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XVIIe siècle

Les Dauphines de France au temps des Bourbons. 1660-1851

Le destin tragique des cinq " presque reines ". Ecartées de l'histoire, échappées à la narration nationale, les dauphines de France sont les grandes oubliées des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Le temps des Bourbons n'a guère retenu les noms de celles qui, par leur naissance et leur mariage, étaient destinées à devenir reines de France, mais ne le sont jamais devenues. Adulées de leur vivant, elles se sont enfoncées dans l'ombre, faute d'avoir accédé à un trône qui leur était promis, et ont accompagné la fin d'un monde qui s'est englouti avec elles. Première des dauphines de France, Marie-Anne de Bavière (1660-1690), dite la Grande Dauphine, fut un temps l'ornement de la cour de Louis XIV. Le roi a réservé à sa belle-fille les plus grands honneurs et a voulu la traiter en " reine de substitution " après le décès précoce de son épouse, Marie-Thérèse. Mais le destin de cette Allemande à la cour de Versailles à son apogée fut bien triste. Trop sensible, trop " humaine ", elle offre le tableau d'une princesse hors de son temps à qui on aurait distribué un rôle pour lequel elle n'était pas faite et qui finit par en mourir. La deuxième dauphine de France nous mène à la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles. Arrivée tout enfant, Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712), titrée duchesse de Bourgogne par son mariage avec l'aîné des petits-fils de Louis XIV, enchante la cour par la vivacité de son esprit et son aisance à gagner les coeurs, avant de sombrer à son tour dans le tragique. Elle meurt en effet de la petite vérole (en fait, la rougeole) en 1712, six jours avant son mari, laissant un fils, le futur Louis XV. Vingt années, c'est ce que vécut la troisième dauphine, Marie-Thérèse Raphaëlle d'Espagne (1726-1746), qui épouse le fils aîné de Louis XV. Seconde à la cour de France après la reine Marie Leszczynska, c'est une petite âme fragile et craintive qui décède après un an et demi de delphinat. Elle n'aura fait que passer, et elle aussi aura beaucoup souffert. Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767), seconde épouse de Louis de France, la remplace. Et sa vie, à son tour, est toute d'amertume et de désillusion. La " Triste Pepa ", ainsi qu'elle se surnomme, si elle ne devient pas reine, donne néanmoins naissance à trois futurs rois : Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. Enfin, une dernière fois, le destin s'acharne sur Marie-Thérèse de France (1778-1851), dite " Madame Royale ", future duchesse d'Angoulême. Cette " princesse du malheur " voit la fin de Versailles, l'éclatement de Révolution, avant d'être emprisonnée au Temple et de passer la plus grande partie de sa vie en exil. Cinq vies brisées, cinq portraits de femmes qui racontent autrement la grande et petite histoire.

02/2023

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Philosophie

Etre et avoir

A l'entrée dans la préadolescence, la question de l'être et de l'avoir est cruciale. Dis-moi ce que tu as, je te dirai qui tu es. Mais être et avoir ne s'opposent pas toujours : ce que l'on a aide à découvrir ce que l'on est. La nouvelle édition du Goûter philo "Etre et avoir" pour réfléchir d'un point de vue philosophique et exercer son esprit critique sur ce qui définit l'être et l'avoir. La différence entre être et avoir Tout le monde sait faire la différence entre être et avoir, entre ce que l'on est (drôle, casse-pieds...) et ce que l'on a (un pain au chocolat, une moto...). Ce que l'on a, on peut le donner, le jeter, l'enlever, l'écarter, l'éloigner, le prêter, le perdre ; on peut s'en séparer, c'est à l'extérieur de soi. Ce que l'on est, c'est à l'intérieur de soi, on ne peut pas le séparer de soi. Deux notions complémentaires Etre et avoir sont deux notions qui ne s'opposent pas. Elles sont complémentaires. Ce que l'on a aide à découvrir ce que l'on est. Dans ce que l'on a, on a souvent mis de ce que l'on est. Tout ce que l'on a, tout ce que l'on choisit d'avoir, aide à se découvrir. On peut même dire qu'il y a beaucoup d'être dans avoir. Ce que l'on a aide à découvrir qui on est et à construire qui on veut être. Façonner sa personnalité Si on nous demande quelles sont nos habitudes, on peut en faire une longue liste : manger du chocolat, se ronger les ongles, toujours arriver en avance, ne mettre que des casquettes... Toutes ces manières d'être, on peut s'en détacher, les transformer pour construire l'être que l'on veut être, grâce à la conscience. La conscience permet de se rendre compte de ce que l'on fait, de ce que l'on a, de ce que l'on est. Ce petit pas hors de soi permet de prendre du recul et de choisir qui on veut être. Inventer sa vie Chacun est libre d'inventer sa vie. On n'est pas coincé dans un rôle à jouer : de papa, de maman, de boxeuse, d'infirmier, de gentil, de méchante... La vie n'est pas une scène de théâtre où tous les rôles sont distribués à l'avance. On peut s'inventer aujourd'hui, demain, tout au long de sa vie. Ce que l'on est aujourd'hui, on ne l'est jamais tout entier. On a toujours le choix de changer : le choix de l'être que l'on veut avoir. Organiser son goûter philo A la fin de l'ouvrage, un cahier de huit pages permet à l'enfant d'organiser son propre débat philosophique en famille ou entre amis, avec des questions pour nourrir la réflexion et entraîner son esprit critique.

