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Greg Rucka

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Sociologie

Etre éduqué dans le tout-monde. Education, migration et stratégies identitaires : l'exemple des enfants haïtiens

En tant qu'activité humaine fondamentale, l'acte éducatif ne laisse aucune société indifférente. Il se décline selon les canons propres à chaque culture. Cependant, aujourd'hui, les codes culturels évoluent, à chaque instant, d'une part grâce aux technologies de l'information et de la communication et d'autre part sous l'effet des phénomènes migratoires. Comment dès lors appréhender l'entreprise éducative dans une modernité qui fait du monde un village planétaire ? Autrement dit quelle doit être l'approche éducative dans ce contexte de globalisation ? Certains chercheurs tels que Feinberg et Mc Donough (2005) ont effectué des travaux ayant pour objet l'éducation dans une société multiculturelle. En effet, les migrations humaines ont permis non seulement à des populations naguère éloignées les unes des autres d'être en contact mais aussi aux cultures de se croiser. Le mot-clé de cette réalité : le Tout-monde. C'est en prenant appui sur le concept de l'écrivain-philosophe martiniquais E. Glissant que les chercheurs réunis dans ce projet collectif ont entendu décliner cette éducation dans la totalité-monde. A travers la problématique des enfants haïtiens, il s'est agi pour eux : — De mettre en évidence les effets d'une éducation qui prend le contrepied de l'éducation classique, fétichiste, dans son village, sans la rencontre qui fait de l'esprit de l'enseigné, un esprit qui ressemble au manteau nue d'Arlequin, selon M. Serres. D'ailleurs, il est désormais possible de vivre cette rencontre sans sortir de ce village, parce que le monde vient à soi ; ou de la vivre parce que l'on émigre ; — D'exemplifier à partir de cette créolité exprimée qui frémit de la vie du Tout-monde, comme le signifient les auteurs de l'Eloge de la créolité. La migration est l'expérience de ces errants de la Caraïbe qui se déplacent au gré des circonstances (politique, sociale, économiques) que traversent l'île d'Hispaniola. D'où des enfants éduqués hors sol (natal) qui mettent entre parenthèses leurs identités pour vivre celles des sociétés d'accueil. Font-ils l'expérience de l'identité-rhizome ? Autrement dit, le corollaire d'une éducation dans le Tout-monde serait-ce des identités qui ne résistent pas à ces rencontres avec autrui et ce, aussi bien lors de la migration que dans la réception in situ du Tout-monde ?

12/2013

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Fantasy

Sekmet : le chemin du pouvoir

La première fois que j'ai fait la rencontre de Sekmet, j'ai été choquée de son innocence. Candide, mal assurée, mais tendrement naïve, elle portait un regard nouveau et curieux sur tout ce qui l'entourait.

Pourtant, ce n'est pas ce qui m'a le plus séduite dans les récits de ses aventures.

700 pages durant, on la découvre tantôt forte tantôt faible, triste, heureuse, pleine de contradictions, humaine. Femme. Décisive. Parce que Sekmet, c'est d'abord l'histoire d'une femme, de femmes. Belles, fortes, puissantes, tenaces. De femmes aussi bien avides de pouvoir que de liberté et d'amour.  Déterminées à les arracher férocement à quiconque voudrait les en soustraire. C'est une ode à la féminité, et à la liberté féminine dans son expression la plus pure. Leur liberté de croire, de rêver, d'espérer, de gouverner, de diriger, de choisir.

C'est aussi une histoire d'amitié et de fraternité. Souvent plus importante que l'amour, plus présente, plus prenante. Chaque page est riche de cet indéfectible lien qui unit les personnages les uns aux autres, et fait qu'à défaut de pouvoir facilement s'y identifier, on aimerait vivre l'aventure à leur côté, à leur place.

C'est un récit magique, où les créatures mythiques côtoient les légendes, sans jamais verser dans le fantasque, toujours diablement réaliste, car magné d'une main de maître par un auteur sans doute rêveur. Où la laideur humaine est aussi facilement décrite que la candeur dans le regard d'un enfant, où l'on se retrouve entraîné beaucoup plus de gré que de force, à aimer, à rire et à détester.

Fruit d'une multitude d'inspirations, on découvre dans « Sekmet : Le chemin du pouvoir », une petite touche de tous nos romans fantastiques préférés, mais on découvre surtout, la plume inédite et sincère d'une âme créative et illuminée. 

***

Yann Evina A.k.a Aymee, écrit depuis l'âge de 13 ans. Le chemin du pouvoir est son premier livre édité. Passionné de lecture et d'histoire, il a dévoré les chefs d'œuvres de la littérature fantastique qui ont marqué le 21ème siècle (le Hobbit, le Trône de fer, Harry Potter, la Quête d'Ewilan...). Son œuvre est d'ailleurs plein de clins d'œil dédiés aux fans du genre.

10/2021

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Littérature française

21 nuances de voisinage

Les voisins... On les déteste, parfois, ou alors on prend l'apéro chez eux ! Mais on peut aussi, au choix : en tomber amoureux, devenir leur bouc émissaire, découvrir sur eux d'incroyables secrets, les tuer, les dénoncer... ou les supporter ! Et il y a aussi d'autres genres de "voisins" , pas seulement ceux que l'on croise sur son palier avant d'aller au travail. Le type assis sur le même banc public, ceux que l'on est obligé de côtoyer durant un voyage, le fâcheux qui partage la même chambre d'hôpital, et même celui qui cohabite dans notre propre cerveau... Voici une vingtaine de nouvelles sur le thème du voisinage, chacune dans des univers, des approches et des styles très différents. Les voisins qu'on y croise amorcent de belles histoires d'amour ou se transforment en zombies, font un bout du chemin ensemble ou en perdent leur latin : polar, fantastique, SF, tous les genres se côtoient dans ce recueil concocté par les auteurs des Editions Hélène Jacob, avec humour ou gravité, drôlerie ou férocité, tendresse ou ironie. Car si l'on choisit ses amis, seul le hasard décide pour nous ceux qui s'immiscent, souvent bien contre notre gré et contre le leur, dans notre existence quotidienne... Participent à ce recueil : Kathy Dorl ("Ce que femme veut... " et "Fifty-fifty") Valérie Hervy ("Esquisses d'elles") Charles Demassieux ("Une légende chrétienne" et "Les vraies fables du conteur Lepeintre") Jean-Claude Thibault ("Dix jours pour mourir" , "Mortifère, l'actionnaire ! " et "Micmacs Horribilis") Madeline Desmurs ("Liés par le sang") Mélanie Wency (Trilogie "L'envers du paradis") Ariane Fusain (Trilogie "Plus rien ne sera comme avant") Hervé Heurtebise ("Journal d'un proctologue") Audrey & Natacha Ajasse ("Croc-Odile") Marie-Pierre Bardou ("L'heure du tigre" , "Antarès" et la saga "Dia Linn") Emmanuelle Soulard (Trilogie "Les invocateurs") RoseLys DesDunes ("Tu es Pierre") Yannick Billaut ("L'émoi d'août") Manou Fuentes ("L'homme qui voulait rester dans son coin" , "Habemus Praesidem" et "Miss Smart") Mélissa Restous ("Dix avril") Nathalie Desormeaux ("Une saison japonaise") Olivier Lerouge ("Le secret de l'épine") Dominique Lebel ("Elle s'appelait Sonia Verjik" et "Monstres") Marjorie Loup ("Ensorcelé - Pour l'amour d'une reine") Marie-Noëlle Garric ("Giroflée - Vie et mort d'une sorcière") M. I. A ("Rémoras" , "La Trappe" et la trilogie "La Faille")

11/2014

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BD tout public

Lucarne

Dans ce recueil de 5 histoires, certaines précédemment publiées dans la revue éponyme de Breakdown Press, Joe Kessler dépeint un monde riche en quêtes, en sensations, en surprises. Les couleurs, franches voire flamboyantes, épaulent la narration d'un point de vue subjectif : l'environnement apparaît et disparaît en fonction de ce que vivent les personnages. Les odeurs, la peur, le plaisir, l'urgence sont représentées comme autant d'explosions chromatiques. Windowpane, soit "carreau de fenêtre" ou "lucarne" en français, mêle le récit de l'auteur et la perception de ses protagonistes. Lucarne, c'est aussi la vision depuis une case de bande dessinée. Une narration innovante et envoutante, qui mérite plusieurs lectures, pour dépasser l'émerveillement esthétique qu'il suscite la première fois. Lauréat en 2017 du prix Audience Award à l'East London Comics & Arts Festival, Joe Kessler vit et travaille en Grande Bretagne. Dans un paysage rural, un chien erre au gré des odeurs qu'il croise. Il finit par rencontrer, enfin, sur le bord d'une fenêtre, l'objet comestible et inanimé qu'il cherchait : une tourte. En visite chez sa tante, une petite fille et son cousin partent explorer la propriété voisine. A travers la fenêtre, ils assistent à une projection d'images de guerre et de violence. De retour au calme, dans la solitude de la nuit, ces images la hante et elle prend peur pour ses parents. Spontanément, elle prend la route pour les rejoindre. Constatant le mauvais état de sa porte d'entrée, un homme rend visite à son propriétaire. Il se trouve alors pris dans un tourbillon de magie, qui l'emmènera jusqu'à un rivage lointain où se trouve, comme dans tout bon conte de fées, une jeune fille prisonnière d'une tour. Un marin complexé et la riche et solitaire propriétaire de la compagnie maritime pour laquelle il travaille vivent une aventure érotique intense avant qu'il ne reparte en mer, paré de cadeaux étranges. Un fugitif, aidé par des amis, est mis à l'abri puis trahi par ses hébergeurs. Traqué, il est finalement recueilli par une artiste qui vit dans une maison isolée. Ils tombent amoureux mais sont rattrapés par ceux qu'il fuit. Par une ultime création, elle parvient à sauver leur union.

