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John Connolly

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Lâcher prise

Apprendre à méditer. La méthode MBSR à la portée de tous, Edition revue et augmentée

Dans un monde obsédé par l'urgence et traversé par l'incertitude, nous avons, plus que jamais, besoin de calme, de continuité, de profondeur. La méditation laïque est un outil simple et efficace pour apprivoiser le stress. Tout le monde peut apprendre à méditer. Mise au point par Jon Kabat-Zinn, la MBSR, ou réduction du stress basée sur la pleine conscience, a été scientifiquement validée. Elle est pratiquée dans les hôpitaux, les entreprises, les écoles et les universités du monde entier. Ce manuel, reconnu comme le meilleur guide pratique de MBSR, comporte : des exercices de pleine conscience, dont le yoga illustré, des questionnaires d'auto-évaluation, des tableaux pour noter les progrès accomplis, des témoignages des auteurs, des "questions-réponses", un aperçu du programme en 8 séances, 32 méditations guidées à télécharger. La nouvelle édition de ce livre comprend de nouveaux chapitres et méditations pour : agir sur la douleur chronique, l'insomnie, l'anxiété, la dépression et d'autres problèmes liés au stress, apprendre à cultiver la compassion pour soi, la joie.

03/2021

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Thrillers

Louve noire

Antonia Scott n'a peur de rien, sauf d'elle-même. Antonia Scott est la pièce maîtresse du projet Reine rouge, créé pour résoudre les crimes les plus retors. Un soir, elle et Jon Gutiérrez, un flic à l'instinct aiguisé, sont sollicités sur une affaire urgente : la disparition de Lola Moreno, la femme de Yuri Voronin, trésorier d'un clan mafieux qui opère dans la zone de Malaga. Cette dernière s'est évaporée dans la nature juste après que quelqu'un a tenté de la tuer dans un centre commercial et que son mari a été brutalement assassiné dans leur villa. Mais les deux agents ne sont pas les seuls à vouloir la retrouver. En effet, celle qui répond au nom de Louve noire, une dangereuse tueuse à gages à la solde de la mafia russe, est également sur ses traces. Des paysages ensoleillés de l'Andalousie aux décors enneigés de la Sierra, Antonia Scott, toujours en proie à ses démons, devra affronter cette terrible rivale... Traduit de l'espagnol (Espagne) par Judith Vernant.

03/2024

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Littérature française

Le baraquement américain

Frank Merced est né en 1949, à Caen, sur la table de cuisine d'un baraquement américain. De la ville blessée par les bombardements remontent les souvenirs d'un bonheur fragile le bruit des rotatives du journal que dirigeait son père, les notes de jazz qui réveillaient la France du sommeil de l'Occupation. Onze ans après sa naissance... l'horreur sur une plage normande. Le deuil. Fuir pour oublier, ou mourir ? New York, 1968. Frank découvre la liberté. Il arpente fiévreusement la ville géométrique. Il se coule dans les nuits blanches de la drogue et du jazz noir. Journaliste à la pige, il devient l'ami de Miles Davis, croise Sean Connery, aime Strawberry, déesse noire d'Harlem, Joan, l'actrice blonde de la nouvelle vague, Elsa, la jeune fille juive... Il se perd. Frank connaît toutes les formes de la déchéance, y compris le succès. Alors il fuit à nouveau jusqu'à cet autre baraquement en Arizona, au centre du monde. C'est un roman d'aventures, roman hanté par les fantômes des plages normandes et les vivants qui s'électrisent dans les caves de New York, longue plongée dans la métropole américaine, la presse, le cinéma et le jazz. C'est aussi une odyssée qui s'achève auprès d'un vieil Indien hopi, une fois que Frank Merced a vécu librement toutes les illusions et toutes les souffrances.

07/1998

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Histoire internationale

Libres d'obéir. Le management, du nazisme à aujourd'hui

Reinhard Höhn (1904-2000) est l'archétype de l'intellectuel technocrate au service du IIIe Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l'Etat au profit de la "communauté" définie par la race et son "espace vital" . Brillant fonctionnaire de la SS - il termine la guerre comme Oberführer (général) -, il nourrit la réflexion nazie sur l'adaptation des institutions au Grand Reich à venir - quelles structures et quelles réformes ? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l'élite économique et patronale de la République fédérale : quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l'organisation hiérarchique du travail par définition d'objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l'Est, exterminer les Juifs. Passé les années 1980, d'autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne.

01/2020

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Communication - Médias

Le temps du reportage. Entretiens avec les maîtres du journalisme littéraire

En 1973, Tom Wolfe inventait l'expression "Nouveau Journalisme" pour désigner ce type de reportage à mi-chemin du récit et du roman. L'auteur de L'Etoffe des héros, lui-même coutumier de cet effacement des frontières entre fiction et non-fiction, théorisait dans l'anthologie réunissant quelques-uns de ces "nouveaux journalistes" (Joan Didion, Norman Mailer, Hunter S. Thompson, Truman Capote, etc.) une écriture qui dans sa forme même se rapprocherait de la littérature mais dont le souci des faits et de leur véracité déterminerait son but : rendre compte du réel, raconter, enquêter, révéler. "Une investigation artistique", écrivait-il, tordant davantage deux termes qui de prime abord semblaient incompatibles. Près de cinquante ans après ce manifeste du Nouveau Journalisme, Robert S. Boynton reprend le flambeau et en actualise le propos en exposant l'importance et la variété du journalisme littéraire contemporain. A travers une série d'entretiens avec les grands noms du reportage, de William Finnegan à Gay Talese, de Michael Lewis à Jane Kramer, l'ouvrage dessine un art du reportage comme on écrirait un art du roman. Qu'il s'agisse de Ted Conover exposant ses techniques d'immersion dans une prison d'Etat, ou d'Adrian Nicole LeBlanc racontant dix ans de vie avec une famille du Bronx, ces conversations à bâtons rompus avec des légendes du reportage forment un bréviaire passionnant du genre.

