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Stan Kurtz

Extraits

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Cinéma

Héros N° 1, Avril-juin 2019 : The Avengers. Le poing sur l'univers Marvel !

"Nous n'avons pas besoin de martyrs pour le moment. Nous avons besoin de héros. Un héros mourrait pour son pays, mais il préférerait vivre pour lui". Ces quelques mots prononcés par un fictif président Bartlett anéanti, comme les Etats-Unis et le monde entier, au lendemain des attaques du 11 septembre 2001 (cet épisode "Isaac and Ishmael" de The West Wing ayant été diffusé le 3 octobre de la même année) laissaient préfigurer le retour en force d'une culture underground, volontiers reléguée au rang de passe-temps préféré des enfants quand ils ne jouent pas aux jeux vidéo. Jusqu'à présent, à l'exception de Superman de Richard Donner (1978) et de Batman de Tim Burton (1989), les comics peinaient à sortir des cases narrant leurs aventures explosives. Mais les X-Men de Bryan Singer créent une première surprise en 2000, avec un sujet "étonnamment" mature à propos du fichage des identités. Vient ensuite le carton planétaire de Spider-Man de Sam Raimi (2002) dont on se souvient qu'une bande-annonce avec les Twin Towers avait dû être retirée des salles obscures. Le grand public tombe sous le charme de ce Peter Parker candide et amoureux, mais "responsable" quand la situation l'exige. Peter est-ce même gamin, tapi quelque part en nous, adultes désillusionnés et (cor)rompus. Puis, trois ans plus tard, le Batman Begins de Christopher Nolan finit d'enterrer le préjugé avançant que les comics ne sont rien d'autre qu'une sous-culture pour enfants et ados en quête de soi. Mais la révolution démarre littéralement en 2008 avec l'avènement du Marvel Cinematic Universe. Iron Man, Hulk, Thor et Captain America, héros improbables - les stars de la Maison des Idées ayant été (un peu honteusement) cédées à la 20th Century Fox ou à Sony Pictures -, bouleverseront en une petite décennie l'histoire du cinéma. Plus forts que Star Wars et Harry Potter réunis, les Avengers sont devenus les dieux tout puissants d'Hollywood, répondant à cette prière cruellement poignante et sincère : nous avions besoin de héros. Et ils sont là, prêts à défendre la veuve et l'orphelin, à offrir la liberté aux opprimés et à nous sauver de toutes les menaces grondant à l'extérieur comme à l'intérieur. Nous souhaitions, dans ces pages, leur rendre hommage. A ces Avengers, déjà. Car, que ce soit par leurs comic books ou leurs films, ces super-héros imparfaits et égocentriques ne se révèlent jamais plus puissants et même invincibles que quand ils unissent leurs forces pour affronter ensemble le mal. La leçon qu'ils nous donnent ? Il ne tient qu'à nous de dépasser nos fantasmes d'héroïsme pour faire front, main dans la main, avec les autres, quel que soit le champ de bataille, écologique, géopolitique, social ou économique. Assemble !

04/2019

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Mouvements artistiques

Hockney's Eye. The Art and Technology of Depiction

David Hockney is the best known and most widely admired painter in the world. This vibrant catalogue accompanies a major exhibition at the The Fitzwilliam Museum and the Heong Gallery in Cambridge, as well as the Teylers Museum in Haarlem, Netherlands. Throughout his long career, David Hockney has insistently explored diverse ways of depicting the visible world. He has scrutinised the methods of the old masters, and explored radical departures from their cherished assumptions The exhibition and accompanying book are the first to focus on this central theme in his art. "Western art" from the Renaissance until at least the late 19th century has been dominated by the depiction of nature. Was this to be accomplished by direct looking (called "eyeballing" by Hockney) or with the assistance of optical theory and devices, such as cameras ? Hockney has experimented with the full range of existing strategies, overtly using perspective in some of his classic pictures and rigorously investigating optical aids for the imitation of nature, including the camera obscura and camera lucida. Yet he has come to reject the photograph as the definitive image of what we see. Along the way, he has identified a "camera culture'' in European painting from 1400, arguing very controversially that the supreme naturalism of painters like Jan van Eyck are the product of optical devices. His book, Secret Knowledge (2001), with its majestic panorama of paintings over the course of five centuries, claims that art historians have missed the central aspect of painters' practice. The "Hockney thesis" has been received more favourably outside the professional world of art history than in it. His own artistic practice has been in vigorous dialogue with his radical thesis, and he has progressively demonstrated new and dynamic ways of characterising the visual world without perspective and other conventional techniques. This quest results a series of joyous challenges to our ways of seeing in the major exhibition in Cambridge at the Fitzwilliam Museum and in the Heong Gallery (Downing College). It will look at the whole span of Hockney's varied career and at the nature of the optical devices he has tested. His vision will be explored in the setting of traditional masterpieces of naturalistic observation, and in the context of modern sciences and technologies of seeing. The first section of the book looks at his thrilling experiments in seeing and representing in broad historical and contemporary contexts. This is followed by discussions of pre-photographic devices for capturing the appearances of things by optical means. The third section includes essays on Hockney's experiments from the perspectives of neuroscience and computer vision. In short, it reveals in a new way the working of Hockney's unique eye.

04/2022

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Religion

Du Mékong à la place Saint-Pierre. 20 000 km à la rencontre des chrétiens

Récit d'un périple de 13 mois en vélo de la Thaïlande à la France, à la rencontre des communautés chrétiennes par un jeune croyant engagé de 25 ans. Préface d'Alexandre Poussin, compagnon de route de Sylvain Tesson, co-auteur de On a roulé sur la Terre, La marche dans le ciel.) Photo de l'auteur serrant la main du pape François en 4e de couverture Paul Bablot a été reçu dans plusieurs médias à son retour en France (RND, RCF, Famille Chrétienne, Aleteia, La Croix etc.). Série de témoignages dans les aumôneries et lycées à venir. Une aventure profonde tant dans les rencontres relatées des communautés méconnues, que dans le récit sportif et spirituel de l'auteur qui invite au dépassement de soi et à l'abandon à la Providence. Lancement presse le 15 mai, dans le jardin des MEP (Paris) Après une année de volontariat avec les Missions Etrangères de Paris en Thaïlande, Paul Bablot, se lance le défi, un peu fou, de rentrer à vélo à Paris. A l'exploit sportif, il souhaite allier une rencontre humaine et spirituelle : découvrir les communautés chrétiennes qui jalonnent la route entre l'Extrême-Orient et l'Occident. Près de 20 000 km à pédaler à travers tous les paysages : des hauts plateaux vietnamiens aux contreforts de l'Himalaya en plein hiver, des montagnes du Tian Shan jusqu'aux immenses plaines d'Asie centrale, mais aussi le désert brûlant d'Iran, les plateaux arides de l'Anatolie et des étapes-clé comme la Terre Sainte et le Vatican. Dans chaque pays, les rencontres émouvantes marquent l'auteur et lui donnent la force de poursuivre vers l'ouest. Il apporte jusqu'en France le témoignage d'une chrétienté encore bien vivante et fière de sa foi, y compris dans des conditions de vie extrêmement difficiles. Contre les vents, les saisons, les bureaucrates, mais avec une bonne dose de grand air et d'espérance. Une année à coucher dehors sous toutes les longitudes pour découvrir la diversité du monde chrétien. A travers les yeux de ce jeune de 25 ans, l'aventure reste encore possible pour celui qui s'en donne les moyens : " Si la route te manque, prends-là ! " AUTEUR Fraîchement diplômé de l'université Paris-Dauphine, Paul Bablot décide de partir en volontariat pendant un an avec les MEP en Thaïlande. Il n'a pris qu'un aller simple : son voyage de retour se fera en vélo à travers toute l'Eurasie où il sera hébergé par les communautés chrétiennes présentes sur son trajet. Il fera un crochet par Jérusalem et le Vatican pour porter les prières des chrétiens rencontrés et se rendre auprès du pape François, qui l'encouragera à écrire ce livre.

05/2019

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Littérature francophone

Un fils de boucher à petites lunettes

"Ma mère n'ose plus aller se coucher. A peine s'étend-elle que moi, dans son ventre, je me mets à donner des coups de pied tels qu'elle doit se relever en gémissant. Tant qu'elle travaille ou qu'elle est assise le dos bien droit, je suis gentil. Elle dort assise, dans un fauteuil qui a été poussé contre le lit matrimonial. Ses pieds contre ceux de mon père, c'est la seule marque de tendresse que j'autorise. Au cours de la vingtième nuit qu'elle passe de la sorte retentit un cri effroyable. Un coup de tonnerre fait trembler la maison sur ses bases, ma mère s'éveille en sursaut. "? Bonne nuit, gente dame.? " Un petit homme trapu d'une soixantaine d'années se tient au milieu de la chambre. Il porte un antique pourpoint et des bottes à revers, il a des bajoues et un double menton. Une cuiller en bois est fixée à son chapeau mou à large bord. Il prend en main le chapeau et exécute avec grâce un profond salut. Son crâne est chauve. "? Bonne nuit ? ", parvient enfin à articuler ma mère." Paru en 1985, cet ouvrage inaugure l'oeuvre aubiographique de l'auteur, La Trilogie du Pays de Waes, que viendront compléter La langue de ma mère et Les boîtes en carton. On y rencontre le jeune Tom et sa famille, les amis, les voisins, le peuple pittoresque de sa région natale. Il se compose de quatre récits. Le premier conte l'histoire de la famille Lanoye, plusieurs générations d'éleveurs et de bouchers. ; un ancêtre apparaît en rêve à la mère enceinte de Tom, la morigénant parce que son fils à naître ne perpétuera pas la tradition familiale, mais deviendra un intello à petites lunettes. Le deuxième narre l'existence plus ou moins farfelue d'un mécanicien qui vient de mourir et de sa femme tout aussi originale. Le troisième celle d'un surdoué de la lecture qui défraie la chronique et la science. Dans le dernier, l'auteur fait l'éloge funèbre de son frère aîné devant un parterre de personnalités internationales. L'unité d'atmosphère est telle qu'on peut parler d'un roman éclaté. On y trouve le ton particulier des oeuvres de maturité de l'auteur, une sentimentalité qui ne verse jamais dans le sentimentalisme grâce à l'ironie et au sens aigu du grotesque, ainsi qu'un mélange du réel et du fantastique. Romancier, dramaturge, poète, chroniqueur, scénariste, performeur à l'occasion, Tom Lanoye est une star aux Pays-Bas et en Flandre. Forte de plus de cinquante titres, son oeuvre, parmi les plus lues et primées est traduite dans de nombreuses langues. Son théâtre est régulièrement joué dans le monde entier, notamment au Festival d'Avignon.

