Recherche

entretiens

Extraits

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Je voulais écrire un poème. Autobiographie des livres d'un poète

Quand Edith Heal propose à William Carlos Williams au milieu des années 1950 de se prêter à une série d'entretiens autour de son oeuvre le poète américain est alors âgé de 75 ans ; accompagné par son épouse Florence H. Wiliams (Flossie), il accepte de jeter un regard rétrospectif sur son parcours à travers ses livres. Au fil de ces conversations alertes, complices et fourmillantes de détails sur le monde littéraire américain du début du XXe siècle, William Carlos Williams évoque de façon chronologique son parcours poétique, de son premier livre publié en 1909 à compte d'auteur, Poems, jusqu'à ses derniers ouvrages de la fin des années 1950, et notamment la série des Paterson. De ses premières lectures poétiques, Keats et Whitman, à son amitié avec Ezra Pound en passant par sa carrière de médecin pédiatre, celui qu'Edith Heal appelle le Dr. Williams, et qui est venu à la poésie "seul dans son coin" , mêle avec une grande fluidité, détails biographiques, réflexions théoriques et commentaires de ses propres poèmes. On traverse une époque d'avant-gardes littéraires, les figures de Marianne Moore, de Mina Loy et de Hilda Doolittle, l'univers des petits éditeurs et des revues le plus souvent confidentielles qui ont accueilli les premières publication de Williams, qu'il soutiendra tout au long de son parcours avec reconnaissance, l'aventure des objectivistes avec Reznikoff, Stevens, Oppen, Rakosi et Zukovsky, l'influence européenne... au cours de cet ouvrage dans lequel on traverse de nombreux extraits d'une oeuvre composée de poèmes, de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre, de traductions de Soupault et Quevedo, et qui est à la fois une autobiographie vivante, une bibliographie exhaustive, une porte d'entrée et un mode d'emploi de la démarche littéraire de l'un des plus grands poètes américains de son temps. Il ressort de ce portrait, de cette expérience qui n'est pas "très différente finalement de celle du nouveau poète de demain" , une présence charnelle, sexuée du poème, un rapport à la construction des images, une force du réel également, tant les sujets des livres de Williams sont puisés à même la vie quotidienne, sans jamais se détourner de la brutalité sociale dont sont victimes ses contemporaines dans les années de crise économique et de guerre. Et surtout son obsession de la simplicité, sa volonté de dégager une forme poétique "sans déformer la langue telle qu'on la parle" , sa conquête d'une forme propre dont ce qu'il appelle "l'idiome américain" est le vecteur : direct, oral, limpide. En somme, un parcours dominé par "le besoin d'en apprendre le plus possible sur la poésie et le besoin d'en apprendre le plus possible sur la vie, qui n'est pas plus poésie que prose" .

10/2022

ActuaLitté

Cinéma

Un demi-siècle, ici, dans la culture. Tome 3

Ici : autant l'avouer, il va s'agir de Lyon, la ville, et aussi de la région qui l'entoure (Rhône-Alpes : seuls des technocrates franciliens pouvaient accoucher d'un pareil vocable), de Grenoble à Saint Etienne, de Valence à Mâcon, de Roanne à Genève. Culture, au plus large sens, non seulement le théâtre, la musique, la peinture - les œuvres et leurs créateurs - mais mille choses encore qui ont à voir avec ce qui fait l'intérêt de la vie. On peut suivre les chapitres : ils regroupent, par thèmes, plusieurs sujets ; on peut aussi zigzaguer, zapper, picorer au gré de sa propre flânerie. Et même, regarder des photographies ! Un demi-siècle, puisque l'auteur, à partir des années 50, poursuit jusqu'en 2 000 ses réflexions, notes, entretiens, correspondances, coups de cœur, de tête et aussi... de gueule : il assume en effet une indépendance d'esprit passionnée. Sans craindre les vérités qui ne sont pas réputées "bonnes à dire". Les deux premiers tomes parlent de littérature, d'histoire, voire de religion, comme de promenades à travers bois. Une vingtaine d'amis journalistes prennent la plume ; on laisse la parole aux Frères Audin, à Francis Jeanson ou à Paul Bouchet ; Didier Béraud, puis Catherine Tasca reviennent sur la Maison de la Culture de Grenoble, Elisabeth évoque Roger Vailland, Maurice Moissonnier la Commune, Jean-Louis Maubant Le Creusot. On rencontre des photographes, des cinéastes, et Roger Planchon, Maurice Maréchal, Patrice Chéreau, Jean Dasté, Maurice Yendt, Bruno Boeglin. Jacques Verrière, Paul Gauzit s'expliquent sur la peinture, Louis Erlo sur l'Opéra Nouveau. Pour faire bonne mesure, quelques 500 notules rappellent les spectacles et les expositions des années 70 - où la plupart de ces "papiers" parurent dans L'Express Rhône Alpes. Dans le troisième volume, l'auteur ne distribue plus bonnes ou mauvaises notes : il est lui-même au pied du mur, présentant Positif ou Premier Plan, les ciné-clubs ou les CICI. Et surtout la Fondation Nationale de la Photographie, depuis les Autochromes Lumière jusqu'à un témoignage de Paul Jay, qui mit sur pied le Musée Niepce à Chalon ; l'Institut Lumière, première décennie, fondation en 1982 et ce qui s'ensuivit. Deux aventures reflétées par des textes d'époque, notamment des lettres aux autorités en charge d'aider au développement de ces équipements culturels. Quelques conclusions désabusées sur notre personnel "politique" s'imposent d'elles-mêmes. Mais nous voilà bien sérieux ! Ces 1 000 pages ne le sont pas toujours, loin de là : en témoignent Charles Cros, Karl Valentin, Boris Vian... contrastant avec les commentaires de Autrefois les Canuts, La Ricamarie, Comme un des Beaux-Arts. C'est dire que ce reflet éclaté d'une époque finit par constituer aussi une manière d autoportrait. Ce qui nous fait une belle jambe, n'est-ce pas, lecteur ?

11/2001

ActuaLitté

Droit

Les transferts d'entreprises. Etude de droit du travail belge et européen

"Protéger les travailleurs en cas de changement de chef d'entreprise en particulier pour assurer le maintien de leurs droits", faire en sorte que le transfert Soit neutre du point de vue des droits qu'ils tirent de leur contrat de travail et réduire les écarts en ce qui concerne la protection offerte aux travailleurs par les différents Etats membres en vue de favoriser le fonctionnement du marché intérieur, tels sont les objectifs de la directive européenne 2001/23/CE, conçue comme un instrument destiné a la fois a améliorer la condition des travailleurs et a réaliser le marché intérieur en rapprochant les charges qu'entraînent ces règles de protection pour les entreprises de l'union. Hormis dans le cas de la faillite, dont il ne sera pas question dans cet ouvrage sinon de manière très sommaire, les aspects sociaux d'un transfert d'entreprise obéissent a l'un ou l'autre des deux régimes que connaît le droit belge. Le premier, destiné a transposer la directive 2001/23/CE, concerne le transfert dit conventionnel et est inscrit dans la convention collective de travail n° 32 bis du 17 juin 1985. Le second résulte d'une combinaison du Code de droit économique et de la convention collective n° 102 du 5 octobre 2011, qui offre, aux entrepreneurs aux abois, une voie de sauvetage de leur entreprise appelée transfert sous autorité de justice. Les conséquences sociales de celui-ci sont. selon le voeu explicite du législateur, exclues du champ de la convention n° 32bis. Nettement moins protectrice que sa cousine 32 bis, la convention collective n°102 s'inspire partiellement de celle-ci mais s'en écarte sur divers points et met en péril le respect, par la Belgique, de ses engagements internationaux. C'est à ces deux régimes juridiques qu'est consacrée cette étude ; ils illustrent les liens tendus qu'entretient le droit de l'entreprise en difficulté avec le droit du travail et reflètent le point actuel du rapport de force entre le monde économique et les syndicats. Ces régimes sont étudiés au regard des exigences du droit européen, avec une attention soutenue pour la jurisprudence foisonnante de la Cour de justice de l'union européenne qui façonne l'interprétation, par le juge belge, des dispositifs nationaux.

10/2019

ActuaLitté

Philosophie

La Cour des caprices. Tome 2, Chroniques du nihilisme

Dans le liminaire du premier tome, je rapprochais par généalogie fascisme et nihilisme, nombre de chroniques qui suivaient offrant des exemples de ce lien au travers du système fasciste dominant actuel : le libéralisme. Celui-ci, dans la veine de tout totalitarisme, appelle et génère des enfants pour mieux régner en s'appuyant sur leur nihilisme ontologique qu'il entretient par une production culturelle de l'ignorance. L'infantilisation permet donc la victoire de la dictature de la pensée unique surfant en maître sur la vague nihiliste, générant un règne des petits Hommes sur une société transformée en une gigantesque cour des caprices. Le nihilisme doit ainsi, encore et plus que jamais, requérir toute notre attention, à l'heure où les rase-moquettes pullulent, récitant leurs contes de fées dans les médias et les institutions, au temps où les morveux s'époumonent plus que jamais dans les antres du fanatisme sportif embarbouillés des couleurs patriotiques, à l'époque où les chiards font l'autorité dans les foyers et à l'école, en vertu de l'idéologie de l'enfant-roi, au siècle où les gnards badent les pitres de la télé-réalité, dans une contemporanéité où les moutards obscurantistes prêchent le dogme de l'écologisme, souvent non-écologique dans les faits, au temps d'une campagne présidentielle française où chaque politicien se pose en parfaite illustration du titre de cet ouvrage, chacun enchaînant les foucades, dans le but de se hisser maître du bac à sable républicain français dans lequel il pourra faire des pâtés et des sillons libéraux avec sceau, pelle et râteaux homologués par Bruxelles... C'est entendu, dans cette cour des caprices idéologiques, le cynisme sera encore de rigueur pour ce deuxième volume, en tant que panacée astringente face au nihilisme. L'ordre rebelle des cyniques antiques – ces insoumis disciplinés, ces anarchistes ordonnés, ces libertaires intransigeants et exigeants –, grand redresseur de torts nihilistes, police caustique et exigeante des crimes de lèse-vérité, s'impose plus que jamais pour élever les esprits succombant à la reptation infantile, aux puérilismes capricieux. Jouant des coudes avec les smartphones de ces pauvres aventuriers du XXIème siècle que sont les chasseurs de Pokémons, la lanterne ironique de Diogène sera encore outil indispensable de démystification, afin de révéler les priorités du réel aux illuminés, aux aveugles, aux malavisés, aux égarés, aux abusés, aux fanas : aux gamins ignorants.

