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Pauline Payen, Zelda Pressigout

Extraits

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Histoire de France

Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans le département de la Creuse

La Grande Guerre a fait 10. 941 morts creusois ; cette triste statistique place notre département dans les plus touchés du pays. Comme tous les départements ruraux, la Creuse a payé un très lourd tribut à cette Première Guerre mondiale, car les paysans fournissent les rangs de l'infanterie, très touchée par une guerre industrielle dans laquelle les fantassins ont été massivement victimes des armes diverses et variées. A la fin du conflit, le département aura perdu 4,7 % de sa population. La Grande Guerre laisse une empreinte profonde dans les consciences. Par ailleurs, la loi du 25 octobre 1919, relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France, a invité les communes, aidées dans ce cas par l'Etat, à prendre toutes mesures de nature à " glorifier les Héros Morts pour la Patrie ". Ultérieurement, les communes ont été vivement incitées à procéder à l'inscription des noms des morts pour la France des autres conflits sur les monuments aux morts. Les monuments aux morts, présents dans presque toutes les communes de France, offrent un intérêt à la fois historique, sociologique et humain. Construits à l'issue de la Grande Guerre, et symbole majeur de la France Républicaine des années 1920, ils deviennent monuments de mémoire pour la Nation tout entière. En ce début de nouveau millénaire, les monuments aux morts apparaissent comme le trait d'union entre tous les citoyens : vecteurs de valeurs civiques et républicaines dont la transmission aux générations nouvelles s'avère essentielle, ils contribuent au maintien indispensable de la mémoire collective. Les monuments aux morts sont un signe pour le passant, afin qu'il n'oublie jamais ceux et celles qui ont donné leur sang pour la Patrie.

08/2018

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Théâtre

Théâtre. Tome 8, Une femme trop honnête ; Boulevard Durand ; Comme les chardons

Une femme trop honnête. La "femme trop honnête" s'appelle Marie-Madeleine ; elle est licenciée en philosophie ; son mari s'appelle Robert, son amant Jacques. Et c'est pour retrouver sa pureté, par intransigeance morale, par rigueur dialectique, pour ne pas vivre dans le souvemr de deux hommes à la fois, qu'elle paye Roger 5 000 louis d'or, afin qu'il "anéantisse la conscience" de Robert. Le texte de la pièce représentée est suivi de deux grandes scènes inédites : la première, l'invasion de l'Europe par les Soviétiques ; la deuxième, sa dévastation par des bombes atomiques américaines. Boulevard Durand est l'histoire d'un procès et d'une erreur judiciaire dont l'auteur a connu plusieurs des héros. Jules Durand secrétaire de syndicat, fut condamné à mort en 1910. Une campagne pour la révision du procès fut entreprise. Jules Durand fut reconnu innocent mais il était, entre-temps, devenu fou de douleur. Boulevard Durand est une chronique qui raconte la vie de cet homme et de sa famille avant, pendant et après le procès. Comme les chardons... Jeanne affirme dès l'abord qu'elle aimerait être comme sont les chardons. Depuis bien des années Jeanne - qui ne nie pas son demi-siècle - s efforce de vivre ou de survivre, comme les chardons : immobile, indifférente, n'attendant et ne craignant plus rien. Elle partage son temps entre une Espagne dont le vide et les brûlures lui plaisent, et cette maison de Pont-Audemer où elle a été enfant, jeune fille passionnée - criminelle aussi, peut-être. Là, elle retrouve, chaque année, Juliette, l'amie, l'adversaire, la complice aussi, et le témoin de cette jeunesse qu'elle veut oubliée, morte. Entre ces deux femmes la vérité surgira avec la dramatique brutalité qui est le ressort des meilleures et des plus sobres pièces de Salacrou.

03/1966

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Philosophie du droit

Le droit saisi par l'art. Regards de juristes sur des oeuvres d'art

Un regard neuf sur le droit à travers 32 oeuvres d'art majeures. Et si notre formation juridique influençait nos émotions artistiques ? L'art peut, sans doute, interpeller de manière spécifique le coeur comme l'esprit du juriste. Chacun des contributeurs à l'ouvrage a choisi librement une oeuvre pour nous livrer ses émotions et ses réflexions de juriste, les partager avec le lecteur afin de mieux éveiller les siennes, favorisant un dialogue trop rare entre art et droit... Une reproduction de chaque oeuvre d'art illustre les propos des auteurs afin de favoriser cet échange. Table des matières Avant-propos, par Rémy Cabrillac Le Contrat de mariage de Mariano Alonso-Perez, par Christophe Blanchard / Droit civil / Régimes matrimoniaux Le Juriste de Giuseppe Arcimboldo : par Claire Bouglé-Le Roux / Culture juridique / Justice De Bach de Carl Seffner à Gould de Ruth Abernethy : par Yves Mayaud / Méthodologie / Raisonnement juridique Graffiti is a crime de Banksy : par Jean-Baptiste Seube / Droit pénal / Propriété intellectuelle La Nature se dévoilant d'Ernest Barrias : par Bénédicte Fauvarque-Cosson / Philosophie juridique / Nouvelles technologies Le Soir sur les terrasses (Maroc) de Jean-Joseph Benjamin-Constant : par Elise Charpentier et Simonne Pichette / Libertés fondamentales / Egalité homme-femme La Justice de l'empereur Otton III de Thierry Bouts : par Laurent Pfister / Histoire du droit / Droit à un procès équitable Le Sacrifice d'Isaac du Caravage : par François Ost / Philosophie du droit / Tiers La Nona Ora de Maurizio Cattelan : par Agnès Robin / Droit d'auteur / Liberté d'expression Statue équestre du Maréchal Lyautey de François-Victor Cogné : par Fouzzi Rehrousse / Droit comparé / Histoire du droit L'Origine du Monde de Gustave Courbet : par Valérie Malabat / Liberté d'expression / Nudité Homme-requin de Sossa Dede : par Christine Ferrari-Breeur / Droit international public / Restitution des prises de guerre Etude d'un noeud de ruban d'Edgar Degas : par Patricia Partyka / Droit de la propriété intellectuelle / Ouvre de l'esprit David de Donatello : par Anthony Crestini / Droit constitutionnel / Histoire du droit La Fée électricité de Raoul Dufy : par Charles-Edouard Bucher / Nouvelles technologies / Droit des biens Cheval sortant de l'écurie de Théodore Géricault : par Marine Ranouil / Enseignement juridique / Méthodologie Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa d'Antoine-Jean Gros : par Emmanuel Terrier / Droit de la santé / Gouvernance Sous la vague au large de Kanagawa d'Hokusai : par Blanche Sousi-Roubi / Nouvelles technologies / Droit de la propriété intellectuelle Dans l'arbre d'Alexandre Hollan : par Xavier Thunis / Droit des biens / Droit de l'environnement Jaune-Rouge-Bleu de Wassily Kandinsky : par Marie-Sophie Bondon / Justice / Déontologie Le Prêteur et sa Femme de Quentin Metsys : par Michel Vivant / Philosophie du droit / Droit de la propriété intellectuelle Deux femmes courant sur la plage de Pablo Picasso : par Camille Broyelle / Liberté d'expression / Nudité La Cueillette des pois de Camille Pissarro : par Laurence Mauger-Vielpeau / Spoliations de la Deuxième Guerre mondiale / Restitution d'oeuvre d'art Les Vertus cardinales et théologales de Raphaël : par Barbara Pozzo-Stanza / Introduction au droit / Sources du droit Le Boeuf écorché de Rembrandt : par Thierry Vignal / Statut de l'animal / Philosophie du droit Loth et ses filles de Pierre-Paul Rubens : par Laurent Saenko et Hervé Temime / Droit pénal / Inceste Carrefour à Sannois de Maurice Utrillo : par Gérard Sousi / Spoliations de la Deuxième Guerre mondiale / Restitution d'oeuvre d'art La Ronde des prisonniers de Vincent Van Gogh : par Rémy Cabrillac / Droit pénitentiaire / Histoire du droit La Femme à la balance de Johannes Vermeer : par Pauline Marcou / Droit des personnes / Liberté de conscience L'Intérieur du port de Marseille, vu du Pavillon de l'Horloge du Parc de Joseph Vernet : par Charlotte Broussy / Droit maritime / Dignité de la personne humaine Grande coiffe en plumes : par Marie Malaurie-Vignal / Droit de la propriété intellectuelle / Appropriation culturelle Agnus Dei de Francisco de Zurbarán : par Yolanda Bergel Sainz de Baranda / Bien culturel / Droit international public Index des notions juridiques Table des illustrations