06/2024

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Actualité politique internatio

Au coeur de la troisième guerre mondiale

La croyance en l'avènement de "la mondialisation heureuse" (Alain Minc) et de "la Fin de l'Histoire" (Francis Fukuyama) était omniprésente en octobre 2002 quand j'ai publié "La Troisième Guerre mondiale a commencé" . Aujourd'hui, c'est au contraire cette dernière qui est au centre des préoccupations. Une crise économique et financière à venir qui sera pire que celle de 1929 La mondialisation hyperfinanciarisée enclenchée dans les années 1980 a été jalonnée d'un crescendo de crises issues de l'éclatement de bulles financières, dont celui de 2008. Elles ont résulté de la surchauffe de la "planche à billets" par les banques centrales accompagnée d'endettements publics et privés abyssaux. Ce mécanisme infernal a été accentué par l'épidémie de covid. Il ira jusqu'à l'éclatement de bulle de trop, qui effondrera le système financier international. Conséquence : la "weimarisation" des économies (hyperinflation par dépréciation des monnaies). En effet, les banques centrales sont désormais confrontées à la quadrature du cercle. Pour essayer d'enrayer l'inflation, elles augmentent leurs taux d'intérêt. En vain. Résultat : la stagflation, c'est-à-dire l'inflation et, en même temps, la stagnation de la croissance quand ce n'est pas la récession. La croissance de la masse monétaire et du surendettement se poursuivra jusqu'au collapsus mondial : cracks boursier et obligataire, faillites de banques en série. C'est dans cette perspective que la Russie et la Chine notamment accumulent depuis des années des stocks d'or destinés à garantir leurs monnaies. Car cette crise financière majeure bouleversera l'ordre monétaire international, aux dépens du dollar (perdant son rôle de monnaie de réserve mondiale) et de l'euro. Il y eut la crise de 1929. Celle qui vient risque d'être pire, car la mondialisation a supprimé les cloisons plus ou moins étanches qui séparaient les grandes aires économiques à l'époque. Déjà, on voit que s'accentue la paupérisation des classes moyennes occidentales déclenchée par la mondialisation à partir des années 1980. La perte de valeur du mark sous la République de Weimar a laissé l'image de consommateurs achetant leur pain avec une brouette de billets. Le grand collapsus financier à venir pourrait ressusciter ce genre de scène dans les pays développés. La situation sera encore pire dans les pays en voie de développement dont la plupart sont déjà dans une situation précaire. Séismes politiques et géopolitiques La crise économique et financière provoquera des séismes politiques et géopolitiques. Le fondamentalisme et le terrorisme islamistes progressent en certaines parties du monde. Comme Daech en Irak et en Syrie, malgré sa défaite militaire de la fin des années 2010. Retour des talibans au pouvoir en Afghanistan, réislamisation accélérée de la Turquie sous la férule d'Erdogan, contamination de l'Afrique sub-saharienne et de l'Afrique de l'Ouest par les filiales d'Al Qaida et de Daech, ramifications de ces organisations en Asie (Afghanistan, Philippines, Indonésie...), prévalence des partis islamistes au Pakistan... Face à Europe, l'Afrique du nord est elle-même concernée. La Libye est devenue un chaudron islamiste depuis la mort de Kadhafi, la Tunisie le devient depuis la chute de Benali, le maréchal Al-Sissi maintient la marmite islamiste égyptienne sous un couvercle prêt à sauter. Le collapsus économique et financier mondial (avec son cortège de misère, de famines et d'épidémies) ouvrira des boulevards aux islamistes pour s'emparer d'appareils d'Etat bancales pour la plupart, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. La Troisième Guerre mondiale On assiste au retour des guerres interétatiques. Aujourd'hui, c'est la guerre Otan-Russie en Ukraine, donc sur le sol européen. Les Etats-Unis la pilotent dans le but d'affaiblir la Russie, qu'ils ambitionnent de disloquer pour la vassaliser et encercler la Chine. Car demain, ce sera la guerre entre les Etats-Unis et la Chine, probablement déclenchée par la pomme de discorde qu'est Taïwan. Les deux géants s'y préparent : course frénétique aux armements, découplage progressif des deux économies, embargo américain sur les puces électroniques à destination de la Chine... En effet, les Etats-Unis n'accepteront pas de laisser la Chine leur ravir la première place dans l'économie mondiale sans utiliser contre elle leur gigantesque appareil militaire, financé par un budget annuel de plus de 700 milliards de dollars. Certains hauts dirigeants américains ne s'en cachent même pas. Par le jeu des alliances, la guerre Etats-Unis-Chine s'étendra à l'ensemble du monde, en un cocktail d'affrontements civils et internationaux et de terrorisme. Avec en toile de fond la crise économique et financière mondiale génératrice de pénuries. Donc de fanatismes en tous genres. A la faveur de la guerre en Ukraine, les Etats-Unis ont plus que jamais enfermé les pays européens dans l'OTAN. Ces derniers sont donc enrôlés à l'avance dans leur future guerre avec la Chine. Refusant que Pékin, en envahissant Taïwan, contrôle la jugulaire maritime qu'est la mer de Chine pour l'Asie du Nord Est, le Japon sera aux côtés des Etats-Unis. Il est lui aussi engagé dans une course aux armements. L'Australie et la Nouvelle Zélande sont des alliées inconditionnelles de Washington. L'Inde, géant rival de la Chine en Asie, sera elle aussi du côté américain. En face, le Pakistan musulman, viscéralement opposé à l'Inde, sera aux côtes de la Chine. Quant à l'Iran, hostile aux Etats-Unis et à Israël et dès aujourd'hui parvenu au seuil nucléaire, il sera allié de la Chine. La Russie sera dans le camp chinois, puisque l'Occident l'y a rejetée. La Turquie, devenue un Etat phare de l'Islam, attaquera l'Europe du Sud dont la France. Elle entraînera à sa suite quelques Etats d'Afrique du Nord et du Moyen Orient tombés aux mains des islamistes radicaux, qui offriront à leur jeunesse confrontée à la misère un dérivatif dans des razzias sur cette Europe tant convoitée. Une Europe qui aura fort à faire, entre les menaces à ses frontières et la cinquième colonne islamiste pilotée surtout par la Turquie à l'intérieur de ses territoires. La France sera appelée à jouer un rôle central dans cette configuration européenne.

02/2024

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Cinéma

Marilyn Monroe à 20 ans. Les secrets de ses débuts

À 20 ans, Norma Jeane est une starlette telle qu'il en pullule dans le Hollywood des années 1940, une belle fille brune aux formes affirmées très tôt. Trop tôt sans doute pour elle qui a été violée par un voisin à 13 ans, et qui bientôt ne va vivre que pour et par le regard des autres, des hommes surtout. C'est qu'elle est désespérément en quête d'amour pour en avoir manqué, violentée par sa grand-mère, abandonnée par sa mère enfermée dans un hôpital psychiatrique, recueillie par des familles d'adoption pour 5 dollars la semaine. Si elle se marie à 16 ans, c'est pour échapper à l'orphelinat. Baker, Mortenson, et maintenant Dougherty, le nom de son mari est le troisième que le destin lui donne, et aucun n'est vraiment le sien. De quoi perdre la tête comme sa mère ! De quoi tout faire aussi pour devenir quelqu'un ! Bientôt, c'est elle qui décidera, acceptant celui qui sera célèbre dans le monde entier : Marilyn Monroe. La jeune Norma ne renonce pas, fait contre mauvaise fortune bon cour. Elle bégaie, s'attife mal mais, entre 18 et 25 ans, elle affiche le sourire et l'optimisme de la jeunesse. Elle incarnera plus tard l'Américaine dans toute sa splendeur, cette femme des temps modernes, émancipée grâce au travail et à un corps qu'elle assume. Pour l'instant, elle n'est qu'une anonyme, une jolie fille parmi d'autres. Ouvrière pendant la guerre, la voici remarquée par un photographe qui la propulse à la une des magazines. Le début du conte de fée ? Non, pas encore. Elle divorce, cachetonne et michetonne. Enfant de Los Angeles, Hollywood est son Amérique à elle. Elle accède aux plateaux par ses relations et son sex-appeal. Elle signe un premier contrat de six mois, elle pense sa carrière lancée. On ne le renouvelle pas, on lui dit qu'elle n'a aucun talent, que son physique ne convient pas. Elle vit dans la pauvreté, déprime puis se ressaisit. Elle dépense tout son argent en cours de chant, de danse et de comédie. Elle, elle croit à son talent ; les autres suivront. Derrière l'image rayonnante se cache une personnalité inachevée, une fragilité qui au fil des films transpercera sous les pellicules épaisses de son maquillage de star. La Marilyn que personne ne connaîtFondé sur des confessions intimes, des fragments d'ouvres peu connues de la femme et de l'actrice, des grandes interviews qui prennent avec le recul une résonance singulière, ce portrait donne à voir les débuts d'une personnalité complexe, souvent caricaturée en sex symbol démoniaque ou en femme-enfant un peu fêlée. Décrivant les moments-clés des années de formation, cette biographie permet de comprendre comment une jeune femme à l'avenir incertain est parvenue à prendre les commandes de sa vie, tant bien que mal. Une aventure à l'américaine, terriblement contemporaine.

10/2012

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Policiers

Le bal des frelons

La montagne, le grand air, la nature, ce n’est pas aussi sain et bucolique qu’on le pense. D’abord parce qu’il y a les vestiges de l’ancienne usine de tungstène, pas loin. Ensuite parce qu’il y a le village, loin de tout. Enfin parce qu’il y a les habitants du village. C’est ça le pire. À commencer par Michel, le maire. Pusillanime, cupide, il fait ses petits trafics et prélève gentiment sa dîme sur les fonds publics, sous l’œil de sa secrétaire Coralie, toujours vierge à 40 ans passés et qui ferait tout pour ne plus l’être ; si possible, avec Monsieur le maire, ce serait mieux.Au nombre des administrés, on compte Antonin, pas si méchant pour un gardien de prison à la retraite ; sauf qu’il veut tuer sa femme Martine qui lui tape sur le système. Il ne sait pas toutefois que Martine – qui vient de retirer de la banque toutes les économies du couple sans dire où elle a caché le magot – se verrait bien veuve elle aussi, et riche. Si possible, il faudrait que Monsieur le maire, son ex-amant, l’aide à trucider Antonin, ce serait mieux. Il y a également Rémi, tellement dégoûté du genre humain qu’il ne parle plus qu’à ses poules Sten et Dhal et aux morts, sa femme Mariel en l’occurrence, qu’il a déterrée du cimetière où elle reposait. Évidemment, si elle était vivante, ce serait mieux. Sans oublier les citadins, Baptiste et Loïk, totalement insensibles au charme de cette belle contrée pyrénéenne. Ils forment un couple presque fusionnel, n’aiment que le rock’n’roll (hard) et leur hérisson Caroline. Loïk est venu là pour se venger d’Antonin, à cause d’une histoire… de femme. Baptiste explique à son amant que s’il oubliait cette vieille affaire, ce serait mieux, mais comme presque tous les personnages de ce roman, Loïk ne se caractérise ni par sa sagesse ni par son discernement. Alors il vaut mieux imiter Maxime l’apiculteur et enfiler sa combinaison protectrice pour traverser cet essaim de frelons aux dards venimeux. Dans ce village de l’Ariège, ce n’est certes pas l’ours qui fait des apparitions sporadiques qui est le plus dangereux…Pascal Dessaint l’amoureux de la nature nous offre une tout autre facette de la vie des bêtes avec cette farce drôle et cruelle qui s’inscrit dans la lignée de Siniac ou du Charles Williams de Fantasia chez les ploucs. Chassé-croisé délicieusement méchant, mené d’une plume alerte et impeccablement construit, Le Bal des frelons nous ramène à cette vérité première : l’homme est un loup pour l’homme. Mais les moments de tendresse qui éclairent le récit nous empêchent de désespérer totalement du genre humain.Pascal Dessaint est l’un des auteurs les plus primés du roman noir français. Il est par ailleurs l’un des organisateurs du « Marathon des mots » à Toulouse.

