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Cinéma

Philippe Torreton

Pour beaucoup, les histoires sont écrites. Plus rares sont ceux qui réinventent leur destin. Philippe Torreton est de ceux-là. L'enfant né au milieu des années soixante à Rouen, d'une mère institutrice et d'un père employé d'une station-service, est un jour devenu le grand comédien que nous connaissons. Au cours de sa jeunesse, le collégien se montre plutôt timide, réservé. L'inscrire à un stage de théâtre organisé par son établissement scolaire l'aiderait peut-être à se désinhiber... L'expérience se révèle déterminante, une ferveur dévorante s'empare de l'adolescent, ne le quittera plus. Cet ouvrage est agrémenté d'entretiens exclusifs, le comédien se livre en toute simplicité et dévoile comment le gamin qui n'osait envisager une carrière artistique, s'est retrouvé littéralement happé par le souffle de la passion puis propulsé dans la spirale d'une irrésistible ascension. En 1987, Philippe Torreton passe le concours d'entrée du Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il va fréquenter les classes de Catherine Hiegel et Daniel Mesguich. En 1990, il entre à la Comédie Française comme pensionnaire. Il en devient sociétaire en 1994. Mais comment retracer les débuts de la carrière de l'acteur normand sans évoquer sa rencontre avec Bertrand Tavernier ? Cette collaboration avec l'immense metteur en scène contribuera à la naissance de sa carrière cinématographique. Philippe Torreton recevra le César du meilleur acteur pour son rôle dans Capitaine Conan en 1997. Quand on demande au comédien quelles sont les personnalités qui l'ont le plus marqué, il hésite, elles sont si nombreuses ! Après une brève réflexion, le quinquagénaire confie : " Je pense à Bob Villette de la Compagnie errante, à mes professeurs au Conservatoire puis au Français. A Daniel Mesguich mais aussi à Antoine Vitez qui m'a engagé à la Comédie Française. A Bertrand Tavernier pour le cinéma et sans doute à Jeanne Moreau, Claude Rich et Jean-Claude Brialy pour les acteurs... " Philippe Torreton porte un regard sur son époque mais se confie également sur ses hobbies, ses projets, ses espoirs... Un artiste dont le talent n'a d'égal que l'humilité. Un homme capable de relever tous les défis, celui de passer du rôle de Cyrano à celui de Napoléon, de Robert III d'Artois dans les Rois maudits à celui d'Hamlet de Shakespeare, un comédien sans frontières qui n'a pas fini de nous étonner !

02/2019

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Cuisine

Green Kitchen pour les kids. Plus de 70 recettes végétariennes testées et approuvées par les enfants

Initier les enfants à la nourriture végétarienne relève parfois d'une véritable épreuve au quotidien. Influencés par leurs copains, trop enclins à préférer pites et frites aux fruits et légumes, séduits par les sirènes de la malbouffe, nos chères têtes blondes au palais formaté jugent parfois bien sévèrement nos tentatives culinaires pour manger sainement. Parents de trois enfants, David Frenkiel et Luise Vindahl aka Green Kitchen ont eux aussi connu bien des difficultés pour faire découvrir à Elsa, Isac et Noah les mille et une subtilités de la cuisine végétarienne. Plus d'une fois, les assiettes conçues et préparées avec amour ont été boudées... Pour éviter les crises et remporter la victoire, les stars de la cuisine veggie ont d'abord appris à bien connaître les habitudes alimentaires de leurs enfants — manger avec les doigts, ne surtout pas mélanger les divers ingrédients d'un plat, jouer avec la nourriture, chaparder un morceau de légume cru sur le plan de travail, s'émerveiller devant un plat coloré... — avant de concocter plus de 70 délicieuses recettes, rapides et simples, restées et approuvées. Repas de fête, snacks, finger food, joyeux desserts... rien n'est trop beau pour leur faire apprécier les légumes, y compris l'ennemi public numéro un : les épinards ! Elaborées pour les enfants, ces recettes n'en plairont pas moins aux adultes grâce aux conseils avisés des auteurs. Adaptables en un tour de main, elles indiquent également comment faire participer les enfants à la préparation des repas. Et en guise de bonus, retrouvez à la fin de chaque chapitre, une recette exclusive pour les laisser jouer les petits chefs ! Santé et bonne humeur au menu — telle est la promesse de ce nouvel opus des Green Kitchen !

08/2019

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Policiers

Tokyo année zéro

Août 1945. Tokyo n'est plus que ruines. Les immeubles sont éventrés, les canalisations ont explosé, les habitants se sont réfugiés dans des abris de fortune, l'empereur va signer la capitulation. Dans cette atmosphère de fin du monde, l'arrivée d'une dépêche au bureau de la Première Division criminelle passe presque inaperçue. Qui s'intéresse à la présence d'un corps de femme dans un dépôt de vêtements de l'armée ? L'inspecteur Minami se charge de l'enlèvement du cadavre. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que cette macabre découverte n'est qu'un prélude. Un an plus tard, les jeeps des Vainqueurs sillonnent la capitale d'un pays toujours exsangue. Le 15 août 46, un cadavre de femme est signalé dans le parc de Shiba. Au cœur d'une clairière, gît une jeune fille âgée d'une vingtaine d'années ; un morceau de tissu rouge lui enserre le cou. Dépêché sur les lieux, Minami fait les premières constatations et ne tarde pas à découvrir un second corps, presque réduit à l'état de squelette. C'est le début d'une affaire qui, pour l'inspecteur, prend aussi la forme d'une quête de sa propre identité, perdue dans le désastre de la guerre. Premier volume d'un cycle consacré à la ville de Tokyo après la Seconde Guerre mondiale, ce roman s'inspire d'un fait divers criminel. Pour David Peace, c'est le point de départ d'un thriller palpitant, saisissant, où l'on croise les pas d'un homme hanté par la mort et la culpabilité. Cette " année zéro ", c'est aussi celle de la défaite, la table rase à partir de laquelle il faudra tout reconstruire. En ce sens, David Peace, plus ambitieux et visionnaire que jamais, nous propose une superbe fresque sur la naissance du Japon moderne.