02/2024

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Théâtre - Pièces

L'insulte

Jean-Pierre Klein, l'auteur de cette pièce est psychiatre d'enfants et d'adolescents et à ce titre dépositaire de souffrances de la part de ses patients et de leurs familles. Il est un précurseur dès 1973 de l'art-thérapie en France. Depuis les années 85, le "Théâtre de la Réminiscence" est en outre un dispositif où une personne confie un souvenir qui l'a marquée dans sa vie à une troupe de comédien. ne. s formé. e. s qui les lui joue sous sa direction, y compris son rôle qu'elle a distribué. Il fallait pour Jean-Pierre Klein réceptacle de toutes ces expériences ajoutées à ses implications sociales et humanistes, trouver pour lui-même son art-thérapie en quoi a constitué l'écriture théâtrale afin que le refuge littéraire dans la fiction lui serve d'exutoire. Son écriture a été en l'occurrence celle d'un coryphée porte-parole de toutes les confidences que lui ont faites des femmes et quelques hommes à propos de leur enfance offensée par des violences sexuelles, depuis le regard lubrique, les propos humiliants, les attouchements, aux pénétrations, aux viols à répétition. Leur crudité l'a autorisé à les transposer dans la violence verbale comme réparatrice a minima de violences réelles terribles, voire épouvantables. Il a bâti une intrigue dramatique, conforme à ce que certaines avaient essayé d'obtenir : la prévention sur une enfant d'une récidive de la part du violeur. Lénifier aurait été une trahison de toutes ces confidences. Il faut dire qu'il a consacré l'essentiel de son oeuvre fictionnelle à tenter de traiter ce qui lui faisait mal par empathie dans ses expériences personnelle ou professionnelle comme pour les sublimer dans la création. C'est ainsi que son oeuvre dramatique et romancée traite de sujets tels que euthanasie active et passive, exploitation des enfants, accouchement sous X, eugénisme négatif, Alzheimer, entrée en démence, réaction aux adolescents autistes, fin de vie, rapports créature/Créateur, travail de deuil, société du spectacle, sectes, montée du fascisme, cruautés inapparentes, sentiments inavoués, affleurement de refoulés, mal sous couvert de bien, manipulations innocentes ou non, assumées ou secrètes, bonne conscience, maltraitance... Ses pièces ont été entre autres mises en scène par Philippe Adrien, Michel Laliberté, Anne de Broca, Pierre Chabert, ... Voici ce qu'en dit Robin Renucci : "Le 20 mars 2020, quatrième jour de confinement. Cher Jean-Pierre, [... ] J'ai donc découvert ce "drame de famille" et je dois avouer qu'il est bouleversant. [... ] Oui, c'est un drame que tu réussis à nous faire partager de l'intérieur, une histoire dont tu rends toute la complexité, toute l'étrangeté. Merci de nous faire entrer, sans explications, sans lourdeurs, par la pure sensibilité, dans les méandres de ces caractères [... ] Ce qui est terrible, c'est que la victime devient l'accusée, comme souvent. Tu évoques tout cela avec une grande efficacité théâtrale et surtout une grande force de vérité. Les souvenirs traumatiques, cet étrange dédoublement de la petite victime, dédoublement qui à la fois la sauve et la déforme. La renaissance enfin conquise : Irénée-Renée, deux fois née. C'est très passionnant et ton expérience nous donne les mots justes".

