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Thierry Rocher

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Histoire ancienne

Les Solutréens

Visible depuis l'"autoroute du Soleil", la Roche de Solutré a donné son nom à cette brillante civilisation paléolithique, lorsqu'elle fut reconnue pour la première fois au cours du XIXe siècle. Aujourd'hui, l'approche la plus élémentaire de ses productions techniques interdit toute confusion : le raffinement domine la fabrication des plus humbles outils de pierres. Et cet investissement n'a rien d'utilitaire : il répond surtout à des valeurs imposées par la tradition. A l'autre extrémité de cette performance technique, Lascaux nous impose ses éblouissements plastiques. Les lointaines comparaisons extérieures indiquent une affinité africaine, du Nil à l'Atlantique, d'où ces populations ont pu migrer lors d'un épisode climatique rigoureux, à travers le détroit de Gibraltar parsemé d'ilots émergés, voici une vingtaine de millénaires. Avec leurs composantes esthétiques et mythologiques, ces traditions se sont diffusées au sud-ouest européen, du Portugal à la France méridionale, en s'adaptant aux populations antérieures, issues beaucoup plus tôt de la lointaine Mie. Le cadre européen limité a concentré ces échanges et ces émulations réciproques, aux sources de métissages culturels inédits. Toute l'Europe centrale fut ensuite reconquise par la civilisation magdalénienne qui en a résulté, après quelques milliers d'années. L'ouest européen a donc fonctionné comme un laboratoire, où des ethnies d'origines variées se sont rencontrées, ont échangé leurs valeurs, leurs conceptions esthétiques, leurs techniques et leurs mythes. Sur ces fondements, notre continent traditionnel s'est ensuite constitué, tel qu'il apparaît aux périodes historiques, sous une forme homogène et stable. Après une expansion prestigieuse et éphémère, le solutréen a disparu, mais les civilisations paléolithiques qu'il a fécondées ont contribué à forger notre identité actuelle, faite de performances, de goûts et de défis. Le cadre européen a toujours été favorable aux gestations culturelles car, une fois constituées, ces traditions ne doivent plus rien ni à l'Asie ni à l'Afrique : elles ont assumé leur trajectoire autonome. C'est l'aventure que nous poursuivons encore aujourd'hui. Il nous revient de le comprendre et de l'assumer.

09/2018

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Spécialités médicales

Effets sur la santé des fibres de substitution à l'amiante. Rapport établi à la demande de la Direction générale de la santé et de la Direction des relations du travail [du Ministère de l'emploi et de la solidarité

La France a été le 8e pays européen à interdire la production, l'importation et l'utilisation d'amiante. Cette décision s'appuyait, entre autres, sur l'analyse des effets sur la santé de l'amiante, tels qu'ils avaient été appréciés dans l'expertise collective réalisée par l'Inserm. La Direction des Relations du Travail et la Direction Générale de la Santé, partenaires de l'Inserm lors de cette première expertise, ont logiquement souhaité questionner l'Institut sur les effets sur la santé des fibres pouvant être utilisées en remplacement de l'amiante (d'autres produits de substitution, non fibreux, qui ne font pas l'objet de ce rapport). Les fibres en cause sont les laines de verre, de roche et de laitier, les filaments continus de verre, les microfibres de verre, les fibres céramiques (toutes appartiennent au groupe des fibres minérales artificielles), et les fibres organiques, naturelles comme la cellulose, ou artificielles comme les polyvinylalcools et les para-aramides. Comme l'amiante, on les rencontre dans de nombreuses utilisations (isolations thermiques et phoniques, matériaux composites, produits de friction...). Or la structure " fibre " de l'amiante était apparue comme un élément pathogénique important, au même titre que certaines de ses caractéristiques chimiques : toute nouvelle fibre proposée comme substitut à l'amiante (ou pour tout autre usage), doit donc être soupçonnée, a priori, d'être pathogène en raison de sa structure. Afin d'explorer cette potentialité, l'Inserm a réuni un groupe d'experts comprenant des épidémiologistes, des biologistes, des toxicologues, des pétrologistes, des médecins pneumologues et spécialistes des maladies professionnelles. Le présent ouvrage fait le point sur les données les plus récentes concernant les effets sur la santé humaine de l'exposition à ces fibres (dermatose, maladies respiratoires non tumorales, cancers) et les données expérimentales mettant en lumière les mécanismes qui peuvent y conduire. A la fin de l'ouvrage, une synthèse résume l'état des connaissances et souligne certaines incertitudes graves qui gagneraient à être rapidement levées.

11/1999

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Poésie

Riprap

Riprap est le premier recueil du célèbre poète étatsunien Gary Snyder (Prix pulitzer en 1975 pour Turtle Island et membre éminent de la beat generation). Il paraît en 1959 à Kyoto, alors que le poète réside au temple Daitoku-Ji de la secte rinzai zen et suit les enseignements du maître Oda Sesso Roshi. Riprap est un livre fondateur. "Il s'ouvre sur un ensemble de poèmes rédigés autour de la transparence des montagnes et du travail, et se referme sur d'autres rédigés au Japon et en mer. Le titre Riprap célèbre le travail des mains qui déplacent la roche pour faire des pistes ; (...) ma première saisie de l'image de l'univers entier comme interconnecté, interpénétré ; ses composants se reflétant et s'embrassant mutuellement". Gary Snyde, extrait de la postface. En 1955, Gary Snyder travaille comme garde forestier, préposé à l'aménagement et l'entretien des sentiers de Piute Creek dans le parc national de Yosemite, en Californie. Cette expérience de vie sera au départ l'écriture de Riprap. Durant cette période il traduira brillamment les poèmes du moine vagabond chinois Han-Shan. Gary Snyder s'est inscrit à l'American Academy of Asian Studies et y rencontre son professeur Alan Watts. Kenneth Rexroth le présente à Allen Ginsberg et Jack Kerouac, lequel s'inspirera de leur ascension du Pic Matterhorn au Parc national de Yosemite pour écrire The Dharma Bums dans lequel Gary Snyder y figurera sous le nom de Japhy Ryder. A la Six Gallery de San Francisco, toujours en 1955, il récite The Berry Feast avec Allen Ginsberg qui scandera The Howl en compagnie des poètes Kenneth Rexroth, Philip Whalen, Michael McClure. Dans la salle, on retrouve aussi : Peter Orlovsky, Jack Kerouac, Lawrence Ferlinghetti et Neal Cassady. Cet événement marque le début de qu'on appelle la San Francisco Renaissance. La présente traduction est la reprise de l'édition de 1965 intitulée, Riprap and Cold Mountain Poems, à San Francisco - Four Seasons Foundation. Le recueil comprend les traductions des poèmes de Han-Shan.

02/2023

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Littérature étrangère

Théâtre. Tome 1

Ce volume invite à redécouvrir Tchekhov. Son théâtre d'abord. On trouvera ici les œuvres dramatiques complètes de l'auteur de La Cerisaie, y compris donc, les divertissements en un acte qui, de la saynète au vaudeville, n'ont pas pris une ride. Leur verve parfois féroce aide à mieux comprendre pourquoi Tchekhov, contre ses admirateurs et ses metteurs en scène, soutenait que ses grandes pièces étaient comiques. Quelques pièces exceptées (données dans une traduction originale d'Anne Coldefy-Faucard), la traduction est celle de Denis Roche, le premier à avoir popularisé Tchekhov en France, le seul traducteur qui ait connu personnellement l'écrivain. C'est de même un Tchekhov " en son temps " qui est présenté, à travers ses écrits (correspondance, carnets) et des témoignages d'amis. un Tchekhov ni plus ni moins authentique qu'un autre, sans doute, mais encore plus contradictoire, donc plus vivant et plus proche. On croit connaître le " bon docteur " Tchekhov, ami des pauvres et philanthrope, le malade et le sceptique entre désespoir et rêves d'avenir. Connaît-on le Tchekhov passionné de vivre, entouré de jolies femmes, l'amateur de canulars et de cirques, le grand sportif et le grand voyageur ? Ce Tchekhov-là, qu'agacent les propos sur sa " tendresse ", sa " mélancolie "ou son " pessimisme " est un anticonformiste. Il se veut, à chaque instant, un homme libre. Il ne donne pas de leçons et ne veut pas en recevoir. Il refuse tous les embrigadements au nom du Peuple, du Progrès (auquel il croit), de l'Art et des Lumières. S'il entend travailler au bien commun, c'est parce qu'il trouve là son bonheur. Quant aux maîtres à penser, il les suspecte d'abuser de leur rente de situation médiatique, qu'ils s'appellent Tolstoï ou Diogène. Sa liberté à lui, c'est de vivre et penser totalement l'égalité naturelle entre tous les hommes. Tsiolkovski, le génial précurseur de la cosmonautique russe, avait un mot favori : " Je veux être un Tchekhov en science. "