01/2008

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Littérature étrangère

Face contre terre

"Selon mon père, les mois de juillet et d'août étaient l'époque idéale pour un voyage en Sicile. En réalité, il n'était soleil ni canicule qui eût pu l'obliger à tomber la veste, le gilet et le chapeau, les chaussures montantes, le col dur et la cravate. Dans cette tenue, et une valise à chaque main, il se mettait en route avec moi pour son village. En sa qualité d'employé des Douanes il avait droit à un billet annuel gratuit pour lui et sa famille. Et c'était l'argument décisif pour vaincre les perplexités de ma mère qui voyait partout des dangers et des dépenses, particulièrement dans les voyages. "De la frontière suisse à la pointe de la botte, disait-il, personne n'utilise ce billet mieux que moi". Et il prenait le billet pour Trapani, sachant très bien qu'il n'irait pas plus loin que Palerme et renoncerait au dernier morceau du trajet. Il regrettait seulement de ne pas avoir dix enfants, pour pouvoir imposer aux Chemins de fer de l'Etat une plus grande charge, une plus grande dépense". Trois décennies s'écouleront avant que le narrateur ne se décide à renouer avec le rituel voyage du père au pays de ses origines, l'espace de quelques jours d'un été ardent, le temps de retrouver les oncles et les tantes qui sont restés au village, et qui vieillissent, entourés de leurs proches. Etrangement, rien n'a changé à Roccalimata en ces années soixante... C'est ce portrait intact d'une Sicile aussi secrète que mythique que nous dévoile Piero Chiara avec ces soleils écrasants, ces scènes de famille hautes en couleur, ces amours dérobées et ces confessions bouleversantes.

06/2013

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Littérature française

Salone

Un camion brinquebalant fonce en direction de Freetown. La poussière retombe lentement sur la piste. Dans la cabine, saturée de crasse et de moiteur, Jamil échafaude des plans d'avenir. Sous le siège, les diamants dérobés permettent tous les rêves de pouvoir. Autre année, autre décor. Du sable, une plage, un bar face à l'océan. Nelson le propriétaire et Gladys l'écrivaine sont en pleine conversation. Scène tranquille ? Ne nous y trompons pas. Les deux amis aux destins chahutés observent sans naïveté la valse des militaires et des puissants, comme des pantins qui se chassent les uns les autres. Poussière dans le sablier, qui coule, qui s'écoule. Plus loin dans le temps à moins que ce ne soit plus tôt : Shaun est en fuite et ne doit pas se retourner. Difficile d'oublier pour ce médecin d'une ONG la tourmente qui a englouti la femme aimée dans le chaos des kalachnikovs et de machettes brandies au moindre prétexte. Histoires particulières et pourtant toutes liées rage, au coeur et colères mal rentrées, les personnages de ce roman d'aventures se croisent, se découvrent, s'aiment et se perdent dans les troubles d'un pays en tension permanente. Chacun à sa manière, qu'il le veuille ou non, porte une partie de l'histoire de la Sierra Leone, chacun incarne pour toujours un morceau de l'existence de Salone. A la fois fresque historique, journal intime, roman d'aventure et cri du coeur, Salone nous bouleverse et éveille notre conscience à mesure que l'intrigue nous plonge dans le chaos d'un monde. Le singulier et l'universel se mêlent habilement dans ce roman au style enlevé. Des personnages attachants, une construction aux voix multiples qui mêle les petites histoires et l'Histoire. Une lecture stimulante !

10/2012

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Littérature française

La Terre et la Guerre

Clef de voûte de l'univers romanesque de Jacques Chauviré et, sûrement, son roman le plus ambitieux, La Terre et la Guerre ne dépaysera pas les lecteurs de l'écrivain médecin : la Saône n'est pas loin et plusieurs des personnages ont plus qu'un air de famille avec ceux de ses autres récits. L'action y débute le 23 août 1914 dans une région de Bourgogne, la Dombes, un domaine, la Bervillière, et au sein d'une famille d'apparence solide, les Calvière. Tout au long de cette fresque attentive à chacune de ses figures, et bien que le lecteur n'en soit jamais le témoin direct, c'est pourtant bien le front de l'Est qui dispute leur première place aux protagonistes. Même si, au bout du compte et de quatre années, la guerre n'est plus, pour chacun, que ce qu'il en a rapporté : un journal tenu sur place, une méchante blessure, une citation, un morceau d'obus fiché dans un poumon. Il s'agit ici de la guerre vécue depuis l'arrière, par les femmes, les paysans et ceux qui en sont revenus, dans tous les sens du terme. Mais au-delà de l'évocation d'une époque qui se fissure, le roman sait aussi, par endroits, se révéler rétrospectivement visionnaire en dévoilant la formidable force d'entraînement de la guerre, et pas uniquement pour l'industrie d'armement ou la marbrerie funéraire. Font irruption, par le biais des conversations et choses vues "à la ville", des bribes puis des pans entiers du monde appelé à remplacer celui dont maint signe indique que son temps est accompli. Et pourtant. S'il est des glissements de terrain irréversibles, semble nous confier l'auteur en guise d'épilogue, sur le sol bientôt aplani "rien n'a cessé d'être, ou tout va recommencer".

05/2008

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Franche-Comté

Jura et Franche-Comté

Le guide Lonely Planet qui va à l'essentiel pour découvrir le meilleur du Jura et de la Franche-Comté. Le seul guide qui couvre l'ensemble de la chaîne jurassienne du Jura à l'Ain en passant par la Suisse. Il traite le Doubs, le Jura, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, l'Ain et trois cantons suisses (canton de Vaud, canton de Neuchatel, canton du Jura). Tous les plus beaux sites naturels : la cascade du Hérisson, les Hautes-Combes, le Grand Colombier, le cirque de Consolation, le mont d'Or, les bassins du Doubs, le plateau des Mille Etangs, les gorges de l'Areuse et le Creux du Van. Les lacs jurassiens, propice à la rêverie, au farniente ou aux activités nautiques : le lac de Vouglans, le lac de Bonlieu, le lac de Saint-Point, le lac de Neuchatel etc. Les cités historiques (Besançon, Dole, Belfort, Vesoul, Pontarlier, Neuchatel, La Chaux-de-Fond) et les villages de caractère : Arbois, Poligny, Ornans, Lods, Morteau, Sainte-Ursanne, Môtiers. Toutes les stations où profiter de la montagne été comme hiver : Métabief, Mouthe, les Rousses, Lamoura etc. NOUVEAU : les 10 plus beaux itinéraires randos dans la région en partenariat avec la Fédération Française de Randonnée Et aussi : 10 suggestions d'itinéraires sans voiture, d'un grand week-end à 15 jours Des vidéos pour avoir un avant-goût des plus beaux sites de la région. Un cahier détachable avec trois itinéraires pour découvrir le Jura à vélo : l'un à basse altitude égrenant les pépites du Doubs entre Besançon et Pontarlier ; le second dans le Jura Suisse ; et une variante de la Grande traversée jurassienne entre combes, lacs et villages de caractère. Inclus les traces GPX à télécharger. L'ensemble des sites et adresses du guide géolocalisées grâce à votre Smartphone !

03/2023

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Essais

La photographie est-elle un art ?

