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Sports

Peut-on encore aimer le football ? La fable du monde

De plus en plus de football. De plus en plus, jusqu'à la nausée. De plus en plus, comme à l'infini : notre temps disponible, notre temps hors travail, hors obligation sociale, saturé, occupé par le spectacle du football. Est-il une évasion, cependant, ce spectacle ? Une escapade, comme l'est le théâtre classique ou l'opéra, hors du monde de la quotidienneté plus ou moins aliénée, plus ou moins inauthentique ? L'invasion permet-elle l'évasion ? Souvenons-nous d'un propos de Paul Valéry : "la vie moderne (...) remplace l'imagination par les images" . Aujourd'hui, le meurtre est accompli. Le monde est rempli d'images de football. Les coeurs et les cerveaux, les espoirs et les passions, les esprits et les âmes, le sont également. Le football a installé sa demeure au centre de la vie moderne. Faites-nous rêver, demande-t-on souvent à une équipe de football ! Dès que nous posons la question du contenu de ce rêve, la consternation nous saisit. A quoi pourriez-vous nous faire rêver, vous les joueurs ? Vous les équipes ? Tenter de répondre à cette question provoque un malaise : le rêve que le football serait censé offrir est sans contenu. Vide. A quoi servent-elles, ces images ? Où conduisent-elles ? Agrégé de Philosophie, Robert Redeker est l'auteur de nombreux livres. Il collabore également à plusieurs revues et journaux. Il a publié dernièrement Le soldat impossible (Pierre-Guillaume de Roux, 2014), Bienheureuse vieillesse (Le Rocher, 2015) , L'école fantôme (Desclée de Brouwer, 2016) et L'éclipse de la mort (Desclée de Brouwer, 2017). Il s'emploie également à la photographie et à la critique littéraire.

05/2018

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Sociologie du travail

La colonisation du quotidien. Dans les laboratoires du capitalisme de plateforme

Le capitalisme ne fait plus : il fait faire. L'économie de plateforme a conféré une dimension paradigmatique à l'usage de l'externalisation, ainsi qu'une place inédite aux activités gratuites. D'où la nécessité d'analyser les nouveaux régimes d'exploitation dans le secteur des services et de la culture sous l'angle de l'usage que le capitalisme fait du numérique. Dans cet ouvrage, Patrick Cingolani met en lumière les diverses formes que prend l'extraction du surtravail et la prédation du gratuit, de l'instillation du travail dans la vie privée à sa vaporisation dans les temporalités interstitielles du quotidien. Le travail pénètre en effet désormais les pores de la vie ordinaire en effaçant ses indices et ses frontières. Parallèlement, on assiste à la spoliation spéculative des activités non-marchandes. Dans un monde où le temps d'activité gratuit est approprié par la contrainte ou par la promesse (stage ou projet) tandis que les travailleurs externalisés se trouvent assujettis à une temporalité juste-à-temps, tout moment devient une opportunité de prélèvement. Mais si le "le travailleur" , voire "l'usager" , peut apparaitre abusé par l'effacement des indices de la subordination et des signes distinctifs du travail, rien ne serait pire que de désespérer d'une subjectivité donnée comme aliénée ou complice. Il importe plutôt de mener une critique rigoureuse de l'accountability qui s'intègre à une réflexion sur les formes de suspens et résistance démocratiques à opposer aux usages capitalistes de la technique, à l'instar des luttes menées par travailleurs de la mode à Milan ou par les coursiers de Deliveroo.

06/2021

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Affirmation de soi

Oser être vrai dans un monde faux. Comment se libérer des conditionnements et répondre avec courage à l'appel de l'authenticité

Enfin un livre qui explore les véritables freins à être pleinement soi. Est-il arrivé ce moment dans votre vie où un appel de l'intérieur a provoqué un désir de vivre pleinement à partir de qui vous êtes ? De faire des choix alignés sur vos valeurs et vos besoins ? De vous libérer du regard, du jugement des autres et de tout ce que vous imposent vos relations et votre environnement ? Et vous avez constaté qu'il est difficile de vivre en cohérence avec soi-même. En effet, dès notre enfance, nous avons appris à penser le monde comme les autres nous l'ont demandé. Il s'est créé pour nous et autour de nous un monde "faux", un monde conditionné. S'offrir le cadeau d'une vie authentique nécessite de provoquer un réel rendez-vous avec soi-même afin de déconstruire les stratégies inconscientes que nous avons créées tout au long de la première partie de notre vie et de nous en libérer petit à petit. Vous avez désormais en main un guide essentiel qui vous accompagnera dans ce cheminement d'éveil : un voyage au coeur de soi. Suivez le parcours fascinant de trois personnages qui, tout comme vous, ont choisi de répondre à l'appel de l'authenticité. Elevez votre conscience sur votre dynamique intérieure et sur ce qui entrave votre possibilité de vivre de façon pleinement authentique à travers des enseignements. Allez à la rencontre de votre côté ombre et lumière, et comprenez l'impact de votre histoire sur vos conditionnements. Passez de la théorie à la pratique et retrouvez votre pouvoir personnel en harmonisant tête, coeur et action.

06/2021

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12 ans et +

Yanta Tome 2 : Aux vents de la terre

La série Yanta - La naissance d'un nouveau monde : Tornade de feu aussi impitoyable qu'imprévisible, le Yanta menace un monde où tout semble parfait, où le commerce, devenu force de loi, assure la prospérité, la tranquillité et la santé de chacun. Le groupe dissident des Errants, adepte de la nature, refuse d'aliéner sa liberté au pouvoir négociant et entretient une lutte sourde qui se transforme bientôt en conflit déclaré. Tout en écoutant le chant de leurs coeurs, Allegra et Galwyn se lancent dans l'aventure sans savoir qu'ils suivent la piste d'un trésor sacré, dérobé des siècles auparavant. Ils n'imaginent même pas que leur quête ébranlera les fondements de toute une société. Tome 2 - Aux vents de la terre : Douze années ont passé et le Yanta gronde toujours, sans se préoccuper des intérêts de qui que ce soit. Le Consortium, quant à lui, ne se laisse pas oublier non plus, et rogne inexorablement chacune des libertés des Errants. Enfin loin de la cité inhumaine et de ses souvenirs douloureux, Allegra est devenue une disciple Rétiaire. Galwyn demeure présent dans son coeur, mais désormais tout les sépare et c'est une toute nouvelle vie qui emporte la jeune femme loin de tout ce qu'elle avait connu jusque-là. Sans nouvelles depuis toutes ces années de cet amour interdit, elle ignore qu'il n'est pourtant jamais très loin. Bien malgré elle, Allegra se retrouve poussée au coeur d'une vaste intrigue politique dont dépend la survie du peuple Errant. Si longtemps séparée de Galwyn, leurs routes pourraient enfin se rejoindre, et ce, pour le bien de tous !

