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Oscar Wilde exposition

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Beaux arts

Friedrich Nietzsche et les artistes du nouveau Weimar

Vers 1900, un petit groupe formé d'influents mécènes, critiques, écrivains et artistes fait de Weimar, capitale du grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach, aujourd'hui en Allemagne, un centre utopiste de l'art et de la pensée modernes. Des artistes tels que Max Klinger, Edvard Munch et Ludwig von Hofmann et des écrivains comme André Gide, Hugo von Hofmannsthal et Rainer Maria Rilke cherchent à créer un "Nouveau Weimar" et désignent à la tête de ce mouvement Friedrich Nietzsche, prophète radical de la modernité. Sa pensée pénétrante, son langage expressif et son style aphoristique saisissant font en effet de lui le parfait philosophe du modernisme. "L'existence et l'univers ne sont éternellement justifiés qu'en tant que phénomène esthétique". Avec des maximes philosophiques comme celle-ci, tirée de La Naissance de la tragédie, Nietzsche va devenir une référence majeure pour les artistes et les critiques en quête d'un "nouvel art", d'un "nouvel homme" et, finalement, d'une "nouvelle société". En 1902, on demande à Max Klinger de réaliser le portrait sculpté du philosophe mort deux ans plus tôt, pour la villa Silberblick à Weimar, où le culte de Nietzsche s'est constitué. A partir d'un masque mortuaire largement remanié, Klinger exécute le célèbre hermès en marbre qui orne encore de nos jours la salle d'accueil des Archives Nietzsche. Seules trois versions monumentales en bronze ont été coulées, l'une d'entre elles faisant maintenant partie de la collection du musée des Beaux-Arts du Canada. Friedrich Nietzsche et les artistes du nouveau Weimar, dont cette sculpture constitue le point focal, accompagnée d'une série de tableaux, de dessins, de moulages en plâtre et de petits bronzes, se propose de montrer comment Klinger et ses mécènes ont inventé le Nietzsche "officiel", transformant un portrait hautement expressionniste en une image culte, classique et idéalisée. L'exposition comprendra aussi un ensemble d'éditions anciennes des livres les plus influents de Nietzsche, notamment des éditions de luxe des ouvrages Ainsi parlait Zarathoustra, Ecce Homoet Dithyrambes de Dionysos produites par Henry van de Velde. Enfin, elle réunira des oeuvres d'autres protagonistes du "Nouveau Weimar", dont Auguste Rodin, Aristide Maillol, Edvard Munch et Kurt Stoeving, de manière à offrir, pour la première fois en Amérique du Nord, un éclairage sur cette extraordinaire constellation artistique et culturelle du modernisme.

04/2019

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Santé, diététique, beauté

Le livre noir des ondes. Les dangers des technologies sans fil et comment s'en protéger. Un guide pour tous

Cette expertise scientifique collective validée au plan international met fin aux controverses qui ébranlent nos sociétés sur la dangerosité des ondes électromagnétiques. Tout d'abord, elle s'adresse à tous, en premier lieu aux malades, c'est-à-dire ceux atteints d'électrohypersensibilité, ou encore de cancer, de maladie d'Alzheimer, de maladies du système nerveux ou du coeur, ou même d'infertilité, pour lesquels un effet nocif des ondes électromagnétiques a été mis en évidence, afin qu'ils prennent les précautions nécessaires ; mais elle s'adresse aussi aux bien-portants pour qu'ils se protègent et protègent leurs enfants et petits-enfants des impacts des ondes issues des téléphones portables, DECT, Wifi, ... et de la 5G ! Ensuite parce qu'émanant de médecins et de scientifiques reconnus dans le monde pour la qualité de leurs recherches, et réalisée en se basant sur les critères de causalité préconisés par l'OMS, cette expertise apporte pour la première fois la preuve que nombre de nos maladies et problèmes de santé sont bien en partie causés par les ondes qui nous entourent, et que celles-ci altèrent la faune et la flore de notre environnement, contribuant ainsi à une perte de biodiversité irrémédiable. En cas d'exposition chronique, ces ondes sont aussi responsables de déficits immunitaires pouvant causer la propagation des virus et leurs mutations, tant chez les animaux que chez l'homme, et ainsi celles-ci pourraient avoir été l'une des causes initiale de la pandémie de Covid-19 en Chine à Wuhan en raison du développement de la 5G. Si tel était le cas, la maîtrise de cette pandémie et des autres à venir deviendrait extrêmement problématique. Enfin, dernier point loin de fustiger le progrès dans son ensemble, lorsqu'il est réellement utile au bien commun et donc aux peuples, ce livre offre des solutions aux plans sanitaire et environnemental, des informations aux médecins et professionnels de santé pour prendre en charge les malades, comme des arguments aux juristes pour plaider contre ce qui constitue aujourd'hui un véritable crime de santé publique : le développement imposé de la 5G et le manque de reconnaissance de ses conséquences extrêmement graves. Au total, fruit de l'analyse objective de plusieurs milliers d'articles scientifiques, ce livre est un guide à l'usage de tous pour se soigner, se protéger et se défendre dans un contexte de dénigrement et de tromperie généralisés.

01/2021

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Procédure civile

Procédure civile. Droit commun et spécial du procès civil, MARD et arbitrage. 36e édition

L'ouvrage le plus approfondi dans le domaine du procès civil. Fidèle à la tradition des précis Dalloz, la 36e édition du précis de procédure civile prend en compte l'ensemble des évolutions récentes qu'a connues le droit du procès civil, tout en livrant une vision panoramique du procès civil alliant exposition des grands principes directeurs et déclinaisons techniques de ces principes. Cette 36e édition est notamment à jour de la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l'institution judiciaire et de ses décrets d'application, celui du 11 octobre 2021 (n° 2021-1322) et celui du 25 février 2022 (n° 2022-245) favorisant le recours à la médiation. Soucieuse de maintenir une présentation pédagogique du procès civil, cette nouvelle édition s'enrichit d'un chapitre nouveau consacré aux procédures accélérées définitives (à la suite de la systématisation des procédures dites " accélérées au fond " dans le code de procédure civile et des modifications récemment apportées à la procédure en injonction de payer). Ce chapitre vient compléter celui qui existait déjà pour les procédures provisoires en référé et sur requête. Le chapitre relatif aux MARD (modes amiables de règlement des différends) est enrichi par les nouvelles dispositions portant sur des incitations de recours aux MARD, ou encore sur les facilitations d'exécution de l'accord amiable. Il fait également état des propositions issues du rapport sur " La médiation devant la Cour de cassation " remis en juillet 2021. De manière générale, l'ouvrage rend compte, au plus près, des grands mouvements qui continuent d'affecter la physionomie du procès civil contemporain : managérialisation de la justice, dématérialisation de la procédure, développement de l'open data des décisions de justice, fondamentalisation renforcée du droit du procès civil, sous l'influence conjointe des droits constitutionnel (via la QPC) et européen (avec les mises en oeuvre récentes des protocoles additionnels n° 15 et n° 16 à la Convention EDH), entreprises d'harmonisation du procès civil européen (avec les Règles modèles européennes de procédure civile ELI/Unidroit), réflexions de la Commission " Cour de cassation 2030 ", etc. Elle intègre également les réflexions sur les moyens financiers et humains de la justice civile ainsi que sur les perspectives de réformes futures - à long et moyen terme -, actuellement mis au coeur des travaux et réactions autour des Etats généraux de la justice.

09/2022

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XIXe siècle

William Morris l'art dans tout. 0

Jamais présenté en France, l'oeuvre du visionnaire William Morris a fortement marqué son époque en théorisant une utopie sociale, politique, écologique et artistique et en posant les bases de ce qu'on nommera plus tard les Arts & Crafts, qui défendent l'art dans tout et pour tous en réaction à l'industrialisation des savoir-faire artisanaux. Designer textile, écrivain, poète, peintre, dessinateur, architecte, fabricant, militant socialiste, écologiste et incroyable théoricien, William Morris a développé un oeuvre complexe et a milité pour qu'on considère d'une nouvelle manière l'art et l'artisanat, mais aussi les artistes et les artisans de l'Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle, marquée par l'apparition d'une société industrielle. Il est célèbre à la fois pour ses oeuvres littéraires, son engagement politique socialiste, son travail d'édition et ses créations dans le domaine des arts décoratifs. En réaction à la révolution industrielle qui a marqué l'époque victorienne, William Morris affirme l'importance de toutes les formes d'art – peinture, architecture, graphisme, artisanat, littérature ... Il oeuvre ainsi à redonner des qualités esthétiques aux objets, même les plus usuels, en produisant, par le travail manuel, de la beauté à l'usage de toutes les couches de la société et en valorisant les savoir- faire les plus rares pour aller contre le prosaïsme du monde industriel. Ses recherches formelles et historiques sur la culture Celte et le Moyen-Age nourrissent son inspiration et celles de ses amis artistes dont beaucoup appartiennent au mouvement des préraphaélites – Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones, William Holman Hunt, John Everett Millais...- qui se crée autour de lui. La nouvelle organisation éthique de l'art, théorisée par Ruskin et mise en place par William Morris, ajoute à son oeuvre une dimension sociale et écologique, qui est aujourd'hui parfaitement d'actualité : expérience d'ateliers collectifs, retour à la campagne dans des colonies d'artisans, entreprises dont les profits sont reversés aux ouvriers, attention portée aux conditions de fabrication des objets manufacturés et le désir de prendre en compte la dignité de ceux qui les fabriquent, conviction que la " beauté " contribue à donner un sens à l'existence. Avec cette exposition, La Piscine propose aux visiteurs de plonger dans l'univers de William Morris. Tapisseries, tentures, mobiliers, peintures, dessins seront présentés dans une scénographie volontairement immersive imaginée par Cédric Guerlus.