05/1996

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Radiesthésie

La radiesthésie

L'abbaye de Saint-Martin du Canigou. Au coeur du massif du Canigou (2 784 m), dans les Pyrénées-Orientales, cette abbaye bénédictine surplombe la vallée depuis le me siècle. Le lieu sacré permet de se recharger en ondes positives. La roche de Solutré : Lieu emblématique du sud de la Bourgogne, cet escarpement calcaire qui culmine à près de 500 m permettrait à l'homme d'être réceptif aux très hautes vibrations émanant de la Terre et du Cosmos. Son aura augmenterait et il se rechargerait en ondes positives. La basilique de Vézelay : Situé en Bourgogne, ce lieu de pèlerinage est construit sur un lieu celte recélant un nombre important de courants telluriques druidiques, la chapelle Saint-Bernard étant le point culminant de la présence de ces énergies. Le mont Sainte-Odile : Mont vosgien culminant à 767 m d'altitude et surmonté par l'abbaye de Hohenbourg. Divers endroits énergétiques sont présents : plateau des Fées, baignoires, lieux de naissance, mur païen, etc. Les châteaux de Montségur, de Quéribus et de Peyrepertuse : Situés en pays cathare (département de l'Aude), ces hauts lieux riches d'un passé mouvementé regorgent d'énergies et de plans vibratoires supérieurs. Tous nichés sur des pitons rocheux, à des altitudes vertigineuses, comme suspendus au-dessus de l'abîme, entre ciel et terre, ils permettent de se relier au Cosmos et à la Terre parce qu'ils cumulent des énergies sacrées depuis plusieurs siècles. Comment pénétrer dans un lieu cosmo-tellurique ? Les hauts lieux vibratoires, chargés d'histoire et d'énergies, ont détenu des fonctions magiques et demandent à y pénétrer avec prudence et considération. Accédez en conscience. Demandez la permission au "gardien du lieu" de vous autoriser à y entrer et ainsi à vous connecter aux énergies émanantes. Vous pouvez penduler pour obtenir la confirmation ou l'infirmation, ou ressentir une sensation (mains, corps, bas du dos). Lorsque l'autorisation est donnée, connectez-vous à l'énergie du lieu et recevez... Au moment de quitter les lieux, n'oubliez pas de remercier le "gardien du lieu" et la Terre.

05/2021

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Israël

Moshe Dayan. Héros de guerre et politicien maudit

La première biographie consacrée à l'une des figures de proue israélienne. De Moshe Dayan, nous savons peu de choses, et ce que nous connaissons nous paraît généralement suffisant : vainqueur de la campagne de Suez (1956) et de la guerre de Six Jours (1967), ce général aux airs de pirate est LE symbole de la puissance militaire d'Israël. Certes, mais c'est un peu court ! Car s'il n'y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne, il n'y a pas loin non plus de la grandeur militaire de Moshe Dayan à son déclin politique. Né en 1915, Moshe Dayan est un outsider et rien ne le prédestinait à ce destin hors normes. Enfant de la terre d'Israël, sa jeunesse est marquée par la maladie et une scolarité médiocre. Ce n'est que lorsqu'il intègre la Haganah en 1930 que sa vie change du tout au tout. Excellent soldat, il gravit les échelons facilement, grâce à son talent et à la protection de son mentor, Ben Gourion. Ainsi, lorsque l'Etat d'Israël est proclamé en 1948, Dayan incarne pour les Israéliens le héros absolu. Mais lorsque l'on s'approche trop du Soleil, on se brûle les ailes... Dans les années 1960, au faîte de sa gloire, il se met à rêver d'une carrière politique qui pourrait être aussi brillante que son passé militaire est glorieux. Mais le Dayan politicien ne possède pas, et de loin, les qualités du Dayan guerrier. Comment cet homme est-il passé du rang d'icône à celui de pestiféré en un claquement de doigts ? En quoi la guerre du Kippour d'octobre 1973 a-t-elle sonné le glas de la carrière de Moshe Dayan ? Avec le talent narratif que nous lui connaissons, Georges Ayache nous offre une biographie brillante, complète et inédite d'une idole qui fut vénérée par les Israéliens puis clouée au pilori avec la même unanimité.

09/2021

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Photographie

Aveyron Rouergue. Terre d'attache

Bien plus qu'un survol touristique retraçant les paysages magnifiques de cette région peu connue de France, ce livre propose une promenade dont l'authenticité et la spontanéité tiennent lieu de guide. Il s'agit là de suivre mon parcours au cours duquel je me suis laissé charmer et ensorceler par ce pays pour ensuite vous le donner à voir et à partager. J'ai souhaité saisir des images qui découlent d'une approche sensible, attentionnée et différente... loin des clichés traditionnels ! " Terre d'attache " c'est avant tout l'indéfectible attirance qu'exerce l'Aveyron non seulement par tous ceux qui l'approchent mais avant tout sur ceux qui en sont originaires. Ce pays agit comme un aimant et ceux qui en partent y reviennent toujours comme vers leur " terre promise ". L'Aveyron, l'Aubrac le Larzac ce sont aussi des paysages de contrastes, des tonalités merveilleuses qui tranchent ou qui caressent. Ce sont l'odeur des bois, des troupeaux, des fenaisons et des fleurs. Ce sont des villages accrochés au flanc des montagnes ou blottis au fond des vallées, ou l'on retrouve des gestes sortis d'un autre temps. C'est le soleil, la neige, le vent, les nuages d'un pays accroché au ciel, la beauté austère qui s'insinue partout faisant de chaque paysage, de chaque édifice un moment d'élégance et de grâce contenue. Ce sont des bruissements d'eau sous les futaies, ce sont les Grands Causses dont l'herbe ondoie à perte de vue parsemée de rochers géants venus d'un autre monde. Rien de mieux que les petits chemins pour vous conduire d'une anecdote à une autre, d'un château à une cathédrale, d'une masure à un buron révélant ainsi sa part de mystère et de secrets qui ne se dévoilent qu'à ceux qui font preuve de patience et d'enchantement. J'ai tenté par cet ouvrage vous faire partager, d'une image à l'autre, cette magie et cette poésie du quotidien faites d'émotion et d'émerveillement saisies sur le vif. Xavier ROY

11/2018

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Récits de voyage

Méditerranées

"Les plus beaux souvenirs de l'espèce humaine et ses regrets les plus profonds se lient aux rivages de cette mer que j'ai sous les yeux. C'est sur les rivages baignés par ces ondes qui se brisent à trois pieds de mon crayon qu'eurent lieu les événements les plus intéressants de l'histoire de l'espèce humaine, et tout ce que le genre humain possède de liberté, de bonheur, de pouvoir sur le reste de la nature, et de science, nous ramène, si nous en cherchons l'origine, à ces rivages enchanteurs de la Méditerranée." (Stendhal. Rivages de la mer.) "Mère Méditerranée : c'est d'abord un son, une musique, la rumeur du reflux sur les plages ou du ressac contre les rochers. Mère Méditerranée, c'est un esprit. Une façon d'être. Une morale, plus qu'un décor. Vous ne trouverez pas "toute" la Méditerranée dans ce livre, mais celle que nous préférons, Ferrante et moi, celle que nous avons visitée le plus souvent et qui a nourri nos plus beaux rêves. Certains de ces endroits ou pays, je les ai éliminés par manque de goût, la plupart à cause des difficultés du voyage ou de l'impossibilité de m'y rendre plusieurs fois, la règle étant pour moi de ne jamais en évoquer un qui ne m'ait marqué profondément, au point de changer ma manière de vivre. La première fois, on est sous le choc d'impressions que dément souvent une meilleure connaissance des lieux et qu'il faut de toute façon nourrir de lectures et de nouvelles visites. Enfin, on ne peut pas tout aimer. Ce livre n'est qu'une anthologie de nos choix. Le bon titre eût été Notre Méditerranée, mais le possessif a toujours quelque chose de prétentieux et de déplaisant. "Mare nostrum", disait Mussolini, qui rêvait de reconstituer l'empire romain. Méditerranées signale bien les limites de l'ouvrage, qui ne vaudra que s'il sait rester partiel et partial. C'est une Méditerranée personnelle, sans rien d'exhaustif ni de panoramique." Dominique Fernandez.

