Recherche

Jane Harper

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Et, refleurir

Un premier roman qui rend hommage aux rêves déraisonnables, au courage d'une héroïne quittant le Cameroun pour s'accomplir en France. Depuis son plus jeune âge, Andoun rêve d'un ailleurs. Son père le lui a suffisamment répété : elle est spéciale. Alors elle a fini par le croire. Ses nuits sont peuplées de champs aux fleurs étranges, des boules d'un jaune hypnotisant qui la poussent à imaginer d'autres vies, loin du chemin connu. Quand elle quitte le village de Nyokon et ses plants d'arachide pour rejoindre sa soeur à Douala, elle se voit déjà dans le grand bâtiment blanc de l'école. Mais chez cette soeur qui a fait un " beau mariage ", la pluie tombe souvent le soir, et les contraintes domestiques privent les filles de devenir écolières. Mais en grandissant, Andoun se découvre une arme imparable : la finesse convoitée de sa peau pâle. Une arme à double tranchant... Quand, à seize ans, elle tombe enceinte d'un militaire qui fuit ses responsabilités, on lui impose un mari en la personne d'un pêcheur, aussi peu regardant que séduisant. Mais l'odeur de poisson qui s'incruste dans les vêtements de sa petite Freya lui donne le courage de dire non. Du Cameroun à la France, des salons de beauté pour Blancs de Douala où elle gagne ses premiers salaires aux ménages dans des tours parisiennes qui lui usent le corps, des hommes qui trahissent à la solitude qui révèle, du poids des traditions familiales aux violences de l'exil, Kiyémis retrace le parcours bouleversant d'une femme déterminée à poursuivre ses rêves. Déchirée entre la loyauté envers les siens et ses désirs de flamboyance, Andoun n'aura de cesse de chercher à dépasser les idées préconçues des mondes qu'elle traverse. Inspiré par l'histoire de la grand-mère de l'autrice, Et, refleurir rend hommage aux rêves déraisonnables, à la témérité de celles qui choisissent, contre toute attente, de suivre leur destinée.

02/2024

ActuaLitté

Littérature française

La derniere incarnation de vautrin

" ? Qu'y a-t-il, Madeleine ? dit madame Camusot en voyant entrer chez elle sa femme de chambre avec cet air que savent prendre les gens dans les circonstances critiques. ? Madame, répondit Madeleine, monsieur vient de rentrer du Palais ; mais il a la figure si bouleversée, et il se trouve dans un tel état, que madame ferait peut-être mieux de l'aller voir dans son cabinet. ? A-t-il dit quelque chose ? demanda madame Camusot. ? Non, madame ; mais nous n'avons jamais vu pareille figure à monsieur, on dirait qu'il va commencer une mala- die ; il est jaune, il parait être en décomposition, et... Sans attendre la fin de la phrase, madame Camusot s'élança hors de sa chambre et courut chez son mari. Elle aperçut le juge d'instruction assis dans un fauteuil, les jambes allongées, la tête appuyée au dossier, les mains pendant, le visage pâle, les yeux hébétés, absolument comme s'il allait tomber en défaillance. ? Qu'as-tu, mon ami ? dit la jeune femme effrayée. ? Ah ! ma pauvre Amélie, il est arrivé le plus funeste événement... J'en tremble encore. Figure-toi que le procureur-général... Non, que madame de Sérizy... que... Je ne sais par où commencer... ? Commence par la fin ! ... dit madame Camusot. ? Eh bien ! au moment où, dans la Chambre du conseil de la Première, monsieur Popinot avait mis la dernière signature nécessaire au bas du jugement de non-lieu rendu sur mon rapport qui mettait en liberté Lucien de Rubempré... Enfin, tout était fini ! le greffier emportait le plumitif, j'allais être quitte de cette affaire... Voilà le président du tribunal qui entre et qui examine le jugement : "? Vous élargissez un mort, me dit-il d'un air froide- ment railleur, ce jeune homme est allé, selon l'expression de M. de Bonald, devant son juge naturel. Il a succombé à l'apoplexie foudroyante". Je respirais en croyant à un accident... ".

02/2023

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Curves rock - Tome 3. Beggin'

Pourquoi choisir quand le gardien de l'Enfer et le diable aux faux airs de l'ange Gabriel me désirent tous les deux ardemment ? Alors que Stones pensait être unique à leurs yeux et qu'elle commençait enfin à s'accepter à leur contact, elle découvre une vidéo levant le voile sur certains des sombres secrets de ses deux Apollons. Choquée par ces révélations, elle décide de partir pour une destination lointaine, sans prévenir personne, même pas son meilleur ami. Mais quand elle apprend que la santé de Jake est en danger, elle n'a plus d'autre choix que de rentrer et de faire face à ses démons. Coachée par sa mère, elle apprend à ne plus se laisser faire et à s'affirmer. Petit à petit, elle va s'ouvrir à un monde où toutes les barrières qu'elle avait érigées vont tomber une à une, et dans lequel elle pourra enfin révéler son obscur reflet. Et si elle n'avait jamais été plus elle-même qu'à ce moment précis ? Mais si Stones a bien appris quelque chose, c'est qu'à chaque fois qu'elle touche le bonheur de trop près, la chute est d'autant plus grande. Plus rock, plus osé, plus addictif, cet avant-dernier tome dévoile une Stones plus affirmée, plus libre et plus sexy que jamais. A PROPOS DE L'AUTEURE Après avoir exploré une partie du monde, Amy Nightbird a décidé de se poser dans une petite ville de Belgique quand elle a trouvé quelqu'un d'aussi singulier et original qu'elle. Elle a fait de sa passion pour le voyage un métier. Habitante de la planète rock, elle aime passer des heures à écouter Biffy Clyro, Metallica, Fall out Boy et tant d'autres artistes, parfois avec son petit rockeur de presque trois ans. Amy prend plaisir à raconter l'histoire de personnages cultivant leurs différences et failles, toujours avec une part d'ombre et une touche d'humour.

01/2022

ActuaLitté

Biographies

5 rue Saint-Benoit 3e étage gauche. Marguerite Duras

Jean Marc Turine n'a pas cherché à écrire une nouvelle biographie de Marguerite Duras, ni un journal de bord relatant vingt-cinq ans d'amitié avec l'une des figures les plus emblématiques de la littérature et du cinéma de la deuxième partie du XXème siècle. Il s'agit d'un texte intimiste, d'un regard de complicité posé sur une amie qu'il sait fort bien distinguer de la Duras, personnage public, mondain, bientôt "mondial" , et dont les indiscutables défauts sont évoqués avec une indéfectible tendresse. C'est ainsi que Marguerite nous devient presque familière et que nous lui découvrons d'étonnantes couleurs : d'une avarice devenue légendaire chez ses proches à une folle générosité, de la douleur d'une solitude grandissante à l'humour et aux rires partagés, de ses absences à l'autre de plus en plus fréquentes dans ses dernières années à la plus rayonnante intensité de présence. A travers toutes ces sautes d'humeur et jusque dans l'épreuve de la maladie voire d'accès de folie, Jean Marc Turine restera d'une fidélité qu'aucun vent ne saura plier, d'une amitié "inoxydable" , pour le meilleur et pour le pire. Jean Marc Turine n'a que vingt-quatre ans et toutes les audaces quand il écrit pour la première fois à Marguerite Duras, en 1971. Elle refusera sa proposition de tourner Le Ravissement de Lol V. Stein, l'une de ses grandes oeuvres, mais l'invitera à participer au tournage de Jaune le Soleil. De cette première rencontre naîtra leur amitié. Au fil des récits et des ans, nous faisons connaissance avec le groupe d'amis autour du 5 rue Saint-Benoît, 3ème étage gauche. Edgar Morin, Elio Vittorini, Robert Antelme, François Mitterrand... - des personnalités qui ont fait le XXème siècle. Pour la première édition (2006), l'auteur a attendu dix ans après la mort de la romancière-cinéaste avant de publier ses souvenirs. Il les complète ici par les événements marquants qui ont entouré la mémoire de Marguerite Duras jusqu'en 2023.

