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Tiit Aleksejev romancier

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Histoire littéraire

La fabrique des Rougon-Macquart. Volume VIII, 1 ; L'Argent ; Le Docteur Pascal. Volume VIII, 2 ; La débâcle

Ce volume présente les dossiers de L'Argent (1891) et du Docteur Pascal (1893), celui de La Débâcle (1892), le plus long de la fresque (1244), constituera à lui seul, le dernier volume de La Fabrique des Rougon-Macquart. Zola n'avait pas prévu d'écrire un roman sur la Bourse, monde qui lui était inconnu. Mais l'énorme scandale de la faillite de l'Union générale, qui ruina des milliers de petits et de gros épargnants, le poussa à écrire une oeuvre centrée sur l'homme d'affaires Saccard. Celui-ci crée, avec l'appui des milieux catholiques, une banque, l'Union générale, lutte contre la banque juive de Gundermann, s'emploie, aidé par l'ingénieur Hamelin, à mettre en valeur le Proche-Orient, mais fait une retentissante faillite, qui le conduit à l'exil. La question de l'argent, force de mal et de bien, "levier qui soulève le monde. Il n'y a que l'amour et l'argent" (Ebauche), amène Zola à poser la question juive et à s'intéresser au socialisme. Le Docteur Pascal, vaste résumé et commentaire de la fresque, la clôt sur le plan familial et scientifique. Double et porte-parole de son créateur, le docteur Pascal, biologiste réputé, a passé sa vie à étudier sa famille et son hérédité. Il en a dressé l'arbre généalogique. Sa méthode est celle du romancier : "Tout dire, pour tout connaître et tout guérir." L'oeuvre est aussi le récit des amours du docteur vieillissant avec sa jeune nièce, Clotilde, hymne de l'auteur à son amante Jeanne Rozerot : "A ma bien-aimée Jeanne, à ma Clotilde, qui m'a donné le royal festin de sa jeunesse et qui m'a rendu mes trente ans, en me faisant le cadeau de ma Denise et de mon Jacques, mes chers enfants pour qui j'ai écrit ce livre", etc. Le savant meurt, mais la vie triomphe : Clotilde donne naissance à un garçon ; le récit se termine sur une vision d'espoir, l'image de la jeune femme allaitant son fils, nouveau messie.

11/2022

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Poésie

flirt avec elle

Flirt avec elle est ce que j'ai pu faire en 2022, humblement tout ce que j'ai pu écrire, rivé à l'horreur de la guerre en Ukraine qui a laissé une marge de manoeuvre très étroite à mon écriture à ma vie. là je rentre de Lyon, où je suis allé voir l'exposition Poussin et l'amour au Musée des Beaux Arts. je savais que j'y reverrais L'inspiration du poète, non seulement la grande sublime version du Louvre à laquelle je me suis référé toute ma vie, vérifiant à chaque fois que ça existe bien et à quoi ça peut ressembler, l'inspiration du poète (qui n'est j'en suis persuadé pas différente de l'inspiration du romancier, il suffit de songer à celle de Pasternak écrivant Jivago). je prends, chaque fois que je me plante devant lui (mais ce pourrait bien être lui, le tableau, qui se plante devant moi), je prends une sacrée leçon. je savais aussi que je verrais à Lyon une version antérieure ou première pensée, celle du musée de Hanovre, craquante de sensualité et de provocation, et que, pour la première fois et certainement la dernière, je verrais ces deux peintures côte à côte. mais cette fois, dans le train du retour, un merveilleux tgv italien, Poussin et ses tableaux me traitaient sans ménagement, me disaient quelque chose comme, "toi, avec ton flirt avec elle, et ta soi-disant prétention de te mesurer à la guerre en Ukraine, on t'a à l'oeil, t'as intérêt à numéroter tes abattis". tout ce que j'ai trouvé à répondre à Poussin, c'est qu'il me semblait que je devais transcrire au jour le jour la façon dont j'enregistrais cette guerre et la proximité avec la mort qu'elle imposait, et aussi, et surtout, que je devais en profiter, si je puis dire, pour repousser les limites de mon écriture, la mener à la frontière du romanesque, écrire si possible comme je n'avais jamais écrit. Sûrement devais-je parler à haute voix, et avoir l'air très troublé puisqu'une hôtesse, dans le tgv lancé à 260, a jugé bon de me demander si tout allait bien.

06/2023

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Littérature française

Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix

La Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paixest écrite durant l'été 1938, entre le début juillet et la mi-août. Jean Giono la rédige dans une atmosphère de bouleversement. En pacifiste convaincu il sait que depuis l'Anschluss les Français se préparent de plus en plus à la guerre et sont prêts à la faire. Son intention n'en est que renforcée ? : "? Continuer à combattre, écrit-il le 16 mars dans son journal, contre le militarisme et forcément commencer par lutter contre celui de ma patrie. ? " Or abattre la guerre, c'est abattre l'Etat, quel qu'il soit. Le Giono des premiers écrits, le romancier décrivant un monde paysan accordé aux grands rythmes élémentaires, somme toute assez inoffensif, laisse place au penseur engagé, politiquement incorrect. La lutte que le "? pacifiste-anarchiste ? " engage ici, aux côtés des paysans du monde entier, contre la guerre et contre l'Etat est une lutte perdue d'avance. La guerre et l'Etat, tant totalitaire que démocratique, passeront par là. Et pourtant en parlant aux paysans, Giono sait qu'il parle de choses humaines valables pour tous. Il sait que son message portera loin, et ce faisant qu'il saura à sa manière rendre compte de l'évidence ? : "? tous les peuples du monde sont prisonniers ? " . Paysans et non-paysans partagent, malgré eux, la même communauté de destin. Celui d'un monde aux prises avec le culte de la vitesse, de la technique et du progrès, dont le propre est, petit à petit, d'éliminer le naturel au profit de l'artificiel. Un monde qui aujourd'hui voit plusieurs centaines de millions de paysans souffrir de la faim. Cet éloge de la pauvreté et de la paix nous force à nous retourner sur la figure du paysan, mais aussi à questionner une société occidentale se donnant en modèle et refusant de fait toute contestation. Recevoir cette lettre et la lire c'est un peu devenir paysan soi-même, c'est regagner le droit d'être libre et autonome. Extrait de la préface rédigée par Alexandre Chollier

05/2013

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Littérature anglo-saxonne

L'homme qui vivait sous terre version intégrale. Suivi de Souvenirs de ma grand-mère