08/2019

ActuaLitté

Sociologie

La "bonne société" et la cause de la petite enfance. Sociogenèse de la première loi française de protection de l'enfance (1874)

Les années 1860 marquent une rupture avec l'approche fataliste de la mort des enfants en bas âge qui prévalait dans la société jusque-là. La création d'une Société Protectrice de l'Enfance, la parution d'écrits médicaux et l'engagement d'un débat à l'Académie de médecine sont les trois événements à partir desquels va se construire une représentation faisant de la mortalité infantile un problème majeur menaçant une France sur la voie de la dépopulation, minée par la crise des valeurs familiales et les velléités d'émancipation de certaines femmes. Au centre de cette représentation, les dysfonctionnements d'une "industrie des nourrices", dont les activités pourtant ne cessent de croître, parce qu'elle tire profit de l'irresponsabilité des nombreuses mères refusant d'allaiter leur enfant. Parisienne au départ, la cause des nourrissons gagne rapidement les Bonnes Sociétés provinciales. Le mouvement philanthropique invente un dispositif de contrôle des nourrices à domicile, intrusif, combinant surveillance médicale des nourrices et patronage des enfants placés. Un dispositif que la loi Roussel reprendra à son compte. Ainsi naît le prototype de ce que seront, en France, les politiques menées dans le secteur social, avec un Etat qui fixe le cadre légal, qui définit les orientations et dont l'administration supervise et contrôle (du moins en théorie) des interventions de terrain réalisées par des agents du secteur privé, payés ou bénévoles. Pour rendre compte de cette histoire, l'analyse proposée dans ce livre s'intéresse aux rapports que la naissance de la protection de l'enfance entretient avec des questions sociales majeures qui traversent tout le dix-neuvième siècle. Car ce qui est en jeu dans les débats qui ont cours dans le champ du pouvoir autour du sort des nourrissons, ce sont les modalités d'exercice (souhaitables) de la domination masculine dans une société de démocratie patriarcale, l'expression (acceptable) que peuvent prendre les rapports de domination de classe, la légitimité de l'Etat à intervenir dans la sphère privée, que ce soit au niveau de la famille ou d'un marché économique, et cela au nom de la protection de la santé physique et morale de l'enfant. Toutes questions qui, même si les termes où elles se posent ont changé, gardent, aujourd'hui encore, leur pleine actualité.

06/2019

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 18, Ecrits autobiographiques

" Ah ! comme je suis mal fait pour ma part, si j'ose ainsi parler de moi mais je ne parle pas de moi ou je ne parle pas que de moi, parce que nous sommes tous mal faits. " Cette phrase tirée d'Une main exprime la complexité du rapport que Ramuz entretient avec l'écriture autobiographique. Aux yeux de l'écrivain, sa trajectoire personnelle et les événements qui la jalonnent ne sont pas dignes d'être confiés au public. Sa vie individuelle lui apparaît comme anecdotique, et il se refuse à attribuer à son parcours une qualité exceptionnelle, en dépit des personnalités qu'il a fréquentées et du rôle qu'il a joué dans l'histoire littéraire : " Toute sa vie, on va, on fait : et c'est toujours comme si on n'avait pas avancé, comme si on n'avait rien fait ", écrit-il encore dans Une main. Mais malgré ces allégations, Ramuz parle souvent de lui, et utilise volontiers la première personne pour justifier sa vision, ainsi qu'en témoignent ses essais des années 1930. À l'exception notable de Découverte du monde, sa pratique de l'autobiographie obéit au principe de généralisation qui régit sa démarche d'essayiste. Dans Souvenirs sur Igor Strawinsky et dans René Auberjonois, la remémoration n'est pas le support d'une évocation de relations amicales, mais l'occasion de développer un discours sur la condition de l'artiste et son statut d'élection. Dans Vendanges comme dans Une main ou dans Paris (notes d'un Vaudois), l'expérience individuelle n'est abordée que dans la mesure où elle possède une valeur exemplaire, et qu'elle peut être partagée avec le lecteur : d'où le recours à des figurations de soi qui placent la sphère intime à distance. Plus que les vecteurs d'un discours introspectif ou psychologique, le " petit Vaudois " de Paris (notes d'un Vaudois) et le " petit garçon " de Découverte du monde sont les incarnations d'une relation au réel que Ramuz tend à son public comme il le ferait d'un miroir. Le volume contient les six récits autobiographiques que Ramuz a publiés en volume, Vendanges (1927), Souvenirs sur Igor Strawinsky (1928), Une main (1931), Paris (notes d'un Vaudois) (1938), Découverte du monde (1939) et René Auberjonois (1943), ainsi que dix-sept textes, dont huit inédits, au genre proche de celui de l'écriture intime.

01/2011

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres. Tome 3, Moby Dick, Pierre ou les Ambiguïtés

« Pour faire ouvre grandiose, il faut un sujet grandiose. » C'est sans doute Melville qui parle ici par l'entremise d'Ismaël, le narrateur de Moby-Dick (1851). Sur les conseils d'un ami, il décide d'utiliser ses souvenirs de marin baleinier pour son nouveau livre, rédigé dans la foulée de Redburn (1849) et de Vareuse-Blanche (1850) qui mettaient à profit son expérience dans la marine marchande et la marine de guerre. Très vite, ce récit documentaire sur la pêche de la baleine va s'enfler pour se métamorphoser en une épopée tragique et grandiose. Une fois remanié, le texte fait place à un navire-monde américain (le Pequod cosmopolite au nom indien) ; à un personnage métaphysique digne des grandes figures de la tragédie shakespearienne : Achab, le capitaine mutilé, monomaniaque, rejouant le destin d'un roi biblique ; à son affrontement mortel avec un cachalot blanc traqué comme on poursuit un innommable secret, mais qui incarne aussi les immaîtrisables violences de la nature ; à un équipage bigarrré, tour à tour foule, chour et peuple - toute une humanité où le drame le plus poignant côtoie la farce et le pittoresque. Considéré aujourd'hui comme un chef-d'ouvre, Moby-Dick - ici présenté dans une nouvelle traduction - n'a pas connu lors de sa publication le succès des précédentes aventures maritimes de Melville. Les comptes rendus parus dans la presse furent médiocres, voire hostiles. Au point que son auteur en conçut de la rancour et de la colère, qu'il insuffla dans le roman suivant : Pierre ou Les Ambiguïtés (1852). Ce dernier fit sombrer la baleine dans l'oubli tant il déchaîna de violence et de haine. Il dépeint les relations « ambiguës » (incestueuses ?) que Pierre, apprenti écrivain, entretient avec Lucy, sa fiancée, et avec Isabel, sa demi-sour. Tenu dès lors pour un auteur dangereux, irrévérencieux et dépravé, Melville fut notamment accusé d'avoir violé la sainteté des liens familiaux. Le présent volume contient les deux romans les plus ambitieux de Melville - qui sont aussi ceux que la critique a le plus éreintés. Pour cette figure majeure des Lettres américaines que la littérature n'a jamais fait vivre, l'échec était « la pierre de touche de la grandeur ». L'insuccès retentissant de Moby-Dick et de Pierre prouve qu'il avait touché au but.

09/2006

ActuaLitté

Littérature étrangère

Quand je sortirai d'ici

Prisonnier de son lit d’hôpital, Eulalio Montenegro d’Assumpçao se confronte à la vie passée. La présence d’une infirmière, de sa fille ou de sa mère, entretient en lui le besoin d’explorer des souvenirs qui s’entrechoquent. Son grand-père était une figure politique centrale du Brésil. Son père importait du matériel militaire de France, pays fantasmé où le jeune Eulalio avait pu découvrir les plaisirs de la chair. Mais cette vision de l’héritage familial se nuance au fil de la mémoire qui évolue, laissant place au doute : est-ce un mari trompé ou bien des opposants politiques qui ont froidement abattu son père ? A la mort de ce dernier, il rencontre sa future épouse, Mathilde. C’est sa propre légitimité publique qu’il doit alors affirmer. Il tente de multiplier les rencontres mondaines pour trouver une place dans la dynastie Assumpçao. La confiance en ses proches s’épuise au fil de ses échecs, et c’est bientôt la jalousie qui le gagne, une jalousie excessive, presque démente: Mathilde semble plus à l’aise que son mari au contact d’hommes qui ont parcouru le monde entier, et qu’elle fréquente maintenant sans lui. Les crises se multipliant, elle finit par disparaître. Eulalio n’apprendra sa mort que des années plus tard. Il élève donc seul sa fille qui se marie finalement avec un Italien fortuné. Empêtré dans de périlleuses affaires, il finit par dilapider tout son argent et abandonne femme et enfant. Le petit-fils du narrateur grandit ainsi dans ce Brésil de « nouveaux riches » et s’enfonce progressivement dans la criminalité. Eulalio est dépassé, il essaie de s’accrocher au réel, mais il n’y a que la mémoire de sa famille qui le maintient dans le flux continu de ses paroles. D’une plume rythmée et colorée, Chico Buarque nous plonge dans les méandres d’un esprit hanté par les fantômes familiaux. Au seuil de la mort, les figures se confondent en une ronde angoissée et nous conduisent à interroger le mouvement de l’histoire. Le présent se dissout face à l’usure du temps. L’hérédité, au centre du roman, s’exprime dans toute son ambiguïté. Ce texte intense examine la mémoire d’un homme compressé par la généalogie et celle de toute la nation brésilienne. Traduit du portugais (Brésil) par Geneviève Leibrich.

