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Constance Rivière

Extraits

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littérature ukrainienne

Hommage à l'Ukraine

Le 24 février 2022, quand l'armée russe a envahi l'Ukraine, la stupeur et la tristesse ont saisi le monde entier. Ont commencé à affluer dans nos médias des noms qui, jusqu'ici, ne nous étaient guère familiers, teintés de la couleur des combats et de la tragédie : Boutcha, Marioupol, Kharkiv, la mer d'Azov, Dnipro... Mais que connaissons-nous vraiment de ce pays voisin ?

Terre d'au-delà des Carpates, où les rivières coulent à travers des forêts et des steppes, l'Ukraine est aussi un pays à la culture millénaire, doté d'une scène littéraire foisonnante, encore trop peu connue en France. Nous avons donc demandé à quinze autrices et auteurs ukrainiens, de tous âges, tous milieux et toutes régions, russophones et ukrainophones, de nous raconter le lieu qui, pour eux, symbolise "leur" Ukraine. Ainsi, Kateryna Babkina nous parlera de Bakota, un village partiellement englouti par un lac de barrage dans la région de Ternopil. Artem Tchekh confrontera la Polésie, région du nord de l'Ukraine où il combat aujourd'hui et celle de Tcherkassy où il a grandi, l'enfance et l'âge adulte, la guerre et la paix.

Le poète Boris Khersonsky évoquera la ville d'Odessa tandis que Lyubko Deresh nous entraînera dans la péninsule de Trakhtemyriv, sur le Dniepr, connue pour être l'Atlantide ukrainienne. Anastasia Levkova racontera la Crimée à travers les témoignages qu'elle a recueillis des Tatars de Crimée réfugiés en Ukraine depuis l'annexion de 2014. Petro Yatsenko brossera le portrait de Kriukivshchyna, une de ces villes cossues de la banlieue ouest de Kyiv qui représentaient une forme de rêve ukrainien et qui se sont retrouvées confrontées en quelques jours à la violence de l'invasion russe. Et bien d'autres encore...

Dirigé par Emmanuel Ruben et remarquablement traduit par Iryna Dmytrychyn, ce recueil de textes inédits permettra aux lecteurs français d'appréhender l'Ukraine contemporaine à travers la littérature. Traduit de l'ukrainien et du russe par Iryna Dmytrychyn Préface d'Emmanuel Ruben et Iryna Dmytrychyn Ouvrage publié sous la direction d'Emmanuel Ruben

10/2022

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Mer

Les épaves de la Grande Guerre (1914-1918). Au large des côtes françaises de Méditerranée

Jean-Pierre Joncheray est un vieil habitué des éditions GAP. Nous lui devons la longue série des épaves : 50 épaves en Corse, édité en 2002, puis, en suite régulière : 80 épaves à Marseille et dans sa région, 100 épaves en Côte d'Azur, de La Ciotat à Saint-Tropez, 100 épaves en Côte d'Azur, Monaco, Riviera du Ponant, à laquelle il a déjà rajouté L'aventure du sous-marin Alose, ce submersible qu'il a découvert en 1975, et maintenant classé Monument Historique. En même temps, couronnement de sa longue carrière d'archéologue sous-marin, Jean-Pierre "inventait" en quelque sorte ce qu'il convient de nommer l'archéologie de la vapeur, une application innovante des méthodes de l'archéologie sous-marine aux épaves contemporaines, des navires à vapeur aux avions. Car, avant lui et ses premiers "naufrages en Provence", qui datent du début des années 1980, n'étaient nobles, et considérées, que les études de gisements antiques, étrusques, grecs ou romains. Dans la foulée, notre auteur préféré s'est attaqué à un sujet qui, il faut l'admettre, est d'actualité : la guerre de 1914-1918, autrement dite "Grande Guerre". A vrai dire, Jean-Pierre n'avait pas attendu cette commémoration pour amasser, année après année, depuis plus de quarante ans, une importante documentation sur les aspects maritimes et méditerranéens du conflit. Il avait visité toutes les épaves se rattachant à cette période, s'entourant des meilleurs photographes sous-marins, et consulté les plus éminents spécialistes du sujet. L'appel aux plongeurs "tek", ces nouveaux explorateurs des grandes profondeurs, fut souvent nécessaire. Avec François Brun et Claude Roquelaure, les coauteurs, l'exhaustivité s'est réalisée jusqu'aux frontières de notre façade méditerranéenne. Le résultat est là : dix-sept bâtiments perdus, plus de dix épaves visitées au sein des eaux, leur histoire avant le funeste jour de leur naufrage, les circonstances de leur perte, et la description de leurs vestiges, quand ceux-ci étaient accessibles. La qualité de cet ouvrage semble établie si l'on en savoure la préface, sous la signature prestigieuse du Directeur du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines, Michel L'Hour.

12/2014

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Histoire ancienne

Pourquoi l'art préhistorique ?

Les hommes des Temps glaciaires ont pénétré dans les grottes profondes pour y dessiner et s'y livrer à de mystérieuses cérémonies, dont parois et sols portent à l'occasion les traces. Ils ont aussi orné les parois de certains abris où ils habitaient de leurs gravures, peintures et sculptures représentant le plus souvent des animaux. Parfois, ce furent sur des roches isolées dans la nature ou au bord de rivières que des gravures se sont exceptionnellement conservées. Tenter d'approcher les raisons qui guidèrent ces gens peut paraître une gageure. Nombre de spécialistes esquivent la question du "Pourquoi ? ", lui préférant le "Quoi ? " (description et étude des thèmes représentés, que l'on veut aussi complètes et "objectives" que possible), le "Quand ? " (problèmes de datation et de chronologie) et le "Comment" (étude minutieuse des techniques utilisées). Jean Clottes s'est attaqué à cette question. Après une longue carrière de chercheur essentiellement consacrée à des fouilles archéologiques, surtout en grottes et en abris, qui éclairent les modes de vie des Paléolithiques, il s'est intéressé à leurs croyances et à leurs conceptions du monde, telles qu'elles devaient s'exprimer dans les grottes ornées, bien mieux sans doute que ce que l'on pouvait en saisir dans les outillages et les restes de leurs activités journalières révélés par les fouilles. Ses fouilles sur tous les continents l'ont conduit à une réflexion comparative : les aborigènes australiens ou Indiens des Amériques par exemple, ont préservé un état d'esprit, une attitude vis-à-vis de la nature et du monde qui remonte à la nuit des temps. Au cours de ces déplacements, Jean Clottes a rencontré David Lewis-Williams, préhistorien sud-africain qui étudie depuis longtemps l'art, la religion et les coutumes des Boschimans du sud de l'Afrique. Il eut l'idée que l'art des Paléolithiques, comme celui des artistes San, avait pu être réalisé dans le cadre d'une religion de type chamanique. Une collaboration naquit. C'est, de toutes les hypothèses que Jean Clottes recense dans cet ouvrage pour le grand public, celle qui lui paraît la plus féconde, car elle explique le plus de faits.

11/2011

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Littérature française

La diagonale du square

Un matin comme les autres, Nemours traverse le square gris, quand un homme l'interpelle par son nom. Nemours, contrarié, tente de passer son chemin, mais l'inconnu insiste : il doit lui raconter une histoire qui le concerne. Interloqué, ou cédant peut-être à une vague menace, Nemours prête l'oreille le temps de parcourir le square, cet homme à son flanc. C'était il y a longtemps, une nuit, aux confins du Chili. On avait porté chez l'inconnu, sur une civière de fortune, un marin blessé dans des circonstances obscures. Un jeune compatriote qui, dans les délires des fièvres, aurait récité un poème. Un poème de Nemours. Nemours était déjà passablement agacé de son propre retard, ce matin-là. Etait-il besoin que cet énergumène le ralentisse davantage, que cet hurluberlu qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam lui saute dessus, sitôt entré dans le square ? Qu'il le poursuive, chemin faisant, alors que Nemours presse le pas, en l'étourdissant d'une drôle de fable dont on découvre qu'il serait, contre son gré, l'acteur principal ? Une sombre histoire émanée d'un cerveau malade, dans les fiévreuses nuits chiliennes... Anne Marie-Garat enseigne le cinéma et la photographie, tout en construisant une oeuvre littéraire appréciée par la critique et le lectorat. C'est tout naturellement donc qu'elle crée des ponts entre l'image, l'image en mouvement et l'écriture, que ce soit au sein d'essais ou de fictions. Par ailleurs, elle excelle dans l'art de créer, en l'espace de quelques pages, des personnages forts. Dans La diagonale du square, la finesse psychologique est mise au service d'une rencontre marquante qui rappelle les acteurs des romans de Stefan Zweig : des êtres de papier dont le mystère se creuse à mesure que se développe la fiction, plutôt que de lever le voile. Se glissent aussi un subtil clin d'oeil à La Princesse de Clèves, et une mise en abyme des pouvoirs du récit et de la fiction. aussi inclus dans le COFFRET - Travelling.

