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Critique littéraire

La chasse spirituelle

La Chasse spirituelle d’Arthur Rimbaud est un des grands mystères de la littérature française. L’affaire, que l’on croyait enterrée depuis soixante ans, resurgit aujourd’hui grâce à l’investigation minutieuse du spécialiste incontesté qu’est Jean-Jacques Lefrère. En menant l’enquête, le biographe de Rimbaud a découvert de nombreux indices qui confirment qu’à l’origine de La Chasse spirituelle il existait bel et bien un authentique manuscrit du poète. D’habitude, les savants viennent démontrer que tel chef-d’oeuvre trônant dans les musées ou les bibliothèques n’est, en réalité, qu’un faux. Ici, nous assistons à l’inverse : ce qui avait fini, après d’âpres polémiques, par être classé au rang des pastiches refait surface avec tous les attributs d’un vrai Rimbaud, dont le manuscrit avait été perdu (peut-être le verrons-nous d’ailleurs réapparaître à l’occasion de cette nouvelle publication). Que s’est-il passé en 1949 ? Nicolas Bataille, comédien, et Akakia Viala, metteur en scène de théâtre, sont déçus. Leur adaptation sur scène d’Une saison en enfer, selon la critique et le public, méritait bien son nom. Ils décident de se venger. Amis du libraire Maurice Billot, lui-même proche de Maurice Saillet, Maurice Nadeau et Pascal Pia, ils lui confient, en exigeant la plus grande discrétion, un manuscrit attribué à Rimbaud. C’est alors que tout s’emballe : Saillet publie le chef-d’oeuvre retrouvé sous forme d’une plaquette préfacée par Pia, et Nadeau lui consacre la une de Combat. André Breton, ayant toujours un compte à régler avec quelqu’un, saute sur l’occasion pour dénoncer la supercherie et écrit un pamphlet, Flagrant délit, destiné à décrédibiliser le livre (Nadeau ne s’en remettra d’ailleurs jamais complètement). La presse s’empare de l’affaire, qui devient un énorme scandale international, dont on a du mal, aujourd’hui, à imaginer les répercussions. Voici donc la publication de La Chasse spirituelle, texte dont rien ne permet plus désormais d’affirmer qu’il est ou n’est pas de Rimbaud, avec en postface l’incroyable travail de Jean-Jacques Lefrère, accompagné des documents qui lui ont permis de mener ses recherches (celles-ci l’ayant conduit jusqu’à des personnages aussi fascinants qu’Emmanuel Peillet).

12/2012

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Rêves

Grands Emblèmes du Merveilleux pour Ernest de Gengenbach

Ce livre pour célébrer le centenaire du Manifeste du Surréalisme, et les vingt ans de La Maison des surréalistes de Cordes-sur-Ciel. QUOI ? LE CONTENU. Pour célébrer le centenaire du Manifeste du Surréalisme, et les vingt ans de La Maison des surréalistes de Cordes-sur-Ciel (Tarn), Paul Sanda a décidé d'écrire vingt-quatre lettres-emblèmes à Ernest de Gengenbach (1903 - 1979), membre du groupe historique, en prenant comme base des réflexions et des pensées tirées de ses ouvrages. Ces dialogues sont articulés avec son propre parcours, et en écho aux échanges nombreux et importants qui ont eu lieu au cours des vingt dernières années dans sa Maison de Cordes. Il s'est agi dans l'esprit initié par Sarane Alexandrian et Alain-Pierre Pillet en 2003, de montrer l'importance des hasards objectifs dans les oeuvres de prolongement surréaliste, et les tentatives répétées de concilier le merveilleux surréaliste et la splendeur spiritualiste en un seul mouvement cessant d'être perçu contradictoirement. C'est ainsi qu'on retrouvera sur cette voie les figures fraternelles qui ont pu s'inscrire au cours de cette aventure unique, comme l'a si bien dit l'ami Patrick Lepetit, dans les "parcours souterrains" du surréalisme... QUI ? L' AUTEUR. Paul Sanda est un poète, écrivain et ésotériste, né en 1961. Ses livres sont influencés par le surréalisme, mais surtout imprégnés de spiritualité. Auteur d'une quarantaine de recueils poétiques, il est cité dans diverses anthologies classiques et a obtenu, en 2014, avec Bruno Geneste, la bourse d'avant-garde Sarane Alexandrian de la SGDL, pour Les surréalistes et la Bretagne. Il est lauréat, en 2016, du prix Xavier Grall pour l'ensemble de son oeuvre. Il est par ailleurs l'auteur d'une vingtaine d'essais : sur différents écrivains, mais aussi sur le Druidisme, l'Orthodoxie, l'Alchimie et le Christianisme Gnostique. Patriarche Orthodoxe dans la lignée occidentale (Haute Eglise Libérale Indépendante Orthodoxe Syriaque ; Cultuelle 1905), il a publié divers opuscules initiatiques sous le nom de Tau Sendivogius. Paul Sanda dirige depuis 1996, à Cordes-sur-Ciel dans le Tarn, les éditions Rafael de Surtis. Le 1er février 2007, il a été élevé Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques en tant qu'éditeur. En juin 2019, il a été élu Président de la Maison de la Poésie du Pays de Quimperlé, dans le Finistère.