03/2019

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Histoire de France

La victoire, c'est le sacrifice

Bien avant d'être connu comme le "Bison" du réseau de résistance Alliance, fondé par Marie-Madeleine Fourcade, Alfred Jassaud était un jeune bourgeois, scout "Coeur Vaillant", féru d'histoire, de poésie, de théâtre, et de littérature classique. Il a laissé à sa famille cinq carnets emplis de ses impressions datées, où rêves, colères, et illusions déçues, se succèdent selon les périodes de sa courte vie. De l'âge de dix-sept ans (2 mars 1937) jusqu'à la veille de ses vingt-deux ans (29 août 1942), il se raconte sans ménagement, oscillant entre sa foi en Dieu, parfois jusqu'au mysticisme, son éternel manque d'amour féminin, et un insatiable besoin d'héroïsme patriotique. Des réflexions fortes sur les femmes, la mort, la politique, ou la religion, côtoient des rendez-vous festifs ou des sorties amicales de loisirs divers, escalade, plongeon, randonnée... Régulièrement, il s'autocritique, mûrissant au gré des carnets où les phrases radicales, racistes, violentes du début font place à des morceaux de philosophie poignants, à force de rencontres et de séjours à l'étranger. Certaines de ses idées auraient peut-être pu éviter bien des conflits... Grand poète, épris de culture, il publiait, dès dix-sept ans, des textes dans le journal "Les Echos". Il nous fait découvrir dans ces écrits qu'il laisse à la postérité, beaucoup de détails sur l'histoire de la France et de la grande lignée de héros dont ses descendants peuvent être fiers. Il serait certainement devenu un grand journaliste. La guerre en a décidé autrement. "Je n'en peux plus. Je suis à l'étroit. J'en ai assez de mener cette vie d'imbécile. Je suis foutu si je continue à vivre normalement. Il me faut du danger, la vie dure, âpre, difficile, la souffrance, vivre sauvagement pour un Idéal : Dieu - La France". Alors qu'il servait la résistance et qu'il était devenu Agent Principal de Renseignements pour la zone Normandie, il a été arrêté le 19 septembre 1943 avec des papiers au nom de Robert Darsac. Emprisonné, torturé, il sera exécuté, avec ses amis membres du réseau Alliance, au champ de tir de la caserne d'Heilbron en Allemagne, le 21 août 1944. Son Idéal était de servir et de mourir pour la France. Il est mort en héros. Sa devise : A bloc ! La phrase que l'histoire retiendra de lui : "La victoire, c'est le sacrifice" !

04/2015

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Faits de société

Ma vérité : des mots et des maux

Derrière ce titre étrange, dont le sens se découvrira au fil des pages, se dessine le portrait de Nezha Boubekri, plus connue du public sous le nom de Ness, animatrice de télévision d'origine marocaine et première femme Arabe à avoir piloté des émissions en prime time sur des chaines majors occidentales. C'est l'histoire d'une femme qui s'est imposée malgré ses origines modestes, forte, pétrie des valeurs de sa double culture, profitant de la richesse des deux, une femme à l'énergie bouillonnante, traversée de 100 000 idées à l'heure et dotée d'une absolue confiance dans la vie, qui lui a permis de surmonter tempêtes, revers professionnels, deuils et descentes aux enfers. Visiter les deux décennies de la carrière télévisuelle de Ness est l'occasion de se replonger dans la télévision des années 90 et 2000, de l'incroyable chamboulement de la période entre les antennes-râteau et la mise en place des box internet, de l'évolution managériale des chaines, de l'arrivée de la télé-réalité et du bouleversement des grilles de programmes. De nombreuses personnalités de la sphère médiatiques, patrons de chaines, grands producteurs ou animateurs vedettes apportent leurs témoignages, jamais entendus, sur ce qui faisait la télévision de cette époque et sur son évolution. Cette visite des coulisses de la télé permet également de croiser quelques-unes des rencontres incroyables qui ont jalonné ce parcours, animateurs-phares, stars du show biz, hommes politiques, au gré d'anecdotes qui bousculent les à-priori et des idées toutes faites. Car Ness, derrière l'image glamour qu'on lui connaît, avec son sens de l'humour, ses yeux rieurs et son sourire éclatant, est loin de l'image de papier glacé des Une des magazines people. Elle n'a pas la langue dans sa poche et ces pages sont ponctuées de réflexions sur les questions de discrimination et d'instrumentalisation des différences, et de révolte face à l'hypocrisie des classes dirigeantes et des médias sur les souffrances des minorités. Ness, 1001 hommes est un livre en forme de kaléidoscope où alternent chapitres graves, gais, insolents, drôles, optimistes, coups de gueule et émotions douces, sans apitoiement, ni patos, mais avec, toujours, la sincérité qui est la marque de fabrique de Ness, femme inclassable aux multiples facettes.

03/2022

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Littérature française

Le Netsuke

Mon temps, ma vie, se déroulaient à l'extérieur. A pied ou à vélo, je sillonnais la commune. Je connaissais tout un tas de monde. J'ignore ce qui plaisait en moi, mais je ne devais pas en faire beaucoup pour être accepté. On m'ouvrait les portes des foyers, les commerçants m'offraient des boissons, des tartines - je me souviens d'un quincaillier qui me courait littéralement après pour me prêter des outils, cela parce que j'avais évoqué l'idée de construire une cabane. En somme, j'avais le chic avec mes semblables, un don naturel. De quoi serait fait un roman raconté à la première personne où le jeune narrateur ressemblerait comme deux gouttes d'eau à Thomas jeune ? Tout est inventé, et tout est vrai dans ce roman, nous dit Thomas Lavachery. Certains personnages ont un ou plusieurs modèles dans la réalité, d'autres sont de pures créations. Notre narrateur se raconte dans le Bruxelles des années '70 et '80. Il fait revivre ses amitiés et ses inimitiés, tous milieux confondus. Le quartier du "Chat" , le bistrot et l'épicerie du coin, la place du Jeu de Balle, la taverne du Tabellion... constituent le fil de trame du récit. Au sortir de l'enfance, l'horizon s'élargit et la ville devient un vaste terrain d'expériences. La famille Deroo, la famille Flausse, les membres du club de boxe de la rue Cervantès, parmi lesquels l'ineffable Eddy Frissen, sont l'occasion d'une galerie de portraits dressés avec tendresse et humour. Mené par une plume sûre, le lecteur se laisse porter au gré des rencontres au sein du petit peuple bruxellois. Le narrateur relate également son entrée dans l'écriture et ses débats avec la jeune et mystérieuse Anna Olt, première lectrice au regard intransigeant. Elle lui donnera l'impulsion nécessaire à coups d'aiguillon. Complicité et amour farouche seront les composantes de cette relation singulière, inoubliable. Le roman de Thomas Lavachery puise sa force dans la proximité entretenue avec les personnages. Roman d'apprentissage, Le Netsuke nous plonge tout entiers "en adolescence". Le voyage est tantôt excitant, tantôt doux-amer. Nous savourons certaines sensations universelles qui remontent au temps où nous n'étions ni tout à fait nous-mêmes ni tout à fait différents. Car le voyage de Thomas Lavachery fut aussi le nôtre à un moment ou un autre, à Bruxelles ou ailleurs.

09/2022

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Religions orientales

Les maîtres du karma

LES MAITRES - Les grandes religions donnent des noms divers à cet Homme parfait, mais quel que soit le nom, l'idée reste la même ; qu'il soit Mithra, Osiris, Krishna, Bouddha ou Christ, toujours Il symbolise l'homme devenu parfait. Il n'appartient pas à une religion seulement, Il ne fait point partie d'une nation seule, d'une famille humaine unique ; Il n'est point emprisonné dans les formes d'une foi particulière. Partout c'est Lui le plus noble, le suprême idéal. Toutes les religions Le proclament, en Lui est leur raison d'être à toutes. Il est l'Idéal auquel aspire toute foi et une religion ne remplit efficacement sa mission qu'en raison de l'intensité de la lumière qu'elle projette, de la précision des enseignements qu'elle formule sur la voie qui conduit vers Lui. Le nom de Christ qui désigne l'Homme parfait par toute la chrétienté est le nom d'un état bien plus que celui d'un homme. "Le Christ en vous, c'est l'espoir du triomphe", telle est la pensée de l'instructeur chrétien. Au cours de leur longue évolution, les hommes parviennent à l'état de Christ, car tous doivent accomplir en leur temps le pèlerinage séculaire et Celui qui est connu sous ce nom en Occident est l'un des "Fils de Dieu" qui ont atteint le but final de l'humanité. Ce nom a toujours comporté un attribut : l'Oint du Seigneur, qui indique un état, et cet état chacun doit l'atteindre. Il est dit : "Regarde au dedans de toi, tu es Bouddha" et "Jusqu'à ce que Christ soit né en vous". KARMA - Nous vivons dans le domaine de la loi, nous sommes environnés de lois que nous ne pouvons briser ; voilà qui est évident. Cependant, lorsque nous avons reconnu que ce fait est réellement une partie de notre vie, lorsque l'existence de ce fait nous apparaît dans le monde moral et mental aussi bien que dans le monde physique, nous sommes tentés jusqu'à un certain point de nous abandonner au sentiment de notre faiblesse, comme si nous nous sentions dans les griffes de quelque puissance redoutable, qui nous aurait saisis et nous ferait tournoyer à son gré, où elle veut.

