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Richard Yates

Extraits

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Littérature Italienne

Dépaysement

Après une longue absence, le narrateur rentre à Palerme, sa ville natale, pour y passer trois jours de vacances chez ses parents. Ce séjour a un but : par une opération de « carottage », il s’agit de mesurer les transformations de la ville et, à travers elle, de l’Italie tout entière. Pendant ces trois jours, il va donc observer, écouter et enregistrer, sur la plage, dans la rue et dans les cafés, telle une sonde qui collecte des informations au hasard puis s’efforce d’en tirer des enseignements. Mais ce qui s’annonçait comme un simple jeu, non une recherche sérieuse, le conduit assez vite à un constat : Berlusconi. Partout et toujours Berlusconi, à Palerme comme dans toute l’Italie, sur toutes les bouches et tous les écrans, dans tous les esprits et toutes les situations, toujours et seulement Berlusconi. D’où la question que notre homme est contraint de se poser : Berlusconi a-t-il créé l’Italie ou n’est-ce pas plutôt l’Italie qui, au fil des années, a créé Berlusconi ? Palerme, dans ce livre, n’est qu’un prétexte – ou, d’une certaine façon, un échantillon d’Italie. Le vrai sujet, c’est Berlusconi. Pourquoi Berlusconi est-il partout ? Y compris sur la plage, où des enfants aidés par leurs parents et par d’autres adultes construisent avec du sable et une armature en fil de fer un mot qui ressemble au Hollywood des célèbres collines de Los Angeles : BERLUSCONI. Et, comme les acteurs ratés d’autrefois qui se jetaient du haut de ces lettres, les enfants y installent leurs petits soldats et les font tomber dans le sable. Ce passage superbe, qui est au coeur du livre, démontre tout le talent et l’intelligence de Vasta. Il marque aussi le début d’une prise de conscience, d’une recherche qui se poursuit sur les traces de Berlusconi, l’homme-entreprise, l’homme-pays, une recherche qui traumatise quelque peu le narrateur, trop abasourdi pour émettre le moindre jugement, seulement un constat : Berlusconi est partout ! Si on a énormément écrit sur Berlusconi, Vasta tente autre chose : examiner le phénomène du point de vue de la fiction littéraire, grâce à un récit vif et brillant, qui parvient à trouver une certaine vérité mieux que ne l’ont fait des centaines d’analyses politiques et de réflexions journalistiques. Dans la mesure où le phénomène Berlusconi aura dans tous les cas marqué son époque, et pas seulement en Italie, Dépaysement apparaît comme un livre nécessaire.

09/2012

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BD tout public

Le landais volant Tome 3 : Sketch sur le ketch

Où qu'il aille, où qu'il soit, le baron vit toujours des aventures aussi trépidantes que surprenantes ! À Tikal, une des plus belles cités Mayas, au nord-est du Guatemala, Jean-Dextre, pourtant rompu à tous les traquenards et malgré son flair occitan légendaire, est aux prises avec le seau de m****... C'est une coutume de bizutage des touristes ! Une expérience humiliante, qui le perturbe terriblement, car enfin, il n'est pas un touriste ! Arrivé, le 11 septembre 2001, dans un hôtel de luxe à Antigua, le baron est perplexe quant à la gravité de l'attentat perpétré contre les tours du World Trade Center, en comparaison au résultat du match crucial de football entre le Salvador et le Guatemala ; comme quoi, tout est relatif. À Ilha, au Mozambique, il découvre comment un Breton, architecte, arrivé il y a 25 ans et jamais reparti, a provoqué la grève du sexe chez les femmes du coin. Il vit alors une expérience unique avec la volupté, non sans s'être vivement inquiété d'une possible homosexualité, non qu'il soit homophone, mais humilié de cette révélation tardive, en pleine force de l'âge... À bord du Gitane III, un bateau de plaisance, ayant ni plus ni moins appartenu à l'ex-mari de Marlène Jobart, une certaine rouquine, vedette de cinéma dans les années 80, rien ne va. Il est vrai que l'équipage est fort disparate. Nous avons le capitaine René, particulièrement acariâtre et gueulard, qui préfère parler à la photo de Marlène Jobart plutôt qu'à sa femme Annie. Leur fils, Jack, un bellâtre, à la gueule d'acteur hollywoodien. Dédé, le frère de René, qui ne se lave plus depuis la mort de son épouse et, à n'en pas douter, ça remonte à loin... Vanille, une viticultrice. Milo, sourd et muet, très bon marin, il en faut un. Et une pimpante naufragée, recueillie à bord dès le début du voyage. Mais cet étrange équipage, explique-t-il cependant la disparition de la pipe, du coussin et du caleçon préféré (celui avec des Popeye partout dessus) du capitaine, ainsi que celle des pâtes et des biscuits ? Est-ce une mutinerie ? Y a-t-il un traître à bord ? Un rat par exemple, qui voudrait faire le tour du monde... La Mémé de Jean-Dextre aurait-elle raison : « Le bateau, y a deux moments heureux : quand on y monte et quand on en descend ! » ? Ah, mais combien la vie du chevalier-baron est palpitante depuis qu'il voyage !

10/2010

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Sciences historiques

La saga des épaves de la Côte d'Albâtre. Tome 4

Depuis janvier 2000, le GRIEME et ses "Présidents" explorent inlassablement fonds - sous marins, bibliothèques, archives, et musées tout en "flirtant" avec le monde des "gens de mer". Alors que tourne le manège du temps, au fur et à mesure de leur parution, les Sagas redonnent vies aux "personnes ordinaires" qui s'animent au gré des pages tournées. Ce tome 4 est une nouvelle escale dans le long voyage de l'histoire des fortunes de mer... Histoire de bateaux, de marins et de nau- frages... 3 août 1914 - 11 novembre 1918, deux dates qui résument à elles seules la "première guerre totale" que connaîtra l'humanité. Si le théâtre principal de ce conflit fut l'Europe, des combats se déroulèrent également au sein de l'Empire Ottoman, en Afrique noire et aux confins du Pacifique. Une grande partie du monde s'embrasa, la guerre devint mondiale. Les taxis de la Marne, Verdun, la Bataille de la Somme, le Chemin des Dames résonnent comme autant de lieux de mémoire où la terre porte encore les stigmates des violents combats auxquels se livrèrent les belligérants, ennemis sur le front, mais unis dans la souffrance. Si, dans l'imagerie populaire, le "Poilu des tranchées", symbolise la "Der des Ders", il est néanmoins un aspect plus méconnu de ce conflit, à savoir "la guerre sur mer", que le GRIEME vous invite à découvrir dans ce quatrième volet de "La Saga des Epaves de la Côte d'Albâtre". Environ 150 navires seront victimes des sous-marins allemands dans la zone côtière seino-marine, entre Le Havre et Le Tréport. Ainsi, le tome IV de la "Saga" pose un regard d'un siècle à l'autre et vous convie à une incursion dans le passé et vous invite à vivre l'instant décisif où le destin des hommes bascule vers la souffrance et l'infortune ! Dans ce quatrième opuscule, découvrez une mise en page modifiée, une iconographie plus conséquente et toujours de nombreux dessins "originaux". Enfin, ultime nouveauté, la possibilité de poursuivre l'histoire au-delà du livre et d'accéder à des supports multimédias complémentaires et évolutifs tels que vidéos et photographies grâce aux "flash-codes" que vous trouverez sur certaines pages de l'ouvrage. Comme disait Saint Augustin, "La mémoire est le présent du passé". Ce nouvel épisode réveille le regard du présent sur les événements du passé qui hantent encore les familles des victimes de ces tragédies. Au-delà du récit de plongée, le souvenir se mue en un devoir de mémoire, un dernier hommage rendu à ces marins anonymes disparu à cause de la folie meurtrière des hommes.

