant. Tout part d'elle, en effet, Daphné B. , poète et féministe. Le texte s'ouvre, elle est dans son lit et remplit online son panier Sephora. Elle se demande pourquoi elle dilapide son argent et son temps pour acheter des fards, rouges, poudres. Pourquoi elle se peint le visage ? Pour se cacher ? S'écrire ? Qu'est-ce que le maquillage représente, symboliquement, économiquement, socialement ? Pourquoi le dit-on frivole alors qu'il fait désirer, dépenser ? A mesure qu'elle s'enfonce dans ses recherches Internet et passe d'une fenêtre à une autre (un tutoriel où une influenceuse livre ses secrets de beauté en même temps que ses hontes ; le lancement d'une palette déchainant les passions de milliers de clients ; un reportage sur le Mica, matière première des fards, que des enfants extraient de mines en Inde ; la mise à mort d'une Youtubeuse ; le récit de prisonnières pour qui se maquiller, c'était survivre) elle s'interroge et mêle aux images qu'elle voit ses références - Ovide, Platon, Derrida, Foucault, Anne Carson ou bell hooks - pour penser le maquillage absolument : comme un objet de consommation dont la production détruit la planète et creuse les inégalités. Un paradoxe, artéfact louant la perfection, promu par des êtres se disant authentiques. Le signe d'une soumission aux diktats de la beauté et aux logiques capitalistes. Mais aussi une arme de libération, de résistance, de révolte. Virtuose, Daphné B. nous emporte dans une Odyssée numérique et poétique pour nous parler de nous, nos fards, nos failles, nos manières de briller. La porte d'entrée, c'est le maquillage, mais le monde derrière, c'est le nôtre.

09/2021

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Littérature française

St Ex. Un prince dans sa citadelle

St Ex est né à Lyon dans un milieu aristocratique, construit sur une architecture de valeurs classiques évoquant la marquise de Sévigné, les dentelles, les goûters d'enfants sous les arbres d'un jardin familial vaste comme un parc... Il est mort 44 ans plus tard, encapsulé aux commandes d'un avion de reconnaissance stratosphérique préfigurant l'âge de l'astronautique. Entre son arrivée sur Terre et son départ dans un ciel d'été il a vécu l'aventure des pionniers de l'aviation de ligne au sein de la mythique Aéropostale, habité le désert de la côte atlantique du Sahara dans un environnement évoquant la planète Mars, sillonné le continent sud-américain du Brésil tropical au Cap Horn à bord d'avions de bois et toile. Il a commencé à écrire, est devenu grand reporter témoin de son temps en couvrant la Guerre d'Espagne, captivé le Tout-Paris littéraire avec ses récits récompensés par le Prix Femina et le Prix du Roman de l'Académie Française, récits qui ont traversé l'Atlantique Nord et fasciné des éditeurs new-yorkais qui l'ont propulsé aux côtés de Faulkner, Hemingway, Steinbeck en première division de la littérature américaine lorsque "Wind, Sand and Stars" a été nommé Livre de l'Année aux Etats-Unis. Il a aimé des femmes, nombreuses et toujours exceptionnelles, avec fascination, passion et respect. Il a construit dans son milieu d'aviateurs des fraternités d'une immense pureté, et subi d'invraisemblables jalousies et malveillances. Il a fait la guerre la plus calamiteuse, celle de la défaite de 1940, en pilote potentiellement sacrifié. Puis il a habité New York lorsqu'elle était la plus majestueuses des villes libres de la planète, en pleine guerre. Et comme il était construit sur ces valeurs classiques rassemblées dans le sens de l'honneur, il a voulu, lorsque les évènements l'ont permis, redevenir soldat-aviateur, malgré son âge et un physique délabré par trop d'excés et accidents. Il a comploté pour arriver à ses fins, et abouti sur le baquet d'acier d'une torpille volante ultra-moderne pour l'époque, un avion de guerre désarmé et équipé de cameras de reconnaissance stratégique. Et il en est mort. Il aurait pu rester à New York, vivre luxueusement sur sa célébrité et les royalties de son oeuvre, attendre un très probable Prix Nobel de littérature car lorsqu'on signe "Le Petit Prince", on dépasse de loin l'univers de la seule littérature. Mais il était homme d'honneur et pensait que pour avoir le droit d'écrire et de dire, il faut se mériter ce privilège... Voici donc son histoire, en mots et en illustrations, signés de deux auteurs qui partagent avec St Ex cette fascination respectueuse des aviateurs pour la nature et ses majestueuses vérités.