10/2015

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Monographies

La couleur crue

Ce catalogue est publié à l'occasion de l'exposition "La couleur crue" qui se tiendra à Rennes au musée des Beaux-Arts du 25 juin au 13 septembre 2020 (dates à confirmer) L'exposition se concentre sur la relation entre la couleur et la matière. Derrière ce lien étroit, apparaît d'emblée la question - essentielle pour les artistes - de l'existence de la couleur à l'état naturel et de sa relation à la lumière. Comment existe-t-elle dans la matière même ? Peut-on toucher la couleur ? Peut-on la traverser ? Peut-on la capter, la figer, la transmettre ? Le terme de couleur crue renvoie aux éléments fournis en profusion par la nature, aux forces telluriques et aux socles communs d'une histoire de l'art plurimillénaire. Elle peut suggérer l'aspiration à une forme de simplicité, voire de pureté (originelle), par opposition aux sophistications des sociétés matérialistes. Elle peut également exprimer l'emploi direct d'objets trouvés, de matériaux considérés comme non nobles et des techniques artisanales abondamment remis au centre de la question artistique par plusieurs générations d'artistes du XXe et XXIe siècles, de l'Art & Craft à l'Arte Povera jusqu'à aujourd'hui. Enfin, la couleur crue c'est aussi des procédés chimiques et des expérimentations menées depuis toujours par les artistes. L'exposition explore ainsi la couleur de la matière dans la variété des formes et des formats dont les artistes se sont saisis : couleurs naturelles et artificielles ; pigments simplement recueillis ou transformés. Elle entre dans les profondeurs de la matière-couleur à travers des oeuvres, des processus et des expérimentations aussi bien naturels que technologiques, qui vont de la matière la brute à la plus insaisissable et instable. Liste provisoire d'artistes : Caroline Achaintre, Dove Allouche, Michel Blazy, Michele Ciacciofera, Edith Dekyndt, Sonia Delaunay, Daniel Dewar et Grégory Gicquel, Dan Flavin, Gérard Gasiorowski, Katharina Grosse, Ann Veronica Janssens, Anish Kapoor, Mike Kelley, Aglaïa Konrad, Wolfgang Laib, Perrine Lievens, Vincent Malassis, Flora Moscovici, Jean-Luc Moulène, Florian et Michaël Quistrebert, Evariste Richer, Anri Sala, SARKIS, Jennifer Tee, Adrien Vescovi, herman de vries, Jessica Warboys, Remy Zaugg...

07/2021

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Religion

Théologie mariale

"Icône parfaite de la foi" : telle est l'évocation de la Mère du Seigneur sur laquelle s'achève la première encyclique du pape François (Lumen Fidei 58). La Journée Mariale de l'Année de la Foi inspira aussi au pape François cette heureuse formule : "La foi est fidélité définitive, comme celle de Marie" (Homélie du 13 octobre 2013). Marie a cru avant et mieux que les autres, aimait souligner saint Jean-Paul II, si bien que la foi de l'Eglise c'est d'abord la foi de Marie dont Pierre est le garant. Par suite, les paroles par lesquelles le successeur de Pierre vise à affermir ses frères dans la foi de Marie et de l'Eglise sont autant d'invitations pressantes à l'adresse des théologiens afin qu'ils s'emploient à faire resplendir de tous ses feux la foi théologale vécue de Celle qui est bienheureuse parce qu'Elle a cru (cf. Luc 1, 45). Si Marie est l'icône parfaite de la foi vécue comme fidélité définitive à la Parole de Dieu, comment ne pas approfondir l'intelligence contemplative de cette vertu de la Mère de Dieu afin de mieux en vivre et en témoigner ? C'est dans une telle quête, celle de la foi qui cherche l'intelligence, qu'a voulu s'inscrire humblement mais résolument le Colloque de théologie mariale qui s'est tenu du 11 au 13 octobre 2013 à Rocamadour, à l'initiative conjointe de ce beau Sanctuaire de Notre Dame, à l'occasion du Jubilé de son Millénaire, ainsi que de la Faculté de théologie de l'Institut catholique de Toulouse. Puissent les Actes de cette rencontre théologique rassemblés en ce livre transmettre et partager aux lecteurs désireux de mieux connaître la Vierge Marie pour mieux suivre le Christ, non seulement la richesse symphonique de l'apport des conférenciers (F. -M. Léthel, ocd, M. -V. Meurice, cvm, F. Daguet, op, Ph. -M Margelidon, op, T. -M. Pouliquen, G. Passerat, G. de Menthière, E. Richer) mais aussi et surtout un élan renouvelé dans l'Amour de Jésus en Marie qui surpasse toute connaissance.

11/2014

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Histoire internationale

Histoire de La Ruche, Kabylie, 1937-1975. Le bulletin, curseur d'un mouvement, d'une histoire et d'une société

Les cent vingt-neuf numéros du bulletin de La Ruche, consultés pour les besoins de cette étude, ont permis une meilleure connaissance de cette association féminine érigée en terre kabyle par des Soeurs missionnaires. A la fin des années trente, quatre villages pionniers ouvrent la marche de La Ruche. Ils seront rejoints progressivement par les autres postes, où se sont implantées les Soeurs, pour que le mouvement arbore le nom de La Ruche de Kabylie. l'indépendance de l'Algérie induira, entre autres changements, une nouvelle appellation : La Ruche d'Algérie. Le volet éditorial de La Ruche est particulièrement dense. Le journal de l'association, dit bulletin et paru pour la première fois en 1940, portera aussi les trois noms. organe permanent au contenu évolutif ; le bulletin avait des r8les prédéfinis : support pédagogique qui consolide la formation et lien qui permet des échanges entre adhérentes de différents villages. Par son contenu et sa longévité de trois décennies, il se trouve remplir aujourd'hui d'autres r8les que ceux qui lui étaient assignés : il est le miroir qui reflète l'intérieur d'un rucher où des fillettes et des jeunes filles, majoritairement musulmanes et chrétiennes pour d'autres, reçoivent une formation à la fois respectueuse des traditions et ouverte sur le monde extérieur il dévoile le milieu environnant et particulièrement les changements qui affectent le monde féminin de 1940 jusqu'à 1975, année où le mouvement ferme définitivement ses portes. il est aussi ce curseur qui permet de tracer une Histoire, bien qu'incomplète, d'un mouvement unique dans les espaces algérien et africain, concernés par la mission d'évangélisation menée par les missionnaires d'Afrique. Enfin, ce fascicule de 17 à 20 pages, a figé l'image du milieu kabyle (écologique, culturel, sociétal, linguistique...) par des textes et dessins, décrivant le travail artisanal local, les activités en rapport avec la terre, la transcription du parler kabyle telle qu'adoptée par les missionnaires et le parler local entre autres aspects. il constitue aujourd'hui un substrat riche en informations que des chercheurs pourraient analyser pour élucider des questions d'ordre culturelles, sociologiques ou linguistiques.