Fred Daniels, un jeune homme noir, se fait arrêter par la police à la fin d'une journée de travail, alors qu'il s'apprêtait à retrouver sa femme qui est sur le point d'accoucher. Un double meurtre a été commis dans le voisinage, et la police a besoin d'un coupable : ce sera Fred Daniels. Mais il parvient à s'échapper presque miraculeusement. Une plaque d'égout qui se soulève lui donne l'idée de s'y glisser. Il découvre alors la ville par en-dessous, grâce à des connexions insoupçonnées entre le système des égouts et les caves et souterrains de la ville. Il parvient ainsi à survivre, à se nourrir, et même à entendre le chant des églises. Puis, il décide de remonter à la lumière... Ecrit dans les années 1940 - juste avant Black Boy qui a rendu Richard Wright célèbre -L'homme qui vivait sous terre n'avait jamais été publié sous la forme souhaitée par son auteur jusqu'il y a peu, aux Etats- Unis. Modifié dans son équilibre et surtout amputé de sa première partie (celle "sur terre"), le texte était certes devenu une nouvelle très connue, mais un livre dont l'intention première de l'auteur semble presque absente, à savoir sa dénonciation d'une société violente et raciste. Le texte ici restauré dans sa longueur initiale fait entendre ce constat de l'injustice subie par la population noire américaine, et ce dans une langue puissante. Le roman, habité à l'extrême par le besoin de traduire le sentiment d'enfermement d'une population condamnée au désespoir, nous plonge dans l'Amérique raciste du milieu du XXe siècle, mais le lecteur d'aujourd'hui ne peut pas s'empêcher d'y trouver des échos douloureux de Black Lives Matter. Richard Wright est né en 1908 à Natchez. Son premier roman, Un enfant du pays (1940) lui confère une renommée immédiate qui fait de lui le premier grand romancier noir américain. A partir de 1946, il vit à Paris où il est accueilli par Jean-Paul Sartre et le groupe des Temps modernes. Il est mort en 1960.

02/2024

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Critique littéraire

Péguy

À la fin de sa vie, en pleine désillusion sur l'URSS de Staline, Romain Rolland ressent le besoin de revenir sur Péguy, son vieux compagnon de combat mort trente ans plus tôt, pour nous livrer une biographie qu'il était le seul à pouvoir faire, et qui reste inégalée. C'est une œuvre péguyste sur Péguy : seuls comptent la mémoire et le travail de remémoration, et non la froide histoire impersonnelle des « historiens » et des « sociologues », que Péguy détestait. Le romancier reconstitue le parcours du poète philosophe, raconte la genèse et le contenu de son œuvre gigantesque, tout en dressant un portrait saisissant des fabuleuses années 1900, durant lesquelles Einstein formule sa première théorie, ou les papes condamnent le relativisme et mettent Bergson à l'index, où Maurras tente de rallier les intellectuels à son combat antisémite et antirépublicain. Mais il ne cache pas non plus l'exaltation nationaliste de Péguy avant la guerre de 1914, sa haine de Jaurès. On est frappé par la profondeur du travail et le style de cette véritable œuvre littéraire : le texte le plus contemporain que nous ait laissé Romain Rolland. En rendant compte de l'ensemble de la vie, mais surtout de l'œuvre de Péguy,  Romain Rolland nous entraine dans ce fleuve qui le (et nous) déborde de toute part.   Le sens des engagements de Péguy – que l'ami Rolland n'a pas toujours partagés, loin s'en faut – fait l'objet d'un décryptage minutieux. Son dreyfusisme « mystique », son socialisme irréductible, sa détestation de la Sorbonne et du « parti intellectuel », son bergsonisme jamais pris en défaut et son appel à la révolution dans l'Église deviennent enfin compréhensibles dans leur surprenante complémentarité. Romain Rolland montre le caractère irrécupérable par l'extrême droite (« Moi seul ai la plume assez dure pour réduire un Maurras », écrivait Péguy à Bergson en 1914) de cette œuvre gigantesque, dont tous ceux qui ne se résignent pas au pouvoir de l'argent n'ont pas fini de découvrir l'importance.      Après une première édition en deux volumes (Albin-Michel, 1944), ce livre était devenu introuvable. Quand il créait la collection Cahiers libres, François Maspero citait Charles Péguy : « Ces cahiers auront contre eux tous les salauds de tous les partis ».

01/2015

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Biographies

Tolstoï. Une vie philosophique

Tolstoï philosophe ? Inspiré par la mystique chrétienne et les sagesses orientales, mais aussi par Schopenhauer, Maistre, Pascal, Rousseau et même par les théoriciens anarchistes, la création artistique du grand homme est indissociable d'un questionnement permanent sur la morale et l'enseignement qui doivent guider les hommes. Joachim Imad signe cette biographie intellectuelle riche pour mieux rendre justice à la profondeur philosophique d'un auteur majeur de l'histoire russe. 1910. Tolstoï n'est plus. Et le monde entier salue le grand auteur de la terre russe. Si Guerre et Paix et Anna Karénine sont déjà entrés au panthéon de la littérature, son oeuvre immense ne se limite pourtant pas à la force romanesque de ses épopées. Ecrivain et prophète, Léon Tolstoï le fut tout autant. Qui était ce comte antirévolutionnaire révolté par l'injustice sociale ? Ce chasseur passionné transfiguré en défenseur de la cause animale ? Ce soldat du Caucase devenu l'apôtre de la non-violence ? Quelle était sa philosophie ? Etait-il un moderne ou un réactionnaire ? Comment son obsession de la mort a-t-elle façonné une métaphysique propre ? Comment a-t-il pensé la nature, l'art, l'histoire ? Sa pensée méritait d'être enfin étudiée. Joachim Le Floch-Imad rend justice à la philosophie d'un homme qui prônait le retour ascétique à la nature et à la foi des gens simples. Et, avec style et érudition, il explore l'extraordinaire richesse d'une doctrine qui continue d'étonner. Du nihilisme radical de sa jeunesse à sa révolution morale, du sommeil spirituel à la soif de religiosité, Tolstoï répond à son pessimisme premier par l'homme divinisé et aspire à ce que le Royaume de Dieu soit ici-bas réalisé. Prédicateur et anarchiste, il s'en prend à l'Eglise et au tsar. Et finit excommunié. Alors, il revêt des habits de moujik et fauche avec les paysans dans une simplicité retrouvée. Romancier, philosophe, moraliste, il laisse en héritage une oeuvre considérable qui, un siècle après sa mort, continue d'offrir des clés quant à notre place et à notre destinée dans ce monde. Un ouvrage magistral. Une étude passionnante.

06/2023

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Littérature française

On ne peut pas tenir la mer entre ses mains

Comme le FLNC, Huma Benedetti est née en Corse en 1976, entourée des secrets de son histoire familiale, dans un climat de colère et de ressentiment muet. Mais tôt ou tard, les enfants devinent ce qu'on leur tait, et Huma aperçoit dans l'oeil de ses ascendants le reflet du mystère soigneusement occulté. Elle grandit dans une villa perchée sur un rocher, entourée d'une grand-mère acariâtre, d'une mère énigmatique et d'un père masquant sa sensibilité sous des kilos de muscles et de violence. Pour s'absoudre ou s'isoler, les parents confient leur fille en offrande à l'aïeule. Huma prend des leçons de piano, fait ses devoirs et partage même le lit d'une grand-mère qui la maltraite avec une âpreté curieusement vengeresse. Au fil du roman, les histoires s'entrelacent, levant au fur et à mesure le voile sur le silence qui empoisonne trois générations. Que se passerait-il s'il était rompu ? La honte sur la famille ? Son implosion ? Pire encore ? De peur de révéler leur secret, ses gardiens assistent impuissants à la déliquescence de la famille et maintiennent entre eux une distance glaciale. Cette distance, c'est aussi celle qui existe, géographique, irréductible, entre l'île et le continent reliés par le mystère d'une eau tour à tour brillante comme un miroir ou démontée comme une déesse vengeresse, une matière labile qui ne se laisse pas aisément appréhender. C'est aussi celle qu'entretiennent des tabous qui résistent au récit. Pour raconter cette histoire, Laure Limongi retourne dans l'île de son enfance, vingt ans et dix livres après l'avoir quittée. Toute la palette de son écriture s'y déploie avec une maturité et une sensibilité rares.