06/2017

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Sciences historiques

Barbier Dauphin : une industrie du terroir provençal. Histoire d'une conserverie en Pays d'Aix-en-Provence (1869-1987)

"Barbier Dauphin, le fin du fin..." le slogan en vogue dans les années 1950- 1960 fleure bon une France encore rurale dans ses aspirations et son imaginaire, même si depuis le XIXe siècle l'urbanisation n'a cessé de gagner du terrain, grignotant inexorablement le monde paysan. L'histoire de Barbier Dauphin s'inscrit dans ce contexte d'une France à double facette qui au cours des deux derniers siècles a pris le chemin d'une modernisation de son tissu socio-économique tout en demeurant attachée à ses assises rurales. En effet, l'entreprise a fondé sa croissance sur des produits alimentaires apprêtés et plus tard cuisinés aux saveurs culinaires traditionnelles, celles du terroir. Pour autant, ses marchés sont ceux du monde urbain où le temps des ménagères est maintenant compté, où les femmes entrent progressivement dans la vie professionnelle. Acteur de la modernité, Barbier Dauphin leur propose ainsi de s'émanciper des contraintes du quotidien pour mieux libérer leur force de travail ; "Barbier Dauphin libère la femme ! " suggèreront plus tard les accroches publicitaires. Pour cela, la conserverie n'aura de cesse d'élargir sa gamme de produits : boîtes de tomate, concentrée ou entière, conserves de légumes en tout genre, confitures et douceurs... Puis, avec le temps et les exigences du progrès, les préparations deviennent de plus en plus élaborées : plats cuisinés, soupes toutes prêtes des plus variées, sauces en boîtes, pâtes farcies... Cette modernité alimentaire ne rime pas encore avec "mal bouffe" ; c'est un autre aspect majeur de l'aventure Barbier Dauphin. Comme l'évoque son credo "le fin du fin", l'entreprise joue durablement la carte de la qualité, celle de produits frais, simples, issus d'un territoire généreux. Ambassadrice des saveurs provençales, elle se confond ainsi avec le terroir qui l'a vu naître. En effet, Barbier Dauphin est par excellence une industrie d'un terroir ; elle s'y est nourrie et en retour a façonné ce monde rural, ses territoires et ses populations. De Lambesc à Meyrargues, ce livre retrace l'aventure d'une entreprise dont le destin se confond avec l'histoire de la conservation et de la préparation des aliments, de la diffusion des produits culinaires provençaux, de l'évolution des goûts alimentaires... C'est aussi une histoire des hommes - chefs d'entreprise, contremaîtres, ouvriers, habitants du village de Meyrargues en Pays d'Aix-en-Provence - qui ont participé à cette aventure et dont la mémoire demeure encore aujourd'hui vivace, pleine de souvenirs d'une époque où la vie s'organisait autour et au rythme de l'usine.

02/2008

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Théâtre

Ici et maintenant

Ce livre rassemble la majeure partie des textes (dont certains inédits) qu'Adamov a consacrés au théâtre à l'occasion soit de ses propres pièces soit d'oeuvres d'autres dramaturges parmi lesquels Bertolt Brecht, Sean O'Casey et John Arden. On n'y trouvera ni préceptes ni théories : Arthur Adamov n'a cure des ficelles et des trucs chers aux thuriféraires de la "pièce bien faite". Pas plus un message philosophique ou littéraire : c'est de théâtre qu' il s'agit ici. En revanche le lecteur pourra y découvrir une réflexion, qui se poursuit depuis plus de quinze années et qui a mené Adamov de la conception d'un théâtre "littéral", fondé sur la seule évidence physique des gestes et des mots, à celle d'un théâtre où se trouvent exposés et mis en question les rapports de l'homme et de sa société. Cette longue réflexion demeure continue. Le rapprochement de ces textes écrits à des dates et pour des objets différents l'établit : qu'il s'agisse de "théâtre, argent et politique", des fait divers ou des névroses, Adamov a toujours été d'abord préoccupé de découvrir ce qui unit l'individuel et le social et non ce qui les oppose. Ainsi, pour lui, le théâtre reste le lieu par excellence où montrer à la fois le plus général et le plus particulier, ou encore ce qu'il appelle l' "aspect curable des choses", ce qui peut être modifié, et leur "aspect incurable", ce qui est profondément enraciné dans l'homme. Infiniment claire et simple au niveau des intentions, il s'agit d'évoquer de grands mécanismes sociaux, la dramaturgie dont il se réclame est aussi compliquée, voire surchargée, dans ses démarches : il ne faut rien négliger de ce qui est le plus secret, le plus obscur dans l'homme, ses rêves et ses comportements morbides notamment. Le refus qu'Adamov oppose maintenant à l' "avant-garde" n'est donc pas schématique. Au contraire : c'est au schématisme de cette avant-garde qu'il s'en prend, à son caractère "simpliste et primaire". Car le théâtre dont il nous parle ici, avec lucidité et passion, n'exclut rien : y ont place l'individuel et le collectif, les actes et les rêves, le diurne et le nocturne. Animé, aujourd'hui comme hier, par la volonté de retrouver le concret, Adamov nous met maintenant en garde contre tout symbolisme, que celui-ci se réclame de l'avant-garde ou d'un soi-disant réalisme. Une importante série d'illustrations permet de montrer le rayonnement de son oeuvre dans le monde.

02/1964

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Langages informatiques

Macros et langage VBA. Complément vidéo : les variables et les constantes, les instructions conditi

Ce livre de la collection vBook se compose d'un livre pour apprendre à concevoir des macros et procédures avec le langage VBA et d'un complément sous forme de vidéo (1h35) détaillant en images, la déclaration de variables et constantes, la création d'instructions conditionnelles et de boucles. Livre Macros et langage VBA - Découvrez la programmation sous Excel (nouvelle édition) Cet ouvrage est destiné aux personnes qui souhaitent découvrir la programmation VBA avec Excel ou qui souhaitent comprendre comment fonctionnent les macros, ces programmes qui permettent de gagner un temps considérable pour réaliser des tâches répétitives. Que vous ayez déjà des notions de programmation ou que vous soyez un parfait débutant, il va vous permettre de découvrir au fur et à mesure des chapitres, les différents aspects de la programmation VBA et comment les exploiter dans Excel. Le code et les syntaxes VBA ayant peu évolué depuis Excel 97, il conviendra à toutes les versions d'Excel bien qu'il ait été rédigé en s'appuyant sur les dernières versions (Excel 2019, 2021 et Excel Microsoft 365). Vous débuterez par la découverte de l'Enregistreur de macros et les différentes interfaces qui s'offrent à vous lorsqu'il s'agit de programmer. Vous apprendrez à créer vos premiers programmes, à déclarer et utiliser les différentes variables et constantes puis à faire la distinction entre les fonctions, les procédures et les macros. Vous poursuivrez votre apprentissage en découvrant les principales structures du code que sont les conditions, les boucles et les opérateurs. Vous apprendrez à manipuler les textes et les dates puis les cellules, les feuilles, les classeurs avant d'exploiter l'application Excel dans son ensemble. Les chapitres sur les formules et les graphiques vous permettront d'automatiser vos rapports et, pour permettre à vos collègues d'utiliser vos applications, vous apprendrez à créer des formulaires. Les techniques permettant de gérer les erreurs et de déboguer les programmes seront également évoquées. Pour finir, quelques pistes vous permettant d'aller plus loin comme les modules de classes, la personnalisation du ruban Excel ou encore le pilotage des autres applications Office vous sont présentées. Chaque chapitre est suivi d'une série d'exercices dont vous trouverez une version corrigée en fin d'ouvrage et dans le fichier disponible en téléchargement. Le livre se termine par un exercice récapitulatif dont l'objectif est de créer une application complète. Vidéo Macros et langage VBA - Variables et constantes, instructions conditionnelles et boucles Cette vidéo de formation vous explique comment exploiter variables et constantes et vous présente les principales structures du code que sont les instructions conditionnelles et les boucles.

10/2022

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Littérature étrangère

Benoni

Benoni est le premier volet d'un dyptique qui tient une place à part dans l'oeuvre de Knut Hamsun. Sans doute y retrouve-t-on la grande nature du Nordland, ses forêts, sa faune et sa flore, la mer, les nuits translucides de ses étés, la pesanteur de ses journées d'hiver ; de même y renoue-t-on connaissance avec un type d'analyse psychologique qui a fait école depuis, où tout n'est que suggéré par approches de biais, demi-teintes, gestes ébauchés et retenus, élans du coeur arrêtés d'une parole. Cependant, Knut Hamsun y aborde de front, pour la première fois, ce qui deviendra une des préoccupations majeures de toute son oeuvre, un des problèmes essentiels aussi de la société scandinave : l'affrontement entre une culture rurale traditionnelle avec son éthique et ses valeurs typiques, et le monde de la ville, le capitalisme, l'argent. Autour de Mack de Sirilund gravite un microcosme qui accuse fortement le contrecoup de cet antagonisme : l'argent, nouveau maître, fustige insolemment parvenus aussi bien que mainteneurs de traditions, sans que l'on sente percer encore l'option résolument conservatrice que Knut Hamsun adoptera un jour. En second lieu, si l'amour joue, ici comme dans les autres romans hamsuniens, un rôle de premier plan, c'est en un camaïeu de gris qui a quelque chose de poignant dans son mélancolique bilan d'échecs et de ratés : Benoni et Rosa, Svend et Ellen, Nikolaï et Rosa font tour à tour l'expérience navrante de l'impossibilité d'aimer et d'être aimé sans retour. Violence ou timidité, cynisme ou naïveté, mépris ou sensualité, rien ne paraît devoir triompher d'obstacles insurmontables jamais dits, qui font de ce livre un lamento pudique et feutré. Enfin, en bon Scandinave conscient des très lointains tropismes de son peuple, Hamsun a mis en scène ici, plus clairement que nulle part ailleurs, le seul vrai personnage de son oeuvre, ce Destin inexorable et fantasque qui se plaît cruellement à flétrir les corps comme il ride les coeurs. Régis Boyer Né en 1859 en Norvège, Knut Hamsun était fils de paysans et autodidacte. Ses premiers écrits passèrent inaperçus, et il dut émigrer aux Etats-Unis. Peu après son retour, en 1890. la Faim lui apporta la célébrité. De nombreux romans suivirent. Benoni, et Rosa, le second volet du dyptique, ont été publiés en Norvège en 1908. Knut Hamsun obtint le Prix Nobel en 1920. Son talent s'est exprimé également à travers des récits de voyages, contes, nouvelles et pièces de théâtre. Il est décédé en 1952.