04/2024

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 4, La poésie du XVIIIe siècle

Un siècle sans poésie ? Voire. Disons qu'elle se déplace, qu'elle s'affirme plus volontiers dans la prose : Diderot, Marivaux, Montesquieu, Laclos, Jean-Jacques, Chamfort, Saint-Pierre, Restif, Sade, Buffon, Lacépède, Volney, Cazotte, Mercier le Prophète, Cousin de Grainville. Des esprits curieux (Fabre d'Olivet, Court de Gébelin, Plis) poussent très loin l'étude des correspondances. Qui lit encore l'oeuvre versifiée du roi Voltaire ? Apprécié, lu, discuté en son temps, poète par éclats avec des formules déjà hugoliennes, lassant, futile ou accordé à l'histoire, qui aurait cru que ce serait le prosateur qu'on retiendrait ? N'existe-t-il plus de poètes en vers ? Les strophes de Jean-Baptiste Rousseau annoncent Valéry. Louis Racine a de rares envolées. Voltaire croit que Saint-Lambert passera à la postérité. La Motte fait la distinction entre poésie et vers. Voici Je discret Fontenelle et le joyeux Piron fils, Sainte-Aulaire, Sénécé. Ils ne valent pas un inconnu, Claude Cherrier, avant-goût de Jacques Prévert. Et puis Gentil-Bernard, Marmontel, Rulhière parfois vigoureux, Voisenon frétillant, Bernis acceptable en partie, le bon Pompignan, le charmant Gresset, Dorat et Moncrif, le maçon Sedaine, cent autres. De l'esprit en petite monnaie, des épigrammes, de la crème fouettée. Quelques joyeux compères : Vade, Collé, Panard. Des poètes bizarres. Des épopées ridicules. Autour de Florian, un flot de fabulistes. On ne rejette pas d'emblée la poésie didactique. Delille, Roucher, Rosset, Watelet et leurs comparses font un effort pour poétiser arts, sciences, industrie, nature. Ils sombrent, parfois étonnent. La poésie mnémotechnique invente de curieux enseignements. Célèbres à d'autres titres, Jean-Jacques, Diderot, Helvétius, d'Alembert écrivent au besoin en vers. Et aussi les économistes comme Turgot, Condorcet et Dupont de Nemours qui transcrit en vers le chant des oiseaux. Et Marivaux, Beaumarchais, Chamfort, Rivarol, rimeurs occasionnels sont parfois significatifs des tendances. Hors des frontières, il se passe déjà quelque chose : en Belgique, en Suisse, au Québec, en Amérique. Les princes d'Europe, les grands étrangers s'expriment en vers français. On rencontre la poésie féminine, le théâtre en vers, la survivance occitane, les provinces. Le romanesque annonce le romantisme. Gessner, Thompson, Gray influencent les Français. Voici Colardeau le sentimental, Feutry le sombre, Malfilâtre l'exquis, Gilbert l'infortuné, La Harpe élégiaque. Des poètes venus des îles : Léonard l'idyllique, Bertin le sensuel, Parny père du poème en prose. Legouvé, Millevoye, Arnault, Cubières, Chênedollé, Thomas peuvent étonner le lecteur : on pense à Lamartine, Hugo, Musset. André Chénier plus parnassien que romantique reste mal connu. Et aussi son frère Marie-Joseph. On les rencontre longuement. Mauvais, l'Organt du jeune Saint-Just ? Cette épopée étrange, mal faite, licencieuse, avec des airs de complainte rabelaisienne, exprime cependant le sentiment d'une jeunesse exigeante comme le fera Rimbaud. La Révolution : les poètes sont mal préparés pour répondre à l'événement. La chanson populaire, anonyme souvent, prend le relais. Les hymnes, les pamphlets, les chants contre l'esclavage des noirs par exemple rythment l'histoire. "Il nous faut un barde !" s'écrie Bonaparte. Chateaubriand et Mme de Staël sont ailleurs. L'académisme pompier fleurit : folies didactiques, héroïques et théâtrales ampoulées, ridicules. Mais déjà quelques-uns osent un oeil vers les poètes des nations voisines. Dès la chute de l'Empire, des enfants, des adolescents sont présents au monde. Ils se nomment Lamartine, Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, Musset. Le phénix va brûler pour renaître de ses cendres. La plus belle période va naître. Tout recommence.

10/1990

ActuaLitté

Suspense

l’énigme d’Isolabona

Un roman où trois ados sont les héros d'une nouvelle aventure en Ligurie, pleine de mystère et de rebondissements. â¢Ce qui devait être des vacances entre ados se transforme en une palpitante enquête. â¢La découverte d'un village ligure, son histoire, ses coutumes. â¢Le mystère serait-il la mémoire des maisons d'Isolabona ? â¢Un secret les menace et jusqu'au dénouement, les périls seront grands. â¢Des épreuves mais néanmoins leur courage les guidera face à l'ombre qui guette. â¢L'amour, le sens de l'honneur les entraînent dans un labyrinthe d'émotions. â¢Le latin, pour communiquer, remplacera un temps la langue anglaise. Après le formidable dénouement du Mystère du petit manteau bleu, nous retrouvons Lou, Ludovic et Léa Bienaymé, détectives malgré eux, confrontés à une fulgurante enquête menée en Italie où rien ne va se passer comme prévu. Ces ados sont de la trempe des aventuriers ! Pourtant quelle terrible émotion pour Léa, la benjamine, quand ils se retrouvent seuls par une nuit d'hiver dans un pays inconnu, sans en comprendre la langue et n'ayant même plus de connexion internet. Ce ne sont là que les prémices d'une incroyable épopée, où ils seront confrontés à la nature et à un déchaînement de forces incontrôlables. Qu'ils regardent d'un côté ou de l'autre, ils n'aperçoivent que l'écume des torrents de montagne et, sur une île, un village fortifié, désert, situé non loin du pays des sorcières. C'est Isolabona, l'ancien fief de la famille Doria, illustre famille génoise. Ce sera la découverte d'un magnifique village ligure, de son histoire et de ses coutumes. Lou, grâce au latin, espère bien communiquer avec les villageois, s'il en reste ? De hautes maisons de pierre, des ruelles étroites, surmontées d'arches, soutiennent et lient les maisons entre elles. Un secret, à n'en pas douter, hante ce village comme un mauvais sort ? Bien trop fureteurs, ces jeunes devront faire face à des situations inouïes, à des sortilèges ! Ils pénètrent dans une curieuse maison, s'y perdent et, par le plus grand des hasards, franchissent le seuil d'un autre monde où, certaines nuits de pleine lune, s'élève au pied d'une tour la mélodie envoûtante d'une harpe... La sublime Paolina et son frère, l'énigmatique Gianni, donneront une note plus surprenante à leur aventure. Les lumières sont éteintes, seuls les jeunes veillent, emportés dans le labyrinthe d'une enquête pleine de sensations et de rebondissements. Mais seront-ils en mesure d'échapper au danger qui les guette et de résoudre l'énigme qui fit trembler jadis Isolabona ? A propos de l'auteure : Après Le Mystère du petit manteau bleu, Maroushka Dobelé nous livre aux Editions du Volcan son deuxième roman jeunesse, L'Enigme d'Isolabona, où l'on retrouve le trio d'ados détectives malgré eux. Le parcours de Maroushka Dobelé se résume en deux mots : danse et écriture. Pendant toute sa formation de danseuse classique, elle n'a jamais cessé d'écrire. La toute jeune ballerine inventait des contes féeriques qu'ensuite, dans une autre forme d'écriture, elle chorégraphiait. Après une carrière de danseuse et de chorégraphe, elle ne danse plus aujourd'hui qu'avec les mots.

12/2022

ActuaLitté

Moyen-Orient

Oman, Qatar et Emirats arabes unis 4ed

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour un séjour inoubliable à Oman et dans les Etats voisins Un livre tout en couleurs avec de nombreuses photos pour plonger le voyageur dans l'ambiance de la destination. Mascat, la capitale omanaise, les paysages de montagne de Jebel Shams, les fjords de la péninsule du Musandam, Dhofar, la région tropicale de Salalah, la trépidante Dubaï, Abu Dabhi, le musée d'Art islamique et les nombreux souks de Doha, la capitale du Qatar... tous les incontournables d'Oman et les Emirats Arabes Unis. Des hôtels chics aux campements, les auteurs vous confient leurs meilleures adresses et leurs coups de coeur. Illustrés par des cartes des différentes régions et des villes, des itinéraires et des conseils pratiques vous permettent de voyager en toute autonomie. Treks, croisières en dhow (bateau traditionnel omanais), observation des tortues... Entre déserts de sable et plages désertes, Lonely Planet a sélectionné les meilleurs spots et les meilleurs prestataires pour toutes les activités à pratiquer à Oman. Un chapitre très complet sur Doha et la péninsule qatari, pour organiser un voyage dans le pays qui accueillera la Coupe du Monde de football 2022. Un chapitre très détaillé sur la gastronomie locale (les spécialités, les types de restaurant, règles de savoir-vivre, us et coutumes, un glossaire culinaire). Un chapitre " Etre expatrié " très complet, fourmillant de renseignements pratiques (vie quotidienne, climat, la question des discriminations aux femmes, les règles de savoir vivre, transports, bureaucratie, santé, logement, religion...).