10/2022

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Beaux arts

John Reitz (1899-1982). Un artiste en perpétuelle recherche

Le livre ouvre sur un portrait photographique de John Reitz et le ton est donné : celui d’un peintre malin, plein d’humour et de créativité. Quelque chose de « baconien », dans cette photo, la manière de se plier à la pose, à moins qu’il ne se la soit lui-même imposée. Un décalage immédiat, une envie de jouer. Que l’on retrouve dans toute son œuvre. On a affaire à un artiste rayonnant. De ceux qui ne prétendent rien cependant, se méfient de toute pose, ce qui explique probablement pourquoi John Reitz a passé entre les mailles du temps. Personne ne le connaît. Ils sont ainsi plusieurs, à Genève, peut-être faut-il mettre ce constat sur le compte de la culture ambiante ; ici, tout exposition tapageuse, jusqu’à il y a peu, était vécue comme suicidaire. Au cœur même du réalisme - avec cette sculpture Jeune femme nue à genoux mains nouées derrière le dos, dans une singulière position d’attente; ce dessin de la Dame au chapeau, dont les traits débordent audacieusement du cadre; ou encore cette encre de Chine de La poule, dont le trait anticonformiste ferait hurler l’Académie - nombreux sont les sujets de Reitz annonçant la rébellion discrète. Il n’est guère étonnant que dans la foulée de ce réalisme trompeur John Reitz se soit essayé au constructivisme. Encore moins qu’il nous surprenne en s’y jetant avec un art consommé du contre-pied : le mécanisme de ses complications semble comme broyé lui-même par l’extraordinaire luminosité dont il parvient à les affubler, coupant l’herbe sous le pied à tout discours pragmatique. L’homme John Reitz n’est plus là, mais son œuvre est si vivante! Enseignant sur le tard à l'Ecole des arts décoratifs de Genève, il fera une incursion dans le monde de la mode qui montre à quel point il n’en était pas dupe. Son génial paravent triptyque Art déco fait un sort définitif au constructivisme et son esquisse de portrait de la chanteuse Marie Dumas décoche un sourire qui nous ramène au sien propre, dans la première photo de lui évoquée en début de ce texte. Un artiste, comme l’écrivent pertinemment Tamara et Olivier Veyrat, « à la posture modeste. Mais qui ne doit pas empêcher chacune et chacun de se replacer selon son désir dans le mouvement général de l’art. » Serge Bimpage

11/2014

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Histoire de la psychologie

Psychologie collective et analyse du moi

L'opposition entre la psychologie individuelle et la psychologie sociale ou collective perd beaucoup de son acuité lorsqu'on l'examine de plus près. Sans doute, la première a pour objet l'individu et recherche les moyens dont il se sert et les voies qu'il suit pour obtenir la satisfaction de ses désirs et besoins, mais, dans cette recherche, elle ne réussit que rarement, et dans des cas tout à fait exceptionnels, à faire abstraction des rapports qui existent entre l'individu et ses semblables. C'est qu'autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un associé ou d'un adversaire, et la psychologie individuelle se présente dès le début comme étant en même temps, par un certain côté, une psychologie sociale, dans le sens élargi, mais pleinement justifié, du mot. L'attitude de l'individu à l'égard de ses parents, de ses frères et soeurs, de la personne aimée, de son médecin, bref tous les rapports qui ont jusqu'à présent fait l'objet de recherches psychanalytiques, peuvent à juste titre être considérés comme des phénomènes sociaux, ce qui les met en opposition avec certains autres processus auxquels nous avons donné le nom de narcissiques, parce qu'ils sont caractérisés par le fait que la satisfaction de besoins et de désirs est recherchée et obtenue par l'individu en dehors et indépendamment de l'influence d'autres personnes. C'est ainsi que l'opposition entre les actes psychiques sociaux et narcissiques est une opposition qui ne dépasse pas les limites de la psychologie individuelle et ne justifie pas une séparation entre celle-ci et la psychologie sociale ou collective... La psychologie collective embrasse un nombre incalculable de problèmes et impose au chercheur des tâches innombrables, encore mal ou insuffisamment différenciées. La seule classification des différentes formes de groupements collectifs et la description des phénomènes psychiques par lesquels ils se manifestent exigent un énorme travail d'observation et d'exposition et ont déjà engendré une très riche littérature. Etant donnée l'étendue du domaine de la psychologie collective, j'ai à peine besoin d'avertir le lecteur que mon modeste travail ne touche qu'à quelques points, très peu nombreux, de ce vaste sujet. Il est vrai que ce sont là les points qui intéressent plus particulièrement la psychanalyse, dans ses sondages de l'âme humaine.

03/2023

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Art contemporain

Les Deschamps de Raynaud. Edition bilingue français-anglais

J'ai conscience de la particularité de mon témoignage pour ne pas dire l'impudeur face à l'oeuvre de Gérard Deschamps. Ce n'est certes pas mon rôle car artiste moi-même, comment aurais-je l'audace d'exprimer des mots qui auront toujours des conséquences tant pour lui que pour moi-même ? Mais en ai-je le choix ! Certainement pas après avoir ressenti cette illumination au début des années 1960. Jeune artiste à cette époque, j'ai eu tout naturellement besoin de clarifier mes engagements et de faire émerger dans ma tête les artistes qui m'apparaissaient déterminants : Gérard Deschamps faisait partie de ceux-là, comme une évidence, comme une raison suffisante créant une fidélité à son oeuvre jamais remise en question pendant 50 ans. De quoi s'agissait-il dans ma tête ? Une justesse liée à cette époque d'après-guerre dont j'étais un témoin, une liberté jamais démentie, mais surtout une fraîcheur transmise dans ses oeuvres, ce qui était pour moi un petit miracle. Je n'oublierais jamais ce jour au début des années 60 où préparant une exposition personnelle à la galerie Apollinaire à Milan, je fus invité pour des raisons techniques à descendre dans la cave de leurs locaux, cela à l'aide d'une bougie. Au milieu de l'obscurité et d'un fatras inextricable j'entraperçus un vague panneau comportant un châssis recouvert d'un tas de chiffons. Est-ce à travers cette lumière digne d'un Vermeer que m'apparût l'évidence de cette oeuvre ? J'étais en face d'un assemblage de tissus éblouissants que je reconnus instantanément comme une oeuvre majeure qui, d'ailleurs, avait représenté Gérard Deschamps à la Biennale de Paris quelques années auparavant. Après cette évocation lumineuse, l'environnement m'apparut d'une propreté plus que douteuse et j'en ressentis une grande détresse. Immédiatement et inconsciemment, je me portai acquéreur de ce chef-d'oeuvre en péril. Ce fut le début d'une démarche fidèle, jamais démentie et souvent résurgente. Que représente aujourd'hui cette oeuvre apparemment légère et libre ? sans aucun doute une authenticité, une résistance face à un monde marchand dominant l'art. Est-elle en danger, va-t-elle disparaître ou demeurera-t-elle à jamais cette émancipation radieuse que nous offre Gérard Deschamps ?

05/2023

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Terrorisme

La lutte contre le terrorisme : ses acquis et ses défis. Liber Amicorum Gilles de Kerchove, Textes en français et anglais

Ce Liber Amicorum, qui rend hommage à Gilles de Kerchove, coordinateur de l'Union européenne pour la lutte contre le terrorisme de 2007 à 2021, dresse le bilan de ce qui a été mené dans ce secteur ces dernières années et se penche également sur les défis à venir. Après une introduction retraçant le parcours du récipiendaire, la première partie se penche sur différents aspects de la coopération au sein de l'Union européenne, allant du mandat d'arrêt européen, à la protection des droits fondamentaux en passant par le rôle de certaines institutions ou agences de l'UE. La deuxième partie traite de la coopération entre l'UE et le reste du monde, qu'il s'agisse d'organisations mondiales ou de certains Etats en particulier, comme les Etats-Unis. La troisième partie, plus transversale, rassemble des contributions diverses touchant notamment à l'Etat islamique, au financement du terrorisme, aux victimes et aux nouvelles technologies. L'ouvrage se clôt par une quatrième partie relative à la prévention, à la lutte contre la radicalisation, aux valeurs, à la liberté de la presse et à la littérature. Les auteurs, issus de diverses parties du monde, présentent des profils très divers, parmi lesquels d'éminentes figures politiques, des fonctionnaires européens, des académiques, des magistrats et des journalistes. L'ouvrage a été coordonné par Dr. Christiane Höhn, Conseillère principale de Gilles de Kerchove, Isabel Saavedra, son Assistante personnelle et Prof. Anne Weyembergh, Professeur ordinaire à l'Université libre de Bruxelles (ULB). This Liber Amicorum, which pays tribute to Gilles de Kerchove, EU counter-terrorism coordinator from 2007 to 2021, takes stock of what has been achieved in this field in recent years and looks at the challenges ahead. After an introduction tracing the recipient's background, the first part looks at different aspects of cooperation within the European Union, ranging from the European arrest warrant, to the protection of fundamental rights and the role of certain EU institutions or agencies. The second part deals with cooperation between the EU and the rest of the world, both with global organisations and with specific States, such as the United States. The third, cross-cutting part brings together various contributions relating to the Islamic State, the financing of terrorism, victims and new technologies. The book concludes with a fourth part on prevention, the fight against radicalisation, values, freedom of the press and literature. The authors come from various parts of the world and present a wide range of profiles, including prominent political figures, EU officials, academics, magistrates and journalists. The book was coordinated by Dr. Christiane Höhn, Principal Advisor to Gilles de Kerchove, Isabel Saavedra, his Personal Assistant and Prof. Anne Weyembergh, Professor at the Université libre de Bruxelles (ULB).

