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Migrant Memories

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Télévision, radio

La Cinq. L'histoire secrète

Pressions médiatiques, audaces, trahisons... l'histoire de la châine télévisée La Cinq est un véritable roman ! Par Jean-Claude Bourret, qui y a été rédacteur en chef. L'histoire de La Cinq, première chaîne de télévision commerciale, privée et gratuite du Paysage Audiovisuel Français est un véritable roman, où se mêlent intrigues, coups bas, manipulations, promesses non tenues et trahisons. Sa mort en direct le 12 avril 1992 laisse un goût amer car la mobilisation des téléspectateurs-citoyens n'aura pas suffi... " En 1987, le paysage audiovisuel français explose... La Cinq, née sous Berlusconi l'année précédente, va devenir une grande chaîne à part entière, avec journaux télé, reportages, retransmissions sportives, grands débats... Une chaîne qui a marqué toute une génération : ses séries américaines et ses dessins animés faisaient la joie des adolescents lorsqu'ils rentraient de l'école... Et ses Duels sur La Cinq - (le dernier, le 12 avril 1992, opposait Nicolas Sarkozy à Julien Dray) sont restés dans les mémoires, comme des grands moments de télévision... Comme tous les grands débats animés par Guillaume Durand, Paul Lefèvre, Béatrice Schoenberg ou Christian Prudhomme devenu directeur du Tour de France... Et tant d'autres... J'ai eu l'honneur d'être rédacteur en chef de cinq grandes rédactions : France-Inter, FR 3, TF 1, La Cinq, RMC... J'y ai rencontré nombre de surdoués... Mais La Cinq, c'était une pépinière étonnante... Un enthousiasme juvénile... Un terreau de créativité et de talents... Et un investissement absolu. Pressions médiatiques, coups fumants, audaces, engueulades, salaires déments, voici l'extraordinaire histoire d'une chaîne, tellement aimée que des millions d'entre vous ont signé pour son sauvetage en 1992... Mais l'association de Défense de la Cinq n'a rien pu faire, face à la volonté politique de tuer cette chaîne, parce que ses journalistes avaient pris le pouvoir, pour vous informer librement, et que son dynamisme créatif menaçait de déséquilibrer le marché publicitaire. Je ne voulais pas écrire ce livre. Le côté " venez braves gens, lire mes extraordinaires aventures à la télé... ! " Oui, ce côté-là, m'insupporte totalement... Mais finalement, après le remarquable travail de documentation et de reconstitution des coulisses inconnues de cette époque, réalisé par Bérangère Danigo, j'ai compris. Ce n'était pas mon histoire, mais la vôtre. Celle de tout un Peuple, confronté aux appétits féroces des capitalistes et des gouvernements, souvent unis dans un combat commun : manipuler le Peuple de France, afin d'utiliser son " temps de cerveau libre ", pour bien consommer (la Pub) et bien voter (pour ceux qui nous gouvernent, et au-dessus : ceux qui nous dirigent.) Vous ne verrez plus tout exactement de la même façon, en refermant ce livre : une certaine vérité aura balayé vos croyances, avec la force du vent de l'Histoire. " JC Bourret

11/2023

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Littérature française

Longtemps, j'ai donné raison à Ginger Rogers

Une autobiographie parcellaire et subtile par recomposition fragmentaire du puzzle de la mémoire : non pas des Mémoires en majesté par ordre chronologique, mais une évocation de souvenirs autour desquels sont venues cristalliser des leçons de vie. " Le bonheur en littérature ne consiste pas à gagner du temps pour aller à l'essentiel mais à perdre du temps pour parvenir à l'inessentiel. Autrement dit, à accepter d'être pris par surprise pour découvrir précisément ce que je n'avais jamais recherché " est-il écrit ici au détour d'un chapitre : c'est la meilleure définition du bonheur que l'on ressent à la lecture de ce récit. Chaque court chapitre convoque un souvenir qui ouvre une parenthèse, une digression, un décentrement. Le premier d'entre eux, " précieux parce qu'indistinct " : une visite à son père détenu après-guerre à la prison de Clairvaux (on en saura plus, par la suite, sur ce père frappé de la maladie d'Alzheimer à la fin de sa vie) Cette période de la guerre est très présente, de la silhouette unijambiste du gardien de l'hôtel de Lauzun qui dénonça Christian de la Mazière à la Libération à Lucette Almanzor en butte à la question désinvolte d'un visiteur (" En deux mots, Céline, c'est quoi ? ") en passant par Lisette de Brinon contrainte d'assister à l'exécution de son mari Fernand de Brinon, qui l'avait protégée en la faisant nommer " aryenne d'honneur " . Une réflexion de Vittorio Gassman racontant qu'une miette de pain collée à la lèvre d'une jeune femme a sonné le glas de leur liaison inspire à l'auteur une réflexion sur la fin de l'amour. Une phrase prononcée par Ginger Rogers dans le film La fille de la 5ème avenue (" les riches sont juste des pauvres avec de l'argent ") constitue un des Rosebud du texte : l'écart social entre ses parents et la plupart de leurs amis, entre le monde des riches et celui des pauvres, celui de la désinvolture héréditaire et du mérite forcené (de très jolies scènes sur une victoire inespérée lors d'un championnat d'académie d'escrime contre un adolescent béni des dieux, ou sur Antoine Ménier, de la famille des chocolats Meunier, ami d'enfance de son parrain snob, développent par touches cette thématique du déclassement...) Comment " le contrat de confiance entre la langue et lui " a été rompu par la découverte des " pommes mousseline " , le rôle qu'a joué l'opus III de Beethoven dans son éveil à la musique, tel tableau de Goya dans son éveil à la peinture, la folie du cinéma et la menace de la cécité, l'expérience en usine, la découverte des livres et des écrivains, l'amour de sa vie et les amitiés à éclipses (" on perd ses amis d'enfance comme on perd son enfance " ...) sont quelques-uns des motifs pris dans cette tapisserie du souvenir.

01/2020

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Histoire

Histoire Auguste et autres historiens païens

En 313, Constantin, empereur chrétien, accorde la liberté de culte à toutes les religions ; nul ne sera plus contraint de vénérer l'empereur à l'égal d'un dieu. En 391-392, Théodose, empereur très chrétien, interdit les cultes païens. Le monde a basculé. Ce qui est en cause, ce ne sont pas seulement des croyances et des cultes, mais toute une civilisation fondée sur la paideia - la culture, les moeurs et les pratiques de la Rome éternelle. C'est en ce sens que les historiens réunis dans ce volume peuvent être dits païens : nourris à l'antique paideia, ils en partagent toujours les valeurs. Ils écrivent entre 360 et 394 (avant 408 pour l'auteur des Vies et moeurs des empereurs) sous les règnes de princes chrétiens, occupent des postes importants, proches du pouvoir, et, par force, s'avancent masqués. De belles carrières restent ouvertes à ces lettrés, émules de Tite-Live, de Suétone ou de Tacite ; les empereurs chrétiens ne peuvent se passer d'eux. Les lois de 391-392 ne les réduisent pas au silence, mais ils sont assez lucides pour comprendre jusqu'où ils peuvent aller dans leur éloge du passé. La plupart évitent prudemment de parler du christianisme. L'Histoire Auguste, elle, s'autorise des moqueries, des parodies des Evangiles ou des Pères de l'Eglise, des allusions plus ou moins voilées. Le livre - trente vies d'empereurs, à partir d'Hadrien - est truffé d'indices révélant à des lecteurs choisis le fond de la pensée de son auteur, écrivain dissimulé, semet ridente, "souriant dans son for intérieur". Cet auteur pourrait passer pour le digne successeur du Suétone des Douze Césars. Il a du goût pour les frivolités d'alcôve, les anecdotes à portée moralisante, les prodiges et les oracles. Mais il se révèle en outre particulièrement imaginatif. L'Histoire Auguste n'est pas une oeuvre historique au sens moderne du terme : elle enrichit son récit par tous les moyens qu'offre l'écriture romanesque, jusqu'à effacer les frontières entre histoire et fiction. C'est l'occasion de savoureux morceaux de bravoure, d'autant plus soignés littérairement qu'ils sont historiquement douteux. Histoire sans autorité donc, mais pleine de vie et finalement de vérité : une oeuvre personnelle et sensible sur l'âge d'or du paganisme et sur son déclin. "Une effroyable odeur d'humanité monte de ce livre", disait Marguerite Yourcenar, qui y avait trouvé la matière des Mémoires d'Hadrien. Cette humanité en désarroi, c'est celle des païens qui assistent impuissants à la dissolution du monde auquel ils tiennent et appartiennent. A la bataille de la Rivière froide, en 394, les armées de Théodose affrontent l'usurpateur Eugène et le général Arbogast, soutenus par le parti païen. Théodose vainqueur, certains vaincus se donnent la mort. Parmi eux, Nicomaque Flavien senior, aristocrate, préfet du prétoire d'Italie, probable auteur de l'énigmatique Histoire Auguste.

11/2022

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Histoire internationale

Lettres d'ailleurs. Dévoilements préliminaires d'une Prise de l'"Epervier" du Cameroun

Depuis le 06 août 2008, date de son incarcération à la prison Centrale de Kondengui (Yaoundé), l'ancien Secrétaire Général de la Présidence de la République (Cameroun) du Président Biya s'était muré dans un silence suspect pour certains. Trois ans plus tard, alors que son procès devant le Tribunal de Grande Instance de Yaoundé a débuté il y a un peu plus d'un an, J-M Atangana Mebara sort de son mutisme. Il a choisi de le faire dans un style original, des lettres adressées aux siens, à des amis out à des personnalités. On se serait attendu à lire une interminable complainte, le cri déchirant de désespoir d'un homme sorti des ors des palais de la République et brutalement jeté dans un autre "monde" tristement et notoirement célèbre, obscur, ténu, laid, anxiogène, abyssal! On aurait aussi pu anticiper un plaidoyer pro-domo, un vulgaire règlement de comptes à l'endroit de ceux qui ont imposé cette douloureuse épreuve à sa famille et à lui-même. Mais au fil des correspondances, on découvre un homme qui assume l'amputation de la liberté qui lui est imposée, mieux, qui apprivoise la privation de la liberté pour en dégager un chant d'humanisme, d'espérance et de liberté. Ces Lettres d'Ailleurs, empruntent parfois le ton de mémoires, voire même de testament. Mais c'est aussi un témoignage, sans concession puissant, incroyablement humain de cette autre "vie Ailleurs", faite d'humiliations rythmées, orchestrées, de moments d'incompréhension de ce qui lui arrive, de doute, de solitude infinie mais c'est également le récit ciselé des circonstances l'ayant mené à Ailleurs, le théâtre d'une surprenante humanité, le parcours dévoilé d'un citoyen ordinaire devenu par la force des choses, un haut serviteur de son pays, le Cameroun. J-M Atangana Mebara se dévoile, tout en réserve et savamment disert, avec pudeur mais bouleversant de sincérité. Point d'amertume, ni de ressentiment, ce livre ne sonne pas l'hallali mais est un quitus à l'Avenir. Lettres D'Ailleurs est tout simplement un voyage que l'on entreprend avec son auteur, que l'on devine, découvre, dans l'épreuve, humilié mais droit et digne, trahi et affaibli mais aussi autrement humain, capable encore de compassion pour les autres, pour ceux qui souffrent. Quel homme verra-t-on à l'issue de cette épreuve ? En lisant les sept chapitres de ce livre, écrits successivement sur un ton grave, parfois émouvant, mais aussi sobre et quelques fois badin, on devine un homme transformé. On éprouve surtout une irrésistible envie de connaître le fin mot de l'Histoire, de cette histoire particulière. On espère donc d'autres "Lettres" de cet Homme-là, qui a laissé entrevoir, entre les lignes, qu'il semble avoir conservé sa confiance et son attachement à l'Homme, ainsi qu'un certain goût à débattre des sujets touchant au Bien Commun.

