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Hervé Hamon

Extraits

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Critique littéraire

La Passion des jongleurs

Par-delà l'inadéquation fatale du calembour (Anne n'a pas souffert de son texte), se rejoignent lumineux, dans le faisceau sémique de Passio, les filaments reliant l'éditrice à son manuscrit : se passionnant pour son travail, se consacrant au vieux manuscrit devenu son manuscrit, Anne y apportait la patience, le dévouement, la fidélité qui ne se trouvent qu'aux grandes passions de la vie. Le fil de la sienne fut brutalement coupé le 21 mars 1980 dans un accident de voiture, au moment même où elle livrait à l'impression la présente édition et étude de La Passion des jongleurs, fruit de patientes années de recherches personnelles complétées de retouches récoltées auprès de spécialistes devenus collègues, amis, admirateurs. Un beau livre, sans doute. Mais aucun ouvrage, on le sait trop bien, ne comble le vide que laisse la disparition d'un être qu'on aime et qu'on admire -pas même un livre comme celui-ci, dans lequel l'auteur a mis tant d'elle-même : enthousiasme, verve, son appétit de savoir (aussi prodigieux que son désir de donner à savoir), clarté, précision, finesse à l'égal de son dévouement total à sa mission, véritable vocation qu'on reconnaît aux convictions esthético-morales incompromettables qui constituaient, chez Anne Perry, une authentique conscience d'érudite. Je me plais à imaginer l'accueil qu'aurait fait une Eugénie Droz, une Grace Frank, à cette contribution d'Anne Perry à leur domaine, à l'histoire du théâtre médiéval français. Et je les vois concourir, non peut-être sans une certaine sévère solennité, à saluer au seuil d'une brillante carrière cette étincelante doctoresse de 28 ans... Nous donnons le texte d'Anne Perry tel qu'elle l'a laissé, sans interventions éditoriales d'aucune sorte. Ce texte reproduit, avec de légères modifications proposées par M. Graham A. Runnalls, celui de la thèse de Ph. D. faite par Anne Joubert Amari Perry sous ma direction et soutenue à Emory University en 1978.

09/1981

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Ethnologie

Ethnologie et langage. La parole chez les Dogon, 3e édition revue et corrigée

"Dans une région montagneuse et tourmentée de l'Afrique Occidentale, où le problème de la subsistance se pose de façon aiguë, une population a frappé depuis longtemps les observateurs par la hardiesse de son architecture, la qualité de son artisanat, la vitalité de ses rites et la beauté de ses manifestations culturelles. Depuis les travaux classiques de Marcel Griaule, les Dogon sont un des hauts lieux de la littérature ethnographique. Geneviève Calame-Griaule, sa fille, en renouvelle l'étude. Civilisation du verbe : le mythe même de la création y atteste le rôle primordial de la parole. Les ancêtres des hommes, êtres proches du poisson, descendus sur la terre avec "l'Arche du monde", reçoivent le miracle de la parole de Nommo, leur compagnon, lui-même fils de l'oeuf fécondé par la "parole" d'Amma. Dans ce monde créé, tout "parle". L'homme cherche son reflet dans tous les miroirs d'un univers à son image, dont chaque brin d'herbe, chaque moucheron, est porteur d'une "parole", d'un symbole. Si la réalité est ainsi comme un livre dont il faut, pour un esprit dogon, interpréter les signes et décoder le message, il est clair que ces "archives de la parole du monde" se sont constituées, au cours des siècles, selon des habitudes et des lois qui dominent la mentalité dogon. D'où une théorie et une mythologie de la parole ; d'où l'inventaire de ses rôles dans la vie amoureuse et religieuse comme dans la solution des conflits sociaux ; d'où sa place enfin parmi les autres moyens d'expression que sont la plastique et la musique. C'est toute la conscience qu'une collectivité a d'elle-même et du monde qui nous est ainsi restituée. Vaste inventaire. Patient déchiffrement. Mais cette analyse exemplaire que fait Geneviève Calame-Griaule des rapports entre le langage et une société particulière revêt alors un sens universel." (Présentation de la première édition, Paris, Gallimard, 1965) Geneviève Calame-Griaule.

09/2016

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Littérature étrangère

EN CHAIR VIVE. Pages de journal, 1977-1993

" Durer longtemps - écrit Miguel Torga le jour de son soixante-douzième anniversaire -, seule façon de pouvoir efficacement mettre en perspective les hauts et les bas de la vie. De savoir que la raison atteint où elle peut, que les sentiments ont plusieurs facettes, que derrière chaque apparence se cache une inapparence, qu'il est de bons défauts et des vertus mauvaises, que tout est complexe et vain... Certes, celui qui part prématurément laisse de lui un espoir frustré, et celui qui dure s'expose à être une frustration manifeste. Mais ça vaut la peine de courir le risque. Même si l'on échoue complètement, on emporte dans la tombe un inestimable trésor : la soumission à nos limites, la connaissance désabusée de la réalité. Que de choses j'aurais perdues si je n'avais pas tant aimé, tant vu, souffert tant de désillusions, connu tant de controverses, lu tant de livres, et si manquaient à mon expérience émotive et mentale les guerres, les découvertes, les catastrophes auxquelles j'ai assisté ! Durer longtemps. Durer assez pour n'avoir pas de peine à quitter le savoir et la pratique du monde. " Ce long temps " en chair vive " est jalonné par les disparitions de J. Rostand, Chaplin, Brel, Hergé, Sartre, Yourcenar, Dali, Borges, Beckett, Garbo, La Passionara, etc..., dont Miguel Torga écrit les incisifs " tombeaux " ; des régimes s'effondrent, des idéologies se succèdent, des guerres camouflées ou spectaculaires se déroulent, une Europe bancale s'édifie, sous son œil clinicien. Et finit de se réaliser un souhait précocement exprimé (23.3.1942) : " Ce que je demande à la vie, c'est assez de santé pour pouvoir continuer à constituer, avec mes livres, un bon oreiller sur lequel, un de ces jours, je pourrai appuyer ma tête et mourir " : 15 recueils de poèmes, 4 pièces de théâtre, 2 volumes de discours et conférences, 16 volumes de Journal, 2 romans, 94 nouvelles, les 6 jours de sa Création du Monde et un visionnaire Portugal.

01/1997

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XIXe siècle

Le Poème de l'âme

Le Poème de l'âme, cycle pictural et littéraire unique dans l'histoire de l'art français, occupe une place majeure dans le parcours artistique de Louis Janmot (Lyon, 1814-1892). Entrepris à Rome au milieu des années 1830, présenté pour la première fois en 1854, puis, après plusieurs expositions au rythme des Salons parisiens, parvenu à une version presque définitive en 1879, il connaît en 1881, grâce à son ami Félix Thiollier, une diffusion plus large que les expositions dont il a bénéficié jusque-là à Lyon et à Paris, sous la forme d'un album, où les dix-huit tableaux et les seize dessins sont reproduits, accompagnés des deux mille huit cent quatorze vers qui en forment le commentaire. La présente édition reprend le contenu de l'album de 1881, augmenté d'un texte introductif de Patrice Béghain, et complété par la version peinte du Supplice de Mézence conservée au musée d'Orsay. Le cycle pictural du Poème de l'âme est présenté en permanence au musée des Beaux-Arts de Lyon. "Il y a chez Janmot un parfum dantesque remarquable. Je pense en le voyant à ces anges du purgatoire du fameux Florentin ; j'aime ces robes vertes comme l'herbe des prés au mois de mai, ces têtes inspirées ou rêvées qui sont comme des réminiscences d'un autre monde. On ne rendra pas à ce naïf artiste une parcelle de la justice à laquelle il a droit. Son exécution barbare le place malheureusement à un rang qui n'est ni le second, ni le troisième, ni le dernier ; il parle une langue qui ne peut devenir celle de personne ; ce n'est pas même une langue ; mais on voit ses idées à travers la confusion et la naïve barbarie de ses moyens de les rendre. C'est un talent tout singulier chez nous et dans notre temps". Eugène Delacroix

