Recherche

Jay Hogan

Extraits

ActuaLitté

Histoire de la philosophie

Advanced Course in Yogi Philosophy and Oriental Occultism

The twelve lessons forming this volume were originally issued in the shape of monthly lessons, known as "The Advanced Course in Yogi Philosophy and Oriental Occultism" during a period of twelve months beginning with October 1904, and ending September 1905. We have been told, so often, that we must take certain things "on faith, " and that it was "no use bothering our minds concerning them, " but this is only a partial statement of truth, for the Intellect does give us a reliable report concerning the real nature of things. . ". New Thought proponents at the turn of the twentieth century sought to use mysticism to unleash the forces of the universe in themselves. One of the most influential thinkers of this early "New Age" philosophy promises here, in this 1904 book, to show the reader "to see with the clear vision of the Spirit" and how to "achieve the peace of the awakened and conscious soul". As the yogi reminds us, "No occult teaching is ever wasted-all bears fruit in its own good time". With this significant document of the New Thought movement back in print, now may be the time. Content : Lesson I. Light On The Path Lesson II. Some More Light On The Path Lesson III. Spiritual Consciousness Lesson IV. The Voice Of Silence Lesson V. Karma Yoga Lesson VI. Gnani Yoga Lesson VII. Bhakti Yoga Lesson VIII. Dharma Lesson IX. More About Dharma Lesson X. Riddle Of The Universe Lesson XI. Matter And Force Lesson XII. Mind And Spirit American writer WILLIAM WALKER ATKINSON (1862-1932)-aka Yogi Ramacharaka-was born in Baltimore and had built up a successful law practice in Pennsylvania before professional burnout led him to the religious New Thought movement. He served as editor of the popular magazine New Thought from 1901 to 1905, and as editor of the journal Advanced Thought from 1916 to 1919. He authored dozens of New Thought books-including The Philosophies and Religions of India, Arcane Formula or Mental Alchemy and Vril, or Vital Magnetism-under numerous pseudonyms, some of which are likely still unknown today.

10/2022

ActuaLitté

Art sacré

Sur les chemins du paradis. L'historicité du paradis dans les trois religions du livre. Judaïsme, christianisme et islam

Catalogue officiel de l'exposition Sur les chemins du paradis au musée des Franciscaines de Deauville. Cette exposition présente plus de cent oeuvres aux techniques et provenances différentes : miniatures, manuscrits, peintures, céramiques, objets rituels, tapis, arts graphiques, photographies et vidéos qui retracent les métamorphoses de l'idée de "paradis" dans l'histoire des cultures chrétienne, judaïque et musulmane, du troisième millénaire avant JC à l'époque contemporaine. Pas à pas, le comité scientifique réuni à l'occasion de cet ambitieux projet, historiens, philosophes et écrivains, nous guide sur les chemins des paradis des trois religions monothéistes. Des traditions orales aux textes fondateurs, de la Création au jardin d'Eden, du paradis terrestre à la Terre Promise et aux anges messagers, le livre nous invite à un voyage entre imaginaire collectif, croyance et histoire de l'art, pour entrevoir un au-delà peint, rêvé, fantasmé, écrit. Manuscrits, vidéos, peintures, arts graphiques, objets d'art... autant de médiums présents dans cet ouvrage illustrent la diversité et la richesse des réflexions des artistes de tout siècle, d'Occident et d'Orient (Jan Brueghel l'Ancien, d'Albrecht Dürer, de William Turner, de Marc Chagall, de Georges Braque ou encore de Pierre et Gilles, Gérard Garouste...) qui ont représenté le paradis. Avant-propos Philippe Augier Introduction générale Ce qu'il est bon d'en savoir, avant d'y entrer Régis Debray 1re partie (essais) L'imaginaire du paradis Lynda Frenois Le paradis avant le paradis Thierry Grillet Paradis des sens. Sens du paradis Le paradis dans le judaïsme Delphine Horvilleur Le paradis : du Coran à l'islam Jacqueline Chabbi Le paradis et après. La sécularisation de l'idée du paradis Thierry Grillet Une nostalgie du futur. Le Christ, paradis des vivants Jean-François Colosimo 2e partie : catalogue des oeuvres introductions de Thiery Grillet, notices de Gilles Chazal, Claire Decomps, Lynda Frenois et Annie Vernay-Nouri 1. Le paradis avant le paradis 2. Les livres 3. La création et le paradis originel 4. Le jardin d'Eden et le goût du paradis 5. Le paradis terrestre Focus : Le voyage du poète et du prophète Thierry Grillet 6. La Terre promise 7. Les anges messagers 8. L'après vie 3e partie (annexes) Extraits de textes sacrés Remerciements Présentation des auteurs

05/2021

ActuaLitté

Romans, témoignages & Co

Show devant

Mikey est un entrepreneur-né, petit-fils d'un self made man, qu'il voudrait tant rendre fier. Mais gérer ses affaires depuis le garage de la maison familiale, qui sert aussi de buanderie, n'est pas chose facile... Surtout quand on doit faire ses devoirs pour le collège, ignorer une petite-soeur extrêmement pénible et faire face à un crush ! Après la destruction par une tempête de sa première entreprise (une boutique de bonbons en carton) et la faillite de sa deuxième affaire (une école pour apprendre à jouer au croquet), Mikey est à la recherche d'une idée à succès et rentable. Aussi, lorsque Julian, un garçon de son collège, se présente dans le bureau/garage de Mikey car il recherche un agent artistique pour promouvoir son numéro d'ado drag queen, Mikey n'hésite pas un instant : il lui fait de suite signer un contrat. Avec un tel client dans son carnet d'adresses, Mikey entrevoit immédiatement le potentiel de cette activité et se lance à la recherche de talents émergents en organisant un casting au collège. Il recrute Stuart, un garçon en fauteuil roulant qui a des talents d'imitation de super-héros ; Charvi, qui interprète les rêves ; Sadie, une fillette dont le chien aveugle à trois pattes, nommé Fifi, fait des tours ; et Brad, un as des blagues et des vannes. Mikey est bien décidé de faire de cette entreprise un succès. Et il met toute son énergie pour ce faire. Mais il se heurte à des difficultés au collège : d'une part, rien n'est prévu pour les entrepreneurs comme lui au collège pour lui permettre de mener ses affaires pendant les heures de cours ; d'autre part, les brutes du collège ne cessent d'ennuyer Mikey et ses protégés, sous prétexte que ce sont "des monstres" ; et enfin, Mikey, qui n'a dit qu'à ses parents, sa soeur Lyla et à ses deux meilleurs amis, Trey et Dinesh, qu'il pense être gay, est totalement bouleversé par l'arrivée d'un nouvel élève, Colton, qui aide Julian pour sa chorégraphie de drag queen...

05/2022

ActuaLitté

Littérature française

Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués. Roman noir

Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués. Où l'on retrouve Victor B., le photographe de presse qui aime tant les chats, héros nonchalant des romans noirs de Jean-François Vilar. Victor rentre à Paris, après trois années de captivité à l'étranger. Nous sommes en novembre 1989 et le mur de Berlin commence à s'écrouler. Son compagnon de détention, Alex Katz, est tué quelques jours plus tard sous les yeux de Victor qui ne croit pas une seconde à la thèse de l'accident. L'affaire se noue au fur et à mesure de l'entrée en scène de divers personnages, certains séduisants, d'autres moins. D'abord Solveig, la journaliste d'origine tchèque; ensuite Abigail Stem, qui était la maîtresse de Katz et qui confie à Victor un journal intime écrit par Alfred Katz, le père d'Alex, pendant l'année 1938. Et puis, il y a le flic, Laurent, étrange et insistant, et un réalisateur de télévision un peu hors de course. Le Temps, comme l'Histoire, peut se faire plus ou moins transparent. On suivra, d'une même lecture, le drame présent et l'amour de Solveig et de Victor, tandis que celui-ci, chaque soir, dévore le journal d'Alfred Katz, nous faisant ainsi revivre son histoire d'amour avec la jolie Mila, prostituée à ses heures et modèle nu favori de Man Ray. Les surréalistes sont là, et les trotskystes : ce sont eux, bien sûr, les " fantômes aux fronts troués " qui seront assassinés les uns après les autres par la police de Staline. Les deux récits, celui de 1938 et celui de 1989, vont peu à peu se rapprocher, jusqu'à se fondre littéralement en une magnifique scène d'amour et de déambulation dans le square de la tour Saint-Jacques, une nuit où la peur et la beauté auront la même façon de s'exprimer : la chasse, en effet, n'a jamais cessé. Elle aurait même tendance à reprendre. Comment échapper aux flics déguisés, aux femmes qui sont des agents doubles, à l'Histoire qui vous trompe ? Et, surtout, qui était Alfred Katz ?

