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Demon slayer

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Thrillers

Memories

A l'aube, une jeune femme, vêtue d'une simple chemise de nuit, est découverte gravement blessée au fond d'un fossé le long d'une route de campagne. Elle ne se souvient de rien, sauf d'un prénom : EMILIE. Aucun signalement de disparition, aucun témoin. Son identité est un mystère. Cependant, la découverte d'un objet tranchant à ses côtés et de traces d'ADN relevés sur ses vêtements la plonge au coeur d'une affaire criminelle. En attendant son procès, Emilie est détenue à l'hôpital psychiatrique, et confiée au renommé Professeur Berthier. Malgré les éléments incriminants, le psychiatre refuse de croire en la culpabilité de sa patiente. Il implore alors l'aide d'Adam, un ami thérapeute prêt à braver l'interdit pour contribuer à prouver son innocence. La thérapie devient ainsi un périple vers l'inconnu, où chaque révélation est une pièce du puzzle psychologique qui compose Emilie, compliquant davantage l'affaire. Quelle est la véritable nature de la jeune femme, et quels sont les événements qui l'ont conduite à cet état ? Adam, en lutte permanente contre ses propres démons, se laisse peu à peu séduire par le charme énigmatique d'Emilie, dont l'apparente fragilité dissimule une dualité troublante. Au fil des heures, la frontière entre réalité et illusion s'estompe, mettant à l'épreuve la confiance d'Adam envers la jeune femme et en lui-même. Pourtant, tous les détails ont une importance... Ils n'ont qu'une journée. Parviendront-ils à dévoiler le passé, ou sont-ils déjà tous prisonniers des secrets qu'il renferme ? Plongez dans ce roman psychologique intense où la frontière entre innocence et culpabilité s'efface dans l'obscurité des souvenirs retrouvés. Une intrigue envoûtante qui vous captivera jusqu'à la dernière révélation...

04/2024

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Histoire internationale

Louis II de Bavière. Le trône et la folie

Louis II de Bavière entendait " demeurer une éternelle énigme pour lui et pour les autres " et le but a été atteint. Dès le jour de sa mort, il est devenu le Märchenkönig, le roi de légende dont l'image s'affiche encore dans les rues de Munich et attire les foules vers les châteaux de Bavière. Mais le mythe a masqué le véritable personnage. Louis était-il fou ou un simple original ? Fut-il un mécène, un grand artiste ou un pâle imitateur construisant d'étranges édifices ? Quelles furent ses amours et quels furent ses liens avec Sissi, l'impératrice d'Autriche dont il faillit épouser la jeune soeur ? Quelle fut la raison de l'attachement passionné qu'il éprouva pour Wagner dont il demeura l'inlassable mécène ? Comment gouvernait-il son pays ? Même les conditions de sa mort restent mystérieuses. Fut-il assassiné ? Devint-il un meurtrier ? Car au soir du 13 juin 1886, ce furent bien deux corps que l'on trouva sur les rives du lac de Starnberg. Dans cette biographie, Catherine Decours a tenu compte des dernières recherches concernant notamment la falsification du Journal laissé par Louis II. Elle révèle un homme qui, dans une période décisive pour la Bavière, a affronté avec ses démons une histoire tragique, un souverain qui, au prix de grandes souffrances, a réussi sans le vouloir l'une des plus étranges mystifications de l'histoire. Catherine Decours est l'auteur de La lettre à Alexandrine (mémoires apocryphes de Charlotte Corday) couronné par l'Académie française, prix de la Ville de Caen, de La dernière favorite (biographie de la comtesse du Cayla), prix de la Biographie de l'Académie française, prix des Maisons de la Presse, du Lieutenant de la frégate légère, couronné par l'Académie de Marine, ou de Juliette Récamier.

01/2019

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Roman d'amour, roman sentiment

Raison et sentiments. Grands caractères

L'amour est-il une affaire de tête ou de coeur ? Argent et mariage sont les deux sujets de ce premier roman de Jane Austen. Pour Elinor et Marianne Dashwood, c'est le temps de grands changements : leur père vient de mourir et l'héritier du domaine où elles vivent, fils d'un premier mariage de leur père, ne leur laisse que peu de choses pour subvenir à leurs besoins. Par raison, Elinor aide sa mère à trouver un nouveau logement à la hauteur de leurs moyens à l'autre bout de l'Angleterre, dans le Devon. L'occasion de changer d'environnement, mais aussi de créer de nouvelles relations. Marianne, dont le romantisme et la vivacité charment le secret colonel Brandon, tombe bientôt profondément amoureuse du jeune et impétueux John Willoughby, rencontré dans des conditions très romanesques. Elinor, dont les dispositions sont plus prudentes et mesurées, cache avec soin la profondeur des sentiments que lui inspire Edward Ferrars, l'aîné des frères de sa désagréable belle-soeur, dont elle a fait la connaissance à Norland, et qui vit à Londres chez sa mère. L'une et l'autre doivent ensuite faire face à des déceptions et des trahisons. Leurs qualités communes cependant - discernement, constance et intégrité face aux mauvaises intentions des autres - la profonde affection qu'elles se portent et la force de caractère d'Elinor vont leur permettre d'affronter, un peu plus difficilement pour Marianne toutefois, les épreuves qui se présentent. Dans une société vaine où toutes les relations semblent tourner autour de l'argent, des rentes et de la dot, les soeurs Dashwood offrent une fraîcheur et une spontanéité qui contraste avec la sécheresse et le matérialisme de la plupart de leurs contemporains. Une édition en grands caractères pour une lecture plus facile.

02/2023

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Littérature française

Objets perdus. (à quelque chose)

Que transmet-on en héritage ? Souvent, un certain nombre d'objets plus ou moins précieux quand ils ne sont pas purement utilitaires. Mais il arrive aussi que rien ne subsiste de ce qui comptait pour les absents, sauf dans la mémoire de celles et ceux qui restent. C'est le cas de ces Objets perdus, où l'histoire familiale et les réminiscences personnelles passent par des images de choses évanouies, avec le regret, le rejet ou l'ironie dont le recul dans le temps les a teintées. En dix-neuf chapitres, Denitza Bantcheva évoque avec tendresse, et liquide avec humour, son histoire intime dans une gamme qui va de l'élégie à la satire en passant par le poème en prose métaphysique. De la pitié pour les chaussures à la haine des parapluies, des boutons de manteaux à la gamme des rouges à lèvres, d'un fabuleux sac jaune au goût des cigarettes, elle tente une nouvelle fois, en écrivant, de conjurer la perte. Ce qu'elle avait commencé de faire avec l'émouvant portrait de sa mère, Visions d'elle, paru en 2021 aux éditions do. Née en 1969 à Sofia (Bulgarie), en France depuis 1991, Denitza Bantcheva a publié des romans ("La Traversée des Alpes", "A la rigueur", "Feu de sarments", aux éditions du Revif), un récit ("Visions d'elle", éditions do, 2021), des nouvelles, des poèmes et des monographies consacrées aux cinéastes et au cinéma : "René Clément", "Jean-Pierre Melville : de l'oeuvre à l'homme", "Un florilège de Joseph Losey", "Le Film noir français" ; le plus récent, "Alain Delon : amours et mémoires", éditions de la Martinière, 2023. Elle donne des conférences d'histoire du cinéma et fait partie du comité de rédaction de la revue Positif.

