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Littérature française

Etrangers dans la nuit

Rome 1960. C'est dans le décor de la Dolce Vita que Tina White, beauté américaine au casque de cheveux blonds, ensorcelle les hommes. Le reporter Jacques Carrère l'aime follement à travers les nuits d'été. Mais connaît-il le vrai visage de la femme qui le hante ? Actrice de Cinecitta ou masque tragique ? Pionnière de la drogue ? Tina, reine des énigmes, disparaît aussi vite qu'elle était entrée dans sa vie. New York, 1966. Tina, muse sous amphétamines, est devenue l'une des égéries d'Andy Warhol, le sphinx argenté de la Factory, le minotaure dans sa caverne. Elle agit en somnambule, possédée par le démon des années pop. Faut-il la fuir ou se damner avec elle dans le tumulte d'un impossible amour ? Jacques doit-il céder à la passion de Kate, intellectuelle engagée ? Pourquoi ces deux femmes se ressemblent-elles tant ? Sœurs ou sosies ? Vietnam, 1967, Kate entraîne Jacques dans la guerre, au cœur de la jungle et des ténèbres, qu'ils franchissent ensemble telle une dernière épreuve sacrificielle. Pendant les années soixante, les hippies voulaient le bonheur tout de suite. Ce fut Apocalypse now et la pluie de napalm. Ecrit avec une puissance incomparable, Etrangers dans la nuit est la fresque de ce dernier âge lyrique, comme un adieu à l'innocence. Une femme aux deux visages nous guide et nous perd de l'autre côté du miroir : la frénésie de la guerre, l'enfer des drogues, l'utopie colorée des sixties

08/2001

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Littérature française

Requiem pour un père

Paris. La vie tranquille du jeune Gabriel est soudainement interrompue, lorsqu'un soir il se porte au secours d'une femme perdue dans la foule, effondrée de chagrin et qui le confond avec son fils supplicié à mort voici quelques jours. La ressemblance est effectivement bouleversante. Elle s'agrippe au " miracle " du retour de son enfant sain et sauf. Le jeune homme, confronté à son incontournable responsabilité d'être l'unique chance de rémission de cette mère, consent à intégrer provisoirement la vie familiale du disparu. Mais lorsqu'il s'avise de s'en retirer, il est trop tard... La profonde compassion pour la famille endeuillée a opéré en lui une stupéfiante métamorphose : l'âme du défunt s'est emparée de son esprit et de son corps. Il se joint au père, à jamais inconsolable, et tous deux conçoivent le plan du rapt audacieux des tortionnaires afin de leur faire payer le prix de leur barbarie. C'est alors une descente aux enfers qu'ils entreprendront en un devoir sacré de légitime vengeance. D'autant plus qu'un bras de fer infernal s'engage entre les justiciers hors la loi et le Chef de la police criminelle. Comment le paisible étudiant en lettres pourra-t-il concilier en lui ces parts d'ange et de démon, sans mettre en péril son équilibre mental et sa vie, et risquer de passer à côté d'un amour rédempteur ? Comment un père meurtri s'autorisera-t-il à enfin vivre son deuil ?

05/2022

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XVIIe siècle

Richelieu

Peu d'hommes d'Etat ont eu les honneurs de la légende comme Richelieu. Il semble s'en amuser d'ailleurs, le grand manipulateur des Trois Mousquetaires, qui contemple le monde du haut de ses portraits d'apparat, comme s'il nous défiait de regarder sa vie de plus près. Françoise Hildesheimer retrace la carrière tâtonnante qui conduisit Armand Jean du Plessis à devenir, à trente-sept ans, le lieutenant de Louis XIII. Au service de ce roi méfiant et jaloux de son pouvoir, Richelieu mit l'énergie extraordinaire qui faisait dire à Malherbe qu'en lui, quelque chose "excédait l'humanité" : jusqu'à sa mort, en 1642, il s'employa à combattre les intrigues de la Cour, à imposer l'obéissance aux Grands du royaume, à déjouer les complots, à réinventer une politique d'alliances, pour établir la gloire de Louis et faire naître la France moderne... C'est bien un homme, pourtant, et non un héros ou un démon, que ce livre nous invite à découvrir : un homme vieilli avant l'heure, aux nerfs fragiles, que la peur de la disgrâce ne quitta jamais, tant le ministre tout-puissant se savait suspendu à la faveur, flottante, du roi ; un homme habité par le goût de l'action et le culte de la raison, mais aussi par une foi sincère. N'en déplaise aux faiseurs de légendes. Cet ouvrage a reçu le 1er prix Gobert de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (2005) et le prix Madeleine Laurain-Portemer de l'Académie des sciences morales et politiques (2005).

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Fantasy

MO Tome 1

Des temps sombres et tumultueux sont en marche... Au pays d'Arvège, le prince Mo Lonsouffre constitue une armée. Le roi Nacar du Royaume d'Andranor ayant disparu, Mo réclame le trône après avoir été banni avec sa mère. Les croyances racontent qu'il serait née avec un seul oeil rouge fruit d'une liaison adultère entre Sodamée, la première épouse du Roi Nacar, avec un démon des profondeurs, mais la réalité est toute autre. Dans ces jeux de guerres, la reine d'Andranor, pense que le temps aux Alliances est venu pour faire front et cacher ses lourds secrets. Ainsi le Prince-Chevalier Loumaye de Lure est en visite officielle pour rencontrer la Princesse Irinelle. Mais Irinelle est plus Guerrière que Princesse et loin d'être prêtre à se marier. Sans l'accord de sa mère, la reine, accompagné malgré elle de son prétendant et de son maître d'arme, elle entreprend de partir à la rencontre de Mo, son demi-frère... "ECOUTEZ, ECOUTEZ, BRAVES GENS, L'HISTOIRE D'UN DESTIN EDIFIANT. CELUI DU PRINCE MO LONSOUFFRE, ATTENDANT AU FOND DE SON GOUFFRE, ATTENDANT L'HEURE DE SA REVANCHE COMME L'OISEAU DE PROIE SUR SA BRANCHE... CE JOUR, DAMOISELLES ET DAMOISEAUX APPROCHE ET IL NE FERA PAS BEAU SE METTRE EN TRAVERS DU DROIT CHEMIN DE CELUI QU'ON A ECARTE DU BIEN... QU'ON ENTENDE LA COLERE DE MO, LE FRUIT AMER DU PIRE DES MAUX. QU'ON DEMANDE DES COMPTES A SON PERE, LUI SAIT POURQUOI NOUS LE PAIERONS CHER. LA COLERE DE MO-OOH ! LA COLERE DE MO ! "

03/2023

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Littérature française (poches)

L'Amour profane

Lorsque Monseigneur envoie Jean Duperrier comme aumônier au couvent de Sainte-Hildegarde-du-Mont, on pourrait craindre qu'il introduise le loup dans la bergerie. Jean Duperrier a perdu la foi, mais Monseigneur est bien certain que la Supérieure, Marie-Anne, saura veiller à ce qu'il ne trouble pas, volontairement ou non, les âmes dont il a la garde. Jean Duperrier est le narrateur du présent récit. S'il ne croit plus au Dieu de son enfance, il appelle loujours "démon de la chair" le dieu des corps dont il éprouve la puissance. S'il essaie de séduire Marie-Anne, c'est par un sursaut d'orgueil et pour savoir si elle possède une certitude que le doute ne peut entamer. Le combat se déroule sur deux plans : pour Marie-Anne, entre l'amour sacré et l'amour profane, entre la nature et la grâce, mais aussi, pour Duperrier, entre les apparences et la réalité. Jean Duperrier, s'il ne croit plus à rien, connaît le pouvoir des rites. Il se demande quelle est en chacun de nous la part de la comédie et dans quelle mesure la comédie se confond avec l'être même. On retrouve ici les qualités du Clown ; mais ce n'est plus le théâtre du monde avec sa vie grouillante, la scène est réduite aux dimensions d'un couvent et le dialogue est plus tranchant. L'Amour profane, qui se prête à bien des transpositions, peut aussi se lire simplement comme une très singulière histoire d'amour.

