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Cigarette & Cherry

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BD tout public

Desh

2004. Etienne a 30 ans. Il est célibataire et vit à la campagne chez ses parents. Ses bandes dessinées ne lui permettent pas de gagner de quoi vivre et le journal local pour lequel il fait des reportages est sur le point de disparaître. Alors, lorsque le mari de sa tante Christiane, Shozoul, lui propose de les accompagner au mariage de sa soeur dans le village où il a grandi, quelque part sur le sous-continent indien, Etienne y voit l'opportunité d'élargir son horizon et de prendre un nouveau départ. Lors d'un long mois en immersion dans la famille de Shozoul, entouré d'oncles et de cousins, dans un paysage aride et poussiéreux, Etienne apprend à porter le longhi, à parler bengali, à vivre au rythme des appels à la prière, se prend à rêver à la douce Oushma, distribue des cigarettes et tire le portrait aux habitants du village. Il y subit aussi le choc des cultures, et ne parviendra pas à sortir de son statut de "meman", objet de curiosité, de convoitise ou faire-valoir selon les situations, de par sa couleur de peau et son origine. Il reviendra de ce voyage avec l'intention d'en faire un livre, de se trouver une copine et de quitter ses parents. Quatorze ans plus tard paraît Desh...

08/2018

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Littérature française

Attitudes et Comportement Tabagique chez le Personnel Hospitalier

L'objectif de cette étude était de déterminer le comportement tabagique et l'attitude vis-à-vis de la lutte anti-tabac chez le personnel de santé d'un hôpital de troisième ligne. Il s'agissait d'une étude descriptive transversale basée sur un auto-questionnaire ayant intéressé 175 personnels hospitaliers pendant la période allant du 1er Janvier au 31 Mars 2019. La prévalence du tabagisme était de 20, 3% (N=35) avec en moyenne 14, 97±8, 6 cigarettes fumées par jour. Les fumeurs ont tenté d'arrêter le tabagisme dans 67, 7% des cas. Des liens significatifs entre le tabagisme d'une part, l'âge et le sexe d'autre part ont été trouvés. Le personnel qui n'était pas au courant de l'existence d'une consultation d'aide à l'arrêt du tabac représentait 62, 9% des cas. Ceux qui pensaient qu'ils devraient donner le bon exemple aux malades ont représenté 93, 1% des cas. Toutefois 57% des agents fumeurs ont déjà fumé devant un malade. Soixante-dix-neuf pour cent du personnel approuvaient la réservation du temps nécessaire pour informer tous les malades sur les méfaits du tabac (94, 2%) et qu'il était important de former le personnel de santé à aider les patients qui voudraient arrêter de fumer (95, 4%).

11/2022

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Romans graphiques

Fleur de prunier

Payer les chauffeurs de taxi en cigarettes américaines, recruter des étudiants pour assister aux réunions avec les fonctionnaires et ne jamais s'approcher d'un attroupement : trois règles d'or à respecter lorsqu'on essaie d'adopter un enfant en Chine en 1990. Fleur de Prunier raconte l'épopée rocambolesque d'Annick et Francis pour avoir un enfant. Médecins dénués d'empathie, violences obstétricales, labyrinthes administratifs... Leur parcours semé d'embûches mènera les futurs parents de Maou à l'autre bout du monde. Submergés par le tourbillon d'une culture aux antipodes de la leur, ils perdront tous leurs repères, mais pas leur objectif : rentrer en France avec un enfant à aimer. Sur un ton léger et drôle, cette bande dessinée ne raconte pas seulement l'histoire de Maou et de ses parents. A travers le récit et les dessins, elle projette le lecteur quarante ans en arrière et pose des questions sociétales de poids. Si les lieux que l'on peut reconnaître ont bien changé, les stéréotypes sur l'infertilité, la parentalité, la maternité... n'ont pas tellement évolué. Qu'est-ce qu'être infertile ? Quelles culpabilités fait-on peser sur les personnes concernées ? Qu'est-ce qu'une " bonne mère "? Qu'attend-on d'une femme si ce n'est d'avoir des enfants ?

06/2023

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Récits de voyage

Point de fuite

"Je voulais m'extraire de la pluie qui me surprenait dans ma déroute et du paquet de souvenirs qui encombraient mes bras. J'ai jeté mon sac sur l'épaule pour tenter de vivre. Je partais, [... ] n'espérant rien de l'avenir... " Dans cette nouvelle, empreinte de pudeur, de sensualité et d'humanité, Saïd Mohamed nous narre, non sans humour, ses bonheurs et malheurs, lors d'un retour au pays de son père, le Maroc. De l'auteur, de ses souvenirs et de ses aspirations, certes il est question... mais plus encore, de ses rencontres d'avec quelques quidams - policier belliqueux, zonard désargenté et autres "Cireurs de chaussures, vendeurs de cigarettes et de chewing-gum à l'unité... " . Et puis, au détour d'une page, sans crier gare, l'Amour... et Marrakech "que je n'ai cessé de quitter. [... ]. A chaque départ, le mal se fait plus lancinant ; je souffre de son manque". Saïd Mohamed est né en Basse-Normandie d'un père berbère, et d'une mère tourangelle. Nomade dans l'âme, il est tour à tour ouvrier imprimeur, voyageur, éditeur, enseignant à l'école Estienne, gardien de château... Il a publié six romans ainsi qu'une dizaine de recueils de poésie ; certains, mis en musique et gravés sur CD-Rom, ont eu l'heur de recevoir le Prix Charles Cros.