12/2011

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Mémoire

Mémoire, vous avez le pouvoir !

Développer sa mémoire, la stimuler, l'entretenir et utiliser tout le potentiel de notre cerveau : c'est ce que propose cet ouvrage mené par un duo de choc, Michel Cymes et Fabien Olicard. Car comme on dit deux cerveaux valent mieux qu'un. Fabien Olicard : Michel, si je te demande combien font 7 x 7 ou 12 x 11. Tu connais forcément la bonne réponse ? Michel Cymes : Ben oui Fabien, 49 et 132. Tu sais, je m'en suis farci des maths à l'école et pas que des tables de multiplication, et je m'en sers régulièrement comme tout le monde. F. O. : Si je te demande maintenant de retenir un code qui n'est ni celui de ta carte bleue ni l'accès à ton immeuble. Disons 7698 ? Moins évident non ? M. C. : Dans ce cas, je vais faire appel à une phrase qui va se référer à mon univers mental pour m'en souvenir. Par exemple, 76 m'évoque le match du Bayern de Munich contre l'A. S. Saint-Etienne à Glasgow en 1976 (tu n'étais même pas né ! ). Quant à 98, cela me rappelle... F. O. : ... la première Coupe du Monde remportée par les Bleus ? M. C. : Bingo ! Et un code de plus dans la mémoire ! F. O. : Et il y a encore de la place... M. C. : Surtout chez moi (je rigole ! ). F. O. : Eh non Michel, pas que, on a tous une extraordinaire capacité de stockage et de tri grâce à notre mémoire... ... Oui, notre mémoire n'a rien à envier aux plus performants disques durs pouvant exister. Le hic ? Nous ne savons pas toujours exploiter cet énorme potentiel... Et pourtant, que vous soyez encore en étude, dans la vie active, que votre charge mentale personnelle déborde ou que simplement vous preniez un peu d'âge, vous avez forcément à gagner en comprenant mieux vos capacités parfois cachées ! Dans cet ouvrage inédit écrit à quatre mains, Michel Cymes et Fabien Olicard nous livrent toutes les clés pour comprendre le fonctionnement de nos différentes mémoires (il n'y en pas qu'une ! ) et apprendre à utiliser, stimuler et entretenir cette belle mécanique pour en faire notre meilleure alliée. De la bonne hygiène de vie pour chouchouter ses neurones (moins de stress, une alimentation cerveau-friendly, de l'activité physique, des relations sociales...) aux techniques de mémorisation simples et efficaces (faire appel à son palais mental, créer des associations ou sa table de rappel...), les pouvoirs extraordinaires de la mémoire sont à la portée de tous. Sommaire express Ma petite fabrique à souvenirs : la mémoire, comment ça marche ; les différents types de mémoire... Fini, les oublis : le mécanisme de l'oubli ; le " capital mémoire " ; comment travailler sa mémoire Une mémoire en bonne santé : la bonne hygiène de vie (sommeil, sport, vie sociale et alimentation...) ; les ennemis de la mémoire (stress, tabac...) ; le point sur les pathologies de la mémoire...

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Première guerre mondiale

L'immontrable. Guerres et violences extrêmes dans l'art et la littérature. XXe-XXIe siècles

L'historienne Annette Becker propose un essai d'histoire culturelle autour de la question de la représentation des violences extrêmes, en exhumant des oeuvres écrites, visuelles, sonores (Apollinaire, Max Jacob, Debussy, Dada, Gracq, Lurçat, Rothko, Buraglio, Boltanski...). Avec une certitude : l'horreur et l'effroi sont et représentables et historicisables, L'historienne Annette Becker propose un essai d'histoire culturelle et suit les linéaments d'une exploration de ce que Camus nommait en 1965 " la douleur de l'histoire toute fraîche ". Elle rassemble ici des réflexions qui ont émaillé son parcours intellectuel et sensible de femme dans l'histoire. Spécialiste reconnue de la Grande Guerre et des violences extrêmes qui ont marqué le " court xxe siècle " (de Sarajevo à Sarajevo), elle a entrepris dans un réel engagement aux côtés d'autres historiennes et historiens de faire l'histoire et de lire les mémoires des conflits de notre temps, des génocides et des guerres coloniales, de l'Arménie au Rwanda. Autant de douleurs et de cicatrices que l'historienne décrypte et déchiffre dans les formes les plus diverses de la création (peinture, sculpture, arts visuels, musique et poésie). Ces tableaux successifs de situations traumatiques sont autant de possibilités et de nécessités offertes pour mesurer autrement et pour mieux comprendre les dévastations physiques et mentales subies par les êtres humains en temps de paroxysmes : qu'ils soient militaires ou non, femmes ou hommes, civils de tous âges et de toutes origines. Avec une certitude : l'horreur et l'effroi sont et représentables et historicisables, malgré le topos paresseux selon lequel le choc des souffrances les plus dures serait devenu intransmissible ou inaudible. Tout au contraire l'auteure affirme ici, avec détermination (le déterminant " l' " a toute son importance que la question ne se pose pas) : l'immontrable est bien représentable. Comment raconter, porter à la conscience ces vécus non partagés, comment retrouver ces expériences et les ré-historiciser, alors que les media nous bombardent - à juste titre mais souvent sans recul - des drames d'aujourd'hui ? Aussi Annette Becker a-t-elle voulu exhumer dans cet ouvrage des oeuvres et des sources, écrites, visuelles, sonores, saisies au moment de la blessure du corps ou de l'âme, juste avant la mort, pendant la cruauté et la terreur, le chagrin, le sang, les larmes. Elle est et reste persuadée que l'essentiel est de porter un regard qui croise sciences sociales, écriture et art, sans frein ; l'interprétation est essentielle, même si elle est éphémère ou controversée. Cet ouvrage montre l'importance et l'absolue nécessité de prendre en compte les expressions artistiques et littéraires pour analyser et restituer des périodes ou des phénomènes historiques en voie de disparition dans l'oubli. La liste des artistes et écrivains forme en soi un corpus intéressant, une matière à penser : on y retrouve entre autres Apollinaire, Max Jacob, Claude Debussy, Dada, Julien Gracq, Jean Lurçat, Mark Rothko, Pierre Buraglio, Christian Boltanski...

10/2021

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Beaux arts

Neptune au musée. Puissance, identités et conflits dans les musées maritimes et navals

Les musées maritimes et navals dont l'expansion et la diversification thématique ont été remarquables ces trois dernières décennies représentent, à l'orée de ce siècle, une branche importante de la "galaxie" muséale. La profusion des musées de la mer et des gens de la mer, très sensible depuis les années 1970, a suscité plusieurs études patrimoniales, historiques et géographiques. Dans les pays européens et occidentaux, les musées des ports et des métiers de la mer ont répondu au désir régional et local et préserver et d'honorer la mémoire des générations passées dont les savoirs oraux, les gestes et les outils souffrirent, à la fin des Trente Glorieuses, des difficultés industrielles, commerciales et halieutiques qui laminaient les sociétés industrialo-portuaires comme le monde de la pêche. A Saint-Tropez, Liverpool, Palavas, Gosport, Bristol ou Dunkerque, les musées maritimes servent une politique de reconstruction apaisée d'un passé brutalement renversé par la massification des loisirs, la nouvelle division internationale des espaces littoraux et la reconversion des friches portuaires et industrialo-portuaires. S'ils offrent également un discours scénographié sur les identités maritimes nationales présentes et passées, les musées navals stricto sensu ne sont pas des entreprises locales ou régionales, mais émanent du pouvoir central et des grandes institutions navales qui cherchent à donner sur le destin maritime de la nation, ses hauts faits d'armes et sa puissance passée et future un discours cohérent, qu'il soit héroïque, doloriste, nostalgique, corporatiste ou triomphaliste. Si la genèse et encore plus les thématiques comme l'ambition des musées maritimes et navals présentent de grandes différences, tous parlent en définitive d'une même réalité, la dureté des entreprises maritimes, et d'une même aspiration, la puissance. Figées ou mobiles, les scénographies des musées maritimes et navals contemporains sont bien les vectrices d'images et de discours lourds de sens pour les institutions muséales, les municipalités et les pouvoirs publics. Imagine-t-on Dunkerque sans parler de Jean Bart, de l'Empire et des deux guerres mondiales ? Peut-on mettre en scène le passé maritime de Liverpool, Nantes, Bordeaux et Bristol sans montrer la Traite ? Comment exposer le Sabordage à Toulon ? Passionnante, l'exposition des collections s'avère parfois délicate à conduire pour les conservateurs et leurs donneurs d'ordre, institutionnels et politiques, de plus en plus sensibles aux enjeux mémoriels et identitaires, réels ou supposés. La scénographie de ces passés belliqueux, douloureux et conflictuels est également lourde de sens pour les historiens qui peuvent apporter à ces remarquables lieux de mémoire et d'histoire que sont les musées maritimes et navals un certain nombre de savoirs et de pratiques permettant l'analyse des appareils scénographiques, et le décryptage des amnésies et des surreprésentations. C'est à cette investigation "muséohistorique" que les contributeurs de ce livre ont bien voulu apporter leur expérience, leur savoir et leur curiosité.

01/2014

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Pléiades

Histoire de ma vie. Volume 1

Vénitien, beau parleur, imposteur, séducteur, homme de lettres, Casanova est apparemment l'une de ces figures d'aventuriers qui traversent le XVIIIe siècle. Voyageur infatigable, parfois pourchassé par la police, il franchit les frontières, change d'apparence selon les circonstances, et même de nom : Eupolemo Pantaxeno, Paralis lorsqu'il pratique l'occultisme et la magie, M de Farussi lors de son voyage en Russie, Antonio Pratolini lorsqu'il devient "mouchard" au service des inquisiteurs de Venise, ceux-là mêmes qui l'emprisonnent sous les Plombs, ou encore chevalier de Seingalt, titre dont il signe l'Histoire de ma vie. Sa dernière aventure - celle qui le rend à jamais mémorable - est en effet l'écriture de ses mémoires, kaléidoscope offrant le portrait fragmenté de l'homme "le plus vivant de tous les vivants" (Zweig). Né dans la ville du théâtre et du carnaval, fils de comédien, Casanova s'y fait le metteur en scène de sa propre vie. Dans un français teinté d'italien, langue chatoyante dans laquelle il voyait la "physionomie" propre de son style, il y exhorte à un hédonisme jouisseur. À sa mort, il laisse un manuscrit de quelque 3 700 feuillets. Acquis en 1821 par l'éditeur F-A Brockhaus, celui-ci sera jugé scandaleux ou, à tout le moins, impubliable en l'état, et ne sera livré au public qu'une fois traduit, révisé, amendé. Si l'Histoire de ma vie a séduit Stendhal, Musset, Kafka, jusqu'à Cendrars qui y voyait "la véritable Encyclopédie du XVIIIe siècle", des générations de lecteurs n'ont rencontré Casanova qu'à travers le prisme déformant d'éditions tronquées. Le manuscrit autographe, désormais conservé à la Bibliothèque nationale de France, est longtemps demeuré inaccessible. Il ne fut publié qu'en 1960. Mais sa composition un peu primesautière, parfois déroutante (tomes de longueur inégale, découpage tantôt en chapitres, tantôt en fragments), toujours soucieuse pourtant de la cohérence du récit, est encore inconnue du public. Elle est ici proposée sans remaniements, pour la première fois. On en donne une transcription aussi fidèle que possible, en conservant la disposition, la ponctuation et, bien entendu, les italianismes de Casanova. Des notes de bas de page fournissent la "traduction" des mots ou des passages pouvant faire difficulté, ainsi que la version française des citations latines (ou autres) insérées dans le texte. C'est aussi en bas de page que figurent les principaux repentirs de Casanova, qui portent témoignage de son travail d'écrivain et livrent, parfois, le fond de sa pensée. Il s'agissait, en somme, de respecter une oeuvre longtemps malmenée. On espère par là renouveler l'image de Casanova : au-delà des représentations mythiques qui firent sa fortune, montrer le témoin précieux, extraordinairement vivant, de son siècle, l'intellectuel pénétré de la pensée des Anciens comme de celle de son temps, l'écrivain nourri de littérature, l'éblouissant conteur.