10/2015

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Photographie

Diane Arbus

A Londres, en janvier 2005, l’exposition consacrée à la photographe Diane Arbus s’achève en gloire. La presse entière acclame ce travail longtemps jugé dérangeant, voire « pervers » comme le disait Susan Sontag. Les collectionneurs s’arrachent les tirages à prix d’or : « Boy with a toy grenade in his hand », cliché légendaire, se vend à 350.000 dollars. Nan Goldin, Steven Meisel ou Cindy Sherman sont les disciples de ce style noir et blanc, au format carré sans concessions, parfois dévoyé entre le « porno-chic » et le trash. Il manque quelqu’un pour le happy end. Diane Arbus n’est plus là pour savourer la revanche sur le milieu frelaté de la mode où les directeurs artistiques l’exploitaient au rabais. En juillet 1971, à l’âge de 48 ans, un jour de moite chaleur new-yorkaise, un ami la trouve les veines tranchées, dans sa baignoire. Diane Arbus, née Nemerov sur Central Park West, petite fille gâtée de l’upper-class juive américaine, puis mère de famille se levant à 5 heures du matin pour courir les cirques ou les asiles psychiatriques, est une artiste en photographie. Passée par la photographie de mode, travaillant pour Condé-Nast, Harper’s Bazaar ou Vanity Fair, fréquentant Richard Avedon et Irving Penn, elle consacre son temps aux frivolités qu’on maquille. Elle s’émancipe vite, se brûle au contact des damnés de la ville. C’est l’une des premières, sinon la seule avec Lisette Model, à saisir les ombres errantes de Manhattan : elle saisit au vif avaleurs de sabre, femmes à peau de serpent, nudistes militants, aliénés hilares, géants, jumelles sibyllines au regard de glace, photographiés au flash dans des hôtels miteux ou des recoins hors la loi de Central Park. Le Barnum américain, côté coulisses. « Je suis née tout en haut de l’échelle, et depuis toute ma vie, j’en ai dégringolé aussi vite que j’ai pu » disait-elle. Alors, comment rester intacte quand l’ambition d’une artiste est de traverser le miroir des apparences. Au risque de le briser. Se briser, aussi.

09/2009

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Littérature française

Murphy

Après avoir étudié à Cork, Murphy, être tourmenté natif de Dublin, vit maintenant à Londres avec Célia, une Irlandaise dont le métier s'exerçait sur le trottoir. Célia a abandonné son activité et Murphy, quant à lui, n'exerce aucun métier, la notion même de travail étant radicalement contraire à sa nature. Oisif acharné, il n'aime rien tant que d'être harnaché dans un fauteuil à bascule et s'y bercer longuement. Cela apaise son corps et lui permet alors de vivre dans son esprit : abîme inintelligible et sphère pleine de clarté, de pénombre et de noir. Une exploration qui lui procure un tel plaisir que c'était presque comme une absence de douleur. Cependant leurs maigres économies vont s'amenuisant. Répugnant à regagner le trottoir, mais menaçant de le faire, Célia entreprend de persuader Murphy de trouver un travail. En voulant à tel point changer son homme, elle va le perdre. Aiguillonné par la peur de voir s'éloigner Célia, et grâce à sa rencontre avec un étrange poète de cabaret infirmier à ses heures, Murphy trouve enfin un emploi d'infirmier dans un asile d'aliénés, ce qui lui convient à bien des égards. Les malades lui inspirent de l'envie, échappés qu'ils sont du fiasco colossal ils connaissent, eux, le paradis des cellules matelassées. Murphy a laissé en Irlande une bande de très chers amis à qui il a fait des promesses de retour, voire de mariage en ce qui concerne une demoiselle Counihan parmi eux. Ce groupe hétéroclite et cocasse est bien décidé à retrouver sa trace. Nous serons entraînés dans les péripéties de leur enquête et de leurs rencontres insolites, comme dans le dédale savoureux de leurs sentiments, chacun d'entre eux aimant un être qui en aime un autre. Une comédie des erreurs qui s'harmonise parfaitement avec le récit du destin de Murphy, lui-même héros d'une comédie des erreurs jusqu'après sa mort. Murphy est un roman extravagant, drôle, bouillonnant, à la frontière de la dérision et de l'humour. Le style de Samuel Beckett s'y pare de mille facettes, il est parfois baroque et saugrenu, souvent empreint d'une lumineuse poésie, toujours sensible et captivant.

01/1965

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Science-fiction

Nemesis le sorcier Tome 3 : Les hérésies complètes

Voici enfin la grande conclusion de la saga de NEMESIS, l'alien aux allures de démon créé par PAT MILLS (La Grande Guerre de Charlie, Judge Dredd, Marshal Law, Slaine...) et KEVIN O'NEILL (La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, Marshal Law...). Dans ce combat sans merci mené à travers l'espace et le temps (et notamment par un détour dans l'Angleterre de Thatcher), NEMESIS le rebelle et TORQUEMADA le dictateur à la tête de l'Empire Humain, assoiffés de haine et de vengeance, sont prêts à employer tous les moyens pour se détruire l'un l'autre dans un étrange mais implacable mimétisme. Pris dans le feu croisé, dégâts collatéraux du conflit, les humains et des aliens auront-ils encore un espace pour vivre en paix à l'issue de l'affrontement final ? Série culte parue dans le magazine 2000AD, l'équivalent de Métal Hurlant outre-Manche, cette grande saga totalement inédite en Français se déroule dans un univers de science-fiction mélangeant "Space Opéra" , conflits cosmiques et paradoxes temporels. Mais elle est aussi avec Pat MILLS au scénario, un divertissement engagé contre les systèmes totalitaires et religieux toujours propres à légitimer les discriminations, tout en tournant en ridicule leurs figures éminentes . Série-phare du magazine britannique, elle est à nouveau illustrée par certains des dessinateurs les plus talentueux de l'univers 2000 AD, tels que Kevin O'NEILL, John HICKLENTON, ou encore Henry FLINT (Judge Dredd, ABC Warriors, Rogue Trooper...). Enfin, cet ultime volume de l'intégrale de NEMESIS fourmille de bonus tels que des histoires en plus (l' "Ere d'après Nemesis & Torquemada" , histoires courtes additionnelles) et une nouvelle galerie de couvertures originales en couleurs.

01/2022

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Poches Littérature internation

La reine des souris

Il fit bouillir notre certificat de mariage dans la bouilloire en disant qu'il ne travaillerait pas dans un cimetière le restant de sa vie uniquement pour nourrir les enfants de Mars et, finalement, il partit pendant que j'étais descendue faire des courses, lui acheter de la salade et du café. Dans un modeste appartement poussiéreux rempli de livres et de babioles vit un couple de latinistes légèrement hors du temps. Quand la femme tombe enceinte de jumeaux, le mari l'abandonne et elle doit élever seule ses deux enfants, dans le plus grand dénuement. Rien que de très banal. Mais ajoutez à cela un mélange de vos cauchemars les plus sombres. Un croque-mort, le cadavre d'une femme naine aux airs de leprechaun, un orgue hanté, des enfants-monstres, une narratrice-louve assoiffée de sang, dévoreuse de pigeons, de rats et de bébés. Les épouvantails disposés à chaque tournant de cette nouvelle ont de quoi donner le frisson. Ce qui frappe encore davantage, c'est le naturel déconcertant avec lequel Camilla Grudova les brandit, à la manière dont on raconterait les épisodes d'un rêve dès le réveil. Un récit, en fin de compte, d'une implacable simplicité : celui d'une femme aliénée par le couple, le travail et la maternité, de celle qui enfant se rêvait Reine des souris et qui, mariée à un "homme idéal" sentant les fleurs pourries et la pierre froide, est devenue mère, autant dire bête féroce aux désirs infanticides, loup-garou qui trouvera son salut, comme de juste, dans l'écriture. On ressort avec un rire nerveux de ce court texte qui transforme le réel en fantastique, l'horrible en drôle, et vice-versa.

