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Giovanni Dotoli

Extraits

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Littérature étrangère

La ville écarlate

Ce roman se situe en Italie, au temps de la Renaissance classique, ou Cinquecento, plus précisément dans la période allant de 1525, date de la bataille de Pavie, à 1527, année du sac de la Ville éternelle par les troupes de Charles Quint. Rome est alors le centre de la vie politique, littéraire et artistique de l'Europe, dominée par la pourpre cardinalice. C'est aussi un foyer d'intrigues et de complots. Dans l'une des salles du Vatican, nous rencontrons un personnage mystérieux, Giovanni Borgia. Bâtard d'une lignée espagnole tristement célèbre, il est désespérément à la recherche du secret de ses origines. Il sait seulement que, encore enfant, il a reçu du pape Alexandre VI le titre de duc de Camerino, qu'il ne tardera pas à perdre. La description des aléas de sa quête aboutit à une image étonnamment authentique de ce XVIe siècle et de ce monde où se côtoient les plus grands noms de l'histoire : César et Lucrèce Borgia, Michel-Ange, Machiavel, l'Arétin, la poétesse Vittoria Colonna, marquise de Pescara, et son mari, le foudre de guerre Ferrante d'Avalos, et bien d'autres figures pittoresques ou émouvantes comme la courtisane Tullia d'Aragon, tous mêlés de près ou de loin aux multiples intrigues politiques et sociales d'un monde qui semble voué à s'enfoncer dans l'abîme. Rares sont les romanciers qui, comme Hella S. Haasse, reproduisent avec autant de subtilité et de précision les entrelacs infinis que dessinent les personnages aux prises avec l'Histoire.

05/1997

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Italie

Les hommes de Mussolini

Les hommes du Duce, ou l'histoire collective d'une fidélité trahie. Auteur d'une très remarquée Histoire du fascisme, Frédéric Le Moal poursuit son travail d'analyse et de compréhension du fascisme italien avec cette série de portraits des principaux compagnons de Mussolini. Peu connus du grand public, ces hommes entourèrent et servirent le Duce avec une ferveur quasi religieuse, tels des disciples vénérant le fondateur de l'Italie nouvelle. Ils furent les protagonistes en chemises noires des violences de l'après-guerre, les acteurs de la Marche sur Rome, les architectes de la dictature, les penseurs de l'idéologie fasciste, les maîtres d'oeuvre d'une diplomatie originale. Beaucoup venaient des rangs du socialisme italien, d'autres du nationalisme. Tous communièrent dans le culte du dictateur, qui exerçait sur eux une sorte de sortilège et ne cessait de les dresser les uns contre les autres dans une sanglante émulation. Pourtant, une majorité d'entre eux se retourna contre lui quand les désastres de la Seconde Guerre mondiale précipitèrent l'Italie dans l'abîme. Les hommes de Mussolini le trahirent, y compris son propre gendre, avec un courage que n'eurent ni les séides de Hitler ni ceux de Staline. C'est cette histoire d'une fidélité rompue que raconte ce livre à travers la vie de quinze personnages au destin particulier. Soit Dino Grandi, Roberto Farinacci, Italo Balbo, Giuseppe Bottai, Emilio De Bono, Cesare Maria De Vecchi, Michele Bianchi, Costanzo Ciano, Galeazzo Ciano, Augusto Turati, Achille Staraci, Giovanni Gentile, Luigi Federzoni, Pietro Badoglio et Alessandro Pavolini.

09/2022

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Littérature étrangère

L'amour, des fois, quand ça s'y met

Eternellement dans la dèche, victime d'un sort qui la voue depuis l'enfance à s'éprendre de garçons plus ou moins déjantés, avec le Zodiaque pour seul guide, la narratrice se débat dans un monde où l'amant se fait évasif, l'employeur improbable, et la copine seul compagnon de route. Toujours en quête d'affection et d'un repas gratuit, elle accepte les petits boulots les plus extravagants. Seule consolation, la tchatche avec ses copains philosophes ou son amie de coeur Giovanna qui n'arrête pas de lui raconter ses nuits d'amour en long et en large sans lui faire grâce d'aucun détail. Dans la pure tradition des traités de courtoisie de la Renaissance, elle nous livre ses réflexions sous forme de dialogues champêtres et ses techniques imparables pour chasser la mélancolie. Elle tire la leçon très morale de ses déconfitures amoureuses tandis que défilent ses partenaires : guitariste de patronage, commis boulanger, gynéco grand coureur de filles, psychologue fils à sa mère, archéologue déprimé. Jusqu'au jour où entre en scène l'Infâme par excellence : "la cinquantaine, cheveux poivre et sel, la panse généreuse" . Car Vénus en Scorpion avait le Soleil en Balance. Un nouveau savoir-survivre à l'usage des filles de toujours.

02/1995

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Poches Littérature internation

Histoire des Beati Paoli Tome 2 : La mort à Messine

En l'année 1762, pourchassé par les hommes du puissant marquis d'Oxorio, qui ne lui pardonne pas d'avoir posé les yeux sur sa fille Giovanna, le jeune Cesare fuit à travers les orangeraies palermitaines. Il est sauvé par frère Benedetto, étrange ermite qui manie le bâton commme personne. Ainsi débute ce nouvel épisode de la saga des Beati Paoli, commencée avec Le Bâtard de Palerme. On y retrouve, quarante ans après, quelques-uns des héros qui ont assuré le succès en France de ce best seller italien. Le chevaleresque Blasco de Castiglione, le mystérieux Coriolano della Floresta, chef de la secte des Beati Paoli, et surtout le peuple sicilien, poète et révolté. Des escaliers romains de la Trinité des Monts, propices aux idylles, au fracas des batailles maritimes, dans lesquelles le Capitaine Justice et son épouse combattent côte à côte, des ruelles de Naples où la Camorra fait la loi à la forêt sicilienne où les femmes de bandits ont le coeur tendre et le poignard agile, Natoli a élargi le décor de sa saga au royaume des Deux Siciles, mais Palerme, ses souterrains et ses palais, en sont toujours le coeur. Le goût de la liberté, l'amour d'une terre lumineuse et ancienne en sont encore l'âme.

