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Gérald Forton, Alex Risène

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Récits de voyage

Promenade à Xian

Anne Philipe est revenue en Chine. C'était la quatrième fois. Elle y avait vécu un an en 1946, avant la Révolution. En 1948, elle avait traversé en caravane le Sin Kiang, jusqu'à l'Inde. En 1957, au moment des "Cent Fleurs", elle y était retournée avec Gérard Philipe. Elle l'a visitée de nouveau, au mois de mai 1980. Cette fois elle a découvert la Chine d'après la Révolution culturelle, d'après Mao, d'après Chou En-lai. Attentive aux êtres, mais aussi aux paysages, aux oeuvres d'art, attachée au présent et sensible au passé, elle a préféré le journal quotidien à toute autre forme de récit. Elle transmet ainsi de la façon la plus immédiate ce qu'elle a vu et entendu. Souvent, elle s'en rendait compte, ses interlocuteurs lui récitaient une leçon. Mais parfois ils parlaient à coeur ouvert. Et, sans cesse, la voyageuse française passait de l'admiration à l'inquiétude. Parmi les mille petits faits qu'Anne Philipe a rapportés et livre à notre imagination : des gens qui font la queue pour acheter Monte-Cristo, d'Alexandre Dumas ; les chauffeurs de taxi qui, entre deux courses, suivent les leçons d'anglais à la radio ; les fouilles et la forêt des stèles, à Xian ; les mauvais garçons de Shangai qui vendent des montres suisses à la sauvette ; le silence des campagnes où il n'y a plus d'oiseaux ; et pas davantage de chats ou de chiens, sauf celui du prince Sihanouk. Enfin, c'est un témoignage infiniment précieux et terrible que ce que racontent à Anne Philipe des amis d'autrefois, des acteurs et écrivains rescapés de la Révolution culturelle. Modeste mais précise, bienveillante mais lucide, Anne Philipe, en fin de compte, nous apprend beaucoup.

09/1980

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Théâtre

Chroniques théâtrales ( les lettres françaises 1948-1951 )

S'il fallait d'un mot caractériser le propos critique d'Elsa Triolet, celui de générosité conviendrait sans doute le mieux. Il y a toujours, par tradition ou par tempérament, une critique tatillonne et quinteuse, toute rechignée, qui se donne comme la forme la plus achevée de la mondanité. Une critique des cours secs. Rien de tel ici. La critique d'Elsa Triolet est celle de l'encouragement, c'est-à-dire du respect par principe du travail d'autrui, de la disponibilité à aimer. Attentive aux plus grands, Barrault, Jouvet, Vilar ou Christian Bérard, elle ne l'est pas moins aux inconnus (et certains d'entre eux sont les grands d'aujourd'hui) des jeunes troupes qu'un concours rassemble à Paris ; le geste premier chez elle est celui de la sympathie. Peu ou pas de préjugés, ni sur les gens ni sur les genres. Le récital de Maurice Chevalier (comme, plus tard, tel show de Johnny Hallyday) vaut comme un grand spectacle, en aucun cas minorisé. Une critique du plaisir qui n'est pas une critique d'humeur. Non pourtant qu'elle se laisse duper ; le regard est vif, aussi vif à repérer tel rôle, cette silhouette, encore, qui va s'appeler bientôt Gérard Philipe, qu'à percevoir le clinquant ou le creux, le rabâchage solennel et le truquage. Parfois l'erreur, ou ce qui paraît relever de l'erreur. Et cela entraîne moins à condamner qu'à interroger ou s'interroger, moins à trancher qu'à proposer un dialogue. Le discours critique est profondément pédagogique en ce sens qu'il exprime la même estime pour la scène et pour la salle, pour les gens du métier et pour le public. Il tend perpétuellement à établir des passerelles entre l'auteur et l'acteur, et les spectateurs.

04/1981

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Histoire internationale

Les exclus en Europe. 1830-1930, [actes du colloque, Paris VIII, 22-24 janvier 1998

En Europe, les années 1830 à 1930, marquées par l'industrialisation, l'urbanisation et la démocratisation, modifièrent considérablement le statut et le sort des individus rejetés de la société. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, vieillards et handicapés, mais aussi femmes, criminels, déviants ou marginaux, constituèrent des bataillons d'exclus. L'étude de cette période pose la question de la validité de la notion d'exclusion. Que recouvre ce terme utilisé par la sociologie depuis une vingtaine d'années ? Est-il opératoire pour des historiens qui cherchent à rendre compte de la diversité des trajectoires des rejetés de la société ? Les auteurs de cet ouvrage, chercheurs parmi les meilleurs spécialistes internationaux, nous dévoilent les procédures par lesquelles les sociétés européennes ont relégué des millions d'individus. Cet ouvrage est issu du Colloque international de Paris qui s'est tenu sous l'égide de la Commission européenne, du Comité d'Histoire de la Sécurité sociale et de la MIRE (Mission de Recherche au Ministère du Travail et des Affaires sociales). Les différents chapitres de ce livre regroupent les contributions d'André GUESLIN, de Dominique KALIFA Philippe ARTIÈRES, Henriette ASSÉO, Robert CASTEL, Christophe CHARLE, Evelyne COHEN, Pamela COX, Sophie DELAPORTE, Bernard DELPAL, Bernard DESMARS, Régine DHOQUOIS, Michel DREYFUS, Vincent DUCLERT, Bruno DUMONS, Nicole EDELMAN, Joao FATELA, Julie FETIE, Vinzia FIORINO, Elisabeth GAUDIN, Jacques GIRAULT, Angela GROPPI, Marie-Claire HOOCK-DEMARLE, Olivier IHL, Martine KALUSZYNSKI, Claude LIAUZU, Jean-Noël LUC, Maria MALATESTA, Yannick MAREC, Jean-Clément MARTIN, Catherine MAURER, Gérard NOIRIEL, Didier NOURRISSON, Gilles PÉCOUT, Christine PIETTE, Michel PORRET, Antoine PROST, Pascale QUINCY-LEFEBVRE, Madeleine REBÉRIOUX, Ann-Louise SHAPIRO, Jean-Claude SCHMITT, Étienne THÉVENIN, Christian TOPALOV, Nicolas VEYSSET, Nadine VIVIER, Stuart WOOLF, Jean-Jacques YVOREL.