07/2023

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Littérature française

Les fruits tombent des arbres

Il y a du Antoine Blondin chez Florent Oiseau, dont l'humeur vagabonde excelle à capter l'ironique poésie de l'ordinaire. Après Je vais m'y mettre, Paris-Venise et Les Magnolias, Les fruits tombent des arbres poursuit son exploration d'une condition humaine sauce cocktail, résolument oisive. Est-ce la vie qui crée le hasard, ou l'inverse ? Parce que son voisin, comme le fruit d'un arbre, est tombé raide mort à l'arrêt Popincourt, Pierre se retrouve à errer sur la ligne du bus 69. " Fantôme urbain ", comme il se définit lui-même, c'est un type plus très jeune et pas encore très vieux qui cherche des réponses dans de grands verres de lait glacé. De laverie automatique en comptoir de bar kabyle, la liberté guide ses pas. Fumer des cigarettes avec les tapins de la rue Blondel, monter une mayonnaise pour une célèbre actrice sur le retour, appeler sa lle Trieste et se rappeler Venise... tout fait aventure quand on regarde bien et qu'on ne regrette rien. Ne pas faire grand-chose : voilà l'extraordinaire. ------ "Attention, ce livre peut vous vous offrir des éclats de rire et vous dérober quelques larmes ! " Le Bookstore, Biarritz "Un roman d'une grande humanité où la fausse légèreté est dotée d'une rare profondeur. " L'Impromptu, Paris

08/2021

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Littérature française

Paris l'an prochain

Daniel Destarac nous revient (de loin) après "cigarettes littéraires " pour nous soumettre ces quelques lignes qui sont bien de la même trempe et du même encrier. Décidément, Daniel Destarac ne peut s'empêcher (s'en amusant) de plonger sa plume dans le même que celui des plus grands auteurs. Au pire, juste pour qu'on se souvienne de leur nom, au mieux, qu'on se souvienne de notre affection pour eux. Voilà un excellent exercice que nous suggère Daniel Destarac qui se dit plus "voleur" qu'artiste, soit ! On retrouve cependant avec plaisir Martial, le fameux professeur. Ce roman, dans lequel il est question de voyage (scolaire), donc (encyclopédique), a des pouvoirs magiques. Entre autres de subjuguer ses élèves (et le lecteur), il fait entendre des voix, celle de Malraux, celle de Sacha Guitry, de Sade répondant à Michelet, il laisse deviner la silhouette du Général, Voltaire avoir des démêles avec son singe, Balzac chercher 10 000 francs, Proust se pasticher. Flaubert de rester à l'écart... tandis que Montaigne a sa statue... Puis on se prend à appeler Destarac, Daniel, comme lui, appelle Jean-Jacques, Rousseau, Flaubert, Gustave... car il transmet cette étrange aptitude à se complaire comme lui, dans une sorte de mauvaise foi, de tromperie, de malhonnêteté, de plagiat qui au contraire de rebuter rend avide d'apprendre, de savoir et de lire, malgré tout !

03/2020

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Littérature française

Le roi vert

Il s'appelle Reb Michael Klimrod. C'est l'homme le plus riche du monde. Et personne ne le connaît. Mauthausen, 5 mai 1945. Un lieutenant américain découvre un corps vivant, perdu dans une fosse au milieu des cadavres... C'est celui d'un jeune homme aux yeux gris, âgé de dix-sept ans, qui a survécu par le miracle de la chance et de la volonté. Son nom est Reb Michael Klimrod. On l'appellera le "Roi vert". Une épopée a commencé. Terroriste en Israël, trafiquant de cigarettes à Tanger, justicier à Buenos Aires, en lutte contre le racket de journaux à Manhattan, spéculateur génial... Ce ne sont que quelques-uns des aspects de sa vie. Son histoire est aussi celle d'un amour fou, d'un génie infatigable, d'un rêve, d'un idéal. C'est la mise en place d'une fantastique et secrète organisation : 1 687 sociétés, l'or, le pétrole, les immeubles, les industries et surtout les hommes, "Hommes du Roi" ou "Chiens Noirs" qui négocient, achètent, vendent, brassent des milliards pour son compte. New York, 5 mai 1980. Entouré d'Indiens d'Amazonie aux pieds nus, Reb Michael Klimrod pénètre dans le bâtiment des Nations unies. Il va y lancer le défi le plus fou et le plus merveilleux de l'histoire de l'humanité.

10/2013

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Littérature étrangère

Un mensonge sur mon père

Mon père a passé sa vie a dire des mensonges et, parce que je ne savais pas faire autrement, je les ai répétés. Mon monde était un tissu de mensonges, grands et petits, sur tout. L'infarctus qui l'a emporté l'a surpris au pub à Corby entre le bar et le distributeur de cigarettes. C'était un enfant trouvé, un fabulateur, un buveur morose et menaçant à la main leste, il n'avait pas revu son fils depuis des années. L'extraordinaire histoire de cette relation manquée est aussi l'évocation d'une enfance perdue et saccagée. C'est aussi l'histoire du monde du père, un monde où les hommes se définissaient par les quantités d'alcool qu'ils pouvaient boire et le degré de souffrance auquel ils pouvaient résister. Des hommes construits sur la culpabilité et le machisme. Symbole de tout ce qui n'allait pas, John était devenu le destinataire de la haine de soi paternelle sous la forme d'une violence furieuse et, pire, d'une humiliation mesquine et cruelle. Il a appris à mentir à son père, puis plus tard sur son père. Poussant le langage à ses limites, voici un texte inoubliable sur deux hommes perdus: le père et le fils. Sur la façon de pardonner sans rien oublier.