01/1999

ActuaLitté

Epistémologie

La vie entre éthique et science

Cet ouvrage collectif est le fruit d'un dialogue entre des philosophes et des scientifiques autour de la question de la vie. En la prenant pour fil conducteur, les auteurs envisagent les problèmes que pose l'articulation entre l'éthique et la science. Leur réflexion commune s'appuie sur les sources philosophiques, les textes talmudiques commentés par Levinas, les neurosciences, les sciences cognitives et les sciences humaines et sociales. L'évaluation et la description des objets que sont la nature, le vivant et l'humain se prêtent à des développements de plus en plus précis et de plus en plus informés. Pourtant, à mesure que leur visée se déploie, la vie ne s'y exprime que de manière partielle. Le phénomène de la vie tel que nous l'expérimentons en première personne, depuis l'intérieur, dans son épaisseur subjective, intersubjective ou simplement personnelle, ne semble pas se réduire aux données quantifiables et exprimables de la naturalisation, produites par la science. Ainsi, dans un même phénomène, celui de la vie, se croisent des regards radicalement différents ? : d'un côté, la visée d'éclairage et de systématisation, l'enjeu d'une meilleure explication, et d'un autre côté, l'aspiration à protéger et rendre justice au cas particulier et exceptionnel. Si le pouvoir de la science est considérable, l'éthique met constamment en question la légitimité? de ses applications. Que signifie développer un pouvoir scientifique s'il doit être soumis a ? la validation éthique ? Entre une posture dogmatique et une résignation a ? une fonction purement consultative, l'éthique peut-elle se frayer une troisième voie ? Le rapport privilégié? au pouvoir du théorique est-il réservé? a ? la science ? N'est-il pas aussi l'apanage de l'éthique qui oscille constamment entre la tentation d'élaborer une théorie du bien, en légiférant et en privilégiant les principes, et une valorisation du fait unique et concret qui leur fait exception ? Ouvrage collectif sous la direction de Flora Bastiani et Joëlle Hansel. Avec les contributions de ? : Flora Bastiani, Arnaud Bouaniche, Sacha Bourgeois-Gironde François Brémondy, Aline Desmedt, Corinne Enaudeau, Val Grangirard, Georges Hansel, Joëlle Hansel, Michel Olivier, Charlotte Piarulli, Albert Piette, Panu-Matti Pöykkö, Jean-François Rey, Jean-Michel Salanskis, Yves Sobel, Jan Sokol, Yannick Souladié

12/2021

ActuaLitté

Guides étrangers

New York en quelques jours. 7e édition. Avec 1 Plan détachable

Lonely Planet : un guide tout en couleurs, concis et ultrapratique pour découvrir New York. Central Park, Empire State Building, Brooklyn Bridge, Metropolitan Museum of Art, Guggenheim Museum, statue de la Liberté, Times Square, Museum of Modern Art... tous les sites majeurs décryptés et des clés pour découvrir des lieux insolites ou méconnus. Un découpage de la ville par quartiers avec, pour chacun, un focus sur les sites incontournables, une proposition d'itinéraire et les meilleures adresses pour se restaurer, prendre un verre, sortir, visiter ou faire du shopping. Des suggestions de balades et des itinéraires thématiques : l'East Village nostalgique, les artisans de Soho, les galeries de Chelsea, la culture afro-américaine à Harlem, la vie nocturne à Williamsburg... Des pages thématiques pour découvrir New York selon ses envies : avec des enfants, activités gratuites, shopping, spectacles, cuisine gastronomique... De nombreuses cartes et un plan détachable avec les principaux sites, un index des rues et un plan du métro pour faciliter les déplacements.

03/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Le naufrage du Saint-Nicolas. Naufragés, fugitifs et captifs sur la côte nord-ouest de l'Amérique du Nord (1808-1810)

A la fin du mois de septembre 1808, le Sviatoï Nikolaï (Saint-Nicolas), un schooner de la Compagnie russe d'Amérique, quittait Novo Arkhangelsk en Alaska avec à son bord vingt-deux personnes. L'organisateur de cette expédition vers la Nouvelle Albion était le directeur de la Compagnie russe d'Amérique, Alexandre Baranov. Confronté à la raréfaction des animaux à fourrure dans les territoires relevant directement de son autorité, de sorte que les chasses y devenaient moins lucratives, ainsi qu'à l'hostilité de certains Amérindiens, il eut l'idée de faire rechercher le long de la cite nord-ouest de l'Amérique, en direction du sud, de nouveaux espaces où les ressources en fourrures seraient abondantes. Alexandre Baranov prit soin de rédiger des instructions détaillées à l'attention du commandant Boulyguine et de Tarakanov, le subrécargue. Pourtant, en dépit du soin apporté à l'organisation de cette expédition, rien ne se déroula comme prévu et les événements se liguèrent pour bousculer les plans arrêtés par Baranov. En effet, le Sviatoï Nikolaï fut drossé à la côte de la Nouvelle Albion, le 1er novembre 1808. Si, à l'issue du naufrage, les marins du schooner étaient sains et saufs, ils se heurtèrent d'emblée à des autochtones hostiles. Après un premier affrontement avec les Amérindiens, Russes et Aléoutes prirent la fuite en direction du sud, dans l'espoir de rejoindre le lieu où ils devaient retrouver l'autre navire de l'expédition. Les péripéties de cette traque, à l'issue de laquelle les survivants de l'expédition firent réduits à l'état de captifs dans différentes tribus de la péninsule Olympique, dans l'actuel Etat américain de Washington, nous sont connues par le récit de Timofeï Tarakanov. Au début du mois de mai 1810, le brick Lydia mouilla dans les eaux de Neah Bay et son capitaine racheta treize survivants dont Tarakanov aux Amérindiens. Un autre captif, un des Aléoutes du Sviatoï Nikalaï, qui vivait au sud parmi les Chinooks, fut racheté en 1809 par un autre capitaine américain. Mais le jeune apprenti Filipp Kotelnikov, cédé à une tribu lointaine, ne put être libéré. Sept des compagnons de Timofeï Tarakanov avaient trouvé la mort. En juin 1810, les survivants étaient de retour à l'île Sitka.

05/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Les mémoires de la guerre 1914-1918 du poilu Georges Savy

Ces "mémoires" ne sont pas une simple évocation ou compilation de souvenirs. Il s'agit bien au contraire du récit autobiographique, méticuleux et précis, tant dans la chronologie que dans la localisation géographique, de ce que Georges Savy, Français de Belgique, rappelé le 3 août 1914, a vécu dans les tranchées de Meurthe et Moselle, à Verdun, dans le Soissonnais ou dans les hôpitaux, pendant toutes les années de guerre ; il participa même à quelques mois d'occupation en Allemagne jusqu'à sa démobilisation en 1919. Toute cette précision, il la doit aux notes qu'il prenait soigneusement dans des carnets qui ne le quittaient jamais. Au printemps 1916, lors d'une période plus calme, il achète un appareil photo, avec les cuvettes et le matériel nécessaire pour le développement. Pendant les périodes de repos, il prend des dizaines de clichés (il n'y a donc pas de photos de scènes de combat), qu'il développe sur place et dont il revend certains à ses camarades. Il les utilisera pour illustrer son récit. Georges a réalisé trois copies successives de ses "mémoires" : la première, écrite sur un papier gris, constitue une sorte de brouillon ; la deuxième, inachevée, est calligraphiée à la plume sur papier quadrillé ; ces deux copies se complètent : de la première ne subsistent que les pages qui n'ont pas été recopiées dans la deuxième ; la troisième version, complète, réalisée bien plus tard à l'âge de la retraite, est retranscrite dans un cahier quadrillé, format A4. Il n'y a pas de différence majeure entre le texte des trois versions. Le récit utilise à la fois le passé simple, l'imparfait, ou le présent ; nous l'avons laissé tel quel. Le texte est monolithique, sans aucune césure de la première à la dernière ligne ; pour en faciliter la lecture, les repères et étapes chronologiques ont été mis en exergue. Ces "mémoires" débutent "ex abrupto" le jour de sa mobilisation à Bruxelles et son départ pour la France. Le récit se termine de la même manière à sa démobilisation. Il nous a donc paru nécessaire de le faire précéder par un bref chapitre "Avant...", qui explique le contexte familial ainsi que les étapes de l'établissement en Belgique, et de le conclure par un autre texte "Après...", encore plus succinct. May Verdickt, A Bon papa, mon Grand-père...