03/1999

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Religion

Montpellier

L'histoire du diocèse de Montpellier a pour cadre le département de l'Hérault. Il correspond aux cinq anciens diocèses de Montpellier-Maguelone, Agde, Lodève, Béziers et Saint-Pons de Thomières, auxquels il faut ajouter quelques paroisses des diocèses de Narbonne, Alais et Nîmes. Les origines chrétiennes ont été confiées à un assistant d'Histoire de l'Université Paul Valéry, Michel CHALON. Henri VIDAL, de la Faculté de Droit de Montpellier, Président de la Fédération historique du Languedoc-Roussillon, s'est chargé de la période médiévale. Les temps modernes sont présentés par Mireille LAGET, Maître-assistant d'Histoire, et l'abbé Xavier AZEMA, Docteur en théologie, auteur d'une thèse sur le jansénisme dans le diocèse d'Agde au XVIIIe siècle. Gérard CHOLVY, Directeur de l'U.E.R. d'Histoire à l'Université Paul Valéry, a veillé à la rédaction d'ensemble et rédigé les chapitres qui vont de la Révolution à nos jours. Auteur de deux thèses de doctorat sur la région, il a puisé sa documentation dans les archives et parfois dans le témoignage oral. Cette documentation permet d'aborder tout à la fois les courants spirituels qui animent les clercs et les laïcs, l'évolution des sentiments religieux – la « religion populaire », la pratique, la ferveur —, les œuvres et mouvements d'Action catholique à la veille de Vatican II… Le souci commun a été d'aller au-delà des aspects traditionnels de l'histoire ecclésiastique et d'aborder, par le biais de la vie du peuple chrétien, l'histoire des mentalités, riche en contrastes dans un pays qui vit s'affronter catholiques et protestants, Blancs et Rouges, le cardinal de Cabrières et Louis Lafferre, l'Eclair et le Petit méridional.

01/1976

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Philosophie

Sept études sur Eric Weil

L'oeuvre philosophique d'Eric Weil (1904-1977) est l'une des plus importantes de la seconde moitié du XXe siècle. Oeuvre systématique qui repense l'héritage de la philosophie en fonction du problème radicalement moderne que pose le choix de la violence absolue - dont la réalité hitlérienne est l'exemple -, la Logique de la philosophie (1950) est prolongée par une Philosophie politique (1956), une Philosophie morale (1961), qui explicitent le même problème dans les domaines déterminés de la réalité politique et de la vie morale, et elle se double de la lecture philosophique des philosophes -Hegel et l'Etat (1950), Problèmes kantiens (1963), 2è édition augmentée, 1970) - et de nombreuses études dont quelques-unes sont réunies dans Essais et conférences (1970-71). Co-fondateur de Critique, Eric Weil fut professeur aux Université de Lille (1956-68) et de Nice (1968-74). Un premier colloque sur la pensée d'Eric Weil s'est tenu à l'Ecole Normale Supérieure de Pise, les 7 et 8 novembre 1979. A l'initiative de notre Centre et des Archives de Philosophie, un second colloque aura lieu les 21 et 22 mai 1982, à Chantilly, qui portera sur l'actualité d'Eric Weil. Les membres de l'équipe qui a fondée en 1979 à l'UER de Philosophie de Lille III le Centre Eric Weil ont, pour la plupart, suivi l'enseignement de Weil à Lille et participé à son séminaire dont aujourd'hui, cinq ans après la mort du philosophe, ils entendent encore la leçon. Ces Sept Etudes sur Eric Weil, présentées et discutées lors de rencontres régulières et amicales, prennent la suite de leurs contributions au numéro spécial de 1970 des Archives de Philosophie, au colloque de Pise de 1979, aux Cahiers philosophiques de 1981/82. Ont collaboré à cet ouvrage : Gérard AlmalehAlbert BaraquinLucien BescondMireille DepadtGilbert KirscherJean QuillienJean-François Robinet

01/1982

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Théâtre

Ilka Schönbein, un théâtre charnel

Depuis plus de vingt ans, Ilka Schönbein crée d'extraordinaires spectacles dont les titres disent son énergie, sa mélancolie et la matière dont ils sont faits : Métamorphoses, Le Roi Grenouille, Voyage d'Hiver, Chair de ma Chair, La Vieille et la Bête, Sinon je te mange... S'y mêlent son art consommé de la marionnette, son talent de comédienne presque contorsionniste (elle se forma à la danse), mais aussi son humour, son univers sombre et ses influences - les contes, la culture d'Europe de l'Est (sa compagnie s'appelle "Theater Meschugge" , "théâtre fou" en yiddish)... Toutes choses réunies au service d'un théâtre visuellement unique qui en fait l'une des artistes les plus fascinantes de la scène contemporaine. Et voilà plus de vingt ans, la photographe Marinette Delanné voit pour la première fois un spectacle d'Ilka Schönbein, au festival de théâtre de rue de La Flèche : "Je me souviens de la découverte d'une oeuvre faite de sensations, de sensualité, d'impressions fulgurantes ; de ses innombrables "métamorphoses". J'ai su, à l'instant même, que ce travail artistique ne ressemblait à rien d'autre. Mais aussi qu'il devenait essentiel pour moi, que je devais en témoigner, que j'avais envie de me mettre à son service pour rendre compte de sa beauté et de son humanité. J'ai alors commencé à la suivre. ". . Ce livre présente le fruit de cet étonnant compagnonnage au fil des ans, à travers des images qui sont tout à la fois celles inventées sur scène par Ilka Schönbein et captées par le regard aigu de Marinette Delanné. Accompagnées des textes de Naly Gérard qui disent le lien entre ces deux artistes, ces photographies racontent à merveille un art hanté et singulier, une artiste majeure.

02/2017

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Littérature française

Le Marge. Tome 1

" Soudain, il se couche au sol puis rampe en direction d'un endroit caché par un rocher : il vient d'entendre des aboiements presque immédiatement suivis d'un bruit de moteur. Une jeep pick-up qui fait une ronde avec un ou peut-être deux chiens. Il y a peu de vent et il souffle vers le nord, ce qui fait penser à Friedrich qu'il ne sera pas repéré tout de suite par les chiens. Le jeune homme décide de se dépêcher de se rendre vers le Danemark. Il se met à courir en se penchant le plus possible, sachant que du chemin il est invisible et oubliant quelque peu toute prudence, c'est ainsi que, débouchant d'une prairie encaissée, il entend tout à coup un tonitruant "Halt"... " Belgique, fin des années soixante-dix. Friedrich a dix-sept ans et a pris sa décision, il quitte tout : ses parents, sa petite amie, cette société rigide qui ne le comprend pas et dans laquelle il ne se reconnaît pas. Il part à vélo pour Louvain et rencontre une bande de jeunes de nationalités différentes, qui vivent en communauté dans une grande maison. Il en fait son chez lui deux ans durant, avant de tenter l'aventure à Amsterdam, puis au Danemark... Soixante-huit n'a laissé personne indemne. C'est l'époque des transgressions, des expériences de toutes sortes : sexualité, drogue... Le voyage affranchit toutes les frontières, tout est à découvrir... Dans ce roman d'apprentissage alliant un érotisme parfois torride à une recherche philosophique de la profondeur de son être, Gérard Nicolas fait souffler un vent de liberté irrésistible, sans occulter pour autant la réalité derrière les illusions. Avec ce premier tome d'un voyage pas comme les autres, il signe une chronique enfiévrée et réaliste portée par une galerie de personnages hauts en couleur, croqués avec justesse.