01/2012

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

La Sainte-Recommence. Pièce en un acte

Une maman attentive s'occupe de son fils quadragénaire : elle le loge, lui prépare à manger, veille à ce qu'il prenne son traitement, respecte ses routines et le dissuade efficacement de quitter ce cocon rassurant. Le monde extérieur est tellement menaçant... L'alternative aux routines semble être la crise, alors la mère et le fils planquent leurs fragilités sous la force de l'habitude. Ils parlent et déparlent, les rôles flottent, la logique s'estompe, mais les deux s'en tiennent à un salvateur bon sens : pour que rien ne change, il faut que rien ne change. Autrement dit, il faut que tous les jours on fête la Sainte-Recommence ! Pour l'instant, ça tient. Avec cette pièce en un acte, au décor minimaliste, Emmanuel Venet nous plonge au coeur d'un huis-clos entre deux êtres cabossés qui poursuivent un simulacre de dialogue dans lequel les mots, comme frappés d'insignifiance, servent la logique aliénante de la routine en oubliant la potentialité libératrice de la parole. Pour avoir longtemps exercé la psychiatrie à l'hôpital public, Emmanuel Venet a fréquenté de près la folie – celle des patients comme celles des institutions – et son inspiration ne peut complètement s'abstraire de cette expérience bouleversante, à bien des égards. "La Sainte-Recommence" s'ajoute à une série de proses littéraires nourries de ce parcours : "Ferdière, psychiatre d'Antonin Artaud" (Verdier 2006) ; "Plaise au tribunal" (La Fosse aux ours 2017) ; "Observations en trois lignes" (La Fosse aux ours 2020) ; "Schizogrammes" (La Fosse aux ours 2022). A ces écrits purement littéraires, il faut ajouter un texte plus technique, "Manifeste pour une psychiatrie artisanale" (Verdier 2020), qui dénonce l'évolution vers une psychiatrie protocolisée, numérique et de moins en moins relationnelle. Cette récurrence de l'inspiration psychopathologique dans l'oeuvre d'Emmanuel Venet reflète non seulement sa position critique envers les pratiques soignantes, mais aussi un principe d'incertitude qui devrait, d'après lui, guider les théoriciens comme les cliniciens. "La Sainte-Recommence" donne à ce principe une illustration chatoyante : malgré les rôles assignés, il est vite clair que chaque personnage entretient avec la réalité des relations à la fois extravagantes et ordinaires – entrelacs qu'aucune sémiologie médicale ne saurait épingler dans ses catégories. Il en surgit une poésie de l'indécidable, un humour baroque et un coup de chapeau malicieux à la complexité de l'âme humaine.

01/2023

ActuaLitté

Philosophie des mathématiques

Pour Cavaillès

Mathématicien et philosophe, Jean Cavaillès (1903 - 1944) a compris en toute clarté que la philosophie n'est ni maîtresse ni servante des mathématiques et des sciences, mais qu'elle peut être leur amie. Elle n'a pas à s'arroger la fonction magistrale de vérifier à leur place la solidité de leurs fondements ni à contrôler ou exploiter leurs résultats pour la plus grande gloire de Dieu ou de la Cause. Elle n'a pas non plus à s'asservir aux mathématiques ou aux sciences comme sources uniques de vérité, justice ou justesse. Une philosophie amie des sciences entretient avec elles un dialogue à bénéfice mutuel : elle s'instruit auprès d'elles et peut, en retour, procurer aux mathématiciens et scientifiques une conscience plus claire de leur propre pratique, s'ouvrant avec eux à l'histoire de cette pratique. Observer la pensée scientifique, dans son travail, ses difficultés et ses succès, et l'aider à s'observer elle-même : tâche aussi libératrice que difficile qui vise l'impérissable idéal aristotélicien de la pensée de la pensée. Voilà la haute et rayonnante ambition de Cavaillès. C'est cet héritage que les cinq auteurs de ce livre ont voulu transmettre et commencer à faire fructifier. Et il fallait pour cela : - libérer Cavaillès des interprétations unilatérales, souvent enjeux de pouvoir universitaire, telle celle qui en fait le héraut d'une "science sans cogito" ; - retrouver la pluralité de ses inspirations philosophiques. Refusant aussi bien filiation que rupture définitive, il a une lecture critique-productive de Descartes, Leibniz, Kant, Hegel, Husserl, Brunschvicg... Spinoza, explicitement évoqué par lui à propos de son engagement dans la Résistance, est une de ses références possibles quand il traite de l'auto-développement des mathématiques ; - respecter la diversité de ses centres d'intérêt mathématiques. Il s'intéresse, on le sait, à l'axiomatisation et à la formalisation de la théorie des ensembles, mais tout autant ou plus à son surgissement chez Dedekind et Cantor, à la construction des ensembles finis à partir des ensembles infinis, à l'hypothèse du continu, etc. - mettre ses catégories emblématiques (paradigme et thématisation) à l'épreuve d'autres moments essentiels de l'histoire des mathématiques que celui de l'essor de la théorie des ensembles ; - pratiquer un dialogue amical entre mathématiciens et philosophes dans des études d' "épistémographie" entrelaçant histoire fine et philosophie. Aux lecteurs de juger si l'héritage est entre de bonnes mains.

05/2021

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Un muet dans la langue

Le muet, c'est d'abord le poète. Ce livre est né de l'étonnement provoqué par une pensée poétique d'André Du Bouchet :»[...] invariablement je suis dans la langue le muet». Le poète est le muet qui habite la langue et qui la fait parler. Il combat avec les mots, il veut qu'ils saisissent l'inatteignable, ce monde enseveli dans sa mémoire qui n'appartient pas au langage et dont seule la «langue étrangère» qui écrit les beaux livres (Marcel Proust) est capable, dans les moments rares de l'émotion poétique, d'appréhender quelques signes pour les faire entendre et voir. Le muet, c'est l'infans, immergé depuis sa naissance dans un bain de paroles qu'il ne peut pas comprendre. Il est l'enfant primitif, l'enfant disparu et présent qui nous habite, l'enfant muet qui sans cesse fait parler de lui. Il surgit des traces d'expériences vécues, des vivances, de l'éprouvé sensible le plus précoce qui nous a pour toujours marqués et qui n'a jamais été dit. Cette langue muette est celle que l'analysant cherche à traduire en paroles, et que l'analyste tente d'entendre au cours des séances ou lorsqu'il écrit pour essayer de transmettre l'expérience analytique. Elle est la métaphore de ce que le langage ne peut pas rejoindre et qu'il s'efforce obstinément de dire. L'auteur explore les frontières où la parole émerge du silence, où une langue est traduite dans une autre. En suivant le paradigme de la pensée freudienne, qui n'a pas cessé de confronter la psychanalyse avec les ouvres des grands écrivains, il essaye d'entendre dans la parole poétique et dans la parole dite en séance, au-delà de leurs radicales différences, ce que l'une et l'autre révèlent de la relation fondamentale que l'homme entretient avec le langage. L'infans est un polyglotte qui peut apprendre n'importe quelle langue. On fait souvent l'éloge du plurilinguisme. L'auteur rappelle que le polyglotte est souvent un exilé dans toutes les langues. Lui-même bilingue, il nous invite à entendre l'enfant étranger qui habite dans une langue natale, celle de la poésie, celle de l'enfance, celle qu'on cherche à retrouver dans l'expérience de la psychanalyse.