08/2023

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Musées français

La bataille des Beaux-Arts. Art et politique à Nice au XIXe siècle

Les collections mettent en avant une réelle évolution en peinture comme en sculpture. Les thèmes et sujets abordés, le dynamisme de la couleur, l'utilisation de la lumière sont clairement un passage de la peinture classique vers une modernité recherchée par les artistes. Les collections de peinture et de sculpture s'étendent XIVe au XXe siècle avec le Bronzino au XVIe, B. Zenale au XVIe, Jan Brueghel de Velours au XVIIe, H . Fragonard et les Vanloo au XVIIIe, au XIXe J. B Carpeaux et les peintres orientalistes, puis J. Chéret, G-A Mossa pour la Belle Epoque, et enfin R. Dufy au XXe siècle. Le musée des Beaux Arts a été installé en 1928 dans une magnifique demeure construite sur l'initiative de la princesse ukrainienne Kotchoubey en 1878 et achevée par l'américain Thompson. Un siècle plus tard, le charme du bâtiment opère toujours grâce à de remarquables hauteurs sous plafond et à un monumental escalier de marbre. Il est l'héritier d'un premier musée constitué à partir des dépôts de l'Etat souhaités par Napoléon III après le rattachement de Nice à la France en 1860. Puis, la collection s'est enrichie des dons et legs de Mesdames Bashkirtseff, Ziem, Clément-Carpeaux, Dufy, du baron et de la baronne Vitta, de Maurice Fenaille et Gustav-Adolf Mossa, plus récemment des legs de mesdames Odette Avigdor d'Acquaviva et celui de Madame Ethel Messiah. Et, en 2002, d'une importante donation constituée de 75 sculptures de Michel de Tarnowsky (Nice, 1870-1946), grâce à l'association de ses amis, créée en 1992 par sa fille Françoise . Les oeuvres les plus emblématiques de ce musée sont la Crucifixion d'Agnolo Bronzino (1540), La console jaune aux deux fenêtres de Raoul Dufy (1948), Le déjeuner sur l'herbe de Jules Chéret (1904), Fenêtre ouverte sur la Seine de Pierre Bonnard (1912), Allégorie de la Terre et Allégorie de l'Eau de Jan I Brueghel& Hendrick Van Balen (XVIIe siècle), Le pêcheur napolitain de Jean-Baptiste Carpeaux(1858).

09/2021

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Contes et nouvelles

Les chroniques de Georges Courteline dans "les Petites nouvelles"

Georges Courteline, de son vrai nom Georges Victor Marcel Moinaux, était un romancier et dramaturge français. Après avoir effectué son service militaire, il devient fonctionnaire au ministère des Cultes. Il passe quatorze ans dans la fonction publique, ayant tout loisir d'observer ses collègues, avant que le succès de ses oeuvres lui permette de se consacrer exclusivement à l'écriture. Ces premières expériences lui ont fourni ses principales sources d'inspiration littéraire. Dans ses premières pièces - Les Gaietés de l'Escadron (1886), Lidoire (1891) - il s'amuse à tourner en dérision l'armée. Messieurs les Ronds-de-Cuir (1893) s'attaque aux employés de bureau et aux bureaucrates. Boubouroche (1893), sa célèbre nouvelle qu'André Antoine lui demande d'adapter pour son Théâtre-Libre, prend pour cible la petite bourgeoisie. Les oeuvres suivantes, récits ou pièces de théâtre, sont des croquis pertinents de différents milieux, saisis sur le vif, mais sans vraie méchanceté. Un Client Sérieux (1896) et Les Balances (1901) visent le milieu de la justice et des tribunaux. Le Commissaire Est Bon Enfant et Le Gendarme Est Sans Pitié (1899) dénoncent la bêtise et la méchanceté des forces de l'ordre. Enfin, La Peur des Coups (1894), Monsieur Badin (1897) et La Paix Chez Soi (1903) n'ont d'autre prétention que d'amuser en montrant les ridicules du couple. Dans son oeuvre, servi par un style admirable, Courteline a donné une remarquable description des travers de son époque. Pour sa peinture des caractères, il a notamment su utiliser les dialogues dont il a fait un des ressorts essentiels de son comique. Représentants d'une classe sociale déterminée - le magistrat, le sous-officier - ou types d'individu - la bourgeoise, l'avare -, ses personnages sont tous d'une médiocrité rare et remarquable. Ils apparaissent dans des intrigues inspirées du quotidien, mais d'où surgit l'absurde. Auteur apprécié en son temps pour sa verve satirique propre à dépeindre les travers de la petite bourgeoisie, Courteline est décoré de la Légion d'honneur en 1899 et élu à l'académie Goncourt en 1926.

07/2022

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Thèmes photo

Rencontre Carole Bellaïche. Perche, entre noblesse et pudeur

Découvrez le travail emblématique de Carole Bellaïche dans son nouveau livre, une célébration poignante de l'art photographique. Avec un démarrage précoce dans son appartement familial parisien, Bellaïche a capturé la beauté des célèbres et des anonymes avec la même verve, révélant ainsi leur aura unique. Cet ouvrage, réalisé dans le cadre de sa résidence du Champ des impossibles dans le Perche, nous offre une perspective nouvelle et touchante sur le vieillissement. Malgré l'éloignement de son milieu habituel, elle est restée fidèle à son éthique de capturer l'essence de chaque individu dans une image juste. Elle se plonge dans l'inconnu, prête à explorer ce terrain vierge avec la même passion pour l'authenticité et la relation humaine qui caractérise son travail. Que vous soyez un amateur d'art ou simplement à la recherche d'un aperçu de l'âme humaine à travers l'objectif, ce carnet de Carole Bellaïche offre une expérience inoubliable qui transcende le temps et l'espace. Rejoignez Carole dans son voyage vers le Perche, une région qu'elle n'avait jamais explorée auparavant, et découvrez comment, peu importe que l'on ait vingt ans ou quatre-vingts, chaque visage détient une présence, une singularité et une intimité d'une valeur universelle. Carole Belaïche a développé une relation profonde avec le Perche lors de sa résidence, capturant de nombreuses images. Son approche photographique visait à trouver la beauté chez les autres. Elle attachait une grande importance au choix du décor, cherchant à établir une connexion personnelle avec chaque modèle. Les maisons normandes du Perche représentaient un défi en raison de la courte lumière et des intérieurs sombres, mais Carole Belaïche parvenait à créer des rayons de lumière évocateurs. Les lieux surprenants du Perche ont inspiré ses portraits sans repérages préalables. Carole Belaïche a vécu son séjour dans le Perche comme une offrande à son regard, rendant ainsi son interprétation visuelle de la région.