04/2024

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Biographies

Agatha Christie. Les mystères d'une vie

La vie romanesque de la Reine du crime. Comme beaucoup d'écrivains, l'oeuvre de "la duchesse de la mort" a éclipsé sa vie (1890-1976). Or, celle-ci est passionnante. Jeune fille, elle écrit son premier roman policier à la suite d'un pari avec sa soeur jusqu'à devenir l'écrivaine de langue anglaise la plus lue de son vivant. Pourtant, Mrs Miller, imaginative et romantique, n'aspirait qu'à rencontrer le prince charmant. L'échec de son mariage avec un séduisant aviateur l'affecte au point qu'en 1926, elle se cache pendant dix jours sous une fausse identité, mettant toute l'Angleterre en alerte. Elle en gardera une blessure pour toujours à vif mais aussi une volonté sans faille d'aller de l'avant. Son remariage avec un archéologue de quatorze ans son cadet décide de sa nouvelle existence, entre les champs de fouilles d'Irak et de Syrie, ses maisons de Londres et son Devon natal sans oublier l'écriture de nombreux best-sellers : La mort n'est pas une fin, Dix petits nègres. Devenue une véritable institution britannique, à la tête du premier empire multimédia mondial, elle génère une fabuleuse fortune dont la plus grande partie lui échappe, happée par le fisc ou par des montages financiers qui profitent davantage à ses proches. Eternelle optimiste, consacrant de plus en plus de temps au théâtre - sa véritable passion -, d'une gourmandise qui lui vaut un physique peu flatteur, elle demeure malgré tout "la patronne " en toutes circonstances. Tôt captivée par l'univers d'Hercule Poirot et de Miss Marple, Marie-Hélène Baylac décrypte avec maëstria les secrets de fabrication d'une oeuvre exceptionnelle, matrice de toute la littérature policière contemporaine.

05/2022

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Ethnologie et anthropologie

Que jamais le temps ne se brise. Voyage au mont de la fleur, Huashan (Shaanxi, Chine)

Voici le récit d'un pèlerinage au Mont de la Fleur, Huashan, le pic sacré de l'Ouest, en Chine, qui doit s'accomplir la nuit : la montée inéluctable, dangereuse, effrayante dans l'obscurité, permet d'atteindre le sommet pour y assister au lever du soleil. L'épuisement des corps, l'abandon progressif du réel diurne au pouvoir de la nuit, les paysages et les êtres qui la peuplent, ouvrent aux sens qui s'altèrent un monde prodigieux de visions et de réminiscences. Le corps se fait montagne cosmique. Ce périple joue le passage de la nuit au jour et la traversée permet d'arriver à " la perfection de son vrai moi ". Sous l'écriture sage de l'érudition se dessine ici le coeur d'une initiation, bouleversement qui a permis à l'auteure de revêtir le manteau de brocart des initiés. Tout au long de son cheminement, elle offre un jardin de citations poétiques et un ensemble foisonnant de préceptes, facéties, récits, mythes, recettes, médecines, etc. Pendant la montée, le lecteur ébahi se régalera du Dragon flambeau, de la Femme ténèbres, des démons et des fantômes, des ronflements de tigres et des berceuses, des odeurs de soupes et de simples ; il apprendra les nuits sans sommeil, comment repousser les rêves et ce qui fait de l'espace d'encre noire un simulacre de jour, propice à la méditation. La dynamique nocturne, créatrice de métamorphoses, est soutenue par des illustrations peignant le mystère et la beauté de la Chine ancienne. On se laisse porter par " le voyage comme un nuage ", yunyou, et par la superbe écriture du livre, d'un extrême intérêt tant pour les sinologues que pour les curieux d'autres mondes.

06/2023

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Religion

Et l'homme créa les dieux. Comment expliquer la religion

Là où il y a des hommes, il y a des dieux, des ancêtres, des esprits, des sorcières et des démons. D'un bout à l'autre de la Terre, du bocage normand à la brousse africaine, des hauteurs de l'Himalaya aux confins du Pacifique, on retrouve le même cortège bigarré de croyances et de pratiques dont la finalité et la cause restent somme toute obscures. Car, au fond, s'il y a partout de la religion, sait-on pourquoi il en est ainsi ? Dans cet ouvrage novateur, Pascal Boyer résout l'énigme en l'abordant sous trois angles différents. D'abord, les résultats de l'ethnographie moderne démontrent l'étonnante diversité des religions humaines mais aussi l'existence, sous ce foisonnement, de thèmes récurrents, de caractéristiques universelles. Ensuite, les sciences du cerveau, qui ont connu une véritable révolution au cours des trois dernières décennies, permettent de comprendre comment se forment les croyances religieuses. Enfin, le renouvellement de la réflexion darwinienne appliquée au cerveau permet d'inscrire le phénomène religieux dans l'histoire de notre espèce. C'est parce que nous sommes dotés d'un certain type de cerveau, fruit dune certaine évolution, que la religion existe. Mais c'est seulement en s'intéressant au détail des résultats décrits ici par Pascal Boyer que l'on pourra mesurer la force de cette assertion. Car cette approche permet non seulement de comprendre enfin pourquoi la religion existe, mais aussi pourquoi elle entretient un rapport particulier avec la mort et la morale, pourquoi il y a des rituels, pourquoi il existe des institutions et des doctrines, et pourquoi la force de ces croyances est telle qu'elles peuvent pousser les hommes au don de soi - mais aussi à l'intolérance et au fanatisme.

11/2001

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Faits de société

Call-girl du Tout-Paris. Confessions d'une "fille", de Madame Claude

Lorsqu'elle a été recrutée par Madame Claude, Patricia est devenue "Florence". C'était en 1975, elle venait d'avoir 18 ans. La jeune fille de bonne famille s'est laissé tenter par l'aventure. La clientèle de Madame Claude, triée sur le volet, savait se tenir. Hommes d'affaires de renom, réalisateurs et stars de cinéma, piliers de la République ou chefs d'Etat étrangers, ils avaient de l'éducation, comme les filles qui les recevaient à domicile ou les retrouvaient lors de voyages. Parmi eux, un certain Giovanni Agnelli, dit "l'Avvocato", PDG de Fiat, que Patricia rejoignait souvent à Milan ou à Rome. Un autre grand patron, français, lui proposa un jour 500 000 francs pour qu'elle porte son enfant... Dans les boîtes ou chez ses amis, Patricia, devenue une figure de la nuit parisienne, côtoyait Serge Gainsbourg, Bernard Lavilliers, Johnny Hallyday, Gérard Lanvin, Alain Delon et beaucoup d'autres... Cette échappée dans les années 1970-1980, empreinte d'une liberté regrettée, compte aussi des épisodes plus sombres, comme la disparition de deux call-girls - dont l'une était sa meilleure amie -, envoyées auprès d'un chef d'Etat au Yémen, et retrouvées assassinées. Patricia devait faire partie du duo et n'a dû qu'au hasard de rester à Paris. Elle a voulu connaître la vérité sur la mort de son amie, impliquant les services secrets de plusieurs pays, mais la raison d'Etat en a décidé autrement. Après l'arrestation de Madame Claude, Patricia vend ses charmes autour de la place de l'Etoile. Un jour, à cause de quelques grammes d'opiacés, c'est le patron de la brigade des Stups en personne qui la sortira de garde à vue... pour dîner avec elle.

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Actualité et médias

Pour devenir qui je suis

Sur Youtube, vous me connaissez souriant, détendu et de bonne humeur. Dans la vraie vie, je suis angoissé, boulimique du travail et en proie à des démons intérieurs. Depuis le lancement de ma chaîne, j'ai toujours veillé à montrer de moi une image lissée. Contrôlée. Maîtrisée. De la même façon, je ne vous ai dévoilé qu'une facette du monde de la téléréalité : celle qui fait rêver, qui ne dérange personne... mais qui entretient des illusions. Parce que je croyais que c'était mon rôle, je vous ai caché l'essentiel. Plus grave encore, je me suis menti à moi-même. Aujourd'hui, j'ai le courage de briser le silence. De tout vous révéler : sur moi, sur l'industrie de la télé-réalité, sur le business des influenceurs. Pour Devenir enfin qui je suis. En posant un regard sans concession sur son parcours, Sam Zirah, l'un des influenceurs les plus populaires de sa génération, nous livre un témoignage poignant et riche en révélations sur les coulisses de la téléréalité et de sa chaîne Youtube. A propos de l'auteur : Après avoir travaillé dans la mode et les médias, Sam Zirah se lance dans la production audiovisuelle en créant en 2015 son émission " En Toute Intimité " , dans laquelle il reçoit influenceurs, artistes et célébrités de la téléréalité. En plus de mener les interviews à l'écran et de proposer sans cesse de nouveaux contenus, il entretient des liens très étroits avec sa communauté. Sa chaîne Youtube est aujourd'hui suivie par plus d'un million d'abonnés, et ses vidéos ont réuni plus de 800 millions de vues. " Retrouve dans cet ouvrage des révélations sur l'industrie de la téléréalité, le business des influenceurs mais aussi sur le parcours très touchant d'un grand angoissé qui a décidé d'enfin briser le silence ! " DREAM UP