10/2023

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Littérature française

Regards croisés d’un élu d’occasion

L'idée de cet Essai est née d'un concours de circonstances. Dépourvu de toute prétention littéraire, ce récit n'est que le résultat "?brut?" d'une expérience somme toute banale et, surtout, de réflexions surgies, au fil des jours et des années, d'une vie professionnelle qui en avait déjà comporté plusieurs, puis de mandats électifs, sans doute très ordinaires, mais qui n'en ont pas moins été des expériences passionnantes, malgré les humiliations qui en furent parfois le prix à payer. Tout ce que je n'ai pas pu dire pendant toutes ces années, sinon avec difficulté et toujours avec la crainte de me voir reprocher quelques manquements à mon obligation de réserve, j'ai pu en exprimer au moins une partie, ici, librement. Cette liberté-là n'a pas de prix. Ou, plutôt, elle vaut tout l'or du monde. Et, pour aussi ordinaire qu'elle fût elle aussi, elle n'en a pas moins été la condition sine qua non de la sincérité de mes propos. Je ne me suis pas exprimé ici pour plaire à quelqu'un ou à une institution ; cela eut été totalement dérisoire et, bien sûr, déraisonnable. Je n'ai fait aucun calcul, ni rien espéré de quiconque. Et puis, "?que m'importe ce qui n'importe qu'à moi ! ?", pour reprendre la belle formule d'André Malraux dans ses Antimémoires, et que je fais mienne, volontiers, ici. (...) Face à ces bouleversements qui, je le crois, sont loin d'être achevés, qu'est devenue notre démocratie ? Qu'en est-il vraiment de la volonté et des aspirations des majorités sorties des urnes ? Faut-il redéfinir les valeurs et les principes de notre République ? Le principe majoritaire a-t-il encore un sens ? La patrie existe-t-elle encore ? Et la mémoire des peuples ? L'Europe est-elle encore pour nous tous une garantie contre les guerres à venir ? Ceux qui en sont les maîtres aujourd'hui sont-ils encore des exemples pour les nouvelles générations qui vont devoir gérer, bientôt, les héritages qui leur seront concédés ? Et tant d'autres questions dont les réponses se font attendre...

03/2020

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Sciences politiques

Le prix de la paix en Afrique. Des clés pour apaiser et stabiliser le continent

Tous les Etats du monde disposent d'un budget national, qui leur permet 1 de transformer les potentialités en richesses réelles, d'acheter des biens, et de créer différents services publics au profit de leur nation. Cependant, la bataille pour la paix est loin d'être gagnée. Les guerres civiles, les rébellions, le banditisme, la famine, les épidémies, les catastrophes naturelles liées à l'utilisation abusive de la planète, troublent chaque jour la paix et la tranquillité des citoyens, à tel point que bon nombre de chercheurs sont arrivés à la conclusion que l'on peut tout acheter, mais pas la paix. Dans cet ouvrage, l'auteur s'attelle à cette problématique à travers le monde, et particulièrement en Afrique. Il se focalise sur le secret du prix que les Etats africains doivent accepter de payer, les efforts qu'ils doivent consentir pour créer les conditions de l'émergence de la paix, qui est un facteur essentiel sans lequel il ne peut y avoir de développement. C'est pourquoi après un balisage intellectuel, l'auteur se focalise sur les grands chantiers que les Etats africains doivent entreprendre pour imposer la paix. Des politiques publiques à ancrages sociaux aux politiques internationales de développement, tout est passé au crible de l'analyse scientifique. L'Afrique, pour vivre et survivre, doit construire des infrastructures adéquates telles que des routes, des écoles, des ponts, des hôpitaux, des salles de sport, des industries locales de transformation. Bâtir une monnaie stable, une armée forte et une justice équitable, démocratiser le système politique, les services publics en créant le dialogue, le compromis, la concertation et le consensus sont autant de critères nécessaires à l'instauration de la paix au sein des Etats. Sur le plan international, la politique de bon voisinage, l'intégration régionale et sous-régionale, ainsi que la gouvernance citoyenne sont indispensables. Cet ouvrage doit interpeller les dirigeants d'Afrique et du monde, et surtout les populations de la planète, car la paix ne s'achète ni ne se ramasse. En République du Congo, la paix demeure et demeurera l'ultime combat de Denis Sassou N'Guesso pour son peuple, l'Afrique, l'humanité, pour le bien des générations actuelles et celles à venir.

05/2019

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Syndicats

Robert Bothereau. Du secrétariat de la CGT au secrétariat général de la CGT-FO (1933-1963)

Robert Bothereau, syndicaliste du Loiret, devient un des secrétaires de la CGT, en 1933, à 33 ans. La CGT, dirigée par Léon Jouhaux, est alors "confédérée", c'est-à-dire attachée statutairement à son indépendance vis-à-vis des partis. Les communistes, minoritaires en 1921, ont quitté la CGT et fondé la CGTU. Lorsque la CGTU disparais et fusionne avec la CGT, en 1936, Bothereau est le négociateur de la fusion. Cette CGT réunifiée est pour l'aide à l'Espagne républicaine et contre les accords de Munich, hormis le groupe Syndicats, fondé par Belin : l'opposition est totale entre Belin et Bothereau, proche de Jouhaux et que l'on pense son futur successeur. Comme Jouhaux, il s'engage dans la Résistance dès 1940. Bothereau constatant, dès mars 1945, que la tendance communiste, minoritaire en 1939, pèse désormais 80 % au sein de l'appareil de la CGT, décide de fonder les Amis de Force Ouvrière, en 1946, lesquels deviendront, le 19 décembre 1947, la CGT-Force Ouvrière. Bothereau en est, logiquement, le premier secrétaire général, de 1948 à 1963. Basé sur des documents d'archives, généralement inédits, ce livre réfute les allégations d'une CGTFO, créée ex nihilo, par et avec l'argent de la CIA ! Et ce à partir des archives de la CIA. En revanche, cette première biographie de Bothereau met en évidence son importance comme organisateur du syndicalisme de la Charte d'Amiens, syndicalisme libre et indépendant, qui va de la CGT confédérée à la CGT-FO. Syndicalisme libre avec des acquis sociaux comme la loi de 1950 sur la négociation collective, l'échelle mobile des salaires, la troisième semaine de congés payés ; des luttes, elle la grève de 1953, la position pour l'indépendance de l'Algérie, dès 1956, la condamnation du stalinisme à Roman et à Budapest, comme de la pratique des ordonnances, dès 1958, et de la dérive autoritaire du régime gaulliste. Une vie militante désintéressée et fidèle, exemplaire, que celle de Robert Bothereau. Elle éclaire mute une partie de l'Histoire du 20e siècle, traversant des moments historiques aussi exaltants que dramatiques, dès lors que le progrès social et démocratique est le guide prioritaire, avec l'idéal d'émancipation humaine.

02/2021

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Pères de l'Eglise

Saint Pierre. Le mystère et l'évidence

La biographie de référence de saint Pierre, premier apôtre et premier pape. Dans l'histoire de l'Eglise, Pierre est considéré comme le premier pape. Pourtant, rien ne le disposait à prendre la place du premier apôtre. Originaire d'une petite bourgade sans prétention située au nord de la terre d'Israël, il exerce humblement une activité de pêcheur avec son frère et quelques amis qui lui sont associés. Alors que la région est dominée par l'Empire romain et que le judaïsme est en crise, le discours messianique de Jésus le séduit si bien qu'il décide de le suivre. D'après les évangiles, c'est Jésus qui donne à Simon le nom de Pierre. Il reçoit aussi la charge du " troupeau ", c'est-à-dire de l'Eglise : " Tu es Pierre, dit le Christ, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ". L'historien Christophe Dickès offre un regard inédit et complet sur le personnage. Après avoir présenté l'homme dans son milieu politique, religieux et économique, il suit les traces de celui qui, après Jésus, est l'homme le plus cité du Nouveau Testament. Le lecteur part ainsi à la découverte d'un personnage complexe, tiraillé entre son engagement et ses doutes. La résurrection du Christ achève pourtant sa conversion : il devient alors le chef de l'Eglise, ouvre le christianisme au monde païen et évangélise une partie de l'Orient. Pierre achève son parcours à Rome où, selon la tradition, il est crucifié la tête en bas au moment des persécutions de Néron, après l'incendie de 64. L'auteur présente aussi comment et pourquoi le pouvoir des papes va s'élaborer autour de ce personnage et étudie les lieux archéologiques qui sont liés à sa vie : de sa maison à Capharnaüm retrouvée en 1866 jusqu'à sa fameuse tombe découverte en 1950, au centre même de la basilique Saint-Pierre de Rome. Il achève enfin sa réflexion en abordant la place de Pierre dans l'art chrétien des premiers siècles. Cet ouvrage, absolument inédit dans son approche globale, se situe donc au carrefour des sciences : entre histoire, art, archéologie et théologie.