07/1974

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Littérature française

Miss Sweety

Septembre 2001. La discrète Samantha Fallow mène une vie paisible à Hampstead, un quartier huppé de Londres. Elle travaille à domicile pour le magazine féminin You and I. Couples en vrille, amours adolescentes, démon de midi ? Samantha, qui se cache derrière le pseudonyme de « Miss Sweety », répond à tous les coeurs brisés. Pour y parvenir, elle compte davantage sur son doctorat en psychologie que sur sa propre expérience ; à 36 ans, elle est toujours célibataire, et habite chez sa grand-mère et sa grand-tante, toutes deux octogénaires. Cette vie sans histoires est bouleversée le jour où Samantha reçoit, dans le courrier des lecteurs, une lettre la menaçant de mort. Ce n'est que la première d'une longue série… La police, mobilisée par les risques d'attentat terroriste, ne prend pas ces menaces au sérieux. Bien que n'ayant pas l'étoffe d'un détective, la jeune femme décide alors de découvrir qui est l'auteur de ces missives, avec l'aide de sa grand-mère et sa grand-tante. Le jour où elle retrouve ses propres cheveux, récemment coupés, dans sa boîte aux lettres, Samantha n'a plus que deux solutions : découvrir qui la tourmente ainsi ou s'enfuir. Conçu comme un roman policier, Miss Sweety retrace avec humour la vie de trois femmes aux destins différents, réunies sous le même toit. Comme dans ses précédents romans, Valérie Saubade s'amuse à croquer des personnages burlesques ou émouvants, dont on découvre le passé et les failles au fil des pages.

01/2011

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Littérature française

Tempête dans l'encrier

Dès huit heures du matin, je me précipitai vers la porte cochère de Gabriel Ruisseau. Elle me parut tellement plus petite que la veille. Je me rapprochai de l'entrée de l'artiste. A Saint-Germain des Près, nous étions vraiment à Paris. Attendre dans ce condensé de la culture franc?aise n'était pas vraiment une épreuve. J'admirai les couvertures des livres anciens, les manières noires ou les burins d'artistes contemporains, les courbes féminines de céramiques japonaises ou une divinité tibétaine de bronze terrassant un démon de son foudre. Un peu avant midi, mon manège sur les étroits trottoirs se fit remarquer. Un libraire sortit à ma rencontre. Te?te blanche, lorgnon sur le bout du nez, comme il se doit quand on est libraire dans le sixième, et costume de tweed, sans cravate, nous sommes sur la rive gauche. Serreti, mon libraire et agent du boulevard Saint Germain, venait de fermer après tant de décennies à promouvoir le livre contemporain... nous avions donc de quoi entretenir une conséquente conversation... Nous déplora?mes la désertion des bibliophiles, l'absence du renouvellement d'une génération de collectionneurs, nous nous lamentions sur la fin du marché des beaux livres dans la capitale et de la culture qui y était liée. Les jeunes se foutaient complètement de la qualité de la typographie, Garamond, Nicolas Cochin, de la rareté des papiers in quatro ou in octavo, des reliures signées et de la préciosité des dorures ou pire encore du texte mis en valeur dans ses ouvrages rares...

11/2019

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Littérature étrangère

Il y a mieux à vivre

Greg Marnier - dit Marny - était parti tenter sa chance en Europe à l'issue de ses études. Sans succès. Il revient aux Etats-Unis mais peine à trouver sa place dans une société américaine ébranlée par la crise des subprimes. Le roman se situe en effet en 2009, au début de "l'ère Obama". Déçu par le rêve américain, Robert James, un jeune homme fortuné que Marny a rencontré pendant ses études, initie une expérience de renouvellement urbain à Detroit, ville sinistrée par le déclin de l'industrie automobile. Répondant à l'appel de son ami, Marny se lance dans cette aventure. Il tente de se forger une nouvelle vie aux côtés de personnalités diverses qui, dans l'esprit des Pères pèlerins, s'efforcent de reconstruire et repeupler les quartiers sinistrés de Detroit, ville ouvrière autrefois prospère. Dans cet élan collectif, l'on assiste à l'ébauche d'une société fondée sur l'espoir et la générosité. Mais les idéaux se heurtent rapidement aux réalités, laissant ressurgir les vieux démons de l'Amérique : incompréhensions, affrontements raciaux, relents de colonialisme et corruption larvée. Observateur de premier plan de ces tensions, Marny n'est pas épargné. Il va lui-même va se trouver impliqué dans une bagarre opposant deux de ses amis avant d'être appelé à témoigner dans un procès à connotation raciale. Il noue une relation amoureuse avec une enseignante du quartier, relation qui s'avère chaotique. Il croise également le Président des Etats-Unis, avec qui il joue un match de basket. Mais son association avec James tourne à la confrontation et il se verra contraint de quitter ce quartier qu'il avait adopté. Après sa trilogie byronienne, Benjamin Markovits replonge dans le vingt-et-unième siècle avec ce roman narré par un observateur impliqué. Le tableau qu'il brosse du parcours de ces nouveaux pionniers rend compte de l'espoir qui sous-tend toutes les initiatives de la société américaine. Mais la réalité tue parfois les idéaux. Ce roman illustre le processus... et la renaissance qui s'ensuit. Car on n'arrête pas de tout recommencer. Optant pour un cadre contemporain, Benjamin Markovits brouille la frontière entre la fiction et la réalité pour mieux saisir une imperceptible tendance qui touche la politique, l'économie et la société américaines visiblement menacés par l'explosion.

