Recherche

Christian Ruby

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

"Faire les nopces" : le mariage de la noblesse française (1375-1475)

Tout au long du Moyen-âge, deux modèles de mariage s'affrontent. Le mariage aristocratique favorise des unions endogames, facilement dissoutes, nouées par les parents pour des raisons politiques et économiques. L'Eglise tente de son côté d'imposer un mariage monogame, indissoluble, exogame et fondé sur le consentement des époux. Le conflit entre les deux modèles est donc inévitable : les heurts existaient déjà au haut Moyen-âge et, comme l'a démontré Georges Duby, ils continuent à se manifester au XIIe siècle. Qu'en est-il aux XIVe et XVe siècles ? L'Eglise et l'aristocratie s'opposent-elles encore ou ont-elles trouvé un terrain d'entente, voire un modèle commun ? Pour mesurer cet écart entre les deux modèles de mariage à la fin du Moyen-âge, l'auteur a relevé la trace de centaines de mariages nobles dans les sources judiciaires et littéraires. Lettres de rémission et procès criminels au Parlement de Paris d'une part, grandes chroniques françaises d'autre part, livrent un portrait des pratiques matrimoniales de la noblesse. Provenant de deux perspectives distinctes, ce portrait relate toutes les étapes de la formation du mariage : la démarche familiale et la démarche personnelle, les pourparlers et le contrat de mariage, les fiançailles et les épousailles, les noces et la consommation du mariage. Il appert que l'idéal de mariage aristocratique continue d'être appliqué, sans que les volontés de l'Eglise soient pour autant ignorées. Faut-il donc parler d'une tolérance mutuelle entre Eglise et noblesse ou d'une convergence des deux modèles ? La fusion est certes loin d'être totale, et le mariage aristocratique gardera longtemps la main haute, jusqu'à ce que le mariage devienne d'abord une affaire de sentiment plutôt qu'une affaire d'intérêt.

01/2004

ActuaLitté

Economie

L'homme de tous les marchés. Comment, de Las Vegas à Wall Street, j'ai battu les casinos et les marchés

Préface de Nassim Nicholas Taleb L'incroyable histoire vraie d'un professeur de mathématiques compteur de cartes qui a expliqué au monde comment battre la banque au casino et qui, en devenant le premier des grands investisseurs quantitatifs de Wall Street, a lancé une véritable révolution sur les marchés financiers. Edward O. Thorp, un enfant de la Grande Dépression, un mathématicien légendaire, a inventé le comptage de cartes, et a ainsi prouvé une chose qui paraissait impossible jusqu'alors, que vous pouvez battre le casino au blackjack. Cette découverte est à l'origine de la renaissance des jeux de hasard. Son remarquable succès - et sa méthode irréfutable - ont provoqué un tel scandale que les casinos sont allés jusqu'à changer les règles du jeu pour le contrecarrer ainsi que les légions de joueurs qu'il a inspirés. Ils lui ont interdit l'accès de leurs établissements, et ont même essayé d'attenter à sa vie. Malgré cela, le monde des jeux d'argent a été transformé à jamais. Ensuite, Thorp a porté son attention sur "le plus grand casino du monde" : Wall Street. En élaborant et en utilisant des formules mathématiques destinées à battre le marché, il a conduit vers une ère nouvelle qui repose sur la finance quantitative et perdure jusqu'à aujourd'hui. Chemin faisant, cet homme que l'on appelle le parrain des quants a eu le temps, entre autres, de défier au bridge Warren Buffett, de croiser le fer avec un encore jeune Rudy Guliani, de détecter la combine d'un certain Bernard Madoff bien avant tout le monde et d'inventer avec Claude Shannon le premier "wearable computer" au monde pour battre les casinos à la roulette.

03/2019

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Mis à l'essai Tome 3 : Le vaurien et l'étudiante

Pour garder un secret comme ça, il va falloir y aller à fond les ballons. Les ballons de rugby, plus spécifiquement. LE VAURIEN Bryan Leech est un vaurien. Ou, plutôt, "était" un vaurien. Personne n'en est sûr à 100%. Bryan était l'incarnation même du playboy, mais maintenant, il affirme qu'il a arrêté les marathons beuveries et les soirées déchaînées. Plus de coups d'un soir et de matins dont il n'a aucun souvenir ; plus de soûleries et de trous noirs ; plus de scandales à la une de magazines people. Bryan est catégorique, les conneries c'est fini. Le problème ? Personne ne le croit. L'ETUDIANTE Eilish Cassidy n'aurait jamais cru qu'elle aurait un enfant à dix-neuf ans ou qu'elle serait toujours à l'université à vingt-quatre. Reniée par toute sa famille, sauf son cousin préféré, elle a enfin réussi à reprendre sa vie en main. Plus forte, plus mature, Eilish commence son dernier semestre universitaire, bien décidée à se débrouiller toute seule. Maintenant, elle n'a plus qu'à trouver un stage. Le problème ? Sa meilleure option, de loin, la met en contact direct avec le père de son fils, et il ne se souvient absolument pas d'elle. LE PLAN Bryan veut prouver qu'il a changé. Impatient de se ranger, il a des vues sur la très jolie rouquine qui lui semble terriblement familière... Eilish veut garder son secret. Elle ferait tout pour protéger son enfant, même si elle doit ignorer ses rêves et ses désirs. Mais qu'arrive-t-il lorsque Bryan commence à se souvenir de ce qui le lie à Eilish ? Et comment parviendra-t-il à convaincre la femme qu'il a oubliée qu'elle est inoubliable ?

11/2019

ActuaLitté

Actualité politique France

Au perchoir. Les secrets des présidents de l'Assemblée nationale

Au carrefour des pouvoirs, le président de l'Assemblée nationale, 4e personnage de l'Etat, doit trouver un équilibre entre fermeté, affirmation et discrétion. Jean-Pierre Bédeï et Annabel Roger, journalistes politiques, font découvrir les coulisses de la Ve République vues du " perchoir ", à l'aide de témoignages exclusifs. La première enquête sur le rôle qu'ont joué les présidents de l'Assemblée nationale dans la vie politique au cours de la Ve République Du haut de son " perchoir ", Yaël Braun-Pivet est le quatrième personnage de l'Etat en France. A la tête du Parlement, personne de confiance du président, en charge de la nomination à des postes éminents de la République, la locataire de l'hôtel de Lassay se trouve au carrefour de la vie politique, tout en étant moins exposé que le chef de l'Etat et ses ministres. Sa posture est délicate car elle est le garant du bon fonctionnement des débats parlementaires et du respect des droits de l'opposition. Son poste requiert expérience politique, doigté, rondeur, mais aussi fermeté et sens de l'affirmation de l'institution qu'il représente, sans empiètement sur les autres pouvoirs. Cette relative discrétion pèse à certains titulaires du poste qui rêvent de passer dans la lumière. Pour eux, le perchoir est un tremplin pour de plus hautes ambitions : Chaban-Delmas, Mermaz, Ollier, de Rugy deviendront ensuite ministres, le premier sera même catapulté à Matignon. Si le perchoir peut donc être un tremplin, il peut aussi servir de base de repli, permettant à la fois de rester dans le jeu politique est de servir les intérêts du président de la République. Ce livre, riche des confidences d'anciens occupants du perchoir et de son actuelle titulaire, nous fait pénétrer dans les coulisses du pouvoir et découvrir des épisodes restés secrets de la vie politique de la Ve République.