10/2020

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Littérature française

Monkey's requiem

Nous sommes à Arles, le 18 mars 1888. Nous sommes à Saragosse. Nous sommes à Londres. Nous sommes en novembre 1887, à Paris. Nous sommes en Slovénie, au Maroc. Nous sommes à Valparaiso, nous sommes au nord de la Suède, en 1889, nous sommes à Porto. Nous sommes à Belleville. Nous sommes à Séville, en Irlande, dans les Balkans. Nous sommes en 2007, en 1992, en 1964, en 1940. Nous sommes partout, nous sommes tout le temps, guidés par le décortiqueur de vies qu'est Matthieu Hervé, qui prend la casquette d'un biographe marionnettiste, et fait se croiser au gré des époques et des pays, des hommes et des femmes qui s'aiment, écrivent, peignent, souffrent, fuient, trompent, se trompent, philosophent, font du cinéma, du cirque, voyagent, luttent contre la maladie, découvrent la poésie, l'architecture, l'art, la mélancolie, le tragique, le silence, espèrent, jouent, jouissent et meurent, chacun dans leur petit monde, dans leur petit espace-temps à eux, qui enfin éclosent, émergent, et surprennent comme autant de gigantesques monuments qu'on croiserait au détour d'une ruelle. Et peut-être que tous ceux-là ne forment en fait qu'une seule et même personne, pourquoi pas un jeune homme solitaire assis à la table d'un bar, qui écoute ce qui se passe autour de lui, qui murmure tout bas, et qui construit son petit théâtre personnel : coté cour et côté jardin, ses personnages alignés, entrant en scène chacun leur tour, un peu solennels, attendant que l'autre ait fini de vivre ce qu'il devait vivre ; en face, son public, les lecteurs ; dans la fosse, l'orchestre et son chef, un singe en queue-de-pie ; et puis l'écho du monde comme souffleur.

04/2017

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Critique littéraire

Céline

Depuis sa mort, voici un demi-siècle, la stature de Céline n'a cessé de croître : qu'on le veuille ou non, il est un des auteurs majeurs du XXe siècle, un des plus lus, des plus commentés et assurément des plus disputés. Céline a inventé une manière entièrement nouvelle d'écrire le français. Son Voyage au bout de la nuit a été ressenti comme un choc, comme une révolution dans la manière de dire par le roman l'expérience humaine. C'est son oeuvre de polémiste qui devait plus tard lui aliéner durablement nombre de lecteurs. Mais peut-on vraiment dissocier le génie de l'écrivain des violences de l'homme ? Pour Henri Godard les deux sont inséparables. Cette biographie se propose précisément de retracer le chemin de la vie à l'oeuvre, tout comme elle s'efforce de pénétrer le secret de cette existence à l'épreuve du travail de l'écriture. Elle part à la découverte des vérités contradictoires de Céline, que restitue par fragments, de l'enfance à la mort, une abondante correspondance récemment réunie. C'est un portrait souvent inattendu qui se dessine peu à peu : de l'enfant sage et affectionné du passage Choiseul au reclus de Meudon, en passant par le jeune commis de boutique, le cuirassier à jamais marqué par la guerre, le médecin des quartiers pauvres, l'antisémite furieux, le prisonnier de Copenhague... mais aussi l'amoureux de la mer et des ports, le copain qui adore parler sexe, enfin, le plus méconnu, l'homme qui mit le corps féminin et la danse au centre de sa vie. Au fil des pages et des années, c'est une figure plus intime, plus complexe, plus déchirée aussi, que découvre le lecteur. Cet itinéraire hors du commun échappe décidément aux simplifications péremptoires.

05/2011

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Littérature française

Oeuvres

Ce volume contient, dans un ordre chronologique : tous les grands livres d'Artaud : Correspondance avec Jacques Rivière, L'Ombilic des Limbes, le Pèse-Nerfs, Fragments d'un Journal d'Enfer, L'Art et la Mort, Héliogabale ou l'Anarchiste couronné, Le Théâtre et son Double, Les Cenci, Messages révolutionnaires, Les Tarahumaras, Les Nouvelles Révélations de l'Etre, Artaud le Mômo, Ci-Gît précédé de La Culture indienne, Suppôts et Supplications, Van Gogh le suicidé de la société, Pour en finir avec le jugement de dieu. Un très large choix de scénarios et de textes divers, dont de nombreux introuvables ou inédits : " Dix ans que le langage est parti... ", " Le corps humain ", " Aliéner l'acteur ", " Le théâtre et la science ", " Lettre contre la Cabbale ", " Le visage humain ", " L'histoire vraie de Jésus-christ ", " Paris-Varsovie ", "Pourquoi suis-je malade... ", " Il y a dans la magie... ". Plus de 200 lettres dont certaines inédites. Une abondante iconographie : Élie Lascaux, André Masson, Jean de Bosschère, Balthus, Man Ray... et de très nombreuses reproductions des dessins d'Artaud, de ses manuscrits et de ses cahiers. " Moi je réponds que nous sommes tous en état épouvantable d'hypotension, nous n'avons pas un atome à perdre sans risquer d'en revenir immédiatement au squelette, alors que la vie est une incroyable prolifération, l'atome éclos en pond un autre, lequel en fait immédiatement éclater un autre. Le corps humain est un champ de guerre où il serait bon que nous revenions. C'est maintenant le néant, maintenant la mort, maintenant la putréfaction, maintenant la résurrection. Attendre je ne sais pas quelle apocalypse d'au-delà, l'éclatement de quel au-delà pour se décider à reprendre les choses est une crapuleuse plaisanterie. C'est maintenant qu'il faut reprendre vie. " Artaud, 1946.

09/2004

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Analyse

Stratégie informatique pour les PME et ETI. De la gouvernance à l’innovation IT

Ce livre est une exploration de l'impact transformationnel de l'informatique dans le cadre des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI). Il cible les professionnels du domaine, les décideurs en entreprise, les étudiants en gestion et informatique, ainsi que toute personne intéressée par l'articulation entre la technologie et la gestion d'entreprise. Véritable ressource pédagogique, enrichie par une approche didactique qui marie théorie, méthodologie et pratique, ce livre se distingue par son approche holistique, dotant le lecteur d'une compréhension solide et intégrée du sujet. Un premier chapitre aborde l'introduction et la compréhension des trois sphères informatiques : organisationnelle, fonctionnelle et technique. Le deuxième chapitre est un plongeon dans les fondements de la stratégie et de l'organisation informatiques qui sont cruciales pour toute entreprise moderne. Il initie le lecteur aux principes de la gouvernance IT, un élément clé assurant l'alignement des stratégies informatiques avec celles de l'entreprise, en vue d'optimiser les performances et de maîtriser les risques. Ce chapitre présente des cadres de gestion reconnus comme COBIT et ITIL, qui fournissent des modèles éprouvés pour la mise en place de processus informatiques efficaces et alignés sur les besoins métier. A la fin de ce chapitre, le lecteur établit un lien vital entre une solide organisation informatique et la capacité globale d'une entreprise à répondre aux changements dynamiques du marché et à les anticiper. Le chapitre suivant présente les innovations technologiques comme l'Intelligence artificielle et le Big data. Ce segment prospectif, agrémenté de conseils sur la veille technologique, prépare le lecteur aux défis futurs. Ce livre se conclut par des recommandations stratégiques et un appel à une informatique réfléchie et éthique.