03/2016

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Littérature étrangère

La tristesse des anges

Lorsque Jens le Postier arrive au village, gelé, il est accueilli par Helga et le gamin qui doivent le détacher de sa monture avec laquelle il ne forme plus qu’un énorme glaçon. Après une nuit passée dans l’auberge peuplée des fantasques personnages rencontrés dans Entre ciel et terre, Jens est envoyé par Sigurour, le médecin du village, comme postier remplaçant jusqu’à Vetrarströnd, la Rive de l’Hiver, puis à travers les fjords de Dumbsfiroir. De son côté, le gamin poursuit sa découverte de la poésie, et prend peu à peu conscience de son corps, des femmes, et des désirs que son être d’une naïveté passionnée renferme. Il doit bientôt débuter sa formation intellectuelle à l’Hôtel du Bout du Monde, et en particulier l’apprentissage de l’anglais afin de pouvoir traduire les plus grandes plumes. Mais avant de devenir ce passeur de mots, c’est en affrontant la tempête que le gamin va physiquement éprouver cette mission. Helga ne veut pas laisser Jens, que la mer effraie, partir seul. Le gamin est chargé de l’épauler pour se rendre dans cet enfer blanc, « là où l’Islande prend fin pour laisser place à l’éternel hiver ». Le contact des rames le ramène à ses souvenirs tragiques de Bárður que le froid a enlevé, mais il ne peut se laisser emporter par la nostalgie dans ce périple de tous les dangers. Jens et lui caressent sans cesse la mort, seuls face au froid assassin et à un terrain extrêmement périlleux. Heureusement, chaque étape, à la chaleur d’une maison, est salvatrice. Pour eux, c’est l’occasion d’y rencontrer des familles intenses, recluses dans cette inexorable autarcie, mais aussi d’affronter leurs propres démons, les rêves et les délicates amours qui les habitent. La raison a du mal à s’accrocher dans cet espace de glace, et les fantômes se mêlent à la neige qui tombe… Avec une délicatesse poétique singulière, Jón Kalman Stefánsson nous plonge dans un nouveau parcours à travers les tempêtes islandaises. Au milieu de la glaciale tension vers la mort, il parvient à y faire poindre une étonnante chaleur sentimentale et érotique. Avec sa plume il marie la douceur et l’extrême pour nous projeter, désarmés et éblouis, dans cette intense lumière qui nous nourrit et nous torture.

09/2011

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Musique, danse

Elvis Presley ou la revanche du Sud

Parmi la pléthore d'ouvrages consacrés au roi du rock 'n' roll, il manquait encore une biographie raisonnée, susceptible de porter un regard objectif empreint de curiosité sur le parcours d'exception d'un artiste qui révèle la société à laquelle il appartient autant qu'il est façonné par elle. Si la naissance du mythe Presley correspond à un moment où l'Amérique s'éveille à une vision moins sclérosée des rapports entre les sexes, servie par l'érotisme du blues, ce mouvement prend une tout autre dimension lorsqu'il s'accompagne d'un revirement plus global de la pensée américaine en faveur des valeurs terre-à-terre portées par le Vieux Sud des États-Unis. L'auteur, historien et spécialiste des cultures américaines, décrit d'une plume alerte le destin extraordinaire de cet enfant du poor white trash sudiste appelé à devenir le symbole de l'Amérique triomphante de l'ère Eisenhower. Devenu un instrument de propagande internationale, Presley révèle toute l'ambiguïté de la révolution libérale qui s'annonce en dévoilant, derrière le masque de la rébellion, le visage de ce conservatisme sudiste moralisateur à l'ombre duquel il a grandi et que l'Amérique souhaite désormais exporter comme modèle. L'histoire que l'on va découvrir dans ces pages est celle d'une star improbable, d'un formidable chanteur de blues à la peau claire, aux oreilles ouvertes sur la magie de la culture du Deep South, au talent amputé par une industrie du disque que son audace mettait en péril. Celle d'un fils traumatisé par l'amour étouffant de sa mère, enfermé dans l'aliénation de son statut de sex-symbol. Celle de la plus grande star hollywoodienne de son temps, d'un acteur naïf manipulé par un manager escroc, voué à ses propres démons de la réussite. Celle d'une victime consentante de la société de consommation dont il était une vitrine, contraint à vivre dans un isolement désespérant le quotidien omnivore de l'Amérique de Coca-Cola, des hamburgers survitaminés, des amphétamines et des somnifères, jusqu'à en mourir d'une overdose. Dans l'absurdité dérisoire et grandiose de ce destin explosif, dans la grandeur pathétique de ce personnage romanesque dépassé par sa propre image, c'est aussi le portrait d'une époque charnière au cours de laquelle l'Amérique s'invente une nouvelle image qui se trouve dessiné dans ce livre passionnant.

11/2004

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Littérature française

Pathologies & facéties littéraires

"Qu'allons-nous trouver de l'autre côté du miroir aux livres ? " Ainsi s'interroge Eric Poindron, qui tout au long de son parcours littéraire n'a cessé de s'étonner devant l'existence prétendue de cet objet-monde, objet de sagesse, de délire et d'affections en tout genre et d'étonner ses lecteurs avec ses enquêtes insolites et audacieuses. Eric Poindron aborde cette attraction dans le présent livre en exposant ses découvertes des syndromes tels que ceux d'Alice au pays des merveilles ou de Peter Pan, ou encore en décrivant des pathologies spécifiques (la notion de bibliopathonomadie sera notamment mise en lumière). Les études de cas permettent de retrouver aux côtés de Lewis Carroll une foule d'écrivains comme Gérard de Nerval, Jarry, les Scudéry, Nietzsche, Sheridan Le Fanu, etc. Des concepts médicaux, mais aussi techniques, astronomiques ou mythologiques ? : il sera ainsi question de l'innovation de Raymond Roussel, un véritable palace motorisé, des symptômes physiologiques de l'onirobibliomania, et puis de chimères, de vampires ou de démons, entre autres créatures. Cette belle et étrange étude, moins démonstration qu'expérimentation, prend vite la forme de son objet ? : labyrinthique, comme pour mieux illustrer la confusion, décelée ou inaperçue, qui règne dans l'esprit des grands auteurs, connus ou ignorés, au simple mot de "? vérité? ". D'ailleurs l'auteur de la célèbre citation "? Derrière la vérité, il existe une autre vérité? ; laquelle est la vérité? ?? ", John B. Frogg, intervient (avec un protocole scientifique appliqué au cas de Lewis Carroll) dans cet ouvrage où les genres et les époques se croisent, pour mieux entremêler faits historiques et fiction. Eric Poindron fait appel au discernement de son lecteur mais l'invite également à mener sa propre enquête -? laquelle ne peut qu'être ludique au pays des livres. A la suite du créateur d'Alice, voyez que le nonsense, le paradoxe, l'excentricité et les divagations, pathologies et facéties littéraires mènent peut-être quelque part... Un endroit qu'on ne peut localiser comme Londres, Paris ou le point Barthélémy, mais dont l'existence est suggérée par ce que nous appelons "? démence ? " chez nos auteurs. Les fous dans la littérature ont-ils seulement usé de la puissance de l'imagination ou suivaient-ils l'intuition profonde et claire d'une vérité derrière le miroir aux livres ??