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Littérature étrangère

Le chevalier vert

"Commencez par être heureux, puis rendez les autres heureux", tel est le conseil que reçoit Bellamy James au moment où, renonçant au monde afin d'atteindre l'illumination, il décide de se faire moine. Autour de ce personnage mélancolique, Louise Anderson que préoccupe le sort de ses trois filles adolescentes Aleph, Sefton et Moy ; Joan, belle alcoolique désespérée, flanquée de Harvey, son fils, qui sous des allures de prince du quattrocento cache lui aussi un profond mal de vivre ; Tessa Millen, qui dirige un hospice pour femmes ; et, surtout, les deux frères Graffe : Lucas, un universitaire arrogant et solitaire, meurtrier de surcroît, et Clement, un acteur bon et sensible, lié à Lucas par un sentiment masochiste... La soudaine apparition d'un visiteur étrange, armé d'un parapluie vert, va bouleverser ce petit cercle : qui est Peter Mir, la victime supposée de Lucas Graffe ? Ce revenant, qui a étudié la psychanalyse et le bouddhisme, va-t-il pouvoir transformer, grâce à son propre cheminement intérieur, la vie des êtres qui l'entourent ? Ce roman, imprégné, comme Le Songe d'une nuit d'été, d'une atmosphère sensuelle et onirique, pose les questions chères à Iris Murdoch : comment, de nos jours, inventer une nouvelle éthique ? Comment l'homme peut-il effectuer son salut alors qu'il est prisonnier d'un monde déchu, d'un monde privé de Dieu et dominé par le Mal ?

11/1996

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Littérature française

Un oiseau blessé s'est envolé

Mam, la fille d'un planteur antillais, décide de venir sur le continent pour ses enfants. Lorsqu'il termine ses études, Manuel, son fil préféré, accepte un poste d'ingénieur en Côte d'Ivoire. Mais la guerre bat son plein et le réquisitionne, le forçant à laisser derrière lui Corine, sa femme, et Mona, sa fille. Lorsqu'il rentre finalement chez lui, il découvre une maison vide. Corine et son amant ont rejoint le Maroc en abandonnant Mona, atteinte de poliomyélite à la jambe droite. Après un rapatriement, Mona est récupérée par sa grand-mère et soignée à Paris. Mais les séquelles de sa maladie l'empêchent pendant des années de marcher. Traumatisée par son abandon et son vécu, Mona se braque et s'isole, jusqu'à sa rencontre avec Johan... Joseph Decrette suit une formation en Mathématiques et Technique. A 26 ans, il quitte l'aéronautique pour l'Education nationale. Ayant eu l'opportunité de s'établir dans plusieurs régions du monde, telles que l'Algérie, la Nouvelle-Calédonie, le Vanuatu ou encore l'île de la Réunion, il s'intéresse aux cultures, aux traditions et aux religions. Ce n'est qu'à l'âge de la retraite qu'il commence à écrire. Après Rim Caplan et Leila Abderrahmane, il publie aujourd'hui son troisième roman, Un oiseau blessé s'est envolé.

09/2021

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Histoire internationale

Ma terre promise. Israël, triomphe et tragédie

Ma terre promise a obtenu de nombreux prix aux Etats-Unis et une critique superbement élogieuse. Partisan de la paix et de la création d'un état palestinien, Ari Shavit nous offre, à travers l'histoire de sa famille et des principales étapes de la création d'Israël jusqu'à nos jours, le plus passionnant et contrasté des voyages. Des portraits, celui de son arrière grand-père qui se rendit en Terre Sainte en 1897, du premier fermier qui fit pousser des oranges à Jaffa, de l'homme qui transforma les ruines de Massada en symbole du sionisme, d'un Palestinien qui, en 1948, fut chassé de son foyer, des religieux fervents, des créateurs de société d'internet... Mettent en évidence la complexité et les contradictions de la condition israélienne. L'évocation d'un pays vibrant d'énergie qui a vécu et vit toujours au bord du gouffre. "Voici l'histoire épique qu'Israël méritait... Superbement écrit... Le meilleur livre sur le sujet." The New Republic. "A la fois beau et envoûtant, d'une grande rigueur morale, mais aussi dérangeant." The Atlantic. "L'un des livres les plus nuancés et provocateurs écrits sur Israël." The Wall Street Journal. "Se lit à la fois comme une histoire d'amour et un thriller." The New York Time. Traduit de l'anglais par Johan Frederik Hel Guedj.

09/2015

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Dictionnaire du cinéma

Dictionnaire du cinéma coréen

Depuis une vingtaine d'années, le cinéma coréen a pris de l'assurance et de l'ampleur dans les pays européens dans lesquels il est distribué. Des films comme Old Boy (Park Chan-Wook, Grand Prix 2005 à Cannes), Deux soeurs (Kim Jee-Woon), Dernier train pour Busan (Shang-ho Yeon, 2016), ou encore Parasites (Bong Joon Ho, Palme d'or 2019 à Cannes) ont fait bougé les lignes de notre lecture du cinéma mondial, et ce, dans des genres très divers (comédie, horreur, science-fiction, onirisme, réalisme, etc.). Cet ouvrage offre un nouveau regard sur ce cinéma étonnant, à travers des notices détaillées, développées, de films, de réalisateurs, d'acteurs les plus charismatiques, mais également par le biais de bilans annuels et d'études thématiques telles que "Cinéma et bouddhisme", L'histoire au présent du cinéma coréen", "SF et fantastique à la coréenne", Chamanisme coréen et cinéma", Histoire de la censure dans les cinémas du Sud et du Nord", etc.). Une mine d'informations, pas un spécialiste et passionné par l'histoire et la culture coréenne. Cinéaste et enseignant-chercheur, Antoine Coppola fait autorité en matière de cinéma asiatique et coréen en particulier. Il collabore régulièrement à la revue panasiatique Munwhakwahak et contribue depuis 2010 à la chaîne sud-coréenne KBS world international en tant que critique de cinéma. Il a publié plusieurs ouvrages en France sur le sujet.

11/2021

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Policiers

Au pied du mur

En pleine seconde guerre mondiale, Lucia Holley vit avec son vieux père et ses deux enfants adolescents au bord d'un lac, son mari étant parti se battre depuis trois ans dans le Pacifique. Mère dévouée, elle essaie de protéger sa fille d'une amourette avec un homme marié au passé louche, jusqu'au matin où elle le trouve mort dans le hangar à bateaux de la propriété. En tâchant de dissimuler le corps pour éviter tout scandale, elle va vite se retrouver prise dans les rouages infernaux de machinations criminelles impliquant maître-chanteurs, gangsters et assassins... Dans ce roman, souvent considéré comme son chef-d'oeuvre, Elisabeth Sanxay Holding dresse les portraits d'individus ordinaires pris dans un faisceau de complications qui leur échappent. Le suspense est parfois insoutenable : constamment rattrapés par les événements, ils ont en permanence le sentiment angoissant qu'à tout moment, leur monde peut s'écrouler. Au pied du mur a été publié deux fois dans la "Série Noire", en 1953 et en 1966. Cette édition bénéficie d'une traduction mise à jour et complétée par des passages qui avaient disparus dans la traduction originale. En 1949, Max Ophuls a adapté le roman au cinéma sous le titre Les Désemparés, avec Joan Bennett et James Mason. Il a été de nouveau adapté en 2001, dans le film Bleu profond avec Tilda Swinton.