10/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

Histoire de Prague

André Breton l'appelait " la capitale magique de l'ancienne Europe ". Prague est bien une ville magique, non parce que les alchimistes habitaient dans la ruelle de l'Or - c'est une légende -, mais parce que de multiples cultures ont forgé sa personnalité. Chef-d'œuvre d'urbanisme, capitale religieuse et intellectuelle, Prague est une immense scène de théâtre baroque où se sont déroulés les grands actes de l'histoire européenne. Elle devient capitale du royaume de Bohême sous la dynastie des Premyslides, puis capitale impériale sous Charles IV. L'empereur la transforme en grande cité gothique ; il rénove le château, fait construire un pont de pierre et la dote d'une université réputée. Mais le décor est fragile. Avec Jan Hus, les combattants de Dieu dénoncent bientôt la richesse des églises et se rebellent contre le pouvoir. Après plus d'un demi-siècle de violences religieuses, Prague retrouve son éclat sous les Jagellon puis sous les Habsbourg. A l'époque de Rodolphe II, qui attire à sa cour artistes, savants et mécènes, c'est un des plus brillants foyers de la culture européenne. La fête s'achève tragiquement sous son successeur, quand les protestants " défenestrent " les gouverneurs de la ville. Les Habsbourg reprennent fermement Prague en main et en font le cœur de la Contre Réforme. Peu à peu le baroque s'affirme dans les églises et dans les palais, dans la peinture, la musique, le théâtre. Les revendications nationalistes commencent à se faire entendre au début du XIXe siècle, puis lors de la révolution de 1848, avec le Congrès slave. A la faveur de la croissance économique, Prague est une ville de plus en plus tchèque. Mais l'heure est aussi au cosmopolitisme, à l'ouverture sur la culture européenne, et les cafés de la ville, rendez-vous de l'intelligentsia, entrent dans la légende. Dans l'entre-deux-guerres, elle s'adapte à son rôle de capitale de l'Etat tchécoslovaque, cherchant à supplanter Vienne comme centre économique et financier, tandis que les mouvements d'avant-garde s'y multiplient. Munich sonne le glas de toutes les libertés. Pendant un demi-siècle, presque ininterrompu, la ville vit repliée sur elle-même, sous l'oppression des régimes totalitaires, avant d'entrer dans l'histoire de l'Europe centrale démocratique par une révolution pacifiste.

12/1998

ActuaLitté

Beaux arts

Drawn to Life. Master Drawings from the Age of Rembrandt in the Peck Collection at the Ackland Art Museum

This beautifully illustrated catalogue presents a selection of exceptional seventeenth-century Dutch drawings from the Peck Collection in the Ackland Art Museum at the University of North Carolina at Chapel Hill. Featuring many previously unpublished and rarely exhibited works, the catalogue brings together examples by some of the best-known artists of the era such as Rembrandt, Jacques de Gheyn II, Samuel van Hoogstraten, and Frans van Mieris. The collection was donated to the museum in 2017 by the late Drs. Sheldon and Leena Peck. The transformative gift is comprised of over 130 largely seventeenth- and eighteenth-century Dutch and Flemish drawings, establishing the Ackland as one of a handful of university art museums in the United States where northern European drawings can be studied in depth. Drawn to Life presents around 70 works from this exceptional and diverse group of drawings amassed by the Pecks over four decades. Featuring new research and fresh insights into seventeenth-century drawing practice, the catalogue and accompanying exhibition celebrates the creativity and technical skills of Dutch artists who explored the beauty of the natural world and the multifaceted aspects of humanity. The catalogue features a broad selection of scenes of everyday life, landscapes, biblical and historical scenes, portraits, and preparatory studies, forming a dynamic and representative group of Dutch drawings made by some of the most outstanding artists of the period, including Abraham Bloemaert, Jacob van Ruisdael, Esaias van de Velde, Bartholomeus Breenbergh, Pieter Molijn, Aelbert Cuyp, Adriaen van Ostade, Ferdinand Bol, Nicolaes Maes, Jan Lievens, Gerard ter Borch, Adriaen van de Velde, Nicolaes Berchem, and Cornelis Dusart. Key sheets of remarkable quality by lesserknown artists such as Guillam Dubois, Herman Naiwincx, Willem Romeyn, and Jacob van der Ulft, also comprise a core strength of the collection, and serve as a testament to the visual acuity of the Pecks as collectors. At the heart of the Peck Collection are several sheets by Rembrandt, including the sublime Noli me Tangere ; a beautifully rendered late landscape, Canal and Boats with a Distant View of Amsterdam ; and the superbly charming Studies of Women and Children, which was the last of Rembrandt's seventeen known drawings with an inscription in his own hand to reach a public collection. Meticulously researched and written by Robert Fucci, Ph. D. , Drawn to Life introduces both scholars and drawings enthusiasts to the depth and beauty of the Peck Collection at the Ackland Art Museum.

10/2022

ActuaLitté

Monographies

Hardy's Wessex. The landscapes that inspired a writer

This fascinating book tells the story of Thomas Hardy's Wessex. Accompanying a multi-venue exhibition, it explores Hardy's life and work. Internationally-acclaimed writer Thomas Hardy (1840-1928) is best known for his evocative depictions of the West Country landscape and its people, a region that he called 'Wessex'. What is less well-known is that this landscape also inspired him in many other aspects of his life, from campaigning for animal welfare to questioning the way society viewed women. This publication accompanies a blockbuster, multi-venue exhibition of the largest collection of Thomas Hardy memorabilia ever to be displayed at once. Hardy was born in the West Country, a few years after Queen Victoria came to the throne, and spent most of the rest of his life among its landscapes and people. When he turned writer, these landscapes and people re-emerged as his 'partly-real, partlydream country' of Wessex, in novels like Tess of the d'Urbervilles, Far from the Madding Crowd and Jude the Obscure. 'Hardy's Wessex' now conjures up a range of mental images : from raging seas on the coast to haunting ancient monuments, Victorian towns packed with life to peaceful hillsides grazed by sheep. However, through Hardy's 87-year life span, the West Country changed dramatically. Ideas of the role of women, humans' responsibility to animals, the realities of war, love and courtship, superstition, social structure, religion and how people related to the world around them altered fundamentally. Through his stories and campaigning, Hardy was keen to show not only the rural idyll, but also the tensions and diffi culties that lay beneath these views. These dramatic landscapes were the lens through which Hardy presented his worldview to his readership. From the tragedy of a woman saying farewell to her sailorlover on the end of Portland Bill, to a shepherd losing his flock and facing ultimate ruin on the chalky hills. The landscapes shape his characters, whose stories in turn convey his messages of social change to his readers. This publication will explore the impact that Wessex had on Hardy's works, and how living there shaped his views on the often divisive social issues of the period. Uniting beautiful landscape imagery with a selection of personal items from Hardy's life, this book will show you the man behind the literature.

06/2022

ActuaLitté

Sciences politiques

L'Etat réhabilité en Afrique. Réinventer les politiques publiques à l'ère néolibérale

En s'appuyant sur des travaux empiriques et des études sectorielles, cet ouvrage propose une vision rénovée des interventions de l'Etat en Afrique. Au cours des années 1980, les institutions financières internationales imposèrent un Etat minimum à tous les pays en leur retirant une partie de leur pouvoir dans les domaines économiques et sociaux. En préconisant une profonde réforme de l'Etat, leurs programmes d'ajustement structurel devaient résoudre le problème de la dette, permettre aux pays de renouer avec la croissance et déposséder les pouvoirs publics nationaux de certaines de leurs prérogatives au profit d'acteurs privés afin de favoriser la mondialisation et le libéralisme. Les Etats africains furent contraints d'appliquer ces politiques libérales, élaborées par les instances internationales, qui se traduisirent presque partout par des échecs, voire par des catastrophes socio-économiques et sanitaires. De plus, les populations, qui s'appauvrissaient sous leurs effets, les rejetèrent parfois violemment si bien qu'à la fin des années 1990, on assista à une lente réhabilitation des politiques publiques : l'Etat comme acteur principal du développement retrouvait ainsi une certaine légitimité, actée par des déclarations et des forums internationaux. Les textes réunis ici reviennent sur ces trajectoires historiques et montrent combien les Etats africains, bien que sur la voie de la réhabilitation, ont du mal à retrouver le rôle central qui était autrefois le leur, peinant à définir des politiques publiques et à faire respecter leurs choix face à la multiplicité des acteurs nationaux et internationaux, aux intérêts parfois divergents et aux ressources fort différentes. Emmanuel Grégoire, docteur habilité en géographie tropicale, est directeur de recherche émérite à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Jean-François Kobiané est maître de conférences à l'Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, spécialiste de l'éducation, de l'évaluation des politiques publiques. Marie-France Lange, spécialiste des politiques publiques d'éducation, est directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Ont également contribué à cet ouvrage : Marion Amalric, Ousmane Bamba, David Baratoux, Lenka Baratoux, Anne Bekelynck, Emmanuel Bonnet, Florence Boyer, Hamidou Dia, Anne Doquet, Jean-Luc Dubois, Fred Eboko, Bilampoa Gnoumou Thiombiano, Hugues Y. Hangnon, Yann Itard, Pierre Janin, Mark Jessell, Idrissa Kaboré, Jean Marcel Koffi, Jean-Michel Ledjou, Jérôme Lombard, Harouna Mounkaila, Aboubakar Moussa, Olivier Nay, Saliou Ndour, Sihé Neya, Aude Nikiema, Christine Raimond, Luc Siebenaller, Tatiana Smirnova, Moussa Sow, Stéphanie Tchiombiano.