11/2019

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Littérature étrangère

L'abîme de l'illusion humaine

"J'ai découvert Gilbert Sorrentino un très beau jour de 1980, en prenant au hasard (?) un livre publié par Picador sur une tour Martello de livres dans un aéroport ; il s'agissait justement de Mulligan Stew ; ce livre m'a introduit à la littérature américaine contemporaine - disons d'une partie de cette littérature, les Gaddis, Gass, Coover, Davenport, Elkin, Goyen, Toby Olson, Coleman Dowell, etc. Sorrentino, décédé l'année en 2006, est l'auteur de plus d'une douzaine de romans, d'un recueil d'essais et d'une quinzaine de recueils de poésie. J'ai traduit à ce jour huit de ses livres (Red le Démon, Steelwork, Petit Casino, Mulligan Stew/Salmigondis, La Lune dans son envol, Aberration de la lumière et La Folie de l'or). Peu d'écrivains ont autant mis l'accent sur le refus d'écrire des histoires réalistes, avec une intrigue "minutieusement composée, intéressante, pleine de suspense", des personnages "plausibles, plein de substance et de motivation", un décor "qui vous rappelle quelque chose", au contraire, il insiste sur le fait qu'il n'y a là que de l'encre sur du papier, que sa création est pure imagination ; et pourtant le Brooklyn de ses livres, les personnages qui s'y trouvent sont d'une humanité étincelante - qu'il s'agisse de gens ordinaires, pauvres et sans espoir, ou du monde artificiel des arts (qu'il ne cesse de fustiger). Son oreille exceptionnelle lui permet de jouer de la langue anglaise comme d'un instrument, de la tordre, de la déformer, tout en restant constamment d'une grande lisibilité. Même lorsqu'il caricature un mauvais écrivain, son style est incomparable. Le tout est un mélange de noirceur extrême et d'humour, de dérision et d'humanisme dans lequel le lecteur pénètre pour ne plus en ressortir." Bernard Hoepffner Bien que l'oeuvre de Gilbert Sorrentino soit en partie plongée dans le Brooklyn de son enfance dont il fait revivre la langue, elle est également très proche de la culture européenne et de certaines recherches formelles. N'a-t-il pas lui-même énuméré quelles nécessités sous-tendaient son écriture ? Un souci obsessionnel de la structure formelle. Une aversion pour la répétition de l'expérience. L'amour de la digression et de la broderie. Un grand plaisir à donner des informations fausses ou ambiguës. Le désir d'inventer des problèmes que seule l'invention de formes nouvelles peut résoudre ? Et la joie de se faire une montagne d'une taupinière." Dernier livre de Sorrentino, Abyss of human illusion fut publié après sa mort en 2007. Il se compose de cinquante courts textes.

10/2015

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Littérature française

Le général Dourakine. un roman pour enfants de la comtesse de Ségur.

Le général Dourakine par la Comtesse de SégurLe Général Dourakine est un roman pour enfants écrit par la comtesse de Ségur. Il est publié sous forme de feuilleton à partir du 14 novembre 1863 et fait suite à L'Auberge de l'Ange gardien. Le roman relate les souvenirs qui ont profondément marqué la jeune Sophie, future comtesse, notamment le servage en Russie et l'usage du knout du général envers ses serfs. Le récit est composé sous forme de dialogue et les caractères des personnages sont simplifiés à l'extrême, personnifiant le bien ou le mal à l'instar des deux nièces du général : Mme Dabrovine (l'ange) et Mme Papofski (le démon). Le général Dourakine lui-même, caricature de l'aristocrate autoritaire à l'accent russe très marqué, est un personnage au tempérament volcanique, mais qui révèle un grand coeur. Son nom vient du russe : dourak, qui signifie imbécile et participe à la ridiculisation du personnage. Le général Dourakine rentre en Russie, accompagné de la famille Dérigny. Peu après son arrivée à Gromiline, le général retouve ses deux nièces, bien que soeurs, elles sont on ne peut plus différentes. Mme Papofski est cupide, cruelle et hypocrite, elle bat son personnel et même ses huit enfants. Mme Dabrovine, veuve inconsolable, convertie au catholicisme, éduque du mieux qu'elle peut sa fille et ses deux fils, leur inculquant des valeurs telles que la compassion et le respect des plus faibles, comme le peuple polonais opprimé par les Russes. Mme Papofski, bien que déjà très riche, convoite l'héritage de Gromiline, alors que Mme Dabrovine, pauvre depuis la mort de son mari, accepte son sort stoïquement. Un jour, un étranger vêtu de haillons, arrive au château. Il s'agit du prince polonais Romane Pajarski, ancien aide de camp du général Dourakine. Déporté en Sibérie après avoir été condamné à tort pour complot contre la Russie en vue de reconquérir l'indépendance de la Pologne, il est parvenu à s'évader. Pour éviter une dénonciation par Mme Papofski, le général, sur les conseils de Dérigny, présente le prince sous le nom de M. Jackson, engagé en qualité de précepteur pour Alexandre et Michel Dabrovine. Pressentant malgré tout le danger grandir, le général prépare son retour définitif en France. Prétextant une maladie de Mme Dabrovine nécessitant une cure thermale en Allemagne, ils partent avec "M. Jackson" et les Dérigny, laissant la direction de Gromiline à Mme Papofski se voyant déjà maîtresse du domaine. Celle-ci entre dans une rage folle qui lui sera fatale.

11/2022

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Témoins

Mort au cléricalisme ou résurrection du sacrifice humain

Par cet ouvrage, publié initialement en 1877, Mgr Gaume traverse les siècles et les peuples, pour nous faire entendre ce cri de guerre, ce cri sanguinaire " mort au cléricalisme " - terme qui signifie d'ailleurs catholicisme, mais employé pour le salir et le mépriser -, et qui retentit aux quatre vents. L'adoration du Veau d'Or, commença lorsque Satan, en singe de Dieu, voulut ses propres sacrifices. Haine du Christ, Adoration du Démon. Cette révolte contre Dieu, cette haine formelle du Verbe, cette malignité spirituelle réintroduite, véritable actualisation du péché originel, loin d'être éteinte avec les 3000 hommes d'Exode XXXII, 28, a entrainé les nations dans la barbarie, favorisant directement les sacrifices humains par immolation, égorgement, carnage, et même anthropophagie, etc., en l'honneur de divinités fausses et d'idoles malfaisantes et pernicieuses. L'histoire démontre que le sacrifice humain est une affaire de culte. Il a toujours existé et il est partout. Le seul sacrifice qui peut abolir le sacrifice des victimes humaines c'est le sacrifice (indirect) d'une victime divine. Dieu lui-même s'est sacrifié pour mettre fin à ces cruautés. Et parmi les peuples où le catholicisme a été enseigné, les sacrifices humains ont cessé. " Le catholicisme c'est la grande charte de l'humanité, nous dit Mgr Gaume ; c'est l'unique raison du pouvoir et du devoir ; c'est la religion descendue du ciel, la reine de la vérité, la mère de la vertu, la sauvegarde de tous les droits, la bienfaitrice de l'univers ". Cette réédition, devenue aujourd'hui nécessaire, permettra à chacun de méditer quant à l'actualité de notre monde. Et qu'y verra-t-il ? Un retour au paganisme, des chrétiens traqués, des églises brûlées, des prêtres attaqués et tués, etc. Car un retour au sacrifice humain n'est pas une éventualité, il est déjà une réalité. Un sacrifice aujourd'hui sans statue, sans idole, sans temple mais simplement en pensées par ces sacrificateurs du XXIème siècle. Sans une réforme radicalement chrétienne de l'éducation sur la jeunesse prônée par Mgr Gaume, et comme il le pressentait déjà au XIXème siècle, le passé est-il la prophétie de l'avenir ? Si le sacrifice divin venait à disparaître, alors le sacrifice humain recommencerait-il ? Sylvain Durain, dans sa préface, retrace les études traditionnelles sur la question du sacrifice et montre - par le lignage allant de Mgr Gaume à René Girard, en passant par Joseph de Maistre – que la modernité est bien le temps du retour du sacrifice sanglant. La religion du Progrès ramène l'humanité aux temps archaïques.