06/1980

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Poésie

Oeuvre. Tomes 1 et 2

"La seule chose que je désirais [...] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". "Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive" , qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

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Littérature française

Oeuvre. Tome 2

"La seule chose que je désirais [...] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? - Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive", qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

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Littérature tchèque

Oeuvres. Tome 1

"La seule chose que je désirais [... ] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? - Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". " Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive", qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Ouvres complètes, mais une Ouvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

03/2011

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Littérature tchèque

Oeuvres. Tome 2

« La seule chose que je désirais [.] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? - Non, je suis romancier." "Vous êtes dissident ? - Non, je suis romancier." "Vous êtes de gauche ou de droite ? - Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier"». Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la « morale de l'archive », qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la «morale de l'essentiel» : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

03/2011

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Littérature tchèque

Kundera, oeuvre, coffret en 2 volumes. Tome 1 et tome 2

"La seule chose que je désirais [...] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". "Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive" , qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

03/2011

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6e

Hatier vacances de la 6e vers la 5e. Toutes les matières, Edition 2023

Des révisions 100 % stimulantes sur tous les points clés du programme de 6e. Idéal pour réussir sa rentrée en 5e ! Les notions clés du programme de 6e - Le cahier est organisé en 8 épisodes, chacun permettant de réviser des notions clés du programme de 6e : en français, en maths, en anglais, ainsi qu'en histoire-géographie EMC, en sciences et technologie. - Chaque notion est traitée, sur une double-page, avec un mini-cours et des exercices ciblés. - A la fin d'un épisode, un quiz-bilan permet de vérifier qu'on a bien assimilé les notions revues. Un cahier de vacances stimulant - En arrière-plan des révisions : une histoire dont les héros - Jules et Grannie - interviennent au fil des pages et dont le dénouement ne sera dévoilé qu'à la fin du cahier. - Le cahier comprend aussi des actus et des jeux. - Difficile, dans ces conditions, de ne pas terminer son cahier de vacances !

05/2023

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Ecrits sur l'art

Le Dernier mur

Le dernier mur est la retranscription et le remontage de plusieurs entretiens que mena Jean Daive, notamment dans le cadre de l'émission radiophonique "? Peinture fraîche ? " qu'il anima sur les ondes de France Culture de 1997 à 2009. En longeant ce "? dernier mur ? ", on ne cesse de se perdre dans les ruelles de la parole, de faire des rencontres lumineuses, celles d'artistes, de théoriciens et d'écrivains qui se racontent et déploient leurs univers, comme Georges Didi-Huberman, Joseph Kosuth, Nicole Loraux, Zoran Music, Aurélie Nemours ou Kiki Smith. En ouverture, une photographie choisie par Jean Daive fait résonner le titre de l'ouvrage, en l'éclairant et en le laissant à son obscurité en même temps, une photographie en noir et blanc dont un certain flou fait le charme étrange ? : Jardin de l'enfance et son mur du fond, vers 1942. Ainsi nous est donné à voir le premier mur, avec son air de ruine, ses briques en terre cuite, son lierre grimpant. Tandis que le dernier mur, on ne peut que l'entrevoir, comme s'il s'éloignait toujours. Dans chaque entretien, il fait une apparition furtive. On le voit brièvement, par exemple, quand Kiki Smith raconte ? : "? L'autre jour, je marchais dans la rue et j'ai vu une palissade bleue et j'ai pensé que la raison pour laquelle j'aime être vivante, c'est parce que j'aime voir les couleurs. ? " Plus qu'un horizon, le dernier mur est un mur qu'on longe, qu'on ne cesse jamais de longer. Cette manière d'être dans le dédale du temps qui passe, on l'apprend avec Jean Daive en compagnie des artistes, comme Kiki Smith, qui confie encore ? : "? Je ne sais pas très bien ce que je veux faire. Travailler à partir des expériences de la vie. Mon travail est un reflet de ce qui m'arrive dans la vie à certains moments. Je n'ai pas de but. C'est une réaction. ? " Une autre rencontre qu'on peut faire au cours de ces entretiens, et qui nous enseigne également une manière de longer les murs du temps, est celle de Georges Didi-Huberman. Il évoque ainsi le modèle de temps non-linéaire qu'il élabore en se référant à Aby Warburg et Walter Benjamin ? : "? un modèle de temps qui n'est plus continu et qui n'est pas non plus un modèle où les choses meurent ? ", mais plutôt "? un modèle où des choses passent en dessous et demeurent indestructibles ? ", un modèle tissé de "? survivances ? ". C'est comme cela que se présente aussi Le dernier mur, privilégiant moins une continuité rassurante de la parole, que les discontinuités, les circulations souterraines, et les illuminations soudaines qui peuvent survenir au fil de ces entretiens passionnants. Avec les voix retranscrites de ? : Bernard Bazile, Jean-Charles Blais, Sylvie Blocher, Bernard Buffet, Jorge Camacho, Francesco Clemente, Hubert Damisch, Georges Didi-Huberman, Jean Le Gac, Maurice Garnier, Angela Grauerholz, Friedensreich Hundertwasser, Raoul de Keyser, Joseph Kosuth, Eugène Leroy, Nicole Loraux, Raymond Mason, Tania Mouraud, Zoran Music, Aurélie Nemours, Shirin Neshat, Sophie Ristelhueber, François Rouan, Kiki Smith, Jesús Rafael Soto, Eric Suchère, Niele Toroni, Richard Tuttle, Alain Veinstein, Jean-Charles Vergne.

03/2024

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Multi-matières 3e

Brevet. Edition 2022

Cet ouvrage offre aux élèves de 3e tous les outils pour s'entraîner efficacement aux épreuves de 2022 : - les sujets des années précédentes, - les explications de l'enseignant pour bien comprendre et répondre au mieux à chaque question, - les corrigés complets, - les programmes officiels commentés, - les conseils méthodologiques adaptés à chaque épreuve, - des recommandations pour l'examen.

08/2021

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Policiers

La belle vie

Quand Jack s'est installé à Los Angeles, il rêvait de devenir présentateur télé ou acteur, il voulait mener la grande vie, s'écarter à jamais de la masse laborieuse. Au lieu de ça, il vivote dans un studio miteux de Venice Beach, partage sa vie avec une prostituée à la dérive qui n'est même pas amoureuse de lui. Un jour, après s'être fait enlever un rein contre une grosse somme d'argent, la prostituée disparaît. Son corps mutilé est retrouvé dans un dépotoir du centre de la ville. Pour Jack commence alors une longue descente aux enfers dans le milieu de la prostitution. Totalement dégoûté de lui-même, Jack n'a plus aucun tabou et se met à vendre ses charmes et à pratiquer les pires perversions sexuelles. Un flic véreux et pervers, ancien client de la prostituée se met à le suivre à la trace, persuadé qu'il a quelque chose à se reprocher. Au cours d'une soirée chic où Jack fait la pute pour un jeune acteur homosexuel, il fait la connaissance de Bella, une belle et jeune milliardaire qui n'a pas froid aux yeux. S'ensuit une relation passionnelle et tumultueuse qui repousse sans cesse plus loin les limites de la décence sexuelle. La belle richarde lui ouvre toutes les portes du monde audiovisuel, et les rêves de Jack deviennent réalité. Mais quand Jack découvre que Bella pratique des opérations chirurgicales illégales pour tromper son ennui sexuel et que le flic s'apprête à les faire chanter, le rêve hollywoodien se transforme en un cauchemar sans retour. Dès les premières lignes, nous savons que nous allons traverser des zones de l'âme qu'on évite habituellement. Que nous allons baigner dans une atmosphère épaisse, alliant une observation clinique de la réalité à une poésie macabre. Que rien ne nous sera épargné : misère, déviances, scatophilie, nécrophilie, inceste. Nous sommes immergés dans un roman poisseux, qui suinte de toutes les sécrétions possibles. Matthew Stokoe dépeint une société en perdition, une humanité souillée, où l'individu est aliéné, formaté par le monde de la marchandise. Ce qui porte le livre et nous accroche, c'est bien la personnalité trouble de Jack. De manière souterraine, il nous répugne sans qu'on arrive pour autant à le détester. La force de Stokoe est de maintenir cette ambiguïté, de refuser tout refuge au lecteur. Ce roman profondément marquant laisse pour longtemps un frisson d'intranquillité et une nécessaire nausée.