02/2024

ActuaLitté

Course à pieds

Panard N° 4, octobre 2023 : Ultra-trail : "Seuls face à l'immensité"

PANARD #4 La Barkley, la Terminorum, Aurélien Sanchez, Stéphanie Gicquel... Ultra-trail : "Seuls face à l'immensité" La revue qui met le sport en reÌcit et les deux pieds dedans Dans PANARD, des écrivains livrent leur histoire du sport, des sportifs racontent la façon dont ils le pratiquent et le ressentent, des chercheurs analysent l'évolution de ce phénomène de société, devenu incontournable. PANARD parle de la culture du sport, de ses événements mythiques et anecdotiques, du sport du haut niveau comme de caniveau, et propose un nouveau regard sur le sport. Au sommaire de ce numéro : - Sur les chemins de halage, au rythme lent de la course à pied par Stéphanie Gicquel - Aurélien Sanchez - De la Barkley à la Terminorum, l'ultra-trail comme source d'introspection par Théo Faugère et Orane Benoit - Ronda Rousey, pionnière du MMA - Fuck the stereotype par Ianis Periac - Te laisse Club en héritage par Valentin Deudon - Basketteurs de l'ombre - Quand le rêve américain s'enlise dans la France de seconde zone par Antoine Grenapin - Le vélo et les mots - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le peloton sans jamais oser le demander par Paul Fournel - Dans la roue de Richard Virenque - Revoir Marie Blanque par Axel Puig - David Berty, face à la maladie - Remontador par Sébastien Vaissière - Deux siècles face aux préjugés- La difficile ascension du cyclisme féminin par Edwige Prompt Corpo - Ces invisibles du sport amateur - Les navétanes au Sénégal - Une prise de parole des quartiers par le foot par Christophe Blandin-Estournet - L'implantation du rugby à Toulouse - Le Midi en Capitale par Sébastien Vaissière - Manchester, le foot et la pop - Dans le sillon musical d'Eric "The King" par Claude Boli - La rubrique du sport écolo par Michaël Ferrisi

10/2023

ActuaLitté

Philosophie

Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies

L'impossible d'hier est-il devenu le possible d'aujourd'hui ? Produire des cellules artificielles, recomposer l'ADN, transformer nos cerveaux en machines artificielles, voir directement nos pensées sur un écran, réparer notre corps à l'infini grâce aux nanotechnologies jusqu'à repousser la maladie, la vieillesse, puis la mort... s'agit-il de science ou de fiction ? Comment penser ces mutations scientifiques associées à la révolution numérique, à la mondialisation, à l'écologie triomphante, à notre responsabilité planétaire ? Sommes-nous face à une prospective caricaturale ou à une étape nouvelle dans l'histoire de l'humanité ? Pour répondre à ces questions, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont entrepris un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. Du MIT au Collège de France, de Stanford à Saclay, de Harvard à l'École normale supérieure, à New York, Londres ou Hambourg, leur enquête sans équivalent fournit une boussole irremplaçable et accessible à tous pour identifier les carrefours de pensée et les choix qui nous attendent. Dans ce grand chantier du XXIe siècle, ils font dialoguer les disciplines et confrontent les points de vue pour renouveler cette question philosophique centrale : qu'est-ce que l'humain ? Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont interrogé, aux quatre coins du monde, les personnalités suivantes : Jean Claude Ameisen, Henri Atlan, Marc Augé, Zygmunt Bauman, Jean-Michel Besnier, Gérard Berry, Rémi Brague, Michael Braungart, Monique Canto-Sperber, Manuel Castells, Moran Cerf, David Chalmers, Georges Church, Daniel Cohen, Antonio Damasio, Stanislas Dehaene, Philippe Descola, Freeman Dyson, Jean-Pierre Dupuy, Bernard Edelman, Alain Ehrenberg, René Frydman, Francis Fukuyama, Marcel Gauchet, André Green, Jürgen Habermas, Georges Hansel, François Hartog, Françoise Héritier, Jean-Claude Heudin, Christian Jambet, Sudhir Kakar, Étienne Klein, Julia Kristeva, Ray Kurzweil, Pierre-Marie Lledo, Douglas Melton, Jean-Claude Milner, Marvin Minsky, Nicholas Negroponte, Erik Orsenna, Corine Pelluchon, Isabelle Quéval, Joël de Rosnay, Amartya Sen, Richard Sennett, Peter Sloterdijk, Jean-Didier Vincent, Elie Wiesel et Francis Wolff.

01/2012

ActuaLitté

Pédagogie

Marcel Lesne. Cheminement d'un théoricien de la formation : souvenirs et rencontres

Marcel Lesne (1916-2012) est l'un des premiers théoriciens de la formation des adultes en France. Sa contribution à la recherche dans ce domaine est considérable. On lui doit les fondements d'une sociologie de la formation et d'importantes avancées dans la réflexion sur le travail pédagogique en formation d'adultes. Aujourd'hui encore, ses écrits sont étudiés dans de nombreuses formations de formateurs, au Cnam et dans les universités qui délivrent des masters de formation. Un texte inédit de 1966 publié dans cet ouvrage témoigne des débats qui ont jeté les bases de ces nouveaux champs de réflexion. L'historien, le chercheur, lorsqu'il travaille sur un auteur, aime pouvoir associer le récit de la vie à l'analyse de l'oeuvre. C'est ce que nous offre ce volume dont une partie importante est consacrée à l'autobiographie de Marcel Lesne. Les principales étapes de sa vie y sont retracées : de son enfance dans un village minier du Nord à la fin de sa vie professionnelle comme professeur au Cnam. Le lecteur y découvrira le parcours intellectuel d'un homme dont le cheminement fut exceptionnel. Cinq témoignages de proches collaborateurs apportent un éclairage complémentaire sur la personne et l'oeuvre de Marcel Lesne. Cet ouvrage, qui propose également quelques éléments d'analyse du contexte, s'adresse aux historiens et étudiants des masters de formation ainsi qu'aux formateurs, enseignants et chercheurs. Plus largement, le récit de vie de Marcel Lesne, histoire d'un parcours de promotion sociale dans un contexte politique et social particulièrement difficile : la guerre, la captivité, l'exercice du métier d'instituteur, puis d'inspecteur au Maroc et directeur des Centres sociaux en Algérie, intéressera aussi de nombreux acteurs de l'éducation. Les souvenirs de Marcel Lesne, introduits par ses enfants, Jean et Françoise Lesne, sont accompagnés des contributions de : Jean-Marie Barbier, Claude Debon, Philippe Fritsch, Françoise F. Laot, Madeleine Maillebouis, François Marquart, Christian de Montlibert.