10/2022

ActuaLitté

Elevages domestiques

L'Homme et l'Animal. L'invention de nouveaux liens

Le regard de scientifiques sur l'extraordinaire relation entre l'homme et l'animal entre fascination, peur et exploitation. Chiens, chats, chevaux, vaches, cochons... A quand remonte la domestication ? Quelle place occupent les animaux sauvages ou méconnus ? Comment expliquer la menace d'extinction qui plane sur certaines espèces ? Quels sont ces animaux sentinelles susceptibles d'anticiper l'émergence de nouvelles maladies infectieuses ? L'humanité a toujours entretenu une relation complexe avec l'animal. C'est ce lien, qui s'est intensifié lors de la révolution Néolithique par la domestication de certaines espèces et qui n'a cessé d'évoluer au fil des époques et des cultures, que la science cherche aujourd'hui à explorer. L'agriculture et l'élevage ont en effet constitué la première mise à distance entre le sauvage et le domestique. Avec la mécanisation et les élevages intensifs, les animaux sont devenus des machines vivantes à la fois optimisées et contrôlées en raison de problèmes sanitaires. Quant aux animaux sauvages, leurs espaces se sont réduits, et ils ont été de plus en plus surveillés par l'homme pour leur conservation ou pour leurs impacts réels ou supposés sur la santé et le bien-être humains. L'espèce humaine s'inspire de l'animal depuis les origines mais elle a souvent entre tenu un rapport de supériorité avec lui. Comment aujourd'hui repenser cette rela tion trop souvent conçue comme utilitariste ? Peut-être en s'interrogeant sur la place de l'humain comme " vivant parmi les vivants ". Cette nouvelle approche passe par la reconnaissance du juste apport de l'animal dans de nombreux domaines. Elle permet de mesurer combien humains et animaux ont évolué de concert en s'appor tant savoirs et connaissances. Aujourd'hui, la crise sanitaire nous interroge sur les mécanismes de l'émergence de nouveaux agents infectieux issus de la faune sauvage, mais aussi plus généralement sur les rapports entre les animaux et les humains. Un lien qu'il nous appartient de décrypter pour inventer une relation plus équilibrée, permettant de dessiner les contours d'un nouveau pacte avec l'animal. Un ouvrage collectif sous la direction de Martine Hossaert-McKey, Frédéric Keck et Serge Morand Institut écologie et environnement INEE/CNRS Rose-Marie Arbogast, Fabienne Aujard, Silvia Bagni, Eric Baratay, Nicolas Baron, Philippe Billet, Clotilde Boitard, Thomas Cucchi, Colin Fontaine, Philippe Grandcolas, Martine Hossaert-McKey, Christian Jeunesse, Sabrina Krief, Olivier Le Bot, Jane Lecomte, Virginie Maris, Serge Morand, Ludovic Orlando, Marie Pelé, Violette Pouillard, Emmanuelle Pouydebat, Emmanuel Porte, Charles Stépanoff, Cédric Sueur, Stéphanie Thiébault, Claire Vial, Jean-Denis Vigne Dans la même collection : Biodiversité(s). Nouveaux regards sur le vivant ; Mondes polaires. Hommes et biodiversités, des défis pour la science ; Ecologie chimique. Le langage de la nature ; Mondes marins. Voyage insolite au coeur des océans ; Ecologie tropicale. De l'ombre à la lumière ; Empreinte du vivant. L'ADN de l'environnement ; Ecologie de la santé. Pour une nouvelle lecture de nos maux ; Mangrove. Une forêt dans la mer ; Pré-histoires. La conquête des territoires ; Abeilles. Une histoire intime avec l'humanité.

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Carnet de notes Canard à bec tâcheté

Anas poecilorhyncha : Le canard à bec tacheté est un oiseau d'eau douce qui vit au Pakistan et en Inde. Il habite de préférence dans des zones humides de taille moyenne, lacs ou marécages, abrités sous la végétation. Certains individus ont des comportements migratoires. De la taille d'un colvert, ce canard se distingue par son miroir (bande spéculaire sur les ailes) vert bordé de blanc, ainsi que son bec noir à la pointe jaune et aux taches rouge-orangé. Anas poecilorhyncha : The Indian spot-billed duck is a freshwater bird that lives in Pakistan and India. It preferably inhabits medium-sized wetlands, lakes or swamps, sheltered under the vegetation. Some individuals are migratory. The size of a mallard, the duck recognizable for its green and white-trimmed speculum (speckled band on the wings), as well as its black beak with yellow tip and red-orange spots. Le général Thomas Hardwicke (1756-1835) est un soldat et naturaliste anglais affecté en Inde entre 1777 et 1823. Il se consacre sur place à la recherche de spécimens d'espèces locales encore inconnues en Europe, qui seront ensuite dessinés par des artistes indiens. A son retour en Angleterre, Hardwicke avait rassemblé 4 500 illustrations, dont 202 qui seront sélectionnées par lui-même et son collaborateur J. E. Gray pour être publiées sous le titre Illustrations of Indian Zoology. Le livre a été publié entre 1830 et 1835 et ne contient que des illustrations, Hardwicke étant décédé avant la production de la partie textuelle. Major-General Thomas Hardwicke (1756-1835) was an English soldier and naturalist who was poste in India from 1777 to 1823. Aside from his military activities, he devoted himself to looking for specimens of local species which he afterwards asked Indian artists to draw and from which many were unknown until then. When he returned to England, Hardwicke had gathered 4, 500 illustrations, from which 202 were chosen by him and his collaborator J. E. Gray to be published under the title Illustrations of Indian Zoology. The book was published between 1830 and 1835 and contains only illustrations, Hardwicke having died before the textual part was produced. ?

11/2019

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Des Animaux et des Poètes. Poèmes en chansons, avec 1 CD audio

1 Le Petit Coq Jacques Poterat 3'35 Chanté par Bourvil, musique Guy Lafarge 2 Un Chat de Paris Marcel Saint Martin 2'51 Chanté par Les 3 Ménestrels, musique Janine Bertille 3 La Sauterelle Robert Desnos 0'51 Chanté par Anne et Gilles, musique René Mechin 4 L'Abeille et le Papillon Maurice Pon 2'30 Chanté par Henri Salvador musique Henri Salvador 5 Deux escargots qui vont à l'enterrement Jacques Prévert 2'46 Chanté par Cora Vaucaire, musique Joseph Kosma 6 La Cigale et la Fourmi Jean de la Fontaine 2'21 Chanté par Charles Trénet, musique Charles Trénet 7 Les Corbeaux Arthur Rimbaud 2'00 Chanté par Léo Ferré, musique Léo Ferré 8 La Cane de Jeanne Georges Brassens 1'29 Chanté par Georges Brassens, musique Georges Brassens 9 Le Petit Ours Félix Leclerc 3'35 Chanté par Félix Leclerc, musique Félix Leclerc 10 Les Grenouilles Steve Waring 4'04 Chanté par Steve Waring, musique Steve Waring 11 L'Ode aux grenouilles Alain Raemackers 1'34 Chanté par Fabien Robert, musique Fabien Robert 12 Le Petit Cheval Paul Fort 2'17 Chanté par Georges Brassens, musique Georges Brassens 13 Martha la mule Léo Ferré 2'24 Chanté par Léo Ferré, musique Léo Ferré 14 La Fourmi Robert Desnos 1'04 Chanté par Juliette Gréco, musique Joseph Kosma 15 La Chanson des Crapauds Alain Raemackers 3'34 Chanté par Fabien Robert, musique Fabien Robert 16 La Chanson de l'Ours Charles Trénet 2'47 Chanté par Charles Trénet, musique Charles Trénet 17 La Pêche à la Baleine Jacques Prévert 3'54 Chanté par Les Frères Jacques, musique Joseph Kosma 18 La Baleine bleue Steve Waring 2'39 Chanté par Steve Waring, musique Steve Waring 19 Les Hiboux Charles Baudelaire 2'54 Chanté par Léo Ferré, musique Léo Ferré 20 Les Animaux ont des ennuis Jacques Prévert 1'57 Chanté par Agnès Capri, musique Christiane Verger 21 Le Caniche et l'Oiseau Nathan Korb 2'00 Chanté par Francis Lemarque, musique Dany Dor 22 La Belle Abeille Jacques Poterat 3'18 Chanté par Bourvil, musique Guy Lafarge

11/2020

ActuaLitté

Economie

SAY N° 3 : De la pandémie de la peur à l'espoir d'un renouveau

"La confiance, comme l'observent Aurélie Jean et Bertrand Badré, est bien "le chaînon manquant de la relance" . Faut-il pour autant opposer compétence et démocratie, confiance dans les institutions et "technocratie" ? Pourquoi l'opinion américaine sur les vaccins s'est-elle inversée en deux mois ? Pourquoi les Rwandais témoignent-ils à leurs institutions de santé et aux Nations unies, à en croire leur ancienne ministre Agnes Binagwaho, une confiance que les Français refusent aux leurs ? La réponse ne peut se réduire à des incantations rituelles contre fonctionnaires et politiques. D'Olivia Grégoire à Pascal Canfin, une nouvelle génération de responsables politiques vient présenter, dans ce numéro 3, des projets de "nouvelle prospérité" et "d'économie responsable" . Tous deux s'inscrivent dans la mobilisation européenne pour la relance verte et le multilatéralisme. La nouvelle présidence américaine ne devrait pas tarder à s'y rallier. Ces succès diplomatiques, réels et concrets, auront du mal à se faire entendre dans l'opinion. Ce mouvement avance, sinon masqué, du moins travesti par un charabia administratif dont l'Union européenne a le secret. Il faudra convaincre de la solidité de cette politique celles et ceux, Gilets Jaunes de l'avenir, qui se sentent confinés dans des modèles du passé. Le carbone et le nationalisme, fétiches de Donald Trump, ne disparaîtront pas avec lui. Mais qu'en sera-t-il de l'autonomie stratégique que, face à lui, les Européens ont commencé à construire ? " (JEAN ROGNETTA, directeur de la rédaction) Avec, entre autres, les contributions de : Mohamed ElBaradei (prix Nobel de la Paix) Angus Deaton (prix Nobel d'économie) et Anne Case (professeur d'économie, Princeton) Fiona Scott Morton (professeur d'économie, Yale) Joseph E. Stiglitz (prix Nobel d'économie) Mike Spence (prix Nobel d'économie) Robert Schiller (prix Nobel d'économie) Jacques Attali Jean Pisani-Ferry Roger-Pol Droit Thierry Ménissier Laurence Joseph Josep Borrell (ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne) Olivia Grégoire (secrétaire d'Etat, France) Pascal Canfin (député européen) Yuriko Koike (gouverneur de Tokyo) Jake Sullivan (ancien conseiller à la sécurité de Joe Biden) Jared Diamond (professeur de géographie, UCLA)

