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Beaux arts

L'Orient des peintres. Du rêve à la lumière, Edition bilingue français-anglais

Catalogue officiel de l'exposition L'Orient des peintres, du rêve à la lumière du 7 mars au 21 juillet 2019. Riche d'une soixantaine de chefs-d'oeuvre provenant des plus importantes collections publiques et privées d'Europe et des Etats-Unis (musée du Louvre, musée d'Orsay, musée des Augustins de Toulouse, la Städtische Galerie im Lenbachhaus de Munich, la collection Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Rijksmuseum d'Amsterdam, le Sterling and Francine Clark Art Institute de Williamstown), cette manifestation entend révéler à travers ce voyage un nouveau regard sur cette peinture. Portés par le souffle de la conquête napoléonienne, les peintres européens ont fantasmé l'Orient avant de vérifier leur rêve dans le voyage. Pourtant, ce dernier ne fait pas disparaître un fantasme indissociable de la figure féminine, celle de l'odalisque, ou femme de harem, et continue de nourrir les peintres, d'Ingres et Delacroix aux premières heures de l'art moderne. "L'atelier du voyage" apporte cependant une connaissance de l'architecture et des arts décoratifs qui infléchissent progressivement une pratique classique vers une géométrisation et conduit à la recherche d'une harmonie entre corps humain et ornement abstrait, de Gérôme et Landelle à Vallotton, Migonney, Bernard ou même Matisse. D'autre part, l'expérience du paysage, des scènes de la vie quotidienne en plein air, nourrit de nouvelles pratiques et précipite l'émancipation de la couleur. Dans l'éblouissement de la lumière d'Orient et face à des spectacles inconnus, le peintre invente de nouvelles manières de peindre. Des paysages de Fromentin ou de Lazerges aux prémices de l'art moderne, des Impressionnistes et Néo-Impressionnistes aux Fauves, à Kandinsky et à Klee, la couleur se libère peu à peu de l'exactitude photographique. La naissance de l'abstraction ainsi passe par l'Orient : l'exposition sera alors l'occasion de découvrir certains aspects moins connus de l'art moderne à sa naissance.

03/2019

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Policiers

Le manufacturier

Le 19 novembre 1991, une poignée de paramilitaires serbes massacrent une famille à Erdut, un village de Croatie. Laissé pour mort, un garçonnet échappe aux griffes des tortionnaires, les Lions de Serbie. Un quart-de-siècle plus tard, l'avocate Irena Ilic tente de remonter la piste jusqu'à la tête du commando, le sinistre Dragoljub. Le 1er avril 2017, les cadavres d'une femme et de son bébé sont retrouvés dans la banlieue du Havre, atrocement mutilés. Niché dans le dark Web, un inconnu sous pseudonyme revendique le double meurtre et propose les vidéos de ses crimes à la vente sur son site Internet... Depuis quand sévit-il ? Prêt à transgresser la loi, le capitaine de police Vladimir Radiche s'empare de l'affaire qui sème la panique sur le pays, au risque de voir l'inimaginable s'en échapper. Les deux investigations vont se percuter avec une violence inouïe. L'avocate et le flic ont des intérêts divergents et se livreront une guerre sans merci. Emportés dans l'abîme du terrifiant conflit yougoslave, les enquêteurs évoluent dans un vertige noir, gangrené par la violence et la corruption, où les plus pourris ne sont peut-être pas ceux que l'on croit. Crimes contre l'humanité, meurtres en série, fanatismes religieux, trafics entre mafias sans scrupules, l'étau se resserre au fil des chapitres. Les égouts de l'Histoire finiront par déborder et vomir des monstres, trop vite oubliés. N'ayez pas peur. Oui, il y a tout cela dans Le Manufacturier. Non, il n'y a pas d'autre issue. Mattias Köping, l'auteur des Démoniaques, thriller doublement primé en 2018 et acclamé par le public, libère toute sa puissance dans ce vrai page-turner, addictif et haletant, porté par une atmosphère envoûtante et une écriture ciselée. Programmé pour jouer avec les nerfs des lecteurs les plus aguerris de romans policiers, Mattias Köping confirme son entrée implacable parmi les maîtres du thriller français.

10/2018

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Histoire internationale

Rwanda à la lumière du passé. Le prix du vivre-ensemble

Tous les Rwandais, de quelque ethnie qu'ils soient, portent les marques des violences à répétition qui endeuillent le Rwanda depuis la nuit des temps. Pourtant, pour ethniques que soient ces violences, elles n'ont pas pour mobile essentiel l'appartenance naturelle à telle ou telle ethnie que personne n'a ni voulue ni choisie. Elles naissent de la lutte pour le contrôle exclusif du pouvoir, de l'avoir et du savoir. Et pour atteindre cette fin, les uns n'hésitent pas à désigner les autres comme cause de leurs malheurs, à les déshumaniser afin de mieux les assujettir. Les victimes et les bourreaux de ces violences se rencontrent dans toutes les ethnies. De plus, les Hutu, les Tutsi et les Twa n'ont pas été inventés par les colonisateurs et les missionnaires européens. Pas plus qu'ils n'ont créé les tensions qui articulent les relations interethniques au Rwanda comme certains tendent à le faire croire depuis 1994. Elles existaient avant l'arrivée des Européens, même si ces derniers y ont mis leur couche de vernis, en ne prenant pas les mesures appropriées pour endiguer ces tensions. Selon l'auteur, le Rwanda de demain n'a pas besoin de citoyens superficiels et hypocrites. Il est urgent que les Rwandais aient le courage de regarder la vérité en face et d'assumer dignement leur histoire, pour entreprendre ensemble le chemin de la guérison. Ils doivent s'engager honnêtement dans la voie du dialogue, de la justice juste, de la démocratie, du pardon et de la réconciliation. C'est le prix à payer pour que chaque Rwandais puisse être libéré des faux préjugés et de la peur de l'autre afin de reconnaître en lui la même citoyenneté et la même dignité. Le Rwanda a besoin de femmes et d'hommes libres et sincères, capables de relations honnêtes qui traduisent la vérité de leur existence. La différence chez l'autre n'est pas un obstacle, mais un atout et une richesse qui révèlent et introduisent dans la dimension de l'unité plurielle.

09/2017

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Musique, danse

Demain, je t'écrirai en majeur

Le compositeur Emile Goué (1904-1946) laisse derrière lui une cinquantaine d'oeuvres ainsi que plusieurs ouvrages théoriques sur l'écriture musicale. Après avoir reçu les conseils et encouragements d'Albert Roussel dans les années 1930, il devient l'un des élèves particuliers de Charles Koechlin. Mobilisé au début de la Deuxième Guerre mondiale, le compositeur prometteur est fait prisonnier : sa captivité à l'Oflag XB dure de juillet 1940 à avril 1945. Cet internement éprouvant ne ralentit toutefois pas sa production artistique, Goué transcendant sa souffrance dans ses écrits et ses oeuvres. Il affronte cette terrible épreuve avec courage, mais aussi avec un dévouement exemplaire : pendant cinq ans, il sensibilise ses camarades à l'art musical en dispensant de nombreux cours mais surtout en dirigeant un orchestre de prisonniers. Libéré en avril 1945, il retourne à la vie civile ; fragilisé par les conditions de détention, il décède moins d'un an et demi après sa libération des suites d'un mal contracté au camp. La correspondance d'Emile Goué est constituée très majoritairement de lettres qu'il écrivit à son épouse Yvonne durant sa captivité, mais contient également des missives de personnalités importantes de l'époque (Charles Koechlin, Alfred Cortot, etc.). Son intérêt est triple : elle permet tout d'abord de pénétrer la vie de Goué et de découvrir l'homme qu'il était, à savoir un homme profondément attaché à la musique (omniprésente dans ses lettres comme dans son quotidien), à sa famille et à son métier d'enseignant ; elle offre ensuite une description précise de ses activités artistiques mais aussi de la vie musicale durant cette période troublée ; elle est enfin un témoignage remarquable sur la vie dans les camps de prisonniers et sur les innombrables épreuves que dut traverser Goué. Cette correspondance démontre également de manière cruelle à quel point son début de carrière fut fulgurant, et la perte que constitua sa disparition : Emile Goué compterait probablement parmi les noms reconnus de l'Ecole française du XXe siècle si son destin ne s'était pas brisé en pleine ascension.