06/2014

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Musique, danse

Culture barock & Gothic Flamboyant. Echo surgi des abîmes, la musique " extrême "

" ... Dans cet ouvrage, fruit dune enquête très minutieuse, l'auteur met au jour les références suspectes, quoique le plus souvent inconscientes et cachées au public, de la " culture rock " à l'occultisme, la magie et, pour certains titres et aspects limites, au satanisme. La grande majorité de ceux qu'influence, d'une manière ou d'une autre, cette culture sont, en leur âme et conscience, à des années-lumière de ces éléments pervers. Mais les concepteurs, les penseurs, certains artistes, paroliers, musiciens, metteurs en scène ne peuvent ignorer le contexte général dans lequel baigne ce mouvement, de comportements, gestes, paroles, cris et... idées d'amplitude mondiale... Le principal intérêt de cette étude est, à coup sûr, de révéler les implications en apparence innocentes d'une logique littéralement infernale. Celle-ci sert de trame à un christianisme " à rebours " ou inversé. Confusion des sentiments (" haine " pour remplacer " amour "), renversement des rôles dans les scènes où interviennent les personnages bibliques, noms sacrés et titres truqués, démons déguisés en anges, dérision radicale des vertus de foi, d'espérance et de charité, inversion de la personne et de la mission du Sauveur... Culte et adoration de Satan, blasphèmes, invocations liturgiques se changeant en autant d'évocations magiques. Nous percevons à cet examen l'une des sources encore mal repérées de la dérision anti-chrétienne qui devient, de nos jours, l'un des clichés les plus efficaces de certains médias... Vous serez plus qu'intrigués, vous serez stupéfaits par les développements de la " culture rock" et par tout ce qu'elle peut receler, dans ses aspects extrêmes. contre l'essentiel même de la foi en Dieu, dans le Christ, et en l'homme. Nous voilà loin aussi des plates perspectives de sécularisation et de rationalisation dans lesquelles beaucoup des hommes et des femmes réfléchis de notre génération ont cru pouvoir enfermer ce qui se passe sous nos yeux et à nos oreilles. Depuis Woodstock... Nul doute que le voyage dans lequel nous engage Benoît Domergue nous rende plus attentifs encore à ce qui se passe tout près de nous, voire chez nous. Que nous soyons parents, éducateurs, prêtres, responsables de la Cité, " fans " de musique contemporaine... et, pourquoi pas, jeunes, après avoir fait quelques pas avec l'auteur de ce livre, nous n'entendrons plus les choses comme avant ! " Pierre Cardinal Eyt

09/2000

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Romans historiques

Shanghai club

En 1870, la toute jeune concession française de Shanghai ne compte qu'une centaine de Français, négociants, entrepreneurs, missionnaires, employés des messageries et quelques fonctionnaires du consulat. Trois fois moins que la concession anglaise qui lui fait face. Autant de chances, pour un aventurier déterminé, d'y faire fortune... Tel est l'objectif de Charles d'Esparnac lorsqu'il se lance dans le commerce sur le Yangzi, par où transitent jusqu'à Shanghai toutes les marchandises : soie, thé, porcelaines...destinées à l'Europe. Activité risquée : les attaques incessantes de pirates sur le « Grand Fleuve » rendent la navigation périlleuse. Mais le danger est un challenge supplémentaire pour ce jeune homme au passé trouble qui sait se battre et se faire respecter. Aidé de M Liu, son compradore, le premier Chinois à lui faire confiance, Charles va rapidement accumuler les succès : à peine deux ans plus tard, son « empire » pèse suffisamment pour qu'il bâtisse sur le Quai de France une demeure qui deviendra l'une des adresses les plus courues de la Concession tandis que lui-même s'impose comme une de ses figures emblématiques. Pour asseoir tout à fait sa position, il ne lui reste plus qu'à prendre femme et fonder une famille, une famille officielle, car il entretient une liaison clandestine et passionnée avec une prostituée chinoise qui attend un enfant de lui. Olympe de Crozes ne sait évidemment rien de tout cela quand elle quitte la France pour partir épouser Charles ; elle ne connaît d'ailleurs rien de lui... Ce qui lui convient très bien : son goût pour l'aventure, son rejet des conventions sociales et son imagination fertile parent de toutes les qualités ce vicomte de l'autre bout du monde. Cruelle déception à l'arrivée : pris dans le tourbillon de ses affaires et de ses amours secrètes, il lui accorde à peine un regard. Mais Olympe est de la trempe des véritables héroïnes, celles auxquelles la vie ne peut promettre qu'une grande histoire d'amour,celles qui ne se révèlent jamais aussi bien que dans l'adversité la plus cruelle... Car le destin, après leur avoir tout donné et fait d'eux les « princes » de Shanghai, n'épargnera pas les Esparnac, remettant sur leur route les démons du passé de Charles.

04/2011

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 29, mai 2019 : Hôtel Europe, la suite. Numéro double

NUMERO SPECIAL : HÔTEL EUROPE, LA SUITE. En 2014, Bernard-Henri Lévy a créé, au Théâtre national de Sarajevo, Hôtel Europe, pièce où il exprimait ses inquiétudes à propos d'une " Princesse Europe " menacée de partout. Ce monologue raconte l'histoire d'un écrivain qui ne parvient pas à écrire l'apologie de l'Europe qui est en gestation dans son esprit. Dans sa chambre d'hôtel de Sarajevo, alors qu'il hésite à plier bagages, de vieux démons le tracassent : le profil d'une bouteille de Whisky, le cylindre effilé d'une cigarette - mais, surtout, les spectres des morts. Le président Izetbegovic. Emmanuel Levinas. Lamartine et la tentation de Graziella. La voix d'un certain André Malraux... En 2019, ce monologue a connu une seconde naissance. A la veille d'un scrutin qui s'annonce décisif, Bernard-Henri Lévy a entrepris une tournée théâtrale qui l'a mené à travers les capitales de l'esprit européen : Milan, Barcelone, Vienne, Londres, Berlin, Bruxelles, Athènes... En l'espace de quelques mois, il a réécrit Hôtel Europe à vingt-cinq reprises, pour adapter son oeuvre aux évolutions politiques ainsi qu'aux contextes géographiques. Chaque ville qui accueille sa tournée marque l'occasion de porter au jour une nouvelle version de cette pièce (parfois, d'ailleurs, dans des langues différentes). De ce projet littéraire improbable, à mi-chemin entre le théâtre de tréteaux et ce qu'Umberto Eco appelait l'oeuvre ouverte, ce numéro spécial de La Règle du jeu porte témoignage. Comment donner corps, au sein d'une seule publication, à cette aventure inédite de réécriture ? En publiant, tout d'abord, le texte source : celui d'Hôtel Europe. Mais en l'agrémentant, surtout, des centaines de paperolles qui ont conduit à sa métamorphose. Si bien qu'à travers ce rouleau talmudique d'un nouveau genre, le lecteur découvrira, en définitive, le dialogue d'un écrivain avec son oeuvre. Où mènera cette quête de l'Europe ? Un tel voyage nous engagera-t-il, pour parler comme Raymond Queneau, sur les sentiers d'une nouvelle Odyssée ou devant les remparts d'une Iliade recommencée ? Et la princesse Europe, qui semble aujourd'hui menacée, répondra-t-elle à l'appel ? Retrouvera-t-elle ses visages ? S'évanouira-t-elle dans son ultime requiem ou trouvera-t-elle, à travers le chant de ce panégyrique, l'élan d'une résurrection ?