09/2021

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Musique, danse

Arts & musiques dans l'histoire. Tome 6, XXe et XXIe siècles, avec 3 CD audio

Ce sixième opus de la collection propose une approche claire et pragmatique des grands événements historiques, des différents mouvements artistiques et des principaux personnages qui ont marqué le XXe siècle et les débuts du XXIe. Pour donner corps à ces intentions, la construction de l'ouvrage s'organise autour de trois grandes périodes clairement structurées : la Belle époque (avant 1914), l'Entre-deux-guerre, et l'après 1945. A l'intérieur de chacune de ces périodes sont abordés le contexte historique global, puis les différents mouvements plastiques ou littéraires et enfin les grands courants musicaux (musique savante, jazz et musique populaire) qui l'ont traversée. Ainsi, dans la mouvance des courants architecturaux ou des arts décoratifs (Art nouveau, Art déco, style "international"...), sont contextualisés les principaux mouvements plastiques : - postimpressionnisme, - symbolisme, - nabisme, - fauvisme, - cubisme, - expressionnisme, - futurisme, - dadaïsme, - surréalisme, - abstraction... Les abondantes illustrations jalonnant les 240 pages apportent l'indispensable complément qui participe à la bonne compréhension de l'extraordinaire foisonnement créatif dans un environnement tout autant marqué par l'explosion des progrès techniques que par les niveaux de barbarie et de cruauté encore jamais atteints par l'Homme au cours de son histoire... Complémentairement à cette présentation, Jean Pierre Caens jette plusieurs ponts (intitulés Correspondances) entre les domaines des arts et de la musique ou encore de la littérature afin de bien situer les différentes productions artistiques dans leur environnement social, économique ou politique. Quelques exemples de ces "mises en correspondances" : Petrouchka (Stravinsky) et Violon et raisin (Picasso)/ 9e symphonie (Malher) et l'oeuvre de Gustave Klimt/ Cinq pièces pour piano(Schoenberg) et l'abstraction (Kandinsky)/ Parade (Erik Satie) et le dadaïsme (Marcel Duchamp)/ 4'33" (John Cage) et le minimalisme "plastique"/ Ornithology (Charlie Parker) et la beat generation (Jack Kerouac)/ Rock around the clock (Bill Haley) et le pop art (Andy Warhol)/ le rap, le slam (hip hop) et les arts de la rue (tag, graff)... Bernard Fort, quant à lui, s'attache à mettre en parallèle des "traductions musicales" qu'il a composées avec des tableaux qui font effectivement l'objet d'une présentation : Jour de lenteur (Yves Tanguy), Architecture du plan (Paul Klee), Cathedral (Jackson Pollock). De plus, une histoire du jazz, assortie d'extraits sonores, jalonne tout le parcours musical. On pourra ainsi découvrir le commentaire et l'écoute : d'un gospel (Swing low sweet chariot), d'un blues (Old dirty blues is back again, création de Ph. Khoury et F. Brun), d'un ragtime (de Scott Joplin : Maple Leaf Rag), d'un New Orleans (par Louis Armstrong : Swing that music), d'un big band (par Duke Ellington : Caravan), d'un "jazz manouche" (par Django Reinhardt : Nuages), d'un rythm'blues (Fly), d'un cool jazz (p

08/2013

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Religion

Berbères juifs. L'émergence du monothéisme en Afrique du Nord

Voici un livre qui bouleverse complètement les idées reçues sur l'origine des juifs d'Afrique du Nord. Le récit classique est simple : après la destruction du deuxième temple de Jérusalem par les troupes de Titus en l'an 70 de notre ère, les juifs de Judée furent contraints à l'exil et se dispersèrent dans le monde entier, où ils fondèrent des communautés européennes, orientales, africaines, asiatiques et maghrébines. Dans cette conception, les juifs d'Afrique du Nord descendent, comme tous les autres, de la population initiale de Judée. Il apparaît aujourd'hui que si le temple a bien été détruit, l'exil consécutif n'a jamais eu lieu. Comment un exode aussi massif aurait-il pu matériellement se produire ? "Dans quels camions ? " demande Shlomo Sand dans son grand livre, "Comment le peuple juif fut inventé" (Fayard, 2008). Les communautés juives étaient nombreuses dans tout l'Orient bien avant la destruction du temple : d'après Philon d'Alexandrie, les juifs étaient plus nombreux en Egypte, en Libye, en Asie mineure et surtout à Babylone qu'autour de Jérusalem. Ils ne parlaient hébreu que pour la liturgie et le reste du temps, ils utilisaient la langue du pays où ils vivaient (souvent le grec). D'où proviennent donc les juifs d'Afrique du Nord ? la réponse est simple : ce sont des Berbères judaïsés. Le judaïsme antique était fortement prosélyte (à la différence du judaïsme actuel) Le monothéisme juif, né à Babylone, s'est propagé dans le bassin méditerranéen, sous l'oeil bienveillant (au moins au début) de l'empire romain, Les Phéniciens, grands navigateurs – ce que les juifs n'étaient pas – a beaucoup contribué à l'extension du monothéisme juif, dont ils étaient proches par la langue et les idées. On appelle souvent "Sépharades" les juifs d'Afrique du Nord. Cohen-Lacassagne montre que c'est une erreur : sépharade signifie espagnol (ou plus largement ibère). Or s'il est vrai qu'une partie des juifs d'Espagne ont franchi le détroit lors de la reconquista par les Rois très catholiques, ils ne représentent qu'une très faible partie de la population juive maghrébine de l'époque – constituée, répétons-le, de Berbères judaïsés. "Au Maghreb comme ailleurs, être juif ne coïncide ni avec une réalité ethnique, ni avec une réalité linguistique, ni avec une réalité nationale – pas plus qu'être musulman." En Méditerranée et au Moyen-Orient s'est constituée avec l'arrivée de l'islam une authentique civilisation judéo-musulmane, bien plus réelle que l'hypothétique civilisation judéo-chrétienne. Après le triomphe du christianisme, devenu religion officielle, le judaïsme se trouva confiné dans l'arrière-pays rural, au coeur d'un réseau de solidarité arabo-judéo-berbère, ce qui lui a sans doute permis de survivre jusqu'à l'époque actuelle.