09/2021

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Autres collections (6 à 9 ans)

Le général Dourakine

Le général Dourakine par la Comtesse de SégurLe Général Dourakine est un roman pour enfants écrit par la comtesse de Ségur. Il est publié sous forme de feuilleton à partir du 14 novembre 1863 et fait suite à L'Auberge de l'Ange gardien. Le roman relate les souvenirs qui ont profondément marqué la jeune Sophie, future comtesse, notamment le servage en Russie et l'usage du knout du général envers ses serfs. Le récit est composé sous forme de dialogue et les caractères des personnages sont simplifiés à l'extrême, personnifiant le bien ou le mal à l'instar des deux nièces du général : Mme Dabrovine (l'ange) et Mme Papofski (le démon). Le général Dourakine lui-même, caricature de l'aristocrate autoritaire à l'accent russe très marqué, est un personnage au tempérament volcanique, mais qui révèle un grand coeur. Son nom vient du russe : dourak, qui signifie imbécile et participe à la ridiculisation du personnage. Le général Dourakine rentre en Russie, accompagné de la famille Dérigny. Peu après son arrivée à Gromiline, le général retouve ses deux nièces, bien que soeurs, elles sont on ne peut plus différentes. Mme Papofski est cupide, cruelle et hypocrite, elle bat son personnel et même ses huit enfants. Mme Dabrovine, veuve inconsolable, convertie au catholicisme, éduque du mieux qu'elle peut sa fille et ses deux fils, leur inculquant des valeurs telles que la compassion et le respect des plus faibles, comme le peuple polonais opprimé par les Russes. Mme Papofski, bien que déjà très riche, convoite l'héritage de Gromiline, alors que Mme Dabrovine, pauvre depuis la mort de son mari, accepte son sort stoïquement. Un jour, un étranger vêtu de haillons, arrive au château. Il s'agit du prince polonais Romane Pajarski, ancien aide de camp du général Dourakine. Déporté en Sibérie après avoir été condamné à tort pour complot contre la Russie en vue de reconquérir l'indépendance de la Pologne, il est parvenu à s'évader. Pour éviter une dénonciation par Mme Papofski, le général, sur les conseils de Dérigny, présente le prince sous le nom de M. Jackson, engagé en qualité de précepteur pour Alexandre et Michel Dabrovine. Pressentant malgré tout le danger grandir, le général prépare son retour définitif en France. Prétextant une maladie de Mme Dabrovine nécessitant une cure thermale en Allemagne, ils partent avec "M. Jackson" et les Dérigny, laissant la direction de Gromiline à Mme Papofski se voyant déjà maîtresse du domaine. Celle-ci entre dans une rage folle (qui lui sera fatal

06/2021

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Sciences politiques

L'énigme Roosevelt, faux naïf et vrai machaivel

Le 32e Président des Etats-unis d'Amérique, Franklin Delano Roosevelt, " FDR " ne fut pas ce démocrate de légende, ce sauveur de l'économie des USA grâce au New Deal, ni l'ange de la paix, contraint malgré lui à voler de façon désintéressée au secours de démocraties submergées par le " démon nazi " et le " militarisme japonais ", pas plus qu'il ne fut un homme trop confiant et de ce fait honteusement trompé par Staline. Déçu par la reprise de la crise économique en 1937, il veut lancer les USA à l'assaut des marchés de tous les continents. Chef d'une nation pacifiste et isolationniste, il construit le plus gros complexe militaro-industriel de son époque, à la fois pour résorber un chômage massif qu'il a été incapable de traiter autrement, mais aussi pour transformer les USA en gendarme du monde " libéral ", un monde qui sera dominé par l'industrie et le négoce des USA, surveillé par les forces armées et les services de renseignements des USA, un monde dont il veut unir les peuples et les rendre heureux par le don de l'american way of live, superbe machine à standardiser la consommation et l'opinion publique dans tous les continents. Voulant conquérir le marché chinois, il s'arrange pour amener les gouvernants du Japon à se lancer dans une guerre suicidaire. S'il pousse les " démocrates " à la guerre en Europe, en 1938-1939, c'est à la fois pour se débarrasser de la concurrence industrielle et commerciale fort puissante du IIIe Reich, mais aussi pour obliger les peuples européens, ruinés par une nouvelle guerre fratricide, à se débarrasser de leurs colonies et protectorats, offrant ainsi de nouveaux marchés, libérés de tout protectionnisme colonial, à l'industrie et au négoce des USA. La décolonisation offre aussi la possibilité d'implanter les industries grosses consommatrices de personnel dans des pays à populations peu exigeantes en matière de salaire et de protection sociale. En plus d'être le prophète de la mondialisation de la vie politique et (sous)-culturelle, FDR est le premier théoricien de " l'économie globale ". Dans son plan, l'Armée Rouge de Staline joue un rôle majeur. Elle doit terrifier les Etats européens que l'ogre soviétique n'a pas occupés en 1944-1945, et les forcer à concentrer leurs forces armées sur le territoire national, ce qui les oblige à libérer ces peuples exotiques dont FDR veut faire des clients de son Amérique, à la fois maître et modèle d'un nouveau monde à créer. La mort prématurée de FDR a simplement retardé d'un demi-siècle la réalisation de ce plan.

06/2011

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Arendt

Arendt en 60 minutes

Hannah Arendt est considérée, à raison, comme la philosophe la plus importante au monde. Aucune autre penseuse, aucun autre penseur n'a vécu d'aussi près l'époque du totalitarisme et en même temps ne l'a analysée avec autant de détachement et de précision. Ses thèses sur le " règne de Personne " et sur la " banalité du mal " ont provoqué et provoquent aujourd'hui encore beaucoup d'émoi. Dans notre société de masse moderne, nous dit Arendt, nous obéissons beaucoup trop à l'autorité anonyme et n'assumons nous-mêmes plus aucune responsabilité. Un exemple emblématique du " règne de Personne " dans l'histoire est, d'après Arendt, le comportement d'Adolf Eichmann, fonctionnaire et chef de division sous le gouvernement national-socialiste, connu pour avoir invariablement suivi les instructions de l'Office central de la sûreté du Reich. Sur ordre de ses supérieurs, il a organisé le transport de millions de Juifs vers les camps de concentration et d'extermination. Arendt est présente au procès d'Eichmann pour crimes de guerre et y fait une découverte stupéfiante. Contrairement à ce que tout le monde prétend, Eichmann n'est ni un démon, ni un monstre sadique. Bien au contraire, selon Arendt : " L'ennui, avec Eichmann, c'est précisément qu'il y en avait beaucoup qui lui ressemblaient et qui n'étaient ni pervers ni sadiques, qui étaient, et sont encore, terriblement et effroyablement normaux. " C'est à ce point de ses réflexions qu'Arendt formule sa thèse de la " banalité du mal ", une thèse controversée mais sans aucun doute brillante. Car c'est bien la mentalité " banale " d'Eichmann, uniquement préoccupé par le fait d'accomplir son devoir, et celle de millions d'autres, qui ont rendu possible le règne de terreur du national-socialisme. De nos jours encore, nous sommes bien trop serviles. Mais chaque citoyen se doit d'être en mesure de penser et d'agir, si nécessaire, à l'encontre de toutes les lois, règles et ordonnances étatiques - voilà l'exigence d'Arendt. Mais à quoi ressemble une telle pensée autonome ? Que cela signifie-t-il concrètement, de refuser d'obéir au " règne de Personne " ? Devons-nous introduire une nouvelle matière scolaire, dans laquelle nos enfants apprendront à se méfier des instructions de l'Etat et, le cas échéant, à refuser de s'y soumettre ? Y a-t-il un Eichmann en chacun de nous ? Hannah Arendt donne à ces questions des réponses claires et tranchées. Cet ouvrage est paru dans la collection à succès " Grands penseurs en 60 minutes ".