04/2022

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Histoire militaire

Les 10 plus grandes batailles de chars de la Seconde Guerre mondiale

Confiné principalement dans un rôle auxiliaire de soutien durant l'entre-deux-guerres, le char s'est révélé être, au cours de la Deuxième Guerre mondiale, un engin d'une grande souplesse d'emploi. Utilisé tour à tour comme arme de percée, d'exploitation, d'accompagnement, de contre-attaque, voire comme plate-forme d'artillerie mobile, il est devenu, au gré des opérations, un acteur incontournable du champ de bataille, au même titre que l'artillerie et l'aviation. Dans l'élargissement de son répertoire tactique, le char est aussi progressivement apparu comme le meilleur antidote contre lui-même. Au fil des campagnes militaires, les combats entre chars se sont ainsi multipliés, donnant même lieu, en certaines occasions, à de véritables batailles opposant plusieurs dizaines, voire des centaines de blindés. Ce sont ces affrontements d'anthologie, dix parmi les plus emblématiques du conflit en l'occurrence, qui font l'objet du présent ouvrage. Dans un format inédit en langue française, il expose, pour chacune d'elles, son contexte opérationnel, les forces impliquées, le déroulement des combats proprement dits ainsi que son issue pour les deux camps. Du premier choc mécanisé de la guerre à Hannut en mai 1940 aux ultimes affrontements de blindés germano-soviétiques dans les plaines de Hongrie en 1944-1945, les batailles sont traitées de manière chronologique afin de mieux appréhender l'évolution des procédés tactiques et les progrès de la technologie. Ponctuellement, des encadrés dressent un comparatif entre deux engins emblématiques de la confrontation abordée ou éclairent le lecteur sur un paramètre significatif pour son déroulement. L'ensemble du texte est servi par une iconographie abondante et agrémenté de profils en couleurs et de nombreuses cartes pour faire de cet ouvrage une anthologie originale et généreuse. Mathias André est historien, doctorant et maître de conférences à l'Université de Namur (Belgique). Auteur aux éditions Caraktère depuis 2015, il consacre actuellement une thèse à la réception du phénomène de la guerre mécanisée dans le milieu militaire belge entre les deux guerres mondiales. Pierre Muller est historien et gestionnaire de la collection des blindés du War Heritage Institute à Bruxelles. Réserviste dans la composante marine et auteur à ses heures, il a notamment coécrit "Les barbelés de la vengeance ? " sur le camp de prisonniers allemands installé à Erbisoeul, près de Mons, entre 1945 et 1948.

02/2023

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Histoire du judaïsme

Présence juive en Bas Languedoc médiéval. Dictionnaire de géographie historique

On voit dans ce livre le flux et les reflux du judaïsme languedocien, tantôt dans le dialogue engagé avec des représentants des classes dominantes, souvent riche d'échanges culturels, tantôt au contraire, dans son absence, voire son refus. ""Telle une "longue mémoire enfouie", dans les dépôts d'archives ou sous les amoncellements de terre que sondent les archéologues, le passé juif n'a cessé d'intéresser, voire de fasciner tous ceux qui se sont penchés sur l'histoire des sociétés méridionales. L'introduction du présent ouvrage, comme la bibliographie qui en nourrit le contenu, témoigne de cet intérêt des historiens pour l'originalité du judaïsme languedocien. [...] Le lecteur le mieux informé de cette histoire séculaire ne pourra manquer d'être surpris par le nombre de localités languedociennes signalées ici comme ayant abrité des juifs, entre le XIIe et le XIVe siècle, avec leurs maisons et souvent leurs lieux de culte. Certes pas toujours de façon massive : à côté d'importantes communautés implantées dans les villes (Narbonne, Montpellier, Béziers, Nîmes, Lunel, Carcassonne) et dans les gros castra qui caractérisent dans une très large part l'habitat languedocien médiéval, il ne s'agit parfois que de petits groupes évoluant dans de modestes bourgades, ou de quelques familles ou individus dans un lieu repéré. Un toponyme isolé, une brève mention dans une charte, un vestige ténu mis au jour lors d'une fouille méritent attention, car il s'agit, à chaque fois, d'un témoignage révélateur d'une "présence", et donc digne de figurer dans ce Dictionnaire. L'ensemble des notices réunies émerveille ainsi par son abondance, par sa précision et, au-delà de son apport scientifique, par ce qu'il témoigne du travail minutieux de recherche archivistique et bibliographique accompli par les auteurs du présent ouvrage, révélant l'existence de juifs répartis sur la quasi-totalité de l'espace languedocien méditerranéen, comme le montrent les cartes. [...] L'essai de synthèse qui suit les notices extrait de façon raisonnée et argumentée la quintessence de ces données, en les mettant en perspective. L'on voit ainsi les flux et les reflux du judaïsme languedocien, tantôt dans le dialogue engagé avec des représentants des classes dominantes, souvent riche d'échanges culturels, tantôt au contraire, dans son absence, voire son refus. On saura gré à Michaël et Danièle Iancu d'avoir su, avec sens des nuances et souci du détail, nous offrir d'aussi fructueux motifs de réflexion." Daniel LE BLEVEC

01/2022

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Actualité médiatique internati

L'empire de la douleur. L'histoire cachée de la dynastie des Sackler

Patrick Radden Keefe révèle les secrets explosifs des Sackler, richissime famille américaine, responsable d'un des pires scandales sanitaires de l'histoire, et dresse au passage un tableau saisissant de la collusion entre capitalisme sauvage, lobbyisme effréné et système de santé défaillant. On la connaît peu mais la famille Sackler est pourtant l'une des plus puissantes des Etats-Unis. Son nom apparaît dans les salles du Louvre ou du Moma, sur les murs d'Harvard ou d'Oxford. Qui sont ces généreux mécènes toujours enclins à soutenir les Arts et les Sciences ? Longtemps les Sackler ont cultivé le flou autour de l'origine de la fortune familiale. C'est pourtant lors de ce qui aurait pu n'être qu'une banale conciliation de divorce que la future ex-épouse d'un des frères Sackler, s'estimant lésée, va rendre public le secret le mieux gardé de la famille : ses liens avec le laboratoire pharmaceutique Purdue. Patrick Radden Keefe remonte alors le temps pour retracer toute l'histoire de cette famille. Histoire qui démarre au début du vingtième siècle, quand trois frères issus d'une famille juive désargentée de Brooklyn, Raymond, Mortimer et leur aîné, Arthur, entreprennent de bâtir un empire tentaculaire autour des médicaments. Jamais à court d'idées et de méthodes retorses pour assurer leur succès, les Sackler réalisent un premier exploit financier en participant à la commercialisation du Valium. Mais c'est l'acquisition d'un petit laboratoire nommé Purdue et la fabrication d'un antidouleur présenté comme révolutionnaire, l'OxyContin, qui va asseoir leur fortune et leur permettre, au gré de larges dons aux musées et aux universités les plus prestigieux, de se créer une réputation. Pourtant, la mine d'or est un poison : l'OxyContin provoque une dépendance que Purdue refuse de reconnaître, malgré les alertes des médecins qui voient leurs patients sombrer dans l'addiction et succomber à des overdoses. Entre 1990 et 2010, on estimera à 500. 000 le nombre de victimes par overdose à cet opioïde aux Etats-Unis, soit la première cause de mortalité chez les 18-30 ans. Il faudra toute la ténacité de militants et de journalistes pour faire éclater le scandale et aujourd'hui encore, les Sackler continuent de nier toute implication et toute connaissance de la dangerosité de leur produit...

09/2023

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Douane

Les contrôles et le contentieux douaniers. Présentés, expliqués et commentés : les lieux et moments, les modalités, les conséquences, les pouvoirs des agents de douanes, les droits des personnes et sociétés contrôlées, etc.

Voici un guide pratique qui apporte dans le domaine des contrôles et du contentieux douanier, sous la forme de fiches thématiques l'essentiel des éléments d'information légaux et pratiques qui répondent aux questions que les intervenants divers et multiples de l'import-export non avertis ou trop peu informés. Les lieux et moments, les modalités, les conséquences, les pouvoirs des agents des douanes, les droits des personnes et sociétés contrôlées, etc. Un ouvrage fondé sur l'expérience du terrain et sur les connaissances théoriques et pratiques acquises au gré de l'expérience de son auteur. Sommaire Fiche 1. Les bases légales des droits de contrôle de la douane Fiche 2. Les contrôles douaniers, le contexte, nature et contenu, les différents types Fiche 3. Les contrôleurs et contrôlés Fiche 4. Les contrôles douaniers : objet et raisons d'être Fiche 5. Les droits, les garanties et recours des personnes contrôlées Fiche 6. Les lieux, moments, délais, objets des contrôles Fiche 7. Le contrôle des personnes Fiche 8. La retenue des personnes Fiche 9. Les visites domiciliaires Fiche 10. L'audition, l'interrogatoire et le droit d'être entendu Fiche 11. Les contrôles des marchandises et des moyens de transport Fiche 12. Les contrôles des opérations d'import-export par voie maritime Fiche 13. Les contrôles lors des dédouanements aux bureaux de douane Fiche 14. Les contrôles après dédouanement Fiche 15. Les contrôles documentaires Fiche 16. Les contrôles dans les locaux et lieux à usage professionnel Fiche 17. Les contrôles des envois postaux et du frêt express Fiche 18. Les contrôles des marchandises prohibées, "sensibles" , à risque Fiche 19. Les contrôles des produits susceptibles de contrefaçon Fiche 20. Les contrôles des échanges intracommunautaires Fiche 21. Le contrôle des mouvements de capitaux, de l'argent "liquide" Fiche 22. Les contrôles des marchandises soumises à accises Fiche 23. Les contrôles des systèmes informatiques des entreprises Fiche 24. Les contrôles échanges sur internet, à distance, sur les plateformes Fiche 25. L'informatique, l'électronique et les contrôles Fiche 26. Les magistrats, les contrôles et les contentieux douaniers Fiche 27. Les conseils, défendeurs, avocats Fiche 28. Les infractions douanières Fiche 29. La constatation des infractions ; les moyens, modalités, ... Fiche 30. Les suites données aux constatations : les amendes, saisies, ... Fiche 31. Le contentieux du recouvrement