09/2016

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Criminalité

Moi, le Serpent. Autobiographie

L'un des plus célèbres serial killers du XXe siècle, condamné pour le meurtre de 18 touristes étrangers principalement en Inde, raconte son parcours. Un document exceptionnel, composé d'écrits exfiltrés du bagne-forteresse de Katmandou, où Charles Sobrahj, 78 ans, purge sa peine de prison à perpétuité. Les mémoires du plus énigmatique des serial killers : un document exceptionnel Charles Sobhraj : meurtrier diabolique, tueur en série le plus emblématique des années 1970. Appelé tantôt " le Serpent ", tantôt " le Cobra " pour son aptitude à enjôler ses victimes et à filer entre les doigts des enquêteurs. Selon les sources, le nombre de ses victimes varie de neuf à près de cent. Il parlerait cinq langues, serait un spécialiste du droit international... et l'un des plus grands psychopathes du XXe siècle. On ne compte plus ses escroqueries et ses évasions spectaculaires. Il a sévi en Grèce, en Inde, en Thaïlande, en Iran, au Pakistan. Emprisonné à maintes reprises, il a passé près de 45 années derrière les barreaux. Libéré, il revient en France, se fait un temps oublier, puis, erreur fatale, s'envole pour le Népal en 2003. Arrêté, jugé, il est condamné à vingt ans de détention pour les meurtres d'une Américaine et d'un Canadien... Ses mémoires, écrits en détention, ont été mis en forme par Jean-Charles Deniau : plusieurs centaines de feuillets, couverts d'une écriture minuscule, sortis clandestinement de la prison centrale de Katmandou dans des gamelles ou roulés dans les vêtements d'une visiteuse, ou encore envoyés par SMS avant d'être brûlés. A ce matériel s'ajoutent quinze années d'entretiens, d'échanges téléphoniques et électroniques, ainsi que le témoignage de l'avocate française du criminel. Ce livre est son histoire, racontée par lui-même : celle de son enfance, de sa jeunesse délinquante, de son mariage, de son parcours criminel et judiciaire chaotique et des motifs réels de son départ pour le Népal.

02/2023

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Littérature française

La maison de pilate. Tome 1

Don Ramire doit enlever Isabel, c'est quasiment un ordre de cette dernière qui se méfie de son époux récemment libéré de haute lutte des geôles royales. En effet, Medina Celi voudrait voir Isabel épouser Don Juan Palomas, ce que son épouse de haute noblesse considère comme une mésalliance. Le roi fait proclamer l'interdiction de séjour dans la ville de Séville à tous les mendiants, miséreux et autres parias qui l'encombrent, ce qui provoque une violente révolte attisée par le sombre Pedro Gil, mais rapidement maîtrisée grâce à une intervention double de Medina Celi. Mais l'enlèvement d'Isabel par Ramire est vouée à l'échec. Les deux amoureux tombent dans un guet-apens organisé par Moncade et le comte-duc. Attaqué par une vingtaine de spadassins, Ramire a beau se battre comme un lion, il ne parvient ni à s'échapper ni à sauver sa belle. Il succombe sous le nombre et tombe sous la coupe du sinistre Moghrab. La partie est-elle perdue ? "La maison de Pilate" est la suite du "Roi des gueux" . L'ensemble représente un roman-fleuve de cape et d'épée d'environ 1300 pages. Autant le premier tome démarrait sur les chapeaux de roues, autant le second ralentit et donne parfois un peu l'impression de tirer à la ligne. Longues descriptions, longues interrogations, reprises des épisodes précédents et tirades un brin indigestes. On trouve encore quelques belles batailles et quelques actes de bravoure chevaleresque. Cependant l'accent est un peu trop mis sur le côté sentimental. Les amours contrariées de Ramire et Moncade, les changements de partenaires et les romances déçues. De plus, le comte a un sosie qui n'est autre que le roi des gueux. Soliman, Moghrab et Hussein le noir ne sont en fait qu'une seule et même personne, ce qui embrouille un brin le lecteur qui peut aisément se perdre dans les personnages. Féval use et abuse un peu de ce procédé rocambolesque assez peu vraisemblable. Conclusion : pas le meilleur titre du grand Paul Féval.

02/2023

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Littérature française

OLYMPE DE CLÈVES Tome 3

Avignon, mai 1727. Bannière, jeune novice chez les jésuites, passionné de théâtre, voit l'actrice Olympe de Clèves par la fenêtre de son couvent. Il en tombe amoureux, s'enfuit et se rend au théâtre, où il se retrouve sur les planches, remplaçant Champmeslé, acteur pieux honteux d'être comédien. Ce dernier vole les habits de Bannière et se fait jésuite à sa place. Bannière est contraint de fuir, ayant rompu son noviciat. Olympe, qui vient de se faire éconduire par son amant, M. de Mailly, s'éprend de Bannière, et ils fuient vers Lyon. Là, Olympe est engagée comme comédienne, et Bannière est tiraillé par deux démons : le jeu et la jalousie. Il vole une bague donnée à Olympe par M. de Mailly et la vend. La beauté et le talent d'Olympe lui attirent l'amour de l'abbé d'Hoirac et la jalousie de la Catalane, actrice dans son nouveau théâtre. Celle-ci, avec l'aide de sa coiffeuse, se fait passer pour Olympe et cède aux avances de M. d'Hoirac, qui est dupe de cette comédie et offre à la Catalane la bague de M. de Mailly, qu'il a achetée. Olympe, blessée de voir la bague au doigt de sa rivale et pensant qu'elle lui a été donnée par Bannière, le quitte, alors même qu'elle l'aime toujours. Au même moment, Bannière est arrêté par les soins d'Hoirac. M. de Mailly revient vers Olympe, avec un ordre de début au théâtre à Paris. Elle accepte, à condition que M. de Mailly libère Bannière de l'emprise des jésuites en l'enrôlant dans son corps de dragons. Bannière en profite pour s'enfuir, récupère la bague qui a été cause de son malheur, et suit Olympe jusqu'à Paris. Là, il est enfermé à Charenton en tant que fou après avoir voulu forcer l'entrée du théâtre où elle débutait.

01/2023

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Littérature française

La maison de pilate. Tome 2

Don Ramire doit enlever Isabel, c'est quasiment un ordre de cette dernière qui se méfie de son époux récemment libéré de haute lutte des geôles royales. En effet, Medina Celi voudrait voir Isabel épouser Don Juan Palomas, ce que son épouse de haute noblesse considère comme une mésalliance. Le roi fait proclamer l'interdiction de séjour dans la ville de Séville à tous les mendiants, miséreux et autres parias qui l'encombrent, ce qui provoque une violente révolte attisée par le sombre Pedro Gil, mais rapidement maîtrisée grâce à une intervention double de Medina Celi. Mais l'enlèvement d'Isabel par Ramire est vouée à l'échec. Les deux amoureux tombent dans un guet-apens organisé par Moncade et le comte-duc. Attaqué par une vingtaine de spadassins, Ramire a beau se battre comme un lion, il ne parvient ni à s'échapper ni à sauver sa belle. Il succombe sous le nombre et tombe sous la coupe du sinistre Moghrab. La partie est-elle perdue ? "La maison de Pilate" est la suite du "Roi des gueux" . L'ensemble représente un roman-fleuve de cape et d'épée d'environ 1300 pages. Autant le premier tome démarrait sur les chapeaux de roues, autant le second ralentit et donne parfois un peu l'impression de tirer à la ligne. Longues descriptions, longues interrogations, reprises des épisodes précédents et tirades un brin indigestes. On trouve encore quelques belles batailles et quelques actes de bravoure chevaleresque. Cependant l'accent est un peu trop mis sur le côté sentimental. Les amours contrariées de Ramire et Moncade, les changements de partenaires et les romances déçues. De plus, le comte a un sosie qui n'est autre que le roi des gueux. Soliman, Moghrab et Hussein le noir ne sont en fait qu'une seule et même personne, ce qui embrouille un brin le lecteur qui peut aisément se perdre dans les personnages. Féval use et abuse un peu de ce procédé rocambolesque assez peu vraisemblable. Conclusion : pas le meilleur titre du grand Paul Féval.