07/2021

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Risques

Management des risques

Depuis le début du XXIe siècle, la gestion des risques a connu une véritable révolution culturelle qui s'est accélérée depuis 2014 ce qui imposait de revoir la seconde édition publiée alors de façon à adapter les réponses aux 100 questions à l'ère post-Covid dans laquelle nous sommes entrés, même si la pandémie continue de sévir dans certaines parties du monde. La complexité et l'ambiguïté de monde est encore exacerbée avec les bruits de bottes en Europe de l'Est mettant les risques des réseaux d'approvisionnement au centre du système. Par-delà la série impressionnante de catastrophes de toutes natures, la révolution en marche résulte d'une lame de fond dans l'opinion publique qui exprime son besoin de sécurité dans le temps et dans l'espace, selon un calendrier accéléré par les moyens d'information globaux et immédiats. L'impact des médias sociaux se fait de plus en plus pressant avec une exigence accrue de développement soutenable, même si les instruments pour le mesurer manquent encore. Avec le concept de gouvernance d'entreprise, dont les versions au niveau de l'Union européenne, mais aussi en Grande-Bretagne et en France, exigent plus des managers qu'une conformité fiduciaire, un nouveau chapitre de la responsabilisation des dirigeants s'est ouvert avec ce qu'il est convenu d'appeler les risques ESG (Environnement, Société, Gouvernance). Le développement de l'ERM (Enterprise-wide risk-management) accompagne l'éclatement de la fonction de gestion des risques qui est devenue une des missions fondamentales de chaque responsable opérationnel, le propriétaire des risques qui pèsent sur l'unité qu'il dirige. Les unités plus petites (les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ou les PME/PMI, par exemple) ne peuvent plus faire l'économie de la gestion des risques qui devient chaque jour davantage une exigence de leurs donneurs d'ordre ou de leurs clients, un attribut de la qualité des biens ou services qu'elles produisent. L'évolution des normes, telle la version 2018 de l'ISO 31000 imposait également de revoir ces questions, non pas tant dans leur énoncé que dans leurs réponses pour qu'elles restent un outil pertinent d'acculturation, initiation à la gestion des risques pour tous les managers. L'ambition des 102 questions rassemblées dans cet ouvrage est de montrer à tous les responsables comment la gestion des risques est devenue un instrument incontournable de leur performance qui leur permettra d'atteindre plus sûrement et plus efficacement on seulement les objectifs de leur organisme mais mêmes les leurs propres ! La dernière question ajoutée à cette édition ouvre en effet la boîte de pandore de l'avenir du risk-management dans un monde post-covid, devenu encore plus complexe et plus volatil du fait des retombées de la guerre en Ukraine.

10/2022

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Philosophie

Socialisme utopique et socialisme scientifique. Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande

Dans ce volume, nous avons réuni deux ouvrages de Friedrich Engels : Socialisme utopique et socialisme scientifique et Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande. Il s'agit de deux chefs-d'oeuvre d'Engels. Dans la division du travail établie avec Marx, c'est à Engels qu'incomba en particulier le rôle de divulgateur et de polémiste. Toutefois, les textes que nous présentons ici sont à eux seuls suffisants pour prouver sa stature de théoricien. Socialisme utopique et socialisme scientifique est composé des trois derniers chapitres, consacrés au socialisme, de l'Antidühring, un texte que nous avons déjà publié dans la " Bibliothèque jeunes " en 2007. Engels y présente le parcours historique qui, partant de la société mercantile, conduit à la nécessité du communisme, en passant par le développement capitaliste. Il s'agit en effet de la présentation des bases objectives qui permettent de fonder scientifiquement les idéaux communistes. La clarté de l'argumentation dans ces chapitres est telle que la nécessité d'en préparer une publication séparée s'était imposée immédiatement. Ce texte fut publié pour la première fois en français, à la requête de Paul Lafargue. Son succès étonnant ouvrit la voie à des traductions en de nombreuses langues. La version que nous publions ici est justement reprise de la traduction qu'en fit Paul Lafargue, et qu'Engels révisa personnellement. Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande est, comme l'écrit Engels lui-même, " un exposé succinct et systématique de nos rapports avec la philosophie hégélienne, de la façon dont nous en sommes sortis et dont nous nous en sommes séparés ". Cette oeuvre, poursuit Engels, lui " parut s'imposer de plus en plus " parce que, quarante ans après avoir rédigé L'Idéologie allemande et abandonné son manuscrit " à la critique rongeuse des souris " par manque d'éditeurs disponibles, ni Marx ni lui n'avaient plus trouvé le temps de revenir sur ce sujet important. C'est dans ce texte qu'Engels désigne le mouvement ouvrier comme " l'héritier de la philosophie classique allemande " et qu'il formule l'hypothèse, pleinement confirmée par les événements ultérieurs, que la science sur le terrain social ne peut avancer " avec intransigeance et sans préventions " qu'en tant qu'arme révolutionnaire de la classe ouvrière. Pour quelle raison publier ces deux ouvrages ensemble, dans cette collection, consacrée expressément aux jeunes générations ? Le marxisme n'est pas une doctrine académique, mais une arme de lutte. Marx et Engels n'étaient pas à la recherche d'une explication de l'Histoire ou d'une interprétation de la société, mais d'une théorie capable de résoudre un problème pratique, comme cela s'est d'ailleurs souvent vérifié dans le domaine des sciences naturelles. En l'occurrence, il s'agissait de porter le prolétariat au pouvoir et de le mettre en condition d'accomplir sa tâche historique : faire passer l'humanité au communisme. Le marxisme s'est maintenu, transmis et développé pour répondre aux situations changeantes et aux développements de cette lutte. Sa validité et sa force furent prouvées par la révolution d'Octobre, lorsque le prolétariat russe s'empara du pouvoir et imposa à la bourgeoisie les intérêts et la volonté de la classe ouvrière. C'est ainsi que, pour la première fois dans l'histoire, il parvint à arrêter une guerre, la Première Guerre mondiale impérialiste. La validité et la force pratique de la théorie marxiste ne sont pas un hasard. Leurs racines sont profondes, même si, souvent, elles ne sont pas mises en évidence. Le marxisme se base sur la vision du monde la plus moderne élaborée jusqu'à présent : le matérialisme qui reprend de la dialectique hégélienne le concept d'une réalité en transformation perpétuelle. Raison et volonté humaine peuvent orienter cette transformation, dans une certaine mesure qui n'est pas du tout négligeable. La dernière des onze thèses synthétiques sur Feuerbach, formulées par Marx en 1845, proclame justement : " Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières ; mais ce qui importe c'est de le transformer. " Dans l'oeuvre que nous présentons ici, ce rapport entre vision du monde et " socialisme scientifique " est dans l'ordre inverse, mais cela correspond à ce qui s'est réellement produit. Ce n'est qu'en 1888 qu'Engels trouva le temps et l'occasion de revenir sur les fondements philosophiques du marxisme. Comme nous l'avons rappelé ci-dessus, l'ouvrage consacré à leur exposition n'avait pas trouvé d'éditeur (L'Idéologie allemande fut publiée à titre posthume en 1932). Ce n'est donc que depuis la parution du Ludwig Feuerbach que le grand public eut accès à une exposition organique de ces fondements. Aujourd'hui, la compréhension des bases théoriques de la science marxiste, et la conscience qu'elle s'appuie sur la vision du monde la plus moderne élaborée jusqu'à présent par l'humanité, peuvent devenir un élément de force supplémentaire pour les jeunes, à qui cet ouvrage s'adresse en particulier. S'il est vrai, comme le prévoyait Engels, que le mouvement ouvrier est l'héritier naturel de la philosophie classique allemande, les jeunes générations d'internationalistes qui sont aujourd'hui dans la lutte sont les héritières naturelles de ce legs.