10/2009

ActuaLitté

Romans historiques

Shanghai club

En 1870, la toute jeune concession française de Shanghai ne compte qu'une centaine de Français, négociants, entrepreneurs, missionnaires, employés des messageries et quelques fonctionnaires du consulat. Trois fois moins que la concession anglaise qui lui fait face. Autant de chances, pour un aventurier déterminé, d'y faire fortune... Tel est l'objectif de Charles d'Esparnac lorsqu'il se lance dans le commerce sur le Yangzi, par où transitent jusqu'à Shanghai toutes les marchandises : soie, thé, porcelaines...destinées à l'Europe. Activité risquée : les attaques incessantes de pirates sur le « Grand Fleuve » rendent la navigation périlleuse. Mais le danger est un challenge supplémentaire pour ce jeune homme au passé trouble qui sait se battre et se faire respecter. Aidé de M Liu, son compradore, le premier Chinois à lui faire confiance, Charles va rapidement accumuler les succès : à peine deux ans plus tard, son « empire » pèse suffisamment pour qu'il bâtisse sur le Quai de France une demeure qui deviendra l'une des adresses les plus courues de la Concession tandis que lui-même s'impose comme une de ses figures emblématiques. Pour asseoir tout à fait sa position, il ne lui reste plus qu'à prendre femme et fonder une famille, une famille officielle, car il entretient une liaison clandestine et passionnée avec une prostituée chinoise qui attend un enfant de lui. Olympe de Crozes ne sait évidemment rien de tout cela quand elle quitte la France pour partir épouser Charles ; elle ne connaît d'ailleurs rien de lui... Ce qui lui convient très bien : son goût pour l'aventure, son rejet des conventions sociales et son imagination fertile parent de toutes les qualités ce vicomte de l'autre bout du monde. Cruelle déception à l'arrivée : pris dans le tourbillon de ses affaires et de ses amours secrètes, il lui accorde à peine un regard. Mais Olympe est de la trempe des véritables héroïnes, celles auxquelles la vie ne peut promettre qu'une grande histoire d'amour,celles qui ne se révèlent jamais aussi bien que dans l'adversité la plus cruelle... Car le destin, après leur avoir tout donné et fait d'eux les « princes » de Shanghai, n'épargnera pas les Esparnac, remettant sur leur route les démons du passé de Charles.

04/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Victor Hugo. Tome 2, Pendant l'exil : 1851-1864

Le premier tome de cette biographie racontait la vie d'un grand écrivain français. Ce deuxième tome tente de suivre celle d'un génie. Entre Napoléon le Petit (1852), pamphlet contre Louis Bonaparte, et William Shakespeare (1864), le livre des livres, Victor Hugo publie coup sur coup Châtiments (1853), Les Contemplations (1856), La Légende des siècles (1859) et Les Misérables (1862). A ces dix-sept volumes (508 chapitres, 292 poèmes, 27 000 vers) s'ajoutent deux poèmes colossaux et inachevés, La Fin de Satan et Dieu, ainsi que quantité d'autres titres, et même un album de dessins. Ces œuvres publiées, commencées ou presque terminées sont plus nombreuses que celles écrites avant l'exil. Cette période sans équivalent dans l'histoire d'aucune autre littérature avait souvent été étudiée par fragments ; jamais encore elle n'avait été présentée dans son ensemble. Pourtant, une quête métaphysique ininterrompue et l'élaboration d'une philosophie complète méritaient bien de ne pas être réduites aux amours ancillaires et aux esprits frappeurs. Il fallait tout reprendre dans l'ordre ; proposer la reconstitution la plus fidèle possible ; la donner à lire, à voir, et à entendre. Partager l'exil de Victor Hugo ; entrer dans son " goum " composé de son épouse qui veille sur ses intérêts, de son fils Charles qui acclimate toutes les nouveautés (photographie, tables tournantes...), de François-Victor qui traduit Shakespeare, de sa fille Adèle, la musicienne, qui tient son journal et sombre dans une folle passion, d'Auguste Vacquerie, qui supporte mal la vie insulaire, de Juliette Drouet enfin, dont la présence et les lettres offrent un contrepoint spirituel et salutaire. A Bruxelles et à Jersey, le cercle international des proscrits politiques occupe Victor Hugo au premier chef, tout comme la figure des Etats-Unis d'Europe et de la République universelle appelés à succéder au Second Empire. A Guernesey, il ajoute à ses activités l'aménagement de sa première maison, Hauteville House. Malgré l'exil, il entretient des liens riches et complexes avec la France, l'Europe et l'Amérique. De nouvelles figures élargissent le cercle de ses relations (Flaubert, Baudelaire), d'autres font leur entrée dans son panthéon : Michelet, George Sand, John Brown, Garibaldi, et aussi Eschyle, Job, saint Paul, Dante, Shakespeare... " Collez votre oreille à ces colosses, vous les entendrez palpiter. "

11/2008

ActuaLitté

Histoire de France

Journal de l'Elysée. Tome 4, 1971-1972, La France pompidolienne

En 1971, la France est orpheline du général de Gaulle, mort l'année précédente. Georges Pompidou, passé les premiers temps de la difficile succession, est solidement installé à l'Elysée. Jacques Foccart, plus que jamais, tient son journal. Il rend compte, quotidiennement, de ce qu'il voit, entend, apprend dans les allées du pouvoir, avec une liberté de ton parfois surprenante. Conseiller du président de la République, avec lequel il s'entretient longuement, seul à seul, au moins deux fois par semaine, il est aussi le confident du Premier ministre et de bien d'autres figures du mouvement gaulliste. C'est ainsi qu'il assiste en témoin privilégié à la dégradation dramatique des rapports entre Pompidou et Jacques Chaban-Delmas, dont Pierre Juillet, conseiller de l'Elysée pour les affaires politiques, a juré la perte. Le scandale de la feuille d'impôts du chef du gouvernement lui assurera paradoxalement un sursis. Avant que, non moins paradoxalement, le vote de confiance de l'Assemblée nationale, à la mi-1972, précipite sa chute et conduise, alors que tout le monde attendait Olivier Guichard, Pierre Messmer à Matignon. A l'approche des élections législatives de 1973, quand s'achève ce tome du journal de l'Elysée, Foccart s'intéresse de plus près encore au jeu politicien. Jugements assassins, anecdotes piquantes et portraits au vitriol se multiplient, n'épargnant ni les gaullistes les plus authentiques ni la famille du Général. Ces années-là, Foccart se rend de plus en plus fréquemment en Afrique, où il entraîne par deux fois Pompidou. Suivant toujours de très près les affaires du continent, il justifie alors pleinement son surnom d'" homme de l'ombre " de l'Elysée. Il n'hésite pas à se mêler en première ligne au conflit tchadien, dans lequel la France s'embourbe. Il se lance, parfois de concert avec Félix Houphouët-Boigny, dans d'obscures manœuvres pour affaiblir, renforcer ou remplacer tel ou tel chef d'Etat africain. A l'écoute, en permanence, des petits et grands secrets de tous les hommes qui comptent au sud du Sahara, il lui arrive de percer le secret de leurs finances personnelles ou de nous entraîner jusqu'au seuil de la chambre à coucher de l'un ou de l'autre. Dans les coulisses de la politique, on ne respire pas toujours l'air pur des sommets...

02/2000

ActuaLitté

Architecture

Le Visiteur N° 29, avril 2024 : Le rêve européen. Edition bilingue français-anglais

Thème de ce numéro : Le rêve européen. Nos rues et nos places, nos habitations et nos monuments racontent une manière d'habiter le monde. De Paris à Budapest, de Barcelone à Berlin en passant par Rome, se profile le visage incertain d'une civilisation, construite autour de la raison, des sciences et des techniques. Thème de ce numéro : Le rêve européen. Nos rues et nos places, nos habitations et nos monuments racontent une manière d'habiter le monde. De Paris à Budapest, de Barcelone à Berlin en passant par Rome, se profile le visage incertain d'une civilisation, construite autour de la raison, des sciences et des techniques. Conquis sur le terrain des empires et des guerres, ce "nous " cherche encore ce qui le fait. Il ne saurait être défini essentiellement par des traités et une libre circulation des biens, des services et des individus : il y manque une ambition culturelle, de quoi engager une idée de l'autre, du partage, de l'Etat, de la nature, du pouvoir et des institutions, bref, un ensemble de concepts en prise avec un cadre bâti, qui tantôt les représente, tantôt leur résiste. S'il existe un dénominateur commun des grandes cités européennes, que signifie-t-il et comment se reconnaissent des parentés ? Quel rapport au passé, à la modernité et à l'universalité entretient-on dans les arts ? Comment le projet architectural et urbain peut-il entretenir le cosmopolitisme sans céder à une mondialisation uniformisante ? Comment saura-t-il défendre la singularité des lieux sans donner prise aux replis identitaires ? D'ailleurs, l'architecture et les usages qu'elle abrite peuvent-ils aider à situer les bornes du Vieux Continent, quelque part entre l'Atlantique et l'Asie ? Quel est le poids de la géographie dans la représentation des sociétés à l'heure de la virtualisation des échanges ? Ce qui divisait l'Europe jadis peine à devenir ce qui l'unit aujourd'hui, si l'on fait exception des tragédies. Les mythes restent fidèles aux nations. Or il y a bien un miracle européen, qui n'a rien à envier au rêve américain : il y aurait une manière de partager, de célébrer, de gouverner, de s'opposer et de tolérer qui nous caractérise et nous offre peut-être les moyens de vaincre les dangers politiques, sociétaux et écologiques de demain.