11/2021

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Fantasy

Celui qui noya le monde

La suite et fin de la flamboyante histoire de Celle qui devint le soleil, réécriture épique de l'ascension de la dynastie Ming traduite dans 12 langues Que seriez-vous prêt à sacrifier pour gagner le monde ? Zhu Yuanzhang, le Roi de Lumière, a réussi l'exploit d'arracher le sud de la Chine à ses maîtres mongols. A présent, elle brûle d'un nouveau désir : s'emparer du trône et se couronner empereur. Mais Zhu n'est pas la seule à nourrir cette ambition. Sa voisine au sud, la vénéneuse courtisane madame Zhang, brigue le trône pour son époux, et sa puissance pourrait anéantir Zhu et ses partisans. Pour rester dans la partie, Zhu doit conclure une alliance risquée avec un ancien ennemi : le général eunuque Ouyang, aussi brillant qu'instable. Car Ouyang a déjà tout sacrifié dans le but de se venger du grand khan, le meurtrier de son père. Tous ignorent cependant qu'au nord, un autre rival s'est rapproché du trône. L'érudit méprisé, Wang Baoxiang, a manoeuvré jusqu'à entrer à la cour, et ses dangereuses intrigues menacent de mettre l'empire à genoux. Car Baoxiang, lui aussi, a soif de vengeance : il veut devenir le grand khan le plus détesté de l'histoire... et ce faisant, fouler aux pieds toutes les valeurs que sa famille de guerriers mongols chérissaient plus que lui. Les prétendants au trône sont prêts à tout. Mais lorsque le désir est aussi grand que le monde, le prix à payer pourrait être trop élevé, même pour les plus déterminés d'entre eux... " La plume remarquable de Shelley Parker-Chan fait naître un monde aux couleurs vives, peuplé de personnages fascinants... à ne surtout pas manquer. " BookPage " Shelley Parker-Chan déroule avec maestria le parchemin enluminé de son épopée. Elle nous dévoile un monde éblouissant et inédit, entre destinée, guerre, amour et trahison. " Zen Cho (Sorcerer to the Crown) " Bouleversant et aussi magistral que Circé de Madeline Miller. Un bijou, maîtrisé et envoûtant, de Fantasy historique. " Tasha Suri (Empire of Sand) " Une fresque épique entre guerre et tragédie, ambition et intimité, désir et trahison. Préparez-vous à être submergé. " H. G. Parry (A Declaration of the Rights of Magicians)

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Droit international public

Le moment de la naissance du revenu imposable en droit fiscal belge. Fait générateur du revenu, interaction avec le régime des fruits civils, interaction avec le principe d’annualité de l’impôt

DROIT BELGE Le moment où le revenu imposable naît détermine le moment où le contribuable doit payer l'impôt. Pourtant, le sujet a peu été étudié jusqu'ici en droit fiscal belge. Cet ouvrage, issu de la thèse de doctorat de l'auteur, entend contribuer à combler ce vide. La première partie identifie quels sont les faits générateurs du revenu en droit fiscal belge, en délimite les champs d'application respectifs et en précise les contours. Elle examine ainsi tour à tour le fait présumant la naissance du revenu, le fait générateur comptable, le fait générateur de la mise à disposition du revenu et les cas de "réalisation systématique" où le revenu naît de manière anticipée en raison de la perte pour le fisc du pouvoir d'imposer le revenu. La deuxième partie clarifie l'interaction entre les deux principaux faits générateurs du revenu ainsi identifiés - le fait générateur comptable et le fait générateur de la mise à disposition du revenu - et le régime des fruits civils. Dans son premier volet, elle détermine le fait générateur du fruit civil, cette question étant elle-même obscure, et précise la relation entre ce fait générateur et les principaux faits générateurs du revenu. Dans son second volet, elle clarifie la relation en droit civil et en droit fiscal entre, d'une part, la question de la naissance du revenu consistant en un fruit civil et, d'autre part, celle de la répartition de pareil revenu et de la détermination de la personne qui en est le contribuable. La troisième partie étudie le principe d'annualité de l'impôt contenu dans le Code des impôts sur les revenus 1992 en vertu duquel l'impôt est établi sur les revenus nés pendant la période imposable en raison de la survenance de leur fait générateur. Dans son premier volet, elle examine l'incidence de l'événement postérieur à la période imposable sur les revenus nés pendant cette période. Dans son second volet, elle établit un panorama des cas où le revenu se rattache, par dérogation au principe d'annualité de l'impôt, à une période imposable autre que celle de sa naissance et puis analyse le plus complexe d'entre eux, à savoir celui relatif aux loyers professionnels.

11/2021

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Littérature française

D'une Guyane. Le Singe rouge & La Biche Blanc

L'Amazonie française, qui ne se résume pas au mythique "enfer vert" de la forêt et des fleuves, alimente un imaginaire souvent fantasmatique. L'homme, ce chasseur, y a entamé un voyage, exploration également littéraire de la forêt originelle qui semble le happer en sa solitude au fil d'un itinéraire dont nous finissons par nous demander, presque envoûtés, s'il a jamais un jour réellement été tracé. Dans la forêt guyanaise vit ainsi le marcheur, subsistant de pêche et de chasse, d'aliments prélevés au hasard de ses tribulations. La verdure s'élance, se soulève, puis verse, décroît, décline, choit au long cours de vastes cycles. Le souvenir d'une inconnue faisant bientôt corps avec la selve s'évanouit, tandis que la marche est lente et que la forêt se livre dans ses moindres détails. Ou bien devrait-on parler d'une lente perambulation au cours de laquelle la marche devient divagation, le désir toujours plus inassouvi, la mémoire, toujours plus défaillante et l'expédition, une traversée poétique ? "C'est ainsi qu'on lui proposa un jour d'emmener une seule personne, mais pour un long périple sur la Mana, cette magnifique rivière qui conserve encore intacts nombre de ses sortilèges. N'ayant rien de plus attrayant en vue, il accepta, décidant de ne prendre aucun de ses coéquipiers d'occasion, le Boni Titou, le Hmong Tcho ou Basilio l'Indien brésilien ; la coque d'aluminium suffirait à un équipage si réduit, même si le petit hors-bord rendrait les premières journées fastidieuses sur les eaux encore vastes et fréquentées — ce qui lui importait personnellement était d'être sur l'eau, et tant pis si le vacancier en quête d'aventure en pâtissait. C'était en fait une excellente occasion de vadrouille, essence payée, dans les hauts du fleuve : pourvu que son client ne soit point trop pénible à vivre, il pourrait même, sous prétexte d'excursion, faire cette reconnaissance projetée depuis longtemps sur certaine branche perdue des mémoires, et où cependant l'épopée de l'or avait culminé autrefois. Jusqu'à ce que, la date du départ lui ayant été précisée, il apprît que ce passager était une femme."

06/2021

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Littérature française

Référendums

2022 est une année d'élection présidentielle et législative. Et si c'était aussi une année de référendums ? Ce livre est né d'une idée simple. Notre pays est confronté à des maux chroniques, graves, destructeurs, qui touchent des piliers essentiels de notre société. L'école, l'université, l'hôpital, la sécurité sociale. Avec des conséquences qui frisent l'absurde. Alors que notre assurance maladie est l'une des plus complètes du monde, un patient qui sort d'un séjour en réanimation pour le COVID 19 à l'hôpital public doit payer une facture de plus de 10 000 euros s'il n'a pas de mutuelle. Alors que nous vénérons depuis le XIXe siècle l'égalité face au concours et que les études sont gratuites, un enfant dont les parents ne sont pas eux-mêmes diplômés de l'enseignement supérieur a moins d'une chance sur cinq d'obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur, alors que celui dont les parents ont un diplôme a trois chances sur quatre d'être à son tour diplômé. Alors que la France compte le plus grand nombre d'agents publics des pays de l'OCDE, il semble toujours manquer des infirmières et des médecins dans les hôpitaux, des policiers de proximité ou des enseignants à l'école et à l'université. Beaucoup de ces problèmes, qui affectent la vie quotidienne de nombreux Français et mettent gravement en danger la cohésion de la société, semblent sans solution. Pour autant, ils ne sont pas clairement présents dans le débat public. Et il n'est pas certain que la campagne électorale laisse s'épanouir le débat d'idées autour de ces enjeux majeurs. Mais on peut demander aux Français de s'exprimer sur les problèmes qui les concernent en leur soumettant des solutions. Simplement, directement, et simultanément. Avec une liste de grands sujets et un "bouquet référendaire" . C'est la suggestion forte et originale de ce livre, qui permettrait à la fois de décortiquer certaines de ces énigmes de société et de répondre à la menace d'une crise démocratique, qui va des gilets jaunes à la montée de l'abstention, en passant par l'irruption du populisme et le refus vaccinal !