10/2023

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Monographies

Jan Van Imschoot. La présentation des absents, Edition bilingue français-anglais

Comment parler d'art ? Ou plutôt, peut-on parler d'art ? Et l'art peut-il parler littérature ? Catalogue d'exposition à la galerie Templon, parution fin octobre 2021, sur l'artiste Jan Van Imschoot. 64 pages 23 x 30 cm. Depuis ses débuts, le peintre belge Jan Van Imschoot confronte langage pictural et langage verbal en explorant les multiples strates de signification laissées par les grands peintres occidentaux dans leurs oeuvres. Avec La présentation des absents, nouvelle série de tableaux de Jan van Imschoot exposée à la galerie Templon en novembre 2021, l'artiste belge " anarcho baroque " poursuit ses recherches sur la signification du langage pictural en détournant l'oeuvre de l'un de ses prédécesseurs. Après avoir exploré les natures mortes de l'Ecole du Nord du XVIIe siècle dans Le bouillon d'onze heures, Van Imschoot prolonge l'immersion dans ce genre avec par exemple des toiles comme La vision féérique. Toutefois, c'est le travail de Manet qu'il a cherché avant tout à appréhender dans cette deuxième série. Comme il le dit, il " confronte l'infini de [son] imagination aux libertés que prend Manet avec l'histoire de l'art ". Cette rencontre conduit à une mise en abyme vertigineuse. L'échange des bêtises fait référence au Déjeuner sur l'herbe de Manet, lui-même écho à Suzanne et les Vieillards du Tintoret. Van Imschoot apporte son propre regard en multipliant les clins d'oeil et références érotiques, historiques ou religieuses, dans une fantaisie symbolique magnifiée par une maîtrise des lumières et des couleurs digne des plus grands Flamands. " Le rapport qu'entretiennent la langue et l'image reste un territoire ouvert ; les mots y rencontrent leurs propres limites, alors que l'art, tel un oiseau, le survole en toute liberté. ", conclut l'artiste. Le beau livre édité par la galerie Templon laisse tout loisir au lecteur d'explorer cette liberté dans tous ses détails.

11/2021

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Littérature française

En marche... ou pas !

Drôle de monde que celui-ci où l'on finirait par s'émouvoir davantage devant un petit enfant qui meurt de faim en Afrique que devant Neymar qui passe son été à se rouler dans l'herbe (mais qui est bien payé pour faire ça, qu'on se rassure). Heureusement que BFM WC est là pour nous remettre les idées en place et nous rappeler à l'ordre moral, quand on se surprend à divaguer de la sorte ! Leur rôle est d'intérêt général car sans eux, il serait difficile de s'étalonner et d'oublier à quel point notre vie est monotone et pourrie. Les barbituriques peuvent rester tranquillement dans l'armoire à pharmacie (mais attention quand même à la date de péremption ! ). Enseignant repenti, je pose un oeil curieux et circonspect sur notre société dite moderne depuis mon poste d'observation, mouvant (la rue, mon canapé, ma terrasse...). Il en résulte quelques esquisses scripturales et caricaturales, tendres mais acides, bienveillantes mais sans concession, sur l'évolution de notre condition humaine, trop humaine. Quand on n'a que l'humour et le contre-pied pour casser des codes trop codifiés, des limites trop limitantes. Sous nos masques, on a besoin d'air. D'un air nouveau. Jamais respiré encore. Ni jamais entendu. Quand le rationnel a capitulé face au réel, il reste l'art. Sous toutes ses formes. Sauvage et libre par nature. Gabriel Bulik, l'illustrateur de cet ouvrage, né en 1988 à Paris, découvre sa passion pour le dessin durant son enfance. Après des études en cinéma d'animation 3D et un début de carrière dans les jeux vidéo, l'illustrateur en lui s'échappe de l'industrie pour devenir freelance dans les milieux de l'édition à échelle humaine, notamment dans le domaine du jeu de rôle. Cette touche ludique qui lui est chère et son besoin de varier les plaisirs le conduisent à rencontrer MUZ, afin de réaliser une série de dessins humoristiques. La suite, vous la tenez entre vos mains !

11/2021

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Littérature française

Face à soi

22 ans et, oui, j'ai un cancer. On m'a diagnostique? un lymphome, un cancer du syste?me lymphatique. Je " cachais " cette foutue maladie, je ne voulais pas en parler pour ne pas attirer la peine et l'attention, car je de?teste c?a, me?me dans le ne?gatif je ne vois que le positif, je suis comme c?a. Puis je me suis dit, autant en parler, sensibiliser et pre?venir un maximum de personnes, autant que cela serve a? quelque chose. Tout va bien, je croque toujours autant la vie a? pleine dent comme je sais si bien le faire, je travaille toujours autant me?me si je suis beaucoup plus fatigue? qu'avant mais je ne laisserai pas la maladie gagner la partie. C'est difficile pour moi, parce que pour la premie?re fois de ma vie je n'ai aucun contro?le sur moi-me?me et j'ai ce truc sous ma peau, mon port à cath pour la chimio, que je de?teste du plus profond de moi-me?me et qui me montre tous les jours que je suis malade. Je voulais vraiment écrire ce livre dans un but pre?cis : sensibiliser un maximum de personnes, plus jeunes, moins jeunes... cela peut arriver a? n'importe qui, n'importe quand. Je suis en bonne sante?, je ne fume pas, je ne me drogue pas, je fais du sport, et... oui c?a m'arrive, a? moi, du jour au lendemain sans pre?venir. Je suis bien entoure? et c'est certainement ma plus grande force dans ce combat, mes amis et ma famille sont mes piliers dans ma vie et encore plus durant cette e?preuve. Le plus important est de toujours rester positif et de relativiser, me?me si cela est moins facile certains jours, je dois vous l'avouer. Il faut savoir l'accepter pour rebondir, je l'accepte et j'en sortirai encore plus fort.

12/2021

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

Le camping

Et si on partait camper ? Camping au bord de la mer, à la montagne ou à la campagne, sous la tente, en camping-car, en caravane ou en mobile home... Tous les campeurs en herbe se retrouveront dans ce titre ! Pour découvrir comment monter sa tente, comment s'organise la vie au camping, quels activités et jeux sont proposés, et découvrir qu'il existe, aussi, du camping en roulotte, yourte, tipi ou cabane perchée. "Mes p'tits docs", la collection de documentaires qui se racontent comme des histoires et accompagnent les enfants dans leur découverte du monde. Un "P'tit doc" pour découvrir la vie et l'organisation au camping 32 pages pour suivre une famille partie camper l'été et apprendre avec elle les us et coutumes de la vie au camping. Il existe des milliers de terrains prêts à accueillir les vacanciers toute l'année. En été, ils affichent souvent complet, mieux vaut avoir réservé. Arrivé à destination, on passe d'abord à l'accueil pour avoir le plan du camping, le numéro de sa parcelle et s'informer sur les services et animations proposés. Puis on plante sa tente ou on s'installe dans un mobile home. Rapidement, on fait connaissance avec ses nouveaux voisins : au camping on se fait vite des amis. Côté activités, il y en a vraiment pour tous les goûts : piscine, ping-pong, mini-golf, aire de jeux, terrain de pétanque... Et, si on veut, on n'a même pas besoin de sortir pour boire un verre, manger ou faire ses courses : buvette, restaurant et supérette sont aussi sur place. Le camping, c'est comme un village miniature. Pour s'informer avant un premier séjour en camping Chaque année, les campings français enregistrent des records d'affluence, avec des vacanciers qui plébiscitent de plus en plus des vacances estivales de proximité. Un ouvrage parfait pour tout savoir du thème - camper - et du lieu - le camping -, et informer tous les enfants qui vont camper pour la première fois et qui veulent se renseigner avant de partir.