02/2011

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Littérature érotique et sentim

Le sixième monde Tome 2 : Le Fléau des locustes

La suite très attendue de La Piste des éclairs, Prix Locus du meilleur premier roman et nommé aux prix Hugo, Nebula et World Fantasy Quatre semaines se sont écoulées depuis le sanglant affrontement de Black Mesa. Maggie s'efforce de faire bonne figure, mais sa dernière mission s'est très mal terminée : elle a perdu son seul ami, et elle doit à présent veiller malgré elle sur une adolescente qui possède un pouvoir clanique des plus étranges. Puis lui parvient une sinistre nouvelle : Kai a été recruté par une mystérieuse secte dirigée par la Locuste blanche, un personnage sorti tout droit des légendes navajos. Maggie refuse d'y croire et se lance sur sa piste, convaincue qu'il a besoin de son aide. Sa quête l'emmène au-delà des Murs de Dinétah, au coeur des horreurs d'un monde ravagé par les Grandes Eaux. Accompagnée d'une poignée disparate d'alliés, Maggie devra affronter des trafiquants d'organes, des dieux navajos et la Locuste blanche en personne. Mais le chef de la secte ne correspond pas à l'image qu'elle s'en faisait, et Kai n'a peut-être pas besoin qu'on vienne à son secours. Le terrible projet de la Locuste blanche va mettre à rude épreuve la confiance toute neuve qu'éprouve Maggie envers ses amis et la faire douter d'elle-même. Tous ne survivront pas à cette aventure... " Le Fléau des Locustes est l'une de ces suites rares qui réussissent l'exploit d'être encore meilleures que le premier tome. Rebecca Roanhorse livre un récit haletant de trahison et de vengeance sur fond d'Amérique post-apocalyptique. Maggie Hoskie est le personnage que j'attendais depuis toujours, et c'est un plaisir d'assister à son évolution. Le Sixième Monde est une série unique et je voudrais qu'elle ne finisse jamais. Vivement le troisième tome ! " Tor. com " Ce portrait d'une Amérique en ruines, frappée par des essaims de locustes surnaturels, et où les femmes sauvent les femmes est délicieusement sombre. Les lecteurs ayant apprécié le premier tome dévoreront ce deuxième opus avec plaisir. " Publishers Weekly " Innovant et crucial, tout en étant un moment de plaisir pur de lecture. Rebecca Roanhorse frappe en plein coeur. " Kirkus " Rebecca Roanhorse donne un souffle nouveau à l'urban fantasy avec une nouvelle aventure électrisante construite sur les légendes et croyances amérindiennes. " Barnes & Noble " La richesse culturelle de l'univers du Sixième Monde est une bouffée d'air frais, qui renouvelle le genre et laisse entendre une voix encore trop rare dans la littérature de l'imaginaire. " Marie Brennan, autrice d'Une histoire naturelle des dragons " Vite, annulez Supernatural et donnez-nous cinq saisons avec cette chasseuse de monstres amérindienne et son compagnon charmeur et charmant. " The New York Times " Une histoire sensationnelle et originale. " Charlaine Harris, autrice de True Blood " Agréable, drôle, terrifiant, génial. " Daniel José Older, auteur de Shadowshaper et Star Wars : Baroud d'honneur

07/2020

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Histoire d'entreprises

Bourse de Paris : 10 grands patrons, 10 grandes histoires

Le livre Les Français connaissent davantage la vie d'une "star" de téléréalité que celle de leurs grands patrons créateurs de millions d'emplois. A l'opposé, les Anglo-Saxons ne sont pas avares de livres sur leurs patrons. D'ailleurs, la jeunesse française qui rêve d'entrepreneuriat connaît l'histoire d'un Jeff Bezos ou d'un Elon Musk, mais pas celle d'un François Pinault, un Vincent Bolloré ou un Xavier Niel. Pourtant, nos grands patrons peuvent davantage servir de modèles, de sources d'inspiration pour les jeunes et les moins jeunes qui rêvent de réussir, vu que toute réussite s'appuie sur un contexte, et que le contexte américain est difficilement extrapolable en Europe. Mais les milliardaires français ne font pas l'unanimité. Ce livre vise à mieux les faire connaître, à réconcilier les Français avec ces gens au talent exceptionnel. Il tente de retracer honnêtement le parcours fait d'ombre et de lumière de 10 grands patrons ayant coté leur entreprise sur la Bourse de Paris, qui est un formidable levier de développement... Comment ont-ils démarré ? Avec quelle somme en poche ? Comment sont-ils devenus riches ? En combien de temps ont-ils bâti un empire ? Quelle est leur richesse aujourd'hui ? Quels compromis ont-ils dû faire ? Jusqu'où ? Que vaut leur entreprise en bourse ? Quelle croissance sur les 20 dernières années ? Est-ce un bon investissement boursier ? Un titre intéressant pour les traders ? Vous découvrirez donc l'histoire de Paul Dubrule et Gérard Pélisson (Accor), de Bernard Arnault (LVMH), de Vincent Bolloré, de la famille Bouygues, de Jean-Claude Decaux, de Xavier Niel (Iliad), et aussi celles de la famille Michelin, des familles Schueller et Bettencourt (L'Oréal), des familles Pernod et Ricard (Pernod-Ricard). Et en bonus, en comparaison, à la fin de l'ouvrage, les histoires d'Edouard Leclerc et d'Yves Rocher qui ont bâti leur empire totalement hors de la Bourse. Avec, là aussi, une analyse économique. Donc, en tout, 12 grandes histoires qui font notre quotidien, dont 10 qui ont eu lieu sur la Bourse de Paris, et autant d'illustrations. Cet ouvrage unique en France s'adressera bien sûr aux cadres des entreprises concernées, aux étudiants des écoles de commerce, aux actionnaires individuels férus de placements boursiers, aux traders, aux entrepreneurs qui recherchent des sources d'inspiration, et à tous les Français désireux de découvrir le parcours de ces personnages hors normes. A livre d'exception, équipe rédactionnelle d'exception. L'angle historique de Yoann Laurent-Rouault, écrivain et illustrateur, sera dévoilé en premier ; celui de la saga, la belle histoire avec ses polémiques, et surtout ses fameux encarts "Le saviez-vous ? " qui permettront au lecteur de faire beaucoup de découvertes, aussi bien sur l'origine du Pastis que sur la Seconde Guerre mondiale, la piscine Molitor ou encore l'origine du Bibendum.

04/2022

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Sports

L'Année du Rugby 2016

En cette année particulière, le Top 14 s'offrit un champ d'honneur unique, le majestueux Camp Non de Barcelone. Et le Racing 93 v arracha un bouclier de Brennus qui sortait tout autant de l'ordinaire, grâce à une force de caractère incroyable, montrée en finale comme sur l'ensemble d'une phase éliminatoire attaquée à bout de forces, mais surmontée avec courage, talent et, il faut bien l'admettre, ce brin de chance qui sourit aux audacieux. Les Franciliens firent reverdir leur légende, en jachère depuis le titre des joyeux drilles du "Showbizz", en 1990, et firent fructifier l'investissement de leur président jacks Lorenzetti, patient bâtisseur pendant une décennie d'un club qui . s'était longtemps contenté de survivre. Les Ciel et Blanc firent perdre quelques couleurs aux Rouge et Noir de Toulon, leurs victimes en Catalogne. En leur subtilisant d'abord une star, Dan Carter, l'incomparable All Black, capital dans l'aventure et à la hauteur de son statut de meilleur joueur du monde. En les privant ensuite d'un titre, pour la première fois depuis 2012, an moment même où leur entraîneur et mentor, Bernard Laporte, décidait de s'éloigner du rectangle vert pour viser les sphères fédérales. Comme pour mieux laisser prospérer le Racing ? Pas sûr. Car Montpellier, solide, prouva que la greffe sud-africaine pouvait prendre sur les pelouses du Top 14, pendant que la culture de Clermont restait bien vivace. Toujours plus touffu, le championnat de France ne laissa certes pas Agen ou Oyonnax prendre racine, mais les belles plantes, avec Toulouse, Castres ou Bordeaux, y abondèrent. Promettant une rude concurrence pour le futur. Surtout, à l'échelon supérieur, le Racing trouva un maître : les Saracens, rois d'Europe, qui le matèrent en finale. Le rugby anglais attendait ce rayon de soleil depuis 2007. Et ce titre continental pour un club confirma que ce qui avait pris des allures de terre brûlée après la catastrophe de la Coupe du monde 301 était, un an plus tard, en train de faire éclore un phénomène. Car, pendant l'hiver, avec presque les mêmes hommes - qui, l'année précédente, avaient été la risée de leur pays, mais avec un entraîneur différent, Eddie joues, le XV de la Rose s'épanouit pour décrocher un Grand Cheleui lors d'un dernier duel contre la France. Dure leçon lors d'un Tournoi en deux temps pour les Bleus, d'abord portés par l'espoir d'une floraison express, puis rappelés à la dure réalité d'une cinquième place : le chantier de Guy Novés, sur la friche héritée de Philippe Saint-André, réclamerait du temps. Longtemps guide malin d'une incomparable pépinière de talents, le Toulousain découvrit donc l'ampleur de la tâche qui l'attendait. Même si l'étrange tournée estivale en Argentine, sans les représentants des quatre demi-finalistes, sema in extremis quelques graines d'espoir. Tucumàn s'annonçait hostile. Et si, finalement, le XV de France y avait entrevu nue génération fertile ?

08/2016

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Critique littéraire

Ernest Hemingway à 20 ans. Un homme blessé

"La première guerre mondiale : le temps de la désillusion1917. Ernest Hemingway, journaliste d'à peine 18 ans, rêve d'engagement. Il veut participer à la guerre qui ravage l'Europe. Il la connaît par les récits de son grand-père. Il s'agissait alors de la guerre de Sécession. Pour lui, agir ainsi c'est affirmer ses idéaux de bravoure et de virilité. À Oak Park, la banlieue chic de Chicago où Ernest a grandi - son père est médecin, sa mère donne des cours de chant -, ces mots ont un sens profond. Il découvre le front l'année suivante comme auxiliaire de la Croix-Rouge. Il est grièvement blessé et passe huit mois dans un hôpital milanais. Fou amoureux de son infirmière, il transposera leur histoire et la blessure qu'elle lui laisse dans A Very Short Story et L'Adieu aux armes. Son retour est une nouvelle souffrance : le décalage entre « l'arrière » et le front le frappe de plein fouet. Et surtout, il n'est pas un héros. Soldier's home, nouvelle parue dans In Our Time, se fera l'écho de ces difficultés. La vie reprend pourtant son cours, difficilement. D'autant que les rapports entre Ernest et sa mère, Grace, se dégradent. Il lui en veut, la rend responsable du mal-être de son père. Et puis ses parents le pressent de choisir une carrière. Il recule, rechigne. Il sera écrivain. En attendant, il pêche, s'amuse, profite pleinement de l'été avec sa bande d'amis. Mais Grace ne lâche pas prise. Pour elle, l'amour d'une mère pour son fils est comme un prêt bancaire. Ses parents souhaitent maintenant être remboursés de leur investissement. Ernest n'est pas prêt à régler sa dette ? Elle lui ferme sa porte. Chicago, Paris, le temps de la formationIl part pour Chicago au début des années 1920, celles du jazz, de la prohibition, des règlements de compte. Un nouveau monde. Cet hiver-là, Ernest rencontre Sherwood Anderson, qui lui conseille d'aller à Paris, et tombe amoureux de Hadley Richardson, sa première femme. Un an après, ils emménagent à Paris. Il est le correspondant du Toronto Star et voyage, interviewant Mussolini et Clemenceau, couvrant la guerre turco-grecque. Il fait la connaissance de Fitzgerald, de Dos Passos, découvre l'Espagne et les corridas. C'est surtout, à 26 ans, la publication de son premier recueil : In Our Time. La formation est finie. L'homme blessé réussit à trouver dans l'écriture un moyen de panser ses plaies, de réécrire l'histoire comme elle aurait peut-être dû se produire. Il y aura d'autres guerres, d'autres femmes, d'autres lieux, mais tous les thèmes chers à l'auteur sont inscrits dans ce premier volume de nouvelles : la rupture, la perte, le mariage comme emprisonnement, la paternité comme gêne et la mort, omniprésente."