02/2023

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Sciences des religions

La lumière repliée

Des Origines à nos jours, d'un Passé conquérant à un Présent ultra conservateur, les illusions d'un ordre humain tout puissant et convaincu de son indestru ctibilité s'effondrent l'une après l'autre. Quel Futur résistera à une mise à sac de la Planète par une Humanité qui a perdu tout sens de l'humain ? A des dogmes et croyances périmés qui entravent l'évolution d'une Conscience supérieure ? Analyse des liens de Cause à effet, interrogation des Pouvoirs dominateurs, récit qui explore les collusions et détournements du Masculin durant des millénaires, c'est au coeur de cette ascension accélérée vers le désastre que se trouvent les réponses. Au coeur d'une Spiritualité Universelle combattante et d'une Science adepte de Nouvelles Alliances. Des choix décisifs pour la survie d'une Humanité Une. Part. 1 - REBELLE ANIMA - Le "monstre" en l'homme. Face à face guerriers, corps asservis, déchirés, un Passé de tueurs millénaires aujourd'hui démasqués, étend son Empire de mort sur la Terre. Révolte du Féminin et énumération sans fin de la Grande Honte. Régression et décadence du génie humain sont totales. Part. 2 - ANIMUS VIOLEUR - Manipulations émotionnelles, mensonges des Religions, trahisons d'Amour, une féroce cristallisation des Pouvoirs exacerbe les de rniers sursauts de l'Hydre. L'Action juste : lancer le Pont, réussir le passage vers la Nouvelle Ere. Une transition douloureuse que facilitera ou non le prochain Alien ! Part. 3 - INITIATION et QUANTIQUE - LE BIG BANG de la FEMME ENCEINTE - Dieu est Femme, Ventre créateur. La Déesse raconte le grand voyage de la Conscience, "le Pouvoir de l'oeil devenu l'OEil du pouvoir" , les Rythmes de l'Univers. Emergence du génie divin, correspondance entre Haut et Bas, une possible rencontre entre Science et Sagesse Immémoriale, entre l'une qui cherche à "disséquer Dieu" et l'autre qui libère sa Connaissance sur "un Tout non sécable" . Fusion ou explosion finale ? Le défi du FEMININ.

05/2021

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Histoire de France

Xavier Vallat (1891-1972). Du nationalisme chrétien à l'antisémitisme d'Etat

Commissaire général aux questions juives sous Vichy, Xavier Vallat (1891-1972) est avec Edouard Drumont la figure emblématique de l'antisémitisme français. Pourtant, son itinéraire politique et sa contribution à la persécution des juifs pendant l'Occupation n'avaient jamais été précisément étudiés. La découverte du fonds Vallat et de ses archives inédites a permis à Laurent Joly de combler cette lacune. Infatigable militant catholique, champion des milieux " anciens combattants " durant l'entre-deux-guerres, Xavier Vallat s'impose comme l'un des chefs de file de la droite républicaine à la Chambre des députés. Le 6 juin 1936, s'adressant à Léon Blum du haut de la tribune parlementaire, il lance : " Pour la première fois ce vieux pays gallo-romain va être dirigé par un juif. " Après la défaite, il se rallie avec enthousiasme au maréchal Pétain, et prend, en mars 1941, la tête du tout nouveau Commissariat général aux questions juives. Pendant un an, il s'acquitte de sa " mission " avec une ferveur fanatique. Législateur méticuleux, il contribue à doter la France d'une législation antisémite qu'il veut la plus élaborée et la plus sévère d'Europe. En juin 1944, il remplace Philippe Henriot - assassiné par la Résistance au micro de la radiodiffusion nationale pour continuer d'y prêcher, désespérément, la fidélité à l'Etat français. En 1947, son procès en Haute Cour fait sensation : Xavier Vallat assume pleinement son action sous l'Occupation comme stratégie de défense, et sauve sa tête, de justesse. En prison, il devient le compagnon de cellule et le disciple de Charles Maurras. Rapidement libéré, puis amnistié, il termine sa longue carrière politique comme éditorialiste vedette de la presse d'extrême droite. A travers cette biographie intellectuelle, Laurent Joly ressuscite, sans indulgence ni préjugé, toute une tradition politique : " Par-delà ce qu'il eut inévitablement de personnel, l'itinéraire de Vallat fait resurgir, au bout du compte, la question de la contribution de la culture catholique à l'antisémitisme et au nationalisme français au XXe siècle " (Philippe Burrin).

03/2001

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Littérature française

Petite guerre

A bientôt 30 ans, Bertrand Dauchelle, étudiant brouillon et sans le sou, s'est embarqué dans la rédaction d'une thèse d'histoire sur un aspect pour le moins étroit de la Grande Guerre qui l'épuise en spéculations aussi vaines qu'illusoires. Persuadé que l'arpentage des champs de bataille de 14-18 lui permettra de s'extraire de l'impasse dans laquelle il s'est enfoncé, il se rend près de Verdun où il entame la rédaction d'un pathétique " journal de marche ". De cette vaine expédition, il ne retire qu'une rencontre avec Frédéric Cuvellier, étudiant en histoire qui lui apparaît comme son double efficace, et une rupture avec Camille, sa petite amie, lasse de ses tergiversations. Toujours plus esseulé et enferré dans ses chimères, Dauchelle tente de contourner les difficultés de son sujet de thèse en se lançant dans une tentative romanesque qui n'aboutit qu'à l'éloigner encore un peu plus de la recherche historique. Lors d'un colloque dont il fait son baroud d'honneur, Dauchelle se déconsidère définitivement auprès de ses pairs par un exposé où il cède à sa paranoïa. Après avoir agressé physiquement Cuvellier, il est expulsé manu militari du colloque et de ce cercle très restreint d'universitaires qu'il avait eu la naïveté de penser pouvoir un jour intégrer. Dégrisé, Dauchelle se réfugie dans son job étudiant et dans une relation intellectuelle avec son employeur, ex-dissident soviétique. Celui-ci trouve les mots justes pour l'apaiser et lui faire prendre conscience qu'il s'est fourvoyé dans cette thèse de doctorat. Libéré, Dauchelle reprend son roman de guerre et l'enrichit par petites touches de personnages et de faits qu'il maîtrise jusqu'à ne plus faire de distinctions entre la fiction et sa propre vie. Fasciné par la liberté et le pouvoir proprement extraordinaires de la littérature, il se révèle enfin à lui-même.

01/2024

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Réussite personnelle

L'homme le plus riche de Babylone. Les principes financiers de la richesse

Changez votre rapport à l'argent et aux finances, et devenez riche ! Votre éducation vous a appris l'histoire, la géographie, les maths... mais on ne vous a certainement jamais appris l'argent. Comme la grande majorité des gens vous avez sans doute un rapport désagréable ou compliqué à l'argent et à l'enrichissement, amplifié par la morale judéo chrétienne. La conséquence, ce sont des fins de mois difficiles, pas assez d'argent pour faire ce que vous voulez, et l'absence d'un pécule pour voir l'avenir avec sérénité. Dans ce livre au style narratif et facile à suivre, George S. Clason a développé les idées qui font les grandes fortunes et les principes qui permettent à tout un chacun de s'enrichir. A mi-chemin entre livre de finances personnelles et livre de développement personnel, il vous inculque les principes d'une bonne gestion et de la liberté financière. Les conseils contenus dans ce livre, si vous les appliquez, peuvent apporter de grands changements dans votre vie personnelle et vos finances. Etre libéré des contraintes financières et matérielles, cesser de se soucier de ce qu'on va pouvoir dépenser demain ou après demain vous apporte une liberté et une autonomie que peu de personnes connaissent réellement. Il vous donnera l'intelligence financière à laquelle vous avez droit avec 7 principes abondamment illustrés et explicités par des paraboles : 1. Commencez à faire grossir votre bourse ; 2. Contrôlez vos dépenses ; 3. Faites fructifier votre or ; 4. Protégez vos trésors de la perte ; 5. Faites de votre logement un investissement rentable ; 6. Assurez un revenu futur ; 7. Augmentez vos possibilités de gain. Laissez-les vous guider loin des contraintes d'une maigre bourse vers la vie plus épanouie et plus heureuse qu'une bourse pleine rend possible avec cet ouvrage classique et recommandé d'intelligence financière. N'attendez pas demain pour prendre des aujourd'hui les bonnes habitudes qui vous rendront plus riche que vous ne l'avez jamais été.