06/2020

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Littérature française

Les départs exemplaires

Ce recueil de nouvelles assassines de Gabrielle Wittkop nous présente, à travers siècles et continents, cinq récits baroques qui sont autant de « départs exemplaires ». Au coeur d’un burg romantique allemand, perchée sur une tour en ruine et livrée aux corbeaux, une jeune femme de bonne famille agonise, devenue l’objet d’un fait divers absurde et lugubre. Un dimanche d’octobre dans une ruelle de Baltimore, un écrivain aux yeux noirs succombe, ivre mort, après avoir perdu sa valise. Dans un New York contemporain, la vie de Seymour M Kenneth ressemble à une lente descente aux enfers ; il s’éteint en vagabond dans les entrailles de la ville. C’est dans un fossé moite de la jungle malaise que s’achève mystérieusement celle de Mr T, esthète et espion, emportant avec lui ses derniers secrets. Enfin, dans l’atmosphère sadienne du XVIIIe siècle français, Claude et Hippolyte, les deux jumeaux hermaphrodites mis au monde par la comtesse de Saint-Effroy, sont assassinés. La mort est au coeur des cinq nouvelles – dont deux inédites : « Les Derniers Secrets de Mr T. » et « Claude et Hippolyte » – qui composent cette réédition augmentée des Départs exemplaires. Elle est organique, marque les corps, s’imprime dans les chairs des femmes élégantes, des monstres androgynes et des dandys rongés par l’alcool ; elle est destin ou hasard malchanceux, meurtre ou énigme, guidant vies et intrigues de ces fictions taillées sur mesure ; elle se lit dans les signes et augures quasi fétichisés – papillons ou corbeaux, perles de grenat, bottines vernies – et engendre le charme vénéneux de l’esthétique de Wittkop, son ton macabre et raffiné, de nos jours inégalé. Au fil d’une prose ornée et mordante, précise et précieuse, dont la tonalité varie en fonction des époques et des décors abordés, la mort fait aussi mystère. Elle fait pencher successivement ces textes « caractérisés par la découverte et le malentendu », vers le fantastique ou l’enquête – c’est bien la silhouette d’Edgar Poe qui se faufile dans « Les Nuits de Baltimore » et celle d’un agent de la CIA en Asie derrière ce curieux Mr T. – ou vers le conte légendaire comme cette femme, cheveux au vent, criant au sommet d’une tour allemande qui rappelle des esquisses de Goya ou de Hugo. Le recueil, d’une forte unité thématique, semble donc décrire, par l’exemplarité des destins et la variation des décors, la permanence d’anciens mythes monstrueux et dérangeants. Ultime force de ce livre, la narratrice (ou l’auteur) mène voluptueusement les drames et personnages à leur sort tragique, irréversible. Mais si le sort s’acharne avec cruauté, non sans humour et un certain goût du supplice, ces victimes expiatoires sont aussi l’occasion de questionner la nature du lien entre vie, trépas et beauté qu’avaient proclamée le romantisme noir ainsi que les esthétiques du XIXe siècle dandy. Ces références constituent alors le fondement spectral de l’art de Gabrielle Wittkop, qui les met à distance pour s’imposer comme une « Peintre de la mort » résolument moderne.

