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Lucie Guchet

Extraits

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Développement personnel

Je suis à terre ...

Lorsque l'accident et la maladie s'imposent à vous, sur une longue période, vous n'évitez pas de sortir de l'épreuve transformé et votre relation à la vie et à la mort est profondément modifiée. Accidenté au début du livre, l'auteur "est à terre" et l'enjeu est de savoir dans combien de temps et par quels moyens il garde une chance de guérison. L'auteur apporte le témoignage de sa relation avec la maladie et le monde médical. Il constate les erreurs de jugement dont il a parfois été victime tout en essayant de les relativiser. Cependant, dans le même temps, son récit est largement positif vis-à-vis du corps médical et des médecins qui l'ont suivi. Il dit combien sa relation avec les infirmièr(e)s et les aides-soignantes lui a été précieuse dans sa vie quotidienne et les liens de sympathie qui savent s'établir à cette occasion. Il dit aussi l'importance de sa vie familiale pour faire face. Compte tenu de son âge, au-delà des 85 ans, il fait partie de cette tranche d'âge dite "à risque" avec le COVID 19. Il tente donc une approche sociologique de ce monde âgé des centres de convalescence et des maisons de retraite dans lesquels il a été soigné. Il entame ainsi une double réflexion : d'une part, sur la place que nous donnons aux "vieux "dans la société, la part qu'ils y prennent et le rôle actif qu'ils devraient pouvoir y conserver dans l'intérêt même de la collectivité ; d'autre part, sur les rapports avec "la douleur" , "les contraintes de l'âge" et la mort. Il fait la promotion d'une organisation lucide et libre de "la fin de vie" pour chacun, dans les conditions de son choix. Ce témoignage est important et d'actualité par les sujets qu'il aborde ; mais il n'a d'autre ambition que d'ouvrir un dialogue.

11/2020

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Histoire de France

La face cachée de l'histoire moderne. Tome 1, La montée parallèle du capitalisme et du collectivisme

L'auteur a conçu ce livre lorsque — assistant aux préparatifs idéologiques et financiers de la Seconde Guerre Mondiale pendant tout l'été de 1939 aux Etats-Unis — il eut la bonne fortune, à la lecture d'ouvrages de synthèse, tels que les "Selected Essays" de James Darmestetter, de pénétrer les intrigues, causes de tant de guerres et de révolutions. Il a donc résolu de confronter ces données, apportées par les promoteurs des évènements, avec l'histoire générale et d'étendre ses investigations aux discours, écrits et biographies des acteurs principaux, afin de reconstituer la trame du drame et le rôle joué tant par la Haute Finance que par les sectes (Rose-Croix, Illuminés de Bavière, Franc-Maçonnerie, Sociétés Secrètes islamiques et asiatiques) dans son déroulement. Tâche essentielle à la défense de notre civilisation chrétienne occidentale contre la peste des idéologues (cette "vermine" dénoncée par Napoléon lui-même), qui dérèglent les esprits, corrompent les âmes par le goût du lucre et du libertinage et gangrènent les corps, par l'usage de drogues de toutes sortes. Dans les jugements qu'il a portés sur les hommes, leurs idées et leurs actes, l'auteur n'a obéi qu'à la passion de la vérité, évitant avec soin tout préjugé racial et toute partialité politique ou religieuse, pour s'attacher à pénétrer avec toute la lucidité possible, à travers leurs discours et leurs écrits, leur véritable caractère, leurs attaches, leurs inspirations et leurs desseins. Il se considérera largement payé de sa peine s'il parvient à éveiller l'intérêt des curieux, de ceux qui répondent à l'appel de Bossuet "Et nunc erudimini ! ", et surtout à aider les jeunes —qui disposent rarement du temps nécessaire pour se former une opinion valable sur le passé à mieux comprendre et organiser, dans le sens de la tradition et du progrès, ce monde malade que nos malheureuse générations leur ont légué.

01/2012

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Histoire de France

Les rois thaumaturges

De 1944, date de sa mort héroïque, au début des années soixante-dix, Marc Bloch est surtout apparu comme le cofondateur (avec Lucien Febvre) de la Revue Annales, qui renouvela la méthode historique, et l'auteur d'une grande synthèse, La Société féodale (1939-1940). Depuis une dizaine d'années les historiens et les chercheurs en sciences humaines et sociales pensent de plus en plus que le grand livre de Marc Bloch, c'est son premier vrai livre : Les rois thaumaturges (1924). Il est consacré à l'étude d'un rite curieux : la guérison miraculause, par simple toucher des mains, des écrouelles ou scrofules (adénite tuberculeuse). L'attribution de ce pouvoir aux rois de France et d'Angleterre remonte probablement au XIIè siècle ; elle va durer en Angleterre jusqu'au début du XVIIIè siècle, en France jusqu'en 1825, date du sacre de Charles X. Comment se déroulait le rituel du toucher royal ? Quelle était la vraie nature du pouvoir monarchique : les rois étaient-ils des personnages sacrés, des sorciers faiseurs de miracles ? Pourquoi enfin a-t-on cru puis cessé de croire au miracle royal ? Trois questions qui ont amené Marc Bloch à explorer les chemins de la psychologie collective, des rites et des mythes, des croyances populaires. Pour éclairer le phénomène, il a eu recours à l'anthropologie et à son plus grand théoricien d'alors, Frazer, au comparatisme avec les sociétés les plus diverses, aux arcanes de la médecine populaire traditionnelle. C'est un jalon essentiel dans l'exploration des mentalités et l'invention d'une anthroplogie historique. Dans son importante préface, Jacque Le Goff s'efforce de préciser les raisons personnelles et les milieux intellectuels qui ont amené Marc Bloch a écrire ce livre exceptionnel, gros d'avenir, puis à abandonner cette voie, et fait le point sur la situation des rois thaumaturges dans la recherche historique et anthropologique aujourd'hui, dont ce livre est l'un des phares.

05/1998

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Couple, famille

La morale retrouvée

La morale est revenue au coeur de tous nos débats, au sein de la famille comme dans les salles de classe et les cours de récréation, dans la bouche de nos hommes politiques comme dans celle des enseignants, des éducateurs et des juges. Ce mot, tant décrié dans le vent de libéralisme socio-éducatif aux années 70, semble devoir retrouver le sens et la place qui doivent cependant rester les siens. La morale constitue un repère, indissociable de l'éthique, du civisme et du respect d'autrui qui demeurent les garde-fous de toute forme de liberté individuelle et collective. Si les institutions en général, et les parents en particulier, démissionnent devant leur rôle de parent des valeurs et des structures, comment s'étonner que les jeunes franchissent quotidiennement les frontières de l'irréparable? Et comment tolérer que notre actualité soit émaillée de faits-divers de plus en plus inquiétants? Faut-il pour autant retourner vers une éducation rigide et répressive, régresser vers un moralisme inadapté aux progrès que notre civilisation a su accomplir au fil des siècles? Michel Anselme, ethnologue et philosophe de renom, se situe entre ces deux extrêmes, à la recherche d'une réponse adaptée à nos sociétés contemporaines. A la lumière de la psychologie infantile, mais aussi de l'exemple des sociétés primitives qu'il a longuement étudiées, il tente une nouvelle définition de la morale, dans ses implications avec nos valeurs héréditaires, nos moeurs, nos désirs, nos responsabilités économiques et politiques, mais aussi biologiques et socioculturelles. A l'écoute des spécialistes, il dresse un tableau concret des valeurs morales pour chacun des âges de la vie et donne de précieux conseils. Son ouvrage est lucide, interrogeant et didactique. Sous sa plume, l'honnêteté, l'équité, la solidarité, retrouvent leur sens vrai. Il nous rappelle cette vérité si simple qu'on l'avait presque oubliée : pour devenir un être social à part entière, un enfant a besoin d'être guidé, éclairé et aimé. Il doit pouvoir revendiquer ses droits autant que remplir ses devoirs.