04/2016

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Revues

Quarto, Revue des Archives littéraires suisses N° 49/2021 : Alice Ceresa. Une figure emblématique de l'avant-garde littéraire italienne

Les études sur la contextualisation historico-culturelle de l'auteure présentées dans ce numéro ont été écrites pour l'atelier Nel mondo di Alice (Ceresa). Scrittura - pensiero - differenza, organisé en ligne le 30 octobre 2020 en collaboration avec la Prof. Giovanna Cordibella de l'Université de Berne. Elles couvrent l'ensemble de sa vie, de ses débuts comme journaliste culturelle à Bellinzone et ses premiers textes littéraires des années 1940 jusqu'à la distinction de son deuxième livre en Suisse, dans les années 1990, en passant par les points de repères intertextuels et politico-culturels de sa production littéraire romaine des années 1970. Ce numéro donne également un aperçu de la réédition prévue de l'en-semble de son oeuvre, qui comprend des textes inédits. Il se clôt par trois contributions littéraires : l'auteure bernoise Maja Beutler évoque ses ren¬contres avec Alice Ceresa ; Silvia Ricci Lempen - écrivaine vaudoise née à Rome - parle des enfants "perdus" du point de vue de leur mère ; enfin, Elvira Dones, romancière albanaise installée au Tessin, aborde les diffi¬cultés familiales d'une jeune femme issue de l'immigration. La riche docu¬mentation provenant du fonds Alice Ceresa comprend des photos et des documents d'archives sur la vie et l'oeuvre de l'auteure.

04/2021

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Littérature étrangère

G.

Son titre - G. - est le nom de son principal protagoniste, un homme qui entre 1889 et 1915 va traverser, comme un acteur, la scène de l'histoire. Fils bâtard d'une aristocrate anglaise et d'un négociant italien, il est tôt séparé de ses parents. C'est en orphelin qu'il se construit. Plusieurs expériences vont développer en lui une passion pour le corps singulier des femmes, et celui, collectif, des masses en lutte dans l'histoire. Cette double passion en font un étrange libertin, produit hybride de Garibaldi et de Don Giovanni. Rien en lui d'un séducteur, pourtant ; G. est plutôt laid, et s'il fascine, c'est par la force dérangeante de son regard. G. est un des grands romans européens de la deuxième moitié du XXe siècle. Epique, il est traversé par le grondement des masses en révolte, le souffle des guerres, mais aussi le sillage des premiers héros de l'aviation. Intimiste, il reconstruit le monde perdu de l'enfance, explore celui du désir et du sentiment amoureux. Expérimental, il pousse le langage jusqu'à ses limites. Matérialiste, il doit beaucoup à Marx, mais surtout à Diderot - le Diderot du Neveu de Rameau - et aux écrivains érotiques du XVIIIe, dont il retourne le propos : avec G., Don Juan ne vient plus asservir les femmes à son désir, mais les libérer. En 1972, John Berger recevait le Booker Prize pour son roman, G., et décidait de partager la somme qui lui était allouée avec le mouvement des Black Panthers ! Publié pour la première fois en France en 1978 aux éditions Maspéro, il a paru en 2002 dans une nouvelle traduction aux éditions de l'Olivier.

10/2015

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Littérature française

CONTES ET NOUVELLES Tome 1

Contes et nouvelles en vers est un recueil de divers contes et nouvelles grivois, recueillis et versifiés par Jean de La Fontaine et publiés en trois parties par Claude Barbin, en 1665, 1666 et 1671. Pour écrire ces contes, La Fontaine s'est inspiré de plusieurs oeuvres françaises et italiennes des xve et xvie siècles, dont le Décaméron de Giovanni Boccace, Orlando furioso de Ludovico Ariosto, la collection Cent Nouvelles Nouvelles d'Antoine de La Sale et l'oeuvre de Bonaventure Des Périers. Les contes de la Fontaine La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du xixe siècle, ont mis dans l'ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l'implicite pour ne pas nommer la sexualité, à "dire sans dire" , dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. Deux recueils de contes et nouvelles en vers, dont les canevas licencieux sont tirés notamment de Boccace et des Cent nouvelles nouvelles, paraissent en 1665 et 1666. Continuation de cette expérience narrative mais sous une forme brève et, cette fois, respectant la morale, les Fables choisies et mises en vers, dédiées au Grand Dauphin, paraissent en 1668. Auparavant, bien qu'au service de Nicolas Fouquet et même s'il est connu à ce titre, il n'a encore rien vendu de sa production littéraire ; L'Eunuque (1654) passe inaperçu, Adonis (1658) ne paraitra qu'en 1669, Les Rieurs du Beau-Richard (1659) est destiné à moquer les habitants de Château-Thierry6, Elégie aux nymphes de Vaux (1660) et l'Ode au roi (1663) sont publiées clandestinement sur feuille volante.

01/2023

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Beaux arts

Antonello de Messine

Célèbre pour les prouesses illusionnistes de sa peinture, uniques au Quattrocento italien, et son art perçu comme un pont entre la manière du Nord et celle de la Renaissance italienne, Antonello de Messine (1435-1479) demeure un artiste mystérieux à bien des égards. Il constitue, comme Giorgione, une de ces grandes énigmes de l’art qui passionnent les spécialistes et les amateurs de peinture. Ayant voué sa carrière à ce peintre, Mauro Lucco, qui a été le commissaire de l’exposition historique de 2006 à Rome, réexamine ici d’une façon critique toute l’activité et l’œuvre d’Antonello : le milieu culturel de sa formation supposée à Naples — celui de la cour angevine du roi René puis du royaume d’Aragon — , l’hypothèse de voyages en Espagne, en Provence, voire dans les Flandres où il aurait assimilé la manière virtuose de la technique de la peinture à l’huile des pays du Nord, les conjonctures sur sa rencontre avec Piero della Francesca, l’inventeur de la modernité dans la péninsule italienne du XVe siècle, et, enfin et surtout, sa brillante carrière vénitienne qui fait de lui un des grands rivaux de Giovanni Bellini. L’ouvrage est abondamment illustré par un appareil confrontant l’œuvre à celle de ses confrères. Mais surtout la technique illusionniste si particulière à Antonello peut être approchée de manière exceptionnelle grâce à 80 macrophotographies. Elles permettent de découvrir au plus près le détail du rendu de l’exceptionnelle expressivité de ses visages : douleur du Christ aux outrages, arrogance ou mélancolie des gentilshommes, ironie ou impétuosité des marchands auxquels l’Italie doit alors son essor.