01/2011

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Sports de combat

Quinze minutes sur le ring. Sur les traces d'une action passée, 24 septembre 1922

Après sa remarquable étude consacrée à la vie d'un seul homme pour tenter de percer ce qui fait que celui-ci était devenu ce qu'il est devenu (Joseph Kabris, Prix Femina Essai 2020), Christophe Granger s'intéresse ici à un "détail", une action et une seule (15 minutes d'un moment passé), afin de repenser ce qui nous fait agir quand nous le faisons. " D'où viennent nos actions, et comment se fait-il qu'on agit comme on agit ? " Question vertigineuse s'il en est et qui est tout l'enjeu de l'enquête brillante et audacieuse de l'historien et sociologue Christophe Granger. Afin de mener à bien ce défi, il a d'abord fallu à l'auteur trouver une action qui puisse être observée du début à la fin. Il a choisi, en l'occurrence, le combat de boxe célèbre, qui opposa, le 24 septembre 1922 dans le stade Buffalo de Montrouge, le champion du monde en titre Georges Carpentier et une autre star de l'époque, bien que considérée comme l'outsider ici, Battling Siki (de son vrai nom M'Baye Fal) et dont une version filmée subsiste. Nourri de nombreux travaux mêlant tant philosophie, sciences humaines et sociales ou encore sciences cognitives, Christophe Granger entreprend de faire cheminer ses lecteurs et lectrices, par plans successifs (plan large, plan pied, gros plan), chaque plan saisissant le même combat depuis un cadrage différent. Le premier chapitre est ainsi centré sur la structuration sociale du combat, le deuxième sur l'interaction qui a lieu sur le ring, et le troisième sur la dimension cognitive qui permet aux boxeurs d'orienter et de réorienter ce qu'ils font. Enfin, un dernier chapitre, entièrement graphique et constitué de plus de 300 photogrammes issus du film, a pour ambition de transmettre au lecteur ou à la lectrice la compréhension de l'action en question, en reprenant l'action en entier une dernière fois depuis le film. Contribution intellectuelle et théorique majeure à l'étude des actions humaines, l'ouvrage est également une plongée dans le monde de la boxe durant la première moitié du xxe siècle, période cruciale où la discipline est encore tiraillée entre le monde du spectacle et celui du sport et, dans l'ombre de Virginia Woolf et de Tarantino, un livre en 4 plans qui se lit comme un film. " Entreprendre une histoire au microscope, faire porter le travail sur un petit nombre d'heures ou de minutes, comme le faisaient Virginia Woolf, James Joyce ou William Faulkner en littérature, ce n'est pas céder aux commodités du minuscule : c'est vouloir s'approcher de la réalité en prenant acte justement de ce trait décisif : " à tout instant la vie a depuis longtemps commencé, et elle se poursuit à tout moment " (Auerbach au sujet de Woolf). " Christophe Granger

01/2024

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Activités corporelles

Activités de yoga à l'école

Des activités de yoga destinées à canaliser les tensions et à instaurer une situation de bienêtre en classes de maternelle et d'élémentaire. Face à des élèves parfois surexcités, hyperactifs ou au contraire apathiques, en tant qu'enseignant. e, vous manquez parfois de ressources ou de méthodes pour capter leur attention et leur transmettre des manières différentes d'être, de faire ou de comprendre. Le yoga est un outil formidable pour détendre, recentrer et finalement mieux apprendre. S'il apaise, il apporte aussi un regain d'énergie, de vitalité et rééquilibre chacun en s'ajustant aux personnalités et aux besoins. Les exercices peuvent se pratiquer de trois manières différentes : de 3 à 10 minutes, sous forme de petits rituels au retour de la récréation, après la pause du midi, à un moment de tension dans la classe, avant une évaluation, etc. 10 minutes, à la suite d'une séance de sport, pour relaxer et relâcher les tensions, de 30 à 45 minutes sous forme d'une séance complète (regroupant plusieurs exercices) pouvant se dérouler en salle de sport ou dehors. L'ouvrage propose à la fois une soixantaine d'exercices pour les élèves et une dizaine pour les enseignants. Que les exercices s'adressent aux enfants ou aux adultes, ils sont simples, accessibles et facilement appropriables, quelle que soit sa pratique (débutant ou expert). Des ressources audio sont proposées : 5 rituels pour la classe : Bonjour petit corps, cycle 1 ; Se préparer à l'écriture, cycle 2 ; Se concentrer avant une évaluation, cycle 3 ; S'entrainer à la méditation, cycles 2 et 3 ; Se bouger, vider l'énergie dans les jambes, cycles 1 et 2) 3 relaxations pour les adultes : Scan corporel assis, Petit soleil, Balade dans la nature. Ressources numériques (CD-Rom ou téléchargement) : un fichier PDF comportant les cartes Mudra à imprimer et les huit fichiers audio correspondant aux rituels de relaxation décrits ci-dessus. NOUVEAU : dorénavant, le contenu du CD-Rom vous est également proposé en téléchargement. Pour en profiter, il vous suffira de vous rendre sur le site Internet dédié, muni(e) de votre clé d'activation personnelle (toutes ces indications sont données dans votre ouvrage). > Pour plus de facilité, retrouvez toutes les ressources liées à cet ouvrage sur https : //mes-ressources-pedagogiques. editions-retz. com Comment vous connecter ? Pour votre première connexion, identifiez-vous sur https : //activation. editions-retz. com et saisissez votre clé d'activation personnelle indiquée en page 2 de couverture (verso de la couverture). Aux connexions suivantes, cliquez simplement dans https : //mes-ressources-pedagogiques. editions-retz. com sur la couverture de l'ouvrage pour retrouver toutes vos ressources ! Comment accéder aux ressources ? Suivez le mode d'emploi. Configurations requises : PC : Windows 7, 8, 10 Mac : IOS 10. 6, 10. 7, 10. 8, 10. 9, 10. 10, 10. 11, 10. 12, 10. 13, 10. 14, 10. 15 Linux : Ubuntu 16. 04 - 64 bits Acrobat Reader Internet Explorer, Firefox, Chrome, Safari, Opera toutes versions Flash Player 11 Pour en découvrir davantage sur nos titres "Education positive" de la collection Pédagogie pratique, cliquez ici !

03/2023

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Littérature érotique et sentim

Il était une fois noël #3

Son premier Noël : Le docteur Daniel Brennan ne s'est jamais remis du suicide de son jeune frère et a juré de ne jamais s'accoupler avec un oméga à cause de cela. Même s'il aurait aimé avoir sa propre famille, à quarante-sept ans, il accepte qu'il soit probablement trop vieux et se lance à corps perdu dans sa carrière d'obstétricien. Remy a toujours pensé que sa vie s'était terminée le jour où il avait été officiellement classé comme un oméga. La seule lumière à l'horizon est son nouvel emploi à la clinique oméga. Un oméga solitaire et un alpha qui ne se rend pas compte à quel point il veut sa propre famille, sont forcés de se réunir lorsque l'impensable se produit. Noël à la maison : Yani et Gavin peuvent-ils transformer leur amitié en amour ce Noël ? Yani Nicolaou a définitivement renoncé à l'amour. Après avoir fui Londres pour échapper à une sale rupture, la seule sueur, le sang et les larmes qu'il lui reste sont consacrés à son stand au marché de Noël. Une aventure pour rebondir ? Non merci. L'ancien militaire Gavin Richie a encore moins à accorder à une romance. Gérer un refuge pour sans-abris tout en se remettant d'une blessure le tient déjà bien trop occupé. Il est souvent seul, et alors ? Il se satisfait de son célibat... jusqu'à ce qu'une rencontre imprévue réveille en lui une étincelle impossible à ignorer. Coeur en partage : Henry n'a vécu que de petits boulots. Ce n'est pas faute d'efforts. A décharge, il erre depuis que le père de l'homme qu'il a aimé, il a douze ans, l'a expulsé de Londres. C'est suite à un traumatisme violent qu'il sera contraint de retourner à Londres, non loin de Garreth... Peut-être que Garreth, ce garçon de bonne famille forcément marié entre-temps, ne l'a pas oublié ? La boule de noël : Noël, assistant événementiel au BHV, est jeune et dynamique. Il a tout pour être heureux : un fiancé et un boulot qu'il adore. Les fêtes de fin d'années sont toujours un moment de stress pour lui en raison de l'effervescence qui agite le grand magasin. D'autant plus qu'à la même période, il reçoit chez lui des sacs de courriers d'enfants à cause de son patronyme célèbre et homophone : Père Noël. Mais cette année, tout part en vrille. Son fiancé, avocat qui veut devenir associé, est aux abonnés absents et le jeune assistant risque de perdre son boulot à cause d'une succession d'imprévus. Un soir, il rentre chez lui et ouvre l'un des sacs de courrier. Il tombe sur un paquet, chose inhabituelle. T'aimer : Il m'énerve. Il m'amuse. Il me fait sourire. Il m'exaspère. Et bon sang, je ne veux absolument pas réfléchir à ce que cela implique. J'ai déjà fort à faire avec la pleine lune qui approche, Daniel qui ne sait pas ce qu'il veut et la terreur de Noël (comprenez : ma soeur) qui a décidé de réunir deux vampires puissants, un roi démon et un incantateur Arcos dans une maison pleine de loups pour le réveillon. Si personne ne meurt, ce sera un véritable miracle de Noël.

12/2020

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Cirque

Nouma Hawa, Reine des fauves. La véritable histoire de la première dompteuse du monde

Cet essai relate le parcours invraisemblable d'une petite lingère ardéchoise dévorée d'ambition qui va faire de sa propre vie un roman d'aventures digne d'un conte des mille et une nuits. Maîtresse de son destin comme un auteur déciderait de celui de son héroïne, elle se crée de toutes pièces un personnage spectaculaire, exotique et fascinant. Se jouant des conventions sociales, elle devient dompteuse de fauves puis propriétaire de sa propre ménagerie. Une maîtresse femme qui ne se laissera pas plus intimider par la domination masculine qui règne dans le monde forain que par les crocs du redoutable tigre du Bengale. A la scène comme à la ville, Nouma Hawa aura été une femme libre - en un temps où l'émancipation féminine n'est encore qu'un horizon. Mariée plusieurs fois, elle a connu les divorces, la solitude (si malvenue pour une femme mûre de l'époque) et même, selon certaines rumeurs, un libertinage assumé. Sur l'arène, elle alimente les fantasmes les plus troubles de ses contemporains, frêle sylphide parmi les bêtes sauvages, intrépide amazone face à des dangers souvent mortels, étendant l'empire de sa séduction jusqu'à réduire à des matous les fauves les plus féroces de son seul regard de braise. C'est la femme fatale à tous égards, faisant sienne sans sourciller la lourde réputation des premières dompteuses, qui seraient à la fois sauvages, dépravées et dominatrices. Apanage qui toucherait au vulgaire si notre héroïne n'avait su en faire, précisément, ses armes et sa parure, et disons-le, jusqu'à son bouclier médiatique. Née en 1845 (et morte en 1925), la belle Nouma Hawa va vivre "de plein fouet" le virage du XIXème au XXème siècle, période de profondes mutations qui se répercutent évidemment sur le monde du cirque. Tout d'abord, l'Exposition internationale d'Electricité (1881) ainsi que l'Exposition universelle de 1889 marquent un tournant dans l'économie du spectacle ambulant. On y découvre les inventions les plus révolutionnaires, notamment le phonographe et le kinétoscope, ainsi que d'autres créations de Thomas Edison comme l'ampoule et les générateurs électriques, dont les forains vont profiter pour développer des attractions originales et innovantes et des équipements modernisés afin de prendre en marche le train du progrès. De même, l'apparition du cinématographe (dont la popularisation devra beaucoup au monde du cirque) va bouleverser la conception des numéros qui sauront ingénieusement intégrer des projections filmées. L'industrie du cinéma, précédant de peu la Première Guerre mondiale, s'empare très vite elle-même de l'image des fauves qui ont le don de faire voyager les spectateurs (mobilisant par conséquent nombre de conseillers animaliers, souvent d'anciens dresseurs). Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si, en 1924, la Metro-Goldwyn-Mayer, l'un des plus anciens studios de cinéma, choisit pour emblème un lion rugissant, image acccompagnée bientôt du son (enregistré sur gramophone en 1928). Quant à Nouma Hawa, son sens inouï de l'adaptation, son intelligence et son inventivité en termes de stratégies commerciales ainsi que son génie dans l'utilisation des médias - et dans la médiatisation de sa propre vie - feront d'elle une star à tous les âges de son existence. Elle finira ses jours à Genève dont elle a marqué des générations d'enfants et de leurs parents magnétisés par celle que ses contemporains surnommèrent à juste titre "la Reine des fauves" et qui fut sans conteste la dompteuse la plus populaire de la Belle-Epoque.