10/2019

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Théâtre

Annele Balthasar. Edition bilingue français-allemand

Annele Balthasar est publié et représenté en 1924. Le succès est immédiat et se reproduira à chaque nouvelle mise en scène de la pièce. Ici aucune facilité, aucun pittoresque. Une écriture forte et nue. Un thème grave et universel : l'intolérance, l'exclusion, la persécution. C'est une femme qui en est la victime, comme tant d'autres le furent : on estime à quelque 100 000 personnes - bien sûr, en grande majorité, des femmes - le nombre des victimes de la chasse aux sorcières. Nathan Katz s'est directement inspiré du procès d'Anna Balthasar qui a réellement eu lieu, à Altkirch en 1589, et décrit avec une parfaite justesse la terrible mécanique qui, à partir d'une simple dénonciation, fait enfler la rumeur, extorque les aveux et condamne à la mort. Cette chasse aux sorcières, ce n'est pas au Moyen Age qu'elle a eu lieu, c'est à l'époque de Descartes : elle atteint son apogée aux XVIe et au XVIIe siècle (la dernière "sorcière" est exécutée en Suisse en 1782). Ce n'est plus alors l'Eglise qui la mène, ce sont les Etats : ce ne sont pas des inquisiteurs qui jugent Annele Balthasar, mais les magistrats d'un tribunal civil. Plus grave encore : ces politiques de terreur s'appuient sur une large adhésion populaire. On le voit, la chasse aux sorcières ne relève pas d'un lointain passé. Si personne n'imagine plus aujourd'hui des femmes forniquant avec des démons, l'obscurantisme, le fanatisme, le machisme sont toujours là et la désignation de "boucs émissaires" reste un instrument privilégié des dictatures. En cette même année 1924 où Nathan Katz faisait représenter son Annele Balthasar, à 300 kilomètres de là, dans la prison de Landsberg Adolf Hitler rédigeait Mein Kampf qui désignait à la vindicte publique non plus les possédées du diable, mais tous les juifs. "Katz aime les hommes et les plaint, écrivait Guillevic en 1930, il aimerait qu'ils changent et, comme il est bon, il espère en leur perfection. [...] Je crois que Rilke l'aurait beaucoup aimé, lui qui aimait les choses et l'humilité. Il est très grand, et les enfants des imbéciles contemporains le sauront dans quelque dix ans". Treize ans plus tard, sur la carte d'identité française de Katz seraient apposés quatre caractères d'un centimètre de haut : "Juif".

04/2018

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Littérature française

La Souterraine

Cinéma, littérature et poésie ... Sophie Marceau est publiée chez Seghers ! Des histoires, des fragments de vie, des fables, des contes, entrecoupés de poèmes... les textes qui composent ce livre se répondent plus qu'ils se succèdent : d'un décor à l'autre, les trajectoires distinctes forment un tableau riche de sens, les différentes silhouettes se superposent et les thèmes se retrouvent pour cerner un sujet central : le poids du destin féminin, exprimé par un corps, un sexe, une éducation, le regard qu'on pose sur vous, un héritage, un rôle... Tour à tour on croisera des petites filles (l'une, en marge de sa famille démunie et déstructurée, se réfugie dans son imaginaire, la liberté qu'elle s'y octroie l'emmène loin du monde des adultes ; une autre, qui n'a pas été aimée, le dira en laissant se déformer son corps ; à une troisième, on interdit de se réjouir d'avoir reçu la beauté en héritage...) ; des femmes jeunes (l'une est désirée, mais désire si peu l'être qu'elle en perd conscience ; une autre grandit subitement de 20 cm, qu'est-ce que cela changera à sa vie ? ; une troisième, à force de calcul, renonce au monde...), d'autres plus mûres (comment celle-ci empêchera-t-elle un ami de se laisser fatalement aspirer par une naïade ? comment celle-là s'inflige bêtement la douleur physique pour être fidèle à sa lignée ; comment telle autre fera face au deuil...) et, parmi elles, des mères, des amantes, des amoureuses (souvent confrontées à l'impénétrabilité de l'autre : comment percer la carapace de ces hommes qui se refusent, prisonniers de leurs démons), des actrices (l'une, en quête d'elle-même est confrontée à ses doubles : la femme qu'elle interprète, la femme qui l' inspire, la femme qu'elle fait rêver ; une autre doit apprivoiser la brutalité de son métier en même temps que son propre corps...). Pourquoi ce titre, La Souterraine ? (c'est celui d'une des quinze histoires). Parce que toujours ici, il s'agit de dévoiler ce qui ne se voit pas, le mystère, la part cachée... l'endroit où se réfugie la vérité de chacun. Défi relevé grâce à la sensibilité et l'acuité du regard posé sur les personnages. L'intention est soulignée par une écriture pleine de caractère, le trait est vif et souvent s'accompagne d'humour.

05/2023

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Livres 3 ans et +

Le voyage de Samy Bear. Avec 1 CD audio MP3

"Ce sera un long voyage, mon garçon. Prends ce banjo ; la musique chassera ton ennui. - Tu m'apprendras ? - Ecoute tomber la pluie. C'est elle qui t'enseignera". Une histoire poétique racontée par Cali sur des musiques aux sonorités country-folk. Samy Bear est un enfant différent ; un être à l'apparence d'ours dans un monde d'humains. Un jour, il le sait, il partira ; loin des rires et des sarcasmes. Pendant de longs mois Samy travaille à la construction de son bateau, tout en apprenant à jouer du banjo. Un instrument offert par sa chère Mrs Brown et qui a le pouvoir de faire tomber la pluie. Au cours de son périple, Samy Bear fera plusieurs rencontres décisives ; comme cet homme qui avait rêvé d'être un géant. Un matin, à son réveil, son voeu avait été exaucé. Et la Terre était devenue si petite qu'il l'avait visitée en un éclair. Il avait réalisé en un jour ce que demandait une vie entière. Voyage initiatique, conte poétique, cette histoire, en plus de traiter de la différence, nous parle d'une utopie, d'un idéal. Cette quête que Samy Bear poursuit nous renvoie à nos propres quêtes, que l'on oublie bien souvent en grandissant. Ce texte nous enseigne que quelles que soient les expériences que réserve la vie, nous devons garder à l'esprit nos rêves d'enfant. Un voyage musical Texte et images seront portés par des musiques aux sonorités folk, country, avec des touches irlandaises. A la mélodie du banjo de Samy Bear viennent se mêler des sons de guitare, harmonica, flûte, violoncelle, guimbarde, bouzouki... Un mélange riche en couleurs pour un voyage musical raconté par le chanteur Cali.

10/2019

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Beaux arts

Il court, il court le Bauhaus

Mon premier est un gratte-ciel. Mon deuxième est un grand ensemble. Mon troisième est une banque, ou une école, ou un bureau de poste. Mon tout se trouve à New York, Sarcelles, Rotterdam et la Défense. C'est... le style international, à qui nous devons ces cubes de béton, ces façades en verre fumé et ces intérieurs beige-noir-blanc cassé à quoi semble se réduire l'architecture moderne. Comment en est-on arrivé là ? Pour Tom Wolfe, tout commence en Allemagne, au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec le Bauhaus, qui regroupe les jeunes Turcs de la nouvelle architecture sous la direction de Walter Gropius. Leur devise :anéantir l'architecture bourgeoise. Marxistes, ils rêvent de balayer les décombres de la vieille Europe décadente, baroque et néo-classique, pour y édifier un monde rigoureux et abstrait, célébrant les noces de l'Art et de la Technologie. Chassés par la montée du nazisme, ils se réfugient aux États-Unis. Et c'est alors que se produit le miracle : subjuguée, la classe dirigeante américaine confia à un groupe de théoriciens le soin de définir son art officiel. Entre-temps, Le Corbusier en France et le groupe de Stijl en Hollande occupaient le terrain, propageant des idées analogues qui, formant un nouvel académisme, devaient inspirer le travail de trois générations d'architectes, d'un bout à l'autre de la planète. Oui, il court, il court le Bauhaus. Et nul ne sait où s'arrêtera l'invasion de ce style international, abstrait et incolore. Parce que la beauté est inséparable d'un certain art de vivre, Tom Wolfe s'attaque avec une férocité tonique à cette nouvelle scolastique, dénonçant ses dévots, ses clercs et ses dieux.