02/2024

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Photographie

Inventaire fini

Avant tout cinéaste, mais surtout photographe, Sébastien Lifshitz s'intéresse depuis toujours au statut de la photographie vernaculaire dans le champ des arts visuels en construisant une collection exceptionnelle de tirages de toutes les époques et de toutes les provenances. Après Mauvais genre (2016), qui présentait des images du travestissement, Photo perdue. Photo trouvée explore le spectre plus large de la technique photographique en elle-même. C'est à travers neuf thèmes incontournables comme l'identité, le jeu, l'amour ou encore la couleur que nous traversons l'histoire de la photographie mais aussi la façon de la pratiquer. Il est ici question de proposer des images amateurs qui sont liées entre elles par leur sujet et leur technique, mais qui sont surtout des productions anonymes, et dont le résultat visuel est si intéressant qu'il transforme leur statut en oeuvres. Le livre raconte des fragments d'histoires, en mêlant le temps et l'espace, qui se construisent grâce à la diversité du médium et dans laquelle chacun se retrouvera. Chaque série est accompagnée d'un texte qui recontextualise les images dans leur contexte historique. Les thèmes : La première entrée, Identité, met en relation différentes formes notamment des photographies d'identité judiciaire, médicales, des photomatons ou encore de publicité. Puis vient Amour et désir et l'imagerie de la vie de couple, jusqu'au fétichisme. Tout est raté aborde avec amusement les erreurs, problèmes techniques, mauvais cadrage ou surexposition. La série des Jeux photographiques propose des photomontages, des jeux de miroirs ou des déformations qui aboutissent à une photographie plastique. La vie en couleur explore l'apogée de la photographie couleur et notamment du Kodachrome. Faut que ça bouge traite du mouvement, du corps libéré et de la vitesse. Récits présente des histoires particulières, une femme dans Berlin, un sac... La dernière série, Tout doit disparaître, montre la destruction dans et de la photographie elle-même.

10/2019

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XVIIIe siècle

Kerguelen. Un marin des Lumières. Une vie agitée aux vents de l'histoire

Issu de la noblesse bretonne, Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec est né en 1734 dans l'actuel Finistère et mort en 1797 à Paris. Officier de marine et navigateur célèbre du XVIIIe siècle, il découvre les îles de la Désolation, dans le sud de l'océan Indien, auxquelles l'explorateur anglais James Cook donnera ensuite le nom d'archipel des Kerguelen. Celui-ci fait toujours partie de la France aujourd'hui, au sein des Taaf, les Terres australes et antarctiques françaises. La vie de Kerguelen est un véritable roman et l'historien Alain Boulaire le raconte ici avec une rigoureuse une verve incomparable : le contexte familial, qui le conduit à une formation d'officier de marine et au commandement de nombreux vaisseaux au cours de sa longue carrière. Puis, après une solide expérience des batailles navales contre les Britanniques (guerre de Sept ans), ses campagnes dans l'Atlantique-Nord, sa passion des cartes et des relevés hydrographiques donnent l'occasion à ce marin d'exception de se distinguer aux yeux de l'Académie de Marine, qu'il intègre en 1763. Comme souvent en son temps, il est aussi un savant curieux des sciences et des arts et composera plusieurs ouvrages de référence durant sa vie. Mais ce sont les deux expéditions montées pour prendre possession d'un hypothétique continent austral inconnu qui feront sa réputation. Lapérouse rapporte que Kerguelen "fut reçu en France comme un nouveau Christophe Colomb" en 1772. Mais les choses ne tourneront pas comme il le pensait et c'est le Conseil de guerre et 6 ans de forteresse qui l'attendront à son second retour à Paris en 1775. Il faut dire que Kerguelen est aussi un aventurier et un opportuniste, qui s'enrichit par la traite des esclaves, embarque sa maîtresse déguisée en mousse, commet des frasques... Libéré, il se fera corsaire, participera à la guerre d'indépendance américaine et réintégrera la Marine révolutionnaire après la chute de l'Ancien Régime.

06/2022

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Littérature française

La biographie

Harry et Zadel souhaitent la meilleure destinée pour leur enfant à venir, un fils, à n’en pas douter. Comme nombre de concitoyens, ils font appel à un biographe pour consigner dans un ouvrage de belle facture la vie de leur progéniture. Mais leurs moyens sont modestes et ils ne peuvent s’offrir que les services d’un biographe de piètre qualité, sorte d’écrivaillon contrarié. La biographie de Simon en sera bâclée. Et inachevée. Au sortir du pensionnat et de quatre années d’études, le jeune Simon s’ouvre à la vie. Sa ville d’origine est en pleine effervescence. Une atmosphère de liesse accompagne une fin de règne, celle du mémorialiste qui veille à l’ordre moral et régit les existences individuelles. Le monde dans lequel vit Simon est régi par les mots : comme si ce qui n’est pas écrit n’existe pas. Et vice versa. Voilà qui est commode pour récrire l’histoire. Depuis longtemps Simon a le sentiment que son avenir est tracé. Qu’il a peu de prise sur sa réalité. Eternel bon élève même lorsqu’il se comporte comme un cancre : il le vit comme une malédiction. Or, soudain, la page blanche le gifle avec violence. Simon découvre un exemplaire de sa biographie inachevée. Il lui revient soudain d’inventer la suite. D’imaginer. Libre, il est libre de vivre selon son bon vouloir. La révélation est vertigineuse et le champ des possibles infini. Autour de lui virevolte Irène, sulfureuse voisine qui tente de faire corriger sa biographie à elle, car on l’a affligée d’une nymphomanie embarrassante. L’imprimeur Grivel fait fortune sur le dos des autres. Et au fond d’un cloître humide, dans une chapelle abandonnée, Ferdinand, autodidacte, est un affranchi en somme. Avec la douce Sarah, ils se sont libérés du joug des existences prédéterminées. Peut-être pourront-ils aider Simon à écrire la suite de son histoire ? Dans un roman célinien foisonnant et bariolé, Didier Desbrugères se prend au jeu et va au bout du fantasme de la liberté, remuant jusqu’aux pires tréfonds de la nature humaine.

01/2013

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Poésie

Eté aveugle

"Blinder Sommer" (Eté aveugle) est l'arche inaugurale des recueils poétiques de Rose Ausländer. Ces poèmes ont tous été écrits ou ont trouvé leur version définitive, à New York entre 1956 et 1963, durant la dernière période où Rose Ausländer y vécut. Parmi eux, huit, retravaillés, sont issus d'un cycle - les "Ghetto-Motive" - composé en 1941/1942 dans le ghetto de Cernowitz, sous la menace quotidienne de la déportation et de la mort. Ce recueil inclut également les cinq poèmes que Rose Ausländer avaient montrés à Paul Celan à Paris en novembre 1957 et que celui-ci avait jugé bons, s'offrant de l'aider à les publier : "Appel et cristal" , "Le coeur inaudible" , "L'Atlantide toujours" , "La porte" et "A l'est du coeur" . Après le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale, Rose Ausländer se résout à ne plus écrire dans la langue de l'occupant et se réfugie dans la langue anglaise qui devient sa nouvelle patrie. La poétesse américaine Marianne Moore l'incite à retourner à l'allemand en poésie. "Blinder Sommer" (Eté aveugle) est la première manifestation publique de cette mue, impressionnante de radicalité formelle et de puissance poétique désormais libérée. L'ensemble du recueil, tel que Rose Ausländer l'a voulu, est organisé en trois parties. La première, Le visage divisé, vingt-quatre poèmes inspirés par l'existence quotidienne à New York, où la poétesse gagna sa vie de 1946 à 1963 comme secrétaire d'une compagnie d'import-export. La deuxième, Jour herculéen, quarante-sept poèmes d'une veine expressionniste, parfois onirique, mais fondamentalement célébration de la vie, de "? ce qui respire ? ", hantise de l'étouffement ; splendeur du monde, saccage du temps. La troisième, Le village Duminika, vingt et un poèmes directement biographiques et spécifiquement juifs, l'enfance et la jeunesse heureuses dans une Bucovine qui l'était encore, dans une Cernowitz où toutes les facettes de l'univers juif brillaient librement puis, dans les mêmes lieux, l'effroi de la Shoah. Et comme une aurore de l'indéracinable espoir juif, les deux derniers poèmes : "Israël I" et "Village de Chagall" .