04/2024

ActuaLitté

Critique littéraire

Epistolaire, Revue de l'Aire N° 45/2019 : André Gide dans ses lettres

Geneviève Haroche-Bouzinac, avant-propos. Dossier : André Gide dans ses lettres. Paola Codazzi, introduction. Epistolarité et écriture de soi. Pierre Masson, "Avatars des lettres gidiennes". - Peter Schnyder, "'Mon cher enfant' – 'Chère petite maman'. De la correspondance de Gide avec sa mère (1880-1895)". - Pierre Lachasse, "Un jeu de masques". - David Walker, "Gide et Rouart : correspondance et jeu de cache-cache". Une vie en toutes lettres : amitiés et rencontres. Frédéric Canovas, "'Un grand courage moral, un grand désintéressement' : André Gide vu par Paul Léautaud". - Lucie Carlier, "Regards sur la correspondance entre André Gide, Jean Schlumberger et sa femme, Suzanne Weyher (1899-1912)". - Martine Sagaert, "Bien-être, maux et mots, dans la correspondance entre André Gide et Maria Van Rysselberghe". - Paola Codazzi, "André Gide et 'ses' femmes : Maria, Aline, Dorothy". - Patrick Pollard, "Un courrier d'outre-manche : Gide à la découverte de la littérature anglaise". Correspondance et apprentissage : Gide à l'écoute de la nouvelle génération. Paola Fossa, "Entre Paris et le désert : l'Italie et les italiens dans la correspondance de Gide (1894-1915)", suivi de deux lettres inédites d'André Gide. - Sophie Martin, "La correspondance entre André Gide et Marcel Arland". - Karine Abadie, "La lettre comme lieu de formation : la correspondance entre André Gide et Marc Allégret". - Christine Armstrong, "André Gide, épistolier lafcadien". La lettre e(s)t l'oeuvre : la correspondance comme espace de création. Elena Chashchina, "Dostoïevski dans les lettres d'André Gide". - Christophe Langlois, "Gide et Saint-John Perse en quête de Tagore". - Augustin Voegele, "André Gide et les musiciens de son temps : harmonies et dissonances épistolaires". - Katherine Doig, "Chantiers de L'Immoraliste : Gide aux prises avec l'autographie épistolaire". - Christine Ligier, "Echos et miroirs de la création : les correspondances gidiennes des années 1916-1926". - Jean-Michel Wittmann, "La correspondance gidienne ou la vie des idées". Perspectives. Françoise Gevrey, "Aspects du temps dans l'écriture épistolaire : les Lettres nouvelles de Boursault". - Odile Richard-Pauchet, "François Mitterrand dans ses Lettres à Anne (1962-1995) : topoï et contre-topoï de la lettre d'amour, de Pygmalion à Abélard". Chroniques. Pierre Masson, Etat de la question de la correspondance d'André Gide. - Karin Schwerdtner, entretien avec Arlette Farge : "Le 'goût' des lettres". - Fabienne Stahl, "Les fonds de correspondances du musée départemental Maurice Denis". - Benoît Melançon, Le Cabinet des Curiosités épistolaires. RECHERCHE. Bibliographie, Agnès Cousson (dir.). - Comptes rendus : publications de lettres, critique, fictions Epistolaires. - Résumés du dossier. - Index des noms cités dans le dossier Gide.

11/2019

ActuaLitté

Cinéma

Souvenirs

" C'est la légèreté, la grâce, la bonne humeur, la gentillesse, et cette espèce d'insouciance frôlant parfois la coquetterie, qui me semblent caractériser le recueil de ces quelques souvenirs d'un enfant du siècle et de la balle. " C'est ainsi que Marcel Ophuls présente dans sa préface les souvenirs de son père, Max Ophuls. Exilé à Hollywood en 1941, Max Ophuls a écrit ce livre à l'attention de l'attaché de presse du studio de Preston Sturges et Howard Hughes pour lequel il travaille, en réponse à la commande d'une note biographique destinée à le présenter au milieu du cinéma. " Dear Steve... " : par ces mots débute la rédaction de ces quelques feuillets promis, qui vont devenir une véritable autobiographie en même temps qu'une traversée du monde et du siècle depuis la Sarre où Ophuls est né en 1902, jusqu'à Berlin, Vienne, Paris, Zurich, et Hollywood. Max Ophuls fut tout d'abord un homme de théâtre. C'est en tant qu'acteur qu'il fit ses premières armes sur les planches. Rapidement, il devient un metteur en scène de renom au Burgtheater de Vienne où il rencontre l'actrice Hilde Wall qui deviendra son épouse. Sa carrière l'amène à Berlin où il rentre en contact avec les milieux cinématographiques aux tout débuts du parlant. Vient alors le récit d'une carrière cinématographique exceptionnelle qui débute en Allemagne avec La Fiancée vendue et Liebelei, se poursuit en France, où Max Ophuls s'est exilé devant la menace nazie, avec La Tendre Ennemie, Werther, De Mayerling à Sarajevo. Dans les années 40, à Hollywood où il a fui la France occupée, il tente de monter des projets de films et se penche sur une vie déjà bien remplie. Marcel Ophuls, né à Francfort en 1927, apporte un double éclairage à ces souvenirs. Par ses annotations, il confronte au récit de son père sa propre mémoire de témoin privilégié, ainsi que le finit des recherches récentes des historiographes de Max Ophuls. Les souvenirs de Max Ophuls sont augmentés de l'entretien donné en 1957 à Jacques Rivette et François Truffaut, qui permet de visiter, toujours en compagnie du cinéaste, la dernière partie de sa carrière, des films américains de la fin des années 40 et à son retour en France dans les années 50, avec les quatre chefs-d'œuvre : La Ronde, Le Plaisir, Madame de, Lola Montès.

04/2002

ActuaLitté

XVIIe - XVIIIe siècle

Pierre et Gilles. Les couleurs du temps

Pierre et Gilles subliment les tristes couleurs de notre temps en 47 nouveaux portraits enchantés. 47 oeuvres inédites du célèbre duo d'artistes Pierre et Gilles, introduites par des textes de Paul B. Preciado et Edouard Louis. Ce catalogue de 92 pages est édité à l'occasion de l'exposition éponyme qui se tient du 10 novembre au 30 décembre 2022 dans l'espace du 28 rue du Grenier Saint Lazare, Paris 3e. Dans ce livre, le couple célèbre pour ses portraits entre peinture et photographie, dévoile une nouvelle série toute en sensibilité, témoin des contradictions de notre époque, réalisée au cours des trois dernières années. A la manière d'un journal, l'exposition témoigne des soubresauts de l'actualité, de leurs nombreuses rencontres et leurs préoccupations les plus viscérales. Les oeuvres sensibles liées à l'actualité ukrainienne côtoient, par exemple, les références au cinéma des studios. Pierre et Gilles réinventent des personnages archétypaux : le prisonnier romantique à la Jean Genet, le SDF au grand coeur, le jeune dealer des banlieues, les mendiants angéliques et les marins nostalgiques. Les inconnus découverts sur Instagram voisinent avec leurs amis et quelques visages familiers comme ceux des acteurs Fanny Ardant ou Tahar Rahim. Les sujets religieux se déploient dans un climat subaquatique, où les déchets de plastique rejetés par l'océan accompagnent la descente aux enfers de créatures des ténèbres. Sans avoir l'air d'y toucher, Pierre et Gilles évoquent ainsi de nombreux débats qui traversent la société, des questions d'identité sexuelle en passant par les phénomènes d'exclusion sociale, la dépénalisation des drogues douces, la tolérance religieuse ou le réchauffement climatique. Ni illustration univoque, ni manifeste, leur oeuvre appelle à la nuance, à l'humour, à l'interrogation, dans une célébration émerveillée de la créativité et de la beauté. Les tableaux sont exécutés dans l'intimité de l'atelier à partir de décors grandeur-nature construits sur mesure. Après la séance de pose photo, orchestrée par Pierre, suit un lent travail de peinture effectué minutieusement par Gilles sur le tirage sur toile. Le résultat, une peinture-photographique artisanale et ambiguë, propose une vision du monde à la fois enchantée et troublante, où la sensualité des couleurs transfigure chaque sujet. L'introduction de Paul B. Preciado et un entretien des artistes avec Edouard Louis apportent un regard éclairant sur cette nouvelle phase de l'oeuvre de deux artistes mondialement reconnus.

12/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le Bruit du temps

" Je n'ai pas envie de parler de moi, mais d'épier les pas du siècle, le bruit et la germination du temps... " Même s'il s'en défend, avec Le Bruit du temps, publié en 1925 et rédigé en Crimée dès 1923, Mandelstam signe son livre le plus autobiogaphique et donc la meilleure introduction qui soit à son oeuvre. Il y évoque le Pétersbourg d'avant la révolution et sa formation de poète : de la bibliothèque (russe et juive) de son enfance à l'étonnant professeur de lettres, V. V. Gippius, qui lui a enseigné et transmis la " rage littéraire ". Mais le livre est aussi une éblouissante prose de poète, qui annonce Le Timbre égyptien. Une prose où le monde sonore du temps (concerts publics, mais aussi intonations d'acteurs, chuintements de la langue russe) constitue la base du récit, une prose qui jaillit d'un regard à travers lequel le monde semble vu pour la première fois, avec une étonnante intensité. Mandelstam compose ainsi une suite de tableaux d'une exposition sur la préhistoire de la révolution. Le livre s'achève au présent sous une chape d'hiver et de nuit (" le terrible édifice de l'Etat est comme un poële d'où s'exhale de la glace "), face à quoi la littérature apparaît " parée d'un je ne sais quoi de seigneurial " dont Mandelstam affirme crânement, à contre-courant, qu'il n'y a aucune raison d'avoir honte ni de se sentir coupable. Pourquoi traduire une nouvelle fois Le Bruit du temps alors qu'il existe déjà deux traductions en français, l'une, médiocre, dans une anthologie de proses de Mandelstam intitulée La Rage littéraire chez Gallimard, jamais rééditée ; l'autre, extrêmement précise, par Edith Scherer, à L'Age d'homme, reprise dans la collection " Titres " chez Christian Bourgois ? Sans doute parce qu'il fallait faire appel à un poète pour donner à entendre dans une langue d'une grande richesse, la musique et l'éclat si particuliers de cette prose. Nous avons commandé cette traduction nouvelle à Jean-Claude Schneider, admiré de poètes allemands comme Hölderlin, Trakl, Bobrowski, qui avait déjà traduit de Mandelstam, à La Dogana, des poèmes de Simple promesse et surtout le magnifique Entretien sur Dante, précédé de La Pelisse.

