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Religion

Les portes de la spiritualite

L' écriture de ce livre s'est achevée en janvier 2020 c'est à dire à la veille de la crise planétaire du covid 19. Il en révèle tous les signes avant-coureurs. Nous ne sommes pas des animaux intelligents. Nous sommes responsables du développement de notre Ame, de l'épanouissement de notre planète et de la prospérité de toutes les espèces qui y vivent. Nous sommes responsables aux yeux des générations futures mais surtout aux yeux de notre propre Esprit Divin qui juge le comportement de notre Libre Arbitre. La spiritualité constitue, avec l'Amour qu'elle prodigue, le seul chemin pour développer nos Ames immortelles vers des directions qu'il nous appartient de choisir au lieu de les abandonner au hasard ; ou pire encore, à des hommes plus intelligents que nous et dépourvus de spiritualité. Ce livre donne les méthodes pour prendre le contrôle de nos propres vies et souligne l'urgence de remettre la spiritualité au-dessus de chaque individu. Rendez-vous dans le prochain monde ; pour ceux qui veulent vivre libres, heureux et maîtres de leur destinée. Avec ses mots, à sa manière, LeGG a su nous conduire, au fil de l'ouvrage, sur le chemin de notre découverte et des insoupçonnables possibilités qui dorment en nous. Merci pour ce morceau d'architecture à la hauteur de l'enjeu. Serge TROUDE

07/2020

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Romans historiques

Constantinople

Qu'a donc fait Sigurd Jorsalfer entre 1108, quand, à peine âgé de dix-huit ans, il part de Bergen avec une flotte de soixante navires et un millier d'hommes, et son retour de la Croisade, quatre ans plus tard, avec un seul vaisseau ? Il est allé en Angleterre, au Mont-Saint-Michel, à Saint-Jacques-de-Compostelle, a conquis Lisbonne, les Baléares, s'est rendu à la cour de Sicile, à Alexandrie, en Terre Sainte, où le patriarche de Jérusalem lui a remis un morceau de la Vraie Croix. En rentrant, il a fait un crochet par Constantinople, pour être accueilli avec faste par l'empereur Alexios. En parallèle, voici l'histoire d'Amina Arslan, musulmane réfugiée à Jérusalem qui évite de justesse d'être massacrée par les chrétiens. Avec son père, qui se prétend converti, elle fuit la Terre Sainte et va s'installer à Constantinople. C'est là qu'elle croise Sigurd. Un amour aussi intense que bref unira le roi norvégien - le défenseur de la Vraie Foi, porteur d'une relique qu'Amina sait être fausse - et Amina, qui n'a jamais renié sa foi musulmane. Un roman qui mêle le souffle de l'Histoire à une exploration passionnée de questions contemporaines : la cohabitation des religions et des fois, le fanatisme et l'intolérance.

01/2003

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Histoire de France

Voyage au bout de la France. Le Front National tel qu'il est

Le Front, national, au début, ça fait peur. Après, c'est autre chose, un étonnement permanent, une proximité troublante, voir tant de " braves-gens-normaux-comme-vous-et-moi " penser des choses horribles, et découvrir que la France est bien dézinguée, quand on s'en va la creuser. Ce n'est pas le fascisme, le problème : c'est leur " normalité " qui se greffe sur un extrémisme jamais démenti... Trois ans à parler avec eux, discuter, argumenter, comprendre, entrer dans leurs cœurs, leurs rêves, leurs envies, leur passé, jouer le jeu du dialogue et de l'échange... L'auteur (parisien. " bourgeois ", journaliste) a refusé le parti pris habituel du pamphlet pour se faire peur, pour entendre les frontistes, se confronter à eux, et résoudre une histoire de France. Ce livre est une aventure dans un pays étrange et si proche... On y rencontre les grands chefs en leur guerre (Le Pen, dans son combat de trop, Mégret, tout d'habileté et de construction méthodique) ; les fous baroques d'une France folle (intégristes, pétainistes, païens post-nazis camouflés en représentants du peuple, jouvenceaux théorisant la guerre des races, tranquilles négationnistes) ; mais surtout la base bruissante du Front, tout un morceau de France dont le FN est le porte-voix. Une France blanche-popu, autochtone, indigène, braquée par les temps violents ou rapides - fermée, opaque, incomprise, redoutée, mais si familière...

05/1999

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Histoire de France

La question laïque. XIXe-XXe siècle

Dans la vie de la France contemporaine, peu de mots sont davantage chargés de passion que celui de laïcité. Peu de mots sont aussi davantage chargés d'ambiguïté, puisque le même terme peut désigner une idéologie militante, l'idée laïque, et la garantie juridique de la liberté des croyances, ou de l'incroyance, dans un Etat sécularisé. Peu de mots sont à la fois aussi chargés d'histoire et aussi présents dans les débats de notre temps. A propos de sujets comme les positions de l'Eglise en matière de morale, les obsèques du président François Mitterrand, la venue du pape en France, l'enseignement éventuel de l'histoire des religions à l'école, la question laïque affleure à nouveau, tel un morceau du vieux socle enfoui sous les sédiments de l'Histoire, et marque sa présence dans la France d'aujourd'hui. Est-ce à dire que les péripéties de cette histoire complexe soient connues, et que la portée de la notion de laïcité soit toujours pleinement perçue ? Probablement pas, mais elle demeure un lieu du débat idéologique en même temps qu'un des fondements de la vie commune des Français. Elle commande, certes, les relations entre l'Etat et les confessions religieuses, et la situation de l'école, mais aussi maints autres aspects de la vie sociale.

09/1997

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Critique littéraire

Le Symbolisme

Le 18 septembre 1886, sous la plume du poète Jean Moréas, paraît dans Le Figaro " Un manifeste littéraire " qui marque la naissance du symbolisme. Mais bien au-delà de cette école composée d'écrivains aujourd'hui largement oubliés, un plus vaste mouvement se dessine, qui essaime dans l'Europe entière et trouve des échos dans l'ensemble des arts. Le moment où s'affirme cette constellation d'artistes n'a pourtant pas de frontières stables : parce qu'elle s'établit pour une part sous le patronage déjà lointain de Rimbaud et de Baudelaire, mais aussi parce que, plutôt que de brutalement disparaître, elle va lentement s'étioler dans une crise qui durera jusqu'à la Première Guerre. L'objet de ce livre est donc de retracer dans toutes ses nuances l'histoire de ce mouvement, mais aussi de présenter sa doctrine, qui doit beaucoup à Mallarmé, de dégager les grands thèmes d'un imaginaire où s'exprime un idéalisme diffus, et de donner à comprendre l'évolution formelle qui l'accompagne et se manifeste en particulier par l'apparition du vers libre. Ce qu'analyse et présente ainsi ce volume qui se referme sur une anthologie de textes théoriques de l'époque, c'est l'invention d'une nouvelle modernité à laquelle le XXe siècle sera, malgré tout, largement redevable.