06/1998

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Philosophie

VOYAGE AU PAYS D'UNE UTOPIE DECHUE. Plaidoyer pour l'Europe centrale

La philosophie a-t-elle quelque chose à dire sur le monde contemporain ? Peut-elle intervenir dans des débas publics pour contribuer à éclaircir leurs enjeux et aider à mieux définir les conditions d'une réponse ? La série " Intervention philosophique " a pour ambition de montrer que l'on peut répondre positivement à ces deux questions. Il n'y a pas de philosophie sans exercice de la raison. Mais outre ses usages spéculatif et pratique, la raison philosophique a également une fonction de critique publique. C'est cet effet public de la philosophie qu'il s'agit de restituer par la publication de textes prenant position sur des questions d'actualité. Les conséquences de l'effondrement des régimes communistes dans les pays de l'Europe centrale n'ont pas encore été examinées sur le plan des savoirs, en particulier celui des sciences sociales. Celles-ci ont été à la fois le creuset de l'héroïsme hérétique des dissidents historiques et de la lâche soumission à la pensée totalitaire. Face sombre de l'ombre et intelligence lucide font la nouvelle matière des recompositions et des reconversions à l'œuvre depuis la chute du mur de Berlin. Les savoirs ont-ils perdu leur âme et leur devoir critique face à un socialisme qui se voulait scientifique ? Sont-ils désormais dans un rapport de fascination à l'égard des théories " occidentales " ? Portant sur un moment rare de mutation intellectuelle, ce livre n'entend pas donner de réponses définitives à ces questions. Il les déploie au contraire en les incarnant dans des portraits, des projets, des fragments de vie quotidienne qui restituent l'atmosphère des premières années d'ouverture et les béances d'un avenir incertain. En sillonnant villes, institutions scientifqiues, politiques et culturelles, ce voyage où se mêlent compréhension, compassion et ironie prend la forme d'un récit d'expérience guidé par une conviction : l'exercice de la raison, le débat critique et la pluralité des savoirs sont au fondement de l'Europe scientifique et plus encore le principe des démocraties naissantes.

05/1998

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Histoire internationale

Philipp Anton Von Segesser

A contre-courant des grandes dérives de son temps, conservateur quand le radicalisme donnait le ton, fédéraliste quand le centralisme balayait les libertés des petites républiques de la confédération helvétique, sceptique à l'égard de la foi naïve de ses contemporains dans le progrès technique et économique, Philipp Anton von Segesser était un chrétien de dialogue alors que dominait un confessionalisme étroit. Ses contemporains l'ont mal compris et l'ont considéré comme un entêté, un opposant systématique. Il n'en est plus de même aujourd'hui où Segesser passe pour "l'homme d'Etat suisse le plus indépendant de son siècle sur le plan spirituel et intellectuel" (Edouard Fueter). Cet intérêt pour un marginal ne relève pas d'une lubie révisionniste. Parlementaire, magistrat, journaliste, mémorialiste, historien, Segesser a lutté sur tous les fronts pour la sauvegarde des traditions régionales et cantonales. La guerre du Sonderbund sanctionna en Suisse la symbiose du nouvel Etat fédéral de l848 avec l'élément protestant. Le mérite de Segesser réside dans son rôle de médiateur. D'une fidélité sans faille à ses convictions catholiques comme à ses devoirs de citoyen, il a exercé une influence prépondérante pendant les années de lutte confessionnelle, particulièrement virulentes durant le Kulturkampf. Il sera de ceux qui ont permis à la Suisse de rester une "maison commune" Pour introduire le lecteur dans cette période de turbulences, Roger Aubert, spécialiste international d'histoire religieuse, brosse un panorama vigoureux du catholicisme libéral au XIXe siècle. L'intérêt de ce livre ne se limite donc pas à la personnalité d'un homme d'Etat lucernois. Il le familiarise avec la tradition fédéraliste qui est peut-être la contribution la plus originale que la Suisse puisse fournir à une communauté européenne en train de s'élargir. Victor CONZEMIUS est historien de l'Eglise. Il a enseigné à l'University College de Dublin et à la faculté de théologie de Lucerne. Editeur de la correspondance d'Ignace de Döllinger et de Philipp Anton von Segesser, il s'est interessé en particulier au catholicisme libéral.

01/1991

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Poésie

Patrice Cauda, Je suis un cri

De tant de douleur comment faire une vie ? interroge, non seulement Patrice Cauda, mais son oeuvre entière. Le 9 juin 1944, à Tulle, quatre-vingt-dix-neuf hommes de dix-sept à quarante-deux ans sont pendus par les nazis aux balcons et aux réverbères de la ville sous les yeux de la population : Il ne reste qu'une pierre à leur bouche tordue, écrit Patrice Cauda, qui est un rescapé des massacres. Orphelin élevé dans la chaleur humaine, mais dans la pauvreté, la misère, prolétaire n'ayant quasiment pas été scolarisé, misérable, dénué de formation et de culture : Patrice, poète et homme du peuple, s'est forgé en tant qu'autodidacte et sera ouvrier dans une usine à douze ans, garçon de café, préposé au vestiaire dans vingt caravansérails de la Côte d'Argent ou d'Azur, d'Avignon ou de Paris, barman au "Chat qui pêche" et dans bien d'autres endroits, représentant des éditions Pauvert... Et c'est ce Cauda-là et la vérité inédite de sa poésie qui séduisent Henri Rode et les Hommes sans Epaules, mais aussi Alain Borne, Lucien Becker, René Char, Louis Aragon et bien d'autres. Jean Breton n'a pas écrit en vain, à propos du poète de "La mère défigurée" : "Ces poèmes demeurent un monument d'émotion que peu de poètes - à part Rilke ou, près de nous Renée Brock - ont pu en hauteur égaler... Il s'agit pour moi de l'un des plus beaux poèmes du demi-siècle écoulé". C'est toute sa vie, son métier ingrat à venir, ses rêves mêmes, que Patrice Cauda engage dans l'éblouissement de la page blanche : Le sang du rêve a tous les droits - quand l'or irise les épines. La douleur chemine sous la peau du poète ; elle creuse et s'élargit ; elle semble ne pas avoir de frontières : Je suis un cri qui marche.