02/2012

ActuaLitté

Sociologie

Enfance au Maroc, une précarité aux multiples visages

Abandon scolaire, mariage précoce, exploitation économique, absence d'état civil, violences sexuelles... , au Maroc la précarité frappe durement les enfants. Dans deux reportages dans des quartiers difficiles de Casablanca et sept enquêtes à travers le pays, Hicham Houdaïfa tire la sonnette d'alarme sur l'absence de véritable politique étatique de protection de l'enfance, et rend hommage au travail de la société civile. Synopsis des enquêtes 1-Casablanca, gare des Oulad Ziane : enfants dans la jungle urbaine De nombreux enfants fuyant un quotidien de violence se réfugient à la gare routière où ils sont livrés à tous les abus. Reportage. 2-Petites bonnes, enfants des rues : "Sans statut, sans défense et marginalisés" Plongée dans le quotidien des petites bonnes à travers le parcours d'Omar Saadoun, militant pour la réinsertion des enfants exploités. 3-Etat civil : les fantômes du Souss Ne pas avoir d'état civil est un indicateur de grande vulnérabilité et condamne des centaines d'enfants à la précarité sur tous les plans. Reportage à Taroudant et Agadir. 4-Préscolaire : le début de toutes les injustices L'enseignement préscolaire n'est toujours pas généralisé et un gouffre existe entre l'offre privée pour les riches et celle pour les pauvres. 5-Quartiers chauds : les oubliés de Lahraouiyine A Casablanca, reportage sur le quotidien des enfants de Lahraouiyine, entre violence, misère, trafic de drogue... et la résistance d'une société civile locale. 6-Centres de protection de l'enfance : "Un projet de vie pour les enfants" Créés pour des enfants en conflit avec la loi, les centres de protection de l'enfance accueillent aussi des enfants en difficulté. Une logique sécuritaire, sans projet de réinsertion ni d'éducation. 7-Exploitation sexuelle : entre hchouma et justice laxiste Culpabilisation des victimes, entraves au dépôt de plainte, mariage des mineures : la violence sexuelle contre les enfants fait l'objet d'une inacceptable tolérance. Témoignages d'acteurs clés. 8-Handicap : les associations à la rescousse Face à l'inaction de l'Etat, seule la société civile prend en charge les besoins des enfants en situation de handicap. Tour d'horizon de quelques associations. 9-Kafala : Entretien avec Fatima El Wafi, présidente de l'association Osraty, "Pour une refonte de la loi dans l'intérêt supérieur de l'enfant" La loi sur la délégation d'autorité parentale (kafala) ne permet pas aujourd'hui un véritable accompagnement des familles et stigmatise trop souvent enfants et parents kafil.

10/2020

ActuaLitté

Communication - Médias

La santé au prisme de la communication organisationnelle : enjeux, tensions et perspectives

Normal021falsefalsefalseFR-BEX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-ansi-language : FR-BE ; mso-fareast-language : EN-US ; }Ce numéro propose un tour d'horizon des apports récents de la communication organisationnelle dans le secteur de la santé. Il s'agit de saisir les approches, les méthodologies et les perspectives de recherche dans ce secteur en pleine mutation. Ce numéro s'intéresse à la question de la santé, vue par le prisme de la communication organisationnelle. Le tissu sanitaire français demeure, malgré ses évolutions législatives récentes, très inégalitaire en termes d'accès aux soins (déserts médicaux, zones blanches, etc.), mais également en termes de prise en charge (surcharge des services d'urgence, matériel obsolète dans les hôpitaux, épuisement des équipes, etc.). Les professionnels de santé et les pourvoyeurs de solutions numériques tentent, à la hauteur de leurs moyens, de recoudre ce " tissu sanitaire troué ", pour reprendre le terme utilisé dans la rubrique Entretien par Sylvie Parrini-Alemanno, afin de maintenir l'accès et la qualité des soins. De nouveaux modèles organisationnels émergent aujourd'hui, répondant aux problématiques territoriales de santé, dans une perspective décentralisée des politiques de Santé Publique. Ces changements profonds tendent à renouveler les paradigmes info-communicationnels liés au secteur de la santé, amenant à de nouveaux modèles de collaboration, d'appropriation et d'usages. Ce numéro propose d'effectuer un tour a des recherches académiques en communication organisationnelle sur ce secteur. Il interroge ainsi la capacité des organisations de santé et des politiques publiques à s'adapter à leur nouveau contexte, tout en proposant d'envisager l'évolution des enjeux communicationnels en organisation, ainsi que les paradigmes liés à l'empowerment, à la collaboration et à la confiance, aussi bien du côté des professionnels de santé que concernant les pratiques des patients.

09/2023

ActuaLitté

Chiens

Je rends mon chien heureux !

Un livre de bien-être canin destiné à tous les propriétaires de chien (plus de 7 millions de chiens en France), et tous les propriétaires de chien savent qu'un chien heureux fait un maître heureux ; un titre qui ouvre une mini collection animalière cautionnée par Docteur Good Véto ! Voici un petit ouvrage pratique et original grâce auquel chaque propriétaire de chien trouvera des réponses à ses questionnements sur le bien-être de son animal, " c'est un peu le livre de développement personnel pour les chiens ", indique son auteur, le docteur-vétérinaire Hélène Gateau, connue des amis des animaux par ses interventions télé, radio et presse avec les deux hors-séries docteur Good Véto, une passionnée, elle-même propriétaire d'un chien, et qui oeuvre chaque jour au bien-être animal. Il s'agissait pour elle de ne pas faire un livre de plus sur le dressage, l'alimentation, l'éducation et les soins à prodiguer à son animal, mais de considérer, sans anthropocentrisme et du point de vue d'un éthologue qui a longuement étudié le comportement de cet animal, ce qui fait le bien-être de celui-ci et de construire l'ouvrage dans ce sens pour que homme et animal puisse vivre une relation épanouie et heureuse. Les 5 règles définies par l'organisation mondiale du bien-être animal sont les suivantes : Ne pas souffrir de faim ou de soif Ne pas souffrir d'inconfort Ne pas éprouver de peur ou de détresse Ne pas éprouver de douleur ou souffrir de lésion, de maladie Pouvoir exprimer les besoins propres à son espèce Le livre est composé de 4 grands chapitres qui prennent en compte ces règles en s'attachant aux spécificités du chien et des races : Alimentation Aménager l'espace, les 3 types de sorties - hygiénique, entretien et sportive avec l'apprentissage du rappel Etablir une relation d'amitié -respect et éducation Jeux et soins Le texte est émaillé de conseils et d'astuces pour découvrir encore son animal et le rendre heureux en toutes circonstances. Un test permettra à chaque lecteur en préambule de définir le type de chien dont il est le propriétaire et d'avoir quelques bases pour interpréter les messages que lui délivre sa gestuelle et ses comportements.

09/2021

ActuaLitté

Histoire contemporaine

Fort de Grave

Depuis Charlemagne de nombreux moyens de défense se sont succédés à la pointe du Médoc, avec pour objectifs de protéger l'accès à la Gironde et à Bordeaux. Pendant la période Napoléonienne, la France bataille durement contre les Anglais, la Saintonge et la Guyenne ne font pas exception, bien au contraire. Cette période voit l'érection de plusieurs ouvrages de défense sur les côtes Girondines et principalement à la Pointe de Grave. L'endroit est idéalement situé à l'arrivée des passes Sud de l'estuaire qui sont aussi les plus utilisées. Sa position lui confère naturellement une mission ancestrale de guet qui mobilisera en tout temps de nombreux personnels et moyens de communication pour mieux alerter. Elle est aussi pertinente sur le plan militaire et fédère la construction de nombreux ouvrages de défense d'une grande puissance de feu. Ils mobiliseront d'importants moyens matériels et humains pour leur construction et leur entretien. Les compagnies de guet et de garde-côtes seront mobilisées en partie dans la population venant des paroisses locales comme Talais, Saint Vivien, Grayan, Vensac, Vendays qui sont regroupées dans la sixième Capitainerie dite de Soulac. C'est entre 1811-1814 que fut construite à la pointe du Médoc le plus important de ces ouvrages. D'autant plus important qu'il est l'élément essentiel de la projection d'une vision stratégique de Napoléon. C'est aussi pour cela que ce dernier supervisera les diverses étapes de son avancement et de son armement. Ancien responsable technique au sein d'un important Office National d'Etudes et de Recherches Aérospatiales et passionné depuis toujours de vieilles pierres et d'ouvrages de fortifications. Marc Mauvais s'attache à faire revivre des ouvrages ayant existés ou en voie de disparition. Affectionnant particulièrement la région Girondine depuis toujours pour sa nature sauvage et son magnifique plan d'eau, il s'y est définitivement installé à la retraite. Cette quête de découverte des ouvrages et des techniques d'un autre temps relate l'important savoir-faire des anciens, parfois perdu depuis longtemps. C'est ce patrimoine oublié que Marc essaie modestement de faire redécouvrir aux natifs de la région, mais aussi à tous les passionnés d'histoire, de Napoléon, de vieilles pierres, d'ouvrages de fortification ou simplement de patrimoine.