03/2024

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Littérature française

Lui ou l'appel des éléphants

Fred Forest cet artiste hors du commun nous conduit une fois de plus là où l'on ne l'attendait guère ! Il offre à notre réflexion, dans cet essai un parcours insolite. Un itinéraire où, tenant par la main son héros, qu'il a nommé "Lui", il déambule en sa compagnie dans un aéroport un jour de grève. Cc jour béni et imprévu où le temps s'arrête net pour nous tous, et donne à chacun la chance de la reconquête de soi. Mais ce temps n'est nullement frappé ici du sceau d'une immobilité stérile. De cette attente de la reprise des vols, il fait au contraire un espace symbolique de la rencontre avec l'autre. En effet, quand s'arrête net l'activité fébrile, où chaque voyageur se précipite en aveugle sa valise à la main pour faire avancer son destin, chacun se voit soudain stoppé dans son élan, et confronté à la rencontre avec autrui... Ces échanges éphémères, faits de croisements et de bifurcations inattendus, s'opèrent dans un espace architectural et volumétrique où se superposent trois niveaux : celui du ciel, inaccessible en quelque sorte, celui de l'espace des services où des comptoirs alignés désespérément vides attendent la reprise des vols et, enfin, celui de sous-sols obscurs, où sont préparés des aéronefs aux fuselages étincelants, qui comme de grosses baleines blanches, s'apprêtent à bondir vers le ciel. La circulation de "Lui" se poursuit ponctuée de rencontres aléatoires, selon des itinéraires improbables et dynamiques en forme d'hypertextes. Il y rencontre également, entre autres, un groupe d'éléphants, deux ouvriers portugais, et un éthologue belge aux yeux injectés d'un étrange liquide jaune... Pour l'auteur c'est clair, tout être humain est un éléphant qui s'ignore, jusqu'au moment où il en devient lui-même un ! Comprenne qui voudra, comprenne qui pourra...

12/2014

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Droit

Réclamer justice

N'être pas reconnu dans ses droits, faire l'objet d'un déni de justice, être victime d'une injustice, demander réparation pour un tort subi : y a-t-il une seule personne, depuis que le monde existe, qui n'ait pas connu, directement ou indirectement, ce genre d'épreuves ? Or ces épreuves, si inévitables soient-elles, n'ont-elles pas parfois pour conséquence de faire perdre la tête ? N'y a-t-il pas des circonstances où réclamer justice fait basculer les hommes dans la violence, voire dans la déraison ou la folie) Cette folie est-elle dictée par le besoin de se venger ? Ou ne tient-elle pas plutôt au désir de voir le droit existant s'appliquer sans réserve ni délai ? Il arrive en tout cas qu'au nom même de cette justice dont on ne laisse pas d'exiger le respect, l'on se mette à oeuvrer contre elle, à franchir les limites de la loi, à se rendre coupable d'un crime. Immense est alors le paradoxe qui veut que l'on s'aliène le droit dont on a la chance de jouir déjà et que l'on révère pour la protection qu'il assure. Un paradoxe qui apparaît plus souvent qu'on ne croit. Et qui commande aussi que l'on se pose au moins cette question : la folie du réclamer-justice, quand elle a lieu, ne serait-elle pas due au fait que cette réclamation s'élève alors même que l'idée que l'on se fait généralement de ce qui est juste, de ce qui devrait être juste, n'est jamais tout à fait claire ? Ou ne surviendrait-elle pas plutôt parce que l'exigence de justice qui gît au fond de nous est, par sa nature même, infinie ?

04/2019

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Histoire internationale

Dix-sept ans dans le couloir de la mort

Richard Michael Rossi a été reconnu coupable de meurtre en 1983. " Défendu " par un avocat commis d'office, il a été condamné à la peine capitale par la Cour de l'Arizona. Depuis dix-sept ans dans le couloir de la mort, il attend la date de son exécution. Son témoignage, documenté, précis, sobre mais percutant, dresse un tableau complet des conditions de vie matérielles et psychologiques imposées aux condamnés à mort dans les prisons de haute sécurité américaines. Richard Michael Rossi nous livre également ses réflexions sur des sujets difficiles : dans quelles conditions la justice se rend-elle aux Etats-Unis ? de quel droit contraint-on les condamnés aux travaux forcés ? la répression et la vengeance sont-ils un moyen d'assainir la société ? peut-on appeler " volontaires " les prisonniers qui, dans un tel environnement, craquent et, abandonnant leurs recours en justice, demandent " volontairement " à être exécutés ? Enfin, peu de gens savent comment se déroulent exactement les exécutions et les souffrances trop souvent infligées par ces " châtiments cruels et dégradants ". " Pour décrire cet abîme pénitentiaire où la superpuissance du monde, la plus grande démocratie précipite les condamnés à mort produits en chaîne par un système judiciaire aliéné, il fallait un témoin. Pas un romancier de génie. Simplement une voix qui nous dise comment on traite des hommes au cœur de l'Amérique profonde, dans les cellules des quartiers de la mort. C'est elle qui résonne dans ce livre. Il y a des ouvrages qui nous entraînent avec eux dans une sorte de gouffre toujours plus profond, toujours plus noir. Ainsi en est-il de ce récit-là. Voici un livre à mettre entre toutes les mains " (Robert Badinter).

05/2001

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Religion

Commission historique du centenaire

Le dimanche 8 Juin 1873, un vigneron de Saint-Bauzille-de-la-Sylve (Hérault), Auguste Arnaud, 30 ans, marié et père de deux enfants, faisait la pause au bord de sa vigne. Levant les yeux, il vit devant lui une femme, tout de blanc vêtue, qui paraissait avoir de 25 à 28 ans, nimbée dans une atmosphère lumineuse : Je suis la sainte Vierge, lui dit-elle, vous avez la maladie de la Vigne... Un mois après, jour pour jour, suivant la promesse qu'elle avait faite, elle apparaissait à nouveau en vêtements dorés et allait se placer au-dessus de la croix dressée selon ses indications. Il ne faut pas travailler le dimanche... Heureux celui qui croira , a-t-elle déclaré. Ce livre, rédigé en collaboration par des historiens de métier et des pasteurs, précise pour le Centenaire des Apparitions, le contexte, la nature et le sens de cet événement qui, non seulement a bouleversé la vie du voyant, mais a transformé le climat religieux de toute la région. Comme le dit l'abbé Laurentin, dans son Avant-propos, à Saint-Bauzille-de-la-Sylve, Notre-Dame du Dimanche en rappelant le précepte du repos dominical est venue dénoncer la maladie de l' homme, aliéné, possédé par son avoir et son labeur, à en perdre le sens. Elle indique dans une véritable pédagogie de la foi les voies pour retrouver le sens de Dieu, de la gratuité, de la fête, du témoignage et de la communication. Elle livre à nouveau le secret évangélique du vrai bonheur. Pour son Centenaire, Saint-Bauzille, comme Lourdes, n'avait "besoin que de vérité" . C'est le mérite de ce livre, de la présenter d'une manière à la fois attrayante et authentique