04/2018

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Policiers

Une trilogie noire. Le meurtre de Suzy Pommier ; Un raskolnikoff ; La toque de Breitschwanz

Le Meurtre de Suzy Pommier. Durant la projection de son nouveau film, la jeune et ravissante vedette de cinéma, la prometteuse Suzy Pommier, s'éclipse. Les spectateurs restent pantois car, à la fin, cette dernière meurt étranglée par son amant dans la baignoire au cours d'une scène d'une rare violence. Dérangeant certes, mais le mauvais jeu de son partenaire demeure encore plus outrageant. On pourrait en rester là sauf que le lendemain matin, on découvre l'actrice, chez elle, étranglée... dans sa baignoire ! Toute l'intrigue, ficelée de main de maître, entreprend de nous conduire rapidement vers le meurtrier. Ce serait sans compter sur un jeune inspecteur Hector Mancelle qui bravant sa hiérarchie, va finir par obtenir, à force d'obstination lucide, les aveux du véritable assassin. Emmanuel Bove possède la subtilité d'entraîner son lecteur en des méandres apparemment indistincts forgeant par la suite un discernement sans appel. Raskolnikoff. Comme une sorte d'hommage à Dostoïevski ouvrant la porte à la dubitativité... La Toque de Breitschwanz Ou autrement dit une voie toute tracée à des personnages oscillant entre pauvreté et richesse tels les protagonistes de ce roman policier signé en 1933 sous le pseudonyme de Pierre Dugast, roman subodorant des accents freudiens question sexualité et papier monnaie, deux obsessions au demeurant quotidiennes et planétairement partagées... Le cadavre d'une femme - disparue et recherchée - enterrée dans le jardin d'un pavillon de banlieue ouvre le bal aux investigations les plus fouillées nous emportant en une valse de découvertes toutes plus incroyables les unes que les autres sauf lorsque l'on connaît l'essence psychologique des ambitieux et celle plus enfouie des amours foudroyées. A travers un Paris bien défini tel le puzzle de la vie, le commissaire Croiserel (serait-ce un nom révélateur ?) s'adonne corps et âme afin de dévoiler les coupables - toujours au 36 quai des Orfèvres - à la manière d'un Hercule Poirot prenant le ton d'un Jules Maigret.

08/2018

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Critique littéraire

Le Cahier Rouge du journal intime

Dans cette anthologie inédite, et originale, on ne trouvera ni Marie Bashkirtseff, ni Maine De Biran, ni Amiel, ni Restif de la Bretonne, enfin aucun des auteurs si machinalement reproduits dans les ouvrages consacrés aux journaux intimes. En revanche, on y trouvera les meilleurs passages des journaux de grands écrivains français : Alphonse Daudet, les frères Goncourt, Victor Hugo, Jean-Jacques Rousseau, George Sand, Stendhal, Jules Renard ou encore Alfred de Vigny. Ce livre dévoile aussi des extraits de journaux très rarement reproduits, comme celui de Klaus Mann, qui évoque l'effervescence artistique du Berlin des années 1920, celui du journaliste Robert de Saint Jean, qui décrit la montée du nationalisme en France au début des années 1930, celui du comte Kessler, allemand anti-nazi et cosmopolite de l'entre-deux-guerres, ami de Cocteau, de Maillol et d'Einstein, celui de Philippe Jullian, où il relate le Paris improbablement mondain des années 1940 à 1950. C'est aussi l'occasion de lire des journaux écrits par des témoins d'époques décisives : le journal de l'Estoile, qui assiste à la saint Barthélemy ; de l'Anglais Pepys, qui raconte le quotidien de la vie londonienne au XVIe siècle, époque des épidémies de peste, des incendies et de la chute du roi Charles Ier ; de Louis II de Bavière, prince des arts et de toutes les excentricités ; mais aussi de Harold Nicolson, proche de Churchill, qui révèle les secrets de la diplomatie britannique pendant la guerre. Portraits de la vie littéraire et mondaine, joies, peines et confidences d'écrivains, révélations sur des événements majeurs de l'Histoire : voilà ce que renferme cette anthologie inédite où sont réunis plus de trente auteurs. Quelques-uns des auteurs de cette anthologie inédite par ordre alphabétique : Benjamin Constant, Eugène Delacroix, Lucile Desmoulins, Matthieu Galey, Edmond et Jules de Goncourt, Victor Hugo, Paul Klee, Harold Nicolson, Jules Renard, Romain Rolland, Germaine de Staël, Stendhal, Paul-Jean Toulet, Alfred de Vigny, Voltaire...

10/2018

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Communication interpersonnelle

Tempête sur la ruche. Un conte de sagesse pour les organisations

Il e?tait une fois dans la Valle?e du Miel, la ruche Beau Soleil qui se pensait innovante. Cette ruche aux ressources me?sestime?es passait une grande partie de son temps dans la re?solution de proble?mes... Comme le Grand Conseil, la reine e?tait atteinte de conciliabulite aigue? et avait bien du mal a? prendre le temps de pondre. Difficile alors de renouveler les forces vives de la colonie ! Un jour la reine tombe malade apre?s avoir inge?re? le miel Beau Soleil dans sa "Nouvelle Formule" ! Le syste?me d'archivage MAP – Miel, Application et Pollen – a eu un bug ! La recette ancestrale est perdue... Les proce?dures de MAP ne s'ave?rent pas a? la hauteur de la crise. Avec la reine malade, la ruche est en danger... Que faire ? Donna, sa jeune assistante, est une bonne observatrice et sait poser les bonnes questions. Sans le savoir, elle s'engage alors dans la de?couverte de la De?marche Appre?ciative. Le premier fruit de cette aventure est la cre?ation d'une e?quipe qui part a? la recherche de la ruche Source... Objectif : la recette ancestrale disparue ! Trouvera-t-elle la dite recette ? De pre?cieux enseignements e?mer- gent au fil des expe?riences, des rencontres cle?s, des prises de conscience et des de?couvertes.... La de?marche appre?ciative se dessine ! A partir de ce socle positif et de l'intelligence collective que de?ploie naturellement la ruche, la petite e?quipe cre?e une me?thode de mise en lumie?re des talents, forces vives et compe?tences pre?- sentes chez les abeilles de la ruche. Le projet d'un futur de?sire? et centre? sur la sante?, l'e?quilibre et l'abondance peuvent se re?aliser. La re?colte permettra a? la reine et son e?quipe d'envisager la ruche comme la recette a? la crise qu'elle traverse. Au dela? des prospecti- ves, au dela? de l'inconnu, il y a mieux... Une nouvelle vie !

03/2022

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Empire colonial

La France a tué Haïti, les États-unis l'ont inhumé !

"Faut-il être ou s'appeler Capiteau Leconte pour apporter une telle délivrance sans aucun mépris ? Son ascendance généalogique pourrait bien nous le dire. Toutefois, je veux bien douter qu'il ait été nourri au biberon ou encore porté dans les entrailles d'une femme contemporaine égoïste excédée par les calories. Je devine également l'image d'un père qui s'est abreuvé à la mare pour le devenir de ses progénitures et le bien-être de sa nation. Chaque créature possède en elle une tendance inscrite dans son code génétique, tendance que l'histoire et les cultures peuvent stimuler ou faire évoluer sans cloisonner les valeurs et les traditions. Celle de Capiteau Leconte est sans doute une preuve bienveillante pour chaque membre de la société haïtienne et, au-delà, pour tous les opprimés, une source d'inspiration et une contribution pour les générations futures, tendance qui rejoint cette pensée d'Amadou Hampaté Bah que je cite : "Ce n'est pas le jour de la battue qu'il faut dresser son chien de chasse" . Inutile donc de se demander ce que la France et les Etats-Unis feront pour nous, mais plutôt ce que nous pourrons faire ensemble pour notre liberté, réduire les tensions internes et améliorer nos conditions sociales. Loin d'être un ouvrage théorique, ce livre est le résultat d'une grande réflexion et d'une analyse lucide sur les enjeux de notre monde injuste soumis à une certaine justice et non au droit. Pour convenir qu'il existe des palais de justice et non de droit, (La France a tué Haïti, les Etats-Unis l'ont inhumé) reste, à mon sens, une prise de conscience et une interpellation pour tous ces peuples dont la prise de la virginité a été faite de façon violente ainsi qu'une incitation à comprendre que le miracle et le changement ne viendront que de nous-mêmes. On ne sera jamais mieux servi que par soi-même".

