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Alfonso Giuliani, Francesco Brancaccio, Carlo Vercellone

Extraits

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Gestion des conflits

Dénouer les conflits par la communication nonviolente

Marshall Rosenberg a inventé et développé la Communication NonViolente (CNV) grâce, entre autres, à une méditation approfondie des épreuves qui ont jalonné son existence. Il s'appuie dans sa démarche sur l'approche de l'écoute active centrée sur la personne développée par Carl Rogers. A l'âge de neuf ans, il subissait les vexations de ses petits camarades ; bien que blessé profondément, il avait aussi observé combien son oncle irradiait de joie, même lorsqu'il consacrait son temps à aider sa mère en fin de vie. Le mystère de ces deux sortes d'êtres humains l'a taraudé toute sa vie. Père de famille, il testait déjà les premiers principes de la CNV, qu'il utiliserait plus tard pour développer des écoles-girafes et pour devenir médiateur au sein de conflits internationaux graves (Israël/Palestine, Rwanda, etc.). Rédigé par une journaliste, également médiatrice et formatrice en CNV, ce livre est un long entretien au cours duquel Marshall Rosenberg parle de sa philosophie, aborde les relations amoureuses ou l'éducation des enfants, nous livre le secret de son incroyable énergie et nous invite à nous engager pour un monde plus vrai et plus humain. Pour ceux qui connaissent déjà la CNV, cet ouvrage apportera des éclairages nouveaux sur l'homme Rosenberg. Pour ceux qui la découvrent, il leur donnera envie d'en savoir plus, car la CNV peut révolutionner nos relations et transformer notre société – elle est d'ailleurs déjà en train de le faire ! Marshall B. Rosenberg (1934 ? -? 2015) a été le fondateur et le directeur des services éducatifs du Centre pour la Communication NonViolente. Il a parcouru le monde pour promouvoir la paix et proposer des moyens d'entente pacifique. Il est notamment l'auteur de Les mots sont des fenêtres (ou des murs), Nous arriverons à nous entendre ! , Les bases spirituelles de la Communication NonViolente et Enseigner avec bienveillance, tous parus aux Editions Jouvence.

02/2023

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Psychanalyse

Cahiers jungiens de psychanalyse n°156 : Contagion / Contamination - Automne-Hiver 2022-2023

Les thèmes de la contagion et de la contamination ont été fortement constellés par la pandémie du Covid 19. Les deux expressions, que Jung utilise dans les champs langagier, transférentiel et archétypique, qualifient des phénomènes intérieurs et extérieurs, où règnent l'indifférenciation aveugle, la confusion et la transmission inconsciente. Ce Cahier les aborde dans un double registre, collectif et individuel ; la contagion dans et par le collectif d'un côté, qu'elle soit en lien avec les représentations liées à la pandémie ou en rapport avec les guerres actuelles (Syrie, Ukraine) et à leur destructivité ; la contamination de l'autre, par l'activation de contenus inconscients chez un individu ou entre individus. Jung la désigne tour à tour comme infection psychique, participation mystique, bain transférentiel ou commune inconscience. Les auteurs de ce Cahier s'attachent à esquisser des voies de dégagement de ce qui apparaît comme un élément constitutif du psychisme. Toutes misent sur les capacités de conscience de l'individu et sur le travail psychique porteur d'un potentiel transformateur et libérateur. Editorial - Véronique Beldent, Laurence Lacour, Christian Marnette, Samira Richer-Villar Images de rêve autour de la maladie et la guérison - Aniela Jaffé, Carl Gustav Jung Autour du Phénix - Véronique Beldent Contagion dans un foyer pour demandeurs d'asile et dans un pays d'accueil : perspective de la psychologie analytique, application thérapeutique dans le cas clinique d'un enfant syrien - Maria Giovanna Bianchi Paranoïa : La folie qui fait l'histoire - Préface à l'édition française - Luigi Zoja La guerre des symboles - Dmytro Zaleski Fragments d'une "rêverie photographique" , ombres portées du transfert - Ingrid Berckmans La contamination et Marguerite Duras - Christiane Fonseca Portfolio - Maryse Dardaillon Mon expérience du début de la pandémie de COVID-19 en Italie - Antonio Karim Lanfranchi Plaie mobile n'est pas un jeu d'enfant - Carole Mercier Coronavirus : l'activation d'archétypes du mal provoque-t-elle un excès de souffrance psychologique ? - Nancy van den Berg-Cook Rêver la pandémie - Delphine Renard Hommage à Denyse Lyard - Brigitte Allain Dupré Bloc-notes - Delphine Renard Revue des revues - Laurence Lacour

12/2022

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Littérature anglo-saxonne

Du sens, de la vie. Autobiographie

Mary Oppen (1908-1990) était l'épouse de George Oppen (dont l'oeuvre est également publiée chez Corti), célèbre poète américain dit "objectiviste", du nom du groupe en réalité assez flou qu'il forma avec deux autres poètes, Louis Zukofsky et Charles Reznikoff, rejoint par un quatrième mousquetaire nommé Carl Rakosi. Mary fut à la fois une activiste, une photographe, une poète et une auteure. Elle rencontra George Oppen en 1926 alors qu'ils étaient tous deux étudiants. C'est le coup de foudre entre ces deux jeunes gens qui aspirent à s'affranchir de leur milieu respectif : Mary, d'origine chrétienne, rêve depuis le plus jeune âge de s'échapper des petites villes où l'on n'ambitionne pas de s'élever culturellement ni de partir à la découverte du vaste monde ; George, lui, cherche se libérer d'une famille juive qui entend lui dicter un mode de vie dont il ne veut pas. Dès lors, Mary et George partageront tout — et disons-le — l'oeuvre de Mary Oppen n'est pas celle d'une femme effacée qui serait restée dans l'ombre de son grand homme. De tous points de vue, George et Mary seront complices jusqu'au bout. Cela nous vaut le beau récit d'une équipée sur un petit voilier, partant de Détroit, pour rejoindre le cours de l'Hudson via le canal de l'Erié, jusqu'à New York. Puis ce sera le séjour en France (1929-1932), au Beausset, dans le Var, région qu'ils parcourent dans un cabriolet auquel est attelé le fringant Pom-Pon, et où ils créeront, en association avec Louis Zukofsky, resté aux Etats-Unis, une petite maison d'édition. To Publishers. Puis, à leur retour aux Etats-Unis, ce sera l'engagement dans les rangs communistes et un intense activisme dans des combats sociaux. Cela leur vaudra, d'ailleurs, d'être surveillés sans relâche et les poussera à s'exiler au Mexique (1950-1958).