07/2018

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Histoire de France

Bloqués dans l'enfer Meuse-Argonne. Septembre-octobre 2018 : les Américains arrêtés au nord-ouest de Verdun

Les amateurs de conflits contemporains connaissent bien les difficultés rencontrées par l'armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale dans " I'enfer vert " du bocage normand à l'issue du débarquement du 6 juin 1944. Malgré leur écrasante supériorité en moyens matériels, les GI's avaient peiné à progresser lors de la bataille des haies au mois de juin et de juillet 1944 avant de rompre le front allemand avec l'opération Cobra. Mais combien de passionnés d'histoire se rappellent que lors de la guerre précédente, les Sammies ou Doughboys, " aînés " des GI's, avaient eux aussi connu d'immenses difficultés, durant l'automne 1918 pour percer les lignes d'une armée allemande qui pourtant n'était plus alors que l'ombre d'elle-même ? Si les noms La Haye-du-Puits ou Saint-Lô résonnent encore dans les esprits, qui se souvient des combats acharnés pour la hauteur boisée du Montrebeau, du village de Cierges, du bois des Ogons, pour ne citer qu'eux, menés en septembre et octobre 1918 ? Qui peut deviner, sur le terrain, que les environs immédiats du cimetière militaire de Romagne-sous-Montfaucon, la plus grande nécropole américaine d'Europe avec plus de 14 000 corps, ont été l'enjeu de furieux combats pour la possession de la Kriemhild-Stellung, baptisée ligne Hindenburg par les Alliés ? Dans cet ouvrage, Yves Buffetaut et Nicolas Czubak reviennent à hauteur d'hommes sur la plus importante et difficile bataille menée par l'armée américaine durant la Première Guerre mondiale avec le souci d'y apporter un regard germano-américain. Le récit des événements, appuyé par plus de 150 photos d'époque, est complété par des textes de Quentin Gérard présentant les uniformes des combattants des différentes armées en présence.

10/2018

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Critique littéraire

L'homme aux portraits. Une vie de Joseph Motchell

Né en 1908 dans une ferme de tabac et de coton en Caroline du Nord, après de brèves études de médecine Joseph Mitchell s'installe à New York en 1929 et devient reporter. D'abord pour le World et le Herald Tribune, puis le mythique New Yorker. L'attention au détail, le sens de la construction, l'art de l'inventaire, Joseph Mitchell éleva le reportage au rang d'art. Les lecteurs chérissaient ses papiers peuplés de marginaux, ses esquisses de portrait d'un clochard céleste, d'un roi des gitans, d'une tenancière de cinéma à dix cents, de dockers, de piliers et patrons de bar, de passants mélancoliques et de fiers-à-bras. En 1964, ses récits cessèrent tout à coup de paraître. Dilettante laborieux, Joseph Mitchell se rendait tous les matins au journal, accrochait à la patère manteau et chapeau, s'installait à son bureau, assemblait ses notes et tapait à la machine, mais pourtant ne publiait rien... Il hanta pendant près de trente ans la rédaction, devint peu à peu une sorte de Bartleby qui aurait troqué ses habits de scribe pour ceux d'un journaliste à la plume tarie, un homme qui préfère ne pas ou plutôt ne plus. L'Homme aux portraits : une vie de Joseph Mitchell révèle le mystère derrière l'oeuvre d'un des écrivains les plus importants et pourtant méconnus de la seconde moitié du XXe siècle, vénéré par Martin Amis, Salman Rushdie, Paul Auster ou Janet Malcolm. Se fondant sur des milliers d'archives et des dizaines d'entretiens, Thomas Kunkel tente de répondre à la question qui a obsédé lecteurs et critiques pendant des décennies : quel était le secret de Joseph Mitchell, "le parangon des reporters" ?

10/2017

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Photographie

J'avais posé le monde sur la table

Ce livre à caractère monographique revisitera une grande partie de l’oeuvre de Gérard Rondeau, des coulisses si singulières des muse?es à sa grande collection de portraits de peintres et d’e?crivains contemporains réalisés pour Le Monde, de ses pérégrinations avec l’écrivain Bernard Frank à son travail engagé auprès des humanitaires de Médecins du Monde, sans oublier son accompagnement du grand peintre Rebeyrolle. Le livre évoquera les allers-retours de Rondeau entre le siège de Sarajevo et l’Est de la France, dans une géographie des traces de la guerre, mais aussi du temps, 14-18, 1992-1996, un voyage singulier qui s’appuie sur sa fréquentation à la fois des lieux de la première guerre mondiale et de ceux de la Bosnie-Herzégovine en guerre. La confrontation des images se fera de manière géographique, une photographie de voyages, mais aussi de manière très picturale, les paysages d’ici et d’ailleurs ; un Maroc en hommage à Delacroix pourra dialoguer avec une chronique rémoise dans une lecture très personnelle de la ville à travers les jeunes rebelles du Grand Jeu. Le livre sera rythmé par des photographies très personnelles de Rondeau, à la fois poétiques et surréalistes, notamment par son travail « sur l’écrit » et par celui sur le corps. Le livre devant servir de catalogue à l’exposition éponyme qui se tiendra à Reims pendant tout l’hiver 2015-2016, la Champagne sera bien sûr très présente dans l’ouvrage, depuis les portraits anonymes réalisés à la fin des années 80 à son approche singulière de la cathédrale de Reims. Ce livre sera accompagné entre autres de textes de Christian Caujolle, Jean Clair, Philippe Dagen, Bernard Frank, Olivier Frébourg, Jean-Paul Kauffmann , Bernard Noël ..

11/2015

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Cinéma

Mes chères filles, je vais vous raconter...

En France, quand on évoque la famille Bruni Tedeschi, on pense d'abord à Carla, mannequin, chanteuse, ancienne Première dame, et à sa soeur aînée Valeria, actrice et réalisatrice. Et puis, on se souvient du très beau film autobiographique de Valeria, Un château en Italie, et le visage de Marisa, sa mère, nous revient en mémoire : ses yeux bleus de chat, son grand sourire, son port de tête et ses gestes gracieux. Marisa Bruni Tedeschi n'est pourtant pas qu'une mère - c'est une femme incroyablement indépendante qui a traversé le siècle et qui, aujourd'hui, s'adresse à ses filles pour leur raconter sa vie, ses secrets, ses joies et ses peines ; sa jeunesse en Italie pendant la guerre, la mort de son père, la rencontre avec son mari Alberto, leur exil en France, ses grandes histoires d'amour et sa passion pour le piano. Avec une incroyable générosité, et beaucoup de fantaisie, elle nous fait voyager : on est dans les coulisses des grands festivals de musique de Venise et de Spoletto ; on écoute les conversations des bonnes ; on passe à table avec la Reine d'Angleterre lors du voyage présidentiel de 2008 ; on visite tous les recoins du château de Castagneto ; on fume le cigare avec Nicolas Sarkozy au Cap Nègre ; on assiste à un dîner d'affaires avec Gérard Depardieu et John Travolta... Dans une galerie de portraits incroyablement vivants, elle nous présente ses amis les plus fidèles - musiciens, artistes, médecins, antiquaires - et, avec pudeur et tendresse, parle de ses filles - leur jeunesse, leurs relations, leurs carrières. Et dans des chapitres bouleversants, Marisa nous raconte les grands drames de sa vie : la perte de son mari et, dix ans plus tard, celle de son fils, à qui elle dédie ce livre.

