Recherche

Anatoli Mariengof

Extraits

ActuaLitté

Littérature russe

Guerre et paix Tome 3

Guerre et Paix de Léon Tolstoï C'est une oeuvre mythique de la littérature russe, une vaste fresque historique et familiale, modèle de ce que seront les grandes sagas du 20ème siècle. Publié sous forme de feuilleton dans le journal Le messager russe, le roman relate l'histoire du peuple russe au moment de l'invasion de la Russie par les troupes de Napoléon en 1812. Mettant en scène de très nombreux personnages, Tolstoï brosse le portrait historique et réaliste de toutes les classes sociales du pays durant cette époque critique de la vie nationale du pays. Empreint de nombreuses réflexions personnelles et philosophiques de l'auteur, l'ouvrage interroge sur la place de l'homme dans l'histoire et la violence dans la vie humaine, mais évoque également de nombreux sujets comme la question du servage et de la guerre. Dès sa parution, le roman soulève l'enthousiasme du public comme des critiques. Considéré comme un roman majeur de la littérature russe tant pour la richesse et le réalisme de ses détails que par les descriptions psychologiques de ses personnages, Guerre et Paix qui connaît un succès fulgurant consacre dès lors définitivement la gloire de Léon Tolstoï. TOME 3 La guerre de 1812 commence et Napoléon est en route pour la Russie. André doit retourner à l'armée. Koutousov, commandant en chef de l'armée russe, lui offre un poste qu'il refuse. De nouveau sérieusement blessé, il est transféré à l'hôpital, et se retrouve à côté d'Anatole qui a perdu une jambe... Bonne lecture.

02/2023

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Mais où est donc passé le Moyen Âge ? Le récentisme

Tout le monde connaît la phrase de George Orwell " Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur - Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé ". On sait aussi que l'Histoire est écrite par les vainqueurs... Et pourtant, personne ne remet habituellement en cause la chronologie des derniers millénaires. Dans le présent livre, François de Sarre pose la question suivante : le Moyen Age a t-il réellement existé ? D'après cet auteur, près de mille ans de notre Histoire occidentale aurait été purement et simplement inventés ! Si tel a bien été le cas, qui a été à l'origine de ces falsifications, et quel était le but recherché ? Depuis Jean Hardouin en France ou Isaac Newton en Angleterre, les savants Récentistes ont tenté de rétablir la vérité historique. Actuellement, les savant allemands et Russes sont les plus actifs concernant ces thèses, comme le mathématicien Anatoly T. Fomenko. François de Sarre, à l'aide de disciplines nécessaires à la compréhension de notre passé (Histoire, archéologie, ethnologie, ect.) s'est intéressé aux discordances et aux anomalies de ce que nous considérons aujourd'hui comme notre chronologie. Il est également entré en contact avec divers autres Récentistes comme Heribert Illig, Christian Blöss, et surtout Uwe Topper qu'il a rencontré à plusieurs reprises à Nice et à Berlin. Ainsi est né ce livre Mais où est donc passé le Moyen Age ? "Une théorie qui se croit à l'abri de tout risque de réfutation n'est pas une théorie scientifique, mais un dogme ! " Karl Popper

11/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Les aveux du roman. Le XIXe siècle entre Ancien Régime et Révolution

C'est dans le roman qu'on peut lire, plus encore et autrement que dans l'histoire, le long et difficile dialogue entre deux humanités que la Révolution française a séparées : celle, aristocratique, de la civilité, du goût, du commerce des esprits, des mœurs et des manières ; celle, démocratique, qui devait les congédier au nom de l'égalité. Mais c'est dans le roman aussi que la Révolution peine à imposer les principes égalitaires. Car il n'y a pas, en littérature, de table rase. Le roman en France reste attaché par mille et un fils à la société que la Révolution a détruite ; il ne cesse de les renouer et de les tisser à sa manière : le monde évanoui se perpétue dans les Lettres. Mona Ozouf a voulu le retrouver en relisant quelques romans qui jalonnent le XIXe siècle, de Germaine de Staël à Anatole France, en passant par Balzac, Stendhal, George Sand, Hugo, Barbey d'Aurevilly, Flaubert, Zola. Au fil de ses lectures, elle repère ce que l'Ancien Régime a légué à la France moderne. Elle raconte les espoirs et les illusions qu'il continue à nourrir. Elle met en lumière ce que le travail de la démocratie comporte de vitalité, de promesses, de réussites individuelles ; mais aussi ce qu'il recèle de banalité, d'uniformité, parfois de désenchantement. La longue négociation que retrace cet essai entre Ancien Régime et Révolution s'achève sur un compromis, que bientôt l'affaire Dreyfus paraîtra dénoncer, sans pour autant parvenir à en altérer les termes.

03/2004

ActuaLitté

Critique littéraire

Les aveux du roman. Le dix-neuvième siècle entre Ancien Régime et Révolution

C'est dans le roman qu'on peut lire, plus encore et autrement que dans l'histoire, le long et difficile dialogue entre deux humanités que la Révolution française a séparées : celle, aristocratique, de la civilité, du goût, du commerce des esprits, des mœurs et des manières; celle, démocratique, qui devait les congédier au nom de l'égalité. Mais c'est dans le roman aussi que la Révolution peine à imposer les principes égalitaires. Car il n'y a pas, en littérature, de table rase. Le roman en France reste attaché par mille et un fils à la société que la Révolution a détruite; il ne cesse de les renouer et de les tisser à sa manière : le monde évanoui se perpétue dans les Lettres. Mona Ozouf a voulu le retrouver en relisant quelques romans qui jalonnent le XIXe siècle, de Germaine de Staël à Anatole France, en passant par Balzac, Stendhal, George Sand, Hugo, Barbey d'Aurevilly, Flaubert, Zola. Au fil de ses lectures, elle repère ce que l'Ancien Régime a légué à la France moderne. Elle raconte les espoirs et les illusions qu'il continue à nourrir. Elle met en lumière ce que le travail de la démocratie comporte de vitalité, de promesses, de réussites individuelles; mais aussi ce qu'il recèle de banalité, d'uniformité, parfois de désenchantement. La longue négociation que retrace cet essai entre Ancien Régime et Révolution s'achève sur un compromis, que bientôt l'affaire Dreyfus paraîtra dénoncer, sans pour autant parvenir à en altérer les termes.