01/2004

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Livres 3 ans et +

Les triplés : Les triplés au mariage

Demoiselle de bonheur ! Le rêve de chaque petite fille ! Par contre les garçons, qui n'ont pas très envie de se déguiser et de porter la traîne, scandalisent leur mère en demandant : - Combien c'est payé ??? Les enfants courent partout dans les mariages... Les grands, très occupés, leur lancent des coups d'oeil distraits sans se douter des aventures inoubliables que vivent les petits. Tout d'abord la cérémonie, intrigante avec ces vieilles dames qui pleurent (pourtant elles sont bien trop vieilles pour épouser le marié), les flots de tulle du voile (le petit Triplé se propose d'en couper un morceau pour que la mariée puisse marcher plus facilement), le riz que l'on jette à la sortie (heureusement, il n'est pas cuit ! ). Le buffet surtout, tant de bonnes choses à manger (et puis, renseignement pris auprès du maître d'hôtel, c'est gratuit !!! ). Les petits fours, les pains-surprise, la pièce montée avec les petits mariés au sommet (que la triplette va essayer d'attraper... avec quelques dégâts ! Et toutes les bêtises que vous disent les grandes personnes : Comme vous avez grandi ! C'est incroyable ! (Qu'est-ce qu'ils diraient si on avait rapetissé ! ) Ce nouvel album des Triplés nous raconte ces dessous du mariage, une histoire parallèle vue par les enfants,

10/2020

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Critique littéraire

La prière d'Esther

Au cœur de l'enquête, Rachel, la tragédienne la plus célèbre sous la Monarchie de Juillet, petite jeune fille arrivée à moitié illettrée dans la capitale et qui devint, à 17 ans, la coqueluche du Tout-Paris. Son morceau de bravoure ? La fameuse " Prière d'Esther ", ce long monologue au cours duquel, dans la pièce de Racine, la reine révèle au roi qu'elle est juive au moment où il s'apprête à massacrer son peuple. Juive, Rachel l'est aussi, et lorsque les amis de Chateaubriand et de madame Récamier la pressent de se convertir à la bonne religion catholique, c'est la prière d'Esther qu'elle leur récite. A plus d'un demi-siècle de distance, une autre Rachel surgit sous la plume de Marcel Proust, lequel semble superbement ignorer la grande Rachel au moment où il dépeint la petite maîtresse de Saint-Loup que celui-ci présente au narrateur. Au terme de l'enquête, il apparaît pourtant que Proust n'aura pas tant ignoré la grande Rachel qu'il l'aura dépouillée de son génie, en l'affublant d'un sobriquet emprunté à une autre, qu'il l'aura dégradée en quelque sorte. Rien à reprocher à personne, la littérature a tous les droits. Mais que cette entreprise de déconstruction est instructive sur l'esprit français et ses démons !

10/2014

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Poésie

Carreaux.... (précédé d'extraits de) Créances...

"André Salmon a toujours affirmé que sa naissance à la poésie date de 1903. Il n'était jusqu'alors qu'un "garçon dont le meilleur de sa prime jeunesse se passe en Russie" d'où il n'était revenu que depuis peu pour accomplir son service militaire. Il était déjà passionné de poésie. "Je fus proposer de mes vers au directeur de la revue La Plume. En une soirée hebdomadaire de cette revue, j'eus la chance de pénétrer le seul milieu où j'ambitionnais de figurer. " Accueilli à La Plume et au Mercure de France, il fait la connaissance des symbolistes Francis Vielé-Griffin, Stuart Merrill, et de transfuges de ce mouvement déjà passé comme Jean Moréas et Alfred Jarry, ainsi que Paul Fort auquel le liera une si solide amitié qu'ils ne tarderont pas à fonder ensemble (1905) la revue Vers et Prose. Il admire tous ces gens-là et cela se sentira dans sa poésie ; mais, simultanément, il fait aussi la rencontre plus significative de jeunes gens de son âge, comme Guillaume Apollinaire. C'est aussi en 1903 qu'il se heurte à un inconnu devant l'atelier de Picasso auprès de qui l'a introduit Manolo, en une scène qu'il a plusieurs fois racontée : "- Monsieur Max Jacob ? - Monsieur André Salmon ? on ne devait plus se quitter..." Voici donc Salmon avec Apollinaire, Jacob, Picasso..." Serge Fauchereau.

03/1986

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Histoire de France

FRONTIERES DE FRANCE. De l'espace au territoire, XVIème-XIXème siècle

Ce travail tranche par l'ampleur et la variété des approches sur toutes les histoires classiques des frontières de la France. Celles-ci s'attachent en général à un récit continu de leur délimitation, suivant la formation de l'unité nationale et en fonction d'une idée des frontières naturelles. Cette enquête à entrées multiples ne cesse, au contraire, d'interroger la notion même de "frontières" . A travers les anciens dictionnaires, pour voir ce qui la distingue des limites, des bornes, des confins, des marches. A travers des moments privilégiés qui servent d'observatoires, du traité de Münster (1648) aux innombrables conventions du XVIII ? siècle. A travers, en particulier, le fonds des limites, longtemps secret et inaccessible au ministère des Affaires étrangères, qui donne soudain à lire, par le menu, comment se négocient tels villages du Hainaut ou un morceau de Pyrénées. A travers l'examen systématique des processus qui se fixent au XVII ? siècle et l'analyse de leur mutation postérieure. A travers même les cartes linguistiques. Une somme sans équivalent d'où émerge une pluralité de modèles - quatre principaux au XVIII ? siècle - en fonction de la part que chacun a faite aux titres et aux preuves, à la conquête, à la coupure géographique ou à l'héritage historique. Une somme appelée à rester longtemps la référence.

11/1998

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Pédagogie

Pièces pour marionnettes

" Ainsi font, font, font, les petites marionnettes... " Les mains des adultes s'agitent devant les yeux du bébé dans son berceau. Un peu plus tard, l'enfant donne vie à ses peluches, ses poupées, parfois même à un morceau de bois à peine taillé. Il leur invente des aventures et leur prête sa voix transformée. Dominer un monde plus petit que soit, mais construit à partir de matériaux familiers, est une activité ludique nécessaire à tout enfant. Ceci le mène à affectionner l'univers des marionnettes, qu'elles soient à gaine (type Guignol), à tige (un bâton soutient le personnage par le bas), ombres chinoises ou figurines de papier. Lorsqu'à l'école primaire, l'enfant apprend à structurer sa pensée et ses actes, il découvre aussi qu'il peut transformer un jeu-fantaisie en un véritable spectacle. Cet ouvrage présente : - 8 pièces originales ou adaptées du répertoire, et spécifiques aux différents types de marionnettes. Comédies, farces ou pièces historiques, leur style et leur contenu variés offrent un terrain favorable à l'expression théâtrale, mais aussi une approche vivante de la langue et de ses multiples registres. - Pour chacune vous trouverez des conseils adaptés aux différentes étapes de sa préparation : construction des personnages et du dispositif, manipulation, mise en scène et interprétation dramatique. - 9 intermèdes peuvent compléter les spectacles ou devenir par eux-mêmes de courts divertissements.