05/2021

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Musicologie

Le langage musical baroque. Eléments et structures, Edition revue et augmentée

Publié en 2014, ce livre est rapidement devenu une référence auprès des enseignants et étudiants de musique. Epuisé, il nous a donc semblé mériter une réédition. L'auteur examine ici un problème complexe et rarement abordé de l'évolution de la musique occidentale classique : comment est-on passé de la musique modale du Moyen Age et de la Renaissance, à la musique tonale de l'époque baroque, musique tonale qui reste majoritaire dans la culture occidentale ? Cette interrogation débouche sur toute une série de questions demeurées obscures et qui font de la période baroque l'aboutissement d'une véritable révolution du langage musical en même temps que sa stabilisation jusqu'à nos jours : pourquoi, parmi les multiples modes possibles au Moyen Age, n'en a-t-on retenu que deux : le mode majeur et le mode mineur ? Pourquoi certains accords reviennent-ils plus souvent que d'autres ; ou encore : pourquoi l'apparition du tempérament égal ? Pour ne citer que quelques aspects. Laurent Fichet retrace et analyse cette évolution en faisant appel aux principaux traités de l'époque, comme ceux de Mersenne et de Jean-Philippe Rameau, ainsi qu'aux théories plus récentes de musicologues comme Carl Dahlhaus, Jacques Chailley, Serge Gut, etc. De plus, il commente et reproduit au fil du texte plus d'une centaine d'extraits d'oeuvres de compositeurs, du XVe au XVIIIe siècle (Josquin des Prés, Pergolèse, Couperin, Bach, Mozart, etc.). Un dernier chapitre est consacré à la pérennité de la musique tonale dans la production musicale contemporaine, notamment à travers la pratique instrumentale ou dans la chanson de variétés. Agrégé de musique et docteur en musicologie, Laurent Fichet a été longtemps chargé de cours à l'université de Paris-Sorbonne tout en étant professeur dans divers collèges et lycées. Inspecteur d'académie depuis 2002, il est aujourd'hui directeur adjoint des services de l'Education nationale en Maine-et-Loire.

02/2024

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Histoire des idées politiques

L'ordre de la transgression. La souverainteté à l'épreuve du temps global, Edition 2022

La période est à la transgression. Transgresser est en effet la nécessité même de l'ordre. Tel est le principe de base de tout pouvoir dès lors qu'il se proclame souverain. Autrement dit, il n'est de pouvoir que transgresseur. Telle est aussi l'énigme de la puissance attribuée à l'Etat depuis son élaboration principielle par Jean Bodin jusqu'aux énoncés de Carl Schmitt dont la formule "est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle" , a permis au XXe siècle de donner un autre contenu, dictatorial, à la question de la souveraineté. L'évolution récente de cette notion prise au piège de la fondation des grands ensembles plurinationaux telle l'Union européenne, réactualise la question de l'adéquation de la souveraineté avec la nation. C'est dans cette logique qu'une archéologie de cette notion paraît indispensable pour évaluer sa double évolution dont la première, transcendante et de type vertical, la fait descendre de la toute-puissance divine jusqu'à son incarnation populaire à travers ses séquences ecclésiales (le souverain pontife), royales, nationales et populaires. Une seconde évolution à partir de la Révolution française, que l'on peut qualifier d'horizontale, l'instaure sur le versant de son incarnation imaginée au sein de la nation, souveraineté nationale, ou au plan de l'universalité des citoyens, souveraineté populaire. Qu'elle soit fondée sur une représentation imaginée collective de soi, la nation, ou sur une identité citoyenne étendue à tous, le peuple, la question de la souveraineté n'est soluble que dans cette double identité, nationale et populaire à travers la question de la démocratie qui apparaît ici fondamentale pour restituer au souverain-peuple la légitimité des choix qu'il opère au travers de la délégation de ses compétences aux représentants qu'il se donne. En fin de compte, la souveraineté est avant tout toute-puissance, et ainsi, il n'y a de puissance politique que découlant d'elle.

05/2022

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Sociologie

L'Amorce N° 1/2024

L'Amorce est la principale revue francophone consacrée à l'étude du spécisme : la discrimination selon l'espèce. Animée par un collectif de philosophes, sociologues, intellectuelles et activistes, elle s'efforce d'analyser les enjeux sociaux, culturels et politiques contemporains dans une perspective antispéciste. Ce premier numéro papier de la revue s'ouvre avec la Déclaration de Montréal sur l'exploitation animale, un texte signé par plus de 500 philosophes dénonçant le traitement des animaux comme des choses ou des marchandises. Il contient aussi des articles de fond, des recensions de livres, des ripostes, des entrevues et une lettre ouverte. Loin des sentiers battus, ces pages proposent un concentré d'analyses pointues et d'idées radicales pour connaître, comprendre et combattre une violence inouïe, largement ignorée.

04/2024

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Andersen

La petite sirène

Le jour de ses quinze ans, la Petite Sirène, qui vit au fond de l'océan avec son père, sa grand-mère et ses soeurs, monte à la surface pour observer le monde des humains. Elle sauve alors un prince de la noyade et tombe amoureuse de lui. Bien décidée à rejoindre la terre ferme, la Petite Sirène va devoir surmonter bien des épreuves...

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Grands textes illustrés

La Petite Sirène

Dans les profondeurs marines vivent le roi de la Mer et ses six filles sirènes. Le jour de ses quinze ans, la benjamine est autorisée, comme le veut la tradition, à monter à la surface de l'eau pour observer de plus près le monde des humains. Fascinée, elle tombe immédiatement amoureuse d'un prince. Pour le séduire, elle accepte de renoncer à sa queue de sirène et de perdre l'usage de sa voix... Cette édition exceptionnelle propose une nouvelle lecture du conte le plus connu d'Andersen et présente des lettres issues de sa correspondance, dont certaines jamais traduites en français. Benjamin Lacombe pose sur La Petite Sirène un regard personnel d'une modernité et d'une sensibilité bouleversantes.

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Classiques

Le Tour du Monde en 80 jours

Lors d'une discussion dans un club de gentlemen à Londres, le calme et excentrique Phileas Fogg fait un pari fou : effectuer le tour du monde en quatre-vingts jours. Mais nous ne sommes qu'en 1872. Le calcul résistera-t-il au déraillement des trains, à la lenteur des bateaux... . et aux multiples imprévus ? Alliant l'exotisme du récit d'aventures et le rythme haletant du roman policier, le plus célèbre des livres de Jules Verne exalte la poésie des grands espaces et la modernité technique.

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Andersen

La petite sirène

Métamorphoses, sorcières, êtres fantastiques, prince et princesse, quête pour atteindre l'impossible, dépassement de soi jusqu'à l'extrême, tous les ingrédients du conte merveilleux sont présents dans La Petite Sirène d'Andersen. Dans ce conte, le destin cruel tragique de la petite sirène se poursuit inexorablement jusqu'au dénouement. Notions littéraires : le schéma narratif du conte, le conte merveilleux, le romantisme Histoire des arts : la marine - un genre pictural, le bestiaire fantastique, la danse, le symbolisme

06/2017

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Science-fiction

Le tour du monde en 80 jours

En 1872, un riche gentleman londonien, Phileas Fogg, parie vingt mille livres qu'il fera le tour du monde en quatre-vingts jours. Accompagné de son valet de chambre, le dévoué Passepartout, il quitte Londres pour une formidable course contre la montre. Et au prix de mille aventures, il va s'employer à gagner ce pari.

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Lectures simplifiées

Le Tour du monde en quatre-vingts jours. Avec 1 CD audio

En 1872, un riche gentleman londonien, Phileas Fogg, parie vingt mille livres qu'il fera le tour du monde en quatre-vingts jours. Accompagné de son valet de chambre, le dévoué Passepartout, il quitte Londres pour une formidable course contre la montre. Au prix de mille aventures, notre héros va s'employer à gagner ce pari.