"Et s'il est arrivé que cette image est belle, de quel nom l'appellerons- nous ? Dirons-nous que ce n'est pas là une oeuvre d'art, parce que le vocabulaire la nomme photographie au lieu de la qualifier fusain, lithographie ou sanguine, et parce qu'au lieu de tenir entre ses doigts un petit morceau de bois carbonisé, l'artiste a en quelque sorte manié un rayon de soleil ? " Critique d'art célèbre, Robert de la Sizeranne (1866-1932) a publié ses articles dès 1893 dans La Revue des deux mondes. Comme historien de l'art, il s'est particulièrement intéressé à la peinture anglaise du XIXe siècle dont il devint un spécialiste reconnu. Il fit également connaître Ruskin au public français en supervisant la traduction de ses écrits. Les textes de Robert de la Sizeranne sur la photographie ont contribué au développement d'une interrogation sur sa qualité d'oeuvre d'art. Jusqu'en 1880 la photographie jouit d'une indétermination de fonction. Comment évaluer ses qualités et ses défauts ? Si la peinture ne doit pas copier le réalisme photographique, la photographie, quant à elle, peut-elle à l'inverse "s'artistiser" ? C'est la question que développera le mouvement pictorialiste qui ambitionne d'instaurer la légitimité artistique de la photographie en la rapprochant du fusain, de la lithographie ou de la sanguine... Le pictorialisme n'eut qu'une existence assez brève (1890-1914), mais il traduisit le vif questionnement qui tournait autour du statut de la photographie. Sizeranne sut pointer que son destin n'était pas entièrement captif de son dispositif. Chaque cliché, par essence singulier, disposait de ses propres ressources et témoignait de la place décisive du geste de l'artiste dans sa production.

11/2023

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Littérature française

La vie des elfes

"Les mains de la petite étaient fines et gracieuses, plutôt larges pour une enfant qui n'avait fêté ses dix ans qu'en novembre, et extrêmement déliées. Elle les tint au-dessus des touches comme il fallait pour entamer le morceau mais les laissa en suspens pendant un instant où les deux hommes eurent le sentiment qu'un vent ineffable balayait l'espace de la nef. Puis elle les posa. Alors une tempête se fit dans l'église, une vraie tempête qui fit s'envoler les feuilles et rugit comme une vague qui monte et retombe sur l'amer des rochers. Enfin, l'onde passa et la petite joua. Elle joua lentement, sans regarder ses mains et sans se tromper une seule fois. Alessandro tourna pour elle les pages de la partition et elle continua de jouer avec la même inexorable perfection, à la même vitesse et avec la même justesse, jusqu'à ce que le silence se fasse dans l'église transfigurée." Quoi de commun entre la petite Maria, qui vit dans un village reculé de Bourgogne, et une autre fillette, Clara qui, à la même époque, après avoir grandi dans les Abruzzes, est envoyée à Rome afin d'y développer un don prodigieux pour la musique ? Peu de choses, apparemment. Pourtant, il existe entre elles un lien secret : chacune, par des biais différents, est en contact avec le monde des elfes - monde de l'art, de l'invention, du mystère, mais aussi de l'osmose avec la nature, qui procure à la vie des hommes sa profondeur et sa beauté. Or une grave menace, venue d'un elfe dévoyé, pèse sur l'espèce humaine, et seules Maria et Clara sont en mesure, par leurs dons conjugués, de déjouer ses plans. Les deux fillettes, une fois réunies, auront à mener un long combat...

03/2015

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Littérature étrangère

Le Blues des grands lacs

Coleman Moore passe le plus clair de son temps dans le cockpit de son bateau, en cale sèche dans une marina du Michigan. À cause de ses mains brisées, il a abandonné son métier de guitariste de jazz. Cet homme, dont la seule attache au mitan de sa vie est sa fille Heather, convoque au fil de ses méditations nocturnes et alcoolisées les fantômes du passé, comme pour conjurer son désarroi. Son père, marin expérimenté, est mort noyé dans le lac Huron après avoir laissé péricliter son commerce de matériel de navigation. C'est aussi dans la cabine de son ketch, qui lui servait à passer de l'alcool en contrebande pendant la Prohibition, que son grand-père Havelock se tira une balle dans la tête plutôt que de rendre les armes devant la maladie. Jeune homme, celui qui devait s'inscrire dans cette lignée de navigateurs - son père l'avait prénommé Jason - avait pourtant tourné le dos aux bateaux. Tout sourit au brillant musicien qu'il était devenu : Coleman, le nom de scène qu'il adopte dès son premier concert, va de succès en succès, et vit avec la femme qu'il aime. Comment il n'a eu de cesse de se saborder lui-même, c'est bien ce qu'évoque cette somptueuse dérive glissant des grands lacs aux boîtes enfumées. Tout au long de ce roman construit comme un morceau de jazz, les thèmes s'amplifient, les couleurs s'affermissent. Du noir et blanc des caves de Chicago et de l'éclat métallique de l'eau des lacs, on passe à la couleur d'un avenir que Coleman va finir par reconstruire. Joseph Coulson, dans une langue fluide et inspirée, dit avec ampleur les espoirs et les rêves brisés d'une Amérique ordinaire.

03/2010

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Musique, danse

Kurt

25 ANS APRES LA MORT DE KURT COBAIN, UN NOUVEAU REGARD SUR UNE ICÔNE HORS NORME. Après un quart de siècle passé sous silence, Danny Goldberg, manager du groupe Nirvana de 1990 à 1994, prend enfin la plume pour nous raconter de l'intérieur les années les plus décisives de son leader, Kurt Cobain. Ce sont celles de la création de l'album mythique Nevermind, du soudain succès planétaire, du mariage avec Courtney Love, des addictions et du suicide à vingt-sept ans. Durant toute cette période, Goldberg resta aux côtés de Kurt, ami et témoin privilégié d'une légende en devenir. Les souvenirs de Goldberg, encore jamais partagés à ce jour, nous offrent un nouvel éclairage sur la période de vie la plus intense deKurt Cobain et donnent voix aussi à tous ceux qui étaient là : amis, membres du groupe et famille. L'auteur dévoile les arcanes de son talent de génie, son processus de création à 360 degrés, son ambition malgré son apparente désinvolture, et l'héritage colossal pour les générations à venir. En dix ans, le morceau Smells Like Teen Spirit a été téléchargé près de 387 millions de fois. "Eclairant et passionnant. Un superbe requiem sur la perte d'un être aimé qui a touché le monde entier avec sa magie si singulière". Thurston Moore, chanteur de Sonic Youth Avec une préface inédite de Laurence Romance. Danny Goldberg dirige actuellement l'agence d'artistes Gold Village Entertainment qu'il a fondée, après avoir été le directeur de Mercury Records et Artemis Records. Tout au long de sa carrière, il a collaboré au Los Angeles Times, The Nation, Huffington Post, Dissent et Billboard. Il a également été le manager de Led Zeppelin et de Sonic Youth.

04/2019

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Santé, diététique, beauté

A gorge nouée !