03/2024

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Psychologie, psychanalyse

Le mal

Le mal a-t-il une raison ? Y a-t-il des raisons au mal ? Pendant des siècles la question a motivé la réflexion philosophique, théologique et morale. Mais aujourd'hui ? Historiens, théologiens, spécialistes de l'art ou de la littérature, psychanalystes s'interrogent ici : peut-on se contenter de la " banalité du mal " avancée par Hannah Arendt, dans une expression rarement comprise et depuis lors devenue un banal lieu commun ? Doit-on chercher au mal des raisons individuelles, sociologiques, psychologiques, comme si nul n'était méchant volontairement ? Ne serait-ce pas plutôt, comme l'indiquait Sartre, que certains hommes ont besoin d'infliger du mal pour se sentir exister ? Il sera donc question, entre autres sujets, de Méduse, de l'Inquisition, de Diderot et de Baudelaire, de la lèpre et du crime, du mauvais œil et de la mauvaise langue comme de la mauvaise graine, et de l'extermination des rats... Le mal est à l'origine un numéro de la Nouvelle Revue de Psychanalyse publiée sous la direction de J.-B. Pontalis.

04/2002

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Philosophie

La Cour des caprices. Tome 2, Chroniques du nihilisme

Dans le liminaire du premier tome, je rapprochais par généalogie fascisme et nihilisme, nombre de chroniques qui suivaient offrant des exemples de ce lien au travers du système fasciste dominant actuel : le libéralisme. Celui-ci, dans la veine de tout totalitarisme, appelle et génère des enfants pour mieux régner en s'appuyant sur leur nihilisme ontologique qu'il entretient par une production culturelle de l'ignorance. L'infantilisation permet donc la victoire de la dictature de la pensée unique surfant en maître sur la vague nihiliste, générant un règne des petits Hommes sur une société transformée en une gigantesque cour des caprices. Le nihilisme doit ainsi, encore et plus que jamais, requérir toute notre attention, à l'heure où les rase-moquettes pullulent, récitant leurs contes de fées dans les médias et les institutions, au temps où les morveux s'époumonent plus que jamais dans les antres du fanatisme sportif embarbouillés des couleurs patriotiques, à l'époque où les chiards font l'autorité dans les foyers et à l'école, en vertu de l'idéologie de l'enfant-roi, au siècle où les gnards badent les pitres de la télé-réalité, dans une contemporanéité où les moutards obscurantistes prêchent le dogme de l'écologisme, souvent non-écologique dans les faits, au temps d'une campagne présidentielle française où chaque politicien se pose en parfaite illustration du titre de cet ouvrage, chacun enchaînant les foucades, dans le but de se hisser maître du bac à sable républicain français dans lequel il pourra faire des pâtés et des sillons libéraux avec sceau, pelle et râteaux homologués par Bruxelles... C'est entendu, dans cette cour des caprices idéologiques, le cynisme sera encore de rigueur pour ce deuxième volume, en tant que panacée astringente face au nihilisme. L'ordre rebelle des cyniques antiques – ces insoumis disciplinés, ces anarchistes ordonnés, ces libertaires intransigeants et exigeants –, grand redresseur de torts nihilistes, police caustique et exigeante des crimes de lèse-vérité, s'impose plus que jamais pour élever les esprits succombant à la reptation infantile, aux puérilismes capricieux. Jouant des coudes avec les smartphones de ces pauvres aventuriers du XXIème siècle que sont les chasseurs de Pokémons, la lanterne ironique de Diogène sera encore outil indispensable de démystification, afin de révéler les priorités du réel aux illuminés, aux aveugles, aux malavisés, aux égarés, aux abusés, aux fanas : aux gamins ignorants.