06/2023

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Spiritisme

Quand l'esprit s'emmêle. Déconstruire pour reconstruire

C'est le premier livre de développement personnel publié par La Sirène aux Yeux Verts, il vient donc inaugurer cette nouvelle collection aux couleurs de soleil et de feu. Puisse-t-il symboliser le premier d'une longue série tant le sujet, au même titre que les parcours d'entrepreneurs, nous passionne. Ce n'est pas un hasard si ce livre s'est retrouvé chez nous. On vous dit pourquoi. Alexandra Faisy est elle-même une entrepreneuse ambitieuse, spécialisée dans le coaching des entrepreneurs et des managers. C'est donc naturellement que nous nous sommes connues. La particularité de cet ouvrage est qu'il conjugue entrepreneuriat et développement personnel. Non, il ne s'agit pas d'un énième guide à l'usage des entrepreneurs en herbe. Dale Carnegie, Napoleon Hill ou encore récemment Tony Robbins ont déjà largement fait ce travail. Il ne s'agit pas non plus d'un ouvrage générique de développement personnel qui prétend réinventer la roue. Ce qui nous a bouleversés dans ce texte, c'est qu'il s'agit d'abord d'un cheminement personnel et qu'il est pétri de sincérité. Au commencement de ce livre est la douleur d'un deuil, suivi d'une prise de conscience de l'unité et l'unicité de l'existence, puis de la mise en place d'une méthode pour arriver à se révéler et conquérir ses rêves. La publication de cet ouvrage est la preuve concrète que tous vos rêves peuvent se réaliser puisqu'écrire et publier un livre sur sa propre histoire faisait partie des rêves d'Alexandra. Depuis il y en a eu d'autres. Vous les découvrirez au fil de cet essai qui a le mérite de s'appuyer sur un corpus de livres iconiques en développement personnel, de Lise Bourbeau à Frédéric Lenoir en passant par Eckhart Tollé et Jacques Salomé. L'auteur cite ses sources et nous livre cet essai magistral qui est aussi un condensé de bibliothèque, ouvert et inspirationnel pour tous.

02/2023

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Art mural, graffitis, tags

Graffiti Art N° 71, juillet-août 2023

L'été est l'occasion rêvée de participer à des festivals, de partir à la conquête de hot spots, de redécouvrir des villes et des quartiers à la recherche de nouveaux murs... Année après année, le Street Art s'affirme comme une destination à part entière. Cet été, vous pourriez cocher sur votre feuille de route : LayUp Saison 3 au Garage à Toulouse, Seth se la joue au Musée en Herbe, le MACO à Sète, Street Art City à Lurcy-Levis ou encore le village pittoresque de Grimaud. Le Street Art a pris ses quartiers d'été. Profitez, dès à présent, des fresques murales, qui sont éphémères par nature, dont la durée de vie ou d'exposition se limite parfois à quelques mois, voire quelques semaines. Les collages vivent souvent un été, voire seulement quelques jours ou jusqu'au prochain orage. La conservation des oeuvres et la sauvegarde de l'éphémère permettra au Street Art de marquer de façon indélébile l'Histoire de l'Art. Mais l'histoire est aussi une succession de temps forts et de moments intenses. A Las Vegas, oubliez les tables de roulette et de poker et autres bandits manchots pour partir à la conquête des fresques du Strip ou du Land Art habillant le désert environnant. Les émotions seront au rendez-vous, souvent plus fortes qu'à l'annonce du fatidique "Rien ne va plus" . Côté Talents, nous avons rencontré des street artistes aux styles singuliers : Maye et ses personnages poétiques et surréalistes, qui prendra possession du Garage à Toulouse en septembre prochain ; Judith De Leeuw, l'étonnante étoile montante de la scène néerlandaise, passée de l'ombre à la lumière avec ses fresques monumentales engagées ; CREN et ses inspirations graffitis teintées de Pop-Art ; FanSack et son travail mêlant spiritualité et culture pop ; Zeso et ses bouillonnements créatifs à l'assaut de la société de consommation. En juillet, votre magazine évolue. Une nouvelle boutique en ligne sera disponible. Sous le Street Art, un été enchanté.

07/2023

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Littérature indienne

Ret samadhi (éd. poche). Au-delà de la frontière

Amma, mère, grand-mère et veuve de 80 ans, abandonne sans un mot la maisonnée de son fils aîné, où elle habitait selon la tradition. Hébergée par sa fille, une écrivaine très indépendante, elle découvre une nouvelle forme de liberté et d'amour. Amma s'ouvre alors au monde et à elle-même, aidée dans sa métamorphose par une curieuse aide-soignante, Rosy, une transgenre qu'elle semble connaître depuis toujours. Lorsque cette profonde amitié est brutalement interrompue, l'octogénaire aussi fantasque qu'attachante part pour le Pakistan sur les traces d'un mystérieux passé, entraînant sa fille dans cette folle aventure. Ce roman hors du commun, qui offre un portrait foisonnant de la culture indienne et s'inscrit dans la grande histoire de la Partition, fait vaciller les frontières : celles entre normalité et étrangeté, rêve et réalité, passé et présent, corps et esprit, et bien d'autres encore. Dans l'écriture de Geetanjali Shree, monologue intérieur, dialogue et narration polyphonique s'entremêlent sans couture apparente. Humour, tragique et poésie se superposent, jouant sur les sonorités et les rythmes d'une façon parfois vertigineuse, que la remarquable traduction d'Annie Montaut a su restituer. Un très grand livre. "Une histoire va se raconter. Ce sera une histoire en même temps complète et incomplète, comme il en va des histoires. C'est une histoire intéressante. Il y a une frontière, et des femmes, qui viennent, s'en vont, traversent, tout du long. Une frontière et des femmes, et l'histoire se fabrique toute seule. Même, il suffit de la femme. C'est une histoire. Un déclic. Après, l'histoire s'envole au vent qui souffle. A l'herbe qui pousse, poussant le corps à prendre le vent, et le soleil aussi quand il se couche, il allume les myriades de bougies de l'histoire, à foison, pour les piquer contre les nuages, et tous ils se joignent à la balade". G. S.

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XVIIIe siècle

Kerguelen. Un marin des Lumières

Issu de la noblesse bretonne, Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec est né en 1734 dans l'actuel Finistère et mort en 1797 à Paris. Officier de marine et navigateur célèbre du XVIIIe siècle, il découvre les îles de la Désolation, dans le sud de l'océan Indien, auxquelles l'explorateur anglais James Cook donnera ensuite le nom d'archipel des Kerguelen. Celui-ci fait toujours partie de la France aujourd'hui, au sein des Taaf, les Terres australes et antarctiques françaises. La vie de Kerguelen est un véritable roman et l'historien Alain Boulaire le raconte ici avec une rigoureuse une verve incomparable : le contexte familial, qui le conduit à une formation d'officier de marine et au commandement de nombreux vaisseaux au cours de sa longue carrière. Puis, après une solide expérience des batailles navales contre les Britanniques (guerre de Sept ans), ses campagnes dans l'Atlantique-Nord, sa passion des cartes et des relevés hydrographiques donnent l'occasion à ce marin d'exception de se distinguer aux yeux de l'Académie de Marine, qu'il intègre en 1763. Comme souvent en son temps, il est aussi un savant curieux des sciences et des arts et composera plusieurs ouvrages de référence durant sa vie. Mais ce sont les deux expéditions montées pour prendre possession d'un hypothétique continent austral inconnu qui feront sa réputation. Lapérouse rapporte que Kerguelen "fut reçu en France comme un nouveau Christophe Colomb" en 1772. Mais les choses ne tourneront pas comme il le pensait et c'est le Conseil de guerre et 6 ans de forteresse qui l'attendront à son second retour à Paris en 1775. Il faut dire que Kerguelen est aussi un aventurier et un opportuniste, qui s'enrichit par la traite des esclaves, embarque sa maîtresse déguisée en mousse, commet des frasques... Libéré, il se fera corsaire, participera à la guerre d'indépendance américaine et réintégrera la Marine révolutionnaire après la chute de l'Ancien Régime.