11/2021

ActuaLitté

Nouvel âge

Les enfants indigo. Comprendre et accompagner ces enfants à la sensibilité "extra-ordinaire"

Mieux comprendre ces enfants extra-ordinaires Le jeune Lucas, âgé de 5 ans, m'est adressé car l'école le décrit comme ayant " un problème de communication ". Seul, il ne se mélange pas aux autres, parle " dans le vide " et son comportement intrigue ses proches. Lors du premier entretien avec les parents, ces derniers évoquent d'emblée un événement : lorsque Lucas avait 4 ans, son jeune frère Alex, âgé de 20 mois, est mort noyé dans la baignoire, en sa présence. Son père m'explique que Lucas a un " ami imaginaire " et qu'il dit des choses " bizarres ". Dès notre première rencontre seul à seul, Lucas m'impressionne par sa sensibilité, son application et la force particulière qu'il dégage. Mon téléphone vibre alors qu'il est en train de dessiner. Tout en continuant son oeuvre avec application, il me dit sans me regarder : " C'est une dame qui ne peut pas venir ce soir ; mais il y a une autre dame qui va téléphoner après et prendre sa place. " Je le remercie pour son avertissement... qui se révélera exact. Psychologue clinicienne et psychothérapeute depuis plus de quarante ans, Patricia Serin a côtoyé très tôt " l'extra-ordinaire ", appelé autrefois " paranormal ". Une EMI à 19 ans lui a définitivement permis d'acquérir la certitude qu'il existait une autre forme de réalité, un monde invisible perçu par un nombre croissant de personnes ne présentant aucun signe de déséquilibre mental. Aujourd'hui, il semble qu'une vague de nouveaux enfants, spirituellement plus éveillés que ceux des générations précédentes, émerge depuis les années 90. Sensibles, réceptifs, clairvoyants, ces enfants atypiques possèdent une conscience différente de la nôtre avec un fonctionnement et un regard différents sur la vie. Ils ne rentrent dans aucune norme ; ni pédopsychiatrique, ni éducative, ni scolaire. Ce phénomène reconnu outre-Atlantique est encore très marginalisé en France. En intégrant le réseau de l'INREES en 2011, Patricia Serin a eu la chance de recueillir un nombre conséquent de témoignages de parents d'enfants aux vécus extra-ordinaires. Le but de cet ouvrage est de permettre au grand public de mieux comprendre ce phénomène indigo, de l'identifier et de trouver des pistes de compréhension, de soutien et d'accompagnement. Ces Indigos, créatifs, férus de justice, à la conscience écologique chevillée au corps, sont-ils une chance pour le monde de demain ?

10/2023

ActuaLitté

Italie

Charles Quint maître de la péninsule italienne aux temps de la ligue de Cognac

Charles Quint incarne à lui seul un changement d’époque, le passage du Moyen Age à la Renaissance. La rivalité et les alliances qu’entretien l’Empereur auprès des différents souverains européens influencent le XVIe siècle. L’alliance matrimoniale avec João III, roi de Portugal, assure à l’Empereur une aide militaire contre les Barbaresques, tout en lui apportant une immense dot, lors de son mariage avec Isabel de Portugal. Cette union entre les dynasties Aviz et Habsbourg, d’abord politique, ce transforme au premier regard en romance amoureuse entre les deux époux qui s’arrêtera seulement avec la mort de l’impératrice qui donnera naissance au futur Philippe II. L’alliance portugaise permet à Charles Quint de tourner son regard en direction de la péninsule italienne, où sa présence est déjà très présente avec le royaume de Naples, de Sicile, et de Milan, sans compter les immenses domaines contrôler par les grandes familles italiennes telles les Colonna ou les Orsini. L’affrontement entre les deux souverains a atteint leur paroxysme lors de la bataille de Pavie, où François Ier fut capturé, puis a été contraint de signer le traité de Madrid lors de sa captivité. Ce traité prévoit en autre de restituer le duché de Bourgogne à Charles Quint. Une fois sa liberté retrouvé, le roi de France reprend la lutte, grâce à sa mère, Louise de Savoie, qui lors de la captivité de son fils, est parvenue à constituer la Ligue de Cognac. Elle réunit Henry VIII, roi d'Angleterre, le pape Clément VII, les républiques de Florence, de Venise et le duché de Milan. Les Etats italiens souhaitant restaurer l'équilibre entre le roi de France et l'Empereur, devenu trop puissant à leurs yeux, menaçant leur indépendance. Le roi de France profite également de l'offensive menée à l'Est par les troupes ottomanes de Soliman le Magnifique. La ligue de Cognac et le sac de Rome voient s'affronter les territoires sous domination de Charles Quint, en particulier l'Espagne et le Saint-Empire romain germanique, appuyé par ses alliés portugais et italiens, face aux États coalisés de la ligue de Cognac, alliance comprenant la France, les Etats pontificaux, l'Angleterre, le duché de Milan, et les républiques de Venise et de Florence. La ligue de Cognac s'inscrivit dans le contexte plus vaste des grandes guerres d'Italie de la fin du XVe et du début du XVIe siècle.

10/2021

ActuaLitté

Eco-gestes, éco-citoyenneté

Ecomarché. Le guide pour une consommation responsable

Exit les produits industriels, vive les alternatives DIY maison et responsables ! Devenez un écoconsommateur ! Découvrez dans ce guide les 100 produits de consommation courante que vous n'achèterez plus en grande surface ! Vous ferez du bien à votre santé et à celles de vos proches, du bien à la planète par votre action sur l'environnement, et, à terme, du bien à votre porte-monnaie. On voudrait volontiers remplacer sa pâte à tartiner au goût noisette et huile de palme, ses éponges plastique couleur improbable, son savon qui lave, sublime, lisse, lifte, tend et accessoirement hydrate, son nettoyant sol super-décrassant anti-calcaire et anti-tout dans son beau bidon en plastique, ou sa lessive qui lave plus blanc que blanc ou encore les nuggets de poulet 6 000 calories... par où commencer, comment faire soi-même mieux ou que choisir (ce que cachent les étiquettes, les bons labels) ? Ce guide apporte les réponses ; Les intitulés des chapitres de ce guide ont été pensés suivant les rayons des grandes surfaces pour ne pas vous y perdre . La liste des produits étudiée selon les produis industriels les plus achetés. Chaque produit trouve sa place dans le bon rayon : En page de gauche, des infos claires et sourcées mettant en évidence la dangerosité ou les méfaits du produit industriel de consommation courante : composants toxiques pour la santé, pollution des sols, des eaux ou de l'air, emballages plastiques inutiles... sans compter un coût bien souvent excessif. En page de droite, vous trouverez son alternative , soit sous forme de DIY maison pour réaliser vous-même ce produit du quotidien, avec des ingrédients peu coûteux et écologiques ; ou bien, faute de temps ou d'envie de le faire vous-même, des alternatives responsables " clé en main " pour une consommation plus vertueuse. Une approche graphique très visuelle et très pratique pour s'y retrouver, avec un index en fin d'ouvrage au cas où RAYONS DE VOTRE ECOMARCHE : HYGIENE, SOIN, BEAUTE Corps (exemple : savon , gel douche, crème hydratante, etc.) Visage (exemples : lingettes, démaquillant) Cheveux (shampoing, après-schampoing, etc) ENFANTS (couches, liniment) ENTRETIEN DE LA MAISON : Soin du linge, Sanitaires, Cuisine, Sols, meubles, vitres, Animaux (litière, etc) CUISINE & ALIMENTATION : Petits déjeuners, Goûters, Plats préparés, Apéritifs, Boissons, Produits frais, Epicerie, Sauces et condiments

10/2021

ActuaLitté

Initiation à la micro

Informatique & numérique à l'usage des seniors... et autres débutants. Famille, loisirs, démarches, services... : comment mieux vivre avec le numérique

Mode d'emploi très simple, illustré, didactique - et parfaitement à jour (Windows 10 - Windows 11) - concentré sur les utilisations les plus courantes qu'ont les particuliers sur ordinateur et internet. Ordinateur, logiciels, internet... Comment s'équiper ? Comment ça marche ? Pour quels services ? Conseils et mode d'emploi... Voici expliquées les bases de l'utilisation de l'ordinateur et des services Internet dans des termes simples, illustrés de nombreux exemples : un point de départ qui permettra au lecteur d'acquérir les bases nécessaires pour découvrir par lui-même les possibilités infinies de la machine et de l'internet. Retrouvez tout ce qui est susceptible d'intéresser un Senior - ou tout autre débutant - dans son cadre familial pour communiquer, s'informer, se consacrer à ses hobbies... voire rompre l'isolement et faciliter le maintien à domicile. Sommaire (extraits) Pour bien commencer... Acheter un ordinateur . Internet chez vous . Autopsie d'un ordinateur . Les cartes . Le disque dur . Périphériques indispensables . Prises . Du bon usage de la souris et du clavier . Logiciels... Installation de l'ordinateur Mettre en marche son ordinateur . Prise en main . Présentation du bureau . Lancer une application . Utiliser un périphérique USB . Arrêter l'ordinateur... Dossiers et fichiers Du bon rangement des choses . L'explorateur Windows . Manipuler les dossiers . Manipuler les fichiers . La corbeille... Utiliser l'ordinateur Exécuter un programme . Les principaux programmes d'application . Installer des logiciels Imprimer . Installer une imprimante . Impression standard . Graver un CD/DVD . Graver un disque de données . Compléter un disque de données déjà gravé . Graver un CD audio . Graver un DVD Vidéo... Le monde de l'internet Se connecter à internet . Principe et vocabulaire . Le navigateur . Atteindre un site . Naviguer sur internet . La sécurité sur internet . Télécharger . La messagerie . Envoyer et recevoir des messages . Gérer ses messages... Communiquer Le téléphone sur internet . Le "chat" . Partager . Envoyer de gros fichiers . Les réseaux sociaux... Se divertir Ecouter un CD ou regarder une vidéo . Récupérer vos vieux vinyles . Les images . La photographie . La vidéo . Jouer... Sécurité et entretien Se prémunir contre les pannes . Sauvegarder vos données . Sauvegarder vos courriels . Se prémunir contre les attaques informatiques . Déclarer un autre utilisateur . Contrôle parental... Pratique Au secours ! . J'ai perdu la barre des tâches ! . Mon ordinateur a l'air bien fatigué ! . Mon ordinateur est planté ! . J'ai effacé un fichier par inadvertance . Trucs et ficelles . Quelle place reste-t-il sur un disque ? . Mise à l'heure . Extensions et icônes des principaux logiciels...