01/2009

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Spécialités médicales

Le rideau de fumée. Les méthodes secrètes de l'industrie du tabac

Chaque année, près de cinq millions de personnes disparaissent à cause du tabagisme. Il s'agit du plus grand désastre sanitaire de l'histoire. Cela ne trouble guère le sommeil de la plupart des responsables de l'hécatombe. Il en est pourtant qui se sont émus et qui ont parlé. Aux États-Unis, un ancien cadre a courageusement décidé de témoigner malgré les menaces anonymes (" Tu as trois enfants, pense à eux ou ils souffriront... "). D'autres bouches se sont ouvertes. Et en 1998, les compagnies de tabac ont été contraintes par la justice américaine de rendre publiques leurs archives. Ce livre est la synthèse de dizaines de milliers de pages arrachées au secret. On découvre que les multinationales livrent une guerre totale pour prendre le contrôle des fumeurs, allant jusqu'à manipuler le produit afin d'accroître la dépendance de ces derniers. Filtres toxiques, fausses cigarettes " light ", corruption des milieux scientifiques, médiatiques et politiques : tout est bon, nulle " cible " n'est épargnée, même les enfants. L'Organisation mondiale de la santé a même fait l'objet de tentatives d'intoxication. Il ne s'agit pas, ici, de culpabiliser les fumeurs, ni d'étaler une fois de plus les méfaits du tabac. Mais de révéler à tous, fumeurs ou non, le cynisme méthodique d'une entreprise de mort, aussi clandestin que délibéré.

04/2003

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Poésie

Plus grand que les faits

Dans "Plus grand que les faits" il est question d'incendies, de cigarettes, d'un homme, d'une femme, de leur rencontre, de la passion qui s'ensuit, de chiens, d'un hôtel, d'un canari. Tous ces détails qui s'entremêlent, s'ajoutent l'un à l'autre, poème après poème dessinent une forme de narration ad minima, dont le lecteur serait comme le monteur (au sens cinématographique du terme). Sur tout cela plane une sensation de menace, comme d'un feu qui couverait sous les cendres. Mais aussi, sous ces cendres, c'est peut-être bien l'amour qui couverait... Ce recueil, le quatrième et le plus important de Jan Baeke, est tout à fait atypique dans le paysage de la poésie hollandaise. La poésie hollandais trouve en général à s'exprimer dans des collections de poème, parfois rassemblés anthologiquement ou thématiquement. Il est très rare qu'un livre de poésie soit, comme ici, un long poem. Et c'est bien comme tel qu'il convient de le lire. Ainsi, au fur et à mesure de la lecture, les différents motifs introduits s'éclairent l'un l'autre et une forme "d'histoire" émerge. Cela même si l'ensemble reste assez mystérieux. Ce recueil a reçu un accueil critique très important aux Pays-Bas où il est considéré comme un livre majeur.

01/2021

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Sociologie

Alaso. Fanmi

A question du rôle et des places (genrées) est incontournable pour avoir une approche féministe de la famille. C'est, parmi les rôles les plus ancrés dans la culture haïtienne, l'archétype de la fanm potomitan [la femme soutien de la famille], le potomitan étant le poteau central du temple vaudou - ce serait une récompense que d'être une fanm potomitan - que Doris Lapommeray nous invite à refuser. L'autre place dans la famille, est celle de l'enfant. Darline Alexis nous propose de questionner son absence/présence/prétexte dans la littérature haïtienne. Il sera aussi question de la famille que l'on choisit, avec les textes de Michèle Lemoine sur la famille artistique et de Jeanne-Elsa Chery sur les femmes en politique. Qu'en est-il de la famille dont on hérite ? : Sharma Aurelien nous présente un état des lieux des luttes féministes autour de la question des familles monoparentales que les femmes tiennent à bout de bras. La famille et le couple restent pour les femmes l'espace de prédilection des violences patriarcales sous toutes leurs formes ; Stéphanie François et Dorvensca M. Isaac nous offrent deux textes de fictions sur le sujet. Il sera aussi question de la famille à laquelle les femmes incarcérées sont arrachées et des liens impossibles à retisser avec leurs enfants et proches à la sortie. Parfois, plus que d'autres, c'est une famille qui nous choisit ? : c'est le cas de Sergina Trenti et Jessica Lundi-Léandre, toutes les deux nées en Haïti et adoptées par des familles blanches françaises.

11/2022

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Littérature française

Cela aurait pu être ton histoire

" C'est bien la première fois que j'invite une inconnue chez moi comme ça. Moni n'est pas là ce matin, elle est partie à Bora-Bora, son île natale. Je me demande si j'ai bien fait de lui proposer de venir. Est-ce qu'elle va juger l'endroit où j'habite ? Qu'est-ce qu'elle va penser de cette modeste demeure où l'on doit remplir un seau pour tirer la chasse aux toilettes ? Je n'ai jamais aimé le luxe, pour moi, un logis chaleureux et fonctionnel, c'est suffisant. Chaleureux, il l'est puisque nous y sommes ensemble, Moni et moi ; et fonctionnel, bien entendu, puisque c'est moi qui ai construit la moitié de ce qui est le plus fiable dans cette baraque ! Elle est un peu en avance et, curieusement, mes chiens n'aboient pas, ils semblent calmes et attentifs. Elle s'installe sur la petite table en plastique collée à l'entrée de la maison, c'est bien qu'elle vienne tôt, comme ça il ne fait pas encore trop chaud. Je sais qu'elle boit du thé, je lui ai donc sorti un thé au caramel de la cuisine, on n'a que ça ici puisque c'est le seul que je trouve à peu près buvable. J'ai à peine le temps d'allumer une première cigarette qu'elle m'oblige à faire démarrer mon cerveau au quart de tour avec la question du jour : "Comment suis-je tombée dans la drogue ? ". La bougresse semble en forme, ça contraste pas mal avec la mollesse de ce matin dominical. J'ai dix ans et je m'apprête à glisser dans la période la plus destructrice de ma vie. Ma première bouffée, comme on inspire une dernière fois avant une longue apnée. "

07/2023

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Dépendance

Journal d'une polyaddict libérée. Des conseils et des outils précieux pour vous libérer de vos addictions