01/2021

ActuaLitté

Science-fiction

Winona. I. La Vengeance

Wisconsin 1875 Winona retourne à Pony Town. 15 ans après s'en être enfuie. Au saloon, cette nuit-là, elle retrouve tous ses anciens bourreaux. Aucun ne la reconnait. Ce sera une partie de plaisir... Pourtant, son père adoré, avant de mourir assassiné dans ses bras, avait bien tenté de lui faire promettre de renoncer à sa vengeance. Son ami bouddhiste, Bao, essaye lui aussi, de l'en dissuader mais Kaya, sa "soeur de sang" cherokee dont le peuple a subi la cupidité des Colons, ne penche pas pour la compassion... Tireuse émérite, va-t-elle suivre ce désir qui la hante depuis sa tendre enfance où va-t-elle respecter les dernières paroles de son père qu'elle aimait tant ? Extrait : _ "Réfléchissez" ? !!! qu'est-ce que t'as dit, sale Jaune ? ! face de pamplemousse !!! tu me prends donc pour un demeuré ? !!! _ Je ne sais pas encore... je n'ai l'honneur de vous connaître que depuis cinq minutes mais il se peut qu'effectivement je finisse par parvenir à cette conclusion malgré le peu d'informations dont je dispose pour l'instant. L'homme, s'étranglant de rage, ébauche alors fiévreusement un geste vers son revolver mais Bao l'a devancé avec son katana, et Kerry... a aussi dégainé son katana ... encore avant Bao ! Hans Werner se retrouve avec un sabre japonais effleurant sa jugulaire gauche et un autre sabre japonais - tout-à-fait identique - frôlant sa jugulaire droite (il va sans dire que les carotides ne sont pas rassurées non plus). _ Mei !! ma chérie ! que viens-tu faire par ici ? _ Je passais par là... j'ai vu de la lumière ! _ Dès que j'aurai déposé mon sabre, je t'embrasse !! _ Moi aussi, mon bon Bao, moi aussi ! Qu'est devenu ton père ? L'homme, qui transpire à grosses gouttes, est contraint d'écouter la conversation des deux amis - après tout, ils ont bien enduré ses propres réclamations ! - avec juste le petit inconvénient qu'il ne doit absolument pas broncher d'un poil, sous peine de s'ouvrir comme le goret suspendu par le boucher pour le boudin.

12/2020

ActuaLitté

Non classé

ARS MAGNA suivi de la Nuit de Noël de 1922 et du Psaume de la réintégration

Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz (1877-1939), que vous connaissez sans doute pour l'amitié profonde qu'il vouait aux oiseaux, nous décrit, dans Ars Magna, une extraordinaire expérience qui lui fera dire plus tard qu'il avait rencontré le soleil spirituel... Et cette expérience s'inscrit dans des vues stupéfiantes : ainsi Matière-Espace-Temps nous serait donné en bloc - sans doute nous sommes-nous égarés en les dissociant - et ce bloc, le Mouvement, serait celui, initial, du Sang, de notre sang : "secret hermétique très ancien hérité, avec le mouvement du sang, de mes ancêtres les souverains de la Lusace ". Nous cheminons effectivement en Philosophie Her­métique, et non en littérature : "Toutefois, ils affirment superbement qu'à celui qui en sortirait [de l'atmosphère], le soleil apparaîtrait non pas jaune ou rouge, mais bleu, électriquement et glacialement bleu dans un espace funèbre éclaboussé d'univers blafards. "S'il en est vraiment ainsi, quel enseignement de charité ne nous donne-t-il pas, ce scientifique soleil qui, en traversant notre atmosphère humanisée par notre respiration aimante et anxieuse, redevient le doux Sol des pieux laboratoires de jadis ". Nous nous attacherons à pénétrer une pensée extrêmement dense et riche, aux feux étincelants de multiples joyaux, à ressentir l'angoisse toute métaphysique du lieu inconnu où se tenait Milosz, - où nous nous tenons tous, sans cesse, sans jamais en prendre conscience... Il faut lire et relire Ars Magna maintes fois : comme toute chose inconnue, de prime abord nous n'en discernons pas le contour ; mais peu à peu, nous approcherons l'intimité d'un auteur admirable et nous serons alors en mesure de nous retrouver dans la sphère même de sa révélation... Vraiment, c'est une chance et une joie de rencontrer, comme l'écrivait René de Berval, "cet être merveilleux et magnifique " , qui se qualifiait lui-même de "fils du Cosmopolite errant" : c'est assurément l'un de ces Nobles Voyageurs qui ont toujours quelque trésor à nous confier... 1. Ars Magna. 2. Ibid. , Lumen. 3. Collectif. O. V de L. Milosz. Paris, Editions André Silvaire, 1959, p. 22.

01/2017

ActuaLitté

Littérature française

Mes trois zèbres. Guitry, de Gaulle et Casanova

Alexandre Jardin a souvent raconté, de façon drolatique ou tragique, de quelle famille réelle il est issu. On connaît son père (le "Zubial"), son grand-père ("le nain jaune") ses oncles et tantes (très pittoresques), mais il revient à la charge en détaillant, cette fois, sa famille "imaginaire". Car Alexandre a, outre le merveilleux Pascal Jardin, trois pères selon l'esprit : Sacha Guitry, le Général de Gaulle et Giacomo Casanova. Ces trois-là balisent, selon lui, une France idéale, celle dont nous avons précisément, aujourd'hui, le plus urgent besoin. Il les convoque donc dans ce livre qui est, à la fois, une triple biographie, une autofiction, et un manifeste à l'usage de nos temps moroses. Guitry l'invite à jouer avec le réel ; de Gaulle lui apprend à le transformer ; Casanova lui révèle comment il convient d'en jouir. Sacha Guitry : cent anecdotes sur cet homme qui ne fit jamais de différence entre le monde et une scène de théâtre. Ses femmes, sa drôlerie, ses bons mots, son génie du quotidien, décuplés par la verve jardinesque, résume à lui seul la France dont rêve Alexandre : une France rieuse, ne prenant rien au sérieux, prompt à l'enchantement et à la rigolade profonde. De Gaulle : à travers lui, Alexandre Jardin ravive sa nostalgie d'un pays qui "verrait les choses en grand". Bien sûr, c'est surtout le Connétable de la guerre, et non le paravent du "gaullisme immobilier", qui est ici convoqué. Etre Français selon Jardin : avoir les pieds sur terre et la tête dans les nuages. Plus de De Gaulle à l'horizon, hélas. Casanova, le séducteur vénitien, dont la présence se justifie dans ce livre puisqu'il éprouva le besoin d'écrire ses "Mémoires" en français, lui enseigne, quant à lui, l'art de jouir de l'existence à chaque seconde. Giacomo est l'homme galant par excellence, pas sadique, le contraire d'un Don Juan, qui veut insuffler à son temps une science du plaisir sans laquelle toute civilisation s'étiole. Là aussi, anecdotes et métaphysiques brillantes sont au rendez-vous. Au final, ce livre fait du bien. On sort ragaillardi de sa lecture cavalcadante.