10/2016

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Sciences de la terre et de la

Revue générale des écrits de Linné. Tome 1

Revue générale des écrits de Linné. Tome 1 / ; ouvrage dans lequel on trouve les anecdotes les plus intéressantes de sa vie privée, un abrégé de ses systèmes et de ses ouvrages, un extrait de ses Aménités académiques, &c. &c. &c. Par Richard Pulteney, traduit de l'anglois, par L. -A. Millin de Grandmaison ; avec des notes et des additions du traducteur Date de l'édition originale : 1789 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Poésie

Trajectoires

"Trajectoires" est la résultante d'un voyage de l'auteur sur la côte ouest de l'Amérique du Nord, de San Francisco à Los Angeles puis Portland, Seattle et Vancouver dont toutes les références au lieu ont cependant été gommées. Il y a plusieurs strates de textes, chacune correspond à un mode de notation : carnet de voyages (les passages les plus "larges"), photographies (à la justification réduite) et enregistrements sonores (à la justification encore plus réduite). Il y a une quatrième strate qui est la reprise inversée du texte qui a une justification entre le "carnet" et la description des photographies. Ainsi, le dernier alinéa est repris dans le deuxième mais réduit de moitié au signe près et ainsi de suite. Le mouvement va également en sens inverse puisque le premier est repris en avant dernier, toujours réduit exactement de la moitié de sa longueur. L'idée suivie par l'auteur étant de créer un sentiment d'anticipation et un autre de réminiscence, les deux s'interpénétrant et conférant au lecteur un rôle d'acteur. Une impression de déjà vu, mais pas tout à fait identique, dans lequel les temps se mélangent et la chronologie est bousculée au profit de formes figées du souvenir. A tout cela s'accolent plusieurs procédures et contraintes, toutes s'enrichissant l'une l'autre : - l'idée d'une phrase qui soit en même temps paragraphe et dans laquelle se lit, à quelques reprises, l'influence de l'alexandrin. Avec cette question : comment créer du rythme dans le "vers libre"? - l'expulsion du sujet. Le sujet, le "je" disparaît. Qu'est-ce que cela suppose en termes d'organisation formelle ? Comment la phrase demeure-t-elle saisissable et qu'est ce qui sourd d'elle quand sujet et objet y deviennent difficilement discernables ? Comme dans cet exemple : "S'observent les échanges de" au lieu de "J'observe les échanges de" . - l'instantané : que cela impose-t-il à la phrase et au rythme d'être d'abord suscité par une primauté iconique ? Car c'est l'oeil, l'image, qui est ici première. - la dilatation et la compression : que peut produire dans un espace (celui du livre) le gonflement ou l'étrécissement de certaines de ses parties, idée explorée musicalement par Boulez avec ses "noeuds de connexion". Le tout produit, au sens propre, une expérience de lecture.

04/2019

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Récits de voyage

Ce que savent les baleines

Renouant avec son amour pour le Mexique, pays auquel il a consacré de nombreux ouvrages de fiction ou documentaires, Pino Cacucci s'attache à une partie méconnue de la Californie, qui n'a rien à voir avec San Francisco, les plages de Malibu, ou les studios de cinéma d'Hollywood. Il s'agit de la Basse-Californie, la Californie mexicaine : la plus longue péninsule du monde, presque deux kilomètres de terre entre l'Océan Pacifique et la mer de Cortès, dont la population s'est battue pour conserver son intégrité et son indépendance face à l'avancée des troupes américaines au XVIIIe siècle. Pino Cacucci est ainsi retourné dans " son " Mexique pour le parcourir et le raconter, du Sud au Nord, de La Paz à la frontière de Tijuana. Il en a tiré ce nouvel ouvrage qui, entre road movie et carnet de voyage, mêle descriptions des paysages exceptionnels (criques marines ou étendues désertiques peuplées de cactus aux formes étranges), anecdotes géographiques et historiques improbables et plaidoyer écologique pour cette région qui le fascine. Le long de la Carretera Federal 1, il a ainsi rassemblé des histoires de pirates et de trésors ensevelis, de jésuites et de missions abandonnées, d'Indiens et de voyageurs perdus. Sur les traces de Steinbeck, qui y voyagea dans les années 1940, il a redécouvert les légendes des reines et des perles géantes. Plus encore, son voyage est marqué par la rencontre avec le peuple des baleines qui viennent se reproduire dans ce qu'il appelle leur sanctuaire (et que J.M.G. Le Clezio évoquait dans le beau texte intitulé Pawana). Cacucci décrit avec émotion ces mammifères aussi gigantesques que fragiles, effrayants et pourtant si sociables envers les humains. En témoignent les criques dans lesquelles elles se rassemblent comme par enchantement pour jouer avec les bateaux des pêcheurs, un contact avec l'espèce humaine qui se retrouve peu dans le reste du monde. Les baleines se regroupent en effet par milliers dans ce qui apparaît comme leur dernier refuge. Sans doute parce que le Mexique fut le premier pays, il y a plus de soixante ans, à instaurer des espaces pour protéger ces animaux à l'intelligence mystérieuse. Les baleines le savent, elles ont certainement compris que les hommes sont tous des assassins, mais que dans cette région du monde vit une humanité plus authentique et plus amicale.

03/2012

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Policiers

Hollywood Stars

?Charlie Rey, un jeune étudiant, va tenter de réussir l'impossible grâce à la rencontre de Sabrina Tores, une actrice de cinéma Hollywoodienne dont il a toujours été fanatique. Mais, Francesca Tores, sa soeur, ne l'entendra pas de cette oreille. Elle aussi est une star de la pornographie. Elle va vouloir mettre la main sur le jeune étudiant, lequel devra en découdre avec Maître Burnes, un avocat redoutable. Celui-ci partira avec l'argent mal acquis que devait remporter Charlie suite à une sélection "Inter Lottery" à Londres dont le directeur se nomme Peter Moore. Plus tard et voyant que Charlie lui oppose une vive résistance, Maître Burnes engagera John, un tueur à gage peu scrupuleux dans le but d'assassiner Charlie afin qu'il ne puisse réussir à s'emparer de cet argent promis par l'avocat. On peut donc le surnommer à juste titre "L'avocat du diable." La suite de Santa Monica, toujours aussi explosive avec le monde des stars, le monde richissime d'Hollywood avec toutes ses joies et ses peines. Cette suite révèle une nouvelle facette du monde de la jet set, strass et paillettes. Au mois d'Août à l'Ohio, une famille bourgeoise s'ennuie de la vie et décide d'y mettre fin en partant en croisière. Emma Jackson, femme au foyer, mais aussi la femme de Steven Peterson, un riche excentrique, se sauvera avec un homme après avoir eu une aventure avec lui sur un bateau, aventure qui ne fait d'ailleurs que commencer. Linda Tores et Franck Tores, les enfants respectifs de célébrités défunts, seront repêchés sur l'île damnée où il y a eu tant de meurtres orchestrés jadis par l'odieux Charlie Rey. Ils viendront en aide aux ados mais ne savent pas qui ils sont, ils ne savent pas comment ils ont survécus depuis tant d'années, ni comment ils ont bien pu échouer ici. Le retour à Santa Monica promet d'être bien rude et les ragots sont déjà de la partie. Un nouveau règne de terreur est sur le point de commencer. Les journaux, les médias, la presse, les paparazzis ne manqueront pas de se relancer dans de nouveaux coups bas et dans de nouvelles aventures pleines de rebondissements. Cinq, quatre, trois, deux, un, action !