06/2022

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Sciences politiques

Ni vu ni connu. Ma vie de négociant en politique de Chirac et Foccart à Mandela

Jusqu'ici, le nom de Jean-Yves Ollivier ne se chuchotait que dans les hautes sphères du pouvoir d'un certain nombre d'Etats, de la Chine à l'Afrique du Sud en passant par la Russie, le Qatar ou le Congo-Brazzaville. En France, "JYO" n'était connu que de rares spécialistes. S'ils le savaient appartenir au cercle fermé des hommes d'affaires internationaux de haut vol, ces initiés s'interrogeaient sur le secret de fabrication de cet homme de l'ombre qui, outre ses activités dans le commerce, s'adonnait à une véritable diplomatie parallèle. Autant dire que Jean-Yves Ollivier était soupçonné d'appartenir aux "services", voire d'être un trafiquant d'armes ou, du moins, d'influence. En vérité, ni vu ni connu, JYO a co-écrit nombre de pages passionnantes de l'histoire de la fin du XXe siècle. Proche de Jacques Chirac et ami de Michel Roussin, il a joué un rôle notable dans la libération des quatre otages français retenus au Liban par le Hezbollah en 1988. Missi dominici de Jacques Foccart en Afrique anglophone et lusophone, il a initié en Afrique australe une négociation de paix couronnée de succès : elle a conduit à la libération de Nelson Mandela et à la fin de l'apartheid. Avec verve et humour, Jean-Yves Ollivier raconte sa vie de "négociant en politique" - son autodéfinition. Il retrace sa fulgurante ascension comme trader en grain, puis en pétrole. Il évoque sans fard les conditions dans lesquelles il a choisi de commercer avec la Chine de Mao, puis avec l'Afrique du Sud sous embargo, tout en se liant d'amitié avec le président congolais Denis Sassou Nguesso et en courant après des rebelles malfamés tels que Jonas Savimbi ou Afonso Dhlakama. Fascinant par sa liberté de ton et d'action, ce témoignage révèle nombre de petits secrets qui font la grande histoire.

02/2014

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Critique littéraire

Ces belles en leur demeure

Forteresses féodales austères ou à demi-écroulées... manoirs enfouis dans la verdure... fastueuses demeures, contemporaines de la Renaissance ou des temps modernes... Les visiteurs passent, admirent, envient parfois les privilégiés ayant vécu dans ces logis romantiques ou baroques qui témoignent de l'Histoire et des histoires dont les murs ont été les témoins muets. Des Belles de toutes époques, qui ont donné une âme à ces lieux de plaisance, d'amours et d'intrigues. En historien, en conteur, Claude Mossé entraîne les lecteurs en quelques sites magiques où des femmes hors du commun ont écrit des pages de gloire, d'esprit, de politique ou de passion. En Drôme provençale, Madame de Sévigné hante les vastes pièces du château de Grignan où, chez sa fille, elle écrivait... Sur les rives de la Loire où, par groupes de trente ou quarante, les touristes parcourent les couloirs du château de Loches, le spectre de l'éblouissante Agnès Sorel retrouve celui de son bien-aimé Charles VII... À la Malmaison, près de Paris, Joséphine de Beauharnais, épouse de Bonaparte, mêla en de fastueuses réceptions intrigues politiques et protocole impérial... Dans le bocage berrichon, à Nohant, dont George Sand fit le sanctuaire romantique de toute la vie culturelle du XIXe siècle, on passe naturellement de la plume de Musset, au piano de Chopin, à la verve de Flaubert... À Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans la villa " Santo Sospir " où pas un pan de mur n'échappa au crayon de Jean Cocteau, Francine Weisweiller accueillit dans les années de l'après-guerre, tout ce que la France des arts comptait de gens de qualité ; Francis Poulenc y retrouva Jean Marais, François Truffaut, et beaucoup d'autres... Dans leur cadre, Claude Mossé fait revivre avec humour et précision la vie de ces femmes présentes dans la mémoire collective. Un livre qui, donne l'envie de voyager dans le temps et dans l'espace. Les belles et leur demeure alimentent nos rêves.

11/2005

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Littérature française

Polyte

« Étant enfant, Polyte une fois s’était cassé un piquant d’oursin dans le doigt ; ni les cataplasmes de gingembre, ni les emplâtres de vers de terre pilés, rien n’avait pu faire sortir la fine pointe barbelée… Et pendant bien des mois, il avait connu cette sensation cuisante d’un élancement subit qui vous larde la chair, sans avertissement, sans raison… Il semble à Polyte qu’il a maintenant un piquant d’oursin dans le cœur. » Hippolyte Lavictoire dit Polyte a navigué sur toutes les mers du monde : il a connu les péniches, les chasse-marées, les goélettes, les longs courriers. Mais après trente-six ans d’aventures et de tempêtes, il ne peut résister à l’appel de la terre, sa terre : deux arpents de glèbe pierreuse, un chétif domaine, que son père et ses pères avant lui lui ont transmis et qu’il ne peut se résoudre à abandonner. Alors ce cœur farouche, asséché par la dureté d’une vie en mer, s’ancre pour la première fois : il trouve une jeune épouse, Rebecca Sansdésir, des occupations quotidiennes, et surtout il guette l’arrivée de l’enfant, l’héritier qui sauvera son maigre bien et transmettra sa mémoire. Mais l’enfant ne vient pas et l’attente de Polyte devient tourment, doute, colère. Et quand six ans plus tard survient enfin l’heureux événement, il est trop tard. La suspicion, la jalousie et le désir de vengeance se sont emparés du cœur farouche de Polyte. Il est devenu ce monstre implacable, qui broie lentement les siens et s’enferme dans le cachot de la haine qu’il crée lui-même de toutes pièces. Polyte est bien le héros de cette tragédie superbe, un héros terrible mais qui nous fascine aussi par ses chimères vaines et fragiles comme l’écume, par sa verve fine jusqu’à la rouerie, qui touche à la poésie, à la magie.

02/2011

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Critique littéraire

Persévérer dans l'être. Correspondance 1961-1963 (D'Hadrien à Zénon, III)

1961-1963, Marguerite Yourcenar approche de la soixantaine. Pour beaucoup, un âge d'interrogations, de conscience aiguë de l'âge qui vient. Rien de ce genre chez elle. Au contraire. Elle affirme une belle solidité dans l'accueil des années à venir. Le temps qui vient sonne même comme prometteur pour elle. De fait, sa vie se poursuit pareille à ce qu'elle a été depuis qu'elle a mouillé l'ancre à Bar Harbor, caractérisée par le même élan, la même force créatrice. Dans cette existence qu'elle a voulue toute consacrée à la pensée et à l'écriture, la pérennité révèle un approfondissement de l'expérience. "Vous êtes si bien faite pour "persévérer dans l'être" ", écrit-elle à Natalie Barney. Mais lectrices et lecteurs savent que ce mot de Spinoza peut aussi s'appliquer à Yourcenar elle-même. En effet, c'est en persévérant dans son être que Yourcenar, au long des jours, a réussi à tisser entre eux les fils de réflexions émanant de ses différentes recherches et études. Tout un condensé de sa vie créatrice, de sa pensée, de son expérience littéraire, de son éthique, de ses réflexions sur le mal, la cruauté en l'homme, et sur l'Histoire, se profile et nous fait entrevoir l'écrivain dans sa maison de Bar Harbor, mais aussi en voyage parfois, entourée de livres, ceux qu'elle écrit et ceux qu'elle lit, puisant à mille champs du savoir, sachant ce qu'elle cherche, non ce qu'elle va découvrir, retenant ce qu'elle veut, le transformant. Elle aussi alchimiste du verbe! Toute une expérience intellectuelle et littéraire, une expérience de vie, qu'elle communique, en répondant à des appels de lecteurs, certains eux-mêmes écrivains en herbe, en écrivant à des amis ou à d'autres qui ne le sont pas, soucieuse toujours d'un échange intellectuel permanent avec autrui.