08/2018

ActuaLitté

Décoration

L'art du design. De 1945 à nos jours

Le mot design apparaît au milieu du XIXe siècle dans une Angleterre où l'industrialisation conduit à des questionnements sur l'aspect des produits nouveaux. C'est aux Etats-Unis, avant la Seconde Guerre mondiale qu'il se généralise pour qualifier une activité créatrice dont le but est de concevoir les formes des objets, afin d'en améliorer l'esthétique mais aussi les performances Son histoire est indissociable des grandes mutations qui ont marqué les sociétés occidentales au XXe siècle : la puissante accélération des processus de fabrication d biens "manufacturés" liés au machinisme et à la maîtrise de matériaux nouveaux, ainsi que l'aspiration du plus grand nombre à un cadre de vie meilleur. Cet ouvrage couvre la période de l'après-guerre à nos jours, qui constitue une sorte d'âge d'or du design dans son acception la plus courante. A partir de 1945, il se développe en effet sur le terreau de la modernité et de l'efficacité. En cherchant à se dépouiller des styles du passé, les créateurs et les industriels remodèlent les objets du quotidien: de l'électroménager de Dieter Ram. pour Braun en Allemagne aux objets de la table de Danese en Italie, en passant par le mobilier de Charles et Ray Eames pour Herman Miller aux États-Unis. Aucune uniformité dans ce paysage et, après la perfection nordique, l'Italie, elle, assoit son image tant par le dynamisme de son industrie que par les puissant, personnalités de ses designers, de Gaetano Pesce à Ettoi Sottsass. Au moment où les idées et les modèles circulent, Philippe Starck, par sa stature, incarne à part: des années 1980 le design pour le plus large public. Cette discipline en perpétuel mouvement revêt aujourd'hui de multiples expressions: du projet "Super Normal" de Jasper Morrison aux créations les plus fantasques du collectif Droog Design. Ce faisant, elle gagne en démocratisation et le design le plus sophistiqu d'Apple est aujourd'hui à la portée de tous. Fondée sur l'étude des grands pays industrialisés et écrite par les meilleurs spécialistes du sujet, cette vaste synthèse enrichie de plus de 650 illustrations permet d'aborder la variété des domaines touchés par le design tout en les replaçant dans le contexte de leur époque : expositions, aménagements intérieurs, campagnes publicitaires.

10/2013

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Dommages de guerre. La ligne Maginot, etc

Après la guerre, il faut reconstruire, panser les cicatrices, tirer des bilans, réfléchir. On a enfin le temps. C'est à cet exercice que se livre Jean-Marie de Busscher à sa manière érudite, libertaire, insolente. 14-18 revisité par ce style unique, quoique daté de ces années 70 si libres, parce que, ne mâchons pas les mots, de Busscher est un styliste. Véritable OVNI littéraire, que ces Dommage de guerre. Accompagnons-le avec un bouquet de roses dans les méandres de la ligne Maginot, écoutons Frédéric de Prusse dicter une lettre à un de ses capitaines, ou suivons Miss Joy dans les souterrains obscurs, cette américaine se pâmant devant une pièce de 75. Et, dirait l'historien, en plus, c'est renseigné ! Et il y a les notes qui font concurrence au corps du texte, le déborde de toutes parts, j'en connais qui les préfère. Tout va bien, façon de parler. Qui est Jean-Marie de Busscher, un marin, un architecte, un acteur, un histrion, pardon un historien, disons un histrion historien libertaire. Laissons parler Andréa de Lorris qui avait préfacé L'Art patriotico tumulaire, un autre de ses délectables opus : " Et puis il y a plus préoccupant encore... D'où parle-t-il cet homme-là ? De quelle université, ministère, association d'historiens, d'anciens combattants ? Quel sérail l'a nourri ? Au nom de quelle idéologie, de quel parti ? De gauche, de droite ? Rappelons les faits. Il existait à la fin des années 70 – 1975 à 1980, grosso modo – une revue mythique de bandes dessinées du nom de Charlie Mensuel, où l'on croisait Valentina de Crepax, les hommes loups de Barbier, on y lisait les recettes de Cucullus, Andy Capp s'accoudait au zinc, Pichard écoutait Wolinski d'une oreille distraite, Willem peaufinait le trait, Jeanne Folly débordait de talent. Anarchistes, dandies, barbus, élégants se mêlaient curieusement et dans cette France pompido-giscardienne, le blizzard soufflait. Jean-Marie de Busscher était ce chroniqueur qui chaque mois traitait de ces statues que la République avait élevées sur nos places villageoises en hommage à nos soldats de 14-18. Est-ce le ton du journal qui a donné ce toupet à notre aède ? Ou ce toupet qui l'a jeté dans ces pages ? Vieille question de l'oeuf et de la poule " Et que les tièdes meurent !

04/2019

ActuaLitté

Philosophie

Le petit métaphysicien illustré

Jean-Charles Pichon (1920 - 2006), romancier, poète, auteur dramatique, dialoguiste, philosophe, fut l'homme du paradoxe : une soixantaine de ses ouvrages ont été publiés, il a reçu des prix littéraires, été reconnu comme un pair par Hervé Bazin, Albert Camus, Lévi Strauss... Et il demeure inconnu du grand public. C'est sans doute que sa pensée dérange. Son oeuvre métaphysique, qui se situe dans la lignée de celle de Mircéa Eliade, est basée sur l'étude des mythes et des croyances qui ont accompagné l'humanité depuis des millénaires. Il en a étudié les formes, les rythmes et les figures - leur naissance, leur apogée et leur déclin. Ce faisant, il a dénoncé les impostures des églises et - pis encore en notre époque - celles des rationalistes scientistes. Se fondant sur un savoir encyclopédique, son raisonnement d'une rigueur implacable nous fait porter un regard lucide sur l'histoire de l'humanité et sur son avenir. Ecrit de 1985 à 1988, avec une préface de 1977, Le Petit Métaphysicien illustré constitue un livre indispensable pour ceux qui veulent suivre cette route. Jean-Charles Pichon y développe des notions qu'il utilisera dans ses oeuvres postérieures (le PAT et le PAN, la Forme Vide, l'analemme, etc.). Il s'agit en réalité d'une sorte de "manuel du gay sçavoir", d'un "discours de la méthode" métaphysique, d'une "défense et illustration" des vocables précis qui permettent au mythologue de confondre les mythomanes. Sa machine y est décrite, basée sur les aspects de l'objet : vocable, nombre et figure. De nombreuses machines y sont également étudiées, notamment celles qui constituent Sindbad le marin ou l'Apocalypse, mais aussi celles écrites par Attar, Goethe, St Thomas d'Aquin, Joachim de Flore, St Jean de la Croix, Roussell, Kafka, Duchamp, Artaud ... Puisse ce guide vous aider dans votre propre cheminement. "C'est pourquoi je ne conclus pas ce livre. Ferme le, ami. Dors et rêve un poème. Je t'ai donné peu de chose, somme toute : un nombre magique et quelques sommations, un analemme qui fut une croix et la redevient sans cesse, le plus concis des vocabulaires : 6 dieux, vivants ou morts, recréant les 12. Mais ce peu est sûr. Où que tu ailles, quoi que tu fasses, quelle que soit la sentence qui te menace, tu peux l'emporter avec toi". (p. 331).