10/2011

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Rome

Histoire romaine. Tome 1, Des origines à Auguste

"Se pourrait-il qu'on soit assez indifférent pour refuser de s'intéresser à la question de savoir comment et grâce à quel gouvernement l'Etat romain a pu, chose sans précédent, étendre sa domination à presque toute la terre habitée et cela en moins de cinquante-trois ans ? On peut sans doute éprouver une curiosité pour d'autres spectacles et d'autres genres d'études, mais trouvera-t-on rien qui soit plus profitable que la connaissance de cette période ? " Deux millénaires plus tard, la grandeur de Rome continue de fasciner, tout comme le spectacle de la dégénérescence d'un régime "républicain" , dont on savait qu'il finirait par se dénaturer. Depuis le sillon tracé par Romulus jusqu'à l'assassinat de César et l'instauration du principat par son petit-neveu Auguste, quatre éminents spécialistes brossent la fresque de la fulgurante hégémonie établie par la civilisation romaine sur la Méditerranée. Le lecteur découvrira un monde différent de celui qu'on lui a longtemps présenté. Voici une nouvelle Histoire romaine. Dominique Briquel a été professeur de langue et de littérature romaines à l'université Paris-IV Sorbonne et directeur d'études à l'EPHE ; Giovanni Brizzi a été professeur à l'université de Bologne et professeur associé à l'université Paris-IV Sorbonne en 1993-1994 ; François Hinard (1941-2008) a été professeur de civilisations de l'Antiquité à l'université Paris-IV Sorbonne, directeur scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, puis recteur de l'Académie de Reims ; Jean-Michel Roddaz est professeur émérite d'histoire romaine à l'université de Bordeaux-Montaigne.

10/2023

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Littérature française

CONTES ET NOUVELLES Tome 2

Contes et nouvelles en vers est un recueil de divers contes et nouvelles grivois, recueillis et versifiés par Jean de La Fontaine et publiés en trois parties par Claude Barbin, en 1665, 1666 et 1671. Pour écrire ces contes, La Fontaine s'est inspiré de plusieurs oeuvres françaises et italiennes des xve et xvie siècles, dont le Décaméron de Giovanni Boccace, Orlando furioso de Ludovico Ariosto, la collection Cent Nouvelles Nouvelles d'Antoine de La Sale et l'oeuvre de Bonaventure Des Périers. Les contes de la Fontaine La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du xixe siècle, ont mis dans l'ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l'implicite pour ne pas nommer la sexualité, à "dire sans dire" , dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. Deux recueils de contes et nouvelles en vers, dont les canevas licencieux sont tirés notamment de Boccace et des Cent nouvelles nouvelles, paraissent en 1665 et 1666. Continuation de cette expérience narrative mais sous une forme brève et, cette fois, respectant la morale, les Fables choisies et mises en vers, dédiées au Grand Dauphin, paraissent en 1668. Auparavant, bien qu'au service de Nicolas Fouquet et même s'il est connu à ce titre, il n'a encore rien vendu de sa production littéraire ; L'Eunuque (1654) passe inaperçu, Adonis (1658) ne paraitra qu'en 1669, Les Rieurs du Beau-Richard (1659) est destiné à moquer les habitants de Château-Thierry6, Elégie aux nymphes de Vaux (1660) et l'Ode au roi (1663) sont publiées clandestinement sur feuille volante.

01/2023

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Histoire internationale

Giuseppe Mazzini. Père de l'unité italienne

Avec Cavour, Garibaldi et Victor-Emmanuel II, Giuseppe Mazzini (1805-1872) est la quatrième figure tutélaire du Risorgimento italien et il mérite autant qu'eux d'être connu en France pour le rôle essentiel qu'il a joué dans l'histoire de son pays et pour l'héritage politique et intellectuel qu'il a laissé, héritage encore vivace de nos jours. De grandes figures comme Thomas Carlyle, Gandhi, Giovanni Gentile, Thomas Mann, Adam Mickiewicz, Friedrich Nietzsche, Romain Rolland, Carlo et Nello Roselli, Gaetano Salvemini, Alexis Tolstoï, Woodrow Wilson ont écrit sur lui et se sont inspirées de son œuvre ; c'est lui qui a élaboré le projet le plus cohérent et le plus moderne : rassembler l'Italie dans une république unitaire. Ayant passé l'essentiel de sa vie en exil, il est à l'échelle européenne l'un des principaux théoriciens de la démocratie moderne, du nationalisme et de la question sociale, ce qui a fait de lui l'un des adversaires longtemps redoutés de Marx. Ses idées restent actuelles sur de nombreux points : la politique comme religion civile ; les rapports entre les nations et l'union des peuples en Europe ; une conception politique et sociale qui s'efforce de concilier libéralisme, démocratie et socialisme, anticipant sur les conceptions du socialisme libéral. A l'heure où, tout comme nous, notre " sœur latine " tente d'explorer une voie vers la modernité qui lui soit propre, cette passionnante biographie, qui est la première en France mais s'appuie sur l'historiographie italienne récente comme sur une lecture exhaustive et personnelle des écrits de Mazzini, vient combler une lacune en permettant de lui restituer la paternité de ses réflexions et initiatives politiques.