08/2009

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Histoire de France

Les années de misère. La famine au temps du Grand Roi, 1680-1720

1693-1694 : loin des fastes de Versailles, des centaines de milliers de miséreux, poussés par la faim, se traînent le long des routes. Les curés les décrivent mangeant de l'herbe, déterrant les chevaux morts pour se nourrir. Cette terrible famine est la conséquence de calamités climatiques qui se sont abattues sur tout le pays. Dans certaines régions, on est resté dix-huit mois sans voir le soleil. Les récoltes ont été désastreuses et le prix du pain a été multiplié par quatre ou cinq. L'inexistence de la médecine a fait le reste car les maladies et les épidémies atteignent vite les individus sous-alimentés. L'hécatombe est à peine imaginable aujourd'hui : la famine fit sans doute un million et demi de victimes dans un pays de 20 millions d'habitants. Le "grand hiver" de 1709 atteint, lui, riches comme pauvres. Arrivée le jour des Rois, une première vague de froid prend d'assaut tout le royaume en vingt-quatre heures. Les rivières et les fleuves gèlent brutalement, les campagnes se transforment en champs de glace et les maisons en glacières. Tout gèle, l'eau dans les puits, le vin dans les caves, les pots sur le feu. "Le verre dans lequel on buvait prenait aux lèvres, le pain gelait sous les couettes des lits." Le froid paralyse toute activité : "Plus de commerce à cause du temps, l'encre gèle au bout de la plume", note la marquise d'Huxelles. Cet hiver, qui succède à une grave crise économique et aux drames de la guerre, tue d'abord les plus démunis, même si dans les villes on allume des grands feux pour réchauffer les vagabonds. Formidable document sur la vie quotidienne du petit peuple de Louis XIV, ce livre raconte le combat des humbles pour vivre et même pour survivre, quand le dérèglement des saisons transformait le royaume en pays du tiers monde. Ces "années de misère" sont la face cachée du Grand Siècle, à l'heure où la France n'était plus, selon Fénelon, qu'un "grand hôpital" désolé et "sans provisions".

09/1991

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Romance et érotique LGBT

Sexe à Seattle Tome 4 : La rédemption de River

River Larsen est un globe-terreur, un apôtre de la vérité, un thérapeute tantrique. Il excelle dans l'art d'aimer son prochain, sans jamais tomber amoureux. Que ce soit son passé terrestre ou spirituel, il sait qu'il ne doit pas ancrer son coeur à un autre. Alors, quand il est irrémédiablement attiré par l'un de ses patients, le magnat du café Brent McKay, River se persuade que ce ne sera qu'une idylle passagère. Une belle rencontre de deux âmes, avant que les rivières de la vie ne les emportent vers des flots contraires. Brent McKay a vu son appétit sexuel mourir en même temps que son épouse deux ans auparavant. Quand il se rend à la Clinique d'Expanded Horizon à Seattle pour y trouver de l'aide, il fait la connaissance de son assistant sexuel, River Larsen. Brent n'aurait jamais pensé être attiré par un homme, mais la légèreté et le toucher magnétique de River le ramènent à la vie. Brent est de nouveau prêt à s'engager. Mais comment persuader River que l'amour peut être éternel, si seulement on y croit ? LA REDEMPTION DE RIVER vous présente : un veuf plein de surprises, un adorable hippie convaincu d'être une aigrette de pissenlit, une différence d'âge, une découverte de la bisexualité tardive, la gastronomie de Seattle, une péniche, des chiens, un voyage à Bombay et les secrets du tantrisme. (Des secrets du type : comment faire l'amour pendant des heures.) Et bien qu'il s'agisse du quatrième tome de la série SEXE A SEATTLE, il introduit un tout nouveau couple et peut être lu séparément. #Différencedage #Sexy #MM --- "Ici, on nous présente une histoire de découverte sexuelle, avec une différence d'âge, de nombreux regards intenses qui vous prennent aux tripes, et des émotions si puissantes que ça m'a fait chialer". - Heather K, Goodreads "Je ne me souviens pas avoir jamais lu un livre qui parle de la philosophie orientale et c'est ce qui a rendu ce livre si unique et rafraîchissant à mes yeux. J'ai aimé en apprendre plus sur le reiki, les chakras et le tantrisme, c'était très relaxant". - Snjez, Goodreads

01/2023

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Celtisme, druidisme

Keltoï. Les légendes des premiers celtes

Laissons-nous bercer par les chants de l'âme celte, une musique venue de la nuit des temps qui bat au rythme du coeur de l'univers... Keltoï ! C'est le nom que se donnent les Celtes eux-mêmes, nous dit Pausanias, géographe Grec du 2ème siècle. Appelés Gaulois par les Romains, Galates par les Grecs, les Celtes dont l'origine se perd dans les brumes des premiers temps et le mystère des mégalithes, peuplent la majeure partie du continent européen, bien avant l'avènement de l'empire romain.
Ainsi beaucoup d'européens sans le savoir possèdent dans leur capital génétique, une goutte de sang celte. L'âme celte est une Déesse libre, une guerrière invincible et immortelle qui vit en harmonie avec les Esprits de la Nature. On l'a cru morte à jamais, cependant elle renaît toujours. Resplendissante, elle émerge de la forêt primordiale, souveraine toujours jeune, couronnée de feuilles de chêne et de fleurs sauvages.
Grâce aux bardes qui ont sauvé de l'oubli ces trésors sublimes, les légendes des Celtes traversent les siècles. Elles nous emmènent au-delà des terres connues, à la source où naissent les rêves qui enfantent les rivières et les montagnes. Aux confins des océans, elles racontent le voyage de Bran abordant l'île des Fées où vieillesse et maladie n'existent plus. L'histoire de Taliesin, le prince des bardes, avec la harpe magique des dieux et celle non moins merveilleuse de Merlin, le plus grand des enchanteurs, tandis qu'une princesse et un prince deviennent par amour deux cygnes majestueux qui s'envolent pour l'éternité.
La déesse, la reine et la femme y ont la part belle. Neuf fées veillent sur le " Chaudron d'Abondance " en Avalon, où bouillonne le mystère sacré de la vie éternelle, quête de toutes les aventures extraordinaires des héros et des sages. Enfin les druides nous y révèlent la sagesse qui brille au plus profond des êtres, tout comme la perle rare, cachée au fond de l'océan. Ces légendes nous rappellent la magie et la beauté de la vie, miroir de notre propre beauté, si l'on sait y regarder.

05/2021

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Littérature française

Livre-Journal 1921

Avec son Livre-Journal commencé au lendemain de la Grande Guerre, Ferdinand BAC entend faire, comme Saint-Simon, oeuvre historique et léguer un "? précieux document pour l'état d'esprit des temps présents ? ". En cette année 1921, ces pages proposent ce qu'on ne trouve nulle part ailleurs relaté avec tant d'acuité? : l'atmosphère de la très haute société française, alors déliquescente. Passent ainsi les rois, les reines, les princes, les princesses, les représentants de l'ancienne et de la nouvelle noblesse, les hommes politiques, les diplomates, les industriels, les créateurs, les hommes de lettres (et leurs amantes et amants, leurs vieilles passions et leurs écarts supposés)... Ayant ses entrées partout, Ferdinand Bac est un fin observateur, qui s'en tient à une forme de morale fataliste ? : "? Tous les artistes, penseurs, écrivains, ont été attirés dans le monde, gâtés par les belles dames et hospitalisés dans les meilleures maisons. Je ne fais pas exception. Je fais mon métier, voilà tout, comme tous mes illustres prédécesseurs. Qu'on m'en cite un qui n'ait pas fait ce que je suis condamné à faire, c'est-à-dire circuler dans la Société, s'y montrer aimable parmi les gens aimables. ? " (24 septembre 1921). Et le voici en visite dans d'extravagantes villas de la Riviera, d'imposants hôtels particuliers et châteaux d'Ile-de-France. Mais la nostalgie gagne son esprit, qui se souvient du Paris de sa jeunesse, se plaint de "? l'appauvrissement des qualités de sentiments dans la Société? " et raille la vulgarité des nouvelles couches sociales et des riches étrangers venus redorer les blasons de la noblesse française. Il s'inquiète aussi de la complexe négociation sur les "? réparations ? " allemandes ? : "? Je me détache [... ] de la brutale et stérile actualité qui piétine sur place et qui piétine tout ce que nous avons aimé? ", constate-t-il le 22 juin. Il se réfugie alors au musée du Louvre, au parc de Versailles ou sur les hauteurs de Menton, où il met en oeuvre sa propre synthèse de la beauté méditerranéenne, en restaurant le domaine des Colombières.