Patrice Hervé, petit Percheron né en 1955 dans la ferme de ses parents, un jeune couple chrétien progressiste, installé depuis peu dans le Perche, découvre sa vie en ce milieu rural d'après-guerre encore un peu arriéré. Troisième d'une famille de neuf enfants, il nous raconte ici son histoire, de sa toute petite enfance, jusqu'au moment où il prend sa retraite après une carrière riche et trépidante, et au moment même où il doit se battre avec un cancer très avancé, non opérable, ne lui laissant que peu de chances de s'en sortir. Son récit aborde dans le détail la lente construction de sa maladie, maladie d'une vie, et les éléments de sa guérison intérieure, au gré des événements, et surtout au gré des émotions, celles qui le détruisent autant que celles qui le construisent. C'est un CRI d'amour envers sa famille, et particulièrement ses parents, après un silence assourdissant de presque 60 ans. C'est aussi un cri d'amour pour les pères et les éducateurs de l'orphelinat de la fondation "Apprentis d'Auteuil" qui l'accueillent à l'âge de quinze ans. Il écrit ce livre juste après sa première chimiothérapie, interrompue par des complications des plus sévères et pendant le mois qui précède le démarrage du gros morceau de son traitement, traitement de la dernière chance qui doit s'attaquer à sa tumeur, dans l'espérance qu'il a de remplacer ses cellules dégénérées par de belles cellules saines. Il nous livre un récit autobiographique, poignant, sans concession, dans la vérité, et la sincérité, éclairé par l'intense lumière de son désir de vie, de son désir de reconnaissance, et de son désir d'amour.

10/2018

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Théâtre

Les cannibales

Pièce humaniste et militante, portée par l'humour corrosif de Tabori, Les Cannibales commence à New York par une conversation de facture quotidienne entre deux survivants de l'Holocauste. Ils forment un duo cruel et comique, débattent de leurs habitudes alimentaires et concluent : "Le goût, cela ne se discute pas". Aidés par les fils de ceux qui ont péri dans leur baraquement, ils font une incursion dans le passé pour revenir sur les événements qui leur ont permis de survivre. La pièce qu'ils jouent se déroule dans le bloc 6 d'Auschwitz. L'état de famine est à son comble et les détenus tuent accidentellement l'un de leurs compagnons en lui arrachant un morceau de pain. Le défunt Bouffy est obèse, son cadavre est découpé et un coin cuisine est improvisé. Oncle, aîné du baraquement et ancien acteur, s'égosille, invoquant la Bible et tous les arguments possibles pour empêcher les autres de commettre cette abomination. Mais l'appétit est tenace et l'idée d'un festin a été lancée. Soupe aux boulettes de matza, saucisse de foie, rognons sautés, chaque souvenir de repas est évoqué avec délectation. Même Bouffy se relève de la marmite où il mijote pour nous instruire sur la bonne tenue d'une table. La nourriture sert de vecteur à un voyage dans le temps, de prétexte à des joutes oratoires et à des jeux de scène qui font irruption dans le théâtre le plus improbable. Faut-il, ou ne faut-il pas, manger de la chair humaine ? Va-t-on, ou ne va-t-on pas, goûter à un camarade ? Cette question de goût ultime sera une question de vie ou de mort. Un choix qui ne se discute pas.

03/2015

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Littérature française

Maison mère. Une famille arménienne

A travers le récit littéraire et poétique d'une famille française d'origine arménienne affleurent les questions d'immigration, d'intégration, de transmission, mais aussi d'enfermement et de déterminisme social, ainsi que le choc culturel entre Orient et Occident, les rapports hommes-femmes, la place des femmes dans une structure clanique, mais aussi les chrétiens d'Orient. Ce récit sonne comme un retour à la matrice, aux origines, arméniennes ici, à l'enfance. Un retour à la " maison " au sens le plus symbolique du terme, au coeur d'une labyrinthique et étouffante demeure familiale dans laquelle la narratrice se voit contrainte d'emménager après un héritage. Un conglomérat d'espaces, de chambres, de corridors... dans lequel elle déambule, comme en apnée, au sein de visions qui la renvoient indéfiniment à son passé, essentiellement les années 80. Les pièces de la maison deviennent peu à peu comme les pièces d'un puzzle dont chaque morceau représente une part de son identité morcelée. Qui sont les Arméniens, ce peuple encore relativement méconnu dont les racines remontent six siècles avant Jésus-Christ ? A travers des prénoms, des lieux, des chants et des danses, des coutumes ancestrales, des légendes du Caucase ou d'Anatolie peuplées de héros bibliques, de dieux et de déesses ou de simples troubadours nous apparaît tout un monde. Quant au génocide de ce peuple perpétré dans l'Empire Ottoman en 1915, il est abordé d'un point de vue psychologique, comme le point de départ d'un chaos interne, déteignant sur toute une lignée à travers les âges. Une intrigue, sous la forme d'une chasse au trésor aussi : il s'agit de retrouver une photographie et de renouer avec le passé pour mieux se projeter dans l'avenir.

02/2022

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Littérature francophone

L'éléphant qui avait du pollen sur les pattes arrière

"... Lecteur, je te dois un mot d'explication : tel un détective, j'effectue des recherches sur ma prime enfance. Tellement de cachotteries que cela en est devenu intenable. Je souffre de ne pas savoir ce qui s'est réellement passé. Personne ne m'a jamais donné la raison de mon placement alors que je n'avais même pas deux ans. Et quant à mon état, je n'ai eu droit qu'à un festival d'argumentations pimentées de jargon médical, pour être sûr que je n'y comprenne rien. Qu'en est-il ? Je ne supporte plus d'avouer mon ignorance aux gens que je rencontre. Pour éviter de m'emberlificoter dans de fastidieuses explications, je réponds "accident de voiture à dix ans" . Et je suis toujours surpris de voir l'effet de ma réponse sur mon interlocuteur. Ma décision, je l'ai prise en survolant les Alpes. La crise que ma mère avait piquée lorsque nous étions allés la voir à Barona, près de Milan, ma soeur et moi, résonne toujours dans mes oreilles. C'était le pont de l'Ascension, en 2001 [... ] Je veux simplement savoir ce qui s'est passé à ma naissance, avant qu'il ne soit trop tard. ". . Gilles, brillant ingénieur du son, qui a travaillé avec les plus grands artistes, ne lâchera pas le morceau. Il frappera à toutes les portes, jusqu'à pousser celles des Archives générales du Royaume, en espérant y dénicher la clé de l'énigme. Emouvant roman où la plume fine et sensible de l'auteur conduit le lecteur dans l'intimité d'une relation difficile, celle d'une mère que la vie n'a pas ménagée, et de son fils, d'un optimisme qui déplace les montagnes.