01/2023

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Matières enseignées

Enseigner l'anglais à partir d'albums CM1-CM2

Enseignez l'anglais en CM1 et CM2 à partir d'albums de jeunesse authentiques et appréciés des enfants anglophones ! A travers 8 albums, Enseigner l'anglais à partir d'albums propose des séquences clé en main pour vous accompagner dans votre enseignement de l'anglais en cycle 3. Leur univers poétique ou leur inscription dans le quotidien des enfants offrent autant de situations qui favorisent la créativité langagière des élèves dans les cinq compétences au programme : écouter et comprendre, lire et comprendre, écrire, réagir et dialoguer, parler en continu. Ces albums permettent également une initiation aux cultures des pays de langue anglaise. Ils ont été choisis : en fonction des thèmes culturels utilisés ; pour le lexique ou les structures langagières abordés ; pour les projets favorisant la créativité langagière des élèves ; pour leur qualité littéraire. Enseigner l'anglais à partir d'albums couvre l'essentiel du programme de cycle 3 et s'appuie sur les recommandations du CECRL. Il s'accompagne d'un DVD-Rom (et lien de téléchargement) comprenant : des jeux, des fiches mémo de langue et de civilisation, des flashcards collectives ou individuelles, des exercices écrits, des affichages pour les activités ritualisées, des évaluations. Les exercices sont proposés pour 2 niveaux (fragile/avancé) pour permettre la différenciation. Si vous avez un double niveau CM1-CM2, ou que vous souhaitez utiliser la méthode sur deux ans, vous pouvez facilement utiliser les quatre premiers albums pour l'année 1, en recourant aux pistes de différenciation, et les quatre albums suivants pour l'année 2 avec révisions des notions. Les 8 albums étudiés sont les suivants : Monsters love school, Mike Austin, Harper Collins Publisher (ISBN-13 : 978-0062286185) >>> Dans cette nouvelle édition, l'album Monsters love school vient remplacer Follow the line to school qui n'est plus édité. Si vous avez investi dans la précédente édition et que vous souhaitez exploiter ce nouvel album, téléchargez gratuitement le guidage pédagogique associé. The Gruffalo de Julia Donaldson (ISBN-13 : 978-0142403877) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=mT23k7ABeZc The Royal Baby's Big Red Bus Tour Of London de Martha Mumford (ISBN-13 : 978-1408868966) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=R7Rl9PrNiAg Mr Wolf's Pancakes de Jan Fearnley (ISBN-13 : 978-1405288583) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=6_VosU2oLgY My Brother d'Anthony Browne (ISBN-13 : 978-0552560214) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=rVy57QzlAQk My Mum d'Anthony Browne (ISBN-13 : 978-0552560207) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=qgdgkPVYitA Madlenka de Peter Sis (ISBN-13 : 978-0312659127) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=Pxizs2Mv6u0 How to Make an Apple Pie and see the world de Marjorie Priceman (ISBN-13 : 978-0679880837) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=w03XWpdfKRE Ces albums ne sont pas inclus dans l'ouvrage. Ils sont à vous procurer auprès du libraire/e-libraire de votre choix. NOUVEAU : dorénavant, le contenu du CD-Rom vous est également proposé en téléchargement. Pour en profiter, il vous suffira de vous rendre sur le site Internet dédié, muni(e) de votre clé d'activation personnelle (toutes ces indications sont données dans votre ouvrage). Configurations requises : PC : Windows 7, 8, 10 Mac : IOS 10. 6, 10. 7, 10. 8, 10. 9, 10. 10, 10. 11, 10. 12, 10. 13, 10. 14 Linux : Ubuntu 16. 04 - 64 bits Acrobat Reader Internet Explorer, Firefox, Chrome, Safari, Opera toutes versions Flash Player 11 Retrouvez le blog de l'auteure : http : //storytelling2. canalblog. com/ Rejoignez le groupe de discussion Enseigner l'anglais à partir d'album : https : //www. facebook. com/groups/282761672453701/

08/2023

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Critique littéraire

Les désenchantés

    Entre la Libération et les débuts de la Ve , la Quatrième République des Lettres s’enorgueillit d’un petit parti informel qu’un jeune polémiste du nom de Bernard Frank baptisa « Hussards ». Ses membres les plus éminents s’appelaient Roger Nimier, Jacques Laurent et Antoine Blondin. Plus tard, on leur associa Michel Déon.    Un même mal de vivre dans un demi-siècle épuisé, une approche du monde désinvolte et insolente et, par-dessus tout, le goût de la littérature rassemblaient ces Désenchantés, enfants de l’entredeux- guerres. Ils ont cherché à se faire une place entre l’Existentialisme exécré et le Nouveau Roman moqué et redouté. Ces touche-àtout romanciers, journalistes, scénaristes et éditeurs prirent un malin plaisir à défendre les écrivains bannis de l’après-guerre – Chardonne, Morand, mais aussi Giono et Céline – , et quelques causes politiques perdues d’avance.    Voici l’histoire passionnante de ces intellectuels de droite, libertins d’une décennie féconde, qui traversèrent une époque e ervescente. On ferraillait alors pour ou contre la décolonisation, le retour du Général, l’indépendance de l’Algérie, la disparition du personnage et de l’intrigue, la « qualité française » et la Nouvelle Vague, au coeur d’un Saint-Germain-des-Prés où l’on croisait maîtres-penseurs et noctambules cultivés.Alain Cresciucci est professeur de littérature du XXe siècle à l’université de Rouen. Spécialiste de Céline et des auteurs peu reconnus par l’institution universitaire, il a consacré une biographie à Antoine Blondin (Gallimard, 2004), dont il a également édité des nouvelles, des articles et une correspondance à ses proches (La Table Ronde).

03/2011

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Poésie

Hourvari

Hourvari, terme de vénerie, ruse d'une bête traquée consistant revenir sur ses voies pour mettre les chiens en défaut. Cette suite poétique est construite de manière narrative, comme une enquête, une chasse lente et patiente dont l'objet est Reina, avatar de ce qu'on nommait autrefois la Nature, prise ici à la fois comme un texte à déchiffrer et lire dans le monde, un grand corps à étreindre et un lieu à habiter. Reina est donc aussi une figure du poème, et l'enjeu est une traque, un geste cynégétique, une quête des signes à décrypter. A la manière d'un rituel chamanique, la voix qui s'exprime ici tente de cerner Reina, de s'en approcher au plus près, de retrouver le sentiment de présence poétique au monde et aux êtres qui semble perdu. Pour cela, l'initiation doit passer par une exploration de soi, du temps (retour à l'enfance comme source de ce savoir intime) et de l'espace (bien souvent, l'espace comme construction intérieure, aussi). Le texte de la Huitième Elégie de Rilke a guidé le poème et hante comme un fantôme cette voix en quête éperdue de présence, jusqu'à la rencontre fulgurante avec l'oiseau, et jusqu'à la nécessité de regarder la mort dans les yeux. Ce recueil fait aussi l'objet d'un travail de mise en voix et en espace, dont la première version a été présentée lors d'une exposition en 2019 (à L'Aparté, Besançon), et qui sera repris lors du prochain "Labo Démo" du Centre Wallonie-Bruxelles. (voir le projet ci-dessous). Auteure d'Aix-en-Provence

04/2023

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Critique littéraire

Correspondance 1920-1957

"Deux amis racontent ce qui les a intrigués, ou amusés, soulignent le détail qui a frappé leur curiosité toujours en éveil". Comme l'écrit Jean-Philippe Segonds : "Ils ne livrent qu'une part d'eux-mêmes, mais combien attachante, toute de spontanéité et de gentillesse. Dans ce plaisir d'écrire, les mots courent librement avec, çà et là, quelque négligence mais, plus d'une fois, un tour admirable, un rare bonheur dans l'expression". Jean-Philippe Segonds a travaillé pendant des années à la mise au point de ce volume, relayé à sa mort par Marc Kopylov. Au fil de trois cent dix lettres, nous voyons naître une amitié entre deux grandes figures de la littérature française. "Peut-on imaginer deux êtres aussi différents de caractère et même parfois de goût ? " demande Michel Déon dans sa préface. "L'un, Paulhan, est bref, il dit tout en trois lignes, se dissimule sous deux lettres, J. P. ou un pseudonyme, ses fonctions l'obligeant, il sait rester ouvert à l'autre, se montre conciliant ou émet des doutes quand il ne se retranche pas derrière les décisions de Gaston Gallimard, l'éditeur parfait. L'autre est un grand bourgeois de province, jamais plus heureux que dans sa propriété de Valbois, impératif malgré son extrême politesse. Trois ans durant, ils se donnent du "monsieur" avant de passer au peu compromettant "cher ami". Paulhan s'amuse, ironise, mais avec délicatesse. Pour la connaissance de l'élaboration de cette oeuvre et de l'immense générosité littéraire de Larbaud, il ne saurait y avoir de plus heureux retour en arrière que cette édition".