11/2013

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Policiers

Retour à Jericho

Pour Ace Atkins, le fléau qui ravage le Mississipi rural est double : les promoteurs immobiliers véreux et les bouilleurs de meth. La ville imaginaire de Jericho, dans le comté de Tibbehah possède les deux. Quinn Colson, tout juste revenu de missions en Afghanistan et en Irak, s'y rend pour assister aux obsèques de son oncle, le shérif local, qui s'est apparemment "suicidé" avec son calibre 44. L'adjointe du shérif, Lilly Virgil, pense qu'on l'a aidé. L'horrible Johny Stagg, malfrat de l'immobilier, souhaite récupérer la ferme du shérif, dont Colson a hérité, et qu'il aurait gagné au poker. Colson n'est pas près de se laisser faire. Il fait appel à son vieux camarade, vétéran lui aussi, pour régler ses comptes. Il croise aussi la route d'une adolescente de seize ans, enceinte jusqu'aux dents, à la recherche du père de l'enfant, probablement sous les verrous dans la prison du coin. Elle est "recueillie" dans la ville champignon qui a fleuri sur un terrain vague à l'entrée de Jericho et dont le chef de tribu, un gourou de la suprêmatie blanche, a un labo de meth. Bref, il faudra toute la force de caractère et l'expérience acquise à l'armée pour que Colson démêle cette histoire.

10/2013

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Musique, danse

Regards croisés sur Bernd Alois Zimmermann. Actes du colloque de Strasbourg 2010

Ces Regards croises sur Bernd Alois Zimmermann offrent pour la première fois en français une série d'études sur la musique de ce musicien majeur de l'après-guerre. Ils ont pour origine le colloque qui s'est tenu à Strasbourg en 2010 dans le cadre du Festival Musica, à l'instigation de l'Université de Strasbourg. La première partie de ces Regards croises fait appel aux interprètes : Hans Zender, qui fut un proche du compositeur, souligne son actualité, le chef d'orchestre Peter Hirsch et le violoncelliste Pierre Strauch se penchent sur certaines oeuvres. Dans une deuxième section. Oliver Korte, Pascal Decroupet. Heribert Henrich et Werner Strinz traitent des questions de langage musical. Dans une troisième section, le théologien Beat Föllmi dévoile le sens profond de l'Action ecclésiastique, oeuvre ultime du compositeur, tandis que Dörte Schmidt et Ulrich Mosch abordent la question du ballet. si importante pour lui. Dans une dernière section. Jörn Peter Hiekel reconsidère la place de Zimmermann aujourd'hui. tandis que Ralph Paland étudie les oeuvres électroacoustiques du compositeur. Enfin, Laurent Feneyrou explore les fondements philosophiques de sa réflexion sur le temps. Un entretien inédit avec la veuve du compositeur clôt cet ouvrage. qui se présente comme le complément des Ecrits de Zimmermannn publiés l'an dernier par les Editions Contrechamps.

10/2012

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Littérature française

L'ours

" Enfant, je croyais que je me marierais de la sorte : j'arriverais en robe blanche, très belle, sur le parvis d'une église où se tiendraient, en rang, une trentaine de candidats en costume, soigneusement peignés, rasés de frais, entre lesquels il me faudrait choisir l'homme de ma vie. Le tout se déciderait en un clin d'œil, sans hésitation ni regret. Et c'est bien ainsi, je m'en souviens, que j'ai choisi Paul. Je lui ai proposé : "Et si on se mariait ?", comme j'ai dit à Johan, quelques années plus tard : "Si on faisait l'amour ?" Et ainsi, par la rapidité, de ma décision, je me suis attaché les meilleurs. Maintenant je me promène avec un prêtre et je lui demande : - Comment devient-on chaste ? C'est la première fois que nous marchons ensemble. À gauche, la forêt. À droite, un grand pré où paissent des vaches blanches. " Pour écrire, une femme veut devenir chaste. Armée de ce projet étrange, elle rencontre un prêtre. Lecteur passionné, ami jaloux et caustique, il l'entraîne au travail d'écriture. Inconscient du trouble qu'il provoque, il réveille en elle le souvenir d'un amour d'enfance : celui qu'elle a éprouvé pour Blas, le guide de montagne, averti avant tous de l'invisible présence de l'ours.

01/2000

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Littérature étrangère

De la vie des marionnettes

"Quand il s'agit de l'âme, nous sommes des analphabètes" : c'est, pourrait-on dire, le leitmotiv des scénarios d'Ingmar Bergman depuis Scènes de la vie conjugale. C'est justement de ce film que nous viennent les deux personnages du présent scénario. Dans Scènes de la vie conjugale, Peter et Katarina offraient, au cours d'un dîner tumultueux, au couple apparemment uni de Johan et de Marianne l'image la plus veule, la plus repoussante du couple désuni. De personnages secondaires, les voici devenus protagonistes. Leur fiel et leur désespoir n'ont apparemment pas laissé Bergman en paix, et, après plusieurs tentatives infructueuses, il a enfin composé cette oeuvre où il essaie de plonger au plus profond du désarroi de ces deux êtres qui semblent avoir tout pour vivre heureux. L'amour sincère qu'ils se portent, la tendresse même ne peuvent rien contre l'ennui lucide qui les ronge et qui, chez Peter, aboutit à la hantise de la "chambre close" et le poussera jusqu'au crime : ainsi, il sera définitivement en dehors de la société. Mais non pas de l'humanité. Ce vide intérieur qui l'hypnotise et le remplit d'angoisse, d'où vient-il ? L'acharnement avec lequel Bergman tente de sonder ce vide fait de ce scénario, De la vie des marionnettes, une de ses oeuvres les plus cruelles.

10/1980

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BD tout public

Portrait du joueur

Le héros de Portrait du Joueur est né à Bordeaux où il revient visiter les lieux de son enfance. Maisons et jardins détruits, remplacés par un supermarché agressif, égalisation et transformation partout, il ne reconnaît plus rien, sauf ses souvenirs brûlants d'autrefois, ceux des vignes et de la lumineuse douceur de vivre, "sudiste" . Ce roman est d'abord celui de la mémoire. C'est aussi, grâce au personnage de Joan, une journaliste de vingt-deux ans, la confrontation cruelle et comique entre deux générations, celle "de 68" et celle "d'après 68" . Là encore, tout a changé : références, moeurs, langage. Triomphe du cynisme et de la confusion médiatique imposée par le "Nord" , drôlerie grinçante du temps. Mais le personnage central, discret, subversif, est une jeune femme de vingt-huit ans, Sophie, médecin à Genève. Sa rencontre avec le narrateur fait basculer le récit dans une expérience érotique très singulière qui nous est minutieusement racontée. Il s'agit d'une communicatoion exclusivement physique à travers des scènes construites à l'avance, et décrites, par Sophie elle-même, dans des lettres, d'un érotisme verbal poussé à l'extrême, qu'on lira sans doute avec stupeur. Martin Veyron, spécialiste de l'Amour Dessiné est un voyeur privilégié. Ses dessins nous montrent - et nous cachent - les tiroirs du grand jeu de Philippe Sollers.