05/2006

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Scolaire lycée général et tech

Andiamo... di nuovo ! 1. Livre du professeur, Edition 2008

Le livre du professeur comprend : - des pistes d'exploitation, - des suggestions d'activités complémentaires, - le script des enregistrements.

08/2008

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Desserts, pâtisseries

Pâtisserie facile

A l'aide de quelques ustensiles de base et ingrédients simples, faire de la pâtisserie sans y penser l'après-midi devient possible !

06/2021

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Scolaire lycée général et tech

Andiamo... di nuovo ! Tome 1, Cahier d'exercices, Edition 2008

Un cahier pour s'exercer, réviser et l'auto-évaluer. Pour chaque unité : des activités de compréhension et d'expression, des planches thématiques de vocabulaire, des exercices de grammaire supplémentaires, des aides pour retenir l'essentiel de l'unité, des grilles de notation pour l'auto-évaluation du manuel. Pour le dossier central : des activités de compréhension et d'expression complémentaires. Des fiches récapitulatives pour réviser la grammaire.

07/2008

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Réussite personnelle

Honjok. La méthode coréenne pour vivre heureux avec soi-même

" La solitude n'est plus une maladie honteuse ", comme le chante Thiéfaine. Au contraire, vous allez découvrir comment révolutionner le concept de solitude avec le honjok, un mouvement coréen invitant à repenser l'idée du bonheur. Solitude ne rime pas obligatoirement avec tristesse et isolement. Et les jeunes coréens l'ont bien compris. Les honjok sont des personnes qui aiment pratiquer des activités en solitaires, comme manger (honbap), boire (honsul) et occuper son temps libre (honnol). Avec de courts chapitres, un graphisme aux couleurs douces et tendres très kawaii, ce livre vous emmène à la découverte d'une solitude heureuse et assumée. Dans un monde de plus en plus numérique, où les interactions sociales se réduisent chaque jour davantage, vivre en tête-à-tête avec soi-même peut devenir un art. Le honjok nous invite ainsi à voir la solitude d'un oeil positif, en s'accordant davantage de temps, en mettant son épanouissement au premier plan, sans se soucier du regard des autres et des pressions sociales, tout en étant à l'écoute de ses émotions et de ses ressentis. Un regard intéressant sur la société et la culture coréennes, et une manière d'apprivoiser la solitude et de s'en faire une alliée.

03/2023

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Littérature comparée

Espaces de conflits et textes de guerre. tracer une geographie des op positions. Tracer une géographie des oppositions

Le conflit et la guerre sont deux termes que l'on utilise parfois indifféremment, mais qui ne sont en aucun cas synonymes. Les études recueillies dans ce volume mettent l'accent sur la transformation de l'un en l'autre, tout en revenant sur ce que l'on appelle la littérature de guerre, à travers l'examen de "théâtres" - un terme étrangement littéraire - répartis de-ci, de-là, sur la planète. La caractéristique principale de notre approche a consisté à accorder davantage d'attention à la notion d'espace qu'à celle de temps, dans une logique souvent géocritique. Voilà pourquoi Espaces de conflits et textes de guerre. Tracer une géographie des oppositions apporte sa contribution à l'ample réflexion gravitant autour du Spatial Turn.

01/2022

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Littérature française

Le zoo de Rome

Depuis 1911, Rome voit vivre en son coeur, au beau milieu de l'antique, dans la verdure et sur dix-sept hectares, un zoo extraordinaire. Figure principale de ce livre, ce lieu baroque saura attirer, au fil des décennies, un monde de personnalités aussi diverses que Mussolini et sa lionne domestique, le pape, les actrices de Cinecittà ou Salman Rushdie... Mais l'auteur de ce roman ne se contente pas d'entraîner le lecteur dans la mémoire d'un lieu. Il en réinvente aussi le présent, en suivant les traces de Giovanna, directrice de la communication du zoo, et de Chahine, architecte algérien, l'un par l'autre attirés, l'un et l'autre fascinés par un tamanoir, ultime survivant de son espèce, objet des soins jaloux d'un vétérinaire sans scrupules et d'un gardien en fin de carrière. Tous sont happés par une aventure où s'affrontent en silence la corruption, la mémoire politique de l'Italie et la réalité économique d'un parc démesuré, qui survit loin des itinéraires touristiques. Pour Pascal Janovjak : "Le zoo est un sanctuaire de l'innocence." Mais c'est aussi le miroir d'un siècle troublé, le révélateur d'une humanité fabulatrice. Dans cet envoûtant décor romanesque, l'auteur entremêle avec bonheur passé et présent, renommée et décadence, nostalgie et espoir.

04/2019

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Littérature française

La malicieuse revanche d'un souffre-douleur

Souvenez-vous ! La rentrée des classes est un choc : on découvre, la peur au ventre, de nouveaux professeurs qui exercent (plus ou moins) leur autorité, on essaie avec maladresse de se faire de nouveaux copains et, souvent pour la première fois, on a le coeur qui bat la chamade. Au collège, dans la cour de récréation, entre brimades, racisme et harcèlement, c'est aussi la guerre des boutons. Les clans s'affrontent, et tous les coups sont permis. Arthur, douze ans, cherche à trouver sa place tout en évitant de trop se faire remarquer. Aucune envie d'être pris comme souffre-douleur. Car il en faut toujours un : dans sa classe, c'est Thierry. Mais, pour séduire Giovanna qu'il n'ose aborder, Arthur n'a d'autre choix que de se faire remarquer. Périlleuse équation ! Alors, quand le proviseur décide de lancer La Gazette du collège, tous les espoirs sont permis. Thierry a choisi son camp : pour échapper à la cruauté des autres, rien de tel que de l'exercer. Et si les têtes de Turc formaient leur propre bande ? Cette histoire est celle d'un enfant sensible qui cherche juste à grandir et se prend, comme nous à l'époque, le monde des adultes de plein fouet. Un roman plein d'humour et de tendresse. Un ticket pour l'enfance.