05/2023

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Kosher Nostra. Le roman vrai des mafieux juifs américains, 1920-1940

A une époque où les Italo-Américains ne détenaient pas encore le monopole de la voyoucratie, de jeunes juifs utilisèrent la violence, seul moyen alors à leur portée pour passer du stade de miséreux à celui d'hommes d'affaires. Toutefois, contrairement aux mafieux italiens qui n'imaginaient pas d'autre perspective de société qu'une structure parallèle et criminelle se transmettant de génération en génération, les mafieux juifs n'ont jamais considéré le gangstérisme comme une fin en soi. Il n'a été qu'un moyen de s'élever dans la société à une époque où aucun autre moyen ne leur donnait cette possibilité. Comment trouver de l'argent pour monter un business dans un quartier où l'on passait son temps à se battre pour un bout de pain ? Les études, direz-vous. Pour les juifs, les quotas d'entrée dans les universités étaient alors extrêmement limités. Ils n'étaient pas assez américains pour y être acceptés et trop pauvres pour payer. Ainsi, demeuraient-ils un peuple à la dérive cherchant seulement à assurer sa survie, comme leurs parents avant eux, misérables réfugiés ayant fui l'enfer des pogroms sans même savoir où ils iraient. Ils avaient choisi New York et il leur a fallu un certain temps pour se rendre compte qu'ils avaient finalement débarqué dans un autre ghetto. Oui, l'argent du crime a effectivement permis de soudoyer les recteurs d'universités et d'ouvrir les portes des meilleures facultés aux enfants des gangsters juifs comme à beaucoup d'autres au sein de leur communauté. Je le répète, contrairement aux mafieux italiens, aucun des caïds juifs ne voulait de cette vie-là pour ses gamins qui se sont tous, sans exception, parfaitement intégrés dans la société américaine, accédant à des fonctions tout à fait honorables. Meyer Lansky, le trésorier de l'organistaion l'avoua lui-même : " Voyez mon fils, premier juif américain à intégrer l'académie militaire de West Point. Croyez-vous qu'ils l'ont accepté pour me faire plaisir ? Voilà pourquoi, la mafia juive n'a duré qu'une génération. "

06/2021

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Littérature française

Comme un sillage sans bateau

Comme un sillage... un livre né de la mer pour ceux qui l'aiment. Un roman qui tient à la fois de l'autobiographie du rêve, de beaucoup de rêves et des légendes antiques, un livre où se croisent les destins de Tom et de Paula, amoureux de la mer, qui vont construire Poseidon, leur bateau. Mai 1958. Un antique paquebot, parti de Dakar, remonte péniblement la côte africaine en direction de Bordeaux. A son bord, un garçon de onze ans contemple, fasciné, l'Océan déchaîné qui harcèle de ses coups de boutoir la coque fatiguée du vieux navire, comme s'il voulait en arracher les tôles. Comment cet enfant pourrait-il imaginer que la violence de l'Océan vise, tout particulièrement, un passager du bateau ? Comment ce garçon pourrait-il deviner que ce passager n'est autre que l'adulte qu'il va devenir ? Car il ne sait pas encore, qu'un jour, il commettra un parjure que la redoutable puissance cachée sous la surface des flots lui fera payer cher. Il ne sait pas encore que, aujourd'hui comme jadis, c'est la houle des muscles puissants d'un dieu que l'on entrevoit sous la surface des flots les jours de gros temps ! Plus tard, après avoir lu et relu l'Odyssée, cet adolescent exilé loin de son rivage natal commencera à s'interroger : le magnifique poème d'Homère pourrait-il receler, caché au fil des pages, un message passé inaperçu jusqu'alors ? Alors un jour, convaincu d'avoir percé le mystère de ce livre, il va promettre, la main posée sur l'Odyssée, de vouer au Dieu de la Mer le même respect que celui des navigateurs grecs de jadis et de le révérer en secret. Mais bientôt, au fil des pages, apparaît la passion de la navigation à travers un couple qui aime la mer. Tom, depuis la première lecture de l'Odyssée, entend se dédier à la mer. A travers ce livre, on revit ses voyages, son quotidien, les aventures qu'il se crée. Et si l'Odyssée contenait un message subliminal, un avertissement intemporel adressé aux marins d'hier comme à ceux d'aujourd'hui, qui touche à la passion ?

06/2021

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Thrillers

Les anges noirs

Un thriller captivant émaillé de références mystiques et habité par des personnages souvent ambigus, dans lequel le suspense et les rebondissements se succèdent sans répit. Une histoire de vengeance et de rédemption, sur fond de pratiques occultes et de trafic d'enfants. "Aujourd'hui, vendredi 21 juin 1997, j'ai reçu par courrier une menace de mort particulièrement inquiétante, dont le ton me laisse supposer qu'elle peut se révéler moins farfelue que celles qui me sont adressées habituellement pour m'intimider. Et j'ai toutes les raisons de penser qu'elle est en lien avec la disparition du bébé philippin. C'est en tout cas ce que suggère la phrase " occupe-toi des adultes et pas des nourrissons ou les anges noirs te le feront regretter ". Dès lundi, je me mettrai sous protection policière. J'écris ce mot pour le cas où il m'arriverait quelque chose pendant cette fin de semaine. Que Dieu protège ma famille ! " René Dreyer Lorsque Vincent retrouve par hasard ce mot dans le vieux bureau de son défunt père, il lui semble revivre le drame qui a anéanti sa famille quand il n'était encore qu'un enfant et auquel il a miraculeusement échappé. Un jour, quatre hommes masqués et vêtus de noir sont arrivés en bateau par les rives du lac et ont surgi dans la propriété lémanique du juge pour y exterminer toute sa famille. Seul survivant, l'enfant qui s'était caché est devenu flic pour une seule et unique raison : réouvrir l'enquête, trop vite bouclée sans résultat, et venger ses proches. Avec la découverte de cet ultimatum terrifiant, Vincent dispose enfin d'une nouvelle piste pour poursuivre sa quête. Qui sont donc ces anges noirs et pourquoi ont-il signé leur crime par le biais de cette lettre anonyme ? Traumatisé à vie, le fils du juge n'a plus qu'une obsession : faire payer le prix fort aux coupables. De fausses pistes en trafics parallèles, en passant par la découverte de rites occultes et de pratiques perverses, sa traque va l'emmener jusqu'à Hanoï et dans les Caraïbes, mais aussi aux limites de sa propre conscience et aux confins de la folie.

06/2023

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Histoire internationale

Reconstitution du complot international contre la Guinée-Equatoriale. Riche, trahi et oublié

En mars 2004, un groupe de mercenaires, sous les ordres de l'aventurier britannique Simon Mann, tente de perpétrer un coup d'Etat en Guinée-Equatoriale, un petit pays d'Afrique centrale, riche en pétrole. Depuis cette date, de nombreux livres ont été écrits sur ce coup d'Etat, et en particulier sur les préparatifs, les financements, l'implication de certains pays et sur les circonstances qui ont finalement conduit les mercenaires à se retrouver en prison. Mais aucun livre n'a encore cherché à reconstituer le coup d'Etat avec exactitude. Il est essentiel de se baser non pas sur les émotions, mais sur les faits. Grâce à des entretiens avec les personnes impliquées, à de nouveaux documents et à des données tirées de comptes bancaires internationaux que l'auteur a réussi à retrouver, on découvre que le coup d'Etat a été soutenu par de nombreuses personnes influentes. Les gouvernements des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d'Espagne sont au courant des plans mais au moment de vérité, ils ferment les yeux sur ce qui se passe. Cependant, le fait d'avoir été complices d'un acte de terrorisme international ne semble pas les intimider. En fin de compte, c'est avant tout une histoire de pétrole, rien que de pétrole. L'Afrique du Sud, le Zimbabwe et l'Angola savent eux aussi très bien ce qui se trame, mais ils entrent dans leur leu. Le président de la Guinée-Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, attend le dénouement dans la capitale : Malabo. Autour de lui, un réseau de traîtres, intéressés, indiscrets et opportunistes se met en place. Est-ce qu'il le sait ? Non seulement un danger extérieur le guette mais sait-il qu'un autre danger l'attend, si proche qu'il n'a pas pu le prévoir ? Le coup d'Etat échoue au dernier moment et le pays se pose beaucoup de questions : "Est-ce que nous sommes seuls ? D'après eux, ne sommes-nous qu'une source de pétrole, et non un Etat indépendant ?". Le pays s'est enrichi mais le prix à payer, la solitude et la trahison, n'est-il pas trop important ? Un complot international reconstitué dans un style journalistique captivant.