Se libérer de ses dépendances, c'est être libre Le père de Sandra Pinel était alcoolique. Et parfois violent. C'est sûrement pour tenter de le sauver qu'elle est devenue infirmière. Mais les addictions ont malgré cela eu raison d'elle. Probablement pour se punir de n'avoir pas pu le délivrer de son mal-être et qu'il en soit mort beaucoup trop jeune, Sandra reproduit ce comportement autodestructeur. Elle se met à fumer dès l'âge de 11 ans. Alcool et cannabis suivent quelques années plus tard. Après un grave accident de surf, ce sont les médicaments et d'autres sortes de drogues, certaines légales, d'autres non, qu'elle se met à prendre quotidiennement, en plus de sa consommation d'alcool qui augmente sans cesse. Ses addictions passent quasi-inaperçues, car tout se fait en cachette après le travail, mais les problèmes de santé et d'argent ne font qu'empirer. Tout change le jour où un gastro-entérologue la met face à la réalité : continuer, c'était finir comme son père. Ce n'est pas ce qu'il a dit, mais c'est le chemin que ses mots ont fait dans son cerveau. Elle arrête d'abord l'alcool puis, petit à petit, tout le reste, y compris la cigarette. Débarrassée de ses addictions, elle se spécialise dans ce domaine et accompagne depuis celles et ceux qui veulent vivre plus librement. Dans cet ouvrage, elle retrace son parcours de polyaddict, sa chute progressive et sa libération, et présente des clés de compréhension et tous les outils qui ont pu fonctionner chez elle ou sur d'autres dépendants, et qui pourraient à votre tour vous aider à vous libérer de vos propres addictions, quelles qu'elles soient.

10/2023

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Littérature française

36 heures de la vie d'une femme (parce que 24, c'est pas assez)

Pleure pas, Casanova. Ils débarquent les mains dans les poches, la cigarette au bec et le sourire aux lèvres. Valmont, Casanova, deux faces de la même plaie, dragueurs impénitents, charmeurs impertinents. Mais même chez ces Don Juan, parfois le coeur a ses prisons que la raison ignore… Bon dieu, mon vieux. Je suis mort par étourderie, mardi soir à 21 h 15. Mes funérailles sont chics, j’ai vraiment de la chance. Ma femme, mes enfants, mon frère, mes amis sont tous au rendez-vous ; je les vois défiler les uns derrière les autres et pleurer ma mémoire… Les cons. Toubib or not toubib ? Quand un psy renommé, mais hélas surmené, se tue au travail pour sauver ses patients, il se peut qu’il devienne un serial docteur. À force de soigner, ça fini par saigner… ce sont les risques du métier. Le baiser de la concierge. Je me souviens de ces gamins que je n’ai jamais rencontrés. François. Myriam. Et Serge. Une adresse ? Rue Bleue. Une date ? 1942. Un Crime ? Être juif. Trois mômes, trois garnements qui jouaient au shérif avec leurs étoiles jaunes, dans la cour d’un immeuble où régnait une dame qui aimait les enfants… La Manif. Mon cher Jésus, j’espère que tu vas bien. Figure-toi qu’avec les Bénévoles du Bienheureux Calvaire des Foetus Suppliciés, nous allons dès demain, et la main dans la main, porter Ta Sainte Parole et honorer Ton Nom. C’est bien la première fois que je vais manifester, je me sens toute émue. Que de préparatifs… mon dieu. Tu ne te rends pas compte. Tout pour plaire. Cake : nom masculin. 1/Gâteau garni de raisins secs et fruits confits. 2/Garçon dénué d’intelligence, bête à manger du foin. 3/Synonymes : blaireau, patate, andouille, corniaud. Ou quand une brève de comptoir révèle surtout des rêves de cons.

10/2013

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Littérature française

La bibliothèque du docteur Lise

La bibliothèque du docteur Lise est l’histoire d’un cancérologue, de nos jours, à Paris, qui vivrait moins bien, qui soignerait moins bien sans la compagnie des livres. Pas tout à fait récit, pas tout à fait essai ni roman, ce texte généreux et inventif à l’humour vif met en scène le docteur Lise dans son quotidien hospitalier, face aux malades, aux familles, aux questions graves parfois inconvenantes que posent toutes les étapes de la maladie. C’est avec l’aide de grands écrivains comme Philip Roth, Thomas Bernhard, Norman Mailer, Céline, Tolstoï, Henry James, Cormac Mac Carthy, Malcolm Lowry, Franz Kafka ou Robert Antelme (pour n’en citer que quelques-uns) que le médecin approche au plus juste l’âme et le corps humain et saisit de l’intérieur les incarnations de la douleur, la peur, la honte, la frustration, la déchéance mais aussi le désir, le sexe et le scandale de la mort. De même, le docteur Lise mesure le point commun entre l’art de soigner et l’art d’écrire : l’absence de jugement, qui fait que chaque patient se doit d’être « considéré comme une personne, voire un personnage, et pas uniquement un malade ». Mais outre le fait que la littérature aide le docteur Lise à mieux soigner, elle étanche aussi le besoin de poésie et de beauté de cette femme de cinquante ans, cigarette aux lèvres, dissidente à sa façon, que la machine hospitalière pourrait broyer. Peu disposée à se soumettre aux discours dominants que subit la profession et aux conditions de travail parfois irrecevables, le docteur Lise, en brandissant la voix et le souffle des écrivains, donne vie et sens à chacun de ses gestes, et un visage à chacun de ses patients.