12/2015

ActuaLitté

Ethnologie

Juives et musulmanes. Genre et religion en négociation

Lieu d’échanges et de conflits, de circulation et de confrontation des hommes, des biens, des savoir-faire, des langues et des idées, la Méditerranée invite à la comparaison des espaces, des temps, des pratiques. Son histoire, faite d’expériences à mettre au jour, incite à mesurer échecs et succès et à apprécier la part de la réalité, de l’utopie, du désenchantement et des anticipations fondatrices. Juives et musulmanes Genre et religion en négociation sous la direction de Lisa Anteby-Yemini Cet ouvrage, issu d’une recherche originale, présente une approche comparative, qui reste encore peu étudiée, sur les pratiques religieuses contemporaines des femmes juives et musulmanes. Chaque chapitre, rédigé «à quatre mains» par un(e) spécialiste du judaïsme et l’autre de l’islam, met en lumière convergences et divergences dans une analyse croisée de thématiques communes ayant trait au féminin. Les textes posent les questions de l’accès des femmes juives et musulmanes à l’espace du culte (mosquée, synagogue) et aux textes religieux (Torah, Coran, Talmud, Hadith), à leur étude et à leur interprétation, donnant lieu à de nouvelles exégèses féminines et à l’émergence de nouvelles fonctions religieuses (imams musulmanes, femmes-rabbins et autres rôles rituels) ; les débats sur le droit de la famille (mariage et divorce) et les stratégies de contournement de certaines normes ; les problématiques liées à la sexualité, la pureté, l’homosexualité féminine, l’avortement et la reproduction médicalement assistée, dans les textes sacrés et les pratiques des femmes dans l’islam et le judaïsme aujourd’hui. Lisa Anteby-Yemini, chargée de recherche au CNRS, Idemec – UMR 7307 (AMU-CNRS), est spécialiste des migrations en Méditerranée – notamment en Israël – et de l’anthropologie du judaïsme. Ont contribué à cet ouvrage : Annie Benveniste, Belkacem Benzenine, Marie-Laure Boursin, Christian Bromberger, Martine Gross, Hanane Sekkat Hatimi, Sandra Houot, Andrew Kam-Tuck Yip, Sonia Sarah Lipsyc, Barbara Peveling, Simona Tersigni, Emanuela Trevisan Semi, Liliane Vana, Nadine Weibel.

01/2015

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Ecoute le rossignol

Henrietta, surnommée Henry, emménage dans une grande maison à la campagne avec sa famille, qui est sens dessus dessous après un événement dramatique. Henry, esseulée, entreprend d'explorer les environs comme les héros de ses livres Alice au Pays des Merveilles et Moogli. Dans le bois d'à côté, elle rencontre Moth, une vieille dame étrange, qui malgré son allure de sorcière va devenir son amie et l'aider à sauver sa famille... Points forts : Dans la lignée de 14-14, Adèle et les Noces de la reine Margot et des Lettres volées, un roman de qualité et accessible avec un fond historique. Une héroïne attachante, forte, avec beaucoup d'imagination, avec qui on souffre et on se bat, qui nous embarque à la manière d'un Tobbie Lolness ou d'Adèle (Adèle et les Noces de la reine Margot). Un texte qui traite avec sensibilité du deuil, de l'éclatement d'une famille. Un roman soutenu par les libraires (" Children's Book of the Month " de la chaîne de librairies Waterstones lors de sa parution en octobre 2016) et les critiques britanniques (n° 10 dans le top 50, livres adultes et jeunesse confondus, Telegraph pour 2016). Une manière accessible d'aborder de grands classiques de la littérature : Alice au Pays des Merveilles, Le Livre de la jungle, Le Vent dans les saules... Un charme british, qui rappelle par exemple Eva Ibbotson (Un chien pour toujours, Reine du fleuve...). FAQ : Pourquoi le rossignol ? Moth aperçoit un rossignol dans le bois et en parle à Henry comme un symbole d'amour et de mort, avec des références au poème " Ode à un rossignol ", de John Keats et au conte " Le Rossignol et l'Empereur de Chine ", de Hans Christian Andersen. Référence non présente dans le roman : le poème " Rossignol ", de Paul Verlaine, qui figure dans le recueil Poèmes saturniens. Moth a été infirmière, or le rossignol, en anglais " nightingale ", renvoie à Florence Nightingale, infirmière britannique durant le XIXe siècle qui est considérée dans le monde entier comme une pionnière des soins infirmiers.

05/2017

ActuaLitté

Littérature française

Les Incorrigibles

" Un roman saisissant sur l'enfer de la corruption et du bagne de Cayenne " A l'été 1919, Léon Cognard, ex-officier de gendarmerie fort en gueule et idéaliste, change de vie, direction l'Amérique du Sud. Mais, bloqué à Saint-Nazaire, il se retrouve au coeur de l'incroyable liquidation des stocks américains. Les troupes alliées rentrent en effet au pays, abandonnant derrière elles 600 millions de tonnes d'objets divers. Devant cette manne, la région de Saint-Nazaire se transforme en Far West, avec colonnes de camions qui se volatilisent et niveau de corruption record. En attendant de pouvoir embarquer, Cognard va aider un ancien collègue des brigades mobiles à enquêter sur un vol de train, lié à une autre guerre où la France est impliquée. Une fois à Cayenne, Cognard a une idée fixe : améliorer le sort du bagnard Marcel Talhouarn, condamné à vingt ans de travaux forcés. Un homme qu'il a arrêté autrefois, et qu'il estime victime d'une injustice. Pendant que Talhouarn endure l'horreur du camp des incorrigibles, du tribunal maritime spécial et de l'internement à l'île Royale, Cognard découvre les rouages du bagne, sidéré par ce système où toutes les valeurs sont inversées. A l'obsession de sauver Talhouarn, s'ajoute bientôt la volonté de porter secours aux forçats libérés, ces grands oubliés du bagne. Mais peut-on aider qui ne veut - ou ne peut - pas l'être ? Ce roman est le lauréat de la deuxième édition du Prix du roman de la gendarmerie nationale, qui vient récompenser une oeuvre de fiction dans laquelle la gendarmerie et le rapport au métier de gendarme occupent une place cardinale. Présidé par le général d'armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, le jury réunit gendarmes, journalistes et écrivains, tels que Maxime Chattam, Françoise Bourdin, Cécile de Ménibus, Emmanuel Chaunu, Virginie Carton, Eric Delbecque ou Yves Thréard...

ActuaLitté

Science-fiction

Bifrost n°109 - dossier Valerio Evangelisti. 109 La revue des mondes imaginaires 2023

Né en 1952 à Bologne, Valerio Evangelisti mène une carrière universitaire qu'il alterne avec une activité de fonctionnaire au ministère des finances italien. Ses premiers livres parus sont des essais historiques, mais il se lance dans la fiction avec Nicolas Eymerich, inquisiteur : ce premier roman, distingué par le prix Urania en 1993, inaugure une série qu'Evangelisti poursuivra le restant de sa vie. Basé sur le véritable Nicolas Eymerich, inquisiteur dominicain né en 1320 et mort en 1399, le cycle d'Eymerich se déploie sur 12 volumes mêlant avec brio et inventivité événements historiques et science-fiction. Si ce cycle est l'oeuvre maîtresse de son auteur, Evangelisti a publié quantité d'autres romans, dont une bonne part a franchi la barrière des Alpes : dans un genre historico-fantastique, citons les trois volets du "Roman de Nostradamus" ou le "Cycle des Pirates" - l'auteur y fait des forbans les agents de l'introduction du capitalisme sur le continent américain. Passionné par l'histoire des Amériques, il y situe deux séries, l'une aux USA, l'autre au Mexique... Plusieurs récompenses viennent couronner ses oeuvres - le Grand Prix de l'Imaginaire (1998) et le Prix Tour Eiffel (1999) en France, le Prix Italia (2000) pour ses fictions radiophoniques. Il reste actif dans ce domaine, rédige des scénarios pour la radio, le cinéma, la télévision et les BD. Après avoir été rédacteur en chef de la revue Progetto Memoria pendant une décennie, il sera aussi le directeur éditorial de Carmilla, une revue littéraire initialement publiée sur papier avant de devenir uniquement virtuelle. Valerio Evangelisti décède à Bologne le 18 avril 2022. Bifrost consacre ce grand nom de l'imaginaire italien au travers d'un entretien-carrière mené par Richard Comballot. Un article consacré au cycle d'Eymerich, un traditionnel guide de lecture, des hommage de Serge Quaduppani et Doug Headline, divers articles d'Evangelisti en personne, une bibliographie exhaustive par Alain Sprauel. Outre Evangelisit, des récits inédit d'Elly Bangs, Christian Léourier, Emilie Querbalec et Ray Nayler complète ce très riche sommaire.