05/2016

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Critique littéraire

Regards sur la vie et l'oeuvre de Louis Bertrand

C'est contre la malédiction de l'oubli que s'inscrivait ce colloque commémorant le 50e anniversaire du décès de ce grand écrivain français que fut Louis Bertrand (1866-1941), auteur original et puissant, Lorrain d'origine, Normalien des plus brillants, devenu successeur de Maurice Barrès sous la Coupole, mais aujourd'hui si injustement méconnu. Et pourtant ! Découvrant l'Algérie comme jeune professeur en 1891, il en fera une de ses principales sources d'inspiration, devenant avec ses romans "africains" (Le Sang des races, 1899, Pépète le bien-aimé, 904) le fondateur de "l'Algérianisme" dont Albert Camus sera plus tard le plus célèbre représentant (rapports de Marcel Cordier et Marc Baroli). Face à l'Islam (dont il pressent la menace) l'importance universelle des religions sur les civilisations s'impose à lui. Le passé romain et chrétien de l'Afrique du Nord découvert dans l'éblouissement et le catholicisme retrouvé dans la ferveur, lui inspireront un superbe Saint Augustin (1913) au succès considérable et Sanguis Martyrum (1918), l'histoire des premiers martyrs chrétiens d'Afrique du Nord (contributions de Gérard Blandin et des abbés Jean Bayot et Alain Lorans). Son éclatant Louis XIV (1923) suscitera de nombreux successeurs (intervention de François Bluche). Il s'intéressera aussi à l'Espagne, avec Philippe II (1929), Histoire d'Espagne (1932) et surtout Sainte Thérèse (d'Avila) aux tirages impressionnants (1927). Remarquable romancier de moeurs, il peut, avec Mademoiselle de Jessincourt (1911) légitimement rivaliser avec Madame Bovary de Flaubert dont il se veut le disciple fidèle (contribution du professeur Alain Lanavère). Guidé par les spécialistes les plus qualifiés (au premier rang desquels son irremplaçable biographe L.-A. Maugendre), on découvrira des aspects aussi passionnants qu'inattendus sur la vie et l'oeuvre de l'auteur auxquelles une première partie du volume introduit (texte de Daniel Heck).

06/2015

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Littérature française

Le Maître du Mont Xîn

Deux femmes gravissent les pentes du Mont Xîn, où, au XIIe siècle, un couple d'amants philosophes a institué un rite faisant de l'érotisme une voie spirituelle. L'une est novice dans un monastère qui le perpétue sous la houlette d'un Maître vivant en solitaire dans son ermitage. L'autre, Soyindâ, est à chaque étape assaillie par les souvenirs. Enfant "ânaturelleâ" , pauvre, solitaire, ostracisée, elle a découvert la danse interdite aux femmes en imitant des animaux, le vent dans les branches, les remous du lac... Elle a fugué, est devenue danseuse dans un faux temple voué aux ébats de riches débauchés, s'est faite moniale pour suivre son amie d'enfance, puis, défroquée, s'est lancée dans une brillante carrière de danseuse. Avant de se retirer dans l'anonymat, elle vient saluer une dernière fois le vieux Maître dont les jours sont comptés. Roman d'aventure, de quête intérieure et de réflexion. Sur l'art, l'authenticité et ses dévoiements, la sexualité humaine, la spiritualité, l'emprise délétère des religions et des systèmes de pensée, l'inévitable sclérose de toute institution, la relativité de toute morale... "Adam est un auteur qui ne se place ni au centre ni devant le monde, il se poste en bordure de celui-ci, comme on s'aventure au bord d'un gouffre, au risque d'y choir [... ] [Il] fait à tout moment ressortir cette violence latente qui sous-tend la vie quotidienne [... ] [une] attention sans complaisance, [une] objectivité sans froideur [... ]" (Jacques De Decker, Le Soir.) Ex-médecin militaire, coopérant au Congo, casque bleu en Bosnie-Herzégovine, Gérard Adam est l'auteur d'une vingtaine de romans et recueils de nouvelles. Egalement traducteur du bosno-croate, il est titulaire de plusieurs prix littéraires et a obtenu le prix international Naji Naaman pour l'ensemble de son oeuvre.

10/2022

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Poésie

Ainsi parlait Saint-Pol-Roux. Dits et maximes de vie

Saint Pol-Roux occupe dans la littérature française une place à part : il est l'héritier direct du romantisme ; il est le fondateur, avec quelques amis, du symbolisme ; enfin il a été salué par les surréalistes comme leur grand précurseur. Bien au-delà de ces mouvements, le génie visionnaire qui éclate dans ses "oeuvres futures" en font l'un des théoriciens les plus hardis de son temps. Mais tout autant que son oeuvre, c'est la personnalité rayonnante du "Mage de Camaret" qui a fasciné ses contemporains et qui donne aujourd'hui encore à ses textes une saveur inimitable : "Saint-Pol-Roux, écrit Max Jacob, aura été le dernier de ceux pour lesquels la Poésie c'est aussi une vie d'apôtre, de Saint, la grandeur des vues, la sublimité des préoccupations, la bonté, la haute honnêteté". Et le surréaliste Eluard n'est pas moins élogieux : "Quand nous le lisons, tout tremblants, enchantés et les yeux pleins de larmes devant cette beauté si nouvelle et candide, cette beauté qui sourit irrésistiblement à l'homme et aux quatre éléments, un nom nous vient aux lèvres qui nous fait ses enfants : Saint-Pol-Roux le Divin". Une grande partie des manuscrits de Saint-Pol-Roux a été détruite par l'occupant nazi. Ces pages, dispersées sur la lande et recueillies par des Camaretois, ont été pieusement conservées par Divine, sa fille. Au fur et à mesure des années, ces textes ont été publiés en 23 volumes par Gérard Macé, Alistair Whyte et Jacques Goorma. Le travail d'édition se poursuit aujourd'hui. Ce petit volume de la collection Ainsi parlait est donc un moyen précieux pour découvrir d'une manière synthétique une oeuvre majeure.

03/2022

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Histoire internationale

Cuba : une utopie cauchemardesque. Derrière le mythe, un demi-siècle de tyrannie castriste

Le voyage de François Hollande à La Havane et sa jubilation à parader avec Fidel Castro rappellent la fascination de la gauche française pour la " belle révolution " . Le président a oublié sa tribune de 2003, où il définissait le régime castriste comme un " pouvoir personnel, voire familial " avec " l'arsenal complet d'une dictature " . Le passage du pouvoir de Fidel à Raùl Castro, à partir de 2006, est venu parfaire la tyrannie dynastique. Bien avant Hollande, nombreux sont ceux qui ont chanté le LiderMâximo. Déçus par le communisme à la soviétique, ils trouvent à Cuba une révolution fraternelle, sensuelle et joyeuse. Même si la réalité n'a rien à voir avec cette image, car dès la prise du pouvoir, le nouveau régime fusille à tout va, les prisons se remplissent d'opposants, sans que le processus démocratique annoncé ne voie le jour. Pourtant cinéastes, acteurs, musiciens, sportifs, animateurs télé et quantité de célébrités avaliseront les fables de la révolution cubaine ; de Gérard Philipe à Jean-Paul Sartre, de Jack Lang à Jean-Luc Mélenchon, de Diego Maradona à Laurent Ruquier... Rares sont ceux qui aux charmes tropicaux ont préféré la vérité, qui ont dénoncé les emprisonnements, les jugements iniques, la chasse aux homosexuels, la censure, le rationnement, la misère, qui ont aidé les exilés, qui ont alerté sur les milliers de fugitifs, les balseros, noyés ou mitraillés par les garde-côtes. Aujourd'hui Barack Obama parle de lever l'embargo américain, sans avoir obtenu, en échange, le moindre gain démocratique. La normalisation des relations diplomatiques a eu pour premier effet le retour du glamour et des top-models... Le but visé ne serait-il pas de faire de Cuba une destination touristique privilégiée, un paradis sexuel, en somme, mais toujours communiste ?