12/2011

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Développement durable-Ecologie

No steak

Bientôt, nous ne mangerons plus de viande. Nous cesserons définitivement de tuer des êtres vivants - 60 milliards d'animaux chaque année - pour nous nourrir.D'abord parce que notre planète nous l'ordonne : en 2050 nous serons près de 10 milliards, et nos ressources en terres et en eau seront insuffisantes pour que le régime carné continue à progresser.Mais au-delà des raisons économiques et écologiques, le passage au végétarisme va faire partie d'une nouvelle phase de notre évolution. La science nous prouve en effet un peu plus chaque jour que, contrairement à ce que nous avons longtemps prétendu, les animaux que nous exploitons sont des êtres sensibles, intelligents et sociaux. Dès lors, avons-nous encore le droit de les manger ? Le développement de l'éthique animale nous oblige aujourd'hui à reconsidérer nos devoirs vis-à-vis des autres espèces.Aymeric Caron a mené l'enquête pour décrire, avec verve et humour, tous les aspects de notre étrange rapport à la viande. Pourquoi les chats et les chiens ont-ils un palace qui leur est dédié au Canada alors qu'en Chine ils peuvent finir au fond d'une casserole ? Pourquoi avons-nous choisi de manger en priorité des cochons, des poulets et des boufs ? Comment ces animaux de consommation sont-ils produits ? Pourquoi Bill Clinton, Carl Lewis et Bryan Adams ont-ils décidé d'arrêter la viande ? Les végétariens vivent-ils vraiment plus longtemps que les carnivores ? Comment peut-on remplacer les protéines animales ?Lui-même végétarien depuis plus de vingt ans, Aymeric Caron nous fait partager son expérience. Se gardant de tout prosélytisme et refusant les catéchismes de tout bord, il nous explique de manière limpide pourquoi, un jour, la viande disparaîtra.Aymeric Caron est journaliste. Il a été grand reporter, a travaillé à Canal + et Europe 1. Depuis septembre 2012, il fait partie de l'équipe d'On n'est pas couché, animée par Laurent Ruquier sur France 2.

01/2013

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Littérature française

Histoires d'amour & autres atrocités

Depuis qu'il était au chômage, les choses n'avaient fait qu'empirer à la maison. Il fallait se rendre à l'évidence, les vingt-huit mètres carrés de l'appartement HLM étaient incapables de contenir leur haine réciproque. De la chambre à la salle de bains, tout n'était que recoins malcommodes, réduits exigus où étouffait leur bien-être, angles aigus auxquels sans cesse s'affûtait un peu plus leur rancoeur. Seul le séjour pouvait passer pour une pièce à vivre, par ses dimensions en tout cas. Car pour ce qui était du quotidien, il s'apparentait plutôt à un champ de bataille où tous les coups étaient permis, les plus bas de préférence. Ursula buvait, ce qui n'était pas nouveau, mais elle buvait maintenant dans des proportions bien plus considérables que par le passé, quand ils vivaient dans leur sordide cabane, du côté des étangs. Sa pension d'invalidité passait dans l'alcool. Elle buvait de la vodka ; celle avec de l'herbe de bison dedans, qu'elle achetait avec les économies qu'elle cachait dans son immense soutien-gorge. - T'avise pas d'y fourrer tes gros doigts dégoûtants ! avait-elle dit un jour à Eugène sans qu'il eût manifesté quelque intention que ce fût. - Pas d'danger que j'aille salir mes doigts délicats sur tes gros nibards crados ! avait rétorqué Eugène et il n'avait eu le temps que de baisser la tête pour éviter la gifle monumentale qui rôdait dangereusement dans l'orbite de sa face. A travers les destins singuliers d'hommes et de femmes que tout semble séparer, ces dix-huit récits baroques et grinçants, souvent teintés d'humour et de poésie, composent à petites touches une fresque haute en couleur de ce que peut devenir la vie à deux dans ce qu'elle a de torride, terrible ou émouvant. Chaque étape de la vie amoureuse est jalonnée de moments intenses, tragiques parfois, ici mis en lumière au fil d'une narration polyphonique, chaotique, mais diaboliquement cohérente.

06/2020

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Beaux arts

Amour et érotisme

Le thème de l'amour et de l'éros traverse l'histoire de la création. qu'il s'agisse d'arts figuratifs. de littérature ou de musique. Il évolue en fonction du contexte social et historique, des styles à l'oeuvre et des artistes. suscitant toujours l'émotion, en dépit du passage des siècles. Comment expliquer autrement le scandale soulevé par une Vénus de la Renaissance, oeuvre de Lucas Cranach l'Ancien, retirée du métro londonien où elle figurait sur l'affiche d'une exposition, après avoir provoqué les plus vives protestations ? Ce " Guide des arts " offre un panorama des oeuvres à thème amoureux ou érotique. Un premier chapitre, " Gestes, symboles, objets ", est l'occasion de reconstituer, des dieux de l'amour à la caresse ou au baiser, de la danse au rapt, du miroir au voile ou à la fourrure, de l'adieu à la mort, un imaginaire érotique issu parfois des temps les plus reculés, telle la Vénus de Willendorf, qui remonte au paléolithique. Le chapitre suivant, " Les lieux de l'amour " emporte le lecteur de chambre en lit, de bain en jardin, de Concert champêtre (Titien) en Déjeuner sur l'herbe (Manet). et jusque dans la nuit, passant par le harem et le bordel pour s'achever sur l'éternité. " Affections et passions " s'attache aux protagonistes (enfants, conjoints, famille) et à divers sentiments (camaraderie, amour de la patrie, infidélité, jalousie). " L'éros " occupe évidemment une place de choix, abordant les images licencieuses, les manuels de sexualité, la prostituée, l'homosexualité, le voyeurisme, la violence. la luxure, le sadisme. sans oublier les vampires... Une quarantaine de couples célèbres viennent clore cet ouvrage, au premier rang desquels Adam et Ève. Le lecteur constatera combien, à certains moments de l'histoire, certaines images sont apparues totalement naturelles et licites, pour se montrer transgressives ou déplacées lors d'autres périodes. Deux index en annexe facilitent sa consultation.

02/2010

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Poches Littérature internation

La dispute ou Le testament de Gaston de Puyparlier

Dans le dernier récit de Javier Torneo qui débute en 1874, il importe surtout de savoir si le fameux Gazon de Puyparlier, improbable hobereau tard saisi par le démon de midi, fut ou non capable, peu d'heures avant sa mon, de Tire le testament qu'a venait de dicter à son fidèle notaire. Le reste importe peu ou bien est fonction de ce que cela peut apporter à l'éclaircissement de cette grande inconnue primordiale. De ce que le juge décidera dépend le destin ultime d'une colossale fortune. Commence ainsi une bataille juridique acharnée où chacune des parties en litige tente d'apporter de l'eau au moulin de ses intérêts, et lorsque les intéréts ne incident pas, ne coïncident pas non plus les vérités respectives. Avec une verve digne du Château de la lettre codée, Tomeo nous embarque dam un univers sans pitié ni remords où les masques tombent avec une logique et une rigueur implacables dans un jeu de massacre réjouissant à nous faire douter de lu nature humaine. Une nouvelle fois Tomeo est saisi et nous saisit par le vertige de son verbe : chicanes, arguties, preuves et contre-preuves, témoignages et contre-témoignages, correspondances douteuses, doigts crochus, effets de manches, roublardise et stratégies finaudes. Le tout baigne dans un funèbre joyeux, on y meurt sans faire de sentiment et les corbeaux s'agitent, docteurs, gouvernantes, avocat et notaires, antiquaires véreux, tous en noir, surtout les pseudo-veuves derrière leurs voiles de crêpe, si bien que n'apparaît vivant que le défunt, le fameux Gaston de Puyparlier. C'est à un Daumier à l'aragonaise qu'on pense, un faux, où lieux et gens seraient un peu brouillés, irréels, dérisoires. Parmi ces masques qu'il anime pour le plaisir des mots Javier Tomeo guide le lecteur dans un drôle d'embrouille, hors du temps, hors des normes du récit balisé. Et le lecteur est pris, rit, s'étonne. Le plaisir, cela se partage.