10/2013

ActuaLitté

Beaux arts

Le cubisme

Le 22 juillet 1921, Daniel-Henry Kahnweiler écrivait à son client et ami tchèque Vincenc Kramar (1877-1960), pour le remercier de l'envoi de Kubismus, tout juste paru : " Je regrette seulement que, dans ce livre, où les noms Daniel Henry et Kahnweiler reviennent à chaque page, il n'y ait pas une ligne que je puisse comprendre. Je serais très heureux si on le traduisait dans une langue que je maîtrise. Je suis certain qu'il n'y a pas de livre sur ces questions qui soit pour moi aussi intéressant et instructif que le vôtre. " Le souhait aura attendu sa réalisation plus de quatre-vingts ans. La première traduction intégrale, proposée aujourd'hui au lecteur, révèle un ouvrage qui est en effet, dans ses premières pages, une lecture critique du texte que le marchand de Picasso avait de son côté consacré au cubisme en 1920. Lecture cependant qui s'en détache très vite, pour donner sa pleine mesure, car l'auteur est non seulement collectionneur, mais encore historien de l'art, ayant fait ses classes à l'école de Vienne, chez Alois Riegl et Franz Wickhoff, à la charnière du XIXe et du XXe siècle. Son propos, dense, personnel et toujours passionné, traduisant un regard remarquable autant par sa sensibilité que par son amplitude et sa rigueur, fait résonner l'entente originelle de l'aisthêsis dans une analyse des visées du cubisme au travers des péripéties de sa période " héroïque " et du souvenir des choses vues, entre 1910 et 1913, entre l'atelier de Picasso, rue Ravignan, et la galerie de Kahnweiler, rue Vignon. Un dernier chapitre fait retour sur l'art tchèque, ses rapports à la scène parisienne et ses tentations identitaires, pour conclure à sa nécessaire insertion dans l'avant-garde internationale. Les artisans de cette édition sont : Erika Abrams, Grand Prix national de la Traduction ; Yve-Alain Bois, professeur d'histoire de l'art moderne à l'université de Harvard ; Jana Claverie, attachée de conservation au Musée national d'art moderne à Paris ; Hélène Klein, conservateur en chef au musée Picasso à Paris ; Vojtech Lahoda, directeur de recherche à l'Institut d'histoire de l'art de l'Académie des sciences de la République tchèque à Prague.

11/2002

ActuaLitté

Policiers

Le motel du voyeur

Le 7 janvier 1980, Gay Tales reçoit à son domicile new-yorkais une lettre anonyme en provenance du Colorado. Le courrier débute ainsi : "je crois être en possession d'informations importantes qui pourraient vous être utiles." ; homme, Gerald Foos, confesse dans cette missive un secret glaçant : voyeur, il a acquis un motel à Denver dans 'unique but de le transformer en "laboratoire d'observation". Avec l'aide de son épouse, il a découpé dans le plafond l'une douzaine de chambres des orifices rectangulaires le 15 centimètres sur 35, puis les a masqués avec de fausses cilles d'aération lui permettant de voir sans être vu. Il a ainsi épié sa clientèle pendant plusieurs décennies, annotant ans le moindre détail ce qu'il observait et entendait - sans jamais être découvert. A la lecture d'un tel aveu, Gay Talese e décide à rencontrer l'homme. Au travers des notes et des carnets du voyeur, matériau incroyable découpé, commenté et reproduit en partie dans l'ouvrage, l'écrivain va percer peu à peu les mystères du Manor House Motel. Le plus troublant 'entre eux : un meurtre non résolu, digne d'une scène de psychose, auquel le voyeur assisterait, impuissant. Le voyeur exige l'anonymat ; l'écrivain, soucieux de toujours livrer les véritables identités de ses personnages, s'en tient aux prémices de son enquête. Trente-cinq ans plus tard, Gerald Foos se décide à rendre publique sa machination et Gay Talese peut enfin publier ce livre dérangeant et fascinant. Le Motel du Voyeur interroge aussi, à travers la figure de Gerald Foos, étrange double pervers de l'auteur, la position du journaliste qui scrute le réel en observateur - en voyeur. Au-delà du fait divers, cette plongée hallucinante dans la psyché américaine, parcourt une sociologie criminelle des moeurs, et s'avère être le plus parfait des romans noirs, à mi-chemin du chef d'oeuvre de Truman Capote, De sang-froid et du journaliste et 1'Assassin de Janet Malcolm. Gênant, passionnant, troublant, autant le dire, roman ou enquête, vous n'avez jamais lu un tel livre.

09/2016

ActuaLitté

Beaux arts

Le fantôme de l'opéra. Légende et mystères au Palais Garnier

Un beau livre sur les mystères et légendes du Palais Garnier et son célèbre fantôme. Le fantôme de l'Opéra est une légende qui hante l'imaginaire collectif depuis plus d'un siècle et a été le sujet de nombreux films, sans compter les ballets ou les comédies musicales dont la principale tient l'affiche à Londres et à Broadway depuis 1986. Mais sait-on qui se cache derrière cette histoire ? Journaliste et romancier génial, Gaston Leroux est aussi l'auteur du Mystère de la chambre jaune ou du Parfum de la dame en noir. Fasciné par l'extraordinaire bâtiment inventé par Charles Garnier quelques décennies plus tôt, il y trouve l'inépuisable source qui a donné naissance à son Fantôme de l'Opéra. L'édifice regorge d'innovations techniques, relevant presque, pour l'époque, de la magie. La beauté du lieu, son atmosphère et les oeuvres qu'il abrite sont autant de points d'ancrage pour sa création. Après une parution en feuilleton dans Le Gaulois, Leroux publie son roman en 1910. Auteur de nombreux ouvrages sur le Palais Garnier, Gérard Fontaine utilise ce prétexte pour nous entraîner à la découverte du mythe du fantôme et des personnages de Leroux, à travers les couloirs, avec les mystères de l'opéra en filigrane, nous donnant les clés des trucs et astuces de Leroux. Il démêle pour nous le vrai du faux, et instaure un dialogue à trois entre l'architecte talentueux, l'écrivain prolixe et le narrateur. Au fil d'une visite du bâtiment - qui parcourt notamment le bureau des directeurs, la salle, la fameuse loge N° 5 du fantôme, les dessous de l'édifice, jusqu'à la demeure du lac où se tapit le fantôme pour écrire son "Opéra des opéras"... -, l'auteur nous invite à plonger au coeur d'une époque et du Palais Garnier. Une mise en page brillante ressuscite l'art lyrique, la danse et tous les arts à chaque page pour nous faire vibrer, avec le Paris 1900 en arrière-plan. Aujourd'hui encore, ce mythe fascine, comme le prouve l'immense succès de l'escape game créé en 2018 au Palais Garnier.

10/2019

ActuaLitté

Sports

Signalisation et sécurité de l'exploitation ferroviaire. Des compagnies à la SNCF

Après Les aiguilleurs et L'exploitation ferroviaire,voici pour clore la série d'ouvrages sur l'exploitation technique des chemins de fer, le tome 3 concernant la signalisation. Comme la route et ses carrefours, le rail possède sa signalisation et son "code des couleurs " basé sur le rouge, le jaune, le vert, le violet et le blanc. Savez-vous que celui-ci a été définitivement adoptée à la fin de l'année 1936, peu de temps avant la création de la SNCF, et que l'on trouve trace du tout premier signal lumineux sur le réseau du P.O à Paris, dans le tunnel reliant Denfert-Rochereau à la gare de Paris-Luxembourg ? Constituée de drapeaux et de lanternes aux tous débuts du chemin de fer, cette signalisation est ensuite devenue " mécanique " vers 1860 (sous forme d'ailes et de cocardes), puis lumineuse lors de l'invention de Block automatique vers 1920. La mise en service de la première ligne à grande vitesse en 1981 la fera encore évoluer, puisque le Cab Signal (et ses indications en cabine) entrainera la disparition de la signalisation latérale. Généralisée depuis 1974, la signalisation lumineuse – allant du tout petit panneau présentant le seul " carré violet " au grand panneau " en drapeau " pouvant présenter plusieurs indications – assure aujourd'hui la sécurité du trafic sur de très nombreuses lignes classiques. Complétée par des indicateurs de direction, des tableaux indicateurs de vitesse et autres pancartes, elle permet d'assurer efficacement l'espacement des circulations et la protection des 5 000 aiguilles du réseau. Derrière tout ceci, des circuits de voie, des milliers de relais électromagnétiques, beaucoup d'électronique et... des centaines de kilomètres de câbles ! Cependant, au XXIe siècle, ses jours sont comptés. Demain, les nouvelles technologies comme l'ERTMS et même l'intelligence artificielle permettront de l'éliminer définitivement... Heureusement, les cycles technologiques sont longs – même les signaux mécaniques PO ou PLM n'ont pas encore tout à fait disparu du paysage ferroviaire – et il nous sera encore longtemps permis d'admirer le feu rouge et l'oeilleton d'un sémaphore !

11/2019

ActuaLitté

BD tout public

Balades BD. Edition trilingue français-anglais-néerlandais

A Bruxelles, nous n'avons pas le général de Gaulle, mais nous avons Tintin ! Nous n'avons pas Mister Bean, ni un village d'irréductibles gaulois, mais nous avons Gaston Lagaffe et les Schtroumpfs… La BD et Bruxelles, ce sont des histoires d'amour toujours renouvelées depuis près d'un siècle. Bruxelles, c'est aussi une soixantaine de fresques, des statues, des musées, des plaques nominatives de rues dédiées à la bande dessinée, et surtout, à ses héros. Le parcours promenade autour des fresques bandes dessinées est une découverte des quartiers populaires. C'est au quartier Saint-Jacques, qui est accolé à l'hôtel de ville, que la première fresque, Broussaille, se crée. Elle sera suivie par une série d'autres : Victor Sackville, Ric Hochet, le Passage, le jeune Albert, Olivier Rameau, Monsieur Jean, Tintin, … De l'autre côté des boulevards centraux, le quartier dit de la Senne réunit aussi une belle moisson de fresques : Isabelle et Calendula, La Marque Jaune, Cori le Moussaillon, Caroline Baldwin, Lucky Luke, Néron, Astérix, l'Ange… Et puis dans les Marolles, autre quartier populaire : Jojo, Quick et Flupke, la patrouille des Castors, Passe-moi le ciel, Boule et Bill, Blondin et Cirage, Odilon Verjus et le Chat, … L'ensemble des fresques du Pentagone demande, à pied, quatre ou cinq heures de marche, en n'oubliant pas de se désaltérer dans quelques-uns des bistros mythiques de la ville, "la Fleur en Papier Doré" par exemple… Vous en voulez encore ? Alors en route pour Laeken, la deuxième commune de la ville de Bruxelles. L'objectif était de réhabiliter les quartiers du vieux Laeken et d'offrir une flânerie de l'Atomium, où l'on retrouve le Petit Spirou et Kiekeboe à Notre-Dame de Laeken en découvrant au fil des rues Gilles Jourdan, Natacha, Martine, Lincoln, le yéti (en hommage à Hergé), Titeuf… Ce guide, richement illustré et le plus exhaustif sur le sujet, invite ses lecteurs à des promenades ludiques à la découverte de la BD, de ses héros et de la ville. C'est aussi un hommage aux artistes qui, depuis 1993, éclaboussent de leur talent les murs de Bruxelles.

