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Blake Mortimer planches

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Parascience

France obscure. Affaires paranormales et extraordinaires

France Obscure est un recueil d'histoires méconnues aux frontières du surnaturel, se déroulant en France et contées avec talent par Sylartichot (Théo Carmin) et appuyé par Manon Hoarau. Combien d'histoires oubliées dorment au fond d'un grenier encombré, sur le rayon poussiéreux d'une bibliothèque, dans le bazar d'une brocante populaire ? Nos regards se portent souvent vers l'étranger pour chercher une trace d'extraordinaire. Pourtant, la France regorge de trésors à (re)découvrir et de parcours de vie aux frontières du réel. Dans notre époque désenchantée, l'incroyable semble bien loin de notre portée. Mais à y réfléchir, n'y-a-t-il pas une succession innombrable d'histoires extraordinaires à raconter ? Certaines qui impliquent des éléments invraisemblables. D'autres, plus terre à terre, qui n'en demeurent pas moins exceptionnelles. Après tout, n'avons-nous pas, nous-mêmes, tous, au moins une histoire hors du commun à partager ? 24 récits extraordinaires qui se déroulent géographiquement dans de multiples régions ou départements de France : Alsace, Auvergne, Bas Rhin, Bouches-du-Rhône, Bretagne, Calvados, Côte-d'Or, Hautes Alpes, Hauts-de-France, Haut Rhin, Ile-de-France, Indre, La Réunion, Nord, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhone Alpes, Somme et Var. Ces récits sont répartis en 8 sections thématiques pourvues d'illustrations réalisées par l'artiste Hypathie Aswang (www. hypathie-aswang. com) : 1- Sorcellerie et pratiques surnaturelles (La Malédiction du Bois-du-Crot, Jeanne de Brigue, sorcière divine...) 2- Les Mages de Paris (Alexis Didier, Mérovak...) 3- Sectes et Mystères (La Secte secrète du Mont Tabor, La Guerre des mages...) 4- Jeux de pouvoir occultes (Le complot de la possession d'Auxonne, Le Chevalier de la Barre) 5- Les cités englouties (Les Cloches merveilleuses, Cité d'Ars, Lac de Murin...) 6- Rituels macabres (Sitarane sorcier immortel, Cagliostro éternel insaisissable...) 7- Spectres et Revenants (L'Homme Rouge des Tuileries, Les Fantômes de Trianon...) 8- Curiosités oubliées (Le cryptogramme de la Buse, Le Plancher de Joachim...)

10/2021

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Histoire ancienne

Les stations lacustres de Clendy à Yverdon-les-Bains (Vaud, Suisse) : contexte environnemental, datations, stratigraphie et structures architecturales

Cet ouvrage est une synthèse des résultats obtenus à partir de la documentation récoltée entre 1968 et 2018, durant les fouilles et les sondages successifs entrepris dans les stations lacustres de la zone de Clendy, à Yverdon-les-Bains (Vaud, Suisse). Cet ensemble de villages palafittiques, localisé à l'extrémité ouest du lac de Neuchâtel, correspond à la station d'Yverdon - Baie de Clendy (Avenue des Sports et Garage Martin), un des dix sites vaudois inscrits depuis 2011 sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO (CH-VD-15), mais stations de l'usine Arkina, du Transformateur et de Clendy VI. Ces établissements installés de part et d'autre de l'Avenue des Sports sont en relation avec on lieu de culte situé plus à l'est : les alignements de menhirs de la Promenade des Anglaises. Ces sites littoraux représentent un des complexes archéologiques majeurs du canton de Vaud avec plus d'une douzaine de villages palafittiques occupés entre le Néolithique moyen et l'âge du Bronze final, soit durant près de 3000 ans, entre 3880 et 898 av. J.C. La documentation est analysée du point de vue stratigraphique, afin de fixer le contexte sédimentaire et de délimiter l'extension des occupations repérées dans cette zone archéologique. Ceci pour définir l'implantation des villages par rapport à la berge du lac (milieu aquatique, inondé régulièrement, temporairement ou seulement périodiquement) et d'observer leurs déplacements dans la "baie", le long de cette extrémité du lac de Neuchâtel. Pour les périodes les mieux documentées, les plans des habitations et la structuration de l'espace villageois on étés restitués sur la base des répartitions des pilotis datés et des autres structures, (dépotoirs-tas de pierres et lentilles d'agile rubéfiées ou non). Malgré des disparités documentaires, nous arrivons à des résultats fondamentaux, importants et qui font progresser notre connaissance de ce type de villages dont les maisons à plancher surélevé sont construites en adéquation avec le milieu dans lequel elles prennent place.

01/2019

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Littérature française

Amour parfait

Un roman d’amour qui décrit une passion, passion fulgurante mais passion dramatique. Il est écrit avec des phrases brèves, dans un vocabulaire essentiel, permettant un centrage sur les émotions et les relations humaines. Cette écriture d’une grande sobriété donne une épure, de laquelle émergent les moments inquiétants, tels les rêves. Ceux-ci prennent couleur et force et donnent une profondeur et un mystère qui préfigurent le dénouement. Les amants sont unis par le montage du texte, passant indifféremment de l’un à l’autre, quel que soit le lieu où ils se trouvent. Le climat du récit est proche de notre quotidien et une génération pourrait se retrouver dans ces personnages, c’est dire son actualité. Ainsi l’amour passionnel, venu des pro­fon­deurs de l’histoire humaine, réémerge au travers de cette génération et donne un accent dramatique qui crève l’insignifiante apparence de ces vies. Elle était magnifique. On aurait pu la confondre avec une fée. Sa robe blanche en voile descendait jusqu’au sol, cachant ses pieds. Ses yeux étaient soulignés de noir, les rendant encore plus beaux qu’à l’ordinaire, si toutefois cela pouvait être possible, ses cheveux lui tombaient sous les genoux, quelques mèches plus courtes glissaient avec grâce sur ses épaules dénudées. Des roses blanches étaient accrochées dans sa chevelure... Il s’était fait beau. Il avait mis son costume marron, et sa chemise verte. On aurait dit un homme d’affaires. Il s’était fait beau pour ce qu’il espérait être l’un des plus beaux jours de sa vie. Il n’avait rien laissé au hasard ; il avait coupé ses cheveux en les gardant assez longs pour les attacher. Il s’était rasé en préservant le collier et le bouc. Il s’était installé à une table dans un restaurant et attendait… Vont-ils se rencontrer ? Et conjuguer l’amour parfait ?

01/2014

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Littérature étrangère

Power

Dans la Floride d'aujourd'hui, près des marais, Linda Hogan, à travers l'innocence d'une jeune indienne, sa tante plus âgée et le peuple de la Panthère, réactualise un des mythes de Création des Taigas. Omishto - Celle-qui-regarde- a 16 ans. Comme beaucoup de jeunes indiens, pris dans l'étau de la tradition et de la modernité, elle est en proie aux contradictions et aux tourments qui l'assaillent. Omishto demeure entre sa mère occidentalisée, un beau-père qui la maltraite et Ama, sa tante d'élection. Celle-ci vit seule, à la manière indienne, mais en marge des communautés, blanches comme tribales. Un jour, l'animal sacré qu'est le Grand Chat - l'esprit tutélaire de la Panthère - et un terrible ouragan vont bouleverser la vie de la jeune fille et des siens. La tempête va déraciner un arbre millénaire, défigurer cette partie du monde comme l'ont fait déjà les Blancs et, sans manquer d'ironie, le texte le suggère..., comme pour finir le travail. L'ouragan, véritable personnage révélateur de l'état du pays et de ses premiers habitants, évoque le mythe de Création des Taigas et le Pouvoir du Vent. Après la terrible tempête dont la description envoûtante est un véritable morceau d'anthologie, la jeune fille part avec Ama et la voit tuer une panthère. Elle sait que c'est un crime, car l'espèce est menacée et sa chasse interdite. Ama est arrêtée et Omishto montrée du doigt par la communauté blanche. Suivent deux procès, celui de la loi américaine qui acquitte Ama et le jugement des Anciens qui la condamne au bannissement. Avec Omishto, nous vivons le déchirement, le non-sens, l'ambivalence et l'exil du cœur, pour, peu à peu, nous laisser séduire et ensevelir par le mythe. L'œuvre place les Indiens, et ce qu'ils représentent, au rang des espèces menacées face à une forme de destruction bien plus dangereuse qu'un ouragan.