08/2019

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Littérature étrangère

Daroussia la douce

A Tcheremochné, dans cette région bousculée par l'histoire que l'on appelle Bucovine, vit Daroussia. Tout le monde se moque d'elle dans le village, de son mutisme, de son prétendu handicap mental. On la dit folle mais Daroussia sait qu'elle n'est pas simple d'esprit. Si elle ne parle jamais aux autres ses pensées fusent sans retenue, et il n'y a qu'au cimetière, seule près de la tombe de son père, que Daroussia la Douce parvient à converser à voix haute. De plus, la simple mention d'une sucrerie provoque d'affreuses migraines chez Daroussia, elle est comme frappée d'une hache mal aiguisée. Pour apaiser la douleur, elle s'immerge dans la rivière ou s'enterre jusqu'à la taille. Un jour, arrive Ivan Tsvytchok, un excentrique fabricant de guimbardes. Tous deux s'entendent à merveille et décident d'habiter sous le même toit. Ivan fait son possible pour aider Daroussia, il parvient même à la faire parler, mais lorsqu'il rentre un jour habillé en soldat soviétique, la souffrance et le mutisme se réveillent... Pour comprendre comment un uniforme et de simples sucreries peuvent ainsi torturer Daroussia, Maria Matios nous plonge dans l'enfance de cette orpheline, une enfance intimement liée au destin de l'ouest ukrainien. Balancée dès la fin de la Première Guerre mondiale entre la Pologne, la Roumanie, l'Allemagne et l'Union soviétique, cette région aussi surnommée la douce Bucovine a lourdement marqué l'identité de ses occupants successifs. Grâce à son style singulier et puissant, Maria Matios parvient à décrire ces chairs meurtries par l'histoire, elle dresse avec justesse le portrait de Daroussia et de ses aînés qui incarnent le XXe siècle européen autant que les crises et combats qui secouent, aujourd'hui encore, cette région du monde.

02/2015

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Sociologie

Nos rêves de pauvres

Après la publication d'Un tocard sur le toit du monde, chaque mardi pendant quatre ans, j'ai écrit la "Chronique du Tocard". D'abord par plaisir. Puis par nécessité. Au fil des mois, l'inspiration s'est faite plus intime, les chroniques des textes écrits avec ma sueur et mes larmes, surtout quand il a fallu raconter ma famille. Cette histoire qui commence en 1950, quand mon père, gardien de chèvre kabyle, débarque seul en région parisienne, la barbe mal taillée, le ventre vide, des envies de bosser plein les mains. Qui continue lorsque ma mère le rejoint quelques années plus tard, et qu'avec cinq de mes frangines et mon frère, ils vivent dans un bidonville, un 9m2, une pièce unique pour manger, dormir et tout le reste, avant d'obtenir une place dans une cité HLM à L'Ile-Saint-Denis en 1968. Un F5 flambant neuf qui à l'époque fait leur bonheur. J'ai voulu raconter mes parents, illettrés, leur courage, eux qui ont élevé avec brio neuf mômes. Neuf Français. Ils sont ma base, ma fondation. Fin 2014, après plus de 63 ans de vie commune, ma mère a dû laisser partir mon père, atteint d'Alzheimer, dans un centre spécialisé. J'ai essayé de me mettre à sa place et d'imaginer le vide qu'elle ressent aujourd'hui. J'ai raconté le passé pour ne jamais oublier. L'histoire du clan Dendoune ne touche pas seulement dans les quartiers populaires. Pas seulement au sein des familles maghrébines. Pas seulement chez ceux qui ont décidé un jour de faire le pari de l'exil. L'histoire de la famille Dendoune, c'est aussi une histoire française.

03/2017

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Littérature française

Les échoués

"Virgil ne sentait plus ses jambes. Elles étaient restées trop longtemps croisées l'une sous l'autre, tels la faucille et le marteau des drapeaux rouges de son enfance. Il n'osait pas bouger. Le chien, un bâtard gris aux crocs jaunes, rôdait toujours. Prudemment, il tendit la main et chercha la portée de mulots. La chaleur de leurs poils gris le réconforta. L'un des petits lui téta le bout du doigt. Il en compta six, plus la mère. Le père était absent - comme lui. Avant, en Moldavie, il adorait les chiens et détestait les mulots. Mais depuis son arrivée en France, beaucoup de choses s'étaient inversées. Ici, il construisait des maisons et habitait dehors. Se cassait le dos pour nourrir ses enfants sans pouvoir les serrer contre lui et se privait de médicaments pour offrir des parfums à une femme dont il avait oublié jusqu'à l'odeur. Il ferma les yeux un instant et imagina la grande marmite de bordj cuire à feu doux dans la cuisine du petit village de Corjeuti. Derrière les vitres embuées, la tonnelle ombrageait un minuscule bout de jardin. La vision lui emplit le coeur, mais pas le ventre. Cela faisait deux mois maintenant qu'il vivait tapi dans un trou. Une tombe d'un mètre quatre-vingt-dix sur un mètre de large et un mètre de profondeur, creusée à la main au beau milieu de la forêt, et recouverte d'un toit de branches et de feuilles. Le jour, il y enfouissait ses affaires. La nuit tombée, il s'y enterrait vivant. Personne ne viendrait le chercher là, étouffé dans les broussailles, entre un tronc d'arbre couché par la dernière tempête et un entrelacs de branches mortes."

08/2015

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Musique, danse

Le Biscuit dans la poche

Yvette Horner est un mythe. Depuis des années elle n'a qu'une seule référence: la musique. Un seul combat donner ses lettres de noblesse à l'accordéon. De la France profonde, celle des bals, qu'elle a fait danser pendant des années, aux clubs les plus branchés, en passant par l'Opéra, elle a forcé le respect de tous. De son enfance pyrénéenne, quand, jeune pianiste surdouée, elle est obligée par une mère autoritaire à délaisser le piano pour l'accordéon, à sa consécration sur les plus grandes scènes du monde, son histoire est un parcours du cœur battant. De l'album enregistré à Nashville avec Charlie Mac Coy, le prince de la country, au Jardin secret d'Yvette Horner, album classique mi-piano mi-accordéon de concert, les mélomanes les plus avertis ont salué ce premier prix de conservatoire. Onze fois, elle a forgé sa légende en suivant le tour de France jouant debout sur le toit d'une voiture. Elle est de tous les défis. En 1989, année du bicentenaire de la Révolution, elle joue le 13 juillet à la Bastille avec l'Orchestre national de jazz sous la direction de Quincy Jones. L'année suivante, mise en scène par Yves Mourousi, habillée par Jean-Paul Gaultier, elle relève un nouveau défi et mène une revue au Casino de Paris. Plus tard viendront un duo avec Boy George, la rencontre avec Maurice Béjart et sa participation à Casse-Noisette. Dans son récit, Yvette Horner, tour à tour " Vévette " ou " Notre Dame de l'Accordéon ", raconte à cœur ouvert son parcours exceptionnel, ses joies, ses malheurs, l'amour de la France, l'amour de sa vie, l'amour de la vie.