09/1991

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Littérature étrangère

La maison de ruines

Foisonnant, érudit, baroque, évoquant rien moins que Saul Bellow, Tom Wolfe ou Philip Roth, un roman tout en excès et en humour, qui s'attaque aux épineuses questions de l'identité et de la religion, avec en fond une critique grinçante de l'Amérique d'aujourd'hui. Couronnée par le prix Sapir, une oeuvre puissante, jubilatoire, mystique, un véritable morceau de bravoure littéraire. Souvent, Andrew Cohen se dit qu'il est au zénith de sa vie. Séduisant professeur d'université, ce quinquagénaire fringant fascine ses élèves avec de piquants essais – La critique de la culture ou la culture de la critique ? – et devrait bientôt obtenir la promotion qu'il espère tant. Il mène une vie épatante, entre réceptions chics dans son bel appartement de l'Upper West Side et vernissages dans les galeries de Manhattan ; il n'est que tendresse pour son ex-femme et leurs deux jolies filles et passe des soirées torrides avec Ann Lee, sa sublime maîtresse de vingt-cinq ans. Mais... C'est d'abord cette promotion qui lui échappe ; un gros malentendu avec son ex-femme ; les nuits avec Ann Lee qui se font trop sages ; cette soirée caritative décadente où tout l'écoeure soudain. Et puis ces flashs dans sa tête, ces visions terrifiantes : violence, pillages, la destruction du Temple de Jérusalem, l'Holocauste. Le professeur Cohen est en train de perdre pied.

09/2018

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Criminologie et sicence pénite

Des champs à l'Elysée. Les mémoires d'un gendarme du GIGN et du GSPR

"Soudain, Brigand sort du bureau, son pistolet pointé dans le dos de l’otage. Barril murmure dans la radio?: "Roger, ils se dirigent vers toi?! ". Dans le long couloir désert, le bruit de leurs pas résonne entre les murs de béton et grandit dans notre direction. En une fraction de seconde, ma décision est prise. Je souffle à Charley?: "Planque-toi, je vais tirer?!". Tapi dans le recoin de la porte ouverte, j’attends qu’ils arrivent à ma hauteur. Le forcené est de profil. Il ne peut pas me voir. De plus, il n’a pas d’angle de tir et le canon de son pistolet ne touche pas le dos du sous-directeur. Une chance?: celui-ci ne sera pas blessé par une balle perdue. Je laisse avancer l’otage de deux pas. Genoux pliés, bras tendus, tenant mon 357 Magnum à deux mains, je me mets en position. Je vise la main droite de Brigand, je tire. Un morceau de la crosse de son revolver vient transpercer sa main. Instantanément, la douleur fulgurante lui fait lâcher son Webley. Terrifié par le vacarme de la déflagration, le sous-directeur plonge en avant. Brigand tente de ramasser son arme de sa main valide. Je transperce sa main gauche par un second tir. L’opération dure à peine cinq secondes. Terrassé de douleur, Brigand tombe à genoux en hurlant ".

04/2024

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Esotérisme

Les pouvoirs magiques du tarot

Le tarot prédit l'avenir et son pouvoir occulte est exceptionnellement puissant. Peut-on attribuer aux lames un pouvoir magique ? Le Tarot peut-il nous aider à atteindre nos objectifs (amour, travail, argent, santé...) ? Le tarot a-t-il le pouvoir de neutraliser des effets négatifs ? Colette Silvestre, spécialiste bien connue, ose répondre positivement à ces trois questions fondamentales. Dans cet objectif, elle propose ici des rituels d'une grande simplicité. Pour chacun d'entre eux trois cartes sont conseillées. A partir des influences (décrites lame par lame) de chaque carte, vous pouvez compléter le rituel du tirage d'une carte supplémentaire qui devrait favoriser la réalisation de votre souhait. Par exemple pour avoir confiance en vous, vous choisirez le Pape, la Force et le Jugement, vous ajouterez votre photo, un morceau de tissu de couleur marron ou noire, une bougie marron ou noire avec un ruban, de l'encens de tilleul et de l'huile de fougère. Le mardi, à l'heure prescrite, vous réciterez une prière ici proposée ou celle que vous imaginerez. Les énergies mises au service de votre désir, dans le cadre du rituel, vont être récompensées et votre vie tellement facilitée. Avec de la patience et pourquoi pas, en portant en plus sur vous la lame de tarot qui correspond à vos attentes, vos souhaits devraient se trouver

08/2004

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Géographie

L'Afrique subsaharienne. Une géographie du changement, 2e édition

L'Afrique subsaharienne, qui traverse une crise profonde, n'est pas une terre qui meurt, mais un continent qui change. Certes, son avenir est préoccupant : faiblesses économiques et politiques, famines et conflits, croissance démographique non maîtrisée, incertitudes climatiques, progression des épidémies... En quoi, cependant, cette crise exprime-t-elle et provoque-t-elle un changement ? L'ouvrage aborde cette question par une approche géographique des blocages de l'économie de rente et de la crise consécutive d'États inscrits dans une tendance démographique de long terme dont les conséquences sont considérables pour l'ensemble des structures sociales et spatiales africaines. Puis, il envisage les mutations des villes et des campagnes. Une économie de la survie, qui n'exclut pas la modernisation, s'est mise en place : les paysans assument leur croissance démographique, tout en contribuant à nourrir des villes dont les habitants sont à la recherche de nouvelles voies d'urbanité. Quant au foisonnement des encadrements, dont l'une des manifestations les plus spectaculaires est la prolifération du religieux, il a des incidences spatiales qui sont également envisagées. L'ouvrage conclut sur les problèmes d'intégration interne et d'insertion dans le système-monde d'une humanité noire qui devrait compter plus d'1,2 milliard d'individus en 2030.

07/2003

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Beaux arts

Figures du siècle de Louis XIV. Portraits gravés de Robert Nanteuil (v. 1623-1678)

Dessinateur et graveur au burin, Robert Nanteuil est l'un des portraitistes les plus recherchés du siècle de Louis XIV. Après quelques gravures de jeunesse consacrées à des sujets religieux (dont un extraordinaire Moïse d'après Philippe de Champaigne), Nanteuil se spécialise dans l'art du portrait. Apprécié des puissants, il dessine au pastel et grave sur cuivre les traits des plus grands personnages de son temps. Très apprécié de Louis XIV dont il réalise onze portraits différents, il devient dessinateur et graveur du roi en 1657. Grâce au duc d'Aumale (1822-1897), donateur de Chantilly à l'Institut de France, le musée Condé de Chantilly possède une collection exceptionnelle d'oeuvres de l'artiste, plus de 360 épreuves gravées en taille-douce et un chef-d'oeuvre de l'art du pastel, le Portrait de Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), gravé en 1676 par Nanteuil lui-même en frontispice de la thèse de Jean-Baptiste Legrand. Le tout-puissant surintendant des Bâtiments, Contrôleur général des Finances, originaire de Reims comme Nanteuil, avait fait graver son portrait au moins six fois par son compatriote, celui-ci étant le dernier, deux ans avant la mort de Nanteuil en 1678. Le duc d'Aumale avait acquis ce portrait exceptionnel en 1876, en Angleterre, de Lord Gower, duc de Sutherland, avec la collection d'Alexandre Lenoir (1762-839), alors que les gravures proviennent pour l'essentiel de la vente après décès en mai 1854 à Paris d'Armand Bertin (1801-1854), le rédacteur en chef du Journal des Débats. Le duc d'Aumale écrit le 3 mai 1854 : "Quoique je ne veuille pas me mettre à collectionner les estampes et que je ne les recherche que par occasion et pour certaines spécialités, je suis très séduit cependant par cette admirable collection de Nanteuil et par son caractère historique". En effet, parmi les personnages dont Nanteuil grava les traits, figure toute la famille royale : la collection de Chantilly comprend une quinzaine de portraits de Louis XIV, la reine Anne d'Autriche, le Grand Dauphin, Philippe d'Orléans, frère unique du roi, etc. Le ministre Louvois est présent ; Jules Mazarin également avec une vingtaine d'épreuves dont une magnifique représentation du cardinal-ministre assis dans sa galerie de tableaux. Le Grand Condé et son cousin Turenne figurent avec leurs attributs guerriers, ainsi que la duchesse de Longueville, soeur du Grand Condé. On y trouve la noblesse de robe, les parlementaires (Mathieu Molé, Pierre Séguier, Denis Talon...), les écrivains (Bossuet, Ménage). Au total, l'oeuvre gravé de Nanteuil comprend plus de 240 portraits des membres de la cour et des dignitaires du royaume. Il grava onze fois le portrait de Louis XIV, deux fois celui d'Anne d'Autriche, quatorze fois celui de Mazarin, dix fois celui de Louvois, six fois celui de Colbert. Il fit aussi le portrait de la reine Christine de Suède. Gérard Edelinck a gravé l'autoportrait dessiné par l'artiste. Grand collectionneur, impressionné par la technique époustouflante de Nanteuil, le duc d'Aumale a acquis plusieurs états différents d'une même gravure, provenant parfois de grands collectionneurs (Pierre Mariette au xviie siècle, Alcide Donnadieu au xixe siècle). D'une simplicité classique, d'une grande sobriété, au-delà du rendu précis des traits d'un visage, les portraits de Nanteuil révèlent la personnalité et les traits de caractère du modèle. Souvent de grandes dimensions, d'une technique d'un brio exceptionnel, ces gravures au burin sont à l'apogée de la gravure de portrait en France.