08/2006

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Economie

Une nouvelle conscience pour un monde en crise. Vers une civilisation de l'empathie

Jeremy Rifkin propose une lecture fascinante de l'histoire de l'humanité dans une perspective sociale et altruiste. Avec un constat : jamais le monde n'a paru si totalement unifié (par les communications, le commerce, la culture) et aussi sauvagement déchiré (par la guerre, la crise financière, le réchauffement de la planète, la diffusion de pandémies) qu'aujourd'hui. Quels que soient nos efforts intellectuels face aux défis d'une mondialisation accélérée, nous ne sommes pas à la hauteur : l'espèce humaine semble incapable de concentrer vraiment ses ressources mentales collectives pour "penser globalement et agir localement". Ce livre montre que cette déconnexion entre notre vision pour la planète et notre aptitude à la concrétiser s'explique par l'état actuel de la conscience humaine. Nos cerveaux, nos structures mentales, nous prédisposent à une façon de ressentir, de penser et d'agir dans le monde qui n'est plus adaptée aux nouveaux contextes que nous nous sommes créés. L'humanité, soutient Rifkin, se trouve à l'aube d'une étape cruciale. Tout indique que les anciennes formes de conscience religieuses ou rationalistes, soumises à trop forte pression, deviennent dépassées et même dangereuses dans leurs efforts pour piloter un monde qui leur échappe de plus en plus. L'émergence d'une conscience biosphérique et ses conséquences sur notre manière d'appréhender différemment la société, l'économie ou l'environnement sera probablement un changement d'avenir aussi gigantesque et profond que lorsque les philosophes des Lumières ont renversé la conscience fondée sur la foi par le canon de la raison. En retraçant la grande fresque des mutations de notre civilisation, dont le moteur principal est la conscience altruiste de l'être humain, Jeremy Rifkin dévoile des fils conducteurs restés ignorés jusqu'ici. Ces "pages blanches" de l'histoire ainsi mises en lumière nous permettront d'élargir notre conscience afin de relever les défis des décennies à venir.

09/2012

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Policiers

La femme du Kilimandjaro

Une enquête qui prend racine à la source de la vie. Simon Legrand, pédiatre solitaire et mélancolique, vit exilé au Vietnam. Il est confronté à l'émergence d'une nouvelle maladie incurable apparue aux quatre coins du monde. Il est d'autant plus concerné, que sa femme Maïssa Diallo rencontrée quelques années plus tôt au Burkina Faso, en est décédée. Simon est en outre la proie d'un rêve qui le conduit à vivre et revivre un drame survenu en haute montagne lors de l'ascension d'un couloir glacé, en compagnie de son frère. Pourtant il n'a jamais eu de frère. Anna Mestrallet travaille dans un laboratoire de recherche situé dans les Alpes françaises. La vie de cette scientifique révoltée bascule lorsqu'elle découvre dans une carotte glaciaire provenant du Kilimandjaro, un fragment d'os humain datant de 11 000 ans, car l'ADN de ce fragment osseux se trouve être celui de Maïssa Diallo. La femme du Kilimandjaro est une enquête menée par Anna et Simon bien que tout les sépare et que rien ne les prédestinait à se rencontrer. La résolution de cette énigme improbable les plongera au sein des unités de recherche scientifique, au coeur des effets induits par le réchauffement climatique mais aussi dans l'univers de la division cellulaire, aux sources même de la vie. C'est une véritable quête identitaire qui les attend, autour de la question du double et de la gémellité. La haute montagne, les immensités blanches de l'Inlandsis au Groenland, les chaleurs torrides du sahel au Burkina Faso, les relents d'essence que les motos d'Hanoï crachent nuit et jour, et puis Paris, Berlin et enfin Chambéry, petite ville des Alpes, constituent le décor de cette fiction. En toile de fond, le réchauffement climatique provoque plus que jamais la fonte des glaces et ainsi l'émergence d'un secret parmi les mieux conservés.

12/2020

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Droit

Règlement de sécurité contre l'incendie relatif aux immeubles de grande et de moyenne hauteur IGH-IMH. 3e édition

Le règlement de sécurité incendie des immeubles de grande hauteur du 30 décembre 2011, qui remplace celui de 1977 modifié, prend en compte les évolutions intervenues dans le mode de construction et de conception des installations techniques et de sécurité de ces immeubles. Plusieurs modifications significatives sont introduites qui portent sur les règles à respecter lors de la construction des immeubles élevés de plus de 200 mètres, sur l'introduction de la notion "d'évacuation générale" de l'ensemble des occupants de ces immeubles, sur la formalisation des règles d'installation des systèmes de détection et de mise en sécurité incendie ainsi que les scénarios de mise en sécurité à mettre en oeuvre. Dans cette édition, les commentaires proposés par les deux auteurs, qui ont activement participé aux travaux d'élaboration du nouveau règlement sont enrichis par un retour d'expérience des auteurs qui depuis plus de cinq ans ont apporté une contribution active auprès de maîtres d'ouvrages, maîtres d'oeuvres et des autorités publiques sur plusieurs projets de construction d'IGH. Les commentaires renvoient parfois à d'autres textes ou expliquent l'évolution de la réglementation. Ils apportent un complément d'information indispensable pour permettre au lecteur de mieux appréhender la globalité du texte. La troisième édition de cet ouvrage intègre les derniers textes publiés modifiant la réglementation IGH ainsi que ceux concernant les immeubles de moyenne hauteur (IMH). La loi du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (loi ELAN) conduit à l'intégration des immeubles à usage d'habitation dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à plus de 28 mètres au-dessus du niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins des services publics de secours et de lutte contre l'incendie dans tes articles R. 122 du Code de la construction et de l'habitation. Les articles du Code précité modifiés ou ajoutés ainsi que leur arrêté d'application trouvent ainsi logiquement leur place dans cet ouvrage.

11/2019

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Littérature française

Mes contes d'au-delà des mers

"Mes contes d'au-delà des mers sont des petits bonheurs, portés sur l'océan par des navires aux ailes légères. Ils sont toujours décrits avec l'écriture marine d'une justesse impeccable de Jean de La Varende, un écrivain qui a servi de tout son coeur, de tout son talent et de tout son plaisir la compréhension et l'amour de la mer. "Mis en scène à travers le monde et les âges, ces contes ont la force visuelle de séquences de cinéma. Le lecteur marche dans le cortège du marquis de Manera le long de la route brûlante, sur le sol d'argent fondu tout brasillant de vibrations blanches au grand soleil de onze heures. Il est dans le sillage des trières grecques, ces navires ailés, jaune et rouge, qui font trembloter en reflets les colonnes et les temples, sur les caps attiques et dans les îles mélodieuses. La langue est élégante et lisse comme cette glaçure anglaise que rien n'imite, ou comme le yakiba, la trempe d'une lame de sabre de samouraï. Elle est poétique, pétillante, riche, mélodieuse, jaillissante, jubilatoire. Elle rebondit d'allitérations en notations sonores dans un spectre large, du grondement d'un train qui s'assourdit aux confins de la plaine, jusqu'aux harpes étranges faisant miauler la brise. Sons, mais aussi odeurs exotiques, racine d'iris et fleur d'oeillet. Couleurs, dans toutes les nuances subtiles ou violentes, corps de nacre rose avec des jambes et des bras d'or, biches d'aventurine, cerfs roses aux bois dorés, faons jaune citron tavelés de poivre, deux oiseaux, noir, blanc et rouge, luttant dans une fougue du pinceau. Le ton est sensible, léger comme un nuage ou un éventail japonais, mais prégnant. [...] Tous réservent une surprise parfois impertinente, comme si la finalité du récit était d'amener sa chute majuscule, comme le clin d'oeil d'une jonque chinoise." Amiral François Bellec, de l'Académie de marine