11/1991

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Biographies

Roberto Martinez. Portrait et confessions d'un entraîneur d'exception

Derrière son sourire de gentleman, qui est vraiment Roberto Martinez ? Entre paternalisme et règles strictes, comment gère-t-il ces Diables talentueux mais parfois capricieux ? Comment est-il parvenu à décrocher ce job et un salaire record ? Pourquoi est-il resté en poste malgré des offres concrètes de clubs anglais ? A travers de nombreux témoignages, dont celui de Roberto Martinez lui-même, cet ouvrage offre une immersion inédite dans l'histoire du sélectionneur à la tête des Diables Rouges. Avec lui, Eden Hazard et ses équipiers sont devenus plus offensifs, plus efficaces, plus séduisants. Inspiré par le Barça de Johan Cruyff, le plus Anglais des Espagnols a transformé la philosophie de jeu de la sélection et signé quelques coups de génie. La Belgique entière a chaviré grâce à l'exploit en quart de finale de la Coupe du monde 2018 contre le Brésil. Il y eut, aussi, des coups durs, et face au réalisme français ou italien, le sélectionneur est apparu parfois bien démuni. Côté vestiaire, les Diables apprécient beaucoup leur coach, comme en témoigne sa relation privilégiée avec Romelu Lukaku. Mais on ne peut pas plaire à tout le monde : les tensions ont été vives avec Radja Nainggolan, l'ex-chouchou du public. Roberto Martinez, lui, a continué d'avancer, pour devenir l'homme le plus influent du football belge.

10/2022

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Ecrits sur l'art

Pourquoi n'y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ?

Paru en 1971 dans ArtNews, "Pourquoi n'y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ? " a fait date dans l'histoire de l'art. Largement reconnue comme la première historienne de l'art féministe, Linda Nochlin démantèle la notion de génie artistique codée par les hommes et dévoile les structures institutionnelles et sociales qui ont tenu les femmes à l'écart des carrières artistiques pendant des siècles. Elle consacre ensuite une longue étude à la figure de l'artiste Rosa Bonheur et sa place dans la société. Rédigé il y a plus de trente ans mais toujours très actuel, ce texte a été publié pour la première fois en français en 1993 au sein du recueil désormais épuisé Femmes, Art et Pouvoir (éd. Jacqueline Chambon). Il fait ici l'objet d'une nouvelle traduction. En français, le titre de l'ouvrage a toujours été traduit au masculin, puisque le recours à l'idée de grandeur dans l'histoire de l'art a systématiquement été formulé par des hommes, sur des hommes. De fait, le féminin en a été purement et simplement exclu. Pour cette édition, ce livre est accompagné d'un appendice de Linda Nochlin appelé "Trente ans plus tard", où elle commente l'émergence de nouvelles artistes, notamment Joan Mitchell, Louise Bourgeois et Cindy Sherman.

04/2021

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Actualité politique France

Tous comptes faits ou presque

Cet homme d'exception témoigne ici du parcours de sa vie, et tout particulièrement des deux dernières décennies. A travers les grands thèmes qui structurent la pensée contemporaine, grâce à son ouverture de coeur et d'esprit hors du commun, Hessel livre ici son autobiographie intellectuelle, sensible et inclassable. Sa réflexion se nourrit des échanges qu'il entretient depuis des années avec ses amis proches, éminentes figures politiques et littéraires : Edgar Morin, Jean-Paul Dollé, Daniel Cohn-Bendit, Régis Debray, Peter Sloterdijk, Laure Adler, Michel Rocard, Jean-Claude Carrière... Il aborde ainsi successivement les thèmes de l'indignation (et de ses limites), de la compassion, de l'amour, de l'admiration, de la force des mots, de l'engagement politique et de la définition de la démocratie. Ce livre accessible et profond s'adresse à tous ceux qui cherchent, à travers les contradictions et les violences contemporaines, à "retrouver notre dignité d'homme et de femme dans un environnement régi par des frénésies égoïstes, irresponsables" , et le "sens profond de nos existences : paix et partage dans une communauté de citoyens du monde" . "Nous sommes le monde que nous voulons changer" , disait Gandhi. Ce livre est pour Stéphane Hessel une façon de nous encourager à réfléchir sur le passé pour mieux prendre en main notre destin futur.

03/2023

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Ouvrages généraux

Qu’est-ce que l’histoire culturelle ?

C'est tout l'art de Peter Burke que d'avoir su, très tôt, décrire les ancrages les plus anciens de l'histoire culturelle autant que ses frontières labiles et ses lentes métamorphoses au fil des décennies. Dans un récit entraînant et magistral, l'ouvrage relie ainsi la naissance de l'histoire culturelle à la grande tradition germanophone qui court de Jacob Burckhardt à Aby Warburg en passant par Johan Huizinga, retrace ensuite les débats suscités par la notion de culture dans les milieux marxistes orthodoxes et hétérodoxes (notamment via Eric J. Hobsbawm et Edward P. Thomson en Angleterre), explore la controverse européenne autour de la notion de "culture populaire", détaille les tensions générées partout avec les différentes formes d'histoire sociale et économique, révèle les connexions inédites créées avec la microstoria et l'Alltagsgeschichte, souligne la façon dont l'histoire culturelle s'est nourrie de certains grands théoriciens (Bahktine, Foucault, Elias, Bourdieu, Goffman, de Certeau, etc.), rappelle aussi la manière dont elle fut fécondée par l'anthropologie culturelle américaine longtemps mal connue en France (Clifford Geertz et Marshall Sahlins) et dont elle fut portée enfin par l'avènement du constructivisme en philosophie. Une fois refermé le livre, une fois ces constellations intellectuelles mieux repérées, l'histoire culturelle nous paraît soudain plus vaste et plus riche encore que nous ne l'avions imaginé au départ. " Hervé Mazurel