11/2019

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Photographie

Un amour photographique. Hans Guilbert : Hans Georg Berger

L'amitié entre Hervé Guibert et Hans Georg Berger dura treize ans, de 1978 jusqu'à la mort de Guibert en 1991. Berger était directeur artistique du Festival de théâtre de Munich lorsque le jeune écrivain français âgé de 22 ans, alors correspondant pour Le Monde, apparut pour la première fois dans son bureau. Leur relation fut dès le début aussi passionnante qu'intense. Une année seulement après leur première rencontre, Guibert est l'invité de Berger sur l'île d'Elbe. Celle-ci allait devenir un point de rencontre et une source d'inspiration d'une importance fondamentale pour Guibert. Hans Georg Berger, comme l'écrivit Guibert plus tard, "est le maître d'oeuvre de cet endroit miraculeux où je me sens si bien, où tout est beauté, où l'arrivée est plus heureuse que le soulagement du départ, et où j'ai écrit la plupart de mes livres, il est son inventeur, et il est son maître, ce qui pose parfois quelques problèmes, des grincements d'autorité et de révolte contre cette autorité. Mais en même temps il est le créateur de cet endroit miraculeux, et il m'a laissé généreusement me l'attribuer". Leur dialogue, Hans Georg Berger et Hervé Guibert l'ont cultivé au-delà de l'île d'Elbe, que ce soit lors de voyages à Arles, à Budapest, à Séville, en Egypte ou au domicile munichois de Berger, à Paris ou dans la Villa Medicis. Ce dialogue a toujours été à la fois émotionnel, intellectuel et visuel. Les nombreux portraits que Berger a réalisés de Guibert témoignent de cet échange. Ils initient en outre, et ce de manière intime, une méthode que Berger a établie dans ses futurs travaux, celle de l'engagement collectif : l'image comme un produit d'une entente profonde, tel un résultat d'une compréhension mutuelle. Dans son texte accompagnant les photographies de Hans Georg Berger, Hervé Guibert développe et affine son approche lorsqu'il prend position pour un narcissisme positif et existentiel. Il en parle de manière explicite : "Pourquoi diable n'en finit-on pas de faire le procès du narcissisme ? Comment un substantif charmant et grave a-t-il pu devenir si trivialement péjoratif ? Les peintres qui, durant toute l'histoire de leur activité, n'ont pas cessé de fouiller leur propre pomme, entre celles des autres, ne l'ont-ils fait que pour léguer une vaniteuse luisance, l'assurance flatteuse d'une admiration posthume ? Ce qu'on dénigre comme narcissisme n'est-il pas le moindre des intérêts qu'on doit se porter, pour accompagner son âme dans ses transformations ? " Les photographies d'Hervé Guibert, ses amis, les espaces et les voyages sont bien des outils permettant de suivre la métamorphose de son âme. Ils constituent la base d'une réflexion quant à la signification du dialogue et sur l'autoréflexion à travers les yeux, les lentilles et les objectifs de l'autre. Les photographies manifestent, avec tout le désir littéraire du dévoilement, la certitude qu'il réside plus de vérité dans la dissimulation que dans la révélation et la divulgation. Elles témoignent d'un amour photographique. Dans leur ensemble, les photographies sont comme un kaléidoscope, une galerie des glaces qui renvoient au moyen de milliers d'angles et de facettes une image résultant d'une pose répartie durant treize ans.

11/2019

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Romans de terroir

Passions sur les terres rouges

Emile Bringuier tombe amoureux de la belle Julie. Malheureusement, c'est la fille de celui qui est responsable de la mort de son père au fond de la mine... Quelle fierté pour le jeune Émile Bringuier d'être le premier à conduire le locotracteur, ce nouvel engin qui remplace le mulet pour tirer les bennes chargées de bauxite, de la sortie du puits jusqu'à l'aire de tri ! C'est d'ailleurs là qu'il a rencontré la belle Julie, employée à la sélection du minerai. Mais quand il a appris qu'elle était la fille de Silvio Longo, ses espoirs se sont effondrés. Longo., celui que l'on tient pour responsable de la mort de son père au fond de la mine. Plus de vingt ans se sont écoulés depuis l'accident, et pourtant les Longo sont toujours des assassins et les Bringuier des salopards. C'est devenu l'ordre des choses, un principe tellement logique qu'une bonne partie de la population l'a même adopté. De là est née une animosité féroce que les deux familles sont tenues d'exercer l'une contre l'autre. Une émouvante et héroïque histoire d'amour sur fond d'aventures sociales et humaines. Charles Bottarelli nous entraîne au cour des puits de bauxite, là où les maîtres de l'or rouge atteignaient la légende des mineurs. EXTRAIT1936, le 28 juillet. Après la journée de travail, quand il passe sa main sur son visage, il est toujours surpris. Il ne sent plus sa peau. Il a l'impression qu'elle s'est couverte d'une pommade sur laquelle glissent ses doigts. Il ne s'habituera jamais. Il regarde le gras de son index, et s'étonne encore de le trouver si rouge. Ce n'est pas une pommade. C'est cette saloperie de poussière écarlate qui l'habille chaque soir de la tête aux souliers. Cette saloperie qui fait vivre les hommes d'ici, et qui peut-être, un jour, les fera mourir. Il sait bien que, lorsqu'il est au fond de la galerie, la damnation ne se contente pas de le recouvrir. Il l'avale en respirant, elle descend dans la trachée, elle atteint les poumons. Et elle les tapisse peut-être aussi bien qu'elle tapisse sa figure. Elle vit avec lui, elle vit en lui, elle ne le quittera plus. Chez les mineurs de charbon, il sait que le danger s'appelle silicose. Certains n'y résistent pas. Le médecin les arrête avant l'âge, ils en meurent, c'est la fatalité. Ici, on lui dit que la silicose n'existe pas dans les mines de bauxite. Pourtant, toute cette poussière qui pénètre en lui ne peut pas disparaître comme par magie. Et lui en a vu deux ou trois qui devaient s'arrêter avant l'âge. On parlait de tuberculose. Peut-être était-ce cela, peut-être était-ce autre chose. Les médecins employés par les compagnies n'avaient sans doute pas intérêt à chercher trop loin. À PROPOS DE L'AUTEUROriginaire de Toulon, où il réside encore aujourd'hui, Charles Bottarelli est passionné d'histoire. Il aime éplucher les fonds d'archives régionales, où il puise son inspiration romanesque. Il s'attache à situer précisément ses personnages dans les lieux et dans le temps, appuyant ainsi la fiction sur des événements réels. En 2014, il a obtenu le prix de l'Académie de Provence pour Les Moutons de Jean-Baptiste.