09/2001

ActuaLitté

Littérature française

David et Olivier

Olivier a huit ans et demi. Il mène auprès de sa mère, Virginie, la belle mercière, une vie insouciante et joyeuse. Il joue dans la rue avec ses copains Loulou, Capdeverre, Elie, Tricot, Jack Schlack, tant d'autres, qui s'opposent à leurs éternels ennemis, ceux de la rue Bachelet, comme Anatole Pot à Colle, Grain de Sel ou le môme Tartine. L'aventure commence pour Olivier avec la rencontre de David, le fils de M. Zober, le tailleur établi depuis peu rue Labat avec sa femme, Esther, et sa fille aînée, Giselle. Si différents, David et Olivier seront bientôt unis par des secrets, des jeux, des projets, mille riens qui les rendent inséparables. Chacun fait découvrir à l'autre son univers. Olivier offre à son ami la présence de Montmartre, sa féerie, ses émerveillements, son spectacle permanent. David lui fait connaître les siens, leurs coutumes, leur manière d'être, de vivre et de croire, et cet oncle Samuel qui étonne Olivier parce qu'il est allé en Amérique. En cette année 1930, les gens vivent autant dans la rue que dans les logements étroits. C'est leur jardin, leur cour de récréation. On retrouve des personnages rencontrés dans Les Allumettes suédoises : Bougras, Mado, Mac, Mme Hague, Gastounet, Lucien, des groupes d'adultes, des foules d'enfants, et Virginie dans tout son éclat, la fidèle Mme Rosenthal, son amie, tout un peuple gouailleur, turbulent et tendre, avec ses habitudes, son langage, son courage, et la musique des rues, le parfum d'une époque où il fait bon vivre.

05/1986

ActuaLitté

Récits de voyage

Nos âmes nomades. Sur la route de la soie, de la Turquie à la Chine

Fascinée par la mythique route de la soie, Yanna entreprend de cheminer sur les traces des nomades d'antan, à travers l'Asie centrale, de la Turquie à la Chine. Inspirée par ces destinations improbables, que les marchands et les pèlerins des siècles passés décidèrent d'atteindre contre vents et marées, la voyageuse empruntera cette même route, vieille de plusieurs millénaires. En nomade, elle traverse les monts et les vallées d'Anatolie, les montagnes du Caucase de Géorgie, les plaines tourmentées d'Arménie, les déserts et les royaumes d'Iran, les steppes et les cités ouzbèkes, les immensités kazakhes, les reliefs vertigineux kirghizes, les plateaux inaccessibles du Pamir tadjik, pour rejoindre à travers les oasis de la Chine la fameuse cité de Xi'an, là où jadis la route s'achevait. Mais bien au-delà du désir de cheminer sur cette route empruntée à l'infini, l'écrivaine se plaît à entrevoir, à travers la beauté des cultures rencontrées, un brin de sacré, des bribes d'éternité. Cette route de la soie devient alors son chemin intérieur, sa quête de soi ! Pour rendre grâce à la richesse des ethnies des contrées traversées, et en hommage aux innombrables voyageurs qui sillonnèrent cette route onirique, la poétesse du monde donne la parole aux artistes rencontrés en chemin. Nos âmes nomades est le fruit de ces rencontres, mais aussi le récit d'extraordinaires tribulations dans des régions isolées aux confins de la planète, où aventures de voyage, rites, légendes et partages de coeur se mêlent en un foisonnent sensible et poétique.

01/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Questions de littérature et de langue française

Ce livre est construit autour de cinq contributions traitant des aspects littéraires et linguistiques que les enseignants de la Formation doctorale ELLIC ont abordés dans leurs séminaires au titre des années universitaires 2014-2016. Dans un premier volet, trois contributions littéraires portent essentiellement sur la poésie. Tout d'abord Orner Massoumou analyse la poétique des formes et du genre poétique à partir du recueil Retour amont de René Char dans le contexte de reconfiguration de la poésie contemporaine. Ensuite, Antoine Yila s'intéresse à "la poésie de la sémantique" dans trois recueils de poèmes de Tchicaya U tam'si. Il étudie la double assomption du poète et de l'oeuvre dans le sens où les mots sont un langage qui éclot et procède par ouverture et fermeture métaphoriques. Enfin Kouadio Antoine Adou s'intéresse aussi à la poésie. Il aborde l'esthétique de l'angoisse dans les Confidences de Michel Gbagbo. Par une lecture sociopoétique, il indique que les revers économiques et sociaux ivoiriens fondent la création poétique du poète. Le second volet enregistre deux contributions sur la langue française. D'un côté, Anatole Mbanga étudie la relation norme-écart dans la pratique du français chez les jeunes Congolais. Les défauts de prononciation, les discordances dans le discours rapporté construisent une particularité d'usage. De l'autre côté, Maxime Z. Somé pose la question de l'enseignement des variétés locales du français. S'inspirant de la réalité burkinabè, il évoque la difficulté de penser un enseignement des variétés locales en raison du basilectal et du multilinguisme.

12/2015

ActuaLitté

Poésie

Le Livre des recels. Supplément aux voyages 1972-1992

Depuis La Longe (1981), Marie Étienne a fait paraître une vingtaine d'ouvrages : poésies, récits, chroniques... Le prix Mallarmé lui a été décerné pour Anatolie, paru en 1997 dans la collection Poésie/Flammarion, où elle a également publié Roi des cent cavaliers (2002) et Dormans (2006). En même temps que Le Livre des recels, elle publie deux livres en prose : Haute lice et Les Yeux fermés, aux éditions José Corti. Le Livre des recels réunit l'essentiel de la poésie de Marie Étienne composée entre le début des années 1970 et celui des années 1990. L'ouvrage est pourtant parfaitement original : non seulement parce qu'une partie de ces textes étaient demeurés inédits, mais parce qu'il propose une sorte de récit-cadre, des " scènes de la vie en prose " au fil desquelles Marie Étienne évoque sa trajectoire poétique. Ce va-et-vient constant entre l'écriture et la vie donne sa vraie dimension, et sa pleine lumière, au Livre des recels. Les poèmes fondateurs et les extraits conséquents de ses premiers ouvrages, La Longe, Péage, Lettres d'Idumée, Katana notamment, prennent ainsi un tout autre relief, d'être sertis dans ce récit où l'on découvre tour à tour l'origine d'une vocation et des fragments de poétique, à la croisée du monde réel et d'un paysage intérieur d'une troublante étrangeté. Plusieurs textes récents viennent conclure ce voyage ébloui, qui confirme l'importance d'une oeuvre édifiée avec patience, à l'écart de la rumeur et de l'écume du présent.