01/2022

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Italie

Calabre

Un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir la Calabre. Un guide entièrement consacré à cette destination du grand sud de l'Italie, qui occupe la pointe de la Botte, baignée à la fois par la mer Tyrrhénienne et la mer Ionienne. Un vaste choix de plaisirs balnéaires et aquatiques : la côte des Dieux (Costa degli Dei) et ses plages parmi les plus belles d'Italie ; Scilla et son charmant village de pêcheurs ; le sud de la côte ionienne (Costa dei Gelsomini), la plus sauvage de Calabre ; la plage d'Arcomagno à Saracena ; Capo Colonna au sud de Crotone... Les plus beaux sites culturels d'une région marquée par une succession de civilisations : la grotte du Romito, une mystérieuse grotte préhistorique gravée, les fabuleux bronzes grecs de Riace conservés à Reggio Calabria, les vestiges romains de Scolacium, l'église byzantine de Santa Maria delle Armi, l'emblématique Fortezza di Le Castella, une forteresse construite sur un îlot par les Aragonais, la charmante ville côtière de Tropea. Un guide nature sur un terroir généreux et encore assez sauvage : une péninsule au relief prononcé, trois parcs nationaux (Aspromonte, Pollino, Sila), des forêts aux arbres rares ou vénérables, des rivières tumultueuses, un cadre privilégié pour la randonnée, la canyoning et autres activités de plein air. Un florilège d'adresses gourmandes pour goûter les bons produits calabrais et savourer une "cuisine du pauvre', sans chichis mais pas sans caractère : piment de la 'nduja (une saucisse à tartiner), charcuterie de montagne, fromages variés, oignon doux de Tropea, réglisse, cédrat et bergamote, crème glacée de Pizzo. Tous les bons endroits pour rencontrer les Calabrais autour d'un verre. Des pages culturelles pour mieux connaître l'histoire mouvementée, la culture et les traditions d'un terroir où l'on parle l'italien, le calabrais, un dialecte albanais, un dialecte grec et même une variante de l'occitan. Des propositions d'itinéraires pour organiser son séjour et profiter au mieux de la région, le meilleur de la randonnée sur le Cammino Basiliano, des promenades à pied ou en voiture pour découvrir la province plus intimement en se laissant guider. Des cartes détaillées et des plans des villes principales

03/2023

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Guides de France

Sur les pas de Jean-Jacques Rousseau. Guide de découvertes insolites en pays de Savoie

Conçu et imaginé par la Fondation Facim à l'occasion du tricentenaire de la naissance du philosophe marcheur, Sur les pas de Jean-Jacques Rousseau est un guide de randonnée pédestre et littéraire d'un nouveau genre. A la croisée des sentiers alpins et des voies romanesques, l'ouvrage invite le promeneur à découvrir dix itinéraires, à parcourir seul ou en famille, et suggère des "pauses lecture" ponctuant la promenade. Cellesci sont composées d'un texte de littérature contemporaine mis en regard avec un extrait choisi dans l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau. Certains de ces itinéraires ont été parcourus par Jean-Jacques Rousseau lui-même, qui a longtemps séjourné et voyagé au coeur des Pays de Savoie. Pour d'autres, il s'agira de parcours imaginés et tracés pour l'occasion. Cartes à l'appui, l'implantation géographique des promenades veille à mettre en valeur dix lieux d'exception de Savoie et de Haute-Savoie. Le cheminement de chaque promenade est décrit dans le détail, et propose les pauses lecture près d'un site patrimonial (chapelle, église, école...), à proximité d'un point de vue remarquable (col du Mont-Cenis, lac Léman, Mont-Saint-Michel savoyard...), mais aussi au plus près de la nature (bords de rivière ombragés, pieds d'un grand chêne...) ou encore dans un lieu décrit par l'auteur. Les extraits choisis sont destinés aussi bien au promeneur solitaire, pour une lecture intime, qu'à un petit groupe pour une lecture à haute voix. Ils permettent de lire ou relire les textes emblématiques de Rousseau, tout en découvrant des écritures contemporaines, influencées de diverses manières par l'héritage philosophique et littéraire de Rousseau, et mettent en valeur le pouvoir de l'esprit sur le corps, le dépassement de soi, et la magie qu'opère sur nous le voyage, la manière dont il donne sa juste dimension à l'homme. Les auteurs sélectionnés (français et suisses romands), dont le travail est reconnu par la critique, sont représentatifs de la création littéraire contemporaine : Stéphane Audeguy, Arno Bertina, Vincent Borel, Antoine Choplin, Anne-Marie Garat, Maylis de Kerangal, Frédéric Léal, Fabrice Melquiot, Céline Minard et Daniel de Roulet. Certains écrivains seront parallèlement invités à participer aux 12e Rencontres littéraires en Pays de Savoie, organisées par la Fondation Facim (Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne) du 29 mai au 2 juin 2012 sur le thème "Paysages, marche et nature". Son temps fort se déroulera le samedi 2 juin au château de Clermont (Haute-Savoie), et proposera une promenade littéraire suivie de temps d'échanges, de lectures et de propositions de croisements artistiques (musique, projection de films, etc.) autour du thème retenu.

06/2012

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Beaux arts

Lavis

C'est un doux monde que dessine Pierre Mabille : si des dessins pouvaient murmurer, ses lavis seraient de ceux-là. Il y a une forme de distance, juste pour glisser le silence entre les choses, sans rien céder de la proximité du regard. Ce sont des paysages familiers, saisis dans la simultanéité du quotidien et du souvenir, avec le léger décalage du temps qui passe, de l'action qui continue au fil du dessin. C'est ce qui donne cette vie si mouvante aux dessins, qui semblent se dérouler sous nos yeux, et superposer plusieurs images par seconde. Le pinceau est vif, le trait imprécis et juste, comme le mouvement du monde, tout semble déborder, être un peu plus près ou déjà un peu plus loin qu'il n'y paraît. Ici et presque ailleurs. Les chats traversent le jardin, les enfants chahutent, jouent, dessinent, des papiers volent, l'eau coule dans la cuisine, on se croise, on se rencontre, on discute au coin de la rue, on oublie de rentrer le linge sous la pluie, on regarde le jour tomber... C'est l'existence au bord du regard, une existence proche, à portée de main, le portrait en creux de journées consacrées à des choses bouleversantes car paisiblement anodines : ouvrir la fenêtre sur la ville, longer une rivière, regarder les feuilles tomber à l'automne, donner un cours de couleur, organiser un pique-nique au parc, faire un tour de barque sur le lac, préparer le repas du soir, se rendre à un vernissage ou au cinéma, discuter tard dans la nuit autour d'un verre avec des amis, et recommencer. Ce livre est le fruit d'une coédition entre la Galerie Jean Fournier, qui expose les peintures de Pierre Mabille depuis 2005, et les Editions Unes, qui publient ses livres de poésie depuis quelques années. Il présente, à l'occasion de l'exposition des Lavis de l'artiste à la Galerie Jean Fournier à Paris entre novembre 2020 et janvier 2021, 50 reproductions de lavis qui forment le catalogue narratif et méditatif d'une série à part dans l'oeuvre de Pierre Mabille, renouant avec les figurations de ses débuts et abandonnant pour un temps la couleur qui est la grande question de son travail, tout en déclinant la présence de sa forme oblongue et innommée si caractéristique qui est le fil qui conduit le regard d'un dessin à l'autre en d'infinies variations. La douceur de l'encre, l'intimité du noir et blanc emplissent ces pages d'une réflexion à pulsation profonde sur la fabrique du temps qui passe et sur la façon, désordonnée, multiple, baroudeuse dont s'organise une vie.

01/2021

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Littérature française

Frisson animal Tome 1 : Elément Terre

Au travers de ses textes, Isabelle N prône le respect de la vie quelle que soit notre espèce d'appartenance. C'est un plaidoyer autant qu'une louange, une célébration de l'innocence et de la grâce. Il n'y a plus un jour où je ne songe aux loups, aux renards, aux chiens qui gémissent dans leur geôle, aux vaches sacrées d'Auvergne et d'ailleurs, aux enfants victimes de la folie humaine, aux arbres, à tous les innocents... Il ne se passe plus un jour, ni même une nuit, sans que, face au spectacle du monde, je ne sois submergée dans une même seconde, par des flots de joie et d'immenses chagrins. ?La totale innocence des animaux non humains est le plus beau trésor qu'ils nous donnent à voir, à sentir, c'est aussi ce qui les rend fragiles comme le sont les enfants face à la raison et à la déraison humaine. Les retrouver dans la réalité ordinaire et les mondes invisibles m'aide à vivre. Il me semble qu'à leur contact, je grandis intérieurement. Ils invitent mon esprit à plus de patience et de grâce... Les aimer me ramène à un temps d'amour sans failles, qui ne connaîtra jamais la trahison, un amour sans limites... Les plantes, les arbres, eux, me fascinent par leur extrême sensibilité qui au contraire de les affaiblir est la raison même de leur colossale puissance. Voyageurs immobiles, pour survivre, ils doivent connaître par coeur leur environnement. Leur état de réceptivité est sans commune mesure... Ils sont capables de pousser sur les roches, de soulever des blocs de béton, de renaître là où on ne les attendait plus. Ils me donnent de l'espoir. ?J'ai l'audace de croire que la poésie peut tout, comme effacer nos contours, l'espace d'un instant. Que les mots pénètrent nos êtres au plus profond pour faire fondre nos coeurs. Qu'ils coulent comme une mère rivière enlaçant tous ses petits amours. Que les frontières entre nous s'épuisent à coup de spectacles grandioses ou de petites merveilles, de mots poétiques, de prophéties du jour... A chaque aube nouvelle, que je n'oublie plus jamais et vous non plus, que nous portons chacun l'univers dans nos cellules, que nous ne faisons qu'un avec la terre, le soleil, le vent, les arbres, tous les peuples, toutes les espèces, dans ce monde et les autres... ?Si je peux injecter des bonnes doses de sensibilité à ceux qui en manquent, alors je me sentirai plus tranquille. De cette substance-là, on ne risque pas l'overdose et il est urgent d'ouvrir des centres d'injection partout sur la terre.