12/2017

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Voile

Cornouailles, îles Scilly, Irlande SW

Une traversée d'une centaine de milles au départ des côtes de Bretagne Nord, c'est ce qu'il en coûte pour atteindre les joyaux des côtes anglaises, celles du Devon et de Cornouailles. Là-bas, des rivages d'une grande beauté vous attendent, une nouvelle Bretagne au caractère tout aussi marqué, avec ses rias profondes, ses petits ports de pêche où le pub fait office de capitainerie. Et au-delà de Land's End, juste derrière l'horizon, l'exceptionnel archipel des Scilly vous fera penser tout à la fois à Bréhat, aux Glénans et si le temps est de la partie, aux Maldives ou au Seychelles. Dépaysement garanti ! Pour ceux qui oseront une nouvelle traversée, c'est la verte Irlande qui pointe ses côtes sauvages, véritable paradis pour la navigation de plaisance. Partout, au bord des landes piquetées par les toisons blanches des moutons, aux creux des petits escarpements, dans le fond de véritables fjords, des centaines de mouillages forains bien à l'abri de la houle et des vents, offrent leur étonnante tranquillité. Ce nouveau Pilote Côtier présente l'ensemble des côtes anglaises et irlandaises, de Salcombe aux Scilly et de Cork à Valencia. Entièrement revu et corrigé, il est l'outil indispensable des navigateurs, expérimentés ou pas. Il contient tous les renseignements et tous les conseils pour naviguer, de jour comme de nuit, pour préparer vos traversées et pour composer vos plus belles croisières. Pour cette nouvelle édition, nous avons modernisé la présentation avec toujours plus de photos et de plans, avec des commentaires claires et précis, des informations parfaitement documentées et à jour des dernières modifications. Ce travail a été réalisé par des auteurs dont la connaissance de ces côtes est le fruit de leurs innombrables navigations. C'est cette compétence et ce sérieux qui ont fait, depuis plus de 40 ans, le succès de la collection des Pilote Côtier auprès de tous les plaisanciers.

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Poitou-Charentes

La Rochelle, îles de Ré et d'Oléron en quelques jours

Toutes les clés pour découvrir La Rochelle, l'île de Ré et l'île d'Oléron le temps d'un court séjour Un guide tout en couleurs, ultrapratique et richement illustré pour découvrir la côte charentaise et ses îles, de La Rochelle au bassin de Marennes-Oléron. Un traitement approfondi de La Rochelle, aussi dynamique que chargée d'histoire. Outre les sites à visiter, une sélection des meilleures adresses pour se restaurer sur le pouce ou auprès de chefs étoilés, prendre un verre ou faire la fête. Un chapitre est dédié à l'île de Ré, ses villages aux ruelles bordées de maisons blanches et de roses trémières, ses plages et ses marais salants, à découvrir au gré d'innombrables pistes cyclables. Toutes les recommandations de nos auteurs pour découvrir le patrimoine, déguster les meilleures glaces, trouver la plage idéale où pratiquer les sports nautiques (paddle, kitesurf, voile) ou observer les oiseaux. L'île d'Oléron fait aussi l'objet d'un chapitre spécifique. Sur cette île authentique, plages sauvages, superbes forêts, vignes séculaires, réserves ornithologiques, parcs à huîtres et anciens marais salants réservent de splendides panoramas. Un chapitre pour découvrir Rochefort (haut lieu de la Marine royale pendant 250 ans, ville de Pierre Loti et de L'Hermione), et l'immense bassin de Marennes, coeur de l'ostréiculture en Charente-Maritime, aux cabanes de pêcheurs multicolores. Des excursions sont également proposées vers l'île d'Aix, voisine du célèbre fort Boyard, et vers l'île Madame. Des zooms sur des incontournables : les tours du port de La Rochelle, l'aquarium de La Rochelle, les balades à vélo sur l'île de Ré, le phare de Chassiron ... Des pages thématiques pour organiser son voyage au plus près de ses envies : les meilleures activités avec des enfants, les plus belles plages, les sports nautiques, les spécialités culinaires... Une carte pour chaque chapitre, de la région ou de la ville, et un plan détachable de l'ensemble de la région et de La Rochelle et des îles charentaises.

04/2022

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Sociologie politique

Politiser le bien-être

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-pagination : none ; mso-hyphenate : none ; punctuation-wrap : simple ; text-autospace : none ; font-size : 12. 0pt ; mso-bidi-font-size : 11. 0pt ; font-family : Times ; mso-font-kerning : 1. 5pt ; } Vous avez trop de travail ? Faites du yoga ! Vous allez mal ? Devenez la meilleure version de vous-mêmes ! Méditation, sport, coaching, thérapies, massages, yoga : prendre soin de soi s'inscrit souvent dans une logique néolibérale de consommation et de perfectionnement inatteignable. Coûteuses et normatives, les pratiques de bien-être ne s'adressent souvent qu'aux personnes jeunes, blanches, riches ou valides. Elles prétendent apporter des solutions individuelles à des problèmes collectifs ; or les petits gestes ne changeront pas le monde. Pourtant, il n'y a rien de mal à vouloir se sentir bien. S'occuper de sa santé mentale et physique est même d'autant plus nécessaire quand on est affecté·e par les injustices. Alors que faire ? Peut-on être révolutionnaire et faire du yoga ? Méditer et se battre pour sa planète ? Prendre soin de soi, est-ce de l'égoïsme ou une autre façon de lutter ? Dans cet essai documenté, Camille Teste propose de hacker les pratiques de bien-être pour en faire de puissants outils d'émancipation et de changement politique. A PROPOS DE L'AUTRICE : Prof de yoga, militante féministe et ex-journaliste spécialisée dans les enjeux de justice sociale, Camille Teste se fait connaître grâce à son compte instagram @camille_teste. Sur celui-ci, elle partage des réflexions politiques autour du corps, des émotions et des rapports de domination, sur un ton qui mêle humour et philosophie. Dans le monde réel, elle organise des événements où elle explore la dimension émancipatrice du yoga et des pratiques psychocorporelles.

04/2023

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Chanson française

Gainsbourg, roman

La vie singulière de Lucien Ginsburg, dit Serge Gainsbourg, racontée par lui-même ? C'est le pari romanesque d'Eric Paridisi qui imagine, sans le trahir, l'autobiographie qu'aurait pu écrire " l'homme à la tête de chou "... Une exofiction plus vraie que nature. L'autobiographie que Gainsbourg n'a pas écrite " Je m'appelle Lucien Ginsburg et j'ai failli ne jamais voir le jour. [... ] Mon éveil artistique a été précoce. Une initiation à la beauté par la musique, de Bach à Cole Porter, un grand écart harmonique orchestré par mon père. Un pianiste complet dont la sensibilité ne s'exprimait qu'à travers une envolée de notes. La révolution bolchevique l'avait contraint à vendre ses talents place Pigalle, sur le marché des musiciens, dancings, brasseries, cabarets, mon père y passait ses nuits. Le jour, mes soeurs et moi ne pouvions éviter la leçon de piano. A quatre ans, cette profusion de touches noires et blanches me terrifiait, et lorsque j'en accrochais une, mon père me reprenait d'une voix tranchante. [... ] Mes parents n'étaient pas pratiquants, pas de synagogue, pas de shabbat, aucune fête religieuse, juste une carpe farcie pour la Pâque. Au menu, les zakouskis côtoyaient le jambon et les steaks cuits au beurre. Mes parents se considéraient comme français et républicains. Cependant, dès le début de l'Occupation, l'hystérie antisémite les avait relégués au rang de nuisibles. Désormais sans travail, mon père avait dû se résoudre à passer en zone libre. [... ] A l'école, un de mes professeurs déformait sciemment mon nom : Ginzbeurgue ! [... ] A Paris, les yellow stars se volatilisaient vers l'est. Après la guerre, je suis devenu Lucien Guimbard... " Lucien Ginsburg, dit Serge Gainsbourg, raconté par lui-même de son enfance à sa rupture avec Brigitte Bardot en 1968. Une prouesse littéraire, un magnifique hommage, à la fois juste et romanesque, dans le plus pur esprit de son modèle