04/2023

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Viande, volaille, gibier

Petit traité du canard

Elevé depuis l'antiquité égyptienne au moins, le canard a trouvé en France une terre d'élection. Deuxièmes producteurs mondiaux de canards derrière les Chinois, les Français en sont surtout les premiers consommateurs ! C'est dire si nous accordons à ce joyeux palmipède une place de choix. Il suffit de parler de cuisses de canard confit et de magret pour voir les yeux briller et la bouche saliver - sans même évoquer le foie gras dont la présence semble indispensable pour un repas de fête, tant il illustre à la fois le raffinement et un certain art de vivre français. Pourtant, il n'y a pas que des canards gras dans nos élevages. Il y a en France beaucoup de canards qui ne sont pas gavés, dont le foie reste bien rouge et qui ne demandent (ou presque) qu'à passer à la casserole, en cocotte ou à rôtir tranquillement accompagnés de navets, cerises ou de coings (le fameux canard coing-coing). Au-delà du canard de Barbarie qui est le plus présent de ces canards non gras, les Français, au fil des temps, ont développé de nombreuses variétés parfois très locales : le canard de Challans, le canard de Rouen, celui de Duclair, etc., dont certaines, en voie de disparition, ne doivent leur survie qu'au travail d'éleveurs passionnés. Inscrit depuis longtemps dans la gastronomie avec des recettes emblématiques comme le classique canard à l'orange, le prestigieux canard à la presse de la Tour d'Argent ou le canard laqué (morceau de bravoure de la cuisine chinoise), notre palmipède se prête volontiers à l'imagination des gastronomes. Qu'on se le dise, en cuisine, il n'y a jamais de vilain petit canard !

05/2022

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Récits de voyage

A la poursuite du train fantôme. 85 kilomètres à pied dans le Morvan

"?Je n'ai marché qu'une centaine de mètres, et me voilà face à ce qui deviendra mon pire ennemi des jours à venir : des enchevêtrements de ronces qui n'entendent pas me céder le passage facilement. La balade ne sera peut-être pas aussi bucolique que je l'espérais. . . ?" Le journaliste Pierre Demoux s'est lancé dans une traversée originale de la Bourgogne en suivant un itinéraire hors des sentiers battus : son unique guide sera le parcours d'une voie ferrée abandonnée depuis une decennie, celle d'une petite ligne qui reliait deux sous-préfectures. Quatre-vingt-cinq kilomètres de rails peu à peu digérés par la nature entre les gares d'Avallon et d'Autun. Avec, au milieu, le Morvan, modeste montagne à tendance revêche, mais fertile en aventures. Dans le sillage d'un train qui ne passe plus, l'auteur a mené une "?randonnée d'investigation?" le long de ce chemin de fer, en faisant escale à chacun de ses anciens arrêts pour raconter un morceau de France et ceux qui le font vivre, capter l'énergie d'un territoire en mutation. Sur sa route, des femmes et des hommes aux histoires étonnantes, des loups en vadrouille, des tronçonneuses endiablées, le nid d'un phénix mondialement connu, des pouponnières à sapins de Noël, l'ombre du roi Arthur, des migrants venus du nord, des pionniers de la libération féminine. . . Des personnages et des lieux enracinés dans cette terre au caractère unique, mais dont les destins résonnent avec celui de la France à l'écart des métropoles, là où bat (aussi) le coeur du pays. Originaire de Bourgogne, Pierre Demoux est journaliste aux Échos et l'auteur de L'Odyssée de la basket - Comment les sneakers ont marché sur le monde (La Tengo, 2019).

05/2022

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Critique

Guide anachronique de la neige

Cette promenade littéraire est aussi fragile et aussi belle que les premières neiges. Certains chercheurs situent l'origine de leurs découvertes non au coeur de leur spécialité mais dans des moments apparemment anodins, lorsque leur esprit libéré de tout travail de démonstration baisse la garde. De grands scientifiques le disent : si l'on ne perd jamais son temps on n'arrive nulle part. Laissons notre esprit vagabonder pour entrevoir l'ordre sous-jacent de l'univers. Cette promenade littéraire est aussi fragile et aussi belle que les premières neiges. Nous crions : il neige ! il neige ! et tous, philosophes, scientifiques, artistes, alpinistes, promeneurs ou enfants, tous nous tombons sous le charme énigmatique de la neige. Ainsi Jean Malaurie, parmi les Inuits, en relève mille nuances linguistiques (Aoktorunrzeq, la neige tassée, fondue, gelée, là où un chien a dormi ; apinngrauyt, la première neige de l'automne ; qorktas, un trou fait dans la neige par un jet d'urine ; auviq, brique de neige pour faire un igloo ; nargrouti, morceau de neige pour boucher un trou qui goutte dans l'igloo...) Jigoro Kano, lui, inventera le Judo, en observant les roseaux et bambous ployant sans se rompre sous la neige, nous nous émerveillons. Le vénérable archevêque d'Upsala, Olaus Magnus publia en 1555 une oeuvre consacrée à la représentation graphique du cristal de neige. W. A. Bentley, surnommé Snowflake, sera le pionnier de la photographie de flocons. Premier cliché le 15 janvier 1885. Quatre mille cinq cents plaques suivront dont deux mille cinq cents publiées dans Snow Crystals. Pas deux flocons pareils, inimaginable ! (De la même manière, il étudiera les gouttes d'eau, la rosée, les nuages... avant de mourir en 1931 d'une pneumonie contractée après un blizzard.) Où qu'elle tombe, pour le meilleur et pour le pire, la neige, toujours, intensifie les émotions.

11/2023

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Littérature française

Rue Barbès, banlieue sud

Le narrateur est professeur, il a été vénérable au GO, conseiller municipal, ses amis de la rue Barbés d'Ivry dans la banlieue parisienne diraient : "Manu, tu es sacrément rangé des voitures". En fait, il l'a toujours été..., mais ce ne fut pas le cas pour beaucoup de ses camarades des années 60 qui se sont lancés dans le grand banditisme. A travers une dizaine d'anecdotes cocasses dont certains protagonistes vont créer "la bande de la banlieue sud", il restitue ce qu'était ce morceau de rue populaire, où, fils d'un républicain espagnol, il habite l'usine dans laquelle son père est gardien, au milieu d'un bidonville où la vie n'appartient qu'à lui, hors de la ville et même du reste de la rue. Ses copains, le narrateur les a connus dès la maternelle, "là on est vrai, dit-il, transparent pour les autres, plus tard on se dissimulera derrière les costards, les maisons". C'est pour cela qu'il ne peut se faire à cette idée : comment son meilleur camarade, Rodrigo, accusé d'avoir tué un autre détenu à Fleury-Mérogis, a-t-il pu participer à l'enlèvement d'une gosse sur la Costa del Sol ? Il le connaît si bien, même si leurs chemins ont sacrément divergé et depuis longtemps : "Rodrigo, ce ne pouvait être que les braquages, pas la prostitution, la drogue ou ce type de saloperie". Finalement, il aura sa réponse, un soir de pèlerinage dans ce qui reste de son quartier après avoir fait revivre ces mômes, devenus adolescents puis jeunes hommes, et une rue, issue de l'ancienne zone, toute proche, et dont plus personne n'a la mémoire...