10/2015

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Sciences cognitives

Rêve et cognition. Explorations cognitives des processus de conception

Cet ouvrage rassemble des travaux qui illustrent les voies que prend aujourd'hui l'émergence des sciences de la cognition dans le domaine de l'art. On y trouvera un ensemble de recherches où sont abordées des questions comme l'analyse et la description des processus de conception, par exemple dans le cas de l'architecture, mais aussi de la musique et de la danse. Sur ce socle empirique sont abordés les problèmes que soulève la représentation formelle de ces structures et de ces processus, formalisation qui n'est parfois qu'une étape indispensable à la mise en oeuvre de systèmes informatiques pour participer au processus de création. Une "coopération" homme-machine qui est elle-même l'un des défis que lancent aujourd'hui les technologies cognitives. Ont collaboré à la réalisation de cet ouvrage : Philippe Boudon, Florence Buratto, Jean-Pierre Chupin, Nigel Cross, Philippe Deshayes, Pierre Fernandez, Philippe Joly, Jean-Charles Lebahar, Michel Léglise, Sabine Porada, Roger Pouivet, Jean-Luc Soubie, Gérard Sabah, Guy Théraulaz, Willemien Visser, John A. Waterworth. Mario Borillo est Directeur de Recherche Emérite au CNRS. Il poursuit à l'Institut de Recherches en Informatique de Toulouse (Université Paul Sabatier) des travaux sur la sémantique de l'espace et du temps, avec une attention particulière pour le rôle du langage comme fil conducteur dans une approche cognitive du processus de création de formes. Il a publié Informatique pour les sciences de l'homme (Mardaga, 1986). Jean-Pierre Goulette, architecte et informaticien, enseigne les nouvelles technologies à l'Ecole d'Architecture de Toulouse où il dirige le Laboratoire d'Informatique Appliquée à l'Architecture (Li2a). Ses travaux portent sur la sémantique formelle du vocabulaire de l'architecture et sur l'architecture virtuelle.

04/2022

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Poésie

L'oeuvre poétique. Tome 1, Sundgäu, édition bilingue alémanique-français, Edition bilingue français-allemand

La présente édition est un hommage collectif rendu par les écrivains d'Alsace à celui qui est comme le " père " de la littérature moderne d'Alsace, Nathan Katz. Les textes de ce premier volume ont été traduits de l'alémanique par Claude Vigée, Jean-Paul de Dadelsen, Guillevic, Alfred Kern, Jean-Paul Klée, Gérard Pfister et Théophane Bruchlen. Les postfaces et les notes sont de Yolande Siebert, la mailleure spécialiste de Katz. " Katz a derrière lui, écrit Jean-Paul de Dadelsen, de longues générations de paysans qui ont labouré, qui ont semé et qui ont fait l'amour dans les chaudes alcôves au parfum dense et vieux. De là cette poésie profonde, mûrie et comme juteuse, qui fait penser à un fruit plutôt qu'à une couleur ou à une mélodie. " Si Nathan Katz prend le risque magnifique d'écrire dans une langue connue des seuls enfants de son Sundgau natal, ce n'est pas pour s'y enfermer mais, au contraire, pour la faire accéder à l'universel, du côté de ces oeuvres qu'il aime et qui l'inspirent : les poètes chinois et les tragiques grecs, les poètes persans et Rabindranâth Tagore. Durant sa vie de voyages incessants, trois livres n'ont cessé de l'accompagner : le Faust de Goethe, les discours du Bouddha et la Vie de Jésus de Renan. Et lorsqu'en 1972 un hommage solennel lui est rendu pour son 80e anniversaire, il a ces mots qui le montrent tout entier : " J'ai tenté de faire oeuvre d'homme. Au-dessus des frontières et des clans. Par-delà le fleuve Rhin. J'ai chanté les paysages, l'eau, les jours et la femme. En paix et en joie. C'est tout. "

05/2021

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Cerveau et psychologie

Cognition et création. Explorations cognitives des processus de conception

Cet ouvrage rassemble des travaux qui illustrent les voies que prend aujourd'hui l'émergence des sciences de la cognition dans le domaine de l'art. On y trouvera un ensemble de recherches où sont abordées des questions comme l'analyse et la description des processus de conception, par exemple dans le cas de l'architecture, mais aussi de la musique et de la danse. Sur ce socle empirique sont abordés les problèmes que soulève la représentation formelle de ces structures et de ces processus, formalisation qui n'est parfois qu'une étape indispensable à la mise en oeuvre de systèmes informatiques pour participer au processus de création. Une "coopération" homme-machine qui est elle-même l'un des défis que lancent aujourd'hui les technologies cognitives. //Ont collaboré à la réalisation de cet ouvrage : Philippe Boudon, Florence Buratto, Jean-Pierre Chupin, Nigel Cross, Philippe Deshayes, Pierre Fernandez, Philippe Joly, Jean-Charles Lebahar, Michel Léglise, Sabine Porada, Roger Pouivet, Jean-Luc Soubie, Gérard Sabah, Guy Théraulaz, Willemien Visser, John A. Waterworth. Mario Borillo est Directeur de Recherche Emérite au CNRS. Il poursuit à l'Institut de Recherches en Informatique de Toulouse (Université Paul Sabatier) des travaux sur la sémantique de l'espace et du temps, avec une attention particulière pour le rôle du langage comme fil conducteur dans une approche cognitive du processus de création de formes. Il a publié Informatique pour les sciences de l'homme (Mardaga, 1986). Jean-Pierre Goulette, architecte et informaticien, enseigne les nouvelles technologies à l'Ecole d'Architecture de Toulouse où il dirige le Laboratoire d'Informatique Appliquée à l'Architecture (Li2a). Ses travaux portent sur la sémantique formelle du vocabulaire de l'architecture et sur l'architecture virtuelle.