11/2023

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Fantastique

Psi

Cinq jeunes ados dotés de pouvoirs PSI sont embarqués dans une enquête non officielle dont l'objet est de retrouver la victime d'un enlèvement qui est âgée d'une dizaine d'année et n'est autre qu'une star mondial des réseaux sociaux : Adame. L'affaire Adame rassemble Waël, qui peut entrevoir des bribes d'avenir, Judith, qui est capable de converser avec des personnes mortes, Quincy, qui peut déplacer des objets par la seule force de sa pensée et les jumeaux Romane et Yoann, qui sont télépathes. Réunis par une femme énigmatique qui prétend travailler pour le compte du gouvernement, ils sont vite persuadés qu'on cherche à les manipuler. Très vite, l'affaire dérape... Le futur de la planète est sombre. Rien ne semble pouvoir freiner la course au profit qui gangrène nos sociétés. Rien ne semble pouvoir faire fléchir la surconsommation qui épuise de plus en plus nos ressources naturelles. Aucune action n'est engagée pour stopper la destruction des espèces animales, des forêts, des glaciers, des océans, de tout ce qui fait la beauté de nos environnements. Les ouragans et les feux gigantesques qui dévastent nos villes et nos campagnes seront de plus en plus fréquents. La famine, la maladie et la misère seront les récompenses tragiques de ces années d'excès. Ces épreuves ne sont pas des prophéties sorties tout droit d'un film de science fiction. Ces épreuves sont la réalité - la terrible réalité - de ce qui nous attend. Et ces vérités sont assénées au grand public par une fillette nommée Adame. Chaque jour, via son compte "Spread" , l'équivalent futuriste de "Tik Tok" , Adame fait le bilan de ce qui est détruit, de ce qui a disparu, de ce qui aurait pu être fait pour l'éviter et de ce qui ne l'a pas été. Traduit instantanément dans le monde entier, les rapports d'Adame sont accablants. Ses paroles, ses boucles blondes et ses grands yeux innocents touchent le coeur de plus d'un milliard d'individus. Une audience à cette échelle, c'est du jamais vu ! Traitée comme une manifestation divine par les croyants du monde entier, toutes tendances confondues, acclamée comme la sauveuse du monde par des centaines de millions de jeunes followers, considérée comme une menace et une imposture par les lobbies politiques, économiques et industriels, Adame focalise l'attention et ne laisse personne indifférent. L'engouement est-il dû à son très jeune âge ? A son côté messianique etvulnérable ? A sa voix douce ? A sa com' bien orchestrée ? Personne ne sait. Personne ne comprend comment Adame a réussi à concentrer autant d'attention sur elle sur des sujets aussi brûlants, aussi essentiels. Mais force est de constater que du haut de ses 10 ans, Adame porte l'espoir d'un futur meilleur. Elle est un symbole, celui d'un avenir radieux. Jusqu'au jour où - stupeur ! - Adame disparaît. Son entourage affirme qu'elle a été enlevée, sans toutefois être capable d'expliquer comment les ravisseurs ont bien pu s'y prendre pour la kidnapper. Malheureusement pour ses fans, personne ne sait où elle se trouve. En revanche, les suspects potentiels sont nombreux. Mais les interrogatoires menés par la police ne donnent rien. Aucune piste n'est privilégiée. Les recherches sont dans l'impasse. Devant l'énigme de cette disparition médiatique spectaculaire, un groupe de jeunes possédant des pouvoirs PSI est alors réuni dans le plus grand secret. Cette équipe est chargée de retrouver Adame. La combinaison de leurs talents respectifs pourraient aider à localiser l'endroit où la fillette est retenue contre son gré...

10/2023

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Critique littéraire

Études germaniques - N°1/2013. Hugo Claus (1929-2008)

Julien VERMEULEN : Hugo Claus à New York (1959) In 1959-1960, Hugo Claus spent six months in the US, Mexico and Cuba. In the course of his trip he wrote down a number of impressions and experiences which he later turned into a cycle of poems, entitled "Reportage" (1961). In terms of contents and style these poems differ from his previous work. Claus now uses a style which is less hermetical : apart from this remarkable transparency, a wide range of ironic expressions, ambivalent idioms, contrasting registers and playful characterisations constitute a lexicological diversity. The great number of assonances and the use of non-literary text registers also characterize these poems. In this way this cycle anticipates later work in which Claus systematically applies diverse collage techniques. The poems "N. Y. 1" and "N. Y. 2" are also an exceptional testimony of the feelings of isolation and vulnerability of the lyrical "I". In 1959-1960 bracht Hugo Claus zes maanden door in de VS, Mexico en Cuba. Tijdens zijn verblijf noteerde hij enkele indrukken en ervaringen die hij later in de gedichtenreeks "Reportage" (1961) uitwerkte. Inhoudelijk en stilistisch wijkt deze poëzie af van zijn vroeger werk. Claus hanteert hier immers een stijl die minder hermetisch is : naast een opmerkelijke transparantie constateren we ook lexicografische diversiteit met allerlei ironische en ondermijnende dubbele bodems, kritische en contrastieve registers, ludieke en spottende typeringen. Ook het grote aantal assonanties en het gebruik van niet-literaire tekstregisters karakteriseren deze gedichten. In die zin anticipeert deze cyclus op zijn later werk waarin hij talrijke collagetechnieken op een systematische wijze toepast. De openingsgedichten "N. Y. 1" en "N. Y. 2" getuigen ook op een uitzonderlijke wijze van het isolement en de kwetsbaarheid van de ik-figuur. Sarah BEEKS : Masscheroen ou trois messieurs nus. L'engagement artistique de Hugo Claus dans les années soixante In the spring of 1968 Hugo Claus was officially charged with public indecency. The fact that he had staged three naked men in his play Masscheroen, could not be tolerated by to the conservative judiciary in Flanders. The lawsuit caused a great fuss within the artistic milieu : art and literature had regularly been censored and something had to be done. Inspired by the activist élan of May '68, Claus and his colleagues chose to act upon their artistic commitment. Through cheerful happenings and poetic protest evenings they fought for the autonomy of art and literature. In het voorjaar van 1968 werd Hugo Claus aangeklaagd wegens openbare zedenschennis. In zijn toneelstuk Masscheroen had hij drie naakte mannen laten optreden en dat kon volgens de conservatieve rechterlijke macht in Vlaanderen niet door de beugel. De zaak leidde tot veel ophef binnen het artistieke milieu : kunst en literatuur werden eind jaren zestig veelvuldig gecensureerd en dat werd niet langer geaccepteerd. Aangestoken door het activistische elan van mei '68 besloten Claus en zijn collega's zich artistiek geëngageerd te tonen. Door middel van vrolijke happenings en poëtische protestavonden bevochten zij de autonomie van kunst en literatuur. Pieter VERSTRAETEN : Le corps du Christ. Le roman A propos de Dédé et le catholicisme Hugo Claus's short novel Omtrent Deedee [With regard to Deedee], which appeared in 1963, can be read in a variety of ways. In general, two slightly antagonistic interpretative models have been dominant so far : whereas the early literary analysis by Julien Weverbergh focuses on the symbolic dimension of the story, a commentator such as Bert Vanheste emphasizes the novel's connection with contemporary social discussions, such as the debates on the democratization of Catholic faith in the context of Vaticanum II (1962-1965). In this article I want to further develop the latter perspective by reading the book primarily as a commentary on Catholic faith, understood in its institutional as well as its ideological dimensions. In particular, I focus on the kind of priesthood the main character Deedee is embodying, on the relation between the priest Deedee and the young homosexual Claude, who seems to represent an alternative kind of priesthood, and on the process of transubstantiation, which plays a major role in all this. Finally, I relate the motif of transubstantiation to Claus's conception of meaning and symbolism. It appears that the religious sacrament as well as the signifying process are based on the interaction between the concrete and material on the one hand and the abstract and ideal on the other. In the end, in Omtrent Deedee, both categories are unmasked as mere social constructs, failing to do what they promise : restoring an original, sacral union or wholeness. Van Hugo Claus' korte roman Omtrent Deedee, verschenen in 1963, zijn heel verschillende interpretaties mogelijk. Grosso modo staan daarbij twee verschillende lectuurmodellen tegenover elkaar. Terwijl de vroege analyse van Julien Weverbergh vooral inzet op de symbolische dimensie van het verhaal, vraagt iemand als Bert Vanheste expliciet aandacht voor de betrokkenheid van de roman op contemporaine maatschappelijke problemen, zoals de discussies rond de democratisering van het katholieke geloof die plaatsvinden in de context van Vaticanum II. In dit artikel wil ik dat tweede perspectief verder uitwerken door Omtrent Deedee in de eerste plaats te lezen als een commentaar op het katholieke geloof, zowel op de institutionele als op de ideologische dimensie ervan. Ik focus daarbij op de aard van het priesterschap van het hoofdpersonage Deedee, op de relatie tussen de geestelijke Deedee en de jonge homoseksueel Claude, die een alternatieve priesterrol op zich neemt, en op het sacrale proces van de transsubstantiatie, dat bij dit alles een cruciale rol lijkt te spelen. Tenslotte verbind ik het motief van de transsubstantiatie met Claus' visie op betekenis en symboliek. Zowel het religieuze sacrament als het proces van betekenisgeving zijn immers gebaseerd op de interacties tussen het concrete en materiële enerzijds en het abstracte en ideële anderzijds. Finaal worden beide categorieën in Omtrent Deedee ontmaskerd als louter sociale constructies die er niet in slagen hun belofte waar te maken en een oorspronkelijke, sacrale eenheid en heelheid te herstellen. Tom SINTOBIN : Raconter en bafouillant, bafouiller en racontant. Traumatisme et narrativité chez Hugo Claus In this article two novels by Hugo Claus are analysed from the perspective of Trauma theory : Desire (1978) and The sorrow of Belgium (1983). Trauma destroys an individual's life-narrative and results in a Post Traumatic Stress Disorder. In Desire it is Didi that seems to suffer from it : she lost her human identity and her awareness of time, she is barely able to speek - which means that she has lost the plot that can give her life meaning and coherence. The reader is never told what exactly is the matter : all he gets are flashes, which are not sufficient to tell him the whole story. Moreover, he is confronted with the fact that the language of the novel is very ambiguous. These two characteristics - the unability to get to a fullblown story and the loss of language - the reader shares with a PTSD-patient, which suggests that this novel has a performative aspect : the reader lives through the same drama as that of the characters. In The sorrow of Belgium, uncle Omer is confronted with a malfunctioning language and ability to narrate. His problem manifests itself in repetition and in misunderstandings due to the ambiguity of words. The reader encounters exactly the same problem at the end of the novel, when a passage that seemed rather superficial at first sight in reality turns out to be full of meaning. However, there are characters in this novel whom one would expect to be traumatised that nevertheless do not show the typical characteristics. Above all the father, Staf, talks endlessly about the terrible things that happened to him, even so much that the members of his family are no longer interested. The feeling of the "surplus" of narratives, that are as a consequence not healing any more but aim at hiding something, is a feeling shared by the reader while he is reading this strange novel, which gets in its turn a performative aspect. In dit artikel worden twee romans van Hugo Claus, Het verlangen (1978) en Het verdriet van België (1983) bestudeerd vanuit het perspectief van traumastudies. Daarbij wordt een trauma gedefinieerd als datgene wat het levensnarratief van een individu vernietigt, met een Post Traumatic Stress Disorder tot gevolg. In Het verlangen blijkt Didi's pathologie daar nogal wat kenmerken van te hebben : ze is haar menselijke identiteit kwijt, haar tijdsbesef is ontregeld, ze kan amper nog spreken - zij heeft dus niet langer de beschikking over een levensnarratief dat haar bestaan zinvol en coherent kan maken. De lezer verneemt echter nooit precies wat er aan de hand is : hij krijgt slechts flitsen te zien en komt niet tot een sluitend verhaal. Bovendien wordt hij ermee geconfronteerd dat de taal van de roman wel heel meerzinnig wordt. Deze beide kenmerken - het onvermogen om tot een verhaal te komen en het verlies van taal - deelt de lezer met een PTSD-patiënt, zodat het verhaal in overdrachtelijke zin performatief is geworden : de lezer ondervindt het drama van de personages aan den lijve. Ook in Het verdriet van België komt er een personage voor wiens taal en verhalend vermogen hapert : Nonkel Omer. Zijn aandoening uit zich onder meer in herhaling en in misverstanden door dubbelzinnige woorden en blijkt ook de lezer parten te spelen wanneer die zich tegen het einde van de roman met een ogenschijnlijk anekdotische maar in werkelijkheid uitermate beladen passage geconfronteerd ziet. Nochtans zijn er ook personages waarvan men zou kunnen aannemen dat ze getraumatiseerd zijn zonder dat ze de kenmerken van een PTSD vertonen : vooral vader Staf vertelt honderduit over wat hem is overkomen, zelfs in die mate dat zijn verhalen niet meer interessant gevonden worden door zijn huisgenoten. Het gevoel van de overdaad aan verhalen, die niet langer heilzaam zijn maar iets verbergen, maakt zich ook van de lezer meester bij zijn lectuur van deze vreemde roman. Het verdriet van België heeft zodoende op zijn beurt iets performatiefs. Dirk VAN HULLE : Claus et la narratologie exogénétique. La cognition externe (extended mind) et les notes de lecture autour du Chagrin des Belges This article combines genetic criticism with a post-Cartesian approach to cognitive narratology, notably to the examination of literary evocations of the fictional mind. The case study is the genesis of Hugo Claus' novel Het verdriet van België. The exogenetic analysis of two extant notebooks shows how the author's reading notes contribute not just to the fictional cosmology of the novel, but also to the cognitive cosmology of the characters' 'extended' minds. The article argues that for Claus, as for many twentieth-century authors, the materiality of the avant-texte served as a cognitive model for the evocation of the workings of the fictional mind. Dit artikel combineert tekstgenetisch onderzoek met een post-Cartesiaanse benadering van de cognitieve narratologie, in het bijzonder het onderzoek naar vormen van literaire bewustzijnsrepresentatie. De gevalstudie is de genese van Hugo Claus' roman Het verdriet van België. Uit de exogenetische analyse van twee bewaard gebleven notitieboeken blijkt hoe de lectuurnotities bijdragen, niet alleen tot de fictionele kosmologie van de roman, maar ook tot de cognitieve kosmologie van personages en hun "extended mind" . Het artikel argumenteert dat voor Claus, net als voor heel wat twintigste-eeuwse auteurs, de materialiteit van de avant-texte heeft gefungeerd als cognitief model voor literaire bewustzijnsrepresentatie. Malgorzata DUBROWSKA : Die mythische Welt Anna Seghers'. Literarische Bilder aus dem französischen Exil Alongside her journalistic undertakings, literary works by Anna Seghers left trajectories of her residence as an immigrant in France between the years 1933-1941. In her literary works, the writer often depicted in a metaphorical way the world of immigration experiences : Sense of instability, isolation, life intimidations and also consciousness of replication of the immigrant' destiny. She brought a universal literary vision that corresponded to the biblical tradition and the world of the Greek and Roman mythologies. The author of this article, based on the selected literary works of Anna Seghers that were created in France, catalogues the universal experiences of the existence of the human kind, that in Seghers' works become mythical. Les textes littéraires d'Anna Seghers, qui complètent son activité publicistique, où elle décrit d'une manière métaphorique ses expériences d'expatriée, en disent long sur les années de son exil en France (1939-1941). La précarité, l'isolement, le danger de mort et la conscience de réitération de l'existence d'exilé font naître une vision littéraire universelle qui puise tant dans la tradition biblique que dans les mythologies grecque et romaine. A travers les textes littéraires retenus, issus de la période française, l'auteur de la présente contribution tente de concrétiser cette expérience atemporelle de l'existence humaine à laquelle Seghers donne une dimension mythique.