04/2015

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Musique, danse

La vie musicale en France au temps de la Révolution

" Jamais on n'a tant dansé que depuis que l'on n'a pas le coeur à la danse. Les murs sont couverts d'annonces de bals, le silence des rues les moins fréquentées est troublé par l'aigre archet du ménétrier et l'obscurité des plus sombres culs-de-sac est dissipée par des transparences colorées qui offrent en gros caractères les mots bals de société. " Au cours des années troublées de la Révolution, la France ne résonne pas seulement des voix des tribuns ni des cris des émeutiers. La musique omniprésente s'y déploie sous toutes formes. On y danse plus encore que sous l'Ancien Régime ; les chansons courent les rues, les places et les carrefours, exaltent, fustigent ou glorifient les héros du moment ou les événements qui agitent la nation. Refrains civiques ou satiriques retentissent aux quatre coins du pays tandis que les fêtes nationales déroulent leurs fastes à grands renforts de marches cuivrées, de choeurs solennels et d'hymnes patriotiques en une sorte de spectacle total destiné à frapper les sens et l'imagination. Les théâtres enfin libérés se mettent à proliférer. Opéras et pièces en musique, dans un foisonnement anarchique et d'inégal intérêt artistique, prennent une coloration de plus en plus politique. Les besoins croissants d'exécutants donnent à l'enseignement un essor inattendu qui débouchera sur la création du Conservatoire et de l'école de la Garde nationale. Par delà tout jugement esthétique, cette bouilonnante activité musicale méritait d'être relatée dans toute sa diversité et sa quotidienneté tant elle a contribué à apporter couleur, vie, élan aux diverses péripéties tragiques et glorieuses de cette époque et s'avère révélatrice des rapports qui ont pu alors exister entre les pratiques socio-culturelles et l'évolution politique. Adélaïde de Place est ingénieur de recherche en musicologie. Elle a déjà publié un livre sur Le Piano-forte à Paris entre 1760 et 1862 et collaboré à divers ouvrages collectifs : La musique et le pouvoir, La musique à Paris en 1830-1838 et l'Inventaire des archives de l'Opéra ainsi que le Guide de la musique de piano et de clavecin.

05/1989

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Notions

La technique de Platon à Simondon - Persuader la nécessité

Il ne s'agit pas seulement ici de rendre compte de la philosophie de la technique que l'on trouve chez Platon et chez Simondon, et de quelques autres parmi les plus importantes, mais d'affronter véritablement la question : qu'est-ce que la technique ? On voudrait faire apparaître d'abord le caractère exemplaire et décisif de Platon pour la compréhension de ce qu'a été la réalité technique de son temps aussi bien que pour la compréhension, aujourd'hui encore, de la réalité technique actuelle, des problèmes qui sont liés à son identification comme telle et à la démarche qui convient pour son étude. C'est aller contre la tradition qui en fait un ignorant et un ennemi de la technique, préoccupé avant tout d'un monde d'Idées "coupées" du monde sensible. Cette tradition, quasiment aussi ancienne que Platon lui-même, est toujours vivante, fondée désormais sur une représentation de la technique qui se voudrait moderne (la technique comme "application de la science"). C'est un des intérêts de la pensée de la technique de Gilbert Simondon (prolongeant et systématisant une tradition qui passe en France notamment par Henri Bergson et Georges Canguilhem), que de délivrer de l'idée précipitée selon laquelle l'essence de la technique serait d'être une application de la science, idée dont la faiblesse est la plus évidente quand il s'agit d'une époque où la science n'existait pas encore au sens actuel. La lecture de Platon n'est pas seulement libérée par la compréhension de la technique que propose Simondon, elle est elle-même une préparation très utile à la lecture de ce dernier, reposant sur des exemples plus simples. Ce qu'apprend une philosophie de la technique, on le voit exemplairement chez Platon et chez Simondon, n'est pas seulement comment organiser des concepts et des idées (dont l'importance politique et sociale est évidente), c'est comment regarder précisément le réel, penser son existence et son évolution. Jean-Yves Chateau est Inspecteur général honoraire de philosophie, spécialiste de philosophie ancienne, de Kant et de Simondon.

11/2022

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Réussite personnelle

Epanouissement Total. Le Guide Complet pour Développer votre Confiance, votre Estime et votre Intelligence Emotionnelle

Dans un monde où la confiance en soi, l'estime de soi, et l'intelligence émotionnelle sont des atouts cruciaux, "Epanouissement Total" est votre compas pour une transformation personnelle durable. Cet ouvrage magistral, écrit par l'auteur [Votre nom], vous invite à explorer les profondeurs de votre être pour développer des compétences qui vous propulseront vers la réussite personnelle et professionnelle. Au fil des pages de ce livre, vous découvrirez des techniques puissantes, des stratégies inestimables, et des conseils pratiques pour élever votre confiance en vous, renforcer votre estime de vous-même, maîtriser l'art de la communication, et cultiver une intelligence émotionnelle exceptionnelle. Ce que vous découvrirez dans ce livre : Confiance en Soi Inébranlable : Apprenez à surmonter les doutes et les peurs qui entravent votre confiance en vous, et découvrez comment développer une confiance solide et authentique. Estime de Soi Renforcée : Explorez des méthodes pour cultiver une estime de soi positive et durable, vous permettant de prendre des décisions éclairées et de briller dans tous les aspects de votre vie. Communication Brillante : Maîtrisez l'art de la communication, que ce soit dans vos relations personnelles ou professionnelles, en développant des compétences en écoute active, en expression claire, et en gestion des conflits. Intelligence Emotionnelle Développée : Plongez dans le monde complexe des émotions, et apprenez à reconnaître, comprendre et gérer vos émotions ainsi que celles des autres de manière constructive. Leadership Inspirant : Découvrez comment ces compétences vous permettront de devenir un leader efficace, capable d'influencer positivement votre entourage et d'atteindre vos objectifs. Pourquoi ce livre est essentiel : Chaque chapitre de "Epanouissement Total" est enrichi de témoignages inspirants, d'exercices pratiques et de conseils éprouvés pour vous guider sur la voie de la transformation personnelle. Que vous cherchiez à exceller dans votre carrière, à renforcer vos relations personnelles, ou à simplement vous sentir plus épanoui, ce guide complet vous offre les outils nécessaires pour y parvenir. Investissez dans votre propre développement avec "Epanouissement Total". Libérez votre plein potentiel, cultivez une confiance en vous inébranlable, et devenez le meilleur version de vous-même. N'attendez pas pour commencer votre voyage vers la confiance, l'estime, et l'intelligence émotionnelle.