01/1973

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Actualité et médias

Macron, le disrupteur. La politique étrangère d'un président antisystème

Critique de l'Otan en état de " mort cérébrale ", opposition violente au président turc Erdo?an, tentative de rapprochement avec la Russie... Après avoir réussi un blitzkrieg à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a voulu renverser l'échiquier international. Sous la Ve République, la politique étrangère est un domaine réservé du chef de l'Etat. Mais Emmanuel Macron a poussé à l'extrême cette particularité française au sein des démocraties. Adepte du pragmatisme et de l'efficacité, il a souvent agi seul, et a multiplié les coups en contournant les administrations, notamment le ministère des Affaires étrangères, et en s'appuyant sur de petites équipes ad hoc. Les résultats de cette méthode sont mitigés. Il a scellé la réconciliation avec le Rwanda et fait bouger les lignes en Afrique ; il a aussi donné une nouvelle impulsion à l'Europe, malgré les désaccords profonds avec l'Allemagne. Mais la politique de rapprochement avec la Russie a été un échec ; la France s'est aliéné une partie des pays d'Europe centrale et orientale, et n'a pas réussi à reprendre la main au Moyen-Orient. La plupart de ces revers sont dus au fait que la France ne peut plus, seule, exercer son influence dans le monde. C'est la principale faiblesse d'Emmanuel Macron : ne pas savoir s'appuyer sur ses partenaires pour créer du consensus. Alors que la France vient de prendre la présidence de l'Union européenne, c'est surtout sur son bilan européen qu'il sera jugé. Et l'histoire n'est pas encore écrite. Une analyse passionnante de la politique étrangère d'Emmanuel Macron, bourrée d'anecdotes, de révélations et d'entretiens, notamment avec le président lui-même.

01/2022

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Littérature française

La sorcellerie. L'opium du développement de l'Afrique

L'Afrique est incontestablement le continent le plus riche au monde en termes de ressources naturelles. En Afrique, il y a, en grande quantité, de l'or, du diamant, de l'uranium, du phosphore, du pétrole, du charbon, du coton, du cacao, du gaz, du coltan, pour ne citer que ceux-là. L'Afrique est le premier fournisseur des pays européens et asiatiques. Sans les matières premières africaines beaucoup d'entreprise européenne, américaines ou asiatiques ne tourneraient pas. A titre indicatif,, 80%de l'électricité produite en France provient de l'exploitation de l'uranium du Niger faite par le groupe français AREVA. On peut multiplier les exemples de ce genre. Avec environ plus d'un milliard d'habitants, l'Afrique est officiellement considérée par tous les indicateurs comme étant le continent le plus pauvre du monde. Cette réalité des choses m'a bien poussé à faire mes propres analyses afin de déceler la cause de la pauvreté de la population africaine. Je me suis rendu compte que les gouvernements africains ont les mêmes institutions que le reste des pays du monde, mais aussi et surtout que toutes ces institutions sont dirigées par des cadres universitaires. Je me suis donc rendu à l'évidence que les dirigeants africains comme tant d'autres dirigeants du monde possèdent la science, mais souffrent immanquablement de conscience. Ce manque de conscience ne pourra donc être traduit que par un combat spirituel mené au sein de l'environnement africain qui a aliéné le mental spirituel (la conscience) de l'homme africain. Pour que l'Afrique puisse se relever, l'homme africain doit à tout prix combattre cet élément (virus spirituel) qui a sapé sa personnalité.

02/2021

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Religion

Religions monothéistes. Violence, dialogue interreligieux et ouverture mystique

Au sein des trois"monothéismes, l'idée de l'Absolu crée l'aberration d'un Dieu universel qui ne s'adresse pas à l'homme universel, mais qui s'aliène dans la religion élue. La religion monothéiste tue le Dieu créateur de tous les hommes pour le remplacer par le Dieu d'une religion. C'est ainsi que toute violence religieuse est fondamentalisme, et tout fondamentalisme recèle une violence potentielle contre l'hérétique, le Kafir qui n'entre pas dans la sphère de la vérité divine. De là la nécessité pour les religions de se repenser dans l'interreligieux car la paix entre les religions est la condition de la paix entre les nations. Le dialogue interreligieux peut rénover les religions et les guérir de leur narcissisme, de leur idolâtrie. De la vérité unique à la vérité plurielle, le pluralisme religieux peut être le fondement théologique même du dialogue interreligieux. Mais seul l'humanisme mystique peut donner sa substance au dialogue interreligieux. Le soufi pense que toutes les religions sont vraies puisque la vérité n'est pas une propriété religieuse mais un acte de foi. Au fait, si les idées religieuses séparent, l'expérience mystique unit dans Tawhîdu wâhidun. L'amour est plus important que la différence, car il est le fond de la vérité, le mouvement de Dieu vers l'homme qui rendit possible celui des hommes vers Dieu. En vérité, la relation religieuse doit faire de la souffrance des hommes un nouveau lieu de rencontre théologique. Ce travail est également une contribution pour ijtihader l'Islam dans sa dimension interconfessionnelle et interreligieuse, mettre fin aux interprétations inquisitionnelles et criminogènes de l'Islam, le faire sortir de sa clôture dogmatique, de la logique dualiste dâr al-harb/dâr al-'islâm vers l'ouverture humaniste.

03/2014

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Grands couturiers

Shoemaker

LA FABULEUSE HISTOIRE DE REEBOK RACONTEE PAR SON FONDATEUR Depuis la fin du XIXe siècle, la famille Foster manufacturait des chaussures de course, dans un petit atelier de Bolton ; c'est elle qui équipait notamment Eric Liddell et Harold Abrahams - immortalisés plus tard par le film Les Chariots de feu - ainsi que la plupart des clubs de football anglais. Mais un conflit violent entre le père et l'oncle de Joe Foster quant à la stratégie à adopter conduisit Joe et son frère Jeff à lancer une nouvelle société, inspirée par le succès d'Adidas et de Puma ; ainsi naquit Reebok. Les débuts furent compliqués, et Joe et sa femme durent se résoudre à vivre au sein même de leur usine délabrée, dans l'angoisse constante que la machine qui produisait leurs premières chaussures ne rende son dernier souffle. Qui pouvait imaginer que ces balbutiements donneraient bientôt naissance à un nouvel acteur majeur de l'industrie du sport ? La vision marketing de Joe permit à Reebok de devenir un phénomène mondial dès les années 80, lorsque la marque fut la première à comprendre l'ampleur de la vague de l'aérobic, dans le sillage de leaders tels que Jane Fonda. Bientôt, Reebok ferait son apparition sur les tapis rouges d'Hollywood, en apparaissant notamment au générique d'Aliens, où Sigourney Weaver porte une paire de Reebok Alien Stompers. A l'instar du best-seller mondial L'Art de la victoire de Phil Knight (Nike), Shoemaker fait le récit d'un triomphe entrepreneurial obtenu contre vents et marées, révèle les défis et les sacrifices qu'implique la création d'une marque mondiale, et raconte comment une petite entreprise locale, à condition d'être portée par une vision forte et de proposer les bons produits, peut se transformer en un colosse planétaire.