03/2011

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Littérature française

Encore une nuit sans rêve

Christophe Bregaint fréquente les réseaux sociaux. On a pu l'y voir publier des citations de Cioran ou encore de Schopenhauer. Ce n'est donc guère surprenant que ce recueil fasse songer à une fresque au fusain, déployant des nuances de gris et se risquant jusqu'au noir le plus profond. "Un homme / A été // Jeté / Dehors // Hors / De / Sa quiétude" peut-on lire en ouverture de l'ouvrage. Le ton est donné. Cette inquiétude fondamentale, constitutive de l'être pensant qui utilise son cerveau autrement qu'au spectacle de la société du même nom, trame les poèmes en blocs denses. On remarquera dans ces premières lignes, une mise à distance de l'auteur, une pudeur formalisée par "Un homme" ; les poèmes suivants useront de la deuxième personne du singulier : "tu" plutôt que "je", renforçant par ailleurs le sentiment d'autoscopie que l'on a en lisant ces textes. En effet, Christophe Bregaint se penche (douloureusement) sur son existence, "Tu refais l'inventaire / D'une vie / Foutoir", en fait un bilan sans concessions "Avec le phrasé / Des / égarés". L'auteur du livre "Route de nuit" (éditions de la Dragonne) a l'oeil sur le rétroviseur "Tu parles / D'un avant // Abstrait" et cela instillera parfois dans son compte-rendu poétique des questions tant sur le passé que sur l'avenir, "Depuis / Que tu as croisé / Des vents contraires // Qu'est devenu / L'Ancien monde" ou bien "Vers / Quelle / Lumière désaffectée / Vas-tu". Ecriture de l'incertitude, de l'amertume, le plus souvent en images abstraites qui ajoutent à la dépersonnalisation ; le concret du quotidien n'est pas nommé, nul objet, nulle cigarette dont il est pourtant un grand consommateur, point de rues ni de bistrots, les paysages sont ceux des mots "Aux abords de / Nulle part".

10/2016

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Communication - Médias

Une bonne description. Quatre études autour de Gregory Bateson, Ray Birdwhistell et Margaret Mead

Comment décrire l'action ?? Quels outils, quels moyens et quelles techniques mobiliser pour comprendre, par l'exercice de l'observation et de la description, les logiques et les formes de l'agir ordinaire ?? Ces deux questions sont inscrites au coeur d'Une bonne description, et irriguent la pratique artistique du théâtre. Cet ouvrage rassemble des écrits historiques produits par d'éminents spécialistes de la communication anglosaxons (Margaret Mead, Gregory Bateson, Ray Birdwhistell, Albert Scheflen ou encore Henry Brosin) et des textes inédits produits par des chercheur·ses contemporains (Christophe Kihm, Yvane Chapuis, Laura Spozio et Rémy Campos), afin de comprendre ce que l'observation et la description font à l'action. Un manuscrit non publié est ici au coeur de toutes les attentions ? : intitulé The Natural History of an Interview et écrit dans le courant des années 1960, cette somme réunit des textes théoriques et des études reposant sur l'analyse d'un entretien filmé, connu sous le nom de "? scène de la cigarette ? ". Cette étude est exemplaire des problèmes soulevés par une observation et une description à des échelles très réduites, et fait date quant au recours aux moyens techniques audiovisuels pour les recherches en sciences humaines. Les textes contemporains écrits pour cet ouvrage rendent compte d'une expérience unique ? : soumettre les descriptions et partitions de gestes et de mouvements issues de ces travaux historiques à l'épreuve de la reconstitution, en engageant un travail avec des actrices, qui les rejouent. Le livre constitue ainsi un ouvrage de référence, présentant un ensemble documentaire inédit dans le monde francophone. Les ressources théoriques et les exemples présentés sont destinés à constituer une boîte à outils méthodologique exploitable dans plusieurs domaines de la performance, qu'elle soit théâtrale, plastique ou sonore, mais aussi à poser à nouveaux frais les questions de l'observation et de la description des comportements ordinaires.

04/2024

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CD K7 Littérature

Une nuit particulière. Suivi d'un entretien avec l'auteur, 1 CD audio MP3

" J'avais envie d'amour. Envie d'une grande nuit d'amour. D'une rencontre. De ce moment étrange, poétique parfois, qui change le cours de l'eau d'une vie. Je voulais comprendre jusqu'où l'on peut aimer, jusqu'où l'on peut aller vers l'autre et ressentir que chaque pas est un choix. Je rêvais d'entendre à nouveau quelques airs d'opéra, des arias de douleur et de beauté, et retrouver ces hommes et femmes capables de se jeter dans le vide par amour. Parce que c'est vivre sans amour qui est l'enfer. " G. D. Elle s'appelle Aurore. Et pourtant c'est au crépuscule qu'elle rencontre Simeone, un soir d'automne, à Paris, aux abords du local d'un groupe de parole. Elle quitte une réunion, lui arrive pour la suivante. Il attend, l'observe, intrigué, mais c'est elle qui s'adresse à lui. Le temps d'une cigarette, la conversation s'engage. Après trente ans d'amour fou, Aurore sait qu'elle va être quittée par son mari. Simeone a la gorge mangée par un crabe, il lui reste peu de temps à vivre, il refuse de lutter et sa femme a peur. Alors les deux inconnus s'avancent ensemble dans une nuit qui ne ressemblera à nulle autre, des rues de Paris à un bar de nuit, d'une chambre d'hôtel à un aller-retour en taxi vers Roissy et une évasion vers les rivages de l'aube. Première ou dernière nuit, tous deux l'ignorent. Ils ne sont sûrs que d'une chose : au matin, après cette bouleversante nuit d'amour, rien ne sera plus jamais comme avant. Car l'amour ne s'écrit jamais à l'avance. Romanesque, poétique, fulgurant : un magnifique roman d'amour. G. D.

03/2023

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Histoire de France

La France à l'heure américaine. Controverses de la Libération

De 1944 à 1945, des plages de la Manche aux poches de l'Atlantique, les troupes alliées laissent une mosaïque de clichés. Dans les rues, les soldats américains distribuent des chewing-gums, du chocolat, des cigarettes blondes, des sodas. Jazz, robes légères et bas Nylon complètent ce décor de fête. Une autre facette du Débarquement, moins légère et réjouissante, sont les raids aériens qui dévastent les habitations. Cependant, les Français comprennent la nécessité de ces bombardements d'objectifs militaires allemands, destinés à préparer les opérations terrestres. Le point sur lequel ils manifestent la plus grande déception est celui du ravitaillement. Les populations subissent des restrictions alimentaires alors qu'elles attendaient un retour à la normale. Le climat de tension s'accentue plus encore quand les soldats prennent trop de liberté, font usage de leurs armes, ou commettent des viols sous l'emprise de l'alcool. Mais la plus longue controverse de la Libération concerne l'établissement de l'AMGOT ou Gouvernement militaire allié de territoire occupé. Le président Roosevelt jouait avec cette perspective pour alarmer Le général de Gaulle. C'était une menace de mauvais goût dont l'impact se prolonge aujourd'hui encore. Les Américains avaient-ils L'intention de gouverner la France ? Journaliste, productrice de télévision, historienne et spécialiste des Etats-Unis, Regine Torrent a notamment publié First Ladies (Racine, 2006) et Jacqueline Kennedy. Une icône américaine (Nouveau Monde éditions, 2018).