03/2019

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Poésie

La nuit est encore debout c’est pour ça que je ne dors pas

"J'ai réellement rencontré la poésie, je veux dire physiquement, suite à un bouleversement familial. Au moment où tous mes repères s'effondraient, j'ai couru d'instinct vers la poésie. J'y ai trouvé la vie ; brute, sauvage, indisciplinée. J'y ai trouvé le souffle que j'avais toujours traqué éperdument, ce désir absolu d'intensité. Une langue des sensations qui dit autrement le réel mais ne cesse de l'étreindre. Soudain, les mots qui m'avait fui, se cognaient dans ma tête. Ils devenaient chevaux, rochers, mensonges, prières. Ils devenaient cabanes, couteaux, devenaient forêts. Ils étaient rivières, tambours, bagues et pierreries. Ils étaient corps. Ils étaient soleil. Disaient nuit, disaient "viens ! " , disaient terre, disaient rouge. Brasier de neige, épine brûlante. Disaient amour, se répétaient. Parfois, se cachaient, soudain intimidés d'être aussi nus. Souvent, revenaient : "où est la maison ? où est le poème ? " . Ils frappaient, petits coups, téméraires et obstinés, jusqu'à ce qu'ils parviennent à ne plus être si seuls. S'ils cherchaient à étirer le temps, à devenir immortels, ils n'en finissaient pas moins par s'avouer question : "D'ici là, j'écoute le vent de nuit/appeler mon nom à la fenêtre. / Appeler mon nom. Appeler. Mon nom ? " Une langue "brûlante comme la neige" , voici ce que nous réserve le premier recueil de Lisa Debauche. Une histoire d'amour quand l'amour semble ne plus être là et qu' "à la radio, il y a des bombes" . L'amour, la mort, la solitude urbaine, la vie, l'écriture elle-même ("Peut-être que ce poème n'est pas un poème véritable ? / existe-t-il des poèmes véritables ? "), Lisa Debauche reprend à son compte des thèmes classiques en poésie mais leur insuffle une nouvelle vitalité tout au long d'un recueil où les mots sont gravés à l'os, à l'épure, dans une économie qui leur permet de révéler toute leur force, avec ça et là, une touche d'humour. Et entre lumière et obscurité, quelque part entre chiens et loups, apparait la beauté et ce recueil qui se lit d'une traite et qui pourrait bien réaliser l'exploit de faire aimer la poésie à celles et ceux qui n'y ont pas goût habituellement.

10/2023

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Management

Conter et compter

Gérard Schoun, à qui l'on doit déjà des réflexions sortant des sentiers battus, comme " Capital Humain versus Humain Capital " ou " Diriger Après Vivre Avec ", s'interroge ici sur la force que confie à l'entreprise une raison d'être, sur la difficulté à mesurer une performance autre que financière, et sur les mutations d'une gouvernance soucieuse du bien commun. Dans sa préface, Patricia Savin salue un " ouvrage puissant, inspirant et prospectif ". Daniel Corfmat (Président de l'Association des Dirigeants et Administrateurs d'Entreprise) : " La gouvernance, en prise avec les grandes interrogations que suscite un monde de plus en plus incertain, est centrale pour relever de nombreux défis, dont celui du sens. Le dernier opus de Gérard Schoun met en exergue cet impératif, à la fois économique et moral. " Bertrand Desmier (Senior Advisor Tennaxia) : " Un livre passionnant... Je retiendrai son emprunt au prologue de Saint Jean " au commencement était le Verbe, pas le tableur Excel " à mettre en perspective avec " tenir un compte de faits plutôt que de nous susurrer un conte de fées ". Et c'est bien là toute l'ambiguïté ; si les entreprises ont besoin de récits pour forger et donner du sens à leur raison d'être, les parties prenantes ont néanmoins besoin du chiffrage des actions mises en ouvre pour jauger la pertinence des stratégies déployées. " Victor Gherardi (Directeur Les Mots en entreprise) : " Un livre important, enthousiaste, et sans idéologie... En creux, ces lignes sont aussi la démonstration de ce que seul le récit permet : donner une profondeur de champ, tracer un sillon, et offrir un remède contre la désillusion. " Julie Petithomme (Directrice ESG du Groupe Colisée) : " Comme l'expose Gérard Schoun avec adresse et philosophie, la mesure extra financière n'est pas chose aisée et demeure un défi d'aujourd'hui et de demain. Bravo pour ce bel ouvrage. " Martin Richer (Président de Management & RSE, Directeur de l'Executive Master Trajectoires Dirigeants de Sciences Po) : " Gérard Schoun. puise à toutes les sources, la philosophie, les sciences sociales, le management et même la psychanalyse, pour nous interpeller et nous donner à voir l'entreprise et le leadership de demain. " Ingrid Vaileanu (Rédactrice en chef d'Interview Francophone) : " Une véritable diversité de savoirs réunis ici avec intelligence et audace. "

10/2023

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Activités professionnelles (BE

CAP Production et service en restaurations (rapide, collective, cafétéria) - Livre + Licence élève 2

Cet ouvrage consommable couvre parfaitement l'ensemble du référentiel du CAP Production et Service en Restaurations (rapide, collective, cafétéria). Il est proposé au choix en livre papier + licence numérique i-Manuel ou en 100% numérique i-Manuel. En version imprimée, cet ouvrage propose en complément une licence numérique i-Manuel 2. 0, la solution pour mettre les élèves en activité sur ordinateur ou sur tablette. >> Les infos pratiques sur le i-Manuel 2. 0 à découvrir ci-dessous Cet ouvrage permet de développer les savoirs et les compétences nécessaires pour travailler dans différents secteurs de la restauration, pour être polyvalent à la fois en cuisine et en service : - Réaliser et mettre en valeur des préparations alimentaires simples (respect des règles d'hygiène et de sécurité) ; - Mettre en place et réapprovisionner les espaces de distribution, de vente et de consommation (sur place ou à emporter) ; - Accueillir, conseiller le client, prendre et préparer sa commande ; - Assurer la distribution et le service des repas ; - Procéder à l'encaissement des prestations ; - Assurer des opérations d'entretien des locaux et du matériel. Structure de l'ouvrage - Une organisation thématique, divisée en 23 chapitres courts très illustrés et adaptés aux élèves de CAP. - 4 contextes professionnels réalistes et détaillés, permettant de projeter les élèves dans les secteurs de la restauration dans lesquels ils seront amenés à travailler : - L'entreprise de restauration collective Ô Menu ; - L'établissement de restauration rapide Charlie Burger ; - La cafétéria Kaktus ; - Le restaurant à thème La Boussole. Structure d'un chapitre - Une page d'ouverture : objectifs, compétences et savoirs abordés, présentation de la situation professionnelle (vidéo en appui) qui sera filée dans le chapitre. - Des activités courtes avec différents documents (photos, illustrations, schémas, vidéos, textes) et un questionnement ludique et varié (réponse ouverte, cases à cocher, points à relier, schémas à légender, etc.). - Une synthèse active sous forme de schémas à compléter, les mots-clés et un quiz interactif. - Des applications en fin de chapitre pour faciliter la différenciation pédagogique (exercices de remédiation et d'approfondissement), et des idées d'atelier expérimental. En fin d'ouvrage : les tables de composition des aliments, et un lexique.

04/2023

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Littérature étrangère

Palinure de Mexico

Si le Palinure de Virgile conduit Enée jusque sur les rivages de la terre promise avant de mourir tué par les Lucaniens, celui de Fernando del Paso, lui, nous guide à travers un récit d'une ébouriffante luxuriance, à l'écriture ingénieuse jusqu'au génie, à la fois drolatique et d'une beauté poétique digne du meilleur des surréalistes : roman total, rabelaisien, boulimique, avalant et restituant tous les mondes réels, possibles ou imaginaires, mettant en oeuvre et en " jeu " toute la culture du monde, dans lequel on voit un étudiant en médecine s'éprendre de sa cousine et l'aimer avec une grandiose impudeur avant de tomber sous les matraques de la police à Tlatelolco, l'été des Olympiades, lors d'une tuerie perçue comme la sinistre répétition des sacrifices aztèques et des massacres coloniaux ; roman rabelaisien encore par ses graves et canularesques méditations sur la vie _ prise à la blague ou au tragique, jamais au sérieux _ et la mort, par son humour, sa truculence et sa jubilation, doublées ici d'une tendresse, d'une pudeur qui rendent bouleversante l'expression des passions ; roman physiologique aussi, comme l'auteur le fait dire à l'un de ses multiples avatars, " aussi compliqué et magnifique que l'organisme humain " ; roman épique enfin, auquel ne manquent ni la descente aux Enfers ni le nocher Charon, gardien des cadavres disséqués, et où, poursuivi par la Mort déguisée en personnage de la commedia dell'arte, le héros nous initie aux mystères des Iles imaginaires _ et de son Mexique. Mais le héros mythique et l'épopée sont universels, et comme l'Enéide, l'Ulysse de Joyce ou celui d'Homère, le Palinure de Fernando del Paso ouvre sur le monde entier. Né en 1935 à Mexico, Fernando del Paso a fait des études de biologie et d'économie dans sa ville natale et travaillé une quinzaine d'années dans la publicité avant de s'installer à Londres, où il collabore à la BBC et à divers journaux. Il a publié un premier grand roman en 1966, José Trigo, et obtenu pour Palinure le très important prix Rómulo Gallegos (G. Garcia Marquez, M. Vargas Llosa).