08/2019

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Jeux

Au coeur de l'Égypte. Escape Game

Plongez au coeur de l'Egypte, dans la vallée des Rois et à Abou Simbel, pour percer le secret des pyramides et des pharaons ! Une boîte de jeux collector pour vivre des émotions uniques. Cette nouvelle boîte de jeux GEO vous propose trois escape games inédits dans le désert égyptien, sur les traces de Toutankhamon, Cléopâtre, Ramsès II et Néfertari. Chaque enquête fonctionne à l'aide de 40 cartes présentant différentes énigmes à résoudre pour identifier les passages secrets des temples, déchiffrer les hiéroglyphes, vaincre la malédiction des momies et des dieux... et découvrir de fabuleux trésors ensevelis depuis des siècles ! Etes-vous prêt à suivre le Nil comme guide, pour des aventures riches en surprises et en péripéties ? - La malédiction du pharaon. Vous participez avec plusieurs archéologues à un chantier de fouilles dans la Vallée des Rois. Après plusieurs coups de pelle, vous découvrez sous le sable ce qui semble être l'entrée d'un tombeau. Fascinés par cette trouvaille, vous décidez de pénétrer dans cette cavité qui se prolonge sous terre par une étroite galerie. Vous ignorez alors combien cette exploration s'avérera mouvementée... - Le trésor de Cléopâtre. Egyptologue au Caire, vous cherchez désespérément depuis des mois le tombeau de Cléopâtre, personnage dont la mort reste à jamais nimbée de mystères. C'est le dernier jour de la saison des fouilles, et vous risquez de devoir plier bagage sans avoir trouvé la dernière demeure de la reine d'Egypte. A moins que vous ne réussissiez enfin à déchiffrer ce plan énigmatique qui vous résiste depuis si longtemps... - La colère de la déesse. En vacances avec un groupe d'amis, vous visitez le majestueux temple d'Abou Simbel, quand soudain le sol se dérobe sous vos pieds ! Vous voilà coincés dans une galerie souterraine à moitié inondée, qui vous mène vers l'ancien temple aujourd'hui noyé sous le Nil. Saurez-vous retrouver votre chemin, sans provoquer la colère de la maîtresse des lieux, la déesse Hator ? Le coffret contient également un livret qui permettra au maître du jeu d'animer la partie, notamment en dévoilant de précieux indices aux participants... Etes-vous prêt à relever les nombreux défis qui vous attendent sur les terres des Pharaons ? A vous de jouer ! Un cadeau idéal pour se rassembler et créer des moments conviviaux en famille ou entre amis.