04/2019

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Littérature étrangère

Granny webster

Caroline Blackwood affirmait que la majorité de ses écrits n’étaient pas particulièrement autobiographiques, à l’exception de Granny Webster, dans lequel elle s’inspire de sa famille. Ce livre, publié en 1977, a été sélectionné pour le prestigieux Booker Prize. La jeune narratrice orpheline de père s’installe chez son arrière-grand-mère, l’avare et glaciale Granny Webster, dans une grande demeure sombre de la banlieue de Brighton, à Hove. Son regard impitoyable d’adolescente révèle la folie noire qui se dissimule derrière les décors des grandes demeures de l’aristocratie. Le personnage de Granny Webster est inspiré par l’arrière-grand-mère de Caroline Blackwood, une héritière écossaise pingre nommée Woodhouse. Le portrait qu’en dresse l’auteur est à la fois drôle et effrayant. La seule chose qui intéresse Granny Webster, c’est son coeur. Elle ménage ce dernier autant qu’elle le peut, jusqu’à l’absurde. De fait, la vieille dame évite toute émotion, toute parole inutile et toute nourriture qui pourrait être appétissante. Granny Webster n’a jamais tenté de nouer des liens avec d’autres personnes, préférant vivre seule dans sa demeure glaciale. Granny Webster a été le premier livre de Caroline Blackwood dans lequel elle condamna l’égoïsme absolu d’une matriarche riche et mesquine, d’une sorcière diabolique qui observe sans bouger la ruine de son enfant. Car, la narratrice s’interroge sur sa grand-mère, la fille de Granny Webster, que son arrière-grand-mère n’évoque jamais. C’est Tommy Redcliffe, un ami de la famille, qui dévoile à la jeune fille l’histoire de sa grand-mère. On apprend que, une fois mariée, cette femme frêle était incapable de tenir la maison, qu’elle passait ses journées cachée dans sa chambre, et ses nuits à errer aux abords de la demeure familiale de Dunmartin Hall. Elle ne semblait même plus reconnaître les membres de sa famille. Puis, elle donna libre cours à sa passion pour les fées sans se soucier de personne et se mit à apprendre leur langage. La folie de la grand-mère allant grandissante, la maisonnée tomba dans la décadence. Granny Webster finit par agir, uniquement pour ne pas salir le nom de la famille, et se déplaça pour faire interner sa fille, laissant son beau-fils nourrir une tristesse sans égale. D’autres personnages, tout aussi truculents et affligeants, complètent cette galerie de portraits. Tante Lavinia est un personnage inoubliable. Blackwood s’est inspirée de sa propre tante, Veronica Blackwood. Lavinia est une « jolie-laide » qui raconte des histoires scandaleuses, qui vit au-dessus de ses moyens et est connue pour ses nombreux mariages. Piégée dans l’inexorable vie de plaisirs de la haute société délurée de Londres, elle tente de se suicider dans sa baignoire de marbre. Cette scène devient comique sous la plume de Blackwood, de même que le devient la tentative de viol par le psychiatre à l’hôpital où on emmène Lavinia après qu’elle se soit taillé les veines. Le livre se clôt sur les funérailles de Granny Webster. Les seules pleureuses qui y assistent sont la narratrice (qui revient à Hove pour la première fois depuis quinze ans) et l’ancienne domestique borgne de son arrière-grand-mère, Richards. Le coup de grâce, à la fois comique et horrible, vient lorsqu’un flocon de cendre, tout ce qui reste de la vieille dame , s’engouffre dans l’oeil valide de sa servante dévouée.

05/2011

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Religion

Le Cantique des cantiques. J'ai descendu dans mon jardin

Il est à la mode d'affirmer que le Cantique ne contient rien que de profane - c'est lui imputer un statut excessivement révolutionnaire. Les dieux ou le Dieu qu'il met (ou ne met pas) en scène ne sont pas ou n'est pas nommé - c'est déjà fort inédit. Il ne nous est en toute occurrence parvenu que parce qu'on y a vu la célébration des amours de Dieu et de l'humanité, celle-ci revêtant les espèces du Peuple élu, de la communauté monacale, de l'Église, de l'âme individuelle en quête de dépassement, de Marie... Il met aussi en scène deux jouvenceaux à qui il est agréable de s'identifier. Même les rabbins et les Pères l'ont aimé pour ces deux-là, de qui le texte nous dit une seule chose : ils sont beaux. D'une beauté qui reflète celle des choses créées par Dieu... et par l'homme. Quant aux vertus qu'elle est réputée symboliser - libre cours est laissé aux imaginations... Elles ont beaucoup travaillé ; nous verrons cela. Il faut qu'il y ait dans le Cantique quelque chose (mais quoi ?) qui explique que, s'il a inspiré à ses pieux exégètes des commentaires édifiants, parfois échevelés, toujours optimistes (Rachi, St Bernard, Bossuet) et à ses compositeurs spirituels une musique somptueuse (Palestrina) ou émouvante (Buxtehude), il ait donné à ses utilisateurs profanes d'autres idées : ses illustrateurs y ont trouvé des images de solitude, d'angoisse, d'ennui (Moreau, Moore, Rossetti), Theodorakis les spectres d' Auschwitz ; les écrivains en ont tiré des pages burlesques (Chaucer), creuses (Giraudoux), attristantes (Lulle, Balzac, Morrison), macabres (Gautier), cruelles (Wilde, Dölin) ou franchement désespérées (Mauriac). Le traducteur (grécisant) du Siracide estimait que la force de l'hébreu ne résiste à aucune traduction. Il a donc paru utile d'offrir au lecteur, en partant du texte hébreu, une perception directe de ce qu'est le Cantique.