11/2019

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Littérature française

Ressusciter la mère

"Rentrer de l'école. Croiser la mine défaite de la femme de ménage qui n'ose me regarder. Aller machinalement dans ma chambre, y déposer mon cartable. Entendre la porte de ma chambre qui s'ouvre sans toquer malgré mon affiche à l'entrée. Voir dans l'embrasure de la porte ma grande soeur qui se tient devant moi, froide et impassible". Le 9 octobre 1995, Solveig, 14 ans, reçoit la plus grande claque de sa vie : la disparition de sa mère. Brutalement, la jeune fille doit s'adapter à son absence, renoncer à la vue de sa silhouette frêle et aimante errant dans la maison, de ses doigts fins appliquant du mascara sur ses cils et, surtout, à l'odeur des cigarettes devenue, pour Solveig, l'oxygène qui la liait à sa mère. Son âme d'adolescente, en proie au vide, sera secourue, entre autres, par la grand-mère maternelle qui veillera sur elle et sur ses soeurs jusqu'à l'âge de 99 ans. Ce n'est qu'une fois devenue mère à son tour, que Solveig retrouvera la tendresse du terme "maman" dont le son, arraché à elle beaucoup trop tôt, reviendra caresser ses oreilles et lui permettra, enfin, de ressusciter sa mère. Comment vivre le sentiment d'impuissance face à la souffrance d'un être aimé ? Comment se reconstruire après une disparition prématurée ? D'une plume tendre mais poignante, Solveig Foucher livre son parcours vers la reconquête d'un lien maternel perdu.

02/2021

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Littérature étrangère

L'homme qui savait tout

Ancien chercheur dans un institut moscovite, Aleksandr Platonovitch Bezoukladnikov n'a même plus de quoi s'acheter des cigarettes. Sa femme Irina l'a quitté, et même s'il aimerait devenir une sorte de Diogène moderne, ce rêve ne peut durer longtemps. Au bout de quelques mois d'une existence de plus en plus étique, Bezoukladnikov, après avoir tenté de trouver du travail, décide d'en finir : il saisit à pleines mains un câble électrique qui le fait valser de ses trois cent quatre-vingts volts. Il en réchappe toutefois et se retrouve imbriqué dans des aventures des plus cocasses, puisque le choc électrique l'a doté d'une capacité stupéfiante : celle de tout savoir à l'avance. À une seule condition : la réponse ne peut venir que s'il s'est posé la question. Dans un pays où l'information vaut de l'or, ce don devient vite une terrible menace pour notre héros... Écrit sur un ton léger et dans une langue amène, le livre de Sakhnovski mêle au roman d'espionnage une dose de science-fiction des années 1950, et montre, mine de rien, comment un homme " sans qualités " réussit à gagner sa propre existence contre le monde qui le poursuit... Igor Sakhnovski est né en 1958 à Orsk dans l'Oural. À dix-sept ans, il s'installe à Moscou pour devenir acteur. Il est également l'auteur de Roza, roman publié par la collection Du monde entier en 2007.

01/2010

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Musique, danse

Mémoires d'outre-monde

Cet ouvrage a, pour ainsi dire, été écrit de la main de Jimi Hendrix. Toutefois, dans la mesure où il a été compilé bien après sa mort, quelques explications sur le processus d'élaboration du texte final s'imposent. D'une certaine manière, l'idée même de ce livre est venue de Jimi. Elle est née d'un projet de film biographique auquel je travaillais avec Alan Douglas. Ne souhaitant pas faire dire à Jimi des mots inventés, nous avons cherché à recréer des dialogues à partir de propos qu'il avait réellement tenus. Une documentation considérable, tirée de toutes les sources dont l'authenticité pouvait être prouvée, s'est ainsi accumulée. Il y avait surabondance de matière, car au cours des quatre années qu'il a passées sous les projecteurs, Jimi n'a cessé de donner des interviews. C'était en outre un écrivain compulsif, qui griffonnait sur tout ce qui lui tombait sous la main - blocs-notes d'hôtel, bouts de papier épars, cartouches de cigarettes, serviettes. Mémoires d'outre-monde est le résultat de la réorganisation de tous ces éléments disparates dans une séquence narrative. En fait, il a si bien raconté son histoire que je n'ai presque pas eu à y retoucher. Outre la suppression des répétitions, je me suis contenté de restructurer quelques phrases ou d'arranger la syntaxe lorsque cela semblait nécessaire pour clarifier le propos.