02/2024

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Généralités

Le labyrinthe des égarés. L'Occident et ses adversaires

Une guerre dévastatrice vient d'éclater au coeur de l'Europe, qui ravive les pires traumatismes du passé ; des menaces de cataclysme nucléaire sont constamment agitées, alors qu'on les croyait définitivement écartées ; un bras de fer planétaire se déroule, opposant l'Occident à la Chine et à la Russie... Il est clair qu'un bouleversement majeur est en train de se produire, qui affecte déjà notre mode de vie, et qui remet en cause les fondements mêmes de notre civilisation. Chacun en a conscience, mais personne encore n'a contemplé cette crise avec la profondeur de champ qu'elle mérite. Comment en est-on arrivé là ? Amin Maalouf remonte, dans ce livre, aux origines de ce nouvel affrontement entre l'Occident et ses adversaires, en retraçant l'itinéraire de quatre grandes nations : d'abord le Japon de l'ère Meiji, qui fut le premier pays d'Asie à défier la suprématie des nations " blanches " , et dont la modernisation accélérée fascina l'humanité entière, notamment les autres pays d'Orient, qui tous rêvèrent de l'imiter ; puis la Russie soviétique, qui constitua, pendant trois-quarts de siècle, une formidable menace pour l'Occident, son système et ses valeurs, avant de s'effondrer ; ensuite la Chine, qui représente en ce vingt-et-unième siècle, par son développement économique, par son poids démographique et par l'idéologie de ses dirigeants, le principal défi à la suprématie de l'Occident ; et enfin les Etats-Unis, qui ont tenu tête à chacun des trois "challengers" , et qui sont devenus, au fil des guerres, le chef suprême de l'Occident et la première superpuissance planétaire. L'ensemble de ces récits constitue une grande fresque historique qui éclaire, comme on ne l'avait jamais vu jusqu'ici, les enjeux des conflits en cours, les motivations des protagonistes, et les étranges paradoxes de notre époque. En exergue du livre, l'auteur cite cette parole si pertinente de Faulkner : "Le passé ne meurt jamais. Il ne faut même pas le croire passé".

10/2023

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Poésie

Tes pieds je les touche dans l'ombre. Edition bilingue français-espagnol

Exhumés des archives de la Fondation Pablo Neruda à Santiago, vingt et un poèmes inédits du prix Nobel chilien font résonner, par-delà le tombeau, cette voix familière à la portée universelle. Quarante ans après sa mort, Pablo Neruda demeure l'une des voix les plus populaires du continent latino-américain et incarne, aux yeux de chacun, une figure immuable de la poésie de combat. Ecrits entre 1956 et 1973, période de maturité du poète, et contemporains de La Centaine d'amour et du Mémorial de l'île noire, les poèmes de ce recueil se présentent de façon modeste, comme des fragments, souvent griffonnés à l'encre verte sur des brochures, des menus, des prospectus (reproduits en fin de recueil dans un carnet de fac-similés de trente pages en couleurs). Les motifs que développe ici Neruda sont ceux qui composent son oeuvre depuis Résidence sur la terre : l'amour pour les femmes (" De pain, de feu, de sang et de vin / est le terrestre amour qui nous embrase ") ; le voyage (" J'ai roulé sous les sabots, les chevaux / sont passés sur moi comme les cyclones ") ; le pays natal livré aux séismes (" Je dis bonjour au ciel / Plus de terre. Elle s'est détachée / hier et cette nuit du navire. / Derrière est resté le Chili "), à l'incertitude politique (" Cordillères / enneigées, / Andes / blanches / parois de ma patrie, / que de silence / tout autour de la volonté, des luttes / de mon peuple. ") ; la poésie (" je dois écrire des lignes / que je ne lis pas, / je dois chanter pour quelqu'un/ que je ne connaîtrai / même pas un jour ") ; les forces telluriques et enfin la nature, toujours féconde et luxuriante (" Alors traversant l'incitation de ta cime son éclair parcourt / sables, coroles, volcans, jasmins, déserts, racines / et porte ton essence aux oeufs de la forêt, à la rose furieuse / des hannetons. ") Les lecteurs, nombreux, de Pablo Neruda ne seront pas déçus par cette dernière moisson de poèmes. Ils sauront y lire cette foi étonnante dans l'amour humain.

03/2022

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Littérature française

Manhattan Blues

Ferdinand est noir et exilé. Il oscille entre Paris et New York. A Manhattan, il loge chez Jenny. Par la suite, il rencontre la belle Fran dans un bar de Greenwich Village. Ferdinand est découragé, Fran est désespérée. Pendant trois jours, ils vont marcher, courir, parier, déambuler, flâner, s'aimer aux quatre coins de New York. Au rythme de l'écriture et de la musique de Jean-Claude Charles, entre le swing et le blues, entre les larmes et le fou rire, le coeur de Ferdinand balance entre Jenny et Fran. Une nuit de lecture. C'est la nuit peut-être qu'on lit tout à fait et que la force d'un livre se fait plus visible. Quand les jours passent et qu'on s'éloigne de sa lecture, "Manhattan Blues" paraît de plus en plus beau. On voudrait être à le relire encore. On le fait lire à un ami. Il dit lui aussi que c'est très beau. Et le livre grandit encore. Il devient de plus en plus beau. C'est pourquoi j'écris aujourd'hui que c'est un livre magnifique. L'histoire d'amour est bouleversante, cachée, à l'auteur, d'abord cachée à lui, puis à nous, à tous... Jean-Claude Charles est sans doute un romancier, vrai, grand. Marguerite Duras. Après "Manhattan" (1979), ce film de Woody Allen où l'on n'a vu que des Blancs à l'écran, avant "She's Gotta Have It "(1986) du jeune Spike Lee où tous les personnages étaient noirs, voici "Manhattan Blues" (1985) ce roman où le coeur d'un écrivain noir oscille entre deux filles blanches. Jean-Claude Charles fixe sur nos rétines éblouies un Manhattan en noir et blanc sur fond de blues. C'est drôle, émouvant et ça vibre au rythme de ces années 1980 où Basquiat a surgi alors que Madonna débutait dans une boîte du Village.

09/2015

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Littérature française

Son odeur après la pluie

C'est une histoire d'amour, de vie et de mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ? Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres n'appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu'il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur. Ubac, c'est son nom (la recherche du juste nom est à elle seule une aventure), n'est pas le personnage central de ce livre, Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D'ailleurs, il ne veut pas qu'on le considère comme un maître. Le héros, c'est leur lien. Ce lien unique, évident et, pour qui l'a exploré, surpassant tellement d'autres relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens n'évoque rien. Au gré de treize années de vie commune, le lecteur est invité à tanguer entre la conviction des uns et l'incompréhension voire la répulsion des autres ; mais nul besoin d'être un homme à chiens pour être pris par cette histoire car si pareil échange est inimitable, il est tout autant universel. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu'il en est un et l'on observe ces deux êtres s'aimant tout simplement. C'est bien d'amour dont il est question. Un amour incertain, sans réponse mais qui, se passant de mots, nous tient en haleine. C'est bien de vie dont il est question. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu'il s'agit de retenir. C'est bien de mort dont il est question. Cette chose dont on ne voudrait pas mais qui donne à l'existence toute sa substance. Et ce fichu manque. Ces griffes que l'on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.

