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Aide humanitaire

L humanitaire s exhibe (1867-2016) - the humanitarian exhibition (1867-2016)

Depuis l'Exposition de 1867, les humanitaires ont énoncé et donné à voir leurs idées, leurs idéaux et les outils de leur profession à travers divers événements nationaux et internationaux, utilisant des présentations et une variété de mises en scène. Ils ont mis en place des salons de l'innovation, des expositions itinérantes, des tournées de spectacles et même des festivals de cinéma. Durant toute cette longue période, les humanitaires ont tenté de présenter au monde les besoins de leurs "bénéficiaires" ainsi que l'importance et la signification de leur travail. Au coeur de ces expositions, les humanitaires ont longtemps cherché à définir les frontières de leur travail, à inscrire leurs activités dans un nouvel ordre international et à légitimiter leur présence dans des zones de conflit et de désastre. Toute activité d'exhibition comporte une scénographie et des choix de représentation complexes, explicites ou implicites. En raison de cette dimension, les expositions, salons et diverses mises en scène permettent d'explorer l'histoire de la représentation de l'humanitaire à des moments-clés de son histoire. Ce volume rassemble ainsi un ensemble de regards sur l'acte d'exposer, ainsi que sur l'exposition en tant qu'expérience vécue. Laboratoires de la complexité politique, diplomatique et sociale du projet humanitaire, les expositions et autres formes d'exhibition sont ainsi parties prenantes de l'histoire de l'humanitaire et de sa communication, mais aussi d'autres événements historiques qui doivent être replacés dans leur contexte. Les différentes contributions présentées dans ce collectif apportent une contribution inédite et fondamentale sur ces expositions qui ont contribué à construire l'humanitaire moderne.

04/2022

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Littérature française

Brest-Vladivostok. Journal d'un enthousiaste

Après avoir fait marcher sa troupe de théâtre itinérant le long des routes de France, Philippe Fenwick conçoit en 2011 un projet fou, énorme : jouer dans le plus de villes possibles le long des voies ferrées qui relient Brest à Vladivostok. Reste à trouver une histoire universelle, en français et en russe, un cabaret accueillant comédiens, musiciens, circassiens. Ce sera les souvenirs et les délires de Jacques Mercier, vedette d'un music-hall brestois, vivant reclus depuis la fermeture de celui-ci. Au début de l'aventure, année de l'amitié franco-russe, tout s'enchaîne à merveille, une subvention conséquente est même allouée à la troupe. Mais, très vite, les promesses sont retirées et les problèmes administratifs, techniques, sentimentaux menacent de plomber l'odyssée. Face à la débâcle annoncée, Fenwick, entre euphorie et désespoir, s'acharne. Le projet tourne à l'obsession. Il erre dans les couloirs du ministère de la Culture à la recherche du mystérieux bureau S, chargé de distribuer les subventions, réécrit le spectacle pour qu'il tienne en 8 comédiens et dix-sept valises, supplie sa femme de ne pas le quitter. Jusqu'au départ pour Vladivostok. Elevé par une grand-mère russe, issu d'une famille ayant fait fortune dans les chariots-élévateurs, défenseur d'un théâtre en mouvement, Philippe Fenwick est en lui-même un personnage de roman. Si "Atavisme" , son cabaret franco-russe est bien parvenu jusqu'à Valdivostok, son Journal d'un enthousiaste joue des illusions, des faux-semblants. Tout est vrai, tout est faux. A commencer par le double de l'auteur, Jacques Mercier.