12/1985

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Histoire ancienne

Pourquoi l'art préhistorique ?

Les hommes des Temps glaciaires ont pénétré dans les grottes profondes pour y dessiner et s'y livrer à de mystérieuses cérémonies, dont parois et sols portent à l'occasion les traces. Ils ont aussi orné les parois de certains abris où ils habitaient de leurs gravures, peintures et sculptures représentant le plus souvent des animaux. Parfois, ce furent sur des roches isolées dans la nature ou au bord de rivières que des gravures se sont exceptionnellement conservées. Tenter d'approcher les raisons qui guidèrent ces gens peut paraître une gageure. Nombre de spécialistes esquivent la question du "Pourquoi ? ", lui préférant le "Quoi ? " (description et étude des thèmes représentés, que l'on veut aussi complètes et "objectives" que possible), le "Quand ? " (problèmes de datation et de chronologie) et le "Comment" (étude minutieuse des techniques utilisées). Jean Clottes s'est attaqué à cette question. Après une longue carrière de chercheur essentiellement consacrée à des fouilles archéologiques, surtout en grottes et en abris, qui éclairent les modes de vie des Paléolithiques, il s'est intéressé à leurs croyances et à leurs conceptions du monde, telles qu'elles devaient s'exprimer dans les grottes ornées, bien mieux sans doute que ce que l'on pouvait en saisir dans les outillages et les restes de leurs activités journalières révélés par les fouilles. Ses fouilles sur tous les continents l'ont conduit à une réflexion comparative : les aborigènes australiens ou Indiens des Amériques par exemple, ont préservé un état d'esprit, une attitude vis-à-vis de la nature et du monde qui remonte à la nuit des temps. Au cours de ces déplacements, Jean Clottes a rencontré David Lewis-Williams, préhistorien sud-africain qui étudie depuis longtemps l'art, la religion et les coutumes des Boschimans du sud de l'Afrique. Il eut l'idée que l'art des Paléolithiques, comme celui des artistes San, avait pu être réalisé dans le cadre d'une religion de type chamanique. Une collaboration naquit. C'est, de toutes les hypothèses que Jean Clottes recense dans cet ouvrage pour le grand public, celle qui lui paraît la plus féconde, car elle explique le plus de faits.

11/2011

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Sciences de la terre et de la

Ain

Les "Guides géologiques" sont une invitation à découvrir un département, un Parc régional à travers l'originalité de sa géologie. Savoir lire un paysage, son relief, ses roches, sa végétation, savoir décrypter l'empreinte de son histoire, c'est mieux comprendre ce qui en fait la spécificité. Chaque guide de cette collection toute en couleurs comporte : une brève histoire géologique du département qu'il vous propose de découvrir ; des itinéraires détaillés, accessibles et originaux, qui vous enchanteront par la diversité des curiosités naturelles rencontrées ; des fiches "découverte" qui vous renseigneront un peu plus sur l'identité du département. Les itinéraires traversent des sites remarquables où l'on vous propose de vous attarder un moment. Ils font de chaque guide le compagnon idéal de vos balades. Ain. Ce département offre de nombreux espaces propices à l'exploration géologique, car son territoire est multiple : aux basses terres du fossé bressan à l'Ouest, composé de la Bresse au Nord et du plateau de Dombes au Sud, s'oppose la chaîne jurassienne et ses reliefs de moyenne montagne à l'Est qui culminent à 1 720 m au Crét de la Neige. Plus à l'est encore vient le Pays de Gex, à l'amorce du bassin lémanique, prolongé vers le Sud par l'étroite vallée du Haut-Rhône. C'est au coeur des reliefs de la chaîne du Jura que se trouvent la plupart des itinéraires de ce guide, là où les grandes entailles ouvertes par l'érosion fluvio-glaciaire et karstique transpercent le substrat rocheux et mettent à jour les séries stratigraphiques, plissées et taillées, constitutives de la chaîne. C'est dans ces formations rocheuses qu'ont été récemment découvertes de nombreuses traces de pas de dinosaures qui révèlent sous un jour nouveau l'histoire géologique de ce département. Ces découvertes sont l'occasion d'aborder l'ichnologie, branche de la géologie qui traite des empreintes et des traces fossiles. Une grande partie des itinéraires de ce guide cheminent sur les traces de ces géants du Jurassique, à Plagne avec ses empreintes gigantesques et la plus longue piste de sauropode connue à ce jour dans le monde, mais aussi sur d'autres sites, plus confidentiels.

06/2019

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Critique littéraire

Argonautiques. Tome 1, Chants 1 et 2, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "c'est celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant JC, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des oeuvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande ouvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'ouvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles. Les tomes I et II sont assortis de cartes, tandis que le tome II contient un complément d'introduction. Le tome III est en outre enrichi d'un Index nominum et d'un Index vocabulorum, et de notabilia varia.

01/1975

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Montagne

L'Alpe N° 68, printemps 2015 : Le sexe de l'Alpe. Numéro (presque) érotique

Les Alpes ont suscité (et de longue date !) des représentations très sensuelles de leurs reliefs, de leurs neiges et de leurs rochers, comme en témoignent ces cartes postales dessinées de la fin du XIXe siècle représentant le sommet de la Jungfrau (la vierge) dans des poses parfois très lascives. Beaucoup de légendes des montagnes s'appuient également sur les lignes d'une crête, la forme d'une falaise, la gorge d'un torrent qui évoquent le galbe d'une hanche, les courbes généreuses d'un sein, le visage d'une femme à la longue chevelure, la silhouette d'un couple enlacé ou la forme dressée d'un phallus. Si le premier nu féminin au sommet du mont Blanc fut réalisé dans l'entre-deux-guerres, les Alpes ont servi de décor aux premières photos coquines dès le début du XXe siècle. Les alpinistes partaient d'ailleurs autrefois "déflorer" des sommets vierges et ils y plantaient même parfois des statuettes de... la Vierge. Aujourd'hui, il ne reste quasiment plus de sommets inviolés, mais certains montagnards sont devenus adeptes de la randonnée... nue ! Enfin, que dire de ces pages issues de l'enfer de la littérature alpine qui font la part belle aux grivoiseries, voire de ces romans érotiques ? Car après tout, un couple, légitime ou pas, ne doit pas passer impunément une nuit sous tente en altitude... Quant à l'écrivain Nabokov, sulfureux auteur de Lolita, qui vécut ses dernières années sur les hauteurs de Lausanne, on dit que son goût pour la chasse au papillon devait beaucoup à la forme des ailes déployées qui lui évoquaient l'image d'un... sexe féminin ! Les sciences humaines ne sont pas les dernières à s'être intéressées à la gaudriole. Ainsi, dans les montagnes suisses, attitudes et comportements sexuels jouaient un rôle central dans les luttes de pouvoir aux XVIIIe et XIXe siècles. Certains villages de montagne, hauts lieux de passages, de transhumances et de colportages, recelaient même des maisons closes. Et au fond, que savons-nous des galipettes printanières des petits bergers sur l'alpage ? Réponses dans le numéro de printemps de la revue L'Alpe. Avec la sève qui monte, un numéro diablement érotique !