01/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Oeuvres. Tome 16, Critique littéraire et critique d'art

L'amour de la littérature et celui des arts sont consubstantiels, on le savait depuis longtemps, à la culture, à la vie intime de Jaurès. Mais l'ampleur, la continuité, voire le professionnalisme de son œuvre en ce domaine apparaîtront à beaucoup comme une révélation. Dans l'ordre intellectuel, Jaurès ne fut pas seulement philosophe et historien. Il fut aussi critique littéraire et critique d'art. Ce volume des Œuvres le met en lumière en rompant avec l'ordre chronologique selon lequel est organisée cette édition. Les textes de Jaurès sont regroupés en quatre massifs. Au départ, des extraits du Cours de philosophie professé à Albi, en 1882-1883 : ils sont consacrés à l'esthétique. Puis un ensemble d'articles et d'études écrits entre 1887 et 1898 : ils sont centrés sur le rapport au politique. Vient alors l'événement : un corpus de 87 articles donnés à La Dépêche entre 1893 et 1898, sous la signature " Le Liseur ". Cette " quinzaine littéraire ", longtemps oubliée, lui permet de présenter, aux côtés d'écrivains méridionaux comme Armand Silvestre ou Eugène Le Roy, l'avant-garde parisienne de son temps, de Verlaine et Mallarmé à Léon Bloy et Huysmans : c'est la " jeunesse littéraire ". Enfin on a réuni des conférences culturelles, prononcées de l'affaire Dreyfus à 1914 : l'art et le socialisme, Zola, Anatole France ; c'est le temps du " lutteur contemplatif ", le temps aussi où Jaurès s'adresse aux instituteurs à travers la Revue de l'enseignement primaire et primaire supérieur.

01/2000

ActuaLitté

Grèce hellénistique

L'Asie Mineure après Alexandre (vers 323-vers 270 av. J.C.). L'invention du monde hellénistique

Pendant des siècles, l'Asie Mineure et l'Anatolie ont constitué l'horizon oriental du monde grec. A partir de 334 av. J.-C., la conquête menée par Alexandre et les Macédoniens change brutalement la donne. Cette région complexe, composée de sous-ensembles aux identités géographiques et culturelles affirmées, devient alors durablement une sorte de pont intérieur entre l'Egée et la Méditerranée orientale et, au-delà, la Mésopotamie et le monde iranien. Mais à partir de la mort d'Alexandre en 323, elle devient aussi un lieu privilégié de l'affrontement entre ses successeurs et, ainsi, un espace de légitimation des ambitions des différents acteurs, notamment celles d'Antigone le Borgne. Dans le demi-siècle qui court des années 320 à 270, en raison de sa grande diversité territoriale et politique comme de son caractère stratégique, elle est aussi un espace essentiel d'expérimentation de ces formes inédites de domination que sont les pouvoirs royaux hellénistiques. Ce sont alors de nouvelles modalités de relations avec les communautés locales qui sont inaugurées, par tâtonnement, de nouveaux types d'espaces urbains qui se diffusent, de nouvelles conceptions des territoires royaux qui s'affirment, mais aussi de nouveaux réseaux d'échanges et de mobilité qui émergent. Dans ce processus, les rois et les dynastes ne sont pas les seuls à agir, et il faut rétablir le rôle des acteurs locaux, notamment les cités, dans ce processus complexe d'invention du monde hellénistique dans lequel la péninsule anatolienne occupe une part essentielle.

01/2022

ActuaLitté

Géopolitique

Un monde sans guerre. Histoire, politique et résolution des conflits

Entre guerre et paix Histoire et politique des conflits dans le monde... Notre monde n'a jamais été aussi dangereux. Nous pensions être sortis de la guerre froide par le haut, et imaginions ne plus avoir à craindre de nouveaux conflits armés... mais la guerre n'est ni un objet lointain, ni un objet du passé. Si l'on en croit l'"horloge de la fin du monde" créée en 1947 entre autres par Einstein, et mise à jour chaque année, nous serions désormais, et pour la première fois, à moins de 100 secondes seulement de minuit, l'heure de l'apocalypse. La course effrénée aux armements, la hausse généralisée des budgets militaires, le non-respect des traités de non-prolifération, la diffusion de robots tueurs ainsi que la montée du nationalisme rendent l'humanité plus fragile aujourd'hui que jamais. Or, si nous pouvons probablement survivre aux attaques terroristes et aux pandémies, nous serions particulièrement vulnérables face à une guerre mondiale utilisant des armes nucléaires. Pourtant, la menace d'une telle guerre est bien réelle : dans de nombreux pays, un seul dirigeant a le pouvoir de la déclencher. Après avoir dressé le portrait de notre monde chaotique, Sundeep Waslekar propose de mettre en oeuvre un contrat social mondial pour que la paix ne soit pas simplement un état de non-guerre. Car la paix relève d'un choix : nous pouvons nous y engager collectivement, et le monde sans guerre vaincra. Préface de Bertrand Badie Traduction de l'anglais par Anatole Muchnik

09/2023

ActuaLitté

Dictionnaire français

Pleins feux sur nos dictionnaires en 2500 citations et 700 auteurs du XVIe au XXIe siècle

Pleins feux sur nos dictionnaires, ce sont 2500 citations consacrées aux dictionnaires, 2000 articles recueillant les réflexions surprenantes, drôles, insolentes, profondes, pétillantes de plus de 700 personnalités, écrivains, savants, humoristes, journalistes, lexicographes, chanteurs s'exprimant sur le sujet... Avec en fin d'ouvrage un index permettant par exemple de savoir ce que Racine, Brassens, Baudelaire, Tahar Ben Jelloun, Paul McCartney, Woody Allen, Georges Feydeau, l'Académie française, Pierre Larousse, Paul Robert, ont pensé des dictionnaires. Parmi ces milliers de citations : "Je ne me voyais pas trop entrer pour l'apéro un dico à la main. Dans mon milieu, ce n'est pas très bien vu les livres. Un peu ça va, mais sans exagérer." Marie-Sabine Roger, 2008. "L'homme qui apprendrait par coeur un dictionnaire finirait par y trouver du plaisir." Gustave Flaubert, 1858. "L'achat d'un dictionnaire Larousse et l'acquisition d'une armoire à glace signifiaient un avènement à la bourgeoisie." Anatole de Monzie, 1938. "Il y a des heures où il faut chercher tous ses mots dans le dictionnaire." Jules Renard, 1900. "Je dors avec le dictionnaire, fidèle accompagnateur qui est à la fois la table et le procureur." Bruno Dewaele, champion du monde d'orthographe, 2014. "Un jeudi du printemps dernier, la compagnie que j'ai le plaisir de représenter cet automne a fait entrer un mot nouveau dans son dictionnaire : le mot convivance", Florence Delay, de l'Académie française, 2001."Les dictionnaires se copient les uns sur les autres, c'est les mêmes mots !" Jean-Marie Gouriot, Brèves de comptoirs, 2007. "Une chose est sûre, le dictionnaire n'a pas dit son dernier mot." Jérôme Robert, 2017.

03/2018

ActuaLitté

BD tout public

Alex, Eurêka et l'inspecteur Lestaque 4 - A l'assaut du mystère !