03/1999

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Histoire de France

Le sang des communistes. Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée, Automne 1941

Les derniers moments des " 27 de Châteaubriant " montrent un grand souci de leur mémoire et de l'image qu'ils vont laisser. Leurs dernières paroles, les mots qu'ils écrivent à leurs proches, les inscriptions gravées sur les planches des cloisons de la baraque n°6 où ils furent rassemblés dans l'attente de leur supplice, tout atteste cette volonté que leur mort " serve à quelque chose ", comme l'écrit Guy Môquet. On le sait, cet ultime message allait être entendu par un parti communiste qui n'a jamais cessé d'utiliser son martyre et celui de ses compagnons à des fins intéressées. Mais ce livre est fait pour dire l'histoire - la générosité, les illusions, le sacrifice - d'autres garçons également fusillés, et pourtant absents des commémorations. Une poignée de jeunes et d'adolescents utilisés, sacrifiés, abandonnés, rejetés, traqués, interrogés, assassinés, mais encore oubliés, effacés de l'histoire ou calomniés. Un livre qui rend leur réalité complexe à des événements occultés, triturés, dénaturés, exploités, détournés... Un livre qui entend restituer aux jeunes communistes combattants des Bataillons de la jeunesse la réalité de leur engagement avec ses difficultés, ses contradictions, ses illusions, sa générosité... Un livre qui montre que ces fusillés que le parti n'honore ni à Châteaubriant ni ailleurs ont fait ce que les 27 n'avaient pas fait. Ils ont, eux, franchi ce pas que le parti communiste, dans une curieuse gymnastique chronologique et géographique, tait ici (Nantes, Bordeaux) pour l'exalter et s'en glorifier ailleurs (Barbès) et condamner rétrospectivement " l'attentisme " des gaullistes. Oubliant qu'avant d'appeler, en mai 1942, à " verser le sang impur de l'oppresseur et de ses valets ", et avant d'écrire que " la haine est un devoir national ", L'Humanité clandestine avait tenu d'autres discours dont les occupants étaient curieusement absents et dont les cibles privilégiées étaient la ploutocratie anglo-saxonne " et ses " valets gaullistes ".

02/2004

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Critique littéraire

Histoire de la littérature belge francophone (1830-2000)

Parmi les littératures dites francophones, la littérature belge occupe une place particulière. Proches géographiquement et culturellement de la France, citoyens d'un État " jeune ", ses écrivains n'ont cessé de chercher à marquer leur différence avec Paris tout en subissant son attraction. C'est une histoire renouvelée de cette littérature (la première publiée en France) qui est proposée ici. Prenant comme point de départ la création de l'Etat belge sous le patronage des puissances européennes en 1830, l'ouvrage, plutôt que de traiter de grandes périodes ou de genres principaux, s'attache à une cinquantaine d'événements relevant tantôt de la vie littéraire au sens strict (publication d'une œuvre ou d'une revue marquante, signature d'un manifeste...), tantôt du contexte plus largement culturel, politique ou social. Autant d'événements qui permettent de comprendre à la fois l'originalité, l'évolution et les contradictions d'une littérature nationale dont l'identité et la définition ne vont pas de soi. Chaque chapitre se présente sous la forme d'un petit essai et est suivi de rapprochements avec d'autres dates et d'autres pistes de lecture. Le lecteur pourra de cette façon naviguer à sa guise dans le volume. Il peut ainsi aller du 3 février 1856 (où Félicien Rops fait paraître le premier numéro d'Uylenspiegel) à 1995 (quand Une paix royale vaut à Pierre Mertens d'être traduit en justice), en passant par 1893 (date de la mise en scène de Pelléas et Mélisande par Lugné-Poe), 1929 (la naissance de Tintin), 1931 (le lancement de la série des Maigret) ou encore 1966 (les adieux de Brel à la scène)... Au fil de ces explorations, le lecteur rencontrera des noms qui lui sont familiers, tels Maeterlinck, Verhaeren, Simenon, Michaux ou encore Hergé. Cette histoire réunit un nombre important de chercheurs, tant de la Belgique (francophone et néerlandophone) que de l'étranger, qui témoignent de la richesse des études menées aujourd'hui sur la littérature belge.

10/2003

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Poésie

Ku Tashi ! A Wassa ! - Recueil de poèmes

"Ku Tashi ! A Wassa" est un miroir, dans lequel de nombreuses gens, mieux des situations de nombreux Etat se reconnaîtront. Causticité, verve embrasée, c'est là une insurrection de conscience, qui témoigne de l'indignation inouïe, qu'éclot la tourbe de nos vécus. C'est une critique rationnelle de toutes les franges de la nation : les gouvernants, les gouvernés, l'Elite, la Jeunesse. C'est là, le théâtre chancelant entre bigarrés ressentis, nourris de récrimination : l'espérance et la déception. Cela s'illustre, par des poèmes alliant facture attifée et méticuleuse, mêmement critique aiguisée et acérée ; avec des titres à l'instar de "Complot Etatique" ; "République" , qui sont des questionnements, sur les sens de République. Outre, c'est la réprobation dans "l'Elite" , qui constitue les radicelles de nos chancres sociétaux, avec de surcroît la culpabilité de la plèbe dans "Talaka" ; ou encore plus patibulaire la sénilité déplorable de la jeunesse, comme l'illustre "La mort" . C'est aussi un sorite, des hydres apparaissant tels des goulots de strangulation, à l'émancipation naturelle de la Nation avec "Déconfiture" , "la loi Aguiara" , "Grève" ; outre le questionnement sur le devenir National avec "Déveine éducationnel" , "Régimes" . Au-delà de l'évocation des problèmes socioculturels, ayant pour soutènements la religion, nos assuétudes culturelles ; or ce n'est là qu'une fugue de nos responsabilités, en démontrent "Talibizo, Almajiri" , "Gangrène" . En plus, subsiste celle de la désagrégation de nos patrimoines naturels (Mère nature), dans "Ceinture verte" , "Les yeux mouillés du fleuve" . La subversion conscientale s'ensuit avec "Wa key ! Halte" , "Halte" , "Scandale" , "Contresens" et "Assez ! " ou toutes les violences perpétrées sous la chape étatique. En revanche, ces encres noires d'indignation ne sont guère une résignation de l'auteur, mais davantage une invite à plus d'union, de solidarité, d'amour et de civisme, dans "Union" ; "Brassage" ; "Réagis, agis, surgis" Les problèmes de notre nation, ne sont là que les corollaires de nos agissements communs. La condition sine qua non de ce dé