02/2012

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Analyse

Power Query et M. Extraire et préparer les données en vue de leur exploitation dans Excel ou Power BI

Power Query permet l'extraction, la transformation et le chargement de données depuis une multitude de sources vers les deux outils principaux que sont Power BI et Excel. C'est surtout l'étape de transformation qui va nous intéresser dans cet ouvrage : les plus simples consistent à filtrer les lignes, choisir les champs ou encore vérifier le type de la donnée. Mais il est souvent nécessaire de nettoyer les données (harmoniser les champs de type texte, supprimer les valeurs nulles ou une ligne de total...), de créer de nouveaux champs, de calculer de nouveaux indicateurs ou de scinder un champ complexe en plusieurs valeurs distinctes. M est le langage de programmation disponible dans Power Query qui permet de travailler plus vite et d'aller plus loin. Ce livre s'adresse à toute personne devant traiter des données avec Power Query. Les utilisateurs de Power Query pouvant s'appuyer sur l'interface graphique exclusivement, ou saisir intégralement le code M, nous avons adopté dans ce livre une approche mixte : laisser l'interface graphique générer le code et y apporter des améliorations en code M lorsque cela est utile, tant en termes de rapidité de conception qu'en termes de possibilités de transformation. Dans le premier chapitre, nous nous intéressons aux connecteurs. Nous évoquons un certain nombre de cas courants (fichier Excel, fichier Excel avec plusieurs feuilles, plusieurs fichiers Excel, tableaux croisés), puis nous voyons l'import de fichiers plats (TXT, JSON), l'import à partir de bases de données et l'import de données issues du Web. Nous évoquons aussi les jeux de données (datasets). Le deuxième chapitre est consacré au nettoyage et à la préparation des données. Nous y voyons comment transformer des colonnes, dépivoter un tableau croisé, transformer successivement du texte, des numériques puis des dates, comment ajouter des colonnes, combiner (associer) des tables, comment gérer les erreurs de chargement. Nous voyons aussi comment accéder au code M, comment le lire et comment, après avoir utilisé l'interface graphique, reproduire ou améliorer l'opération à l'aide du code M. Le troisième chapitre vous propose d'aller plus loin avec Power Query et M en travaillant sur les étapes de transformation, avec l'organisation des requêtes, les paramètres, les filtres dynamiques, l'agrégation des tables. Nous évoquons également dans ce chapitre le modèle "en étoile" qui est la structure de données recommandée. Le quatrième chapitre se concentre sur les erreurs au chargement des données : comment les déceler, comment générer un rapport d'erreurs pour les corriger. Dans le chapitre suivant, nous plongeons dans le code M pour mieux comprendre sa structure, ses entités, créer des fonctions personnalisées, utiliser l'actualisation incrémentielle, découvrir des cas complexes de transformation ou d'extraction de données à partir du Web...

09/2021

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Poésie

Chants d'Innocence ; Le Mariage du Ciel et de l'Enfer ; Chants d'Expérience

William Blake (1757-1827) brille désormais au firmament de la littérature universelle comme un astre énigmatique. Fils d’un marchand de chaussettes disciple de Swedenborg, il écrit des poèmes dès l’âge de douze ans ; à quatorze ans, il est mis en apprentissage chez un graveur et y assimile toutes les techniques de cet art difficile, dont il va faire son métier. En même temps il se forme à la peinture, au dessin, à l'histoire de l’art, et copie les maîtres anciens. Et c’est dans ces mêmes années d’adolescence que, pour la première fois, il voit passer des anges dans un chant de blé. Son destin de poète est alors tout tracé : manieur de mots, il écrit des poèmes; manieur de burin, il grave des planches où les images serviront en quelque sorte d’écrin aux vers ; manieur de pinceau, il les enlumine à l'aquarelle. C'est ainsi qu’il compose en 1788 son premier grand recueil, les Chants d’Innocence, dont chaque exemplaire est évidemment unique. Il y joue ”sur un flûtiau” des chansons ”pour enfants” : le style est naïf, doux et bucolique, emprunte aux comptines et aux berceuses, le poète contemple avec attendrissement la petite enfance, sa pureté et ses jeux charmants, et s’émerveille de la présence du Dieu sauveur, qui toujours la tient sous sa garde. Mais voilà qu'en 1794, selon la même technique, il grave des Chants d’Expérience, qui, reprenant un à un les titres et les thèmes des Chants d’Innocence, en offrent la version noire et comme maudite : enfance affamée et battue, iniquité partout, Dieu méchant, monde déchu, innocence perdue, universel esclavage. La vie, l’amour, Dieu même, tout est à réinventer. Dans ce message dû à la voix tonnante d’un vieux barde s’entend alors distinctement un autre Blake, amoureux des corps, libertaire et rageur, celui-là même qui s'est enthousiasmé pour la Révolution française. C'est qu’entre ces deux dates, entre ces deux séries de Chants formant diptyque, celui qui avait vu passer les anges s’en est allé visiter l’Enfer : en 1794, il finit de graver un long texte en prose, le Mariage du Ciel et de l’Enfer, parodie sarcastique du Ciel et l’Enfer de Swedenborg, virulente charge contre les Églises, les États et les conventions morales, où il procède à une inversion des valeurs qui culmine dans des ”Proverbes de l’Enfer” bien dignes de figurer dans une anthologie de l’humour noir.On ne peut qu’admirer l’art puissant de cet enlumineur illuminé, dont Gide, qui traduisit le Mariage, alla jusqu’à écrire : ”L’astre Blake étincelle dans cette reculée région du ciel où brille aussi l’astre Lautréamont.

04/2010

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Philosophie

Albert Londres, Terminus Gardafui. Dernière enquête, dernier voyage

Né le 1er novembre 1884 à Vichy, Albert Londres est mort le 16 mai 1932 dans l’océan Indien, au large du cap Gardafui (Gees Gwardafuy, Ras Asir), dans l’incendie du Georges-Philippar, le bateau qui le ramenait de Shanghai à Marseille. Ces dates et ces lieux délimitent la vie du « prince » des journalistes, dont la figure est pour toujours associée au prix littéraire qui porte son nom, et qui, chaque année, est attribué au « meilleur » journaliste. Albert Londres est un auteur majeur d’Arléa, car, entre « grand format » et format « de poche », nous comptons aujourd’hui plus de vingt titres du grand reporter à notre catalogue, sans compter les deux ouvrages sur lui : Régis Debray, Sur la mort d’Albert Londres, et Didier Folléas, Albert Londres en terre d’ébène. Inutile, donc, de présenter l’homme. Si le livre de Régis Debray (à l’origine un scénario pour la télévision) résume, à gros traits, quelques éléments que les investigations sur l’incendie et le naufrage du paquebot avaient réunis, le livre de Bernard Cahier est d’une tout autre ampleur. En effet, Albert Londres, Terminus Gardafui passe en revue toutes les hypothèses qui, à un moment ou à un autre, ont retenu l’attention des enquêteurs. Après avoir brossé un tableau minutieux de la situation en Chine, particulièrement à Shanghai, en cette année 1932 (politique des concessions occidentales, diplomatie française à l’œuvre, ambitions japonaises sur l’État du Manchoukuo), Bernard Cahier étudie toutes les directions, toutes les circonstances, toutes les affaires, politiques ou délictueuses, auxquelles Albert Londres, vu ses habitudes et ses méthodes d’investigations, aurait pu s’intéresser (bruits de bottes japonais, corruption, opium, triades chinoises, etc.). Puis, c’est au bateau lui-même, qui, faut-il le rappeler, était sur le trajet retour de sa première traversée, que notre auteur va s’intéresser. Rien ne sera omis, de la construction du navire aux qualités et défauts de l’équipage, afin de tenter de trouver les causes de l’incendie, causes sur lesquelles de nombreuses hypothèses s’affrontent. Enfin, c’est sur la disparition, dans un accident d’avion, au Sud de l’Italie, des époux Lang-Willar, amis du grand reporter et « témoins », sur le bateau, de ses derniers instants, disparition qui ne manquera pas, une fois encore, d’alimenter les soupçons d’attentat, que l’auteur poursuit son enquête minutieuse. Ce livre est passionnant à plus d’un titre, car, outre les derniers instants du journaliste, relatés avec émotion et retenue, il fait litière de nombreuses hypothèses saugrenues, pour, sans conclure sur l’étrange fin du grand reporter, nous fournir les hypothèses les plus vraisemblables.