12/2016

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Récits de voyage

Reine a borneo

"Je fus surprise de voir la porte s'ouvrir et le rajah entrer dans la pièce. Il s'installa sur une chaise, près de moi, et posa sur les touches du piano un petit morceau de papier sale, griffonné au crayon. - Lisez ça ! , me dit-il. Je le regardai, surprise, pris le papier et découvris ces mots : "Si humblement, le roi vous demandait d'être sa reine, diriez-vous non ? " En les lisant, j'éclatais de rire, car je pensais que c'était une plaisanterie destinée à me distraire. - Ne riez pas, ordonna-t-il, mécontent, je suis on ne peut plus sincère..." Ainsi démarre la folle aventure d'une jeune fille de vingt et un ans, britannique née en France, que rien ne prédestinait à tenir un tel rôle en Malaisie. Margaret Brooke (1849-1936) raconte sans fards la vie qu'elle mène au Sarawak au temps des s rajahs blancs" et des Dayaks coupeurs de tête. Faisant fi de beaucoup des convenances de son époque victorienne, elle se lie davantage avec ses "amies malaises", qui lui apportent sérénité, curiosité et joie de vivre, plutôt qu'avec la "bonne société" présente sur place. Son récit, Good morning and good night (1934), traduit par Michelle Deperrois-Fayet et Christine Ribardière, est le portrait d'une femme libre, capable de passer des splendeurs d'un pays a exotique a aux fastes de la cour de Londres au gré de l'alternance de ses séjours, et de nourrir ses amitiés avec simplicité auprès de gens humbles comme avec des grands intellectuels tels que Henry James ou Pierre Loti. Tous ses malheurs personnels, avec notamment la perte de ses enfants, n'entament pas un solide appétit de vivre pour profiter à plein de son histoire, dont Main Quella-Villéger retrace les grandes lignes dans une postface circonstanciée.

03/2022

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Romans policiers

Warlock

" La ville de Tombstone en Arizona, pendant les années 1880, est notre Camelot national. Une terre fabuleuse où les vertus de l'Amérique s'incarnent chez les frères Earp et ses maux dans la bande des Clanton ; une terre imaginaire aussi, où l'affrontement d'OK Corral se revêt de la pureté dépouillée des joutes arthuriennes. Dans son magistral roman Warlock, Oakley Hall rend son humanité véritable, sanglante et mortelle au mythe de Tombstone. Wyatt Earp s'y métamorphose en un tireur d'élite nommé Blaisedell qui, à cause de l'image donnée de lui dans les magazines spécialisés sur le Far West, pense qu'il est un héros. Et c'est parce qu'ils croient en ce héros que les citoyens exaspérés de Warlock font appel à lui. Mais lorsque Blaisedell découvre qu'il ne peut répondre à leurs attentes, il est obligé de reconnaître ses failles, son abîme intime n'étant pas si éloigné de celui qui règne en ville. Avant même que s'achève l'angoissante épopée du livre [...], Warlock doit admettre que ce que l'on nomme la société et l'état de droit sont des concepts aussi fragiles et précaires que la chair, voués à retourner à la poussière des déserts aussi rapidement qu'un cadavre. C'est la sensibilité profonde de Warlock qui fait de cet ouvrage un grand roman américain. Nous sommes, dans ce pays, encore nombreux à trouver naturel de jeter nos papiers d'emballage au fond du Grand Canyon avant de prendre une photo couleur et de remonter en voiture ; par conséquent, notre nation a besoin de voix comme celle d'Oakley Hall pour se rappeler l'existence de ce morceau de papier voltigeant qui, dans sa chute scintillante, n'en finit pas de tomber. " Thomas Pynchon

06/2023

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Histoire de France

La France en guerre

"Si quelqu'un veut savoir pourquoi nous sommes morts, Dites leur : parce que nos pères ont menti." Cette phrase écrite en 1918 par Rudyard Kipling résume son écrasante culpabilité. Son fils unique John, 18 ans, a été porté disparu en septembre 1915 devant Loos, en Artois. Le prix Nobel de littérature, fervent patriote, l'avait poussé à s'engager malgré sa myopie. Rudyard Kipling le sait aussi : par ses écrits, il a contribué à ce que des centaines de milliers de jeunes gens connaissent les horreurs de la Grande Guerre. Comme de nombreux écrivains britanniques, parmi lesquels Sir Arthur Conan Doyle, H G Wells ou Thomas Hardy, Rudyard Kipling a rejoint le War Propaganda Bureau, chargé de manipuler l'opinion et de pousser l'Amérique à entrer dans le conflit. En 1915, il écrit La France en guerre, portrait de ce pays qu'il connaît et admire, mobilisé contre les "Boches" - texte qui, depuis, n'avait pas été republié. France, bien-aimée de toute âme qui aime son prochain" y écrit-il. A près de 50 ans, Kipling patauge dans la boue, partage le quotidien des soldats français, assiste au déchaînement de l'artillerie. "La fumée s'évanouit dans ce morceau de tranchées, comme l'écume d'une vague meurt dans l'angle des murs d'un port". L'auteur de Kim et du Livre de la jungle met à nouveau tout son génie au service de cet Empire victorien qu'il a chanté dans ses poèmes, dans ses contes, dans ses romans. Mais cette fois, il ne s'agit plus de la jungle et des confins coloniaux de la Grande-Bretagne. La partie se joue à ses portes, sur les terres brumeuses du nord de la France, dans les Flandres, face aux lignes allemandes.

01/2014

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Histoire de la philosophie

Philosophie spéculative à l'Académie de Berlin. Mémoires 1745-1769

De toutes les grandes académies du dix-huitième siècle philosophique, seule l'Académie Royale des Sciences et des Belles-Lettres de Berlin possédait une Classe de philosophie spéculative. Y ont appartenu des philosophes de valeur dont les mémoires traduisent des investigations originales, qu'il s'agisse de méthodes d'échange entre philosophes, de métaphysique et de sciences de la nature, de psychologie, de morale ou d'esthétique philosophique. L'écho de cette production s'est réfléchi dans l'histoire des Lumières à travers toute l'Europe savante. Un choix de mémoires illustrant la production philosophique de Maupertuis, Formey, Mérian, Prémontval, Euler, Béguelin, Sulzer, Beausobre et Lambert est ici réédité.