05/2004

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Chanson française

Brassens l'appelait Socrate

Capitaine d'industrie à l'âme d'artisan, Jacques Canetti a su déceler et révéler les talents immortels de la chanson française : Piaf, Trenet, Brassens, Brel, Vian, Félix Leclerc, Béart, Anne Sylvestre, Higelin... Françoise, sa fille, raconte l'histoire - digne d'une aventure - d'un pionnier de la production musicale. Jacques Canetti, un producteur musical au flair infaillible Georges Brassens l'appelait " Socrate ". Et pour cause : Jacques Canetti, " accoucheur " de talents, a dessiné les contours du métier de directeur artistique et producteur musical indépendant ! Capitaine d'industrie à l'âme d'artisan, Jacques Canetti a su rencontrer les monuments de la chanson française, bien avant qu'ils ne le deviennent : Piaf, Trenet, Brassens, Brel, Vian, Félix Leclerc, Guy Béart, Anne Sylvestre, Jacques Higelin, Serge Reggiani... Dans tous ces artistes encore inconnus du grand public, il a su déceler l'incroyable talent à venir - futurs points de repères de toutes les générations françaises. Loin des considérations marchandes, Canetti a mené sa barque en fonction de trois mots-clefs : joie, confiance et enthousiasme. Jeanne Moreau fut d'ailleurs la première à s'en remettre à son flair. " Mais quand Canetti dort-il ? ", se demandait Boris Vian. A juste titre : ce démiurge a créé un théâtre parisien, Les Trois Baudets, construit le catalogue discographique de Polydor et Philips, lancé les " Tournées Canetti " sur les routes de France, mis sur pied une " coopérative d'artistes " pendant la guerre et, plus tard, sa propre maison de production. Mais ce pionnier fut aussi l'un des grands artisans de l'économie naissante de l'entertainment, porté par la radio et les techniques nouvelles de pressage de disques et de communication. En somme, la vie de Jacques Canetti (1909-1997) fut une incroyable aventure, ici racontée par sa fille Françoise, témoin dès sa prime enfance de l'enthousiasme de son père - et du défilé ininterrompu d'artistes dans le salon familial.

09/2022

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BD tout public

Double masque Tomes 5 et 6

Lundi 12 février. Le conseiller d'Etat, Réal, apprend à Bonaparte l'existence d'un complot visant à l'éliminer. Des noms sont cités : Cadoudal, Pichegru, Moreau. L'ordre sera donné d'arrêter ces deux derniers. Jeudi 1er mars. A la liste des comploteurs s'ajoute un nom illustre : le duc d'Enghien. Sans qu'aucune preuve solide ne soit avancée. Juste des présomptions, des recoupements hasardeux. Le samedi 10 mars, ordre est donné aux généraux Ordener et Caulaincourt d'arrêter le duc d'Enghien à Ettenheim où il réside. Le lieu se trouve sur la rive droite du Rhin. A l'aube du 21 mars. Le duc d'Enghien est exécuté dans les fossés du chateau de Vincennes. Pour Fontanes, président du Corps législatif (et d'autres), cette exécution fut une faute. C'est pire qu'une erreur. Vendredi 13 avril. Le Conseil privé adopte le principe de l'hérédité et le titre d'empereur pour le général Bonaparte. Le vendredi 18 mai, le Sénat adopte le sénatus-consulte qui élève Bonaparte à l'Empire. Dans la nuit du 9 au 10 septembre, d'après Mme de Rémusat et Constant, il aurait eu une crise d'épilepsie. L'information n'est pas vérifiée. Aurait-il mis, cette nuit-là, sur son visage le masque de sa destinée, et ce masque l'étouffa-t-il ? Dimanche 25 novembre. A Fontainebleau, rencontre prévue, codifiée dans ses moindres détails, entre Bonaparte et le pape Pie VII. Le lendemain, un grand dîner sera offert au pape. Qui se montre réservé. Il ne faudra pas lui en demander plus face aux souhaits - ou exigences - de son hôte. Samedi 1er décembre. Le Sénat, en présence du Conseil d'Etat, déclare la dignité impériale héréditaire dans la descendance légitime de Napoléon ou de ses frères. Le cardinal Fesch célèbre le mariage religieux de Napoléon et de Joséphine. Dimanche 2 décembre. Cérémonie du sacre. Stendhal, parmi bien d'autres, y assiste. Bonaparte devient Napoléon. Notre histoir s'arrête là. L'année suivante, ce sera la victoire d'Austerlitz.

02/2014

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Beaux arts

Le musée comme expérience. Dialogue itinérant sur les musées d'artistes et de collectionneurs

A la mort de son père, Libero Gamboni se trouve confronté au devoir de mémoire. Faut-il conserver intacte la collection d'objets accumulés dans la maison familiale ? Les voyages qu'il entreprend, les musées qu'il visite sont l'occasion d'échanger une correspondance avec son cousin, Dario Gamboni, actuellement professeur d'histoire de l'art à l'université de Genève. Alimentées par cette question pressante, les interrogations fusent entre l'architecte et l'historien de l'art. Les musées qui intéressent Dario & Libero Gamboni sont d'une nature particulière : créés par des artistes et/ou des collectionneurs, ils permettent d'apprécier l'accrochage comme un mode d'expression, une forme d'art au carré : ainsi le musée Gustave Moreau à Paris ou la fondation Barnes à Philadelphie. Dans ces " musées d'auteur " - comme on parle de " films d'auteur " - priment l'expérience et l'intimité. Reprise par Dario Gamboni et enrichie d'un appareil de notes, la correspondance entre Dario & Libero constitue une histoire exceptionnelle des musées d'artistes et de collectionneurs. Le Musée comme expérience décrit et analyse pour la première fois le phénomène comme un tout, de ses débuts vers 1800 jusqu'à l'époque actuelle, qui en représente un nouvel âge d'or après celui des années 1900. En tissant des liens entre passé et présent, ce dialogue itinérant nourrit la réflexion sur l'avenir de nos musées et les modes de conservation, à l'heure où les grandes institutions publiques multiplient succursales et événements médiatiques. Ecrit comme un récit de voyage, il restitue le plaisir de la découverte et la saveur de l'expérience dans ces lieux dépositaires de notre histoire. Ce livre examine en profondeur quinze cas répartis autour du globe, choisis pour leur caractère représentatif et la qualité de leur disposition, auxquels le jeu des comparaisons ajoute plus d'une centaine d'autres musées.