02/2023

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Religion

André Philip

A contre-courant des grandes dérives de son temps, conservateur quand le radicalisme donnait le ton, fédéraliste quand le centralisme balayait les libertés des petites républiques de la confédération helvétique, sceptique à l'égard de la foi naïve de ses contemporains dans le progrès technique et économique, Philipp Anton von Segesser était un chrétien de dialogue alors que dominait un confessionalisme étroit. Ses contemporains l'ont mal compris et l'ont considéré comme un entêté, un opposant systématique. Il n'en est plus de même aujourd'hui où Segesser passe pour "l'homme d'Etat suisse le plus indépendant de son siècle sur le plan spirituel et intellectuel" (Edouard Fueter). Cet intérêt pour un marginal ne relève pas d'une lubie révisionniste. Parlementaire, magistrat, journaliste, mémorialiste, historien, Segesser a lutté sur tous les fronts pour la sauvegarde des traditions régionales et cantonales. La guerre du Sonderbund sanctionna en Suisse la symbiose du nouvel Etat fédéral de l848 avec l'élément protestant. Le mérite de Segesser réside dans son rôle de médiateur. D'une fidélité sans faille à ses convictions catholiques comme à ses devoirs de citoyen, il a exercé une influence prépondérante pendant les années de lutte confessionnelle, particulièrement virulentes durant le Kulturkampf. Il sera de ceux qui ont permis à la Suisse de rester une "maison commune" Pour introduire le lecteur dans cette période de turbulences, Roger Aubert, spécialiste international d'histoire religieuse, brosse un panorama vigoureux du catholicisme libéral au XIXe siècle. L'intérêt de ce livre ne se limite donc pas à la personnalité d'un homme d'Etat lucernois. Il le familiarise avec la tradition fédéraliste qui est peut-être la contribution la plus originale que la Suisse puisse fournir à une communauté européenne en train de s'élargir. Victor Conzemius est historien de l'Eglise. Il a enseigné à l'University College de Dublin et à la faculté de théologie de Lucerne. Editeur de la correspondance d'Ignace de Döllinger et de Philipp Anton von Segesser, il s'est interessé en particulier au catholicisme libéral.

01/1988

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Matières enseignées

L'enseignement de la gestion en France. Identité, défis et enjeux

Cet ouvrage est une réflexion et une invitation à la réflexion. Le conseil scientifique, composé de huit professeurs, et trente-cinq auteurs, jouant ou ayant tous joué un rôle actif dans le développement de renseignement supérieur et de la recherche en gestion, témoignent de la naissance d'une discipline académique et s'interrogent sur ses futurs possibles et leurs conséquences pour les étudiants, les enseignants et chercheurs, les chefs d'établissements et les employeurs. Ils portent un regard lucide et sans complaisance sur les grands problèmes du moment : la concurrence nationale et internationale entre établissements, les modes de régulation du "marché" de l'enseignement supérieur par un Etat stratège mais aussi par les classements et accréditations, le rôle de nos enseignements dans la diplomatie d'influence de la France, la pertinence de la recherche en termes d'impact sur les pratiques pédagogiques et professionnelles, les effets de la révolution numérique, les opportunités et risques de l'autonomie croissante des établissements, ainsi que les contraintes économiques qui en découlent et, enfin, le coût des études et l'endettement des étudiants. Ces interrogations sont essentielles pour connaitre, débattre et agir. Il ne s'agit pas d'une somme d'anecdotes ou d'opinions disparates, mais d'une démarche collective, documentée et construite, selon les méthodes et avec les concepts que les auteurs enseignent et pratiquent, pour mieux comprendre ce qu'a été, ce qu'est et ce que pourrait devenir l'enseignement de la gestion sous toutes ses facettes et dimensions. A quels publics s'adresse cet ouvrage ? Bien sûr, à nos futurs collègues, aux étudiants en master, aux doctorants, alumni, employeurs estimant nécessaire de comprendre et dialoguer avec le monde universitaire, y compris les grandes écoles, à tous ceux qui exercent des responsabilités dans la mise en oeuvre d'une politique publique d'enseignement et de recherche en gestion et bien sur aussi à tous nos collègues.

05/2021

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Histoire de France

Chronique de France, de Chine et d'ailleurs. 1979-1999 Vingt ans avec Alain Peyrefitte

Alain Peyrefitte est décédé il y a cinq ans. Xavier Walter, qui a longtemps travaillé avec lui, témoigne : " Il est évident que j'ai nourri pour lui une profonde affection. Celle-ci, d'autant plus durable qu'elle était lucide. Ceux qui l'ont servi l'ont tous un peu maudit un jour ou l'autre. Jamais ils ne l'ont abandonné, moins encore trahi. Notre collaboration ? Tout n'a pas été simple... Il était l'homme de la "société de confiance", a-t-on dit. La confiance, chez lui, était plus un ressort intellectuel et théorique que pratique au quotidien... L'homme que j'ai fréquenté près de vingt ans, était l'être le plus secret qui fût. " Xavier Walter, d'une génération son cadet, a-t-il été un " nègre " d'Alain Peyrefitte ? Il s'en défend et entend être jugé sur pièces : textes, archives, témoignages... Il a publié des dizaines de chroniques au Figaro, avant qu'Alain Peyrefitte y occupât la place que l'on sait, et, depuis dix ans, des ouvrages historiques et politiques. La réflexion politique au jour le jour et une commune appréciation de l'histoire à long terme ont rapproché ces deux intelligences, à deux stades différents de leur évolution. Ce sont elles qui leur ont permis de collaborer durablement. A la fin de la préface qu'il a donnée à John Barrow, Un Anglais en Chine au XVIIIe siècle, Alain Peyrefitte, évoquant Xavier Walter, souligne " l'honnêteté de son érudition et la clarté de son esprit ", dont " les historiens et les sinologues, mais aussi le grand public, lui sauront gré ". Xavier Walter est un écrivain scrupuleux, rompu à l'observation et à la réflexion. De son dialogue avec Alain Peyrefitte ressurgit, grâce à la conviction des interlocuteurs, un tableau assez impitoyable de notre histoire récente, et, à l'heure où elle s'éveille, une analyse pénétrante de la Chine éternelle.