02/2012

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Littérature française

Histoire de l'humanité Tome 1 : Le Chauffe-eau (épopée)

« On ne sait plus qui a dit, Charles Péguy peut-être, que les pères de famille étaient les grands aventuriers des temps modernes. Il en a de bonnes, Charles Péguy peut-être. Comme si tous les pères de famille étaient taillés pour l'aventure, si tous avaient l'étoffe à se frotter à cette chiennerie qu'on appelle le quotidien. Qui ne l'a pas, en tout cas, c'est celui dont on parle dans ces pages, pauvre type ordinaire confronté aux embarras de la vie. Et la vie, c'est bien connu, elle a ses têtes. Il ne semble pas, à ce qu'on raconte, que celle de ce père-ci lui revienne vraiment. Car contrairement aux apparences, ce qu'on raconte ici n'est pas pour rire. Car qui oserait ironiser à propos d'une fuite d'eau, d'une panne de voiture ou d'un commandement d'huissier, qui aurait le front de se moquer des trois redoutables fourriers de l'adversité que sont le plombier, le garagiste et le facteur ?On verra comment le père dont on parle ici mobilise contre eux toutes les ressources dont il dispose (gaucherie désespérante, raisonnement névrotique appliqué à l'analyse des fonctions mécaniques ou électriques des objets de confort usuel, incapacité à concevoir le plus petit principe de solution pour s'opposer à la révolte des choses) et comment, à la fin, il s'emberlificote dans les problèmes de robinets, de combustion à quatre temps et d'assiette fiscale. Non, ce qu'on raconte ici n'est pas pour rire. Sans blague, et même si on a l'air de déconner, comme ça, qui ne serait frappé d'une sainte perplexité face à ces questions, les seules qui vaillent vraiment d'être qualifiés d'historiques, et auprès desquelles le secret du Masque de Fer et l'énigme du courrier de Lyon ressemblent à des devinettes pour fin de noces et banquets : qu'est-ce que c'est, une durit ? Pourquoi faut-il payer une redevance audiovisuelle ? Où j'ai foutu ce putain de tournevis ?C'est là qu'on aimerait bien l'y voir, Charles Péguy peut-être. »Antoine Martin

04/2012

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Sciences historiques

Le coût des études. Modalités, acteurs et implications sociales XVIe-XXe siècle

Cet ouvrage regroupe dix-neuf contributions de spécialistes fédérées autour du thème central du coût des études, de ses implications scolaires, sociales et politiques. Si l'on insiste souvent en effet sur les dimensions idéologiques et politiques des tensions et des décisions qui concernent les structures éducatives, les historiens ont eu trop tendance à négliger la dimension financière de ces mêmes décisions. Or l'éducation a un coût certain, alimente un "marché scolaire" et fait vivre des entreprises qui lui construisent ses bâtiments, lui fournissent son ravitaillement, ses meubles et son matériel pédagogique. Si l'obsession de la rentabilité des institutions est désormais d'actualité, tout comme la logique managériale et la déclinaison des objectifs en compétences, il s'en faut de beaucoup que ces préoccupations soient entièrement nouvelles. Il s'agit alors d'examiner, au plus près des sources et sur la longue durée qui couvre la période allant du XVIe siècle au XXe siècle, les modalités, les finalités et les conséquences de l'investissement éducatif. Quel est le coût des études, selon les périodes prises en considération, selon les institutions et le niveau d'études choisis? Comment s'opèrent les montages financiers qui permettent aux institutions éducatives de vivre et de se développer ? Quels sont les principaux acteurs qui financent l'Ecole et pour quelles raisons ? Les Eglises et leurs membres, les villes et leur oligarchie, les communautés d'habitants, les notables philanthropes mais aussi les entreprises et les familles participent au financement de l'éducation mais l'on perçoit, dans ces contributions, la progressive affirmation de l'Etat central qui investit ce champ en imposant ses prérogatives. Le coût des études est aussi un marqueur social extrêmement puissant qui sépare ceux qui peuvent payer de ceux qui ne le peuvent pas, même si tout un système d'aides existe rapidement, englobant bourses et exemptions aux finalités polysémiques. La gratuité de l'enseignement marque à ce niveau une étape fondamentale même si elle ne signifie pas la fin de tout frais pour les familles. Explorant un territoire historique encore peu parcouru, ce livre est aussi, on le devine, au coeur de nos préoccupations actuelles sur l'Ecole et son coût.

03/2012

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Science-fiction

Nicolas Eymerich, inquisiteur : Le Mystère de l'inquisiteur Eymerich

Cette fois, c'est en Sardaigne en 1365 que le terrible inquisiteur va exercer ses talents. Il accompagne en effet le roi d'Espagne, venu à la tête d'une expédition militaire pour mettre fin à un culte païen dont les adeptes possèdent, semble-t-il, le pouvoir de guérir les malades, y compris les plus graves. Mais pourquoi les ruisseaux et torrents de l'île se mettent-ils à heure fixe à grouiller d'amibes et autres parasites rendant leur eau impropre à la consommation ? Ailleurs, prisonnier d'une cellule surréaliste située en un lieu indéterminé, Wilhelm Reich vit d'hallucinantes entrevues avec un Eymerich qui semble bien décidé à le psychanalyser. Ailleurs encore, dans un futur proche consécutif à l'effondrement des Etats-Unis causé par l'anémie falciforme, des jeunes gens originaires des différentes — et peu sympathiques — nations qui se partagent désormais le territoire nord-américain se retrouvent, pour punition, envoyés dans un mystérieux Lazaret... Enfin, certains chapitres content les épisodes cruciaux de la vie de Reich, dont les hypothèses sur les bions et l'énergie "orgonique" constituent la base même du roman. À la lecture du résumé ci-dessus, pas besoin d'être un habitué de la série pour comprendre que Le Mystère de l'inquisiteur Eymerich nage en plein délire. Aux psytrons et aux cathares mutants gavés de colchique ont « simplement » succédé les orgones. Continuant sa tournée des théories scientifiques alternatives, Evangelisti évoque W. Reich au tragique destin, persécuté par les nazis puis par la justice états-unienne. Toutes les époques possèdent leurs inquisiteurs. Il paraît clair que ce quatrième volume des aventures d'Eymerich marque une étape importante dans la série. Plus long, plus complexe, il a en outre le mérite de commencer à dévoiler le projet global d'Evangelisti. Le schéma général de l'histoire du futur « évangélique » se met en place, et il est frappant de constater combien cet avenir dystopique plonge ses racines dans le passé, et plus précisément à l'époque d'Eymerich. Et pour ceux qui ignorent encore tout du redoutable dominicain, cette histoire d'horreur aux accents quasiment lovecraftiens constitue une excellente entrée en matière.

09/2012

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Policiers

L'impasse

Danny Callaghan vient de passer huit ans en prison pour avoir tué Brendan Tucker dans une rixe qui a mal tourné. En liberté conditionnelle, il cherche à mener une vie tranquille et à éviter les problèmes. Mais à Dublin, est-ce possible ? Un soir, dans le pub de son ami Novak, deux types débarquent pour abattre Walter Bennett, un voyou de seconde zone. Callaghan s’interpose : il se retrouve à nouveau, malgré lui, pris dans un engrenage de violence. Car il va devoir payer pour s’être mis sans le savoir en travers des affaires de Mackendrick, un des parrains de Dublin. Il est ainsi « recruté » s’il refuse, son ex-femme subira les derniers outrages avant de mourir. Son job : voler les voitures qui serviront au plan de Mackendrick. Ce plan est en fait un baroud d’honneur. Trois semaines plus tôt, Frank Tucker, cousin de Brendan et étoile montante du crime organisé, a tué le bras droit de Mackendrick et proposé un marché : soit il quitte gentiment le business, soit toute sa famille y passe. Le vieux lion ne s’imagine pas rentier en Espagne et décide de faire front. Suivant les préceptes de L’Art de la guerre de Sun-Tzu, il fait semblant de céder pour mieux préparer sa contre-attaque. C’est ainsi que Callaghan se retrouve embarqué dans l’opération coup de poing visant à éliminer Frank Tucker et tous ses lieutenants. Lorsque le plan millimétré de Mackendrick déraille, Callaghan, pris dans un noeud de vengeances, de tueries et de trahisons, fait l’impossible pour protéger ses proches et s’en sortir vivant… Comme le conseille Sun-Tzu, Gene Kerrigan ne va pas là où on l’attend. Grâce à une construction habile et parfaitement maîtrisée, il fait bifurquer son intrigue, et sans en avoir l’air réussit un tour de force. On passe ainsi d’un roman noir « classique » (un type se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, et doit faire face) à un thriller sur une guerre de pouvoir entre gangsters impitoyables et machiavéliques. En jouant savamment des archétypes pour mieux les dépasser, L’impasse est un roman noir qui vise juste.