04/2022

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Sociologie

Familles & diversités culturelles

Suite à des évolutions internes mais aussi externes dues à des mouvements migratoires, les formes familiales s'éloignent des caractéristiques fixes de ce que l'on appelait la vraie famille. Georges Eid s'interroge sur la double aspiration d'être libre et enraciné sans compromettre ni ses origines ni l'universalité des droits de l'homme. Kamel Arar évoque quant à lui la crise de la culture et de la famille, celle-ci devenant le repli possible lors des expériences qui confrontent le sujet à l'autre et à la différence. Catherine Labrusse-Riou et Jean Hauser s'interrogent alors sur le degré de différence à partir duquel la diversité est à prendre en compte dans les lois ou dans les décisions de justice. Par ailleurs, l'impact de la migration sur la modification de la structure familiale et de son fonctionnement relationnel est analysé par Cartes Perez Testor et Cristina Giulani. Quel réaménagement possible de la culture dans un contexte de migration ? Françoise Payen pointe l'existence de crises spécifiques dans les couples interculturels. Claude Mourne-Jacquot et Pascale Boucaud évoquent la valeur symbolique et sociale des mutilations sexuelles féminines et la réaction des droits occidentaux à l'égard de ces pratiques. Gérard Neyrand met en exergue l'exacerbation des tensions culturelles dans le mariage forcé. Marie Douris montre comment les conflits parentaux peuvent s'enkyster sur les différences culturelles et quel est le rôle possible du juge dans l'intérêt de l'enfant. Gaby Shefler évoque le retour aux fonctions traditionnelles de la famille dans les Kibboutz qui furent durant trois générations le cadre de référence, d'appartenance et d'identification. Enfin Jacques Marquet et Serge Tisseron pointent le bouleversement anthropologique provoqué par les technologies actuelles de l'information et de la communication, dans la fondation de la famille et la communication générationnelle.

03/2011

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Poésie

Les Hommes sans Épaules n°55, Dossier : Richard ROGNET & les poètes de l'Est

Ce numéro des Hommes sans Epaules est consacré à l'Est et à ses poètes autour de l'Alsace et de la Lorraine... De cette Alsace nous retenons, choix forcément restreint et non exhaustif, dans notre numéro douze poètes et non des moindres puisqu'il s'agit de l'immense peintre-poète-sculpteur Jean Hans Arp, puis Maxime Alexandre, poète juif alsacien surréaliste communiste puis chrétien (quel parcours ! ), Nathan Katz, poète dialectal méconnu, à tort, le météore Jean-Paul de Dadelsen, Claude Vigée, Joseph Paul Schneider, Jean-Claude Walter, Roland Reutenauer, Jean-Paul Klée, Jacques Simonomis le poète du Cri d'os, Germain Roesz et Gérard Pfister, poète qui a aussi développé un impressionnant catalogue, éditorial, à la magnifique enseigne d'Arfuyen, depuis 1975. Différente est l'histoire des voisins lorrains et vosgiens, qui échappent à la Reichsland Elsaß Lothringen. Outre Yvan Goll, on lira le symboliste Charles Guérin, notamment autour de sa passion pour l'Alsacienne Jeanne Bucher, Daniel Abel et Serge Basso de March, de Longwy. Puis, l'abbé Ernest de Gengenbach, le temps d'une rencontre avec Satan. On lira ensuite les trois plus hauts sommets du massif : Yvan Goll, mais aussi Henri Thomas et Richard Rognet le poète du Val d'Ajol, l'un des grands poètes de notre époque. Le poème se situe ici à la lisière du monde, du temps, du dehors et du dedans, du lointain et du proche, "là où la vie ne - distingue plus ce que tu vois dehors de ce qui - vibre en toi, comme le lieu parfait de ta naissance". Là, ou le brin d'herbe incarne tout le cosmos, en équilibre sur la foudre, le poème et la tombe...

03/2023

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Romans policiers

Lanthane

43 jeunes femmes arrivent du Liban pour être formées à l'accueil de clients essentiellement masculins dans des salons de massage franchissés par une entreprise liée à l'Eglise de scientologie. Alors qu'il enquête sur la dite entreprise, l'inspecteur du travail Jean Carré est menotté par la police à son arrivée au bureau sur fond d'accusation d'antisémitisme. Faisant suite à Césium et Samarium, Gérard Filoche nous propose le troisième volet de sa trilogie policière. Après avoir ratissé les IIIe et IVe arrondissements de Paris, notre héros contrôle le IIe. Il est ici aux prises avec le milieu du luxe dont la criminalité en col blanc n'a rien à envier aux pires pratiques esclavagistes. Sous le glamour perle le sang des travailleuses, quantités négligeables pour le grand capital. Derrière les devantures de la rue de la Paix et de la place Vendôme se nouent des intrigues criminelles sur fond de violation du code du travail et de concupiscence de juges marrons. Sous les dorures des sièges sociaux s'ourdissent des complots sordides. Derrière les millions que génèrent les produits de beauté, loin de la communication racée et des discours ouatés, les vies de salariés plus ou moins ordinaires semblent ne tenir qu'à un fil. Le rouge domine ici, à l'image du lanthane, métal présent dans les rouges à lèvres. Alors que les irrégularités et mises en danger de la vie des employés que l'inspecteur constate dans des cadres distincts semblent disparates, elles forment les éléments d'un puzzle social et la trame d'une intrigue que notre inspecteur du travail réussit à dénouer, s'alliant ici à son vieux rival, l'inspecteur de police Dan MoÏse. Mais tout ceci n'est que fiction...

03/2024

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Romans noirs

Héloïse

" Toutes les femmes ont une histoire. La mienne est plutôt moche. " A la veille de ses trente ans, au cours d'une nuit entourée des fantômes de son passé, Héloïse va se dévoiler. Portée par les souvenirs et les remords, elle ouvre la boîte de Pandore. Héloïse est comme poursuivie par un malheur qui sait toujours où la retrouver : une enfance traumatisée, ballottée de foyers en familles d'accueil, et les décès, les uns après les autres, des êtres qui lui sont chers. Oscillant sans cesse entre ombre et lumière, elle nous amène à nous questionner sur nos propres zones grises. Noir, intime et dérangeant, un roman à la fois sombre et lumineux dans lequel les émotions sont à fleur de mots. A propos de l'autrice Née en 1980, Ophélie Cohen est fonctionnaire de police depuis plus de vingt ans. Elle habite à Nemours. Elle trouve dans la littérature un refuge. Des lectures éclectiques et le besoin de faire mille et un voyages au fil des pages, elle passe aujourd'hui de lecteur à auteur. Héloïse est son premier roman. " Un roman noir sans concession qui a trouvé son lectorat, tant le personnage principal tient l'histoire à bout de bras. " Sud-Ouest " Une merveille indispensable à tous les amateurs de romans policiers différents et originaux. " Gérard Collard, Librairie La Griffe noire " Ce livre rend hommage à toutes les Héloïse si fragiles, si nombreuses. " Librairie Pescalune " Roman sombre à souhait ! Plongez au plus profond de l'âme d'Héloïse qui se dévoile sans concession. Etre cassé, fracassé qui ne se laisse pas faire à sa façon. Quand le subconscient domine le conscient, quand les fêlures constituent la personne, que reste-t-il ? " Coup de coeur de la librairie du Hérisson, Nemours