06/2005

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Actualité politique France

Lettre à mes frères musulmans

L'homme de gauche qui a dénoncé les émirats de la République s'adresse ici aux musulmans de France pour leur dire ses critiques et ses attentes. Mais aussi ses espérances. A l'heure où l'Etat s'engage contre le séparatisme islamique, un manifeste trait-d'union pour redonner sens à la fraternité de notre devise. A l'heure de la loi contre le séparatisme et pour la laïcité, comment combattre le mal sans céder à l'angélisme mais aussi sans renoncer à la vocation de la France à l'universalité ? De même que dans Les émirats de la République il dénonçait la mainmise des islamistes sur les banlieues, François Pupponi alerte dans cette Lettre à mes compatriotes musulmans surlesimpératifsd'une juste intégration. Par-delà les musulmans intégrés et les musulmans radicalisés, il s'adresse au plus grand nombre des musulmans de France, délaissés par les politiques, oubliés par l'opinion, minorés par les associations et qu'il s'agit de soutenir afin qu'ils ne basculent pas dans le mauvais camp. C'est en connaisseur du terrain et en praticien engagé que le plus lucide des élus de la nation dans ce domaine pose les vraies questions. Comment déjouer la tentation totalitaire, la dérive identitaire, l'archipelisation de la société ? Comment définir un islam conforme aux institutions de la République, compatible avec les valeurs européennes, en adéquation avec le XXIe siècle ? Mais surtout, et d'abord comment inscrire cette mutation dans la loi avec réalisme et avec attractivité ? Jamais l'envers du décor n'avait été révélé avec autant de vérité. En se montrant critique à l'égard des non-dits hypocrites, des calculs intéressés et des écueils prévisibles, c'est un document choc et un manifeste libre que livre ici François Pupponi. Un essai iconoclaste et salutaire appelé, à la base comme au sommet, à faire grand bruit. 135 x 210, 240 p.

05/2021

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Autres philosophes

Thoreau, yogi des bois

En 1844, un jeune diplômé d'Harvard de 28 ans décide de se retirer deux ans dans les bois, au bord d'un étang nommé " Walden ", au coeur du Massachussetts, avec dans ses bagages Homère et la "Bhagavad Gita". Il construit une cabane, arpente, hume, contemple, médite, plonge corps et âme dans la vie " sauvage ", goûte à une existence sobre mais emplie de joie, à l'écart de la société, des mondanités, de l'urbanisation et de l'industrialisation galopantes. Ce jeune disciple et ami de Ralph Waldo Emerson, yogi en herbe, précurseur de la cause écologique et de la désobéissance civile, s'appelle Henry David Thoreau. Vivant au rythme et à l'écoute de la forêt, il ne fait bientôt plus qu'un avec la trame vibrante de la Nature, avec le Yoga, qui signifie union, résonnance avec la Vie universelle dans tous ses aspects. Sentinelle lucide d'un monde en pleine mutation, Thoreau a d'abord marqué les esprits de Gandhi, Romain Rolland, Jean Giono, Léon Tolstoï, Ernest Hemingway, Jim Harrisson, Kenneth White, Martin Luther King, Nelson Mandela, l'architecte Franck Lloyd Wright ou encore les naturalistes John Burroughs et John Muir avant de devenir, un siècle et demi plus tard, l'icône des écologistes, des zadistes, des végétariens et autres défenseurs du vivant tels que Vandana Shiva ou le groupe Extinction Rebellion. On connaît le Thoreau philosophe des bois, mais que sait-on du Thoreau yogi des bois ? En quoi la philosophie de Thoreau nous permet de penser ensemble et donc de relier le vivant dont nous faisons partie au yoga et à la méditation ? En quoi Thoreau nous permet d'expérimenter et de penser un nouveau rapport au monde et à soi ? Et si Thoreau était un précurseur de l'écospiritualité ? Grâce aux magnifiques illustrations originales d'Emilie Poggi et à la langue poétique et percutante de Colette Poggi, nous sommes transportés du côté de Walden, entre promenade philosophique et méditation sauvage, et les influences de la philosophie indienne.

11/2023

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Sciences politiques

Une vie de flic

11 mai 2020. Le commissaire Visser-Bourdon prend son service et se demande à quoi va ressembler ce premier " jour d'après " . A 52 ans, dont trente de carrière dans la police, il n'aurait jamais imaginé devenir un jour l'un des gardiens de cette France confinée par nécessité. Il repense aux deux mois qui viennent de s'écouler, aux contrôles d'attestation parfois houleux, au dénuement des collègues sur la voie publique, sans gants ni masque. Aux nuits à essuyer des tirs de mortiers de feux d'artifice dans les cités de l'Essonne, au trafic de drogue qui se réorganise en livraison à domicile. Le commissaire a tenu le cap. C'est un homme de terrain, un pragmatique. C'est d'ailleurs ce qui a fait sa force quand il a géré la " Jungle " de Calais et ses 10 000 migrants. Toujours aux côtés de ses hommes, quitte à prendre des coups dans les moments difficiles, il est écouté et respecté. Patrick Visser-Bourdon, marié et père de trois enfants, est à la fois un homme de poigne et de dialogue, sans illusion et lucide, quelqu'un à qui on ne la fait pas, passé par l'antiterrorisme, les " stups " , le SRPJ de Versailles. Le commissaire sait que la vie est faite de zones de gris, à l'heure où chacun voudrait imposer ses certitudes. Bienvenue dans sa vie de flic. Patrick Visser-Bourdon est commissaire dans l'Essonne, en banlieue parisienne. Passé par le SRPJ de Versailles, l'antiterrorisme au 36 quai des Orfèvres et la brigade des stupéfiants, il a également été en poste à Calais pendant plus d'un an, où il a piloté le démantèlement de la Jungle fin 2016. Journaliste, Jean-Marie Godard est rédacteur en chef du pôle " sécurité globale " de l'agence AEF info, après avoir été reporter au bureau français de l'agence Associated Press, puis collaborateur des magazines Society et Marianne. Il est l'auteur de Paroles de flics (2018) et Bienvenue aux urgences (2019), aux Editions Fayard.

10/2020

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Troisième République

Souvenirs et solitude

En 1936, à 32 ans, Jean Zay se voit confier par Léon Blum le ministère de l'Education nationale et des Beaux-Arts. Il démocratise et modernise le système scolaire français. Il crée le CNRS, le Musée de l'Homme, le Festival de Cannes, le Musée d'Art Moderne, l'ENA. Il favorise la création artistique. Il défend les droits de l'écrivain. Il est sans relâche violemment attaqué par l'extrême-droite française comme ministre du Front Populaire, antimunichois, juif et franc-maçon. En 1940, hostile à l'armistice, il est l'une des premières cibles du régime de Vichy. Après un simulacre de procès, il est emprisonné à Riom, jusqu'à son assassinat par la milice, le 20 juin 1944. Il n'a pas 40 ans. Dans la cellule de la prison où l'avait enfermé le régime de Vichy, Jean Zay a tenu au jour le jour pendent trois ans le journal de sa captivité. Au-delà de cette chronique de la vie quotidienne d'un prisonnier, Souvenirs et solitude est un regard aigu porté sur la vie politique du moment, une réflexion hautement lucide de l'auteur sur son action passée et sur la situation de la France. Ce livre, tout à la fois méditation intime et témoignage historique, nous laisse le portrait d'une personnalité exceptionnelle : homme politique, résistant, écrivain et penseur d'une immense culture. Jean Zay (1904-1944), jeune ministre de l'Education nationale et des Beaux arts du Front populaire, fut constamment attaqué par l'extrême droite comme républicain, juif, protestant, franc-maçon et désigné comme l'homme à abattre. En octobre 1940 il est condamné à la déportation par le tribunal de Clermont-Ferrand aux ordres de Vichy, emprisonné à Riom, jusqu'au jour où - le 20 juin 1944 - des miliciens le font sortir de prison pour aller le massacrer dans un bois.