04/2024

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Communication - Médias

Le Temps du reportage. Entretiens avec les maîtres du journalisme littéraire

En 1973, Tom Wolfe inventait l'expression "Nouveau Journalisme" pour désigner ce type de reportage à mi-chemin du récit et du roman. L'auteur de L'Etoffe des héros, lui-même coutumier de cet effacement des frontières entre fiction et non-fiction, théorisait dans l'anthologie réunissant quelques-uns de ces "nouveaux journalistes" (Joan Didion, Norman Mailer, Hunter S. Thompson, Truman Capote, etc.) une écriture qui dans sa forme même se rapprocherait de la littérature mais dont le souci des faits et de leur véracité déterminerait son but : rendre compte du réel, raconter, enquêter, révéler. "Une investigation artistique", écrivait-il, tordant davantage deux termes qui de prime abord semblaient incompatibles. Près de cinquante ans après ce manifeste du Nouveau Journalisme, Robert S. Boynton reprend le flambeau et en actualise le propos en exposant l'importance et la variété du journalisme littéraire contemporain. A travers une série d'entretiens avec les grands noms du reportage, de William Finnegan à Gay Talese, de Michael Lewis à Jane Kramer, l'ouvrage dessine un art du reportage comme on écrirait un art du roman. Qu'il s'agisse de Ted Conover exposant ses techniques d'immersion dans une prison d'Etat, ou d'Adrian Nicole LeBlanc racontant dix ans de vie avec une famille du Bronx, ces conversations à bâtons rompus avec des légendes du reportage forment un bréviaire passionnant du genre.

06/2024

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Littérature étrangère

Ton absence n'est que ténèbres

Un homme se retrouve dans une église, quelque part dans les fjords de l'ouest, sans savoir comment il est arrivé là, ni pourquoi. C'est comme s'il avait perdu tous ses repères. Quand il découvre l'inscription "Ton absence n'est que ténèbres" sur une tombe du cimetière du village, une femme se présentant comme la fille de la défunte lui propose de l'amener chez sa soeur qui tient le seul hôtel des environs. L'homme se rend alors compte qu'il n'est pas simplement perdu, mais amnésique : tout le monde semble le connaître, mais lui n'a aucune souvenir ni de Soley, la propriétaire de l'hôtel, ni de sa soeur Runa, ou encore d'Aldis, leur mère tant regrettée. Petit à petit, se déploient alors différents récits, comme pour lui rendre la mémoire perdue, en le plongeant dans la grande histoire de cette famille, du milieu du 19ème siècle jusqu'en 2020. Aldis, une fille de la ville revenue dans les fjords pour y avoir croisé le regard bleu d'Haraldur ; Pétur, un pasteur marié, écrivant des lettres au poète Hölderlin et amoureux d'une inconnue ; Asi, dont la vie est régie par un appétit sexuel indomptable ; Svana, qui doit abandonner son fils si elle veut sauver son mariage ; Jon, un père de famille aimant mais incapable de résister à l'alcool ; Pall et Elias qui n'ont pas le courage de vivre leur histoire d'amour au grand jour ; Eirikur, un musicien que même sa réussite ne sauve pas de la tristesse - voici quelques-uns des personnages qui traversent cette saga familiale hors normes. Les actes manqués, les fragilités et les renoncements dominent la vie de ces femmes et hommes autant que la quête du bonheur. Tous se retrouvent confrontés à la question de savoir comment aimer, et tous doivent faire des choix difficiles. Ton absence n'est que ténèbres frappe par son ampleur, sa construction et son audace : le nombre de personnages, les époques enjambées, la puissance des sentiments, la violence des destins - tout semble superlatif dans ce nouveau roman de Jon Kalman Stefánsson. Les récits s'enchâssent les uns dans les autres, se perdent, se croisent ou se répondent, puis finissent par former une mosaïque romanesque extraordinaire, comme si l'auteur islandais avait voulu reconstituer la mémoire perdue non pas d'un personnage mais de l'humanité tout entière. Le résultat est d'une intensité incandescente. Traduit de l'islandais par Eric Boury

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Critique littéraire

Epistolaire, Revue de l'Aire N° 45/2019 : André Gide dans ses lettres

Geneviève Haroche-Bouzinac, avant-propos. Dossier : André Gide dans ses lettres. Paola Codazzi, introduction. Epistolarité et écriture de soi. Pierre Masson, "Avatars des lettres gidiennes". - Peter Schnyder, "'Mon cher enfant' – 'Chère petite maman'. De la correspondance de Gide avec sa mère (1880-1895)". - Pierre Lachasse, "Un jeu de masques". - David Walker, "Gide et Rouart : correspondance et jeu de cache-cache". Une vie en toutes lettres : amitiés et rencontres. Frédéric Canovas, "'Un grand courage moral, un grand désintéressement' : André Gide vu par Paul Léautaud". - Lucie Carlier, "Regards sur la correspondance entre André Gide, Jean Schlumberger et sa femme, Suzanne Weyher (1899-1912)". - Martine Sagaert, "Bien-être, maux et mots, dans la correspondance entre André Gide et Maria Van Rysselberghe". - Paola Codazzi, "André Gide et 'ses' femmes : Maria, Aline, Dorothy". - Patrick Pollard, "Un courrier d'outre-manche : Gide à la découverte de la littérature anglaise". Correspondance et apprentissage : Gide à l'écoute de la nouvelle génération. Paola Fossa, "Entre Paris et le désert : l'Italie et les italiens dans la correspondance de Gide (1894-1915)", suivi de deux lettres inédites d'André Gide. - Sophie Martin, "La correspondance entre André Gide et Marcel Arland". - Karine Abadie, "La lettre comme lieu de formation : la correspondance entre André Gide et Marc Allégret". - Christine Armstrong, "André Gide, épistolier lafcadien". La lettre e(s)t l'oeuvre : la correspondance comme espace de création. Elena Chashchina, "Dostoïevski dans les lettres d'André Gide". - Christophe Langlois, "Gide et Saint-John Perse en quête de Tagore". - Augustin Voegele, "André Gide et les musiciens de son temps : harmonies et dissonances épistolaires". - Katherine Doig, "Chantiers de L'Immoraliste : Gide aux prises avec l'autographie épistolaire". - Christine Ligier, "Echos et miroirs de la création : les correspondances gidiennes des années 1916-1926". - Jean-Michel Wittmann, "La correspondance gidienne ou la vie des idées". Perspectives. Françoise Gevrey, "Aspects du temps dans l'écriture épistolaire : les Lettres nouvelles de Boursault". - Odile Richard-Pauchet, "François Mitterrand dans ses Lettres à Anne (1962-1995) : topoï et contre-topoï de la lettre d'amour, de Pygmalion à Abélard". Chroniques. Pierre Masson, Etat de la question de la correspondance d'André Gide. - Karin Schwerdtner, entretien avec Arlette Farge : "Le 'goût' des lettres". - Fabienne Stahl, "Les fonds de correspondances du musée départemental Maurice Denis". - Benoît Melançon, Le Cabinet des Curiosités épistolaires. RECHERCHE. Bibliographie, Agnès Cousson (dir.). - Comptes rendus : publications de lettres, critique, fictions Epistolaires. - Résumés du dossier. - Index des noms cités dans le dossier Gide.