01/2023

ActuaLitté

Verre, dinanderie, céramique

PAUL DAUM - MAÎTRE VERRIER DE L'ART DÉCO

Né en 1888 à Nancy où sa famille s'était installée après l'an­nexion de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine, il était l'un des fils d'Auguste Daum et le neveu d'Antonin Daum, les maî­tres verriers de l'Art Nouveau. Paul, qui leur a succédé au lendemain de la Première Guerre mondiale, a marqué de son empreinte la manufacture durant les "Années Folles". Audacieux, il a su capter et anticiper les modes qui lui ont permis de prendre le virage de l'Art Déco, un style avec lequel la verrerie a excellé. Cet ouvrage, fruit de plusieurs années de recherches restitue le parcours de ce personnage hors du commun. Comblé d'hon­neurs de 1914 à 1918, période durant laquelle il a servi dans l'aviation, il a fait, à partir de 1920, triompher la verrerie dans de nombreuses expositions. Il a défendu les intérêts de l'indus­trie verrière menacée par une concurrence étrangère croissante et parfois déloyale. Adjoint au maire de Nancy, il a créé l'Aéro­club de l'Est aux côtés de Christian Moench, André Bailly et Marie Marvingt. D'un caractère entier, voire excessif pour certains, Paul Daum est entré dans la Résistance à la fin de l'année 1940. Arrêté à Paris par la Gestapo en février 1943, il est mort en déportation un an plus tard. Cet ouvrage vous fait entrer dans l'intimité de la verrerie de la Première à la Seconde Guerre mondiale. Une période qui fut faste quelques années seulement, avant qu'elle ne subisse les conséquences économiques et politiques du krach boursier de 1929. Si son père Auguste s'était révélé comme un gestionnaire rigoureux et son oncle Antonin un artiste à l'imagination fer­tile, Paul Daum réunissait, à lui seul, ces deux talents à une époque où il lui a fallu affronter des situations inédites.

08/2022

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

Soigner autrement. Ces mains qui guérissent

Jean-Paul Moureau est né en Camargue au milieu des gitans. Il passe son enfance dans la nature avec les chevaux sauvages. Très tôt, il observe les gestes de sa tante Claudine, rebouteuse, qui "extirpe le mal en passant les doigts et en remettant les nerfs et les tendons". Il bénéficie aussi de l’influence de son père, maréchal-ferrant, qu’on venait chercher la nuit car il savait soigner les bêtes. Jean-Paul entame des études de médecine qui ne le satisfont pas entièrement. Alors il se tourne vers l’étiopathie, une discipline fondée en 1963 par Christian Trédaniel. L’étiopathie est une approche logique, systémique et scientifique de la maladie qui soigne grâce à l’outil le plus élaboré qui soit : la main. Le travail de Jean-Paul Moureau est un travail de palpation, de repérage et de manipulation abdominale. Il soigne toutes les maladies en dehors des maladies génétiques ou dégénératives graves. L’étiopathie donne de très bons résultats, par exemple, sur les ulcères, hernies discales, hépatites virales, stérilité féminine, les troubles digestifs, urinaires, les scolioses (uniquement sur les jeunes quand la colonne est encore plastique). Sur les enfants qui font des otites ou des angines à répétition aussi. Après 40 ans de métier et plus de 100 000 patients à son actif, Jean-Paul Moureau sait souvent ce qu’ont les patients quand ils entrent dans le cabinet. Il suffit de les regarder marcher ou s’asseoir. Il identifie la dysharmonie qui engendre la douleur, il la localise, puis il en recherche la cause. Par exemple pour une hernie discale, le dos est un système de muscles, de tendons, de ligaments en équilibre. Un déséquilibre crée une pathologie. La hernie n’en est pas la cause mais la conséquence de ce déséquilibre qu’il faut identifier pour le réduire. Soigner autrement raconte le parcours peu ordinaire de cet homme et présente sa méthode pour soigner.

10/2013

ActuaLitté

Actualité politique France

Gérald Darmanin. Les secrets d'un ambitieux

Récit du parcours " express " de Gérald Darmanin, petit-fils de tirailleur algérien et fils de concierge, jusqu'à sa récente nomination (controversée) au poste de ministre de l'Intérieur. Sarko bis ou atout de la Macronie ? " Des comme lui, on n'en voit que tous les 25 ans ", commente le président du conseil départemental du Nord (LR), Jean-René Lecerf, qui a fait la connaissance de Gérald Darmanin lorsque, étudiant à Sciences Po Lille, il est apparu dans le paysage politique local, au début des années 2000. Ce sentiment de " tenir un élément hors norme " était alors largement partagé par la droite et le monde économique du Nord. Gérald Darmanin y a très vite trouvé sa place, mais il a aussi éprouvé le besoin d'élargir son horizon... En moins de dix ans, ce petit-fils de tirailleur algérien, fils de concierge, deviendra l'un des benjamins de l'Assemblée nationale (29 ans en 2012), l'un des plus jeunes maires d'une ville de 100 000 habitants (31 ans lorsqu'il prend Tourcoing en 2014), ministre du Budget d'Emmanuel Macron puis, en juillet 2020, ministre de l'Intérieur. Sans jamais craindre de tenir tête au président : il a su imposer le prélèvement à la source et obtenu que l'article 24 controversé de la proposition de loi Sécurité globale soit réécrit et non retiré... Si Gérald Darmanin a eu des fidélités successives (Christian Vanneste, Xavier Bertrand, Emmanuel Macron), il n'a jamais varié dans ses fondamentaux : il a toujours été de droite, tendance souverainiste. Soucieux des questions de sécurité, il se préoccupe depuis longtemps du communautarisme. Il revendique haut et fort sa fibre populaire, cultive son côté " fils du peuple " qui ne sort pas de l'Ena, en opposition avec la technocratie macronienne ; au ministère de l'Intérieur, il se pose crânement en défenseur des forces de l'ordre. Mais les accusations de viol qui pèsent contre lui, les récentes bavures policières pourraient bien le faire vaciller du piédestal qu'il s'est forgé...