02/2020

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Histoire ancienne

La grotte du Cavillon. Sous la falaise des Baousse Rousse, Grimaldi, Vintimille, Italie

Cet ouvrage consacré à la grotte du Cavillon présente le bilan des recherches effectuées depuis plus de deux cent trente années sur ce site préhistorique exceptionnel situé au pied de la falaise des Baousse Rousse, à Grimaldi (Vintimille), notamment par Emile Rivière entre 1870 et 1875 et par le Prince Albert 1er de Monaco de 1895 à 1901. La première partie est consacrée à l'étude de la stratigraphie, des faunes quaternaires et des industries lithiques des niveaux du Moustérien et du Paléolithique supérieur. La faune des niveaux moustériens, très abondante a livré des restes d'ours des cavernes, de panthères, de lynx, de hyènes, de mammouths, de rhinocéros, de chevaux, de sangliers, d'aurochs et de cerfs, associés à une riche industrie lithique correspondant à un Moustérien de débitage levallois, riche en racloirs, caractérisé par la présence de pointes moustériennes, de racloirs allongés et d'assez nombreuses lames. Les niveaux du Paléolithique supérieur ont livré des industries aurignaciennes, gravettiennes et épigravettiennes. La deuxième partie est consacrée à l'étude de la sépulture de la "Dame du Cavillon", anciennement nommée "l'Homme de Menton", qui a été inhumée à l'âge de 37 ans dans cette caverne, au Gravettien moyen, il y a environ 24 000 ans. Pour son voyage dans l'au-delà, elle était parée d'une coiffe funéraire ornée de petites coquilles marines et de canines de cerf et d'un jambelet au-dessus de son mollet gauche. Un poinçon en os, taillé dans un métapode de cheval disposé près de sa tête, une pendeloque aménagée elle aussi dans un métapode de cheval et deux chevaux gravés sur les parois de la caverne au-dessus de la sépulture, témoignent d'un rite funéraire complexe en relation avec les plus profondes interrogations de l'esprit humain, parallèlement aux sanctuaires souterrains ornés des cultures du Paléolithique supérieur. La troisième partie est consacrée à l'étude anatomique du squelette de la "Dame du Cavillon", de type Cro-Magnon, qui appartenait à la culture du Gravettien moyen. Elle permet de la rapprocher des autres sépultures mises au jour dans les grottes des Baousse Rousse (Barma Grande, Barma du Baousso da Torre, Grotte des Enfants), dans la grotte des Arene Candide à Finale Ligure, et sur les sites de plein air de Predmost, Pavlov et Brno en Europe centrale. La "Dame du Cavillon", de type Cro-Magnon, appartenait à un groupe euro-méditerranéen, au crâne gracile et étroit, qui peut être distingué de celui connu dans le sud-ouest de la France (Cro-Magnon) plus robuste et large. Dans la quatrième partie sont réunies les références bibliographiques, outre celles concernant la grotte du Cavillon, toutes celles consacrées à l'ensemble des grottes des Baousse Rousse qui comprennent 810 titres.

08/2016

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Critique littéraire

Correspondance 1920-1946. "Y a-t-il quelque chose qui nous importe plus que la vérité ?"

Jean-Richard Bloch et Jean Paulhan ont 36 ans l'un et l'autre en 1920, quand commence leur correspondance. Fondateur en 1910 de L'Effort libre, Bloch est alors sous contrat avec les éditions de la NRF, où ont paru Lévy en 1912 et ... Et Cie en 1917. De son côté, Jean Paulhan, qui a publié à compte d'auteur en 1917 Le Guerrier appliqué, est le dévoué secrétaire de Jacques Rivière, directeur de La NRF depuis 1919. Leur échange va croissant jusqu'en 1932, année de parution du roman de Bloch, Sybilla, dédié à Paulhan, devenu rédacteur en chef de La NRF. Celui-ci, qui s'était montré "déçu" en 1925 de n'avoir pas retrouvé, dans La Nuit kurde et Sur un cargo, "le sévère, l'incorruptible Jean-Richard Bloch", tente alors de lier avec l'écrivain un complexe dialogue sur le pouvoir des mots : "Là où il y a pouvoir, il n'y a pas mots, et là où il y a mots, il n'y a pas pouvoir." Mais Bloch est requis par ses engagement politiques - participation au premier Congrès des Ecrivains soviétiques (1934), organisation du Congrès des Ecrivains pour la Défense de la Culture (1935), voyage à Madrid (1936) - cependant que Paulhan, conseiller municipal Front populaire à Chatenay-Malabry, orchestre dans les pages de La NRF une vive politisation des débats. Puis Bloch accepte de diriger avec Aragon le quotidien communiste Ce soir, dont le premier numéro sort le 1er mars 1937. Au lendemain du pacte germano-soviétique conclu en 1939 à Moscou, l'"embarras" entre Jean-Richard Bloch et Jean Paulhan est à son comble, et le sabordage de la revue Europe, que Bloch aurait eu l'intention de "reprendre", achève de distendre leur conversation. Bloch constate alors que "l'Europe, la guerre, les hommes de la politique ont emmêlé leurs fuseaux". Après l'offensive allemande du 10 mai 1940, ces différends paraissent "dépassés" à Jean Paulhan au profit de la seule fraternité d'armes et, bientôt, de l'entrée en Résistance. A la veille du départ de Bloch pour Moscou, Paulhan cherche une dernière fois le dialogue - qui passe toujours à ses yeux par les "questions langagières" - en lui adressant, le 22 février 1941, le début de ses Fleurs de Tarbes. Intellectuels et hommes de revue s'il en fut jamais, Jean-Richard Bloch et Jean Paulhan, écrivains l'un et l'autre, se sont connus, estimés et liés d'une amitié qui ne pouvait être qu'ombrageuse, en raison de leurs relations respectives à la politique. Leur entente, et la possibilité même de cet échange de lettres, supposait cette différence entre eux, et une façon de pleinement l'assumer.

01/2015

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Poésie

Comme vous

Comme vous Oui, il est possible que les licornes existent car dans tout l'univers les paramètres connus, inconnus, la Nature naturelle, surnaturelle et le charisme humain sont si vastes, si surprenants que oui il n'est pas folie, de se le demander simplement, comme vous : il existe probablement des licornes. Parmi le temps, certains ont eu la chance singulière, rare et unique d'entendre les sons magiques, le signal réservé aux initiés du voyage que la vie autorise quelque fois. Ce cadeau s'offre à nous, comme une beauté fantasmagorique, un instant figé comme un cadeau, simple, un tableau du matin que l'on découvrirait de bonne heure en ouvrant sa porte. Une initiation à la Vie, une redécouverte de la nature. Une Nature qui livrerait avec beaucoup de spontanéité, de générosité et surtout de simplicité ses formes, ses ombres. En y pénétrant, elle peut vous offrir son grelot de lumière. Car comme un cristal, il y a de l'eau et du feu, il y a la rivière dans la clairière. Il y a ce monde d'eau et de lumière : le ruisseau, le lac mais encore cet océan mystérieux : l'océan d'Agage. Il existe aussi la montagne sacrée aux confins du Kham (dans le Tibet oriental) où des licornes, des unicornes auraient été aperçues au bas moyen âge. Il existe en fait, une nature peu connue, préservée, et qui délivre une fioriture de beautés, de merveilles qui soulage et nourrit l'âme. Une Nature «d'amour». Il est apparu à l'Homme plusieurs découvertes qui modifièrent le cours de son existence pour toujours, le feu et tout l'univers merveilleux qui lui donne ce charisme qui fait de lui, un créateur, un auteur : l'imaginaire existe et donne à l'homme tout son charisme, qui permet la compréhension de cette nature. Ainsi parle le poète «ce que j'ai à te dire», effectivement le charisme existe grâce à la parole. Tout est là, tout peut être dit et imaginé. Pourquoi, d'abord pour lutter contre l'abandon, c'est pour cela que l'on peut parler des trois rêves. Ces trois rêves sont contenus dans trois poèmes du recueil intitulés «sa musique», «l'ondine» et «la nuit carnavalesque». En toute simplicité il s'agit du charisme, de la puissance poétique, celui que je rencontre : le roi et moi. Mais ce roi-là, glisse et devient d'ébène, riche, simple, humble. Il est l'être, l'homme sincère, il est là pour toi. Alors, écoute le te parler de l'univers de la licorne. La licorne répond à des rêves et des fantasmes qui ancestraux, persistent par leur richesse.

08/2014

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie. Tome 13 - Joseph

Un Long Voyage ou L'empreinte d'une vie est le parcours d'un homme, Louis Bienvenu, qui naît avec le siècle (le 20e) et meurt avec lui. Cet homme n'a jamais attiré l'attention publique sur lui, ni réalisé aucun exploit susceptible de lui valoir la manchette des journaux. Et pourtant ce voyage, tant vers les autres qu'au bout de lui-même, est plus long et plus riche que celui accompli par la plupart de ses contemporains. La soif de ressentir et de comprendre, l'élan vers la poésie et la beauté sous toutes ses formes, et la quête de l'Amour avec un grand A, le filial d'abord, puis celui de l'autre sexe, en sont les fils conducteurs. Les six femmes qu'il a aimées, à commencer par Germaine, sa mère, ponctuent justement les six Epoques de cette vaste fresque. Dans ce 13e tome, Louis, veuf depuis peu, balaie ses scrupules et commence à scruter les annonces matrimoniales du Chasseur français. Il en découvre une, mirobolante : célibataire, vingt-sept ans, 200 000 francs de dot, espérances... Ecrasé par la somme, il aiguise sa plume pour une missive capable de séduire l'héritière et d'évincer les rivaux. Sans nouvelles, il y va de sa propre annonce. Mais les réponses reçues ont tôt fait de pâlir quand l'héritière se manifeste. Diplômée d'anglais, taille moyenne, brune, un peu forte, père mort à Verdun, sa mère vit sur ses terres, une ferme de 180 hectares en Champagne, exploitée par son frère cadet. Encore un chiffre astronomique ! Enfin, elle a une voiture ! Rendez-vous est pris à mi-chemin sur la route de l'Est. Fébrile, Louis décide de se grandir au moyen de semelles à talonnette sur mesures, et de passer le permis de conduire. Echec complet : son pas est par trop instable, et il rate le Code. Lors de la rencontre, fort de son seul verbe, Louis constate qu'Henriette Rousset a la tête sur les épaules, et pressent que si un jour elle est tendre, ce ne sera qu'avec son mari. La Pologne envahie au nom de l'espace vital - le fameux Lebensraum -, et la guerre déclarée, Louis est mobilisé au chef-lieu. Affecté à l'Intendance, il aura le privilège de revenir à a maison tous les soirs. Drôle de guerre, mais période heureuse pour lui, jusqu'à un certain matin de mai 1940 : un froid sibérien s'est abattu sur la ville durant la nuit, au point de geler la rivière d'une rive à l'autre. Joseph, le père, parti au travail avec sa vareuse d'été, va contracter une congestion pulmonaire et en mourir peu après. Suivront l'armistice et la démobilisation...