09/2023

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Fantasy

Le Choeur des dragons Tome 3 : La Mémoire des âmes

Tant qu'il sera en vie... le danger ne cessera de croître. Les desseins du magicien Relos Var révélés, les démons libérés saccagent l'Empire. Les prophéties semblent sur le point de se réaliser ; et avec elles, la fin du monde. S'il veut accorder un sursis à l'humanité, Kihrin doit convaincre le souverain des vané manols de procéder à un rituel qui privera son peuple de son immortalité. Mais certains vané sont prêts à tout pour l'éviter... et même à assassiner les messagers. Plus grave encore : les liens unissant Kihrin au roi des démons semblent se renforcer de jour en jour... Kihrin peut-il encore sauver le monde, ou doit-il se résigner à devenir son plus redoutable ennemi ? " Lyons réinvente avec brio les notions de prophétie et de lignée, récurrentes en Fantasy épique. Elle sait explorer en profondeur chaque facette de ses personnages et orchestrer des batailles d'envergure. " Booklist " Lyons tisse une tapisserie complexe, riche de suspense et d'enjeux. Ce nouveau volet est un palpitant roman, culminant en une fin surprenante qui laisse pantois. " Library Journal Sur la série : " On ne peut qu'être impressionné par l'ambition de cette oeuvre. Un récit haut en couleur où se croisent voleurs, magiciens, rois et assassins, et où l'on prend plaisir à se plonger. " The New York Times " Jenn Lyons entraîne ses lecteurs dans un voyage qui se déplie comme un magnifique origami. " The Wall Street Journal " Une histoire trépidante et pleine de surprises, entre trahisons, ambitions et intrigues de haut niveau. Jenn Lyons joue de tout cela avec virtuosité pour faire naître une véritable magie des mots. Les fans de Fantasy épique, ceux qui cherchent un livre qu'ils auront le plus grand mal à reposer, seront servis. " Kirkus Reviews " Avec une envergure narrative et une atmosphère rappelant Patrick Rothfuss, et des scènes d'action soigneusement chorégraphiées à la Brandon Sanderson, Jenn Lyons s'élance vers les hautes sphères de la Fantasy épique. " Booklist " Une intrigue sophistiquée. Après avoir découvert son univers et ses personnages inoubliables, on a bien du mal à attendre la suite de cette histoire. " Publishers Weekly

11/2021

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Littérature étrangère

Les enfants d'Alendrier

Premier roman traduit du biélorussien en français, Les Enfants d'Alendrier pourrait ne narrer que l'histoire de deux enfants en fuite, après que leur père les a libérés d'un camp de redressement où on les avait enfermés pour les "soigner" de leur "drôle" d'accent impropre au sein de La Grande Langue littéraire. Mais Les Enfants d'Alendrier sont aussi l'histoire d'une fuite en avant dans la question de la langue en Biélorussie, où le lecteur devra, comme dans un conte, affronter Baba Iaga - ou bien serait-ce la sorcière d'Hansel et Gretel ? -, et nombre d'adultes prêts, comme elle, à les croquer tout cru ; mais aussi apprendre à évoluer, comme les Biélorussiens, entre les langues, ici présentées dans tous leurs états : "A cette époque déjà, ce docteur en devenir se passionnait pour la biologie. C'était sa matière préférée. Même si son institutrice ne lui plaisait pas trop, il suivait ses cours complémentaires. L'institutrice en savait peu. Il en voulait plus. L'institutrice ne parlait pas non plus correctement. Il brûlait toujours d'envie de la corriger. Mais une ou deux choses de sa vie dépendaient directement d'elle. Il regardait sa bouche, son dentier et voulait savoir ce qu'il y avait derrière. Les professeurs, ce sont ceux qui ont le droit de prononcer des sons et de dire des mots sans que personne ne puisse les interrompre. Il aimait écouter l'instructeur militaire, celui-là n'était pas d'ici, il parlait proprement et distinctement, comme on frappe sur un tambour - mais la vie dans la petite ville avait commencé à le corrompre. Il faisait de plus en plus souvent des fautes de prononciation en parlant comme les vieilles du marché. Il ressentait physiquement de la douleur, comme si on lui avait luxé un bras ou brûlé un dessin sur la peau à l'aide d'une loupe - c'était un de leurs jeux à l'école. Mais d'où venait le son ? Comment naissait-il ? Quels obstacles devait-il franchir pour être entendu, prononcé ? Des lèvres de l'institutrice sortait La Langue. Et le docteur avait très envie de la recevoir comme elle le méritait".

10/2018

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Histoire internationale

Tarana ou l'Amérique précolombienne un continent africain

Tarana ou l'Amérique précolombienne, un continent africain, comme Bakari II (1312) et Christophe Colomb (1492) à la rencontre de l'Amérique publié en 1992 et L'Afrique, Enjeu d'Histoire, appartiennent à une même trilogie. Celle-ci porte principalement, et de propos délibéré, sur la planétarisation de la Terre, la mondialisation de l'Histoire, sur le passé des civilisations et des navigations nilo-transatlantiques permanentes. Elles ont commencé à prendre forme dès la Préhistoire, sous l'action des navigateurs et migrants natifs africains qui empruntent les corridors balisés par les vents et courants du Nord et du Sud Équatorial, menant des côtes africaines aux terres de l'Outre-Atlantique et du Pacifique américain. Ces civilisations maritimes se révèlent aujourd'hui, sous nos yeux, des deux côtés de l'Océan, à travers la géographie historique encore omniprésente et l'onomastique des noms yoruba, mandeng, lebu wolof, bantu, namib, numides, méditerranéens, ghanawa, soninke, tunca, inca, kumashi, akan, de territoires et de populations ; la cartographie des réseaux portuaires utilisés, des zones de débarquement, des aires de peuplement, des métropoles spirituelles et politiques, des espaces de pouvoir royal et impérial, parfaitement identifiés, grâce à une archéologie linguistique et culturelle, systématiquement mis à jour pour la première fois. La publication de la Révolution Ramakushi ou l'Archéologie linguistique et culturelle de la Préhistoire spirituelle et intellectuelle de l'Humanité, dont les découvertes alimentent la trilogie nilo-transatlantique, constituait une invite à inventer non seulement la Préhistoire ou l'Antiquité, mais " une nouvelle Histoire ", libérée des préoccupations et des dérives idéologiques qui l'obscurcissent. Tarana ou l'Amérique précolombienne, un continent africain renouvelle et refonde par ses découvertes un chapitre important de l'Histoire. Il marque une rupture définitive avec un américanisme qui a longtemps récusé ses origines véritables, du fait des enjeux que porte son histoire, depuis la conquête à partir de la fin du XVIe siècle des terres d'Outre-Atlantique par les nations et les migrations européennes. Ceci dit, cet ouvrage relève dans les faits et les intentions, par-delà les remises en question et la refondation qu'il suggère, d'une approche qui, d'un point de vue de l'histoire comme science, convie au seul débat de rigueur.

03/2010

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Sociologie

L'appel du texte. Sociologie du savoir bibliste

Livre le plus traduit dans le monde, la Bible est aussi un recueil d'écritures saintes dont le long commentaire jusqu'à nos jours a rencontré les sciences humaines. Le questionnement de Spinoza sur l'origine, la forme et la finalité des textes transmis a suscité une aventure intellectuelle singulière qui se poursuit aujourd'hui dans les cercles transatlantiques d'exégèse. Un espace savant en a résulté au carrefour de la théologie, de la philologie, de l'histoire, et plus récemment de la narratologie et de l'anthropologie. Son inscription dans le système universitaire n'en est pas moins variable suivant les pays. En France, la séparation entre facultés de théologie et de lettres ne lui a pas permis d'acquérir l'autorité académique qu'il a dans d'autres pays occidentaux. Quelques érudits s'y distinguent cependant, tels Ernest Renan, Alfred Loisy ou Marie-Joseph Lagrange, dont les successeurs ont vu leur énergie critique libérée après la Seconde Guerre mondiale. Que reste-t-il aujourd'hui de ce savoir au moment où les Eglises se replient sur la défense de leurs traditions, où les humanités déclinent, mais où en même temps la curiosité publique pour l'histoire des religions gagne les médias ? Sans qu'ils se définissent par une discipline ou une profession particulière, les "biblistes" qui font le succès de certaines séries télévisées témoignent-ils d'une compétence ou d'un métier spécifiques ? Peut-on parler d'eux comme d'un "collège invisible" qui actualiserait le programme de recherche spinozien ? L'enquête ethnographique tente d'y répondre en délimitant le noyau cognitif de l'exégèse critique, en explorant ses réseaux de sociabilité intellectuelle, en retraçant ses parcours individuels, en décryptant ses épreuves publiques. Se dessine de proche en proche un milieu fragile mais au savoir substantiel qui partage à l'échelle mondiale un commun "appel du texte". Cet appel se manifeste au fil d'années d'études des langues et des traditions ; il se traduit par l'acquisition définitive du sentiment de la pluralité irréductible des symboles et des significations d'une parole qui se veut pourtant unique.