11/2022

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Littérature étrangère

Swamplandia

"Quand on n'est qu'au commencement de la fin, on peut très bien se croire déjà au milieu. Quand j'étais petite, je ne voyais pas ces nuances. C'est seulement après la déchéance de Swamplandia que le temps s'est mis à avoir comme un début, un milieu et une fin. En bref, je peux résumer toute l'histoire d'un seul mot : chute". Swamplandia a longtemps été le parc d'attractions le plus célèbre de toute la Floride, et sa star, Hilola Bigtree, dompteuse d'alligators de classe internationale, cuisinière exécrable et mère de trois enfants, n'y était pas pour rien. Mais à sa mort, l'entreprise sombre dans le chaos. Seule sa fille Ava, treize ans, semble en mesure de sauver les Bigtree du naufrage et de la menace du Monde de l'Obscur, leur redoutable concurrent... Sélectionné par le New York Times comme l'un des cinq meilleurs romans américains de l'année 2011, Swamplandia plonge le lecteur dans l'univers luxuriant et magique de Karen Russell, dont l'écriture inventive n'est pas la moindre des qualités. La presse "Richesse de la langue, exubérance des personnages... Une merveille ! Des écrivains de la trempe de Miss Russell, il s'en trouve un sur un million. ". . The New York Times "Une histoire excentrique, merveilleusement extravagante. Un auteur brillant, doté d'une étonnante imagination". The Times "Un vrai tour de force". Elle U. S. "D'une originalité stupéfiante". The Boston Globe "Magnifique, sombre et drôle". Rolling Stone "Chant d'amour au paradis et à l'innocence perdue, ce premier roman d'une incroyable richesse est une révélation". Library Journal "Karen Russell s'impose déjà comme une voix singulière et forte de la jeune littérature américaine". Livres Hebdo "Vaste succès public et critique aux Etats-Unis, Swamplandia est un puzzle surprenant aux multiples facettes... L'apparition d'une nouvelle voix dans le concert de la littérature américaine, une voix envoûtante où la sensibilité s'épice de vénéneux... La voix d'une auteure à suivre. Magnétique". Page "Un vrai grand huit d'émotions subtiles. Epatant". Elle (Belgique) "Une merveille de fantaisie, d'immersion dans l'enfance, de divagation poétique". Les Inrockuptibles "D'une grâce infinie". Be "Un roman délirant et fantaisiste, joli capharnaüm insensé voyant Mark Twain lorgner vers John Kennedy Toole. Une féérie azimutée très recommandable". Le Figaro Magazine "Un roman palpitant, brûlé jusqu'à l'os par le malheur et la lumière de la Floride". Biba "Un miracle de fantaisie, d'immersion dans l'enfance et de délire poétique". Les Inrockuptibles "La sensation US du moment (finaliste du prix Pulitzer). A lire fissa en attendant la future adaptation par HBO". Technikart "Une belle surprise". L'Optimum "Un imaginaire luxuriant à la Lewis Carroll, une sensibilité et une profondeur rares et un style ultra-inventif... Si ce roman foisonne d'idées et de suspense, Karen Russell éblouit aussi par son écriture imagée. Une petite merveille, un joyau. On adore ! " Le Parisien "Fantaisiste et poétique, une sublime dérive adolescente". Grazia "Bienvenue dans le monde décati de Swamplandia. Bienvenue dans la prose luxuriante de Karen Russell ! " Libération "Un premier roman qui a enchanté l'Amérique... Une fulgurante "failure story" , le récit vertigineux d'un mauvais rêve américain... Une conteuse sans doute un peu sorcière". Les Echos "Roman initiatique rude et sincère, conte exotique et réaliste, Swamplandia est un monde à lui tout seul". Elle "Amusant et mélancolique (effrayant à l'occasion), Swamplandia touche le lecteur grâce à la singularité de son univers et la poésie de sa langue particulièrement inventive". Lire "Le lecteur est projeté dans ce parc d'attractions comme dans une sorte de galerie des mystères et parfois des horreurs. Amateurs de réalisme s'abstenir. Mais les amoureux de Lewis Carroll sont priés d'aller voir. Ceux de Stephen King aussi... Comme Flannery O'Connor et Carson McCullers, Karen Russell a élagué, concentré, pour que son lecteur ne soit jamais détourné de la folle histoire des Bigtree. Et c'est une réussite". Le Monde des livres "Baroque et aussi foisonnant qu'une mangrove". 20 Minutes "Ce premier roman est une pépite. A croquer".

08/2012

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DSCG1 Gestion juridique, fisca

Gestion juridique, sociale et fiscale DSCG 1

Ce manuel millésimé traite l'intégralité du programme du Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG), épreuve n° 1 - Gestion juridique, fiscale et sociale. Cette édition, conforme au programme, propose une analyse de la législation illustrée de nombreux exemples jurisprudentiels ainsi que de nombreux renvois aux sources du droit. Diverses branches du droit sont concernées : le droit civil, le droit pénal, le droit des sociétés, le droit commercial, le droit social, le droit fiscal, et de plus en plus le droit communautaire et international. Un ouvrage complet, rédigé par un collectif d'auteurs spécialistes des différents domaines traités. Au sommaire : - Partie 1 : L'entreprise et son environnement - Partie 2 : Le développement de l'entreprise - Partie 3 : Le financement - Partie 4 : De l'entreprise au groupe - Partie 5 : La pérennité de l'entreprise - Partie 6 : Les associations et autres organismes à but non lucratifEn complément : - Entraînez-vous à l'épreuve d'examen avec les Cas pratiques corrigés et commentés - Révisez avec : Tout le DSCG 1 en fiches mémos

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DSCG4 Comptabilité et audit

Comptabilité et audit DSCG 4. Manuel, applications, corrigés, Edition 2021-2022

Il comprend 18 chapitres, conformément au nouveau programme où l'on distingue quatre domaines les opérations de restructuration ; les normes comptables internationales ; les comptes de groupe ; l'audit. Chacun des problèmes comptables fait l'objet d'explications approfondies : mentionnant les sources légales et réglementaires (Code de commerce, PCG, IFRS) ; assorties d'encadrés sur les normes en relation avec la question traitée ; illustrées d'exemples, montrant le jeu des comptes s'il y a Lieu, l'incidence fiscale. Le droit comptable, au sens le plus large, est en permanente évolution. Cette édition intègre donc la dernière version du Plan comptable général des IFRS, des normes professionnelles des experts-comptables, des normes d'exercice professionnel des commissaires aux comptes et des codes de déontologie.

10/2021

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DSCG1 Gestion juridique, fisca

DSCG 1. Manuel et applications, Edition 2022-2023

Ce  manuel traite l'intégralité du programme du Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG), épreuve n° 1 - Gestion juridique, fiscale et sociale. Cette édition, conforme au programme, propose une analyse de la législation illustrée de nombreux exemples jurisprudentiels ainsi que de nombreux renvois aux sources du droit. Diverses branches du droit sont concernées : le droit civil, le droit pénal, le droit des sociétés, le droit commercial, le droit social, le droit fiscal, et de plus en plus le droit communautaire et international. Un ouvrage complet, rédigé par un collectif d'auteurs spécialistes des différents domaines traités. Au sommaire : - Partie 1 : L'entreprise et son environnement - Partie 2 : Le développement de l'entreprise - Partie 3 : Le financement - Partie 4 : De l'entreprise au groupe - Partie 5 : La pérennité de l'entreprise - Partie 6 : Les associations et autres organismes à but non lucratif En complément : - Entraînez-vous à l'épreuve d'examen avec  les Cas pratiques corrigés et commentés - Révisez avec : Tout le DSCG 1 en fiches mémos