09/2023

ActuaLitté

Correspondance

Epistolaire, Revue de l'Aire N° 47/2021 : Le geste épistolaire

Dile Richard-Pauchet, Albrecht Burkadt, Introduction. - PRATIQUES AU QUOTIDIEN, SACREES ET PROFANES : Laurence Bernard-Pradelle, "Parler de soi à travers autrui ou le geste énigmatique de l'épistolier Marc Antoine Muret (1580)" . - Fabienne Henryot, "Les clarisses et l'art épistolaire dans l'hagiographie classique" . - Alain Kerhevê, "Le poids de la plume en Angleterre au XVIIIe siècle" . - Cécile Reynaud, ""Quelle belle chose que la poste ! " Hector Berlioz (1803-1869) et l'écriture épistolaire" . - REPRESENTATIONS DU GESTE EPISTOLAIRE DANS LES ARTS ET LA LITTERATURE : Damien Bril, "Anne d'Autriche en régente : le portrait à la lettre ou le pouvoir en main" . - Anne-Marie Cheny, "La pratique épistolaire d'un "Prince de la République des Lettres"" . - Cécile Tardy, "Vincent Voiture d'après Philippe de Champaigne : culture mondaine, culture savante" . - Geneviève Haroche-Bouzinac, "Le Messager de l'amour, Pieter de Hooch (1629-1684)" . - Marie-Anne Dupuy-Vacher, "Du "billet doux" à la "mauvaise nouvelle". La lettre sous le pinceau des artistes au siècle des Lumières" . - Dorothée Lanno, "Un secret partagé : la lettre dans les représentations figurées de l'amitié (fin XVIIIe - début XIXe siècle)" . - Anna Tüskes, "Ecrivains et lecteurs de lettres dans la peinture hongroise des XIXe et XXe siècles" . - Salwa Taktak, "Le geste épistolaire dans Julie ou la Nouvelle Héloïse de J. -J. Rousseau : les représentations et les enjeux dramatiques" . - REPRESENTATIONS CONTEMPORAINES : Philippe De Vita, "Le virtuel à l'oeuvre : la lettre dans une séquence du Fleuve de Jean Renoir" . - Jérôme Dutel, "Si nous n'étions que de lettres ? Lettres de femmes (2013) d'Augusto Zanovello" . - Lynda-Nawel Tabbani, "Le geste épistolaire dans la poésie-chantée de la musique classique algérienne" . - Claire Olivier, "Enveloppe moi. L'épistolaire selon Annette Messager et Jean-Philippe Toussaint" . - Eugénie Péron-Douté, "L'Epistolaire dans l'oeuvre de Chloé Delaume" . - Chloé Conant Ouaked, "Prenez soin de vous de Sophie Calle : un dispositif épistolaire multiple au sein de l'art contemporain" . - PERSPECTIVES : Sophie Tonolo, "De la direction maternelle à l'art d'être grand-mère : l'éducation par la lettre vers 1690" . - Jacques Plainemaison, "Ibis, confidente de Jean Genet, et le groupe de ses amis" . - Philippe De Vita, "Trois lettres du cinéma hollywoodien classique : une présence paradoxale" . - Isabelle Antonutti, "Histoire d'une découverte : Lettres, 1942, Bordeaux, Paris" . - Karine Schwerdtner, Entretien avec Hélène Gestern. - Benoit Mélancon, Le cabinet des Curiosités Epistolaires.

10/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

De la peur à l'espérance. Contient : La peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècle) ; Guetter l'aurore ; Parcours, recherches, débats

Ce volume rassemble deux livres majeurs de Jean Delumeau ainsi qu'une dizaine de textes pour la plupart peu connus, voire inédits. L'ensemble permet d'envisager dans sa globalité l'oeuvre et la pensée du grand historien. Reconnu par ses pairs dès les années 1950, Jean Delumeau aurait pu n'être qu'un universitaire parmi tant d'autres, expert, comme beaucoup d'historiens de la première génération de l'après-guerre, en matière d'histoire dite "économique et sociale". Il fut cela, mais aussi beaucoup plus. Chemin faisant, il est devenu un grand historien de la culture, et l'un des principaux essayistes chrétiens de son temps. Grâce sans doute à la foi chrétienne qui l'anime, mais aussi à la manière dont il a vécu cette foi. Ce volume permettra au lecteur de lire ou de relire son ouvrage scientifique le plus connu, La Peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècles), paru en 1978 et qui marqua une date décisive dans l'avènement d'une "histoire des mentalités religieuses" (le nom de sa chaire au Collège de France), qu'on appellerait plutôt aujourd'hui une "histoire culturelle du religieux". Ce qu'il nous dit là des peurs respectives de la "culture dirigeante" et "du plus grand nombre" n'est pas sans écho dans le monde d'aujourd'hui. Ce volume permettra aussi de lire le texte le plus important de sa bibliographie chrétienne, Guetter l'aurore (2003), où l'on retrouve, développé et mis à jour, l'essentiel de son fameux livre de 1977, qui provoqua tant de remous : Le christianisme va-t-il mourir ? La réponse de Delumeau à cette question est à la fois lucide et optimiste. On a adjoint à cette édition un ensemble de textes jamais réunis en volume : deux exposés fondateurs encadrant son Parcours au Collège de France, six introductions jalonnant l'itinéraire de ses Recherches, enfin un espace de Débats, dont un Entretien sur la fin des temps et le dossier de la vive polémique suscitée par la publication de Le christianisme va-t-il mourir ? Le lecteur retrouvera dans tous ces textes la lumineuse clarté de l'auteur, la générosité avec laquelle il anime la recherche historique et l'approche ouverte qu'il a de la religion chrétienne, dans la ligne de Vatican II. Le tout est précédé d'un avant-propos de Pascal Ory, qui éclaire le chemin parcouru par Jean Delumeau.

10/2013

ActuaLitté

Sciences politiques

Front populaire N° 1, été 2020 : Souverainisme

Fondé par le philosophe Michel Onfray, Front populaire propose une réflexion poussée sur notre société et son avenir. politique et philosophique, cette publication trimestrielle réunit de prestigieuses signatures du monde politique et intellectuel. cette revue ambitieuse de 160 pages se veut être le porte-parole de toutes les sensibilités souverainistes. Entretien croisé Jean-Pierre Chevenèment, Philippe de Villiers, démographie contre démagogie Michèle Tribalat elle a travaillé près de quarante ans à l'institut national d'études démographiques (INED) sur l'immigration étrangère et l'assimilation. pour une autre écologie Eugénie Bastié, journaliste, essayiste, elle travaille pour le Figaro. Elle a fondé la revue d'écologie intégrale d'inspiration catholique limite. Le modèle français vu d'ailleurs Mathieu Bock côte docteur en sociologie, il est membre du conseil d'orientation de l'institut Thomas-More (Bruxelles et Paris). Son dernier ouvrage : l'empire du pol il était une fois le réveil du peuple français Francois Boulo, avocat, l'une des figures marquantes des gilets jaunes. Pourquoi nous devons rebâtir un front populaire contre la mondialisation. Thibault Isabel docteur en philosophie esthétique, il dirige la revue l'inactuelle. son dernier ouvrage : manuel de sagesse païenne (le passeur, 2020). revue de livres Franck Lanot professeur agrégé de lettres modernes au lycée Victor Hugo de Caen et écrivain. Son dernier roman : Retour à Blanchelande (le passeur, 2018). Santé : repenser notre modèle pour retrouver notre excellence Georges Kuzmanovic fondateur du mouvement politique république souveraine (Paris). Effondrement de l'école et conditions de sa reconstruction. Barbara Lefevbre professeur d'histoire-géographie en disponibilité, elle est présidente de l'association "voir et dire ce que l'on voit". Son dernier ouvrage : C'est ça la France : qu'a-t-on fait pour mériter ça ? (Albin Michel, 2019). D'un amer constat vers de véritables changements Jacline Mouraud figure du mouvement des gilets jaunes, Jacline Mouraud est porte-parole du comité Bastille et l'auteur de Jaune... et après ? (Télémaque, 2020) culture et barbarie. Céline Pina ancienne conseillère régionale d'Ile de France (PS), elle est la fondatrice de "viv(r)e la république", mouvement citoyen, laïc et républicain. immigration : le new deal britannique Jeremy Stubbs docteur en lettres de l'université d'Oxford (Magdalen College), et président des conservatives abroad in Paris (section française du parti conservateur).

06/2020