10/2011

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Histoire internationale

L'Arménie du Levant (XIe-XIVe siècle). Coffret 2 volumes

L'année 1045 marqua la fin du dernier royaume en Grande Arménie, mais loin de disparaître l'Arménie se préparait à écrire les pages les plus brillantes de son histoire. Des principautés autonomes virent le jour sur la partie du territoire historique libérée du joug turc, pendant qu'un processus de renaissance étatique se développait en Cilicie, face à l'île de Chypre, aboutissant en 1198 à la fondation d'un " royaume d'Arménie hors d'Arménie ". Il y avait donc alors deux Arménie, liées face à l'irruption au Proche-Orient des Francs via les croisades au XIIe siècle puis des Mongols au XIIIe. Avec les Etats latins, dont ils adoptèrent plusieurs aspects administratifs, les Arméniens établirent des relations d'égal à égal où les liens matrimoniaux tenaient une place essentielle, tandis que face aux Mongols ils profitèrent de l'expérience des princes de Grande Arménie. Par une subtile diplomatie tous azimuts tenant compte des éléments grecs, turcs et arabes, les rois d'Arménie en Cilicie se retrouvèrent au milieu du mue siècle à la tête du plus puissant Etat chrétien en Orient, plaque tournante du commerce entre l'Europe et l'Orient. La floraison culturelle était spectaculaire, le royaume adaptant au moule arménien les apports francs tout en perpétuant ses traditions artistiques, pendant que la Grande Arménie se couvrait de superbes oeuvres d'architecture. Du XIIe au début du XIVe siècle, les Arméniens étaient donc au centre de la galaxie eurasiatique. La décadence s'amorça avec le déclin du pouvoir mongol, la pénétration latine dans l'Eglise arménienne et la montée en puissance des Mamelouks égyptiens, qui mirent fin en 1375 à cette " Arménie du Levant " dont le dernier roi, d'ascendance poitevine, mourut en exil à Paris. Au-delà des Arméniens et arménisants, cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'intéressent aux croisades, aux Mongols, à l'Islam médiéval ou aux chrétiens d'Orient. Les publications récentes de sources inédites imposaient de revisiter tous les aspects de cette période fascinante et complexe. Les 84 tableaux généalogiques et les 74 cartes facilitent la lecture, et les 228 illustrations en couleurs reflètent le caractère cosmopolite de ce monde arménien médiéval.

11/2012

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Histoire internationale

Budapest 56. Les douze jours qui ébranlèrent l'empire soviétique

L'automne 1956 restera dans l'histoire le moment où la guerre froide a basculé : " le début de la fin de l'empire soviétique ", selon l'expression restée célèbre de Richard Nixon. Les événements de Hongrie, baptisés " révolution " par les Hongrois et " menées contre-révolutionnaires " par les occupants soviétiques, commencèrent le 23 octobre par des manifestations d'étudiants réclamant plus de liberté. En quelques heures ils furent rejoints par des centaines de milliers de Hongrois de toutes origines, qui déboulonnèrent la statue de Staline aux cris de " Russes dehors ! ". L'armée hongroise refusa de rétablir l'ordre, laissant les troupes de Moscou, peu nombreuses et mal équipées, tenter de réprimer le mouvement, ce qui ne fit que l'amplifier. Moscou, pris au dépourvu, dut accepter de confier au modéré Imre Nagy le soin de former un nouveau gouvernement. Déstabilisé, en proie à des dissensions internes, le Kremlin sembla opter pour la non-intervention et retira ses troupes alors que les prisonniers politiques étaient libérés dans la liesse. Pendant quelques jours, une atmosphère de fête régna à Budapest. A l'aube du 4 novembre, les troupes russes firent demi-tour à la frontière et, renforcées par des bataillons de choc surarmés, envahirent la Hongrie. Elles écrasèrent l'insurrection dans le sang, sous le regard impuissant ou indifférent du monde libre, et singulièrement de Washington, qui avait pourtant incité en sous-main les Hongrois à la révolte. Budapest 56 est l'histoire de ce rêve brisé, tel qu'il fut vécu dans les rues de Budapest, dans les états-majors, dans le huis clos des cabinets ministériels et des instances politiques en Hongrie mais aussi à Moscou, où se joua de fait le sort du peuple hongrois, et à Washington. Victor Sebestyen a reconstitué les moments forts de ces douze jours et les raconte avec une vivacité, une précision et un sens du détail dignes du journaliste qu'il est, sans jamais les isoler de la vue d'ensemble et de l'analyse politique propres à l'historien qu'il est devenu. Cinquante ans après ces événements tragiques, voici le livre qu'attendaient tous les passionnés d'histoire contemporaine sur ce moment charnière du XXe siècle.

09/2006

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Beaux arts

L'ordre sauvage. Violence, dépense et sacré dans l'art des années 1950-1960

Ce livre est né d'une obscurité. De notre impuissance à saisir l'inflation des signes de violence dans l'art des années 1950-1960 un peu partout dans le monde industriel agité de nouvelles peurs : la guerre froide, les guerres de libération coloniale, la guerre des sexes, le dérèglement écologique, la machinisation, l'ennui. Bien avant les événements révolutionnaires de 1968, les artistes qui ont hérité de l'enseignement corrosif du dadaïsme et de Marcel Duchamp reconduisent la fête à leur façon et l'on sent vite l'excitation ambiguë de leur carnaval fondé autant sur la vie que sur la mort. À la fois libérés mais inquiets de la mort de Dieu annoncée de Sade à Nietzsche, ils jouent la mauvaise conscience de l'Occident. Ils veulent revenir aux origines, réveiller les puissances, réinventer les rituels, provoquer, détruire, sacrifier. Leur violence en art est néoprimitive et fatalement beaucoup plus forte et répandue dans les pays qui ont pris fait et cause en faveur de l'Allemagne nazie, moins remis encore que les autres de la brutalité de la guerre et d'autant plus secoués qu'ils sont entraînés au même moment dans une modernisation à marche forcée. C'est poser la question de la fonction variable de l'art dans les sociétés contemporaines comme catharsis, excitant, détonateur de révolution ou soupape des pouvoirs. Du néodadaïsme japonais à l'actionnisme viennois et du chamanisme de Beuys en Allemagne au Nouveau Réalisme ou aux premiers happenings en France : bien des signes annoncent le changement des temps et jusque dans l'autopunition de l'auteur dont le statut héroïque est radicalement remis en question. Plusieurs années après la guerre qui avait atrocement condamné au dressage les corps et les esprits, la délivrance n'est pas la même à Ashiya, à Paris, à Vienne, à Berlin ou à Milan. Au-delà des frontières et des traditions, il y a pourtant des liens troublants qui avouent la culpabilité mais aussi la volonté intraitable de sortir du monde tel qu'il est, dans la violence et la transgression d'un théâtre bloqué où la puissance ne se retourne jamais.