12/2012

ActuaLitté

Sociologie

Penser l'histoire des médias

Penser l'histoire des médias ... le chemin historiographique et académique qu'elle a parcouru, mais aussi son actualité et ses perspectives, telles sont les ambitions relevées par la cinquantaine de contributions de ce livre. Quatre dimensions ont été placées au coeur de cette réflexion collective : les enjeux d'ordre méthodologique et la diversité des démarches mobilisées par les chercheurs qui ont les médias pour objet d'étude ; les singularités des rapports entretenus par l'historien avec ses sources ; le spectre des objets d'étude ; enfin les finalités et l'utilité sociale du savoir produit par l'historien des médias. Ces dimensions se dévoilent au fil des chapitres de synthèse, des études de cas et de récits d'égo-histoire qui se répondent et prolongent le premier Congrès international de la Société pour l'histoire des médias (SPHM), tenu à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines en mai 2016. Au terme de cet ouvrage, le lecteur aura sans doute le sentiment que nous vivons un temps de redéfinition des frontières de l'histoire des médias, fécondée par d'autres approches et disciplines. Il en saisira d'autant mieux les défis en ayant son histoire à l'esprit, en un vaste panorama par médias, mais aussi par notions, thématiques et tendances de la recherche. Les auteurs : Jade Almeida ; Marine Beccarelli ; Delphine Benoit ; Laurent Bihl ; Claire Blandin ; Alexandre Borrell ; Jérôme Bourdon ; Josette Brun ; Virginie Cerdeira ; Delphine Chedaleux ; Jean-Jacques Cheval ; Emmanuelle Chevry Pébayle ; Frédéric Clavert ; Evelyn Cohen ; Ross F. Collins ; Diana Cooper-Richet ; Mario Cuxac ; Etienne Damome ; Simon Dawes ; Simona De Iulio ; Christian Delporte ; Mehdi Derfoufi ; Emmanuelle Fantin ; Adreas Fickers ; Claire-Lise Gaillard ; Isabelle Garcin-Marrou ; Alexie Geers ; Eric George ; Anne-Marie Granet-Abisset ; Pascal Griset ; Guylaine Gueraud-Pinet ; Pierre-Emmanuel Guigo ; Zdravka Konstantinova ; Pascal Laborderie ; Benoit Lafon ; Thibault Le Hégarat ; Fabiola Leone ; Sylvain Lesage ; Cécile Méadel ; Mike Meißner ; Michael Palmer ; Félix Patiès ; Léa Pawelski ; Géraldine Poels ; François Robinet ; Raphaëlle Ruppen Coutaz ; Aranzazu Sarria Buil ; Valérie Schafer ; Claire Sécail ; Michel Sénécal, Philomen Schönhagen ; Céline Ségur ; Mélodie Simard-Houde ; Evan Spritzer ; Beatriz Tadeo Fuica ; Sonia Temimi ; Philippe Tétart ; Marie-Eve Thérenty ; Dominique Trudel ; François Vallotton ; Nelly Valsangiacomo ; Isabelle Veyrat-Masson ; Graziela Mello Vianna ; Anne-Katrin Weber.

06/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Tu seras mon couteau

Tu seras mon couteau. " Si tu es celle que j'ai vue là-bas, les bras serrés autour de toi avec un léger sourire brisé, alors je pense que tu comprendras [...] je ne veux pas te rencontrer ni te déranger dans ta vie quotidienne, mais j'aimerais que tu acceptes de recevoir des lettres de moi. " C'est ainsi que commence la première lettre d'un inconnu à une inconnue. Il lui propose une histoire d'amour épistolaire absolue, fulgurante, limitée dans le temps, illimitée dans le pouvoir des mots qui veulent aller jusqu'au bout de ce chemin vers l'Autre. Cet Autre pour l'homme, c'est la femme. De ses réponses à elle, Myriam, nous ne savons que ce qui se dessine en filigrane dans ses lettres à lui, Yaïr. A mesure qu'avance ce monologue qui sert d'écrin à la voix d'une femme, l'homme qui en appelle à la complicité des lettres de Flaubert et de Kafka, se décompose et se défait. Rêves, orgueil, égoïsme, narcissisme, s'effritent pas à pas pour nous laisser découvrir à l'horizon le chemin qui mène un homme enfin nu vers la femme toujours nue et vulnérable. Pari exigeant et sublime superbement tenu par David Grossman qui, après avoir exploré la grammaire intérieure, s'engage ici dans la grammaire amoureuse et, au-delà, dans la possibilité même d'atteindre l'Autre par la parole et l'écriture. David Grossman, né à Jérusalem en 1954, est considéré comme l'écrivain israélien le plus doué de sa génération. Il est l'auteur de quatre autres romans, " Le Sourire de l'agneau ", " Voir ci-dessous : Amour ", " Le Livre de la grammaire intérieure ", " L'Enfant zigzag ", de deux récits documentaires courageux, " Le Vent jaune ", " Les Exilés de la Terre promise ", et d'une dizaine de livres pour la jeunesse. Traduits dans vingt-deux langues, ces ouvrages ont été distingués par de nombreux prix. " L'Enfant zigzag " a été couronné par le Premio Grinzane et le Premio Mondelo en Italie. David Grossman vit à Jérusalem avec sa femme et ses trois enfants.

08/2000

ActuaLitté

Création de site internet

H5P : le contenu pédagogique interactif à la portée de tous

Créez en toute simplicité des contenus interactifs accessibles et ergonomiques avec H5P, et décuplez la motivation et l'engagement de vos élèves, de vos stagiaires, de vos interlocuteurs. Quel formateur, quel enseignant n'a pas rêvé pouvoir créer en toute simplicité des contenus pédagogiques interactifs ? De concevoir à la volée des exercices autocorrectifs à base de textes, d'images, de sons et de vidéos ? De présenter des notions de manière dynamique, en impliquant l'apprenant, pour stimuler sa mémoire et sa concentration ? C'est justement ce que permet le H5P et bien plus encore ! Né d'une initiative commune de plusieurs comtés norvégiens pour favoriser la création de ressources éducatives de haute qualité accessibles à tous, cet outil ouvert et gratuit a dès le départ été conçu dans un esprit de partage et de facilité de mise en oeuvre. Il met à disposition une collection de modèles, permettant de générer toutes sortes d'activités et ressources pédagogiques, qui pourront être ensuite intégrées aussi bien à une page WordPress qu'une plateforme de e-learning tel que Moodle. Pensé comme un guide, ce livre vous aidera à choisir l'activité selon vos besoins et objectifs pédagogiques et vous montrera, notamment à travers de nombreux cas d'utilisation scénarisés, comment construire votre contenu et tirer pleinement parti des outils mis à votre disposition. Vous apprendrez à créer aussi bien des jeux d'appariement d'images, des quiz, des dictées ou des tests de prononciations que des visites virtuelles ou des outils d'aide à la décision, voire des escape games. Les exemples couvrent une très grande variété de situations, de sorte à stimuler votre propre créativité. Vous y trouverez également les informations nécessaires pour intégrer une activité dans WordPress ou Moodle, personnaliser son style, créer ou améliorer vos propres modèles ou encore récupérer les réponses utilisateurs via les données xAPI. "Les travaux des chercheurs en sciences cognitives mettent l'accent sur un certain nombre de facteurs qui vont favoriser les apprentissages. [... ] H5P répond à tous les critères, ce qui en fait une activité particulièrement intéressante à savoir utiliser en tant que professeur ou formateur". - Anne-Cécile Franc, coordonnatrice du dossier e-formation, DANE de l'académie de Versailles