09/2022

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Littérature française

Vidures

C’est une journée dans la vie de Gam’, une journée qui contient toute une vie. Unité de temps, unité de lieu, unité d’action, matière première de tragédie classique que Denis Donikian sculpte en roman-monde. On est au pied du mont Ararat, sous le bleu du ciel et le rire des mouettes moqueuses, les pieds dans la boue, entre la grande décharge et le cimetière, peut-être le chemin le plus court pour raconter la vie sur terre. Et tout est vrai. Poète contrarié, journaliste-pamphlétaire clandestin, vagabond magnifique, fils en fugue, orphelin inconsolable, chiffonnier de fortune dans une Arménie en ruine qui ressemble diablement à sa décharge - cette “apocalypse en sursis”, Gam’ conduit cette danse folle, dangereuse et salvatrice, épique et dérisoire : la traversée d’un jour parmi les sans-riens qui fouillent les entrailles de la ville pour en faire leur festin. Et Gam’ nous prête ses yeux, ses oreilles et ses sens pour appréhender une réalité de fable ou de mauvaise blague historique aussi invraisemblable que réaliste, aussi anachronique qu’actuelle. On est à la marge - dans l’ombre toujours vaguement menaçante d’un régime qui pour être indépendant n’en est pas moins autoritaire, mafieux, expéditif ; où la police envoie au feu ses voyous en costards à la gâchette facile, où tous les cadavres doivent disparaître. Voici Dro, le “bouseux sensuel”, le patron de la décharge, qui a baptisé son chien et ses porcs préférés des surnoms des trois caricatures de présidents qui se sont succédés aux commandes de la petite république - et qui manie le tractopelle en scénographe de la pourriture. Voici Roubo, le gardien du cimetière, son voisin-frère-ennemi, collé toute la sainte journée à son tabouret, qui biberonne sa gnôle et surveille les entrées et sorties, aussi attaché à “ses” morts que l’autre l’est à ses porcs. Et voici les chiffonniers, hommes, femmes, enfants, dont le désespoir et les épreuves n’ont jamais entamé la fierté. L’humanité en deuil d’elle-même que nous présente Denis Donikian nous colle au cœur : elle est à part égale effrayante et attachante pour ce qu’elle ravive de souvenirs autant que pour ce qu’elle promet - parce qu’elle nous pend au nez. Le regard qu’elle pose sur son absence d’horizon (de la décharge, on voit le cimetière et vice-versa) est chargé d’une lucidité acérée, d’un humour de dépossédés et d’un sens de la fête proche de l’instinct de survie. C’est un pays, un peuple, qui a tout subi, injustice des hommes et de la nature, génocide et tremblement de terre, un pays qui s’est tout juste assez relevé, construit, pour céder aux fausses sirènes d’une comédie d’Indépendance conquise de haute lutte et aussitôt gangrénée par toutes les corruptions. Dans ce contexte sans merci, Denis Donikian échappe au folklore et aux lamentations légitimes pour mieux mener la ronde des affaiblis, explorer la hiérarchie sophistiquée de la misère et sonner l’heure du réveil. Aux confins d’un pays en charpie, dans l’urgence reçue en héritage, parce que quand “on n’a plus d’avenir à offrir, on patauge dans la fatalité”, comme un chant contestataire improvisé pendant qu’il est trop tard, Vidures est un hymne à la résistance humaine (à la survivance de l’humain), fort d’un constat paradoxal qui vaut pour tout un peuple : Vivre était encore possible après qu’on avait touché le fond. Vidures est une allégorie de l’Arménie dans un miroir tendu à toute la planète. Un hymne et un appel, un hymne et un coup de tonnerre pour rallumer les âmes, secouer les corps et rendre aux esprits le seul pouvoir qui vaille : celui des mots choisis, celui des histoires transmises, pour nourrir la mémoire qui est le meilleur moyen de transport vers l’avenir. Il y a dans ce texte une puissance rare et fondamentale - et fondamentalement singulière, qui évoque des grandes voix à la pelle (on pense à Beckett, à Shakespeare, à Céline, à Hrabal…) et/mais qui ne ressemble à rien. Il y a, au-delà du souffle narratif, un texte qui fonce vent debout contre les pseudo-fatalités de l’histoire, une révolte qui creuse et qui jaillit, une rage pleine d’amour contre ses semblables si aisément vaincus, si vite démissionnaires. Il y a, enlacés, la colère et la joie de vivre, l’ordure et la poésie, le rire et l’impossible. Le “vin fou des légendes” et la honte bus d’un même trait. Il y a les messies narcissiques et les révoltés désarmés, des hommes qui font les morts et des morts qui ne lâchent rien. Der Vorghomia ! crie au petit matin Gam’, perché sur sa colline qui domine la ville. Ce sont les premiers mots de Vidures. Ils signifient : Seigneur, prends pitié ! Pourtant, après avoir résonné tout au long du roman, ils sonnent à nos oreilles comme un toast et comme un cri de guerre. Comme une improbable promesse. Comme une prière active.

11/2011

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Enseignement secondaire 1er cy

Maths 4e Cycle 4 Mission Indigo. Edition 2020

Un découpage des notions conforme aux nouveaux repères de progression. Deux pages d'exercices supplémentaires dans chaque chapitre pour plus de progressivité. Des problèmes motivants avec trois niveaux de difficulté pour faciliter la différenciation et l'AP ; des défis et des énigmes. Un renforcement du calcul mental et davantage de questions flash. Une partie révision des prérequis étoffée. Un accent mis sur l'algorithmique et les outils numériques dont un chapitre dédié à Scratch et des activités pour travailler en "branché " ou en "débranché". De nombreuses ressources à télécharger pour gagner du temps avec les élèves.

05/2020