03/2023

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Littérature érotique et sentim

Résilience

La disparition d'Erriks bouleversera Tanya, au point de perdre la tête et de sombrer définitivement dans une folie suicidaire... Tanya est anéantie par la terrible fin de la guerre. Enceinte d'un homme mort, elle perd totalement pied. Sa situation semble sans issue ; tourmentée par le deuil et des cauchemars épouvantables, à la tête d'un pays qui peine à se relever de la Chute du Soleil... Elle n'a pourtant jamais été aussi proche du but. Découvrez le troisième et dernier tome de la saga magique et fantastique où la frontière entre rêve éveillé et cauchermar tend mystérieusement à disparaître. EXTRAIT- On part. Tous les deux. Avec Emily et ses dragons. Plus rien ne m'attend à Laeava dorénavant, c'est fini.- Euh. Ok.. On va où ?- Je ne sais pas. Selon toi, où attendent ceux qui déjouent la mort ?Ma question le plongea dans une rage folle.- Mais putain ! Il n'a rien déjoué du tout ! Il est mort ! Dead ! Crevé ! Zigouillé ! Il ne reviendra jamais ! Il pourrira tout seul six pieds sous terre parce qu'il ne se réveillera jamais, ne reverra plus jamais la lumière du jour ni ton visage ! Il t'a oubliée comme tous les autres parce que ses souvenirs n'existent plus ! Il a été tué par sa propre mère et cela pour te sauver toi ! Il n'aurait pas voulu te voir sombrer ainsi ! Alors maintenant, tu vas te ressaisir ou tu vas m'entendre !Les larmes me montèrent aux yeux. Ses propos étaient violents.- Mais. il m'a dit. qu'il était immortel. balbutiai-je en m'asseyant par terre.- C'était sûrement une plaisanterie, grommela Cameron sur un ton blasé qui ne lui ressemblait pas.- Non, je suis certaine qu'il vit quelque part. Il soupira d'exaspération. Un silence de plomb s'abattit sur la blanchisserie déserte.- Ne sois pas stupide, sors la tête de l'eau.- Il ne m'a pas oubliée, c'est impossibleÀ PROPOS DE L'AUTEUREGarance Michelot est une jeune auteure d'origine belge dont le premier roman, Décadence, est sorti aux éditions Art En Mots en 2018. C'est à douze ans qu'une envie de créativité lui vient ; elle s'arme d'un cahier et d'un stylo pour finalement voir son livre édité trois ans plus tard, peu de temps après son quinzième anniversaire. En dehors de ses mondes imaginaires, elle mène une vie tranquille et suit ses cours dans l'espoir de poursuivre une carrière littéraire.

11/2019

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Beaux arts

Résonances ; Kandinsky et la nécessité intérieure. Coffret 2 livres, Edition bilingue français-allemand

Klänge est le titre de l'album mythique que publia Kandinsky en 1913 à Munich, à 300 exemplaires. C'est d'abord le recueil des poèmes écrits pendant sa période que l'on a qualifiée de « géniale ». Mais en outre, l'album était illustré par des gravures sur bois constituant une récapitulation de ses découvertes picturales : au total trente-huit poèmes accompagnés de cinquante-six bois gravés dont douze en trois ou quatre couleurs. Cet ensemble, du propre aveu de Kandinsky, donne la clef du passage du figuratif à l'abstrait autour des principaux thèmes qui habitent sa peinture. Cette réédition, réalisée avec le plus grand soin, vise à mettre entre les mains du lecteur l'équivalent de l'œuvre originale accompagnée des éléments de son interprétation. Le livre comprend une annexe destinée à éclaircir l'intention de Kandinsky, les thèmes complémentaires des poèmes et des gravures qui correspondent aux expériences fondatrices dont l'artiste veut rendre compte et qu'il s'attache à rendre perceptibles dans la représentation graphique et poétique. À travers cette étude et par la confrontation aux textes et aux images d'une rare beauté, le lecteur est introduit au cœur de l'aventure créatrice de Kandinsky. Il se révèle ici le grand inspirateur de Dada et de la poésie zaoum, mais aussi de la pensée russe de son époque dont il annonce et met en œuvre les principaux thèmes que l'on retrouve chez Vladimir Soloviev, Pavel Florensky ou Serge Boulgakov (cousin de l'artiste) — ou encore chez Fiodor Dostoïevski. C'est ce que montre l'analyse qui accompagne cette réédition en soulignant l'importance de la pensée de Kandinsky et de son invention poétique. Les gravures de Kandinsky, par ailleurs, parachèvent des thèmes préalablement explorés dans des esquisses, aquarelles, fixé-sous-verre ou huiles sur toile que reproduit l'illustration de cette seconde partie. La richesse de la vie, de l'œuvre et de la pensée de Kandinsky en font un des tout premiers acteurs de la modernité artistique. Ses théories et son action en tant que fondateur du Blaue Reiter ont influencé les acteurs de presque tous les mouvements ou écoles artistiques de son époque, de Dada au Bauhaus, en passant par De Stijl et le constructivisme russe. Admiré par André Breton, ami de Marcel Duchamp, de Paul Klee et de Hugo Ball, il eut aussi des échanges exemplaires avec les musiciens de son temps comme Arnold Schönberg ou Thomas von Hartmann.

10/2015

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Romance et érotique LGBT

Page & Sommers Tome 1 : Un village si tranquille

Un espion blasé et un docteur de campagne traumatisé par les combats s'allient pour résoudre un meurtre dans l'Angleterre d'après-guerre. James Sommers est revenu du front brisé, les nerfs en lambeaux. Tout ce qu'il souhaite à présent, c'est se retirer dans le petit hameau de son enfance pour profiter de la vie calme et sans surprise d'un médecin de campagne. Et il n'a vraiment pas besoin de voir débarquer un étranger, aussi séduisant soit-il, qui semble en outre impliqué dans la première mort violente que le village ait connue depuis bien longtemps. Le fait que ce nouveau venu soit également la première personne que James a envie de toucher depuis le début du conflit ne fait qu'aggraver son trouble. La guerre est peut-être finie pour le reste du monde, mais Leo Page ne chôme pas, accomplissant le sale boulot pour l'une des branches les moins recommandables des services secrets. Quand son supérieur lui ordonne de couvrir un meurtre, Leo ne s'attend pas à être envoyé dans un petit village tranquille. Après une semaine passée à aider de vieilles dames à préparer des bottes de paille et à flirter avec un séduisant docteur, Leo se voit en passe d'oublier tant sa vraie nature que la raison de son séjour. Il risque de ressentir des choses qu'il n'a pas le droit de ressentir. Quelqu'un comme lui, qui efface son identité après chaque mission, ne peut avoir de racines. Au fur et à mesure qu'il dénoue les secrets et les mensonges qui s'entrelacent derrière les rideaux en dentelle de cette bourgade d'apparence si paisible, Leo réalise que la vérité qui commence à émerger affectera son futur comme celui de l'homme auquel il s'est attaché. #MM #Mystère #Suspense #Militaire #FictionHistorique #Crime #Enquête --- "Je me suis plongée dans ce livre, dans son atmosphère hivernale grisâtre qui reflète le coeur des deux hommes, ainsi que dans la lente progression de la chaleur et de l'espoir. Je suis restée éveillée bien trop tard pour le terminer et j'ai vraiment hâte de lire le prochain". - Kaje Harper, autrice de la série Se reconstruire "L'écriture est magnifique, mesurée, avec un grand sens du temps et de l'espace, et avec de fréquentes petites touches d'excentricité britannique qui rendent le livre attachant et engageant". - Christina (Goodreads) "C'était spectaculairement bon. Waouh. [... ] C'est subtil, c'est tendu, c'est émouvant, c'est drôle, et c'est extrêmement satisfaisant. Je ne peux pas attendre le prochain livre". - Alison (Goodreads)