06/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Dans le secret des archives britanniques. L'histoire de France vue par les Anglais 1940-1981

Qui mieux que nos meilleurs ennemis pour comprendre les soubresauts de l’histoire de France ? De ce côté-ci ou de ce côté-là de la Manche, ambassadeurs, conseillers diplomatiques ou agents secrets britanniques ont noirci des milliers et des milliers de notes et de télégrammes pour relater, quasiment au jour le jour, l’actualité française. Informations confidentielles, analyses et recommandations doivent aider le gouvernement de Sa Majesté à mener avec finesse le subtil pas de deux qui se joue depuis des siècles avec ces sacrés Français. Les auteurs ont ainsi choisi parmi ce véritable trésor que constituent les National Archives une quarantaine de documents exceptionnels qui traitent des grandes heures de notre histoire (la guerre, la décolonisation, Mai 68) mais aussi de faits moins connus qui ont marqué la mémoire collective, par exemple, les obsèques du général de Gaulle ou la maladie de Georges Pompidou. Ce qui frappera les lecteurs, c’est la liberté de ton de ces écrits, comme si nous redécouvrions avec stupeur des faits pourtant familiers. Tout commence avec la chute de la France au printemps 1940 à travers le récit poignant de l’ambassadeur britannique qui doit fuir, avec le gouvernement français, à Tours et à Bordeaux. Des officiers de renseignement sont bien sûr dans le bocage normand les jours suivants le D-Day pour collecter un maximum d’informations sur l’accueil du général de Gaulle par les populations. On y suit encore les procès de Pétain et celui de Laval, « fable décevante » selon les mots du diplomate chargé d’envoyer chaque jour un compte-rendu au Foreign Office. Les auteurs ont également mis à jour des pépites insolites. En 1970, une note est remise au chancelier de l’Échiquier qui doit se rendre en visite à Paris. Son objet est de dresser le portrait de Valéry Giscard d’Estaing : « les performances, les ambitions et les possibilités de monsieur Giscard sont presque trop belles pour être vraies ». Qui a loué la clairvoyance des Anglais ? De la première apparition dans l’histoire anglaise du colonel Charles de Gaulle, « fervent partisan de l’attaque » dès la déclaration de guerre, à l’élection du « romanesque et hédoniste » François Mitterrand en 1981, notre histoire défile ainsi sous l’œil étonné et souvent caustique de nos si terribles voisins.

09/2012

ActuaLitté

Spécialités médicales

Le chant sacré Une histoire du sang contaminé. Tome 1, 1955-1983

En 1973, année du premier choc pétrolier, La Grande Bouffe de Marco Ferreri prédisait à l'homme qu'il périrait de ses excès. Dix ans plus tard, le XXe siècle amorçait sa fin avec le drame planétaire de la contamination des hommes par les virus des hépatites et du sida, stigmate d'échanges frénétiques de sperme et de sang monnayés comme des biens de consommation. Chez les homosexuels, l'industrie du sexe libérait des années de répression et de frustration. Chez les hémophiles, l'industrie du sang leur fournissait des traitements curatifs puis préventifs pour éviter la survenue des hémorragies, sources de graves handicaps articulaires. Ces consommations abondantes favorisaient la libération de ces deux groupes longtemps marginaux et en lutte permanente pour leur survie dans une société grisée par l'illusion scientiste, convaincue de sa capacité à tout guérir, tout maîtriser sur le modèle du progrès nord-américain. "Avancer ou disparaître" déclarait, en 1980, le président de l'Association française des hémophiles (décédé depuis du sida) pour justifier sa demande de traitements de plus en plus sophistiqués. "Résister ou disparaître", écrivait à son tour, en 1993, Franck Arnal, écrivain gay (décédé lui aussi du sida), pour résumer l'enjeu de la lutte homosexuelle. Ces deux combats, de dimension mondiale, induisaient, de part et d'autre, un tribut à la liberté jugé comme acceptable : flambée de maladies sexuellement transmissibles chez les homosexuels et hépatites virales chroniques chez les hémophiles. Le premier volume du Chant sacré raconte cette double conquête de la santé et de la liberté, des années 1950 à son apogée en 1983, alors que, sur fond d'épidémie naissante du sida, se noue le drame du sang contaminé. Il relate les victoires successives des uns et des autres, puis leur forte résistance face au nouveau danger, leur difficulté à renoncer aux libertés acquises et aussi le cynisme des différentes industries (du sang et du sexe), vecteurs de la dissémination mondiale des virus. Il éclaire le sort cruel réservé aux premiers malades du sida et ébranle le mythe de la pureté du sang national glorifié par La Marseillaise, "chant sacré" des Français. Enfin, il annonce le thème du second volume : la chute, amorcée en 1984-1985, de ces mêmes homosexuels et hémophiles rejoints, dans leur sort fatal, par les malades transfusés.

09/2008

ActuaLitté

Critique littéraire

Raymond Radiguet

Le moins que l'on puisse dire c'est que Raymond Radiguet (1903-1923) n'est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, et qu'il n'a guère profité de la notoriété attachée au Diable au corps, l'un des romans français les plus dérangeants du premier XXe siècle. Ni qu'il ait été facile à cet adolescent - l'aîné de sept enfants venu de la banlieue Est de la capitale - de s'imposer, à seize ou dix-sept ans, parmi les écrivains, peintres ou musiciens de la nouvelle génération apparus à la faveur de la Première Guerre. Il est pourtant devenu le familier de Cocteau, de Max Jacob, le commensal de Jean Hugo, Poulenc, Auric, Milhaud, Satie. Il a séduit Aragon, Breton, Picabia, Picasso, Man Ray et tant d'autres avant d'être lancé par Grasset avec un fracas dont les échos ne sont pas encore tout à fait estompés aujourd'hui. Mais les embûches dont il a triomphé et sa mort infiniment pathétique - à vingt ans, de la typhoïde... - ne font pas de Radiguet un auteur dont la destinée attirerait le regard plus que l'œuvre. Il suffit de le lire, de le suivre dans sa correspondance et dans les Mémoires des contemporains : il y a chez ce jeune homme une densité, une fureur de vivre, une précocité et une maturité de talent éclatantes. Le Diable au corps et Le Bal du comte d'Orgel sont des livres novateurs qui portent une charge subversive dont on n'a guère conscience de nos jours. Quant aux voies empruntées par ce jeune homme pour se construire, elles forcent le respect ou bien font sourire, mais elles révèlent un tempérament peu ordinaire. Non, Raymond Radiguet n'est pas la créature de Cocteau ni celle de Bernard Grasset. N'a-t-il pas, au bout du compte, joué aussi son propre jeu ? A l'approche du centenaire de sa naissance, Monique Nemer lui consacre une biographie définitive à l'aide de nombreux documents inédits avec une science aussi sûre que subtile des réseaux intellectuels et artistiques à Paris autour de 1920. Elle dévoile un Radiguet inconnu, combien plus vigoureux que l'image connue d'enfant-prodige/enfant-roi que ses amis ont, peut-être par frivolité, donnée de lui.

09/2002

ActuaLitté

Beaux arts

Comment regarder l'art au XXe siècle. Les avant-gardes

Ce guide propose d'aborder les avant-gardes de la première moitié du XXe siècle, soit les démarches artistiques qui, au-delà de leur diversité, marquent une rupture ouverte vis-à-vis de l'art institutionnel et de la société où elles naissent. Durant cette période, traversée par les deux guerres mondiales, une nouvelle génération d'artistes remet en cause la figuration - le Carré noir sur fond blanc de Malevitch (1915), première oeuvre suprématiste, constitue un tournant vers l'abstration absolue - et jusqu'à la notion même d'oeuvre d'art - en signant la Fontaine (1917), Marcel Duchamp entreprend la désacralisation de l'oeuvre d'art, élevant un urinoir à ce rang. Ils s'agit d'artistes en rebellion, clairement inscrits dans le champ politique (George Grosz), qui s'affranchissent des canons picturaux (Pablo Picasso), repensent la couleur et la lumière (Robert et Sonia Delaunay), se rapprochent de l'art primitif (Matisse), s'attachent aux thèmes de leur temps (dénonciation de la guerre et du nazisme chez Otto Dix, solitudes urbaines chez Edward Hopper). Si l'expressionnisme (fauvisme en France, Die Brücke en Allemagne) s'élève contre l'immobilisme de l'art académique, l'idée même d'espace pictural est totalement renouvelée par le cubisme, tandis que le futurisme s'intéresse au dynamisme des images. Ces recherches multiformes, des " papiers collés " de Braque à l'" automatisme psychique pur " préconisé par Breton dans son Manifeste du surréalisme (1924), en passant par l'expérience politique du Bauhaus, école d'architecture et d'art dirigée par Walter Gropius (1919-1933), sont autant de reflets d'un siècle en mutation. Ce livre propose d'aborder les avant-gardes du xxe siècle à travers trois axes. Les différents mouvements artistiques sont décrits dans le premier chapitre, de l'Art nouveau à l'art concret en Europe, en passant par le japonisme, la Section d'or, De Stijl ou le muralisme ; le deuxième établit une " géographie de l'art " , mettant en avant des villes européennes et américaines particulièrement actives au cours de cette période ; le troisième, enfin, présente 59 artistes marquants, d'Alexandre Archipenko à Grant Wood, mais aussi Marc Chagall, Frida Kahlo, Man Ray ou Chaïm Soutine. La circulation entre les différents courants et artistes est facilitée par des renvois à d'autres articles, mentionnés à la fin des fiches techniques très détaillées. Un index complète cet ensemble.

