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libération, épuration

La République des imposteurs. Chronique indiscrète de la France d'après-guerre 1944-1954

La république des mythomanes. Tombée dans un trou de mémoire, la IVe République n'est souvent connue que par sa crise finale qui déboucha sur l'avènement de la Ve. Ses débuts, dans le sillage de la Libération, constituent pourtant l'une des périodes les plus folles de l'histoire contemporaine. Comme le Directoire après la Terreur, elle vit s'édifier d'immenses fortunes sur le crime et la corruption. Des carrières fulgurantes se bâtir sur l'imposture avant de s'effondrer dans la honte. Et même d'anciens collaborateurs parvenir au sommet de la hiérarchie judiciaire... Grâce aux procès de l'épuration ! A tous les étages de la société, le travestissement est alors l'artifice le plus usité pour s'adapter aux temps nouveaux. De l'escroquerie consistant à s'inventer un passé de résistant jusqu'au cas – unique dans l'histoire parlementaire - d'un complice des nazis (Jacques Tacnet) parvenant à se faire élire député sous une fausse identité (Jacques Ducreux), en passant par l'invention de faux complots (le Plan bleu) et la dissimulation d'authentiques séditions (comme celle dite de la Pentecôte), rarement communauté ne se sera autant menti à elle-même ni chaque citoyen à son voisin avec une telle audace... Et pour tout dire, pareille impunité ! C'est cette histoire jamais racontée, reconstituée à partir d'archives oubliées ou non encore consultées (en particulier celles de Jacques Foccart) que retrace La République des imposteurs. A l'heure où la défiance revient en force dans le débat public et où l'accusation de mensonge est celle que les Français lancent le plus volontiers au visage des "princes qui [les] gouvernent" (Michel Debré), ressusciter cette période s'imposait. Au-delà de contextes institutionnels, politiques, sociologiques, foncièrement différents, elle nous dit beaucoup de ce que deviennent les hommes de l'ombre dans les moments de transition. Lesquels sont aussi nécessairement des temps de confusion.

03/2024

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Sciences politiques

Le totalitarisme. Un concept et ses usages

Forgé dans les années 1920, le concept de "totalitarisme" fait partie intégrante de l'histoire du XXe siècle et, à ce titre, ne saurait être exclu de son interprétation. Soumis à un usage social multiforme, au coeur des débats nourrissant anti-fascisme, anti-totalitarisme et anti-communisme, il est un concept "politique" devenant en lui-même un conflit. Destiné parallèlement à un usage savant transdisciplinaire où se côtoient philosophes, politistes, historiens et juristes, il en a hérité des significations parfois différentes. En raison de ces usages croisés et superposés, le concept a été jugé polémique (il l'obligerait à penser dans le cadre de la démocratie libérale), impuissant (à rendre compte de la réalité complexe et évolutive des régimes considérés comme "totalitaires"), voire banalisant (en estompant notamment la singularité du génocide perpétré par te nazisme). Les moments furent donc nombreux où il fut en passe d'être effacé de la critique publique et du lexique des sciences sociales. "Concept-symbole" de certaines conjonctures (guerre froide, intégration européenne, "fin de l'histoire" libérale...), son utilisation serait problématique dans te champ académique. Comment expliquer alors sa capacité de résistance au-delà des circonstances qui l'auraient fait prospérer ? Le fait qu'un concept ait été politiquement instrumentalisé devrait-il conduire à son excommunication scientifique ? Ne doit-on pas plutôt convenir que le concept de totalitarisme, si chargé soit-il, reste opératoire sous certaines conditions d'utilisation ? S'il est peu probable que le terme soit retiré du débat en dépit des plus rudes assauts, il est toujours utile de rappeler sa double nature : une représentation destinée à rendre le réel plus Intelligible ; des formes historiques où le concept compose avec la réalité. Penser le et les totalitarismes. C'est au regard de cette nécessaire double approche qu'un colloque organisé en mars 2012 à l'université Rennes 1 a eu l'ambition de mobiliser des représentants de plusieurs disciplines. L'ouvrage présent qui en est issu rend compte du regard qu'elles posent sur le "totalitarisme" tant en ce qui concerne ses usages, son contenu, ses limites et les enjeux qu'il suscite toujours.

12/2014

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Romans historiques

La foi et la cendre

Avec La Foi et la Cendre, Jules Boulard nous emmène au 13e siècle en pays cathare... Il s'est attaché, dans ce roman historique, aux motivations, à la démarche des croisés "du nord" plus qu'à l'évocation de la tourmente qui s'est abattue sur le Midi, très souvent racontée, commentée. En suivant pas à pas les quelques personnages qui se retrouveront dans le sillage de Simon de Montfort aux sièges de Béziers, de Carcassonne et d'autres cités ou châteaux, c'est tout le paysage humain de l'époque qui s'anime, ligne après ligne : les seigneurs et leurs vassaux, les "escholliers", les truands de la Cour des miracles, les nautes qui mènent leurs foncets sur la Seine et le Rhône, mais aussi les troubadours de l'âge courtois. Le lecteur est invité aux grands tournois de chevalerie comme aux cérémonies pieuses des Bonshommes cathares, dans une léproserie ou à la suite des premiers chirurgiens qui fonderont la faculté de médecine de Montpellier. Une époque bouleversante, en vérité, quand se côtoient des moments d'émotion sentimentale profonde et des actions d'une brutalité sauvage, aussi féroce que cruelle... Une époque dont le souvenir peut encore faire frémir car, en dépit des progrès philosophiques, avec des moyens de mort nouveaux, sophistiqués, on s'aperçoit que l'homme pourrait - peut - très vite retomber dans les abominations du fanatisme, du délire de puissance comme de l'Inquisition... Par souci d'authenticité, sachant que le langage est le meilleur témoin du temps et des peuples, l'auteur a glané et repris, ici et là, au fil des paragraphes, des mots du vocabulaire occitan d'autrefois et aussi du parler d'oïl du nord, car en ces siècles-là, le pays de France était divisé en deux grandes régions de langues différentes, avec tout ce que cela pouvait impliquer de particularités. En vérité, c'étaient deux civilisations qui étaient aux prises ! " L'affaire de la Paix et de la Foi ", ainsi qu'on désignait cette croisade, est devenue l'affaire de La Foi et de la Cendre.

06/2018

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Littérature étrangère

Histoires de Paris

Traduit de l'espagnol (Uruguay) par Anne Casterman Des sottises que l'on s'invente en exil, pour se convaincre d'une façon ou d'une autre que l'on n'est pas sans paysage, sans personne, sans ciel, sans pays... Les géographies, quel délire stupide ? ! Au moins une fois par semaine, Bernardo et moi, nous nous retrouvons au café de Cluny pour nous plonger (lui devant un beaujolais, moi devant un alsace) dans lesdites géographies. Un jeu très simple, plutôt mélancolique, qui ne peut s'expliquer que par notre déprime. Mais la déprime, putain, c'est une réalité. Je déprime, donc je suis. Le jeu ne manque pas de piquant pourtant. L'exil, la solitude, l'amour et l'amitié traversent les quatre nouvelles contenues dans ce recueil. Elles ont un lieu en commun, Paris, celui des années soixante et septante, et décrivent l'espace d'une ville que les exilés tentent de s'approprier. Dans Géographies, deux amis cherchent à reconstituer leur ville d'origine, mais leur mémoire tantôt fidèle, tantôt infidèle, va être confrontée aux souvenirs douloureux d'une femme, aimée par l'un d'eux, retrouvée par hasard. Cinq ans de vie, c'est le temps de l'exil, qui passe sans se faire sentir et, en filigrane, une réflexion sur l'écriture et la nostalgie. Le petit hôtel de la rue Blomet est le théâtre de retrouvailles impossibles. Par pure distraction parle de l'errance et de l'oubli, alors que la fuite en avant de l'exilé le ramène inexorablement à son pays natal. Les nouvelles de Mario Benedetti sont passionnantes et universelles. Elles touchent à l'exil dans ses racines, à l'espace de la ville, à la folie de la fuite et aux amours brisées. Ecrivain uruguayen multiforme, il est considéré comme l'un des auteurs les plus importants d'Amérique latine. Antonio Seguí recrée avec ses illustrations un monde à la fois brut et poétique, non dénué d'humour. Ce grand artiste argentin, connu pour ses peintures, gravures ou sculptures, nous livre ici une magnifique série de dessins au pastel.