01/2023

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Art du XXe siècle

Robert Lotiron. La poésie du quotidien

Inscrit à l'Académie Julian en 1903 où il fréquente l'atelier de Jules Lefèbvre. Il se lie d'amitié avec Roger de La Fresnaye, Paul Véra et Louis Marcousis. En 1907 il rencontre Robert Delaunay qui lui fera connaître Apollinaire, Gleizes, Metzinger et Léger. Après un court passage à l'Académie Ranson il prend son premier atelier. Ces années d'avant-guerre sont des années d'expérimentations intense. Il hésite encore entre influences impressionnistes, cézanisme géométrique, réminiscences fauves et cubisme tempéré. En 1910, il débute au Salon d'Automne ainsi qu'à celui des Indépendants. Il participe également à d'importantes expositions, entre autres à la deuxième organisée par le "Blaue Reiter" à Munich en 1912. Sa première toile importante Le Tennis lui permet de devenir sociétaire du Salon d'Automne. Après la guerre Lotiron intègre l'importante galerie Marseille où il rejoint Segonzac, Luc-Albert Moreau ou encore André Mare. Son style s'affirme à partir des années 1920 dans une combinaison toute personnelle qui mêle le souvenir de la sincérité ingénue du Douanier Rousseau, le sens de la composition, de l'opposition des formes et du rythme des couleurs hérités de Cézanne avec une palette restreinte mais riche de nuances. Ses oeuvres, généralement de petits formats mais ne manquant jamais de monumentalité, restituent sans emphase et avec sensibilité le climat d'une époque, d'une France au quotidien. Lotiron évite néanmoins tout pittoresque et toute anecdote. En 1921, la galerie Druet lui consacre une première exposition particulière. Lotiron s'impose comme l'un des paysagistes les plus en vue de son époque. Par l'intermédiaire de Paul Guillaume, le collectionneur américain Barnes fait l'acquisition, en 1923, de quatre oeuvres représentatives de son travail. Robert Lotiron sera alors présent dans toutes les grandes expositions mettant en avant l'art indépendant français de cette période. Ses oeuvres sont régulièrement acquises par l'Etat et il bénéficie dans les années 30 de plusieurs commandes de décorations murales. Vers la fin de la décennie, son art se fait plus sévère sans renoncer néanmoins au raffinement de la couleur. Après la Seconde Guerre Mondiale, il enrichit ses recherches en abordant la lithographie. Sa vision se fait de plus en plus directe et dépouillée. Il s'éteint le 18 avril 1966. Farouchement indépendant, Robert Lotiron a accueilli "toutes les libertés qui permettent d'augmenter le pouvoir d'expression, modifiant les éléments du tableau ou l'importance des valeurs sans soucis exagéré de la réalité objective". Ainsi peut-il affirmer au soir de sa vie : "Libre d'engagement, je peins pour mon plaisir et mon tourment".

08/2022

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Développement durable-Ecologie

Reverdir le Sahara

Un ouvrage porteur d'espoir pour l'Afrique mais aussi pour le monde entier. Il ne s'agirait pas d'un miracle, c'est une question de volonté à mettre en oeuvre. Ce livre fait office de pionnier en matière de prise de conscience et de proposition de solutions concrètes. Refertiliser massivement le Sahara est une planche de salut pour les problèmes lancinants de l'Eurafrique et du monde. Cette plateforme de résolution des questions de climat, de chômage et de migrations surgit dans son ampleur et sa faisabilité. C'est bien là que se jouera un tournant majeur de ce siècle, sur les terrains sociétaux, techniques, agricoles et culturels. Les institutions internationales y joueront un rôle. Il est crucial d'en prendre conscience le plus tôt possible. Cet ouvrage présente des opérations de reverdissement effectuées, en cours d'exécution, en projet, ou à l'état d'idées. Leur réussite et leur pertinence est prise en considération. Le Sahara fut vert il y a seulement 5500 ans. L'homme joua un rôle majeur dans sa désertification. Ce rôle peut s'inverser si nous le voulons. L'eau douce est à proximité. La formation de l'humus, puis graduellement la mise en action de l'agroécologie seront les bases de la refertilisation. Les moyens de ces actions, actuels ou en projet, sont décrits dans cet ouvrage. Cela paraît une gageure insurmontable au vu de la situation d'insécurité entre autres dans certaines zones. Pourtant, des chantiers sont en cours, portés par des populations qui y croient et qui y travaillent. Ce sont eux qui induisent la pacification, plus durablement que les armées locales ou étrangères. Le projet est de multiplier ces chantiers par milliers ! Les moyens financiers d'une action de fertilisation seront créés. La réorientation se fera. Cela devrait ressembler à un effort de guerre. Ces retournements sont en gestation. Puisse cet ouvrage contribuer à les accélérer.

10/2019

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Autres éditeurs (A à E)

J’habite ici aussi

Dans la ville, vivent des gens mais aussi des animaux sauvages. Parfois ils se rencontrent et c'est alors que naissent des histoires. Un album pour les enfants basé sur des témoignages certifiés 100% vécus. "Une chauve-souris vous a souri ? Une grenouille vous a embrassé ? Votre histoire nous intéresse". Sur base d'un appel à témoignage, Marie Mahler et Jean-Michel Leclercq ont glané des dizaines d'histoires vraies de rencontres entre êtres humains et animaux sauvages en ville. Dans J'habite ici aussi, ils en restituent les plus belles et les plus folles, en texte et en image. Entre réalisme et fantaisie, nous découvrons des renardeaux voleurs de chaussures, des fourmis mangeuses de crottes nez, un grand-duc en convalescence, un merle s'invitant à un concert ou encore un lapereau sauvé de l'appétit d'une corneille par des shérifs improvisés... On s'amuse et l'on s'étonne au rythme des surprises et des émotions des différents narrateurs. On partage leur émerveillement et leursquestionnements, ainsi que leurs stratagèmes pour interagir avec ces voisins étonnants. Le livre nous propose seize histoires, racontées chacune sur une seule planche par un texte et un dessin. Marie Mahler a sculpté ces différents tableaux avec humour et une bonne dose d'imaginaire, utilisant une technique mixte mêlant dessins et collages, crayons, ciseaux et pinceaux, pour une explosion jouissive de couleurs. Jean-Michel Leclercq a adapté les récits originaux dans une langue à hauteur d'enfant pouvant aussi parler aux adultes. Car, comme le démontrent les aventures du livre, quand le sauvage s'invite dans sa vie bien rangée, l'adulte redevient un peu enfant. A la fois, émerveillé, naïf et curieux. Au-delà de l'espièglerie divertissante de ses récits, J'habite ici aussi se veut également un livre de sensibilisation écologique ainsi qu'une fenêtre ouverte sur des êtres vivants si différents et pourtant si proches de nous. L'ouvrage se clôt sur deux petits textes invitant à repenser à notre rapport au "monde sauvage" , en ville et au-delà.

12/2022

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Sociologie

Zone de mort

"Confronté à l'épreuve ultime, Paul Yonnet laisse libre cours à une écriture qui est à la fois un combat contre la mort menaçante et une planche de salut l'empêchant de sombrer. Zone de mortdécrit l'expérience limite d'un individu avec sa propre histoire et son rapport au monde, mais par-delà ce parcours unique et tragique, il dévoile une vérité abrupte qui s'adresse à tous : celle de l'individu confronté à la souffrance et à la mort dans une société qui fait tout pour les mettre à distance. Ce texte est un coup de poing contre le nouveau monde aseptisé, l'envers du décor de l'optimisme enjoué des bien-pensants de la postmodernité et des partisans doucereux du suicide assisté." Etudiant à Caen en 1968 où il connut Jean-Pierre Le Goff, Paul Yonnet est l'un des observateurs les plus originaux et les plus pénétrants de la société. contemporaine. Il a bâti une oeuvre sociologique puissante et singulière qui éclaire comme nulle autre l'expérience de notre postmodernité, tout particulièrement dans le domaine des loisirs et des sports. L'un de ses livres, Voyage au centre du malaise français. L'antiracisme et le roman national (1993), qui à sa sortie avait suscité une polémique, se révèle aujourd'hui prémonitoire. L'écriture a toujours été pour Paul Yonnet une " épreuve de vérité ". Dans ce texte hors des normes, à la fois dur et lumineux, qui dit le combat contre la maladie, l'épreuve qu'elle représente, se mêlent les souvenirs d'enfance, le désir de vivre jusqu'au bout de la nuit en toute la lucidité. Libre à chacun d'apprécier ou non ce récit qui contient sa part de mystère, alterne les moments de réminiscences, de sérénité, d'angoisse et de chaos. Le lecteur ne peut sortir indemne de la traversée de cette "zone de mort" qui nous confronte à notre condition d'être souffrant et mortel. Paul Yonnet est décédé le 19 août 2011 à l'âge de 63 ans.