03/2013

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Sciences historiques

La Légion étrangère. Histoire et dictionnaire

Singulière à plus d’un titre, la Légion étrangère occupe une place à part dans l’armée française depuis sa création en 1831. Longtemps objet de la curiosité inquiète du public ou de l’hostilité de certains pays pourvoyeurs d’engagés volontaires, elle a réussi à surmonter toutes les crises menaçant son existence. Le halo de mystères qui l’entourait à l’origine a laissé le champ libre à un imaginaire que la presse, la littérature et le cinéma ont largement contribué à diffuser jusqu’à nos jours. Si l’histoire occupe la première place de ce volume, elle n’est pas pour autant confinée aux seuls récits des combats, batailles et conflits au cours desquels les volontaires des régiments étrangers se sont illustrés : les travaux les plus récents permettent d’éclairer le lecteur sur la sociologie de cette société masculine et de mieux cerner le profil complexe du légionnaire. Les grandes figures, mieux connues aujourd’hui grâce aux biographies qui leur ont été consacrées, côtoient la foule « des hommes sans nom », ces « héros subalternes » et anonymes aux destins contrastés. Les articles consacrés aux maladies et aux pathologies, aux plaisirs (l’alcool, les femmes, le bordel militaire de campagne), à l’acculturation apportent des éclairages inattendus, nouveaux à plus d’un titre, sur la vie quotidienne du légionnaire au temps des colonies. Le lecteur est plongé dans ce microcosme, le plus souvent imaginé et imaginaire depuis la fin du XIXe siècle. Nul ne s’étonnera de la place dédiée à la littérature (souvenirs ou mémoires, journaux et romans), à la presse, aux représentations en général (la chanson, le théâtre, l’opérette) et au cinéma en particulier. La ligne de partage entre le mythe littéraire et la réalité rapidement franchie, le lecteur est invité à déchirer le voile et à mieux connaître cette société jugée impénétrable. L’engouement marqué du public pour la littérature de guerre ou sur la guerre, qui a conduit les chercheurs à en comprendre les ressorts et à dégager les lignes de force d’une culture militaire originale, justifie pleinement la place tenue par les articles consacrés à la mémoire et aux traditions. Les aspects les plus neufs relèvent de l’histoire des relations internationales, plus exactement des relations franco-allemandes marquées par des crises et des tensions qui ont jalonné le premier XXe siècle (1900-1962). Le dictionnaire est précédé d’un texte – « Étrangers au service de la France » – sur la « préhistoire » de la Légion étrangère et comprend, outre une chronologie comparée, une bibliographie inédite, les premières discographie et filmographie sur la Légion, des cartes, plans et croquis, ainsi que des tableaux accompagnant divers documents et planches d’insignes. Une courte anthologie fait de surcroît découvrir l’âme sensible qui se cache derrière le légionnaire anonyme. Le public dispose désormais d’un outil de travail inégalé à ce jour.

03/2013

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Sciences historiques

Archéologie de l'inversion sexuelle "fin de siècle"

Georges Hérelle (1848-1935) n'était connu jusqu'alors que comme le traducteur en français du poète italien Gabriele D'Annunzio et comme un grand collectionneur de Pastorales Basques. Mais ce professeur de philosophie a une autre passion ; il est en effet fasciné très tôt par le sujet de l'inversion sexuelle. Il en devient un des premiers grands savants, un chercheur passionné, un archiviste exceptionnel. A dix-sept ans, dès son arrivée au Collège Sainte-Barbe à Paris, il rencontre Paul Bourget, le futur académicien, et tombe "passionnément" amoureux de lui. Leur correspondance, qu'Hérelle archive et au sujet de laquelle il maintient, toute sa vie, la plus grande discrétion, donne un accès privilégié aux milieux sociaux et littéraires des homosexuels à la fin du Second Empire. "A Rome, j'ai demandé à Monte, petite tapette avec qui j'ai causé deux soirées, quels étaient à sa connaissance les lieux où la pédérastie était la plus répandue ?" Hérelle conserve ainsi, dans son journal de voyage de septembre 1890, les détails de sa rencontre avec le jeune prostitué. Dans son journal de 1896, il écrit : "Naples me séduit toujours, me séduit comme un vice". Ce sont plus précisément les histoires que les prostitués racontent qui séduisent Hérelle, au cours de la dizaine d'années qu'il fait ses enquêtes archéologiques en Italie. Il en garde la trace méticuleusement. Les séjours à Rome et à Naples lui permettent également de se procurer toutes sortes de documents liés à ses investigations sur l'inversion sexuelle : cartes postales, brochures, photographies de garçons nus, etc. Tout ce matériel "italien" s'ajoutera aux archives de l'autre enquête, entreprise vers 1885 et encore plus ambitieuse, auprès de ses amis homosexuels en France. A l'aide de questionnaires, Hérelle les interroge sur leurs liaisons amoureuses. L'analyse qu'il fait, dans ce contexte, de ses propres sentiments ne manque pas de finesse : "J'ai pensé sincèrement pour mon compte en bien des circonstances que cet état était un grand malheur. Et néanmoins je suis absolument incapable de m'en détacher, et, hors de ce cercle fatal, rien n'a pour moi d'intérêt réel ; dans ce cercle au contraire, tout me fascine, même ma propre douleur". A la fin de sa très longue vie, Georges Hérelle décide, après quelques hésitations, de déposer presque toutes ses archives sur l'inversion sexuelle (enquêtes, mémoires, notes de voyage, correspondance, albums, manuscrit d'un livre) à la Bibliothèque municipale de Troyes. Inexplorées jusqu'à maintenant, ces archives, d'une richesse extraordinaire, nous permettent un regard étonnant sur le monde et la mentalité des homosexuels à la fin du XIXe siècle. Georges Hérelle : archéologue de l'inversion sexuelle "fin de siècle" contient une collection très importante d'éléments iconographiques et la transcription d'un ensemble de textes remarquables, tous des pièces authentiques et inédites, témoignages d'un homme qui explore, sous de multiples angles, une passion dont il a préféré, semble-t-il, garder le secret.

09/2014

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Philosophie

Philosophie N° 144, janvier 2020 : Perspectives philosophiques sur Le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir paru il y a 70 ans

En dépit des déclarations expresses de Simone de Beauvoir dans ses Mémoires, la philosophie se situe au coeur de son entreprise intellectuelle. Pourtant, hormis quelques notables exceptions (Le Doeuff, Kail, Garcia), la réception de l'oeuvre beauvoirienne en France a longtemps pris au mot la déclaration de La force de l'âge, estimant qu'elle se situait du côté des études littéraires ou féministes. A partir de 1980, Michèle Le Doeuff s'est efforcée la première de battre en brèche cette relégation du Deuxième Sexe hors du champ de la philosophie : mettant en question la représentation de Beauvoir en simple disciple de Sartre, elle a montré comment l'absence de Beauvoir dans les études philosophiques françaises prolongeait l'existence d'un véritable "complexe d'Héloïse" – le fait que dans l'histoire de la philosophie, les femmes ne sont guère dépeintes que comme admiratrices-amoureuses d'un philosophe-amant dont elles seconderaient le travail. L'étude intrinsèque du texte de Beauvoir et le mouvement vers sa reconnaissance comme philosophe se sont donc opérés par une mise en évidence de l'originalité de sa pensée par rapport à celle de Sartre. Or, si ce mouvement conduit à l'émergence d'une importante littérature secondaire en langue anglaise portant sur la philosophie beauvoirienne, la réception philosophique de son oeuvre en langue française demeure largement à venir. A l'occasion du soixante-dixième anniversaire de la publication de l'ouvrage, ce numéro propose un ensemble d'études centrées sur les apports philosophiques du Deuxième Sexe, sans cependant prétendre présenter dans toute sa complexité et sa richesse la pensée beauvoirienne. Le numéro s'ouvre sur la recension que publia Beauvoir sur la Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty dans le premier numéro des Temps modernes. En regard, Raphaël Ehrsam propose, dans "Liberté située et sens du monde : Merlau-Ponty et Beauvoir", une étude des liens entre les philosophies de Beauvoir et de Merleau-Ponty, indiquant l'influence de la pensée merleau-pontyenne sur l'élaboration du concept beauvoirien de situation, en même temps que leurss divergences profondes dans l'approche de la liberté et du corps. Mickaëlle Provost met ensuite en évidence, dans "L'expérience du doute chez Simone de Beauvoir", la double fonction du doute comme méthode et éthique dans l'existentialisme beauvoirien. Dans "De l'oppression à l'indépendance : la philosophie de l'amour dans Le Deuxième Sexe", Manon Garcia montre qu'une philosophie de l'amour structure la façon dont Beauvoir élucide l'oppression des femmes, ainsi que la possibilité de leur émancipation. Dans "La dialectique maître-esclave selon Simone de Beauvoir", Maria Montanaro et Matthieu Renault montrent comment Beauvoir s'approprie et transforme la dialectique hégélienne du maître et du serviteur. Enfin, dans "De la critique du matérialisme à son dépassement", Pierre Crétois met en évidence, en étudiant la notion de propriété, l'influence du marxisme sur la conception beauvoirienne de l'oppression féminine. Raphaël Ehrsam, Manon Garcia et D P.

01/2020

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Littérature étrangère

Le nègre violet. Souvenirs

Les Mémoires d'Alexandre Vertinski retracent la vie mouvementée d'un artiste unique et complet. Figure majeure et inimitable de l'art russe, poète, compositeur, chanteur, acteur, il a connu un succès retentissant en Russie comme à l'étranger et est devenu, après sa disparition, une référence pour les bardes et chansonniers russes et soviétiques. Né à Kiev en 1889, Vertinski débute sa carrière en 1916 dans le costume de " Pierrot noir ", une version expressionniste du personnage de la Comedia del Arte exprimant la mélancolie de l'âme russe. Il est devenu célèbre pendant la période de la Russie tsariste en chantant des chansons d'amour qui transportaient le public dans un monde de rêve exotique à l'eau de rose. Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté, suivie de peu par la révolution d'Octobre, la clientèle de Vertinski, essentiellement les élites tsaristes, a émigré dans d'autres pays européen, suivie par le chanteur en 1918. Commence alors une vie d'errance, bohème, un exil de vingt ans dans des " villes étrangères " : Constantinople, Bucarest, Varsovie, Berlin, Paris, New York, San Francisco, Beyrouth, Jérusalem, Harbin, Shanghai. Il s'installe finalement à Paris en 1923, où il chante dans les nombreux cabarets de Montmartre, pour le plus grand bonheur des émigrés russes nombreux dans le Paris des années 1920. La scène artistique française subit alors l'influence des peintres tels que Soutine, Kandinsky ou Chagall et des compositeurs tels que Chaliapine. Rien de surprenant donc, à ce que Vertinski reste neuf ans dans la capitale française, assuré d'une audience dans le groupe des Russes nostalgiques de leur pays. En 1926, il réalise l'un des premiers enregistrements. En 1932, il décide de partir à New York, où il fréquente Marlène Dietrich et Rachmaninoff. Cependant, la grande dépression des années 1930 coupe court à son rêve et à sa carrière américaine. Il part en 1935 pour Shanghai où il rejoint l'importante communauté russe venue de Vladivostok après la victoire des bolcheviks. Pendant le Seconde Guerre mondiale, Vertinski a le mal du pays (peut-être sous l'influence de ses propres chansons) et il finit par écrire une lettre à Staline lui-même pour lui demander la permission de rentrer, en échange de sa contribution à la Russie soviétique. De manière surprenante, sa demande est acceptée et Vertinski est pris au mot. Quand il revient en Russie en 1943, il devra se produire dans tout le pays sans relâche, chantant dans les kolkhozes et les usines de Kaliningrad jusqu'à Sakhaline. Vertinski donnera un total de deux mille représentations dans ces années-là, n'épargnant aucun effort pour racheter son ancien comportement " bourgeois ". Le personnage de Vertinski sera même utilisé dans les films de propagande soviétique pour incarner les méchants, pour lequels il recevra le prix Staline en 1951. Il meurt six ans plus tard à l'hotel Astor de Leningrad.