11/2014

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Paramédical

Handi'taf

Bien plus qu'un livre consacré au handicap, Handi'taf est un outil pédagogique, par les photographies, les témoignages, les informations, les portraits de vie qu'il offre. Destiné à tous, et pas seulement aux entreprises, il propose une réflexion sur le travail, les parcours, des difficultés d'accès à une vie professionnelle. En situation de handicap ou non, chacun est, peu ou prou, concerné par les questions qu'il aborde. Précieux est donc ce nouvel opus de l'oeuvre de Jean-Baptiste Laissard. Depuis 10 ans, photographe inlassable, il s'applique à ouvrir, au-travers de ses livres et expositions, des voies renouvelées de compréhension, bien au-delà du seul handicap. Ses photographies nous parlent. Elles façonnent positivement notre regard, les témoignages qui les accompagnent donnant à voir une autre image de la diversité humaine. Elles révèlent en même temps la dimension profonde du mouvement inclusif, en montrant que l'égal accès à l'ensemble des droits ne prendra chair que concrètement traduit par la participation de tous à l'ensemble des domaines qui composent la société : l'éducation, l'habitat, les transports, les espaces publics, les lieux d'art, de culture, de sport, de tourisme, de loisirs... Les lieux professionnels n'y font pas exception. Or, reconnaissent-ils, de façon effective, que tout membre de la Cité doit bénéficier de la liberté de "faire oeuvre", à sa mesure ? Au nom de l'équité, veillent-ils à s'adapter à la diversité des besoins : accompagnement vers l'emploi, professionnalisation, adaptation de poste, maintien dans l'emploi, passerelles entre les milieux de travail ordinaires et protégés... ? Car "la première égalité, c'est l'équité", comme le proclamait justement Victor Hugo. L'équité : telle est bien la visée primordiale, la condition impérative d'une société plus vivable, plus juste. Plus digne. C'est cette préoccupation qui infiltre ce livre de Jean-Baptiste Laissard, attentif à redonner un visage humanisé au monde du travail, dont on peut espérer beaucoup s'il permet à chacun d'apporter sa contribution aux évolutions d'une société, dont il se sent ainsi partie prenante. vi4 9 uAOAPT Prix France 20 € TTC resTOLLIOnCe ® . ; 9 ® HAN i_,Ì.=,1 c.,) une OAP1C11 FBNPAlft

10/2019

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Beaux arts

Cezanne Jas de Bouffan. Art et histoire

S'il est un lieu où Cezanne a construit son oeuvre plus qu'ailleurs, c'est au Jas de Bouffon, prophète que son père achète en 1859 dans la campagne d'Aix-en-Provence. C'est là que Cezanne peint sa première Sainte-Victoire. Au sortir de l'impressionnisme, il s'exerce au paysage provençal dans le parc, en regardant l'allée des marronniers, le bassin, la ferme et la bastide. Précédemment, il avait peint d'immenses panneaux à même les murs du grand salon au rez-de-chaussée de la bastide. C'est encore au Jas que Cezanne travaille l'art du portrait en peignant son père, ses amis, son oncle Dominique, sa femme Hortense, son fils Paul, quelques femmes du peuple, les paysans, loin de tout rang social. "Les journées, il peint au Jas de Bouffan, on un ouvrier lui sert de modèle" témoigne Alexis dans une lettre à Zola en 1891, à propos du travail en cours sur les Joueurs de cartes. C'est toujours la qu'il se réapproprie un genre pictural qui deviendra majeur au XXe siècle, la nature morte. Nul doute, enfin, que le thème des baigneurs, devant aboutir aux Grandes Baigneuses, est élaboré en ces murs. Du Jas de Bouffan, Cezanne se rend à L'Estaque, rejoint la colline de Montbriand et de Bellevue, retrouve les siens à Gardanne, s'échappe du côté de Château-Noir et Bibémus pour revenir encore et toujours à ce lieu d'ancrage, jusqu'à la vente du domaine en 1899 après la mort de ses deux parents. Cet ouvrage est aussi l'occasion de présenter l'histoire du Jas de Bouffon, de la famille Truphème, qui en fait dès 1750 un lieu manifestant sa puissance, à la famille Granel/Corsy, tout au long du XX siècle. Devenue propriétaire du parc, de la bastide, et de la ferme, la Ville d'Aix-en-Provence prépare la réhabilitation du site pour en faire un lieu exclusivement cézannien, avec espace d'expositions, centre de recherche et de documentation, symboliquement l'arche d'entrée dans l'univers cézannien du Pays d'Aix pour tout public, dans la perspective de la Fondation Cezanne à venir.

09/2019

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Histoire ancienne

L'archéologie en bulles. Petite Galerie

Comme chaque année, un art vivant est invité à dialoguer avec les oeuvres exposées au sein de la Petite Galerie du musée du Louvre. Cet espace dédié à l'éducation artistique et culturelle est une véritable introduction aux collections du musée. Pour sa quatrième saison, le Louvre convie le neuvième art — la bande dessinée —, avec lequel il dispose déjà d'un riche passé à travers ses publications, ses expositions et ses rencontres d'artistes. "Archéologie et bande dessinée": le sujet a donné lieu à de nombreuses manifestations en France et à l'étranger tant les univers de ces deux disciplines paraissent proches dans l'imaginaire populaire. Préparatifs et départs d'expéditions, émotion de la découverte et fascination pour les trésors émaillent les récits des artistes, des consuls et des savants à la recherche d'antiques civilisations, et forment la trame de bien des scénarios de bandes dessinées. "L'Archéologie en bulles" explore la thématique sous un angle inédit, puisqu'il s'agit de mettre en lumière ces deux disciplines au travers de leurs procédés communs, le travail du bédéiste faisant écho à celui de l'archéologue. Découvrir, classer, interpréter : ces trois moments de la recherche archéologique peuvent ainsi servir de fil conducteur à ce parcours original. Une large variété de planches, d'originaux de bandes dessinées d'auteurs de renom —Jul, Winsor McCay, Nicolas de Crécy, Enki Bilal, Harold R. Foster, Milo Manara, Emmanuel Guibert, Andreas, Lorenzo Mattotti, François Schuiten, John Buscema, Frank Miller, pour n'en citer que quelques-uns — dialoguent avec les oeuvres du Louvre et celles d'autres grands musées : dessins choisis dans des carnets, cahiers de fouilles, livres, gravures, peintures illustrant le goût des ruines en vogue au 18° siècle chez les artistes et au 19° siècle chez les amateurs qui constituent des collections, comme celle du marquis Campana, sans oublier la figure emblématique de Champollion, le fabuleux trésor de Boscoreale ou encore le site mythique de Suse. A l'origine de nombreuses vocations d'archéologues et source d'inspiration pour bien des créateurs, le Louvre tisse un lien entre inventeurs de trésors et inventeurs d'histoires, prouvant une fois encore qu'il est un acteur de son temps.

09/2018

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BD tout public

So british. L'art de Posy Simmonds

Célèbre au Royaume-Uni depuis les années 70 pour son travail de presse et sa longue collaboration avec le Guardian, quotidien de la classe moyenne progressiste britannique, Posy Simmonds n'a été révélée en France qu'à l'aube du XXIe siècle, avec la publication de son premier roman graphique, Gemma Bovery. Depuis, Tamara Drewe, Literary Life et Cassandra Darke ont paru ici, ainsi qu'une poignée d'albums jeunesse dont Fred, l'histoire d'un chat ordinaire le jour, rock star la nuit, ou le délicieux Chat du boulanger. Le public français ignore encore les deux tiers de l'oeuvre de cette artiste prolifique. Objet d'innombrables articles, de critiques et d'exégèses enthousiastes, le travail graphique de Posy n'avait encore jamais été rassemblé dans une monographie. C'est fait grâce à Paul Gravett, journaliste et critique anglais de bande dessinée, commissaire de nombreuses expositions - dont celle que le PULP Festival 2019 consacre en avril à Posy Simmonds, la première en France de cette importance. Proche de l'auteure, cet érudit du 9e Art réunit dans un ouvrage riche et concis un portrait intime et une étude en profondeur des méthodes de travail très spéciales de celle que la presse de son pays surnomme "la mère du roman graphique anglais" . On y découvre une Posy très drôle, d'une totale liberté de pensée, à la main sûre et à l'oeil acéré, redoutable caricaturiste de son temps, toujours lucide, jamais cruelle, fascinée par les rapports humains et les failles qui divisent sa société, riches contre pauvres, enfants contre parents, villes contre campagne, observatrice inlassable des grandeurs et vicissitudes de notre présent. Une artiste considérable qui s'inscrit dans la lignée des grands dessinateurs humoristes anglo-saxons tels William Hogarth, Osbert Lancaster, Ronald Searle ou Raymond Briggs. Cette promenade en 120 images dans la partie inexplorée de son oeuvre (incluant de très rares oeuvres de jeunesse) entraînera le flâneur français à la découverte de merveilles inconnues comme Les Trois Silencieuses de St Botolph, True Love ou Le Journal de Mrs Weber, qui font se tordre de rire ses contemporains depuis de longues décennies.