09/2021

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Littérature étrangère

Les vrais durs

Alors qu’il est en croisière en Amérique centrale avec son épouse, Sten Stensen, proviseur à la retraite et ancien Marine vétéran du Vietnam, tue à mains nues un des hommes qui s’apprêtaient à les détrousser. Retenu un temps à quai, il fait la Une de tous les journaux, mais ne tarde pas à retrouver avec bonheur et sans la moindre poursuite judiciaire le calme de sa vie californienne. Sara Hovarty Jennings est une jeune femme en colère. Elle vit seule avec son chien, et regarde le reste du monde comme son ennemi. Elle nourrit une haine viscérale contre «le gouvernement illégitime des Etats-Unis d’Amérique» et se rebelle contre toute forme d’autorité. Quand, un matin, elle se fait arrêter par un flic au volant de sa voiture, elle refuse de montrer ses papiers et crie au harcèlement. Pour tout résultat, elle finit au poste, sa voiture à la fourrière et son chien en quarantaine au chenil. Sara fait alors la connaissance de Adam Stensen, 25 ans, un jeune homme séduisant mais qui souffre d’une forme aiguë de psychose paranoïaque, et d’un délire de persécution. Il est persuadé d’être entouré d’aliens et s’inquiète de la menace qu’ils représentent. Il se prend pour Colter, un coureur des bois du XIXe siècle, vit dans la maison isolée de sa grand-mère décédée et, comme son héros, disparaît souvent dans la forêt pour vivre au plus près de la nature et s’occuper de ses plantations de pavot et de marijuana. Mais lorsque Sten décide de vendre la maison qu’occupe son fils incontrôlable, le destin de ces trois personnages bascule et les violences enfouies refont surface.

03/2016

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Littérature française

Futur antérieur

Pour parler de son travail d'écrivain et interroger notamment la nature si particulière du temps de l'écriture, Olivia Rosenthal convoque une trentaine de photogrammes de films et vidéos, images où le mouvement est arrêté en plein vol. Avec Futur antérieur, Olivia Rosenthal tente de saisir non pas l'" être ", mais le " passage " (" Je ne peins pas l'être, je peins le passage ", disait Montaigne). C'est pourquoi elle a choisi d'écrire à partir d'images de quelques films qui, figées artificiellement sur la page, disent quelque chose de cette entreprise paradoxale : arrêter l'instant tout en racontant la manière dont il nous entraîne. Ouvrant du temps dans le surplace de l'écriture, ces images figurent le mouvement à la fois permanent et invisible par lequel, tout en allant droit au but, l'écrivain ne cesse de retrouver ses anciennes traces, comme si tout élan vers l'avant se retournait et exigeait de revenir en arrière, comme s'il n'y avait de futur qu'antérieur. Olivia Rosenthal a publié douze récits aux Editions Verticales. Parmi eux, On n'est pas là pour disparaître (2007, prix Wepler), Que font les rennes après Noël ? (2010, prix Alexandre Vialatte et prix du Livre Inter 2011), Mécanismes de survie en milieu hostile (2014), Eloge des bâtards (2019, prix Transfuge du meilleur roman de la rentrée), et deux recueils de textes interrogeant l'impact du cinéma sur nos vies, Ils ne sont pour rien dans mes larmes (2012) et Toutes les femmes sont des aliens (2016). Elle est en outre l'auteure de plusieurs textes pour le théâtre. Initiatrice de nombreuses performances avec des cinéastes, plasticiens ou compositeurs, elle a également fondé en 2013 le master de Création littéraire à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Futur antérieur est le cinquième titre de la collection " Diaporama ". Prochains titres : Olivier Cadiot, Stéphane Bouquet.

02/2022

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Littérature néerlandaise

La femme sauvage

Août 1577. Installé depuis dix ans à Amsterdam où il tient une auberge, Beer vit avec sa fille adoptive Marie qui supporte de plus en plus mal son mutisme et sa mélancolie. Ces derniers soirs, comme chaque année au mois d'août, il s'isole dans sa chambre pour se remémorer sa vie passée à Anvers, ses trois épouses mortes en couches et son dernier amour, la Femme Sauvage, décédée durant leur fuite vers le nord. Il replonge dans la ville bruissante d'Anvers au XVIe siècle aux côtés des intellectuels éclairés de l'époque - cartographes, imprimeurs, commerçants, astrologues, peintres, etc. - qui fréquentent son auberge et y tiennent les réunions secrètes de leur confrérie, baptisée la Famille de l'Amour. Au retour d'une expédition maritime, des explorateurs lui demandent d'héberger une "femme sauvage" et sa petite fille, toutes deux vêtues de peaux de phoque. Pour ne pas déplaire à ces hommes qu'il admire, Beer accepte à contrecoeur. Il les enferme dans une chambre qu'il munit de barreaux et commence à faire payer les curieux qui veulent découvrir "les créatures" . Ce comportement obtus et barbare lui aliène progressivement la sympathie de ses proches, à commencer par Margreet, la sage-femme qui vit avec lui, et son fils Ward, qui prend ses distances en lisant des livres ésotériques interdits par la censure. Alors que le pays est en proie aux luttes religieuses et aux révoltes ourdies contre l'occupant espagnol, que les exécutions publiques, les tortures, les destructions d'églises, les incendies et les massacres se multiplient, un félon du nom de Jan Grauwels tente de manipuler Beer pour infiltrer la Famille de l'Amour... "Le nouveau livre de Jeroen Olyslaegers est comme Game of Thrones dans l'Anvers du XVIe siècle" Trouw Traduit du néerlandais (Belgique) par Françoise Antoine

01/2024

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Histoire de France

L'Eglise et l'argent sous l'Ancien Régime. Les receveurs généraux du clergé de France aux XVIe-XVIIe siècles

"Ce livre puissant et neuf conduit de l'Eglise à l'Etat par l'intermédiaire de l'argent et aboutit, en un mouvement naturel, à une série de portraits de grands hommes, dont les deux derniers touchent au chef-d'oeuvre, tant par le fond que par la forme. Son évidente originalité n'empêche pas cet ouvrage de s'insérer dans le grand mouvement de remise en perspective et d'approfondissement des XVIe, et XVIIe siècles français, si difficiles à pénétrer sérieusement. (...) Ramené à une sorte de schéma, le thème de l'ouvrage offre une simplicité qu'on ose dire monacale. Dès François Ier, roi brillant et guerrier, la royauté est désargentée. Elle a donc l'idée de recourir à l'emprunt : elle imagine de "vendre des rentes", mais par l'intermédiaire de l'Hôtel de Ville de Paris, qui inspire quelque confiance aux acheteurs. Las ! fort vite, les descendants de ce roi multiplient les ventes de rentes, donc les emprunts, et se montrent parfaitement incapables de verser régulièrement lesdites rentes, et moins encore de les rembourser. Qui va le faire à sa place ? La monarchie se tourne vers l'Eglise de France dont l'ostensible richesse est peu populaire et que menacent sérieusement les progrès de la Réforme. Et l'Eglise, résignée et quelque peu bousculée, s'incline : à partir de 1561, elle va soutenir la royauté en quelque sorte en se cotisant ; puis, durant un bon quart de siècle, elle doit aliéner (c'est-à-dire vendre avec clause de rachat) une partie de ses biens, guignés par le tiers état et même par une partie de la noblesse. La terrible période des guerres de Religion achevée, le système, fort embrouillé - surtout par nous -, se stabilise et s'institutionnalise. L'Eglise de France aidera le roi jusqu'en 1789 - de moins en moins, on l'apprendra. Mais Claude Michaud, qui préfère le plus difficile, ne dépasse guère le début du XVIIIe siècle, sauf dans une rapide et fulgurante postface, qu'on fera bien de méditer." Pierre Goubert.