09/2017

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Beaux arts

Surréalismus N° 5, été-automne 2018 : Le surréalisme italien

Ce cinquième opus de Surréalismus nous initie au surréalisme italien sous la plume de Giovanni Lista, son éminent spécialiste. Un surréalisme toujours empreint de mythologie greco-romaine. De Dante, le visionnaire et Arcimboldo, le peintre de l’étrange aux Scapigliati ; de l’art métaphysique de De Chirico et du futuriste Marinetti jusqu’à s’établir par petits groupes au sein de revues assez diverses. Deux autres pays sont à l’honneur dans ce numéro. Le surréalisme suisse, objet d’une importante exposition itinérante ouvrant fin août au Aargauer Kunsthaus d’Aarau avant de s’achever en juin 2019 au Museo d’arte delle Svizzera italiana à Lugano. Le commissaire de l’exposition Peter Fischer a accepté un entretien et dresse un véritable panorama de l’histoire du mouvement en Suisse, jalonné par les Giacometti, Oppenheim, Brignoni, Seligmann, Vulliamy ou Walberg. Le surréalisme égyptien, dont l’exposition phare consacrée au groupe Art et Liberté et débutée il y a deux ans au Centre Pompidou à Paris s’achève cet été au Moderna Musset de Stockholm. L’occasion de dresser le bilan de cette aventure courageuse, inédite et originale avec les deux monteurs de ce projet, Sam Bardaouil et Till Fellrath. Deux dossiers explorent des figures sudistes à la lisière du surréalisme. Le discret Lucien Coutaud, objet d’une très belle exposition qui vient de s’achever au musée villa Montebello de Trouville (voir notre entretien avec Karl Laurent) et de deux nouvelles publications signées Jean Binder et Christophe Dauphin. Ce dernier chronique le premier et retrace pour nous la longue épopée artistique du peintre nîmois. L’émouvant poète carcassonnais Joë Bousquet, signataire du Second manifeste, grand ami d’Eluard et Gala, dont Serge Bonnery dresse des portraits à juxtaposer : son rapport à la guerre et à la blessure puis ses relations avec les surréalistes parisiens. En complément, un entretien avec Eric Edwards, collecteur émérite du peintre Maurice Rapin, personnage iconoclaste qui a mené de front carrière artistique et scientifique.# cinquième opus de Surréalismus nous initie au surréalisme italien sous la plume de Giovanni Lista, son éminent spécialiste. Un surréalisme toujours empreint de mythologie greco-romaine. De Dante, le visionnaire et Arcimboldo, le peintre de l’étrange aux Scapigliati ; de l’art métaphysique de De Chirico et du futuriste Marinetti jusqu’à s’établir par petits groupes au sein de revues assez diverses. Deux autres pays sont à l’honneur dans ce numéro. Le surréalisme suisse, objet d’une importante exposition itinérante ouvrant fin août au Aargauer Kunsthaus d’Aarau avant de s’achever en juin 2019 au Museo d’arte delle Svizzera italiana à Lugano. Le commissaire de l’exposition Peter Fischer a accepté un entretien et dresse un véritable panorama de l’histoire du mouvement en Suisse, jalonné par les Giacometti, Oppenheim, Brignoni, Seligmann, Vulliamy ou Walberg. Le surréalisme égyptien, dont l’exposition phare consacrée au groupe Art et Liberté et débutée il y a deux ans au Centre Pompidou à Paris s’achève cet été au Moderna Musset de Stockholm. L’occasion de dresser le bilan de cette aventure courageuse, inédite et originale avec les deux monteurs de ce projet, Sam Bardaouil et Till Fellrath. Deux dossiers explorent des figures sudistes à la lisière du surréalisme. Le discret Lucien Coutaud, objet d’une très belle exposition qui vient de s’achever au musée villa Montebello de Trouville (voir notre entretien avec Karl Laurent) et de deux nouvelles publications signées Jean Binder et Christophe Dauphin. Ce dernier chronique le premier et retrace pour nous la longue épopée artistique du peintre nîmois. L’émouvant poète carcassonnais Joë Bousquet, signataire du Second manifeste, grand ami d’Eluard et Gala, dont Serge Bonnery dresse des portraits à juxtaposer : son rapport à la guerre et à la blessure puis ses relations avec les surréalistes parisiens. En complément, un entretien avec Eric Edwards, collecteur émérite du peintre Maurice Rapin, personnage iconoclaste qui a mené de front carrière artistique et scientifique.

06/2018

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Littérature française

Le chagrin et l'oubli

Automne 1945. Sur le quai de la gare, les femmes se pressent : les mères, tout en noir. Les épouses, avec à la main des tout jeunes enfants venus, peut-être, accueillir ce “papa” qu’ils ont si peu connu. Les jeunes filles, aussi, fiancées tremblantes d’expectative. Toutes attendent un train qui ramène des libérés du camp de Tambov. De Russie. Peut-être leur fils. Leur époux. Leur fiancé. Parti, depuis trop longtemps. Malgré lui. Parmi elles, Valentine attend Alfred. Seule. Sa belle-mère, Madeleine, attend à sa manière, dans son jardin de Breuschaeffersheim, les yeux jalousement posés sur son petit-fils, Fredele, l’enfant d’Alfred et de Valentine. Mais Alfred ne rentre pas. De train en train, Valentine attend dans cette grisaille quotidienne. Et rapidement, à Breuschaeffersheim, un face à face s’engage entre Valentine et Madeleine. Avec Fredele, le fils du disparu, comme enjeu. Seule, dans ce village où elle n’a qu’une amie, sa chère Lulu dont le mari est rentré, lui, mais tellement amoindri, Valentine est rapidement dépossédée de son fils. Lui restent les nuits de solitude, ses draps froids, et l’espoir de plus en plus ténu du retour de son mari. Et puis, un jour, un bal, la tentation de se libérer de son ennui. Et le beau Giovanni. Valentine devra-t-elle choisir entre la fidélité et l’amour ? Aura-t-elle seulement le choix ? Dans ce dixième roman, Gabriel Schoettel revient sur le drame des Malgré-Nous alsaciens engagés sur le front de l’Est, dont tellement ne sont pas revenus. Mais c’est auprès des épouses et des mères, avec subtilité et émotion, qu’il évoque les blessures de cette guerre, auprès de ces femmes courageuses partagées entre le chagrin et l’oubli.