12/2010

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Littérature française (poches)

Géographies de la mémoire

On peut se raconter en prenant appui sur les grandes étapes d'une vie, l'enfance, l'adolescence, les années de formation, la maturité, l'âge qui vient. Le parti pris par Philippe Le Guillou dans Géographies de la mémoire est différent : on retrouve certes ces phases capitales d'une existence dont le cheminement affectif et intellectuel se place sous le signe des mots et des livres, mais c'est un parcours à travers les territoires et les lieux d'une vie qui sous-tend ce récit autobiographique. Plutôt que de centrer le regard sur lui, l'auteur l'ouvre aux espaces aimés et inspirateurs : la Bretagne, les bords de Loire, l'Irlande, Rome, Paris. Géographies de la mémoire modifie la perspective autobiographique : il s'agit de se dire à travers les paysages et les villes, dans la pudeur et les intermittences de la mémoire, il s'agit aussi de faire revivre quelques présences essentielles, figures familiales, anonymes capitaux, écrivains admirés, témoins des sutures décisives d'une existence. Passent ainsi les veilleurs ancestraux des confins du Finistère, quelques intercesseurs lus puis rencontrés - Mohrt, Gracq, Déon, Fernandez, Grainville - , des religieux et des artistes ; défilent surtout les paysages qui, depuis L'inventaire du vitrail, ne cessent d'inspirer l'écrivain : la rivière du Faou, les grèves de l'Aulne, quelques sanctuaires élus, les berges de la Loire, les quais de la Seine et du Tibre, les tourbières d'Irlande et les proues basaltiques, Paris et son royaume intérieur. Géographies de la mémoire est un livre de souvenirs et de confessions, mais dans lequel la première place revient aux lieux et à ceux qui les habitent.

11/2017

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Religion

Histoire de l'Ordre du Temple - Les Chevaliers Blancs Templiers de 1099 à 1291

"Un nouveau genre de milice est né, dit-on, sur la terre, dans le pays même que le Soleil levant est venu visiter du haut des cieux, en sorte que là même où il a dispersé, de son bras puissant, les princes des ténèbres, l'épée de cette brave milice en exterminera bientôt les satellites, je veux dire les enfants de l'infidélité. Elle rachètera de nouveau le peuple de Dieu et fera repousser à nos yeux la corne du salut, dans la maison de David son fils. Oui, c'est une milice d'un nouveau genre, inconnue aux siècles passés, destinée à combattre sans relâche un double combat contre la chair et le sang, et contre les esprits de malice répandus dans les airs. Il n'est pas assez rare de voir des hommes combattre un ennemi corporel avec les seules forces du corps pour que je m'en étonne ; d'un autre côté, faire la guerre au vice et au démon avec les seules forces de l'âme, ce n'est pas non plus quelque chose d'aussi extraordinaire que louable, le monde est plein de moines qui livrent ces combats ; mais ce qui, pour moi, est aussi admirable qu'évidemment rare, c'est de voir les deux choses réunies, un même homme pendre avec courage sa double épée à son côté et ceindre noblement ses flancs de son double baudrier à la fois. Le soldat qui revêt en même temps son âme de la cuirasse de la foi et son corps d'une cuirasse de fer, ne peut point ne pas être intrépide et en sécurité parfaite ; car, sous sa double armure, il ne craint ni homme ni diable. Loin de redouter la mort il la désire. Que peut-il craindre, en effet, soit qu'il vive, soit qu'il meure, puisque Jésus-Christ seul est sa vie et que, pour lui, la mort est un gain ? Sa vie, il la vit avec confiance et de bon coeur pour le Christ, mais ce qu'il préférerait, c'est d'être dégagé des liens du corps et d'être avec le Christ ; voilà ce qui lui semble meilleur. Marchez donc au combat, en pleine sécurité, et chargez les ennemis de la croix de Jésus-Christ avec courage et intrépidité, puisque vous savez bien que ni la mort, ni la vie ne pourront vous séparer de l'amour de Dieu qui est fondé sur les complaisances qu'il prend en Jésus-Christ, et rappelez-vous ces paroles de l'Apôtre, au milieu des périls : Soit que nous vivions ou que nous mourrions, nous appartenons au Seigneur (Rom. XIV 8). . ". .

03/2017

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Littérature étrangère

Ada ou l'Ardeur. Chronique familiale

Le Château d'Ardis - les Ardeurs et les Arbres d'Ardis -, voilà le leitmotiv qui revient en vagues perlées dans Ada, vaste et délicieuse chronique, dont la plus grande partie a pour décor une Amérique à la clarté de rêve - car nos souvenirs d'enfance ne sont-ils pas comparables aux caravelles voguant vers la Vinelande, qu'encerclent indolemment les blancs oiseaux des rêves ? Le protagoniste, héritier de l'une de nos plus illustres et plus opulentes familles, est le Dr Van Veen, fils du baron "Démon" Veen, mémorable personnalité de Reno et de Manhattan. La fin d'une époque extraordinaire coïncide avec la non moins extraordinaire enfance de Van. Il n'est rien dans la littérature mondiale, sauf peut-être les réminiscences du comte Tolstoï, qui puisse le disputer en allégresse pure, innocence arcadienne, avec les chapitres de ce livre qui traitent d'Ardis. Dans cette fabuleuse propriété de campagne de l'oncle de Van, Daniel Veen, grand amateur d'art, un ardent amour d'enfance va naître et se développer en une série de scènes fascinantes entre Van et la jolie Ada, une gamine vraiment exceptionnelle, fille de Marina, l'épouse entichée de théâtre de Daniel. Le fait que leurs relations ne sont pas qu'un dangereux cousinage, mais présentent un aspect défendu par la loi, est suggéré dès les premières pages. Malgré les nombreuses complications de l'intrigue et de la psychologie, le récit va bon train. Avant même que nous ayons le temps de souffler et de contempler tranquillement le nouveau décor au milieu duquel le tapis magique de l'auteur nous a "versés", une autre charmante créature, Lucette Veen, sueur cadette d'Aria, s'emballe pour Van, notre noceur irrésistible. La destinée tragique de Lucette représente un des highlights de ce délicieux livre. Le reste de l'histoire de Van a pour sujet - présenté d'une manière franche et colorée - sa longue aventure amoureuse avec Ada. Leur roman est interrompu par son mariage dans l'Arizona avec un éleveur de bétail dont l'ancêtre fabuleux découvrit l'Amérique du Nord. Le mari meurt, les amants sont réunis. Ils passent leur vieillesse à voyager ensemble et à séjourner dans les nombreuses villas, chacune plus belle que l'autre, que Van a érigées un peu partout dans l'hémisphère occidental. La délicatesse du détail pittoresque n'est pas le moindre des ornements de la présente chronique : une galerie treillissée ; un plafond peint ; un joli jouet échoué parmi les myosotis d'un ruisseau ; des papillons et des orchis papilionacés en marge du roman ; un lointain voile vu d'un perron de marbre ; une daine héraldique qui tourne la tête vers nous dans le parc ancestral ; et bien des choses encore.