Cette intégrale contient 3 couvertures et 2 annonces du journal COURS VAILLANTS en bonus. - Episode 7 : LA BOITE A MUSIQUE 30 planches parues initialement dans le journal COURS VAILLANTS en 1960 ALEX, EUREKA et LESTAQUE partent en vacances dans les Pyrénées, rejoindre le Père d'ALEX qui travaille sur un four solaire. En arrivant, ils achètent une boîte à musique souvenir, qui devait servir de signal de reconnaissance à une bande de louches individus. Tandis que LESTAQUE et Monsieur LOUBIET sont pris pour des complices et embarqués dans une dangereuse aventure, ALEX et EUREKA retrouvent PERROT et GROSMAILLE, qu'ils ont déjà affrontés dans " LE TROMPETTISTE DU STRASBOURG-PARIS "... - Episode 8 : LE TRESOR DU ROY 30 planches parues initialement dans le journal COURS VAILLANTS en 1960-1961 Nos 3 héros sont en vacances en Gascogne dans le château du TOUR DE TAILLE, ayant appartenu aux ancêtres d'EUREKA. Malgré la présence de 2 mystérieux malfrats, nos amis découvrent dans un passage secret, un ancien parchemin où interviennent les 3 mousquetaires, une cassette remplie de pièces d'or et de diamants, un certain ANATOLE SOSTENE DU TOUR DE TAILLE et un certain Baron de... LESTAC ! - Episode 9 : SILENCE ! ON TOURNE ! 30 planches parues initialement dans le journal COURS VAILLANTS en 1961 Par le plus grand des hasards, EUREKA se retrouve propulsé vedette d'un film avec Gilbert BECAUD, ce qui ne plait pas du tout à l'impresario MAQUETTI qui comptait placer un de ses poulains... Ce dernier va donc faire enlever notre héros et le remplacer par un sosie, malgré la présence de LESTAQUE, chargé de la sécurité du tournage...

01/2018

ActuaLitté

Historique

Des Vivants. Le réseau du musée de l'Homme, 1940-42

CorpsCNL – Eté 1940 : la France est occupée. Certains pourtant refusent la fatalité : à Paris, au coeur du musée de l'Homme, quelques ethnologues se réunissent, bientôt rejoints par des gens de tous horizons - avocats, religieuses ou garagistes. Autour de Boris Vildé, d'Anatole Lewitsky, d'Yvonne Oddon, ces visionnaires posent les bases de la lutte qui mènera à la Libération : évasions de prisonniers, passages vers l'Angleterre ou la zone libre, et publication d'un journal clandestin, Résistance.

Mais ces insoumis de la première heure seront bientôt trahis, dénoncés à la Gestapo et, pour beaucoup d'entre eux, exécutés. Avec Des Vivants, Raphaël Meltz et Louise Moaty proposent un scénario d'une grande richesse et d'une profonde intégrité : aucun dialogue n'a été inventé, les paroles prononcées par les personnages sont les leurs. Au terme d'une vaste plongée dans d'innombrables documents d'époque - mémoires, lettres, témoignages, entretiens, journaux... - ils composent ce récit en s'effaçant derrière la sincérité et la force de ces voix disparues. Simon Roussin, grâce à une mise en scène subtile et un dessin d'une grande maîtrise, redonne vie à ces fragments d'Histoire, déployant avec justesse tout leur souffle romanesque.

Ensemble, ils composent une fresque puissante, rigoureuse et émouvante. Surgi très tôt, trop vite détruit, le réseau du musée de l'Homme est peu à peu sorti de la mémoire collective. Cet album hors normes, à la fois enquête historique, roman de guerre et épopée grandiose, rend ainsi hommage à des hommes et des femmes emportés un jour par cette injonction formidable : résister. Une folle audace autant qu'une évidence ; l'unique moyen, au-delà de tout, de rester vivants.

10/2021

ActuaLitté

Géographie

L'Union européenne et la Turquie. Les enjeux d'un développement régional

La Turquie est-elle en Europe ? Jamais l'adhésion d'un pays à l'Union européenne n'aura suscité autant de passions et de controverses. l'enjeu du développement régional n'est pas le plus connu ; il est pourtant essentiel. Entre la métropole mondialisée d'Istanbul et les campagnes isolées d'Anatolie du Sud-Est, l'enjeu européen ne se pose pas de la même manière. La première cherche par tous les moyens à briller dans le très fermé circuit des villes mondiales ; les deuxièmes essaient tant bien que mal de sortir du sous-développement et de trois décennies de guerre larvée. Diversité des régions, contraste des territoires, complexité des acteurs locaux : la Turquie n'est pas si différente des autres pays européens. Et depuis l'ouverture du processus d'adhésion en 2005, elle innove pour satisfaire les critères d'adhésion. Sur le plan du développement territorial, elle a créé de nouvelles structures juridiques à une échelle inconnue jusqu'alors : la région. L'européanisation du pays passerait-elle inévitablement par une régionalisation administrative ? Cet ouvrage interroge ce processus de régionalisation. La création de 26 agences de développement est-elle le prélude d'une décentralisation politique ? L'Etat central est-il prêt à déconcentrer les différentes politiques d'aménagement du territoire ? En s'appuyant sur l'analyse des documents officiels, sur de nombreux entretiens avec des acteurs européens et locaux et sur une expérience de terrain faite de nombreux séjours en Turquie, l'auteur propose ici une approche originale du processus d'européanisation, et livre une géographie vivante des rapports entre l'Union européenne et la Turquie.

12/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Se coucher pour mourir

Au début des années 1970, à Ankara, la capitale de la Turquie, une femme, Aysel, entre dans une chambre d'hôtel, s'y déshabille et se couche, bien décidée à boire le calice de la vie. Acte radical, c'est aussi le prétexte pour elle, dans ce crépuscule d'une mort ­orchestrée, de mesurer le chemin parcouru, de faire le bilan de son ­existence. Que de chemin en effet ! Fille de petit commerçant d'Anatolie, Aysel devient professeure d'université ! Mais à l'afflux des réminiscences que reste-t-il ? Une liberté durement acquise, une vie construite surtout en réponse aux exhortations modernisatrices de la République ; en butte aux valeurs et références de sa famille. Alors cette existence, l'a-t-elle vraiment voulue ? Dans le sillage d'Aysel, l'auteure nous plonge aussi dans les vies des jeunes de son âge, tout juste immergés dans la Turquie moderne. C'est le journal intime du fils du sous-préfet appartenant à l'élite et a priori promis à un bel avenir qui nous est alors montré, ou, a contrario, les souvenirs du jeune paysan que son instituteur envoie à Ankara afin qu'il essaie, justement, d'en avoir un d'avenir, ou la correspondance épistolaire de jeunes filles promises au mariage... Ce roman choral brosse un portrait vivant, complexe et subtil des trois premières décennies de la république en Turquie après la mort de Mustafa Kemal Atatürk, de 1938 à 1968, et nous confronte également aux conflagrations de la seconde guerre mondiale. Sont alors dévoilés avec brio les espoirs, les illusions et les contradictions de cette époque et de cette modernité imposée d'en haut.