03/2018

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Beaux arts

Les architectes de l'eau en Provence. De la Renaissance au XXe siècle

Alors que, sur la plupart du territoire français, l’été est souvent associé à une pénurie d’eau et à des restrictions drastiques, rien de tel en basse Provence, terre de soleil : un simple rappel à un usage raisonnable de l’eau. Comment expliquer ce “paradoxe provençal” souvent évoqué en matière de gestion de l’eau ? La réponse se trouve dans l’histoire car, depuis très longtemps, les hommes ont réalisé des travaux, souvent complexes, pour amener vers les basses terres provençales l’eau de la Durance et du Verdon, bien alimentés par la fonte des neiges. Les plus anciens ouvrages de grande envergure remontent aux Romains, qui ont laissé des monuments témoins de leur génie de bâtisseurs. Puis, après une relative éclipse au Moyen Age, une période de grands aménagements hydrauliques s’est ouverte à la fin de la Renaissance, avec le canal de Craponne, et s’est poursuivie régulièrement jusqu’à nos jours avec l’aménagement agro-industriel du bassin de la Durance et du Verdon. C’est ce qui explique le paradoxe apparent d’une facile disposition de l’eau. Le propos de cet ouvrage n’est pas de décrire tous les aménagements réalisés, mais d’analyser les plus importants par l’ampleur du territoire ou des populations concernés ou par les problèmes techniques ou économiques qu’ils ont résolus. C’est ainsi que sont successivement étudiés, outre le canal de Craponne, le dessèchement des basses terres d’Arles au XVIIe siècle, le projet de “canal de Provence” de Jean André Floquet au XVIIIe siècle pour alimenter en eau Aix et Marseille, l’initiative de l’archevêque de Boisgelin qui a donné naissance aux canaux des Alpines méridionales et septentrionales avant la Révolution, le canal de Carpentras créé au début du XIXe siècle, le canal de Marseille, les travaux de François Zola dans la région d’Aix puis le canal du Verdon, et enfin le canal de Provence qui a vu le jour après la Seconde Guerre mondiale. Toutes ces réalisations ont eu à leur tête des promoteurs, les “architectes de l’eau”, qui en ont impulsé et soutenu la réalisation avec constance. En s’appuyant sur des documents d’archives souvent inédits, Michel Jean s’est surtout attaché à comprendre les motivations de ces hommes et leur vision économique et sociale : que voulaient-ils faire ? A quels besoins souhaitaient-ils répondre ? Comment pouvaient-ils financer leurs ouvrages, les faire fonctionner ? En faveur de quels usages ? Il décrit ainsi les différentes étapes de la progression des idées en les situant dans leur contexte géographique, économique et social. Trop souvent méconnus, ces “architectes de l’eau” sont des personnages majeurs de la mise en valeur du territoire provençal, et leurs réalisations indiquent de façon éloquente l’état de la société où elles ont été mises en place, ses aspirations, sa capacité à les satisfaire et sa vision de l’avenir.

05/2011

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Beaux arts

Observations sur la peinture

Bonnard utilisait ses agendas comme carnets de notes et de croquis. Si quelques agendas antérieurs à 1927 ont été perdus ou sont encore en mains privées, ceux conservés au département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France, ont le mérite de présenter un ensemble homogène de dessins croqués sur le vif et d'annotations faites par l'artiste au fil des jours entre 1927 et 1946. Bonnard utilisait des agendas de petites dimensions, "Bijou" ou "Mignon", qu'il pouvait garder sur lui en permanence et dans lesquels il écrit et dessine presque quotidiennement. L'artiste y consigneait des éléments qui peuvent sembler prosaïques comme la liste des courses, ses rendez- vous. Il notait également quotidiennement le temps qu'il faisait, élément important pour un peintre attentif aux effets de la lumière et le lieu où il se trouvait, lorsqu'il était en déplacement. On trouve également quelques notations artistiques à proprement parler. Ces notations témoignent de la recherche perpétuelle de l'artiste de moyens plastiques aptes à traduire l'émotion. "Il ne s'agit pas de peindre la vie. Il s'agit de rendre vivante la peinture". Ces remarques sont bien plus des intuitions nées de son expérience de peintre que l'énoncé de théories artistiques. Ces agendas renferment surtout de multiples croquis qui permettent d'appréhender sa recherche constante autour des motifs auxquels il s'attache dans ces années. Il notait tout un répertoire de formes qu'il exploitait ou non ensuite dans ses peintures : nus, portraits, parfois paysages. Les motifs empruntés à son quotidien sont très présents : portraits de ses proches, animaux domestiques, lieux familiers. Il lui arrivait de tourner autour d'un sujet, jouant sur le cadrage, la composition, sans souci de la couleur. Ses recherches autour des nus à la toilette sont particulièrement révélatrices de cette approche. On assiste ainsi à la genèse des nus dans le bain. On trouve également plusieurs portraits, thème récurrent de son oeuvre notamment à la fin de sa vie. Les paysages, croqués souvent au cours de vacances, sont également nombreux et s'avèrent plus présents que dans ses peintures. Ces dessins permettent à l'artiste de délimiter ses sujets, d'en déterminer les contours et les volumes sans recourir à la couleur. Certains se limitent à quelques lignes traduisant une vision fugace. Les motifs émergent le plus souvent d'une profusion de traits hachurés qui permettent de suggérer l'ombre et le volume, et semblent évoquer les couleurs. Ces carnets permettent de rentrer dans l'intimité de l'artiste et de saisir au quotidien sa perpétuelle quête plastique.

10/2019

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Cinéma

Textes sur le cinéma

Viktor Chklovski (1893-1984), théoricien majeur de la littérature du XXe siècle, fondateur du mouvement des formalistes russes en 1914, est aujourd'hui connu du public français pour des oeuvres en prose (Voyage sentimental, Zoo, la Troisième fabrique), quelques essais et ouvrages théoriques incisifs (l'Art comme procédé, la Marche du cheval, Résurrection du mot, Théorie de la prose, Technique du métier d'écrivain), un ensemble de textes autobiographiques plus tardif (Il était une fois) et quelques autres ouvrages (le Voyage de Marco Polo, Léon Tolstoï). Mais sa contribution à la littérature cinématographique demeure largement méconnue, la part publiée (Littérature et cinématographe), trop succincte, ne permettant pas de prendre la mesure de son apport à la théorie du film à la discussion critique et à la réflexion sur la pratique du cinéma. Ce volume vient donc combler cette lacune en proposant au lecteur français un choix conséquent de ses textes consacrés au cinéma. Chklovski a cherché à jeter les bases d'une poétique du film, parallèle à l'entre-prise qu'il menait dans le champ littéraire. Cette réflexion s'accompagne d'une importante activité critique qui le conduit à s'exprimer sur les oeuvres de ses contemporains : Kouléchov, Eisenstein, Poudovkine, Vertov, mais aussi Griffith, Chaplin, Keaton ou Fairbanks. Enfin, Chklovski, travaillant comme scénariste et collaborant avec de nombreux cinéastes, a pris part aux grands débats du cinéma soviétique des années vingt. Il s'est particulièrement exprimé sur la question du scénario et de l'acteur, sur les enjeux de la production et de la diffusion des films. En 1995 plusieurs de ces textes ont été publiés en français (Poétique du film: les Formalistes russes et le cinéma - réédité à L'Age d'Homme en 2009), mais l'ampleur de la contribution chklovskienne nécessitait un recueil qui lui soit propre. On verra à les lire enfin que les textes théoriques de Kouléchov, d'Eisenstein, de Poudovkine ou de Vertov ne peuvent s'envisager en dehors des apports de la poétique de Chklovski et de ses constantes interventions engagées dans les débats contemporains. Le choix, établi à partir de la totalité du corpus dans les éditions originales des périodiques de l'époque, couvre la période la plus stimulante qui va de 1918 à 1931. Le lecteur pourra en outre accéder à une dimension littéraire qui est loin d'être subalterne dans la démarche du scénariste de Dura Lex, de Trois dans un sous-sol, de la Maison de la Place Troubnaia, celle de son style si particulier, sa joyeuse érudition empreinte d'une constante ironie et du goût du paradoxe.