11/2011

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Beaux arts

Marc Didou. D'après nature, Edition bilingue français-anglais

Petroleum reversus, Pipeline fossilis... le sculpteur finistérien Marc Didou expose une série d'oeuvres qui prennent, en latin, des noms rappelant le classement de la nature. Ses troncs massifs, disposés dans le parc du Domaine de Trévarez, ne cachent d'ailleurs pas leur parenté avec les arbres, jusque dans leur écorce découpée. Une enveloppe qui est toutefois, au sens premier du terme, un cortex qui s'adresse à notre conscience. Car les oeuvres singulières de Marc Didou campent avec la force de l'évidence un retournement de perspective : arbre de transmission, oléoduc, rouleau compresseur, il s'emploie à les découper pour les retourner en morceaux ressoudés. Un objet construit, au matériau opaque, rebut d'une production-type de l'ère industrielle, exprime tout à coup sa fragilité de ressource épuisée, craquelée, offerte à l'air et au regard. "Ses arbres sont à la fois le prolongement du pipeline mais aussi son engendreur né de leur fossilisation. Les oeuvres disent en même temps le contenant et le contenu, le massif et le fluide" écrit Philippe Ifri dans l'avant-propos. Un renversement que les autres pièces présentées dans cette série traduisent à leur manière, quand elles dialoguent avec un Domaine de Trévarez lui-même né de l'industrie triomphante, champion du trompe-l'oeil dans son coeur de métal. L'entretien et le texte qui éclairent brillamment le travail de Marc Didou dans le présent catalogue sont dus au vice-directeur du Musée Tinguely à Bâle, Andres Pordey, et ou grand critique et galeriste génois Giovanni Battisto Martini. Ils confirment la dimension internationale de cet artiste majeur qui, depuis vingt-cinq ans, signe des productions et des expositions dans toute l'Europe.

06/2019

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Histoire de la peinture

Mnémonique et poétique. La figure et son lieu dans la peinture du Tre-Quattrocento

"Il n'est aucun art ou science qui soit plus semblable à la mémoire artificielle que la peinture", écrivit Giovanni Fontana autour de 1430. L'affirmation d'une telle similitude ne signifie pas cependant que l'on ait pensé l'art de la mémoire toujours en fonction d'une praxis picturale, ni au Trecento, ni au Quattrocento, ni dans tous les travaux qui ont remis en lumière les principes de l'ars memoriae depuis un demi-siècle. Daniel Arasse, notant qu'on devait "supposer des structures similaires aux deux catégories d'images celles de l'an memoriae et celles des arts figuratifs, y mettait cependant deux conditions : celle de garder à l'esprit la distance entre le "schéma explicatif" qu'est en soi l'image mnémonique et "la belle peinture" que vise à être l'image artistique, et celle de viser à établir cette relation "au niveau des structures régissant le rapport entre les figures et les lieux". Le lien entre image mnémonique et image artistique, s'il semble justifié, n'en est donc pas moins complexe dès que l'on souhaite dépasser une simple et commode analogie. Pour apporter de nouveaux éclairages sur cette question, ce volume se concentre sur un point central : le lien entre le lieu et la figure dans la peinture des Trecento et Quattrocento. Les contributions proposées ici permettent de revenir sur la réalité de la culture mnémonique des peintres, sur la dynamique impulsée par l'art mnémonique dans le champ de l'iconographie religieuse et de la représentation du spirituel, sur l'architecture des images qui articulent recours mnémotechniques et art scénographique, avant d'approcher d'une présence de l'art de mémoire dans la création contemporaine.

03/2022

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Monographies

100 chefs-d'oeuvre de la Bibliothèque nationale de France

Ce livre met à l'honneur le fleuron des collections de la BnF, de l'Antiquité à nos jours. A travers cent pièces maîtresses, il offre un panorama de la richesse et de la diversité des oeuvres conservées : objets antiques, estampes, peintures, cartes et plans, manuscrits, livres rares, photographies... Ce livre met à l'honneur le fleuron des collections de la BnF, de l'Antiquité à nos jours. A travers cent pièces maîtresses, il offre un panorama de la richesse et de la diversité des oeuvres conservées : objets antiques, estampes, peintures, cartes et plans, manuscrits, livres rares, photographies... Après une introduction retraçant l'histoire des collections de la Bibliothèque, le lecteur aura l'occasion d'admirer, au fil de pages magnifiquement illustrées, les oeuvres d'exception qu'elle conserve, suivant un ordre chronologique : des objets archéologiques, comme la collection de vases grecs du duc de Luynes, la patère de Rennes ou le trésor de Berthouville ; des dessins et estampes, de Rembrandt à Dürer ; les célèbres globes de Coronelli ; des objets provenant des trésors d'église (trône de Dagobert, Grand camée de France...) ; de précieux manuscrits tels que les Grandes Heures d'Anne de Bretagne ou encore le Psautier de saint Louis et de Blanche de Castille, sans oublier les fonds d'écrivains (Victor Hugo, Marcel Proust...) ; les trésors de la musique, tels les autographes du Don Giovanni de Mozart, de l'Appassionata de Beethoven et de Carmen de Bizet ; et les icônes de la photographie ancienne et contemporaine (Nadar, Man Ray, Henri Cartier-Bresson, Robert Capa...). Au-delà de ce choix d'oeuvres exceptionnelles, l'ouvrage permet de parcourir, à partir des collections de la BnF, l'histoire intellectuelle, littéraire et artistique, de l'Antiquité au XXIe siècle.