12/1991

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Montagne

L'Alpe N° 89, été 2020 : La Durance, l'eau vive de la montagne

Alpine et provençale, le double portrait d'une rivière. Née près de Montgenèvre, la Durance court sur plus de 320 kilomètres jusqu'à Avignon, alimentant en eau toute la Provence. Chantée par Giono, peinte par Paul-Camille Guigou, la Durance a pourtant longtemps eu mauvaise réputation. Il faut dire que ses crues torrentielles détruisaient gués, ponts, cultures et habitations. Muselée par des barrages et des canaux, la belle aujourd'hui assagie est courtisée pour ses ressources hydrauliques et touristiques. Au menu du dossier : - Une ressource très convoitée. En soixante ans, la Durance est devenue l'archétype des rivières méditerranéennes hyper-aménagées, dont dépendent la basse vallée et les villes littorales. Retour sur la gestion de son eau, une histoire politique. - La Durance est un axe de circulation majeur depuis l'Antiquité. Bien avant les vacanciers, s'y sont croisés marchands et saisonniers, troupeaux et bergers. Son franchissement a relevé du défi pendant des siècles. - Métamorphoses. Tour à tour fleuve, glacier, rivière, la Durance s'est transformée radicalement au cours des temps géologiques récents. - Construits pour certains dès le XIIe siècle, les canaux duranciens pourraient s'avérer très utiles dans le futur, en cas de sécheresse comme d'inondation. - Portfolio. Peu connu du grand public, Paul Guigou fut un paysagiste talentueux. Pour la postérité, il demeure le chantre des Alpes de Haute-Provence et des bords de la Durance. - Jean Giono a célébré comme nul autre la Durance, qu'il qualifiait aisément de " fleuve ". Portrait du poète qui fut également coauteur du scénario du film L'Eau vive, dont la rivière alpine est l'héroïne. - Randonnée culturelle : Andy Goldsworthy, figure majeure du land art, émaille depuis plus de vingt ans la réserve naturelle géologique de Haute-Provence de ses Refuges d'art. Focus sur le parcours qu'il a imaginé. Et aussi : - " Grenoble et ses artistes au XIXe siècle ", la nouvelle exposition du musée de Grenoble. - Un portrait des Dolomites réalisé par le Sud-tyrolien Kurt Moser à l'aide d'un procédé photographique oublié : l'ambrotype. Déton(n)ant !

06/2020

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 7 : Juillet 1894 - Décembre 1895

Ce septième tome de la Correspondance de Mallarmé contient les lettres actuellement retrouvées, écrites par Mallarmé et reçues par lui de la fin juillet 1894 jusqu'à la fin décembre 1895. Les loisirs, relatifs, de la retraite permettent au poète, et sa notoriété lui impose, une activité épistolaire grandissante. Comme dans le tome VI, l'équivalent de presque quatre lettres par semaine a été conservé, permettant de dresser un calendrier à peu près complet d'un emploi du temps de plus en plus chargé. Mallarmé dispose théoriquement de tout son temps ; ce temps est dévoré par des sollicitations de plus en plus nombreuses, de plus en plus impérieuses : obligations mondaines, démarches charitables ou secourables, services rendus à des confrères et à de jeunes écrivains, devoirs de politesse dont Mallarmé s'acquitte avec exactitude et avec élégance. Mallarmé trouve néanmoins (et surtout à Valvins) le temps de méditer et même d'écrire : voici une des périodes les plus fécondes de sa trop courte vie. Il lance dans Le Figaro l'idée, alors chimérique, aujourd'hui redevenue d'actualité, du "fonds littéraire", ou domaine public payant, alimentant une sorte de Caisse nationale des Lettres. Accueilli avec enthousiasme par les littérateurs, l'article provoque un tollé presque universel parmi les éditeurs. Mallarmé multiplie ses vers de circonstance, et publie plusieurs poèmes importants. Il donne à l'éditeur Deman le manuscrit de ses Vers ; le volume ne paraîtra qu'après sa mort. Son activité capitale est sa collaboration régulière à La Revue blanche : il y publie, sous la rubrique générale Variations sur un sujet, en une suite de dix articles ou poèmes critiques, la somme de ses méditations sur "le Livre, instrument spirituel". Ce testament esthétique formera le noyau central du futur volume Divagations. Contesté par certains, Mallarmé ne manque pas de défenseurs. Dès novembre 1894, André Gide note : "Nous n'avons aujourd'hui pas de plus grand poète".

05/1982

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Vins, alcools, boissons

Des vins, des hommes et des émotions. Souvenirs d'un amateur de grands crus

Voici un ouvrage rare sur les plaisirs, les découvertes, les mystères de la dive bouteille. Le vin n'existe que si on le nomme. La langue des mots fait vivre l'or rouge, blanc ou rosé. Tout au long de trente années passées de restaurants menés par de valeureux chefs aux vignobles de l'Hexagone et aux caves voutées où le jus de la treille murit dans la pénombre, Nicolas de Rabaudy, chroniqueur de gastronomie et de vins, s'est forgé une vaste culture du savoir-boire à travers des dégustations, des dîners, des rencontres. Avec des personnalités issues de l'univers des nobles flacons, propriétaires et châtelains comme les Rothschild, Alexandre de Lur Saluces, Aubert de Villaine (domaine de la Romanée Conti), Michel Delon, Jean-Michel Cazes, Jean-Claude Berrouet, May-Eliane de Lencquesaing, Jean-Eugène Borie, qui lui ont transmis l'art de bien déguster et la vérité des crus d'exception. Il y a au fil de ces pages quelqu'un pour vous initier : les sommeliers Philippe Bourguignon, Eric Beaumard, Olivier Poussier, Enrico Bernardo, Philippe Faure-Brac, les diacres du vin, et les collectionneurs comme François Audouze et Michel Chasseuil, mémoires des vins anciens. Plus on comprend le secret du verre, plus on s'approche de la sève, plus le plaisir vous saisit et le bonheur de boire est là. Ancien journaliste de spectacles à Paris Match, Nicolas de Rabaudy s'est orienté dans les années 80 vers la chronique de restaurants et de vins. Il a donné des articles au Figaro, au Journal du Dimanche, et depuis 2009, il collabore au site slate. fr fondé par Jean-Marie Colombani, ancien PDG du Monde. Auteur fécond, il a publié une vingtaine de livres sur l'univers des chefs étoiles, des grands restaurants et des vins de rêve qu'il suit pour Bettane Desseauve Médias. Ce dernier ouvrage très personnel rassemble ses souvenirs de gastronome oenophile.

01/2013

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Pédagogie

Marcel Lesne. Cheminement d'un théoricien de la formation : souvenirs et rencontres

Marcel Lesne (1916-2012) est l'un des premiers théoriciens de la formation des adultes en France. Sa contribution à la recherche dans ce domaine est considérable. On lui doit les fondements d'une sociologie de la formation et d'importantes avancées dans la réflexion sur le travail pédagogique en formation d'adultes. Aujourd'hui encore, ses écrits sont étudiés dans de nombreuses formations de formateurs, au Cnam et dans les universités qui délivrent des masters de formation. Un texte inédit de 1966 publié dans cet ouvrage témoigne des débats qui ont jeté les bases de ces nouveaux champs de réflexion. L'historien, le chercheur, lorsqu'il travaille sur un auteur, aime pouvoir associer le récit de la vie à l'analyse de l'oeuvre. C'est ce que nous offre ce volume dont une partie importante est consacrée à l'autobiographie de Marcel Lesne. Les principales étapes de sa vie y sont retracées : de son enfance dans un village minier du Nord à la fin de sa vie professionnelle comme professeur au Cnam. Le lecteur y découvrira le parcours intellectuel d'un homme dont le cheminement fut exceptionnel. Cinq témoignages de proches collaborateurs apportent un éclairage complémentaire sur la personne et l'oeuvre de Marcel Lesne. Cet ouvrage, qui propose également quelques éléments d'analyse du contexte, s'adresse aux historiens et étudiants des masters de formation ainsi qu'aux formateurs, enseignants et chercheurs. Plus largement, le récit de vie de Marcel Lesne, histoire d'un parcours de promotion sociale dans un contexte politique et social particulièrement difficile : la guerre, la captivité, l'exercice du métier d'instituteur, puis d'inspecteur au Maroc et directeur des Centres sociaux en Algérie, intéressera aussi de nombreux acteurs de l'éducation. Les souvenirs de Marcel Lesne, introduits par ses enfants, Jean et Françoise Lesne, sont accompagnés des contributions de : Jean-Marie Barbier, Claude Debon, Philippe Fritsch, Françoise F. Laot, Madeleine Maillebouis, François Marquart, Christian de Montlibert.