03/2024

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Littérature française

La derniere incarnation de vautrin

" ? Qu'y a-t-il, Madeleine ? dit madame Camusot en voyant entrer chez elle sa femme de chambre avec cet air que savent prendre les gens dans les circonstances critiques. ? Madame, répondit Madeleine, monsieur vient de rentrer du Palais ; mais il a la figure si bouleversée, et il se trouve dans un tel état, que madame ferait peut-être mieux de l'aller voir dans son cabinet. ? A-t-il dit quelque chose ? demanda madame Camusot. ? Non, madame ; mais nous n'avons jamais vu pareille figure à monsieur, on dirait qu'il va commencer une mala- die ; il est jaune, il parait être en décomposition, et... Sans attendre la fin de la phrase, madame Camusot s'élança hors de sa chambre et courut chez son mari. Elle aperçut le juge d'instruction assis dans un fauteuil, les jambes allongées, la tête appuyée au dossier, les mains pendant, le visage pâle, les yeux hébétés, absolument comme s'il allait tomber en défaillance. ? Qu'as-tu, mon ami ? dit la jeune femme effrayée. ? Ah ! ma pauvre Amélie, il est arrivé le plus funeste événement... J'en tremble encore. Figure-toi que le procureur-général... Non, que madame de Sérizy... que... Je ne sais par où commencer... ? Commence par la fin ! ... dit madame Camusot. ? Eh bien ! au moment où, dans la Chambre du conseil de la Première, monsieur Popinot avait mis la dernière signature nécessaire au bas du jugement de non-lieu rendu sur mon rapport qui mettait en liberté Lucien de Rubempré... Enfin, tout était fini ! le greffier emportait le plumitif, j'allais être quitte de cette affaire... Voilà le président du tribunal qui entre et qui examine le jugement : "? Vous élargissez un mort, me dit-il d'un air froide- ment railleur, ce jeune homme est allé, selon l'expression de M. de Bonald, devant son juge naturel. Il a succombé à l'apoplexie foudroyante". Je respirais en croyant à un accident... ".

02/2023

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Psychologie, psychanalyse

Accompagner la vie de la naissance à la mort

A qui se confier quand on est à l'hôpital, qu'on soit malade ou qu'on vienne rendre visite à un proche ? A qui exprimer sa souffrance, son désarroi, sa peur ? A qui s'adresser dans cet environnement angoissant quand le corps médical n'a pas le temps d'écouter ? Comment avoir confiance en soi pour devenir parent ? A qui parler de ses hésitations et de ses tâtonnements avec son tout-petit ? A qui demander un soutien quand on doute de sa capacité à devenir mère ou père ? Lors de ces grands bouleversements que sont la naissance, la maladie, la mort, nous sommes particulièrement fragiles. Le doute et l'inquiétude nous envahissent et notre rapport aux autres devient souvent difficile. Mais nous pouvons avoir la chance de rencontrer une présence paisible, lucide et active qui brise notre solitude et, grâce à un simple regard, à quelques mots, nous redonne l'estime de nous-mêmes. Cette précieuse qualité d'être ne dépend ni d'un statut ni d'une profession. Nous sommes tous concernés par l'accompagnement car nous portons ces valeurs en nous. Alors pourquoi attendre les périodes de la vie les plus difficiles pour y songer ? Il s'agit en réalité d'un état d'être que nous méconnaissons car l'accompagnement commence par soi-même et, souvent, personne ne nous l'a appris. C'est pourtant une voie royale pour révéler notre être et devenir, dans les petits actes comme dans les grandes décisions de la vie quotidienne, une présence vivante à soi et au monde. Ce livre propose donc de découvrir, de manière concrète, l'accompagnement, avec ses qualités de présence, d'écoute, de dialogue, de patience, de toucher, de compassion et de dignité. Il s'adresse aussi bien aux familles qu'aux professionnels. Il s'appuie sur une expérience inédite menée conjointement aux deux extrémités de la vie car l'auteur est à la fois animatrice d'éveil en crèche et bénévole auprès des personnes en fin de vie à l'hôpital.

01/2005

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Sociologie urbaine

Nos racines fraternelles. Comment les villes-monde préfigurent la France de demain

Un livre qui donne espoir en la France de demain, par un maire très respecté. Dans un pays plus divisé que jamais, le vent identitaire souffle et chacun s'accroche à ses racines, surtout quand le socle républicain vacille et que les inégalités progressent. Les politiques nationales dysfonctionnent et les relégués du système s'expriment par leurs votes croissants aux extrêmes. Face à une société qui change rapidement, deux choix s'offrent alors à nous : regarder avec nostalgie une France qui ne reviendra pas, ou poser un constat lucide, construire un récit national et conduire les politiques publiques pertinentes que nos concitoyens sont en droit d'attendre. Une partie de ce récit peut naître des " villes-mondes ", de ces quartiers populaires forgés par l'immigration qui, malgré leurs difficultés réelles, font preuve d'une résilience remarquable leur permettant d'être, avant tout, de formidables espaces où créer de la réussite. Que nous apprennent en particulier l'histoire et la réalité d'une ville comme Sarcelles, cité du futur des années 1950, précurseure de la démocratie participative et symbole de la banlieue cosmopolite ? Que s'est-il passé dans d'autres villes ? Et quels enseignements en tirer pour la France ? A l'heure où tout défile à grande vitesse, il est urgent de raconter, d'analyser sur le temps long et de remettre au coeur du débat la laïcité, l'éducation et la culture. Réhabiliter l'action publique et construire ensemble, pour que la promesse républicaine soit tenue. L'expérience de Patrick Haddad en tant que maire de Sarcelles est précieuse dans ce contexte, grâce à sa connaissance fine du terrain et des multiples composantes culturelles et religieuses de sa ville. Il offre une alternative au " grand remplacement " et au " choc des civilisations ", en produisant idées nouvelles et propositions. Dans cet ouvrage personnel et engagé, il explique à quelles conditions la diversité peut être une richesse indispensable à la France de demain.

09/2023

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Ouvrages généraux

Brouillards de peines et de désirs. Fait d'affects, 1

Affects, émotions ou passions forment quelque chose comme nos indéfectibles milieux de vie : des atmosphères en mouvement. C'est l'air que nous respirons, que nous traversons, qui nous traverse de ses turbulences. Ainsi marchons-nous dans l'affect, de jour comme de nuit. L'aube même de la littérature européenne ne fut d'abord que parole donnée à l'affect : lorsque Homère commença l'Iliade sur la nécessité de chanter une émotion de colère. On y voyait Achille, accablé par la mort de son ami, pris dans un " noir nuage de douleur ", s'allongeant alors dans la cendre et la poussière, comme pour se fondre dans le brouillard de peine qui venait juste de l'envahir. Ce livre est une traversée ou, plutôt, un vagabondage dans la multiplicité des " faits d'affects ". Dans leurs théories, pour lesquelles il aura fallu convoquer de l'anthropologie et de la phénoménologie, de la psychanalyse et de l'esthétique... Il y fallait aussi des images (de Caravage et Friedrich à Rodin et Lucio Fontana) puisque les affects s'y " précipitent " souvent. Non moins que des poèmes (de Novalis et Leopardi à Marina Tsvétaïeva et Henri Michaux) qui savent en rephraser l'intensité, et des chroniques (de Saint-Simon et Marcel Proust à Clarice Lispector) qui savent en raconter le devenir. Enfin il y fallait des gestes puisque nos peines et nos désirs s'expriment sans fin dans nos corps, nos visages ou nos mains par exemple. Affects, émotions, passions : forces ou faiblesses ? Spinoza, Nietzsche et Freud — qui osa écrire que " l'état émotif est toujours justifié " — en ont établi la puissance en dépit de l'impouvoir même où nous nous trouvons lorsque nous sommes émus. Mais de quel genre de puissance s'agit-il ? Comment se déploie-t-elle ? Où situer sa fécondité ? Quelles transformations produit-elle dans l'économie de nos sens (sensibilité) comme dans l'organisation même du sens (signifiance) ?