03/2015

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Autres éditeurs (A à E)

Balbuzar, le pirate aux oiseaux

La confrontation entre deux univers, celui de la royauté et celui de la piraterie, entre la conformité et la diversité. Le combat entre deux caractères forts à travers une cinquantaine d'illustrations lumineuses de Frédéric Pillot. Le texte de Gérard Moncombe balance entre action, humour et poésie. Dans la mer des Sarboucanes, il ne fait pas bon naviguer, malepeste ! Sur son brigantin, l'Enragé, Balbuzar le pirate y règne sans partage. Notre bougre attaque, pille, coule, rançonne tout ce qui passe à sa portée. Farouche, cruel, redoutable, assurément, Balbuzar l'est ; avec une certaine bonhomie, cependant, et un grand sens de la justice. A vrai dire, il est en harmonie avec la mer, les îles, le vent, les rochers. Autour de lui, des oiseaux, toujours. Des femmes, des hommes, des enfants. Tous libres comme l'air. Mais voilà que l'impératrice Pépita XIII s'inquiète de cet état de choses. Elle envoie contre Balbuzar son meilleur officier, le Commodore, à la tête d'une armada. Il représente la force, l'ordre, la loi. Arrogant, dominateur, implacable. Sûr d'être celui qui nettoiera la mer des Sarboucanes. Balbuzar et le Commodore s'affrontent. Deux marins d'exception, deux guerriers affûtés. Le combat s'engage, fracassant, tumultueux. La lutte pourtant est inégale, car le Commodore a d'immenses moyens, une armée derrière lui et la puissance de l'empire. Il construit un navire gigantesque qui, assurément, va balayer les pirates et leur flottille battant pavillon noir. Le destin de Balbuzar semble tracé. Le horsla-loi va être écrabouillé par l'énormité de l'adversaire. Cuit, ratacuit dans la marmite impériale. Croyez-vous ça ? Bien sûr que non ! Le rusé pirate saura trouver la faille dans la cuirasse du monstre. A lui seul il vaincra son monstrueux adversaire. Comme David foudroyant Goliath. Comme le petit tailleur abattant les deux géants. Balbuzar l'emporte par sa malice, mais aussi par la force de son désir : il veut vivre, alors que le Commodore ne songe qu'à soumettre le monde. Une fable sur la liberté, sur la résistance, sur le pouvoir. Et une ode à la nature.

10/2020

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Récits de voyage

Grand Tibet et Vaste Chine. Au pays des brigands gentilshommes ; Voyage d'une Parisienne à Lhassa ; Sous des nuées d'orage ; A l'ouest barbare de la vaste Chine ; Le vieux Tibet face à la Chine nouvelle

" A vrai dire, j'ai le mal du pays pour un pays qui n'est pas le mien. Les steppes, les solitudes, les neiges éternelles et le grand ciel clair de "là-haut" me hantent ! Les heures difficiles, la faim, le froid, le vent qui me tailladait la figure [...] les camps dans la neige, dormant dans la boue glacée, et les haltes parmi la population crasseuse jusqu'à l'invraisemblance, la cupidité des villageois, tout cela m'importait peu, ces misères passaient vite et l'on restait perpétuellement immergé dans le silence où seul le vent chantait, dans les solitudes presque vides même de vie végétale, les chaos de roches fantastiques, les pics vertigineux et les horizons de lumière aveuglante. Pays qui semble appartenir à un autre monde, pays de titans ou de dieux. Je reste ensorcelée. " Ce sont à la fois les hauts plateaux tibétains et les confins nord-ouest de la Chine himalayenne que célèbrent avec une nostalgie poignante ces lignes d'Alexandra David-Néel. Chine et Tibet sont en effet les pays de prédilection de la célèbre exploratrice. Elle les a parcourus sur des milliers de kilomètres de jungle, de steppes ou de solitudes glacées, à pied, à dos de yack ou de mule, le plus souvent par des chemins inexplorés. Ces voyages, Alexandra David-Néel les a racontés dans une série de livres inoubliables rassemblés ici en un seul volume, sous le titre simple mais évocateur de Grand Tibet et Vaste Chine. Le premier récit débute en février 1921, quand Alexandra entreprend le projet fou de rejoindre Lhassa, la cité sainte perchée sous le toit du monde, à pied, déguisée en mendiante. La dernière aventure prend fin en 1946, quand, famélique et vêtue de hardes, elle échappe aux horreurs de la guerre sino-japonaise. Dans chacun des cinq textes qui couvrent ces deux périodes d'exploration, le lecteur retrouvera intacts l'acuité du regard, la profondeur de réflexion, l'humour, tout ce qui fait l'immense talent de celle que l'on a surnommée "la femme aux semelles de vent".

11/1999

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Théâtre

La scène aux ados. Tome 15

Parklands (Muriel Cocquet) - Après avoir perdu dix-sept camarades morts de maladies rares, la jeunesse d'une ville ultra-polluée se mobilise pour comprendre les causes de la pollution et pour combattre. Dans cette lutte commune, il y a des conflits, des amours, du courage et beaucoup d'espoir. Vortex (Isabelle Dekaise) - Dans un futur plus ou moins proche l'hémisphère nord est plongé dans une nouvelle ère glaciaire. Une partie de la population s'est réfugiée sous la terre afin d'échapper aux intempéries extrêmes. D'autres ont décidé de vivre selon les principes de Nuna, notre mère la terre. Les bras engourdis (Caroline Logiou) - Une femme, seule, erre à la recherche d'un arrêt de bus qui ravivera ses souvenirs enfouis. Les divers personnes qu'elle y rencontre évoquent, tantôt avec tendresse, tantôt avec violence, le sentiment commun de honte et l'extrême difficulté à s'en délivrer. L'Odyssée, suite et fin (Luc Malghem) - Voir L'Odyssée dans un centre fermé pour mineurs en attente d'expulsion, tel est le cadeau cynique qu'un ministre veut s'offrir le jour de son anniversaire. Mais le théâtre, c'est la liberté et les participants vont se permettre de réécrire l'histoire à leur manière. Enjeu (Stéphanie Mangez) - A travers cette pièce dont émanent des odeurs de vestiaires et où se croisent des grands champions (parfois déchus) et des sportifs amateurs, on découvre l'envers du décor et les similitudes avec le monde du théâtre : les contraintes, les rituels, et l'impérieuse primauté du jeu collectif. Logo(s) (Sarah Pèpe) - Une école, au bord du gouffre financier, accepte la présence d'une entreprise commerciale en ses murs. Les jeunes se plieront-ils facilement aux diktats du Grand Entrepreneur et arboreront-ils, partout et en tous temps, l'emblème de la marque ? Sinon, comment se démarquer ? Incredibile (François Salmon) - Le cirque Guardami est en ville. Retranchée dans sa caravane, Nonna Rita, l'aïeule, ne vit les spectacles que par procuration. Un soir, elle explose : les prestations ne sont plus à la hauteur. Il faut se réinventer d'urgence sans quoi le cirque va mourir... si ce n'est déjà fait. Zone (Thierry Simon) - Trois nuits durant, un groupe d'adolescents se rend furtivement devant une zone interdite au coeur d'une forêt de bouleaux. Les projecteurs guettent les intrus. Et non loin hurlent les loups. Que se passe-t-il à l'intérieur de la Zone ? Tous veulent le découvrir et braver le danger.

06/2019

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Philosophie

CAHIERS DE MEDIOLOGIE N°2 : QU'EST-CE QU'UNE ROUTE

Ouverture : Régis Debray, Rhapsodie pour la route François Dagognet, Route, anti-route et méta-route La route : permanence & paradoxe : Odon Vallet, Le routard et la routine Numa Broc, Géographie : les grandes lignes François-Bernard Huyghe, Cheminement animal, route humaine Daniel Bougnoux, L'état des routes François-Bernard Huyghe, Le médium ambigu Régis Debray, Le risque routier Nanine Charbonnel, Homo Viator ou Les dix métaphores de la marche Odon Vallet, Trois marcheurs : Bouddha, Jésus, Mahomet Pierre Sansot, Chantons les bas-côtés Jacques Lanzmann, L'ampoule, la crampe et le plaisir - Moi, j'aime l'autoroute Les routes : art & métier : François Dagognet - Alain Dupont - Michel Chappat, La chimie de la route. Dialogue du philosophe et de l'entrepreneur (entretien) Andre Guillerme, Chemins, routes, autoroutes - Théorie des routes Catherine Bertho-Lavenir, Lutte de classes et d'influence Alain Gras, Paris-Bangkok-Saigon : carnet de vol Arnaud Sompairac, La route, la nuit Serge Tisseron, Choses vues Thierry Dufrêne, On the road again. Notes sur un thème de l'art américain Les inforoutes : fin de la route ? : Daniel Parrochia, Les routes invisibles Karine Douplitzky, Voyage au bout de la route Pierre Lévy - Alain Finkielkraut, L'impasse ou l'échappée ? (entretien) Isabelle Rieusset, Un milieu conducteur Monique Sicard, Brouillards sur la route Robert Damien - Salvatore Maugeri, Normaliser pour dominerCoda : Régis Debray - Michel Serres, Sortir des réseaux... (entretien) Kiosque : En relisant en revoyant... : Karine Douplitzky, Le multimédiaticien François-Bernard Huyghe, La main (invisible) du futur Daniel Bougnoux, Philosophes, à vos marches ! Serge Tisseron, Le Cri de la soie : la trahison des images Daniel Bougnoux, Neuropolar Karine Douplitzky, Shakkei ou Les routes du virtuel Pierre-Marc de Biasi, Edward Hopper : l'émergence de la route moderne - Un héritage esthétique du IIIe Reich : l'autoroute nazie Frédéric Tachot, Les mots de la typographie. Initiation ouvrière Régis Debray, L'impératif retour aux sources (Image, Icône, Economie de Marie-José Mondzain) Jean Clair, Eloge du visible (Fondements imaginaires de la science, de Jean Clair) Daniel Bougnoux, Ridicule !, une technologie de l'esprit Serge Tisseron, L'«effet Copycat» Pascal Lardellier - Paul Rasse, Au carrefour des inforoutes, le cybercafé...J Lichnérowicz - Arnaud Sompairac, Bonne expo cherche partenaires...Patrice Claude, Une route réservée aux Israéliens...Louise Merzeau, Single Track Road Luiz Martino, Métaphores Jean-Michel Frodon, JLG Airline François Cusset, Déterritorialiser le livre français Louise Merzeau, Mois Off Laurent Roth, De l'assassinat du spectateur par la fée électricité Janique Laudouar, Une autre façon de monter l'escalier Philippe de Bruyn, Réponse à l'hyperscène Luiz Martino, L'objet évité Vincent Tiffon, Instantané médiologique Michel Wolf, Les garagistes de l'informatique Jean-Michel Frodon, Legendre au miroir Régis Debray, Vidéo-sadisme Anthologie.