10/2011

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Paramédical

Le guide des assistantes maternelles 2011. Le statut, 14e édition

La loi du 27 juin 2005 et ses décrets d’application de 2006 ont profondément remanié le droit applicable aux assistantes maternelles employées par des particuliers ou par des personnes morales, en général des crèches familiales. Les professionnelles employées par des particuliers doivent appliquer, en plus, depuis le 1er janvier 2005, la convention collective du 1er juillet 2004. Le statut des assistantes maternelles est rénové dans tous ses aspects : agrément, formation, droit du travail. La réforme apporte des améliorations notables : moralisation de l’agrément, contrat de travail plus précis, généralisation de la mensualisation, durée du travail mieux réglementée, congés payés organisés faute d’être simplifiés, rupture du contrat de travail mieux encadrée, formation pouvant déboucher sur un C A P, protection sociale complémentaire. Il est indispensable de connaître toutes ces nouvelles règles car la loi s’applique sans dérogation ; tous les intéressés, assistantes maternelles, parents, employeurs comme administrations de suivi et de contrôle, ont intérêt à sa bonne mise en oeuvre. Des nouvelles règles qui ne sont pas simples. Car si le statut des assistantes maternelles est amélioré, il est toujours aussi compliqué. L’imprécision des textes est frappante, les hiatus entre la nouvelle loi et la convention collective sont nombreux et les vides juridiques fréquents. Ce Guide, rédigé par des juristes confirmés, rédacteurs de l’assmat, est complet, pragmatique et pédagogique. Alimentés entre autres par les cas concrets rencontrés par les lectrices sur le terrain au quotidien, le Guide des assistantes maternelles répond précisément aux questions pratiques des professionnelles sur le droit applicable. Sa fonction de conciliation et de médiation acquise par le passé devrait jouer avec encore plus de force aujourd’hui. Beaucoup l’appellent la Bible des assistantes maternelles, plus que jamais il mérite ce nom. Attendue par des dizaines de milliers d'assistantes maternelles et assistantes familiales, l’édition 2011 répond au devoir de connaissance et d’interprétation pratique pour opérer en toute légalité. D’un format peu encombrant et pratique, le Guide des assistantes maternelles vous permet de disposer, dans un seul et même document, de toutes les informations mises à jour concernant votre statut et vos droits..

04/2011

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Histoire internationale

Passions scolaires en Côte d'Ivoire. Ecole, Etat et société

En Côte d'Ivoire, l'École est au centre de passions privées et publiques, de luttes individuelles et collectives, autant de la part des familles que des syndicats d'élèves et d'enseignants. Sur la scène publique, mais aussi dans les coulisses de l'intimité familiale, elle pose la " question sociale " dans toute sa brutalité : plus inégale que libératrice, elle conserve malgré tout, en l'absence d'autres alternatives de mobilité sociale, une force paradoxale d'attraction. Nul ne veut ou ne peut y renoncer complètement, nul ne s'en exclut non plus sans en payer le coût social. L'École semblait garantir à tous une promotion sociale. Elle tint cette promesse jusque dans les années soixante-dix, au moins pour un certain nombre de diplômés des classes populaires et moyennes. Nombreux furent les enseignants du secondaire et du supérieur qui accédèrent à des postes dans l'appareil politique ou dans la haute fonction publique. Le diplôme fut ainsi valorisé par la promotion sociopolitique qu'il autorisait, bien plus que pour les connaissances qu'il était censé valider. L'École et les illusions qu'elle entretenait participaient ainsi à la perpétuation du régime politique autoritaire de Félix Houphouët-Boigny, qui prétendait apporter en mieux-être économique ce qu'il retirait en liberté publique. La fin du " miracle " ivoirien se manifesta dès la fin des années soixante-dix : soumises aux plans d'ajustement structurel, à la réduction drastique du marché du travail et à une paupérisation constante, les fractions sociales moyennes en subirent de plein fouet les effets et firent l'expérience des limites de la transmission à leur descendance d'un " destin " collectif en ascension. La " crise de l'école " apparaît ainsi comme une " crise de croyance " en l'efficacité de l'institution scolaire en tant que moyen de promotion sociale et comme condition d'accès au champ du pouvoir. Elle exacerbe également les conflits et les luttes entre les agents du champ scolaire (enseignants, syndicats, entrepreneurs privés, élèves, étudiants, parents d'élèves) et les responsables politiques qui en avaient défini les objectifs. L'École pose ainsi non seulement la " question sociale " mais aussi la " question politique ".

12/2002

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Histoire de France

Les Intendants de Louis XIV

Roi mécène et roi guerrier, Louis XIV fut aussi un grand roi administrateur sous la férule duquel l'Etat affirma son emprise sur l'ensemble du territoire, qu'il s'agisse de provinces depuis longtemps françaises ou fraîchement réunies à la Couronne. La Fronde avait bien montré que les villes, les états provinciaux, les seigneurs petits et grands et quantité d'autres corps intermédiaires rechignaient à payer ou à faire rentrer l'impôt, à exécuter les décisions du pouvoir central, à rendre la justice du roi. Cumulant des fonctions assurées auparavant par plusieurs agents, les intendants, nobles de robe, reçoivent dès Richelieu des attributions très larges. Commissaires royaux, ils sont chargés d'une rigoureuse gestion des finances (la répartition de la taille notamment), surtout en temps de guerre, du bon fonctionnement de la justice, de l'administration, y compris de l'ordre public, veillant à l'obéissance des officiers provinciaux et réprimant les abus des juridictions locales. Ils sont les yeux et les oreilles du roi, et propagent au quotidien l'image que celui-ci entend donner de lui. Arpentant le territoire qui leur est dévolu, ils observent, interviennent dans les querelles, protègent " les peuples " contre les excès des petits potentats, mais surtout rendent inlassablement compte au contrôleur général des finances, et par lui au Conseil royal, de qui ils tiennent leurs pouvoirs. Comme ce sera plus tard le cas des préfets, ils restent en place plus ou moins longtemps - au gré des événements politiques et militaires ou de leur faveur à la Cour-, puis sont mutés dans une autre région afin de briser toute tentative de complicité avec des pouvoirs locaux ... Comme le montre Anette Smedley-Weill, qui a scruté la carrière et les faits et gestes des quelque soixante intendants en activité à l'apogée du règne, ils forment un véritable corps ; leurs fils occupent souvent des postes semblables, et des alliances se nouent entre leurs familles. Le portrait de groupe qu'elle nous livre comble une lacune de l'historiographie et éclaire d'un jour nouveau l'affirmation de l'Etat d'Ancien Régime.

11/1995

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Sports

L'Année du football 2017

Tous les matches de la saison 2016-2017, tous les résultats, les portraits des plus grands joueurs et les plus belles photos de l'année du football racontes par l'Equipe. Monaco Prince de la Ligue 1. Monaco devance un Paris-SG qu'on croyait indétrônable grâce à son attaque flamboyante (Falcao, Germain et la révélation Kylian Mbappé) et à son beau jeu (107 buts en Championnat !). La lutte à trois est passionnante entre l'équipe de la Principauté, l'inattendu Nice de la star Mario Balotelli et le PSG (vainqueur des deux Coupes nationales), où Edinson Cavani remplace Ibrahimovic dans le coeur des supporters. / Coupes d'Europe, nous revoilà. Monaco élimine Manchester City puis le Borussia Dortmund et parvient jusqu'aux demi-finales de la Ligue des champions, ce qu'aucun club français n'avait fait depuis Lyon en 2010. Le PSG se fait sortir par Barcelone au terme de deux matches qui entrent dans l'histoire (4-0 à l'aller, 1-6 au retour). En Ligue Europa, l'OL d'Alexandre Lacazette écarte l'AS Rome et le Besiktas Istanbul pour ne s'arrêter qu'en demi-finales. / Le triomphe de Ronaldo et Zidane. Le Real Madrid conserve la Ligue des champions grâce à sa victoire en finale contre la Juventus Turin (4-1). Le succès est total pour Cristiano Ronaldo, quadruple vainqueur de la compétition, et Zinédine Zidane, dont la carrière d'entraîneur est partie pour égaler sa carrière de joueur. Benzema et Varane sont eux aussi de l'aventure madrilène, tandis que Paul Pogba conquiert la Ligue Europa avec Manchester United. / Une Coupe du monde tant desirée. Les qualifications pour le Mondial russe voient la France et la Suède lutter au coude à coude. Les hommes de Didier Deschamps remportent un match capital aux Pays-Bas (0-1), battent aussi l'Italie (1-3) et l'Angleterre (3-2) en amical. Aux côtés d'Antoine Griezmann et de Dimitri Payet, les nouveaux venus Mbappé et Dembélé font souffler un fort vent de fraîcheur dans une saison également marquée par l'arrivée de l'arbitrage vidéo.