02/2014

ActuaLitté

Littérature française

Le Condottière

C’est à la réalisation d’un faux Condottière, le célèbre tableau du Louvre, peint par Antonello da Messina en 1475, que s’est voué depuis des mois le héros de ce livre. Gaspard Winckler est un peintre faussaire. Maître de ses techniques, il n’est pourtant qu’un simple exécutant d’un commanditaire, Anatole Madera. Comme dans un bon polar, dès la première page du livre, Winckler assassine Madera. Ce roman enquête sur les mobiles de ce meurtre dont l’une des raisons sera l’échec du faussaire à rivaliser avec le peintre de la Renaissance. La question du faux en peinture parcourt toute l’œuvre de Perec, et le personnage de fiction, nommé Gaspard Winckler, apparaît aussi dans La Vie mode d’emploi et dans W ou le souvenir d’enfance. Quant au dernier roman publié du vivant de Perec, Un cabinet d’amateur (1979, "La Librairie du XXIe siècle"), il a pour sous-titre "Histoire d’un tableau". Du Condottière, Georges Perec a dit : il est le "premier roman abouti que je parvins à écrire". Dans sa préface, Claude Burgelin, rappelle qu’après le double refus, du Seuil et de Gallimard, de publier ce roman, Perec écrivait le 4 décembre 1960, à un ami : "Le laisse où il est, pour l’instant du moins. Le reprendrai dans dix ans, époque où ça donnera un chef- d’œuvre ou bien attendrai dans ma tombe qu’un exégète fidèle le retrouve dans une vieille malle…" Plus d’un demi-siècle après, on va pouvoir enfin découvrir ce roman de jeunesse de Georges Perec, égaré puis retrouvé "dans une vieille malle".

02/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Le Roman de la bibliothèque

Depuis longtemps, la critique s'intéresse aux lieux les plus fréquentés par les personnages de roman : salons, salles à manger, boudoirs, alcôves. Elle a oublié les bibliothèques que de riches particuliers ont la chance de posséder. C'est là pourtant que, du XVIIIe au XXe siècle, les romanciers nous conduisent très souvent. Mais ce n'est pas seulement pour nous convaincre du bienfait des retraites studieuses. Les "librairies", comme disait encore Montaigne, sont aussi des lieux de beauté, décorés avec goût par les esthètes (Oscar Wilde, Henry James). Elles sont aussi des aimants du désir, car chacun sait bien qu'elles contiennent des secrets, des livres interdits, convoités par les enfants. Plus surprenant, de Stendhal à Musil ou à Nabokov, elles offrent un refuge aux amants qui vivent entre leurs murs des expériences singulières. Elles abritent toutes sortes d'initiations (Cendrars, Green, Sartre, Murakami). Apparemment éloignées de l'histoire, elles entendent près de leurs murs le grondement de ses vagues, comme le disent en des termes variés Pirandello, Drieu La Rochelle, ou encore Heimito von Doderer. Autre enjeu : celui de l'ordre, vocation philosophique de toute bibliothèque qui se respecte. Chez Stifter, les tribulations de l'individu s'arrêtent à ses portes. Mais le désordre a souvent le dernier mot, même chez Anatole France. Pourquoi ne pas l'accepter, et chercher un art de vivre au milieu des livres et des choses, ce qu'ont tenté, d'une façon burlesque, Bouvard et Pécuchet, mais aussi, sur un mode poétique, Nodier ou Nerval ? Autant de thèmes dont se nourrit la rêverie savante que l'auteur, lui-même amateur de belles reliures, nous livre au cours de six chapitres étincelants.

09/2014

ActuaLitté

Beaux arts

Antonio de La Gandara. Gentilhomme-peintre de la Belle Epoque (1861-1917)

Né d'un père mexicain et d'une mère anglaise, Antonio de La Gandara suit les cours de l'Ecole des beaux-arts et rejoint les classes de Gérôme et de Cabanel en 1878 à l'âge de 16 ans. En 1882, il expose au Salon des Artistes Français où il reçoit sa première médaille. C'est en 1885 qu'il fait la connaissance du comte Robert de Montesquiou et de son ami Gabriel Yturri. Séduit par les oeuvres de l'artiste, inspirées de celles de Goya, Ribot et Vélasquez, Robert de Montesquiou s'active à faire connaître le jeune peintre auprès de l'aristocratie dont il devient un des artistes favoris. Peintre mondain couvert d'honneurs, La Gandara est un familier de la comtesse de Noailles, d'Anatole France, d'Henri de Régnier, de Gabriele D'Annunzio, de Maurice Barrès, mais aussi de Debussy, Saint-Saëns et Satie. Grâce à son frère Edouard, membre de la troupe de Sarah Bernhardt, il pénètre l'intimité du monde du théâtre et de l'Opéra, dont il fréquente les "étoiles". Ce sont ces différentes figures qui peuplent son oeuvre, au point d'en faire un témoignage exceptionnel de la vie artistique et mondaine de la toute fin du XIXe siècle, le monde de Marcel Proust, qu'il a également croisé. S'il est un témoin privilégié de la Belle Epoque, le talent de La Gandara s'exprime aussi dans les nombreuses représentations de jardins, notamment du parc de Versailles, dont il aime représenter les statues et les allées, se délassant ainsi de longues séances de pose avec une clientèle parfois capricieuse.