03/2024

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Histoire de l'art

A History of Arcadia in Art and Literature: Volume II. Later Renaissance, Baroque and Neoclassicism

Longtemps attendu et extrêmement bien accueilli, A History of Arcadia de Paul Holberton constitue l'examen approfondi et minutieux d'un grand nombre de textes originaux de poésie pastorale classique des époques moderne et contemporaine, de littérature et de théâtre en grec ancien, en latin, en italien, en français, en espagnol, en portugais, en néerlandais, en allemand et en anglais et d'un large éventail d'images prenant fin juste avant 1800. L'ouvrage analyse le développement de la pastorale comme moyen de représentation du bonheur humain sur Terre à travers la cour réciproque entre un garçon et une fille, et leurs sentiments auxquels la pastorale de l'époque donne voix. This tremendous book is an iconographic study of Renaissance and Baroque pastoral and related subject matter, with an important chapter on the 18th century, both in the visual arts, where pastoral is very poorly understood, and in words and performance, about which many false preconceptions prevail. The study begins with Virgil's use of Theocritus and an analysis of what basis Virgil provided for Renaissance pastoral and what, by contrast, stemmed from the medieval pastourelle. Pastoral developed notably in the Venetian High Renaissance. Its texts incorporated Petrarchist and Neoplatonic ideas of love, of which this book charts the development and evolution with unprecedented precision, considering also the female nude in art. There is a novel and polemical discussion of the development of landscape subjects in art, from Giorgione to Claude. The contributions of the most influential or representative authors - Petrarch, Sannazaro, Montemayor, Tasso, Guarino, Lope de Vega, Cervantes, Honoré d'Urfé, Cornelis de Hooft, Shakespeare and lastly Salomon Gessner - are considered beside many interesting more minor ones - Arsocchi, Bernardim Ribeiro, Clément Marot, Cieco d'Adria, John Fletcher, Fontenelle - and the verses of madrigals. There is a chapter on 'Being Rural' - what we can say about the reality of life in the country in the early modern period. There is a chapter on 'Et in Arcadia Ego' that introduces new evidence for the dating of Poussin's famous work by reference to a neglected work by Sébastien Bourdon in Yale ; another on a pastoral composition by Rubens that has not been considered as such. There is an important and bold discussion of self-projection ('metachronic' representation) by monarchs and courtiers across Europe in the 17th century, both within pastoral and without, which illuminates profound differences between Protestant and Catholic culture. Coming from the study of earlier periods, the author is able to throw new light on the Rococo - figures such as John Gay, Watteau, Gessner and Gainsborough - and to explain the termination of pastoral writing and art with the embrace of modernity in form and means of expression. All texts are given in the original language and all translated into English, while the visuals are beautifully reproduced : the book is also an anthology.

01/2022

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Histoire de l'art

A History of Arcadia in Art and Literature: Volume I. Earlier Renaissance

Longtemps attendu et extrêmement bien accueilli, A History of Arcadia de Paul Holberton constitue l'examen approfondi et minutieux d'un grand nombre de textes originaux de poésie pastorale classique des époques moderne et contemporaine, de littérature et de théâtre en grec ancien, en latin, en italien, en français, en espagnol, en portugais, en néerlandais, en allemand et en anglais et d'un large éventail d'images prenant fin juste avant 1800. L'ouvrage analyse le développement de la pastorale comme moyen de représentation du bonheur humain sur Terre à travers la cour réciproque entre un garçon et une fille, et leurs sentiments auxquels la pastorale de l'époque donne voix. This tremendous book is an iconographic study of Renaissance and Baroque pastoral andrelated subject matter, with an important chapter on the 18th century, both in the visual arts, where pastoral is very poorly understood, and in words and performance, about which many false preconceptions prevail. The study begins with Virgil's use of Theocritus and an analysis of what basis Virgil provided for Renaissance pastoral and what, by contrast, stemmed from the medieval pastourelle. Pastoral developed notably in the Venetian High Renaissance. Its texts incorporated Petrarchist and Neoplatonic ideas of love, of which this book charts the development and evolution with unprecedented precision, considering also the female nude in art. There is a novel and polemical discussion of the development of landscape subjects in art, from Giorgione to Claude. The contributions of the most influential or representative authors - Petrarch, Sannazaro, Montemayor, Tasso, Guarino, Lope de Vega, Cervantes, Honoré d'Urfé, Cornelis de Hooft, Shakespeare and lastly Salomon Gessner - are considered beside many interesting more minor ones - Arsocchi, Bernardim Ribeiro, Clément Marot, Cieco d'Adria, John Fletcher, Fontenelle - and the verses of madrigals. There is a chapter on 'Being Rural' - what we can say about the reality of life in the country in the early modern period. There is a chapter on 'Et in Arcadia Ego' that introduces new evidence for the dating of Poussin's famous work by reference to a neglected work by Sébastien Bourdon in Yale ; another on a pastoral composition by Rubens that has not been considered as such. There is an important and bold discussion of self-projection ('metachronic' representation) by monarchs and courtiers across Europe in the 17th century, both within pastoral and without, which illuminates profound differences between Protestant and Catholic culture. Coming from the study of earlier periods, the author is able to throw new light on the Rococo - figures such as John Gay, Watteau, Gessner and Gainsborough - and to explain the termination of pastoral writing and art with the embrace of modernity in form and means of expression. All texts are given in the original language and all translated into English, while the visuals are beautifully reproduced : the book is also an anthology.

01/2022

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Religion

La théologie de Saint Paul. 2 volumes

La Théologie de saint Paul du Père Prat, que les éditions Beauchesne rééditent, a été pour toute une génération de théologiens et d'exégètes catholiques un livre classique. Depuis sa dernière édition en 1938, les études pauliniennes ont considérablement progressé. Nous aurons à indiquer tout à l'heure quelques-uns des points où des éléments nouveaux sont intervenus et où l'ouvrage demanderait à être corrigé et complété. Mais deux raisons justifient cependant à notre avis sa réédition. La première est qu'en fait l'ouvrage n'a pas été remplacé, dans son objet propre, qui est d'être un exposé d'ensemble, historique dans sa première partie, systématique dans la seconde, de la théologie du docteur des Gentils. Certes, sur le plan historique, de nombreux commentaires ont été publiés. On en trouvera l'énumération dans les bibliographies de l'Introduction à la Bible de Robert et Feuillet. Je veux rappeler seulement ici les remarquables volumes donnés à la collection Verbum Salutis par le Père Joseph Huby. Par ailleurs, des monographies importantes ont été consacrées à certains thèmes essentiels de la théologie paulinienne. Ainsi en est-il en particulier des ouvrages de Mgr Cerfaux : Le Christ dans la théologie de saint Paul et La Théologie de l'Eglise suivant saint Paul, de celui de Dom Jacques Dupont sur La Connaissance religieuse dans saint Paul. Mais il s'agit toujours d'aspects particuliers de la théologie paulinienne. Même l'ouvrage de F. Amiot, L'Enseignement de saint Paul, ne recouvre que l'aspect systématique du livre du Père Prat. Il reste donc qu'aucun ouvrage paru depuis ne représente un exposé vraiment complet. Ceci serait peu de chose, si l'ouvrage apparaissait périmé dans son ensemble. Il faudrait alors le remplacer, non le rééditer. Mais justement le livre du Père Prat n'apparaît aucunement périmé dans ses aspects fondamentaux. Chose curieuse, les progrès de la Paulus-Forschung ont plut6t confirmé la substance de ses conclusions qu'ils ne les ont infirmées. Autant le livre du Père Prat est en opposition avec les interprétations dont il est contemporain, celles de Dibelius ou de Schweitzer, autant il se trouve substantiellement d'accord avec Munck ou Percy. Ceci tient je pense à deux qualités maîtresses de notre auteur. D'une part, son ouvrage est fondé sur une solide. étude philologique. Les appendices de son livre sont à cet égard fort instructifs. Certes, il n'a pu bénéficier des remarquables analyses du Lexique de Kittel. Mais une longue familiarité avec le grec classique, une sérieuse connaissance de la langue des Septante donnent à ses analyses une base scientifique qui manque souvent à de brillantes et éphémères théories contemporaines, Par ailleurs, une théologie ferme et ouverte à la fois accorde la pensée du Père Prat à la foi même de Paul et le met à l'abri des modes philosophiques qui rendent aujourd'hui si caduques les interprétations de Sabatier, de Schweitzer ou de Bultmann. voir suite chronique 1

01/1961

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Immigration

Etranger

Dans la veine propre à la collection Le mot est faible, ce nouveau titre revient, sous l'angle du droit, sur l'histoire de la nationalité française inventée à la fin du xixe siècle et utilisée depuis pour fabriquer des étrangers et les soumettre à des régimes plus ou moins sévères et cruels suivant les besoins du marché du travail. Barbare, métèque, esclave, aubain... Jusqu'à une période récente, il n'existe pas de définition univoque de l'étranger car il se définit en creux, par défaut, comme celui qui n'appartient pas à la communauté. Suivant ce critère, il a existé autant de figures de l'étranger que de manières inventées par les humains de former communauté. Dans la Grèce antique, l'étranger est l'étranger à la cité, celui qui ne parle pas grecque - le barbare - mais aussi le Grec qui vient d'une autre cité. Dans l'Europe médiévale où les frontières sont mouvantes, c'est l'étranger à la foi, le non-chrétien qui incarne la figure de l'altérité (le Juif, le protestant ou le Turc). Suivant les périodes et les lieux, d'autres critères imprécis et fluctuants, car nés à l'échelle locale, s'articulent pour décider, si besoin, que tel marchand ou tel voyageur est étranger, autorisant le seigneur local puis le roi à hériter de ses biens. Même au milieu du xixe siècle, en France, dans les zones frontalières où vivent des familles et des travailleurs immigrés, les représentant de l'Etat peine à distinguer les Français - soumis à la conscription - des étrangers. Ce flou entourant la notion d'étranger a aujourd'hui disparu. Le droit moderne s'est approprié le concept pour en dessiner les contours au scalpel : l'étranger est celui qui n'a pas la nationalité de l'Etat sur le territoire duquel il se trouve. Désormais, établie avec certitude, est présentée comme un attribut de la personne humaine. Ce petit livre voudrait revenir sur l'histoire de la nationalité française inventée à la fin du xixe siècle et utilisée depuis pour fabriquer des étrangers et les soumettre à des régimes plus ou moins sévères et cruels suivant les besoins du marché du travail. La catégorie d'étranger - opposée à celle du national - n'a rien de naturel, elle est façonnée depuis l'origine au vu des projets impérialistes et capitalistes des Etats industriels avancés. Depuis les années 1980, paré de sa légitimité ontologique, le droit créé de nouvelles sous-catégories d'étrangers (les demandeurs d'asile ou les migrants) censées justifier qu'on les enferme massivement, qu'on les expulse ou qu'on les abandonne à leur sort dans le désert ou en mer. Jusqu'où l'Etat et ses règles de droit peuvent-ils, sous couvert de légitimité démocratique, catégoriser les personnes humaines pour les traiter ouvertement comme des animaux ?