01/2009

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Histoire de France

Le général de division Dugua (1744-1802). De l'Egypte à Saint-Domingue

Une singulière destinée ! telle est la meilleure expression qui caractérise la vie et le parcours militaire de Charles François Joseph Dugua, né le 1er mars 1744 dans la villefrontière de Valenciennes où son père commande la citadelle. Après de sérieuses études chez les jésuites, Charles François est admis en 1760 comme cadet au prestigieux régiment de Bourbon-Infanterie. Il est promu très rapidement lieutenant, mais au bout de dix-sept années passées dans ce régiment où tout espoir d'avancement est bloqué, il se rend compte qu'il n'a aucune chance de passer capitaine. Profondément écoeuré, il obtient sa démission (1776) et se retire comme propriétaire terrien à Lixy en Sénonais, puis à Cépet, à proximité de Toulouse. Passionné par les idées nouvelles, il s'engage, dès sa création en 1790, dans la Garde nationale et devient, à Toulouse, un membre actif de la Société des Amis de la Constitution. Ses convictions républicaines, le prestige que lui confère sa formation d'officier de l'ancienne armée, le font admettre comme lieutenant dans la gendarmerie nationale. Débute alors sa seconde carrière militaire, riche en événements, et marquée par une ascension extrêmement rapide. Ce livre expose comment Dugua, élu colonel par ses pairs et placé à la tête d'une division de gendarmerie, va être happé par le tourbillon des guerres - civiles ou étrangères - de la Convention, du Directoire et des premières années du Consulat ; comment ce déçu de l'Ancien Régime retrouve, après quatorze ans de vie bourgeoise, son esprit militaire et dévoile de véritables qualités de meneur d'hommes, d'habile tacticien et de grand administrateur. Tous les commandants en chef qui l'ont eu comme collaborateur : Dugommier, Pérignon, Hoche, Kléber, Leclerc et surtout Bonaparte - qu'il a toujours soutenu et admiré - ont reconnu la valeur militaire mais aussi intellectuelle et civique de ce général, de ce patriote sincère qui a tout sacrifié pour le succès des armes de son pays. Sa fin tragique en octobre 1802 sur l'île lointaine de Saint-Domingue donne une dimension épique à la destinée de ce grand soldat.

02/2011

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Sociologie

Enigmes et complots. Une enquête à propos d'enquêtes

Pourquoi, au tournant des XIXe et XXe siècles, observe-t-on tour à tour : le développement du roman policier, dont le coeur est l'enquête, et du roman d'espionnage, qui a pour sujet le complot ; l'invention, par la psychiatrie, de la paranoïa, dont l'un des symptômes principaux est la tendance à entreprendre des enquêtes interminables, prolongées jusqu'au délire ; l'orientation nouvelle de la science politique qui, se saisissant de la problématique de la paranoïa, la déplace du plan psychique sur le plan social et prend pour objet l'explication des événements historiques par les " théories du complot " ; la sociologie, enfin, qui se dote de formes spécifiques de causalité - dites sociales -, pour détermine les entités, individuelles ou collectives, auxquelles peuvent être attribués les événements qui ponctuent la vie des personnes, celle des groupes, ou encore le cours de l'histoire ? La raison en est la conjoncture nouvelle que créent de profonds changements dans la façon dont est instaurée la réalité sociale. C'est à l'Etat-nation, tel qu'il se développe à la fin du XIX° siècle, que l'on doit le projet d'organiser et d'unifier la réalité pour une population et sur un territoire. Mais ce projet, proprement démiurgique, se heurte à une pluralité d'obstacles parmi lesquels le développement du capitalisme, qui se joue des frontières nationales, occupe une place centrale. Ainsi la figure du complot focalise des soupçons qui concernent l'exercice du pouvoir : où se trouve réellement le pouvoir et qui le détient, en réalité ? Les autorités étatiques, qui sont censées en assumer la charge, ou d'autres instances, agissant dans l'ombre, banquiers, anarchistes, sociétés secrètes, classe dominante, etc. ? Ainsi s'échafaudent des ontologies politiques qui tablent sur une réalité doublement distribuée : à une réalité officielle, mais de surface et sans doute illusoire, s'oppose une réalité profonde, cachée, menaçante, officieuse, mais bien plus réelle. Roman policier et roman d'espionnage, paranoïa et sociologie - inventions à peu près concomitantes - sont solidaires d'une façon nouvelle de problématiser la réalité et de travailler les contradictions qui l'habitent. Les aventures du conflit entre ces deux réalités - réalité de surface contre réalité réelle- constitue le fil directeur de l'ouvrage.

02/2012

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Littérature étrangère

Mouvement sans fin

Vers 1860, dans sa modeste ferme du Canada britannique à peine gagnée sur la forêt, Robert Fraser est obsédé par sa recherche du mouvement perpétuel. Il a lu tous les écrits d'autres chercheurs, il connaît leurs réussites et leurs échecs ; il a fabriqué autour de sa maison de multiples automates que le vent anime ; mais, surtout, il a construit peu à peu une machine des plus compliquées, reliée à une grande roue que fait tourner la rivière. Tous ses essais, tous ses calculs tendent à couper un jour le contact entre la roue et la machine, celle-ci continuant à fonctionner de son propre mouvement. Ces longs travaux nécessitent plus de temps et d'argent que n'en possède un pauvre fermier. Sourd aux reproches de son épouse, aux doutes de ses voisins, il s'obstine pourtant, surtout après avoir trouvé sur ses terres les restes d'un animal préhistorique. Sera-ce la fortune ? La considération que lui porte un érudit de Toronto, passionné par les mêmes théories, lui permet d'exhiber dans les villes le monstre reconstitué. Mais la véritable bénédiction s'offre le jour où des myriades de pigeons s'abattent sur les arbres de sa ferme : famille, voisins, équipes venues de très loin s'emploient à capturer, à plumer, à emballer, à expédier cette viande précieuse, tout cela dans le bruit, la puanteur, une sorte de folie épique et sauvage que le style nous restitue par sa vigueur et sa candeur, sa gaucherie très volontaire et très savante. C'est une vaste fresque de kermesse flamande, des scènes de carnage et de désordre dont les résultats financiers permettront à Fraser de bâtir la maison de ses rêves et de perfectionner interminablement sa machine. Pourra-t-il lui donner un jour cette autonomie qui l'obsède ? Le désastre final laisse sa foi inébranlée. Il traverse, imperturbable, les épisodes burlesques ou pathétiques, les chagrins familiaux, la disparition de son fils repris par la forêt. Une vie entière dominée par une pensée généreuse, quel plus bel accomplissement pour un homme ? Mais, du planétarium que Fraser a construit dans l'espoir de l'associer au succès de sa machine, seule une planète sera retrouvée après la conflagration, et c'est la lune.

10/1985

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Histoire internationale

L'ennemi juif. La propagande nazie, 1939-1945

Élève de George Mosse et proche de Walter Laqueur, nourri des analyses de François Furet et de Thomas Nipperdey, Jeffrey Herf, historien de l’Allemagne, signe ici un ouvrage à la croisée de l’histoire des idées et du politique. Essayant de comprendre, dans la lignée de Browning et de Friedländer, comment la mise en œuvre de la Shoah s’est agencée avec le déroulement de la guerre, il étudie la « logique paranoïaque du délire nazi » pour montrer de quelle façon la construction d’une image du Juif diabolisé a nourri la course en avant vers le meurtre de masse. Alors que de nombreux ouvrages ont été consacrés à des films comme Le Juif Süss, à Mein Kampf et au déroulement des persécutions, on s’est moins intéressé à la propagande au jour le jour. La propagande antisémite distillée par la presse, découvre-t-on ici, était moins l’œuvre de Goebbels que celle de Dietrich, responsable de la presse du Reich qui, à la différence du ministre de la Propagande, était en contact quasi quotidien avec Hitler. Ce qui, dans le déchaînement des violences antijuives, oblige à réévaluer le rôle de Hitler qui est loin de se réduire aux sept discours où il parle d’extermination. Jeffrey Herf étudie donc ce que le régime nazi assénait au peuple allemand et non ce que ce dernier en pensait. Quand des historiens ont étudié « l’opinion populaire », Jeffrey Herf s’intéresse, lui, à ce qui nourrissait les sentiments des Allemands à l’égard des Juifs. S’il puise largement dans des archives et des études, l’originalité de cet ouvrage est d’explorer le corpus sous-exploité des « Mots du jour » et des « Mots de la semaine », diffusés par conférences de presse, ainsi que celui des innombrables journaux placardés dans les lieux publics de 1939 à la fin de 1943. Alors que l’extermination était largement engagée, cette propagande martelait que jamais les Allemands n’avaient été autant menacés d’extermination par les Juifs. C’est toute la logique paranoïaque de la légitimation du génocide qui se trouve ainsi éclairée.