04/2018

ActuaLitté

Littérature française

Fraternels

En cette nuit du 18 juin, sur le mont Valérien, l'Ifon 11 du jeune François-Joseph de la Fistinière est fin prêt à filmer son propriétaire dans une position attentatoire à l'honneur de sa famille de militaires. Afin d'enrayer la propagation virale de la vidéo, le patriarche appelle au secours son fils illégitime, patron de la firme Opié, elle-même conceptrice de l'Ifon et numéro un européen de l'énergie. A La Défense, la tour Opié s'éveille : Samia, l'hôtesse d'accueil, prend son poste au rez-de-chaussée ; au trente-sixième étage, le technocadre Kevin Klein convoque toute son habileté informatique pour maquiller la baisse dangereuse des stocks de tantale nécessaires au grand dessein de l'entreprise. A l'autre bout de la planète, en Iamalie, d'étranges aurores boréales plongent dans l'inquiétude une tribu de Kètes. A Cuzco, Pérou, on inaugure l'Horloge du Sud : il s'agit d'en finir avec l'impérialisme occidental et de s'approprier le temps qui, à l'image des saisons, s'égrènera désormais à l'inverse de l'hémisphère nord. Plutôt que de se lamenter sur ce monde qui va à sa perte, sur fond de course effrénée au profit, d'inégalités sociales vertigineuses et de désastres écologiques, le romancier s'invente démiurge. Décidant, lui aussi, d'inverser le processus, il embarque son lecteur éberlué dans une ébouriffante utopie. Les victimes d'hier se réapproprient leur destin : tandis que, dans les Andes, les terres minières reverdissent, deux licenciés d'Opié (dont notre Franjo), ayant rejoint la ZAD de Cadarache, trouvent le moyen de faire imploser la toute-puissance capitaliste ; la vie de Samia, elle, a changé depuis sa rencontre, lors de la Gay Pride, avec Yaqut, dont la défense d'un islam de paix et de lumière l'a convaincue de s'engager à ses côtés dans un djihad... de l'amour ; quant à Tyapsa, la seule survivante de la tribu de Kètes, on la retrouvera, après bien des tribulations, figure centrale d'un final libertaire, burlesque et transgressif. C'est un vibrant éloge au pouvoir de la fiction que cet éblouissant roman-monde, mené tambour battant par un écrivain qui jamais ne doute de la capacité de ses personnages d'aller au bout de leurs désirs.

08/2016

ActuaLitté

Monographies

Fuseli and the Modern Woman. Fashion, Fantasy, Fetishism

This catalogue accompanies the first exhibition devoted to a fascinating group of drawings by the Anglo-Swiss Henry Fuseli (1741-1825), one of eighteenth-century Europe's most idiosyncratic, original and controversial artists. Best known for his notoriously provocative painting The Nightmare, Fuseli energetically cultivated a reputation for eccentricity, with vividly stylised images of supernatural creatures, muscle-bound heroes, and damsels in distress. While these convinced some viewers of the greatness of his genius, others dismissed him as a charlatan, or as completely mad. Fuseli's contemporaries might have thought him even crazier had they been aware that in private he harboured an obsessive preoccupation with the figure of the modern woman, which he pursued almost exclusively in his drawings. Where one might have expected idealised bodies with the grace and proportions of classical statues, here instead we encounter figures whose anatomies have been shaped by stiff bodices, waistbands, puffed sleeves, and pointed shoes, and whose heads are crowned by coiffures of the most bizarre and complicated sort. Often based on the artist's wife Sophia Rawlins, the women who populate Fuseli's graphic work tend to adopt brazenly aggressive attitudes, either fixing their gaze directly on the viewer or ignoring our presence altogether. Usually they appear on their own, in isolation on the page ; sometimes they are grouped together to form disturbing narratives, erotic fantasies that may be mysterious, vaguely menacing, or overtly transgressive, but where women always play a dominant role. Among the many intriguing questions raised by these works is the extent to which his wife Sophia was actively involved in fashioning her appearance for her own pleasure, as well as for the benefit of her husband. By bringing together more than fifty of these studies (roughly a third of the known total), The Courtauld Gallery will give audiences an unprecedented opportunity to see one of the finest Romantic-period draughtsmen at his most innovative and exciting. Visitors to the show and readers of the lavishly illustrated catalogue will further be invited to consider how Fuseli's drawings of women, as products of the turbulent aftermath of the American and French Revolutions, speak to concerns about gender and sexuality that have never been more relevant than they are today. The exhibition showcases drawings brought together from international collections, including the Kunsthaus in Zurich, the Auckland Art Gallery in New Zealand, and from other European and North American institutions.

12/2022

ActuaLitté

Arts premiers

Anangu Collective. Edition bilingue français-anglais

La Fondation Opale et 5 Continents lancent une série de monographies consacrées aux principaux artistes et oeuvres d'art aborigènes d'Australie. La première de ces monographies a pour objet deux grands tableaux réalisés par un collectif d'artistes, hommes et femmes, de la région APY (Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara) ainsi que l'installation Kulata Tjuta : Kupi Kupi, due à des artistes de cette même région. Réalisées en 2018, les deux toiles sont, tout comme l'installation, issues d'un processus de production collaboratif, emblématique de la tradition des aborigènes d'Australie. Ces oeuvres majeures, nourries en particulier des histoires mythiques du "Temps du Rêve" , caractéristiques de l'imaginaire de ces peuples, sont les pierres angulaires de la collection qui constitue le coeur de la Fondation Opale. La Fondation Opale, à l'instar de sa fondatrice et cheville ouvrière Bérengère Primat, a une relation particulièrement forte et vivante avec les artistes et les ateliers d'art de cette région d'Australie centrale, où ses représentants se sont rendus à maintes reprises. Les deux toiles, auxquelles ont respectivement collaboré plusieurs femmes et plusieurs hommes, artistes reconnus de longue date au sein de leur communauté, ont été commandées à leurs auteurs par Bérengère Primat, et le processus de leur réalisation est abondamment documenté. Ce magistral témoignage artistique atteste du dynamisme et de l'actualité de l'art aborigène d'Australie à l'époque contemporaine, ainsi que de la relation intime qu'entretiennent les habitants avec leur terre. Kupi Kupi, réplique de l'installation de 2010 Kulata Tjuta (les deux titres signifient respectivement "tourbillon" et "nombreuses lances" en langue pitjantjatjara), est une oeuvre monumentale composée de 1 500 lances, en même temps qu'une métaphore de la société anangu contemporaine et de la direction imprévisible dans laquelle celle-ci évolue. Le mot Gay'wu désigne en yolngu, langue du nord-est de la Terre d'Arnhem, un dilly bag, c'est-à-dire un petit sac en tissu fait de fibres, et qui contient, selon la tradition, la sagesse et la connaissance. Les monographies qui suivront ont pour ambition de faire connaître au monde entier quelques-uns des plus remarquables artistes aborigènes d'Australie ainsi que leurs oeuvres, qui nous offrent un aperçu de la culture et de la sagesse ancestrales des peuples "premiers" de la région.

05/2021

ActuaLitté

Notions

 Communauté ou société. . Tönnies versus Hobbes

A Communauté ouA société. A TönniesA versusA Hobbes Jean Jacob, né en 1964, est enseignant-chercheur en science politique à l'université de Perpignan. Il a collaboré à de nombreuses revues et publié notammentA Les sources de l'écologie politique, Arléa-Corlet, 1995A ; A Histoire de l'écologie politique, Albin Michel, 1999, trad. jap. , Ryokufu Shuppan, 2005A ; A Le retour de " l'Ordre nouveauA " Les métamorphoses d'un fédéralisme européen, Librairie Droz, 2000A ; A L'Antimondialisation Aspects méconnus d'une nébuleuse, Berg International Editeurs, 2006. A A A A A A A A A A A A A A On peine aujourd'hui à imaginer à quel point l'ouvrage Communauté et sociétéA du sociologue allemand Ferdinand Tönnies a bouleversé le champ académique au début du XXème siècle. Sciences sociales et parfois sciences humaines ont décliné à foison la thématique, tandis que l'opinion publique s'en emparait, en lui donnant une couleur sombre et parfois funeste (le nazisme, Vichy), en dépit des avertissements de son auteur. Au fil du temps, la distinction académique s'est ainsi mue en lieu commun équivoque, puis trouvée marginalisée voire exclue du champ scientifique. On s'est alors empressé d'oublier que Max Weber avait affiné la distinction, qu'Emile Durkheim lui avait subtilement substitué une autre opposition conceptuelle, et que la politique comparée américaine avait avec acuité, lors de ses premiers pas maladroits, tiré utilement profit de cette oeuvre. A A A A A A A A A A A On a surtout oublié que l'oeuvre de Ferdinand Tönnies avait, comme aucune autre auparavant, sérieusement amendé la fable de Thomas Hobbes, le fameuxA Léviathan, à laquelle Tönnies reconnaissait une belle rigueur mais à laquelle il opposait aussi la persistance du fait communautaire. Car c'est bien la figure d'un individu possessif cher à Hobbes que l'on trouve omniprésente dans laA GesellschaftA dépeinte sous des traits rêches par Tönnies. Tandis que maints travaux ethnologiques (Maine, Gierke), philosophiques (Spinoza, Schopenhauer, von Stein...) lui avaient offert l'occasion de souligner que laA GemeinschaftA repose sur une entraide naturelle entre des personnes respectueuses de leurs différences. On ne peut aujourd'hui que mesurer les dégâts de cet oubli, tant la majestueuse autorité de l'Etat occidental peine sur tous les continents à se substituer durablement à maintes communautés.