09/2018

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Littérature étrangère

Famille modèle

"Deux jours après que sa voiture - une Chrysler LeBaron avec sièges en cuir et options haut de gamme - eut disparu de l'allée du garage, Warren Ziller longeait discrètement les demeures cossues de ses voisins, s'appliquant à boiter au même rythme que son chien". Après La Musique des autres, recueil de nouvelles inventives et déroutantes, Eric Puchner réussit un premier roman saisissant de drôlerie et d'intelligence. Sur le ton de la tragicomédie, il raconte la chute de la famille Ziller, et plus particulièrement du père, Warren, qui a délaissé le bonheur paisible du Wisconsin pour la Californie du rêve américain. Mais rien ne se passe comme prévu et Warren ne peut avouer à sa femme et à ses trois enfants qu'il a investi toutes leurs économies dans un projet immobilier qui vient de tourner au désastre... Un mensonge qui ne sera pas sans conséquences. Au coeur de ce fiasco, entre hilarité et désespoir, Puchner fait preuve d'une parfaite maîtrise du récit. Caustique et brillant, Famille modèle nous offre un portrait original et émouvant de la condition humaine. La presse française "Puchner oscille entre drame et comédie. On pense à John Updike ou à Tom Perrotta... Il laisse entrer dans son talentueux premier roman une certaine étrangeté à la fois bienvenue et prometteuse". Alexandre Fillon, Livres Hebdo "Enfouie sous des strates d'humour grinçant, la sensibilité d'un auteur aux sentiments humains". Clara Georges, Le Monde des livres La presse américaine "Lire Famille Modèle, c'est assister fasciné à la chute et au démantèlement d'une famille ordinaire, grâce à une écriture saisissante et à l'accumulation de scènes mémorables". The San Francisco Chronicle "Un premier roman déchirant. Avec une attention méticuleuse, Puchner trouve une certaine beauté dans cette solitude qui sépare les membres d'une même famille". Publishers Weekly "Ce qui impressionne le plus, c'est cette capacité que possède Eric Puchner à rendre crédibles tous ses personnages, même quand il passe de l'un à l'autre". ELLE "C'est l'idée même de la famille qui se dévoile dans ce roman au style élégant et maitrisé". The Los Angeles Times "Eric Puchner est un écrivain extraordinairement talentueux. C'est un maitre de l'ambiance et du ton". The Boston Globe "La conclusion s'impose : Eric Puchner possède un talent colossal". McSweeney's

08/2011

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Rock

Welcome to my jungle. 100 albums rock et autres anectodes dépareillées

Le livre que vous tenez entre les mains ne consiste pas en un classement des albums incontournables du rock. Pas tout à fait en tout cas. Il ne s'agit pas non plus du récit de la vie d'une célébrité. Gilles Rolland n'a pas composé de tubes, n'a pas réalisé le grand film de toute une génération et n'a pas collaboré avec des pointures. Ce qu'il fait, c'est écrire. Un journaliste furieusement indépendant né dans la froidure de l'Aveyron, élevé à Carmaux, soit l'ex-ville la plus punk de l'ouest de l'Europe comme aiment à le dire celles et ceux qui ont de tout temps oeuvré à sa reconnaissance à travers la musique binaire à crête (ou pas) et qui aujourd'hui, exerce depuis la campagne toulousaine. Ce livre raconte donc son amour pour le rock and roll au sens large, à travers une sélection somme toute personnelle de 100 albums. Et s'il y est donc question de l'importance capitale de Lemmy Kilmister, de l'âge d'or de la musique psychédélique à San Francisco pendant les années 60, de Grace Slick du Jefferson Airplane, de Janis Joplin, de Dave Grohl, de Rammstein, des Guns N' Roses et de Johnny Cash, l'auteur en profite pour disserter au sujet de son obsession pour les T-shirts rock, raconte ses années passées au sein de plusieurs groupes de reprises comme s'il avait joué avec les Rolling Stones, déclare sa flamme aux Beatles et aux Doors, tente de réhabiliter une gloire oubliée de la country et exprime sa passion concernant les lieux qui ont vu jadis se produire de grandes choses, égrainant ici ou là des souvenirs relatifs (ou non) à ses séjours aux Etats-Unis. Ici, on parle d'Ozzy Osbourne avec la même déférence que si ce dernier avait trouvé un remède miracle à une maladie obscure pour mieux souligner le pouvoir du rock and roll. Un livre habité par un désir de transmission, que Gilles adresse à ses enfants mais aussi à toutes celles et ceux qui comme lui, ne peuvent pas concevoir l'existence sans musique. Un voyage dans la psyché un peu bordélique d'un quadragénaire qui quelque-part, pense qu'il a toujours 20 ans, ici en pleine introspection, au coeur d'un univers dans lequel il se peut que vous vous reconnaissiez...

03/2021

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Témoins

Joseph Vialatoux (1880-1970)

Le livre introduit dans la pensée citoyenne et politique de Joseph Vialatoux (1880-1970), un grand représentant du catholicisme social français de la première moitié du vingtième siècle, et le met dans un contexte de pensée qui dépasse les frontières de la francophonie. Les trois sujets importants sont ici articulés : la critique du totalitarisme, le défi de la liberté, et enfin la légitimité de la résistance. En effet, Vialatoux, qui appartenait au cercle des catholiques intellectuels autour du philosophe et journaliste Marius Gonin, a répondu avec ses amis à l'appel du pape Léon XIII d'entrer dans le dialoque avec société et de défendre ici les principes chrétiens. De ses textes politiques il est donc possible de dégager trois grande lignes de sa pensée dans laquelle Vialatoux défend surtout la personne humaine et la société civile ouverte. D'abord, il s'agit de la critique des régimes totalitaires du vingtième siècle. Vialatoux a découvert une forte ressemblance entre les systèmes totalitaires, représentés alors par le nazisme et le communisme, et la conception de société de Thomas Hobbes. La combinaison curieuse de l'irrationnel et de la logique pure de Hobbes correspond tout à fait aux systèmes totalitaires modernes. Ensuite, le refus du totalitarisme a provoqué chez Vialatoux la question sur la liberté humaine. En fait, cette dernière représente la condition nécéssaire pour la société politique. Dans cette partie du livre nous mettons Vialatoux, en tant que philosophe chrétien, en confrontation avec d'autres penseurs de la liberté, dont Isaiah Berlin, Hannah Arendt ou Erich Fromm. Finalement, le troisième thème proposé et articulé avec les deux précedents concerne la capacité humaine de s'engager dans la société. Cette capacité se révèle de la manière la plus évidente justement dans les moments sombres de l'histoire de la nation. Dans sa pensée citoyenne Vialatoux a développé ses réflexions sur la résistance pendant la deuxième guerre mondiale et posé la question sur la légitimité du pouvoir politique. Même si Vialatoux ne s'est pas référé expressément une seule fois aux sources d'inspiration, il est très frappant comment il s'est rapproché du schéma scolastique tardive, qu'on trouve par exemple chez Francisco Suárez. Alors, par ce fait il a expliqué non seulement ce que c'était le pouvoir politique, mais de plus il a prouvé la continuité dans la pensée sociale chrétienne entre la fin du seizième et du vingtième siècle.