09/2011

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Régionalisme

Albertville autrefois. Les années 20

" Albertville, cité neuve aux toits clairs a pour elle le charme d'un visage ouvert et jeune. Ses rues rectilignes se coupant à angles droit, disent nettement qu'elle n'a rien à cacher et que sa cordialité n'est point feinte. Ses magasins élégants, qui vont se modernisant chaque jour, ne laissent guère de place à l'échoppe, descendue jadis de Conflans-la-Morte, vers un plus riant séjour. Et la gaie chanson d'eau vive courant le long des trottoirs, confirme cette impression, que tout ici doit être aimable. Et que d'agréables promenades y sollicitent le flâneur dès les portes de la ville. Albertville n'est pas qu'un pays charmant dans un cadre délicieux. Pour assuré que soit son avenir touristique, elle n'y borne pas ses ambitions. Car sa situation privilégiée, au débouché de quatre importantes et riches vallées a fait d'elle, à tous égards, un centre. Ses manifestations économiques de tout ordre : agricoles, commerciales, industrielles, jouissent d'un succès croissant. La terre y est fertile, le commerce vivant, la petite industrie prospère et multiple. Et ses possibilités d'extension, dans une large vallée, sont grandes. De nouvelles rues d'ailleurs, tracées d'hier, prennent corps peu à peu. Albertville subit les événements plus qu'elle ne les force ; et c'est beaucoup déjà, que de toute son activité et de toute son initiative, elle réussisse à y faire face. C'était hier, la construction d'un nouvel Hôtel des Postes, d'un établissement de Bains-douches, d'un bâtiment scolaire, d'un Hôpital moderne et vaste. C'est aujourd'hui celle d'Habitations populaires, d'une salle des fêtes, l'aménagement de squares et de jardins nouveaux... Ce seront sans doute demain de nouvelles usines venant chercher la force électrique dont, à proximité, elle est riche. L'avenir d'Albertville donc, n'est pas que dans le tourisme. Mais encore faut-il le redire, quelque soit son destin, l'offrande d'un accueil courtois, dans l'écrin de ses horizons, demeurera son Violon d'Ingres. " Albert Alex. Le Nouvelliste de Lyon. 14 juillet 1929.

04/1987

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Religion

Le mariage. Un engagement complexe à vivre avec la sagesse de Dieu

Ce livre s'adresse à tous ceux qui recherchent une sagesse millénaire pertinente pour faire face à la complexité de la vie conjugale. Aucun livre sur le mariage n'est semblable à celui que vous avez en main ! Chrétiens ou sceptiques, mariés ou en réflexion. La culture moderne voudrait nous faire croire que chacun a une âme soeur que l'on découvre sur un coup de foudre, que les sentiments sont l'essentiel d'un mariage réussi, que notre conjoint est là pour nous aider à réaliser notre potentiel, que le mariage a une durée limitée, et que recommencer après un divorce est la seule issue aux problèmes apparemment insolubles. Ces allégations modernes sont fausses. Timothy Keller présente avec l'intelligence qu'on lui connaît les leçons conjugales de la Bible, enrichies de sa longue expérience de pasteur et d'époux. Le mariage est une relation glorieuse qui peut nous rapprocher de Dieu et nous apporter une joie durable. C'est aussi la plus incomprise et la plus mystérieuse des relations. Le mariage est une lecture essentielle pour quiconque veut connaître Dieu au sein du mariage, et aimer plus profondément dans cette vie. Kathy Keller, l'épouse de Timothy, a collaborée à l'écriture de ce livre. C'est donc le fruit d'un couple qui a expérimenté les principes et valeurs bibliques qu'ils soulignent en coeur dans cet ouvrage. Idée cadeau : grâce à sa couverture rigide, sa reliure soignée et son signet, ce livre élégant est aussi une belle idée cadeau de mariage pour vous ou vos amis (croyants ou sceptiques). Timothy Keller a étudié à l'Université Bucknell, à la faculté de théologie Gordon-Conwell et à la faculté de théologie de Westminster. Il est ensuite devenu pasteur, à New York, de l'Eglise presbytérienne du Rédempteur qu'il a implantée en 1989 avec son épouse Kathy et leurs trois jeunes fils. Aujourd'hui, l'Eglise du Rédempteur est régulièrement fréquentée par près de cinq mille personnes. Elle compte de nombreuses églises partenaires et accompagne la naissance de nouvelles Eglises dans les grandes métropoles du monde.

09/2020

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Graphisme

Cahier d'exploration graphique

Comment un caractère typographique est-il dessiné? ? Qu'est-ce qui différencie les familles de caractères ?? A quoi servent les pictogrammes ?? Ce Cahier d'exploration graphique est un livre-jeu permettant la découverte des fondamentaux du design graphique. En cinq séquences - typographie, affiche, signes, identité visuelle et mise en pages - Sophie Cure et Aurélien Farina invitent le lecteur à prendre conscience de la multitude de signes qui, jour après jour, façonnent notre quotidien et le chargent de sens. Commencer à s'intéresser au design graphique, c'est commencer à observer et comprendre le monde qui nous entoure et les objets qui le façonnent : que ce soit un panneau stop, un emballage de corn-flakes, une pochette de disque psychédélique, le titrage aguicheur d'une couverture de magazine, la typographie plus discrète d'une page de roman, une enseigne de pharmacie qui clignote ou encore le générique d'un film de science-fiction. Ce cahier a été imaginé en lien avec ce fourmillement, comme une collection de balises, de points de repère ? ; d'outils à découvrir et à s'approprier en jouant, de manière simple et intuitive, seul ou à plusieurs, que l'on soit petit ou grand ? ; quelques expériences à faire, une série de propositions, sans bonnes ou mauvaises réponses. A travers des activités ludiques comme le jeu des 7 erreurs, des définitions à associer ou encore les points à relier, l'apprenti designer part à la découverte des fondements de la typographie, de la signalétique, de la conception d'une affiche, d'un livre ou d'une identité visuelle. Les pages solutions, à la fin de chaque séquence, et un glossaire donnent des points de repères historiques et des informations complémentaires, tandis qu'un cahier de feuilles mobiles contenant les autocollants, pochoirs et papiers de couleur permettent de mettre en pratique les activités. Illustré par des caractères, des affiches et des pictogrammes réalisés par des designers de renom comme Otl Aicher, Pierre Di Sciullo, Otto Neurath et Gerd Arntz, cet ouvrage sera apprécié tant par les graphistes que par tous ceux qui souhaitent mieux comprendre le monde qui nous entoure.