10/2017

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Français CE1

Dictées CE1. Edition 2023

Des dictées en séquences pour mener pas à pas tous les élèves vers la réussite. Une séance collective de découverte active de la dictée et de ses difficultés Deux brèves séances en autonomie pour une observation, puis une approfondissement et une appropriation. Une dictée, avec ou sans cache, pour une meilleure différenciation. Un système simple d'autocorrection et d'autoévaluation permettant à l'élève de devenir autonome et de se sentir responsable de sa réussite. Des cahiers à utiliser en complément de toute méthode d'EDL. Dans le cahier de CE1 : Une progression annuelle avec 30 dictées pour 30 semaines d'enseignement. Dans chaque séquence : 4 séances de 10 à 20 minutes pour les 4 jours de la semaine : - 3 séances de préparation - 1 séance pour la dictée Des dictées pour réviser et mémoriser les notions apprises en classe Une progression en léger décalage par rapport aux Repères du programme d'EDL ou aux progressions observées dans les classes, pour laisser le temps aux élèves d'installer les nouvelles connaissances avant de les réinverstir dans ces dictées. La plupart des notions et des mots de vocabulaire sont réutilisés d'une dictée à une autre pour une répétition amenant à une mémorisation durable. . Des modalités collectives puis individuelles Tous ensemble Jour 1 Découverte active Une première phase collective est à réaliser à l'oral, à partir de diaporamas, pour découvrir la dictée. Dans un second temps, les élèves copient les mots de la dictée pour commencer à les mémoriser. En autonomie Jour 2 Observation et approche raisonnée Des exercices simples, courts, variés, souvent ludiques, sur les notions à réviser pour préparer la dictée. Jour 3 Approfondissement et appropriation Des exercices reprenant les difficultés déjà abordées, mais sous un angle différent. Des bulles d'aide accompagnent l'élève en lui rappelant la règle à observer ou en lui donnant des conseils de méthode. Jour 4 Dictée, correction, évaluation Le dernier jour est consacré à l'écriture de la dictée, avec ou sans cache pour une meilleure différenciation. Les élèves, grâce à la répétition, ont mémorisé l'orthographe des mots et ont compris et assimilé certains mécanismes grammaticaux. Les élèves se corrigent ensuite en autonomie grâce au Cahier corrigé ou au texte de la dictée téléchargeable sur le site Ressources. Un petit système d'autoévaluation permet aux élèves de se sentir responsable de leurs réussites. Se corriger et évaluer son travail Chaque jour, une fois les exercices ou de la dictée réalisés, les élèves sont invités à consulter le Cahier corrigé (avec des corrigés commentés) que l'enseignant aura mis à sa disposition dans la classe. Le dispositif " cahier de l'élèves + cahier corrigé " permet aux élèves de travailler en autonomie et à l'enseignant de dégager du temps pour certains groupes de besoins. Ce cahier est imprimé en France et est 100% recyclable grâce aux encres vertes et aux vernis non polluants utilisés.

03/2023

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Romance historique

A la conquête de sa liberté

Le roman-événement de la duchesse d'York Londres, 1865. Dans un mariage, les sentiments n'ont pas leur place. Fille de duc, Lady Margaret a toujours su qu'elle devait faire honneur à sa famille avec une alliance aussi somptueuse qu'avantageuse. Lord Rufus est le candidat idéal aux yeux de toute l'aristocratie londonienne, mais elle ne voit en lui qu'un homme impassible et froid auprès duquel elle ne pourra jamais être heureuse. En dépit de toutes les convenances, et juste avant l'annonce de ses fiançailles, elle fuit la salle de bal bondée, abandonnant derrière elle ses parents furieux et des convives scandalisés. Bannie mais libre, la jeune femme au tempérament rebelle et spontané décide alors de partir à la découverte d'elle-même. Car, depuis qu'elle n'est plus soumise aux responsabilités de son rang, elle ne souhaite qu'une chose : se défaire du carcan de la société qui ne lui laisse aucune place en tant que femme. De son Ecosse natale aux Etats-Unis, Lady Margaret va arpenter le monde à la conquête de sa liberté. Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion. A propos de l'autrice Ex-femme du prince Andrew, duc d'York, et ex-belle-fille de la reine Elizabeth II, Sarah Ferguson est duchesse d'York. Autrice de mémoires et de livres pour enfants, elle est aussi productrice de documentaires et de films historiques sur la période victorienne. En parallèle, elle oeuvre au sein de l'organisation à but non lucratif Children in Crisis, qui vient en aide aux enfants et femmes du tiers-monde. Mère de deux filles, les princesses Beatrice et Eugenie, Sarah Ferguson vit à Windsor avec neuf norfolk-terriers turbulents. A la conquête de sa liberté a été coécrit avec Marguerite Kaye, autrice de cinquante romances historiques. " Une histoire d'audace et de détermination, avec pour toile de fond les sommets du glamour et les dures restrictions de la société aristocratique britannique du milieu du XIXe siècle". Julian Fellowes, scénariste de Downton Abbey "Une épopée typiquement british, pas si loin des soubresauts romantiques de Jane Austen". Marion Galy-Ramounot, Madame Figaro "Un roman d'histoire avec un grand H, et d'amour avec un grand A". Europe 1, Historiquement vôtre "Dans la lignée de la saga des Bridgerton". I Newspaper " Une saga de près de 600 pages qui prend place à l'époque victorienne et emmène le lecteur de l'Angleterre à l'Ecosse, en passant par l'Irlande et les Etats-Unis. " Le Point magazine " Un roman historique consacré à Lady Margaret Montagu Douglas Scott, une arrière-grand-tante de l'autrice à la chevelure rousse, rebelle face aux injonctions de son temps et cible privilégiée de la presse people à l'époque. Cent cinquante ans après l'intrigue, toute ressemblance avec une personne réelle n'est pas purement fortuite. " Damien Cottin, Libération

10/2022

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Philosophie

Les puissances de l'expérience. Essai sur l'identité contemporaine

Volume 1 : Après la perte supposée d'un " sens commun ". les héritiers des modernes se tournent vers le " monde commun ". C'est le monde partagé par ceux qui, éprouvant quelque chose, peuvent comprendre ce qu'ils éprouvent, comprenant ce qu'ils éprouvent, peuvent dire ce qu'ils comprennent et disant ce qu'ils comprennent, peuvent s'entendre sur ce qu'ils disent. Aussi, face aux verdicts fin de siècle qui martèlent notre époque comme autant de soubresauts où s'essoufflent les nostalgies du sujet, c'est plutôt dans la logique d'un verbe sécularisé que l'on s'enquiert du sens à construire. Il s'agit de la logique des procès d'entente. Du fait qu'elle mobilise les distinctions de temps, de modes, de voix, de personnes, et toute cette grammaire qui permet de communiquer par-delà les différences de langue et de culture, ce qui nous était le plus familier devient alors l'énigme : comment la grammaire est-elle possible ? Loin de tomber du ciel, elle s'enracine dans les expériences profondes au cours desquelles nos rapports au monde se sont progressivement différenciés. Jean-Marc Ferry découvre ainsi dans la préhistoire de notre aptitude à communiquer le drame fascinant des réclamations et frustrations, illusions et désillusions dont l'enchaînement définit la dialectique où chaque moment significatif d'un nouveau désenchantement marquait aussi bien la libération de cette énergie réflexive que l'on nomme " raison ". L'histoire y prend sa source. Elle se déploie comme le discours qui, à travers ses registres différents, de la narration et l'interprétation à l'argumentation et la reconstruction, élabore les compréhensions du monde où se forment nos identités. Volume 2 : La question porte ici sur les conditions réelles de la communication sociale et politique. Dans l'interdit du contact direct entre les personnes s'engendre une semiosis sociale. Elle est tissée par des régulateurs artificiels qui, tels le signe monétaire et le règlement juridique, médiatisent la reconnaissance réciproque. C'est le système. Il a remplacé, pense-t-on, la violence naturelle par une autre, car sa rationalité dure détruirait la raison molle du monde vécu dont il est pourtant issu, faisant peser une menace sur l'identité et la citoyenneté. Comment la communication peut-elle alors reconquérir sa propre essence réifiée dans l'organisation ? Comment les individus font-ils face, dans nos sociétés, à l'autonomisation des ordres différenciés, cette complexité horizontale qui définit pour le monde des personnes les ordres de la reconnaissance, où se joue notre responsabilité ? Or, en catalysant les demandes d'une responsabilité étendue aux temps jusqu'ici abandonnés à une gestion non critique des mémoires nationales, la construction de l'Europe politique invite à une réflexion fondamentale sur les relations qu'entretiennent les individus et les peuples. Entre un culturalisme pédant qui relègue les hommes au musée et un universalisme arrogant qui méprise les contextes culturels, il y a place pour considérer la situation qu'occupe chaque peuple dans une histoire de la reconnaissance. C'est cette situation morale qui doit être philosophiquement comprise et identifiée, afin d'éclairer le sens politique des relations prises entre les nations.