09/2017

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Histoire internationale

Saint Etienne de Hongrie

Les Français ignorent superbement Eienne de Hongrie ou ne se font de lui qu'une idée caricaturale : celle d'un païen à la tête de hordes sauvages, qui ; serait soudain converti à la religion du Christ en entraînant ses guerriers avec lui. Il mérite pourtant mieux que cette image sommaire car il a l'envergure d'autres bâtisseurs d'empires du Moyen Age, tels Clovis, Charlemagne Guillaume le Conquérant, Otton Ier ou Vladimir le Grand. Mille ans avant l'entrée de la Hongrie dans l'Union européenne, c'est lui qui a amarré a monde occidental le bassin des Carpates où les Magyars avaient fini par élir domicile au tournant des IXe et Xe siècles. Déjà le prince Géza, père d'Etienne amorça vers 960/970 un revirement complet en sédentarisant son peuple, en choisissant le baptême dans le rite latin, en entamant l'évangélisation de ses compagnons et en recherchant la paix avec le puissant Saint Empire. Après avoir conquis le pouvoir par les armes en 997, son fils Etienne obtint du pape la couronne qui marquait sa reconnaissance comme roi chrétien avec l'accord de l'empereur Otton III. A l'intérieur, il s'imposa, par la force ou par la persuasion aux tenants des traditions ancestrales des Magyars : la fédération de tribus laissa place à un véritable royaume. La conversion d peuple à peine achevée, Etienne fonda une Eglise nationale autonome, dirigé par l'archevêque d'Esztergom et animée par des clercs venus de Bohême ou de Vénétie. Plus étonnant encore; il réussit à préserver l'indépendance de la Hongrie - à l'inverse de son voisin tchèque et avec des méthodes plu pacifiques que, son homologue polonais Mais la fin du règne fut assombri par la maladie et la douleur causée par la mort de son fils Emeric, sept ans avant lui (1038). Preuve de la difficulté qu'eurent ses sujets à accepter se réformes, il fallut près d'un demi-siècle pour obtenir sa canonisation (1083). C'était la première fois qu'un souverain n'étant pas mort martyr était porté sur les autels en Occident. Il se trouvait ainsi érigé en modèle pou les générations à venir, pas seulement en Hongrie, mais aussi dans l'ensemble de la chrétienté médiévale.

05/2004

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Poches Littérature internation

Tirana blues

Au départ, une scène banale de la vie quotidienne : un homme prend un bain. Il est professeur d’histoire, change sans arrêt de numéro de téléphone et trompe sa femme. Il va être victime d’un attentat. Qui a voulu le tuer ? Première question, et qui nous laisse légitimement penser que l’on vient d’ouvrir un roman policier. Il y a un flic, une victime, il y a même une femme superbe ; fausse route pourtant.La suite du récit est prise en charge par trois narrateurs bourrés d’états d’âme et dont le seul lien est d’être concernés par l’attentat : le professeur lui-même, un des responsables de l’attentat et l’inspecteur qui mène l’enquête.Le professeur d’histoire est dans le coma suite à l’explosion de sa voiture. Convaincu qu’il est devenu un fœtus génétiquement modifié, il erre entre la vie et la mort, dans un univers mi-fictionnel, mi-réel, revivant d’une manière fantasmée ses escapades adultérines dans un hôtel de bord de mer pour couples illégitimes. Rien n’est dit de plus.L’un des responsables est un tout jeune homme. Il est caché pour échapper à la police et en attente de nouveaux papiers pour quitter le territoire. Dans sa planque, il entame une confession où il relate son existence morose depuis son échec à l’école de médecine – il n’avait pas suffisamment d’argent pour payer les pots de vin. Après avoir connu la glande, l’exil et l’immigration clandestine, il commence à travailler pour la mafia. Rien n’est dit sur les raisons de l’attentat.Dernier narrateur : l’inspecteur de la DGBC Zabit Kurti, personnage à la limite du burlesque flanqué de deux assistants « l’analyste » et « l’amuseur » ; il tente de résoudre l’enquête. Grâce à lui, l’intérieur du système politique albanais est autopsié et l’on découvre que les hauts fonctionnaires eux-mêmes font partie du Milieu.Tirana blues est un roman contemporain comique qui se moque avec intelligence du pourrissement d’une société gangrenée par la mafia et dont les personnages eux-mêmes acceptent le jeu des faux semblants.

10/2011

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Critique littéraire

Mémoires de guerre 1914-1918 du Sous-Lieutenant Robert Morin

Les Mémoires de guerre 1914-1918 de mon Grand-père, le Sous-Lieutenant Robert Morin, mobilisé et incorporé le 2 Août 1914 au glorieux 69ème Régiment d'Infanterie sont retranscrites dans leur intégralité avec le respect fidèle de son style. Le nom des hommes cités dans ces mémoires est authentique. Vous y verrez de beaux faits d'armes et d'héroïsme, presque toujours payés au prix du sang. Vous y verrez aussi des injustices, de l'hypocrisie, des défaillances et même des lâchetés. Vous vivrez au jour le jour avec ses compagnons d'armes. Ils pensent souvent à la mort et la côtoient de près. Malgré la peur qui les tenaille, ils avancent dans la boue des tranchées, dans le froid, sous la pluie. Ils chargent baïonnette au canon, certains meurent d'autres sont blessés. Puis pendant les "grands repos" , comme surpris d'avoir échappé à ce déluge de fer et de feu, ils ont une folle envie de vivre et de faire la fête avant de quitter une nouvelle fois les êtres chers pour repartir vers leur destin. Parfois le moral les quitte. Aujourd'hui ils ont battu en retraite. Ils ont perdu un peu de terrain et beaucoup de camarades. Mais demain ils repartiront reconquérir le terrain perdu la veille, et repousseront l'ennemi un peu plus loin. La fatigue est terrible, il n'y a aucun endroit sec et abrité pour s'allonger et essayer de dormir. Ils n'ont rien pour se laver. Ils grelottent dans leurs vêtements boueux gorgés d'eau. Les ravitaillements sont souvent très difficiles et la faim s'ajoute aux autres souffrances. Dans les grands moments de découragement, l'esprit de corps joue son rôle, les plus "solides" soutiennent et réconfortent leurs camarades d'infortune. Ce récit est illustré de photos, de cartes, et de croquis. L'organisation et les techniques militaires mises en oeuvre avant, pendant et après les combats y sont décrites avec beaucoup de détails et de précisions par un homme qui était au coeur de la bataille. En lisant ces lignes vous apprendrez, pour ceux qui l'ignorent encore, que des hommes ordinaires peuvent devenir extraordinaires.