04/2012

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Pléiades

Oeuvres romanesques Tome 1. Précédées des Poésies complètes

On croit savoir que Freddy Sauser devint poète à New York dans la nuit du 6 avril 1912, qu'il se changea en Blaise Cendrars à cette occasion, puis qu'il renonça au poème, au profit d'une autre écriture, de la main gauche cette fois, dans la nuit du 1er septembre 1917, à Méréville (Seine-et-Oise). Rare précision des dates... A nuancer toutefois. Deux recueils paraissent encore en 1924, et il se peut que la ligne de partage entre poèmes et "fictions" (ce mot, à nuancer lui-même) ne soit pas si nette. Au reste, entre 1917 et 1924, Cendrars renonce au poème, pas à la poésie. L'une des vertus de cette édition, dont les deux titres semblent entériner le mythe de la rupture forgé par l'écrivain, est de mettre en évidence la cohérence souterraine qui fait de lui, dans ses romans aussi bien que dans ses recueils, le poète de la modernité. Modernité, et non avant-garde. Il ne s'agit pas de célébrer le futur. C'est le Profond aujourd'hui qui retient Cendrars, et il est bon que la chronologie place en tête des "Oeuvres romanesques", comme une enseigne, l'inclassable texte de 1917 ainsi intitulé. "La modernité a tout remis en question". Elle crée des besoins "de précision, de vitesse, d'énergie" qui détraquent les sens et le coeur de l'homme. Le romanesque doit mettre au point "le nouveau régime de la personnalité humaine". Telle est l'ambition de Cendrars. Elle ne s'accommode d'aucune "recette". "Consultez mes oeuvres. Il n'y a pas de principe ; il n'y a que des réalisations". L'Or et Moravagine sont "deux pôles aussi différents l'un de l'autre par l'écriture et la conception que s'ils étaient l'ouvrage de deux écrivains sans tendresse réciproque", dira l'ami t'Serstevens. Cendrars ne tient pas à enfoncer le clou. "Quand on aime il faut partir", se renouveler, élargir les cases, se jouer des formes. Les Sonnets sont dénaturés, les Poèmes élastiques, Rhum est un reportage romancé, et les Histoires dites vraies entretiennent un rapport complexe avec la fiction. "Plus un papier est vrai, plus il doit paraître imaginaire". Et vice versa : la fugue du Transsibérien était imaginaire, mais plus vraie que vraie. C'est dire qu'il entre une part de convention dans les intitulés donnés aux volumes que la Pléiade consacre à Blaise Cendrars. Poétiques, romanesques, autobiographiques : la plupart des ouvrages relèvent, dans des proportions variables, des trois catégories. Les territoires respectifs de la fiction et de la réalité se recouvrent. Et à lire le romancier, on voit à quel point les préoccupations du poète demeurent actives, et comment elles atténuent ou effacent les frontières entre les genres. "Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles", disait Rimbaud.

11/2017

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Pléiades

Oeuvres romanesques Tome 2

On croit savoir que Freddy Sauser devint poète à New York dans la nuit du 6 avril 1912, qu'il se changea en Blaise Cendrars à cette occasion, puis qu'il renonça au poème, au profit d'une autre écriture, de la main gauche cette fois, dans la nuit du 1er septembre 1917, à Méréville (Seine-et-Oise). Rare précision des dates... A nuancer toutefois. Deux recueils paraissent encore en 1924, et il se peut que la ligne de partage entre poèmes et "fictions" (ce mot, à nuancer lui-même) ne soit pas si nette. Au reste, entre 1917 et 1924, Cendrars renonce au poème, pas à la poésie. L'une des vertus de cette édition, dont les deux titres semblent entériner le mythe de la rupture forgé par l'écrivain, est de mettre en évidence la cohérence souterraine qui fait de lui, dans ses romans aussi bien que dans ses recueils, le poète de la modernité. Modernité, et non avant-garde. Il ne s'agit pas de célébrer le futur. C'est le Profond aujourd'hui qui retient Cendrars, et il est bon que la chronologie place en tête des "Oeuvres romanesques", comme une enseigne, l'inclassable texte de 1917 ainsi intitulé. "La modernité a tout remis en question". Elle crée des besoins "de précision, de vitesse, d'énergie" qui détraquent les sens et le coeur de l'homme. Le romanesque doit mettre au point "le nouveau régime de la personnalité humaine". Telle est l'ambition de Cendrars. Elle ne s'accommode d'aucune "recette". "Consultez mes oeuvres. Il n'y a pas de principe ; il n'y a que des réalisations". L'Or et Moravagine sont "deux pôles aussi différents l'un de l'autre par l'écriture et la conception que s'ils étaient l'ouvrage de deux écrivains sans tendresse réciproque", dira l'ami t'Serstevens. Cendrars ne tient pas à enfoncer le clou. "Quand on aime il faut partir", se renouveler, élargir les cases, se jouer des formes. Les Sonnets sont dénaturés, les Poèmes élastiques, Rhum est un reportage romancé, et les Histoires dites vraies entretiennent un rapport complexe avec la fiction. "Plus un papier est vrai, plus il doit paraître imaginaire". Et vice versa : la fugue du Transsibérien était imaginaire, mais plus vraie que vraie. C'est dire qu'il entre une part de convention dans les intitulés donnés aux volumes que la Pléiade consacre à Blaise Cendrars. Poétiques, romanesques, autobiographiques : la plupart des ouvrages relèvent, dans des proportions variables, des trois catégories. Les territoires respectifs de la fiction et de la réalité se recouvrent. Et à lire le romancier, on voit à quel point les préoccupations du poète demeurent actives, et comment elles atténuent ou effacent les frontières entre les genres. "Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles", disait Rimbaud.

11/2017

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Pléiades

Oeuvres romanesques précédées des Poésies complètes. Coffret en 2 volumes

On croit savoir que Freddy Sauser devint poète à New York dans la nuit du 6 avril 1912, qu'il se changea en Blaise Cendrars à cette occasion, puis qu'il renonça au poème, au profit d'une autre écriture, de la main gauche cette fois, dans la nuit du 1er septembre 1917, à Méréville (Seine-et-Oise). Rare précision des dates... A nuancer toutefois. Deux recueils paraissent encore en 1924, et il se peut que la ligne de partage entre poèmes et "fictions" (ce mot, à nuancer lui-même) ne soit pas si nette. Au reste, entre 1917 et 1924, Cendrars renonce au poème, pas à la poésie. L'une des vertus de cette édition, dont les deux titres semblent entériner le mythe de la rupture forgé par l'écrivain, est de mettre en évidence la cohérence souterraine qui fait de lui, dans ses romans aussi bien que dans ses recueils, le poète de la modernité. Modernité, et non avant-garde. Il ne s'agit pas de célébrer le futur. C'est le Profond aujourd'hui qui retient Cendrars, et il est bon que la chronologie place en tête des "Oeuvres romanesques", comme une enseigne, l'inclassable texte de 1917 ainsi intitulé. "La modernité a tout remis en question". Elle crée des besoins "de précision, de vitesse, d'énergie" qui détraquent les sens et le coeur de l'homme. Le romanesque doit mettre au point "le nouveau régime de la personnalité humaine". Telle est l'ambition de Cendrars. Elle ne s'accommode d'aucune "recette". "Consultez mes oeuvres. Il n'y a pas de principe ; il n'y a que des réalisations". L'Or et Moravagine sont "deux pôles aussi différents l'un de l'autre par l'écriture et la conception que s'ils étaient l'ouvrage de deux écrivains sans tendresse réciproque", dira l'ami t'Serstevens. Cendrars ne tient pas à enfoncer le clou. "Quand on aime il faut partir", se renouveler, élargir les cases, se jouer des formes. Les Sonnets sont dénaturés, les Poèmes élastiques, Rhum est un reportage romancé, et les Histoires dites vraies entretiennent un rapport complexe avec la fiction. "Plus un papier est vrai, plus il doit paraître imaginaire". Et vice versa : la fugue du Transsibérien était imaginaire, mais plus vraie que vraie. C'est dire qu'il entre une part de convention dans les intitulés donnés aux volumes que la Pléiade consacre à Blaise Cendrars. Poétiques, romanesques, autobiographiques : la plupart des ouvrages relèvent, dans des proportions variables, des trois catégories. Les territoires respectifs de la fiction et de la réalité se recouvrent. Et à lire le romancier, on voit à quel point les préoccupations du poète demeurent actives, et comment elles atténuent ou effacent les frontières entre les genres. "Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles", disait Rimbaud.