12/1991

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Biographies

Jean de Renaud. L'ingénieur militaire de François 1er

Juillet 1494. Les murailles de Turin, Gènes, Florence, volent en éclats sous la puissance des boulets métalliques de l'armée royale française. Il sera désormais vital pour les défenseurs italiens de renforcer les murailles d'enceinte des villes pour que ces boulets métalliques soient moins destructeurs. En rupture avec l'architecture militaire médiévale, les ingénieurs italiens, vont succéder aux maîtres-maçons et architectes pour contrer efficacement les attaquants avec "le tracé à l'italienne" . Le rempart médiéval traditionnel en maçonnerie est remplacé par un mur de terre remparé dans lequel les boulets s'enfoncent dès lors sans causer de dégâts. Des bastions, armés de canons, remplacent les tours pour interdire aux pionniers l'accès au pied de l'enceinte et faire, à terme, disparaître les échelles pour entrer dans une place. Ces deux innovations permettent de rétablir un équilibre entre défenseurs et attaquants. La rivalité constante entre les deux souverains, les plus puissants d'Europe, François 1er et Charles Quint, va faire de Jean de Renaud un officier d'artillerie, spécialisé dans l'attaque des places. De grandes dates marquent la première partie de son parcours : 1515 : victoire de Marignan - 1524 : invasion de la Provence - 1525 : défaite de Pavie. Face à l'agressivité de l'empire germanique, François 1er se doit maintenant de protéger impérativement les frontières du royaume. Le "tracé à l'italienne" va présider à une réfection totale des places fortes stratégiques. C'est une "ceinture de fer" que François Ier initie. A 40 ans, choisi par le roi de France, Jean de Renaud va prendre une autre dimension en se consacrant désormais à fortifier nos frontières. Il va multiplier les déplacements, passant d'un chantier à l'autre, de la Picardie à la Provence. Il va mettre son art au service de deux rois successifs, François Ier et Henri II, comme "commissaire aux fortifications et réparations des places de frontières" . De tous ses chantiers, son chef-d'oeuvre est incontestablement Saint-Paul-de-Vence où il se consacre à la fortification d'un site exceptionnel, resté pratiquement en l'état. Son rôle capital au siège historique de Metz en 1552, où Charles Quint subira sa plus grande défaite, lui vaut d'être honoré par le roi et célébré par le maréchal de Thou qui écrit dans ses mémoires, qu'il était "le plus grand spécialiste des mines de son époque" . Philippe II ayant attaqué Saint-Quentin, Jean de Renaud, en vieux capitaine fidèle à l'esprit provençal, où : "chacun, dans ce péril extrême, se fait soldat depuis l'âge de 14 ans jusqu'à 60" , rejoint cette ville de Picardie. Retranché avec l'amiral de Coligny, Ambroise Paré et moins de 2 000 hommes, il va résister désespérément pendant trois semaines avant d'être blessé mortellement à 60 ans, après plus de 40 ans au service du royaume de France. Dans cette biographie, l'auteur nous fait découvrir dans sa réalité opérationnelle au quotidien, le parcours du premier ingénieur militaire choisi par François Ier pour construire "la ceinture de fer" , étape tout à fait remarquable en sites fortifiés sur les frontières du royaume. Ceinture fortifiée que Vauban terminera, un siècle et demi plus tard, en "pré carré" .

07/2022

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Histoire de France

Scandale à la cour de Lunnéville. L'affaire Alliot (1751-1762)

Le 16 février 1751, à Lunéville, Marie-Louise Alliot fille de l'intendant de Stanislas, épouse en grande pompe un jeune conseiller à la Cour souveraine de Lorraine et Barrois, Charles-François-Xavier Henry de Pont. Les entourent, dans la Robe, la Finance et l'Épée, leurs parents, leurs alliés. Pourtant le jour de la célébration, la mariée est en pleurs, sans mouvement et sans vie. Le soir de la cérémonie, portée au lit de force, elle jette des cris perçants à la vue de la couche apprêtée. Le mariage cette nuit-là, faut-il le préciser, n'est pas consommé ; il ne le sera pas davantage dans les mois, ni les années qui suivent. L'affaire Alliot commence... Dix ans plus tard le procès en nullité de mariage intenté par le chevalier de Pont et sa femme, qui n'ont l'un pour l'autre qu'une aversion profonde, devient un fait divers qui défraye, en Lorraine, la chronique mondaine. Entre temps la fille du conseiller aulique n'est-elle pas devenue la maîtresse officielle de Ferdinand-Jérôme de Beauvau, fils du prince de Craon et frère de la favorite en titre, la marquise de Boufflers ? Procès retentissant aux rebondissements les plus extravagants, l'affaire Alliot, pendant plus de deux ans, va mettre en branle le tribunal de l'official à Toul, la Cour souveraine de Lorraine, le Châtelet et le Parlement de Paris. Connu à travers les sources judiciaires et mémoires d'avocats, ce procès permet de pénétrer le monde clos des grandes familles, livre les stratégies des lignages et surtout révèle un père très absolu dans sa famille, sacrifiant sans pitié la liberté de ses enfants aux intérêts supérieurs du lignage. François-Antoine Mot, l'intendant du palais, serviteur probe, intègre et laborieux, est aussi un père très excessif, autoritaire et rigide à l'excès ; Marie-Louise en éprouvera toutes les rigueurs et son jeune frère, déporté à la Désirade, en épuisera toutes les cruautés. Parfaite illustration des abus criants du pouvoir paternel -le triomphe de l'absolutisme s'est accompagné du renforcement des pouvoirs des pères sur leur progéniture- il est déjà, en ce milieu XVIIIe siècle, un modèle archaïque ; dès la seconde moitié du siècle, le débat se nourrit des idées des Lumières ; les aspirations individuelles commencent à l'emporter sur les impératifs familiaux ; philosophes et magistrats dénoncent l'arbitraire qu'il soit royal ou familial. Traditionnellement la sphère familiale est identifiée au privé, mais cellule de base de toute société, elle est une institution trop sérieuse pour être laissée à l'anarchie des comportements individuels. Aussi l'Etat, l'Eglise, comme le révèle l'affaire, ont-ils volontiers prêté main forte au chef de famille, fut-il comme Alliot un père intraitable, parfaite illustration de la tyrannie paternelle. A ce titre, le fait divers est bien un fait d'histoire qui dévoile le fonctionnement d'une société, ses systèmes de valeurs, ses représentations et révèle, au-delà du cas particulier des deux héros involontaires de cette scandaleuse affaire, bien des traits collectifs d'une société en mutation.

07/2008

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 5, Livre IX, Le livre illyrien ; Fragments du livre macédonien, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre, le neuvième de l'Histoire romaine, marquait une étape importante dans la série des guerres étrangères puisqu'il racontait comment les Romains, intervenant pour la première fois dans le bassin oriental de la Méditerranée, avaient vaincu et soumis Philippe V puis anéanti la monarchie macédonienne après la défaite de Persée à Pydna. Appien lui avait donc donné le titre de "Livre macédonien" et avait ajouté une sorte d'appendice, le "Livre illyrien", où il exposait les circonstances de la conquête, achevée par Auguste, des régions qui formeront l'Illyricum. Fâcheusement, le Livre macédonien fut perdu, peut-être dès le IXe siècle de notre ère et le Livre illyrien aurait sans doute connu le même sort si les éditeurs byzantins ne l'avaient pas inséré à la suite du livre V des Guerres civiles. Paradoxalement, nous avons donc perdu ce qu'Appien considérait à juste titre comme le plus important et conservé un appendice moins travaillé. Heureusement, les Extraits constantiniens nous ont conservé les passages du Livre macédonien relatifs aux négociations entre Romains et Macédoniens à l'occasion des trois guerres qui les opposèrent. On constate qu'Appien suivait une tradition différant sensiblement de celle qui prévaut depuis Polybe et, en particulier, qu'il n'était pas dupe des accusations portées contre Persée par des adversaires décidés à l'anéantir, quoi qu'il fît. Il était donc utile de rééditer et de traduire ces pages où il apparaît qu'Appien jugeait justifiée la rancune de Philippe V, ulcéré de l'ingratitude des Romains qu'il avait loyalement soutenus contre Antiochos III, et portait sur Persée un jugement favorable en montrant que ses qualités l'avaient rendu suspect aux Romains. Le Livre illyrien, malgré sa brièveté, reste une source historique de première importance. Dans la première partie du livre, consacrée aux guerres menées par les Romains dans la région de l'Adriatique contre des populations pratiquant la piraterie, Appien suit une tradition originale fort éloignée de Polybe, en particulier pour tout ce qui concerne Démétrios de Pharos. Dans la seconde partie, la plus détaillée, Appien relate, d'après les Mémoires d'Auguste, les opérations menées par celui-ci dans les Balkans après sa victoire sur Sextus Pompée et l'élimination de Lépide. Même s'il ne s'agit que d'un résumé, d'ailleurs plus complet que celui que Dion Cassius donne des mêmes événements d'après la même source, nous remontons à travers Appien au témoignage d'Auguste, qui, dirigeant les opérations et participant aux combats, donna de ces guerres engagées contre des populations mal connues une relation qui s'apparentait, semble-t-il, aux fameux "Commentaires" de César. Bref, en dépit des accidents de la tradition manuscrite qui ont entraîné la perte d'une partie de sa substance, et plus particulièrement le récit des fameuses batailles de Cynoscéphales et de Pydna, ce livre IX de l'Histoire romaine reste une source documentaire de première importance dont la réédition sur des bases scientifiques solides et la traduction en langue française paraissent entièrement justifiées. Le commentaire a bénéficié d'un concours de premier ordre, celui du professeur Pierre Cabanes, le meilleur connaisseur français des questions illyriennes.

11/2011

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Ecrits sur l'art

Soliloques d'un peintre. Écrits 1896-1958

Contemporain des avant-gardes du début du XXe siècle, Georges Rouault (1871-1958) participa au Salon d'Automne de 1905, dit des "? fauves ? ", avec Matisse, Camoin, Derain et Manguin. Peintre de nus, de portraits, de paysages, il fut également céramiste, graveur et illustrateur de livres pour Ambroise Vollard, qui fut son marchand à partir de 1917 ; puis dessinateur de modèles pour la tapisserie et le vitrail. Inspiré par les sujets religieux et par le cirque, dont il fut un fervent spectateur, Rouault s'impose comme le peintre des laissés pour compte de la société, dont il donne une image expressive et intense, souvent saturée de matière. Or sa création artistique, très riche et variée, fut doublée d'une production littéraire continue, que ce recueil permet de redécouvrir. G. Rouault fut d'abord un témoin de son temps ? : auteur de mémoires sur ses contemporains, notamment sur son maître à l'Ecole des Beaux-Arts Gustave Moreau, ou sur ses amis écrivains Léon Bloy, André Suarès et Joris-Karl Huysmans, il publia en 1926-1927 Souvenirs intimes, qui reste son ouvrage le plus célèbre avec Soliloques, édité en 1944. Premier conservateur du musée Gustave Moreau de Paris, il fut encore un théoricien, dont les articles étaient très prisés dans la presse artistique entre les années 1920 et 1950. Poète polémiste, il composa un texte en prosimètre enflammé, Cirque de l'Etoile filante (1938), qui use de la métaphore du cirque pour donner une image onirique et très personnelle de l'actualité politique et sociale. Une grande partie des textes parus du vivant de Rouault étaient épuisés ou bien difficiles à réunir ou encore très lacunaires. L'édition établie et annotée par Christine Gouzi avec la collaboration d'Anne-Marie Agulhon, réunit pour la première fois la majorité d'entre eux et les replace dans leur contexte. Le lecteur y trouvera encore de nombreux manuscrits inédits, qui complètent la connaissance de Rouault polygraphe. L'ouvrage permet ainsi d'aborder des textes autobiographiques jamais retranscrits, des souvenirs sur les artistes que le peintre a côtoyés, mais aussi un livre théorique intitulé Ingres, Degas, Renoir, Cézanne, ainsi qu'une pièce de théâtre burlesque, narrant les aventures d'Ubu fils critique d'art, rédigée à l'imitation de l'Ubu Roi d'Alfred Jarry. On a aujourd'hui oublié qu'à la suite du procès qui l'opposa aux héritiers de Vollard, en 1946-1947, Rouault fut le rédacteur du texte qui servit à établir la loi sur la propriété intellectuelle : un des chapitres rappelle cet épisode essentiel des années d'après-guerre. De même Rouault poète restait un inconnu ? : influencé par Apollinaire, par Jehan-Rictus, Verlaine et Villon, il composa pourtant de nombreux poèmes en vers libres ou en prose, qui peuvent être analysés en symbiose avec ses gravures, ses peintures ou même les nombreuses illustrations qu'il imagina au cours de sa vie. A travers les écrits de Rouault, c'est donc l'homme et l'artiste qui se révèle sous un nouveau jour, à la fois plus familier et plus engagé.