04/2019

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Ouvrages généraux

Regards d'enfance. 1939-1945

Engrangeons la mémoire ! Tel est le programme que s'est donné l'association Ecobeauval. Ce fut d'abord celle des poilus et de leurs familles mais aussi celle de nos territoires durant la Première Guerre mondiale. Grâce au recueil patient des correspondances et des objets du quotidien de ces hommes et de ces femmes. A partir de 2013, avec la publication par Jean Reby-Fayard de Ninette des tranchées à la Résistance, c'est sur la vie quotidienne entre 1939 et 1945 que le travail de l'association s'est axé et que le recueil des témoignages directs a commencé à se faire. Or, en 2015, un témoin de cette sombre époque avait déjà 81 ans pour peu qu'ils en ait eu dix en 1944... Tout naturellement, ce sont donc ces regards d'enfance qui ont été recueillis et ils ont permis de projeter une lumière nouvelle sur ces années de guerre. De les mettre en perspective. Et, sans rien retrancher à leur abjection, de comprendre encore mieux que l'enfance peut - quoi qu'il arrive - être le territoire de la vie et de l'insouciance. L'association Ecobeauval, animée dès l'origine par Jean Reby-Fayard a pour vocation de recueillir et de perpétuer la mémoire "? des gens d'Ici ? ". Ce devoir de mémoire concerne la vie quotidienne et la vie économique mais avant tout la vie -? et la mort ? - de ceux qui se sont battus pour la France au cours des deux guerres mondiales. Trente-cinq expositions ont été organisées par Ecobeauval depuis 2001 et la documentation réunie a permis de publier deux "? romans vrais ? " Pierrette des vignes aux tranchées et Ninette des tranchées à la Résistance. En 2010 un musée a été créé dans la grange de la maison même où vécurent Pierrette et Ninette et il a pris pour nom Engrangeons la mémoire ! Aujourd'hui l'association se prépare pour une nouvelle mutation. Il s'agit ni plus ni moins de fusionner Engrangeons la mémoire (EML) avec le Musée du Souvenir de Villefranche-sur-Saône afin de faire naître dans la capitale du Beaujolais un musée entièrement dédié à la mémoire, à l'histoire et à l'identité de cette belle région.

09/2021

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Histoire des arts décoratifs

Regards sur le métal. Mise en valeur des savoirs et des savoir-faire

Etirer, laminer, rétreindre, ciseler, planer, couler, ce ne sont que quelques exemples de la richesse de notre langue pour désigner le travail du métal que l'artisan travaille à froid et/ou à chaud. Depuis la nuit des temps, l'homme et le métal sont intimement liés. L'âge du bronze, l'âge du fer et l'aspiration à l'âge d'or sont là pour en témoigner. Les expositions sur l'orfèvrerie, et les catalogues qui y sont corrélés, tel celui sur Les Trésors des cathédrales, aussi prestigieux et remarquables soient-ils, n'abordent qu'une facette de ce vaste domaine qui en compone tant et que cet ouvrage souhaite appréhender. Si l'orfèvrerie y a sa place, elle reste modeste en comparaison des autres sujets qui y sont explorés. Ainsi, les métaux tels le cuivre, le fer, la fonte de fer, le bronze ou encore le zinc gagnent-ils leurs lettres de noblesse au regard des techniques étudiées, des moyens mis en oeuvre afin de répondre au mieux aux besoins des commanditaires et aux aspirations d'une époque. Et que dire de ce XIXe siècle malmené car trop vite embrassé au travers du filtre déprécié de l'industrialisation ? On y décèle des productions de qualité qui, si elles puisent dans le creuset de l'Histoire, n'en sont pas moins particulièrement inventives tant sur le plan technique qu'esthétique. Il y est aussi question de ces statues rescapées de la flèche de Notre-Dame de Paris qui, sous le coup de projecteur de l'actualité, prennent un sens nouveau où l'émotion a sa part. Du Moyen Age au XXe siècle, ces regards croisés entre des conservateurs des antiquités et objets d'art, des conservateurs des monuments historiques, des chercheurs à l'Inventaire général et des historiens de l'art nous livrent un champ d'exploration qui fournira une base de réflexion sur l'évolution des protections au titre des monuments historiques. Actes du colloque de l'Association des conservateurs des antiquités et objets d'art de France, tenu à Granville (Manche), du 30 septembre au 2 octobre 2021.

09/2021

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Sociologie

Les états de paix

Il y avait eu la guerre de Cent Ans et la guerre de Trente Ans et la guerre de Sept Ans. Il y avait eu les guerres de Religion, celles de Louis XIV et celles de la Révolution. Mais, après 1815, un moment insolite avait commencé pour l'Europe : une paix de cent ans. Des guerres de la Révolution et de l'Empire à la Première Guerre mondiale, il y eut bien quelques batailles - Sébastopol, Solferino, Sadowa, Sedan -, mais rien qui n'égalât ce qui se passait en d'autres lieux du monde, de la guerre de Sécession aux Etats-Unis à cette révolte des Taiping qui fit en Chine peut-être vingt millions de morts. Pendant un siècle, la plupart des hommes et des femmes qui vécurent sur le sol de l'Europe ne connurent pas la guerre. Le XIX ? siècle à leurs yeux passait pour un siècle de paix. Pour les historiens, il est devenu pourtant difficile de le considérer comme tel. Les guerres étaient lointaines, mais elles étaient bien là. Les Espagnols en Amérique du Sud, au Maroc, à Cuba, aux Philippines ; les Hollandais en Indonésie ; les Britanniques aux Indes, en Afghanistan, en Birmanie, en Afrique du Sud, en Chine, en Nouvelle-Zélande, sur les côtes occidentales de l'Afrique, dans le golfe Arabo-Persique, en Abyssinie, en Egypte, au Soudan ; les Français en Algérie, en Afrique de l'Ouest, au Mexique, en Indochine, en Tunisie, à Madagascar, au Maroc ; les Portugais en Angola et au Mozambique ; les Allemands au Togo, au Cameroun, dans le Sud-Ouest africain, au Tanganyika ; les Italiens dans la corne de l'Afrique et en Tripolitaine. Ces guerres lointaines d'une Europe en paix donnèrent lieu, dès leur époque, à de très vifs débats. L'avènement des journaux quotidiens, l'apparition des correspondants de guerre, la mise en place du réseau télégraphique, l'invention de l'illustration et de la photographie, le triomphe du roman, l'immense succès du théâtre et des expositions universelles bouleversèrent leurs représentations. Elles ont fait de nous, bien avant les guerres mondiales du XX ? siècle, les spectateurs fascinés et velléitaires des souffrances des autres.

01/2023

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Histoire de l'art

Wednesdays at A's 300 Broome St. NY 1979-1981

A la fin des années 1970, le loft new-yorkais de l'artiste Arleen Schloss fut un lieu d'expression hors normes. Elle y accueillit concerts ou expositions, lors des soirées Wednesdays at A's. Présentés dans l'ouvrage, les flyers qui annonçaient l'événement racontent au plus près ce que furent ces rencontres, jusqu'aux prémices de nouvelles pratiques artistiques. Les flyers égrènent une longue liste hétéroclite d'artistes plus ou moins connus du mythique underground new-yorkais. Au 330 Broome Street, on croise ainsi (liste non exhaustive) : Glenn Branca, Alan Vega, Kim Gordon et Thurston Moore avant qu'ils ne montent Sonic Youth, Richard McGuire, John Zorn, Liquid Liquid, Jean-Michel Basquiat (19 ans en pyjamas) et son complice Al Diaz, mais aussi Ai Weiwei... Cette tribu improbable, post-punk, post-rock, post-jazz, ne se réclamant d'aucune wave (" No wave "), expérimente chez Arleen Schloss toutes sortes de bricolages : concerts de guitares électriques et murs acoustiques, performances, sampling, hacking, poésie sonore... Traces fragiles et éphémères d'événements non enregistrés, les flyers sont aussi des spécimens exceptionnels de graphisme, emblématiques du Xerox art, cet art de la dégradation du motif détournant l'usage de la photocopieuse. A la périphérie de SoHo, au moment où les légendaires La Factory, The Kitchen ou CBGB entrent en voie de patrimonialisation, les Wednesdays at A's sont animés par une radicalité et une exigence festive, drôle et mélancolique. La réponse de Arleen Schloss au courrier du BMI (équivalent de la Sacem) le dit (couverture du livre) : A's est un laboratoire et n'entre dans aucune catégorie. Trente ans plus tard, Baptiste Brévart et Guillaume Ettlinger ont rencontré Arleen Schloss à l'occasion d'un voyage à New York en 2011. Performeuse se situant elle-même dans la tradition de Fluxus et aux avant-gardes des arts numériques, elle les a invités à entamer un travail archéologique sur cette mémoire évanescente. Ils ont rassemblé un grand nombre de documents, de témoignages et d'informations exceptionnels et absolument inédits. Avec la précieuse contribution de Pauline Chevalier et Guillaume Loizillon, ils retracent ainsi une histoire des arts parallèle du légendaire underground new-yorkais.