11/2017

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Pédagogie

Mon planner de professeur des écoles. Edition 2023-2024

Conçu pour vous, par Marina, voici le planner le plus pratique pour organiser votre année scolaire 2023-2024. Véritable classeur, il vous offre tout le cadre pour structurer votre année et toute la liberté pour y ajouter les documents de votre choix. Cet outil est pour vous et s'adapte à vous ! Vous le complétez à la main ? Tous les espaces dédiés à l'écriture ont été calculés pour vous laisser la place nécessaire. Vous préférez le rédiger sur ordinateur ? Flashez le code proposé à l'intérieur et téléchargez une trame adaptée au planner. Sortez une feuille du classeur et glissez-la dans votre imprimante. Le tour est joué ! Marina a tout prévu pour faciliter votre quotidien en classe et mettre de la couleur dans votre année ! Toutes les infos pratiques sur votre école et l'équipe pédagogique. Un calendrier annuel et les calendriers mensuels, aisément repérables grâce aux intercalaires joliment illustrés, pour noter vos objectifs, vos priorités et les dates à ne pas oublier. L'incontournable cahier journal, avec une double-page par semaine, pour préparer toutes vos séances de l'année, domaine par domaine et heure par heure. Le suivi des élèves avec : toutes les compétences du socle commun codées par cycle (une couleur par cycle) pour un gain de temps précieux. des tableaux pour évaluer les compétences de chaque élève et vous aider à remplir les LSU. une page par élève pour y noter vos observations et une aide au suivi des élèves à besoins éducatifs particuliers. La gestion administrative de la classe : le suivi des 108 heures, des pages de notes pour les réunions (conseils d'école, de maîtres, de cycle), votre planning des animations pédagogiques... Que vous soyez professeur des écoles en maternelle ou élémentaire (ou par cycle) les précieux conseils de Marina vous accompagneront pour relever les défis de l'année scolaire en toute sérénité ! Pour vous aider à vous réinventer et à vous organiser cette année encore, Marina vous a réservé de nombreuses nouveautés : - une double page de suivi des 108 heures, - des pages pour vous aider à construire vos progressions et programmations, - des pages où inscrire les oeuvres lues, écoutées ou chantées, - une jolie double-page mémo anniversaire à photocopier et à afficher dans votre classe, et bien d'autres choses encore... Et tous les mois, Marina vous fait bénéficier des approches pédagogiques qu'elle a pu tester en classe : enseignement explicite, classe flexible, classe dehors, etc. Au verso de chaque intercalaire, sont présentés les avantages de ces pratiques et les conseils pour les mettre en place. Professeure des écoles et maître-formatrice, Marina est aussi blogueuse et instagrameuse (@maisquefaitlamaitresse) et l'auteure de Mon Bullet agenda de Professeur des écoles. Elle a créé l'outil dont elle rêvait pour faciliter son quotidien de maîtresse.

05/2023

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Poésie

Oeuvres complètes. Tomes 1 et 2

En 1931, c'est avec les oeuvres de Baudelaire - choix alors peu conformiste - que Jacques Schiffrin inaugure la Bibliothèque de la Pléiade. Edition après édition, la collection ne cessera d'accompagner le poète et de contribuer à l'évolution du regard porté sur son oeuvre. Les volumes qui paraissent aujourd'hui constituent à cet égard un tournant décisif. On dit de Baudelaire qu'il est, pour la poésie en vers, l'homme d'un recueil unique. Il serait au moins aussi significatif de souligner que Les Fleurs du Mal sont l'oeuvre d'une vie, prépubliée à partir de 1845, publiée et condamnée en 1857, reprise et augmentée en 1861, prolongée jusqu'à la fin, ou presque. Or l'édition de 1857, qui n'est pas le fruit des circonstances, mais celui de la volonté de Baudelaire, n'est pas accessible à un large public. Dans le même ordre d'idées, on néglige de rééditer pour lui-même le recueil des Epaves de 1866, préférant l'annexer aux Fleurs du Mal de 1861 au motif qu'il procure les six pièces condamnées. La présentation habituelle du Spleen de Paris ne se distingue en rien de celle des livres publiés par Baudelaire, bien que ce recueil de cinquante "Petits poèmes en prose" n'ait jamais paru de son vivant et pose plusieurs des problèmes inhérents aux ouvrages posthumes. Bien des textes moins célèbres sont fréquemment regroupés au sein de recueils factices qui les coupent du contexte de leur rédaction. Les nouvelles Ouvres complètes de Baudelaire rompent avec ces usages. Pour la première fois, l'oeuvre n'est plus partagée entre poésie et critique. Le sommaire est désormais chronologique. Des Fleurs du Mal on propose les deux éditions, 1857 et 1861, dans leur intégralité. Elles sont précédées de toutes les prépublications de poèmes dans la presse, parfois réunies par Baudelaire en de petits recueils transitoires, tel Les Limbes en 1851. Les Epaves retrouvent leur autonomie et leur date. L'édition du Spleen de Paris ne dissimule plus la diversité des origines des poèmes en prose qui s'y trouvent rassemblés et fait entrer le lecteur dans l'atelier du poète : quand deux versions sensiblement différentes existent pour un même texte, toutes deux sont publiées. A leurs dates respectives, les différents Salons dialoguent avec les autres écrits. Les poèmes envoyés à Théophile Gautier dans l'espoir (en partie déçu) qu'il les publie en revue retrouvent leurs liasses originelles. Les féroces manuscrits "belges", enfin, font l'objet d'un nouvel établissement du texte et d'une présentation plus conforme à leur matérialité. L'oeuvre, en somme - "l'oeuvre qui a déterminé les voies de la poésie future" (A. Compagnon) -, s'écrit et se déploie sous les yeux du lecteur.

05/2024

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Thèmes photo

Flux 1

FLUX I est le premier chapitre de la série d'Erwan Frotin : un carnet de voyage unique, un cabinet de curiosité d'un genre nouveau. Ses archives de lieux, phénomènes et organismes, collectionnés durant dix années de voyage constituent une véritable encyclopédie biologique. Ces fragments de nature donnent à voir les formes du vivant, comme autant de signes, de merveilles et de questions. Capturées à la Réunion, au Costa Rica ou encore aux Philippines et en Antarctique, les photographies d'Erwan relèvent d'un imaginaire presque anonyme. A la frontière entre le documentaire et la fiction, le photographe franco-suisse développe une approche sculpturale des objets et des corps. Son interprétation poétique de la nature stimule l'observation de notre propre monde en nous faisant découvrir une partie inexplorée de notre réalité. ERWAN FROTIN est un photographe franco-suisse. Il est né en 1978 dans le sud de la France. En 2002, ERWAN reçoit le Prix de la Photographie au festival de Hyères. Depuis, il a exposé son travail dans de nombreuses expositions collectives et expositions monographiques en Europe et en Amérique du Nord. Il présente notamment sa série "Fantastic Challenge" au Centre Culturel Français de Milan en 2006 et dévoile sa série "Strangers" à la M+B Gallery de Los Angeles en 2009 et participe au Prix de la Fondation Ricard en 2011. ERWAN consacre son approche sculpturale des natures mortes et des corps à la fois aux commandes éditoriales et à ses oeuvres plastiques CELIA HOUDART est l'auteur de six romans et de deux essais. Depuis 2008, elle compose avec Sébastien Roux des pièces de théâtre présentées sous forme d'installations ou d'expériences sonores. Elle a reçu le prix Villa Médicis hors-les-murs et le prix Henri de Régnier de l'Académie française (2008) pour son premier roman. Elle rédige également des textes et des catalogues d'artistes et collabore à plusieurs magazines. Elle vit à Paris. DAVID LEMAIRE est directeur du Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds. Il a été conservateur adjoint au MAMCO et chargé de cours en histoire de l'art à l'Université de Genève. Il est l'auteur de nombreux textes sur l'art contemporain. KRIPI MALVIYA est psychologue, psychothérapeute existentiel et poète. Kripi promeut et facilite le lien réciproque et la relation entre la créativité et le bien-être émotionnel en plongeant dans le processus artistique avec le prisme de l'exploration et de la compréhension de la vie. Elle est témoin du travail d'Erwan depuis 3 ans. Elle vit en Inde.