10/2022

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Français CM1

Dictées CM1. Cahier élève, Edition 2023

Des dictées en séquences pour mener pas à pas tous les élèves vers la réussite. Une séance collective de découverte active de la dictée et de ses difficultés Deux brèves séances en autonomie pour une observation, puis une approfondissement et une appropriation. Une dictée, avec ou sans cache, pour une meilleure différenciation. Un système simple d'autocorrection et d'autoévaluation permettant à l'élève de devenir autonome et de se sentir responsable de sa réussite. Des cahiers à utiliser en complément de toute méthode d'EDL. Dans chaque cahier CM1 Une progression annuelle avec 30 dictées pour 30 semaines d'enseignement. Dans chaque séquence : 4 séances de 10 à 20 minutes pour les 4 jours de la semaine : - 3 séances de préparation - 1 séance pour la dictée Des dictées pour réviser et mémoriser les notions apprises en classe Une progression en léger décalage par rapport aux Repères du programme d'EDL ou aux progressions observées dans les classes, pour laisser le temps aux élèves d'installer les nouvelles connaissances avant de les réinverstir dans ces dictées. La plupart des notions et des mots de vocabulaire sont réutilisés d'une dictée à une autre pour une répétition amenant à une mémorisation durable. Des modalités collectives et individuelles Tous ensemble Jour 1 Découverte active Une première séance à réaliser à l'oral à partir de diaporamas pour découvrir la dictée et ses difficultés. Dans un second temps, les élèves copient les mots de la dictée pour commencer à les mémoriser. En autonomie Jour 2 Observation et approche raisonnée Des exercices simples, courts, variés, souvent ludiques, sur les notions à réviser pour préparer la dictée. Jour 3 Approfondissement et appropriation Des exercices reprenant les difficultés déjà abordées, mais sous un angle différent. Des bulles d'aide accompagnent l'élève en lui rappelant la règle à observer ou en lui donnant des conseils de méthode. Jour 4 Dictée, co rrection, évaluation Le dernier jour est consacré à l'écriture de la dictée, avec ou sans cache pour une meilleure différenciation. Les élèves, grâce à la répétition, ont mémorisé l'orthographe des mots et ont compris et assimilé certains mécanismes grammaticaux. Les élèves se corrigent ensuite en autonomie grâce au Cahier corrigé ou au texte de la dictée téléchargeable sur le site Ressources. Un petit système d'autoévaluation permet aux élèves de se sentir responsable de leurs réussites. Se corriger et évaluer son travail Chaque jour, une fois les exercices ou de la dictée réalisés, les élèves sont invités à consulter le Cahier corrigé (avec des corrigés commentés) que l'enseignant aura mis à sa disposition dans la classe. Le dispositif " cahier de l'élèves + cahier corrigé " permet aux élèves de travailler en autonomie et à l'enseignant de dégager du temps pour certains groupes de besoins. A la fin de la séquence, les élèves renseignent la rubrique " Prends le temps d'évaluer ta dictée ". Ils apprennent ainsi à évaluer leur travail, à mettre en valeur leurs réussites et découvrent que le savoir est sources de plaisir. Ce cahier est imprimé en France et est 100% recyclable grâce aux encres vertes et aux vernis non polluants utilisés.

02/2023

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Techniques photo

Compétence Photo Hors-série N° 11 : Le format raw. Le guide pour bien débuter

Au début de l'ère numérique, le contexte général était très défavorable à l'adoption du format Raw. Les cartes mémoires et les disques durs étaient onéreux, les logiciels censés les traiter étaient pour le moins rustiques et la mode n'était pas à la complexité alors que le marketing vantait la disponibilité immédiate des photos prises avec des appareils numériques. Il fallait avoir la foi du charbonnier pour choisir ce format coûteux et dont on parvenait difficilement à extraire une image réellement meilleure que le Jpeg direct. Au fil des ans, les coûts additionnels ont diminué tandis que les logiciels s'amélioraient. Nous étions au milieu du gué lorsque nous avons publié notre premier hors-série sur le format Raw, il y a dix ans. Le coût du stockage n'était déjà plus un problème et les éditeurs faisaient feu de tout bois pour répondre à la demande de logiciels performants et adaptés au besoin nouveau de traiter par lots de grandes séries de photos. C'est pour y répondre qu'Aperture et Lightroom ont été conçus et c'est sans doute la raison de leur succès et de la longévité de Lightroom, resté seul après l'arrêt d'Aperture par Apple. Aujourd'hui, le format Raw est de plus en plus utilisé, certains smartphones le proposant même comme option d'enregistrement. Les logiciels sont performants, jusqu'à atteindre des niveaux inouïs dans plusieurs domaines comme la réduction du bruit ou certains traitements automatiques basés sur l'Intelligence artificielle. Pourtant, malgré un contexte de plus en plus favorable à une large adoption, le Raw reste intimidant et encore trop souvent considéré comme un format pour experts. C'est paradoxal, car la grande profondeur de codage et l'absence de colorimétrie des données brutes font du Raw un vaste filet de sécurité dont les débutants profiteraient pleinement ! Cela étant, le Raw est-il toujours utile alors que les appareils photo se sont drastiquement améliorés ? De fait, le rendement des capteurs est meilleur et le bruit bien mieux maîtrisé. Toutefois, deux caractéristiques n'ont pas changé et ne changeront jamais : le codage sur 8 bits par couche du Jpeg et la dynamique des paysages qui peut excéder 14 IL. Un Jpeg ne pourra donc jamais enregistrer de telles scènes sans brûler les hautes lumières ou enterrer les ombres de façon irrémédiable. Par ailleurs, la tentation d'aller toujours plus haut en sensibilité n'a fait que repousser le problème du bruit, qui reste entier et dont le traitement est bien plus efficace sur les données brutes. Sept années s'étant écoulées depuis la deuxième version de ce hors-série, il était temps de... tout refaire. Les deux premiers chapitres décryptent la nature et les spécificités du format Raw, puis explorent les arcanes du flux de travail. Les quatre suivants sont thématiques et calés sur la chronologie du développement des Raw. Un dernier chapitre en bouquet final confronte les meilleurs logiciels à trois pratiques très prisées : le paysage, le portrait et le noir et blanc. Le propos et les nombreux tutoriels s'adressent aux photographes de tous niveaux désirant découvrir ou améliorer leur maîtrise du Raw.

01/2022

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Photographes

Georgia

Georgia, c'est le nom du bateau dans lequel embarqua en 1906 un certain Ljubisa Danilovic, jeune Monténégrin rêvant d'un ailleurs plein de promesses. C'est à Butte, ville minière des Etats- unis, dans le Montana, qu'il débarqua finalement, comme nombre de Monténégrins ou d'Italiens à l'époque. De cet homonyme dont il ne sait rien, à part la mention de son nom sur un document d'époque listant les passagers du Georgia, Ljubisa Danilovic imagine en 2021 le trajet qui le mènera de son Monténégro natal aux Etats- Unis, refaisant ainsi un voyage en tous points comparable à ceux que doivent aujourd'hui entreprendre des milliers de migrants à travers le monde. En mêlant dans cet ouvrage des photographies de la ville de Butte, d'un Monténégro n'offrant pas d'horizon aux jeunes adultes rêvant d'ailleurs, d'un Monténégro nostalgique de son enfance, des migrants rencontrés à Paris, Calais ou Sarajevo, et d'autres yant passé leur vie loin de leur pays de nais- sance... , Ljubisa Danilovic parle d'une même voix de la petite histoire mais bien sûr aussi de la Grande Histoire. fdsddfdsqsdwSed que net, volupta testiae voluptae sed et qui temporrum volent ut iurerum quatempor asimet lantistectia dolectem res minc tusci quam et hit quiamusame volo to que nus etur rest eaquaessi cuptat enimost isimuscit quamendel modi odisquiat re officil iquibus, sapero inissint lacerisquis del ipsamus nessit, tem numenis aut voloreh enihili quibus rectium dem ium es eumquos eveles intiunt et ate et doluptis nonsed essitatem none et mo dolenim eaquatenda consed maiosam soluptas et eiunto ex explatem. 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07/2022

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Français CE2

Cahiers Bordas pour tous - Dictées CE2 - 2023 - Cahier - élève

Des dictées en séquences pour mener pas à pas tous les élèves vers la réussite. Une séance collective de découverte active de la dictée et de ses difficultés Deux brèves séances en autonomie pour une observation, puis une approfondissement et une appropriation. Une dictée, avec ou sans cache, pour une meilleure différenciation. Un système simple d'autocorrection et d'autoévaluation permettant à l'élève de devenir autonome et de se sentir responsable de sa réussite. Des cahiers à utiliser en complément de toute méthode d'EDL. Retrouvez plus d'informations sur la page Bordas de la collection : https : //www. editions-bordas. fr/preparation-dictees-les-cahiers-bordas-pour-tous-ce2. html Dans chaque cahier CE2 Une progression annuelle avec 30 dictées pour 30 semaines d'enseignement. Dans chaque séquence : 4 séances de 10 à 20 minutes pour les 4 jours de la semaine : - 3 séances de préparation - 1 séance pour la dictée Des dictées pour réviser et mémoriser les notions apprises en classe Une progression en léger décalage par rapport aux Repères du programme d'EDL ou aux progressions observées dans les classes, pour laisser le temps aux élèves d'installer les nouvelles connaissances avant de les réinverstir dans ces dictées. La plupart des notions et des mots de vocabulaire sont réutilisés d'une dictée à une autre pour une répétition amenant à une mémorisation durable. Des modalités collectives et individuelles Tous ensemble Jour 1 Découverte active Une première séance à réaliser à l'oral à partir de diaporamas pour découvrir la dictée et ses difficultés. Dans un second temps, les élèves copient les mots de la dictée pour commencer à les mémoriser. En autonomie Jour 2 Observation et approche raisonnée Des exercices simples, courts, variés, souvent ludiques, sur les notions à réviser pour préparer la dictée. Jour 3 Approfondissement et appropriation Des exercices reprenant les difficultés déjà abordées, mais sous un angle différent. Des bulles d'aide accompagnent l'élève en lui rappelant la règle à observer ou en lui donnant des conseils de méthode. Jour 4 Dictée, correction, évaluation Le dernier jour est consacré à l'écriture de la dictée, avec ou sans cache pour une meilleure différenciation. Les élèves, grâce à la répétition, ont mémorisé l'orthographe des mots et ont compris et assimilé certains mécanismes grammaticaux. Les élèves se corrigent ensuite en autonomie grâce au Cahier corrigé ou au texte de la dictée téléchargeable sur le site Ressources. Un petit système d'autoévaluation permet aux élèves de se sentir responsable de leurs réussites. Se corriger et évaluer son travail Chaque jour, une fois les exercices ou de la dictée réalisés, les élèves sont invités à consulter le Cahier corrigé (avec des corrigés commentés) que l'enseignant aura mis à sa disposition dans la classe. Le dispositif " cahier de l'élèves + cahier corrigé " permet aux élèves de travailler en autonomie et à l'enseignant de dégager du temps pour certains groupes de besoins. A la fin de la séquence, les élèves renseignent la rubrique " Prends le temps d'évaluer ta dictée ". Ils apprennent ainsi à évaluer leur travail, à mettre en valeur leurs réussites et découvrent que le savoir est sources de plaisir. Ce cahier est imprimé en France et est 100% recyclable grâce aux encres vertes et aux vernis non polluants utilisés.