03/2021

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Art contemporain

Vivre à FranDisco

Dans une caserne d'un autre temps, dans la cantine des cantines, Marcel Schmitz achève son déjeuner. Après cet essentiel moment de pause, il retourne à la mère de ses obsessions : une cité céleste descendue sous ses doigts sous forme de morceaux de carton dessinés et de bouts de scotch. Nombre d'aventuriers avaient pu entrevoir FranDisco mais jusqu'à présent nul n'avait pu y vivre. Grâce à Thierry Van Hasselt, ce sera chose faite. Comme les victimes d'une hallucination collective, illuminés par une utopie intime, nous irons à FranDisco. Depuis les premiers rounds de Match de Catch à Vielsalm, Thierry Van Hasselt trouve toujours une bonne excuse pour rendre visite à La " S " Grand Atelier. Un jour qu'il souhaitait étrenner son nouveau rotring - stylo permettant un trait très fin -, lui qui joue si brillamment de la matière, il a été à la rencontre de Marcel Schmitz. Artiste trisomique, Marcel a longtemps dessiné des villes abyssales aux innombrables fenêtres. Puis il est passé à l'urbanisme en trois dimensions, avec scotch et carton : la ville de FranDisco était née. Fran Disco, hommage franc à San Francisco. Thierry a donc commencé à dessiner d'après nature la ville de Marcel, en constante évolution, mais aussi à écouter l'histoire de ses habitants, à qui seule la voix de Marcel permet d'exister. Il a dessiné Marcel la construisant, faisant peu à peu de lui le personnage principal d'une histoire qui a aussi peu de limites que l'imagination de l'architecte. Une histoire où Marcel vit à FranDisco. Alors ce qui devait arriver arriva, car à La " S ", deux créations augurent souvent une troisième : Thierry et Marcel se sont contaminés. Marcel a repris ses crayons pour s'immiscer dans les dessins de Thierry, tandis que Thierry donnait trait à la vie de Fran Disco. Invités à exposer en des lieux prestigieux, comme à la galerie agnès b. (Paris), les aventures artistiques de Thierry et Marcel se sont invitées dans la bande dessinée, témoignage de leur lien et de l'essor de leur projet, mais aussi et surtout de l'affirmation de Marcel en tant que créateur. La ville de Marcel ne cesse de grandir. Le livre qui la raconte vous permettra d'y pénétrer et de suivre son créateur, votre guide. Alors bienvenue à Fran Disco, une ville rêvée, une ville de rêve. Vous allez faire un merveilleux voyage.

04/2016

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Poésie

Sur la voie abrupte

Jean-Claude Caër a pensé ce recueil durant cet étrange printemps 2020 où le gouvernement nous intimait de nous claquemurer et de limiter nos déplacements à l'essentiel. Plutôt que de rester à Montmartre sans pouvoir n'y rencontrer personne, Caër a décidé de retourner vivre avec sa femme dans la ferme même où il est né, à Plounévez-Lochrist. Ce retour amont sur les terres de son enfance semble l'avoir remis en contact avec tout un pays qu'il avait en partie refoulé lors de ses virées aux bouts du monde, celui, empreint d'une certaine raideur léonarde, de ses parents et grands-parents : "chaque route, chaque talus, chaque sentier / plongent vers les ancêtres" . Ce repaysement forcé est pour l'auteur l'occasion d'une inhabituelle mise à nu, alors même qu'il écrit depuis toujours une sorte de journal de sa vie en poèmes. Entre les ancêtres et lui s'établit un dialogue fait tantôt de connivence tantôt d'effroi : il faut d'ailleurs entendre ce mot d' "ancêtres" dans un sens large, qui recouvre à la fois ceux que la nature lui a donnés pour parents, et ceux qu'il s'est donnés pour maîtres parmi les grands morts : poètes, architectes ou sculpteurs (au cours de ses voyages d'avant et d'après le confinement, Caër se rend par exemple à Saint-Pétersbourg au musée Anna Akhmatova ou au cimetière non catholique de Rome où il se recueille sur les tombes de Shelley et Carlo Emilio Gadda). Reste que ses souvenirs les plus marquants lui sont redonnés en 2020 à travers le paysage immémorial de la Bretagne, où l'intermittent voyageur des confins qu'il est, angoissé par le désert d'hommes alentour, s'attache aux bernaches, ces oiseaux migrateurs en partance pour la Sibérie. Il y a quelque chose d'émouvant à voir Caër faire alors un usage quasi-magique d'objets, au premier rang desquels il y a la machine à écrire étiquetée du Vietnam qui lui vient du grand-père d'une amie, administrateur autrefois sur le territoire des Moï. En voyageant, en écrivant, Caër aura peut- être accompli sous le signe du bonheur ce que ses ancêtres, eux, auront fait, plus ou moins, par nécessité : au séjour contraint de son père en Allemagne pendant la guerre de 40 répond son propre désir - alors empêché - d'une marche en Forêt noire. Le recueil est composé de sept parties ; celle du confinement occupe le centre et donne la tonalité générale au volume qui, s'ouvrant sur une suite de poèmes en hommage discret à sa femme, s'achève, comme dans son précédent opus, sur une évocation de sa mère à l'agonie. Pour autant, ce livre quasi testamentaire, d'adieu au voyage ("Sur la voie abrupte, le monde ne reviendra pas".) n'est pas lugubre ; il est porté par une passion de la vie et un art de la légèreté qui se veut un peu japonais. Cäer évoque, dans l'esprit des haïkus, les sujets les plus graves sans jamais peser : "Après la pluie, les amis. / Après les amis / La neige. / Ah, quel délice ! "

04/2023

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 3, 1950-1959, Edition de luxe

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 3 : 1950-1959 Le cinéma français des années 50 n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Coincé entre un âge d'or qui s'est prolongé jusqu'à la fin des années 40 et l'avènement de la modernité des années 60, la décennie 50 a vite été taxée de conformisme ; une période de "Qualité française" - formule péjorative des Cahiers du cinéma - qui voit tout de même naître des oeuvres aussi importantes que La Beauté du diable (René Clair), Le Plaisir (Max Ophüls), Casque d'or (Jacques Becker) ou La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara), on se contenterait de moins ! Surtout, avec la démocratisation de la couleur (French Cancan, magnifique hommage de Jean Renoir à son père), l'émergence d'un nouveau polar (Touchez pas au grisbi, Du rififi chez les hommes), l'avènement de nouvelles actrices plus en phase avec leur époque (Martine Carol, Jeanne Moreau, Anouk Aimée et bien sûr Brigitte Bardot), le cinéma français entame déjà sa mue. Et si en 1959 sortent les premiers films de la Nouvelle Vague (Le Beau Serge de Claude Chabrol et Les Quatre Cents Coups de François Truffaut), toute la décennie aura témoigné préalablement d'une aspiration à la modernité : de Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants) à Alain Resnais (Nuit et Brouillard, Hiroshima mon amour) en passant par Jean-Pierre Melville (Deux Hommes à Manhattan) et Henri-Georges Clouzot (Le Mystère Picasso). Une histoire du cinéma français vous invite ainsi à plonger dans les années 50, une décennie aussi riche que variée. 190 photos NB et couleur. Version luxe cartonnée.