06/2014

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Droit

Revue méditerranéenne de droit public N° 10 : L'Arbre, l'Homme et le(s) droit(s). 65e anniversaire de la parution de L'homme qui plantait des arbres

La Revue Méditerranéenne de Droit Public, née en 2013 au sein du Collectif L'Unité du Droit, met en avant les travaux du Laboratoire Méditerranéen de Droit Public. "Vivre comme un arbre, seul et libre : Vivre en frères comme les arbres d'une forêt" : c'est par ces mots du poète Nazim Hikmet que commençait le dernier numéro de la Revue Méditerranéenne de Droit Public (RMDP) consacrée aux Libertés en Méditerranée. C'est - cette fois - directement à l'Arbre et à ses droits que le présent ouvrage est dédié. Guidés par le personnage d'Elzéard Bouffier imaginé par Jean Giono, les contributeurs du présent numéro, symboliquement publié lors du 65e anniversaire de la publication de L'homme qui plantait des arbres, ont cherché à analyser et parfois à reconnaître les liens unissant les Hommes aux Arbres par le biais du ou des droit(s). Il s'agit donc évidemment de forêts (de service public et de son régime si singulier depuis l'Ancien Régime) mais aussi de droit(s) potentiellement propre(s) de l'Arbre en tant que tel. Objet ou sujet juridique (avec des propositions de personnification et de protection(s)) selon les auteurs, bien public ou privé, commun et/ou approprié, l'Arbre est ici envisagé entre Droit(s), écorce(s), racine(s), paysage(s), affouage(s), santé(s), eau(x) & normes ! L'Arbre est aussi perçu et présenté ici comme un lien social luttant contre la désertification rurale (ce que l'action d'Elzéard Bouffier a précisément matérialisé) et comme un instrument puissant de la Fraternité et même de la Vie et ce, pour tous les promeneurs des forêts en France mais aussi (et surtout) en Méditerranée. En témoigne, au fil des présentes pages, un exposé de vingt-trois essences endémiques. Y ont contribué, depuis les différentes branches de l'Unité juridique et les rives de la Méditerranée : Julien BETAILLE, Philippe BILLET, Fabrice BIN, Clothilde BLANCHON, Maxime BOUL, Marie EUDE, Marine FASSI DE MAGALHAES, Juliette GATE, Sylvie & Aline GIONO, Laëtitia GUILLOUD-COLLIAT, Marie-Angèle HERMITE, Carlo IANNELLO, Arnaud LAMI, Jacques LIAGRE, Hussein MAKKI, Raphaël MAUREL, Jacques MENY, Eric NAIM-GESBERT, Loïc PEYEN, Jean-Marie PONTIER, Rémi RADIGUET, Jean-Claude RICCI, Julia SCHMITZ, Antoine TOUZAIN & Mathieu TOUZEIL-DIVINA.

04/2019

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Policiers

L'homme qui haïssait le bien

Franck Corsa, un psychopathe surintelligent, est enfermé en prison depuis plusieurs mois. Véritable génie de la science, il avait réussi à mettre au point un protocole permettant de déchiffrer le code neural d'un cerveau. En d'autres termes la capacité de lire dans les pensées des gens ! Mais insatiable, machiavélique et complètement dépourvu de morale, Franck Corsa a instrumentalisé ses recherches pour les monnayer auprès des services secrets. Devenu le petit protégé du Ministre de l'intérieur, Corsa a usé et abusé de son statut. Il en a profité pour intimider, tuer et violer en toute impunité. Jusqu'à ce qu'il soit rattrapé et enfin mis en prison. Le jeune Vincent Carat, brillant chercheur également, avait pourvu au succès de Corsa. Mais porté, lui, par un vrai sens de l'éthique, le voici occupant un haut poste au centre de Neuroland où il développe de nouvelles recherches. Peut-on rééduquer un cerveau malade avec une greffe de cellules souches implantées directement dans le cerveau ? C'est l'expérience que tente Carat avec de plus en plus de succès. Toute la communauté scientifique est en émoi. Cette fois-ci, avec une telle découverte, c'est le prix Nobel de sciences qui est en vue. Du fond de sa prison, Franck Corsa se porte volontaire pour être le cobaye des expériences de Vincent. Si cette greffe prend sur lui, n'incarnerait-il pas le meilleur exemple d'une guérison et d'une rédemption possible ? Ainsi le Mal sera aboli. Après l'opération qui est une réussite. Franck se découvre humain et sensible. Jusqu'à un certain point cependant... Profitant d'une audience dans le bureau du juge, Frank retrouve tous ses réflexes grégaires, abat plusieurs personnes et disparaît, se terrant tel un animal. Le voici en fuite avec toutes les polices du pays à ses trousses. Il conçoit la plus terrible des vengeances. Se térpanant lui-même afin d'extraire les cellules souches qu'on lui avait injectées, le voici redevenu un psychopathe prêt à tout, doublé d'une bête fauve. Ceux qui l'ont puni devront payer. En premier lieu sa propre mère, celle qui a enfanté du monstre qu'il est devenu.

04/2017

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Football

Derrière la porte verte. Histoires secrètes de l'ASSE (2000-2020)

Dans l'intimité du vestiaire, Patrick Guillou avoue avoir tué le président Kennedy. Alex s'enfuit à la suite d'une attaque au couteau. Bernard Caïazzo, le co-président du club, est menacé par un maître-chanteur se faisant passer pour un agent secret. Roland Romeyer, son alter ego, reçoit des lettres d'un mystérieux corbeau et empêche l'entraîneur Christophe Galtier de monter dans un jet privé, direction l'Angleterre. Christophe Landrin livre enfin la vérité sur la légende urbaine le reliant à Pascal Feindouno. Que cache le coup de tête de Dimitri Payet à Blaise Matuidi en plein match ? Pourquoi Claude Puel est-il arrivé sous escorte policière et quelles sont les véritables raisons du licenciement de Stéphane Ruffier ? Vous le découvrirez en lisant cette enquête fleuve de Bernard Lions. Derrière la porte verte relate toutes les histoires incroyables mais pourtant parfaitement authentiques s'étant produites à l'ASSE lors des deux dernières décennies. Une plongée inédite dans la coulisse de l'AS Saint-Etienne, un club décidément pas comme les autres. Revivez les vingt dernières années de l'AS Saint-Etienne comme si vous étiez dans le vestiaire des joueurs ! L'AS Saint-Etienne compte parmi les clubs préférés des Français. Et si, au XXIe siècle, le club n'a plus le lustre de sa grandeur passée (le club le plus titré en championnat de France) et ne compte qu'une Coupe de la Ligue (2013) et une finale de Coupe de France (2020) à son palmarès, ses tribulations continuent de passionner les supporters. Pour eux, Bernard Lions, qui ne passe pas une semaine sans se rendre dans le Forez, a enquêté sur plus de 70 histoires, connues ou non, qui ont défrayé la chronique de l'ASSE : la mise à l'écart soudaine de Stéphane Ruffier, son gardien vedette ; le transfert record de Wesley Fofana ; les frasques de Pascal Feindouno et sa vraie-fausse paternité de l'enfant de son coéquipier ; la fin de carrière terrible de Loïc Perrin, l'enfant du club exclu en finale de la Coupe de France... Au plus près des sources, Bernard Lions chronique dans le détail les années récentes des Verts, une équipe qui ne laisse jamais indifférent.

03/2021

ActuaLitté

Essais médicaux

Pour en finir avec Pasteur. Un siècle de mystification scientifique, 5e édition revue et augmentée

Chercheurs, médecins, thérapeutes, éducateurs, enseignants, parents, responsables de la santé des générations présentes et futures. La vaccinologie, fer de lance de la médecine préventive, connaît actuellement une crise décisive. Avec elle, c'est toute la médecine moderne, issue des dogmes pasteuriens, qui se trouve confrontée à ses paradoxes et dès lors remise en question. Au départ du présent ouvrage, une question maintes fois posée, maintes fois éludée, et dont il nous faut à présent oser toutes les implications : Pasteur s'est-il trompé? Si ce n'est pas le cas, comment expliquer l'effondrement généralisé de l'immunité, les allergies, les pathologies auto-immunes, le sida, les nouveaux virus, les nouvelles épidémies ... ? Aurions-nous fait fausse route ? A l'âge de 46 ans, Louis Pasteur est victime d'une attaque cérébrale qui le rend hémiplégique pour le restant de ses jours. Il a 55 ans lorsqu'il commence ses recherches sur les "microbes", qu'il jugera seuls responsables des maladies humaines et animales. S'il s'avère que la vaccination systématique et obligatoire n'a pu et ne pourra jamais atteindre son objectif officiel de santé pour tous, alors peut-être devons-nous revoir humblement notre copie et porter sur la vaccination un nouveau regard. Que signifie vacciner, sur le plan biologique mais aussi sur les plans politique, économique et social ? Quel est le prix à payer pour l'illusion d'une protection ? Quelle est au juste la fonction des microbes dans l'écologie planétaire ? Sont-ils nécessaires à l'évolution de la vie sur terre ? La véritable immunité consiste-t-elle seulement à se défendre ? Plus fondamentalement, avons-nous la moindre idée de ce qu'est la santé? Quel peut-être le sens de la maladie dans une biographie humaine ? Quel est le sens d'une vraie guérison ? Autant de questions auxquelles nous devons répondre d'urgence ! S'appuyant notamment sur l'histoire, l'épistémologie, la philosophie des sciences, la génétique et l'immunologie, sur les travaux méconnus d'Antoine Béchamp, Rudolf Steiner, Louis-Claude Vincent, Georg Groddeck, Jean Elmiger, Michel Odent, Ryke Geerd Hamer... le présent essai dresse un bilan lucide de cent ans de biologie pasteurienne avant de proposer quelques pistes pour construire ensemble un avenir vivable.

03/2022