09/2012

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Développement durable-Ecologie

La vision verte de Denis Sassou-Nguesso face à un monde en danger et aveugle. Evangile du management de l'environnement et du développement durable

L'auteur signe, avec cet ouvrage, sa énième publication consacrée au combat d'un homme, Denis Sassou-Nguesso, président du Congo-Brazzaville, qui depuis plusieurs années, ne cesse d'alerter et de prévenir le commun des mortels des dangers liés à la destruction de l'environnement et au changement climatique. En leader écolo-visionnaire et climato-optimiste, Denis Sassou-Nguesso se bat au quotidien pour un management de l'écosystème responsable. Il prône une gouvernance mondiale verte et inclusive en vue d'assurer au profit de la Terre une transition et une intégration écologiques qui épargneraient à notre planète la catastrophe. Dans ce livre, Michel Innocent Peya présente d'une part le marketing écologique que la vision de cet homme d'Etat véhicule à travers le monde et d'autre part, montre que la protection de l'environnement est, pour ce dernier, une condition impérative pour permettre d'assurer une meilleure qualité de vie à tous les peuples de la Terre, et surtout aux générations futures. Elle est aussi une nécessité pour espérer une Afrique verte, un monde apaisé et confiant. Pour Denis Sassou-Nguesso, il est temps de reconnaître qu'il existe des biens publics mondiaux et que nous devons les gérer et les préserver ensemble. Dans la conception du président Sassou-Nguesso, la prise de conscience de la protection de l'environnement ne provient ni des pressions ni des accords quelconques mais c'est une question de foi qui s'impose aux Etats. Elle n'est pas non plus une affaire de camps aux intérêts particuliers : ni du Nord, ni du Sud, ni de l'Est ni de l'Ouest, ni du centre et encore moins d'un pouvoir et de son opposition.

07/2017

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Livres 3 ans et +

Si tu viens nous voir sur Terre

" Si tu viens nous voir sur la Terre, voici ce que tu dois savoir. Tu nous trouveras près d'un grand Soleil. Et d'une toute petite Lune. Au milieu d'un tas d'autres planètes, la nôtre est celle qui est vert bleu. " Avec ses mots à lui, un enfant écrit une longue lettre à un visiteur de l'espace, pour lui expliquer à quoi ressemble son monde. Il lui décrit la Terre, ses climats, ses animaux, sa campagne, ses villes, ses habitants, leur diversité mais aussi ce qui les rassemble, nos manières de communiquer, de voyager, nos arts, notre quotidien d'enfant. Tout en douceur et en bienveillance, les illustrations de cette lettre de 80 pages dépeignent toute la diversité de l'univers de l'enfant, la diversité des peaux, la diversité des sexes, des familles, des corps, des passions... Avec la naïveté et la sincérité d'un petit humain, notre monde décrit pour un extra-terrestre se révèle multiple, complexe, beau, fragile et unique ! Sophie Blackall, illustratrice de renom multi récompensée, s'est inspirée de ses rencontres avec des classes à travers le monde pour nous offrir cet hymne à la bienveillance et au vivre ensemble. Son objectif ? L'idée lui est venue dans l'Himalaya alors qu'elle grimpait jusqu'à une minuscule école pour une association. " On ne se comprenait pas les uns les autres, mais les enfants ont eu l'idée de réaliser des dessins, ont partagé leur déjeuner, et de mon côté je leur ai montré quelques livres. " C'est ainsi qu'est né le projet d'illustrer tout ce qui nous avons en commun sur cette belle planète. " La seule que nous ayons, alors nous devons en prendre soin. "

01/2021

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Vie chrétienne

Tout est lié. Ecologie intégrale et communication à l'ère du numérique

" Tout est lié. Il faut donc une préoccupation pour l'environnement unie à un amour sincère envers les êtres humains, et à un engagement constant pour les problèmes de la société " (Laudato si', 91). Prolongeant la réflexion du pape François, l'auteur montre la relation qui existe entre l'écologie intégrale et la communication, c'est-à-dire entre le réseau de la vie et la vie en réseau. Dans une perspective humaniste, il se propose de répondre aux défis actuels de la communication et de l'environnement. La technologie a permis une meilleure interconnexion au niveau mondial, alors que nous sommes en train de détruire notre maison commune. Plus connectés, mais plus seuls. Il faut rétablir une communication authentiquement humaine en identifiant les bases théologiques, anthropologiques et éthiques qui nous permettront d'assumer un paradigme plus relationnel. De nombreuses données scientifiques confirment que nous sommes dans une grave crise socio-environnementale. Il s'agit d'une crise éthique, car c'est nous qui avons endommagé le réseau de la vie et n'utilisons pas de manière adéquate les possibilités de la vie en réseau. Au lieu de renforcer nos relations, nous semblons désorientés, pris dans le filet, incapables de communiquer sereinement. Pour surmonter cette crise, nous devons rétablir les quatre niveaux de l'équilibre écologique : " Au niveau interne avec soi-même, au niveau solidaire avec les autres, au niveau naturel avec tous les êtres vivants, au niveau spirituel avec Dieu " (Laudato si', 210). Cette structure relationnelle quadrilatérale est la base de l'écologie humaine et doit toujours être présente, même parmi ceux qui se déclarent athées, car eux aussi ont besoin de se transcender, en accueillant des valeurs et des idéaux.

02/2021

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Prière et spiritualité

L'heure est venue du courage chrétien : l'oecuménisme

"Je suis heureux de constater une unité pour dire que l'unité des chrétiens reste un objectif important et nécessaire" écrit le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens. Il n'en dénonce pas moins, et avec vigueur, l'oecuménisme de ceux qui préfèrent rester sur place et se contentent de la bonne entente atteinte. Selon le Concile Vatican II, l'oecuménisme est l'échange des dons. Il s'agit donc de s'aider mutuellement à mettre en valeur les charismes de chaque communauté, mais aussi à en dénoncer les perversions. "C'est un service fraternel que nous devons nous rendre". Plaidant pour un dialogue basé sur la "vérité" et sur "l'amour", il fait observer que les chrétiens sont "confrontés à de nombreux problèmes communs dans leur vie ecclésiale", comme le disait le cardinal John Henry Newman : "les chrétiens se ressemblent beaucoup plus, même dans leurs faiblesses, que ce qu'il se sont souvent imaginé". "Et pourtant, déplore le cardinal, dans nos dialogues, nous nous contentons de trop peu, de l'extérieur des choses, d'être "aimables et cordiaux" les uns avec les autres par les paroles et par les oeuvres" : le dialogue qui commence à ta racine des choses, avec les défis réels et les blessures de la vie ecclésiale, est celui par lequel les relations grandissent et s'approfondissent. C'est vraiment un dialogue d'amour. L'oecuménisme des martyrs est aujourd'hui un témoignage très important insiste enfin le cardinal Koch. "En ce siècle, peut-être encore plus qu'en beaucoup d'autres, de très nombreuses personnes sont persécutées ou tuées pour leur foi, non pas parce qu'elles sont catholiques, orthodoxes, anglicanes, ou protestantes, mais parce qu'elles sont chrétiennes". Le sang des martyrs est la semence de l'oecuménisme.