10/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Je réinventerai la pluie

"Si ton coeur est ailleurs, le verre se brisera". Pour Iris, être souffleur de verre a toujours été aussi facile que respirer. Formé par les plus grands, il pousse cet artisanat jusqu'à l'excellence. Mais malgré son succès, il n'aspire qu'à rentrer à Monterey pour reprendre l'atelier de sa grand-mère. Loin des expositions, des interviews et de cette question : qu'est-ce qui l'inspire ? Il n'y répond d'ailleurs jamais. Il garde ce secret au fond de sa poche depuis qu'il a quitté la Californie à la fin du lycée. Aujourd'hui, il est temps de rentrer près de cette famille italienne qu'il chérit tant et de Maddox, son meilleur ami, un thanatopracteur féru de grandes littératures. C'est le moment de tourner la page, de jeter cette vieille chanson mal enregistrée sur un MP3. Iris a eu du temps pour se faire une raison. Il ne le reverra jamais, à Monterey encore moins que n'importe où dans le monde. Il y a bien longtemps que Monsieur Scott est parti, ce professeur de musique avec qui il passait de longues soirées. Il s'asseyait dans le coin d'une salle de classe, il l'écoutait jouer, il griffonnait sur ses cahiers des idées de sculptures. Les interdits s'effleurent sans jamais se briser. Mais que reste-t-il de ces sentiments défendus, lorsqu'on se retrouve huit ans plus tard ? Lorsque la personne qui vous a le plus blessé est soudain devant vous ? Lorsqu'on espère de nouveau réinventer cette pluie, comme la toute première fois ? D'un atelier de souffleur aux partitions que l'on écrit la rage au coeur, de Monsieur Scott à Liv, d'un désir illicite aux prémices de l'histoire d'une vie, Iris devra trouver la force de se battre pour une passion qui l'a détruit. Et emmener jusqu'aux portes de son passé le seul homme qu'il ait toujours aimé. "Il est chacun de mes cris, emprisonnés dans le verre". #SouffleurDeVerre #Pianiste #SecondeChance #Famille #MM

05/2021

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Décoration

F. Millot, parfumeur. De l'Eau Magique à Crêpe de Chine, une histoire de famille

Sont-ce les grands parfums qui ont fait les grandes marques ou les grandes marques qui ont fait les grands parfums ? La maison parisienne F. Millot a su se faire une place prépondérante sur le marché entre 1860 et 1970. Par son caractère essentiellement familial, elle revêt une importance toute particulière dans l'histoire de la parfumerie. Félix Millot, issu d'une famille originaire du Bouchon-sur- Saulx, dans la Meuse, devient parfumeur à 30 ans. Non pas créateur, mais marchand et fabricant, comme la plupart de ses confrères dans la seconde moitié du XIXe siècle. A cette époque, la découverte des molécules de synthèse, l'extension des échanges commerciaux et l'évolution des techniques industrielles, sont autant de facteurs qui promettent à la parfumerie un très bel avenir. Malheureusement Félix décède à l'âge de quarante-quatre ans. Louise, son épouse, va diriger d'une main experte la parfumerie et en faire l'une des vingt plus importantes de cette fin de siècle, à côté des Guerlain, Piver, ou encore Roger & Gallet. Elle en remettra le flambeau à ses petits-enfants qui auront à traverser les épreuves des guerres, des crises économiques, monétaires et sociales, mais qui sauront à leur tour transmettre le patrimoine à leurs enfants. Au cours de cette belle histoire, on assistera à la naissance de plus de trois cents créations, pour la plupart des parfums. Mais seuls quelques-uns, créés par Jean Desprez, parviendront jusqu'à nous : Récital, Altitude, Regard, Bois précieux et Crêpe de Chine. La parfumerie F. Millot s'est entourée de grands artistes, comme Hector Guimard, pour la création de ses flacons, écrins, publicités, pour la décoration de ses magasins et de ses stands dans les différentes Expositions qui lui valurent d'obtenir de nombreuses récompenses. Dix années de recherches ont été nécessaires pour reconstituer le parcours de cette entreprise. Il aurait été dommage que des parfums aussi beaux que Crêpe de Chine sombrent à jamais dans l'obscurité de nos mémoires, après avoir tant éclairé l'élégance parisienne d'un sillage "enveloppant comme la soie".

12/2017

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Droit

La Grande Guerre et son droit

Si le centenaire de la Première Guerre mondiale a évidemment été l'occasion d'expositions et de manifestations scientifiques nombreuses, rares sont celles dont le droit a été l'objet exclusif. Tel est au contraire le parti pris de l'ouvrage aujourd'hui présenté au public, qui entend appréhender non seulement l'attitude des juristes face à la guerre, mais aussi la réaction des systèmes juridiques eux-mêmes, à travers des exemples tirés tant du droit privé que du droit public, dans le but de saisir le fonctionnement concret des règles de droit dans un contexte assurément particulier, la résistance des principales distinctions (droit privé/droit public), catégories (propriété privée) et notions juridiques et la solidité de certains principes juridiques (liberté contractuelle, intangibilité du contrat). L'ouvrage s'adresse ainsi non seulement aux universitaires et étudiants des facultés de droit et d'histoire, mais aussi à tous ceux qui souhaitent découvrir comment les systèmes juridiques des principaux pays belligérants, confrontés à l'âpreté des combats et à l'enlisement d'un conflit dans lequel ils ne sont pas tous entrés de manière identique, ont entendu répondre aux divers défis qui leur étaient adressés. Les contributions réunies dans ce volume, pour l'essentiel rédigées par des historiens du droit, montrent alors que, pour chacun de ces systèmes, les difficultés liées à la mobilisation, à la conduite des opérations militaires, au maintien de l'activité économique, au fonctionnement de la justice ou encore à la réparation des dommages de guerre, ont souvent été résolues au moyen de techniques pour une bonne part similaires, comme la mise en place d'un contrôle accru des activités économiques au moyen notamment de restrictions à la liberté contractuelle et à la liberté du commerce, le recours à la technique des moratoria ou, au contraire, le maintien de certains grands principes du droit contractuel, spécialement la force obligatoire du contrat. Elles montrent également que cette adaptation des systèmes juridiques au temps de guerre a souvent bénéficié de l'expérience passée (notamment le premier conflit franco-prussien de 1870) et que, sur certains points (réparation des dommages de guerre, encadrement accru du contrat de bail), elle laissera des traces bien après la fin des hostilités.

04/2018

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Empire colonial

Colonisation et propagande. Le pouvoir de l'image

Un beau livre illustré par des images exceptionnelles, jalonné d'extraits de textes d'époque sur l'histoire de la propagande coloniale. Pendant plus d'un siècle, de la IIIe République naissante (1870) à la dernière décolonisation (1980, les Nouvelles-Hébrides), la propagande coloniale a fait partie du quotidien des Français. Affiches touristiques ou de recrutement militaire, expositions universelles et coloniales, manuels scolaires et protège-cahiers, couvertures de livres et de magazines, presse illustrée et brochures de propagande, photographies et cartes postales, jeux de société et bandes dessinées, publicités et films, monuments et statues, peintures et émissions de radio... tous les supports ont participé à cette apologie de la " plus grande France ". Au coeur de l'Etat, une Agence des colonies a été le fer de lance de cette propagande, et beaucoup ont oublié son action. Génération après génération l'idée coloniale a fait son chemin, pour devenir consensuelle durant l'entre-deux-guerres et se prolonger jusqu'aux dernières heures de l'Algérie française et même au-delà. Au coeur de cette dynamique, l'image a été un vecteur essentiel du message colonial, portant un regard paternaliste et raciste sur ceux que l'on appelait les " indigènes ". Ce livre analyse, décode et replace dans son contexte cette incroyable production, permettant, en croisant les sources les plus diverses et des archives exceptionnelles, de comprendre les mécanismes de l'adhésion du plus grand nombre à l'Empire. Par un remarquable décryptage des images, accompagné de citations pour chaque époque, ce travail nous montre comment a été construit l'univers symbolique structurant l'imaginaire sur la colonisation. Celui-ci est indissociable de l'identité nationale et a des répercussions sur les grands enjeux politiques, économiques et idéologiques pendant près d'un siècle. Ce livre, écrit à cinq voix, permet de comprendre comment le discours sur la " mission civilisatrice " s'est imposé et comment se sont bâties les grandes mythologies de la " République coloniale ", dont certaines représentations perdurent. Cette approche inédite sur notre culture visuelle, politique et historique participe au travail de déconstruction en cours sur l'héritage de la colonisation, nous permettant de regarder autrement ce passé et ses résonances dans le présent.