03/2023

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Français CE1

Cahiers Bordas pour tous - Dictées CE1 - 2023 - Cahier corrigé

VERSION CORRIGEE DU CAHIER CE1 Des dictées en séquences pour mener pas à pas tous les élèves vers la réussite. Une séance collective de découverte active de la dictée et de ses difficultés Deux brèves séances en autonomie pour une observation, puis une approfondissement et une appropriation. Une dictée, avec ou sans cache, pour une meilleure différenciation. Un système simple d'autocorrection et d'autoévaluation permettant à l'élève de devenir autonome et de se sentir responsable de sa réussite. Des cahiers à utiliser en complément de toute méthode d'EDL. Retrouvez plus d'informations sur la page Bordas de la collection : https : //www. editions-bordas. fr/preparation-dictees-les-cahiers-bordas-pour-tous-ce1. html Dans chaque cahier CE1 Une progression annuelle avec 30 dictées pour 30 semaines d'enseignement. Dans chaque séquence : 4 séances de 10 à 20 minutes pour les 4 jours de la semaine : - 3 séances de préparation - 1 séance pour la dictée Des dictées pour réviser et mémoriser les notions apprises en classe Une progression en léger décalage par rapport aux Repères du programme d'EDL ou aux progressions observées dans les classes, pour laisser le temps aux élèves d'installer les nouvelles connaissances avant de les réinverstir dans ces dictées. La plupart des notions et des mots de vocabulaire sont réutilisés d'une dictée à une autre pour une répétition amenant à une mémorisation durable. Des modalités collectives et individuelles Tous ensemble Jour 1 Découverte active Une première séance à réaliser à l'oral à partir de diaporamas pour découvrir la dictée et ses difficultés. Dans un second temps, les élèves copient les mots de la dictée pour commencer à les mémoriser En autonomie Jour 2 Observation et approche raisonnée Des exercices simples, courts, variés, souvent ludiques, sur les notions à réviser pour préparer la dictée. Jour 3 Approfondissement et appropriation Des exercices reprenant les difficultés déjà abordées, mais sous un angle différent. Des bulles d'aide accompagnent l'élève en lui rappelant la règle à observer ou en lui donnant des conseils de méthode. Jour 4 Dictée, correction, évaluation Le dernier jour est consacré à l'écriture de la dictée, avec ou sans cache pour une meilleure différenciation. Les élèves, grâce à la répétition, ont mémorisé l'orthographe des mots et ont compris et assimilé certains mécanismes grammaticaux. Les élèves se corrigent ensuite en autonomie grâce au Cahier corrigé ou au texte de la dictée téléchargeable sur le site Ressources. Un petit système d'autoévaluation permet aux élèves de se sentir responsable de leurs réussites. Se corriger et évaluer son travail Chaque jour, une fois les exercices ou de la dictée réalisés, les élèves sont invités à consulter le Cahier corrigé (avec des corrigés commentés) que l'enseignant aura mis à sa disposition dans la classe. Le dispositif " cahier de l'élèves + cahier corrigé " permet aux élèves de travailler en autonomie et à l'enseignant de dégager du temps pour certains groupes de besoins. A la fin de la séquence, les élèves renseignent la rubrique " Prends le temps d'évaluer ta dictée ". Ils apprennent ainsi à évaluer leur travail, à mettre en valeur leurs réussites et découvrent que le savoir est sources de plaisir. Ce cahier est imprimé en France et est 100% recyclable grâce aux encres vertes et aux vernis non polluants utilisés.

03/2023

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Français CE2

Cahiers Bordas pour tous - Dictées CE2 - 2023 - Cahier corrigé

VERSION CORRIGEE DU CAHIER CE2 Des dictées en séquences pour mener pas à pas tous les élèves vers la réussite. Une séance collective de découverte active de la dictée et de ses difficultés Deux brèves séances en autonomie pour une observation, puis une approfondissement et une appropriation. Une dictée, avec ou sans cache, pour une meilleure différenciation. Un système simple d'autocorrection et d'autoévaluation permettant à l'élève de devenir autonome et de se sentir responsable de sa réussite. Des cahiers à utiliser en complément de toute méthode d'EDL. Retrouvez plus d'informations sur la page Bordas de la collection : https : //www. editions-bordas. fr/preparation-dictees-les-cahiers-bordas-pour-tous-ce2. html Dans chaque cahier CE2 Une progression annuelle avec 30 dictées pour 30 semaines d'enseignement. Dans chaque séquence : 4 séances de 10 à 20 minutes pour les 4 jours de la semaine : - 3 séances de préparation - 1 séance pour la dictée Des dictées pour réviser et mémoriser les notions apprises en classe Une progression en léger décalage par rapport aux Repères du programme d'EDL ou aux progressions observées dans les classes, pour laisser le temps aux élèves d'installer les nouvelles connaissances avant de les réinverstir dans ces dictées. La plupart des notions et des mots de vocabulaire sont réutilisés d'une dictée à une autre pour une répétition amenant à une mémorisation durable. Des modalités collectives et individuelles Tous ensemble Jour 1 Découverte active Une première séance à réaliser à l'oral à partir de diaporamas pour découvrir la dictée et ses difficultés. Dans un second temps, les élèves copient les mots de la dictée pour commencer à les mémoriser En autonomie Jour 2 Observation et approche raisonnée Des exercices simples, courts, variés, souvent ludiques, sur les notions à réviser pour préparer la dictée. Jour 3 Approfondissement et appropriation Des exercices reprenant les difficultés déjà abordées, mais sous un angle différent. Des bulles d'aide accompagnent l'élève en lui rappelant la règle à observer ou en lui donnant des conseils de méthode. Jour 4 Dictée, correction, évaluation Le dernier jour est consacré à l'écriture de la dictée, avec ou sans cache pour une meilleure différenciation. Les élèves, grâce à la répétition, ont mémorisé l'orthographe des mots et ont compris et assimilé certains mécanismes grammaticaux. Les élèves se corrigent ensuite en autonomie grâce au Cahier corrigé ou au texte de la dictée téléchargeable sur le site Ressources. Un petit système d'autoévaluation permet aux élèves de se sentir responsable de leurs réussites. Se corriger et évaluer son travail Chaque jour, une fois les exercices ou de la dictée réalisés, les élèves sont invités à consulter le Cahier corrigé (avec des corrigés commentés) que l'enseignant aura mis à sa disposition dans la classe. Le dispositif " cahier de l'élèves + cahier corrigé " permet aux élèves de travailler en autonomie et à l'enseignant de dégager du temps pour certains groupes de besoins. A la fin de la séquence, les élèves renseignent la rubrique " Prends le temps d'évaluer ta dictée ". Ils apprennent ainsi à évaluer leur travail, à mettre en valeur leurs réussites et découvrent que le savoir est sources de plaisir. Ce cahier est imprimé en France et est 100% recyclable grâce aux encres vertes et aux vernis non polluants utilisés.

03/2023

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Français CM1

Cahiers Bordas pour tous - Dictées CM1 - 2023 - Cahier corrigé

VERSION CORRIGEE DU CAHIER CM1 Des dictées en séquences pour mener pas à pas tous les élèves vers la réussite. Une séance collective de découverte active de la dictée et de ses difficultés Deux brèves séances en autonomie pour réviser les notions. Une dictée, avec ou sans cache, pour une meilleure différenciation. Un système simple d'autocorrection et d'autoévaluation permettant à l'élève de devenir autonome et de se sentir responsable de sa réussite. Des cahiers à utiliser en complément de toute méthode d'EDL. Retrouvez plus d'informations sur la page Bordas de la collection : https : //www. editions-bordas. fr/preparation-dictees-les-cahiers-bordas-pour-tous-cm1. html Dans chaque cahier CM1 Une progression annuelle avec 30 dictées pour 30 semaines d'enseignement. Dans chaque séquence : 4 séances de 10 à 20 minutes pour les 4 jours de la semaine : - 3 séances de préparation - 1 séance pour la dictée Des dictées pour réviser et mémoriser les notions apprises en classe Une progression en léger décalage par rapport aux Repères du programme d'EDL ou aux progressions observées dans les classes, pour laisser le temps aux élèves d'installer les nouvelles connaissances avant de les réinverstir dans ces dictées. La plupart des notions et des mots de vocabulaire sont réutilisés d'une dictée à une autre pour une répétition amenant à une mémorisation durable. Des modalités collectives et individuelles Tous ensemble Jour 1 Découverte active Une première séance à réaliser à l'oral à partir de diaporamas pour découvrir la dictée et ses difficultés. Dans un second temps, les élèves copient les mots de la dictée pour commencer à les mémoriser En autonomie Jour 2 Observation et approche raisonnée Des exercices simples, courts, variés, souvent ludiques, sur les notions à réviser pour préparer la dictée. Jour 3 Approfondissement et appropriation Des exercices reprenant les difficultés déjà abordées, mais sous un angle différent. Des bulles d'aide accompagnent l'élève en lui rappelant la règle à observer ou en lui donnant des conseils de méthode. Jour 4 Dictée, correction, évaluation Le dernier jour est consacré à l'écriture de la dictée, avec ou sans cache pour une meilleure différenciation. Les élèves, grâce à la répétition, ont mémorisé l'orthographe des mots et ont compris et assimilé certains mécanismes grammaticaux. Les élèves se corrigent ensuite en autonomie grâce au Cahier corrigé ou au texte de la dictée téléchargeable sur le site Ressources. Un petit système d'autoévaluation permet aux élèves de se sentir responsable de leurs réussites. Se corriger et évaluer son travail Chaque jour, une fois les exercices ou de la dictée réalisés, les élèves sont invités à consulter le Cahier corrigé (avec des corrigés commentés) que l'enseignant aura mis à sa disposition dans la classe. Le dispositif " cahier de l'élèves + cahier corrigé " permet aux élèves de travailler en autonomie et à l'enseignant de dégager du temps pour certains groupes de besoins. A la fin de la séquence, les élèves renseignent la rubrique " Prends le temps d'évaluer ta dictée ". Ils apprennent ainsi à évaluer leur travail, à mettre en valeur leurs réussites et découvrent que le savoir est sources de plaisir. Ce cahier est imprimé en France et est 100% recyclable grâce aux encres vertes et aux vernis non polluants utilisés.

02/2023

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Sciences historiques

Indochine de Provence. Le silence de la rizière

S'il est un récit oublié, grand absent de l'inventaire des "lieux de mémoire", c'est bien le témoignage, encombrant mais bouleversant, des travailleurs indochinois en France de 1939 à 1952. Longtemps, l'histoire a fait silence sur le visage de ces hommes qui rentrèrent chez eux après des années d'exil forcé, sans la moindre indemnisation. Longtemps, personne - dans la littérature ou par le biais de l'image - ne s'est soucié de ces vies brimées et abîmées, de ces existences préemptées et confisquées qui rendent peu disert le corps social, collectif, politique. Près de vingt mille hommes furent ainsi mobilisés par l'administration française au début de la "Drôle de guerre" et dispersés dans les poudreries nationales, aux côtés des ouvrières françaises, astreints aux trois-huit et à la manipulation de produits toxiques. En juin 1940, après la débâcle de l'armée française et la signature de l'armistice, ils furent contraints de travailler au service de la France de Vichy qui loua leur force de travail, en particulier aux Allemands. Ils subirent alors une discipline très dure. Sousalimentés, mal chaussés, mal vêtus, ils récoltèrent le sel dans les salines du delta du Rhône. C'est eux qui façonnèrent le paysage de la Camargue et l'identité de son territoire tels que nous les connaissons aujourd'hui en relançant, à une époque de pénurie alimentaire, une riziculture jusqu'alors peu prospère et peu pratiquée en France. Dans le Vaucluse, le camp de regroupement de Sorgues fut le plus important, avec près de quatre mille internés. Les "indigènes" de Sorgues furent affectés aux travaux agricoles et forestiers, en particulier à Sault, au pied du Ventoux, dans la forêt Saint-Lambert, entre Lioux et Murs, à la scierie de Notre-Dame-de-Lumières à Goult. Ils furent également employés dans les briqueteries de Bollène, les ateliers de cartonnage à Valréas, chez les expéditeurs cavaillonnais... La relation métropole-colonies fut marquée par une injustice profonde qu'encadraient diverses formes d'apartheid, de mises à l'écart, de destitutions, d'iniquités, voire de mépris. L'idée d'une condition humaine commune n'a jamais été admise. Il n'y avait pas d'équivalence entre la vie d'un "indigène" et celle d'un Français. Comment alors assumer le passé qui atteste à ce point de l'effondrement des valeurs humanistes d'une société en dégradant l'image qu'elle se donne d'elle-même ? On comprend aisément l'aphasie collective de la France vis-à-vis de ses anciens territoires lointains. Plus d'un demi-siècle après la décolonisation, la mémoire reste tronquée, mutilée, quand elle n'est pas neutralisée ou court-circuitée par cette question érigée en négativité absolue qui paralyse la conscience. L'album-recueil, ouvert sur le récit de ces itinéraires d'exil et sur une parole qui commence à peine à circuler, établit un rapport sensible à l'histoire accepté en tant que tel. Indochine de Provence, le silence de la rizière, interroge la mémoire, l'histoire, l'identité d'un département, le Vaucluse, façonné par les flux migratoires. Il pose les enjeux d'une éthique fondée sur la pensée critique revendiquée comme seule légitime pour traiter des mémoires douloureuses et oubliées du XXe siècle.