12/2015

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Littérature étrangère

A la recherche des esprits (Récits tirés du Sou Shen Ji)

À l'aube du quatrième siècle vécut un homme que son destin avait maintes fois mis en présence de l'étrange outre-tombe. Son frère quitta ce monde pour y revenir chargé de souvenirs célestes ; l'amante de son père vint à sortir vivante du tombeau... Qui sont ceux qu'en Chine aussi l'on nomme " revenants " ? Des démons, de purs esprits, des bêtes métamorphosées ? Au soir couchant, au matin parfois, " un peu avant l'aurore et les glaives du jour, quand la rosée de mer enduit les marbres et les bronzes ", ils apparaissent et nous parlent. Ecoutons donc ces revenants qui hantent les prés sous la lune, les chambres vides, nos songes les plus noirs et nos plus beaux livres. Ils nous ouvrent un monde que nous ne faisons que soupçonner, qui est au fond si semblable au nôtre : c'en est, en quelque sorte, le miroir. " Dans la solitude fervente de minuit ", ils désolent notre sommeil. Les chambres closes n'arrêtent pas ceux qui se jouent des murs. Tel Virgile avec Dante, Gan Bao nous prend la main dans cet univers hanté ; nous y sommes comme le marin mis au péril de la mer. Mais ce livre est la boussole et le gouvernail. Il dit où nous allons et, comme les tripodes de bronze fondus par Yu le Grand aux premiers temps du monde, désigne les êtres maléfiques qu'il convient d'éviter, les êtres fastes qu'il est licite de fréquenter. Ces deux mondes s'interpénètrent et s'influencent ; tout acte commis d'un côté du miroir se répercute au-delà. C'est le sentiment de l'étrangeté qui marque la présence du surnaturel. Tout l'art de l'observateur subtil consiste à repérer les sens de ces manifestations dérangeantes. C'est à cet apprentissage, à cette quête, que nous invite Gan Bao dans sa fascinante Recherche des esprits, ici traduite pour la première fois en une langue d'Occident.

11/1992

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Beaux arts

Délivrer le temps, écrire le musée. (XIXe-XXIe siècles)

Que nous dit la littérature du lieu où la peinture s'expose ? Musée : le lieu s'éclaire de la présence des oeuvres. Soit qu'à leur avantage, il passe à la trappe, s'efface et se fasse oublier ; soit qu'au contraire, il s'impose dans son rayonnement et son autorité, et vaille pour lui-même. Est-ce un tableau que l'on vient voir, est-ce un endroit que l'on veut découvrir ? Quel espace étrange, quel lieu singulier ! Comment la littérature y pénètre-t-elle ? A petits pas, grandes enjambées ? En silence, bruyamment ? Faut-il s'y rendre seul ou entouré ? S'y trouve-t-on épanoui devant les toiles, admiratif, enthousiaste, crispé, radieux, ennuyé, stupéfait, intimidé, pompette, impatienté ? Du reste, écrivaines, écrivains, est-ce le même pas ? Est-ce le même regard ? La question passe dans le genre du mot lui-même, puisqu'on dit " le " Musée, quand on parle de " la " Montagne des Muses, de " la " Maison des amis, des enfants, des esprits. C'est qu'interroger le musée revient à questionner la façon dont la littérature recrée le dialogue entre les oeuvres, à mesurer non seulement l'action qu'elles exercent sur la spectatrice ou le flâneur, mais le lien qu'entretiennent avec elles gardiens et gardiennes des lieux, tandis que le monde alentour se laisse découvrir par la fenêtre. Par cet argument, Patrick Wald Lasowski nous invitait à réfléchir à la place de la littérature au musée. Cet ouvrage rassemble 26 études sur la littérature du XIXe au XXIe siècle. Elles interrogent la possibilité d'une pensée littéraire spécifique sur les oeuvres d'art réunies au musée. Avec les contributions de P. Bayard, P. Brasart, F. Bercegol, F. Berquin, L. Cariou, M. Créac'h, V. Dalmasso, D. de Font-Réaulx, M. Delon, J. Desclaux, C. Gheerardyn, J. M. Ibeas-Altamira, S. Kovalova, A. Lavernhe-Grosset, D. Lyotard, F. Mardrus, R. de Raphélis, T. Sanz, M. Séguy, N. Servissole, C. Swensen, D. Viart, L. Vazquez, P. Wald Lasowski, B. Wesley, A. Wroblewski.

11/2020

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Umbra Luna

Intégrale de la duologie UMBRA LUNA, avec en bonus, une nouvelle inédite. Livre I L'Ordre secret d'Umbra Luna recence les créatures surnaturelles et étudie tous les phénomènes magiques. Jenna, spécialiste des auras, travaille au département des énergies. Lorsqu'elle est envoyée en mission en Irlande, elle est loin d'imaginer ce qui l'y attend. Sous couverture en tant qu'étudiante à l'université de Cork, elle rencontre William, séduisant professeur d'art à l'aura ténébreuse. Très vite, elle le soupçonne de ne pas être qui il prétend mais se retrouve piégée. Un seul choix possible : s'allier à cet homme énigmatique et terrifiant pour survivre. De nombreuses vies sont en jeu, et Jenna ne peut plus rester dans l'ombre, même s'il lui faut affronter de très anciennes et terribles puissances. Et faire face à l'attirance magnétique irrépressible qui la pousse vers William. Livre II : L'Ordre secret d'Umbra Luna qui recense les phénomènes magiques est en péril. Toutes les créatures surnaturelles doivent collaborer si elles veulent le préserver et maintenir l'équilibre du monde. Les créatures du monde d'en bas sont recrutées par l'Ordre pour participer à de grands travaux de reconstructions, et Célia, jeune démone aux origines mystérieuses, doit quitter son orphelinat pour une famille d'accueil. Malheureusement, son hôte n'est pas ce à quoi elle s'attendait : c'est un loup-garou lunatique et sexy, qui flirte avec la Rébellion, ce mouvement opposé à Umbra Luna. Les certitudes de Célia vacillent, son avenir tout tracé aussi. Et ses sens s'éveillent... Et si les vampires et la sorcière qui dirigent actuellement l'Ordre n'oeuvraient pas pour la sauvegarde de la magie ? Et s'ils s'étaient trompés ? Le monde magique est menacé, une bataille bien plus grande que celle qu'ils ont traversée se profile à l'horizon, l'heure des choix arrive. Ambition ? Amour ? Célia va devoir trancher et livrer la plus grande bataille de sa vie.

07/2022

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Arcadia Bell Tome 1 : Transpercer la pénombre

Servir des verres au Tambuku Tiki Bar, un bar à démons, et utiliser sa magie pour calmer les clients dans un bled inconnu ? La routine pour Arcadia "Cady" Bell, du moins en apparence. Parce qu'en réalité, elle vit sous une fausse identité et se terre depuis des années. Un soir, son passé lui explose en pleine figure. Elle tombe sur un flash info à la télévision : ses parents, des adeptes de la magie noire accusés d'avoir assassiné des membres éminents de plusieurs Ordres magiques, ont refait surface. Les ennemis publics numéro un sont de retour ! Sauf qu'ils ont toujours clamé leur innocence. Il est peut-être temps pour Arcadia de faire éclater la vérité. De toute façon, elle n'a plus le choix : si elle ne fait rien, elle sera livrée à Luxe, le plus puissant des Ordres magiques, qui réclame la tête de ses parents, et à défaut, la sienne. Et le pire ? Elle n'a que deux semaines pour sauver sa peau. Une partie de plaisir... Pour avoir une chance de s'en sortir, elle doit faire appel à l'exaspérant Lon Butler. Elle le sent, ce démonologiste aussi arrogant que mystérieux cache bien des secrets. Une course contre la montre s'engage, et cette fois, la fuite n'est pas une option. Avertissement : ce tome parle d'une barmaid-magicienne-renégate badass, d'un passé qui lui colle à la peau, d'un démonologiste trop sombre et sexy pour sa santé mentale, de secrets de famille, de meurtres et de magie. Un cocktail démoniaque ! "Transpercer la pénombre déchire autant qu'un concert d'AC/DC un samedi soir. Ce livre a tout pour plaire : une plume incroyable, de l'action, de la romance, une héroïne badass, un héros unique en son genre, et l'ado du siècle. A quand la suite ? " Ann Aguirre, auteur bestseller du New-York Times.

01/2022