04/2023

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Histoire de l'architecture

Création Pierre Vive du Patrimoine. Edition bilingue français-anglais

Le travail engagé par Georges Verney-Carron est aujourd'hui réuni dans ce livre, il rend compte de son goût de la perfection, du plaisir de communiquer ses envies qui a toujours été le sien en contribuant à la beauté de la ville et au confort de ses habitants. " Dès mes débuts en 1980, il m'a semblé essentiel de décloisonner notre cadre de vie, la ville, en alliant l'architecture, l'art et le design, de la manière la plus naturelle, la plus jouissive, la plus artistique et esthétique qui soit. Pour cela nous avons fait se rencontrer Architectes, artistes et designers, accueillant leurs réflexions, leurs créations avec plaisir et gourmandise. Ainsi, nous avons pu instaurer un dialogue des plus fructueux, des plus aimables entre leurs talents, les villes et leurs citoyens. " G. Verney-Carron. Le travail engagé par Georges Verney-Carron est aujourd'hui réuni dans ce livre, il rend compte de son goût de la perfection, du plaisir de communiquer ses envies qui a toujours été le sien en contribuant à la beauté de la ville et au confort de ses habitants. Tant les réalisations circonstancielles que pérennes l'attestent, en effet, la création d'aujourd'hui la plus exigeante, prend place avec aisance dans tous les espaces de la cité, qu'il s'agisse de parcs de stationnement réalisés par Wilmotte Associés et Daniel Buren ; François Morellet, Pierre Vurpas, architecture d'intérieure Wilmotte ; Marine Casimir, Wilmotte Associés ; Michel Verjux et Gérôme Thomas... Ou encore du tramway de Vincent Leroy, Mais aussi des oeuvres in situ de Felice Varini, Philippe Cazal, Gérard Collin-Thiébaut, Cécile Bart, Spencer Tunick... . De nombreux sites, de villes ont ainsi bénéficiés d'une plus-value esthétique, d'humour parfois, mais aussi de sens et enfin de davantage d'urbanité.

02/2024

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Littérature française

La pâqueline. Ou les mémoires d'une mère monstrueuse

Maudite année 1798 pour la Pâqueline ! D'abord le procès de son fils Victor, qui lui vaut une réputation ignominieuse. Et maintenant l'incendie de sa maison ! Réfugiée chez son rejeton, qui a fait fortune de son métier d'embaumeur et de trafics d'organes, exaspérée, elle accouche d'une idée diabolique : elle va lui jeter au visage les secrets dramatiques de son enfance, en couvrant les murs de ses écritures. Et ira jusqu'à le dépouiller de ses richesses... Mais quelle est cette femme, qui suscite le dégou^t autant que l'éclat de rire et l'émotion ? Et quel est donc ce roman extraordinaire, qui marie finesse et outrance, méchanceté et tendresse, érudition et imagination - jusqu'à l'apothéose finale ? Un chef-d'oeuvre étonnant et drôle, qui porte la patte d'un très grand écrivain, assurément. Après le succès de L'Embaumeur, prix Saint-Maur en poche et prix de la ville de Bayeux, Isabelle Duquesnoy nous livre le portrait d'une mère abominable, qu'on se surprendra étrangement à aimer, écrit dans une langue époustouflante, entre préciosité du XVIIIe siècle et démesure rabelaisienne. Un écrivain inclassable et majeur de ce début du XXIe siècle. ILS EN PARLENT : " Isabelle Duquesnoy est une surdouée, une raconteuse d'histoires incroyable : une magicienne ! " Gérard Collard, La Griffe noire " J'ai découvert l'univers pétillant et unique d'Isabelle Duquesnoy avec L'Embaumeur. Mon attente était folle pour La Pâqueline. Et bien plus que la combler, ce roman l'a transcendée ! " Caroline Vallat, Fnac Rosny " Un bijou comme il y en a peu. On a envie de le lire et le relire pour en tirer toute la substantifique moelle. " Lydie Zannini, Librairie du Théâtre

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XXe siècle

L'épouse allemande

Huntsville, Alabama, 1950. Dans le bus qui la conduit vers sa future maison en Alabama, malgré la moiteur de l'air ambiant, Sofie von Meyer Rhodes a l'impression de respirer pour la première fois depuis des années. Ses enfants blottis contre elle, elle entrevoit enfin la perspective d'une nouvelle vie, loin des conflits qui ont endeuillé son Allemagne bien-aimée. Le gouvernement américain, qui a recruté son mari Jürgen pour travailler sur un nouveau programme spatial, leur promet un avenir meilleur, mais Sofie se heurte rapidement à l'hostilité de ses voisins. Car une question leur brûle tous les lèvres... Quelle relation la famille Rhodes a-t-elle entretenue avec le Reich ? Quand des rumeurs sur leurs liens avec le régime hitlérien se répandent, la tension monte... jusqu'au jour où un drame se produit, ébranlant toute la communauté. Inspiré d'une histoire vraie, l'incroyable récit d'une femme tiraillée entre ses convictions et son instinct maternel, de l'Allemagne nazie à l'Alabama de la guerre froide. "Kelly Rimmer est passée experte dans l'art de dénicher un pan méconnu d'un sujet aussi vaste que la Seconde Guerre mondiale et de l'explorer dans une fiction absolument fascinante". Herald Sun Kelly Rimmer est l'autrice de plusieurs romans historiques vendus à plus d'un million d'exemplaires dans le monde et traduits en vingt langues. Ses ouvrages sont régulièrement dans les listes de best-sellers du New York Times, du USA Today et du Wall Street Journal. Tout ce que le coeur n'oublie jamais, son premier roman traduit en français, a été publié aux éditions Charleston en 2021, suivi des Orphelins de Varsovie en 2022. L'Epouse allemande est son troisième roman paru aux éditions Charleston.

06/2024

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Faits de société

Call-girl du Tout-Paris. Confessions d'une "fille", de Madame Claude

Lorsqu'elle a été recrutée par Madame Claude, Patricia est devenue "Florence". C'était en 1975, elle venait d'avoir 18 ans. La jeune fille de bonne famille s'est laissé tenter par l'aventure. La clientèle de Madame Claude, triée sur le volet, savait se tenir. Hommes d'affaires de renom, réalisateurs et stars de cinéma, piliers de la République ou chefs d'Etat étrangers, ils avaient de l'éducation, comme les filles qui les recevaient à domicile ou les retrouvaient lors de voyages. Parmi eux, un certain Giovanni Agnelli, dit "l'Avvocato", PDG de Fiat, que Patricia rejoignait souvent à Milan ou à Rome. Un autre grand patron, français, lui proposa un jour 500 000 francs pour qu'elle porte son enfant... Dans les boîtes ou chez ses amis, Patricia, devenue une figure de la nuit parisienne, côtoyait Serge Gainsbourg, Bernard Lavilliers, Johnny Hallyday, Gérard Lanvin, Alain Delon et beaucoup d'autres... Cette échappée dans les années 1970-1980, empreinte d'une liberté regrettée, compte aussi des épisodes plus sombres, comme la disparition de deux call-girls - dont l'une était sa meilleure amie -, envoyées auprès d'un chef d'Etat au Yémen, et retrouvées assassinées. Patricia devait faire partie du duo et n'a dû qu'au hasard de rester à Paris. Elle a voulu connaître la vérité sur la mort de son amie, impliquant les services secrets de plusieurs pays, mais la raison d'Etat en a décidé autrement. Après l'arrestation de Madame Claude, Patricia vend ses charmes autour de la place de l'Etoile. Un jour, à cause de quelques grammes d'opiacés, c'est le patron de la brigade des Stups en personne qui la sortira de garde à vue... pour dîner avec elle.