11/2022

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Théâtre

L'ACCENT GRAVE ET L'ACCENT AIGU, POEMES 1976-1983. Formeries, Comme ceci comme cela, Les tours de Trébizonde

Mon théâtre secret Le lieu où je me retire à part moi (quand je m'absente en société et qu'on me cherche, je suis là) est un théâtre en plein vent peuplé d'une multitude, d'où sortent, comme l'écume au bout des vagues, le murmure entrecoupé de la parole, les cris, les rires, les remous, les tempêtes, le contrecoup des secousses planétaires et les splendeurs irritées de la musique. Ce théâtre, que je parcours secrètement depuis mes plus jeunes années sans en atteindre les frontières, a deux faces inséparables mais opposées, bref un "endroit" et un "envers", pareils à ceux d'une médaille ou d'un miroir. De ce côté-ci, voyez comme il imite, à la perfection, l'inébranlable majesté des monuments : il semble que je puisse compter toutes les pierres, caresser de mes mains le glacis du marbre, les fractures des colonnes, la porosité du travertin... Mais, attendez : si je fais le tour du décor (quelques pas me suffisent), alors, de l'autre côté de ces apparences pesantes, de ces voûtes et de ces murailles, mon regard tout à coup n'aperçoit plus que des structures fragiles, des bâtis provisoires et partout, dans les courants d'air et la pénombre poussiéreuse, auprès des câbles électriques entrelacés et des planches mal jointes, la toile rude et pauvre, clouée sur des châssis légers. Telle est la loi de mon théâtre : à l'endroit, les villes et les paysages, la terre et le ciel, tout est peint, simulé à merveille. A l'envers, l'artisan de ce monde illusoire est soudain démasqué, car son ouvre, si ingénieuse soit-elle, révèle, par transparence, la misère des matériaux qui lui ont servi à édifier ses innombrables "trompe-l'oeil" . (Souvent je l'ai vu qui gémissait, le pinceau à la main, mêlant ses larmes à des couleurs joyeuses.) Pourtant, bien que je sois dans la confidence, je ne saurais dire où est le Vrai, car l'envers et l'endroit sont tous deux les enfants du réel, énigme qui me cerne de toutes parts pour m'enchanter et pour me perdre.

10/1986

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Droit

Personnes et familles du XXIe siècle. Les interrogations soulevées par la loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice

La loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle a eu pour objet d'adapter la relation entre les citoyens et la justice aux évolutions contemporaines de la famille et de la société. L'importance de la réforme n'a échappé à personne. Nul doute que son impact sera considérable dans la vie quotidienne des citoyens. Pour un siècle ? L'avenir le dira. Pour l'instant, place est faite à une plus grande liberté et à la volonté pour renouveler le fonctionnement d'institutions structurantes de la société. Le législateur a ainsi permis d'apporter plus facilement qu'auparavant des modifications significatives à l'état civil : sur le nom, le prénom et même sur le sexe, bouleversant par là-même le sens et la fonction de l'état civil tout en réglant des questions de société controversées comme le transsexualisme. Pour recentrer l'action des magistrats et des fonctionnaires de justice sur les missions essentielles des juridictions, le législateur leur a par ailleurs retiré compétence dans certains domaines. Il a ainsi confié l'enregistrement du PACS à l'officier de l'état civil. Il a consacré le divorce conventionnel sans juge, par acte d'avocats enregistré par notaire ; renouvelant la question séculaire du mariage. Ces quelques exemples illustrent à eux-seuls l'importance de la réforme et le choix de la thématique placée au coeur du colloque qui s'est tenu à la Faculté de droit de l'Université de Pau le 30 juin 2017. Au-delà de la simplification et de la modernisation du fonctionnement de la justice, c'est bien la famille, cette cellule de base de la société, qui se trouve redessinée à de nombreux égards. Les contributions à ce colloque, réunies dans cet ouvrage, le confirment. Elles exposent le nouveau cadre juridique de cette "famille du XXIe siècle", et sous ce prisme, les enjeux et la portée d'une réforme majeure. Elles seront d'un grand intérêt pratique pour les juristes, les chercheurs et les métiers du droit dans leur ensemble (universitaires, magistrats, avocats, ou bien encore notaires) et ne manqueront pas de susciter la réflexion.

02/2018

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Monographies

Molinier Rose Saumon

Souvent considéré comme marginal, enfermé dans les placards esthétiques de l'histoire des arts, Pierre Molinier est pourtant une figure importante reconnue en France et à l'étranger. Originaire d'Agen et ayant vécu toute sa vie à Bordeaux, le Frac Nouvelle-Aquitaine MECA lui consacre une exposition d'envergure afin de déployer toutes les facettes d'une oeuvre dense et complexe, rassemblant aussi bien des oeuvres picturales que photographiques. Cet enjeu monographique intègre les sources d'inspirations et mouvements auxquels participe l'artiste : le surréalisme, le fétichisme ou encore le tantrisme, comme ceux qu'il devance - le queer ; des archives et témoignages inédits ; des affiliations contemporaines (Cindy Sherman, Luciano Castelli, Bruno Pelassy, Betony Vernon...) et d'autres plus historiques (Clovis Trouille, Claude Cahun ou Hans Bellmer...). Cette exposition programmée du 31 mars au 17 sept 2023 coïncide avec l'anniversaire des 40 ans des Frac et la création du Frac Aquitaine qui, dès sa création en 1982, inaugure sa collection en acquérant pour ses premiers numéros d'inventaire une vingtaine d'oeuvres de Pierre Molinier. Pour accompagner cette exposition d'envergure, un ouvrage sera consacré à Pierre Molinier, figure à la fois marginale et tutélaire. Ce livre rassemblera des contributions de Marie Canet qui présentera l'exposition sous la forme d'un avant-propos et de Claire Jacquet qui prendra la forme d'un essai sur la postérité de l'artiste dans le champ de l'art contemporain d'hier à aujourd'hui. L'autrice et co-commissaire de l'exposition Emmanuelle Debur reviendra sur l'histoire fascinante de l'artiste qui, quarante ans après sa mort, questionne toujours. La philosophe, autrice, critique d'art, Géraldine Gourbe nous proposera une relecture de l'oeuvre de Molinier en la rapprochant des figures de Fantômas et d'Irma Vep, avant de la relier à certaines oeuvres de la collection du Frac Nouvelle-Aquitaine MECA à travers la question du portrait, si cardinale dans les oeuvres du maître de l'exhibitionnisme, et de son évolution au fil du temps. Le livre comportera un cahier reprenant l'intégralité des titres de la bibliothèque de Molinier.

06/2023

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Sciences politiques

Quelles Lumières pour le XXIe siècle ?

Cet ouvrage se veut être une réflexion sur la période d'incertitudes, de reculs et de déstabilisations des références que nous traversons, sur la base de mes travaux antérieurs et de mon parcours singulier. Je fais l'hypothèse qu'elles relèvent des " Lumières " du XVIIIe siècle - notre " patrimoine commun" -, non de leur contenu, mais du fait qu'au lieu de contribuer à les faire vivre, nous les avons considérées comme un bloc figé, pétrifié, sclérosé. L'objectif est de resituer les Lumières - comme toute chose, pensée ou doctrine - dans le temps et le lieu de leur élaboration, sur la base des connaissances théoriques et pratiques de l'époque, afin d'examiner ce qui peut ne plus correspondre à la situation et aux connaissances actuelles, aux besoins et aux attentes, afin de proposer des pistes pour répondre aux enjeux et défis du XXIe siècle. Cela amène à revenir sur trois paradigmes clés de la connaissance : la dialectique de Marx comme opposition et unité des contraires ; les rapports indissolubles entre unité et diversité ; le double caractère de toute crise, à la fois menace et opportunité. Sur ces bases, sont revisités dix grands rapports et tensions qui sont au coeur de l'héritage des Lumières : nous sommes des êtres de raison, mais aussi de passions, de pulsions la personne humaine est maître et/ou composante de la nature la reconnaissance de l'individuation est inséparable de la socialisation il faut relier local et global, micro et macro l'universalisme doit aller de pair avec l'altérité la liberté et l'égalité sont à imbriquer droits et devoirs sont indissociables le marché doit être remis à sa place l'intérêt général est à conjuguer avec les intérêts individuels le système européen de valeurs progressistes, référentiel dans la mondialisation Il s'agit donc de retrouver toute la fécondité, la dynamique et la créativité des Lumières pour relever les défis du XXIe siècle. Points forts : Redonner vie et dynamisme aux " Lumières " pour répondre aux enjeux et défis du XXIe siècle ; Penser la complexité avec les outils de la connaissance ; Revisiter les relations et tensions entre individu et société, appartenances plurielles, nature et culture, valeurs et devenirs...