11/2021

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Thrillers

Aveuglément

Un polar littéraire sans excès de violence, rédigé avec un talent d'écrivaine accomplie, qui nous parle de relations familiales toxiques, d'amour excessivement possessif, avec des personnages qui doivent réinventer leur vie après avoir choisi de disparaître ou frôlé la mort. Tendu, émouvant, sensible, captivant. " Il avait pourtant l'impression qu'il était parvenu à s'apaiser. A occulter ce passé. Ce passé qu'il s'apprête à réveiller, au risque de transformer ce monde englouti en terre brûlée. " Depuis sa dernière affaire au cours de laquelle il a été gravement blessé et a échappé de peu à la mort, l'ex-commissaire Bruno Schneider ne retrouve pas son aplomb ni l'énergie sereine qu'est censée procurer une santé désormais recouvrée. C'est pour cela qu'il accepte enfin de partir quelques jours en vacances avec Carla, sa femme, qui lui en a presque intimé l'ordre. Il essaie vainement de se distraire mais ne parvient pas totalement à décrocher, surtout quand il commence à sentir que quelque chose d'anormal se trame autour de lui. Son ex-collègue Sophie Costa ne peut bientôt plus lui cacher la vérité : une disparition très inquiétante a été signalée. Est-ce lié au retour en ville d'un individu que personne n'attendait ? Cet homme, c'est Marco. Sept ans auparavant, il a été déclaré mort, noyé dans le lac. Son corps est resté prisonnier des eaux, mais ses affaires sur la plage ont suffi à établir les causes de son décès. Il a laissé derrière lui un fils de trois ans et une veuve inconsolable. Alors pourquoi revient-il aujourd'hui ? Quelle menace représente-t-il pour ceux qui sont liés à lui ? Le jour de son arrivée, Marco, angoissé à l'idée de se retrouver sur les lieux de son ancienne vie, bouscule maladroitement un aveugle. Il s'appelle José et lui aussi essaie de refaire surface dans la ville qu'il connaît depuis toujours mais ne peut maintenant plus voir, un AVC l'ayant privé de sa vue. Se doutent-ils qu'ils sont dès lors tous deux pris dans un engrenage qui va lier à jamais leur destin ? Laurence Voïta a reçu le prix du Polar romand en 2021 pour l'un de ses précédents romans : Au point 1230.

06/2023

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Littérature française

Métamorphose

Pour célébrer la métamorphose, thème choisi cette année par la maison du Faubourg-Saint-Honoré, Actes Sud et Hermès publient un nouvel ouvrage dont la forme évoque celle du grimoire ou du livre de contes. Précédés d'une contribution d'Alberto Manguel qui installe le décor, dix textes de fiction, inédits pour certains, abordent la métamorphose sur le mode du rêve ou du fantastique, de l'anticipation, de l'humour et de l'extravagance. De l'inquiétante étrangeté poétique des romanciers japonais, Yoko Ogawa, Akiyuki Nosaka et Akutagawa Ryûnosuke, à l'univers captivant du maître du suspense fantastique José Carlos Somoza, au conte satirique et cauchemardesque de Mikhaïl Boulgakov, en passant par les aventures délectables et joyeusement déroutantes des nouvelles inédites d'Agnès Desarthe, de Véronique Bizot et de Cécile Ladjali, ou encore dans la fantaisie cruelle des short stories d'Aimee Bender, chacun de ces textes explore une facette différente du phénomène que la poésie d'Ovide a introduit dans la littérature. Douze photographies, réalisées par Sarah Moon, photographe et cinéaste qui transforme le monde en matériau de ses contes, se déploient en très grand format comme autant de métamorphoses du livre lui-même. Elles apportent un réjouissant contrepoint visuel à ces récits fantasques, pour ne pas dire fantastiques. L'artiste a sélectionné certains objets de la collection "Petit h", en eux-mêmes inspirés par une poésie de la métamorphose. A une théière poussent ainsi des ailes de bois, un carré de soie se mue en collier d'air, un Kelly déconstruit se fait tabouret... Les chutes, bris et surplus des ateliers Hermès forment en effet la matière des détournements opérés depuis 2010 par Pascale Mussard et son équipe pour la ligne "Petit h". Renversant le "Ceci n'est pas une pipe" de La Trahison des images de Magritte (1929), Sarah Moon propose à son tour "Ceci est ? ", un jeu et un rêve autour des choses, des lettres et de leurs ombres. Contradictions et paradoxes alternent avec des juxtapositions à la littéralité réjouissante. Sarah Moon use d'un arsenal de décalages spirituels, souvent métonymiques, hérité du surréalisme. Sa façon douce, presque cotonneuse, s'accompagne d'une espièglerie inattendue. Le dialogue surprenant du récit et de l'image reflète finalement de manière saisissante et décuple pour le plus grand plaisir de l'oeil et de l'imagination la puissance créative de la métamorphose.

10/2014

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Romans historiques

La poudrière d'Orient Tome 3 : Le guêpier macédonien

Janvier 1917. Les ordres de Paris sont formels : il faut tenir le front de Salonique, résister. Que la péninsule des Balkans tombe aux mains de l'ennemi, c'en est fini de la route maritime vers Alexandrie, Suez et les Indes. Un enjeu primordial pour les stratèges, une aberration pour les poilus d'Orient, toujours sur la brèche, privés de courrier, de perm's, harassés par de vaines escarmouches et par les maladies, harcelés par des Turcs et des Bulgares jusqu'au-boutistes. En mer, les Allemands se font plus menaçants. Au débouché de l'Adriatique, un sous-marin attaque les renforts alliés en route pour Salonique. Les bleus se noient par dizaines, avant même d'avoir pu combattre. Rescapée du naufrage, infirmière aussi belle qu'héroïque, Carla survit pour l'amour de Paul Raynal, le soldat du génie qui occupe ses pensées et qui l'attend là-bas. Mais la guerre n'a que faire des sentiments. A Monastir, les jeunes gens se manquent de peu. Paul a dû partir pour le mont Athos, un repaire de royalistes grecs. Aux abords du pic vertigineux, ces derniers continuent à faire parler la poudre et à ravitailler secrètement les Allemands. À peine sa mission accomplie, Paul est envoyé en Macédoine, l'un des secteurs les plus exposés, où il retrouve ses premiers compagnons d'armes. Trois années de guerre ont mûri ces hommes de bonne volonté, ces enfants soldats passés du village natal à l'enfer des combats, de la douce France à la Mère patrie : Paul Raynal le natif du Quercy, Vigouroux le zouave de Limoux, Duguet l'artilleur niçois - mais aussi Leleu le Dunkerquois, les nord-africains Rosario et Ben Soussan, Mikaël l'andartès, Robert Soulé le mennonite de Belfort, et André Schuster le bûcheron d'Orbey. Tous ces braves savent désormais qu'ils sont liés à ces heures de gloire et de sang : la bataille de Larissa et la reddition des armées royalistes, la destitution du roi Constantin pour germanophilie et son départ en exil sur son yacht, l'incendie meurtrier du quartier juif de Salonique, les mutineries des soldats russes gagnés par les idées révolutionnaires, les raids de la Main Noire. L'Histoire se lait sous leurs yeux et c'est eux qui la font bon gré mal gré. L'Histoire on s'en souvient, les hommes on les oublie...