03/2023

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Informatique

Python 3. Les fondamentaux du langage, 3e édition

Ce livre sur les fondamentaux du langage Python 3 (en version 3.8 beta au moment de l'écriture) s'adresse à tout professionnel de l'informatique, ingénieur, étudiant (et particulièrement en BTS Services Informatiques Organisations), enseignant ou même autodidacte qui souhaite maîtriser ce langage très abouti. Il couvre un périmètre relativement large, détaille tout le coeur du langage et du traitement de données et ouvre des perspectives importantes sur tout ce que Python 3 permet de faire (de la création d'un site web au développement de jeux en passant par la conception d'une interface graphique avec Gtk). Le livre est consacré à la branche 3 de Python, et présente bien sûr les nouveautés apportées par la version 3.8. Toutefois, comme le langage Python 2 est encore très présent, lorsqu'elles existent, l'auteur présente les différences importantes avec la branche antérieure de Python. La première partie du livre détaille les atouts de Python 3 pour répondre aux besoins des entreprises quel que soit le domaine informatique concerné. La seconde partie est un guide à destination des débutants, que ce soit en Python ou en développement en général, elle permet d'aborder en douceur les concepts clés autour de projets servant de fil rouge et propose la réalisation de quelques exercices. La troisième partie porte sur les fondamentaux du langage : les notions sont présentées progressivement avec des exemples de code qui illustrent chaque propos. L'auteur a souhaité que le lecteur atteigne une autonomie réelle dans son apprentissage, avec pour chaque notion présentée deux objectifs distincts : permettre à celui qui ne connaît pas la notion de se l'approprier correctement, notamment en respectant son rôle, et permettre à celui qui la connaît de trouver des angles d'attaques originaux pour aller le plus loin possible dans son exploitation. Les quatrième et cinquième parties permettent de voir comment utiliser Python 3 pour résoudre des problématiques métier et donc comment utiliser tout ce qu'il y a autour de Python 3 (manipulation de données, qualité, protocoles, serveurs, images, programmation système, réseau, web ou scientifique...). Dans ces parties, le fil conducteur est la fonctionnalité et non pas le module ; chaque chapitre se concentre sur la manière d'exploiter une fonctionnalité par l'utilisation d'un ou de plusieurs modules et présente une méthodologie, mais n'est pas centré sur une description anatomique des modules eux-mêmes. La sixième partie se focalise sur les différents types de programmation concurrente, et en particulier sur l'asynchrone, véritable point focal des dernières innovations du langage Python et solution d'avenir. On y parle également de fil programmation parallèle ou distribuée. Enfin, la dernière partie de l'ouvrage est un vaste tutoriel qui permet de mettre en pratique, dans un cadre professionnel, tout ce qui a été vu précédemment en créant une application qui couvre tous les domaines courants du développement (données, Web avec Pyramid, interface graphique avec Gtk, script système...) et ainsi de présenter des solutions efficaces de développement utilisant Python 3. Le code source des parties 2, 4 et 5 est intégralement téléchargeable sur le site www.editions-eni.fr pour permettre au lecteur de tester le programme et de le modifier à sa guise de manière à faire ses propres expériences.

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Romans historiques

Regarder

Ce 18 mars 1933, à Leipzig, Gerta Pohorylle vient d'être arrêtée sous prétexte que ses frères auraient distribué des tracts hostiles au régime. Tout en répondant avec dédain aux questions d'une brute national socialiste (" Nationalité ? polonaise " " Date de naissance ? le 1er août 1910 "), ellelaisse son esprit vagabonder, s'interrogeant sur les deux hommes qu'elle aime : un représentant des cotons américains à Stuttgart, où elle est née, et Georg Kuritzkes, étudiant en médecine et communiste. Dans la cellule où on la jette, son aplomb et son élégance détonnent. D'abord méfiantes, les autres détenues sont vite conquises par sa bonne humeur, et par le colis de vivres qu'elle partage volontiers. Relâchée, la jeune femme comprend qu'elle est en sursis partout en Allemagne, et décide de partir pour Paris. Dès l'ouverture du nouveau roman de Serge Mestre qui lui rend hommage, la personnalité de celle qui deviendra la photographe Gerda Taro est posée : toute sa courte vie, elle restera libre, audacieuse, généreuse et déterminée à disposer elle même de son sort. A Paris, elle ne tarde pas à tomber amoureuse d'un réfugié politique hongrois, rencontré parmi les émigrés arrivés en nombre. André Friedmann est photographe, et Gerta, lassée des petits boulots qu'elle accumule, apprend avec lui le métier, tout en prenant en main, avec sa générosité habituelle, sa carrière. Comme les contrats sont rares, elle lui invente une nouvelle identité de photographe américain, et un nouveau nom : Robert Capa. Elle-même se trouve un pseudonyme, Gerda Taro – " un vrai nom de photographe ", l'encourage son compagnon. La légende est née, dont le romancier s'empare avec l'ironique acuité et le sens de l'ellipse qui lui sont propres. Epousant le point de vue de Gerta/Gerda, il met en lumière la singularité, le talent et la modernité de celle dont l'histoire a surtout retenu le tandem qu'elle a formé avec Capa. En Espagne où ils sont envoyés par Vu après le putsch du 18 juillet 1936, les deux reporters travaillent côte à côte, et Gerda n'hésite pas à rembarrer sèchement Capa quand il s'approprie les photos qu'elle a prises. Jamais elle ne sera la femme d'un homme, elle le revendique haut et fort : malgré son lien avec Robert, elle n'a pas rompu avec Kuritzkes, mène sa trajectoire comme elle l'entend, mue par un courage et un appétit de vie exceptionnels, jusqu'à sa mort absurde, écrasée par un char républicain le 26 juillet 1937. Fascinante figure que celle de Gerda Taro, dont Pablo Neruda et Louis Aragon prononcèrent l'éloge funèbre au Père-Lachaise. Plusieurs ouvrages lui ont été consacrés : par Robert Capa lui-même qui, dans l'album Death in the Making (New York, 1938), retrace leurs douze derniers mois passés à couvrir la Guerre civile ; par François Maspero, qui publia L'Ombre d'une photographe en 2006 (Le Seuil) ; plus récemment, Après Gerda, du romancier Pierre-François Moreau (Editions du Sonneur, 2018) et La ragazza con la Leica, prix Strega 2018 de l'Italienne Helena Janeczek (Guanda, pas encore traduit en français). Regarder, portrait d'une féministe en avance sur son temps, est aussi une traversée tambour battant de la si brève et passionnante période pendant laquelle Gerda Taro sut inscrire son nom au firmament des photographes.