09/2023

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Sociologie

La querelle du sacre

Pour ou contre le sacré? La passion des prises de position montre que la question touche au vif, dans ces obscures régions de l'essentiel où il semble que tout se fonde ou s'écroule. Encore faut-il pouvoir s'en expliquer, au lieu de seulement sentir et affirmer. Deux hommes ici se rencontrent, partageant une même foi, mais combien différents. Pierre Antoine, jésuite, professeur de philosophie, qu'un article qu'il publia dans les Etudes fit passer aux yeux de beaucoup pour un dynamiteur de cathédral. Emile Martin, oratorien, musicien connu, auteur d'un essai sur La Musique et le Sacré, et dont les concerts spirituels, en l'église Saint-Eustache, réunissent les foules dans la communion mêlée d'une ferveur religieuse et d'une émotion esthétique. Un dialogue sinueux, comme tout vrai dialogue, et dont l'amicale franchise n'est pas toujours sans rudesse. Un parcours où les deux interlocuteurs se cherchent, se tâtent, se heurtent, se croisent, se retrouvent et parfois se fuient. Un texte qui révèle, tantôt en filigrane, tantôt dans une gravure aux traits accusés, une large part des questions fondamentales qui sous-tendent la querelle du sacré. Un document humain et spirituel qui ne peut laisser indifférent. Opposition de deux tempéraments : le coeur et la raison, l'artiste et le dialecticien ? Approches complémentaires de l'actualisation de la Parole de Dieu : celle des signes et des symboles, et celle du langage clair, avec des mots ? Interprétations contradictoires du fait de la sécularisation et du défi qu'il lance à la conscience chrétienne ? Ou bien deux façons divergentes de saisir l'essentiel du christianisme, de comprendre, de vivre et d'exprimer sa foi ? Jalons du dialogue POURQUOI LA QUERELLE DU SACRE ? LES MOTS ET LES CHOSES L'EGLISE DOIT-ELLE CHANGER DE LANGAGE ? LA NOTION DE SACRE EST-ELLE UNE CATEGORIE FONDAMENTALE DE LA THEOLOGIE CHRETIENNE ? LES INTERROGATIONS MODERNES SUR LE SACRE LE COUR ET LA RAISON UNE PRATIQUE RELIGIEUSE COUPEE DE LA VIE L'HOMME EN FACE DE LA MORT LA TRANSCENDANCE DE DIEU ET LE SENS DU SACRE NOTRE RAPPORT A DIEU ET LA MEDIATION DU CHRIST AVONS-NOUS ENCORE DES TEMPLES ? L'EUCHARISTIE ET LE SEIGNEUR DE GLOIRE LE SENS DU SACRE ET LE SENS DU PECHE Emile Martin. Né le 7 mai 1914 à Cendras (Gard). Premières études littéraires et musicales sous la direction de son oncle, ancien maître de chapelle de la cathédrale de Nîmes. Etudiant à la Faculté des Lettres de Montpellier, puis à la Sorbonne et à l'Institut catholique de Paris pour la théologie. Diplômé de Grec biblique et docteur ès lettres avec une thèse en Sorbonne sur L'évolution des rythmes dans la lyrique grecque monodique. Membre de l'Oratoire de France depuis 1947. Fondateur et directeur de la Société des Chanteurs de Saint-Eustache (1945), maître de chapelle de l'église Saint-Eustache. Chargé de cours et de conférences aux Universités de Québec, Montréal, Ottawa (1953-1954).

04/1997

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Pléiades

Oeuvres

"Ce volume rassemble tous les ouvrages rédigés et publiés par Cioran en langue française. Le fossé qui sépare de ce corpus essentiel les oeuvres roumaines antérieures n'est pas seulement linguistique, spatial ni temporel : à la métamorphose complexe de la pensée en exil s'ajoutent, dès Précis de décomposition (1949), un nouvel art d'écrire, de nouvelles exigences stylistiques et un nouvel horizon éditorial, dont Cioran ne se départira pas. On n'entend évidemment pas nier l'existence ni l'importance de l'oeuvre roumaine. Il s'agit bien plutôt de respecter l'unité naturelle et puissante du corpus français, qui avait déjà rendu Cioran lui-même très réticent devant l'idée que l'on traduisît dans sa langue d'adoption ses textes roumains. Le lecteur trouvera ici les dix oeuvres par lesquelles Emil Cioran, devenu E. M. Cioran, écrivain français, s'imposa comme Cioran, l'un des plus brillants stylistes du XX ? siècle. Il n'eut jamais aucun plan d'oeuvre général ; il avança de texte en texte au gré de ses chaotiques nécessités intérieures, prenant seulement le soin, en des temps de plus en plus espacés au fil des années, de réunir ses écrits isolés dans des volumes cohérents. Syllogismes ou pensées, arrêts ou confessions, examens thématiques ou divagations désinvoltes - que disent ces textes de leur auteur ? ne faudrait-il pas qu'il soit philosophe, lui qui n'évolue que dans le présent des sentences ? mais ne se contredit-il pas trop, pour un raisonneur, ne serait-il pas plutôt l'écrivain rassemblant des points de vue, sinon des personnages multiples et différents ? il ne parle pourtant que de lui-même, tout le temps, quand bien même il commenterait la misère de l'homme, les avantages du squelette ou la pierre de Caillois : n'est-ce pas là le fait d'un poète ? et pourtant, ce serait un poète oeuvrant contre son propre lyrisme, pour le renoncement au moi, une manière de moine rongé par son égotisme verbeux : est-ce encore envisageable ? ... On perdrait ainsi beaucoup de temps à tâcher de dissoudre Cioran dans une solution générique ad hoc. N'étant ni ceci ni cela, et tout à la fois, il présente jusque dans cette complexité de nature une attitude récalcitrante et originale, libre comme l'est toute solitude. Les poches soigneusement délestées de toute illusion de pouvoir, de mérite ou de valeur, Cioran réfléchit à sa vie comme à l'existence dans sa totalité, car l'inconvénient d'être né n'est qu'un succédané d'un désagrément plus vaste encore - qu'il y ait quelque chose plutôt que rien". Nicolas Cavaillès.

11/2011

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Non classé

Un cœur kidnappé

C'est l'histoire d'un homme que la guerre d'Algérie a complètement bouleversé, le transformant au retour de ce "maintien de l'ordre" en Afrique du Nord, en un être désorienté, passant de la vie militaire en plein combat au retour à la vie civile. Il a laissé en Algérie tous ses repères, désorienté au point de perdre la tête. Des circonstances de la vie et un moral totalement en berne vont lui faire rencontrer celle qui va devenir sa femme. Un an après leur rencontre, alors qu'il n'en était pas du tout amoureux, il va se laisser séduire sans réaction, il se retrouvera marié un peu contre son gré, manipulé par les parents de son épouse. Ses huit mois sur un piton dans l'Algérois et les patrouilles parfois meurtrières ont transformé son caractère, affaiblissant ses prises de position et ses décisions laissées sur place en Algérie. A son retour sur le continent, c'est un véritable kidnapping de son coeur qui va le conduire, sans réaction, jusque devant le maire et le curé pour une union non désirée. Durant ses premières années de mariage, il va vivre un cauchemar auquel il n'était pas préparé, prendre une femme n'était pas dans ses projets immédiats, et surtout celle-là. Il va connaître dans sa nouvelle famille et au côté de sa femme, les humiliations morales, les déceptions, qui vont se succéder pendant onze longues années. Le personnage principal de ce roman retrouve un peu de sa personnalité et va tout tenter pour "essayer" d'aimer sa femme, car il souhaite plus que tout avoir un enfant dont il rêve depuis qu'il a passé à son doigt l'alliance de mariage. Les rebondissements dans son couple vont l'entraîner dans des situations inconfortables qui vont virer au désespoir. Il se sent de plus en plus prisonnier, sans entrevoir une solution plausible pour échapper à ce carcan familial qui le mine. L'auteur, qui connaît bien le passé de cet homme dont il a reçu les confidences prend comme fil conducteur les différentes étapes de sa vie, mais ce n'est qu'un roman qui peut avoir pour cadre n'importe quelle famille. A force de volonté, de courage, cet homme à qui l'on a kidnappé le coeur, échappera-t-il à ses "gardiens" afin de trouver, enfin, le bonheur qu'il mérite et oublier ce départ catastrophique dans une vie en couple, suite à un mariage sans amour ?