06/2022

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Romans graphiques

Peau d'homme

Sans contrefaçon, je suis un garçon ! Dans l'Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c'était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une "peau d'homme" ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d'un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d'homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité. La morale de la Renaissance agit alors en miroir de celle de notre siècle et pose plusieurs questions : pourquoi les femmes devraient-elles avoir une sexualité différente de celle des hommes ? Pourquoi leur plaisir et leur liberté devraient-ils faire l'objet de mépris et de coercition ? Comment enfin la morale peut-elle être l'instrument d'une domination à la fois sévère et inconsciente ? A travers une fable enlevée et subtile comme une comédie de Billy Wilder, Hubert et Zanzim questionnent avec brio notre rapport au genre et à la sexualité... mais pas que. En mêlant ainsi la religion et le sexe, la morale et l'humour, la noblesse et le franc-parler, Peau d'homme nous invite tant à la libération des moeurs qu'à la quête folle et ardente de l'amour.

06/2020

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Musées français

Les peintures italiennes du musée des Beaux-arts et d'Archéologie de Besançon. L'oeil et la main

Un an après sa réouverture, le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon a demandé à l'historien d'art et photographe Nicolas Joyeux de réaliser le premier catalogue des peintures italiennes des collections, du XIVème siècle au XVIIIème siècle. Un riche ensemble de près de trois-cent tableaux, formé depuis la Renaissance et le mécénat de la puissante famille bisontine des Granvelle, qui reçoit en cadeau du prince florentin, Cosimo I de'Medici, la Déploration sur le Christ mort d'Agnolo Bronzino, – certainement la peinture italienne la plus précieuse des musées de France. Une collection sauvée par l'entremise de l'abbé Jean-Baptiste Boisot et largement augmentée par les legs successifs d'hommes d'armes et d'esprit, artistes et politiciens franc-comtois, désireux d'enrichir, dans une visée encyclopédique, les cimaises du musée. Des tableaux quadrillant toutes les Ecoles de la Péninsule, de la Ligurie à la Sicile, offrant un véritable résumé des temps forts de l'histoire de la peinture italienne, avec deux noyaux durs de renommée internationale, à savoir l'Ecole vénitienne du début du XVIème siècle, illustrée par un des fleurons de la collection du musée, L'Ivresse de Noé de Giovanni Bellini, et la peinture napolitaine du XVIIème siècle, dont le musée possède l'échantillon le plus important des musées de France. Un catalogue qui propose enfin de retracer la grande aventure de la redécouverte des peintures italiennes en France à travers tout le XXème siècle, depuis les travaux pionniers des historiens d'art Roberto Longhi et Bernard Berenson, jusqu'à la création du Répertoire des Tableaux italiens dans les collections publiques Françaises, par l'ancien directeur du Musée du Louvre, Michel Laclotte.

10/2021

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Romans historiques

Au fil d'une vie, la soie Tome 2 : Le temps des joies et des tourments

Nous avons quitté Antonella Sardone, alors que Giovanni son père l’emmène au moulinage du Crouzet. Agée de quatorze ans, elle commence sa vie laborieuse de petite ouvrière dans les moulinages de soie. C’est le début aussi des émois intenses de l’adolescence… Antonella se transforme en une jeune fille, vive, intelligente, qui sait lire et écrire, ce qui lui a permis d’entretenir une correspondance suivie avec Félix Pradal, le fils d’un moulinier de la Drôme. Bientôt l’amitié entre Félix et Antonella se teinte d’un sentiment amoureux, Félix mourra trop tôt et Antonella, enceinte, devra affronter les préjugés et les commérages. La naissance de son fils Félix viendra illuminer la vie de la famille. Grâce à son courage et à l’affection des siens, elle relèvera la tête et saura saisir toutes les opportunités. Ses qualités d’ouvrière, ses aptitudes à la lecture et au calcul, lui permettront d’obtenir la confiance d’un moulinier, Augustin Labalme. Veuf, celui-ci lui proposera de devenir son épouse et de le seconder pour diriger le moulinage. La nouvelle madame Labalme va avancer à pas retenus dans ce monde feutré. Le confort inespéré qu’elle y trouve l’apaise et la charme, même si l’atmosphère de la maison est attristée par la maladie de la femme d’Anselme, fils unique de son mari Augustin. Félix, le fils d’Antonella, quant à lui, a eu tôt fait de conquérir le cœur de son « papa Augustin ». Le destin semble enfin avoir conduit Antonella dans une zone paisible et claire… Pour combien de temps ? Vous retrouverez dans un prochain tome, Antonella Sardone, portée toujours plus loin dans ce monde de la soie.

05/2012

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Musique, danse

Tout Mozart. Encyclopédie de A à Z

Un nom, synonyme ou promesse de génie ? Mozart (1756-1791). Ce petit homme (1,66 m) qui signait ses lettres " Trazom " reste assurément l'incarnation de tous les paradoxes. Enfant virtuose et compositeur en butte aux vexations d'une société qui jettera son corps dans une fosse commune, esprit libre - il est adepte de la franc-maçonnerie - et tête mystique - son œuvre, même la moins religieuse, est une mise en notes du phénomène divin -, il est aussi le créateur bouleversant d'une musique qui ne cesse d'être légère, sans être insignifiante - jamais elle ne pèse, ni ne pose -, et d'un Requiem dont les accords funèbres retentissent d'une gravité hors pair. Mais, plus que tout, Mozart est le dernier représentant de l'esprit du XVIIIe siècle, qu'il porte à son apothéose, cependant que son œuvre annonce les révolutions à venir et les langueurs du romantisme. Mozart, ce sont encore des amis, des rivaux, des disciples ; des œuvres, des interprétations, et à travers celles-ci un style inimitable, une manière de vivre - autant d'élans à la joie qui continuent de se renouveler au gré des approches successives. Tous et toutes, de Nietzsche à Harnoncourt, de Heidegger à Barenboïm, de Bonnefoy à Bartoli, ce dictionnaire les met pour la première fois en perspective, avec des points, accessibles à chacun, sur les plus grandes partitions, de Don Giovanni à La Flûte enchantée, et des conseils pratiques du metteur en scène Patrice Chéreau, du chef d'orchestre René Jacobs et de la chanteuse Barbara Bonney. Composé sous la direction de Bertrand Dermoncourt, directeur de la revue Classica/Répertoire, cet ouvrage mêle à l'esprit de sérieux la prescription mozartienne : " Viva la libertà ! " STEPHANE BARSACQ