11/2018

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Genèse du Kurdistan. Les Kurdes dans l'Orient mamelouk et mongol (1250-1340)

Au mitan du XIIIe siècle la dynastie ayyoubide quittait le pouvoir en Egypte et bientôt en Syrie. Le sultanat de Saladin avait été caractérisé par une forte présence kurde à la fois au sein des armées du royaume et dans les plus hautes fonctions civiles politiques et judiciaires. Sa chute au profit d'un groupe de militaires turcs d'origine servile, les Mamelouks, entraîna la marginalisation progressive des émirs et des notables kurdes. L'influence des Kurdes au sein de l'Etat mamelouk naissant fut bien réelle, mais au fur et à mesure qu'elle s'éteignait, elle se muait en une faible capacité de nuisance menant à de vaines conjurations. Les Kurdes n'eurent plus qu'une place politique périphérique dans l'Egypte et la Syrie du début du XIVe siècle. Que devenait alors la asabiyya kurde ("l'esprit de corps") qui avait soutenu la dynastie ayyoubide ? La phase historique qui s'ouvrait marquait les débuts d'une reconfiguration de la place des Kurdes au Levant ainsi qu'aux marges des Empires, au Kurdistan. L'ouvrage a donc pour ambition l'étude du processus pluriel de construction d'un territoire des Kurdes entre Anatolie et plateau iranien. Des tribus belliqueuses ancraient leur histoire dans les montagnes de ce lieu-refuge. Elles y établissaient l'ordre intra et intertribal, matrice de leur autonomie. Les grands Etats du Moyen-Orient (Mamelouks et Ilkhanides mongols), quant à eux, entérinaient cet édifice et contribuaient de manière décisive aux transformations spatiales, par le pouvoir de nommer les lieux et de coopter les hommes. La convergence paradoxale de leurs politiques impériales rivales s'impose comme le facteur crucial d'une autochtonisation des Kurdes.

03/2021

ActuaLitté

Divers

J'aimerais avoir le temps de dessiner les vaches

Architecte et maman d'un petit Anatole qui a presque 1 an, Charlotte a 36 ans et vit avec Tristan entre le Perche et Paris où elle travaille. Depuis longtemps déjà mais de manière sporadique, Charlotte pratique le genre de la chronique illustrée, de l'autobiographie dessinée. Elle y raconte avec spontanéité son quotidien, ses enthousiasmes, ses déconvenues... Comme pour Simone de Beauvoir qui a toujours eu recours au journal intime dès lors qu'on la condamnait à l'exil ou à chaque nouvelle rupture dans sa vie (Sylvie Le Bon de Beauvoir in Cahiers de jeunesse 1926-1930, Simone de Beauvoir, Gallimard), c'est peut-être l'annonce du Président Macron, le dimanche 15 mars 2020, sur la mise en place d'un confinement général du pays trente-six heures plus tard qui a déclenché chez la jeune femme l'envie, le besoin de démarrer un nouveau carnet. Elle décide alors de garder une trace de cette période étrange en dessinant une nouvelle fois, chaque jour, son quotidien. A travers cette cinquantaine de planches colorées, et au-delà du confinement, Charlotte nous donne à voir, à lire et à rire la vie d'une femme, architecte indépendante et jeune maman. Résolument moderne, Charlotte incarne l'image de la trentenaire d'aujourd'hui : une néo-rurale connectée, sensible aux questions environnementales et dont le rôle de mère et de femme met parfois à l'épreuve ses convictions féministes. Ce roman graphique drôle et léger, teinté d'incertitudes, fera écho au confinement de bon nombre d'entre nous, mais il est surtout un clin d'oeil à la vie des femmes et des mères d'aujourd'hui.

04/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Vies remarquables de Vivant Denon

IL y a une énigme Vivant Denon. Cet homme qui traversa tout le XVIII siècle, au point d'en être, pour Anatole France, l'expression par excellence, a gardé un étonnant silence sur lui-même. Tour à tour diplomate, joli coeur, espion, courtisan, aventurier, graveur, personnage officiel, collectionneur, il est une figure de la cour de Louis XV et de Louis XVI, de la République, du Directoire, du Consulat et de l'Empire, il s'impose dans l'expédition d'Egypte, dirige la politique culturelle de Napoléon et se trouve à l'origine du musée du Louvre. Il écrit quelques textes, invariablement sujets à des querelles d'attribution, et disparaît des mémoires, apprécié des seuls connaisseurs, pour resurgir soudain, et avec quelle force, dans quelques livres récents. L'étrange parcours (et peut-être le silence) de Dominique Vivant Denon ne manque pas cependant d'exciter très tôt la curiosité; et gravitent, dès le XVIIIe siècle, autour de cette figure secrète, témoignages et hypothèses, évocations et tentatives biographiques. C'est la majeure partie de ces reliquiae, d'une qualité littéraire souvent remarquable, que l'on s'est proposé de recueillir ici, rassemblant les fragments d'une biographie par définition lacunaire. S'esquisse ainsi l'image d'un personnage hors du commun, dont il ne nous reste que quelques éclats réfractés dans le regard de spectateurs subjugués. Graveur de grand talent remarquable collectionneur et amateur d'art écrivain occasionnel, Dominique Vivan Denon (1747-1825) fut tour à tour diplomate et artiste, avant de suivre Bonaparte en Egypte. Directeur des musées de 1802 à 1815, il finit ses jours au milieu de ses collections, qu'il avait réuni dans un appartement du quai Voltaire.

10/1998

ActuaLitté

Littérature française

Souvenirs de la Belle Epoque

Quand Madeleine Yeatman (1873-1955) a rédigé ces pages, elle cherchait à revivre les années heureuses d'une vie privilégiée. Née à Boulogne-sur-Mer où son père dirigeait la Banque Adam fondée par l'arrière-grand-père, elle restitue sa vie de petite fille choyée au sein d'une famille cultivée, décrivant la Côte d'Opale avec tendresse et amusement. Très tôt, elle vit les mois d'hiver à Paris avec ses parents, fréquentant les salons littéraires, artistiques et musicaux de la Belle Epoque. Tandis que sa mère s'intéresse aux peintres admis au Salon, son père visite les galeries présentant les artistes novateurs et invite Renoir à passer un mois chez lui, à Boulogne, pour faire les portraits de ses deux plus jeunes filles, dont le sien (illustration de couverture). Ayant épousé Léon Yeatman, fils d'un journaliste américain exilé à Paris, avocat, fort apprécié dans les salons les plus courus et déjà certain du génie de son ami Marcel Proust, elle rejoint le petit cercle entourant l'écrivain. Celui-ci s'invite volontiers chez eux en voisin, en pleine nuit, pour de longues conversations. Chez Mme de Caillavet, elle se lie avec Anatole France, assiste à la récitation par Anna de Noailles de son Hymne au soleil en présence de Jaurès qui ne dédaignait pas de fréquenter la bonne société. Elle invite Reynaldo Hahn à chanter chez elle ses mélodies, demande à son amie Marie Laurencin de faire le portrait de sa fille Sylvie. Avec drôlerie, d'une plume alerte, lucide et indulgente à la fois, elle brosse des portraits libres, souvent agrémentées d'anecdotes amusantes, des personnalités fréquentées pendant ces brillantes années. Ces souvenirs nous restituent le mode de vie disparu d'une société encore présente aujourd'hui par ses écrits, ses oeuvres, ses pensées et qui n'a pas cessé de faire rêver.