04/2012

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Philosophie

La frontière comme méthode ou la multiplication du travail

Depuis l'Antiquité tardive, le tracé et l'établissement des frontières a été enveloppé de brouillard et de poussière, de violence et de magie. Aux quatre coins du monde, des sources rapportent tes récits merveilleux et terrifiants du tracé des lignes de démarcation entre sacré et profane, bien et mal, privé et public, intérieur et extérieur. Depuis les expériences liminaires des sociétés rituelles, jusqu'à la délimitation de la terre en propriété privée, du fratricide de Remus par Romulus lors de la mythique fondation de Rome, à l'expansion du limes de son Empire, ces récits évoquent la puissance productive de la frontière - le rôle stratégique qu'elle joue dans la fabrication du monde. Ils offrent aussi, d'un simple coup d'oeil, un aperçu de la profonde hétérogénéité du champ sémantique de la frontière, de ses implications symboliques et matérielles complexes. La représentation cartographique moderne et la disposition institutionnelle qui font de la frontière une ligne tout, d'abord en Europe, mondialisée, ensuite par le tourbillon du colonialisme, de l'impérialisme et des luttes anticoloniales - a quelque peu masqué cette complexité et nous a amené à penser la frontière comme littéralement marginale. On assiste aujourd'hui à un profond changement à cet égard. Comme l'ont remarqué de nombreux chercheurs, la frontière est venue s'inscrire au centre de l'expérience contemporaine. Nous assistons non seulement à une multiplication des différents types de frontières, mais aussi à la ré-émergence de la profonde hétérogénéité du champ sémantique de la frontière. Les démarcations symboliques, linguistiques, culturelles et urbaines ne s'articulent plus de façon rigide autour de la frontière géographique. Au contraire, elles se chevauchent, se connectent et se déconnectent de façon souvent imprévisible, contribuant à délimiter de nouvelles normes de domination et d'exploitation. On a coutume de dire, pour s'en féliciter ou le déplorer, que les frontières seraient en train de s'estomper et de disparaitre. A rebours de ces lieux communs, ce livre démontre qu'au contraire les frontières prolifèrent dans le monde actuel et ce, sous des formes et selon des configurations mouvantes, et en constante réinvention, au fil des flux de capitaux, de marchandises et de personnes qu'elles articulent, mais aussi au rythme des luttes qui les environnent et les bousculent. Sandro Mezzadra et Brett Neilson proposent ici un nouveau paradigme qui décloisonne disciplines et théories pour comprendre comment les frontières sont devenues le laboratoire des mutations du capitalisme et de l'Etat.

06/2019

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Vie chrétienne

Nos Inspirations de Sagesse Humaine et Vie Heureuse. Véritables inspirations pour votre meilleur avenir et humours mondiaux

Véritables Inspirations pour Votre Meilleur Avenir et Humours Mondiaux Le livre "Nos Inspirations de Sagesse Humaine et Vie Heureuse – Véritables Inspirations pour votre meilleur avenir et humours mondiaux" est vraiment pertinent, des inspirations pour votre meilleur avenir heureux de l'auteur Père Dr. Joe-Barth Abba. C'est un livre bon, sérieux et inspiré pour le monde moderne, pour notre génération ! La face de la terre, chaque jour, notre génération a besoin d'une paix et d'une joie constante pour notre monde d'aujourd'hui et pour un avenir meilleur ! Nos Inspirations de Sagesse Humaine et Vie Heureuse contient des pensées inspirantes, des citations, des railleries, des anecdotes et de l'humour. Les leçons de vie incluent la culture générale et philosophique, théologique glanée d'une variété de sources comme des chefs d'Etats mondiaux, des auteurs, des professeurs, des scientifiques aussi bien que l'auteur lui-même. Son livre reflète ses avis et expériences comme un prêtre Catholique, aussi bien que ses oeuvres publiées et enseignements dans la philosophie, la psychologie, la théologie, les relations publiques, le journalisme et ses fonctions dans l'administration. En outre, les relations humaines sont incluses et quant à moi, j'ajouterais la maîtrise, l'évasion et la joie de vivre. Parmi d'autres, les sections de chapitre incluent : Enseignements, Diriger, Politique, Loi, Autorité, Eucharistie, Vocation, Vie Monastique, Prière, Vie Religieuse, Amitié, Santé, Amour, Mariage, Famille et Fêtes des mères, Pâques, Noël, Sport, Culture, Racisme, Société et Droits de l'homme. Il déclare dans ce livre que : " Chaque enfant de Dieu devrait s'efforcer d'être un promoteur contre l'avortement, pour les droits de l'homme, la dignité, la joie et pour les gens de biens publics comme des personnes âgées, des jeunes mineurs et des adultes ". Ceci est un travail d'un auteur africain, le théologien, le philosophe, le linguiste et un activiste juste humain. Monsieur l´Abbé Docteur Joe-Barth Abba. L'humour, c'est quand vous riez encore des hauts et des bas de la vie ! Il n'y a aucune meilleure façon de faire face à la vie et de vivre plus longtemps que de vivre heureux grâce à l'amour et l'humour. La bonne humeur est toujours admirable parce qu'elle donne à celui qui la possède une personnalité attrayante ! Son articulation de pensées sur l'inspiration et la sagesse humaine est valable et touche nos situations réelles, la paix intérieure et l'amélioration de la qualité de notre style de vie.

02/2021

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Littérature française

Les Tribulations d'un Chinois en Chine. un roman d'aventures de Jules Verne adapté au cinéma par Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo Ursula Andress et Jean Rochefort

Les Tribulations d'un Chinois en Chine est un roman d'aventures de Jules Verne, paru en 1879. L'oeuvre est d'abord publiée dans Le Temps du 2 juillet au 7 août 1879, puis mis en vente en volume par Hetzel dès le 11 août. Kin-Fo est un jeune Chinois riche, qui est indifférent à tout et ne connaît pas le bonheur. Un jour, il se retrouve ruiné. Ne voulant pas imposer à sa future épouse une vie misérable, il préfère mourir. Au moment de se donner la mort, il se rend compte qu'il ne ressent rien, et décide qu'il ne peut mourir sans connaître d'émotions au moins une fois dans sa vie. Il demande donc à son maître et ami, le philosophe Wang, de le tuer dans un délai imparti, ce qui, il l'espère, lui fera redouter la mort et éprouver quelques émotions. Wang accepte, puis disparaît. Plus tard, Kin-Fo apprend qu'il n'est pas ruiné. Il veut alors vivre et épouser Lé-Ou. Cependant, Wang reste introuvable et Kin-Fo le pourchassera dans toute la Chine pour lui dire qu'il ne veut plus mourir. Kin-Fo comprend la valeur de la vie en étant sous la menace constante d'être assassiné par Wang. Morale de l'histoire : il faut avoir connu le malheur, la peur, les soucis pour pouvoir connaître et apprécier le bonheur. William J. Bidulph, Américain, 50 ans, agent principal, en Chine, de la Centenaire, compagnie d'assurances contre l'incendie et sur la vie. Craig, Américain pur-sang, cousin de Fry, au service de la Centenaire. Fry, cousin de Craig, au service de la Centenaire. Houal, le lettré, ami de jeunesse de Kin-Fo. Kin-Fo, jeune Chinois de 31 ans au plus, riche héritier de la fortune de son père. Indifférent pour tout, il professe un véritable dégoût pour la vie. Lé-Ou, jeune veuve âgée de 21 ans, fiancée de Kin-Fo, demeurant à Pékin (avenue Cha-Coua). Mme Lutalou, tante de Lé-Ou, femme d'un mandarin de quatrième rang, deuxième classe, à bouton bleu. Nan, domestique de Lé-Ou, vieille femme acariâtre. Finira par être chassée. Pao-Shen, mandarin de quatrième classe à bouton bleu, ami de jeunesse de Kin-Fo. Soun, premier valet de chambre de Kin-Fo. Distrait, maladroit, il sert de souffre-douleur à son maître. Ce dernier fait subir des ablations à la natte de son serviteur, à chaque faute de celui-ci. Tchoung-Héou, père de Kin-Fo, décédé en 1866.