09/2020

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Mode

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Rihanna

SOPHIA LOREN - PAUL BOWLES - FRANK SINATRA - AMELIA EARHART - MARGUERITE DURAS - THELONIOUS MONK - MARIANNE FAITHFULL - WILLY DeVILLE - JACKIE ONASSIS - KAREN BLIXEN - GRETA GARBO - MARVIN GAYE - CAROLE LOMBARD ET CLARK GABLE - WOODY GUTHRIE - LAUREN BACALL - THE KILLS - C. ISHERWOOD ET W. H. AUDEN - MILES DAVIS - BRIAN JONES - LOUISE BOURGEOIS - CURZIO MALAPARTE - AMY WINEHOUSE - CARY GRANT - JAMES BROWN - GRAM PARSONS - RIHANNA - MARLENE DIETRICH - LEONARD COHEN - MICHAEL CAINE - THE WHO - JIMI HENDRIX - DAVID CROSBY ET GRACE SLICK - MARTIN ET KINGSLEY AMIS - JEAN COCTEAU - BRYAN FERRY - JOHNNY ROTTEN - DIANA ROSS - JULIE CHRISTIE - JEANNE MOREAU - BIANCA JAGGER - DOLLY PARTON - YAYOI KUSAMA - GRACE JONES - STEVE McQUEEN - BILLIE EILISH - DANI ET ZOUZOU - CHLOË SEVIGNY - ELVIS PRESLEY - JANE RUSSELL - BRUCE SPRINGSTEEN - CARDI B - GABRIELE D'ANNUNZIO - FRANCIS SCOTT FITZGERALD - BOB DYLAN - PATTI SMITH - GRACE KELLY - ALAIN DELON - SIGOURNEY WEAVER - ANAÏS NIN - WILLIE NELSON - FRED ASTAIRE - CHARLIE PARKER - JACK LONDON - CHET BAKER - SACHA GUITRY - SIMONE DE BEAUVOIR - YUKIO MISHIMA - JOHN UPDIKE - MEL GIBSON - JANE FONDA - MARLON BRANDO - JAMES DEAN - PABLO PICASSO - DEBBIE HARRY - DENISE HO - CHRISTOPHE - ANDY WARHOL - ALBERT CAMUS - IRIS APFEL - PETER FONDA - ANDRE BRETON - FRIDA KAHLO - NANCY CUNARD - MARCEL PROUST - CARSON McCULLERS - PETER DOHERTY - MADONNA - PHARRELL WILLIAMS - FRANCOISE DORLEAC - NENEH CHERRY - RAYMOND ROUSSEL - JIM MORRISON - JANE BIRKIN - KANYE WEST - GEORGIA O'KEEFFE - AUDREY HEPBURN - JOAN CRAWFORD - DAVID BOWIE - ANNEMARIE SCHWARZENBACH - JEAN-PAUL GOUDE - JOANNE WOODWARD ET PAUL NEWMAN - NEIL YOUNG - KATE MOSS - FRANCOISE HARDY - JIM HARRISON - AVA GARDNER - FRANCOISE SAGAN ET ANNABEL SCHWOB - JAMES JOYCE - BALTHUS - KIRK DOUGLAS - ANGELINA JOLIE - TILDA SWINTON - RITA HAYWORTH - PJ HARVEY - MARILYN MONROE - JACK KEROUAC - PRINCE - ELIZABETH TAYLOR - URSULA ANDRESS - CHARLOTTE RAMPLING - ROMY SCHNEIDER - FAYE DUNAWAY - WILLIAM FAULKNER - THE BEATLES - TERENCE STAMP - LEE MARVIN - CHARLOTTE GAINSBOURG - SALVADOR DALÍ - JACQUES PREVERT - FOUJITA - JAMES TAYLOR - INGRID BERGMAN - ANDRE GIDE ET JEAN-PAUL SARTRE - LEONARDO DiCAPRIO - BRIGITTE BARDOT - JAYNE MANSFIELD - KATHARINE HEPBURN - JACK LEMMON - ANTHONY PERKINS - ERROL FLYNN - WES ANDERSON - EDWARD NORTON - G. B. SHAW - JACQUES DUTRONC - DAVE DAVIES - RAMÓN NOVARRO ET ROBERT MONTGOMERY - DENNIS HOPPER.

10/2022

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Beaux arts

Psychanalyse de l'art symboliste pictural. L'art, une érosgraphie

Comprendre une œuvre d'art ne consiste pas à lui appliquer une méthode toute prête à porter. Au contraire, la proposer sous les feux de différentes approches permettrait d'en offrir quelques diverses parcelles de vérité. Une esthétique psychanalytique consisterait à emprunter à la psychanalyse sa logique et ses objets afin d'éclairer notre réception de l'œuvre, tout en restant fondée sur son analyse plastique. L'art symboliste (pictural), apparu tout comme la psychanalyse au tournant du XIXe et du XXe siècle, déploie les mêmes intérêts pour la psyché, découvre les mêmes procès... mais autrement, bien sûr, c'est-à-dire par des œuvres. L'histoire de la pensée a aussi ses énigmes : ainsi, comment se fait-il qu'Œdipe, après avoir dévoilé le Sphinx (après avoir pris sa question à un niveau symbolique), se jette tout de même dans les bras de sa mère ? En examinant Œdipe et le Sphinx de Gustave Moreau nous renverserons la problématique : et si c'était la rencontre avec ce monstre femelle envoyé des dieux qui le conduisit justement à l'inceste ? Le tableau n'en finit pas de receler de nouvelles voies de compréhension de ce mécanisme de la psyché... D'autres notions connexes seront déployées sous l'habileté de F. von Stuck, A. Böcklin, E. Munch, F. Knopff, C. Schwabe, O. Redon, F. Rops, G. Klimt notamment. La séduction (et le trauma), l'amour (et l'autre), l'angoisse (et la mort) la pulsion de savoir (et le corps), les destins pulsionnels en jeu (perversion, refoulement, sublimation), le deuil (et la mélancolie), le fonctionnement symbolique sont autant de thématiques travaillant leurs créations. De sa voix différente de la psychanalyse, l'art symboliste nous tend le miroir de notre âme, l'éclairant dans ses recoins les plus obscurs. Comme mû par une pulsion de savoir à peine suggérée, en Psyché visitée par Eros, l'art en continuera, obstinément, l'investigation.

11/2004

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Littérature française

Les valseuses

Au printemps 1972, il y a cinquante ans pile, Bertrand Blier publiait un premier roman qui allait faire parler de lui : Les Valseuses. Aujourd'hui ce livre culte est réédité chez Seghers. 1972, Bertrand Blier a trente-trois ans quand il écrit Les Valseuses. A cette époque, il a deux films à son actif, le documentaire Hitler connaît pas (1963) et Si j'étais espion (1967), dans lequel il dirige son père, Bernard. Il n'a pas encore connu de succès. Ces Valseuses vont tout changer. Plusieurs éditeurs sont séduits par le manuscrit, parmi eux, Jérôme Lindon, mais il juge que l'écriture n'est pas " Minuit " et envoie Blier du côté de chez Robert Laffont. Dès sa parution, le livre se place en tête des meilleures ventes. Entre le conte de fée pour jeune auteur et l'orage médiatique. Le premier intéressé est stupéfait. Mais son père commente : " Mon fils est génial ". Ca ne s'arrêtera pas là. Bertrand Blier avait senti en écrivant les premières pages de son roman qu'il y avait aussi un film à faire. Le triomphe en librairie en rendra la production évidente. La suite tout le monde la connaît. Incarné par Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou dans leurs premiers rôles importants (et aussi par Jeanne Moreau, Brigitte Fossey et Isabelle Huppert, dans des rôles secondaires), douché par la critique dans un premier temps, controversé pour cause de provocation, crudité et nudité, le film fait 6 millions d'entrée et lance la carrière de tous ces jeunes gens. Les Valseuses raconte l'histoire de deux copains, deux petits délinquants, Jean-Claude et Pierrot, sur la route, à travers la France. Objectif principal : échapper à la prison. Objectifs secondaires : conduire des voitures et rencontrer des filles. Ils entraînent Marie-Ange, une shampouineuse, dans leur cavale. Ecrit dans une langue qui doit beaucoup à Céline, avec une verve irrésistible, Les Valseuses a pu choquer en son temps, il exprimait surtout et continue d'exprimer un goût insatiable pour la liberté.