04/2023

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Régionalisme

Albertville autrefois. Les années 20, Edition simplifiée

" Albertville, cité neuve aux toits clairs a pour elle le charme d'un visage ouvert et jeune. Ses rues rectilignes se coupant à angles droit, disent nettement qu'elle n'a rien à cacher et que sa cordialité n'est point feinte. Ses magasins élégants, qui vont se modernisant chaque jour, ne laissent guère de place à l'échoppe, descendue jadis de Conflans-la-Morte, vers un plus riant séjour. Et la gaie chanson d'eau vive courant le long des trottoirs, confirme cette impression, que tout ici doit être aimable. Et que d'agréables promenades y sollicitent le flâneur dès les portes de la ville. Albertville n'est pas qu'un pays charmant dans un cadre délicieux. Pour assuré que soit son avenir touristique, elle n'y borne pas ses ambitions. Car sa situation privilégiée, au débouché de quatre importantes et riches vallées a fait d'elle, à tous égards, un centre. Ses manifestations économiques de tout ordre : agricoles, commerciales, industrielles, jouissent d'un succès croissant. La terre y est fertile, le commerce vivant, la petite industrie prospère et multiple. Et ses possibilités d'extension, dans une large vallée, sont grandes. De nouvelles rues d'ailleurs, tracées d'hier, prennent corps peu à peu. Albertville subit les événements plus qu'elle ne les force ; et c'est beaucoup déjà, que de toute son activité et de toute son initiative, elle réussisse à y faire face. C'était hier, la construction d'un nouvel Hôtel des Postes, d'un établissement de Bains-douches, d'un bâtiment scolaire, d'un Hôpital moderne et vaste. C'est aujourd'hui celle d'Habitations populaires, d'une salle des fêtes, l'aménagement de squares et de jardins nouveaux... Ce seront sans doute demain de nouvelles usines venant chercher la force électrique dont, à proximité, elle est riche. L'avenir d'Albertville donc, n'est pas que dans le tourisme. Mais encore faut-il le redire, quelque soit son destin, l'offrande d'un accueil courtois, dans l'écrin de ses horizons, demeurera son Violon d'Ingres. " Albert Alex. Le Nouvelliste de Lyon. 14 juillet 1929.

04/1987

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Littérature française

Spirales vagabondes. Et autres parallèles inédites en labyrinthe

Joyce Mansour (1928-1986) a publié seize recueils, une pièce de théâtre et des contes. Ses oeuvres (pas si) complètes paraissent en 1992 et sont rééditées 2015. Les textes ici réunis augmentent à peu près de moitié l'oeuvre éditée de Joyce Mansour : plus des trois quarts sont totalement inédits, certains sont des variantes d'écrits déjà parus, d'autres encore ont été publiés dans des revues mais oubliés lors de l'édition de ses oeuvres complètes. Si, bien sûr, un tel volume de "nouveautés" peut être considéré comme un événement éditorial dans une société droguée à l'inflation et constamment en quête de complétude, l'enjeu et l'intérêt de cette édition sont ailleurs. Ces inédits ne proviennent pas de quelques cahiers écrits à une certaine époque de la vie de Joyce Mansour, puis oubliés. Au contraire, ils traversent toutes ses écritures, des premiers Cris en 1953 aux derniers Trous noirs de 1986 ; des fulgurances poétiques aux récits en passant par les textes dialogués. Ils sont une autre oeuvre complète, ils dédoublent totalement - mais autrement - celle déjà publiée : c'est un labyrinthe parallèle qui offre au lecteur l'épreuve toujours renouvelée de son écriture inapaisable, inachevable ; un labyrinthe répété dans sa différence qui, dans cet écart, nous invite à entrer dans la matrice de sa poésie, nous place au coeur de la fabrique de son écriture. D'une actualité et d'une urgence criantes, cette écriture est capable de transformer la haine de notre siècle, née du délire identitaire, en l'amour de la singularité grâce auquel femmes et hommes dévoileront cet impensable, parce qu'indicible, "champ d'incandescence" où se consolent et s'embrassent les contraires : l'extase où le moi périt et où la vue ressuscite ; cette volupté parfaite de l'éros où tous les sentiments contradictoires de la vie utile - amour-colère, joie-douleur, triomphe-angoisse - se trouvent réunis en un tout mêlé qui offre au moi une extension aux limites du monde et libère de l'emprise du concept, de l'esprit qui sépare espace et temps, âme et corps, sens et image. Une mystique immanente.

11/2018

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Télévision, radio

Télé Start. 40 ans d'émissions TV sur les jeux vidéo

Télé Start : 40 ans d'émissions TV sur les jeux vidéo en France ! Sorti en octobre 2020 aux éditions OMAKE BOOKS, le livre Presse Start racontait l'histoire de 40 ans de magazines de jeux vidéo en France. C'est désormais au tour des émissions de télévision sur les jeux vidéo d'être passées au crible... Avec Télé Start, découvrez l'histoire de 40 ans d'émissions TV consacrées aux jeux vidéo ! Des précurseurs (Superdéfi, Microludic, Pixifoly...) aux plus populaires (Hugo Délire, Micro Kid's, Télévisator 2, Cyberflash, La Planète de Donkey Kong, Le Journal des jeux vidéo...), toutes ces émissions ont marqué l'enfance des fans de jeux vidéo ! - Le premier ouvrage entièrement dédié à l'histoire des émissions télévisées françaises sur les jeux vidéo ! - Le livre analyse également les chaînes de TV entièrement dédiées aux jeux vidéo (C : , Game One, No Life...), ainsi que les publicités et dessins animés de l'époque explorant ce thème. - L'ouvrage se veut très complet en mettant aussi en avant d'autres émissions originales, parfois plus confidentielles, issues de pays francophones (Luxembourg, Monaco... .) - Pour cet ouvrage, l'auteur a retrouvé animateurs, producteurs, réalisateurs et comédiens qui ont participé à ces émissions. Près de 25 témoins parfois de renom (Georges Beller, Jean-Michel Blottière, Alain Le Diberder, Fred Moulin, Marcus, Cyril Drevet, Karen Cheryl...) racontent donc en exclusivité pour Télé Start, dix, vingt ou trente ans après, les coulisses de la création de ces émissions souvent très innovantes. - Tous les acteurs de l'époque livrent donc leurs souvenirs de ces émissions, parfois sans concession, souvent avec beaucoup d'humour et surtout à travers un tas d'anecdotes folles. Vous apprendrez par exemple : - Comment le journaliste Jean-Michel Blottière a réussi à imposer le premier magazine TV consacré aux jeux vidéo, Micro Kid's ? - Comment est née Cléo, la ravissante créature virtuelle qui captivait les téléspectateurs de Canal + ? - Comment Nintendo a-t-il lâché les droits de Donkey Kong à un producteur français ? - Comment Medialab a-t-il révolutionné le petit écran avec ces personnages en images de synthèse, animés en temps réel ?

09/2022

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Activités professionnelles (BE

CAP Production et service en restaurations (rapide, collective, cafétéria) - Livre + Licence élève 2

Cet ouvrage consommable couvre parfaitement l'ensemble du référentiel du CAP Production et Service en Restaurations (rapide, collective, cafétéria). Il est proposé au choix en livre papier + licence numérique i-Manuel ou en 100% numérique i-Manuel. En version imprimée, cet ouvrage propose en complément une licence numérique i-Manuel 2. 0, la solution pour mettre les élèves en activité sur ordinateur ou sur tablette. >> Les infos pratiques sur le i-Manuel 2. 0 à découvrir ci-dessous Cet ouvrage permet de développer les savoirs et les compétences nécessaires pour travailler dans différents secteurs de la restauration, pour être polyvalent à la fois en cuisine et en service : - Réaliser et mettre en valeur des préparations alimentaires simples (respect des règles d'hygiène et de sécurité) ; - Mettre en place et réapprovisionner les espaces de distribution, de vente et de consommation (sur place ou à emporter) ; - Accueillir, conseiller le client, prendre et préparer sa commande ; - Assurer la distribution et le service des repas ; - Procéder à l'encaissement des prestations ; - Assurer des opérations d'entretien des locaux et du matériel. Structure de l'ouvrage - Une organisation thématique, divisée en 23 chapitres courts très illustrés et adaptés aux élèves de CAP. - 4 contextes professionnels réalistes et détaillés, permettant de projeter les élèves dans les secteurs de la restauration dans lesquels ils seront amenés à travailler : - L'entreprise de restauration collective Ô Menu ; - L'établissement de restauration rapide Charlie Burger ; - La cafétéria Kaktus ; - Le restaurant à thème La Boussole. Structure d'un chapitre - Une page d'ouverture : objectifs, compétences et savoirs abordés, présentation de la situation professionnelle (vidéo en appui) qui sera filée dans le chapitre. - Des activités courtes avec différents documents (photos, illustrations, schémas, vidéos, textes) et un questionnement ludique et varié (réponse ouverte, cases à cocher, points à relier, schémas à légender, etc.). - Une synthèse active sous forme de schémas à compléter, les mots-clés et un quiz interactif. - Des applications en fin de chapitre pour faciliter la différenciation pédagogique (exercices de remédiation et d'approfondissement), et des idées d'atelier expérimental. En fin d'ouvrage : les tables de composition des aliments, et un lexique.