09/2012

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Sciences historiques

Histoire de la cavalerie des origines à nos jours

La cavalerie est née sous l'Antiquité. Au Moyen Âge la chevalerie lui donnera une dimension héroïque et grandiose. Mais elle succombera sous le tir des arcs anglais de la guerre de Cent ans. Cependant, la cavalerie cuirassée n'est pas morte. À Marignan, ce sont les " Gens d'Armes ", emmenés par François Ie en personne, qui enfoncent les Suisses après que l'artillerie royale lui ait ouvert les rangs. Mais cette cavalerie lourde est menacée par la puissance de feu de l'arquebuse. C'est plus tard sous le règne de Louis XIII que Richelieu va tenter d'enrégimenter les cavaliers. La première tentative sera un échec du fait de leur indiscipline chronique, mais le Cardinal têtu réussira finalement. C'est cette cavalerie organisée qui sera victorieuse à Rocroi en 1643, sous les ordres du duc d'Enghien. Sous le règne de Louis XIV, la cavalerie porte un uniforme. C'est ainsi qu'elle se couvre de gloire dans toutes les guerres du grand roi, sous les ordres de Turenne et de Condé, même si la guerre de siège domine l'époque. À la fin du règne, elle sauve la France sous le commandement de Villars à la bataille de Denain. Au XVIIIe siècle, le roi Frédéric le Grand de Prusse transforme la guerre et la cavalerie, dans sa forme et son emploi. Représentant cinquante pour cent de son armée, la cavalerie de Frédéric domine l'Europe avant de succomber. Mais elle a transformé toutes les cavaleries européennes. La Révolution hérite de la cavalerie de la Monarchie, et c'est Bonaparte qui, devenu empereur, va l'amener à l'apogée de son histoire, en dominant notre continent. Amenant son utilisation à une perfection rarement atteinte, celle-ci disparaît en Russie, et ne sera pas remplacée. C'est alors que la cavalerie va subir le choc du feu qui va rendre désuète toute charge directe sur l'ennemi. C'est ainsi que la cavalerie de Napoléon III sera détruite en 1870. Ne tirant pas les conséquences de ce désastre, la cavalerie française commencera la guerre de 14-18 en casque et cuirasse. Massacrée par les mitrailleuses allemandes en 1914, les cavaliers s'enterrent alors dans les tranchées. C'est alors que le moteur entre en scène pour propulser les chars de combat. Après la victoire de 1918, la cavalerie va alors se motoriser. Cependant, en 1940 six divisions de cavalerie sont encore à cheval. En 1944, la nouvelle arme blindée n'a plus de chevaux. La cavalerie montée est morte. Mais la cavalerie blindée vient de libérer Paris, Strasbourg, Toulon, Marseille et Lyon. Sous les ordres de Leclerc et de Lattre, elle a vaincu l'ennemi. Engagée de nouveau en Indochine et en Algérie, l'arme blindée cavalerie est aujourd'hui présente sur tous les théâtres d'opérations de l'armée française. Fidèle à ses traditions, elle continue sur ses engins blindés à cultiver un esprit fait de panache et d'audace, au service de la France.

12/2010

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Sciences politiques

Grand Moyen-Orient. Crises et guerres de la nouvelle phase stratégique

Le conflit en Syrie s'enfonce dans l'affrontement entre la Russie et la Turquie, et l'écho des massacres de Paris ne s'est pas encore tu. Avec son fardeau de morts, le terrorisme réactionnaire a frappé une capitale qui s'est affirmée dans l'histoire comme l'intellect politique de l'Europe, mais qui a également mené, durant deux siècles, sa politique méditerranéenne en Afrique du Nord et au Proche-Orient, en concurrence ou en accord, au fil des décennies, avec l'empire britannique, l'empire russe, et les impérialismes italien, allemand et américain. D'autre part, les attentats de Paris sont un fragment de la déflagration au Moyen-Orient, où l'arme terroriste est monnaie courante dans la confrontation régionale. En plus de l'étude du développement capitaliste et des luttes politiques en Turquie, en Iran, au Pakistan et en Arabie saoudite, ce texte recueille le parcours d'analyse qui a accompagné, au cours de ces années, les événements des " printemps arabes " et leur échec dans la confrontation moyen-orientale. Il y a quatre ans, au moment du déclenchement de la crise en Libye, la prévision de ce qui serait arrivée ne fut pas ardue. Nous écrivions : " Au Moyen-Orient, il est presque de règle que les guerres civiles deviennent le point de départ de guerre entre les Etats. " Depuis, quatre conflits, en Libye, au Mali, en Syrie et au Yémen, ont confirmé cette loi de mouvement, réduisant en poussière la rhétorique démocratique qui avait accompagné ces bouleversements politiques. La guerre en Syrie marque la fin des équilibres de balance garantis par la puissance américaine au Moyen-Orient. La Russie refait son entrée dans la région, positionnée aux côté du régime d'Assad, et l'Europe revient à l'initiative politico-militaire, avec l'intervention militaire de la France et du Royaume-Uni, mais également des rôles pour l'Allemagne et l'Italie. En toile de fond, la mutation des liens énergétiques, tout comme celle de la balance globale, impliquent la Chine et l'Inde, et il est impensable qu'une nouvelle configuration régionale ne prenne pas en compte les deux géants asiatiques. Il y a un peu moins d'un an, nous avons écrit que la crise voyait à l'oeuvre les " trafiquants de peur ", celle fabriquée par le " terrorisme réactionnaire " et celle agitée en retour " aussi bien par le populisme xénophobe, pour des calculs électoraux de boutiquier, que par l'européisme impérialiste, ravi de l'occasion d'expérimenter ses idéologies de masse, aussi bien celles de l'Europe forteresse que les mythes revisités du choc des civilisations ". Nous ajoutons que, avec la progression de la crise, la défaite catastrophique de leurs théories et de leurs idéologies précédentes est devenue encore plus éclatante. L'internationalisme communiste est une nécessité. L'ordre scientifique de la théorie marxiste est sans égal.