11/2019

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Religion

André Charlier, le prix d'une oeuvre

"Je remercie Dieu de ce qu'Il m'ait fait comprendre que je ne devais pas être un compositeur ni un écrivain. Mon mode d'expression était certainement la musique, mais il est non moins certain que je ne devais pas en user". Cette confidence d'André Charlier à ses trois filles lève le voile sur la vie d'un converti, baptisé à l'âge de dix-huit ans, qui désira dès l'adolescence "accomplir une oeuvre inspirée de Dieu... faire quelque chose de beau pour Dieu". Après avoir été blessé et fait prisonnier en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, André Charlier se tourna finalement vers l'enseignement. Devenu Directeur de l'Ecole des Roches de Maslacq, transférée ensuite à Clères, sa grande oeuvre sera la formation de la jeunesse. Son ami Paul Claudel voit en Charlier, beaucoup plus qu'un éducateur, un maître spirituel : "le maître idéal suivant l'Esprit de Dieu et le coeur chrétien". Et Monseigneur Henri Brincard résume ainsi cette oeuvre de formation de la jeunesse : "un élan de toute l'âme vers "la Lumière"". John Keith, un jeune américain venu étudier pendant quelques mois à Clères, confiait y avoir trouvé "une Ecole simple et non pas prétentieuse", où l'on se "trouve face-à-face avec Dieu". L'instrument de cette rencontre avec Dieu était André Charlier lui-même, comme Antoine de Lévis-Mirepoix l'explique dans la Préface. Mais cette oeuvre exigea d'André Charlier qu'il renonce, après la mort de sa première femme en 1940, à redonner un véritable foyer à ses propres filles, sacrifice douloureux à son coeur de père et sur lequel il revient souvent dans le Journal qu'il écrivit à leur intention : "Vous avez eu [à Maslacq] une vie fort agréable en somme, et je pense qu'elle restera pour vous comme un beau souvenir. Pas un vrai foyer sans doute, mais qu'y puis-je ? J'ai dû sacrifier cela à l'Ecole, et ce n'est pas moi qui ai voulu assumer cette charge". Par ces sacrifices librement consentis, André Charlier fut un "témoin de l'Eternel", comme il se définit lui-même. Son ami Gustave Thibon l'avait compris, qui lui écrivait : "Je pense souvent, très souvent à vous comme à l'un des derniers témoins des choses qui demeurent." C'est ce témoignage de toute une vie que nous livre cette première biographie d'André Charlier.

09/2019

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Policiers

Hollywood Stars

?Charlie Rey, un jeune étudiant, va tenter de réussir l'impossible grâce à la rencontre de Sabrina Tores, une actrice de cinéma Hollywoodienne dont il a toujours été fanatique. Mais, Francesca Tores, sa soeur, ne l'entendra pas de cette oreille. Elle aussi est une star de la pornographie. Elle va vouloir mettre la main sur le jeune étudiant, lequel devra en découdre avec Maître Burnes, un avocat redoutable. Celui-ci partira avec l'argent mal acquis que devait remporter Charlie suite à une sélection "Inter Lottery" à Londres dont le directeur se nomme Peter Moore. Plus tard et voyant que Charlie lui oppose une vive résistance, Maître Burnes engagera John, un tueur à gage peu scrupuleux dans le but d'assassiner Charlie afin qu'il ne puisse réussir à s'emparer de cet argent promis par l'avocat. On peut donc le surnommer à juste titre "L'avocat du diable." La suite de Santa Monica, toujours aussi explosive avec le monde des stars, le monde richissime d'Hollywood avec toutes ses joies et ses peines. Cette suite révèle une nouvelle facette du monde de la jet set, strass et paillettes. Au mois d'Août à l'Ohio, une famille bourgeoise s'ennuie de la vie et décide d'y mettre fin en partant en croisière. Emma Jackson, femme au foyer, mais aussi la femme de Steven Peterson, un riche excentrique, se sauvera avec un homme après avoir eu une aventure avec lui sur un bateau, aventure qui ne fait d'ailleurs que commencer. Linda Tores et Franck Tores, les enfants respectifs de célébrités défunts, seront repêchés sur l'île damnée où il y a eu tant de meurtres orchestrés jadis par l'odieux Charlie Rey. Ils viendront en aide aux ados mais ne savent pas qui ils sont, ils ne savent pas comment ils ont survécus depuis tant d'années, ni comment ils ont bien pu échouer ici. Le retour à Santa Monica promet d'être bien rude et les ragots sont déjà de la partie. Un nouveau règne de terreur est sur le point de commencer. Les journaux, les médias, la presse, les paparazzis ne manqueront pas de se relancer dans de nouveaux coups bas et dans de nouvelles aventures pleines de rebondissements. Cinq, quatre, trois, deux, un, action !

09/2018

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Poésie

D'un mariage heureux. Edition bilingue français-anglais

Archibald MacLeish a connu aux Etats Ubis une carrière littéraire bien remplie puisqu'elle lui a valu entre autres distinctions de se voir décerner par trois fois le prix Pullitzer (en 1933, en 1952 et en 1958). Son existence se partage entre son métier de juriste, des fonctions officielles, l'enseignement et l'écriture qui, de son propre aveu, est la première de ses préoccupations. Il s'installe en France en 1923 où il fréquente les milieux littéraires et notamment les Américains de Paris (époque où il se lie avec Ernest Hemingway). En 1923 il publie son premier recueil, Tower of Ivory, puis en 1924 The Happy Marriage qui fut particulièrement bien accueilli. Le destin littéraire de MacLeish en France se résume à bien peu : publié dans les années trente par les plus prestigieuses revues, édité en français par Pierre Seghers en 1964 (Poèmes choisis, traduction de Renaud de Jouvenel), il disparaît ensuite complètement de nos catalogues. C'est qu'il n'est ni surréaliste, ni moderniste, ni formaliste. Son écriture vise un lyrisme ample, à la tonalité parfois cosmique, ce qui le fait plutôt parent d'un Saint-John Perse ou d'un Ezra Pound. Il y a chez MacLeish cependant le souci constant de concilier au souffle lyrique l'expression exacte du sentiment éprouvé. Ecrire de l'amour ou sur l'amour est des plus difficile ; MacLeish a su trouver l'équilibre en lequel puisse se dire la relation amoureuse, dans ses bonheurs et ses obstacles et le jeu toujours faussé de la fusion fantasmatique entre deux êtres. Il y faut une parole qui sache s'élever à l'universalité et à l'atemporalité. Qu'une pierre lancée par cette main-là vienne briser maintenant le reflet de ce ciel sur l'eau de ce lac, cela est de l'ordre de la singularité et de l'anecdote. Mais la parole poétique fait de cette main toutes les mains, de ce ciel tous les ciels et de ce lac n'importe quel lac ; et c'est la marque d'une indéniable réussite d'écriture. Ces pages sont porteuses d'un rayonnement immédiatement perceptible, d'un élan reconnaissable qui est celui que fait naître la naissance d'un sentiment ; elles ne peuvent en aucune façon être un exercice poétique sur le thème de l'amour.