02/2019

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BD tout public

Les Odyssées de Pokerdas le Spartiate : Les jeux d'Olympie

Né en 1918, savoyard, normalien brillant à Alberville avec son ami Frédéric Dard. Instituteur de 1937 à 1944 puis journaliste (chef d'agence au DL, Directeur Drôme-Ardèche au Progrès de Lyon, Grand reporter) écrivain, poète (grand prix Lamartine), pianiste, compositeur de chansons, revues, opérette (La Marie de l'Euroscope) avec succès ainsi qu'auteur de romans de gare et surtout de la fabuleuse BD, la vraie histoire des JO en Grèce avec Pokerdas le Spartiate à Olympie (1964-1968) Jeune officier en 1940, il descend un stuka avec la mitrailleuse d'un de ses soldats... Il fut un brillant instituteur et talentueux poète puis grand journaliste... Il sera Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Croix de Guerre 39-45 avec étoiles, Palmes Académiques, Chevalier des Arts et des Lettres, Membre de l'académie drômoise. Il a donné à ses deux fils le goût du piano, de la peinture et de l'écriture, plus tard, au fils de Pyte, JSR-COSMOS'BABY, la musique, ainsi qu'à ses deux filles (issues de son deuxième chapitre de vie) qui ont été concertistes au violon et piano. Djo a enregistré un 78 Tours au piano à 5 ans, un surdoué hélas tué le 31-12-1960 à 20 ans en AFN, parachutiste, major de promotion, EOR de Cherchell. Pyte, son deuxième fils, EOR de Cherchell en AFN, professeur en lycée et Ecole Normale, chargé de Mission Ministère Datar... est titulaire du Master de l'IAE de Grenoble et Docteur de l'Institut de Géographie alpine (1er BAC en AFN), 4 romans sur les 8 de la Saga sont aux Presses du Midi. Il est un aquarelliste du Sud ; il a aussi réalisé des grands tableaux acryliques "les villages vus du ciel". Il a aquarellisé la BD de son père en 2013 soit presque 50 ans après sa réalisation par le père et le dessinateur Hugues. Son édition en noir et blanc en 1968 fêtée à Paris par FR3, a été distribué à 5 000 exemplaires qui ont enchanté les lecteurs parisiens... "David Pokerdas" le spartiate sera ralenti longuement, voire plus, par Gaulorath, le temps que celui ci se réveille, pour profiter des titres et idées de "Pokerdas à Olympie, de Pokerdas et le feu de Zeus entre autres... Heureusement les planches de la BD étaient protégées. Le Gaulorath a du tirer un trac à des centaines de milliers d'exemplaires, pour annoncer qu'il sera aux "Jeux Olympiques mais seulement à la page 39", dans une revue de "Formule 1". Cherchez la suite ! A Regottaz et Jean Hugues n'avaient que le désir et la modeste prétention d'instruire les élèves et parents sur l'histoire grecque des premiers JO, avec les mots d'humour appréciés par les quelques 10 000 lecteurs de 1968. Mort en 2004, son fils se devait de ressortir cette belle BD, 50 ans après et de l'aquarelliser. Devant le résultat par les Presses du Midi, son succès mérité va enfin être reconnu. Les planches du feu de Zeus sont prêtes à être aquarillisées par son fils. Voilà une BD qui ne peut que se trouver dans les CDI de tous les établissements scolaires de France. Apprendre l'histoire grecque avec humour, quelle récompense pour "Europa".

06/2013