04/2023

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Littérature arabe

Les 1001 nuits

La Bibliothèque des Classiques publie, dans une superbe édition reliée et illustrée, idéale pour les fêtes de fin d'année, les célèbres contes des Mille et une Nuits, monument du patrimoine culturel mondial, dans la version d'origine d'Antoine Galland (1717), son génial traducteur et adaptateur. Schahriar, roi de Perse, trompé par son épouse, a décrété qu'il passerait désormais chacune de ses nuits avec une compagne différente et qu'elle serait exécutée à l'aube par son grand vizir. La fille de ce dernier, la sultane Scheherazade, se risque pourtant à rejoindre la couche royale. Mais au matin, sa complice Dinarzade lui murmure : " Ma soeur, dites-nous donc un de ces beaux contes que vous connaissez si bien. " Brûlant d'entendre la suite, Schahriar remet la sentence au lendemain, puis au lendemain... pendant mille et une nuits. Grâce à ce stratagème, la sultane aura la vie sauve, ainsi que toutes les jeunes femmes du royaume. Et nous, lecteurs, sommes suspendus aux lèvres de la conteuse... Il est des chefs-d'oeuvre dont chacun connaît le titre, mais pas toujours l'auteur. Les Mille et une nuits appartient à cette glorieuse lignée. Qui sait qu'Antoine Galland fut le traducteur et metteur en scène de cette immense féerie ? Après avoir longuement sillonné l'Empire ottoman, cet orientaliste de génie réunit en un volume ces récits immémoriaux, rédigeant lui-même des contes rapportés par un chrétien d'Alep, à commencer par les aventures fameuses d'Aladin et d'Ali Baba. Ce faisant, il a créé une oeuvre universelle, derrière laquelle il s'est effacé. Le premier volume parut en 1704, après trois ans de labeur. Onze autres suivirent jusqu'en 1717, suscitant l'engouement par-delà les frontières de la France. Pour la première fois en Europe, le monde islamique prenait vie, magique et envoûtant, magnifi é par la voix et le verbe de Scheherazade, clef de voûte de l'édifi ce. Avec Galland, l'Orient avait trouvé un orfèvre à sa mesure, une matière presque infi nie que ces contes - illustrés en 1841 et 1916 par William Harvey et Louis J. Rhead - ont portée au-delà des siècles.

10/2021

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Littérature Allemande

Le Dernier Voyage de Soutine

La parution, en septembre, des Amants de Mantoue de Ralph Dutli, est l'occasion de redonner à lire, en collection de poche, son premier roman, Le Dernier voyage de Soutine, acclamé par la critique lors de sa parution au Bruit du temps en 2016. Caché dans le corbillard qui le conduit de Chinon à Paris pour y tenter l'opération qui seule peut le sauver de l'ulcère à l'estomac dont il souffre depuis des années, le peintre Chaïm Soutine, durant les 24 heures que va durer le trajet, se remémore, en un flux d'images parfois délirantes provoquées par la morphine, toute son existence. A demi fictif, à demi historique, le roman relate ainsi les divers épisodes de la vie de Soutine, depuis qu'il a choisi d'enfreindre l'interdit qui frappait les images dans le shtetl de son enfance : le rêve de devenir un grand peintre, poursuivi de Vilnius à Paris, alors capitale mondiale de l'art ; les années de bohème à Montparnasse et l'amitié improbable avec Modigliani ; le succès soudain, avec la rencontre du Dr Barnes, son mécène américain. Mais ces années dorées qu'accompagnent les deux figures féminines, Gerda Groth et Marie-Berthe Aurenche, prennent brutalement fin avec la guerre et ses persécutions, qui l'ont ontraint à fuir Paris malgré sa maladie et, finalement, au stratagème de ce dernier voyage et à tous ces détours pour échapper aux griffes de l'occupant. Dans son délire, Soutine, qui croit que seul le lait peut le guérir de son ulcère, s'imagine avoir été conduit dans un paradis blanc, à la fois hôpital et prison, où il rencontre un mystérieux Dr Bog, qui lui promet la guérison s'il renonce à la couleur... Le roman de cette existence tourmentée, écrit dans un style qui parvient à donner un équivalent de la fièvre qui anime les coups de pinceau du peintre, nous parle avec force de l'enfance et de l'exil, de la maladie et la douleur, de l'impuissance des mots et du pouvoir bouleversant de la couleur et de l'image.

10/2023

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BD tout public

Une île à la mer

Quand Jean-Marc Marq, l'homme d'affaires, rencontre Jérôme Petitpas, le poète, on se dit rapidement que ces deux-là ne vont pas avoir forcément grand-chose à se dire. Oui mais voilà, la rencontre a lieu sur une minuscule île déserte où tous deux sont naufragés... Jérôme Petitpas est là depuis plusieurs années, tous ses compagnons d'infortune se sont noyés ou ont été mangés par les requins. Jean-Marc Marq vient juste de rejoindre l'île à la nage. Pour le paraphraser, on peut dire que "la journée commence plutôt mal". C'est une aventure probablement palpitante qui commence sur quelques mètres carrés de sable agrémentés d'un unique palmier... Une île à la mer, nouvelle perle de l'hilarant Nicolas Poupon se présente comme un huis-clos opposant deux conceptions antagonistes du monde, où deux personnes, que tout semble opposer, sont obligées de composer ensemble face à l'hostilité du lieu et des événements. Ça s'appelle la coopération, c'est paraît-il l'une des caractéristiques de l'espèce humaine, reste à savoir si ça marche... Le récit a été pré-publié dans la revue Aaarg ! L'auteur Né en 1972 d'un père et d'une mère, Nicolas Poupon fête dès 1973 son premier anniversaire. Par la suite, il déçoit un peu et ne fait plus rien d'intéressant jusqu'à ses 19 ans. A cet âge, lui vient la grande pensée de sa vie : "Tant qu'à rien faire, autant faire quelque chose". Il choisit le dessin. Très vite il rêve d'art, mais finit par échouer lamentablement dans le monde de la Bande Dessinée. Après une première partie de carrière glorieusement intime, il cède aux sirènes du capitalisme mondialisé, et tente de signer avec tous les gros éditeurs qui croisent son chemin. Il y parvient parfois. Quarantaine oblige, il se rêve à nouveau rebelle et indépendant, et dans une crise de délire romantico-adolescent sonne à la porte des éditions 6 Pieds Sous Terre, "pour créer ensemble". Bien connues pour leur caractère social et leurs ouvres de charité, celles-ci décident de satisfaire cette envie pressante et de sortir en février 2017 : Une île à la mer, entretenant le malheureux dans l'illusion de sa jeunesse perdue.

02/2017

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Science-fiction

Nicolas Eymerich, inquisiteur : Le Mystère de l'inquisiteur Eymerich

Cette fois, c'est en Sardaigne en 1365 que le terrible inquisiteur va exercer ses talents. Il accompagne en effet le roi d'Espagne, venu à la tête d'une expédition militaire pour mettre fin à un culte païen dont les adeptes possèdent, semble-t-il, le pouvoir de guérir les malades, y compris les plus graves. Mais pourquoi les ruisseaux et torrents de l'île se mettent-ils à heure fixe à grouiller d'amibes et autres parasites rendant leur eau impropre à la consommation ? Ailleurs, prisonnier d'une cellule surréaliste située en un lieu indéterminé, Wilhelm Reich vit d'hallucinantes entrevues avec un Eymerich qui semble bien décidé à le psychanalyser. Ailleurs encore, dans un futur proche consécutif à l'effondrement des Etats-Unis causé par l'anémie falciforme, des jeunes gens originaires des différentes — et peu sympathiques — nations qui se partagent désormais le territoire nord-américain se retrouvent, pour punition, envoyés dans un mystérieux Lazaret... Enfin, certains chapitres content les épisodes cruciaux de la vie de Reich, dont les hypothèses sur les bions et l'énergie "orgonique" constituent la base même du roman. À la lecture du résumé ci-dessus, pas besoin d'être un habitué de la série pour comprendre que Le Mystère de l'inquisiteur Eymerich nage en plein délire. Aux psytrons et aux cathares mutants gavés de colchique ont « simplement » succédé les orgones. Continuant sa tournée des théories scientifiques alternatives, Evangelisti évoque W. Reich au tragique destin, persécuté par les nazis puis par la justice états-unienne. Toutes les époques possèdent leurs inquisiteurs. Il paraît clair que ce quatrième volume des aventures d'Eymerich marque une étape importante dans la série. Plus long, plus complexe, il a en outre le mérite de commencer à dévoiler le projet global d'Evangelisti. Le schéma général de l'histoire du futur « évangélique » se met en place, et il est frappant de constater combien cet avenir dystopique plonge ses racines dans le passé, et plus précisément à l'époque d'Eymerich. Et pour ceux qui ignorent encore tout du redoutable dominicain, cette histoire d'horreur aux accents quasiment lovecraftiens constitue une excellente entrée en matière.