11/2022

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Russie

Alexandra Kollontaï. La Walkyrie de la Révolution

Alexandra Kollontaï, quelle femme ! Et quel destin ! Aristocrate russe, elle rejette très tôt son milieu, son pays et choisit la révolution et le monde. Révolution de 1905, exil, prison, agitation clandestine, et, en 1917, elle est avec Lénine dans la révolution. Elle fait partie de son premier gouvernement, ministre - commissaire du peuple - alors qu'en Europe les femmes n'accéderont, et rarement, à la fonction de ministre qu'après la Seconde Guerre mondiale. Puis, cinq ans plus tard, première femme ambassadeur que l'histoire ait connue. Mais Alexandra Kollontaï, qui parle plusieurs langues, remarquable oratrice, sera aussi un tribun célèbre, s'adressant avec facilité aux ouvriers américains, aux socialistes allemands, aux marins révoltés de Kronstadt ou aux femmes musulmanes de l'Asie centrale, partout électrisant les auditoires fascinés. Kollontaï est aussi une féministe passionnée, théoricienne de l'amour libre, combattant pour l'émancipation et les droits des femmes. Et encore une amoureuse dont les amours tumultueuses choquent Lénine, ce qui ne l'empêche pas d'être une mère attentive à son fils. Autre Kollontaï, l'écrivain dont les écrits politiques, les romans, le journal tenu tout au long d'une vie constituent une oeuvre remarquable dont la qualité littéraire est unanimement reconnue. Cette existence multiforme, si dense n'a pas empêché Alexandra Kollontaï de s'imposer à l'attention de ses contemporains par sa beauté inaltérable et une élégance constante, saluée toujours par la presse qui la présenta comme un modèle, préfigurant ainsi les " icones " médiatiques du XXe siècle. Enfin, et ce n'est pas le moindre de ses exploits, Alexandra Kollontaï sortit victorieuse de la folie destructrice de Staline. Alors que Staline déshonora et extermina toute la vieille garde bolchevique, Kollontaï échappa au sort tragique de tous ses camarades de combat et vécut, indemne et active, à quelques mois près, aussi longtemps que Staline. Pour retracer ce destin incroyable et comprendre cette personnalité hors du commun et le demi-siècle qu'elle aura marqué, l'auteur a rassemblé une documentation considérable - archives, écrits de Kollontaï, mémoires de bolcheviks présents à l'époque - et des études historiques qui y sont consacrées. Historienne de la Russie, auteur de L'Empire éclaté, Hélène Carrère d'Encausse, membre depuis 1991 de l'Académie française dont elle est Secrétaire perpétuel depuis 1999, a notamment publié aux Editions Fayard Le Malheur russe, Nicolas II, Lénine, Les Romanov, Six années qui ont changé le monde, 1985-1991, Le Général de Gaulle et la Russie, La Russie et la France.

11/2021

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Esthétique

Libre cours. A l'épreuve de l'oisiveté

Par son originalité et la simplicité apparente de son style alerte Marion Milner occupe une place à part dans le panthéon de la pensée psychanalytique. Sa réflexion sur la créativité dans la séance comme à l'extérieur de ce cadre sont une source constante de renouvellement pour la réflexion. Sa perspective s'inscrit dans le sillon tracé par Winnicott : il s'agit pour elle de souligner les mouvements susceptibles de favoriser l'authenticité d'un sujet - en s'affranchissant de la pression que peuvent exercer sur lui ceux qu'il aime ou qu'il redoute. Dans ce livre, la réflexion emprunte le chemin de l'analyse des états d'âme qui accompagnent les variations du quotidien dans les situations les moins bien balisées. C'est ainsi que l'auteur est amenée à poser la question de la vacance : que faire de son temps libre ? Si l'on a des certitudes sur le monde, une telle interrogation disparait. Mais si l'on est moins affirmatif, plus conscient de l'identité des autres que de la sienne propre, le problème devient réel. Le risque de vivre par raccroc, à la remorque de l'autre, de ses désirs et de son bien être, s'accroit. En l'occurrence, malgré leur émancipation, la question reste cruciale pour bien des femmes. Faisant recours à une méthode tient de l'enquête, de la psychanalyse et de l'observation de soi, l'auteur, qui a mené constamment une double activité de peintre et de psychanalyste, s'efforce de recenser et d'analyser les mouvements intimes de la vie quotidienne pour parvenir à cerner ce qui nous rend créatif et peut arracher notre pensée aux ornières du conformisme, de la routine et de la complaisance. Pour y parvenir, Marion Milner part de l'analyse de son journal intime. Elle en reprend les notations cursives pour en souligner certains aspects imprévus et profonds. Au demeurant, lorsque certaines de ses pensées sont consacrées aux jours les plus noirs de la décennie précédant la seconde guerre mondiale, elles offrent une ressaisie remarquable de l'écho intérieur de la montée des fascismes en Europe. Libre cours rappelle alors les plus belles pages du Monde d'hier de Stefan Zweig. A ce titre, comme le souhaite l'auteur, le livre permet "à toute personne ordinaire de prendre conscience de certains des processus à l'oeuvre à l'intérieur d'elle-même". Et de ce qu'il en advient en temps de crise.

07/2023

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Etudes et pratiques profession

Pharmacie clinique à l'officine. 2e édition

Introduite en France dans l'enseignement en 1984, la Pharmacie clinique est désormais une discipline fondamentale dans les études de pharmacie. Elle a été principalement développée au sein des établissements de santé, comme l'attestent l'ordonnance du 16 décembre 2016 reconnaissant la Pharmacie clinique, en tant que mission essentielle des pharmaciens de PUI et l'arrêté du 1er mars 2023 relatif au "renouvellement et à l'adaptation des prescriptions" . Cette discipline en constante évolution engage aussi étroitement les pharmaciens de ville, les patients, leur entourage et les aidants. Dans ce sens, la dernière Convention nationale des pharmaciens titulaires d'officine, signée le 9 mars 2022, a précisé l'évolution très significative de leur rôle au sein du système français de santé. Pour en tenir compte, l'ANEPC se devait de proposer une deuxième édition, totalement actualisée, de l'ouvrage Pharmacie clinique à l'officine paru en 2018. Cet ouvrage reste pionnier en traitant de la place de la Pharmacie clinique à l'officine. Il doit constituer une référence pour un large public, pharmaciens officinaux et étudiants, mais aussi préparateurs et tout professionnel de santé confronté à une pratique interdisciplinaire, devant répondre à une exigence accrue d'efficacité, à moindre risque et à moindre coût. Il se veut essentiellement pratique et se décline en trois parties : - la première, générale et réglementaire, concerne le parcours de soins et son amélioration, le lien ville-hôpital, les nouvelles organisations de l'exercice coordonné au sein des territoires et le statut de pharmacien correspondant. Une large place est consacrée à l'assurance qualité en officine, à l'information, à la médico-économie, mais aussi au virage numérique ; - la deuxième porte sur la relation patient-pharmacien dans le cadre de la Pharmacie clinique : les stratégies thérapeutiques ; l'optimisation du traitement et la sécurité patient notamment la prévention de la iatropathologie grâce aux interventions pharmaceutiques ; le suivi clinico-biologique du patient, et l'implication des pharmaciens dans le bilan de médication, les entretiens pharmaceutiques et l'éducation thérapeutique ; - la troisième, tout en insistant sur le rôle renforcé du pharmacien d'officine dans le bon usage des produits de santé, développe l'élargissement de leurs compétences dans le domaine de la prévention en santé avec la vaccination, le dépistage, la prise en charge thérapeutique des patients et les premiers soins. Son rôle dans l'accompagnement des patients atteints de cancers, dans le conseil en matière de contraception, de grossesse et d'allaitement est largement développé. La Pharmacie clinique place chaque jour davantage le pharmacien d'officine en acteur incontournable du parcours de soins. Il trouvera dans cet ouvrage toutes les informations essentielles à son exercice.

10/2023

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Japon

D’un empire, l’autre. Premières rencontres entre la France et le Japon au XIXe siècle

Au début des années 1800, les Japonais apprennent avec stupeur l'existence d'un empire en constante expansion dirigé par un certain Napoléon alors que les orientalistes parisiens commencent à réunir des livres sur cet archipel de l'autre bout du monde. La circulation de l'information établit une forme de "diplomatie de l'esprit" . A l'orée du XXe siècle, une nouvelle ère a déjà commencé : Japonais et Français ont établi des relations officielles depuis un demi-siècle et se côtoient désormais sur l'échiquier politique international. D'un empire, l'autre parcourt le premier siècle des contacts (indirects puis directs) entre la France et le Japon. Alors que les ombres d'un ancien monde se voient congédiées de la scène de l'histoire, la marche des temps modernes apparaît inexorable. Les auteurs de ce volume ont délibérément choisi d'explorer des thématiques différentes de celles souvent associées aux relations bilatérales telles que l'histoire diplomatique stricto sensu ou encore le succès du japonisme. Ils visent à interroger ce qui caractérise d'ordinaire les premières rencontres - l'espoir et l'incompréhension, le dialogue et la crainte, l'imaginaire et le réel - et éclairer ainsi des facettes méconnues de la relation franco-japonaise. In the early 1800s, the Japanese discovered to their amazement the existence of an ever-expanding empire ruled by a man called Napoleon. Meanwhile, Parisian orientalists started to acquire books on Japan and to dispel the shrouds of mystery surrounding this island country on the other side of the world. In authorized coteries and circles, the circulation of information encouraged the emergence of a "diplomacy of minds. " By 1900, a new era had dawned : official diplomatic ties had been established between the two countries since half a century and they were now rubbing elbows in the international political arena. Empire to Empire studies the first hundred years of indirect, then direct, contact between France and Japan. As shadows of an ancient world are ushered away from the stage, modernity appears to be unstoppable in its march. The contributors to this volume have chosen to explore subjects different from the issues most often associated with bilateral relations such as diplomatic history in the narrower sense or the triumphant success of Japonisme. They aim to reconsider some of the defining traits associated with first encounters-a mixture of hope and error, dialogue and fear, and imagination and reality-and to shed light on lesser-known aspects of Franco-Japanese relations.