10/2005

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Policiers

Un hiver de glace

Jessup Dolly s'est éloigné au volant de sa Capri bleue sur la route creusée d'ornières en abandonnant à leur sort ses trois enfants et une épouse qui n'a plus toute sa tête. II a promis de revenir avec un sac bourré de billets. Or Jessup n'est jamais revenu. Dans la maison isolée, les placards sont vides et il fait froid. Ree, l'aînée âgée de seize ans, veille comme elle le peut sur le reste de la famille. Elle ne tarde pas à apprendre que son père a bénéficié d'une mise en liberté conditionnelle moyennant une hypothèque sur sa maison et ses terres. S'il ne se présente pas au tribunal le jour du jugement, les Dolly seront sans toit, au cœur de l'hiver. Alors, telle une héroïne de Dickens, Ree prend la route et affronte la neige, la nuit, le froid, et surtout l'hostilité des autres membres du clan Dolly qui n'aiment pas les questions. En quête de son père, ou de son cadavre. Peut-être est-ce effectivement un cadavre qu'elle cherche, car Jessup était " le meilleur fabricant de blanche " du coin et sa disparition doit être liée à ce douteux trafic. Huitième roman de Daniel Woodrell, Un hiver de glace est le récit de l'odyssée poignante d'une mère Courage de seize ans à travers les paysages désolés des Ozarks. La beauté âpre du style de Daniel Woodrell illumine les brefs moments où le contact physique, la solidarité, la fraternité viennent humaniser un monde fruste et dur dans lequel chacun lutte pour sa survie. On ne peut qu'être bouleversé à la lecture de ce livre signé par un grand écrivain que James Ellroy juge " totalement brillant ".

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Beaux arts

Van Gogh ou l'enterrement dans les blés

Au centre du parcours de Viviane Forrester dans la vie et dans l'oeuvre du peintre génial, "suicidé de la société" selon la formule d'Antonin Artaud, il y a un fait biographique précis et lourd de conséquences: Vincent Van Gogh est né le 30 mars 1853, soit un an jour pour jour après son frère portant le même prénom, mort-né le 30 mars 1852. D'où, chez lui, le sentiment tenace et obsessionnel d'usurper la vie d'un autre, cet aîné qui le hante comme un fantôme. Quand il part à l'aventure et abandonne le domicile paternel, il a ces mots : "L'assassin a quitté la maison". Génie méconnu, entretenant une relation passionnelle avec son autre frère Théo, amant éperdu d'une vie qu'il ne sait pas vivre, massacré, écorché, déserté par tous, Vincent Van Gogh crée une oeuvre énorme. Il meurt le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, à l'âge de trente-huit ans. "Je le vois encore sur son lit étroit dans la petite mansarde, torturé par une douleur terrible. "N'y a-t-il personne pour m'ouvrir le ventre ?" Il faisait une chaleur étouffante dans la chambre, sous le toit". Et il n'y avait personne... Au matin, avant l'arrivée de "Théo, une dernière visite : celle de deux gendarmes. Plantés au pied du lit, courroucés, ils interrogent l'agonisant: pourquoi s'est-il suicidé ? D'où tenait-il son arme ? Vincent fume sa pipe, adossé contre les oreillers. Il répond, la voix calme, avoir agi comme il en était libre; les autres insistent, s'acharnent. Vincent regarde en silence, droit devant lui, ignorant les représentants de cette autorité à laquelle il échappe enfin. Ce livre a paru en 1983. Nouvelle édition préfacée par Chantal Thomas.

03/2014

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Musique, danse

Ma Boîte à souvenirs

Il se savait très malade, mais le cachait soigneusement. D'abord parce qu'il préférait l'humour à l'humeur, la pudeur à l'amertume. Ensuite parce qu'il avait repéré sur Internet un médicament que des Américains disaient " miracle ". Il voulait en tout cas se battre jusqu'au bout et préférait vivre intensément que survivre médiocrement. La fatigue et la souffrance gagnaient pourtant chaque jour du terrain. Pour les défier ou, peut-être, s'y soumettre fièrement, Carlos a entrepris deux projets : un livre et un film. Des heures durant, quelques mois avant sa mort, devant un journaliste ; quelques jours à peine, devant des caméras ; il a raconté sa vie qui, à elle seule, constitue un véritable roman, riche d'aventures et de rebondissements en tous genres, peuplé de célébrités mythiques et habité par l'amour et l'intelligence. De Johnny et Sylvie, ses frère et sœur de cœur, à ses parents de légende, Boris et Françoise Dolto, en passant par l'ami Brel, la fabuleuse campagne Oasis, l'éclosion du jazz des années Saint-Germain, les coulisses et métamorphoses de la télé ou des " Grosses têtes "... Ses propos tendres, drôles et touchants ne cachent rien. Depuis cette enfance où, délicat et maigrelet, il posait pour le sculpteur Kijno mais jouait les leaders de bande sous le surnom de " Titi le chef des attaquants du Luxembourg " jusqu'à sa méditation de sexagénaire, interpellé par la Faucheuse, livrant les secrets de son âme sur les dérives de la société, la foi, l'amour conjugal ou la passion, Carlos nous offre ici un ultime témoignage à son image : tonique et avec un cœur si " gros " qu'on le voyait de l'extérieur !

04/2008

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Littérature étrangère

A nous

Trois rivales. Une même maison. La porte ouverte à toutes les jalousies... Laurel Thorpe, Belinda Rowe et Scarlett Oliver n'ont que deux choses en commun : l'amour pour un homme qu'elles ont toutes les trois épousé, Deacon Thorpe (un chef célèbre doté d'un appétit insatiable pour la vie) et la profonde antipathie qu'elles se témoignent mutuellement. Trois femmes uniques et indépendantes, mais radicalement différentes. Laurel : la première petite amie de Deacon, rencontrée au lycée, une assistante sociale à la beauté naturelle. Belinda : une actrice hollywoodienne capricieuse et difficile à vivre. Scarlett : une beauté du sud vivant des rentes de sa famille et de son sex appeal. Au fil des années, elles ont adopté la meilleure stratégie qui soit : s'éviter à tout prix. Mais cet équilibre fragile menace de s'effondrer quand Deacon trouve la mort dans son endroit préféré au monde : une vétuste villa de vacances de Nantucket. Le dernier souhait de Deacon est que sa famille recomposée se réunisse sur son île adorée pour lui faire ses adieux. A contrecoeur, Laurel, Belinda et Scarlett acceptent. Et les voilà contraintes de partager le même toit avec les enfants de Deacon et son meilleur ami, dans cette villa où chacune a ses souvenirs. Avant la fin du weekend, il y aura suffisamment d'accusations, de mensonges, de larmes et de drames pour transformer ces trois femmes qui ont épousé le même homme en ennemies jurées. Alors que les membres de cette famille improbable font leurs adieux à l'homme qui les a réunis - pour le meilleur et pour le pire - seront-ils capables d'oublier leurs différences le temps d'un toast en l'honneur de Deacon ? Traduit de l'anglais par Perrine Chambon