05/2020

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Impressionnisme

Achille Laugé. Le néo-impressionnisme dans la lumière du Sud

Du 24 juin au 30 octobre 2022, pour la première fois en Suisse, la Fondation de l'Hermitage consacre une grande rétrospective au peintre français Achille Laugé (1861-1944). Artiste rayonnant essentiellement dans la région de Carcassonne, Laugé fascine par son parcours solitaire au sein du mouvement néo- impressionniste. L'exposition, qui réunira près d'une centaine d'oeuvres et couvrira toute la carrière de Laugé, met en lumière l'originalité profonde de ce peintre du quotidien, mû par une sensibilité exceptionnelle. Eclosion du néo-impressionnisme Issu d'une famille paysanne, Laugé abandonne ses études de pharmacie et s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts de Toulouse où il se lie avec Antoine Bourdelle, avant de poursuivre son apprentissage à Paris et de partager l'atelier d'Aristide Maillol. Au Salon des Indépendants de 1886, Laugé découvre le tableau manifeste de Georges Seurat, Un dimanche après-midi à l'Ile de la Grande-Jatte, véritable révélation. En 1890, de retour à Carcassonne, Laugé se convertit à la couleur pure divisée. Un artiste d'une rare sensibilité Seul devant l'éblouissante lumière méridionale, Laugé s'approprie, au gré de nombreuses expérimentations, la théorie des couleurs de Seurat et de Signac. Combinant les teintes de manière très personnelle, il réalise de somptueuses natures mortes où les bouquets de coquelicots et de marguerites voisinent avec les fruits mûrs et les branches d'amandiers en fleurs. Achille Laugé exprime cet " art de sensibilité émue " que relève son ami Bourdelle. Géométrie, perspective et lumière Tel Monet devant la cathédrale de Rouen, Laugé travaille sur des séries, représentant inlassablement la route qui mène à Cailhau, le village dans lequel il s'installe en 1895. Dans ces paysages rigoureusement construits, il s'attache à rendre les nuances de la lumière, le passage des saisons dans leurs plus infimes variations. Arpentant les chemins avec la " roulotte-atelier " qu'il a conçue pour travailler sur le motif, l'artiste crée des compositions au style épuré desquelles se dégagent un doux sentiment de tranquillité, un sens de la composition très géométrique et un goût prononcé pour le vide. La technique stricte qui caractérise ses portraits des années 1896 à 1899 va de pair avec la délicatesse qui imprègne l'oeuvre de Laugé. Vers 1905-1910, il assouplit sa touche, tout en continuant à utiliser une palette réduite aux couleurs pures. Les années 1920 et 1930 le voient passer les étés à Collioure, haut-lieu des coloristes du tournant de siècle. Laugé mourra en 1944, sans avoir jamais cessé de travailler, cultivant la singularité de sa palette et la liberté de sa touche résolument vibrante.

06/2022

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Réalistes, contemporains

Le jour où le bus est reparti sans elle : Pack en 5 volumes : Le jour où le bus est reparti sans elle ; Le jour où elle a pris son envol ; le jour où elle n'a pas fait Compostelle ; Le jour où elle a suivi sa valise ; Le jour où la nuit s'est levée

Clémentine est un peu perdue et cherche des réponses a ses doutes existentiels. heureusement, la vie réserve toujours des surprises a ceux oui sont prêts a les recevoir. de rencontres insolites en histoires de sagesse, qui sait si Clémentine n'a tout simplement pas trouva son chemin vers le bonheur... Chaque tome est une histoire complète Guillaume et sa compagne Solène se joignent a un "voyage méditatif" à Bali. Mais a l'arrivée, plusieurs bagages ont été égarés.. guillaume propose de les attendre seul, avant de rejoindre le reste du groupe. En compagnie des valises perdues, d'un papi balinais au sourire communicatif et d'une 'évaporée' japonaise, guillaume va entreprendre une équipée insolite, marquante et formatrice. Sa vision de lui-même et du monde en sera changée à tout jamais... car, après tout, n'est-ce pas ce que ton croit qui devient notre réalité ? depuis sa rencontre avec Antoine, le sage-épicier, Clémentine a change pas mal de choses dans sa vie. Mais elle n'a toujours pas trouvé ce qu'elle cherchait : le bonheur et l'apaisement. Quand elle retourne à l'épicerie, Clémentine fait la connaissance de Simon, un physicien-apiculteur, ami d'Antoine. Grâce à lui, Clémentine va entrevoir tous les chemins de vie possibles qui s'offrent a elle. Mais comment faire pour trouver le bon ? pour le savoir, une seule solution... essayer ! L'hiver, en fin de journée... Une tempête de froid et de neige s'abat sur Paris, bloquant plusieurs personnes dans la librairie de Clémentine, dont Guillaume et Naori, maintenant installés dans la capitale, ainsi que Chantal l'écrivain. Cette bulle de temps imprévue sera l'occasion pour chacun de faire remonter ses souvenirs d'enfance, de réfléchir au poids de l'héritage familial, de l'éducation qu'il a reçue, à l'influence de ses parents et de sa famille sur sa vie et ses choix. Jusqu'à ce que la tempête se calme et que la nuit se lève sur un nouveau jour... et peut-être une nouvelle façon de voir et de mener sa vie. Antoine et Clémentine se retrouvent pour marcher dans les Pyrénées. " On va suivre un GR ? " demande Clémentine. " Plutôt des CM ! des chemins de moutons ! " répond Antoine. car prendre des routes balisés, suivre des sentiers battus, revient à dire sous l'emprise des "aimanteurs", qui nous éloignent de notre propre chemin de vie, unique et singulier. A travers une balade au gré de leurs envies, Antoine veut révéler à Clémentine une dernière clé, qui va lui permettre d'ouvrir grand la porte sur le reste de sa vie...

08/2021

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Critique littéraire

Les Grands tourments - volet 4 - les exilés de l'Arcange

Série les exilés de l'Arcange - La saga des Montazini, l'histoire d'un exil en Sud-ouest - L'entre-deux guerres fut témoin de la deuxième vague d'immigration italienne vers la France. Durant les années 20, et les années 30, des dizaines de milliers d'Italiens quittèrent leur pays, pour trouver asile dans le Sud-ouest. Les raisons de ces exils, furent multiples, la principale cause étant la montée en puissance du fascisme. Pour la plupart de ces familles l'exode fut pénible, pour certaines, tragique. Fils d'émigrants italiens, ayant trouvé refuge dans le Sud-ouest, l'auteur imagine l'histoire de la Famille Montazini. Michel ZORDAN s'inspire de cette période, mais il prévient le lecteur, cette narration est une fiction. Pourtant, en tournant les pages de ce quatrième volet, on ne peut s'empêcher de penser que certaines scènes ne sont peut-être pas que le fruit de son imagination. Dans ce récit parfois cruel, où se mêlent haine, fanatisme, manipulations et vengeance, une saine émotion, parfois même la drôlerie et l'espoir sont toujours palpables. En France, l'histoire commence en 1930, pour faire une pause, cinq tomes plus tard en 1947, au lendemain de la guerre. Le centre de l'action se situe en Gascogne, mais elle se déplace régulièrement au gré des péripéties, un peu partout en France : Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Paris, Perpignan ou encore en Provence. C'est moi, Sylvio qui raconte l'histoire : Les exilés... c'est nous, les Montazini et L'Arcange c'est notre ferme. Tout au long de ces presque vingt années, la vie des Montazini n'est jamais simple. Le sort, le mauvais, mais aussi le bon, semble se complaire à jouer avec eux. Malgré ses déboires, la famille tient bon le cap et fait face. La ferme de L'Arcange, dans laquelle elle se retrouvera peu de temps après son arrivée en France, joue un rôle essentiel. Cette maison, au nom mythique, sera l'occasion pour Michel ZORDAN d'ouvrir de multiples parenthèses pour remonter dans un passé souvent tumultueux. Le destin ne peut toutefois pas s'acharner une vie durant. Derrière les gros nuages, le soleil n'attend souvent qu'une occasion pour briller à nouveau. Les Grands Tourments - Volet 4 : Sur fond de guerre civile en Espagne et de l'arrivée du Front Populaire en France. Le Château Tourne Pique pour lequel mon père travaille, emploi de nombreux saisonniers espagnols. Les tourments de la Guerre d'Espagne qui débutent en 1936 ne manqueront pas de se faire ressentir jusque chez nous.

04/2012

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 22, Romans Tome 4 (1913-1915)

Jamais Ramuz n’aura tenté des formules romanesques aussi variées que durant les années qu’embrasse ce tome, de 1912 à 1915. La Vie meilleure, publié dans « La Semaine littéraire » en 1912, n’a pas été repris en volume par son auteur. Centré sur la figure rimbaldienne d’un rétameur vagabond qui espère réparer la laideur du monde par le pouvoir de l’imagination, ce roman d’apprentissage rappelle par sa forme les textes qui l’ont précédé, mais prépare par ses thèmes plusieurs œuvres à venir comme Le Garçon savoyard ou Adam et Ève. Construction de la maison, écrit au début de 1914, est resté jusqu’à ce jour inédit. L’écrivain le jugeait pourtant porteur d’« un ton nouveau », et pour cause : c’est là une première tentative d’exprimer le vignoble de Lavaux, qui deviendra bientôt la terre promise de sa poétique. Intimement lié à un sol âpre mais fertile dont il s’agit de tirer le fruit, le vigneron y apparaît déjà comme le modèle du poète, jusque dans les aspirations contradictoires que lui prête Ramuz : vivre au jour le jour, au gré des pentes et des saisons, ou accroître un patrimoine. La Guerre dans le Haut-Pays, paru dans les « Cahiers vaudois » en 1915, emprunte son intrigue à l’histoire vaudoise. Selon un schéma fréquent dans le roman historique classique, Ramuz intensifie le tragique de la guerre civile (celle qui déchire la petite collectivité des Ormonts lors de la Révolution vaudoise) en plaçant de part et d’autre de la ligne de tir un père et un fils. Le récit penche pourtant du côté du légendaire, dans la mesure où il confère avant tout au passé le pouvoir de fonder le présent de la collectivité. Dans leur diversité, les romans réunis ici illustrent les voies explorées par Ramuz pour donner corps à une aspiration qu’il place sous les auspices de Cézanne – ce peintre qui, « par le moyen du sol, dresse pour nous un art en face de celui de Paris, un art de race et de milieu ». Ce volume contient La Vie meilleure, Construction de la maison et La Guerre dans le Haut-Pays. Le disque qui l’accompagne comprend une reproduction du manuscrit de Construction de la maison avec sa transcription en regard, deux documents autographes relatifs à La Guerre dans le Haut-Pays, ainsi que les deux versions de ce roman (l’édition originale de 1915 et celle des Œuvres complètes de 1941) qu’un logiciel permet de comparer.