09/1991

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Poésie

Regards d'émoi

"Faut-il synthétiser ce livre ?? Ecrire, serait-ce une détente ou pour s'isoler de la solitude ?? Peut-être que le simple souhait d'aligner des mots, de rechercher ceux qui s'entendent le mieux, afin qu'ils expriment avec justesse le fond de leurs pensées, et qu'ils glissent entre les lignes quelques images, quelques souvenirs, de la sensibilité. Certes, entre tous ces mots se glissent autant d'émotions, liées à des moments de joie, des souvenirs heureux, mais aussi des moments de peine, que tous ces mots alignés se partagent. Fêter un événement fait aussi partie des missions de l'écriture, afin de les fixer dans le temps, et lui donner la capacité d'y revenir. Et en conclusion, écrire, c'est bien souvent donner la parole à son silence. Peut-être pour se mettre à l'écart de la solitude. Et enfin comme donner un statut à l'inspiration, et aux confidences que reçoit une plume : -Ecrire, c'est libérer la pensée, et prendre le temps de s'écouter. -La richesse d'écrire équivaut aussi à celle de s'y enrichir. L'écriture serait-elle la façon de garder une porte ouverte, prendre le temps de se parler, et ne pas laisser de place à la solitude ?? Ecrire, comme des sentiments qui s'engagent dans un espace de liberté, dégagés de nombreuses contraintes, sauf celles de la sincérité, de la volonté et du respect, et d'un regard bienveillant. Ecrire, c'est aussi mettre au silence, la pudeur, la réserve, la retenue, la pudicité, et donner toute sa valeur à la discrétion. Parfois aussi écrire, c'est soit s'empêcher de tomber, ou tout simplement se relever avec forces renouvelées, et la volonté régénérée, pour pouvoir se dire avec conviction : mais regardez-moi ? ! Ou tout simplement donner à la plume ce moyen d'écrire appuyé par le regard de son analyse, ses sentiments, ses émotions ?? Et pour être fidèle à son titre transformé en REGARDS D'EMOI".

04/2022

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Histoire de France

La Troisième République au Village. Une vie du docteur Belletrud (1856-1934)

Michel Belletrud, médecin et homme politique, fut un administrateur avisé et entreprenant, toujours à la recherche de solutions nouvelles, de projets d'ensemble audacieux. Comme médecin et directeur des asiles d'aliénés de Rennes, du Mans et de Pierrefeu dans le Var, il cherche inlassablement à soulager les malades et à apporter des conditions de vie décente aux infirmiers. Comme maire de Cabris (à partir de 1911), puis comme conseiller général (à partir de 1922), il mène une politique hardie à partir d'un constat : les villages du canton de Saint-Vallier se dépeuplent inexorablement et se meurent. Il faut donc sortir le pays de son isolement. Le programme que poursuit avec acharnement le docteur Belletrud se résume en trois points : développement de l'agriculture, création d'un système d'irrigation, construction de routes. L'agriculture doit s'enrichir par l'introduction de nouvelles techniques et de nouvelles cultures. Ces transformations ne seront possibles que si les villages possèdent un système d'irrigation efficace. Ce sera sa préoccupation principale, laquelle aboutira, en 1931, à la construction du canal qui porte son nom. Produire plus procurera des revenus supplémentaires, mais encore faut-il pouvoir aller vendre le surplus des récoltes. C'est pourquoi le docteur Belletrud cherche aussi à désenclaver le pays par de nouvelles routes qui permettront d'atteindre plus facilement les villes voisines et qui développeront le tourisme. Pour réaliser ce programme, il s'oppose à l'appétit sans partage des élus des villes de la côte et particulièrement de Nice. C'est dans ce but qu'il oeuvre au conseil général et qu'il se présente aussi aux élections de la chambre d'agriculture, élections dans lesquelles il se heurte non seulement au solide lobby des horticulteurs d'Antibes, mais aussi au préfet. A l'issue de ce dernier scrutin où il a emporté les suffrages, il ne peut s'empêcher d'écrire à "son cher préfet" une lettre qu'il ne postera pas, mais qui, dans son apostrophe finale, résume bien ses engagements successifs : "Quant à moi, j'ai choisi le côté des pauvres, des travailleurs, de ceux qui en définitive "hériteront la terre". Le parcours du docteur Belletrud comme médecin et comme homme public, n'a été possible que grâce à son caractère résolu et pugnace, grâce aussi à une vision d'ensemble des problèmes de sa région. Il n'a "lâché" prise devant aucun obstacle. Guidé par ses convictions politiques tout au long de sa vie, le docteur Belletrud est assurément une figure de la Troisième République.

06/2011

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Beaux arts

Comment regarder l'art au XXe siècle. L'art contemporain

Second volume de la collection consacré à l'art du XXe siècle, ce guide s'attache aux démarches artistiques de la deuxième moitié du siècle. L'art contemporain y est exploré selon un axe historique et conceptuel : décennie après décennie, les tendances sont analysées, les mouvements, esthétiques et techniques sont décrits. Sont ensuite examinés les foyers artistiques, sous un angle géographique mais aussi dans un sens plus large (marché de l'art, foires, musées, internet). Pour plus de soixante artistes, chaque parcours est présenté par une notice biographique détaillée et une ou plusieurs reproductions d'oeuvres. Deux index complètent l'ensemble. Dès les années 1950, l'expérimentation artistique se déplace nettement vers les Etats-Unis, avec l'expressionnisme abstrait (De Kooning), l'action painting (Pollock), ou encore le color-field painting (Rothko). Les années 1960 confirmeront le continent américain comme creuset de la création et centre d'un florissant marché de l'art. L'époque est à la contestation, politique comme artistique : le pop art s'épanouit, tandis que naissent l'art conceptuel, l'art cinétique, le happening ou le land art, qui sont autant de tentatives pour les artistes de s'affranchir des limites fixées à leur champ d'expression. Aux néo-dadaïstes Rauschenberg, Johns, Dine, répondent en Europe le nouveau réalisme (Klein), les improbables machines de Tinguely, ou les emballages de Christo. L'hyperréalisme est au coeur de la décennie 1970. L'art corporel, l'actionnisme, la vidéo (Beuys, Gilbert & George, Paik) marquent un retrait de la peinture, qui revient en force dans les années 1980, par les Européens : Schnabel, Baselitz, Kruger, Munoz, Lavier, des artistes témoins de leur temps, qui évoquent par exemple la pandémie du sida. Le siècle se referme sur une dernière décennie, où les artistes occidentaux renouent avec des cultures moins aliénées par le marché de l'art et où la photographie reprend une place de choix dans la création (Cindy Sherman, Nan Goldin, Jeff Wall). Tout au long de ce demi-siècle, la profusion des expressions, leur violence parfois ou leur radicalité sont le reflet d'un monde en pleine mutation.