06/2017

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Poésie

Anthèses Poétiques II Sapience

4e de couverture : par Maître Jacques Trémolet de Villers L'Abbé Jean-Paul André, notre prêtre-poète, a peaufiné son art et lissé sa méthode. L'explication préalable, brève et savante, ouvre à la lecture du poème. Le lecteur, prévenu du mot rare et instruit de son sens, peut se laisser aller à la chanson. La musique lui en donnera une intelligence supérieure. C'est une oeuvre originale que celle de prêcher par voie de poésie. Mais c'est surtout une oeuvre utile. L'Abbé André est un passeur ou un guide. Il nous permet d'entrer dans les voies de la sagesse et puis, la porte franchie, il montre ou il suggère. Il explique un peu puis se tait. Le poème, alors, peut prendre doucement possession de notre coeur et de notre esprit et nous introduire aux joies de la connaissance. Sapiences ! La sagesse a été coulée ici dans la forme du vers, que Maurras disait "si grand ami de la mémoire" . C'est que les Muses sont filles de Mémoire et que, sans mémoire, notre vie se dissout sur "les cristaux du fluide, du fuyant, de l'enfui et de l'en allé" . Par là, le Maître de Martigues pouvait conclure que "le mystère de l'art côtoie le mystère du monde par la vertu du vers en soi, par l'incarnation de la fabuleuse gageure hors laquelle il n'y a que la Prose et le Malheur, la Prose et le Deuil, sans retour" . Dans ces poèmes, les "retours" , en rimes et refrains, césures et cadences, sont la vivante preuve que le vers est bien celui qui "retient dans ses griffes dorées l'appareil éboulé de la connaissance" . Le poème est donc bien, à l'image du divin Maître, Verbe et Vie.

03/2018

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Poésie

Dans l'hiver des villes. Edition bilingue français-anglais

L'édition bilingue de la poésie de Tennessee Williams. La Ménagerie de verre, Un tramway nommé Désir, La Chatte sur un toit brûlant, La Nuit de l'iguane... On connaît surtout l'oeuvre de dramaturge de Tennessee Williams, exaltée, lyrique, très largement adaptée au grand écran avec la postérité que l'on sait. Pourtant, en privé, l'homme se définissait comme un poète avant tout, un poète solitaire et torturé, inspiré de la lecture de Keats, Shakespeare, Rilke et Rimbaud. Il publia Dans l'hiver des villes en 1956, mais sa célébrité en tant qu'auteur dramatique était déjà telle à l'époque qu'elle ne pouvait qu'éclipser son oeuvre poétique. Aujourd'hui, quarante ans après sa mort, on comprend à la lecture de ce recueil combien ses vers et son sens poétique nourrissent tout son travail d'écriture, destiné ou non à être mis en scène. Aussi, ses poèmes sont-ils, à l'image de ses pièces, caractérisés par l'intensité de son expression, sa passion de la sincérité, son sentiment de solitude et sa compassion envers les marginaux. A une nuance près : ils apparaissent dans une certaine mesure comme une confession. Contrairement à son théâtre qui se voulait exempt de toute thématique ouvertement homosexuelle, il parvient ici, au moyen de conventions poétiques ou de formes libres, à rendre acceptable le récit de ses expériences avec les hommes, ou de son amour pour Frank Merlo - son compagnon de longue date. " Orphée sous les tropiques ", Tennessee Williams écrivit ces poèmes dans le but d'exprimer sa sexualité propre, ce que le théâtre lui interdisait. " Quand les poètes deviennent délibérément des hommes de lettres, nous nous mettons à les lire avec davantage de respect que de plaisir ", écrivait-il. La lecture de ce recueil, traduit avec talent par Jacques Demarcq, vient le contredire avec bonheur.

10/2022

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Beaux arts

Histoire de la reconstruction des églises de Maizières-lès-Metz

L'église Saint-Martin de Maizières-lès-Metz ne peut laisser personne impassible tant elle diffère de celles de nos villages qui ornent les cartes postales de nos vacances ou qui sont au centre des paysages enneigés des décors de Noël. Elle fait partie de ces églises à l'architecture moderne que nous n'avons pas encore pleinement apprivoisée et qui exige de notre part un travail intérieur d'appropriation. Ce livre a précisément pour but d'aider quiconque s'intéresse à cet édifice, à entrer dans cette démarche en décrivant dans le détail l'histoire de sa reconstruction après sa destruction lors des bombardements de la seconde guerre mondiale. Une histoire qui a commencé en 1944, s'est déroulée jusqu'au moment de sa consécration, en 1961, et au-delà pour le temps des finitions et celui des réaménagements. Une aventure humaine où tant d'hommes se sont croisés, -quelques fois en se heurtant violemment -, pour faire sortir l'église du sol et auxquels ces pages redonnent la parole pour, une fois encore, nous dire le sens qu'ils ont voulu donner à cette église aux murs en béton, dépouillée à souhait et si riche en symboles que, la visiter de l'Intérieur, conduit à nous revisiter. Mais il ne s'agit pas ici que de cela. En effet, à peine achevée et alors que l'église avait été conçue pour recevoir les fidèles d'une population sans cesse croissante, la voici qui se vide ! Tant d'effort pour ça ! C'est qu'une autre Eglise est en train de se construire avec l'Esprit, une Eglise de Chair, l'Eglise de Jésus Hors-les-Murs, Eglise matériellement peu exigeante, qui ne réclame aucune pierre où reposer sa tête et ne demande, pour seul toit, que le Ciel.

01/2014

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BD tout public

Dragman

"Il n'y a pas de super-héros plus super que Dragman, le héros travesti de Steven Appleby. Appelé aussi Dolly Marie, il mène contre les voleurs d'âmes de Black Mist un combat apocalyptique, névrotique, tendre, drôle - et brillamment dessiné". Posy SimmondsDepuis qu'il a trouvé, adolescent, un bas de sa mère dans le sofa, August Crimp a découvert deux choses. La première est qu'il adore porter des vêtements de femme. La seconde est que lorsqu'il le fait, il devient capable de voler. Oui, comme un super-héros ! Hélas, cette passion un peu obsessionnelle est contrariée par la peur du ridicule et de la réprobation générale. Si sa mère, puis sa femme venaient à l'apprendre, c'en serait fait de lui. Du coup, il range sagement dans des cartons les tenues et souvenirs de Dragman, le nom de guerre qu'il s'était donné. De toute façon, la ville regorge de justiciers masqués. Mais voici que Cherry Mingle, la petite fille qu'il a sauvée d'une terrible chute du toit du Musée d'Art moderne un jour qu'il s'y était rendu en Dragman, réapparait dans sa vie. Elle a encore besoin de lui, cette fois pour aider ses parents qui ont vendu leurs âmes à la mystérieuse compagnie Black Mist pour lui payer ses études. Dragman reprend donc du service et l'aventure (même si elle finit bien) ne sera pas de tout repos... Comment partager sa vie entre le rôle de bon père de famille et celui de super-héros quand tous vos pouvoirs tiennent au fait de vous travestir en femme ? Telle est la question. Le coming-out et la confession de cette passion très singulière produisent le roman graphique le plus étonnant, détonnant et délirant de l'année...