11/2021

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Décrire la Terre, écrire le Monde. Le livre du bicentenaire de la Société de Géographie 1821-2021

A quoi sert la Géographie ? Fondée le 15 décembre 1821 par 217 personnalités dont beaucoup ont participé à l'expédition d'Egypte de Bonaparte, la Société de Géographie souhaite " concourir aux progrès de la géographie " grâce à des membres très divers qui forment une assemblée de diplomates, marins, militaires, politiques et savants. Parmi eux Gay-Lussac, Cuvier, les frères Champollion, Chateaubriand, Dumont d'Urville, Freycinet, le prince héritier Christian Frédéric du Danemark, et Humboldt, considéré comme l'un des plus grands géographes de tous les temps. Tout au long du XIXe siècle la Société rayonne grâce aux explorations qu'elle organise et subventionne sur tous les continents et sur océans, aux expositions universelles organisées à Paris auxquelles elle contribue et à la réputation de ses présidents comme Ferdinand de Lesseps ou de ses membres tels Jules Verne, Alexandra David-Néel, le Prince Albert Ier de Monaco ou Charcot et André Gide au début du XXe siècle. Le bilan de la Société raconté dans ces pages par Jacques Gonzales, actuel secrétaire général de l'institution, est extrêmement riche. Elle a participé à la constitution d'une cartographie quasi complète des continents, des mondes sous-marins et souterrains et dispose de collections de documents iconographiques exceptionnels aujourd'hui conservés à la Bibliothèque nationale de France. Près de 300 documents sont ici présentés, témoignages de cette volonté de décrire la Terre et d'écrire le Monde. Grâce à son action de pédagogie et de diffusion de la connaissance, la Société de Géographie, qui fête son bicentenaire en 2021, reste un acteur majeur aujourd'hui encore. En effet, les géographes peuvent éclairer de leur savoir les débats sur l'évolution de l'environnement, sur le devenir des pôles, sur l'avenir démographique de la planète, sur les solutions à envisager en matière de ressources énergétiques. La pensée géographique n'est pas en voie d'extinction et elle doit faire encore rêver. C'est ce feu qui animera la Société de Géographie pour encore longtemps.

11/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

Aktion T4. Le secret d'Etat des nazis : l'extermination des handicapés physiques et mentaux

De 1939 à 1943, le IIIe Reich mena une vaste entreprise de mise à mort des malades mentaux et handicapés physiques allemands. Considérés par Hitler et son entourage comme des poids morts dans l’économie de guerre, ces patients furent décrits auprès de l’opinion publique comme des êtres dont la vie ne vaut pas d’être vécue. Dans l’Allemagne d’avant-guerre, c’est l’entourage de Hitler (lui-même ne prit pas de décision officielle à ce sujet) qui élabora le programme dit d’« euthanasie » ou T4 (ainsi nommé d’après l’adresse de l’administration : Tiergartenstraße 4, à Berlin). Dans une semi-clandestinité, une lourde machine d’extermination se mit ensuite en place, pilotée depuis Berlin par une administration sophistiquée, entièrement à la solde de la Chancellerie du Führer, qui opérait sous couvert de sociétés écrans. Médecins, infirmiers, membres de la SS participèrent à cette opération, sous le contrôle du Kriminalinspektor Christian Wirth, et sous l’égide d’hommes émanant de l’entourage proche de Hitler (Philipp Bouhler, Viktor Brack, Martin Bormann…). Arrachés à leurs asiles, les malades furent bientôt conduits par cars entiers dans des centres réquisitionnés et spécialement aménagés en Allemagne et en Autriche (Grafeneck, Hartheim, Brandeburg, Hadamar…), où ils furent gazés puis incinérés dans les premiers fours crématoires de masse. Plus de 100 000 personnes furent ainsi assassinées. L’« euthanasie » des malades mentaux et des handicapés allemands préfigure ainsi l’extermination systématique des Juifs dans les camps de la mort, mise en œuvre à partir de 1942. Michael Tregenza apporte ici une remarquable contribution à la connaissance du programme T4, fondée sur le dépouillement approfondi de sources allemandes, autrichiennes et polonaises, notamment sur les témoignages et les interrogatoires menés lors des procès des années 1940 à 1960. Avec un luxe de détails, il décrit l’élaboration de l’entreprise d’euthanasie, ses sources intellectuelles, sa réalisation, son fonctionnement et surtout ses hommes, responsables et exécutants (dont beaucoup travailleront ensuite dans les centres de mise à mort de l’Aktion Reinhard).

03/2011

ActuaLitté

Cinéma

Une époque formidable. Mes années Splendid'

Des Bronzés à Papy fait de la résistance, leurs films, leurs personnages et leurs répliques sont devenus cultes. Qui ne connait Jean-Claude Dusse, le kloug ou Le père Noël est une ordure ? Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, sont aujourd'hui des stars du grand écran, mais c'est une bande de zozos anonymes qui créent pour commencer le Splendid' et son café-théâtre, avec un seul but : faire rire. Leurs premiers pas furent loin d'être faciles, et leur histoire est à l'image de leur amitié : hilarante et improbable. Gérard Jugnot raconte ici de son point de vue la formidable aventure de la troupe avec laquelle il a grandi, ri, appris et connu le succès. De son enfance dans une famille sans fantaisie aux bancs du lycée Pasteur où il a rencontré Clavier, Lhermitte et Blanc, de leur premier film amateur au Splendid' originel qu'ils ont construit de leurs mains, du Club Med aux Bronzés, il retrace la manière dont une bande de turbulents farceurs, à force de travail, de persévérance et de fou-rires, a réussi. Et il dit tout : la découverte précoce de sa vocation, les premiers spectacles joués dans des salles improvisées, leur apprentissage aux côtés de l'immense Tsilla Chelton, leur rencontre avec Coluche et la famille du café-théâtre, en plein essor en ces années post-68... mais aussi les échecs, les galères des petits rôles, les frictions et les doutes de chacun, à commencer par ceux de son propre père. Merveilleuse histoire d'amitié, traversée d'une époque oubliée et récit intime, ce livre révèle mille anecdotes inédites et savoureuses (les scénarios de films jamais tournés, les amours et les emmerdes...). En revenant avec tant de franchise mélancolique et de simplicité rieuse sur son enfance et sa carrière, Jugnot fait mouche : à l'écrit comme à l'écran, il nous fait passer du rire aux larmes.

11/2016

ActuaLitté

Photographie

Photoquai. 3e biennale des images du monde, Edition 2011

Créée en 2007 par le musée du quai Branly et intégralement dédiée à la photographie contemporaine non occidentale, la biennale Photoquai présente les œuvres de photographes du monde entier provenant des grandes zones géographiques représentées au sein des collections du musée : Amérique du Sud et Amérique latine, Amérique du Nord, Asie, Océanie, Afrique, Proche et Moyen-Orient. Photoquai présente des expositions accessibles gratuitement sur les quais de Seine, en face du musée, ainsi que dans les jardins du musée à partir de 2011. La manifestation propose par ailleurs un dispositif mettant en réseau à la fois des institutions parisiennes partenaires, des espaces de débats avec des professionnels de l’image (écoles d’art, agences et collectifs photographiques, éditeurs internationaux…), des projections, des lectures, etc. Saluée dès sa première édition pour sa pertinence et son originalité, Photoquai poursuit sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des artistes non occidentaux dont l’œuvre reste inédite ou peu connue en Europe ; susciter des échanges entre les créateurs, les amateurs, les professionnels et les institutions ; exprimer, comme le ferait un instantané, de la diversité, de la créativité d’une génération en devenir de la “photo mondiale”.La sélection 2011 rend compte de la diversité des manières de percevoir le monde non occidental aujourd’hui, de l’intérieur, par les artistes qui y vivent, loin des clichés trop souvent véhiculés par la photographie touristique. Son ambition n’est pas d’illustrer systématiquement la photographie d’un large panel de pays, mais de faire découvrir des artistes et des œuvres sans exhaustivité géographique. Cette année, la focale est par exemple fixée sur des régions du monde peu prospectées et rarement vues : Caraïbes, Cuba, Pacifique, Asie du Sud-Est, Afrique de l’Est… Les photographes et leurs œuvres sont sélectionnés et présentés par Christine Eyéné (Afrique), Mouna Mekouar (Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient), Anna Spakhova (Russie), Olivier Culmann et Sylvie Rebbot (Asie), Christine Barthe (Amérique du Sud), Céline Martin-Rajet (Océanie) et Christian Caujolle (Caraïbes).