06/2012

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Beaux arts

L'imaginaire des grottes dans les jardins européens

Dès l'Antiquité, puis de la Renaissance à nos jours, les grottes artificielles constituent un topos incontournable dans la création des jardins de toute l'Europe, soumis à d'infinies variations de formes, au gré des changements de goût, de l'excentricité des mécènes et de la fantaisie des concepteurs. Ce sont des milliers de grottes qui furent aménagées au cours des cinq derniers siècles selon des échelles extraordinairement variées allant de la simple niche abritant une petite fontaine à l'immense chaos naturel transformé en paysage sublime. Beaucoup ont disparu, en raison de l'extrême fragilité de ces décors précieux, mais d'admirables réalisations témoignent encore de cet engouement jamais démenti, notamment en Allemagne, en France, en Italie ou au Royaume-Uni, au Portugal et en Russie, en Finlande et Ukraine. En rendant compte sans volonté d'exhaustivité à travers plus d'une centaine d'exemples illustrés grâce à des prises de vue actuelles d'excellente qualité de la richesse de ce patrimoine relativement méconnu, l'ouvrage vise à explorer les enjeux de cette fascination ininterrompue pour les grottes de jardin et à mettre en lumière l'inventivité formelle et technique à laquelle elles ont donné lieu. Il ne s'agit pas d'aborder les grottes en tant que motifs autonomes et isolés, mais bien de les inscrire tant dans leur contexte spatial et culturel, en considérant le rôle qu'elles tiennent dans la composition et la poésie du jardin, l'écriture du relief et des eaux miroitantes ou jaillissantes, la narration de la statuaire, et la manière dont elles révèlent les aspirations de chaque époque ou de chaque individu. Une centaine de documents iconographiques illustrations encyclopédiques, peintures allégoriques, portraits, décors de théâtre, etc, permettent d'évoquer leur arrière-plan à la fois artistique, littéraire, scientifique, technique, religieux, philosophique ou encore anthropologique. Si le jardin opère comme microcosme, la grotte constitue à son tour un monde en réduction, une cristallisation de l'imaginaire s'incarnant dans des formes sensibles qui puisent à la réalité des lieux et poussent le vocabulaire ornemental à son paroxysme, qu'il relève du rustique, du grotesque ou encore de la rocaille. L'accumulation des matériaux et l'intensité des effets sonores et lumineux produisent des fantasmagories théâtrales ; la pénombre, les anfractuosités favorisent une intimité qui renvoie aux origines. Dépassant le simple catalogue par pays ou par périodes, les douze chapitres diachroniques de ce livre embrassent une série de catégories littéraires, esthétiques ou anthropologiques, qui, du primordial au profane en passant par le tellurique, le merveilleux et le diluvien, déclinent la poétique profonde des éléments et des émotions à l'œuvre dans la grotte.

10/2014

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Actualité et médias

L'OEIL DU POUVOIR. Volume 1, Les affaires de l'Etat, 1981-1986

" Ce livre est le résultat de circonstances imprévues qui m'ont obligé à un exercice de mémoire que je n'aurais sans doute pas entrepris spontanément en temps ordinaire. Pendant onze ans aux côtés de François Mitterrand, dont dix à suivre les dossiers les plus délicats et confidentiels concernant notamment l'ordre public, la police, l'espionnage, le terrorisme et les affaires sensibles, je n'ai cessé de faire en sorte que les informations destinées au pouvoir exécutif pour son usage interne restent l'apanage de l'Etat, à moins que le responsable politique concerné n'en décide autrement de son plein gré. Pourquoi briser aujourd'hui un silence si jalousement observé pendant dix ans de service actif à l'Elysée, et près de sept ans après que j'ai cessé ma collaboration avec François Mitterrand ? Par nécessité, née d'une douloureuse constatation. Mis en examen depuis plus de quatre ans dans l'affaire dite des " écoutes téléphoniques de la cellule de l'Elysée ", je n'ai cessé, tout au long de l'instruction, de me heurter à une coalition hétéroclite d'intérêts et d'ambitions partageant, pour des raisons différentes, un objectif commun : celui de cacher ou de travestir la vérité. La mémoire appelle la mémoire. De fil en aiguille, je me suis convaincu qu'il était désormais de mon devoir de livrer mon témoignage. Au moins pourrait-on juger sur pièces, et non pas dans l'enchaînement instantané des affirmations sans preuves que l'actualité colporte en distillant des révélations qui n'en sont pas, en biaisant avec les faits, largement par ignorance ou par paresse, hormis au sein d'un petit cercle qui, tirant les ficelles, agit par malignité, soucieux de préserver à la fois son image et son commerce. Pour ce qui est des thèmes de mon récit, ils sont d'une grande orthodoxie. Qu'il s'agisse de la remise en ordre de la police en 1983, de l'affaire des Irlandais de Vincennes ou de celle de Greenpeace, il n'y a pas grande originalité dans ce choix. Davantage, j'espère, dans la façon de les traiter, en m'attachant à apporter un témoignage émanant de l'intérieur du pouvoir. Je l'ai fait dans le souci de démonter et d'expliquer les mécanismes de traitement de ces dossiers difficiles lorsqu'on est " de l'autre côté du miroir ", celui qui est dérobé à la vue des observateurs et des commentateurs, bien souvent du seul fait qu'il obéit à une logique qui n'a rien à voir avec celle que ces derniers entendent privilégier. " G.M.

05/1999

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Sciences historiques

La saga des épaves de la Côte d'Albâtre. Tome 4

Depuis janvier 2000, le GRIEME et ses "Présidents" explorent inlassablement fonds - sous marins, bibliothèques, archives, et musées tout en "flirtant" avec le monde des "gens de mer". Alors que tourne le manège du temps, au fur et à mesure de leur parution, les Sagas redonnent vies aux "personnes ordinaires" qui s'animent au gré des pages tournées. Ce tome 4 est une nouvelle escale dans le long voyage de l'histoire des fortunes de mer... Histoire de bateaux, de marins et de nau- frages... 3 août 1914 - 11 novembre 1918, deux dates qui résument à elles seules la "première guerre totale" que connaîtra l'humanité. Si le théâtre principal de ce conflit fut l'Europe, des combats se déroulèrent également au sein de l'Empire Ottoman, en Afrique noire et aux confins du Pacifique. Une grande partie du monde s'embrasa, la guerre devint mondiale. Les taxis de la Marne, Verdun, la Bataille de la Somme, le Chemin des Dames résonnent comme autant de lieux de mémoire où la terre porte encore les stigmates des violents combats auxquels se livrèrent les belligérants, ennemis sur le front, mais unis dans la souffrance. Si, dans l'imagerie populaire, le "Poilu des tranchées", symbolise la "Der des Ders", il est néanmoins un aspect plus méconnu de ce conflit, à savoir "la guerre sur mer", que le GRIEME vous invite à découvrir dans ce quatrième volet de "La Saga des Epaves de la Côte d'Albâtre". Environ 150 navires seront victimes des sous-marins allemands dans la zone côtière seino-marine, entre Le Havre et Le Tréport. Ainsi, le tome IV de la "Saga" pose un regard d'un siècle à l'autre et vous convie à une incursion dans le passé et vous invite à vivre l'instant décisif où le destin des hommes bascule vers la souffrance et l'infortune ! Dans ce quatrième opuscule, découvrez une mise en page modifiée, une iconographie plus conséquente et toujours de nombreux dessins "originaux". Enfin, ultime nouveauté, la possibilité de poursuivre l'histoire au-delà du livre et d'accéder à des supports multimédias complémentaires et évolutifs tels que vidéos et photographies grâce aux "flash-codes" que vous trouverez sur certaines pages de l'ouvrage. Comme disait Saint Augustin, "La mémoire est le présent du passé". Ce nouvel épisode réveille le regard du présent sur les événements du passé qui hantent encore les familles des victimes de ces tragédies. Au-delà du récit de plongée, le souvenir se mue en un devoir de mémoire, un dernier hommage rendu à ces marins anonymes disparu à cause de la folie meurtrière des hommes.