09/2020

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Récits de montagne

Tendi Sherpa. Plus haut que l'Everest

Viser plus haut, plus loin que le toit du monde. Se préoccuper de l'avenir des montagnes et de leurs peuples plutôt que de performance. Au-delà des clichés, le portrait passionnant d'un Sherpa d'aujourd'hui. Tendi Sherpa a réussi l'ascension de vingt-et-un sommets de plus de 8 000 mètres, dont quatorze fois celle de l'Everest. Sans chercher l'exploit ni les records, ce jeune père de famille compte parmi l'élite des guides népalais. Il incarne cette nouvelle génération de Sherpas qui prennent en main leur destin. Lors des conférences qu'il donne à travers le monde, il n'hésite jamais à dénoncer l'amateurisme de certains prétendants à l'Everest, déterminés à fouler le plus haut sommet de la planète coûte que coûte, au mépris des risques imposés à leurs compagnons, porteurs et sirdars. Il dénonce aussi la surfréquentation des voies les plus connues, sans considération pour la nature ni pour le caractère sacré des montagnes himalayennes. Quelle compromission est-elle tolérable pour le développement de leurs vallées ? Il est arrivé plusieurs fois à Tendi de sauver des vies en expédition, notamment à l'Everest. Quel est le prix de la sienne ? Lui qui a été scolarisé dans un monastère, comme de nombreux enfants sherpas, conserve un profond attachement au bouddhisme et à ses rituels. Il retourne régulièrement dans le Khembalung, vallée isolée de l'est du Népal, surplombée par le Makalu (8 470 m), sans jamais oublier qu'il y est né. La préservation de l'environnement et la sauvegarde des traditions de son peuple préoccupent Tendi, précisément parce qu'il est tourné vers l'avenir avec détermination. C'est pour soutenir l'action de sa fondation qu'il témoigne dans ce portrait sans concession.

02/2023

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Basket, Handball, Volley

Les légendes du basket

Revivez les plus grands matchs de ces dernières années, les plus beaux moments et les finales les plus grandioses ! De Kareem ABDUL-JABBAR à Russell WESTBROOK, retrouvez tous les plus grands joueurs, les équipes exceptionnelles et les matchs fabuleux qui ont marqué l'histoire du basket et ému des millions de spectateurs. De Kobe Bryant à Boris Diaw sans oublier évidemment LeBron James, Earvin " Magic " Johnson, Michael Jordan et notre Tony Parker, partez à la découverte de leurs exploits ! Revivez les plus grands matchs de ces dernières années, les plus beaux moments et les finales les plus grandioses ! Quelques exemples : - La légendaire finale olympique aux JO de Munich en 1972 entre les deux blocs, URSS-USA (51-50), alors que les Soviétiques étaient menés à trois secondes de la fin... et une rocambolesque conclusion ! - Un Magic Johnson stratosphérique lors du All Stars Game en 1992 ; - La "Dream Team" américaine et sa première médaille d'or aux JO de Barcelone en 1992 ; - Le "Flu Game" de Michael Jordan, pourtant malade, en juin 1997, avec 38 points avec les Chicago Bulls ; - Les Bleues remportent l'Euro féminin en 2001 ; - Les filles de Valenciennes à leur tour sur le toit de l'Europe en 2002 ; - Les San Antonio Spurs remportent le titre en NBA, avec un Tony Parker premier Français à être sacré outre-Atlantique ; - L'Argentine championne olympique en 2004 à Athènes, en brisant lé règne absolu des Américains ; - La finale la plus renversante en NBA en 2010, entre les Lakers avec Kobe Bryant, longtemps menés au meilleur des 7 manches, et les Celtics ; - Victoire inédite des Bleus à l'Euro 2013 en Slovénie, lors de la finale contre la Lituanie (80-66) ; - Les Bleus réussissent l'exploit aux Jeux de Tokyo en juillet 2021 de battre les Etats-Unis au premier tour (83-76).

11/2022

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Etudes historiques

Teoria evoluției a lui Darwin. Apariția speciilor

In 1859, a fost publicat? cartea de referin?? a lui Charles Darwin despre originea speciilor prin selec?ie natural?, cu ideea revolu?ionar? c? toate speciile de pe P?mânt sunt rezultatul unui proces evolutiv lent ?i continu? s? evolueze ca parte a luptei cunoscute ast?zi sub numele de supravie?uirea celui mai adaptat. Concluziile lui Darwin au fost rezultatul multor ani de observa?ii atente, dar s-au dovedit a fi controversate, deoarece au contestat dogmele religioase dominante ?i au revolu?ionat în?elegerea noastr? despre lumea din jurul nostru. In doar 50 de minute, ve?i afla despre contribu?iile lui Darwin ?i Alfred Russel Wallace la biologie ?i ve?i în?elege influen?a major? pe care ideile lor au avut-o asupra gândirii ?tiin?ifice din secolul al XIX-lea. Aceast? carte simpl? ?i informativ? ofer? o discu?ie am?nun?it? a ideilor din "Originea speciilor" ?i a observa?iilor pe care acestea s-au bazat. Include, de asemenea, biografii ale lui Darwin ?i Wallace, o introducere valoroas? în contextul politic, social ?i economic ?i o evaluare a impactului teoriei evolu?ioniste, oferindu-v? toate informa?iile esen?iale despre dezvoltarea darwinismului. Despre teoria evolu?iei a lui Darwin : Teoria evolu?iei afirm? c? speciile nu sunt imuabile, a?a cum sugereaz? crea?ionismul, ci sunt rezultatul unui proces lent de evolu?ie de la un str?mo? comun. Darwin a f?cut observa?iile care au pus bazele teoriei sale despre selec?ia natural? în timpul c?l?toriei sale la bordul navei Beagle ?i a petrecut urm?torii 20 de ani perfec?ionând-o în mod constant înainte de a-?i publica cartea revolu?ionar?.