09/2011

ActuaLitté

Littérature française

La tunique d'infamie

" La tunique d'infamie est un grand livre. Un de ces livres auquel on repense après l'avoir refermé. Un livre qui apprend un peu à vivre et à grandir en humanité. Un des meilleurs livres de cette année. " CHRISTIAN SAUVAGE, Le Journal du Dimanche " Un livre bouleversant, tant par le style que par le contenu, par l'actualité et la modernité de son histoire. " LAURE ADLER, Le cercle de minuit " Rien n'est plus espagnol que ce roman français. Rien, dans nos lettres, qui exprime avec une force telle l'abandon orgueilleux au destin. " PIERRE LEPAPE, Le Monde " Même lorsqu'il raconte la vie de Manrique Gaspar del Rio, inquisiteur juge qui vivait il y a trois siècles, c'est encore de lui qu'il nous parle... De l'enfance, des souffrances enfouies, de la foi, de l'amour, de la honte : de toutes ces questions que n'ont jamais cessé de se poser les hommes. " MICHELE GAZIER, Télérama " Une superbe méditation qui l'inscrit dans la lignée de Montherlant et de Bernanos. " THIERRY GANDILLOT, L'Express " C'est toute la beauté de sa tunique d'infamie : un visage unique ressemblant à un peuple et la terre d'un pays transportés dans un livre. Del Castillo y lègue, dernière volonté de son testament intérieur, la lumière aveuglante d'un ciel presque noir, son Espagne. " DIDIER JACOB, Le Nouvel Observateur Né en 1933 à Madrid, de père français et de mère espagnole, Michel del Castillo est aujourd'hui l'auteur d'une oeuvre considérable. Il a été couronné de nombreux prix littéraires dont le Prix des libraires en 1973 pour Le Vent de la nuit, le prix Renaudot en 1981 pour La Nuit du décret et, en 1992, le prix RTL-Lire pour Le Crime des pères. En 1994, il publie Rue des Archives, en 1995 paraît une nouvelle édition de Tanguy et Mon frère l'idiot.

01/1997

ActuaLitté

Revues

Oblik N° 7/Printemps 2022 : Génération no future ? 50 raisons pour les jeunes de ne pas désespérer

OBLIK n°7 Oblik, c'est la revue d'infos dessinées d'Alternatives Economiques où des illustrateurs talentueux posent un regard créatif et décalé sur l'actualité avec, en toile de fond, l'expertise et l'exigence des journalistes d'Alternatives Economiques. Ce numéro, consacré à la jeunesse, s'intitule "Génération No Future ? 50 raisons pour lesquelles les jeunes peuvent croire en leur avenir". Génération No Future ? 50 raisons pour lesquelles les jeunes peuvent croire en leur avenir. Prenons un jeune et disséquons-le. Que trouvons-nous à l'intérieur ? Des quantités considérables d'envies, de projets, d'espoirs de toute sorte. Quelques désillusions bien sûr, mais pas encore nombreuses. Pas mal de vides à combler aussi, que les connaissances et les expériences devraient progressivement remplir. Refermons le jeune maintenant et laissons-le vaquer à ses occupations en continuant à l'observer. Que constatons-nous ? Qu'il se heurte dans ses études, dans son travail, dans sa vie personnelle à des obstacles que parfois les générations précédentes n'ont pas connus, même si chacune a eu son lot d'embûches. Qu'il perd le moral à l'occasion. Que devant l'adversité et l'état du monde dont il hérite, il tance volontiers ses aînés, tout en commettant des erreurs qu'ils ont déjà commises. Ou d'autres, de son cru. Et qu'il est empêtré dans ses contradictions. Quelle conclusion pouvons-nous en tirer ? Qu'en dépit des apparences, le jeune est un être désespérément normal et qu'il a toute la vie devant lui. A découvrir également dans ce numéro : une carte blanche à Alex Jordan (qui a fait partie des fondateurs du collectif de graphistes Grapus dans les années 70) et au photographe André Lejarre ; un portfolio (10 pages) ; un reportage illustré (10 pages) ; une bande dessinée sur "L'affaire Lemoine" écrite par Christian Chavagneux (éditorialiste à Alternatives Economiques et auteur notamment de Les plus belles histoires de l'escroquerie) illustrée pas Nathalie Ferlut. Dans Oblik, tous les arts graphiques sont mobilisés pour renouveler le journalisme.

04/2022

ActuaLitté

Histoire des religions

Un catholicisme en rupture. Sacrements et ministères en France depuis 1950

Alors qu'il progresse sur la plupart des continents, le catholicisme romain perd de son infl uence en Occident depuis les années 1960. Aujourd'hui, son diagnostic sombre dans le pessimisme : la "crise" devient la "fi n d'un monde" , "l'ivresse et le vertige" conduisent à "l'effondrement" , si bien que se pose cette question : "Le catholicisme a-t-il encore un avenir en France ? " Or, ce constat porte principalement sur la France qui fait fi gure d'exception en Europe. La rupture entre la société française et "son" catholicisme a été majeure durant le second XXe siècle. La question du salut, centrale dans le christianisme, paraît incompréhensible pour nos concitoyens. Et que dire de "la vie éternelle" ? C'est le coeur de la foi chrétienne qui deviendrait obsolète. L'économie sacramentelle aurait perdu toute crédibilité. Et pourtant, que d'efforts pastoraux ont été menés dans l'Eglise de France depuis les années 1950, notamment pour sortir du modèle tridentin et s'adapter aux évolutions de la société. Chaque sacrement sera rénové. Parmi les plus secoués, ceux du mariage et de l'ordre ont connu de profondes mutations. Mais rien n'y fait. Les églises et les séminaires se vident. Désormais, la transmission de la foi ne se ferait plus que dans les familles traditionnelles. Il n'y aurait plus que des communautés irréconciliables, plus attachées à un folklore et un patrimoine qu'aux sacrements. Alors que s'est-il passé pour en arriver là ? Une hypothèse de lecture sera dévoilée au cours de ce livre. Bruno Dumons est directeur de recherches au CNRS (LARHRA-Lyon), diacre du diocèse de Lyon. Spécialiste de l'histoire du catholicisme contemporain, il a dirigé notamment Le catholicisme en chantiers. France (XIXe-XXe siècles) (2013) avec Christian Sorrel, Femmes et catholicisme en Europe (1960-1970) (2020), Les congrégations féminines missionnaires. Education, santé et humanitaire : une histoire transnationale (XIXe-XXe siècles) (2023).