02/2023

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Sciences politiques

Transgression. Voyages du "camp du bien" vers "le camp du mal"

Voyages du camp du "bien" vers le camp du "mal" Ils étaient trotskystes. L'un (Pierre Cassen) à la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), l'autre (Bernard Germain) à l'Organisation Communiste Internationaliste (OCI). Ils sont aujourd'hui dans le camp du "mal", le camp national et identitaire. . Ils ont donc transgressé tous les interdits de la gauche et des bien pensants pour parcourir ce chemin qui les a conduit de la gauche à la droite. C'est parce qu'ils ont accepté de s'ouvrir aux arguments du camp d'en face, parce qu'ils ont refusé de rejeter par principe les opinions des autres, qu'ils ont pu étudier de manière critique les arguments et contre arguments du débat. Aujourd'hui, une multitude de gens s'autocensurent, s'interdisent de réfléchir et de confronter les points de vue. Terrorisés de se voir affubler des qualificatifs de raciste ou extrême droite. Ce faisant, ils acceptent de s'enfermer dans une prison idéologique d'où est bannie toute réflexion critique et tout véritable débat. Ces gens sont en fait des victimes du totalitarisme intellectuel ambiant. Si seulement ils osaient étudier les problèmes sans se contenter de réciter la messe des bien pensants, ils vivraient sans doute une évolution de leurs certitudes vers une véritable opinion. Au travers de nombreux sujets Pierre Cassen et Bernard Germain exposent leurs opinions, expliquent pourquoi il ont changé et interpellent les membres du "camp du bien" en les invitant à répondre à de nombreuses questions. Un livre important pour qui veut retrouver sa liberté de pensée et pouvoir se faire sa propre opinion sans se soucier du qu'en dira-t-on ou de la peur d'être diabolisé par les geôliers de la pensée. Avec des témoignages de : Hugue Bouchu, délégué des Amis franciliens de Synthèse nationale Santiago Cartagena, ancien militant communiste chilien, aujourd'hui membre de Vox (parti national espagnol) Gérard Delépine, chirurgien Patrick Gofman, écrivain et essayiste Pascal Hilout, apostat Patrick Loiseau, écrivain Lucien Samir Oulahbib, universitaire, docteur en sociologie

05/2023

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Littérature scandinave

La carapace du homard

Ea, Sidsel et Niels ont grandi entre un père distant et une mère envahissante. Si aujourd'hui leurs parents ne sont plus en vie, ce couple dysfonctionnel les a profondément marqués et a eu raison de leurs relations. La fratrie est éclatée, à commencer par Ea, l'aînée, qui réside à San Francisco. Elle vit avec un homme et la fille de ce dernier, issue d'une première union. De son côté, après des études au Royaume-Uni, Sidsel s'est installée à Copenhague avec sa petite Laura. Elle travaille dans un grand musée de la ville et assume sa vie de mère-célibataire. Niels mène pour sa part un quotidien de bohème, entre petits boulots et squats chez des amis musiciens. Mais une série d'événements va bouleverser cet équilibre, à commencer par un accident survenu à Londres lorsqu'un visiteur brise un buste du British Museum. Sidsel doit partir restaurer la statue et n'a d'autre choix que de confier Laura à son frère Niels. Au même moment, ce dernier reçoit un courriel d'Ea et se demande si le temps des retrouvailles est enfin arrivé. Le message de sa soeur est étrange pourtant, il contient un lien vers la vidéo d'un rabbin dissertant sur les carapaces de homard. En grandissant, l'animal se trouve tellement à l'étroit dans cette armure qu'il est obligé de s'en débarrasser. Alors, après avoir découvert une faille rocheuse qui lui convient, il s'y glisse, rejette sa vieille carapace et attend - nu et vulnérable - qu'il lui en pousse une nouvelle... Construit comme un jeu de miroirs où se tressent avec virtuosité la vie, les souvenirs et les désirs de tous ces personnages, La carapace du homard est un grand roman sur les familles en permanente recomposition. La prose de Caroline Albertine Minor est lumineuse, avec des scènes à la Edward Hopper, mais également rythmée et croustillante comme la plume de Lucia Berlin. Traduit du danois par Terje Sinding.

03/2023

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Littérature française

Parfois, une seule solution s'offre à vous

Il ne faut jamais croire ceux qui vous semblent trop aimables. " Je ne me cherche pas d'excuses. J'essaie d'évaluer ma part de responsabilités dans l'enchaînement des faits. Mais même en sachant où tout cela m'a menée, je n'arrive pas à en vouloir à cette Clara déracinée en manque de repère et en quête d'affection pour son manque de clairvoyance. J'avais tellement besoin de combler un vide. Ce qui me déstabilise le plus et que je trouve ironique c'est que mon métier qui consiste à inventer des histoires, à créer des personnages et à jouer avec leur psychologie ne m'a servie en rien. Aucune alarme ne s'est allumée pour me prévenir qu'il n'y aurait pas d'happy end... Je sais maintenant que les bourreaux se cachent sous des physionomies banales et rassurantes. Ils avancent masqués. Leur point commun ? Ils savent repérer leur future proie en un clin d'oeil. " Clara, scénariste reconvertie en écrivaine de romans à l'eau de rose, a fui Paris. Pas comme beaucoup de bobos parisiens, en quête de verdure et de silence, mais parce que Léonard, son fils ado, file un mauvais coton. Alors quand elle débarque, célibataire et sans un sou en poche, à Bagnac, en Dordogne, dans la maison que lui a prêté sa meilleure amie Agathe, elle a leur vie à reconstruire. Dans ce bourg de province où tout le monde se connait, elle se lie d'amitié avec Luce, la patronne du café de la place principale. Se sentant enfin à sa place, grisée par un sentiment de sororité, elle décide d'aider sa nouvelle amie : un mari violent qui la bat, des problèmes financiers... Clara baisse les armes et donne plus qu'elle reçoit. Mais il n'y a pas pire aveugle que celle qui ne veut pas voir...

05/2023

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Photographie

The Map & The Territory (German edition)

Au cours des années 1970 et 1980, Luigi Ghirri a poursuivi son projet extraordinaire, ouvert et mercuriel, empreint d'empathie pour les espaces quotidiens changeants de son époque. Au cours de sa courte carrière, Ghirri produira un vaste corpus de photographies sans parallèle dans l'Europe de son temps et de nombreux écrits qui auront un impact indélébile sur l'histoire de la photographie. Ce livre volumineux, compilé par le célèbre conservateur britannique James Lingwood, accompagne une exposition itinérante dans trois grands musées à travers l'Europe et se concentre sur la première décennie du travail de Ghirri, définie par son exposition de 1979 à Parme. Vera Fotografia a été regroupée en quatorze séquences narratives différentes, chacune étant représentée dans ce volume : Fotografie del periodo iniziale (1970), Kodachrome (1970-78), Colazione sull'erba (1972-74), Catalogo (1970-79) , Km 0, 250 (1973), Diaframma 11, 1/125, luce naturale (1970-79), Atlante, (1973), Italia Ailati (1971-79), Il paese del balocchi (1972-79), Vedute (1970- 79), Infinito (1974), In Scala (1976-79), Still Life (1975-79). Le projet se concentre sur le projet tranquillement contraignant de Ghirri de créer un nouveau type de géographie, situé dans sa fascination pour les représentations du monde, sous la forme de reproductions, d'images, d'affiches, de modèles et de cartes. La médiation de l'expérience à travers des images dans une Italie entre l'ancien et le nouveau a été, pour Ghirri, un terrain inépuisable à explorer - "une grande aventure dans le monde de la pensée et de la recherche, un merveilleux jouet magique qui parvient miraculeusement à combiner notre adulte la conscience et le monde des contes de fées des enfants... un voyage sans fin à travers petits et grands, à travers les variations et le royaume des illusions et des apparences, un lieu spéculaire labyrinthique de multitudes et de simulation. "