10/2022

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Littérature française

Les plus belles histoires vraies de Noël

Des histoires de Noël, belles, insolites, incroyables (souvent inconnues) ayant pour héros des anonymes, des célébrités contemporaines ou des personnages historiques. Le lecteur est plongé dans une ambiance magique, celle de la plus belle fête de l'année. Durant cette courte parenthèse enchantée, surgissent de belles et incroyables histoires... - 1818. Afin d'attirer du monde dans la petite église d'Obendorf, en Autriche, où il est second pasteur, Josef Mohr écrit "Douce nuit". Il est soutenu par l'instituteur, organiste et compositeur, Franz Gruber. - 1843. Charles Dickens publie le premier de ses livres de Noël qui va devenir une tradition contribuant à faire de Noël, en Angleterre, la principale fête de l'année. - 1742. Au matin de Noël, Mme de la Tournelle se fait déposer dans sa chaise à porteurs au milieu de la Cour des Ministres du château de Versailles. Elle veut attirer l'attention de Louis XV. Et ça marchera puisqu'elle va devenir sa favorite... - 1847. En quelques heures, un inconnu, Placide Coppeau, de Roquemaure, sur les bords du Rhône, écrit "Minuit chrétiens" pour la collégiale. Une cantatrice tombe sur le texte et le donne à Adolphe Adam, célèbre musicien qui a notamment signé le ballet "Gisèle". Il en compose la partition. Création le 24 décembre à Roquemaure. - 1925. La première aventure de Winnie l'Ourson paraît sous la plume d'Alan Alexander Milne le 24 décembre 1925 dans un quotidien britannique avec un tel retentissement que la BBC fait lire le texte le lendemain sur son antenne ! Derrière ce Winnie imaginaire, se cache une émouvante histoire vraie... - 1797. A peine cinq mois après leur rencontre coup de foudre, Walter Scott épouse Charlotte le 24 décembre. - 1898. Louis Renault part réveillonner dans une voiturette de son invention. Ses amis le voyant arriver sont séduits. Il repart avec douze commandes pour le même véhicule ! - 1642. Naissance le 25 décembre d'Isaac Newton. L'enfant est tellement chétif que deux sages-femmes affirment qu'il ne passera pas la journée. Il vivra 85 ans... - 1914. Dans la précipitation la plus totale (elle enfile une robe banale même pas neuve !), Agatha Christie épouse Archibal, son premier mari. - 1959. Le 24 décembre, Joséphine Baker adopte un bébé trouvé un peu plus tôt enroulé dans un chiffon à côté des poubelles de la gare Saint-Lazare. - 1954. Le 24 décembre en début de soirée, une inconnue décidée à devenir chanteuse arrive d'Egypte à Paris sous la neige. C'est Dalida. - 1956. Jean Nohain anime la soirée du réveillon à la RTF en direct. Soudain, le feu se déclare sur le plateau alors qu'il raconte un conte de Noël intitulé "Le briquet"... Tout se terminera bien ! - 1946. Quelques mois avant Noël, Tino Rossi tourne "Destin", un film de Richard Pottier. Au cours des prises de vue, on se rend compte qu'il manque une chanson pour Tino. En vitesse, Raymond Vinci et Henri Martinet écrivent "Petit papa Noël" dont la carrière discographique démarre à Noël. Le début d'un triomphe. Le film, lui, n'est pas passé à la postérité. - 1967. A Paris, réveillé en sursaut, un homme reçoit un coup de poing sur la figure. Son plus merveilleux Noël commence ! - 1985. Un businessman anglais rate son train. Il erre dans une gare jusqu'à ce qu'il soit attiré par un clochard très différent des autres... - 1990. Un gamin de sept ans parcourt trente kilomètres seul pour offrir à sa famille le plus beau des cadeaux.

11/2014

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 158, mai 2022 : Les 20 ans de la LOLF

SOMMAIRE - RFFP N°158 - MAI 2022 Editorial : Experts ou politiques : quelle est la source des normes financières publiques ? , par Michel Bouvier Les 20 ans de la LOLF Allocutions d'ouverture Allocution d'ouverture, par Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale Allocution d'ouverture, par Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics Permettre une amélioration de la gestion publique La LOLF du 1er août 2001 : des avancées considérables, une application qui s'est éloignée peu à peu des objectifs initiaux, des évolutions souhaitables, par Didier Migaud Réflexions sur quelques priorités, par Eric Woerth La gestion publique n'est pas seulement une affaire de texte mais aussi et surtout d'état d'esprit et de volonté politique, par Claude Raynal L'amélioration de la dépense publique : une priorité pour l'OCDE, par Elsa Pilichowski La LOLF du point de vue des gestionnaires publics : un cadre souple qui a permis des progrès indéniables depuis 2001, qu'il convient de consolider et d'approfondir, par Mélanie Joder Mieux assurer l'exercice du pouvoir budgétaire du parlement S'appuyer sur les trois piliers de la LOLF pour réaliser les objectifs qui ont engendré sa naissance, par Alain Lambert L'exercice du pouvoir budgétaire du Parlement : Préserver l'acquis de la LOLF tout en l'améliorant, par Jean-François Husson La proposition de loi organique relative à la modernisation de la gestion publique : une "belle évolution" , par Laurent Saint-Martin La pluriannualité, un outil adapté pour retrouver des marges de manoeuvre dans le pilotage de nos finances publiques, par Philippe Josse Renforcer la capacité d'évaluation du Parlement, par Marie-Christine Esclassan Les 20 ans de la LOLF, sa réforme, ses enjeux et perspectives : Un consensus politique extraordinaire et une armure infaillible pour le Parlement en matière budgétaire ? , par Aurélien Baudu Allocution de clôture Allocution de clôture, par Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes DOSSIER : REFLEXIONS SUR LES GRANDS DEFIS DES FINANCES PUBLIQUES DU 21e SIECLE Réflexions sur les grands défis des finances publiques du 21e siècle, par Nadia Fettah Trois grands défis des finances publiques du 21e siècle, par Jacques de Larosière Le Nouveau Modèle de Développement au Maroc, par Chakib Benmoussa Les grands défis des finances publiques du 21e siècle au Maroc, par Noureddine Bensouda Pour un nouveau modèle de gouvernance financière publique, par Michel Bouvier Pour des politiques financières publiques stratégiques, par Mohammed Tawfik Mouline CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE A la recherche du principe de sincérité des lois de finances. Réflexions à partir des saisines parlementaires des projets de loi de finances pour 2020 et 2021, par Chloë Geynet-Dussauze La promotion du développement de l'économie circulaire dans le secteur public par le service du Domaine (DGFiP), par Alain Caumeil CHRONIQUE FISCALE La fiscalité de l'innovation : améliorer l'efficacité des dispositifs existants, poursuivre leur évaluation, par Antoine Comte-Bellot, Louis de Crevoisier et Mathieu Bolard Chronique de jurisprudence fiscale (Juillet - Décembre 2021), par Aurélien Baudu, Xavier Cabannes et Jean-Raphaël Martin CHRONIQUE DES JURIDICTIONS FINANCIERES Audience solennelle de rentrée, Jeudi 24 janvier 2022, Allocution de Catherine Hirsch de Kersauson CHRONIQUE D'HISTOIRE FINANCIERE Histoire des crises financières. La tulipomanie, "le commerce du vent" , par Annick Bienvenu-Perrot CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable , les titres de la collection Revue Française de Finances Publiques sont imprimés sur papier 100% recyclé .

05/2022

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Littérature française

La vie comme un livre. Mémoires d'un éditeur engagé

Un document passionnant sur l'édition et la vie intellectuelle des quarante dernières années Enfant de Mai 68, Olivier Bétourné entre aux Editions du Seuil en 1977 alors que la maison, toujours dirigée par ses fondateurs, vit la fin des temps héroïques : si l'ombre de Jean Cayrol plane encore sur le comité littéraire, d'autres personnalités, comme Philippe Sollers ou Denis Roche, s'imposent peu à peu rue Jacob tandis que François Wahl érige, à l'écart du comité, un monument unique dédié aux sciences humaines. Mais c'est auprès de Jacques Julliard, éditeur d'essais politiques, que le jeune homme, entré comme simple lecteur, apprend le métier. En 1984, à trente-trois ans, Olivier Bétourné devient le numéro 2 de la maison. A la suite du changement de direction, il quitte en 1992 la rue Jacob pour rejoindre Claude Durand chez Fayard. La réussite du tandem est spectaculaire avant de se briser, huit ans plus tard, sur la retentissante affaire Renaud Camus. Accueilli en 2006 chez Albin Michel comme directeur général, Bétourné y poursuit son travail d'éditeur tout en s'attachant à percer le secret d'une maison réputée pour son exceptionnel savoir-faire commercial. Il revient finalement au Seuil en 2009, invité par son nouveau propriétaire à prendre la barre d'un paquebot à la dérive, défi qu'il relève en quelques années, parvenant - grâce à l'embauche d'éditeurs de talent, aux succès commerciaux et au retour de la maison dans la course aux prix littéraires - à redonner son éclat à sa maison, celle de ses débuts, la seule où il se soit toujours senti chez lui. Voici le parcours intime et professionnel d'un homme pleinement engagé dans son temps et dans son métier. Le récit s'ouvre sur une évocation très personnelle de ses années de formation au sein d'une famille libre et peu banale. S'ensuit la chronique, rapportée sur le mode épique, de la traversée par gros temps de l'édition française de ces quarante dernières années, le narrateur multipliant anecdotes et portraits nourris par l'abondante documentation qu'il a constituée lui-même : lettres, notes, procès-verbaux de réunions, mémos en tous genres, etc. Ce livre fera date pour la façon si personnelle qu'a son auteur d'inviter le lecteur à pénétrer dans les coulisses d'un monde hanté par le secret, à comprendre l'enjeu des joutes intellectuelles du temps et à revivre les crises auxquelles il a lui-même été confronté. S'attardant à saisir la personnalité des éditeurs qu'il a côtoyés (Paul Flamand, Michel Chodkiewicz, Jérôme Lindon, François Maspero, Claude Cherki, Claude Durand, Francis Esménard, Richard Ducousset, Hervé de la Martinière...), des figures fondatrices de sa maison de coeur (Jacques Julliard, Jean Lacouture, Philippe Sollers, Denis Roche, François Wahl...), des écrivains devenus ses amis (de Julien Green à Viviane Forrester et François Bon), des grandes figures intellectuelles dont il aura été l'éditeur (de Pierre Bourdieu à Jacques Derrida en passant par Alain Touraine et Elisabeth Roudinesco), Olivier Bétourné prend un plaisir manifeste à mettre son expérience en scène, échecs et insuffisances compris. Comme une invitation à poursuivre aujourd'hui le combat au nom d'une certaine idée de l'édition et de la culture.