03/2023

ActuaLitté

Rock

Bob Dylan. Mixing up the Medicine

Une plongée inédite dans les archives de l'icone américaine. Il y a plusieurs années, l'existence d'un trésor contenant quelque 6000 manuscrits originaux de Bob Dylan a été révélée. Leur destination ? Tulsa, dans l'Oklahoma. Ces documents, aussi essentiels qu'intrigants - brouillons de paroles, carnets de notes et autres documents éphémères - constituent l'une des archives culturelles les plus importantes du monde moderne. Avec d'innombrables images fixes et animées et des milliers d'heures d'enregistrements en studio et en live, cette collection inestimable se trouve désormais au Bob Dylan Center à Tulsa, dans l'Oklahoma, à quelques pas de la maison d'archives du premier héros de Dylan, Woody Guthrie. Presque tous les documents conservés au Bob Dylan Center sont uniques, indisponibles jusqu'à présent et, dans de nombreux cas, même inconnus auparavant. Publication officielle du Bob Dylan Center, BOB DYLAN : MIXING UP THE MEDICINE est le premier regard sur les archives de Dylan, un livre qui promet d'être d'un grand intérêt pour les nombreux fans du lauréat du prix Nobel, mais aussi pour un public international. Edité par Mark Davidson et Parker Fishel, BOB DYLAN : MIXING UP THE MEDICINE se concentre sur l'ensemble de la vie professionnelle de Dylan, en particulier du point de vue dynamique de ses processus créatifs continus et changeants - de ses premiers enregistrements à domicile au milieu des années 1950 jusqu'à aujourd'hui, en passant par Rough and Rowdy Ways (2020), son enregistrement studio le plus récent. La pièce maîtresse de BOB DYLAN : MIXING UP THE MEDICINE est une sélection soigneusement élaborée de plus de 600 images, dont des brouillons de paroles, des écrits, des photographies, des dessins et d'autres documents éphémères jamais diffusés, provenant des archives de Dylan. Avec un essai introductif de Sean Wilentz et un épilogue de Douglas Brinkley, le livre présente un éventail surprenant d'écrivains, d'artistes et de musiciens distingués, dont Joy Harjo, Greil Marcus, Michael Ondaatje, Gregory Pardlo, Amanda Petrusich, Tom Piazza, Lee Ranaldo, Alex Ross, Ed Ruscha, Lucy Sante, Greg Tate et bien d'autres encore. Après avoir fait l'expérience directe de la collection à Tulsa, chacun des auteurs a été invité à sélectionner un seul objet qui l'a séduit ou inspiré. Les essais qui en résultent, écrits spécifiquement pour ce volume, jettent un éclairage nouveau non seulement sur le processus créatif de Dylan, mais aussi sur le leur.

10/2023

ActuaLitté

Comics divers

Star Wars Légendes Tome 2 : La Nouvelle République. Edition collector

Wedge Antilles et son escadron sont les héros de la Bataille d'Endor. Ils protègent depuis cette victoire, la Nouvelle République sous le nom d'Escadron Rogue ! Et avec les vestiges de l'Empire en quête de vengeance, l'escadron de X-wings n'est jamais en manque d'action ! Les comics Star Wars publiés dans les années 90 et jusqu'en 2014 par Dark Horse sont recueillis dans les volumes de l'EPIC COLLECTION au sein de neuf "ères" . "La Nouvelle République" est la période qui fait directement suite au film Star Wars : Le Retour du Jedi. Les tomes 2 et 3 forment une longue saga complète consacrée à Wedge Antilles et l'Escadron Rogue.

12/2023

ActuaLitté

Littérature française

Sans retour

Ce roman est un thriller doublé d'un huis clos psychologique assez intense. Pourquoi ce titre ? Parce que les personnages de ce huis clos vont être emportés dans un voyage dont ils ne reviendront pas... du moins pas tous... et pour ceux qui survivront, ils ne seront plus les mêmes. Tout commence à Kalispell, une petite ville située dans l'ouest du Montana, aux pieds des Rocheuses. Un blizzard sans précédent s'abat sur la région. Au troisième jour de tempête, le capitaine de la police de Kalispell est informé par téléphone que la famille Gardner, dont le patriarche n'est autre que John Gardner, dirigeant d'un important groupe de sociétés dans le secteur du bois, est isolée dans le lodge d'Eagle Nest, avec neuf de leurs amis. Ils sont coupés du monde, sans réseaux, ni téléphone, et les routes sont bloquées. Le capitaine Kelley est dans l'embarras car l'hélicoptère des secours ne pourra décoller que lorsque le blizzard aura cessé. Il répond donc à Ray Mac Dowell, l'assistant de John, qu'il faudra attendre la fin de la tempête pour avoir de leurs nouvelles. Quinze jours plus tard, le blizzard cesse enfin... Mais quand l'hélicoptère des secouristes se pose à Eagle Nest, le lodge est enfoui sous près de trois mètres de neige. Sur les quatorze personnes présentes au début du séjour, cinq ont disparues... Les neuf rescapés sont extrêmement amaigris et, pour la plupart, en état de choc. Ils sont placés en observation à l'hôpital de Kalispell. Le capitaine Kelley est encore plus embarrassé car il doit prendre les dépositions des Gardner, malgré leur état. Il confie cette tâche à un simple agent, Wesley Colbert. Wes va donc se rendre à l'hôpital pour entendre John Gardner et ses proches... Quand il quitte l'hôpital, le policier doute de leurs dépositions. Il est certains que quelque chose de grave s'est passé à Eagle Nest durant le blizzard. Quelque chose que tous cherchent à cacher... . Quatrième de couverture : Lors d'un séjour à la montagne, John Gardner, dirigeant d'un groupe de sociétés, et sa famille, reçoivent amis et associés dans un lodge luxueux, au coeur des Rocheuses. Au deuxième jour, une tempête de neige se lève. Les routes sont bloquées. Les réseaux hors-service. Ils se retrouvent coupés du monde. Quand le blizzard cesse, dix-huit jours ont passé. Les occupants du lodge sont secourus et placés en observation. Cinq d'entre eux sont portés disparus. Les survivants sont extrêmement amaigris. Et en état de choc. Ils ne parleront pas. Ils garderont le secret. Le plus atroce des secrets.

01/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Les compagnons de l'ombre. Les services spéciaux français face à l'histoire, 1940-1945

Les Compagnons de l'Ombre est né de la volonté commune de la DGSE et de l'ordre de la Libération, à l'occasion des 80 ans de l'Appel du 18 juin, de rendre hommage aux cinquante membres des services spéciaux français qui perdirent la vie dans la lutte contre l'envahisseur nazi, et dont l'engagement et le sacrifice furent récompensés par l'attribution de la croix de la Libération. Certaines figures sont déjà connues du grand public, à l'image de l'emblématique Pierre Brossolette ou du grand philosophe Jean Cavaillès, mais leur parcours est ici envisagé sous l'angle inédit de leur appartenance aux services secrets français, passés dans l'Histoire sous le nom de BCRA. D'autres figures, restées quasi inconnues, émergent enfin de l'ombre qui entoura le combat souterrain des "soutiers de la gloire", selon les termes de Brossolette. On découvre avec ces cinquante Compagnons de la Libération des figures singulières : de Jacques Voyer qui ment sur son âge pour s'engager dans la France libre à Henri Drouilh, qui à plus de 50 ans,embarque pour des opérations aériennes clandestines au-dessus de la France occupée. De Pierre Briout, l'ajusteur devenu saboteur, à Roger Coquoin, directeur du laboratoire de chimie de Paris, de Georges Lamarque, un déçu du pétainisme,à Henri Labit, un des engagés de juin 1940,du colonel Gentil, ancien combattant des deux guerres mondiales issu de l'armée d'Armistice, à Albert Kohan ou Jan Doornik, qui, sans même être nés français, combattent pour les valeurs de la France. Tous, cependant, se ressemblent par leur volonté de combattre dans la clandestinité pour libérer la France, à l'image d'Honoré d'Estienne d'Orves qui préfère affronter l'indignité de la condamnation pour désertion plutôt que la honte du renoncement. Les cinquante biographies de Compagnons sont regroupées en dix chapitres thématiques dont les introductions permettent de découvrir les relations entre les services du général de Gaulle à Londres et la Résistance en France, la naissance des métiers et des méthodes de l'action clandestine, tant sabotage, transmissions, opérations aériennes, que filières d'évasion, et l'émergence, au cotés des services britanniques, MI6 et SOE, du modèle de service secret et spécial français dont la DGSE est l'héritière. Les Compagnons de l'Ombre repose sur l'exploitation de plus de 8 000 documents, souvent inédits, des archives françaises et britanniques et propose une riche iconographie (plus de 1 000 illustrations) issue des fonds du ministère des Armées et des musées de la Résistance, mais aussi des collections de la DGSE et de son Service Action.