11/2013

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Indépendants

Les Oiseaux de papier

Le Kurdistan iranien se situe au Nord-Ouest du pays, le long de la frontière avec l'Irak. C'est une région montagneuse très pauvre et connue pour être un haut lieu du trafic de cigarettes, d'alcool ou de vêtements. Les villageois y sont exploités par des bandes mafieuses pour faire de la contrebande entre les deux pays, à travers les montagnes. Ils empruntent des chemins mortellement dangereux, passant par les sommets de plus de 4 000 mètres des monts Zagros, en portant des marchandises. Ces contrebandiers sont appelés des "kulbars", et chaque année, plusieurs dizaines d'entre eux trouvent la mort, victimes des gardes-frontière iraniens, des mines antipersonnel, d'avalanches ou des rigoureux hivers de cette région. Dans Les Oiseaux de papier, Jalal, dit l'Ingénieur, est recruté pour participer à l'une de ces expéditions en compagnie d'hommes de son village. Une petite troupe est constituée et entreprend le dangereux périple. Un drame se noue alors entre les membres de l'expédition qui meurent un à un, tandis qu'une jeune femme du village tisse une tapisserie en attendant le retour de Jalal. Cette première fiction de Mana Neyestani est un drame humain saisissant, plein de suspense, qui raconte aussi une histoire de crime d'honneur et le terrible quotidien des habitants de ces régions obligés de prendre des risques insensés pour assurer leur pitance. Une coédition çà et là / ARTE éditions

04/2023

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Policiers

Below zéro

« Une fois de plus, C. J. Box nous donne tout ce qu’il faut de suspense… dans un décor absolument somptueux. » Kirkus Review Dis à Sherry qu’April a appelé. Tel est le message que reçoit un jour Sheridan, la fille aînée du garde-chasse Joe Pickett. Stupéfaite, elle en fait part à son père qui n’y croit pas une seule seconde : il est impossible que la petite April, recueillie par les Pickett, ait survécu au massacre déclenché par les autorités fédérales six ans plus tôt contre les Survivalistes alors retranchés dans leur camp. Impuissant, il a assisté à la tuerie et le dit et le répète à sa fille. Seulement Sheridan l’écoute d’autant moins qu’elle continue de recevoir des messages de l’inconnue… Dans ces messages, certains détails semblent bel et bien confirmer que celle qui les envoie n’est autre qu’April. Au même moment, accompagné d’une jeune fille, un ancien gangster de Chicago atteint d’un cancer en phase terminale traverse le pays derrière son volant. Certain de mourir dans peu de temps, il essaie de se réconcilier avec son fils, éco-terroriste. Qui lui n’a aucune envie de se réconcilier avec son père et entend bien l’obliger à se repentir de tous les crimes commis contre l’environnement. À cet effet, il exige de lui une empreinte carbone au-dessous de zéro… autrement dit : faire comme s’il n’avait jamais existé. C’est alors que les messages de l’inconnue se faisant plus pressants et convaincants, Joe Pickett découvre qu’ils proviennent d’une région où des crimes de plus en plus violents sont en train de se produire.

01/2012

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Policiers

Ne deviens jamais vieux !

Memphis. Buck Schatz tombe des nues lorsqu'il apprend que son ennemi juré, Heinrich Ziegler, incarnation du mal absolu, n'est pas mort en Russie comme il l'avait toujours cru. Quelques années plus tôt, il aurait certainement entrepris toutes les démarches possibles pour retrouver Ziegler. Mais si Buck est une légende de la police, celui qui, dit-on, à servi de modèle à Clint Eastwood pour L'inspecteur Harry, il a aujourd'hui 87 ans et profite d'une retraite qui lui permet de jouir en paix de ses deux principaux plaisirs : fumer ses cigarettes et assassiner son entourage de ses traits d'humour cinglants. Toutefois il y a des réflexes qui ont la peau dure, et lorsque Buck décide malgré tout de ressortir son 357 magnum et d'aller fouiller cette étrange histoire, il est loin d'imaginer les dangers auxquels il s'expose. Mais si Buck n'a plus vraiment le physique de l'emploi, il a maintenant un style propre à désarmer le plus acharné des adversaires. Avec cette irrésistible aventure d'un vieillard pas mécontent de s'offrir une dernière virée avant la nuit, Daniel Friedman nous offre non seulement un premier roman captivant mais surtout l'un des personnages les plus attachants de l'univers du noir rencontrés depuis longtemps. Dans la lignée de Donald Westlake et d'Elmore Leonard, Friedman démontre ici avec brio à ceux qui en doutaient encore qu'hormis l'hypertension et le cholestérol, ce qui ne nous tue pas nous rends plus forts.

05/2013

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Littérature française

Le soleil des Scorta. Edition de luxe

Le Soleil des Scorta, c'est l'histoire d'une famille qui semble écrasée par le malheur autant que par le soleil du Sud de l'Italie. C'est l'histoire de leur vengeance contre la vie et contre tous ceux qui ont osé les maudire, les traiter de miséreux, de taciturnes. Dans ce village qu'aucun des leurs ne réussira jamais à quitter, ils bâtissent leur monde avec les pierres chaudes du destin, ouvrent le premier bureau de tabac et brûlent leur vie dans le labeur. Mais c'est là, dans les recoins de cette terre aride qui défie la mer et ses espoirs d'ailleurs, qu'ils vont découvrir, ensemble, le secret du bonheur. Un secret qu'ils font vœu de se transmettre, de génération en génération. Illustrer Le Soleil des Scorta, c'est renverser le ciel et la terre. C'est donner des couleurs à la force des sentiments, des couleurs tantôt éclatantes comme le soleil des Pouilles, tantôt sombres comme la misère. C'est photographier des générations d'hommes, de femmes et d'enfants, pour affronter le temps qui passe et pour que les autres se souviennent. C'est prendre le temps, aussi, de s'arrêter pour regarder un à un les accessoires fragiles des petits bonheurs du quotidien, comme un plat de pâtes, un paquet de cigarettes, un verre de vin ou une carte et son valet de trèfle. C'est, enfin, peindre les rêves inespérés des Scorta en traversant l'océan, pour se jeter dans les rues folles de New York.