06/2017

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Littérature française

L'adieu à l'Au-delà. Ou l'art de vivre branché sur le réel

Cinq ans après les attentats de Paris, les tensions sociétales n'ont pas disparu. Au contraire, la revendication identitaire s'est diversifiée. Des visions suprémacistes alimentent désormais un peu partout la contestation politique, s'arrogeant le monopole de la vérité. Saurons-nous faire face ? Au gré d'anecdotes d'inspiration autobiographique, Jacques DeSpina nous fait pénétrer dans l'intimité de Tim, son alter ego, qui évolue entre les certitudes de l'après-guerre et les ébranlements du 21ème siècle, éprouvant les violences et les charmes de l'existence. Ces récits introduisent une critique de la vision dualiste du réel et de ses ravages. L'auteur y montre l'Occident libéral gêné par son héritage culturel, peinant à surmonter ses contradictions, et le reste du monde avide d'accéder aux bienfaits de la société occidentale et non moins écartelé entre modernisme et tradition. Dans ce contexte mouvant, la plupart de nos contemporains gardent l'espoir confus d'un destin plus grand que nature. Pour beaucoup, l'accès à la science est compliqué et les références à une vocation surnaturelle de l'humanité restent prédominantes. Cette conception de l'existence est génératrice de frustrations et celles-ci s'expriment dans une violence structurelle, culminant dans l'extrémisme radical et le terrorisme religieux. Ce livre propose une vision toute différente, fondée sur le rejet du dualisme dominant et sur la découverte méthodique du monde naturel. Renoncer aux mirages d'un Au-delà mythique est la clé d'un revirement mental renouant avec la réalité. Tout apparaît alors sous un jour nouveau : la vie et la mort, la nature et la personne humaine, le libre arbitre et la conscience, l'amour et la fraternité, l'âme et la spiritualité, l'art et le plaisir, Dieu et la vérité. Refuser l'irrationnel, c'est accéder à la faculté de comprendre, de respecter et d'apprécier. Cela n'exclut ni l'élan vers l'autre ni le dépassement de soi. La perception de Dieu, cette image du divin qui se forme en nous et s'exprime dans la tradition, peut d'ailleurs garder toute sa valeur si nous la prenons pour ce qu'elle est : non pas le reflet d'une transcendance hypothétique mais le miroir d'une humanité multiple en perpétuel mouvement. La découvrir à la lumière de ce que révèle la science ouvre la voie d'une spiritualité riche, respectueuse de la liberté de chacun et tournée vers l'Autre. Désacralisé, le divin qui veille en nous peut alors s'exprimer en paix.

09/2020

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Histoire ancienne

Dictionnaire de l'Antiquité. 2e édition

Plus de 500 spécialistes ont participé à la réalisation de cet ouvrage de plus de 2400 pages présentant, en un seul volume, l'ensemble des civilisations qui se sont développées autour du bassin méditerranéen. Les 3 200 articles couvrent la période allant de la fin du IVe millénaire avant notre ère jusqu'au règne de Justinien (milieu du VIe siècle après J.-C.). Ils sont autant d'invitations à participer à un périple culturel dans le temps et l'espace, dont les principales étapes sont l'Egypte pharaonique, le Proche-Orient asiatique, la Grèce, Rome et la bordure septentrionale de l'Afrique. " La rédaction d'un dictionnaire de l'Antiquité, si elle répond à une exigence intellectuelle, paraît une tâche herculéenne. Une exigence intellectuelle, parce que toutes les civilisations issues de la Mésopotamie, de l'Egypte, de la Phénicie, de la Grèce et de Rome remontent par leurs aïeules à l'Antiquité. Une tâche herculéenne, parce que tout dictionnaire repose sur des choix, et, si la continuité culturelle des civilisations antiques successives est indéniable, comment choisir 3 200 entrées dans un univers si vaste ? L'équipe de chercheurs menée par Jean Leclant a répondu de la façon la plus brillante à l'apparent écueil du choix des entrées par la réfutation d'un lieu commun. On affirme souvent qu'un dictionnaire ne se lit pas, mais se consulte ; or, le Dictionnaire de l'Antiquité repose sur l'unité et la multiplicité des correspondances, qui sont autant d'échanges culturels et de germes de civilisation. Un article ne se lit pas seul, mais dans la perspective des renvois auxquels il invite, qu'il s'agisse de la postérité ou de l'ascendance d'un concept ou bien de la perspective nouvelle que fait naître la découverte ou la redécouverte d'un homme, d'un lieu ou d'un Etat. Aucun ouvrage ne saurait à lui seul définir l'Antiquité dans son ensemble, mais un dictionnaire lu à la manière d'un périple dans la pensée antique peut faire sentir et donner à penser l'unité de l'Antiquité. Outre ce périple intellectuel au gré des renvois, le Dictionnaire de l'Antiquité est le vade-mecum de l'antiquisant, pour des entrées qui présentent les personnages éminents et définissent les notions essentielles de l'Antiquité. Les idées et les noms les plus fréquents et les plus importants, le fonds commun des auteurs de l'Antiquité et de ses commentateurs aident en outre l'antiquisant dans sa découverte des Anciens. " (P. Prigent)

10/2011

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Histoire de France

Guerre 14-18, les affrontements de Mimbeng à Oyem. Un centenaire de la Grande Guerre dont il faudrait prendre la mesure à sa juste valeur

Souvent associée à la Bataille de Verdun, la Première Guerre Mondiale, comme son nom l'indique, n'avait pas touché qu'un seul territoire. Il y avait des hostilités dans plusieurs régions du globe. "Guerre 1914-1918, les affrontements de Mimbeng à Oyem dessine la Grande Guerre sur une toile historique rafraîchie. Une mosaïque de fonds qui part du contexte de l'époque, des tentatives de paix d'hommes politiques français, des différentes forces en présence, des alliances qui se nouaient pour finalement arriver à un tableau qui montre à l'observateur que le monde Occidental n'était pas le seul territoire impliqué. L'ouvrage est un savant dosage objectif entre l'Histoire générale de ce conflit, un affrontement particulier Franco-allemand dans une des colonies d'Afrique Centrale et un hommage original appuyé d'un arrière "grand-parent" par alliance héros britannique des deux Guerres Mondiales. Une sorte de clin d'oeil accentué pour honorer tous ceux qui étaient venus d'ailleurs pour sauver la Mère Patrie Française Métropolitaine. Comme Delacroix dans une version réalisée avec des mots, le livre présente les troupes coloniales, souvent appelées les "Tirailleurs Sénégalais". Il décrit comment ses soldats étaient enrôlés dans l'armée française, de gré ou de force. Les traits de l'image s'attardent sur le courage dont ces "français" faisaient preuve lors des combats et aussi la manière dont ces gens étaient perçus par les ennemis Allemands. L'auteur met en évidence certaines contradictions et également certaines conséquences de la colonisation sur les populations africaines de l'époque. Le ralenti du pinceau surdose les couleurs sur un groupe des autochtones gabonais, le "pays" où s'était déroulé parfois un "meurtrier antagonisme" opposant des soldats issus d'une même ethnie voire d'une même famille dans les deux camps. L'essentiel du tableau se focalise sur le village de Mimbeng. Au fur et à mesure du déplacement de l'observation, on apprend comment l'armée française avait pu reprendre le dessus sur les troupes allemandes stationnées en Afrique Centrale. L'entrée des Etats-Unies d'Amérique en guerre aux côtés des alliés, l'avènement des mutineries et les conséquences de cette guerre sur la Grande Russie, avec l'arrivée de la Révolution communiste. Les choses continuent sur un portrait touchant d'un héros africain qui s'était distingué lors de ce conflit par son courage et ses faits d'armes. A la fin, la toile se ferme par des infos pratiques et ludiques.

08/2019

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Gestion

Entrepreneur à l'université. Mélanges en l'honneur de Michel Kalika

Quand de si nombreuses personnalités réputées et expertes dans leur métier se rejoignent pour contribuer à la rédaction d'un ouvrage, nul ne doute qu'un motif puissant les y incite. La raison en est ici de rendre un hommage à un collègue et ami. Le titre de cet ouvrage, une sorte d'oxymore, résume en une expression toute l'originalité positive qui marque l'engagement profond de Michel Kalika : celui de faire bouger les lignes au sein de la sphère académique en lui insufflant l'énergie de l'entrepreneuriat, en apportant dans le monde des universités et des grandes écoles les vertus du dynamisme de l'entrepreneur. Une carrière universitaire lorsqu'elle est mue par le souhait régulier de changement et par un indéfectible désir de prendre des initiatives comporte à l'évidence des facettes multiples. Ce sont des lieux et on retrouve ici Angers, Poitiers et Tours, Paris, Strasbourg, Lyon et naturellement le monde entier avec un sérieux enracinement récent à Bruxelles et au Luxembourg. Ce sont des thématiques qui vont de l'organisation au numérique en passant par les systèmes d'information et la stratégie. Ce sont des réseaux qui s'alignent du national à l'international, de la recherche à l'entreprise, du professionnel à l'amitié. Ce sont des institutions qui se profilent des universités aux écoles et des associations aux fondations. Les contributions ont été regroupées autour de trois parties. D'abord, le professeur/chercheur qui a produit un grand nombre d'articles et de communications reconnues et a engendré des thèses en nouant avec ses doctorants de forts liens d'estime et de considération réciproque. Ensuite, l'administrateur repéré par les multiples programmes, diplômes, centres, établissements qui ont été créés, animés, développés. Enfin, l'entrepreneur qui a le talent de découvrir une opportunité d'affaires et sait la faire évoluer au gré des contextes en adoptant ainsi les principes de l'effectuation. Dirigé par Jean Desmazes, Jean-Pierre Helfer, Jean-Fabrice Lebraty et Jacques Orsoni. Avec les contributions de : Marie-José Avenier, Pierre-Jean Benghozi, Michelle Bergadaà, Jean-Christophe Bogaert, Alain Burlaud, Françoise Chevalier, Jean-Philippe Denis, Jean Desmazes, Pierre-Louis Dubois, Aurélie Dudézert, Bruno Dufour, Marc Favier, Bernard Fustier, Jean-Pierre Helfer, Sylvie Hertrich, Jacques Igalens, Emmanuel Josserand, Hajer Kefi, Eric Lamarque, Florence Laval, Jacques Lebraty, Jean-Fabrice Lebraty, Paul Le Floch, Katia Lobre-Lebraty, Michel Marchesnay, Ulrike Mayrhofer, Géraldine Michel, Alya Mlaiki, Jean Moscarola, Caroline Mothe, Jacques Orsoni, Jean-Marie Peretti, Yvon Pesqueux, Alexandre Renaud, Gordon Shenton, Patrick Soulisse, Maurice Thévenet, Jacques Thevenot, Isabelle Walsh.

03/2019