04/2017

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Critique littéraire

Histoires / Tacite Tome 2 : Livres II et III

Les livres Il et III des Histoires de Tacite forment un ensemble constitué par le récit des faits de l'année 69, depuis le début de la lutte entre Othon et Vitellius, jusqu'à la chute et à la mort de ce dernier. Il est riche en événements d'une grande intensité dramatique Ce sont d'abord les rivalités à l'intérieur de chacun des deux camps entre Fabius Valens et Alienus Caecina chez les Vitelliens, Suetonius Paulinus et Salvius Titianus, frère d'Othon, chez les partisans de ce dernier. Tacite évoque ensuite, en de sobres et puissantes couleurs, la première bataille de Bédriac suivie du stoïque suicide d'Othon Puis, alors que les troupes de Vitell pénètrent à Rome et s'y perdent dans le désoeuvrement, le désordre, la maladie et l'indiscipline, apparaît la figure de Vespasien. Ses premières troupes arrivent en Italie, sous la conduite de l'aventurier gascon, Antonius Primus ; c'est la deuxième bataille de Bédriac et le terrible saccage de la ville de Crémone. Tacite décrit alors la rap décadence de Vitellius, marquée par la disparition de ses deux principes généraux : Caecina qui se rallie aux Flaviens, Valens, fait prisonnier et exécuté. C'est enfin prise de Rome, le siège et l'incendie du Capitole, la mort lamentable de l'empereur, conspué et déchiré par la populace déchaînée. H Le Bonniec et J. Hellegouarc'h sont tous les deux professeurs à l'université de Paris-Sorbonne. Spécialiste de religion romaine. H. Le Bonniec a consacré de nombreuses études à Ovide, spécialement aux Fastes, dont il a fait une édition Il a également publié dans la C. U. F deux livres de Pline l'Ancien (XVIII et XXXIV) ainsi que livre I de l'Aduersus Nationes d'Arnobe. J. Hellegouarc'h, auteur d'une thèse de doctorat sur Le vocabulaire latin des relations et des partis politiques sous k1 république, a publié de nombreuses études des problèmes de stylistique et de métrique latine. S'intéressant également aux historiens latins, il a édité dans la C. U. F. l'Histoire romaine de Velleius Paterculus et préparé le Breuiarium ab Vibe condita d'Eutrope.

06/1998

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Histoire de France

VGE

VGE Pourquoi VGE ? Parce que le vent de l'Histoire est passé par la - trente ans déjà que Giscard a quitte l'Elysée et pourtant, son bilan politique reste curieusement en suspens... Incompris, mal jugé, à l'image de son septennat, écrasé entre les très riches heures gaulliennes prolongées en Pompidou et le fol espoir suscité par Mitterrand. Pourtant, son action, indubitablement, restera dans l'histoire politique. Giscard fut l'un des premiers à comprendre que les Trente Glorieuses touchaient à leur fin et à organiser la transition vers ce qu'il appelait la " croissance douce ". Il a vu venir la crise dans laquelle nous nous débattons encore. Il a fait face aux effets du premier choc pétrolier puis du second, et cela sans que le tissu social ne se déchire. Il a imposé des réformes au plan des moeurs, au risque de s'aliéner une partie de son électorat. A l'extérieur, face aux nouveaux défis économiques, il a " inventé " la mondialisation, esquissant un gouvernement mondial avec le G7 et relançant la construction européenne. Sous son mandat, la France ne fut jamais ridicule ; pourtant, il n'est jamais parvenu à se faire aimer des Français, et - ironie tragique pour cette immense intelligence -, il n'a jamais vraiment compris pourquoi. Très marqué par son enfance et son milieu, il n'a pas pris la mesure de son irrémédiable différence. On se souvient de lui forçant sa nature pour se rapprocher des Français ordinaires et paraissant a contrario tristement condescendant. Tragique, VGE l'est aussi par ses funestes choix humains - il promeut Chirac qui le trahira ; par sa volonté farouche de revenir aux affaires après 1981, quitte à briguer d'obscurs mandats locaux ; par l'échec de son ultime combat politique en faveur de la Constitution européenne ; par l'étonnante immaturité affective, enfin, que révèlent ses récentes velléités romanesques... C'est cette double dimension du personnage, sa grandeur et son échec intimement liés, que Georges Valance a voulu explorer. En journaliste passionné d'enquêtes, en biographe soucieux de replacer l'homme dans son époque, il fait revivre cinquante années de vie politique tout en posant un regard neuf et dépassionné sur son personnage.

10/2011

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Droit

Les choses hors commerce. Une approche de la personne humaine juridique

La commercialisation grandissante des éléments et produits du corps humain, et plus largement de tout ce qui se rattache à la personnalité humaine (droit au respect de la vie privée par exemple), est un germe d'inquiétudes légitimes. Tout peut-il se vendre, et même, tout peut-il se donner ? Car ce qu'il est convenu d'appeler le "don" n'est pas toujours exempt de risque d'atteintes à la personne. à sa libellé, voire à sa vie : l'application du droit des contrats, avec la force obligatoire et le détachement des choses par rapport à la personne qu'ils supposent est inadaptée à ces domaines. Ceci à l'exception d'un texte, inspire du droit romain, inscrit dans le Code civil dès son origine, quelque peu inutilisé mais "retrouvé" à l'occasion par la jurisprudence, particulièrement ces dernières années : l'article 1128 (ainsi que les articles qui s'en inspirent notamment dans le régime des divers contrats spéciaux). Ce texte dispose qu'"il n'y a que les choses qui sont dans le commerce qui puissent être l'objet des conventions". Or, utilisée pour les choses publiques et les choses sacrées par le droit romain, cette notion convient aujourd'hui tout particulièrement à la protection des choses qui se rattachent étroitement à la personne humaine, au point de ne pouvoir en être dissocié. juridiquement sans mettre en péril la constitution de celle-ci : constitution juridique bien entendu, à savoir liberté face à la puissance des biotechnologies et des médias, disposition de soi également, mais au sens de liberté d'expression de sa personnalité et non de pouvoir de s'aliéner soi-même à autrui. Tout ceci passe par une définition de la notion de personne humaine juridique, la personne humaine comprise et protégée par le droit, à partir de laquelle I. chasses correspondantes pourront faire l'objet d'actes juridiques non contraignants, mais indispensables à la vie individuelle et sociale (don de sang, autorisations d'utilisation de son image ou de son oeuvre artistique, etc.). C'est essentiellement une théorie générale des choses hors le commerce que propose cet ouvrage.

01/1997