02/2016

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Régionalisme

Le Chevalier Bayard héros national suivi d'un Petit dictionnaire des personnages les plus importants de son époque (1476-1524)

Français de fraîche date, ce livre sur Bayard ne veut pas vous porter ombrage. Il retrace la vie d'un homme courageux aussi bien à la guerre qu'en temps de paix. Or, le courage n'a pas de frontières. Notre époque manque cruellement de chevaliers. Un peuple qui ne cultive pas la mémoire de ses héros perd peu à peu son identité. De ce fait il devient la proie des instincts les plus bas et... des envahisseurs. Ce livre écrit par un sophrologue, c'est-à-dire quelqu'un qui cherche à développer le phare de la conscience sans se couper de ses racines, s'adresse à ceux qui s'intéressent à l'histoire vraie et aux exploits des Chevaliers. On y suit pas à pas la progression de Pierre Terrail, issu d'une famille pauvre, jusqu'à ce qu'il devienne le célèbre Bayard, l'héroïque défenseur du pont du Garigliano et de Mézières. Des précisions importantes sont apportées sur la fin du Chevalier. L'histoire moderne démontre que Bayard n'est pas mort lors de la " Camisade " de Robecq, comme on le crut longtemps, mais à Rosavanda. Un chapitre est consacré à l'après-Bayard, pour que l'esprit de Bayard continue à vivre. Effectivement les leçons qu'il convient de tirer de sa vie sont riches en enseignements et constituent une source de profits pour tous, surtout à un siècle comme le nôtre qui a vu sévir d'innombrables massacres et des génocides. Un petit dictionnaire des personnages les plus importants de l'époque où vivait le Chevalier des Chevaliers aide le lecteur à s'y retrouver. Il y est question des trois rois que servit Bayard (Charles VIII, Louis XII et François 1er) mais aussi de personnages pittoresques tels que le barbu raccourcisseur de femmes, Henri VIII Roi d'Angleterre, les Borgia (le pape Alexandre et ses enfants César et Lucrèce), le pape guerrier Jules II et bien d'autres dont la cupide Louise de Savoie... À travers ce petit dictionnaire c'est tout une époque qui revit à nos yeux. Ce livre traite des prodiges de Bayard, bien sûr, mais aussi de ses contemporains, tant il est vrai qu'on ne peut pas séparer un homme de son environnement et de son époque. Il est un document nouveau en ce sens que bien des points restaient obscurs jusque-là dans la vie du Chevalier sans peur et sans reproche, en dépit des efforts de chercheurs comme Camille Monnet et Paul Ballaguy. Un seul exemple : Bayard était célibataire et pourtant il a eu une fille. Là était son secret. Le nom de la mère de sa fille c'est ce que tente de préciser ce livre, documents et astrologie chinoise à l'appui. Pour la première fois au monde un sophrologue soucieux du problème de l'Identité Nationale ose se faire historien...

07/1990

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Afrique sub-saharienne

Il pleut des mains sur le Congo. Léopold II ou le crime de masse occulté

L'évocation bouleversante de l'un des plus grands massacres de l'histoire. " Le plus grand crime de tous les temps ", écrit Arthur Conan Doyle en 1909... à l'orée du siècle le plus meurtrier de l'histoire humaine. Pourquoi tous ces morts, au beau milieu de l'Afrique coloniale ? Pourquoi cet oubli, complètement incompréhensible ? Pourquoi ce silence, que rien ou si peu ne vient troubler ? Et que sait-on au juste de cette histoire, de l'esclavage d'alors et des exécuteurs des basses oeuvres ? Pourquoi toutes ces mains coupées, sinistrement immortalisées par des clichés ? L'appât du caoutchouc fut-il l'une des causes de cette tragédie ? Pour celui qui s'intéresse aux affaires du monde, à sa mémoire collective, de tels mystères n'ont pas encore reçu de réponses satisfaisantes. Pourtant, ce fait historique s'est déroulé au vu et au su de tous, décidé en plein coeur de l'Europe consciente, documentée, active. Tout a été écrit, lu, dénoncé, prouvé, argumenté. A aucun moment, il n'a été possible de l'ignorer, même par courtoisie. Mais comme par un enchantement diabolique, les morts du Congo, victimes de l'hypocrite, cupide et immoral Léopold II roi des Belges (qui s'octroie alors - ; à titre privé et toute honte bue ! - ; un Etat indépendant presque aussi grand que l'Europe) ont disparu sans laisser de traces. Ils se sont littéralement volatilisés. Pas une ligne dans les livres d'histoire. Aucun souvenir dans la mémoire des peuples. Pas ou si peu de résurgences en ces temps de repentance sinon quelques jets de peinture couleur sang sur la statue équestre de l'impérial prédateur. On parle aujourd'hui de dix millions de morts (dont ceux - ; très nombreux - ; emportés par le choléra) et disparus entre 1885 et 1908, soit le tiers ou la moitié de la population concernée. Sans compter les mutilés (on coupait les mains des récalcitrants) impossibles à dénombrer. Dix millions, victimes de la cupidité d'un seul mégalomane, attiré par l'appât du caoutchouc naturel... A-t-on déjà vu cela en notre époque où pourtant les exemples abondent ? Pour répondre à ce mystère qui a disparu des forges de la conscience collective, sont convoqués ici ceux qui se sont exprimés précisément sur ce sujet inouï au moment même où les faits se déroulaient : Stanley l'explorateur, Roger Casement, Joseph Conrad, Edmund D. Morel, Mark Twain, Savorgnan de Brazza, Conan Doyle, André Gide, le révérend américain Williams, Jules Marchal (le diplomate belge qui a tout reconstitué au péril de sa carrière), et l'historien américain Adam Hochschild... Chacun à sa manière, ils ont rendu compte de ces tristes événements avec exactitude. S'y joignent plus discrètement les écrivains d'aujourd'hui, Eric Vuillard, Patrick Deville, Mario Vargas Llosa ou David van Reybrouck, parlant crument d'" immonde saloperie "... Autant de témoignages pour définitivement ne jamais oublier.