12/2018

ActuaLitté

Histoire de France

L'autre épreuve. Souvenirs hétérodoxes de captivité 1916-1919

Au lendemain de la Grande Guerre, un jeune normalien, agrégé d'anglais, présente ses souvenirs de captivité outre-Rhin où il a été détenu en camp et forteresse de 1916 au début de 1919. Rien de bien original, dira-t-on, en cette époque où le dégoût des atrocités provoquées par l'impérialisme prussien fonde une tradition héroïque vouant à tout jamais " les boches " aux gémonies, et où tout est prétexte pour jeter le discrédit sur une nation condamnée à l'opprobre général : " l'Allemagne paiera ! ". tel est alors le leitmotiv. Et pourtant, dans le sillage d'Anatole France, et anticipant Julien Benda (La trahison des clercs/1927), et Jean Renoir (La grande illusion/1937), Georges Connes (1890-1974) se refuse à faire chorus à la débauche de haine qui s'est emparée de la France. Il ose dans son ouvrage affirmer que les Allemands " sont des hommes et ont une âme " et, sans pour autant ménager " l'ennemi ", il cherche, en humaniste soucieux de l'avenir, à le comprendre. Rien de surprenant dès lors à ce que, en dépit d'une rare clairvoyance qui le situe dans la meilleure tradition des Barbusse, Remarque, Latzko ou encore Heinrich Mann, son manuscrit ait été refusé par sept éditeurs. Pacifiste convaincu, Georges Connes ne cessera dès lors de militer pour une réconciliation franco-allemande, tout au moins jusqu'à l'arrivée au pouvoir des nazis, et salis se laisser séduire dans les années 30/44 par les sirènes de la collaboration. Professeur de littérature anglaise et américaine à la Faculté des Lettres de Dijon, il rejoindra précocement la Résistance et sera même à la Libération choisi comme maire de la ville où il accueillera le général de Gaulle avec comme premier adjoint le chanoine Kir.

04/2001

ActuaLitté

Monographies

Gaston Chaissac

Improvisateur de génie, Gaston Chaissac (1910-1964) a créé une des oeuvres les plus singulières de son époque. Fils de cordonnier, il est initié à la peinture par Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss, rencontrés par hasard à Paris, en 1937. Encouragé dans cette voie, il invente très rapidement un alphabet pictural qu'il va faire évoluer tout au long de sa vie. Au cours de ces années cruciales, dans un Paris en pleine mutation, Chaissac assimile l'essentiel du contexte artistique d'alors et se forge une vaste culture. Prolifique, ludique, et polymorphe, sa production visuelle aborde tous les genres. L'étourdissant dessinateur qu'il est dès ses débuts exerce sa verve aussi bien dans le domaine de la peinture et du collage, que celui des objets récupérés, métamorphosés avec autant de faconde que de délicatesse, composant un monde paradoxal, à la fois théâtral et confidentiel. Au plasticien se superpose en même temps l'écrivain, dans une activité en miroir, qui révèle un prodigieux épistolier et un poète hors norme. Des milliers de lettres envoyées pendant plus de vingt ans tous azimuts, vont lui permettre aussi de tisser des liens avec grand nombre de ses contemporains (Albert Gleizes, André Bloc, Raymond Queneau, Jean Paulhan, Anatole Jakovsky, André Lhote, Jean Dubuffet, ...) tout en restant volontairement en marge depuis le bocage vendéen qu'il ne quittera jamais. Ce monument épistolaire unique en son genre fascine par l'aisance des jugements, la pertinence des points de vue et la lucidité avec laquelle celui qui se disait "peintre rustique moderne" , joue de son besoin paradoxal de distance et de proximité. Cette première monographie, en forme de portrait, met volontairement à égalité le peintre et l'écrivain, et dessine l'aventure de Gaston Chaissac comme l'une des mutations les plus représentatives que la modernité a connue au siècle dernier.

11/2022

ActuaLitté

Histoire de France

LIBERER JERUSALEM. La première croisade 1095-1107

C'est l'histoire d'une seule croisade, la première, déclenchée par la prédication d'Urbain II à Clermont en novembre 1095, qui allait lancer les foules et les barons vers la Terre sainte. Une expédition totalement différente de celles qui suivirent. C'était la croisade de conquête et de libération, alors que les croisades postérieures seront de défense et de conservation. Ce fut une aventure absolue, hasardée, un formidable élan désordonné, souvent inconscient, qui déborda largement les calculs du pape. Jacques Heers raconte d'une part l'événement fondateur, la mobilisation et le rassemblement des croisés (quatre armées " régionales " au lieu de l'armée unique prévue par le pape), l'enthousiasme des foules entraînées par une autre prédiction, celle des ermites, des vagabonds porteurs de rêves messianiques, des imposteurs de pélerins voués au désastre. Il met l'accent d'autre part - et c'est l'un des grands intérêts de ce livre -, sur les arrières plans sociaux, mentaux et spirituels, sur le climat d'une entreprise tellement inédite et déraisonnable. Puis Jacques Heers décrit les longues marches à travers l'Europe centrale et les déserts d'Anatolie, les querelles byzantines devant Constantinople, les sièges interminables, la découverte de l'Orient. La croisade désordonnée, pathétique, des " pauvres gens " n'aura qu'un temps. Fourvoyée par des meneurs incapables ou indignes, ils se feront massacrer par les Turcs en octobre 1096. La vraie croisade, la croisade victorieuse, c'est celle des quatres années accompagnées de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, démunis, sans vivres ni armes. Elles n'atteignirent la Ville sainte que le 7 juin 1099, après plus de trois années d'épreuves, de disette, de combats, de conflits internes que seule la menace turque ou égyptienne parvenait à calmer momentanément.

08/1995

ActuaLitté

Histoire de France

Mémoires inédits

Les mémoires de la princesse Mathilde, très partiellement publiés en 1927 dans la Revue des Deux Mondes, ont été censurés par les Bonaparte : ils avaient découvert que la nièce de Napoléon (elle est la fille du roi Jérôme) avait pris la plume, non seulement pour raconter sa jeunesse insolite à Rome et à Florence, mais aussi pour dévoiler par le menu détail les secrets les mieux gardés de la famille. Avec esprit et un sens du cocasse qui n'appartenait qu'à elle, elle brosse des portraits plein de piquant des siens, entre la chute du Premier Empire et la veille du Second. Si sa mère Catherine, fille et soeur des rois de Wurtemberg, avait peu de goût pour elle (une fille ! ), elle s'est trouvé d'autres modèles féminins, Hortense de Beauharnais, Julie Clary et surtout sa cousine Charlotte Bonaparte (fille de Joseph) dont elle dévoile les amours clandestines avec un prince polonais, lui aussi exilé. Elle n'épargne ni son père le roi Jérôme, dont elle dresse le tableau des conquêtes jusqu'à sa propre nièce, ni son cousin et fiancé, le futur Napoléon III, et moins encore son grand-oncle le cardinal Fesch. Ce texte récemment redécouvert révèle une femme de tête et de coeur qui s'est forgée une identité envers et contre tout, avec pour seule sauvegarde la fierté d'appartenir à la famille de l'Empereur et une passion pour la culture. Fuyant l'ambiance morne de la cour de Stuttgart, elle accepte la main d'un prince russe, Anatole Demidoff, imaginant y gagner une certaine indépendance et la possibilité de réaliser enfin son rêve, connaître Paris, ce Paris dont elle deviendra la Notre-Dame-des-arts. Un livre passionnant qui servira à réécrire l'histoire de la famille Bonaparte.