08/2022

ActuaLitté

Littérature française

A coeur ouvert

Un petit soleil tournoie comme une menace vers le joueur : concentré sur le terrain de tennis, cet homme risque de mourir mais ne le sait pas. Encore une révolution, une approche jaune presque rieuse, une courbe astrophysique, et l'aorte explosera. Ainsi s'ouvre Peines de coeur : par un ralenti sublime, solaire et saudade - que nous conte, avec talent, un narrateur désormais allongé à l'hôpital. Partie remise... Sauvé à temps, ce coeur solide et passionné vivra longtemps. Mais il a fallu à Jean-Paul Enthoven passer par une expérience douloureuse et métaphysique. Huit heures d'opérations. Un coeur extrait du corps humain pendant 155 minutes, avant d'être réintégré, nettoyé, prêt à reprendre vie, amours, amitiés, livres et parties de tennis. C'est cette traversée du miroir que l'écrivain nous conte aujourd'hui avec talent. Ici tout est vrai : la nuit opératoire, la souffrance. Tout est énigmatique, à commencer par ce coeur, fragilisé par le temps et blessé par la trahison d'un fils adoré. Par quelle mystérieuse alchimie passe-t-on d'une peine de coeur à une maladie du coeur, d'un coeur blessé à un coeur opéré ? De page en page, de nuit en nuit, le narrateur est visité : par les souvenirs de l'enfance outre-mer, par un père merveilleux, prince du passé ; par un soignant silencieux ; par un grand Ponte fou de vie et de femmes ; par un amour mauvais et une compagne merveilleuse ; par des amis disparus - Michel Berger tué par son coeur en fin de partie, Françoise Sagan, éternellement facétieuse ; par un sage inconnu et un acteur gueulard dans la chambre d'à côté... . C'est le peuple de la nuit et des songes, qui frôle, touche et fait vivre et fait rire. Nulle saison en enfer, mais un moment douloureux traité avec distance et drôlerie, tant la vie prend un autre relief lorsqu'elle menace de s'éteindre . Peines de coeur est le roman vrai d'un homme dépouillé de ses masques : un rivage tendre d'où l'écrivain nous revient allégé, épuré, libre, délicieusement abandonné à la vie et à la littérature.

ActuaLitté

Nord-Pas-de-Calais

Tout sur le Nord et le Pas-de-Calais

C'est un pari fou, mais réussi, pour Vera Dupuis et Samuel Dhote que cette sélection de trésors patrimoniaux du Nord et du Pas-de-Calais choisis parmi les nombreuses richesses d'une région attachante. Ce guide en présente une cinquantaine, depuis la métropole lilloise jusqu'à la Côte d'Opale, en passant par les monts de Flandre jusqu'au plat pays. Tout comme dans le Calaisis, l'Audomarois, l'Artois, le bassin minier, le Valenciennois, le Cambrésis, l'Avesnois et le Boulonnais, le patrimoine y est bien valorisé et réserve de belles surprises. En plus de la présentation de sites, liés au paysage façonné par le temps, aux rebondissements de l'histoire, à la volonté de l'homme bâtisseur, cet ouvrage propose également des parcours thématiques : monuments incontournables, musées, jardins remarquables, hauts lieux historiques, art contemporain, découverte nature, patrimoine industriel. Vous saurez tout sur : Anneau de la Mémoire (Ablain-Saint-Nazaire) ; Grand'Place, place des Héros, abbaye bénédictine Saint-Vaast (Arras) ; Ecomusées (Avesnois) ; Centre 1415 (Azincourt) ; Site gallo-romain (Bavay) ; Petite ville de Flandre (Bergues) ; Ville haute (Boulogne-sur-Mer) ; Choeur de Lumière Anthony Caro (Bourbourg) ; Vitraux de l'église (Bouvines) ; Les Bourgeois de Calais (Calais) ; Château de Selles, abbaye de Vaucelles (Cambrai) ; Mont Cassel (Cassel) ; Peintres (Côte d'Opale) ; Villa Cavrois (Croix) ; Hôtel de Ville, beffroi, musée de la Chartreuse (Douai) ; Lieu d'Art et d'Action Contemporain (Dunkerque) ; Château (Esquelbecq) ; Jardins remarquables (de Flandre en Artois) ; Ancienne place forte (Gravelines) ; Château (Hardelot) ; Villas Belle Epoque (Lambersart) ; Musée Matisse (Le Cateau-Cambrésis) ; Louvre-Lens (Lens) ; Cité Vauban (Le Quesnoy) ; Centre historique minier (Lewarde) ; Grand'Place, Vieille-Bourse, hospice Comtesse, hôtel de ville, palais des Beaux-Arts, maison natale Charles de Gaulle, institut pour la photographie, citadelle (Lille) ; Abbaye bénédictine (Maroilles) ; Reconstruction par A. Lurçat (Maubeuge) ; Ville fortifiée (Montreuil-sur-Mer) ; Maison Wilfred Owen (Ors) ; Musée de la Piscine, cimetière (Roubaix) ; Mont Noir (Saint-Jans Cappel) ; Musée Sandelin, ruines de Saint-Bertin (Saint-Orner) ; Institut du monde arabe (Tourcoing) ; Château (Trélon) ; Musée (Valenciennes) ; Musée de Plein Air, musée d'Art moderne (Villeneuve d'Ascq) ; Paris-Roubaix (Wallers-Arenberg) ; Villas Belle Epoque (Wimereux) ; Coupole (Wizernes).

05/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Les entretiens de la Fondation des Treilles Tome 1 : De la mélancolie

Dans la médecine grecque, la mélancolie, la bile noire, est d'abord un liquide organique, au même titre que le flegme, la bile jaune et le sang. De l'équilibre de ces humeurs ou de leur déséquilibre dépend la santé ou la maladie des individus. Elles déterminent surtout le tempérament de ces derniers, l'esprit et le corps étant indissociables. Le tempérament du mélancolique a préoccupé, bien plus que les autres, non seulement les médecins, mais aussi les philosophes et les poètes, les peintres et les musiciens, car, depuis l'Antiquité également, il est le signe distinctif de l'homme d'exception, du génie. C'est ce qu'a mis en évidence pour la première fois dans la longue durée, l'exposition de Jean Clair, Mélancolie. Génie et folie en Occident. Elle avait réuni par centaines des oeuvres plastiques, des observations scientifiques, des documents imprimés, afin d'illustrer l'histoire mouvementée et les multiples facettes de ce sentiment - le seul qui pense - qui ne se confond ni avec la simple tristesse ni avec notre moderne dépression dont elle participe pourtant. Toutes les époques de la civilisation européenne - et d'elle seule, semble-t-il - ont connu cette affection du corps et de l'âme, cette fureur du créateur, ce désespoir de penser. Elle lui ont donné différents noms : taedium vitae, acedia, spleen, mal de siècle, lypémanie, névrose maniaco-dépressive. C'est à la suite de cette exposition, et pour en discuter une nouvelle fois les tenants et les aboutissants, que des médecins et des psychiatres, des historiens de la pensée grecque, des historiens et des critiques d'art, des historiens de la littérature se sont réunis à la Fondation des Treilles. Dans un esprit transdisciplinaire, ils reviennent ici sur les aspects les plus importants de la mélancolie antique, de l'acédie médiévale, des différentes formes de la mélancolie à la Renaissance et à l'âge classique, du mal du siècle romantique, du spleen baudelairien, des névroses contemporaines. Ces entretiens mettent en lumière la profonde unité de la mélancolie, d'Hippocrate à Freud, d'Aristote à Levinas, de Michel-Ange à Giacometti, des pères de l'Eglise aux cliniciens d'aujourd'hui.

06/2007

ActuaLitté

Littérature étrangère

La rivière des femmes. Nouvelles hui

Les six nouvelles de ce recueil, trois écrites par Li Jinxiang, les trois autres par Shi Shuqing, racontent les vies des Hui, le vécu sans gloire des gens de peu, paysans fidèles à leur terre ou migrants égarés à la ville ; le " guerre et paix " du quotidien : gagner son riz, vivre l'amour, vivre la mort. Ce sont autant d'histoires de gens modestes, des histoires simples, douloureuses ou amères, parfois douces, que la trépidation de la grande Chine du capital et des progrès économiques du XXIe siècle ne viennent pas bousculer. Ici l'on vit simplement dans de petits villages le long de la grande rivière Qingshui. Ici l'on vit des jours difficiles, des drames, on rêve de vivre mieux en allant s'embaucher à la grande ville. Ces nouvelles évitent de prendre en compte les événements politiques nationaux, se gardent d'aborder les problèmes sociaux et se caractérisent par l'évocation de la vie quotidienne, portant un regard plein de tendresse fraternelle sur ces gens de loin, loin de nous mais aussi des succès tapageurs de Pékin ou Shanghai. Li Jinxiang, dans une postface d'août 2009 à un recueil de ses nouvelles, résume parfaitement : " Les deux rives de la Qingshui sont majoritairement habitées par les Hui, une nationalité aussi isolée qu'est la rivière. Leur vie est âpre, bien plus âpre que l'eau de la rivière. De la terre jaune, sèche et maussade, ne sortent que peu de récoltes, et l'air aussi est sec, si bien que même en creusant un grand trou profond, on ne puise pas beaucoup d'eau. Les hommes comptent sur la rivière, mais elle est âpre, on ne peut pas la boire, on ne peut pas non plus en arroser les terres. Et pourtant, dans cette région reconnue comme inhospitalière, ces gens, les Hui, ont continué de vivre, se sont multipliés et, dans les plus extrêmes difficultés sachant retenir ce qu'il y avait de mieux, ils ont laissé s'épanouir les éclats les plus resplendissants de la vie. Tout cela, mélancolique, tendre ou lucide est devenu matériaux pour ma création. "