04/2024

ActuaLitté

Western

Histoires de l'Ouest Tome 1

" C'est un beau jour pour mourir ! " Eté 1874, Territoire du Dakota. De l'or est découvert dans les Black Hills, la terre sacrée des Sioux. En pleine période de récession, le gouvernement américain cherche un moyen pacifique d'acquérir cette contrée aux dépens des Indiens et de satisfaire les velléités d'expansion des colons. Mais les négociations échouent. Au printemps 1876, la guerre est déclarée. Tandis que trois colonnes sont lancées simultanément à la recherche des bandes irréductibles, le chef Sitting Bull décrète l'union sacrée et prend la tête d'une vaste coalition de Sioux et de Cheyennes. Les Etats-Unis s'apprêtent à fêter le centenaire de leur indépendance et personne ne peut imaginer le désastre qui va suivre... A la tête du 7e régiment de cavalerie, le fer de lance de l'armée fédérale, le lieutenant-colonel George Armstrong Custer entend bien mener ses hommes à la victoire et entrer dans la légende. Après une folle chevauchée, il parvient à localiser ses adversaires dans le sud du Montana et se prépare, seul, à l'assaut. Devant lui, pourtant, se dresse le plus grand campement indien jamais vu dans les Grandes Plaines. Le dimanche 25 juin, après un combat d'une extrême violence, les tuniques bleues essuient leur plus cinglante défaite dans leurs affrontements contre les tribus amérindiennes. Il n'y a aucun survivant parmi les troupes placées sous les ordres directs de Custer. A la stupéfaction générale s'ajoute l'humiliation d'une défaite qui ne cessera pas d'alimenter la controverse. Mais que s'est-il réellement passé à Little Big Horn ? Aux côtés de l'historien Farid Ameur, spécialiste de la conquête de l'Ouest américain, David Goy et Luca Blengino reviennent sur un des événements les plus marquants de l'Histoire américaine avec un western haletant. Le dessin réaliste d'Antoine Giner-Belmonte, en disciple de Christian Rossi, nous transporte sur ce champ de bataille pour revivre, comme si nous y étions, cet épisode mythique des guerres indiennes.

04/2023

ActuaLitté

Science-fiction

Compagnons en terre étrangère. Tome 2

Tome I : Des chats mutants dans une France d'après la pénurie. Un Etat policier européen d'où l'on ne s'échappe que grâce aux drogues chronolytiques. Un petit village visité par un cirque bien étrange. La fin de la dernière ville sur une Terre agonisante. Les Planificateurs à l'oeuvre dans Le Désert du monde. La victoire des écologistes aux élections de 84, et ses conséquences sur la natalité... Six nouvelles dont la particularité est d'avoir été écrite en collaboration, le maître d'oeuvre, Jean-Pierre Andrevon, ayant chaque fois un partenaire différent. Dans l'ordre : René Durand, Christine Renard, Patrice Duvic, Pierre Christin, Michel Jeury et François Brugère. Cette tentative originale d'écriture collective forme un cycle de deux volumes. Tome II : Un survivant du vieux monde face à la nouvelle société écotopique. La bonne vieille invasion de la Terre, avec un génocide qui ne laisse survivre... que les prêtres ! Un terroriste palestinien reconditionné par Israël. Une expérience sur la fusion nucléaire qui tourne mal. Des rêves cachant une sinitre réalité. L'envol de l'humanité pour une civilisation du plus léger que l'air. Un volume qui forme la deuxième partie du cycle des Compagnons en Terre étrangère, pour lequel le maître d'oeuvre Jean-Pierre Andrevon s'est chaque fois choisi un partenaire différent. Dans l'ordre : Bernard Blanc, Daniel Walther, George W. Barlow, Dominique Douay, Alain Dorémieux et Philippe Cousin. Une tentative d'écriture collective unique en son genre en France.

02/1980

ActuaLitté

BD tout public

René Goscinny. Profession : humoriste

René Goscinny est l'un des auteurs français les plus lus au monde. A elles seules, les aventures d'Astérix le Gaulois, traduites en de multiples langues et dialectes, représentent près de 370 millions d'albums ! René Goscinny était un homme tout le temps drôle. Dans ses écrits, dans ses propos. Ce n'était cependant pas un boute-en-train au sens habituel du terme. Toujours élégant, bouillonnant de l'envie de créer, il était courtois et, en même temps, très réservé. René Goscinny a tiré le diable par la queue pendant longtemps et puis, aux abords de la quarantaine, il est devenu un auteur comblé et, enfin, un homme de bonheurs (sa femme, sa fille). Ensuite, trop vite, comme ces ballons sur lesquels il aimait tirer dans les fêtes foraines, son coeur a explosé. Il est mort à 51 ans, le 5 novembre 1977. Pratiquant un art rare, dénué de méchanceté, de vulgarité, tout de légèreté et de précision, René Goscinny a été un immense scénariste de bande dessinée, un génie de l'écriture. Il a aussi été en 1959 le cofondateur (avec Jean-Michel Charlier et Albert Uderzo) du journal Pilote où est née la bande dessinée que nous lisons encore aujourd'hui. De Bretécher à Bilal, en passant par Gotlib, Cabu, Tardi, Morris, Mézières, Druillet, Fred, Lob, Giraud, Christin, Pétillon, Sempé, Reiser, F'murrr, Lauzier et bien d'autres. C'est la trajectoire de ce gentleman pudique, drôle, fragile et mystérieux que nous racontent Anne Goscinny, Guy Vidal et Patrick Gaumer.

03/2018

ActuaLitté

Sociologie

Matérialismes, culture & communication. Tome 3, Economie politique de la culture, des médias et de la communication

Le projet Matérialismes, culture et communication a pour objectif de mettre en cycle et en concordance des savoirs critiques matérialistes traitant de la culture et de la communication. Ce projet encyclopédique se déploie, à ce jour, sur trois volumes (tome 1 : Marxismes, Théorie et sociologie critiques ; tome 2 : Cultural Studies, théories féministes et décoloniales). Le présent tome rend hommage aux chercheurs inscrivant leurs travaux dans le champ de l'économie politique. La critique des médias et de la communication a longtemps été éludée par les économistes se réclamant du marxisme. Il faut attendre les années 1970 pour que naisse une "économie politique de la communication" digne de ce nom. Pendant longtemps dominé par des contributions nord-américaines ou européennes - et principalement anglo-saxonnes -, ce courant de recherche est souvent décrit, par trop rapidement, comme une approche unifiée du sous-champ interne des études de communication duquel, par ailleurs, bien peu d'ouvrages en français ont proposé l'exégèse.Le présent ouvrage entend à la fois pallier ce manque et ouvrir, par là-même, à la richesse de quelques travaux majeurs se réclamant dudit courant ou de régions épistémologiques proches. Ont participé à cet ouvrage : Maria Alcala Sucre, Verlane Aragão, Robert Babe, Alix Bénistant, David Buxton, Fabien Granjon, Jacques Guyot, Jonathan Hardy, Mariem Hazmoune, Christophe Magis, Guillermo Mastrini, Jacob Matthews, Alan Ouakrat, Maxime Ouellet, Ruy Sardinha Lopes, Maria Trinidad Garcia, Jérémy Vachet, Carlo Vercellone et Mariano Zarowsky.

09/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'esprit de sainteté dans le conseil de l'âme. Edition bilingue français-arabe

S'il ne fallait étudier qu'une seule oeuvre d'Ibn el-Arabi, ce devrait être celle-ci. Méditée encore de nos jours par les Cûfis qui y trouvent les bases essentielles à la restauration d'une spiritualité opérante de la fin des temps, elle manifeste de manière magistrale le redressement global nécessaire à toute démarche spirituelle, quelle qu'en soit la tradition. Eminemment centrale, elle voit le jour à Mekka en décembre 1203, son auteur a quarante ans, il est à la moitié de sa vie. Il avait quitté son Andalousie natale depuis trois ans et, entouré de disciples de tous horizons, il entame une phase qui évoque celle du Prophète lorsqu'il reçut la révélation au même âge, même endroit, et commença à s'entourer de fidèles de toutes conditions. Ibn el- Arabi savait qu'il était le Sceau de la Sainteté muhammadienne, tout comme Muhammed fut et sera à jamais le Sceau de la Prophétie. Elevé en Islam au rang de Cheikh Akbar, Doctor Maximus, il remplit cette fonction embrassant dans sa double autorité exotérique et ésotérique toutes les disciplines et gnoses que cette religion recèle. Son kérygme fait écho à : Infah' ibe'dî ! Conseille Mes serviteurs, ordre divin reçu à Almería, Fès, Mekka, Damas... Mû par cette injonction réitérée et sans appel, il écrit cette oeuvre majeure : Rûb el-Qudus fi Munâçahet en-Nefs, épître qu'il enseignera sa vie durant.