05/2019

ActuaLitté

Genres et mouvements

Rencontre d'un excentrique et d'une parodie sur une table de dissection

A l'enseigne de la célèbre formule de Maldoror, parodiée à juste titre pour l'occasion, Daniel Sangsue revient sur deux de ses spécialités : le récit excentrique et la parodie, qu'il croise au fil de dix essais portant principalement sur la littérature du XIXe siècle. L'excentrique, c'est Nerval, étudié au prisme de son récit fantaisiste phare Les Faux Saulniers, de ses canards et autres mystifications, de ses récits de voyage humoristiques et au soleil noir de ses livres rêvés et infaisables. L'excentricité, c'est aussi, dérivé de Tristram Shandy, le filon de l'essayisme sternien, suivi dans une série de récits qui procèdent par "digressions opinionatives" et vont de Vie et opinions du Chat Murr d'Hoffmann aux Opinions de Jérôme Coignard d'Anatole France. Quant à la parodie, l'auteur la présente à travers le théâtre, la presse satirique et les cercles fumistes du XIXe siècle, avant de s'intéresser à quelques nouvelles formes qu'elle investit au XXe et XXIe siècle : bande dessinée, cinéma, télévision, Internet... Le pastiche est ensuite abordé dans ses rapports avec la parodie et dans ces manifestations originales que sont les supercheries des auteurs supposés et les écrits spirites, de même que les vieux-coppées produits par les zutistes. Enfin quatre auteurs font l'objet d'un éclairage particulier : Dumas, qui parodie sa propre pièce, Henri III et sa cour, dans La Cour du roi Pétaud ; Maupassant, tenté par la parodie, qui en joue avec le cadre de ses récits et dans une chronique d'anti-voyage ; Rimbaud, qui la pratique à outrance avec un effet pharmakon, et Robert Caze, petit naturaliste qui passe quelques chefs-d'oeuvre de la littérature occidentale à la moulinette désidéalisante de ses parodies D'après les maîtres.

10/2021

ActuaLitté

Théâtre

Mehmet Ulusoy. Un théâtre interculturel

Mehmet Ulusov (1942-2005), acteur et metteur en scène turc, fonde en 1972, en France, le Théâtre de Liberté. Sa troupe multiculturelle, sans lieu fixe. crée des spectacles-montages. politiques et poétiques, qui frappent par leur nouveauté, leur audace et les pratiques interculturelles qu'ils développent, en combinant des éléments textuels, gestuels, plastiques et musicaux. Exilé, Mehmet. comme on l'appelait alors, s'est senti libre de jouer avec sa propre culture, à Paris comme plus tard à Fort-de-France, dans la rue comme dans la Cour d'honneur à Avignon. Travaillant avec des comédiens de diverses origines, il a fait interagir les différences. sans chercher à les faire fusionner. Il a ouvert sur la scène des lieux novateurs de collaboration et de contestation, des espaces hybrides. et a compris le métissage culturel comme une mosaïque de composantes. Avec des spectacles comme Le Nuage amoureux et Équateur funambule, on a pu associer son nom à celui de grands poètes du XXe siècle : Nâzim Hikmet et Aimé Césaire dont il a donné à voir les oeuvres (Paysages humains. Cahier d'un retour au pays natal), faisant " théâtre de tout " - des contes comme des discours. Mehmet Ulusoy a su combiner les acquis du grand théâtre européen (B Brecht. G Strehler, A Vitez...) et les trésors des formes du théâtre populaire turc qu'il a découvertes en Anatolie. projetant sur la scène une " étrangéisation festive ". Il a introduit sur le plateau des masques-assemblages, des objets bruts que le jeu de ses comédiens-narrateurs, libres et inventifs, détournait et métamorphosait en cascades. Ce livre, qui rassemble études et témoignages, revient sur cette expérience unique d'un théâtre engagé. plein de vitalité joyeuse, qui doit parler aux acteurs d'aujourd'hui.

05/2010

ActuaLitté

Romans historiques

Aliénor d'Aquitaine Tome 3 : A Jérusalem

1146 à Vezelay, Bernard de Clairvaux prêche la croisade. Les Turcs menacent Jérusalem. Aliénor d'Aquitaine, équipée comme un chevalier sur son destrier telle une Amazone, l'épée au poing, harangue la foule. Elle ira à Jérusalem. Elle en a décidé ainsi. Rien ne saurait l'arrêter. Son mari s'incline. Peut-on laisser une aussi jolie femme seule à Paris ? Un an plus tard, Louis et Aliénor, à la tête de 100000 hommes, quittent Metz pour Jérusalem. Aliénor d'Aquitaine emmène ses dames de compagnie, ses trou­badours, ses atours, ses bijoux, ses robes, sa vaisselle. Croisade ou voyage d'agrément ? Son chevalier servant, Foulques de Fons-Almoy et sa dame de coeur, Marguerite de Saint-Brice, sont du voyage. A Byzance, le basileus dont la duplicité est à la hauteur de sa ma­gnificence, leur offre un séjour inoubliable. Le couple royal est émer­veillé par le luxe inouï que recèle la nouvelle Rome. Aliénor découvre les fastes et l'opulence de l'empire : palais de marbre, églises aux mosaïques rutilantes, eau courante, piscines chauffées, hammams, courses à l'hippodrome, chasses au léopard ... et un basileus qui tente de la séduire. Enfin, c'est la traversée du Bosphore. Six mois d'épreuves acca­blantes les attendent. l'armée allemande, trahie par les Grecs, a été exterminée dans les vallées encaissées du centre de l'Anatolie. Pour éviter un tel désastre, le roi de France décide de longer la côte. Em­buscades, traquenards, trahisons, inondations, disette transforment la Croisade en cauchemar. Etrillés, les Croisés gagnent Antioche où les accueille l'oncle d'Alié­nor, le sémillant Raymond de Poitiers. Les dissensions dans le couple royal se creusent. Raymond et Louis s'opposent. Aliénor soutient son oncle et décide de rester à Antioche. Louis VII doit réagir.

03/2019