09/2017

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Humour

Plantu. 50 ans de dessin

Cet ouvrage, Plantu, 50 ans de dessin, offre une rétrospective unique dans l'atelier de l'artiste. On y reconnaîtra sa manière bien à lui d'attraper ses "bons clients" - Mitterrand en danseur de hip-hop, Sarkozy et sa coupe au rasoir, Hollande en concombre -, tout le bestiaire politique qui a marqué la vie publique depuis un demi-siècle. Le caricaturiste du Monde nous ouvre aussi en grand les portes de ses enfers : ses dessins inédits, ses dessins interdits, censurés ou publiés au milieu des polémiques et des tensions, sur le conflit israélo-palestinien, les guerres des Balkans ou les représentations de Mahomet. Dans ces pages intenses, Jean Plantu se raconte sans détour à Eric Fottorino pour dire ce qui fait penser son crayon. Ce qui l'énerve, ce qui l'indigne. Qu'il aborde ses débuts, ses combats contre l'intolérance et les excès de tous bords, son travail sur le Proche-Orient ou ses engagements au sein de sa fondation Cartooning for Peace, Plantu est toujours le même : entier, sincère, provocateur mais pas trop, à la limite de ce qu'il s'autorise pour pratiquer cet exercice à haut risque qu'il appelle le "dérapage contrôlé". Un mélange de liberté et de responsabilité. A travers quelques thèmes de prédilection qui sont autant de questions graves - comment dessiner après Charlie, comment Internet fait-il de la planche du dessinateur un terrain miné, comment expliquer au public français ou étranger jusqu'où il peut aller sans humilier -, Plantu offre un témoignage rare et exceptionnel sur son art chaque matin recommencé. A l'occasion de l'exposition "Plantu, 50 ans de dessin de presse" organisée par la BnF en mars 2018, ce marathonien du trait livre au passage un enseignement sur sa manière de dessiner, sur les chemins parfois inattendus qu'empruntent sa mine et sa pensée pour susciter le rire, le sourire, l'indignation, le malaise, et toujours la réflexion.

03/2018

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Insectes et oiseaux

Les abeilles. Avec un poster inclus

Un "P'tit doc" en format géant ! Pour tout savoir sur les abeilles et la vie dans la ruche. Une découverte immersive de cet univers passionnant. Sensibiliser les enfants à la vie de cet insecte fascinant Un documentaire pour tout connaître sur la vie de ce petit animal, devenu le symbole de la biodiversité. Abeille charpentière, bourdons terrestres, abeilles domestiques : il existe de nombreuses sortes d'abeilles ! Les illustrations très zoomées d'Emiri Hayashi permettent de découvrir en détail le fonctionnement de la ruche. Une colonie est organisée autour de la reine et de ses ouvrières qui nourrissent les larves en fabriquant du miel. Pour butiner, l'abeille utilise sa longue trompe et aspire le nectar des fleurs. Elle récolte aussi le pollen dont elle fait une boule, qu'elle apporte à la ruche. Lorsque certaines abeilles vont butiner, d'autres gardent la planche d'envol. A leur retour, les abeilles butineuses signalent aux autres l'endroit où elles ont trouvé un champ, en effectuant une petite danse ! De nombreuses informations sur l'intelligence animale ou comment cette petite société est parfaitement organisée, et un poster géant de la ruche ! Comprendre comment fonctionne la récolte de miel On y apprend de quelle manière l'apiculteur prend soin des ruches et récolte le miel. Tout d'abord, il doit s'équiper : même si les abeilles piquent rarement, mieux vaut se protéger de la tête aux pieds. L'apiculteur laisse une partie du miel aux abeilles et en récolte une autre : c'est le miel que l'on consomme. Que se passe-t-il une fois dans la miellerie ? L'apiculteur extrait le miel des alvéoles grâce à une machine. Puis il laisse le miel reposer avant de le consommer... ou d'en faire des dérivés, comme le pain d'épices, le bonbon, les savons... Des infos qui raviront les plus gourmands ! Une immersion macro en format géant, pour tout savoir sur cet insecte incroyable !

04/2023

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Bayard - Je bouquine

Les gardiens du Phos

Plus de dix ans après que d'étranges flammes bleues soient brièvement apparues dans la rue du Cèdre, à Calloway, Texas, Avery Miller, 12 ans, et sa mère s'installent dans cette rue que l'on prétend maudite au point de la surnommer "rue de l'Etrange" . Seules deux autres familles y vivent : les Gil et les Hirsch. Avery devient donc amie avec Lola et Bastian Gil, ainsi que Dani Hirsch, et rejoint les Sardines, leur équipe de Phosboard, sport qui se pratique sur une planche qui plane à quelques centimètres au-dessus du sol grâce au "composant P", une matière organique découverte dix ans plus tôt. L'été suivant, les membres des Sardines réalisent qu'ils ont tous des pouvoirs étranges qu'ils sentent en eux une flamme bleue. Ils sont des Porteurs de Phos. Un soir, appelés par des voix étranges, les jeunes sont contactés par des extraterrestres. Ceux-ci souhaitent anéantir la Terre, qui n'a pas su profiter des richesses du Phos et souhaite l'utiliser à des fins militaires. Les extraterrestres ne veulent sauver que 5 jeunes aux pouvoirs prometteurs, qu'ils reverront au Soltice d'été. Mais évidemment les Sardines refusent d'abandonner les leurs et décident de montrer leurs souvenirs aux extraterrestres pour prouver que la Terre est un endroit plein de bonté, de beauté, et ne doit pas être anéantie. Malheureusement, le soir de la grande compétition de Phosbard, les Sardines établissent un lien fort qui révèle leurs pouvoirs au public et cause un grand incendie. Lola, Avery et Bastian sont kidnappés par le PDG de PhosTech, qui mène les recherches sur les Porteurs de Phos afin d'utiliser les pouvoirs des enfants dans l'effort de guerre. Dani n'aura d'autre choix que de s'allier à Zander, ancien membre des Sardines qui les a abandonnés, pour tenter de sauver ses amis et... toute l'humanité.

04/2022

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Policiers

MotherCloud

Glaçant et actuel, un thriller d'anticipation troublant de crédibilité, plus réaliste encore que 1984 ; le futur classique d'une génération, qui rend hommage aux oeuvres de Ray Bradbury, Margaret Atwood, Ursula K. Le Guin ou Eugène Zamiatine. Cloud n'est pas seulement un lieu de travail. C'est un lieu de vie. Cloud est la solution à tous vos problèmes. Paxton n'aurait jamais pensé se retrouver là, dans ce hall de gare désaffecté, face à cet écran chargé de lui faire passer un entretien pour intégrer le Cloud. Cloud, cette superstructure de la vente en ligne, devenue incontournable depuis que les dernières émeutes ont rendu les magasins infréquentables. Ironie du sort, la planche de salut de Paxton, et de millions d'autres, est aussi la boîte qui a coulé sa petite entreprise. Zinnia, elle aussi, n'aurait jamais pensé mettre les pieds dans une unité MotherCloud. Mais son projet est bien différent ; une révolution est en marche dont elle est le bras armé. Pénétrer les murs du Cloud n'est qu'un premier pas pour infiltrer le système, pour détruire Gibson, son charismatique leader. Et Paxton pourrait l'y aider ; même si cela implique de le sacrifier... Mais comment ébranler la bête ? Dans cet univers où tout est calculé, paramétré, surveillé, guidé, où l'humain et l'individu disparaissent au profit de la rentabilité, de la productivité, il est impossible de dévier, impossible de penser, impossible même de tuer. Rendre le monde meilleur. Et si c'était possible ? Jusqu'où Cloud est-il prêt à aller pour servir sa propre utopie ? Où se logent ses failles ? Dans cet univers où tout est calculé, paramétré, surveillé, où l'humain disparaît au profit de la rentabilité, où l'individu n'est qu'un algorithme, Zinnia et Paxton réalisent bientôt qu'il est impossible de dévier. A moins d'être prêt à se sacrifier ? Car derrière sa façade d'entreprise idéale, MotherCloud est une machine à broyer, impitoyable à l'égard de ceux qui oseraient se rebeller.