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Revues

Revue générale N° 2022/2, juin 2022 : Occident-Russie, la fracture

Depuis sa création en 1865, La Revue générale ne s'est jamais soumise à l'impératif de l'actualité immédiate. Il n'en reste pas moins que son souci d'offrir, sur des sujets contemporains, des mises en perspective plus larges s'est trouvé ravivé par le conflit qui s'est ouvert au début de l'année 2022 entre la Russie et l'Ukraine. La guerre est de retour aux portes du Vieux Continent, avec son cortège de faits tragiques, de déplacements de population, d'images frappées du sceau d'une inhumanité que l'on ne pensait plus revoir de sitôt, de nouvelles incertaines, tour à tour vérifiées et contredites à la vitesse du flux médiatique, de menaces globales. Avec sa sémantique aussi, et ses références lointaines, puisées dans des guerres passées, mais qui font encore aujourd'hui leur lot de victimes. Notre dossier rassemble des analyses et des réflexions portant sur les implications géopolitiques, diplomatiques, économiques ou encore culturelles d'événements qui redéfinissent pour longtemps les rapports entre d'une part la Russie et d'autre part l'OTAN, l'Europe, l'Occident. La fracture serait-elle consommée entre ces deux aires civilisationnelles ? Et tenter de la penser ne serait-il pas l'un des plus humbles moyens de la dépasser ? Attendre et espérer... Avec les contributions de Paul Ariès, Jeanne Augier, Nina Bachkatov, Jean-Baptiste Baronian, Alexandre Borisov, Bruno Colmant, Marc Danval, Raoul Delcorde, Guy Delhasse, Charles Delhez, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Renaud Denuit, Mark Eyskens, Christopher Gérard, Jean-Paul Glorieux, Pierre Guérande, Estelle Hoorickx, Jean-Claude Juncker, Theodoros Koutroubas, Père Georges Kovalenko, Jean Lacroix, Serge Model, Louis Morès, Silvana Panciera, Edouard Philippe, Gabriel Ringlet, Frédéric Saenen, Frédéric Vinclair, Tanguy de Wilde d'Estmael

06/2022

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Histoire ancienne

Aventinus mons. Limites, fonctions urbaines et représentations politiques d'une colline de la Rome antique

L'Aventin, la plus méridionale des collines de la Rome antique, a joué un rôle singulier dans l'histoire de la cité et dans la formation de son espace urbain. Ce postulat était au coeur de la monographie qui lui fut consacrée par Alfred Merlin en 1906. Depuis, les connaissances sur l'histoire de cet espace urbain ont considérablement avancées, aussi bien du point de vue théorique, avec les renouvellements de l'histoire urbaine de Rome, que du point de vue des méthodes d'analyse des sources disponibles sur le sujet. En outre, ce corpus documentaire s'est considérablement enrichi, en particulier grâce au travail accompli ces vingt dernières années par les différents services archéologiques chargés des fouilles sur la colline. L'ensemble de ces éléments justifiait une nouvelle étude de cet espace de la Ville de Rome. Concentrant l'enquête sur la période qui s'étend du IIe s. av. au Ier s. apr. J.-C., l'auteur propose d'interroger les singularités de l'Aventin telles que nous continuons ales appréhender depuis les travaux d'Alfred Merlin en particulier son image de "colline par excellence de la plèbe", mais aussi d'en dégager de nouvelles. A cette fin, le présent ouvrage se structure autour de trois dossiers thématiques étroitement articulés. Identifier les éléments qui définissent les confins territoriaux de l'Aventin ; étudier ses caractéristique socio-urbaines et les confronter à l'image plébéienne de la colline qui s'élabore au cours de cette période, et enfin, étudier la cartographie religieuse et certaines fonctions spécifiques qui s'organisent autour de ses sanctuaires : tels sont les principaux thèmes qui structurent cette histoire discontinue du mont Aventin.

01/2021

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Littérature érotique et sentim

Menaces & secrets. Une femme en danger ; L'innocence volée ; Le voile du silence

Ils ont un ennemi secret, mais les frères Sutton sont prêts à tout pour protéger leurs héritiers. Une femme en danger Persuadée d'être responsable de l'accident qui a tué le frère de Chase Sutton, son fiancé, Laura a fui pour sauver l'enfant qu'elle attendait. Des mois plus tard, quand Chase finit par la retrouver, elle voit ses pires craintes se réaliser. Que faire face à cet homme qui la considère comme une meurtrière, et qui ne sait pas qu'elle est la mère de son enfant ? L'innocence volée Cameron Sutton est anéanti. Les grands-parents de Sandra, son épouse tragiquement disparue, veulent lui retirer la garde de ses jumeaux de deux ans en le faisant passer pour un mauvais père. Son émotion se mue alors en méfiance quand Alexa, la cousine de Sandra, lui propose spontanément son aide. Ne chercherait-elle pas à lui tendre un piège ? Le voile du silence Lorsqu'elle s'aperçoit qu'un inconnu la traque, Rhianna demande de l'aide à ses parents. Mais son angoisse monte d'un cran quand ceux-ci lui révèlent qu'ils ont fait appel à Rafe Sutton pour assurer sa protection. Car Rafe n'est autre que l'homme avec qui elle a passé une nuit d'amour quelques mois plus tôt, et le père de l'enfant qu'elle attend... A propos de l'auteur : Auteur Harlequin de longue date, Susan Kearney est une adepte des romans d'amour teintés d'une touche de suspense. De nombreuses fois récompensée, elle a l'intention d'étendre ses écrits à tous les genres de la romance.

06/2019

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Littérature étrangère

L'épopée de Antar

L'épopée d'Antar occupe une place unique dans la littérature arabe. Célèbre dans tout l'Orient, telle jadis l'Iliade en Grèce, ce poème s'est perpétué à travers les âges par la bouche de nombreux conteurs de profession. Lamartine a écrit : Antar, égal souvent par l'instinct, par les mœurs, par la poésie, aux chefs-d'œuvre d'Homère, de Virgile, du Tasse, est resté populaire dans les tentes des Arabes du désert de Damas, d'Alep, de Bagdad... Né d'un émir et d'une esclave noire prise dans une razzia, Antar doit vaincre tous les préjugés de la naissance et de la couleur. Bâtard, esclave et noir, mais doué d'une prodigieuse vigueur, d'une vaillance à toute épreuve, d'une éloquence forte et sauvage, d'un sens de liberté et d'une générosité sans limites, poussé par un amour chevaleresque pour sa cousine Abla, il parvient, à force de prouesses, à triompher de toutes les résistances, se fait reconnaître par son père, et, admis au rang des nobles, épouse celle qu'il aime et devient le premier de sa tribu, qui est la première parmi les nomades de l'Arabie. Renan a écrit : Je ne sais, s'il y a dans toute l'histoire de la civilisation un tableau plus gracieux, plus aimable, plus animé que celui de la vie arabe avant l'Islam, telle qu'elle nous apparaît dans ce type admirable d'Antar : liberté illimitée de l'individu, absence complète de loi et de pouvoir, sentiment exalté de l'honneur, vie nomade et chevaleresque, fantaisie, gaîté, malice, poésie légère, raffinement d'amour.

12/2006