10/2012

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Enseignement primaire

Chut... Je lis ! CP, cycle 2. Tome 1, Manuel d'apprentissage de la lecture, Edition 2009

La littérature de jeunesse comme moteur de l'apprentissage de la lecture Les points forts- Neuf histoires intégrales issues de la littérature de jeunesse, présentées avec les illustrations originales.- Un découpage des textes en 4 ou 5 épisodes pour permettre un travail équilibré et différencié entre la compréhension, le code, l'étude de la langue et le vocabulaire.- Des poésies, des documentaires et des propositions de lectures en réseaux pour une approche pluridisciplinaire.- Un guide pédagogique très complet propose une fiche par séance et une mise en oeuvre de la différenciation.- Un chapitre de transition GS/CP. Les supports de la méthode- Un manuel d'apprentissage en deux tomes.- Deux cahiers d'exercices et un cahier d'écriture.- Un syllabaire.- Un guide pédagogique.Téléchargeable gratuitement sur www.hachette-education.comLes histoires de littérature jeunesseLes histoires retenues sont proches de la vie des élèves ou susceptibles d'élargir leur univers :Les histoires du tome 11. Chapitre GS/CP2. Le loup conteur3. Le vilain petit canard4. L'arbre à Grands-Pères5. Juruva à la recherche du feuLes histoires du tome 26. Nicki et les animaux de l'hiver7. La ceinture magique8. Ti Tsing9. Dent de loup10. Le cirque rougeLes manuels élèveCette méthode propose l'étude de deux chapitres par période scolaire. Les neuf histoires intégrales issues de la littérature de jeunesse sont présentées en 4 ou 5 épisodes pour permettre un travail équilibré et différencié entre la compréhension orale et écrite, le code, l'étude de la langue et le vocabulaire. L'épisode :L'illustration originale aide les élèves pour la compréhension du texte.Le texte de littérature jeunesse est à écouter en début d'année, à lire ensuite partiellement puis entièrement.Des questions sont ensuite proposées  sur la compréhension de l'histoire ou pour échanger et exprimer un point de vue.Le travail sur l'épisode :Dans le tome 1 des phrases résument l'épisode et sont lues par tous les élèves.Dans le tome 2, les élèves sont invités à lire des extraits de l'histoire.La rubrique « Étude de la langue » permet de s'approprier le fonctionnement de la langue ainsi que le vocabulaire.La rubrique « Entraînement » présente d'autres phrases ou textes à lire pour éviter la récitation de textes mémorisés.Les mots outils sont listés.Une page entière est consacrée à l'étude du code, avec une comptine, un encadré phonème-graphème, puis un travail progressif de lecture sur les mots et les syllabes.Toutes les comptines sont écrites par Corinne Albaut.En fin de chapitre, une page « Je révise » permet aux élèves de réinvestir leurs connaissances.Les pages documentaires : Des documents variés,en liaison avec le thème du chapitre, permettent de découvrir et de lire des textes documentaires et favorisent un travail pluridisciplinaire.Le coin des artistes : Pour sensibiliser les élèves à la poésie et leur faire découvrir une oeuvre d'art (photo, peinture,sculpture…), en liaison avec le thème.Le coin bibliothèque : Des ouvrages à découvrir à l'école ou en famille. Les 2 tomes du manuel de l'élève sont disponibles en version numérisée.Commande et téléchargement :Kiosque numérique de l'éducationwww.kiosque-edu.com         Rubrique "Préparer sa commande" Le guide pédagogique est  téléchargeable gratuitement sur notre site Internet (accès limité aux enseignants).

05/2010

ActuaLitté

Enseignement primaire

Chut... je lis ! CP. Tome 2, Manuel d'apprentissage de la lecture, Edition 2009

La littérature de jeunesse comme moteur de l'apprentissage de la lecture Les points forts- Neuf histoires intégrales issues de la littérature de jeunesse, présentées avec les illustrations originales.- Un découpage des textes en 4 ou 5 épisodes pour permettre un travail équilibré et différencié entre la compréhension, le code, l'étude de la langue et le vocabulaire.- Des poésies, des documentaires et des propositions de lectures en réseaux pour une approche pluridisciplinaire.- Un guide pédagogique très complet propose une fiche par séance et une mise en oeuvre de la différenciation.- Un chapitre de transition GS/CP. Les supports de la méthode- Un manuel d'apprentissage en deux tomes.- Deux cahiers d'exercices et un cahier d'écriture.- Un syllabaire.- Un guide pédagogique.Téléchargeable gratuitement sur www.hachette-education.comLes histoires de littérature jeunesseLes histoires retenues sont proches de la vie des élèves ou susceptibles d'élargir leur univers :Les histoires du tome 11. Chapitre GS/CP2. Le loup conteur3. Le vilain petit canard4. L'arbre à Grands-Pères5. Juruva à la recherche du feuLes histoires du tome 26. Nicki et les animaux de l'hiver7. La ceinture magique8. Ti Tsing9. Dent de loup10. Le cirque rougeLes manuels élèveCette méthode propose l'étude de deux chapitres par période scolaire. Les neuf histoires intégrales issues de la littérature de jeunesse sont présentées en 4 ou 5 épisodes pour permettre un travail équilibré et différencié entre la compréhension orale et écrite, le code, l'étude de la langue et le vocabulaire. L'épisode :L'illustration originale aide les élèves pour la compréhension du texte.Le texte de littérature jeunesse est à écouter en début d'année, à lire ensuite partiellement puis entièrement.Des questions sont ensuite proposées  sur la compréhension de l'histoire ou pour échanger et exprimer un point de vue.Le travail sur l'épisode :Dans le tome 1 des phrases résument l'épisode et sont lues par tous les élèves.Dans le tome 2, les élèves sont invités à lire des extraits de l'histoire.La rubrique « Étude de la langue » permet de s'approprier le fonctionnement de la langue ainsi que le vocabulaire.La rubrique « Entraînement » présente d'autres phrases ou textes à lire pour éviter la récitation de textes mémorisés.Les mots outils sont listés.Une page entière est consacrée à l'étude du code, avec une comptine, un encadré phonème-graphème, puis un travail progressif de lecture sur les mots et les syllabes.Toutes les comptines sont écrites par Corinne Albaut.En fin de chapitre, une page « Je révise » permet aux élèves de réinvestir leurs connaissances.Les pages documentaires : Des documents variés,en liaison avec le thème du chapitre, permettent de découvrir et de lire des textes documentaires et favorisent un travail pluridisciplinaire.Le coin des artistes : Pour sensibiliser les élèves à la poésie et leur faire découvrir une oeuvre d'art (photo, peinture,sculpture…), en liaison avec le thème.Le coin bibliothèque : Des ouvrages à découvrir à l'école ou en famille. Les 2 tomes du manuel de l'élève sont disponibles en version numérisée.Commande et téléchargement :Kiosque numérique de l'éducationwww.kiosque-edu.com         Rubrique "Préparer sa commande" Le guide pédagogique est téléchargeable gratuitement sur notre site Internet (accès limité aux enseignants).

06/2010

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Sociologie

L'incendie de l'hôtel Paris-Opéra, 15 avril 2005. Enquête sur un drame social

Que valent des vies humaines ? Dans la nuit du 14 au 15 avril 2005, un hôtel meublé, géré par le Samu social, habité par des familles, la plupart originaires d'Afrique, flambait à Paris près des Galeries Lafayette. Vingt-quatre personnes, dont onze enfants, y laissent la vie. Il fallait en témoigner, ne pas laisser s'installer l'oubli. En avril 2010, lors d'une rencontre commémorative dans le square de la Trinité, où s'élève la stèle portant le nom et l'âge des victimes, Aomar Ikhlef, porte-parole et fondateur de l'Association des familles des victimes, et Claire Lévy-Vroelant, la sociologue des hôtels meublés, ont décidé du projet dans ses grandes lignes. L'épreuve des deuils, l'interminable marche de la justice, la solidarité, les espoirs et les combats, ne pouvaient être narrés, décrits, écrits, que par ceux-là mêmes qui les avaient vécus. Le désir de passer outre les formes canoniques de l'analyse sociologique a permis d'ouvrir un espace de parole dont ceux qui acceptaient de témoigner étaient entièrement les maîtres. Le pacte d'écriture a nécessité du temps, de la clarté et de la confiance. Enregistrés et réécrits, ces récits ont pris corps, dessinant des lignes de vie et de migration confrontées à la violence d'un système. Fidèle aux objectifs de départ, ce livre témoigne du désir partagé de rendre publique une expérience extrême et de donner lieu et sens à une mémoire de l'événement. Quinze hommes et femmes racontent, cheminant à travers les mots pour exprimer l'indicible. Ces témoignages sont leur oeuvre, tissée à plusieurs mains. Claire Lévy-Vroelant, sociologue de l'habitat et de la ville, enseignante et professeur à l'université Paris 8. Au cours de ses très nombreuses recherches et publications, Claire Lévy Vroelant s'est d'abord interrogée, d'un point de vue démographique, sur les mouvements et la constitution de populations aux XIXe et XXe siècles puis, à une échelle plus humaine, sur les situations des individus et de leur famille dans l'univers de la ville. La question de la place faite aux nouveaux venus et aux étrangers dans la société urbaine se situe dans le cadre plus global des questions liées à l'histoire des migrations contemporaines. Logiquement, les interrogations sur les mobilités résidentielles en France et en Europe sur une longue durée ont développé en elle non seulement l'expertise mais aussi le goût pour la nature des relations entre déplacement, logement et dynamiques familiales. Ces études conduisent aussi à l'interprétation, par les politiques publiques, des ruses et adaptations de la famille. Ces questions sont approchées aujourd'hui sous l'angle des politiques de logement et des politiques sociales (logement social, protections, interventions sociales), mais aussi sous celui des solidarités ordinaires intégrant la question des mémoires dans la fabrication plurielle de la société urbaine. Depuis janvier 2014, elle coordonne la recherche " Penser la ville contemporaine " à la Maison des Sciences de l'Homme de Paris Nord. Elle est aussi membre du Conseil scientifique du Centre de recherche sur l'habitat, CNRS et membre du Conseil de l'Ecole Doctorale Sciences sociales de Paris 8 Saint-Denis. Elle a notamment publié aux éditions Créaphis Hôtels meublés, Enquête sur une mémoire de l'immigration, avec Céline Barrère (2012) et Une chambre en ville. Hôtels meublés et garnis à Paris, 1860-1990, avec Alain Faure (2007).

03/2018