05/2022

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Illustration

Félicien Rops. L'oeuvre érotique

"La vue d'une oeuvre érotique, faite par un artiste d'un vrai talent, m'induit à d'obscures descentes dans des fonds d'âmes. Loin des nudités que j'eus tout d'abord un mélancolique plaisir à contempler, je rêve à leurs auteurs et je me demande à quelles impulsions, à quels sentiments ils obéirent, alors qu'ils exécutèrent de semblables oeuvres. Il est donc vraisemblable que l'artiste qui traite violemment des sujets charnels, est, pour une raison ou pour une autre, un homme chaste. Impurs ou non, les artistes dont les nerfs sont élimés jusqu'à se rompre, ont, plus que tous autres, constamment subi les insupportables tracas de la Luxure. Je parle exclusivement de l'Esprit de Luxure, des idées érotiques isolées, sans correspondance matérielle, sans besoin d'une suite animale qui les apaise". Ce traité-hommage à ce grand dessinateur ombrage largement toute une littérature contemporaine qui ose se nommer érotique. Félicien Rops, peintre et illustrateur belge (1833-1898), ami de Baudelaire, illustrateur de Verlaine, du Sâr Peladan et de Barbey d'Aurevilly, Cette étude de J. -K. Huysmans parut en 1896 dans la revue Plume. Joris-Karl Huysmans (1848-1907) né et mort à Paris est certainement l'un des plus grands écrivains de la deuxième moitié du XIXe siècle. Avec ses romans tels A rebours, En route, La Cathédrale, Là-bas pour ne citer que ceux-là, nous tenons un auteur singulier où l'oscillation entre le profane et le sacré constitue la clef à devenir de sa conversion. Esthète plus que "spécialiste" de l'art, il défend l'Impressionnisme et le donne à découvrir au public. On parle de "L'oeil" de Huysmans... Odilon Redon, Gustave Moreau et Félicien Rops - du mouvement Symboliste en peinture - deviennent, de même, connus grâce à ses articles. L'opuscule que nous publions comporte de nombreuses illustrations du peintre, illustrateur, entre autres, des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire.

02/2024

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Sciences de la terre et de la

Aké-Assi Laurent - Biographie du savant. Comment il est devenu le génie de la brousse et des universités

Sorti prématurément du système éducatif ivoirien, avant même la fin du cycle primaire, Aké-Assi Laurent a écrit l'une des plus belles pages de la botanique taxonomique de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique. Calme, intelligent et travailleur, Aké-Assi Laurent, à 16 ans, débarque à Paris, en 1956, sans aucun diplôme en poche, pour un stage de six mois. Au terme de ce stage, il produit un rapport qui fait sensation à l'université Paris-Sorbonne. A l'unanimité, trois laboratoires de la prestigieuse université demandent, par une pétition, que le jeune chercheur reste en France en vue d'y préparer une thèse de doctorat. Aké-Assi Laurent rédige et soutient une thèse de doctorat, le 25 janvier 1961. Recruté par le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS), quelques jours après, il abandonne le poste et rentre en Côte d'Ivoire en 1964. Là, débute sa carrière scientifique. Il parcourt les brousses du pays, sécateur en main, "fonçant sur toute plante qui lui semble suspecte". Il la récolte pour l'identifier et la nommer en latin pour sa validation scientifique. Aké-Assi Laurent a une extraordinaire et étonnante capacité à identifier les plantes, à partir d'une feuille, d'une racine, d'un morceau de branche. Aké-Assi Laurent a accompli une oeuvre scientifique gigantesque. Homme humble, honnête, respectueux et passionné de travail, Aké-Assi Laurent est un grand savant, "génie de la brousse et des universités".

03/2020

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Littérature étrangère

Objets massifs

John fit tourner l'objet entre ses mains ; l'éleva vers la lumière ; le maintint de telle sorte que sa masse irrégulière effaça le corps et le bras droit tendu de son ami. Brandi tantôt vers le ciel ou en direction de ce corps, le vert prenait des nuances plus ou moins claires. Cela plaisait à John ; l'intriguait ; un objet si dur, si concentré, si précis, comparé au flou de la mer et au vaporeux du rivage. Deux jeunes hommes, à l'orée de leur carrière, se tiennent sur la plage, visiblement en désaccord et en grand débat politique. L'un d'eux met la main sur un trésor : un morceau de verre poli, dense, lisse, doux, qui l'intrigue. Cet objet sera le point de départ de sa nouvelle quête. La matière devient sujet, objet de convoitise, elle se fait verbe et cristallise une rêverie, un poème du quotidien. Cette rêverie autour d'objets perçus comme des masses et des matières plutôt que des rebus sert d'axe autour duquel gravite le monde. Une collection qui semble perdre John dans son obsession, mais qui, finalement, au lieu du l'exclure du monde, lui donne une autre place que celle convenue par la société. Cette nouvelle écrite en 1920 par Virginia Woolf trouve un nouveau souffle grâce aux deux artistes plasticiennes qui par leurs photographies, collages et montages offrent une nouvelle lecture de ce texte d'une étonnnante actualité.

01/2020

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12 ans et +

L'étincelle sombre

Sept ans ont passé depuis les événements de la Chute d'Avoste, où le Haut Limier Damon Wayke a été assassiné par Kyridon Maghellan. Laissée dans un climat politique incertain, la ville d'Avoste et son influence perd en stabilité. L'archonte Madeline Weir, figure importante de la gouvernance des régions et remplaçante de Wayke, manigance pour faire avancer les choses en essayant de transformer la démocratie qui régit le pays. A Longurast, tandis que le nouvel empereur en place projette d'étendre son territoire au nord, le Limier Faust traque un homme appelé le Maraudeur. Cherchant à ouvrir les vestiges laissés par les Invocateurs, celui-ci sera appelé à faire des découvertes stupéfiantes sur l'origine de la magie et sur les fondateurs de ces étranges stèles. Il sera également pourchassé par Walid, jeune adolescent longarien qui rejoint un groupe anti-magie appelé la Mangouste, et qui devra trouver son courage dans cette quête beaucoup plus grande que lui. L'univers de l'Etincelle Sombre est un monde fortement politique, où de grands empires sont dans des périodes clés de leur existence, et où la magie est un problème social plus qu'un élément d'action. Visuellement, il s'agit d'une époque plus près de l'époque industrielle que du médiéval-fantastique. L'humour, bien que dosé au travers d'une intrigue plutôt sombre, est également un morceau assez important du roman.

03/2020

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Sociologie

Le complexe du cochon. Fait-il manger du jambon pour être français ?

Rien ne va plus au pays des rillettes du Mans, de l'andouille de Vire et de la saucisse de Morteau ! La France, cette vieille nation qui se rêve toujours en phare mondial de la gastronomie et du savoir-vivre assiste, un brin inquiète, à un drôle de spectacle : le ton monte autour de l'ingrédient incontournable de sa cuisine nationale, le cochon ! Dans toutes les provinces de France. si fières de leurs spécialités culinaires, il ne se passe pas une semaine sans que celui-ci ne provoque des querelles : porc au menu de la cantine, composition de la gélatine des bonbons, cochonnaille bannie des rayons de supermarchés..., la liste est longue. Mais que se joue-t-il derrière ce sujet qui envahit régulièrement les médias et suscite autant de passion ? Manger du porc, est-ce une preuve d'intégration ? Et faut-il manger du jambon pour être français ? C'est en tout cas ce qu'affirment certains. qui font de la défense acharnée du cochon leur cheval de bataille. tandis que d'autres revendiquent au contraire leur droit à la singularité et à la liberté de culte. Les auteurs de ce livre, partant de l'histoire de la consommation de porc dans les sociétés chrétiennes et de leur rapport à l'interdit édicté par le judaïsme et l'islam, proposent en creux une réflexion sur l'identité française et les mutations du modèle républicain d'intégration à l'heure de la mondialisation.

11/2019