11/1996

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Régionalisme

Là. Le choix d'une vie : souvenirs d'engagements

Il y a des livres nécessaires, et ce ne sont pas les plus nombreux. Celui que vous tenez dans les mains est de ceux-là. Il porte plus haut et plus loin la parole, malgré l'humilité de son auteure. Un livre qui témoigne, avec conviction et modestie, d'un remarquable parcours humain, personnel et, en même temps, tourné vers les autres. Mireille Debard aura été de toutes les luttes de son époque, de tous les combats pour une vie meilleure. Elle n'a jamais renoncé. Son existence est un roman écrit avec style et élégance, une autre façon de lire le monde. Mireille Debard s'est toujours méfiée des opinions toutes faites. La sienne, elle se l'est forgée, au fil des ans, à la fois avec prudence et détermination. Ses engagements, les nombreuses causes défendues, chez elle tout est cohérent. Et elle a su faire de la non-violence une manière d'être, mieux, un art de vivre. Quand j'ai découvert les pages qui vont suivre, j'ai immédiatement été convaincu de leur incroyable nécessité et de leur immense portée. La vie entière de Mireille Debard est un exemple à suivre pour les générations d'aujourd'hui. Sa foi en l'humanité est inséparable de ses actes militants. Le mot est lâché. Militant, militante. Militantisme. Pour certains, l'expression est devenue démodée. Ce sont, sans aucun doute, les mêmes qui nous annoncent la chute des temps et la fin de l'Histoire. Mais, pour Mireille Debard, la voie reste droite, malgré les embûches du chemin et les barrières mentales. L'altérité, ou la reconnaissance de l'autre dans sa différence, est au coeur de cet ouvrage né, je le confirme, d'une impérieuse nécessité. La quête de soi et la quête de l'autre sont un seul et même voyage. Un voyage en terre humaine, une simple affaire de goût, de coeur et d'esprit. Dans la nuit de l'homme, une fois la planète assombrie par les ténèbres, il y a toujours une lueur d'espoir qui subsiste. Il y a ceux qui recherchent le mal, et qui le trouvent. Il y a ceux qui, par bonheur, produisent le bien. Mireille Debard est de ces derniers. Elle a passé la majeure partie de son existence à rallumer des étoiles et à faire briller dans le ciel la flamme de l'espérance. Son livre est un abri pour les trop longs hivers. Son livre est une main offerte au monde d'après. Mireille Debard est notre amie. Thierry Renard

10/2020

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Football

Le système d'Onofrio. Entre foot, business et politique, enquête sur une ascension controversée

"Ma vie pourrait être un film". C'est par ces mots que Lucien D'Onofrio ponctuait un entretien pour le magazine Wilfried en 2017. Difficile de lui donner tort, tant son histoire est à la fois fascinante et sulfureuse. Fils d'un mineur italien, vendeur de chaussures puis modeste joueur de football, il atteint en quelques années seulement les sommets du foot international. Dirigeant du club de Porto, vainqueur de la Ligue des Champions en 1987, D'Onofrio devient ensuite l'un des agents de joueurs les plus influents de la planète foot dans les années 90. Ses clients ? Les plus grandes stars de l'époque : Thierry Henry, Didier Deschamps, Zinedine Zidane... Ses amis ? Bernard Tapie et Silvio Berlusconi. D'Onofrio a toujours cultivé la discrétion. Il sortira (un peu) de l'ombre en 1998 quand il convainc Robert Louis-Dreyfus (alors patron d'Adidas) de reprendre le Standard de Liège, au bord de la faillite. Il parviendra à hisser le club sur le toit du football belge en remportant deux championnats consécutifs en 2008 et 2009... Mais le football, bien plus que tout autre sport, est à la croisée d'enjeux économiques, politiques et sociétaux. Un cocktail qu'on appelle grossièrement "foot-business" et dont Lucien D'Onofrio est indiscutablement l'un des porte-étendards. Là où, sportivement, notre petite Belgique peut s'enorgueillir de compter dans ses rangs les Hazard, De Bruyne ou Lukaku, D'Onofrio fait, lui, partie des figures "cultes" d'un marché occulte où tout semble permis. Lucien D'Onofrio n'est pas qu'un "super-agent" , il est aussi un redoutable homme d'affaires. Aujourd'hui encore, il continue de tisser sa toile et d'exercer son influence, dans tous les secteurs possibles. Si ses courtisans restent nombreux, ce personnage élégant, séducteur mais également dépeint comme diabolique, compte son lot d'ennemis. Les auteurs ont ainsi pu mettre la main sur des documents précieux, dont des jugements d'affaires judiciaires françaises, des archives attestant d'un séjour en prison, ainsi qu'un rapport de la Cellule de traitement des informations financières (CTIF), qui concentre un large panel de transactions financières opérées par Lucien D'Onofrio durant des années vers les comptes de différentes sociétés ou de diverses personnalités... L'ensemble de ces informations constitue le coeur d'une enquête de longue haleine, qui embarque le lecteur aux quatre coins de la galaxie D'Onofrio. Un récit rédigé comme un roman, de la Belgique à l'Italie en passant par la Suisse, le Lichtenstein et le Portugal.

12/2022

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Littérature française

Les Républicains

Novembre 2016 : trente ans après s'être connus à Sciences Po où ils ont préparé l'ENA, deux anciens camarades se retrouvent à l'occasion d'une émission de Thierry Ardisson consacrée à la promo 1986 de l'école de la rue Saint-Guillaume. La fille en noir est une essayiste qui s'est vite affranchie de la « négritude » au service des puissants pour consacrer sa plume à Retz et à Swift. Guillaume Fronsac est énarque, banquier d'affaires et auteur d'un livre sur Machiavel qui, pense-t-il, fait de lui un écrivain. Unité de temps : ces deux là ne se quitteront plus, de 17h00 à Minuit. Unité de lieu : du 93 faubourg Saint-Honoré à leurs appartements respectifs en passant par les décors luxueux du Régina, de l'hôtel Meurice et celui de Talleyrand, ils vont déambuler dans le coeur du Paris historique du pouvoir régalien et de la Révolution française. Unité d'action : une joute intellectuelle et un suspense amoureux où se joue, à travers le bilan de leurs vies, celui d'une génération qui aura vu les politiques abandonner la mémoire culturelle et historique de leur pays. Que le spectacle commence ! Nous sommes successivement dans sa tête à elle, dans sa tête à lui et dans celle d'un narrateur omniscient. Anatomie cruelle de la chute de la maison France, advenue en trente ans avec les premières cohabitations, la collusion progressive du public et du privé et la décomposition du politique réduit à cet éternel bal des prétendants dont les fantômes jamais rassasiés de pouvoir ne cessent de nous hanter. Nostalgie sur son identité aussi, fracassée depuis le divorce de la République des lettres et de la République tout court, dans un pays où la littérature avait jusqu'alors toujours été politique et la politique littéraire. Jeu entre ces deux personnages qui s'étaient jadis embrassés le temps d'une fête, qui se cherchent et se défient, et pour lesquels, jeux de pouvoir et de séduction se confondent. En sept puissants chapitres qui scandent les heures et les lieux traversés, Cécile Guilbert mêle la grande histoire à la petite pour dresser un portrait peu flatteur d'un pays dont les élites sont à la dérive. Et elle n'épargne personne : pas plus les importants du jour croqués dans des portraits assassins que ses propres personnages, dont elle se joue avec une ironie grinçante. D'une plume allègre, cruelle et brillante, elle nous emporte dans son roman comme dans une pièce de théâtre dont on ressort séché. Autant qu'impressionné.