09/2012

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Autres médecines

Ostéopathie somato-émotionnelle. Bases scientifiques et applications thérapeutiques

Qui oserait prétendre aujourd'hui sans rougir que la réalité de l'être humain se cantonne au seul corps physique ? C'est ce qu'ont bien compris les ostéopathes qui, sur les traces de Still, cherchent à rencontrer l'être dans sa globalité, physique, certes, mais aussi psychique et émotionnelle. Cela leur fait affronter la subjectivité et rencontrer l'opposition des tenants de la médecine cartésienne qui, avec " the evidence based medicine ", s'acharnent à ne considérer que ce qui est mesurable, rejetant comme suspect ce qui ne l'est pas. Pourtant, même si nous ne savons pas quantifier ni expliquer notre action, l'ostéopathie prouve journellement son efficacité ; sinon, elle aurait depuis longtemps disparu des pratiques de santé. Dans ce différend qui oppose ces approches, chacun est sûr de la véracité de ses vues et les positions, trop souvent, se radicalisent. Avec le temps, le problème - parce qu'il s'agit bien d'un problème - semble aller s'aggravant. Or, si nous écoutons Einstein, souvent cité dans cet ouvrage : " Un problème sans solution est un problème mal posé ". Pourrait-on poser le problème autrement ? Plusieurs pistes sont certainement possibles, mais l'une me semble reliée à l'opérateur logique utilisé : nous pensons " ou " au lieu de penser " et ". Penser " ou " c'est polariser, repousser aux extrêmes, se positionner d'un côté ou de l'autre, sans possibilité intermédiaire. Penser " et ", c'est déjà accepter l'autre et lui reconnaître l'existence, préalable à toute tentative de conciliation. Alors seulement de réels échanges peuvent exister qui deviennent source de richesses partagées. C'est la voie qu'a choisie Patrick Varlet avec cet ouvrage sur l'ostéopathie somato-émotionnelle : d'une part rechercher les éléments scientifiques connus concernant l'univers physique et l'humain vivant et, d'autre part, les confronter à l'expérience vécue au contact du patient et de sa subjectivité. Cela donne un ouvrage particulièrement bien documenté, débouchant sur des applications pratiques dont un des mérites est de nous inviter à aller rencontrer nos propres rigidités, physiques, psychiques, émotionnelles et de tenter de les réduire. C'est un voyage magnifique, quoique difficile, mais particulièrement enrichissant tant pour les praticiens que pour les patients.

09/2012

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Documentaires jeunesse

9 de coeur N° 3 : L'art brut

Les artistes de l'art brut ont écrit, peint, dessiné, sculpté, créé des palais. Pourtant, aucun d'eux n'a jamais été à l'école des arts. L'Art Brut est donc un art en marge, longtemps ignoré et rejeté par l'art officiel. Au XXe siècle, des psychiatres, des artistes, des écrivains s'y intéressent, s'interrogent sur cette forme de créativité, la protègent, collectionnent les œuvres jusqu'à ce que Jean Dubuffet en invente le vocable en 1945. Passionné par ces créations multiples et libres, il les collecte, amasse des documents. Après de nombreuses péripéties, cet ensemble magnifique se retrouve à Lausanne, en 1976. La Collection de l'Art Brut est née. Elle connaît depuis un succès international. Dans ce numéro, ce n'est pas un mouvement qui est donné à découvrir, mais bien un ensemble de destins singuliers : celui d'Aloïse et de son fabuleux amour pour l'empereur Guillaume II, ou encore celui de Maisonneuve, ce brocanteur à l'idéal libertaire, dont les masques de coquillages ne sont pas sans rappeler les portraits peints d'Arcimboldo... Bill Traylor, fils d'esclave, vient du sud des États-Unis ; Kunizo Matsumoto, fou d'écriture et de théâtre kabuki, est né à Osaka. Certains créent des environnements, celui du Facteur Cheval ou le Jardin de pierres de Nek Chand en Inde. D'autres écrivent et (ou) mêlent écriture et image. Ces écrits qui jaillissent du fond d'eux-mêmes ont donné lieu à une exposition : "Écriture en délire", d'abord présentée à Lausanne et maintenant visible à la Halle Saint-Pierre à Paris. Chacun invente sa propre planète. Chacun est libre et se libère, loin de la société policée. Créateurs d'images nouvelles, ces artistes construisent des œuvres différentes, musicales, poétiques. Hors normes. Art du non-savoir de l'art, art des révoltés de la société, des malades mentaux, des prisonniers, des mystiques, expression des pulsions extrêmes, l'Art Brut présente l'activité créatrice intense de ces hommes et de ces femmes qui trouvent là un port, une halte, nécessaires à leur survie. Héliane Bernard et Alexandre Faure.

03/2005

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Critique littéraire

Histoire de l'édition française. Tome 3, Le temps des éditeurs, Du romantisme à la Belle Epoque (1830-1900)

Le second tiers du XIXè siècle voit s'affirmer une nouvelle économie du livre. La presse mécanique à vapeur, la machine à papier continu, la reliure industrielle permettent une première industrialisation de sa fabrication. Les tirages toutefois restent modestes et l'édition demeure dominée par les genres et les titres de la tradition. La véritable rupture vient après la mi-siècle : les techniques de composition et d'illustration sont à leur tour industrialisées grâce aux linotypes, puis aux monotypes et à la photogravure. Mais, dès la décennie 1850, la production change d'échelle : elle franchit le seuil des 12 000 titres annuels. Car de nouvelles catégories de lecteurs apparaissent. De Guizot à Ferry, l'école (mais pas seulement elle) a alphabétisé les Français : l'enfant, la femme, le peuple, deviennent les figures emblématiques de ces consommateurs d'imprimés. Dans les années 1830, l'édition française invente des objets nouveaux, réduit les formats (ainsi avec les classiques Charpentier en format in-18), emprunte au journal la formule des fascicules largement illustrés, bon marché et lancés à grand renfort de publicité. 1848 marque l'échec du projet romantique et ouvre la voie à d'autres publics, ceux du manuel scolaire, du livre pour la jeunesse, de la littérature de gare, des ouvrages encyclopédiques. Enfin, la crise de surproduction de la fin du siècle opère un tri drastique parmi les éditeurs établis tout en favorisant de nouveaux venus. Concentrant entre ses mains la totalité du processus de production du livre, l'éditeur donne désormais la plus grande part de son temps, non plus au commerce de librairie ou à l'activité d'imprimerie, mais à la lecture des manuscrits, aux rencontres avec les auteurs, à la constitution de son fonds propre. La profession y gagne une légitimité intellectuelle inédite tandis que les plus habiles de ses membres deviennent des propriétaires cossus ou des capitalistes hardis. L'évolution est grosse de risques (d'où les faillites nombreuses qui scandent le siècle) et d'âpres conflits surgissent avec les auteurs qui, de plus en plus, veulent ou doivent vivre de leur plume.