10/2021

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Beaux arts

Les Brown Decades. Etude sur les arts aux Etats-Unis (1865-1895)

Les Brown Decades ont commencé après la guerre de Sécession : elles ont pris fin avec l'adoption de la frontière. La couleur de la vie en Amérique a changé par la suite. L'électricité a effectué des progrès pour notre civilisation mécanique : la période néotechnique était née. Les nouveaux appareils de libération du territoire, l'automobile, l'avion et la radio, ont été inventés : l'atome a révélé la complexité insoupçonnée et la psychologie a mis en lumière des profondeurs jusqu'alors intactes dans l'esprit. A côté de ces impulsions vives à la réflexion et à l'action sont des éléments plus sombres, aussi sombres que tout ce qui a été généré par la guerre de Sécession : la journée du pionnier industriel finie, un impérialisme agressif commençait la recherche de nouveaux marchés et par une centralisation constante du pouvoir et de la richesse, des villes monstrueuses ont commencé leur existence : l'embrigadement des hommes et de la culture de choses ont suivi. Les Brown Decades finissaient : leurs créateurs et initiateurs ont été négligés, jetés avec mépris de côté, leurs espoirs sont devenus insolvables ; leurs seuls monuments ont ironiquement défié le temps. Nous avons gagné et nous avons perdu. Qui peut pleinement montrer où, qui peut estimer combien ? Un changement définitif dans notre vie a eu lieu vers 1895 et il y a quelque chose derrière celui qui se perd dans un simple compte des choses, des forces, des machines, des institutions, des événements : quelque chose qui nous échappe encore et semble détenir un indice. C'était peut-être que seulement une couleur. Mais ce qui était valable dans l'art et dans la pensée des Brown Decades n'a pas cessé d'exister, même si cela a été temporairement oublié. Si l'on met l'accent sur les personnes négligées des Brown Decades, il n'y a pas a dénigrer les leaders reconnus ou a rabaisser tout à fait leur travail : il s'agit plutôt de placer la totalité de la somme des réalisations dans une meilleure perspective et de mettre en premier plan les noms les plus illustres. Quand les artistes s'appelaient - Olmsted, Roebling, Richardson, Ryder - les Brown Decades devenaient dans les arts ce qu'était le Guilded Age dans la littérature : l'accomplissement du passé et un point de départ pour l'avenir. Ce travail mène-t-il vers notre propre génération ? Oui, au moins, dans une certaine mesure. Vers une réalisation encore plus solide que la nôtre ? Espérons-le.

11/2015

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Historiens

De la guerre

Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Conçu, écrit et constamment remanié entre 1816 et 1830, demeuré inachevé mais publié à titre posthume en 1832, "De la guerre" doit sa célébrité et son influence au fait qu'il est le premier traité de stratégie militaire à envisager la guerre comme constante anthropologique et à en élaborer une philosophie. Tirant la leçon des bouleversements introduits dans la conduite des guerres par les campagnes de la Révolution française et de l'Empire, Clausewitz insiste sur le rôle décisif que jouent les forces morales dans les conflits, alors que les auteurs spécialisés jusqu'alors ramenaient l'art de la guerre à de simples séries de mouvements de troupes. Selon lui, les soldats doivent être galvanisés par de puissantes motivations idéologiques et la force d'âme, faite de courage et de détermination mais aussi de clairvoyance intellectuelle, est la qualité suprême du chef de guerre. S'opposant au cosmopolitisme et à l'humanisme pacifiste de la génération des Lumières en Prusse, qui avait accueilli avec enthousiasme le traité d'Emmanuel Kant "Pour la paix perpétuelle", il met ici véritablement en relation la guerre et la politique en développant sa célèbre formule selon laquelle "la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens". Selon lui, la guerre n'est "ni un art, ni une science, mais un acte de la vie sociale". De théories sur le concept de "guerre absolue" ("La guerre est un acte de violence à l'emploi de laquelle il n'existe pas de limites") en réflexions sur la doctrine stratégique ou la guérilla, "De la guerre" sera lu et relu avidement par la plupart des responsables politiques et militaires des 19e et 20e siècles, dont notamment Marx, Engels et Lénine, même si l'enseignement que ces générations ont cru devoir en tirer montrent que son interprétation a donné lieu à de graves contresens, dont le plus éclatant a consisté à faire de lui un précurseur de la guerre totale. Indéniablement, Clausewitz est un belliciste pour qui la guerre est l'épreuve la plus haute et la plus salutaire dans la vie des Etats, et le moyen privilégié de l'affirmation nationale, mais ce bellicisme n'est pas sommaire. Il découle d'une conception nouvelle de la nation, inspirée par la leçon de la défaite d'Iéna qui a failli entraîner la disparition de la Prusse et la transformation de l'Allemagne en satellite de la France.

12/2022

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Gestion

Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France. Tome 3, Le temps des pionniers (1830-1880), des jalons d'existence

" Voyage au cœur du patronat ". Tel eût pu être le titre de ce troisième tome consacré à l'histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise de la révolution industrielle à nos jours. Par delà sa genèse (évoquée au tome précédent " Naissance du patronat "), le monde de l'entreprise et des entrepreneurs se révèle au terme d'étapes d'existence - jeunesse et apprentissage, mariage, maturité et passage du flambeau - mais également de rites et de rythmes, reflets de la vie de chaque jour. L'auteur a tenté d'effectuer une plongée dans l'intimité de vies d'hommes et de femmes, dans l'ambiance d'ateliers, de bureaux, d'usines, de demeures étroites ou généreuses que révèlent les régions d'entreprises. Au détour des chemins, la France des entreprises apparaît multiforme, foisonnante et complexe. La forge campagnarde et l'usine gigantesque ont peu de points communs : les patronats divergent, par la nature des industries auxquelles ils s'adonnent, l'inégalité de leur puissance économique, l'infinie variété des contrées où ils sont implantés. Les styles de vie en sont affectés : Eugène Schneider ne vivra pas à la manière des Méquillet-Noblot. Dans le cadre, admirable parfois, des campagnes françaises, ou dans l'austère environnement des cités usinières, les familles d'entreprise vivent le temps du quotidien, parfois de l'insolite. Dans le banal, comme dans l'exceptionnel, la trame des jours révèle l'essence des êtres, la réalité d'un milieu. L'Histoire, par pulsions espacées, fait irruption au sein de ces lignées révélant également ces familles à elles-mêmes. A trois reprises au moins, la terre tremble pour la société française : en 1830, en 1848, en 1870-71, des secousses d'une exceptionnelle magnitude modifient les systèmes politiques, amputent le territoire national, obèrent le Futur et font trembler les rangs du monde des entreprises. Il faut revivre ces visites de l'Histoire pour prolonger l'analyse du milieu. En définitive, l'époque pionnière pour ces fondateurs ne fut pas un temps inconditionnellement paisible ; que l'on revive les soubresauts de la conjoncture politique ou sociale, que l'on évoque la maladie qui frappe, parfois sans distinction de classe, que l'on perçoive la faillite qui atteint l'entreprise, ronge la confiance, démantèle les destins, une constante se fait jour: le monde de l'entreprise et des chefs d'entreprise au temps des pionniers ne bénéficia pas d'une protection particulière contre l'adversité. L' " Enrichissez-vous " n'occulta jamais la souffrance ni la mort.

04/2003

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Histoire de France

13-15 rue de Lorraine 75019 Paris. Récits de deux survivants de la Shoah

Depuis sa fondation par Stéphane Hessel en 1962, l'association Coallia s'attache à remplir ses missions dans un souci d'amélioration constante et d'adaptation aux besoins de la société. Les établissements et services développés sont élaborés en partenariat avec les pouvoirs publics et les collectivités territoriales, toujours dans le respect des valeurs fondatrices de l'association : humanisme, solidarité, ouverture. Etre au service des autres, de tous les autres, accueillir et accompagner les plus démunis, telle est notre ADN : le métier est exigeant, le public instable et souvent fragile, les financements, fréquemment précaires, sont en cours de raréfaction alors que la demande va croissant. Mais notre société ne saurait être uniquement l'addition de parcours individuels : c'est aussi l'exigence de solidarité et de fraternité qui construit la vie en République. Opérateur majeur de projets sociaux, les 3500 salariés de Coallia tiennent en cela le cap dans 12 régions et 36 départements. Coallia dispose également d'une filiale dédiée à la maîtrise d'ouvrage, Coallia Habitat, lui permettant ainsi de rénover ou bâtir des établissements, gérés comme "Lorraine". L'opération de démolition-reconstruction "Lorraine" est remarquable à plus d'un titre. L'ancien foyer en fin de vie a laissé place à de beaux logements autonomes où chacun peut enfin vivre sa vie comme il l'entend, à son rythme et selon ses envies. C'est une fierté pour Coallia de proposer aujourd'hui une majorité de résidences sociales sur ce modèle. C'est aussi un lieu de rencontre par ses espaces communs et son restaurant ouvert à tous, équipement rare dans les résidences sociales. C'est enfin un nouvel élément marquant du tissu urbain, par sa qualité architecturale et son esthétique. Le revêtement en terre cuite émaillée, créé spécialement pour l'opération, offre un bâtiment "aux couleurs du ciel". De fait, la résidence sociale "Lorraine" n'a pas seulement été pensée pour ses résidents mais aussi pour ses riverains. Elle modèle désormais l'identité du quartier, agissant comme moteur d'intégration et d'échanges. Pour Coallia, l'un des principaux opérateurs nationaux du logement accompagné, cette opération emblématique de l'efficacité du partenariat avec la Ville de Paris, illustre une volonté forte d'agir globalement. Son rôle au niveau national s'étend bien au-delà du logement très social, à travers l'accueil et l'hébergement des publics fragilisés dont les demandeurs d'asile, l'accueil et l'accompagnement du handicap et du grand âge et l'accompagnement social de nombreux publics qui le nécessitent. Acteur majeur de l'action sociale en France, Coallia contribue à équilibrer la matière toujours mouvante qu'est la société...

01/2019