01/2021

ActuaLitté

XIXe siècle

Miss Austen

" Un roman inventif et profondément émouvant. J'ai autant ri que pleuré. " Karen Joy Fowler " Maintenant que le moment approchait, elle sentait flancher sa résolution. Elle s'empara des lettres de Jane. N'aurait-elle pas dû éprouver une profonde joie à l'idée de renouer avec sa soeur quelques heures durant ? Et pourtant, cette perspective la faisait frémir. Elle se laissa lourdement choir contre le coussin trop dur. Cela aurait été tellement plus simple de s'en tenir au présent pour les années qui lui restaient à vivre, sans se replonger dans le passé. " En 1840, plus de vingt ans après la mort de Jane Austen, sa soeur, Cassandra, retourne dans le village de Kintbury pour séjourner chez Elizabeth Fowle, une amie de la famille. Elle sait que la correspondance d'Elizabeth, cachée dans un recoin du presbytère, contient de nombreuses lettres de Jane et probablement des secrets de famille qu'elle veut à tout prix protéger. Tout en se remémorant sa jeunesse et ses relations avec sa soeur adorée, elle isole les lettres les plus intimes. Elle se trouve alors devant un choix difficile : les détruire pour protéger la réputation de Jane, ou bien permettre à la postérité de savourer l'esprit brillant et acéré d'une autrice disparue trop jeune. Inspiré par un mystère littéraire qui a longtemps intrigué les biographes et les universitaires, Miss Austen est un roman original, intense et complexe, sur les amours et la vie de Cassandra et Jane Austen. " Extraordinaire et déchirant, Miss Austenm'a transportée depuis la toute première page. Un roman remarquable, à la fois original, profondément émouvant et d'une grande finesse. Un cadeau pour tous les amoureux de Jane Austen. " Lara Prescott " Un roman parfait, tendre, avec une atmosphère particulière. Gill Hornby était destinée à écrire l'histoire de Cassandra et s'y est attelée avec toute sa finesse et sa sensibilité. " Kirsty Wark " Totalement absorbant. La vie des soeurs Austen est évoquée avec une précision et une assurance témoignant d'une connaissance approfondie de l'époque. " Artemis Cooper " Gill Hornby imagine avec finesse la vie de Cassandra Austen, avant et après la mort prématurée de sa soeur Jane, apportant une lumière originale sur le tableau biographique que nous connaissons, sans pour autant le déformer. " Deirdre Le Faye " Miss Austen émeut, suscite la réflexion et nous oblige à voir Jane et Cassandra Austen sous un jour nouveau. " Helena Kelly " Un livre intelligent, plein d'esprit, divertissant. J'ai adoré. " Claire Tomalin

08/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Au sud d'Eden. Des Américaines dans le Sud de la France (Années 1910-1940)

1910-1940 : Quel grand écrivain ou artiste américain n'a pas un jour poussé son voyage transatlantique du côté de la Provence et de la Côte d'Azur ? Toute la bande de la « génération perdue » est passée par là Dos Passos, Hemingway et Fitzgerald qui ont fait d'Antibes leur terre de plaisirs. Chaque été, ils se retrouvaient dans la « villa America » du peintre et dandy Gerald Murphy, enfant chéri de Picasso et de Fernand Léger, et dont Fitzgerald fit le héros de Tendre est la nuit. Le Sud polarisa les grands marginaux et rebelles de l'Amérique du XXe siècle. Voir l'écrivain afro-américain Claude McKay qui, promu par les Cahiers du Sud de Jean Ballard, a écrit à Marseille l'un de ses romans phares : Banjo ; ou John Reed qui découvrit en Marseille une ville « romantique », « splendide » et « virile ». La région entière est fréquentée par des artistes pour qui la nature reste une fabuleuse machine créatrice. On y voit William Glackens, le « Renoir américain »; le synchromiste Stanton Macdonald-Wright, mais aussi Man Ray qui descend sur Marseille pour sa Canebière populaire et bruyante aux couleurs orientales et son pont Transbordeur, symbole de modernité. Pour ces créateurs, le Sud rime avec Eden. Ils y trouvent une sensation de liberté que leur refuse l'Amérique puritaine, du soleil à profusion, des contrastes de couleurs assourdissants, une nature quasi intacte, et un mode de vie méditerranéen « à l'antique ». Lorsque, brutalement, le paysage s'assombrit. En 14-18, le sud devient refuge : Au Cannet, Morgan Russell, l'ami de Cendrars délaisse pour un temps ses recherches synchromistes pour interroger les maîtres de la Renaissance italienne ; à Nice, Alexander Archipenko sculpte de jeunes femmes au bain dans un langage moderniste sans précédent. Année 1940 : le Sud - devenu zone libre - se transforme en une terre de transit où espoir et désespoir se côtoient. Entrent alors en scène des personnages à l'étoffe de héros qui mettront leur vie en péril pour sauver des artistes et intellectuels pourchassés par les nazis. Ces héros sont : Varian Fry et son extraordinaire équipe du CAS ; ou bien encore Hiram Bingham. Leur champ d'action sera Marseille. Et tout se finit ou recommence avec Jim Harrison qui semble rouvrir la route du Sud. Depuis la tragédie du 11 septembre, il a encore plus de raisons d'y venir. « Quelle meilleure idée », écrit-il, « que de faire un voyage en France et de lutter contre le terrorisme avec de l'ail et du vin rouge ? » Doit-on dès lors s'attendre à une nouvelle migration artistique ?

02/2006

ActuaLitté

Musique, danse

Eric Clapton. L'éternelle jeunesse d'un vieux bluesman

"L'histoire d'Eric Clapton est jonchée de situations dramatiques et de coups du sort qui auraient dû laisser l'homme abattu sur le bord du chemin. Seule sa passion dévorante pour le Blues lui aura permis de tenir le coup et de continuer. Cette passion sera son leitmotiv tout au long de sa carrière et Robert Johnson restera le phare qui lui indiquera le cap à maintenir quels que soient les changements et les modes dans le monde de la musique depuis ses débuts en 1963. A travers Eric Clapton, qui a commencé sa carrière en même temps que les Rolling Stones, c'est toute la mythologie du Rock qui est ici évoquée. En route pour un nouveau voyage à travers la carrière discographique de celui que l'on a un temps surnommé God et qui a pourtant su rester tellement humain, touchant par sa fragilité et ses errements. Ce livre est rythmé par la sortie de ses albums dont l'histoire et les petites histoires seront développées dans le détail. Nous évoquerons bien sûr ses diverses collaborations, apparitions et autres sessions durant lesquelles nous allons le retrouver aux côtés d'artistes tels que B.B. King, John Lee Hooker, Chuck Berry, Jerry Lewis, Carl Perkins, Ray Charles, les Rolling Stones, Paul McCartney, George Harrison, Ringo Starr, Bob Dylan, Brian Wilson, John Mayall, Elton John, The Band, Santana, The Allman Brothers Band, Taj Mahal, Buddy Guy, Jack Bruce, Joe Cocker, Rod Stewart, Bill Wyman, Steve Winwood, Sting, Tina Turner, Phil Collins, Kate Bush, Bob Geldof, J.J. Cale, Tony Joe White, Johnny Winter. Sans oublier des musiques de films tels que Retour vers le futur, La couleur de l'argent, la série des Arme Fatale, Homeboy, Wayne's World, Blues Brothers 2000 ! Il s'agit aussi de la suite de mon ouvrage Du jeune dieu... au vieux bluesman, sorti l'année dernière chez le même éditeur, et qui s'arrêtait au début des 80's. Pour beaucoup, depuis, Eric Clapton n'aurait presque plus rien fait si ce n'est quelques albums de Blues qui sonnent un peu tous à l'identique. C'était donc un beau challenge que de vous faire découvrir qu'il n'en était rien et que ce musicien n'a pas hésité à se réinventer et à se lancer dans des directions pour le moins surprenantes. Vous serez surpris tout au long de la découverte de ces 170 albums répartis entre 1986 et aujourd'hui ! "

12/2018