03/2020

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Littérature étrangère

Comme un frère

David Treuer, 30 ans, est l'auteur de Little, paru en 1998 chez Albin Michel et qui a été unanimement salué par la critique. Originaire de la réserve de Leech Lake, dans le Minnesota, il enseigne aujourd'hui la littérature à l'Université de Minneapolis. Comme un Frère est son deuxième roman. Minneapolis, 1981. Simon, un jeune Indien de trente ans, sort de prison où il a purgé dix ans pour le meurtre accidentel de son frère cadet, Lester. La première personne qu'il va voir, c'est sa mère, Betty, même si elle n'est jamais venue lui rendre visite. En fait, elle ne lui a jamais pardonné d'avoir tué son Lester ; C'est là que Simon découvre qu'il a un neveu âgé de dix ans et qui ignore tout du drame familial qui s'est joué avant sa naissance. Pour Betty qui l'a élevé, Lincoln compte plus que tout au monde et pour le protéger, elle lui a toujours caché l'existence de son oncle comme l'identité de sa mère. Plus tard, Simon retrouvera cette dernière, Vera, qui s'est trouvée au coeur du drame. Mais celle-ci ne veut plus entendre parler de cette période de sa vie, pas davantage de l'enfant qu'elle a abandonné dès sa venue au monde. C'est finalement auprès de One-Two, ce vétéran indien de la guerre de Corée qui fut autrefois son mentor, que Simon trouve un peu de chaleur. C'est lui qui l'a initié des années auparavant sur les chantiers de construction de gratte-ciel à Minneapolis. Mais comment retrouver sa place après dix années d'absence et d'isolement ? Comment vivre avec la mort de son frère sur la conscience, un frère dont on a été si proche avant de le sentir étranger ? Simon rêve de réconcilier le passé et le présent. Sa quête d'une rédemption impossible ravive des souvenirs douloureux et met inexorablement en place les éléments d'une nouvelle tragédie. Voilà un roman d'une force incroyable, qui possède un réel pouvoir d'émotion ? Peuplé de personnages saisissants et vulnérables, ce livre renferme des scènes inoubliables, dignes d'anthologie. Comme un frère est à la fois sombre et lumineux, tragique et somptueux. Un roman aux thèmes extrêmement forts (la famille, la faute, le pardon, etc).

01/2001

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BD tout public

Le retour à la terre Tome 1 : La vraie vie. Edition spéciale

Ah, la campagne, les petites fleurs, les bébêtes qui montent qui montent, et tout et tout... Quel citadin n'a rêvé d'aller s'y ressourcer ? Manu Larcenet a chopé le virus l'an dernier. A lui et à Mariette, sa compagne, le gazouillis des oiseaux, le doux bruit des ruisseaux et tout et tout ! Quand, comme Manu, on a passé sa vie en banlieue parisienne, ça change. Toujours timide, Manu était à cent années-lumière d'imaginer que le récit de sa nouvelle vie pouvait intéresser le moindre lecteur. Et puis, il est difficile de s'occuper d'un châtaignier de 45 mètres déposé dans son jardin par des voisins sympas tout en s'observant par la fenêtre ! Heureusement, parmi les amis venus découvrir le nouveau monde de l'auteur des Cosmonautes du Futur, se trouvait Ferri, l'homme qui raconte les folles aventures d'Aimé Lacapelle, le détective paysan qui trace son sillon dans Fluide Glacial. C'est Ferri qui s'est collé au récit des avatars de nos deux citadins depuis leur arrivée aux Ravenelles, 89 habitants (dont une jolie boulangère). Mais tout n'est pas rose quand on se met au vert ! Quel citadin exilé, n'a pas ressenti sur le coup de 18h le manque lancinant du bruit du Périf ? L'eau-de-vie de M. Henri le proprio peut consoler, mais on sent parfois le besoin d'un réconfort moral. Problème, allez dénicher un psy aux Ravenelles (89 hab.) ! Il serait plus facile d'y trouver un ancien maire ruiné par le fisc et installé, à poil et barbu, dans un arbre centenaire. C'est dire ! D'autant que certains effets secondaires sont redoutables. Manu, guitariste et chanteur punk plutôt urbain (avec des accents hardcore assez prononcés), concocte désormais des ritournelles que ne renieraient pas Francis Cabrel. C'est ça aussi, vivre aux Ravenelles (89 h.) ! Tête des Groggies, l'ancien groupe rock du Manu de Juvisy, lorsqu'ils déboulent en visite ! Ca sera l'occasion de découvrir que M. Henri se débrouille comme un chef à l'accordéon. Dès qu'il comprendra qu'il doit jouer en mi majeur et non en sol, ça promet des boeufs campagnards du feu de Dieu ! Pas chiens, Larcenet et Ferri traitent ce retour à la terre par histoires courtes d'une demi-page. 90 (bonnes) idées en 45 planches ! Ca rend généreux la vie au grand air ! Sitôt l'album refermé, on rêve d'une suite. Peut-être Manu nous présentera-t-il alors la boulangère des Ravenelles (89 h.) !

03/2010

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Littérature étrangère

Le jour où les skateboards seront gratuits

« La révolution est non seulement inévitable, elle est très imminente. Et le moment venu, mon père en sera le chef. » Alors que Saïd n'a que neuf mois, son père estime qu'il a mieux à faire que de s'occuper de sa famille : oeuvrer pour que la révolution triomphe aux Etats-Unis. Mahmoud est né en Iran ; il a fui le régime du Shah et s'est installé à New York où il est devenu un membre éminent du parti socialiste des travailleurs. Personnage haut en couleur et charmeur, il épouse Martha Harris, juive américaine avec laquelle il a trois enfants. Tandis que les deux aînés finissent par suivre le père, le petit Saïd est élevé par sa mère, fervente militante trotskiste, marginale, dépressive et tendre. Pour être fidèle à ses idéaux et alors qu'elle fait partie de la middle class, elle choisit l'expérience du déclassement. Elle décide de vivre au cour de quartiers délabrés, dans des appartements sordides, à Brooklyn puis à Pittsburgh. A l'ombre d'un père fantasque, Saïd vit sous le joug d'interdits absurdes qui l'excluent subtilement de la communauté des enfants : interdiction de manger du raisin en raison du boycott exigé par le syndicat des ouvriers agricoles, interdiction de posséder un skateboard tant que les planches à roulettes ne seront pas gratuites pour tous, etc. Quant aux loisirs, ils sont exclusivement consacrés au militantisme. Mère et fils passent vacances et week-ends à distribuer des tracts, à manifester ou à rendre visite à des prisonniers noirs évidemment victimes des salauds de capitalistes. À ce mode de vie finalement exotique dans l'Amérique des années 70 quand triomphe la société de consommation, s'ajoute l'incongruité d'un nom de famille imprononçable. Et en pleine crise de la prise des otages à l'ambassade américaine de Téhéran, le patronyme devient, pour le petit Saïd, un objet de moquerie et un motif de honte supplémentaires. Ce qui frappe dans le récit autobiographique de Saïd Sayrafiezadeh, c'est d'abord le ton enlevé, presque enjoué dont use le narrateur. Tout est vu à travers les yeux malicieux, vifs et moqueurs de l'enfant. Oui, c'est un garçon abandonné - sa mère sacrifie sa vie de femme et la part d'innocence de son fils à la révolution - à qui on interdit l'insouciance, mais il continue de ne voir que le côté cocasse des choses. Comme s'il avait opté pour l'élégance de l'humour afin de déjouer le sentimentalisme dégoulinant des biens pensants. Il ne faut pas compter sur Saïd Sayrafiezadeh pour plaindre l'enfant qu'il fut.

09/2013