06/2013

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Manga

Pack Boy's Love n° 34. Avec 5 mangas

Ce pack manga contient : Landlord and Prince (162 pages - Volume : One Shot) : Le propriétaire d'un petit immeuble est bien embêté.Noboru (sans emploi), le gigolo d'une des locataires qui s'est enfuie sans payer ses loyers, a décidé de s'installer dans cet appartement à présent vacant. Voyant qu'il n'a même pas de quoi se nourrir, le maître des lieux décide de lui donner à manger, ce qui lui attire les faveurs du jeune squatteur. Aussi étrange que cela puisse paraître, il n'a pas détesté le baiser que ce dernier lui a donné en guise de remerciements, et il est même allé jusqu'à prendre sa défense alors qu'il était accusé à tort par une voisine. S'il fait tout cela, c'est uniquement car il n'aime pas s'attirer des ennuis inutilement... mais alors, quel est donc ce sentiment ? The bitch cat can't stand curiosity (180 pages - Volume : One Shot) : "Le sexe, c'est du plaisir, mais aussi du profit ! "Kyôsuke, KYO de son nom de scène, est un mannequin à succès qui n'a aucun scrupule à coucher avec ses supérieurs pour obtenir des offres de travail. Un jour, il se fait surprendre en plein acte par un inconnu, et lui propose son corps en échange de son silence, bien décidé à ne plus le revoir ensuite , mais Fujishima, le bel inconnu, a l'air d'avoir une autre idée en tête...Les deux hommes entament une relation physique qui exaspère Kyôsuke tout autant qu'elle le satisfait, mais lorsqu'il est engagé pour un travail et qu'il y retrouve l'homme qui a brisé sa vie, tous ses soucis passent subitement au second plan... Entre problèmes de coeur et vie professionnelle compliquée, Kyôsuke n'a pas fini d'en voir de toutes les couleurs ! Let's pray with the priest (176 pages - Volume : 3 / 6) : Yûji, cadet d'une famille de moines et idole du quartier commerçant, sort en réalité avec Saburô-kun, le troisième fils du marchand de Tofu. Alors que nos deux tourtereaux ne sont toujours pas passés à l'acte, l'association des jeunes du quartier organise son traditionnel voyage. Les choses risquent de très vite s'enflammer à l'auberge ! D'un autre côté, Yocchan et Kenji, le frère de Yûji, en sont restés à leur seul et unique baiser. Comment vont évoluer les choses pour ce couple hors du commun ! ? Greatest Common Denominator (192 pages - Volume : One Shot) : Si ça continue, je serai puceau toute ma vie ! Tacchan est intelligent, il est bon en sport, il est beau, il est classe, et c'est mon petit ami. Hier, quand je suis allé chez lui, on a dîné ensemble, on a pris un bain, et on a fait l'amour... Mais je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir le faire au moins trois fois, et maintenant, Tacchan est en colère contre moi ! Mais moi, si on ne le fait pas au moins trois fois, je ne suis pas satisfait !! Après Flower And Bunny, retrouvez Chiaki Kashima dans un nouveau manga drôle et attendrissant ! The Falcon hides his love (178 pages - Volume : One Shot) : D'un côté, Takumi, look effrayant, fort en bagarre, respecté par ses cadets, mais en fait sensible au point de pleurer à la moindre occasion , de l'autre, Natsuki, le "protecteur" attitré de Takumi, toujours là pour l'empêcher de se jeter dans les ennuis.Les deux garçons sont amis d'enfance, et Natsuki est amoureux de Takumi depuis qu'il lui est venu en aide lorsqu'ils étaient petits. Il n'a bien sûr pas l'intention de lui révéler ses sentiments, mais par un étrange concours de circonstances, il se retrouve à voler le premier baiser de Takumi ! Et lorsque l'innocent Takumi, au courant de ses sentiments, lui demande en public de sortir avec lui, son étonnement ne connaît plus de bornes...!

12/2015

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Théâtre

Puzzle Hôtel

Le réceptionniste de l'hôtel, accueille un habitué qui a réservé une chambre et donné rendez-vous à sa fiancée devant l'établissement. Albert, le client, raconte qu'il vient d'être confronté à un fou, un mec qui lui a adressé la parole dans les transports en commun ! Henri, à l'écoute, mais interrompu par les plaintes téléphoniques incessantes du 226, confie qu'il attend quelque chose d'énorme, qui va arriver forcément... Une star de la chanson est déconcertée par la fille qu'il a ramené dans son lit : les journalistes qui assaillent l'hôtel ne sont pas là pour lui, mais pour elle. En effet, elle vient de gagner un grand prix littéraire... Albert et sa fiancée entrent dans une chambre d'hôtel. C'est la chambre dans laquelle il a perdu sa virginité et il tient à raconter à Dorothée sa première fois dans les moindres détails... Marion, qui aime son mari, lui a donné rendez-vous dans la chambre où elle le trompe avec Eléonore. Cette dernière attend enfermée dans la salle de bain. Après avoir compris l'infidélité et l'homosexualité de son épouse et ne pouvant accepter une telle situation, il quitte les lieux. Mais, en absence de Marion, il revient afin de faire un marché avec Eléonore... Equipée pour la plage dans sa chambre d'hôtel, Lola téléphone à ses proches afin de leur faire croire qu'elle est partie s'éclater à Majorque. C'est sa façon de voyager. Henri est son complice habituel, il consulte les guides touristiques et lui déniche des cartes postales. Mais cette fois, il en a assez... Le butin d'un hold-up a été dissimulé dans la chasse d'eau des toilettes d'une des chambres de l'hôtel par un des voleurs, mort en essayant d'échapper à la police. Sa compagne et l'un de ses complices, Pierre, sont venus récupérer les bijoux. Mais il s'avère que ces deux-là s'aiment, sans s'être encore déclarés... Elisabeth et Georges se sont rencontrés depuis peu et sont venus dans cette chambre d'hôtel pour la bagatelle. Pendant qu'il prend sa douche, elle découvre dans la presse l'existence d'un serial killer dont le signalement correspond à Georges. Dès que ce dernier sort de la salle de bain, c'est elle qui s'y enferme, puis en ressort armée d'une paire de ciseaux à ongles, l'accusant d'être le tueur. Suite aux dénégations de Georges, elle avoue avoir plaisanté. Il lui reste alors à se faire pardonner sa mauvaise blague... Deux inspecteurs de police sont en planque dans une chambre d'hôtel. L'un est débutant tandis que l'autre essaie de lui inculquer quelques trucs du métier. Ils recherchent un psychopathe qui s'en prend aux femmes. Une envie pressante oblige le bleu à quitter son poste d'observation un instant, pendant que l'autre s'est assoupit... Lors d'un voyage pas très bien organisé, Claudie et Marie se retrouvent obligées de partager la même chambre. Cela ne dérange nullement la première, tandis que la seconde, fâchée, demeure très froide. Malgré cela, Marie s'endort à l'écoute des anecdotes aussi interminables qu'inintéressantes de Claudie... Cette dernière, fort indiscrète, découvre plus tard dans les affaires de l'autre des indices qui lui font imaginer qu'elle cohabite avec une tueuse à gage... Le 226 est un drôle de représentant : il vend des identités. De plus il semble qu'il ait de graves absences au point de s'effacer réellement : "d'abord le son et puis l'image". En fait, il finit par se figer, assis sur son lit, yeux ouverts. Et c'est ainsi que le découvre Henri, venu le dépanner. Profitant alors de la situation, sur les conseils de Mike, il le dépouille et quitte l'hôtel, une petite fortune en poche...