10/2017

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Littérature étrangère

De terre et de rêve

... Lorsqu'il est long à revenir et qu'il me manque, je m'introduis parfois en cachette dans la chambre de papa et maman, j'ouvre l'armoire où se trouvent les chemises que papa n'a pas emportées. J'entrebâille doucement la porte et je les vois suspendues, blanches, lumineuses et parfumées, sur des cintres en bois. J'approche mon visage, je ferme les yeux et j'inspire, pour que leur odeur pénètre profondément en moi. Ensuite, dans mes pensées, ces chemises se tachent du sang de tous les gens que mon papa a fait massacrer et je pleure en silence. Maman dit qu'il n'a pas pu faire autrement, parce qu'il combattait de l'autre côté, que tout simplement il n'a pas pu faire autrement... A travers mes larmes, je vois tous ces gens morts. Je ne connais pas leurs visages, je ne sais pas comment ils s'appellent, mais je les vois, là, près des chemises blanches, dans l'armoire, comme s 'ils étaient là. Je les vois s'écrouler dans l'herbe, je les vois enlacer un arbre dans le bois et glisser le long de son tronc, puis rester étendus sur ses grosses racines. Je vois leur tête transpercée par une balle tomber sur la table et une assiette rebondir et se casser par terre... Ensuite je ne pleure plus. J'ouvre les yeux et je vois que les chemises sont toujours là, blanches, lumineuses et parfumées. Je ne veux plus les regarder, je ne veux plus de cette armoire, je ne veux plus de mon père. Je veux partir ailleurs, là où personne ne me connaît. Je claque la porte de l'armoire, même si je sais que je vais y revenir et l'ouvrir pour y sentir encore les chemises de mon père quand il n'est pas là, même si c'est au prix de mes larmes et de mes souffrances, vous comprenez ?

09/2017

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Sciences historiques

La belle jeunesse du gymnase Jean-Sturm. 1538-2018

Strasbourg n'aura jamais fait les choses comme tout le monde. Devenue ville libre d'Empire en 1262, elle accueille, en 1537, un homme exceptionnel, au parcours intellectuel remarquable, Jean Sturm. Dans ses valises, il y a ses connaissances et ses projets, tout ce qu'il a vu, appris et retenu au fil des années. Un an plus tard, le Gymnase - Haute école de Strasbourg ouvre ses portes. La structure qui servira de socle à l'Université de Strasbourg, aura rapidement suscité beaucoup de jalousies et de convoitise, en France et dans toute l'Europe. Georges Livet, ancien doyen de la faculté des Lettres de Strasbourg, l'a souvent répété : "A une époque, en Europe, tout le monde voulait avoir Jean Sturm". Pas de chance, il était à Strasbourg ! Par ses qualités de pédagogue, de rhéteur et de diplomate, Jean Sturm réussit à attirer au Gymnase des élèves et des étudiants de toute l'Europe. Strasbourg devient une vitrine. Le succès de l'établissement est à l'origine de l'expansion du modèle du Gymnase à travers l'Europe, ainsi que des valeurs de l'humanisme rhénan. L'auteur, Louis Nore, nous entraîne dans un voyage passionnant qui rappelle que Strasbourg a basculé au XVIe siècle dans la Réforme, sans heurt, sans verser une seule goutte de sang, qu'elle a su ériger en valeurs fondamentales l'indépendance et la tolérance, notamment en accueillant les "? réprouvés de l'Europe ? ". C'est tout un pan de l'histoire de Strasbourg au travers de l'édification et de l'évolution du Gymnase protestant Jean-Sturm qui vous tend les mains. On croise au fil des pages de nombreux personnages qui, tous, ont marqué de leur empreinte l'histoire de la ville. La prose pleine de verve de l'auteur nous transporte dans un modèle de société où transmission des savoirs et humanisme s'entremêlent pour offrir à ses jeunes une éducation portée sur la culture de l'intelligence et le juste équilibre permettant à l'homme de libérer toutes ses potentialités.

10/2018

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Acteurs

Lettres d'excuses

Dans ces lettres d'excuse à des proches, des amis, mais aussi à des institutions, à des lieux et même à la vie, Patrick Chesnais déploie avec verve et humour toutes les variations de l'art de s'excuser. Ou pas. Un délice de sagesse, d'irrévérence et de drôlerie. L'art et la manière de (ne pas) s'excuser " J'ai eu envie d'écrire des lettres à des gens que j'aime ou que j'ai aimés. Puis ces missives sont devenues, je m'en suis rendu compte, des lettres d'excuse. On met en lumière les manquements qu'on a eus, les sorties de route, les actions bonnes et mauvaises, les exagérations, les lâchetés, les oublis, les à-peu-près, tout ce qui nous empêche d'être un homme parfait. Parce que c'est impossible. A tous ceux qu'on a blessés, qu'on a délaissés, auxquels on n'a pas fait suffisamment attention, parce que l'on a privilégié notre plaisir, notre envie, notre soi avant tout. Et puis, il n'y a pas que les gens dans la vie, il y a aussi les périodes, les institutions, les lieux... D'où des excuses à la politique, à la vie, et même au soleil... C'est vous dire que les raisons de s'excuser sont infinies. Quand on a commencé à s'excuser, on ne s'arrête plus. Mais suis-je si coupable ? C'est sûr, j'aurais pu faire mieux, mais j'ai fait ce que j'ai pu. Est-ce que ça valait la peine de s'excuser ? Est-ce que c'est une façon de ne pas chercher d'excuses que d'en chercher ? Pour finalement sortir de toutes ces histoires encore plus inexcusables ? Je ne sais pas... Mais je me suis bien marré et puis, je peux bien vous l'avouer, quand je me suis excusé dans ma vie, c'était une façon polie de dire que finalement je n'avais pas tort... A vous de voir. "

02/2023

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Livres 0-3 ans

Thomas sans paroles. La belle histoire de Thomas le menuisier

Thomas le menuisier n'est pas bavard. Comme beaucoup de ceux qui ont eu une enfance malheureuse, il s'est réfugié dans le silence... Pourtant, " Thomas sans paroles " est aimé des gens de son village, qui ignorent ce qu'il fait dans le secret de son atelier : avec l'aide de ses amis les elfes, les gnomes et les fées, il fabrique des boîtes à voeu ! Grâce à eux, et avec la complicité de tous les animaux au premier rang desquels Sidonie la cigogne, mais aussi la nuée des coccinelles, Abélar le renard, les oies Adèle, Agathe et Apolline, le chat Filou et ses amies tourterelles, Napoléon l'escargot, les hirondelles et bien d'autres encore, nombreux sont les habitants du village dont les voeux vont pouvoir se réaliser. Mais comment exaucer le voeu de Constance alors que personne ne sait comment le prince Florestan a disparu ? Le journaliste en herbe Casimir arrivera-t-il à mener son enquête sans tomber dans les griffes de la méchante sorcière Drozella ? La gentille Clotilde pourra-t-elle aider Effinelle à devenir fée ? ... Et si Napoléon n'était pas celui que l'on croit ? En comptant sur l'enthousiasme des gnomes Zatar, Topor et Nimir, sur les talents de Figolin l'elfe sauteur, et avec l'aide de ses amis les elfes du soleil, Thomas pourra-t-il faire face à la méchante sorcière pour retrouver le prince Florestan ? Corentin pourra-t-il être enfin libéré de ses cauchemars ? Grâce à leur amitié, les gnomes, les elfes et les fées sauront-ils libérer Thomas de sa timidité ? Et la magie pourra-t-elle libérer l'amour qui ne demande qu'à naître ? Cette histoire nous emmène dans un univers magique, où tout semble possible dès lors que l'on accepte d'y croire. Et quand vous l'aurez lue, vous aurez vous aussi envie de croire que " Thomas sans paroles " est bien " Thomas des Elfes " !

03/2022