11/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Le grand livre de la langue française

Destiné à un large public à travers l'espace francophone, Le Grand Livre de la langue française dresse un " état des lieux " de notre langue en ce début du 21e siècle. L'équipe de spécialistes qui l'a rédigé s'est donné pour tâche de décrire les principales caractéristiques du français d'aujourd'hui, à la fois dans sa structure et dans son usage, en s'appuyant sur les acquis les plus récents de la linguistique française et avec le souci constant de la clarté et de la lisibilité. Outil de travail pour les étudiants et les enseignants, il s'adresse aussi à tous les lecteurs passionnés par les questions de langue. Christiane Marchello-Nizia raconte ici la naissance du français et rend compte de son évolution. Françoise Gadet explore la variation sociale et régionale et redéfinit l'espace francophone. Marina Yaguello décrit les traits saillants de la syntaxe et met en relief les interactions de celle-ci avec la pragmatique et la sémantique. Claire Blanche-Benveniste donne une vision synthétique de la morphologie, dégage les spécificités de la langue parlée et fait le point sur l'éternel problème de l'orthographe. bernard Travel expose le système phonologique et éclaire des phénomènes tels que la structure de la syllabe, la liaison et l'élision. Jean-Paul Colin révèle les grands principes responsables de la structure et de l'évolution du lexique, tandis que Jean Pruvost adopte le point de vue du lexicographe pour nous donner une histoire des dictionnaires de langue française. Enfin, Emile Genouvrier nous montre comment l'enfant francophone découvre sa langue maternelle à l'école.

04/2003

ActuaLitté

Droit

Manuel de droit pénal général. 4e édition

Les incriminations et les peines sous l'angle pratique et didactique Le présent manuel a été rédigé dans une finalité essentiellement didactique et a pour principale ambition de présenter, de façon claire et structurée, les règles et principes qui régissent les incriminations et les peines, tout en les illustrant par plusieurs décisions de jurisprudence reprises in extenso. Les auteures se sont appuyées sur la méthode dite du case-study, mise en oeuvre avec succès par les professeurs Christiane Hennau et Jacques Verhaegen dans leur précis de droit pénal général. Le droit pénal est une matière qui ne cesse d'évoluer et de se transformer, sous une impulsion européenne et internationale. Par ailleurs, plusieurs lois récentes ont apporté un bon nombre de changements majeurs qui sont intégrés et commentés dans cette nouvelle édition. L'ouvrage porte essentiellement sur l'analyse du livre premier du Code pénal ("¿Des infractions et de la répression en général¿"). L'intérêt des auteures envers les infractions de droit international pénal a conduit à ce que divers approfondissements y soient consacrés. Cet ouvrage s'avérera également très utile aux praticiens qui, exerçant une profession dans le monde judiciaire ou dans d'autres domaines du droit, y trouveront des réponses à leurs questions. A cet égard, l'expérience que Nathalie Colette-Basecqz a acquise au barreau depuis 1992 l'a rendue particulièrement attentive à la confrontation de la théorie à la pratique. Cette quatrième édition du manuel contient une mise à jour de la matière jusqu'au 1er juillet 2019. Outre les modifications apportées par les nouvelles législations, elle intègre de nombreuses décisions récentes venant illustrer les principes de droit pénal et leur évolution.

10/2019

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Autopsie du cadavre

Un crime politique a été commis. Il est 20 heures, ce 10 avril 2022, et le Parti socialiste est mort. Anne Hidalgo, sa candidate à l'élection présidentielle, n'a recueilli que 1, 7 % des suffrages. Le pire score de l'histoire du parti. Qui donc a tué le PS ? Autour du cadavre, trop de suspects, trop de mobiles et si peu d'alibis. Est-ce Anne Hidalgo, dont la campagne, famélique et chaotique, aura été la dernière du parti tel qu'on l'a connu ? François Hollande, un président au quinquennat irrésolu dont les secousses sismiques n'en finissent pas, et qui s'agite secrètement pour tenter un impossible retour ? Bernard Cazeneuve, qui n'a pas eu le courage de porter le drapeau, d'être candidat comme beaucoup le lui demandaient ? Arnaud Montebourg, mû par l'orgueil ? Christiane Taubira, persuadée d'être intouchable et dont l'envie de revanche sur les socialistes venait de si loin ? Jean-Luc Mélenchon, qui l'a prise, lui, sa revanche sur cet appareil qui l'a vu grandir et qu'il a tant détesté ? Qu'en est-il du discret et énigmatique Olivier Faure, qui a fait allégeance aux forces radicales de la gauche ? Sept suspects, mais un seul assassin. Ce livre raconte de l'intérieur la campagne présidentielle du Parti socialiste, la chute tragique et la mort d'une force politique qui a donné deux présidents à la Ve République, régné sur le territoire avec ses baronnies du Sud, du Nord et de l'Ouest. Une enquête politique et policière. Olivier Pérou est journaliste à L'Express, en charge de la gauche. Il a travaillé au Point et au Télégramme.

10/2022

ActuaLitté

Beaux arts

Lettres à Alice (1914-1919). Correspondance de guerre

D'une malle en osier oubliée est sorti un trésor de guerre. Plus d'une centaine de lettres, inédites, écrites de la main de Derain, toute une correspondance des années de guerre adressée à sa " chère Alice " . Des courriers en mauvais état, à l'écriture irrégulière, tracée avec une encre souvent effacée par l'humidité, mais qui enrichissent prodigieusement la masse épistolaire des années 1914-1919. Décryptées, transcrites et classées, ces lettres disent le quotidien du soldat Derain pendant les quatre années de guerre : ses premiers élans, ses déceptions, son désoeuvrement et ses peurs, sa solitude, sa frustration de ne pas participer à la vie artistique parisienne, ses tentatives, par Alice interposée, de s'inscrire sur le marché de l'art. Elles nous parlent aussi d'un homme que la guerre sépare de sa famille et de ses proches. Les propos de Derain révèlent le caractère affirmé d'Alice, sa compagne, qui deviendra sa femme en 1926. Son esprit libre causait parfois bien du tourment à André, mais il lui avoue en 1917 qu'elle est " le seul être humain dont [il] recherche le vrai suffrage " . Ce volume réunit 254 lettres écrites par André Derain à Alice. Témoignage exceptionnel d'un Français dans la Grande guerre, il est aussi une chronique de la scène artistique racontée d'une plume sensible par un artiste d'une rare intelligence. En coédition avec le Centre André Derain et le Centre Georges Pompidou. Avec la collaboration scientifique du musée de la Grande guerre du pays de Meaux. Ouvrage publié sous la direction de Geneviève Taillade et Cécile Debray. Edition établie, présentée et annotée par Christina Fabiani et Valérie Loth.

10/2017