09/2020

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Archéologie

Archéologie médiévale N° 51/2022

Delphine Cense-Bacquet avec la collaboration de Murielle Meurisse-Fort, Tarek Oueslati, Didier Pousset et Sabrina Save L'habitat alto-médiéval du Chemin de Visemarais à La Calotterie (Pas-de-Calais) : approches de l'occupation d'un quartier du portus de Quentovic 7 Edward Impey Une image sur pierre d'un château en bois : un graffiti médiéval au château de Caen 55 Astrid A. Noterman, Alison Klevnäs, Edeltraud Aspöck, avec la collaboration de Martine van Haperen et Stephanie Zintl La perturbation des sépultures mérovingiennes est-elle " élémentaire " en archéologie ? Nouveaux regards sur les réouvertures de tombes au haut Moyen Age en Europe 69 Mélinda Bizri, Quentin Borderie, Gaëtan Jouanin, Yannick Mazeau, Coline Lejault, Guillaume Saint-Didier, Sabrina Save, Alys Vaughan-Williams, avec la collaboration de Magali Labille, Amélie Laurent-Dehecq, Jean-Michel Morin, Dany Souchet Vivre aux ixe-xie siècles sur le promontoire de Gien (Loiret) : architecture, activités et environnement d'un habitat privilégié 93 Chronique des fouilles médiévales en France en 2020 Répartition régionale des chantiers de fouilles médiévales 167 I - Constructions et habitats civils - environnements rural et urbain 171 II - Constructions et habitats ecclésiastiques 215 III - Constructions et habitats fortifiés 241 IV - Sépultures et nécropoles 279 V - Installations artisanales 289 VI - Archéologie subaquatique, épaves et installations portuaires 299 VII - Diverses chroniques 307 Bulletin critique Patrice Beck et Benjamin Saint-Jean Vitus (dir.), Le couvent des Cordeliers du Mont Beuvray. Histoire et archéologie (Panayota Volti) 311 Aurélia Bully, Sébastien Bully et Alain Dubreucq (dir.), Colomban et son influence. Moines et monastères du haut Moyen Age en Europe (Pascale Chevalier) 313 Emmanuelle Boube, Alexis Corrochano et Jérôme Hernandez (dir.), Du royaume Goth au Midi Mérovingien, Actes des 34es Journées d'archéologie mérovingienne (Toulouse, novembre 2013) (Claude Raynaud) 314 Marie-Cécile Truc (dir.), Saint-Dizier " La Tuilerie " (Haute-Marne). Trois sépultures d'élite du vie siècle (Florence Carré) 316 Anne Baud et Christian Sapin (dir.), Cluny. Les origines du monastère et de ses églises (Pierre Martin) 319 Pierre Gillon et Christian Sapin (dir.), Cryptes médiévales et culte des saints en Ile-de-France et en Picardie (Christian Gensbeitel) 321 Marie-Christine Bailly-Maître (dir.), L'entreprise minière de Brandes, xie-xive siècles (Danielle Arribet-Deroin) 323 Michael Lewis et Ian Richardson, Inscribed Vervels. A Corpus and Discussion of Late Medieval and Renaissance. Hawking Rings found in Britain (Baudouin Van den Abeele) 324 Marion Foucher, Annie Dumont, Lukas Werther et Doris Wollenberg (dir.), Inland Harbours in Central Europe : Nodes between Northern Europe and the Mediterranean Sea (Camille Gorin) 328 Claudine Munier et Inès Pactat (dir.), Le verre du viiie au xvie siècle en Europe occidentale (Elisabetta Neri) 332 Giovanna Bianchi et Richard Hodges (dir.), The nEU-Med project : Vetricella, an Early Medieval Royal Property on Tuscany's Mediterranean (Luc Bourgeois) 333 Marianne Senn et Jürg Tauber, Eisenverhüttung im Dürsteltal. Ein Hochofen des 13. Jahrhunderts in Langenbruck (Alexandre Dissier) 337 Marie-Hélène Corbiau, Baudouin Van Den Abeele, Jean-Marie Yante et Anne-Marie Bultot-Verleysen, La route au Moyen Age. Réalité et représentations (Sandrine Robert) 338 Etienne Hamon, Mathieu Béghin et Raphaële Skupien (dir.), Formes de la maison. Entre Touraine et Flandre, du Moyen Age aux Temps modernes (Florence Journot) 340 Yves Henigfeld, Philippe Husi et Fabienne Ravoire (dir.), L'objet au Moyen Age et à l'époque moderne. Fabriquer, échanger, consommer et recycler (Julie Renou) 342 Alice Vanetti, Archéologie du bâti, Histoire et épistémologie des origines à nos jours (France, Italie, Suisse) (Bastien Lefebvre) 345 Morimond 1117-2017. Approches pluridisciplinaires d'un réseau monastique, Benoît Rouzeau et Hubert Flammarion (dir.) (Denis Cailleaux) 347 Livres et périodiques reçus 349

03/2022

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Histoire de la BD

Xl-marvel comics, fantastic four, vol 1

Dans l'espoir de contrecarrer une baisse des ventes chez Marvel au début des années 1960, les vétérans des comics Stan Lee et Jack Kirby ont l'idée de créer une super-équipe. Kirby, convaincu que les superhéros vont connaître un retour en grâce après 15 années où ils ont été détrônés par la romance, l'horreur et les histoires de guerre, juge l'initiative maline. Quant à Lee, il se réjouit de pouvoir enfin "écrire le genre d'histoire [qu'il aimerait] lire". Les Quatre Fantastiques changèrent leurs vies, leurs carrières, et la face des comics. Certains des jalons les plus emblématiques de l'histoire de Marvel sont rassemblés ici, à commencer pas le premier : Reed Richards, sa petite amie Sue Storm, le meilleur ami de l'un, Ben Grimm, et le petit frère de l'autre, Johnny Storm, s'écrasent sur terre après que leur fusée a été percutée par des rayons cosmiques. Ils se rendent alors compte qu'ils sont devenus, respectivement, Mr. Fantastic, la Femme invisible, la Chose et la Torche humaine. Ce sont des personnages aux émotions complexes, qui perçoivent parfois leur pouvoir comme un fardeau plus que comme une bénédiction. Leur histoire se déroule à New York et non dans une ville fictive de remplacement, et les Quatre croisent régulièrement d'autres héros Marvel. Les planches sont dynamiques et l'écriture naturelle, facile à lire. Lee et Kirby étaient les Lennon et McCartney des comics. Il n'est pas toujours évident de déceler où s'arrête le talent de l'un et où commence celui de l'autre, mais à eux deux, ils en valaient au moins trois. Ce volume format XXL réunit les 20 premiers numéros reproduits à partir des comics originaux les mieux conservés, qui ont été décousus et photographiés en étroite collaboration avec Marvel et la Certified Guaranty Company. Ces planches sont accompagnées d'un essai érudit du célèbre auteur Marvel Mark Waid, d'un avant-propos de l'ancien astronaute de la NASA Mike Massimino, d'oeuvres originales, de photos et d'autres raretés. Bienvenue, fidèles entre les fidèles, à l'ère Marvel des comics. © 2022 MARVEL A propos de la collection La BIBLIOTHEQUE DE COMICS MARVEL est le résultat d'une collaboration exclusive de longue date entre TASCHEN et Marvel. Les comics classiques les plus rares, parmi lesquels Spiderman, Avengers et Captain America, sont méticuleusement reproduits dans toute leur gloire originelle, en très grand format. La collection offre aux collectionneurs une chance unique de posséder les comics les plus recherchés au monde. Chaque tome contient un essai signé par un historien du comic book, ainsi que des centaines de photos et de documents, notamment des compositions et croquis originaux exceptionnels.

10/2022