05/2007

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Acteurs

Audrey Hepburn

Audrey Hepburn : la star qui ne ressemble à aucune autre star. Silhouette de ballerine, Frimousse mutine, Frange de gamine. Drôle de triptyque pour celle qui a fasciné Hollywood au moment où le cinéma ne semblait jurer que par les blondes platine à forte poitrine. Le cou trop long, Les bras trop maigres, Le buste trop plat, Le visage trop carré. Plombée par ces mauvais superlatifs, Audrey Hepburn n'aurait jamais dû percer dans les années 1950 et 1960. Et pourtant, elle a su incarner une nouvelle féminité. Une beauté androgyne, à l'allure folle, nullement arrogante. Et on n'avait jamais vu ça ! Audrey Hepburn a été la star qui ne ressemblait à aucune autre star. Elle a tourné avec les plus grands (William Wyler, Billy Wilder, Stanley Donen, John Huston, George Cukor...) et aux côtés des plus grands (Gregory Peck, Humphrey Bogart, William Holden, Henry Fonda, Gary Cooper, Burt Lancaster, Cary Grant, Sean Connery...) Elle a collectionné les récompenses (Oscar, BAFTA, Golden Globe, David di Donatello) et fait chavirer le public pendant quinze ans (Vacances romaines, Sabrina, Drôle de frimousse, Au risque de se perdre, Diamants sur canapé, La Rumeur, Charade, My Fair Lady, Voyage à deux, Seule dans la nuit...) A 38 ans, Audrey Hepburn a tiré sa révérence, comme une ballerine quitte la scène pour toujours, le coeur lourd. Fatiguée des paillettes, l'actrice probablement la plus aimée de toute l'histoire est partie vivre à Rome avec sa petite famille pour être une maman à plein temps. Assurément son rôle préféré ! Après quelques rappels espacés sur une vingtaine d'années, il fut temps pour elle de se consacrer à d'autres enfants, bien plus malheureux que les siens. Elle avait la grâce, le style et un petit air espiègle irrésistible. Quand la fusée Audrey a décollé, elle a tout emporté... Elle a été un antidote à la déprime et à toute la laideur du monde. Elle était " un rêve devenu réalité ", confia un jour Stanley Donen, le réalisateur du mythique Chantons sous la pluie. Il a grandi avec Vacances romaines dans la tête et revoit chaque année Diamants sur canapé. Guillaume Evin est écrivain et spécialiste de cinéma. Il a déjà publié une trentaine d'ouvrages, dont L'Encyclopédie Alain Delon et Steve McQueen, King of Cool chez Hugo & Cie ou encore Bardot aux éditions Dunod.

09/2023

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Terreur

Rages

RAGE La colère, l'envie et la rancune sont des sentiments qui dévorent celui ou celle qui les ressent. Mais lorsqu'ils deviennent rage, ce sont deux mondes qui s'effondrent. Le mortifié en perd la raison et devient bourreau, l'objet du ressenti en perd la vie et devient supplicié. VOUS N'ETES PERSONNE Des meurtres sans la moindre logique apparente sont perpétrés dans la mégapole de New-York. Léo Costa, un psychiatre farfelu aux manières peu orthodoxes va faire équipe avec le Capitaine Farrow pour élucider ces faits aussi étranges que violents. Petit à petit, le médecin va comprendre. Peu à peu, il va cerner la folie qui phagocyte l'auteur de ces actes infâmes, et faire en sorte, à sa manière et au risque de faire lui-même partie des victimes, que ce dernier lui donne ses raisons. CE QUE VIVENT LES PAPILLONS Megan était une jeune femme à la joie évidente et à l'avenir prometteur jusqu'à l'accident qui emporta la moitié de son visage et la plongea dans trois mois de coma. Mais la vie a cette faculté de donner l'espoir alors que l'on sombre dans le néant. Un nouveau futur s'ouvre à elle dans une grande maison de couture où elle va devenir la créatrice montante. Cependant, dans cet environnement de vénusté superficielle, la laideur n'a aucune place, tout comme la profondeur. Megan va en faire les frais au quotidien, de la part des représentants de cette magnificence pourtant si éphémère. Les moqueries, les injures et autres niaiseries de bas étages dirigées vers la jeune créatrice vont développer chez elle une nouvelle conscience sans discernement, libérant une arme redoutable, la rage. NEMESIS Zachary Chambers sort de prison après quinze années de détention pour le meurtre d'une petite fille. Il a bénéficié d'une remise de peine par son comportement exemplaire. Le Docteur Sonia Ardwick l'attend dans son véhicule. Elle a été désignée pour assurer son suivi psychiatrique en collaboration avec l'Agent de Probation John Mayers qui l'aide dans sa réinsertion. Zach est volontaire et son repentir est sincère. Son employeur est ravi de son travail et Sonia l'est aussi de ses séances qui, au fil des semaines, vont solidifier leur relation. Une amitié va naître. Mais la vengeance possède cette caractéristique qui lui est propre. Elle se déguste froide.