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Beauté du monde

Les 50 plus beaux itinéraires autour du monde

Le livre Les 50 plus beaux itinéraires autour du monde, une source d'inspiration et une boîte à outils pour imaginer et préparer son futur voyage de rêve et ce, en toute saison ! Voici un magnifique album qui vous fera voyager dès la première page et en toute saison ! Le livre Les 50 plus beaux itinéraires autour du monde constitue une source d'inspiration et une boîte à outils pour imaginer et préparer votre futur voyage de rêve. Conçu en collaboration avec des conseillers en voyage experts de l'organisation de séjours exotiques et d'aventures sur mesure, chacun des circuits décrit au jour le jour le périple proposé. Rendant ce livre encore plus attrayant, unique et utile, chaque itinéraire y est classé en fonction des mois de l'année les plus propices pour l'entreprendre. Les 50 itinéraires de rêve sélectionnés abordent aussi des thématiques choisies selon les spécificités de chaque contrée : la Nouvelle-Zélande sur les traces du Capitaine Cook, le Mexique de Frida Kahlo, la Route de la Soie en Ouzbékistan, les festivals de musique sacrée au Maroc, un safari aux gorilles au Rwanda, la découverte des vignobles de la Californie, la route des comptoirs coloniaux au Sénégal, le saut du Gaul au Vanuatu... Garni de fabuleuses photographies en couleurs, de nombreux encadrés sur des faits étonnants et de capsules mettant en lumière les expériences inoubliables à vivre au cours de chaque itinéraire, ce beau livre est un splendide cadeau à offrir... ou à s'offrir.

10/2023

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Droit européen - Textes

Droit judiciaire. Tome 2, Procédure civile. Volume 1, Principes directeurs du procès civil. Compétence-Action-Instance-Jugement

Ce tome 2 du Droit judiciaire, faisant suite au tome 1er décrivant les Institutions judiciaires, commente et analyse en douze titres répartis en trois volumes la nouvelle procédure civile. Ce volume comporte huit titres allant de l'action en justice au jugement. Ils sont rédigés par des spécialistes du droit judiciaire ayant de cette matière une excellente maîtrise théorique et pratique. Dans le premier titre, Jacques van Compernolle et Albert-L. Fettweis présentent une vue synthétique des principes directeurs du procès civil qui s'imposent avec une autorité supérieure et encadrent la procédure. Dans le deuxième titre, Georges de Leval expose les règles essentielles en matière de compétence dont l'application aisée et efficace garantit l'accès effectif à la justice dès le début du procès. Il s'achève par un exposé spécial de la compétence et de la procédure en référé. Dans le troisième titre, Hakim Boularbah, Georges de Leval et Pauline Knaepen examinent l'action en justice, la demande et la défense et Bénédicte Biémar l'accès économique à la justice. Dans le quatrième titre consacré à l'instance, Hakim Boularbah et Pierre Moreau passent en revue la tentative de conciliation, l'introduction de l'instance, l'instruction contradictoire, l'instruction et le jugement par défaut. Dans le cinquième titre Hakim Boularbah traite de la requête unilatérale. Dans le sixième titre dédié aux mesures d'instruction, Dominique Mougenot étudie successivement les notions générales, la charge de la preuve, l'administration de la preuve et la réception des preuves. Dans le septième titre, Hakim Boularbah et Vanessa Grella présentent les incidents relatifs au procès en traitant d'abord des incidents relatifs au personnel du procès et ensuite des incidents de l'instance. Dans le huitième titre, Hakim Boularbah et Georges de Leval développent les règles relatives au jugement : la clôture des débats et le délibéré ; la notion de jugement, son contenu et sa communication ; le dessaisissement du juge ; les effets et les attributs du jugement, à l'exception de la force exécutoire présentée dans le troisième volume, titre 10. Afin de faciliter la consultation, même très ponctuelle, de cet ouvrage, un soin particulier a été apporté à l'élaboration d'une table très détaillée des matières et d'un double index alphabétique, l'un à la fin de chaque titre et l'autre, cumulant tous ces index, à la fin des trois volumes. Le deuxième volume est entièrement consacré aux voies de recours ordinaires et extraordinaires et le troisième aux saisies conservatoires, aux voies d'exécution et au règlement collectif de dettes, à l'arbitrage et aux modes amiables de règlement des conflits et à la procédure électronique.

06/2021

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Cinéma

Mémoires d'un fils à papa

Le nom de Marcel Ophüls sera à jamais associé au film Le Chagrin et la Pitié, incontournable dans l'histoire de la prise de conscience d'un passé français ambivalent, coincé qu'il fut pendant l'occupation allemande entre collaboration massive et faits de résistance sporadique. Son auteur, aujourd'hui âgé de quatre-vingt-cinq ans, a décidé d'écrire ses Mémoires, une épopée intime sur laquelle souffle la grande Histoire : né à Francfort en 1927, il quitte avec sa famille l'Allemagne nazie en 1933. Le Juif allemand devient français à Paris. La guerre éclate et c'est le second exil. Pendant les années 40, à Hollywood, Marcel devient américain et fait la guerre comme GI au Japon. La plupart de ses documentaires historiques seront aussi une manière de revenir sur ses pas, à l'image du Chagrin et la Pitié où le récit de l'exode fait par Mendès France croise ses propres souvenirs quand, dans la décapotable de son père, il quitte Paris vers le sud de la France. Aujourd'hui, il raconte son histoire, avec une malice et une franchise sans égal, avouant que son immense carrière de documentariste lui fut pour ainsi dire contrainte. Le fils de Max Ophüls, élevé dans la vénération du « grand cinéma », du « vrai cinéma », celui de Capra, de Lubitsch, d'Hitchcock, ou celui de son père bien sûr, ne devient documentariste qu'au terme d'une incursion avortée sur le terrain de la fiction. Son premier long-métrage, Peau de banane, comédie du remariage "à l'américaine", avec Jean-Paul Belmondo et Jeanne Moreau, est un succès public mais le suivant, Feu à volonté, film de série avec Eddie Constantine, est un ratage qui signe son arrêt définitif dans ce domaine. Heureusement peut-être pour les amateurs de documentaires, puisqu'il multiplie les chefs-d'oeuvre du genre. Marcel Ophüls a obtenu un Oscar pour Hôtel Terminus (1989), son film consacré à la vie du criminel de guerre Klaus Barbie. Les Mémoires d'un fils à papa, où l'on croise en guest star Louis Jouvet et Bertolt Brecht, François Truffaut, Marlene Dietrich et Mendès France, François Mitterrand et Simone Weil, est un roman léger et mélancolique, hanté par la figure d'un père dans l'ombre duquel il a fallu trouver sa voie : « Mon problème, c'est que je suis le fils d'un génie. ».   L'ouvrage est enrichi de photographies inédites de la vie de Marcel Ophüls.

01/2014