01/2023

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Charismatiques

Témoignage. Journal spirituel (1985-1989)

En 1984, après la mort de sa mère, Alicja commença à fréquenter des groupes de prière du Renouveau charismatique. C'est dans cette communauté qu'elle retrouva le sens de sa vie. "A cette époque, je commençais à lire des livres religieux." La lecture de ces livres réveilla sa foi. Le 8 mars 1985, Alicja participait à une retraite pour animateurs à Gostyn. Elle écrira plus tard : "Là-bas, il s'est passé quelque chose qui changea ma vie. Jésus s'y tint devant moi. Plus rée[ plus vrai que tout ce qui se trouvait dans la chapelle, que les gens qui se tenaient à mes côtés. [...j Tout cessa d'exister, il n'y avait plus que Lui. Sa force, sa puissance, sa grandeur, toujours plus grande, et moi toujours plus petite, comparée à Lui. Une masse d'amour si grande, si exceptionnelle que, face à elle, on ne pouvait que pleurer sur sa propre ingratitude. J'ai ressenti ensuite la joie de savoir qu'Il m'aime. Une joie qui fait éclater le coeur. [...] " Depuis cette retraite, Alicja reçut la grâce de rencontres mystiques régulières avec Jésus qui lui donnait personnellement des indications et des exhortations. Elle notait scrupuleusement tout ce qu'elle entendait de Jésus. Alicja est décédée à Szczecin (Pologne) le 5 janvier 2012. Elle nous a laissé son journal spirituel, divisé en deux tomes : Témoignage et Exhortations. Ce journal spirituel est parvenu aux mains de l'archevêque Andrzej Dzigga qui a formé une commission théologique dans le but d'évaluer le contenu du journal. Il s'est avéré que les écrits d'Alicia ont une profondeur théologique et spirituelle hors du commun, et qu'ils sont entièrement en accord avec l'enseignement de l'Eglise catholique. Sur cette base, Monseigneur Henryk Wejman, évêque de Szczecin, a donné son accord pour la publication du journal.

09/2021

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Littérature française

Textes de jeunesse. Tome 1

Ces pages écrites sans suite, sans ordre, sans style, devront rester ensevelies dans la poussière de mon tiroir et si je me hasarde à les montrer à un petit nombre d'amis ce sera une marque de confiance dont je dois avant tout leur expliquer la pensée. Mettre en présence et en contact la saltimbanque laide, méprisée, édentée, battue par son mari, la saltimbanque jolie, couronnée de fleurs, de parfums et d'amour, les réunir sous le même toit, les faire déchirer par la jalousie jusqu'au dénouement qui doit être bizarre et amer puis ensuite ayant montré toutes ces douleurs cachées, toutes ces plaies fardées par les faux rires et les costumes de parades, après avoir soulevé le manteau de la prostitution et du mensonge, faire demander au lecteur : A qui la faute ? La faute ce n'est certes à aucun des personnages du drame. La faute c'est aux circonstances, aux préjugés, à la société, à la nature qui s'est faite mauvaise mère. Je demanderai ensuite aux généreux philanthropes qui n'ont d'autres preuves du progrès intellectuel que les chemins de fer et les écoles primaires, je leur demanderai à ces heureux savants s'ils ont lu mon conte quel remède ils apporteraient aux maux que je leur ai montrés. Rien n'est-ce pas ? et s'ils trouvaient le mot ils diraient ??? ? ?? . La faute, c'est à cette divinité sombre et mystérieuse qui née avec l'homme subsiste encore après son néant, qui s'aposte à la face de tous les siècles et de tous les empires et qui rit dans sa férocité en voyant la philosophie et les hommes se tordre dans leurs sophismes pour nier son existence tandis qu'elle les presse tous dans sa main de fer comme un géant qui jongle avec des crânes desséchés !

01/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Où tu iras j'irai

" Avec le recul qui vient de l'expérience, il aurait pu se dire que la passion qui l'animait était caractéristique d'un premier amour, et que ses sentiments finiraient par s'atténuer avec le temps. Mais tout ce qu'il savait à l'époque, c'est qu'à partir du moment où ses yeux s'étaient posés sur elle, il avait été incapable de penser à autre chose. " Passionnée par les chevaux, Sarah espère intégrer la prestigieuse école d'équitation du Cadre Noir. Elle s'entraîne sans relâche avec l'étalon que son grand-père lui a offert. Lorsque le vieil homme tombe malade, Sarah doit jongler entre sa famille d'accueil, le collège, l'équitation et les visites à l'hôpital. Natasha, brillante avocate, a connu des jours meilleurs : son mariage s'est soldé par un désastre, son nouveau compagnon ne se montre pas à la hauteur, et elle est contrainte de vivre sous le même toit que son ex-mari, le temps de revendre leur maison. Pourtant, quand elle croise le chemin de Sarah, elle décide de la prendre sous son aile. Mais l'adolescente cache un secret qui risque de bouleverser plus d'une vie. " Une histoire d'amour inspirante... Billy Elliot en tenue d'équitation. " Daily Mail " Un livre débordant de tendresse et d'émotion. " Marie Claire " Que d'émotions ! Les fans de Moyes ne seront pas déçus. " Kirkus " Un roman poignant et plein d'espoir. Dans son style unique et avec des personnages inoubliables, Moyes raconte une histoire sur plusieurs générations. Ce livre vous fera chavirer le coeur, et vous aurez besoin d'un câlin et d'un paquet de Kleenex pour vous en remettre, mais vous voudrez le partager avec tous ceux que vous aimez. " Bustle " Un roman remarquable qui captive le lecteur dès la première page. " Daily Express

09/2021

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Fantastique

Alva dans la nuit

Un périple haletant au pays des merveilles hivernales. Nous sommes au coeur de l'hiver. Alva, une orpheline, vit en marge de la société. Elle survit dans les faubourgs ternes d'une ville scandinave en tant que cambrioleuse, grâce à ses talents exceptionnels pour grimper le long des édifices. Durant un casse avec ses deux associés, Morten et Mini, dans un immeuble où ils dérobent des pièces d'or dans l'appartement d'un vieil homme, elle libère par mégarde, Sidsel, une sorcière de 2m10 qui possède la faculté de cracher des pépites d'or. L'affaire finit mal. Sidsel tue brutalement Morten et le vieil homme, alors que Mini s'échappe de justesse. Alva grimpe sur le toit où Sidsel l'attend. La sorcière ne tue pas la jeune fille, car elle reconnaît quelque chose en elle : une parenté ancestrale qui lie la sorcière à une tribu, le Peuple des Nuages. Mais épargner la vie d'Alva a un prix. Un prix qu'elle devra payer à l'avenir. Alva retrouve Mini avant de partir vers le Nord en quête de réponses sur ses origines. A leurs trousses, les Artisans, un groupe de mercenaires à la solde de Falk, le cruel propriétaire d'une entreprise pharmaceutique sur le déclin, prêt à tout pour exploiter les pouvoirs d'une magie ancestrale. Aksel Studsgarth et Daniel Hansen, deux auteurs scandinaves issus du comics, du cinéma et du jeu vidéo, nous proposent un thriller fantastique teinté de mythologie nordique de plus de 200 pages qui nous emporte dans une aventure bourrée de péripéties et d'invention au coeur de contrées enneigées où se mêlent magie ancestrale et soif de l'or. Un récit aussi captivant qu'original avec des protagonistes attachants. Une pure pépite à ne pas manquer !