03/2019

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Littérature étrangère

Swamplandia

"Quand on n'est qu'au commencement de la fin, on peut très bien se croire déjà au milieu. Quand j'étais petite, je ne voyais pas ces nuances. C'est seulement après la déchéance de Swamplandia que le temps s'est mis à avoir comme un début, un milieu et une fin. En bref, je peux résumer toute l'histoire d'un seul mot : chute". Swamplandia a longtemps été le parc d'attractions le plus célèbre de toute la Floride, et sa star, Hilola Bigtree, dompteuse d'alligators de classe internationale, cuisinière exécrable et mère de trois enfants, n'y était pas pour rien. Mais à sa mort, l'entreprise sombre dans le chaos. Seule sa fille Ava, treize ans, semble en mesure de sauver les Bigtree du naufrage et de la menace du Monde de l'Obscur, leur redoutable concurrent... Sélectionné par le New York Times comme l'un des cinq meilleurs romans américains de l'année 2011, Swamplandia plonge le lecteur dans l'univers luxuriant et magique de Karen Russell, dont l'écriture inventive n'est pas la moindre des qualités. La presse "Richesse de la langue, exubérance des personnages... Une merveille ! Des écrivains de la trempe de Miss Russell, il s'en trouve un sur un million. ". . The New York Times "Une histoire excentrique, merveilleusement extravagante. Un auteur brillant, doté d'une étonnante imagination". The Times "Un vrai tour de force". Elle U. S. "D'une originalité stupéfiante". The Boston Globe "Magnifique, sombre et drôle". Rolling Stone "Chant d'amour au paradis et à l'innocence perdue, ce premier roman d'une incroyable richesse est une révélation". Library Journal "Karen Russell s'impose déjà comme une voix singulière et forte de la jeune littérature américaine". Livres Hebdo "Vaste succès public et critique aux Etats-Unis, Swamplandia est un puzzle surprenant aux multiples facettes... L'apparition d'une nouvelle voix dans le concert de la littérature américaine, une voix envoûtante où la sensibilité s'épice de vénéneux... La voix d'une auteure à suivre. Magnétique". Page "Un vrai grand huit d'émotions subtiles. Epatant". Elle (Belgique) "Une merveille de fantaisie, d'immersion dans l'enfance, de divagation poétique". Les Inrockuptibles "D'une grâce infinie". Be "Un roman délirant et fantaisiste, joli capharnaüm insensé voyant Mark Twain lorgner vers John Kennedy Toole. Une féérie azimutée très recommandable". Le Figaro Magazine "Un roman palpitant, brûlé jusqu'à l'os par le malheur et la lumière de la Floride". Biba "Un miracle de fantaisie, d'immersion dans l'enfance et de délire poétique". Les Inrockuptibles "La sensation US du moment (finaliste du prix Pulitzer). A lire fissa en attendant la future adaptation par HBO". Technikart "Une belle surprise". L'Optimum "Un imaginaire luxuriant à la Lewis Carroll, une sensibilité et une profondeur rares et un style ultra-inventif... Si ce roman foisonne d'idées et de suspense, Karen Russell éblouit aussi par son écriture imagée. Une petite merveille, un joyau. On adore ! " Le Parisien "Fantaisiste et poétique, une sublime dérive adolescente". Grazia "Bienvenue dans le monde décati de Swamplandia. Bienvenue dans la prose luxuriante de Karen Russell ! " Libération "Un premier roman qui a enchanté l'Amérique... Une fulgurante "failure story" , le récit vertigineux d'un mauvais rêve américain... Une conteuse sans doute un peu sorcière". Les Echos "Roman initiatique rude et sincère, conte exotique et réaliste, Swamplandia est un monde à lui tout seul". Elle "Amusant et mélancolique (effrayant à l'occasion), Swamplandia touche le lecteur grâce à la singularité de son univers et la poésie de sa langue particulièrement inventive". Lire "Le lecteur est projeté dans ce parc d'attractions comme dans une sorte de galerie des mystères et parfois des horreurs. Amateurs de réalisme s'abstenir. Mais les amoureux de Lewis Carroll sont priés d'aller voir. Ceux de Stephen King aussi... Comme Flannery O'Connor et Carson McCullers, Karen Russell a élagué, concentré, pour que son lecteur ne soit jamais détourné de la folle histoire des Bigtree. Et c'est une réussite". Le Monde des livres "Baroque et aussi foisonnant qu'une mangrove". 20 Minutes "Ce premier roman est une pépite. A croquer".

08/2012

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Histoire de la psychologie

Langue-Fu ! Le langage est aussi un sport de combat

Langue-Fu ! est un ouvrage détaillé, et ponctué de très nombreux exemples, pour permettre à chacun de mieux gérer les situations quotidiennes de conflit, de négociation, d'incompréhension ou de débat. Son auteure, Sam Horn, nous fournit des conseils simples et intelligents pour réussir à exprimer sa pensée, à obtenir l'écoute de son interlocuteur, à ne pas blesser l'autre par ses paroles, et à réagir aux attaques verbales. Si vous avez déjà eu la langue liée - ou si vous avez déjà eu la langue bien pendue (et l'avez regretté), vous pourriez avoir besoin d'un cours de Langue-Fu ! Sam Horn, dans cet ouvrage, propose des stratégies simples et efficaces pour désamorcer tous les types de conflits verbaux et éviter de souffrir des conséquences de vos propres paroles, ou de l'agressivité de celles des autres. Avec Langue-Fu ! vous apprendrez les mots à utiliser (et les mots à délaisser) dans les situations tendues. Vous découvrirez les pouvoirs étonnants de certaines expressions comme " Vous avez raison ", et apprendrez à couper court aux disputes, à gérer l'agressivité verbale d'un tyran et à utiliser le silence à votre avantage. " C'est un livre formidable ! Langue-Fu ! fait prendre une nouvelle tournure à la communication. Tout le monde devrait le lire ! " - John Gray, auteur de Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus. " Apprendre à dire non sans se sentir coupable est l'un des sujets abordés dans Langue-Fu ! Dans son nouveau livre, Horn, une habituée des séminaires, offre un impressionnant arsenal de (...) stratégies du "non' afin de vous aider à décliner une offre avec dignité. " - Family Circle. " Sam Horn est ceinture noire en art verbal. Elle sait contrer les attaques orales... Son nouveau livre Langue-Fu ! n'explique pas comment vaincre ses opposants à l'aide de quelques "prises linguistiques'. Au contraire, il apprend à mettre fin au conflit à coup de gentillesse. " - The Seattle Times. " Ce livre de développement personnel porte essentiellement sur la communication - plus particulièrement sur comment dépasser la colère, la gêne et la frustration afin d'interagir avec les autres de manière constructive. Des anecdotes et des plans d'action (...) participent à rendre sa lecture vivante. " - Honolulu Star Bulletin. " Vous êtes en quête de mots capables de faire plier vos adversaires ? Il y a de fortes chances pour que madame Horn vous fasse changer d'avis. Elle enseigne des tactiques pour faire face aux petites brutes, aux gens qui se plaignent, aux enfants mal élevés et aux gens en colère de toutes sortes. Ses armes sont la gentillesse, l'empathie et un brin de détachement. Ses anecdotes explorent les conflits en profondeur avec un sens de l'humour qu'elle recommande vivement à ses lecteurs d'adopter. " - The Dallas Morning News. " Si vous utilisez les stratégies exposées par Horn, Langue-Fu ! changera votre état d'esprit ainsi que l'état d'esprit des gens qui vous entourent. Sa lecture changera également la manière dont les autres vous traitent. Ce livre est rempli de conseils diplomatiques afin de désamorcer les conflits. " - Foreign Service Journal. " Langue-Fu ! est concret et sensé, rappelant fréquemment au lecteur que bien souvent la question n'est pas ce que l'on dit, mais comment on le dit. C'est un guide pour réussir à se montrer gentil dans un monde qui ne l'est pas, et qui invite à considérer l'autre comme un partenaire plutôt que comme un adversaire. Grâce à Langue-Fu ! , vous êtes assuré de vous sortir haut la main de tout conflit verbal. " - Successful Meetings. " Si vous réagissez aux agressions verbales soit en souffrant en silence soit en contre-attaquant, Horn peut vous être d'une grande aide. Son livre offre des conseils et des exercices afin que, vous soyez capable de vous en sortir avec grâce et dignité la prochaine fois que vous serez confrontés à quelqu'un qui crie, qui râle ou à un samouraï verbal. " - Executive Female. " De temps en temps, chacun se trouve être la cible d'une agression verbale. Cela peut provenir d'un ami, d'un collègue, d'un client, ou d'un être cher. Comment désarmez-vous l'agresseur et parvenez-vous ainsi à préserver votre relation ? C'est la question à laquelle répond Sam Horn dans Langue-Fu ! " - Michael LeBoeuf, auteur de How to Win Customers and Keep Them for Life. " Les mots et leur puissance peuvent tout autant soigner que blesser. Ce livre vous donne le pouvoir de choisir et d'user des mots avec amour chez vous et au travail, même lorsque ceux qui vous entourent ne le font pas eux-mêmes. Plus qu'un guide d'affirmation de la personnalité, c'est une véritable leçon sur les relations humaines. " - Paul Pearsall, auteur de Super Marital Sex. " Le livre de Sam Horn est tout simplement génial. " - David McNally, auteur de Even Eagles Need a Push. " Sensé, sensible, facile à lire, facile à appliquer ; très bons conseils pour faire face à des situations parfois, oh oui, si difficiles. " - Susan RoAne, auteure de How to Work a Room et de The Secrets of Savvy Networking. " Langue-Fu ! est un livre pratique et facile à lire qui aborde l'épineuse question des relations interpersonnelles (...). Le monde serait plus pacifique et plus harmonieux si les gens mettaient en pratique les principes présentés dans ce livre. " - Jack Canfield, co-auteur de Bouillon de Poulet pour l'âme. " C'est l'un des meilleurs livres jamais écris sur la communication et l'amélioration des relations interpersonnelles. " - Dan Millman, auteur des Aventures de Socrate et du Guerrier pacifique. " Frustré ? Essayez le kung-fu verbal. Ces techniques verbales vous permettront de "combattre la frustration', et vous aideront à maintenir une harmonie intérieure. " - Chicago Tribune.

06/2022

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Irlande

Irlande

DUBLIN Et ses six cents pubs, rendez-vous de la bohème où la bière a la couleur de l'encre. CONNEMARA : la région la plus âpre et la plus romantique du pays. CASHEL : Sur une éminence stratégique. L'acropole de l'Irlande. LE BURREN : Un impressionnant plateau karstique au nord du Comté de Clare. ILES D'ARAN : Inishmore, Inishman, Inisheer, véritables " vaisseaux de pierre " ennoblis de puissants forts. RING OF KERRY : Célèbre route panoramique qui longe une côte découpée et dentelée à l'infini. CHAUSSEE DES GEANTS : Merveille des merveilles que ce berceau de basalte d'un géant légendaire. MEGALITHES : Ils sont plus d'un millier, esseulés ou regroupés en immenses nécropoles. ENLUMINURES : Dans les scriptoria naquit le Livre de Kells " le plus beau livre du monde ". PRATIQUE : VOUS AVEZ DIT PRATIQUE : Mille et un détails utiles. Une sélection d'hôtels et de restaurants.