05/2022

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Littérature étrangère

Home

L’histoire se déroule dans l’Amérique des années 1950, encore frappée par la ségrégation. Dans une Amérique où le « White only » ne s’applique pas qu’aux restaurants ou aux toilettes, mais à la musique, au cinéma, à la culture populaire. L’Amérique de Home est au bord de l’implosion et bouillonne, mais c’est ici la violence contre les Noirs américains, contre les femmes qui s’exprime. Les grands changements amorcés par le rejet du Maccarthisme, par la Fureur de vivre ou le déhanché d’Elvis n’ont pas encore commencés. En effet, les Noirs Américains sont brimés et subissent chaque jour le racisme et la violence institutionnalisés par les lois Jim Crow, qui distinguent les citoyens selon leur appartenance « raciale ». Pour eux, le moindre déplacement, même le plus simple, d’un état à l’autre, devient une véritable mission impossible. En réponse à cette oppression, l’entraide et le partage – facilités par l’utilisation du Negro Motorist Green Book de Victor H. Green qui répertorie les restaurants et hôtels accueillant les noirs dans différents états – sont au coeur des relations de cette communauté noire dans une Amérique à la veille de la lutte pour les droits civiques. La guerre de Corée vient à peine de se terminer, et le jeune soldat Frank Money rentre aux Etats-Unis, traumatisé, en proie à une rage terrible qui s’exprime aussi bien physiquement que par des crises d’angoisse. Il est incapable de maintenir une quelconque relation avec sa fiancée rencontrée à son retour du front et un appel au secours de sa jeune soeur va le lancer sur les routes américaines pour une traversée transatlantique de Seattle à Atlanta, dans sa Géorgie natale. Il doit absolument rejoindre Atlanta et retrouver sa soeur, très gravement malade. Il va tout mettre en oeuvre pour la ramener dans la petite ville de Lotus, où ils ont passé leur enfance. Lieu tout autant fantasmé que détesté, Lotus cristallise les démons de Frank, de sa famille. Un rapport de haine et d’amour, de rancoeur pour cette ville qu’il a toujours voulu quitter et où il doit revenir. Ce voyage à travers les États-Unis pousse Frank Money à se replonger dans les souvenirs de son enfance et dans le traumatisme de la guerre ; plus il se rapproche de son but, plus il (re)découvre qui il est, mieux il apprend à laisser derrière lui les horreurs de la guerre afin de se reconstruire et d’aider sa soeur à faire de même.

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Droit

Procés équitable : perspectives régionales et internationales. Liber Amicorum Linos-Alexandre Sicilianos, Textes en français et anglais

Linos-Alexandre Sicilianos has served as a judge of the European Court of Human Rights since 2011. He served as President of Section, Vice-President of the Court and was elected President of the Court in May 2019 and served until May 2020. On the occasion of the end of his mandate as President, his colleagues, friends and collaborators wish to honour him and in particular recognise his impressive achievements in the cause of human rights. The theme chosen to honour Linos-Alexandre Sicilianos revolves around the notion of a fair trial, a concept which is examined both from a regional and international perspective. The publication, whilst open to new horizons and developments, covers topics that are directly related to principles that are considered fundamental in a democratic society, in particular the rule of law, as reflected in the right to a fair trial and access to court. The existence of independent and impartial courts has always been a focal point in the judicial philosophy of Linos-Alexandre Sicilianos as an international law scholar and a human rights judge. The book is a testimony to the enduring spirit and energy of the dedicatee. // Linos-Alexandre Sicilianos a exercé les fonctions de juge à la Cour européenne des droits de l'homme à partir de 2011. Il a servi comme Président de Section, Vice-Président de la Cour, puis a été élu Président de la Cour en mai 2019, et ce jusqu'à mai 2020. A l'occasion de la fin de son mandat comme Président, ses collègues, amis et collaborateurs souhaitent lui rendre hommage et lui exprimer leur reconnaissance pour ses réussites remarquables pour la cause des droits de l'homme. Les Mélanges en l'honneur de Linos-Alexandre Sicilianos portent sur la thématique du procès équitable, cette notion étant examinée dans ses perspectives régionales et internationales. Cet ouvrage, tout en étant ouvert à un éventail d'horizons et de matières, traite de sujets en rapport direct avec des principes qui occupent une place prééminente dans une société démocratique, notamment l'état de droit, tel que reflété dans le droit au procès équitable et le droit d'accès à un tribunal. L'existence de tribunaux indépendants et impartiaux a toujours été le point central de la philosophie judiciaire de Linos-Alexandre Sicilianos, tant comme académique du droit international que comme juge des droits de l'homme. Ces Mélanges constituent le témoignage de l'énergie et de l'esprit de celui auquel ils sont dédiés.