01/2006

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Beaux arts

Canaletto à Venise

Canaletto est le plus célèbre des vedutisti vénitiens du XVIIIe siècle. Giovanni Antonio Canal (1697-1768) n’a jamais connu, au fil du temps, de revers de fortune. Ses œuvres ont toujours été avidement recherchées par les collectionneurs du monde entier. Grâce au marchand et collectionneur anglais Joseph Smith, il est très populaire en Angleterre, où il séjourna de 1746 à 1751. Des collections anglaises, tant publiques que privées, conservent plusieurs chefs-d'oeuvre de l'artiste. Ses vedute semblent posséder un charme éternel, insensible aux modes. Canaletto c’est la clarté limpide d’un homme fidèle à l’esprit des Lumières, avec une vision très personnelle du réel. Sa peinture réussit à capter l’essence même de la lumière, et transmet une vibration si sensible et si singulière. Le musée Maillol rend hommage à l'artiste avec une exposition exclusivement consacrée, pour la première fois, à Canaletto à Venise. Une cinquantaine d'oeuvres du peintre, sélectionnées avec rigueur, provenant des plus grands musées et des collections souvent historiques, seront présentées à Paris. En plus des peintures, un choix de dessins enrichira l'exposition, et son célèbre cahier conservé au Cabinet des dessins et des estampes des Gallerie dell’Accademia de Venise, sera présenté aux visiteurs qui pourront non seulement l'admirer mais aussi le feuilleter « virtuellement ». Grâce à à des spécialistes et à d’habiles maîtres artisans vénitiens, le musée Maillol, en collaboration avec la Soprintendenza al Polo Museale de Venise, a pu reconstituer la chambre optique utilisée par Canaletto pour ses dessins. Cet instrument, dérivé de celui de Caravage, avec un jeu de loupes savamment orientées, offrait un champ de vision et une précision de transcription unique à l’époque. Les visiteurs de l’exposition pourront en apprécier eux-mêmes l’efficacité.

09/2012

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Faits de société

Call-girl du Tout-Paris. Confessions d'une "fille", de Madame Claude

Lorsqu'elle a été recrutée par Madame Claude, Patricia est devenue "Florence". C'était en 1975, elle venait d'avoir 18 ans. La jeune fille de bonne famille s'est laissé tenter par l'aventure. La clientèle de Madame Claude, triée sur le volet, savait se tenir. Hommes d'affaires de renom, réalisateurs et stars de cinéma, piliers de la République ou chefs d'Etat étrangers, ils avaient de l'éducation, comme les filles qui les recevaient à domicile ou les retrouvaient lors de voyages. Parmi eux, un certain Giovanni Agnelli, dit "l'Avvocato", PDG de Fiat, que Patricia rejoignait souvent à Milan ou à Rome. Un autre grand patron, français, lui proposa un jour 500 000 francs pour qu'elle porte son enfant... Dans les boîtes ou chez ses amis, Patricia, devenue une figure de la nuit parisienne, côtoyait Serge Gainsbourg, Bernard Lavilliers, Johnny Hallyday, Gérard Lanvin, Alain Delon et beaucoup d'autres... Cette échappée dans les années 1970-1980, empreinte d'une liberté regrettée, compte aussi des épisodes plus sombres, comme la disparition de deux call-girls - dont l'une était sa meilleure amie -, envoyées auprès d'un chef d'Etat au Yémen, et retrouvées assassinées. Patricia devait faire partie du duo et n'a dû qu'au hasard de rester à Paris. Elle a voulu connaître la vérité sur la mort de son amie, impliquant les services secrets de plusieurs pays, mais la raison d'Etat en a décidé autrement. Après l'arrestation de Madame Claude, Patricia vend ses charmes autour de la place de l'Etoile. Un jour, à cause de quelques grammes d'opiacés, c'est le patron de la brigade des Stups en personne qui la sortira de garde à vue... pour dîner avec elle.

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Philosophie

Marx en Italiques. Aux origines de la philosophie italienne contemporaine

Sait-on que le seul débat philosophique d'envergure sur l'oeuvre de Marx a eu l'Italie pour théâtre ? Sait-on que ce débat, qui fit époque, est à l'origine de la philosophie italienne contemporaine ? Autour des années 1897-1900 une partie décisive se joue entre Antonio Labriola, Benedetto Croce et Giovanni Gentile. Les Essais sur la conception matérialiste de l'histoire du premier affirment en effet l'autonomie théorique et pratique de la philosophie de la praxis. Ami et éditeur de Cabriola, B Croce nie cependant la consistance de cette philosophie, analyse les faiblesses de la critique de l'économie politique et réduit le matérialisme historique à une méthodologie du facteur économique. Mais Gentile le contredit, affirme la réalité de "la philosophie de Marx", dont il dénonce toutefois l'énoncé matérialiste. Si le chemin de l'Italie semble ainsi barré pour Marx, c'est pourtant dans et par les philosophies idéalistes de Croce et de Gentile (dominantes sur la scène italienne jusqu'à la seconde guerre mondiale) qu'il va investir la péninsule. Enfin, par un nouveau renversement, dans les prisons de Mussolini un ancien gentilien utilise Croce pour relancer la philosophie de praxis à la hauteur des défis que l'époque lance au libéralisme aussi bien qu'au marxisme soviétique : les Cahiers de Prison d'Antonio Gramsci font la synthèse du débat fondateur et donnent un sens cosmopolitique à la traduction de la philosophie en politique et en histoire. Cette synthèse est-elle réussie, ou appartient-elle à un passé et à une culture qui sont épuisés ? Tel est l'enjeu du débat majeur de la pensée italienne contemporaine : la philosophie de la praxis, qui fut comme la carte d'identité de cette culture, est-elle finie ?

03/1991