09/2004

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Histoire de France

Lucien Rebatet. Le fascisme comme contre-culture

L’attribution du prix Nobel de littérature 2014 a fait resurgir les fantômes des années noires de l’histoire française. Patrick Modiano a été le premier écrivain à explorer les tabous de notre mémoire et à s’introduire dans l’imaginaire des collabos. Dans Place de l’Etoile, dès 1968, il évoque ainsi Céline et Rebatet, le maître et le disciple, deux prophètes de l’ordre nouveau nazi fondé sur le rejet de la culture des Lumières. Les historiens se sont ensuite emparés du dossier qui a suscité des débats animés. Parmi les sujets encore discutés et disputés la nature du régime de Vichy, les enjeux de la collaboration et l’existence d’un fascisme tricolore. Ce livre se propose de réexaminer cette question à travers la biographie d’une des plus éminentes figures de la collaboration : Lucien Rebatet (1902-1972). Critique d’art renommé, signature emblématique de l’hebdomadaire fasciste Je suis pari tout, il est l’auteur du best- seller de l’Occupation avec Les Décombres, pamphlet torrentiel célébrant la défaite comme la promesse d’une Europe «libérée» de la démocratie et du judéo-christianisme. Condamné à mort à la Libération, puis gracié, c’est en prison qu’il tente de devenir le «véritable» écrivain qu’il rêvait d’être depuis toujours en publiant chez Gallimard un-puissant et talentueux roman autobiographique, Les Deux Etendards. Rebatet en attendait un effet de rédemption littéraire et de relativisation de son engagement politique. Comme chez d’autres écrivains collabos, on observe aujourd’hui une tendance de la mémoire à opposer et à rendre inconciliables l’engagement et l’oeuvre. Comme si la culture pouvait immuniser contre le pire. Le point de vue de ce livre est différent, il défend l’idée que c’est en récusant cette vision binaire de l’itinéraire politico-littéraire de Rebatet que l’on peut accéder à la matrice originelle de son engagement : une vision crépusculaire de l’homme qui s’inscrit parfaitement dans l’idéologie pessimiste et agonique des fascismes européens. Or, cette conception n’a pu trouver audience en France autrement que sous la forme d’une contre-culture minoritaire, que ce soit sous la République ou sous Vichy, impuissante à ébranler les fondements de l’identité républicaine française.

11/2015

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Fantasy

Dictionnaire des ogresses. Edition bilingue français-arabe

Ce livre poursuit la série commencée avec "Le dictionnaire des monstres", publié en 2021 par Le port a jauni en version bilingue, imaginé et illustré par Mohieddine Ellabbad (Egypte). Il en reprend les principes : même maquette, même parti-pris non exhaustif et humoristique, même exploration des contes et imaginaires du monde entier. Pourquoi les ogresses ? La figure de l'ogresse est très présente dans la culture arabe, elle est le pendant de la sorcière européenne. Elle peuple les contes et les rêves des petits enfants. Certaines ogresses sont très connues, aussi célèbres que la sorcière de Blanche-Neige dans l'Europe de l'ouest ou Baba Yaga dans l'Europe de l'est. Au Machrek, "tout le monde" connaît l'histoire de l'ogresse féroce avec sept paires de seins, qu'un tout petit garçon réussit à amadouer en la tétant, tandis que ses frères grands et forts s'étaient fait dévorer en tentant de l'affronter. Au Maghreb, "tout le monde" connaît Aïcha Kandisha qui hante les routes et les nuits pour séduire ses amants, car cette ogresse est belle ! L'ogresse, c'est la mère et l'amante, la nature vive et la mort, la femme et la bête, la laideur et la beauté... Toutes les peurs en elle rassemblées. Mo Abbas s'est emparé de cette figure : à la manière de Mohieddine Ellabbad, il est parti à la recherche des ogresses du monde entier. A notre grande surprise, il en a trouvé partout ! Ce Dictionnaire rassemble les ogresses qu'il a rencontrées : Celles qui peuplent les histoires et les contes du Maroc au Mexique, de l'Alaska au désert des Mojaves. Celles qui ont réellement existé, comme l'ogresse de la Goutte d'Or. Celles tout droit sorties de l'imaginaire fantasque de Mo Abbas qui s'est interrogé, d'une part, sur la vie quotidienne des ogresses : que mangent-elles, à quoi ressemble leur école, quelle mode suivent-elles ? Et d'autre part, sur l'ogresse comme figure transgressive et féministe, comme femme émancipée et libérée des attendus liés à son genre. Ce dictionnaire nous permet enfin d'avoir accès à certains dictions de l'ogresse, quelques poèmes et de précieuses recettes de cuisine...

01/2023

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Littérature chinoise

Pourquoi je suis rentré tard ce soir. Micronouvelles de Chine, Edition bilingue français-chinois

Le phénomène des micronouvelles tel qu'il se présente en Chine avec l'extraordinaire développement du genre depuis une quarantaine d'années est unique au monde. En plus des conditions politiques, économiques, sociales et culturelles favorables, l'apparition d'Internet, des réseaux sociaux et des logiciels de lecture sur téléphone portable a largement stimulé la transmission et la lecture de textes concis. Non seulement ces outils sont particulièrement adaptés à la diffusion de cette littérature, mais ils rendent également les auteurs de ces textes autonomes, indépendants et libérés des contraintes d'une publication traditionnelle par les éditeurs ou libraires. Treize micronouvelles d'auteurs contemporains de Chine continentale, d'environ 1 400 caractères chacune, ont été sélectionnées pour ce recueil. Leurs auteurs jouissent d'une reconnaissance nationale et ont souvent été récompensés par des prix dans ce domaine. Ces textes ont été choisis tout d'abord pour leur intérêt littéraire intrinsèque. On remarque l'art de croquer le ou les personnages d'un trait dans un espace limité. L'histoire est courte mais souvent avec des rebondissements inattendus voire surprenants. L'humour et l'ironie sont aussi souvent au rendez-vous. Certains textes nous enchantent par leur finesse et leur subtilité. A travers ces saynètes, les lecteurs peuvent faire connaissance avec différentes facettes de la vie quotidienne en Chine contemporaine. Les treize tableaux proposés reflètent la diversité de la société chinoise : ville et campagne, tradition et modernité, migration, pouvoir politique et bureaucratie, mais aussi relations sociales, intergénérationnelles, familiales, amoureuses, etc. Le ton et le style des textes proposés sont également variés, de l'humour à la nostalgie. Ce recueil est idéal pour les lecteurs qui veulent découvrir la Chine à travers un nouveau genre littéraire. Il l'est aussi pour les enseignants de chinois qui pourront l'exploiter comme matériel pédagogique, ainsi que pour les étudiants dont le niveau de chinois n'est pas encore assez aisé pour lire de longs textes sans être rapidement découragés. Le format bilingue est particulièrement adapté à un exercice à la fois de progression linguistique et de plaisir littéraire.

04/2021

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Sexualité

Découvrez les secrets de la séduction, et du plaisir féminin

Savez-vous que beaucoup d'hommes au cours de leur vie, enchaînent des échec dans ce qu'ils appellent la " drague ", en utilisant les astuces de bric et de broc. Et lorsqu'ils trouvent une partenaire, cela tourne tôt ou tard au " vinaigre ", parce qu'ils n'ont jamais pris le minimum de temps, pour apprendre d'abord, les véritables codes de la séduction, et ensuite et surtout, les secrets de la sexualité de la femme ? Savez-vous également que le taux de divorce en France est le plus élevé, avec 45 % des mariages qui se terminent par le divorce ? Et parmi les causes des divorces, viennent en tête de la liste les mésententes sexuelles, qu'on désigne hypocritement par " l'incompatibilité " ? Ce n'est pas étonnant, puisque le plaisir féminin joue un rôle fondamental dans les relations homme-femme, mais aussi sur le bien-être de la femme, son épanouissement et son bonheur ! Depuis l'apparition de l'être humain sur terre, jusqu'au crépuscule de sa vie, la puissance de son intuition le guide dans la recherche permanente de l'amour, voire de sa moitié. Contrairement à ce que vous pouvez imaginer, vous vous apercevrez très vite, que la quasi-totalité des femmes même les plus prudentes en apparence, sont prédisposées à tout en amour. La plupart n'attendent que le séducteur qui possède les codes, qui déclenchent en elles le volcan érotico-sentimental qui est latent en chaque femme. Tout homme riche ou " pauvre " qui possède les codes, de la séduction et du plaisir féminin, constatera de lui-même que la femme la plus raisonnable, deviendra rapidement imaginative et inapaisable. La femme qui a besoin de sa dose de plaisir, ne tient pas compte si vous êtes riche, beau ou handicapé, il faut simplement posséder la compétence (code), qui libèrera instantanément chez la femme sa volupté. Lorsque vous commencerez à mettre méthodiquement en pratique, les conseils de ce livre, tous les jours, vos énormes progrès feront de vous un homme différent, enthousiasmé par la confiance infaillible, qui chassera d'abord votre timidité lorsqu'il faudra séduire une femme, déclencher chez elle le désir, ensuite, lui procurer au lit dès la première fois le plaisir qu'elle n'a jamais connu précédemment !

05/2023