01/2021

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Littérature anglo-saxonne

Le mari invisible de Frick Island

" Une histoire d'amour originale pleine d'espoir, de fantaisie et de charme. " Book Reporter " Le Mari invisible de Frick Island est une histoire tendre et surprenante qui explore l'amour et le deuil avec une pointe d'humour. " Phaedra Patrick Chaque être humain - chacun d'entre nous - se réveille le matin en espérant, en croyant que cette journée qui commence n'est pas sa dernière. Que son heure n'est pas arrivée. Que la tempête n'est pas encore là. Que son île ne sera pas effacée de la carte. Qu'il verra le soleil se lever le lendemain. Que la vie vaut la peine d'être vécue. Autrement, personne ne ferait l'effort de sortir de son lit. Piper Parrish mène une vie idyllique dans la bourgade de Frick Island, au coeur de la baie de Chesapeake... à un détail près : son cher mari, Tom, est décédé. Bouleversée, Piper réagit de la plus étrange des manières, en poursuivant son quotidien, comme si Tom était toujours à ses côtés. Et que peuvent faire les habitants, si ce n'est prétendre avec elle pour la réconforter ? La carrière d'Anders Caldwell, journaliste ambitieux, est au point mort. A son âge, il s'imaginait à la tête d'un podcast, lauréat de nombreux prix. Au lieu de cela, il travaille dans un petit journal local. Envoyé à Frick Island pour couvrir une célébration ennuyeuse, Anders y découvre un sujet bien plus fascinant : la ville semble abriter un homme imaginaire. Déterminé à ne pas manquer ce scoop, Anders enquête et rencontre la mystérieuse Piper. Il ne se doute alors pas que, de toutes les vies qu'il s'apprête à bouleverser, c'est la sienne qui va le plus changer. Colleen Oakley, autrice saluée par la critique et lauréate du Prix des Lectrices 2019, nous livre un roman charmant, plein de fantaisie et d'espoir. "Un roman adorable, décalé, surprenant et tout bonnement adorable. Une lecture indispensable ! " Emily Henry, autrice de Comme dans un roman d'été " Cette histoire tout à fait charmante déborde de bonté et d'humanité. " Emily Giffin, autrice de Prête-moi ton homme " Un récit plein d'espoir sur les liens puissants qui peuvent unir une communauté et qui montre ce que nous sommes prêts à faire pour protéger ceux que l'on aime. " Library Journal " Un roman à l'écriture douce sur le deuil, le sens de la collectivité et l'ambition. " Kristan Higgins, autrice de Le Temps d'un été

01/2023

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Littérature Espagnole

Melvill

Un père agonisant en proie à la fièvre et au délire raconte sa jeunesse, son Grand Tour, les palais vénitiens peuplés de figures fascinantes et maléfiques, sa ruine et son plus beau voyage, la traversée à pied du fleuve Hudson gelé ; un fils encore enfant, assis au pied du lit, recueille, attentif, ces derniers mots hallucinés. L'oeuvre d'Herman Melville, auteur magistral, incompris, bien trop en avance sur son temps et jugé fou et dangereux par certains critiques de l'époque, puiserait-elle sa source dans cet ultime legs paternel ? S'interrogeant sur les méandres de la fiction, qui oscille sans cesse entre réalité et imagination, Rodrigo Fresán aborde sous un jour nouveau l'énigme de la vocation littéraire. A la fois biographie souvent inventée, roman gothique peuplé de fantômes et évocation d'un amour filial, Melvill condense tout le talent, l'humour et l'immense culture du grand écrivain argentin. Traduit de l'espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon "Mevill est une invocation, une "séance" : les voix du père et du fils traversent le temps pour parler d'échec et de génie, des mystères de la baleine et des vampires dans le ciel de la nuit. Fresán invoque les héritiers de la tristesse et de l'obsession d'une écriture hypnotique d'une rare beauté. Ce roman est une invitation à marcher sur la glace". Mariana Enriquez "Une écriture puissante et hypnotique" El Mundo "Fascinant". El País "Passionnant pour les amateurs de Melville, mais aussi du pur Fresán". La Vanguardia "Une interprétation libre, totalement libre, débridée et très drôle de la relation entre Alan Melvill et son fils" . Juan Gabriel Vásquez Rodrigo Fresán est né en 1963 à Buenos Aires. En 1991, il publie son premier livre, Histoire argentine, qui est aussitôt un best-seller. En 1999, il s'installe à Barcelone où il travaille comme critique littéraire. Nourri de culture anglo-saxonne, de Philip K. Dick à John Cheever, il impose, avec Les Jardins de Kensington, Mantra et Le Fond du ciel, une oeuvre vertigineuse, fertile en rêves et en visions, qui fait de lui un écrivain atypique, transgresseur et incontournable. Il a reçu en 2017 le prix Roger-Caillois et, en 2018, La Part inventée a été couronné aux Etats-Unis par le Best Translated Book Awards. Après avoir vécu en Amérique latine, Isabelle Gugnon se consacre à la traduction d'auteurs de langue espagnole, parmi lesquels Antonio Munoz Molina, Manuel Vilas, Juan Gabriel Vásquez, Rodrigo Fresán, Carmen Posadas et Tomás Eloy Martínez.