05/2018

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Histoire antique

Antiquités africaines N° 57/2021

L'Afrique du Nord de la protohistoire à la conquête arabe In memoriam Jehan DESANGES (1929-2021) par Azedine BESCHAOUCH... ... ... ... ... . 5 Jaâfar BEN NASR, Les peintures rupestres de l'abri de Zamla (Jebel Ousselat - Tunisie centrale) : la représentation d'une planimétrie agraire ? ... ... ... ... 19 Sami BEN TAHAR, Philipp VON RUMMEL, Tomoo MUKAÏ, Karin MANSEL, Heike MÖLLER, Le site rural de Mezraya (Jerba) de la Protohistoire à l'époque romaine impériale : résultats de la première campagne de fouilles préventives de 2018 ... ... ... ... 33 Jennifer P. MOORE, Lea M. STIRLING, Practicalities of Grief and Commemoration : Accounting for Variation in Cremation Practices in Africa Proconsularis ... ... ... . 93 Ridha GHADDAB, De Tamazeni/Tamazeri à Tamajer/Tamager : une cité libre ou pérégrine méconnue ? ... ... . 117 Francesco MARTORELLA, Installazioni militari a nord del fiume Loukkos nella provincia romana della Mauretania Tingitana (Marocco). Il campo militare di el Mers alla luce delle nuove indagini magnetiche ... . . 129 Federica GATTO, Gian Luca GREGORI, Some Remarks on the Entry of Bona Dea into the African Provinces, with a Glance at the Italic Documentation ... ... ... ... . 139 Michel CHRISTOL, La carrière de C. Attius Alcimus Felicianus : remarques sur le fastigium equestre sous Gordien III ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 149 Yvan MALIGORNE, Arnaud VAILLANT, Chloé DAMAY, Note sur cinq éléments de marbre provenant de Carthage conservés au Musée d'art et d'histoire de Langres (Haute-Marne) ... ... ... . . 155 Elizabeth FENTRESS, Berbers, Barley and Bsisa ... ... . 163 Mongi NASR, L'atelier de Vicus Gemellae : motifs, styles décoratifs et guillochis ... ... ... 169 Rémi REVE, Jean-Paul AMBROSI, Claudio CAPELLI, Approches archéométriques non destructives sur les engobes des sigillées africaines. Mesures colorimétriques et géochimiques (pXRF) préliminaires ... ... . 193 Carina HASENZAGL, Claudio CAPELLI, Petrographic Characterization of Late Roman African Pottery from J. W. Salomonson's Surveys : 3. The Workshops of Henchir el Biar and Bordj el Djerbi ... ... . 209

12/2021

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Pays de Loire

UIn grand week-end Châteaux de la Loire. Avec Plan détachable

Un guide pour découvrir le meilleur des châteaux de la Loire avec un découpage en 6 mini-régions autour d'un château emblématique, où se mêlent patrimoine, étapes gourmandes, shopping, randonnées et activités de plein air. - Blois, Chambord et Cheverny. Trois châteaux vedettes de la région. - Amboise et Chaumont-sur-Loire. Quelques centaines de mètres séparent le château d'Amboise et le château du Clos-Lucé, la demeure de Léonard de Vinci. - Chenonceau et sur les bords du Cher. Sans doute, la grâce et l'élégance de Chenonceau sont la marque des femmes qui se sont succédé dans cette célébrissime demeure jetée sur le Cher. Pour ne rien gâcher, le zoo de Beauval est tout proche. - Tours et Villandry. Pas de château à Tours, mais une cathédrale finement ciselée. A Villandry, vous serez subjugués par des jardins exceptionnels. - Azay-le-Rideau et sur les bords de l'Indre. Posé sur son miroir d'eau, Azay-le-Rideau possède un charme inégalable. - Chinon et Fontevraud. Chinon, sa forteresse, sa vieille ville, son vignoble. Et à deux pas, l'abbaye de Fontevraud, l'un des plus grands ensembles monastiques d'Europe. - Et bien sûr nos adresses préférées, nos expériences uniques et des activités pour tous : - Les meilleures tables du Val de Loire. - Les plus belles balades sur l'eau. - Les guinguettes et les plus belles terrasses. - Des visites de vignobles. - Le top des sites troglodytiques. - 2 nouvelles balades à Amboise et à Chédigny. - Une nouvelle double-page sur le zoo de Beauval. - Une double-page spéciale pour découvrir les plus beaux parcours de la Loire à Vélo. - Des pages Focus pour mieux comprendre la région (Léonard de Vinci, la vie à la Cour pendant la Renaissance, les spécialités culinaires...) - Des plans des régions et des grandes villes avec toutes les adresses localisées.

03/2024

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Littérature française

C'est une occupation sans fin que d'être vivant

A quarante ans, Anna meurt étranglée sur un chemin lors de son jogging matinal. Une mort violente et non élucidée. Issue de parents restaurateurs surmenés, elle grandit seule avec la brutale indifférence de sa mère, appelée La Duchesse. Anna combat en silence un destin qu'elle refuse. Son désir de fuir déclenchera des drames qui conduiront sa famille au bord du gouffre. Anna ne comprend rien au monde des adultes, à leur lâcheté devant la réalité. Après la noyade accidentelle de son petit frère Noé, dont sa mère la rend responsable, elle est placée chez une cousine lointaine à Paris. Anna se reconstruit chez Luce, célibataire sans enfant, dévoreuse de mâles, fumeuse insatiable, optimiste foutraque et joyeuse qui prendra en charge l'éducation de la jeune fille. Pendant quelques années, elles seront très liées. Anna va s'ouvrir au monde et espérer. Puis, dans les années 70, Anna trouve un travail et s'installe dans un appartement. Elle s'occupe, avec compassion, de son deuxième frère Edgar, pianiste qu'elle connaît à peine et qui débarque un jour chez elle. Anna découvre l'amitié bienfaisante de Lilly qui ne lui demandera rien. Elle attend le miracle qui lui permettra d'entrer dans la vie par une brèche offerte : l'amour d'un homme, sa certitude absolue. Anna intervient dans le roman avant sa mort, par le biais d'un journal dans lequel elle raconte, par fragments, des souvenirs, des sensations affleurant tels des tessons à la surface de sa vie. Elle confie ses vagabondages, teintés de panique et de désinvolture face à la douleur. Elle refusera finalement de séjourner dans sa peine, car c'est une occupation sans fin que d'être vivant.

02/2013

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Hachette

5 histoires à lire avec papa

5 histoires à lire avec son papa : Papa bisous, Quand je serai grand, Le beau jardin de Capucine, Le Chat botté, En route !

03/2022