06/2004

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Critique littéraire

Le courage N° 4/2018 : Minorités supérieures ?

Le Courage, revue internationale annuelle, en plusieurs langues, est en réalité un essai à plusieurs auteurs, en 2018, les " Minorités supérieures ?" . L'infériorité numérique ne fait pas plus l'infériorité " morale " que la majorité ne prouve la raison. Depuis quelques années, les minorités sont honnies ; on les accuse d'être des " communautés " , de faire sécession, de comploter contre la majorité pour leur profit. Il en va des minorités comme de tout dans l'humain, le bien et le mal y sont partagés. Des minorités inférieures existent sans doute, comme " le paquet de déplorables " qui a voté pour Trump, élu avec moins de voix que son adversaire, mais y a-t-il des minorités supérieures ? En tout cas, en tant qu'inférieures en nombre, on leur doit l'attention et le tact. C'est à quoi les auteurs du Courage 4 réfléchissent dans ce numéro. On y trouvera un agrégé de grammaire conversant avec un jardinier chinois ; le grand architecte Paul Andreu (ah, les architectes) parlant avec le grand artiste abstrait Carlos Cruz Diez (ah, l'art contemporain !). Loïc Prigent parle des snobs. Sandrine Treiner, des idiots utiles ayant fait la gloire d'un roman qui prédisait l'élection d'un président islamiste en France, et Oriane Jeancourt-Galignani, des critiques littéraires aussi précieux et menacés que la mulette perlière d'eau douce. Clémentine Mélois propose des images inquiétantes et cocasses, Philippe Corbé écrit sa première fiction, où il est question d'un homme devenant femme. Charles Dantzig étudie les idées majoritaires qui peuvent faire tant de mal aux écrivains, comme celle de la beauté. Romila Thapar, une des plus grandes historiennes de l'Inde, co-fondatrice de l'Université Nehru à New Delhi, explique ce que c'est que de tenter d'enseigner sous la terreur nationaliste indoue. Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, fait dans un discours crucial les premières excuses officielles d'un pays à une minorité, la LGBTIQ. La grande généticienne Evelyne Heyer explique le destin des minorités supérieures, et on lira l'étonnant récit de vie de Dorothée, Pygmée persécutée chez les Tutsis et les Hutus, car on est toujours la minorité d'une minorité. Comme à chaque numéro, trois écrivains débutants ont une conversation atour du thème de l'année et publient leur première fiction ou leurs premiers poèmes. Ecrits en français, italien, anglais.

04/2018

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Critique littéraire

Aguets. Journal 1988

"Cette fois nous n'avons plus le prétexte de Rome, de l'Italie, du voyage, du spectacle du monde : el viajo que narro es... autour de ma chambre, comme dit Carlos Argentino Daneri, l'admirable et ridicule poète, Second Prix National de Littérature, que Borges met cruellement en scène dans son Aleph. Et les aguets dont il est ici question sont bien souvent déçus, fatalement. Peuvent-ils offrir autre chose, dès lors, qu'une décevante lecture ? Pertinente inquiétude, certes, si je puis me permettre. Tandis que, d'un autre côté... , comme dit cette fois Laforgue, qu'en serait-il, je vous prie, d'une lecture qui ne serait pas décevante ? La littérature - nous n'y prétendons pas tout à fait, mais tout de même - la littérature ne commence-t-elle pas à la phrase qui ne fait pas absolument son travail, qui ne dit pas exactement ce qu'on s'attendrait à ce qu'elle dît, qui ne donne pas ce qu'on a payé pour qu'elle nous fasse entendre ? Et le comble de la forme journal, d'autre part, son essence, sa fin, son fin des fins, ne serait-ce pas de montrer un homme qui tiendrait avec une si maniaque assiduité son journal qu'il ne pourrait plus avoir d'autre activité journalière que celle-là, puisqu'elle lui prendrait tout son temps ? J'écris que j'écris Aguets, voilà quoi. Si notre scribe avait une existence palpitante, au contraire, s'il faisait tous les matins la révolution, l'après-midi la guerre, le soir l'amour et la nuit la critique de la Raison pure, non sans déjeuner entre temps avec Gorbatchev, goûter avec le prétendant au trône de Moldavie pour finalement dîner avec Arielle Dombasle, ou Marie-France Garaud, voire Bertrand Poirot-Delpech, ou l'inverse, je ne sais plus, il se ferait la part trop belle, à mon avis, et ce ne serait plus de jeu, vraiment. Ici rien de tel, rassurez-vous. Rien dans les mains, rien dans les poches (encore que...). Lisez Aguets, je ne saurais trop vous le conseiller : on s'y tient les côtes de bout en bout. C'est un bloc de pur glamour. Et l'on reste pantois de voir l'univers entier avec ses plages, ses bars, ses basiliques, ses cuisines, ses critiques littéraires, ses tragédies et ses beaux promenoirs, tenir à l'aise dans une si mince plaquette".

11/1990

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Musique, danse

La métaphore musicale de l'harmonie du monde à la Renaissance

Comment dire le sacré ? Comment résoudre l'attrait irrésistible pour le principe de l'Unité alors que tout spectacle du réel renvoie à l'évidence troublante de l'altérité ? La musique par la magie des accords, la complexité des sons, la richesse de l'inventivité humaine, ne pouvait-elle pas, à bon droit, espérer rendre possible un tel espoir ? Ne pouvait-elle pas aller jusqu'à exercer un réel pouvoir de régénération de la nature entière, élevant les âmes, fédérant corps et esprits en un même idéal, jusqu'à ce que le mystère opère et que l'esprit de concorde des premiers commencements rejoue la symphonie initiale désaccordée par les colères humaines ? A l'aube du XVIe siècle, en cette première Renaissance, un Frère franciscain vénitien, Francesco Giorgio veneto (Zorzi), polyglotte et érudit, releva le défi en un ouvrage encyclopédique extraordinairement original, le De harmonia mundi (publié en 1525), hymne somptueux grâce auquel il espérait, par une écriture symbolique puissante, faire réentendre, aux hommes et à Dieu, les sons oubliés de l'harmonie de la création que les conflits de tous bords menaçaient d'étouffer. Un tel projet, salué par les rois et la papauté, pouvait alors se comprendre en ces temps où les guerres de religion n'avaient pas encore dévasté l'Europe, ni les troupes turques menacé les frontières. Mais, comment expliquer que, plus de cinquante ans plus tard, quelques courtes années après la sanglante nuit de la saint Barthélemy (1572), en un temps résolument déboussolé, un chrétien kabbaliste extrêmement renommé, Guy le Fèvre de la Boderie, n'eut de cesse de traduire la totalité de l'hymne latin en français, L'Harmonie du Monde (1578), dans l'espoir engagé que se rejoue, par et avec les accords harmonieux de l'hymne franciscain, l'avènement espéré d'une paix concordiste et harmonieuse politique autant que spirituelle. Un tel anachronisme, hymne solaire réapparu inopinément en un décor de sang, met en perspective de façon problématique l'utopie du projet initial mais ainsi, réactualise sous des formes très modulées la quête d'un discours du sacré en quête d'harmonie en des temps susceptibles d'en avoir perdu l'image et le son. Dans son livre La métaphore musicale de l'harmonie du monde à la Renaissance Myriam Jacquemier, spécialiste de l'histoire des idées et des imaginaires de spiritualité à la Renaissance, relève à son tour le défi audacieux de redonner vie et sens à ce rêve puissant d'une paix harmonieuse née de la musicalité du monde, voulue autant par les hommes que par les Dieux. L'aventure paraît d'un autre temps mais une telle étude convoque des problématiques, des thématiques, des recherches rhétoriques d'une évidente universalité et d'une constante contemporanéité. De Platon aux derniers Valois, le lecteur suit, grâce à une écriture érudite mais engagée, les successives représentations des imaginaires politiques et religieux qui, depuis si longtemps, ont investi la musique du pouvoir sacro-saint d'adoucir les moeurs.