12/1949

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Critique littéraire

Études germaniques - N°4/2014. Hommage à Friederike Mayröcker Pour son 90e anniversaire

Inge ARTEEL Biographie einer Biographielosen Based on my experiences writing a monographical biography of Friederike Mayröcker I explore some dilemma's and paradoxes of biographical writing, both in the texts of Mayröcker herself and in the writing about her texts. In her prose texts as well as in paratexts Mayröcker cites and parodies conventions of (auto)biographical literature ; referential truth is both suggested and thwarted. When writing a biographical portrait, these ambivalences should be taken into account. En me fondant sur mon expérience d'écrire une biographie monographique de Friederike Mayröcker, j'examinerai quelques dilemmes et paradoxes de l'écriture biographique dans les textes de Mayröcker même et dans les écrits qui traitent de ses textes. Dans ses textes en prose ainsi que dans les paratextes, Mayröcker cite et parodie des conventions de la littérature (auto)biographique ; la vérité référentielle est en même temps suggérée et troublée/contrariée. Lors de l'écriture d'un portrait biographique, ces ambivalences doivent être prises en compte. Klaus KASTBERGER Geheimnisse des Archivs Friederike Mayröcker und ihre Wohnung The Essay deals with photographs of Friederike Mayröcker's apartment in Vienna, where the author is immersed in slips of paper, manuscripts, newspaper cuttings, brochures, folders and books. The spatiality of the room is held to be an important condition for the specific appearance and an appropriate understanding of Mayröcker's literature. The guest, who is invited to the cramped room, can be seen as a deputy of the reader. Both of them have to step onto areas, which show narrow contacts between the body of the author and the hoarded materials. In that way, Friederike Mayröcker is a challenge for literary criticism as well as for modern archival theory. Le présent article traite de photographies de l'appartement viennois de Friederike Mayröcker dans lequel l'auteure est immergée dans des morceaux de papier, des manuscrits, des coupures de journaux, des brochures, des prospectus et des livres. La spatialité de la pièce apparaît comme une condition importante pour appréhender cet aspect spécifique et comme un moyen approprié pour comprendre la littérature mayröckerienne. L'hôte qui est invité dans la pièce exiguë peut être considéré comme un représentant du lecteur. Tous deux doivent avancer dans des espaces qui révèlent d'étroits contacts entre le corps de l'auteure et la masse de matériaux. A cet égard, Friederike Mayröcker constitue un défi pour la critique littéraire aussi bien que pour la théorie moderne d'archivage. Aurélie LE NEE Friederike Mayröcker et le surréalisme selon André Breton Friederike Mayröcker's work has often been defined as "surreal", even if the signification of the adjective remains vague. This paper tries to clarify this concept by referring to Breton's Theorization of Surrealism in the two manifestoes, and to highlight Friederike Mayröcker's relation to this movement. The confrontation of Breton's manifestoes with extracts from Mayröcker's Magische Blätter and Gesammelte Gedichte leads to an analysis of keywords of Surrealism such as madness, dream, psychic automatism, association of ideas, magic, surreality, and reveals not only similarities, but also important differences in Breton's and Friederike Mayröcker's conception and practice of their art. Friederike Mayröckers Werk wird oft als "surreal" bezeichnet, wobei die Bedeutung des Adjektivs vage bleibt. Der vorliegende Artikel versucht, den Begriff zu präzisieren, indem er sich auf Bretons Theoretisierung des Surrealismus in den beiden Manifesten bezieht, und Friederike Mayröckers Verhältnis zu dieser Strömung hervorzuheben. Die Gegenüberstellung der Manifeste Bretons mit Auszügen aus den Magischen Blättern und Gesammelten Gedichten Mayröckers führt zu einer Analyse von Kernbegriffen des Surrealismus wie Wahnsinn, Traum, automatischem Schreiben, Ideenassoziation, Magie, Surrealität, und bringt mehrere Ähnlichkeiten, aber auch wichtige Unterschiede zwischen Bretons und Friederike Mayröckers Kunstauffassung und -praxis ans Licht. Michael HAMMERSCHMID Stilleben. Reflexionen zur Ding-, Schreib- und Sprachwahrnehmung bei Friederike Mayröcker und mit Francis Ponge My essay focuses on the thing (Ding) as an entity (or thing itself) which crosses Friederike Mayröcker's work and is questioned deeply in "Stilleben" (1991) where Friederike Mayröcker refers to art and art history as well as to the status of language, writing, the book and the perception and creation of these entities. As a referring point the research of Francis Ponge in the field of things and their "visualization" in language helped a lot to open a space by comparing the poetics of these two great poets. The formulation of six thesis to Friederike Mayröcker's "Stilleben" tries to outline six views that interact with each other, so that the question of how we see things and their relation to language and what literature can thereby show us could be traced out more clearly. 1) The thing of "Stilleben" is the book, 2) The thing "book" is dissolved, 3) The image of "Stilleben" is the thing, 4) The thing must be created, 5) The "I" is a subject-object, 6) The thing is not the thing, but the poetic. Mon article se concentre sur la chose (Ding), comprise comme une entité (ou chose en soi) qui traverse l'oeuvre de Friederike Mayröcker et est interrogée de manière approfondie dans Stilleben (1991), ouvrage dans lequel Friederike Mayröcker se refère à l'art et à l'histoire de l'art aussi bien qu'au statut du langage, rattachant le livre, la perception et la création à ces entités. Prises comme point de référence, les recherches de Francis Ponge dans le domaine des choses et de leur "visualisation" dans le langage ont contribué à une comparaison entre les poétiques de ces deux grands auteurs. La formulation de six thèses sur Stilleben de Friederike Mayröcker tente d'esquisser six postulats qui interagissent les uns les autres de telle sorte que l'on peut cerner de manière plus précise la question de savoir comment nous percevons les choses et leur relation au langage et ce que la littérature peut nous montrer dans ce cas. 1) La chose de Stilleben est le livre, 2) La chose "livre" est dissoute, 3) L'image de Stilleben est la chose, 4) La chose doit être créée, 5) Le "je" est un sujet-objet, 6) La chose n'est pas la chose, mais la poétique. Françoise LARTILLOT Lire le poststructuralisme en poète. Résistance tropologique de Friederike Mayröcker dans les étu-des (2013) In études, Mayröcker's art establishes itself once again in a remarkable way with the specific use of French verbal and cultural fragments which enhance Mayröcker's tropological style. It reminds certainly of post-structuralist figurality (which is itself a result of the renewed interpretation of Symbolism), but it is combined with a sensitive and sensuous fabric : with this hybridization, Mayröcker fits into this tradition in an original way, and she resists the scourges of the contemporary era. In études behauptet sich Mayröckers Kunst durch den Einsatz von französischen Sprach- und Kulturfragmenten erneut auf beeindruckende Weise. Der darin aufscheinende tropologische Schreibduktus erinnert zwar an die poststrukturalistische Figuralität (als Ergebnis einer erneuten Deutung des Symbolismus), ist bei Mayröcker jedoch sinnlich und sensibel unterwandert : durch diese Anverwandlung reiht sich Mayröcker eigenwillig in diese Tradition ein und leistet Widerstand gegen die Plagen der kontemporären Zeit. Valérie BAUMANN "Tous frères (de) Grimm" , Jacques et Jean. Place du nom dans l'écriture de Friederike Mayröcker This paper proposes a close reading of a passage from Friederike Mayröcker's text entitled vom Umhalsen der Sperlingswand, oder 1 Schumannwahnsinn. This analysis will explain how the proper noun lost its raison d'être in Mayröcker's writing (particularly in this very text of poetic prose). The issue of "the monolingualism of the other" (Derrida) is confronted with a perception of things which discerns meaning as "point of flight of jouissance" (Barthes/Nancy). Diese Lektüre untersucht in der Weise vom close reading einen Auszug aus Friederike Mayröckers vom Umhalsen der Sperlingswand, oder 1 Schumannwahnsinn. Der Kommentar verdeutlicht, wie der Name (Eigenname) im Verfall liegt, was den Schreibgestus des "Schumannwahnsinns" anbelangt. Die nachvollziehbare Herausforderung vom "Monolinguismus des Anderen" (Derrida) bildet allerdings die Spannung zum Wahrhaben des Sinnes als "Fluchtpunktes der sinnlichen Lusterfahrung" (Barthes/Nancy). Andrei CORBEA-HOISIE Paul Celan Student an der Sorbonne The paper represents the first biographical synthesis dedicated to the university studies of the young Paul Celan, registered at Sorbonne immediately after his arrival in Paris in the summer of 1945, that is more than half of year after he had left Romania. The path towards obtaining the degree in "humanities" and his intentions to elaborate a PhD-thesis are placed in the larger context of his efforts to integrate himself in the French society on the one hand and in the context of his efforts to establish himself as a German-speaking poet, on the other. We exploit here a number of unpublished documentary materials from the French archive, as well as a number of interviews, again unpublished, that we took between 1998 and 2000 with a number of persons close at that time to Paul Celan. Cette étude est une première synthèse biographique consacrée aux études universitaires du jeune Paul Celan, qui s'est fait inscrire à la Sorbonne dès son arrivée à Paris pendant l'été 1948, plus de six mois après avoir quitté la Roumanie. Le trajet sur lequel il s'inscrivit pour l'obtention d'une maîtrise ès "Lettres" et son projet de thèse de doctorat sont placés dans le contexte plus large de son désir de s'intégrer à la société française mais aussi de s'affirmer en tant que poète de langue allemande. Cette étude exploite toute une série de documents inédits des archives françaises ainsi que des interviews, elles aussi inédites, que l'auteur a réalisées entre 1998 et 2000 auprès de personnalités qui faisaient partie à cette époque du cercle des proches de Paul Celan. Laurent DEDRYVERE Les guerres du Schleswig-Holstein, lieu de mémoire nationaliste dans l'Allemagne wilhelminienne The present paper deals with German nationalist "lieux de mémoire" (sites of memory) related to the Schleswig-Holstein wars (1848-1851 and 1864) in the German Empire. Eight historical novels, published between 1881 and 1914, were used as primary sources for this article. These books played an important part in the popula-rization of the historical arguments justifying the an-nexation of both duchies by Prussia. Most novels were written either while Köller was Oberpräsident of the Prussian province of Schleswig-Holstein, or a little later, and they can only be understood in the light of the Germanization policy which was carried out in this province. In the case of Northern Schleswig, nationalist intellectuals were confronted with two difficulties. Firstly, even the champions of the German cause in Northern Schleswig spoke a Danish dialect as their mother tongue. Secondly, individual members of one and the same family sometimes declared their support for different national camps. So neither the mother tongue and the national-political opinions, nor the "lineage" and the national-political opinions could be automatically equated. Most authors payed attention to the national peculiarities of Northern Schleswig in their work, whilst at the same time supporting the Germanization policy. The detour via the German history allowed a legitimation of the Köllerian politics. Some radical völkisch novelists apparently promoted a German-Danish reconciliation. But this was not aimed at the "real" Danish speakers. An imagined union of all Germanic peoples was at stake, not the political rights of an ethnic minority. Der vorliegende Artikel untersucht die deutschen nationalistischen Erinnerungsorte der beiden schleswig-holsteinischen Kriege (1848-1851 und 1864) im Deutschen Kaiserreich. Als Quelle dienen acht historische Romane, die zwischen 1881 und 1914 veröffentlicht wurden. Eine wesentliche Funktion dieser Werke bestand darin, historische Argumente für einen Verzicht Dänemarks auf die Herzogtümer und für ihre Abtretung an Preußen in populärer Form anzuführen. Die meisten Romane wurden während Köllers Oberpräsidentschaft in Schleswig-Holstein oder kurz danach verfasst und sind nur vor dem Hintergrund der Germanisierungspolitik in Nordschleswig zu verstehen. Die nationalistischen Intellektuellen waren im Falle Nordschleswigs mit zwei Schwierigkeiten konfrontiert. Erstens hatten selbst die Vorkämpfer der deutschen Sache in Nordschleswig einen dänischen Dialekt als Muttersprache. Zweitens bekannten sich manchmal Mitglieder ein und derselben Familie zu unterschiedlichen nationalen Lagern. Es gab also weder zwischen Muttersprache und national-politischer Gesinnung noch zwischen "Abstammung" und national-politischer Gesinnung eine systematische Korrelation. Die meisten Verfasser beachten in ihren Werken die nationalen Besonderheiten Schleswigs, sprechen sich aber gleichzeitig für die Germanisierungspolitik aus. Der Umweg über die jüngste deutsche Geschichte dient also der Legitimierung der Köllerschen Politik. Manche radikal völkischen Schriftsteller treten für eine deutsch-dänische Versöhnung ein. In keinem Fall sind aber die wirklichen Dänischsprachigen gemeint. Es geht um ein erträumtes Bündnis aller Germanen, nicht um die politischen Rechte einer ethnischen Minderheit.

09/2015