03/2022

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Dictionnaires et ouvrages géné

Iles en devenir. Des Antilles et d'ailleurs

Iles et archipels ne peuvent qu'être en devenir, rien ne les fige. L'impermanence est constitutive de l'entrelacs systémique hommes/environnement, et plus spécifiquement celui des îles et archipels. Cette impermanence suit le cours du temps avec des intervalles de relative stabilité, non durables, et des séquences de ruptures, brutales pour certaines, plus insidieuses mais non moins perturbantes et déstabilisantes pour d'autres, de gravité variable. Ces séquences de ruptures sont des crises à identifier, gérer, solutionner et dont il faut recouvrer en tendant le plus possible à retrouver le système dans sa phase antérieure d'équilibre, donc à en assurer la résilience. Tous les environnements insulaires et archipélagiques ne sont pas également exposés à ces soubresauts chaotiques de nature composite, intégrant tant des facteurs naturels que socio-naturels et autres. Au sein d'un même ensemble, diverses sont aussi les expositions à ces possibles déstabilisations. Les Antilles sont des terres fragmentées soumises à une grande diversité de crises, expressions d'aléas climatiques, géodynamiques, sociaux etc. Enoncer les problématiques soulevées par la complexité des crises, de leur gestion et les possibles constructions différenciées des territoires à l'épreuve des perturbations subies fait l'objet de la première partie de cet ouvrage. Penser les îles en espaces clos, bridés par les mers, représente désormais une vision surannée de l'insularité. Vivre, penser, se représenter les îles et les archipels c'est avec le mouvement, la pratique du lien, sous toutes ses formes qu'il importe de le faire. La distanciation physique est effacée par tous les modes de rapprochements, l'avion, le bateau, la réticularite qui affranchit des barrières environnementales. C'est au réexamen de quelques concepts clés, que la seconde partie de cet ouvrage (Insularité, îléité, mobilités interrogées) invite le lecteur. Si les Antilles françaises fondent le coeur des analyses, les auteurs partent de leurs particularismes, mais construisent modélisation et typologies aussi à partir de la diversité des îles et archipels du monde. Enfin l'augmentation de la vulnérabilité de l'ile de la Réunion au risque cyclonique est abordée, renvoyant à celle des Antilles, et des sources d'espoir en Haïti sont énoncées. Des secteurs de biodiversité préservée pourraient servir une nouvelle dynamique touristique fondée sur la protection de l'environnement.

03/2022

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Histoire de la peinture

Traité de peinture

Christian Bonnefoi (1948-) est un artiste peintre et théoricien. Il a présenté de nombreuses expositions personnelles, depuis 1977, à Paris, Cologne, New-York, Berlin, Londres, Tokyo... Docteur en histoire de l'art (Sorbonne), il est également l'auteur de nombreux articles et écrits sur l'art qui jalonnent son parcours depuis plus d'une cinquantaine d'année. Figure marquante de la peinture contemporaine en France, l'oeuvre de Bonnefoi s'est élaborée patiemment dans une reprise de la question du tableau et du pictural dont il s'est efforcé de repenser à nouveau frais les fondements. Comme l'écrit le philosophe Michel Guérin dans la préface : "Plus que le motif, le moteur de l'écriture de Christian Bonnefoi, c'est la construction d'un concept du tableau, dont la fin n'est pas de se substituer finalement au tableau réel mais d'en partager l'incertaine condition" . Attentive aux opérations que la peinture et le tableau mettent en oeuvre, la pensée de Bonnefoi prend appui sur des auteurs de prédilection et forgent des concepts clés. Le lecteur du Traité de peinture trouvera ainsi convoqués Bergson, Freud, Proust, Benjamin, voisinant avec les Pères (Tertullien, Augustin) ou le théologien Albert le Grand, mais aussi Léonard, Michel-Ange, Mondrian, Picasso, Matisse, et pour les artistes plus contemporains, Jean-Pierre Pincemin, Philippe Rivemal, Saverio Lucariello et d'autres pour construire une série de notions, telles "l'Obscur" , "l'Inachevant" , "machines" , "dispositifs" , "épaisseur" , "mémoire involontaire" , etc. Le premier tome du "Traité de peinture" se compose de trois sections : la première regroupe des textes qui s'efforcent de poser à nouveau frais les conditions d'une pensée du tableau dans l'espace pictural contemporain. La seconde section propose une incursion dans ces problèmes esthétiques en prenant pour point d'attention la question de savoir : "comment faire une composition en forme de récit ? " . Enfin, la dernière section, intitulée explicitement "Exempla", regroupe des textes en grande partie consacrés à des artistes contemporains dans la proximité desquels l'oeuvre de Bonnefoi se construit. L'ouvrage, richement illustré, constitue une ressource précieuse dans le domaine de l'esthétique contemporaine.

04/2023

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Monographies

BAYA, Femmes en leur Jardin

Nous publions un ouvrage de 284 pages, de grand format 24 x 30 cm, à la fois catalogue savant et livre d'art, illustré d'oeuvres de Baya (dessins, peintures et sculptures), de photos et documents d'archives, accompagnés d'un choix de textes et de nouveaux éclairages. - L'Institut du monde arabe à Paris, puis le Centre de la Vieille Charité à Marseille, montrent pour la première fois dans l'histoire des expositions consacrées à Baya : une quarantaine de ses "premiers dessins" de 1944-45, toutes les gouaches de ses Contes de 1947, un choix de documents historiques inédits, une vaste sélection de ses peintures et de ses sculptures de 1945 à 1998, éclairées par les analyses historiques et esthétiques les plus récentes. - Le Musée de l'Institut du monde arabe et les Musées de la ville de Marseille entendent ainsi rendre hommage à Fatma Haddad, mondialement connue sous le nom d'artiste qu'elle s'était choisi BAYA (1931-1998), l'artiste algérienne la plus singulière du XXe ? siècle. Les oeuvres exposées entrent en résonance avec une sélection de documents et offrent un éclairage inédit sur sa personnalité, son génie et son parcours de femme algérienne émancipée et d'artiste de dimension universelle. - Baya, Femmes en leur Jardin apportera aussi, dans une perspective d'études postcoloniales, un éclairage inédit sur le "cas Baya" , étayé par l'exploration de ses archives. Comment cette jeune fille non scolarisée (comme 98% des filles " indigènes " de sa génération), qui a connu souffrance et violence, devint-elle, à la fin de la période coloniale, cette Baya maîtrisant le langage des formes et des couleurs et créant un style et un monde beau et harmonieux de femmes sublimes et heureuses dans leur Jardin d'Eden, entourées d'oiseaux, de papillons et d'instruments de musique, et propulsée dès l'âge de 16 ans au sommet de la notoriété, éblouissant les écrivains, les artistes et les amateurs d'art parisiens et faisant l'objet d'une double page (écrite par Edmonde Charles-Roux) dans le magazine Vogue en février 1948.

11/2022

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Education et santé

Dérèglement climatique. Les vraies conséquences pour la santé et la biodiversité

Quelles sont les causes et les conséquences du dérèglement climatique ? Notre santé et notre environnement sont-ils réellement en danger ? Un essai documenté d'une précision chirurgicale, un constat implacable ! On peut comparer la situation du monde à celle d'une structure maintenue par un ensemble de rivets, chacun d'eux représentant un des écosystèmes : la température de l'atmosphère, notre environnement, nos concitoyens, notre alimentation, le niveau de la mer, les insectes, la disposition en eau potable, la proximité d'une centrale nucléaire... La modification progressive de ces données, l'ablation progressive de ces rivets va-t-elle induire un effondrement progressif ou au contraire brutal de tout l'ensemble ? Globalement, le réchauffement climatique (canicules, sécheresses ou précipitations extrêmes) est l'élément le plus grave qui menace notre santé, il fait partie de notre exposome (définie comme la totalité des expositions d'un individu depuis sa conception jusqu'à sa mort), complément environnemental de notre génome, et constitue l'élément dominant du concept One Health (une seule santé), qui vise à promouvoir une approche pluridisciplinaire et globale des enjeux sanitaires. Sommaire Préface de Gilles Boeuf Introduction. A quoi jouons-nous ? - Données scientifiques et fake news. Le principe de Brandolini I. Le changement climatique et ses conséquences matérielles 1. Les évidences climatiques - 2. Les sécheresses, les incendies de forêt et les déforestations - 3. Les inondations. Les cyclones, ouragans et typhons - 4. L'océan, l'eau douce et l'air II. Les autres risques 5. Les risques majeurs : nucléaires, pandémiques, tectoniques et démographiques - 6. Les risques sociaux-économiques : les conflits et les migrations, l'effondrement économique et la dette publique III. Le changement climatique et ses conséquences médicales et biologiques 7. Les conséquences médicales majeures : les inégalités sociales et l'alimentation - 8. Les urgences médicales et les limites physiologiques de l'adaptation à la chaleur - 9. Les pollutions particulaires et chimiques - 10. Trop de germes ou pas assez. Les maladies allergiques - 11. Biodiversité - 12. Santé et biodiversité Conclusion La notion d'exposome et le concept One Health - Complexité du vivant et ordre darwinien - Complexité et interrelations des écosystèmes

01/2022

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Photographes

Recompositions

"Photographier, c'est engager une course poursuite contre l'effacement, la disparition, le néant. C'est une lutte contre le temps, un défi à l'oubli. (...) C'est une arme imparable contre les génocides culturels ou les abandons volontaires ; le contrepoison à la passivité". Jean-Claude Gautrand n'a que 24 ans lorsqu'il découvre l'oeuvre du photographe allemand Otto Steinert, fondateur de la "Subjektive Fotografie" et adepte d'une rigueur formelle aux limites de l'abstraction. Pour le jeune Gautrand, c'est un véritable choc esthétique. Dès lors, il ne cessera de développer une poésie par l'image où graphisme, matière et lumière sont les composants essentiels d'une oeuvre fondamentalement engagée. Marqué tout autant par les traces d'une époque révolue que par la manière dont l'homme transforme perpétuellement son environnement, Jean-Claude Gautrand s'est fait le témoin des bouleversements et des injustices de son époque. De la construction du périphérique parisien à la destruction des Halles de Baltard en passant par la catastrophe écologique de l'usine Pechiney et les vestiges du Mur de l'Atlantique construit par les nazis, toute l'oeuvre de Gautrand est traversée par cette nécessité de créer un rempart contre l'oubli. Faisant siens les mots du philosophe Georges Santayana, son oeuvre se lit comme un avertissement : "Ceux qui oublient l'histoire sont condamnés à la revivre" . Né en 1932 en plein bassin minier du PasâdeâCalais, Jean-Claude Gautrand arrive très jeune à Paris, où il vivra toute sa vie. Dès 1945, il s'intéresse à la photographie et se démarque en étant l'un des premiers photographes à présenter ses images en séries. Homme d'action, il fonde en 1963 le groupe Gamma puis crée, en 1964 le groupe "Libre Expression" afin de promouvoir une photographie nouvelle, créative et personnelle. La même année, il rejoint le club photographiques des 30x40 qui défend la notion de photographie d'auteur et en deviendra le président quelques années plus tard. En parallèle de son activité de photographe, il mène une carrière de journaliste et écrit dans plusieurs grandes revues françaises. Ses photographies font l'objet de nombreuses expositions de groupe et personnelles, et figurent dans plusieurs collections publiques.