10/2020

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Musique, danse

Pratique de la musica ficta au XVIe siècle dans les tablatures de luth. Edition en 2 volumes

Les tablatures de luth ont l'immense avantage sur les autres sources musicales, qu'elles soient vocales ou instrumentales, de noter non pas les notes de musique, mais les lieux où placer les doigts de la main gauche sur la touche. Par conséquent, les altérations y sont précisément indiquées. Grâce à leur analyse, nous obtenons une sorte de photographie des pratiques des instrumentistes du XVIe siècle. Le répertoire étudié se concentre sur les transcriptions de chansons, de motets et, dans une moindre mesure, de danses de Francesco da Milano, Albert de Rippe, Jean-Paul Paladin, Guillaume Morlaye et Adrian le Roy, sans exclure les compositions originales que sont les fantaisies. L'original a été reproduit à chaque fois que cela était possible. La transcription diplomatique en notation musicale permettra aux lectrices et lecteurs qui ne sont pas luthistes de les décrypter. Avant d'aborder un tel répertoire, il est absolument nécessaire d'exposer quelques principes essentiels sans lesquels il ne serait guère possible de tirer des conclusions utiles sur les pratiques des musiciens du XVIe siècle. Cela fait l'objet des trois premiers chapitres. Les six chapitres suivants abordent la question de l'emploi des tons anciens et de leurs altérations accidentelles dans les tablatures de luth, pratique désignée aujourd'hui - d'une manière quelque peu réductrice puisque certains accidents appartiennent à la musica recta -, par l'expression musica ficta, d'où le titre de cet ouvrage. Enfin, les trois derniers chapitres sont consacrés à des questions particulières : emploi des intervalles augmentés et diminués ; altérations dans la figuration et les tons ambigus. Ce volume a été conçu de manière à ce qu'il soit possible de consulter un chapitre indépendamment des autres en fonction de ses propres recherches d'où la présence de nombreux renvois permettant soit d'effectuer des comparaisons soit de retrouver une notion nécessaire à la compréhension du propos. La table des matières, l'index des termes techniques et celui des noms propres permettent aussi de s'orienter dans l'ouvrage. Les bibliographies donnent aussi bien les références des sources musicales et théoriques que celles des éditions modernes et de la littérature musicologique. Grâce aux pratiques exposées dans le présent volume, les interprètes pourront (ré)introduire les altérations, lacunaires dans les tablatures de clavier ou les danseries, avec le plus haut degré possible de vraisemblance. En effet, si l'interprétation authentique de la musique ancienne demeure une utopie, l'observation rigoureuse des pratiques du temps permet au moins d'étayer nos choix. Cette recherche sera aussi profitable aux chanteurs. Certes, la pratique des altérations est parfois fort différente dans le répertoire instrumental, particulièrement en ce qui concerne la figuration. Cependant, nous y retrouvons également nombre d'altérations attestées non seulement dans les sources vocales, mais aussi dans les traités du XVIe siècle. Une bibliographie des sources de l'original vocal de chaque tablature étudiée a donc été établie.

05/2018

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Montagne

Derrière la montagne. La face cachée du tableau

Rencontre au sommet entre la bande dessinée et la peinture de montagne : les cadavres exquis des dessinateurs d'aujourd'hui redonnent vie aux oeuvres alpines des grands peintres classiques. La montagne a largement inspiré les peintres des XIXe et XXe siècles, et si leurs oeuvres continuent de nous impressionner, elles ont également trouvé un écho chez des artistes majeurs d'aujourd'hui. Derrière la montagne - La face cachée du tableau propose une synthèse de deux univers passions de la maison Glénat : vingt-sept dessinateurs ont "interprété" vingt-huit tableaux appartenant au Fonds Glénat, à des collectionneurs privés ou aux grands musées alpins. Selon leur fantaisie, leurs références, leurs préoccupations, ils se sont approprié l'envers du décor et ont imaginé ce qui s'est passé avant, pendant, après la scène représentée. Que la montagne leur soit familière ou étrangère, ils ont retrouvé les thèmes traditionnels de son imagier : alpinistes en péril, avalanches, troupeaux et bestiaire fantastique, tempêtes et ciels radieux, refuges et chaumières pittoresques, torrents et glaciers et les ont abordés souvent avec humour, parfois avec pessimisme, toujours avec délectation. Les peintres d'hier à l'honneur sont Charles BERTIER, Eugène Victor BOURGEOIS, Edouard BRUN, Gustave DORE, Emile GODCHAUX, Laurent GUETAL, Jean Baptiste Louis GUY, Ernest Victor HAREUX, Paul HELBRONNER, Johan Barthold JONGKIND, Johann WILHELM, Julius KÖHNHOLZ, Karl-Joseph KUWASSEG, Peter Vilhelm Carl KYHN, Gabriel LOPPE, Mathias Gabriel LORY, Bénédict MASSON, Alexis Nicolas NOËL, Diodore RAHOULT, Hippolyte RAVANEL, François Edme RICOIS. Quant aux dessinateurs contemporains s'étant prêté au jeu : ALFRED, Olivier BALEZ, Fred BERNARD, BOUCQ, BUCHE, CHABOUTE, Glen CHAPRON, COSEY, Nicolas DEBON, Jean-Yves DELITTE, DROUIN, ESPE, David EVRARD, Amélie FLECHAIS, KERAMIDAS, Malo KERFRIDEN, Timothé LE BOUCHER, LOUSTAL, MISS PRICKLY, Mélissa MORIN, PHILAN, Jean-Marc ROCHETTE, Olivier SUPIOT, Didier TARQUIN, TEBO, Ronan TOULHOAT et Olivier VATINE. Il en résulte de ces dialogues artistiques vingt-huit diptyques, pour une soixantaine d'oeuvres au total, présentés au couvent Sainte-Cécile à Grenoble dans une exposition conçue par par le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création, à découvrir du 6 décembre 2019 au 14 mars 2020.

12/2019