04/2024

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Actualité et médias

Retour sur les guerres et leurs confinements

Ce livre est né de la comparaison de la pandémie avec une "guerre". Loin d'être une comparaison point par point, il se propose de faire entendre deux voix : deux individus face à l'Histoire — et qui la font aussi, dans et à partir de leur minuscule histoire et celle de ceux qui les entourent. La réalisation que l'Histoire, loin d'être la prérogative d'un récit officiel, est constituée par toutes ces interrogations muettes, ces incompréhensions et ces intermittences de la voix humaine — à peine audible mais inépuisable, comme le suggérait William Faulkner dans son discours de réception du Prix Nobel. Quels points communs ? Quelles différences ? Certains d'entre nous ont connu les deux époques, et opèrent des ponts entre le maintenant et l'avant, l'ici et l'ailleurs. Comme dans les années quarante, les masques cristallisent l'angoisse, ils deviennent le signe de l'anormalité, de l'invasion possible, de la mort. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la hantise des gaz asphyxiants rendait la peur de l'ennemi tangible et affectait l'existence quotidienne. Pour nous, l'air que nous respirons est aussi devenu dangereux ; respirer risque de devenir un acte mortel et cesser de dispenser la vie. Et nous devons porter des masques. La vie est en guerre contre elle-même. La peur omniprésente, les rues qui se vident, le silence qui envahit la ville, les files d'attente dans les magasins. Et les séparations. L'impossibilité de rejoindre ceux que l'on aime. Les proches, parents ou amis. Les cartes avec l'avancée de l'ennemi, les compteurs journaliers avec le nombre de nouvelles infections, et les nouveaux décès. Une inexorable progression qui crée peur et panique, et impuissance. Du déjà connu et vu.

12/2020

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Développement personnel

L'être intérieur

Il n'y a pas d'autre chemin que celui du retour vers soi. Dans nos sociétés du divertissement, du spectacle des ego, l'être humain a le sentiment que tout devient dérisoire et lui-même, insignifiant. Pour ne pas perdre le sens de la vie, il nous faut revenir vers l'être authentique qui nous habite, retrouver cette exigence d'essentiel qui demeure en nous malgré notre existence fragmentée. Qu'est-ce qu'il y a en moi que je n'ai pas encore vu? Pas encore éclairé, compris, assumé? Voilà la question que je dois me poser. Nous devons apprendre à nous recueillir, à retourner dans notre propre fond et à y goûter le silence réparateur. À reconnaître, dans cet espace, l'être intime qui y est caché et à puiser la force qui le fera naître à lui-même. C'est un apprentissage, dont dépendent la qualité de notre conscience, le degré d'intelligence et de sagesse qui s'expriment dans notre façon d'être. Tant que nous ne savons pas qui nous sommes, nous vivons en exil, non seulement en ce monde, mais aussi à l'intérieur de nous-mêmes, coupés de notre être véritable. La connaissance de soi est la condition du bonheur. Ce sentiment de plénitude qui parfois monte en nous est le signe de l'émergence de notre être intérieur, et de notre acquiescement à sa réalité. C'est ce Je Suis, ce puissant noyau d'énergies qui vit en nous, qu'il s'agit de libérer. " Allez au bout de vous-mêmes, jusque dans les fondements de votre être, sans avoir peur de les ébranler. " Nicole Montineri nous propose un chemin d'accomplissement jusqu'au dieu en nous.

06/2014

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Philosophie et sociologie de l

Socio-philosophie des technologies numériques. Ethique, société, organisations

Bien des opportunités et des tensions se font ressentir d'un point de vue existentiel depuis que les technologies numériques ont investi nos vies. Nous évoluons, en effet, dans un monde de fluidité télé-communicationnelle, d'accès à l'information et de libération de la parole, tandis que des régimes de captation de l'attention et de surveillance s'accentuent toujours davantage. Interroger - d'un point de vue à la fois sociologique et philosophique - ce que la métamorphose numérique fait à la coexistence nécessite donc de se tenir au plus près des ambivalences qui lui sont inhérentes ; ceci afin de mieux cerner des conditions de possibilité d'un déploiement des technologies numériques qui soit éthiquement plus soutenable qu'il ne l'est aujourd'hui. Un enjeu important qui ressort de cet ouvrage est l'ambition d'affirmer un attachement à certaines valeurs éthiques - telles que le libre-arbitre, la responsabilité ou l'autonomie - en les comprenant, non plus comme des principes abstraits, mais comme des expériences existentielles à part entière, engageant un pluralisme de compétences et de pratiques techniques, scientifiques ou artistiques. Il s'agit par-là d'ouvrir la voie d'une socio-philosophie des temps hypermodernes, au sein desquels nous devons impérativement apprendre à mieux vivre. En postface : un entretien avec Andrew Feenberg, titulaire de la Chaire de recherche canadienne en philosophie de la technique à la Simon Fraser University de Vancouver (Canada). Pierre-Antoine Chardel est philosophe de formation et sociologue, docteur de lEcole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, titulaire d'un PhD de l'Université Laval (Canada), professeur à IMT-BS (Institut Mines-Télécom Business School) et chercheur au sein du Laboratoire d'Anthropologie Politique (UMR 8177, CNRS / EHESS).

11/2022

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Religion

L'ironie du catholicisme moderne

Comment l'Eglise s'est redécouverte et a lancé un défi au monde moderne pour qu'il se réforme Pendant une grande partie du XIXe siècle, beaucoup de laïcs et de catholiques ont pensé que l'Eglise et le monde moderne s'opposeraient dans une lutte destructrice. Le triomphe de la modernité laïque - démocratie, libéralisme, éducation de masse, liberté religieuse - allait amoindrir le rôle de l'Eglise comme acteur de l'Histoire, et cela pourrait conduire à la remise en cause des convictions religieuses. L'auteur renverse ces idées reçues et révèle comment la rencontre avec la modernité, plutôt que de faire disparaître le catholicisme, a finalement rendu l'Eglise plus cohérente. Il met en évidence deux grandes ironies : la première est que la modernité a conduit le catholicisme à redécouvrir sa propre essence évangélique ; et la seconde, que le catholicisme, longtemps critiqué comme l'antithèse du projet moderne, a développé des outils intellectuels qui peuvent aider à sauver la modernité de sa déconstruction actuelle. En cinq actes, il explique comment l'Eglise catholique, après avoir rejeté la modernité, l'a explorée, adoptée, critiquée et enfin comment elle l'a convertie. Son récit, très argumenté, raconte deux siècles de profonds changements dans l'Eglise et dans le monde : il montre que nous devons au catholicisme une grande partie de ce qui est le plus noble dans la modernité, mais aussi comment le catholicisme peut apporter des réponses aux grandes questions du XXIe siècle. Figure de proue du catholicisme aux Etats-Unis, théologien, spécialiste d'éthique, des droits de l'homme et des pays de l'Est, George Weigel est distinguished senior fellow de l'EPPC (Ethics and Public Policy Center) de Washington. Chroniqueur dans plusieurs journaux américains, il est notamment l'auteur, chez J. -C. Lattès, de Jean Paul II, témoin de l'espérance.