02/2017

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Beaux arts

DiversCités. Les grands ensembles, Bourgogne & Chalon-sur-Saône

Si la diversité des territoires peut aujourd'hui se lire selon des approches multiples (historiques, architecturales, sociales, urbaines), les grands ensembles apportent significativement leur pierre à l'édifice. En effet, quel que soit le cadre administratif suivant lequel ils ont été édifiés (Secteur Industrialisé, Rénovation Urbaine, Zone à Urbaniser par Priorité, Zone d'Habitation, Zone d'Aménagement Concerté, etc.), ces quartiers, dont les tours et les barres sont devenus les symboles, représentent un héritage urbain à la fois complet et complexe des Trente Glorieuses et qui a impacté toute la France. En réalisant une étude d'inventaire sur les grands ensembles, la Région Bourgogne-Franche-Comté a souhaité mettre en lumière les sites qui traduisent, à l'échelle du territoire bourguignon, la politique étatique en la matière et qui témoignent de leurs caractéristiques historiques et architecturales, de leurs aménagements paysagers, ainsi que de leur évolution. Cet ouvrage est ainsi l'occasion de dresser une synthèse régionale inédite sur l'ensemble des quartiers étudiés, les recherches ayant été menées en priorité sur l'habitat collectif, et permet de présenter l'exemple de la ville de Chalon-sur-Saône, particulièrement représentatif des partis urbains et architecturaux adoptés pour les grands ensembles en Bourgogne. L'objectif de ce livre, richement illustré, est tout autant de contribuer à mieux comprendre le processus de construction des grands ensembles et leur fonction au service du logement, que d'enregistrer la mémoire patrimoniale et visuelle de ces lieux de vie, en constante mutation.

09/2019

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Histoire de France

Le Moyen-Age 481-1453

Cet ouvrage réunit les Ateliers de l’historien publiés dans les volumes de l’Histoire de France : La France avant la France (481-888), Féodalités (888-1180), L’âge d’or capétien (1180-1328), Le temps de la guerre de Cent Ans (1328-1453). Le grand atelier de l’histoire de France invite chaque lecteur à partager les « secrets de fabrication » d’une science humaine effervescente. Car le passé est un laboratoire d’expériences et d’hypothèses : un vaste terrain d’études et d’expérimentations, ouvert aux analyses et aux débats les plus divers et les plus féconds. Les sources. À partir de quels documents travaille l’historien ? Comment les exploite-t-il ? Les sources ici concernent toutes les traces laissées par l’homme et exploitables par le chercheur : les données de l’archéologie, les textes, les images, les objets, les témoignages dans le cadre d’une enquête orale… L’historiographie. Comment, siècle après siècle, les historiens ont-ils analysé le passé ? De Clovis à nos jours, de Grégoire de Tours à Jacques Le Goff, chaque époque n’a cessé d’enquêter, de chercher à comprendre le passé. Une place centrale est accordée ici aux importantes thèses qui ont renouvelé, depuis quarante ans, notre connaissance de l’histoire de France. Les controverses et les enjeux. L’histoire est un perpétuel questionnement : sur les hommes, sur les événements, sur la politique, sur les cultures, sur les croyances. L’histoire n’est pas un processus achevé mais une « invention » permanente, en relation avec les interrogations vives du présent : violences, guerres, crises… Une importance particulière est accordée ici aux directions nouvelles d’une recherche en devenir, qui a beaucoup bouleversé et modifié les questions de datation. Le grand atelier de l’histoire de France du Moyen Âge met ainsi en valeur une histoire en construction, une histoire qui interroge et qui s’interroge, afin de mieux comprendre notre présent, offrant les « clés » d’une recherche plurielle, diverse, inventive, qui a totalement renouvelé notre connaissance du passé.

10/2012

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Historique

Breizh Histoire de la Bretagne Intégrale Tomes 1 à 4

Nombre des plus grands héros qui peuplent aujourd'hui nos récits aussi bien historiques que légendaires sont issus du peuple breton, fier et indomptable, qui migra de l'île de Bretagne vers le continent, sous la pression saxonne. Parmi eux, Boudicca la reine des Icènes, Arthur "le roi ours" , Morvan Lez-Breizh, Nominoë, et d'autres dont la haute stature nous domine encore à travers les siècles.

09/2023

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Photographie

Images birmanes 1865-1909. Trésors photographiques du Musée national des arts asiatiques - Guimet

La Birmanie... De ce mystérieux pays, nous savions peu jusqu'à sa récente ouverture au monde. Le plus grand Etat d'Asie du Sud-Est continentale est mentionné pour la première fois par Marco Polo au XIIIe siècle. Rudyard Kipling, à la fin du XIXe siècle, d'autres écrivains comme Pierre Loti, dans les premières décennies du XXe siècle, ont contribué à la renommée de la Birmanie auprès des Occidentaux. Cependant, ainsi que les épreuves de cet ouvrage en témoignent, la photographie a également beaucoup concouru depuis le début des années 1850 à la compréhension de la culture birmane. C'est en 1852, dans le contexte de la deuxième guerre anglo-birmane, que les premières photographies connues furent prises en Birmanie par John McCosh (1805-1885), chirurgien de la Compagnie britannique des Indes orientales et photographe amateur. Puis s'installèrent à Rangoon (actuelle Yangon) Jackson & Bentley, le célèbre studio Bourne & Shepherd et d'autres photographes encore. Avec l'arrivée en 1871 à Moulmein (actuelle Mawlamyine), première capitale de la Birmanie britannique, de l'Allemand Philip Adolphe Klier (1845-1911), le commerce de la photographie prit un essor important, et cela notamment lorsqu'il s'installa à Rangoon où il s'associa avec J. Jackson de 1885 à 1890. C'est au crépuscule d'une carrière exceptionnelle que l'un des photographes majeurs de la seconde moitié du XIXe siècle arrive en Birmanie en 1886 et ouvre un studio à Mandalay puis une boutique de meubles et de curiosités à Rangoon en 1895. Il s'agit de Felice Beato (1832-1909) dont l'oeuvre photographique sur le Japon de 1863 à 1877 est à l'origine de sa notoriété. Les photographies du XIXe siècle du MNAAG sur la Birmanie sont composées d'un portfolio de 73 planches d'auteurs différents, de 32 photographies, de Philip Klier principalement, et d'un achat de 10 épreuves. Cet ensemble a été complété par 27 photographies, montées dans un recueil et, en 2015, d'un album de 49 photographies de Felice Beato. Toutes ces épreuves sont à l'albumine sur papier d'après des négatifs sur verre au collodion. L'intégralité de cette exceptionnelle collection est reproduite dans cet ouvrage. La réédition d'Un Français en Birmanie, le texte du comte Alexandre Mahé de la Bourdonnais, complète cette plongée dans la Birmanie du XIXe siècle. De son vivant, l'auteur voit publiées six éditions de son livre par quatre éditeurs différents. La première date de 1883 et la dernière de 1898. La revue Le Livre analyse en quelques lignes les raisons de ce succès : "[...] contrée peu connue, des révélations curieuses et intéressantes, surtout à cause de la situation de la Birmanie, entre l'Inde et la Chine, et son voisinage avec le Siam, la Cochinchine et le Tonkin. Il démontre aussi l'importance qu'il y a pour la France à lier des relations intimes avec ce pays". On peut ainsi considérer son livre comme le premier récit complet de voyage en Birmanie par un Français et Alexandre Mahé de la Bourdonnais comme le grand découvreur en France de ce pays magnifique.

10/2017