04/2024

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Monographies

Venetian Disegno. New Frontiers

Venetian Disegno : New Frontiers circa 1420 to 1620 offers a fresh perspective on the art of Venice and the Veneto. The volume brings together the contributions of scholars and curators specialist on a wide variety of artists and art forms including drawing, painting, printmaking, sculpture and architecture. Venetian Disegno : New Frontiers circa 1420 to 1620 takes disegno as its central theme, that in its plurality of meaning allows for a consideration of the conceptual role of design and the act of drawing. The relationship between disegno and Renaissance Venetian art has historically been a problematic one, with emphasis instead being placed on the Venetian predilection for colore. This volume is reflective of an ongoing challenge to this perspective and draws attention to the importance of Venetian disegno and the study of drawings for understanding various art forms. The book commences with a critical study of what constitutes disegno in Venetian art. It does so through questioning the historiography of Venetian artistic scholarship and the restrictive framework and preconceptions that have emerged before setting out the merits of a broader, more inclusive approach. Disegno is applied in its multifaceted nature to address the physical act of drawing, the tangible drawn object and the role of design in artistic practice. The term 'Venetian' is taken to encompass both Venice and its mainland territories not least because of the mobility of artists across and beyond the region. Contributions are divided into five thematic sections. The first, entitled 'Peripheries', frames the art of Venice within a wider discourse on the movement of ideas across and beyond the Veneto in locations including Padua, Verona and Rome. A section on Media considers the origins and innovations that took place in the use of materials such as blue paper, oil and coloured chalks. In another, the theories that have developed on Venetian notions of disegno are brought under scrutiny, addressing topics such as the long upheld perspective that Venetian artists did not draw, the role of sculpture in Tintoretto's drawing practice and the interrelation between the written and drawn line in Palma Giovane's draftsmanship. The section on Invention reflects on the technical innovations that were facilitated through the uptake of printmaking and the intellectual freedom granted by humanist patrons. Finally, Function gets to the heart of the practical purpose of disegno. Contributions focus on the workshops of the Bellini family and Titian to consider the diverse ways they used drawing within their artistic practices with an emphasis on technical analysis. These sections are all preceded by introductions that provide an overview on each theme while the volume is bookended by two reflections on the state of research into Venetian disegno and the potential for further progress. Sumptuously illustrated with over 100 images with a comprehensive bibliography, Venetian Disegno : New Frontiers circa 1420 to 1620 represents a significant contribution to scholarship on the art of Venice, Renaissance workshops and drawing studies.

03/2024

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Littérature française

Joyeux animaux de la misère Tome 1

"Une mégalopole intercontinentale et multiclimatique constituée de sept mégapoles dont l'une au moins est en guerre. Vaisseaux spatiaux, drones occupent l'espace céleste. En bas, animaux, monstres, fous de "dieu". En bordure d'un district "chaud" de l'une de ces sept mégapoles, de climat chaud, à proximité de grands ports et de grands chantiers, et dans un reste d'immeuble (rez-de-chaussée, escalier, deux étages), un bordel mené par un maître jeune qui l'a hérité de son père, et qui se pique. Trois putains y traitent un tout-venant de travailleurs - époux souvent trompés, pères prolifiques -, de fugitifs, d'échappés d'asiles, de meurtriers : deux mâles, un "père", son "fils", Rosario, une femelle en chambre à l'étage et qui ne sort jamais - un chien la garde. Les deux mâles sont renforcés, en cas d'affluence, d'un "appoint", époux abandonné avec enfants ; la femelle est le but sexuel mais il faut passer par l'un des mâles, le tarif comprend les deux prises. Vie domestique ordinaire dedans, et au dehors immédiat : toilette, à l'étage, des putains, leur exposition, en bas, à l'entrée contre le mur (la montre), prises disputées, conflit "père"/"fils", saillies de putains à putains d'autres bordels pour renouvellement des cheptels. Aventures extérieures, surtout pour Rosario dont la "mère" survit dans un abattage mi-urbain mi rustique, climat humide, très lointain dans la mégalopole. Il la visite à intervalles réguliers : le trajet d'aller, en camionnette ou fourgon locaux d'abord puis en bahut intercontinental, dure plus d'une journée, de nuit à nuit, la visite, quelques heures à l'aube, où, entre autres, la mère reprise le mowey, court vêtement, toujours redecousu, du "fils". La fiction avance sous forme de comédie, crue et enjouée, de dialogues, de jactances, de "direct" sur l'action en cours. J'ai écrit ce texte, de langue aisée, d'une seule traite et toutes affaires cessantes, comme exercice de détente dans le cours de la rédaction d'une ouvre plus longue, Géhenne, à paraître prochainement : son emportement, son allégresse se ressentent, je l'espère, de cette exclusive heureuse. Le monde qui s'y fait jour n'est ni à désirer ni à rejeter : il existe aussi, en morceaux séparés par la distance, dans l'humanité actuelle; et je ne suis ni le premier ni le dernier à vouloir et savoir tirer connaissance, beauté et bonté de ce qui peut nous paraître le plus sordide, voire le plus révoltant, à nous tels que nous sommes faits". Pierre Guyotat.

03/2014

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Cinéma

Conversations avec Darius Khondji. Edition bilingue français-anglais

Sept ans après la sortie du très remarqué Conversations avec James Gray, le deuxième ouvrage de la collection Conversations, consacré à l'immense chef opérateur Darius Khondji. Darius Khondji, un des chefs opérateurs les plus talentueux et reconnus de notre époque, a travaillé avec tous les maîtres du cinéma contemporain : David Fincher (Seven), James Gray (The Lost City of Z), Michael Haneke (Amour), Woody Allen (Midnight in Paris), Roman Polanski (La neuvième porte), Bernardo Bertolucci (Beauté volée), Sydney Pollack (L'Interprète), Jean-Pierre Jeunet & Marc Caro (Delicatessen, La Cité des enfants perdus) et Bong Joon-ho (Okja). Conversations avec Darius Khondji, un des rares ouvrages consacrés exclusivement à l'oeuvre d'un chef opérateur, offre au lecteur un voyage à travers le cinéma des cinquante dernières années, vu par l'oeil d'un directeur de la photographie qui a su révolutionner son art et se mettre au service d'Hollywood comme du cinéma d'auteur européen ou asiatique. Depuis sa petite enfance en Iran à sa découverte du cinéma à Paris, de ses premiers Polaroïds pris à NY dans les années 1970 à sa formation d'Assistant Caméra, de ses débuts en France en tant que chef opérateur à son arrivée à Hollywood, de ses expériences de plateau avec les plus grands acteurs et réalisateurs à son travail avec des photographes et plasticiens, ce livre retrace tant l'évolution de la carrière de Darius Khondji que celle du cinéma des années 1960 à nos jours. Conversations avec Darius Khondji aborde également tous les aspects techniques de son travail (éclairage, travail du cadre, exposition de la pellicule, choix des optiques, passage au numérique...) de manière simple et accessible à tous et livre au lecteur ses méthodes élaborées film après film. Un ouvrage qui ravira les amoureux du 7ème art et comblera les attentes des étudiants en cinéma et en photographie. Ces conversations sont accompagnées d'entretiens exclusifs avec les réalisateurs, acteurs et proches techniciens avec lesquels il a collaboré. Divisées en chapitres retraçant les différentes périodes de la carrière de Darius Khondji, ces conversations sont accompagnées de documents exceptionnels (scénarios annotés, storyboards, plan lumière, photos de plateau, Polaroïds inédits...). Un beau-livre écrit par Jordan Mintzer, auteur du déjà culte Conversations avec James Gray, dont chaque page met en lumière le travail de Darius Khondji et nous révèle le rôle primordial du chef opérateur dans la fabrication d'un film. Un ouvrage unique, tant sur la forme que le fonds, au graphisme soigné et novateur.

10/2018