01/2023

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Monographies

Titian : Sources and Documents

Hugely ambitious, Titian : Sources and Documents includes all known documents about Titian and his work dating from his lifetime, and all known references to him in contemporary publications. The relevant section of each text is transcribed in full, preceded by a short summary in English, with extensive annotation and, where necessary, a commentary. The intention of this incredible work of scholarship is to provide a comprehensive survey of the surviving historical evidence about Titian and his career. Titian was one of the most famous, successful and long-lived of Renaissance painters. Much of his output was for rulers or institutions whose archives have been in large part preserved, and many of his family papers have also survived. In addition, he was mentioned in more than a hundred and sixty different publications in his lifetime. Although hundreds of the documents about him and his work have been published, usually in specialised publications based on material in a single archive, there have only been two attempts to provide an overview of the entire body of documents and early published references to him, the first by Crowe and Cavalcaselle in 1877, the second by Adolfo Venturi in 1928. These publications were necessarily selective and included transcriptions of only a small part of the material which was used. The collection, amounting to over two thousand nine hundred items, includes not only texts specifically about Titian himself, but also those concerning his siblings and children, his principal assistants and the other members of the Vecellio family already active as painters before his death, as well as inscriptions on paintings and prints. In addition to texts dating from Titian's lifetime, the collection includes all biographical material published before 1700 and all other texts that could realistically be thought to reflect first- or second-hand anecdotal information about him. The particular strengths and limitations of the principal early printed sources and the circumstances in which they were produced are discussed in a substantial introduction, which also includes an overview of the main archival collections consulted in the preparation of the book. Most of these are in Italy, but others are in Spain, Austria and Germany. New transcriptions are provided for the great majority of the documents that have previously been published, and many hitherto unknown documents have been included. Consideration is given also to documents now known only via secondary sources, and to fake documents, of which a significant number were produced in the past two centuries.

04/2023

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Littérature française

Trois jours et trois nuits

" Les écrivains ont aimé Lagrasse. Là-bas, ils ont trouvé des amis, des conseillers, des guides, des hommes simples surtout. Personne n'était là pour convaincre l'autre. Mais le pari n'était pas gagné d'avance ", écrit Nicolas Diat dans sa préface. Que s'est-il passé dans cette abbaye des Corbières, entre Carcassonne et Narbonne ? A l'ombre de bâtiments immenses dont la fondation remonte au VIIIe siècle, quarante-deux jeunes chanoines mènent une vie de prière placée sous l'égide de la Règle de saint Augustin. Pendant trois jours et trois nuits, quinze écrivains les ont rejoints pour partager leur quotidien. Office, étude, travail manuel, promenade, repas, ils ont eu le privilège d'être sans cesse avec eux. Voici les beaux récits de ces expériences inoubliables, pleines de péripéties et de surprises... " Les frères étaient bons avec moi. Ils venaient me parler. On s'asseyait dans les fauteuils et ils m'apprenaient des choses sur la pensée augustinienne que j'avais attendu quarante-neuf ans pour découvrir car - faisons des confessions - j'avais peu lu Augustin. En outre, longtemps je m'étais promené du côté de la Mongolie extérieure où l'on disait autrement ces choses-là (et par surcroît, dans une langue impossible). " Sylvain Tesson " Après avoir passé trois jours et trois nuits à Notre-Dame de Lagrasse où j'ai vécu, prié, mangé ou lavé la vaisselle avec les chanoines, je ne pouvais m'empêcher, au moment de partir, de faire le parallèle, aussi scabreux fût-il, entre eux et leur saint dont les écrits sont d'actualité comme jamais. Depuis son évêché d'Hippone, actuelle Annaba, au nord-est de l'Algérie, Augustin a vécu avec sérénité la chute de l'Empire romain en proie aux invasions barbares, symbolisée par le premier sac de Rome, oeuvre des Wisigoths en 410, avant ceux des Ostrogoths et des Vandales. " Franz-Olivier Giesbert " Je descends aux vêpres en pantalon et polo Lacoste blanc, par solidarité avec le look virginal des brothers. A ma connaissance, le dress code blanc est le seul et unique point commun entre Sainte-Marie de Lagrasse et le Nikki Beach de Saint-Tropez. Le chantre qui joue de l'orgue ressemble au Christ voilé de San Martino à Naples. Il a les yeux verts et interprète Bach comme Jimi Hendrix brûlait sa guitare électrique. " Frédéric Beigbeder Les auteurs de ce livre reversent leurs droits aux chanoines de Lagrasse pour la restauration de leur abbaye.

11/2021