09/2023

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Romans graphiques

Dragman

"Il n'y a pas de super-héros plus super que Dragman, le héros travesti de Steven Appleby. Appelé aussi Dolly Marie, il mène contre les voleurs d'âmes de Black Mist un combat apocalyptique, névrotique, tendre, drôle - et brillamment dessiné". Posy SimmondsDepuis qu'il a trouvé, adolescent, un bas de sa mère dans le sofa, August Crimp a découvert deux choses. La première est qu'il adore porter des vêtements de femme. La seconde est que lorsqu'il le fait, il devient capable de voler. Oui, comme un super-héros ! Hélas, cette passion un peu obsessionnelle est contrariée par la peur du ridicule et de la réprobation générale. Si sa mère, puis sa femme venaient à l'apprendre, c'en serait fait de lui. Du coup, il range sagement dans des cartons les tenues et souvenirs de Dragman, le nom de guerre qu'il s'était donné. De toute façon, la ville regorge de justiciers masqués. Mais voici que Cherry Mingle, la petite fille qu'il a sauvée d'une terrible chute du toit du Musée d'Art moderne un jour qu'il s'y était rendu en Dragman, réapparait dans sa vie. Elle a encore besoin de lui, cette fois pour aider ses parents qui ont vendu leurs âmes à la mystérieuse compagnie Black Mist pour lui payer ses études. Dragman reprend donc du service et l'aventure (même si elle finit bien) ne sera pas de tout repos... Comment partager sa vie entre le rôle de bon père de famille et celui de super-héros quand tous vos pouvoirs tiennent au fait de vous travestir en femme ? Telle est la question. Le coming-out et la confession de cette passion très singulière produisent le roman graphique le plus étonnant, détonnant et délirant de l'année...

09/2023

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Girls

L'éclosion 2. A chaque battement de coeur

"Est-ce que c'est normal de retrouver sa maison avec une fenêtre brisée, un homme nu sur le sofa et son chat coincé dans le lave-vaisselle ? " La vie de Clémentine semble se paver sous ses pieds : toujours enthousiaste, s'épanouissant dans un métier qu'elle aime aux côtés de ses meilleurs amis et vivant désormais sous son propre toit, l'extravertie de la bande a tout pour être heureuse. Seulement... Un jour, elle retrouve un inconnu saoul entré par effraction chez elle. Alors qu'il décuve, elle apprend qu'il aété récemment jeté à la rue par ses parents et qu'il se retrouve sans domicile. Emportée par sa générosité, elle lui propose d'habiter chez elle le temps qu'il trouve un emploi et puisse se payer son propre appartement. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que ce jeune homme répondant au nom de Thomas va chambouler tout son quotidien. Thomas est à la fois d'une timidité maladive et d'une froideur hostile ; autrement dit, il est aux antipodes de Clémentine. Leur relation forcée ne peut qu'être vouée à l'échec. Surtout lorsque l'ex de Clémentine refait brusquement surface, après des années de silence, bien décidée à reconquérir le coeur de sa belle. La vie nous pousse à faire des choix. Et parfois, en dépit de toute notre bonne volonté, on se retrouve à faire les mauvais... "Je suis tombée amoureuse de toi, et je pense que jamais je n'aimerai quelqu'un comme je t'aime toi. Parce que cet amour, je l'ai construit pierre par pierre, brique par brique, et désormais, rien ne peut jamais le détruire. Je l'ai édifié en dépit de toutes les bombes que l'univers a essayé de poser dessus et, au final, je ne regrette rien. Parce que tu me rends heureuse".

10/2021

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Critique littéraire

Le monde selon Joseph Conrad

Quiconque a lu Joseph Conrad n'a pas manqué d'être frappé par sa vision du monde. L'orphelin d'origine polonaise, devenu marin à l'âge adulte, ne s'est pas contenté de parcourir les océans avant de s'installer en Angleterre et de devenir l'écrivain à succès que nous connaissons, il a su lire les ténèbres de son époque et en faire un tableau aussi cruel qu'actuel. Subtil mélange d'histoire, de biographie littéraire et de récit de voyage, cette enquête nous invite à embarquer, avec pour boussole et cartes maritimes les ouvrages mêmes de Joseph Conrad, sur des bâtiments de la marine marchande qui nous conduisent, comme Conrad naguère, aux quatre coins du globe. En retraçant les périples de l'auteur de Lord Jim, de la Malaisie au Congo en passant par les Caraïbes, Maya Jasanoff s'interroge sur la naissance d'une globalisation politique et cynique, expression de la domination sociale et économique d'un Occident prédateur, dont Conrad fut le témoin privilégié à la fin du XIXe siècle. L'impérialisme et le colonialisme, le capitalisme exacerbé, les flux migratoires, le racisme d'Etat et le racisme de l'homme blanc, la révolution des communications... sont autant de sujets abordés par le célèbre écrivain dans une oeuvre véritablement visionnaire, dont Maya Jasanoff nous montre qu'elle reflète avec force les problématiques et les défis du monde moderne. Professeure d'histoire à Harvard (Empire britannique et Histoire globale), Maya Jasanoff a reçu de nombreuses distinctions pour son oeuvre. Classé parmi les "meilleurs livres de l'année 2017" par le New York Times, Le Monde selon Joseph Conrad a notamment reçu le prestigieux prix de Littérature historique Cundill 2018 et a été sélectionné la même année pour le grand prix britannique, "The James Tait Black Prize" .

09/2020

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Histoire internationale

Les martyrs oubliés du Tibet. Chronique d'une rencontre manquée (1855-1940)

Alors que se développait en Europe la vision mythique d'un Tibet tolérant et mystique, les prêtres français des Missions étrangères de Paris, envoyés à la conquête du Toit du monde, se heurtèrent à une violente opposition de la part des autorités lamaïques. Refoulés à la frontière et contraints de se replier dans les confins occidentaux des provinces chinoises du Sichuan et du Yunnan où un puissant réseau monastique entretenait l'influence spirituelle et politique de Lhassa, ils végétèrent pendant un siècle au sein de petites communautés chrétiennes perpétuellement menacées, jusqu'à leur expulsion définitive par les communistes en 1952. Entre 1865 et 1940, huit d'entre eux furent assassinés. Fondateurs des communautés chrétiennes qui conservent encore fidèlement leur souvenir, ils furent explorateurs et pasteurs, infirmiers et enseignants, bâtisseurs et cultivateurs, botanistes et linguistes. Mais, poussés par les circonstances à devenir les complices plus ou moins consentants des ambitions coloniales d'une France qui avait imposé à la Chine son protectorat sur les missions, ils furent aussi les témoins et les cibles privilégiés des rivalités de pouvoir et des conflits entre Chinois et Tibétains, qui ravagèrent la région bien avant que la question de l'autonomie du Tibet devienne un problème international. Peut-on les considérer comme des martyrs victimes de l'ostracisme des lamas ? Furent-ils les pièces sacrifiées d'une mission vouée à l'échec en raison des multiples contradictions politiques qui pesaient sur elle ? Comment envisageaient-ils eux-mêmes l'éventualité d'une mort violente alors qu'en France leur maison mère acquérait sa réputation de "Séminaire des Martyrs" ? Sans prétendre apporter des réponses définitives à ces questions, cet ouvrage retrace leur carrière et analyse leurs comportements dans le contexte extrêmement confus et tumultueux durant lequel ils exercèrent leur ministère.

11/2012