10/2014

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Russie

Tribulations d'un jeune Juif polonais en URSS entre 1939 et 1946

Maurice Drumlewicz a 18 ans lorsque, le 6 octobre 1939, il prend la route à la recherche de son frère Henri, enrôlé dans l'armée polonaise. La guerre vient d'éclater et l'armée est prise en étau entre les Russes et les Allemands. Maurice quitte sa Pologne natale, muni d'un simple baluchon, ignorant encore l'incroyable voyage qui l'attend. Entre 1939 et 1946, Maurice parcourra ainsi plus de 11 000 kilomètres, en grande partie à pied. Un périple extraordinaire à travers l'Union soviétique, de Varsovie jusqu'au fin fond de la Sibérie, en pleine guerre, avant de rejoindre Paris en 1946. Comment survivre lorsque les dangers affleurent de toutes parts ? Maurice raconte une vie au jour le jour : marcher, ruser, multiplier toutes sortes de travaux contre du pain, une soupe, des cigarettes, tout en évitant les rafles car, en fil rouge, se dessine la grande Histoire, ses enjeux et la réalité des camps de travail. Ces tribulations sont aussi celles de ces copains d'enfance qui furent ses compagnons d'infortune. La fraternité, la solidarité auront été le moteur de leur survie durant ces années difficiles. Maurice nous fait revivre les épisodes parfois cocasses, parfois tragiques, de cette traversée épique, avec un humour et une légèreté derrière lesquels vibre la misère vécue et endurée par des milliers de Juifs de Pologne durant la guerre. Un témoignage rare, nourri et complété des commentaires de sa fille, Sylvie Lidgi, qui vient éclairer une page de l'Histoire encore trop peu documentée.

06/2021

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Littérature française

La nommée Libermann. Une aventurière européenne (1892-1937)

Esther, ma mère, nous montrait parfois quelques menus objets ayant appartenu à cette grand-mère que l’on avait pas connue : un fin poudrier en or laqué noir ; deux montres de sac en argent s’enfermant dans leur étui, recouvert de cuir brun pour l’une et de minuscules débris de coquille d’œuf pour l’autre ; une "rivière de diamants" – de simples pierres du Rhin montées sur argent ; deux petites "broches noeud" en or blanc serties de brillants, destinées à orner l’extrémité des bretelles des robes. Le seul bijou hérité de sa mère qu’Esther portait fréquemment était un bracelet manchette russe ou oriental en argent, orné de cabochons filigranés et d’un merveilleux fermoir marqueté de pierres vertes transparentes. "J’adorais ma mère", glissait immanquablement Esther quand elle évoquait son enfance ou son adolescence. Éléonore était une ravissante petite femme, menue mais faite au tour, un tanagra... un tanagra... ; elle avait un charme, un "je ne sais quoi", qui séduisait tous ceux qui la côtoyaient ; elle était très élégante, elle portait des chapeaux cloches qu’elle inclinait sur le côté ; elle fumait des cigarettes russes dont elle parfumait légèrement le long filtre en carton ; elle traînait ses filles dans les musées, les théâtres et les salles de concert ; elle était audacieuse, capable de surmonter des obstacles apparemment insurmontables ; elle aimait ses enfants avec une exceptionnelle passion ; elle était révoltée, tout la révoltait... Elle disait être née à Kiev en 1892. C’était une aventurière. Et un rat d’hôtel...

06/2023

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Littérature française

Salih l'émerveillé

Dans un petit port de pêche de la mer Noire, aux environs d'Istanbul, un enfant, Salih l'Emerveillé, doit son surnom à la fascination qu'exerce sur lui un univers qu'il découvre sans cesse : la mer et le ciel et les grands bateaux bleus et les poissons dorés et les guêpes aux ailes diaphanes et les flammes de la forge et les mains de l'homme qui donnent la vie au fer et au bois, mais aussi le courage et la lâcheté, la bonté et la cruauté, l'amour et l'injustice ; un monde réel qui se confond avec celui de ses fantasmes. La vieille grand-mère qui passe ses jours et ses nuits devant son métier à tisser, en attendant le retour du jeune et beau mari qui l'abandonna autrefois, est, pour Salih, une sorcière aussi redoutable que celle des contes de fées ; Che Guevara est le fiancé d'une jolie touriste ; Témel le maître pêcheur et Métine le contrebandier passent leurs soirées à boire du vin violet avec le roi des corsaires. Et tout au long de la côte, les équipages des voiliers, qui vivent du trafic d'armes ou de cigarettes américaines, s'entre-tuent toujours comme des personnages de films de pirates. Salih, qui cherche désespérément à sauver une petite mouette à l'aile brisée, se heurte à l'indifférence et à l'égoïsme. En vain, il tente d'opposer ses rêves à l'implacable réalité. La mouette mourra, Métine sera tué... Salih a fait l'apprentissage d'une vie sans pitié.

06/1990

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Généralités

L'enrôlement des animaux durant les guerres

Les commémorations successives des tués pour la France pendant les deux guerres du XXe siècle ont oublié de parler des 11 millions d'animaux morts lors de la Grande Guerre. Durant les guerres, les animaux ont payé un lourd tribut : un nombre incroyable de chevaux, d'ânes, de mulets ont été réquisitionnés ; 100 000 chiens et 200 000 pigeons, de 1914-1918, ont porté, tiré, guetté, secouru, informé et ont vécu un enfer, tout comme les soldats qu'ils accompagnaient. Le pigeon Cher Ami a ainsi sauvé la vie de 194 soldats en octobre 1918. Pendant la IIe Guerre mondiale, l'ours Wojtek (1942-1963), adopté par l'armée polonaise, a aidé à transporter les munitions lors de la bataille de Monte Cassino. Cet ours aimait boire de la bière et fumer des cigarettes avec les soldats. Déjà, dans l'Antiquité, les animaux sont présents sur les scènes de guerres comme destriers ou ressources inépuisables qui fournissent laine, cuir, chair, cornes... Qu'ils aient été à deux ou quatre pattes, à nageoires, qu'ils aient eu des poils, des plumes ou des écailles, ils ont servi les hommes dans leurs guerres et surtout pour la paix qu'ils préfèrent. Car les animaux ne sont pas guerriers, même s'ils se battent ponctuellement pour un territoire ou obtenir les faveurs d'une femelle. Les animaux ont partagé nos vies depuis toujours pour le meilleur et pour le pire ; ils ont supporté notre folie meurtrière. Leurs efforts, leurs vies n'ont jamais été épargnées.

05/2021