11/1990

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Littérature française

L'amour n'est jamais un fleuve tranquille

Dans le petit village de Ntimbé II, une jeune fille se marie avec un riche commerçant venant de Yaoundé, d'après les prédictions d'une voyante vivant dans la grotte de Sils maria. Rêvant pour elle et pour son village une sortie de la misère et un bonheur exceptionnel, la jeune épouse arrive à Yaoundé où les illusions de la vie de couple vont la rendre malheureuse. Incapable de supporter la misère affective que lui fait subir son époux, plus porté à ses activités lucratives et ludiques hors du foyer, la jeune épouse va tomber amoureuse d'un jeune peintre. Infiltré de la relation adultérine, l'époux va passer le marché avec le jeune peintre pour assassiner son épouse. Mais le coeur du jeune peintre est incapable de poser un tel crime. Il s'allie les services d'un tueur à gage qui malheureusement ne parviendra pas assassiner la jeune épouse. Se rendant compte que le coup a échoué, l'époux va se retourner contre le jeune peintre à qui il demande de lui restituer son argent mis en gage pour l'assassinat de son épouse. Se confondant dans les prétextes, le jeune peintre sera abattu par l'époux. Soupçonnant son époux du meurtre du jeune peintre, la jeune épouse finit par démasquer son époux par l'arme qu'elle retrouve dans un sac qu'elle a dissimulé dans une commode. Débute une bagarre où l'époux comme à ses habitudes frappe son épouse avec sa grosse ceinture. Pour se défendre, elle va sortir l'arme et finira par abattre son époux. Cette mort va déchaîner le courroux de la belle famille qui, pour sanctionner leur belle soeur lui retire tous ses biens matériels. Les membres de la famille du défunt se réunissent pendant plus d'une semaine pour les cérémonies d'inhumation ; celles-ci s'achèvent avec la tentative d'assassinat de la jeune épouse, sauvée de justesse par les chauves-souris de Ntimbé II et certaines femmes prises de compassion pour la jeune épouse. Retournant à Yaoundé, en compagnie de ses beaux frères et belles soeurs qui lui sont restés fidèles, elle va reprendre une nouvelle vie, rythmée par les sonorités de Dalila

09/2015

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Philosophie

Diogène le chien

Diogène le Cynique (-413 - -327 avant J. C), plus connu sous le sobriquet de Diogène le Chien fut le contemporain de Socrate, Platon, Aristote, Épicure et le disciple d'Antisthène qui le rouait de coups de bâton. Il mourut à Corinthe qui lui consacra une colonne surmontée d'un chien, tandis que ses concitoyens lui élevaient une statue. Il fut, selon Aristote, le fondateur de la secte cynique [du grec kunismov " qui concerne le chien "]. Cette école était ainsi appelée parce que ses adeptes avaient du chien la vigilance hargneuse et que d'autre part ils se réunissaient au lieu-dit " le chien agile ". C'est Diogène qui, dit-on, vivait nu dans un tonneau, se masturbait sur la place publique, apostrophait les grands. Il aurait répondu au dieu vivant, Alexandre lui-même, qui se proposait d'exaucer tous ses vœux le très fameux et très impertinent " Ôte-toi de mon soleil ". À Platon qui venait de définir l'homme comme un animal à deux pattes sans plumes, il aurait présenté un poulet plumé ponctué d'un vigoureux " Voici l'homme selon Platon ! ". Il parcourait inlassablement les rues d'Athènes, morigénant, insultant, rageant, se proclamant " citoyen du monde ". Il écrivit quelques pièces aujourd'hui perdues. Mais ce n'est pas certain. Sa vie est un tissu d'anecdotes scandaleuses, excentriques, provocatrices, rapportées par quelques doxographes, notamment par Diogène Laërce. Paul Hervieu s'inscrit dans cette tradition. Son Diogène le chien est un joyau de concision et de style. Il restitue une Athènes étonnement vivante, celle du IVe siècle des philosophes, avec luxe détails et érudition. Dès les premières pages le lecteur est plongé dans la vie quotidienne de la ville, pénètre avec minutie ses rites et coutumes. Il suit pas à pas les agissements de ce " Socrate en délire " que fut Diogène selon la formule de Platon, se réjouit de ses bons mots, participe à ses intuitions, se scandalise de ses audaces, exulte de ses provocations ; et admire avec envie cette liberté sans faille qui est sans le moindre doute la caractéristique majeure de ce philosophe en acte que fut Diogène.

11/2006

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Théâtre

Le jardin aux betteraves

Le quatuor inventé par l'auteur de Naïves Hirondelles se compose du premier violon Guillaume, du second violon Milton, d'un violoncelle Camoëns et d'Angélique, altiste. Tous quatre sont enfermés dans une maison de la culture en forme de boîte à violon... huis clos parcouru d'évocations musicales. Ces musiciens sont venus à la musique pour des raisons tout à fait farfelues et ils sont plutôt mal dans leur peau. Il est visible que la musique ne les a pas menés loin. Les voilà à trois cents kilomètres de tout lieu habité dans une maison de la culture bâtie dans un champ de betteraves. Ceci par dévotion à Beethoven sans doute puisqu'il y a un rapport étroit entre le nom du grand compositeur et celui de ces racines. Ils se disputent, ils échangent des propos amers, délirants, déments, cocasses, décousus et ils préparent mollement un concert Beethoven qui leur a été commandé par un M. Schwartz que l'on ne voit jamais. Survient un habitant de la contrée, Tirribuyenborg, au sabir savoureux, accompagné de tout un appareil de prise de son et d'une boîte de navigation. Sa jovialité s'oppose aux récriminations des quatre ménestrels, on découvre que la maison de la culture-boîte à violon est aussi un sous-marin, un train et un navire spatial. Tirribuyenborg est le pilote chargé de les conduire jusqu'au mystérieux M. Schwartz. A force de jouer Beethoven et d'en parler, l'un des musiciens, Guillaume, s'identifie au sourd génial et se retranche du monde dans le délire. Le voyage se poursuit follement jusqu'au fond des abysses; à ce moment le choc fait entrouvrir le couvercle du violon, le ciel apparaît, c'est la fin du voyage. Ionesco définit ainsi l'art de Dubillard : " J'essaie de connaître la science par laquelle Roland Dubillard fait éclore l'atroce de l'ennui, par laquelle il l'intensifie, le densifie, le cerne, le fait éclater. " " C'est parce que rien ne se passe, que tout passe et que tant de choses se passent et que le tableau est complet de la dérision et du tragique."

10/2002

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Développement durable-Ecologie

Aux origines de l'environnement

Le Petit Prince nous avait prévenus : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour nos yeux. » Dans son acception la plus large, l’environnement représente en effet tout ce qui nous entoure. Les éléments et les paysages, les animaux, les micro-organismes et nos alter ego. Tous devenus invisibles à force d’être là ; invisibles, et pourtant essentiels à notre existence.Depuis un siècle, la perception individuelle et collective de notre environnement est passée d’une approche locale à une vision planétaire, confirmée par les clichés de la Terre que nous envoient les satellites. Ainsi l’environnement est-il aujourd’hui perçu à la fois comme un droit (mais aussi un devoir vis-à-vis des générations futures), un territoire à ménager, voire à restaurer, un capital-nature à faire fructifier sans le ruiner.Voilà pourquoi il faut sans doute parler non pas de l’environnement mais des environnements. C’est l’approche de ce livre, qui se penche par exemple sur les interactions qui existent entre les gènes et leurs multiples niveaux d’environnement, entre les différentes espèces qui constituent la microfaune du sol ou encore entre les virus, les bactéries et les hommes. Sont sollicités ici non seulement des systématiciens – pour débusquer l’arbre dans la forêt du vivant –, mais aussi des écologues, des biologistes évolutionnistes et des anthropologues, des philosophes et des géochimistes, des généticiens et des économistes, qui, tous, aident à comprendre la trame complexe de ce « tissu planétaire ».Un environnement dont l’être humain n’est évidemment pas absent. La sédentarisation d’Homo sapiens, sa croissance démographique et son incroyable expansion ont, pour partie, contribué à fragiliser ce tissu qui l’entoure. Or « ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil », rappelait Sitting Bull dans sa Lettre au président des États-Unis en 1886, ajoutant : « Tout ce qu’il fait à la trame, il le fait à lui-même. » Dans la lignée des précédents ouvrages de la collection, Aux origines de l’environnement a pour ambition de relier, voire de renouer, un à un, tous ces fils.

09/2010