12/2023

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Littérature française

Pathologies & facéties littéraires

"Qu'allons-nous trouver de l'autre côté du miroir aux livres ? " Ainsi s'interroge Eric Poindron, qui tout au long de son parcours littéraire n'a cessé de s'étonner devant l'existence prétendue de cet objet-monde, objet de sagesse, de délire et d'affections en tout genre et d'étonner ses lecteurs avec ses enquêtes insolites et audacieuses. Eric Poindron aborde cette attraction dans le présent livre en exposant ses découvertes des syndromes tels que ceux d'Alice au pays des merveilles ou de Peter Pan, ou encore en décrivant des pathologies spécifiques (la notion de bibliopathonomadie sera notamment mise en lumière). Les études de cas permettent de retrouver aux côtés de Lewis Carroll une foule d'écrivains comme Gérard de Nerval, Jarry, les Scudéry, Nietzsche, Sheridan Le Fanu, etc. Des concepts médicaux, mais aussi techniques, astronomiques ou mythologiques ? : il sera ainsi question de l'innovation de Raymond Roussel, un véritable palace motorisé, des symptômes physiologiques de l'onirobibliomania, et puis de chimères, de vampires ou de démons, entre autres créatures. Cette belle et étrange étude, moins démonstration qu'expérimentation, prend vite la forme de son objet ? : labyrinthique, comme pour mieux illustrer la confusion, décelée ou inaperçue, qui règne dans l'esprit des grands auteurs, connus ou ignorés, au simple mot de "? vérité? ". D'ailleurs l'auteur de la célèbre citation "? Derrière la vérité, il existe une autre vérité? ; laquelle est la vérité? ?? ", John B. Frogg, intervient (avec un protocole scientifique appliqué au cas de Lewis Carroll) dans cet ouvrage où les genres et les époques se croisent, pour mieux entremêler faits historiques et fiction. Eric Poindron fait appel au discernement de son lecteur mais l'invite également à mener sa propre enquête -? laquelle ne peut qu'être ludique au pays des livres. A la suite du créateur d'Alice, voyez que le nonsense, le paradoxe, l'excentricité et les divagations, pathologies et facéties littéraires mènent peut-être quelque part... Un endroit qu'on ne peut localiser comme Londres, Paris ou le point Barthélémy, mais dont l'existence est suggérée par ce que nous appelons "? démence ? " chez nos auteurs. Les fous dans la littérature ont-ils seulement usé de la puissance de l'imagination ou suivaient-ils l'intuition profonde et claire d'une vérité derrière le miroir aux livres ??

06/2014

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Littérature étrangère

Famille modèle

"Deux jours après que sa voiture - une Chrysler LeBaron avec sièges en cuir et options haut de gamme - eut disparu de l'allée du garage, Warren Ziller longeait discrètement les demeures cossues de ses voisins, s'appliquant à boiter au même rythme que son chien". Après La Musique des autres, recueil de nouvelles inventives et déroutantes, Eric Puchner réussit un premier roman saisissant de drôlerie et d'intelligence. Sur le ton de la tragicomédie, il raconte la chute de la famille Ziller, et plus particulièrement du père, Warren, qui a délaissé le bonheur paisible du Wisconsin pour la Californie du rêve américain. Mais rien ne se passe comme prévu et Warren ne peut avouer à sa femme et à ses trois enfants qu'il a investi toutes leurs économies dans un projet immobilier qui vient de tourner au désastre... Un mensonge qui ne sera pas sans conséquences. Au coeur de ce fiasco, entre hilarité et désespoir, Puchner fait preuve d'une parfaite maîtrise du récit. Caustique et brillant, Famille modèle nous offre un portrait original et émouvant de la condition humaine. La presse française "Puchner oscille entre drame et comédie. On pense à John Updike ou à Tom Perrotta... Il laisse entrer dans son talentueux premier roman une certaine étrangeté à la fois bienvenue et prometteuse". Alexandre Fillon, Livres Hebdo "Enfouie sous des strates d'humour grinçant, la sensibilité d'un auteur aux sentiments humains". Clara Georges, Le Monde des livres La presse américaine "Lire Famille Modèle, c'est assister fasciné à la chute et au démantèlement d'une famille ordinaire, grâce à une écriture saisissante et à l'accumulation de scènes mémorables". The San Francisco Chronicle "Un premier roman déchirant. Avec une attention méticuleuse, Puchner trouve une certaine beauté dans cette solitude qui sépare les membres d'une même famille". Publishers Weekly "Ce qui impressionne le plus, c'est cette capacité que possède Eric Puchner à rendre crédibles tous ses personnages, même quand il passe de l'un à l'autre". ELLE "C'est l'idée même de la famille qui se dévoile dans ce roman au style élégant et maitrisé". The Los Angeles Times "Eric Puchner est un écrivain extraordinairement talentueux. C'est un maitre de l'ambiance et du ton". The Boston Globe "La conclusion s'impose : Eric Puchner possède un talent colossal". McSweeney's

08/2011

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Espagnol apprentissage

Fiction et café dans une vallée impériale. Trois romans de la fazenda esclavagiste au Brésil

Quiconque s'intéresse au Brésil, à son histoire et à la structuration de sa société, connaît l'importance de la vallée du fleuve Paraïba do Sul, qui depuis l'Etat de São Paulo, s'infléchit vers le Nord-est entre Rio de Janeiro et Minas Gerais. C'est là que le café, qui a dominé l'économie du pays pendant si longtemps, a commencé à être cultivé à grande échelle, en complète dépendance de l'importation en masse de travailleurs esclaves depuis l'Afrique. Actuellement, le visiteur de passage aurait besoin qu'on le mette au courant de cette histoire, car l'enfilade de collines arrondies dénudées des arbres qui autrefois les recouvraient, ne garde aucune trace des caféiers qui les ont remplacés. Quelques demeures seigneuriales du 19e siècle, quelques-unes en ruines, d'autres devenues des hôtels où l'on s'échappe de Rio pour un week-end, c'est tout ce que les anciennes fazendas présenteront aux yeux du visiteur pressé. (...) Quant à l'expression littéraire qu'a pu se trouver cette société bâtie sur des bases aussi brutales pendant cette même période, c'est la question suscitée par ce livre. C'est vers la moitié du 19e siècle que la fertilité du sol commence à s'épuiser, l'abolitionnisme à se propager, et que les habitants de la zone caféière, propriétaires, travailleurs libres et esclaves, sentent que la vallée et leur mode de vie étaient condamnés. Les plantations migraient vers l'Ouest, vers São Paulo, où elles allaient prendre un nouvel essor. Comment se fait-il que des romans intéressants, révélateurs et subtils aient pu être écrits là où l'oppression régnait sans ménagement, associée à une économie qui se savait menacée d'étranglement par son régime social et économique ? Une partie de la fascination du livre de Regina M. A. Machado réside précisément dans ce paradoxe. Chacun à sa manière, très différents entre eux et chacun écrit par un auteur - José de Alencar, Bernardo Guimarães et Coelho Neto - détenteur d'une place et d'une renommée particulières au sein du canon officiel de la littérature brésilienne, les trois romans qu'elle a choisi de focaliser n'ignorent pas le cul-de-sac qui se dessinait pour la vallée. Au contraire, ils en révèlent les complexités dans la manière dont leur configuration fait refléter les problèmes nationaux dans le cadre restreint de la fazenda. John Gledson.

01/2011