01/2022

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Critique

Kafka en 60 minutes

Kafka est l'écrivain de langue allemande le plus lu au monde. Nous lui devons non seulement une oeuvre majeure de la littérature mondiale, mais également une découverte philosophique fondamentale. Kafka parvient à saisir mieux que quiconque l'interdépendance existentielle qui règne entre les hommes : "Ils sont liés entre eux par des cordes" nous dit-il, "et c'est déjà terrible quand les cordes se desserrent autour de l'un d'entre eux et qu'il plonge un peu plus bas que les autres dans le vide, et atroce, quand les cordes qui entourent quelqu'un cèdent, et qu'il tombe". Dans ses récits, il pose un regard sans concessions jusque dans les profondeurs des relations humaines -un regard auquel personne ne peut se soustraire - et met au jour leur structure fondamentale. Même si, dans la vie normale, nous ne nous transformons pas en cancrelat et ne sommes pas exclus et déclarés morts par notre propre famille, nous ressentons, en tant que lecteurs, toute la violence de cette excommunication. Kafka était parfaitement conscient de l'effet cathartique de ses écrits : "(...) un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous". La pensée philosophique de Kafka est présentée ici à travers une sélection de quatre nouvelles et un roman. Qu'est-ce qui caractérise le destin de ses protagonistes ? Qu'est-ce qui les brise ? Y a-t-il un motif de l'échec récurrent, voire constant ? Pourquoi le reconnaissons-nous si bien à partir de nos propres expériences et de nos rêves ? Kafka nous donne-t-il, finalement, la clef pour comprendre la structure ontologique des relations interhumaines ? Cet ouvrage rassemble plus d'une centaine de citations tirées des oeuvres les plus célèbres de Kafka. Il est paru dans la collection à succès "Grands penseurs en 60 minutes" .

09/2023

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Littérature française

Du vide à la beauté, c'est ça l'amour. L’école des personnes matures

Selon les Grecs, l'amour est le sentiment responsable de nombre de nos actions, décisions et humeurs. Pour cette raison, ils ont proposé quatre types ou classifications d'amour pour expliquer ce sentiment très complexe que nous avons tous quand nous aimons. Ce sont : Eros, Storgé, Philia et Ágapé. Agápe est le terme grec pour décrire une sorte d'amour inconditionnel et réfléchi, dans lequel l'amant ne considère que le bien de l'être aimé... . Contrairement à philos (amitié, amitié, fraternité ou amour non sexuel) et éros, une affection de nature sexuelle. Pendant ce temps d'autres sources nous renseignent comme il suit : Selon la psychologie, il existe six types d'amour : Eros, Ludus, Storge, Mania, Pragma et Agape. - Eros : amour romantique et passionné et a à voir avec l'intensité de l'attirance physique... . - Agape : amour désintéressé qui se fonde sur le bien-être de l'autre. Il n'y a pas de jalousie et la réciprocité n'est pas recherchée. Cependant nous ne devons pas oublier, de près ou de loin, peu importe les offenses les canaux ou les moyens par lesquels nous venons au monde, nous sommes non seulement le fruit de l'amour, mais aussi une expression vivante qui justifie la place de l'amour dans ce monde dorénavant que la haine et le mal gangrènent. Après son point de réflexion autour "Les maux de nos amours" , l'auteure monte au créneau avec cette fois-ci un autre titre similaire "La puissance de l'amour" . L'amour est une puissance, un feu dévorant sous d'autres cieux dont le manque de contrôle a poussé aux uns de s'engloutir et aux autres de prendre de l'envol.

10/2023

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Ouvrages généraux

Les orateurs de la guerre froide

Si tout le monde a en tête le Je vous ai compris de De Gaulle, le Un rideau de fer s'est abattu à travers le continent européen de Churchill ou le Ich bin ein Berliner de Kennedy, peu en revanche connaissent vraiment le reste des discours d'où proviennent ces fameuses paroles et encore moins les contextes historiques. Les 5 ouvrages de la collection Les grands discours de l'histoire offrent la possibilité d'aller au-delà de ces " phrases choc " en permettant la lecture des différents discours dans leur entièreté, tout en resituant chacun d'entre eux dans son époque. Ces prises de parole les plus célèbres du vingtième siècle ont, à l'époque, choqué, ému ou tout simplement touché le plus grand nombre, et résonnent encore aujourd'hui avec la même vivacité qu'hier. Sont rassemblés dans ce deuxième volume onze discours prononcés dans le cadre de la guerre froide. 1. WINSTON CHURCHILL, le 5 mars 1946 Le discours de Fulton 2. HARRY S. TRUMAN, le 12 mars 1947 La doctrine Truman 3. GEORGE C. MARSHALL, le 5 juin 1947 Sur l'aide à l'Europe 4. PAUL-HENRI SPAAK, le 28 septembre 1948 La base de notre politique, c'est la peur 5. NIKITA KHROUCHTCHEV, le 25 février 1956 Nous devons abolir le culte de l'individu 6. JOHN F. KENNEDY, le 26 juin 1963 Ich bin ein Berliner 7. WILLY BRANDT, le 28 octobre 1969 L'Ostpolitik 8. JEAN-PAUL II, le 2 juin 1979 Discours aux autorités civiles polonaises 9. LECH WALESA, le 16 décembre 1980 Inauguration du Monument des Martyrs 10. HELMUT KOHL, le 16 novembre 1989 Le vent de la liberté 11. MIKHAÏL GORBATCHEV, le 25 décembre 1991 Je mets fin à mes fonctions de président

03/2024

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Littérature française

Lueurs du crépuscule

Sachant que nous devons nous protéger du léopard chaque soir, et de l'épervier chaque matin, lorsque le coq se mettra à chanter le réveil... Au coeur de la forêt, tout au bout d'un chemin couleur ocre, une terre ; le bout de la liberté. Chaque destin est une course, tantôt de vitesse, tantôt de fond. Même la nuit, à l'heure de la méditation, on n'est jamais seul : Dieu est toujours là. Même quand l'obscurité et la brume se mélangent... D'où notre volonté d'écrire au sujet du rayonnement des crépuscules sur le monde, qui crée l'espoir. Le rêve d'une vie meilleure, emprunte de justice et de vérité ; l'éveil de l'homme à la recherche de sa destinée. Le soleil flamboyant se lève chaque matin et se transforme en arc-en-ciel, avant de se coucher à l'horizon qui tel un miroir, réfléchit sur nous son éclat. Un homme avisé pense à s'offrir sa liberté. Remettre à demain la rage contre une vieille âme qui se meurt ; la célébration du bien sur le mal avec l'espoir d'un lendemain meilleur pour honorer ainsi la vie, qui éclaire l'existence dans ce monde de couleurs et ainsi nous éloigne du chagrin. Yves Delbrah est né le 11 octobre 1958 à Port-Gentil, où il fait ses études primaires. Arrivé au lycée National Léon Mba, il intègre l'équipe de football des Anges ABC, puis l'équipe nationale Azingo aujourd'hui appelée les Panthères. Après l'obtention de son bac, il intègre l'armée gabonaise, en qualité d'officier. Son amour pour les arts et la culture l'amènera à se faire connaître d'abord dans le domaine de la musique et aujourd'hui dans celui de la littérature.

06/2021