03/2012

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Abraham et fils

Un jour du printemps 1963, une Dauphine jaune se gare devant le monument aux morts, sur la grand-place de Tilliers, petite ville de la Beauce. Elle transporte Abraham Farkas, médecin rapatrié âgé proche de la cinquantaine et son fils Franz, âgé de neuf ans et demi. Abraham n'a qu'une seule préoccupation : son fils. Franz, lui, en a deux : son père et les livres. Leur vie a été brisée un an plus tôt par un " accident " qui a laissé Franz amnésique et dont Abraham ne parle jamais à son fils. Ils s'installent rue des Crocus, dans la grande maison où Abraham va se remettre à travailler. Ils vont devoir apprendre a vivre avec le reste du monde et à lui faire face, ensemble et séparément. Pour Abraham, qui n'est pas aussi monolithique que son fils le pense, la situation est simple : soigner est son métier, et il va l'exercer à Tilliers comme il le faisait à Alger. Quant à Franz, il n'est pas aussi fragile que son père le croit. Comment voit-on le monde quand on n'a que son père comme repère ? Comment comprend-on les sous-entendus des uns, les agressions des autres ? Comment fait-on la différence entre le bien et le mal ? Et comment grandit-on quand on a oublié qui on est, et quand la seule personne qui le sait reste muette ? A défaut de pouvoir explorer les recoins de sa mémoire, Franz se met à explorer la grande maison et la petite ville qui constituent désormais leur univers. Il y débusque des mystères et des silences, un terrain d'exercice idéal pour son imagination qui, sous l'influence de ses lectures se débride. A travers deux récits entrecroisés - les souvenirs de Franz et ceux d'un mystérieux narrateur omniscient -, ce roman décrit une relation filiale singulière. C'est aussi une réexploration de la France au début des années soixante à travers les yeux et les oreilles d'un garçon de dix ans qui découvre tout en même temps la cruauté de la vie, les pièges de la mémoire, les secrets enfouis par l'histoire avec sa grande hache, les surprises de l'amour et les forces qui animent notre imaginaire.

08/2017

ActuaLitté

Actualité médiatique internati

Vivre avec les virus. Devons-nous les craindre ?

Faut-il avoir peur des virus ? Une question simple en apparence, mais qui bien sûr se complexifie lorsque l'on se pose les questions suivantes : Qu'est-ce qu'un virus ? Où sont-ils ? Combien sont-ils ? Que nous veulent-ils ? Sont-ils seulement dangereux ou bien peut-on aussi en tirer des bénéfices ? Un essai passionnant rédigé par un spécialiste des maladies infectieuses. Covid19, fièvre Ebola, Zika, Dengue, grippe aviaire... si nous avons peur des virus, et à raison, sait-on qu'ils pourraient être également associés à l'origine de la vie, que des traces de virus sont intégrées dans notre génome - parfois à notre profit - et qu'ils sont une part invisible mais essentielle à l'équilibre de tous les écosystèmes ? Sait-on également que depuis plusieurs décennies des chercheurs apprennent à dompter des virus pour les utiliser contre des maladies de nos cultures ou pour nous guérir de maladies bactériennes ou génétiques ? Les dernières pandémies et leur fréquence interrogent nos sociétés, la mondialisation économique, l'urbanisation, le changement climatique. Qu'en est-il vraiment ? Que nous disent les chercheurs confrontés quotidiennement aux agents infectieux les plus problématiques pour la santé publique ? Un sujet d'actualité qui s'installe au coeur de nos préoccupations ! Sommaire Préface du professeur Arnaud Fontanet Introduction I. Qu'est-ce qu'un virus ? 1. De quoi les virus sont-ils composés ? - 2. Les virus et le monde vivant : origine, liens et évolution - 3. Les virus sont-ils vivants ? - 4. Faut-il en avoir peur ? II. Dans vos pires cauchemars (Cette partie décrit les mécanismes des émergences virales, avec une emphase sur l'actualité, l'urbanisation et les impacts des changements climatiques) 5. La grippe espagnole : virus mutant, virus émergent ! - 6. Le Sida : caché au plus profond de la jungle - 7. La fièvre jaune : un grand voyageur avant l'heure - 7. Ebola : la somme de toutes les peurs - 8. Arbovirus, moustiques et changements climatiques - 8. Coronavirus : le virus roi - 9. La menace à votre porte ? III. Les virus domptés 10. Comment se protéger des virus ? - 11. Comment se soigner ? - 12. Les vaccins, mieux vaut prévenir que guérir - 13. Utiliser les virus : les thérapies virales, vaccins et armes biologiques Conclusion

04/2022

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Popper et l'Afrique. Applicabilité de la méthode du trial and error

Karl Raimund Popper et l'Afrique ! Une drôle de conjonction, diraient certains. Certainement pas, répliqueraient d'autres. La relation à construire entre Popper et mère Afrique se fonde sur le fait et les résultats possibles de l'applicabilité de la méthode du trial and error à l'Afrique. L'on pourrait s'en inquiéter, si tant est que Popper n'a pas pensé l'Afrique et les Africains, au contraire de Hume, Kant ou Hegel, par exemple. Ceux-ci ont pensé l'Afrique et les Africains, pour dire l'infériorité de la race noire. Popper a pensé "africains", au moins une fois et "Noirs" plus d'une fois, mais, pour les exclure de l'universel, ce qu'il appelle la société "la meilleure" possible, c'est-à-dire la société occidentale. Le problème se pose justement, du fait que Popper exclut abusivement — pour ne pas dire naïvement — les Africains et tous les peuples non-occidentaux du destin de l'Humanité universelle, sombrant dans un énorme "paradoxe méthodologique", du fait du contraste entre la vocation (universelle) de sa méthode et l'objet d'application de cette méthode qu'il veut lui-même "humaine". Le destin de l'Humanité, un destin commun et collectif que vient de rendre (et rendra encore) davantage explicite la pandémie du Covid-19 qui ne fait acception d'aucune race humaine. Elle dément la classification des races de Hume, de Kant ou de Hegel. Elle croit en la solidarité du genre humain, en la survie du genre humain et renie la prétendue supériorité de l'Occident puis — en conséquence — la pseudo-infériorité du non-occident. Elle a frappé (et frappera encore, on ne sait jusqu'à quand) aussi bien le blanc, le rouge, le vert, le jaune que le noir. Aucun règne vivant ne lui résiste, aussi bien le règne humain que le règne animal ; le règne végétal et le règne minéral subissent les effets collatéraux du double règne animal : l'animal raisonnable et la bête de somme. L'espèce humaine est liée aux autres espèces vivantes par le principe du kyo bouddhique, principe de la membration qui fait s'embarquer tous les êtres vivants. Ce que Popper aurait dû saisir !

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

D'un autre monde

Le 7 avril 1994, François de Grossouvre, proche conseiller de François Mitterrand, gardien des secrets de la vie intime de celui dont il est le confident de longue date, protecteur et voisin quai Branly de la fille cachée du président, Mazarine Pingeot, est retrouvé mort d'une balle de 357 Magnum dans son bureau à l'Elysée. L'enquête bâclée, le coffre-fort vidé, la thèse du suicide validée, et on oublie tout. Cet événement considérable de la vie politique atteint par ricochet l'auteur de ce livre, un autre François de Grossouvre, qui n'est autre que le petit-fils du premier. Une mort mystérieuse, un grand-père aimé et grand chasseur, une médiatisation à outrance, la brutalité de ceux qui furent les courtisans les plus empressés et tournent désormais leurs regards ailleurs, bref ce qu'on nommerait " la vie parisienne " éloigne le jeune homme de la France comme il s'éloigne aussi d'une carrière classique. Sur la table de chevet de son grand-père, il y avait un bracelet rapporté d'Afrique. Comme un talisman magique, le jeune homme de dix-huit ans se l'approprie. Le voilà alors loin de tout, en Afrique, en Tanzanie et autour : il apprend à chasser, il suit les pisteurs africains dans leur quête lente et dangereuse des lions, des léopards, et des éléphants aussi massifs que rapides. Ce livre aux accents à la Kipling ne raconte pas la vie d'un mercenaire du fusil, mais celui d'un amoureux absolu de la nature à l'état sauvage. Derrière lui, les fauves hypocrites des quais de Seine. Devant lui, à hauteur de savane, de brousse jaune paille, de sueur et de surprises, les fauves qui ne tuent que quand ils en sentent la nécessité. François de Grossouvre s'exile pour mieux se trouver. Son livre raconte une expérience initiatique donnée à très peu d'entre nous. Il passera plus de quinze ans en Afrique, luttant contre le braconnage et les tueries qui sont l'autre nom du commerce. Il en sort différent, et le lecteur avec lui ne verra plus jamais un safari de la même manière.

10/2023