06/2021

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Histoire internationale

Journal d'un gardien du Goulag

Pendant quelques mois, dans les années 1935-1936, Ivan Tchistiakov, gardien d'un camp de prisonniers sur le chantier de la voie ferrée Baïkal-Amour, a tenu son journal. Publié aujourd'hui pour la première fois, c'est l'un des seuls documents de ce genre à nous être parvenus. Le fonctionnement des camps soviétiques est certes bien connu, grâce à la parole des victimes et aux documents amassés par le système bureaucratique, mais l'image des "hommes aux fusils" est encore floue. Si Ivan Tchistiakov s'est retrouvé à escorter les détenus pendant leur travail, garder le camp itinérant, accompagner les convois et poursuivre les fuyards, ce n'est pas de son propre gré. Chaque journée est vouée à un seul désir : sortir par tous les moyens du cauchemar qui l'a happé. Et qu'il ne cesse de décrire : un climat terrible, un logement épouvantable où, la nuit, les cheveux se collent au front à cause du froid, l'impossibilité de se laver, l'absence de nourriture normale, des maladies à répétition. Le dégoût que lui inspire son travail est évident. Dès les premières pages percent des notes de compassion envers ceux qu'il doit garder. Il perçoit ce qu'un chef, au camp, ne veut pas savoir. On comprend mieux, à le lire, à quel point les camps soviétiques ont fini par incarner un modèle de société. Les cahiers originaux du journal d'Ivan Tchistiakov se trouvent aux archives de la société Memorial de Moscou, qui, depuis les années 1980, se donne pour tâche de rassembler documents, lettres, témoignages et mémoires liés à l'histoire des répressions politiques en URSS.

01/2012

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Religion

Saint Dominique de l'ordre des frères Prêcheurs. Témoignages écrits (fin XIIe - XVe siècles)

Exact contemporain de François d'Assise, le castillan Dominique de Caleruega (après 1170-1221) a, comme lui choisi de vivre la pauvreté volontaire et l'itinérance. Comme lui, il a choisi de dialoguer avec tous ceux et toutes celles qu'il croisait sur sa route. En réponse aux défis de son temps, il a lui aussi fondé un ordre religieux qui a pris forme dans les premières décennies du XIIIe siècle : les Prêcheurs, plus tard appelés Dominicains. Silencieux sur lui-même - il ne nous reste que trois de ses lettres -, Dominique a laissé à d'autres le soin de parler de lui. La centaine de témoignages réunis dans ce volume, présentés et annotés, ont été traduits du latin et de l'italien ancien, le plus souvent pour la première fois, afin de rendre accessibles à tous des sources méconnues et insoupçonnées. Un livre indispensable, qui s'inscrit dans la commémoration du vine centenaire de la naissance de l'ordre des frères Prêcheurs. Comment est né l'Ordre des Dominicains ? Quels secrets nous révèlent les premiers écrits de ses fondateurs ? Voici, inédite, une somme historique et spirituelle sans précédent. La traduction des premiers témoignages sur saint Dominique, transcrits entre la fin du XIIe siècle et le XIVe siècle, constitue en effet un véritable défi éditorial. Les textes ici réunis, traduits, présentés et annotés, enrichissent considérablement notre connaissance du fondateur de l'ordre des Dominicains. Y sont mêlés les témoignages issus de l'ordre des Prêcheurs et un grand nombre de témoignages contemporains, pour la plupart traduits pour la première fois. Cet ouvrage éclaire ainsi de façon renouvelée la personne et l'histoire de Dominique. Il offre au lecteur un portrait en kaléidoscope d'une extraordinaire aventure qui dure depuis huit siècles. Un document exceptionnel.

10/2019

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Romans historiques

Une fille de M. Buxtehude. Histoire d'une femme sans histoire

Au printemps de l'année 1706, Anna Margreta Buxtehude prit la décision de mener à bien le dessein qu'elle avait formé lors de la visite à son Père de jeunes musiciens venus de Hambourg - celui de raconter l'histoire de sa vie. Son désir un peu vague de l'époque avait peu à peu pris le pas sur tout ce qu'elle considérait comme donnant un sens à ses tâches. Celle qu'elle s'assignait aujourd'hui se faisait pressante, son Père entrant dans ces moments où les forces s'amenuisent et la mémoire devient nonchalante. Lui-même ne semblait guère s'inquiéter de ce que quiconque sût quels avaient été les événements notables de sa vie, car il estimait que son oeuvre disait de lui davantage. Et que son éloge funèbre, dont il notait en ces jours les grandes lignes pour celui qui aurait à l'écrire et à le prononcer, suffirait aux éventuels curieux, ou aux hommes reconnaissants. La fin de l'après-midi de ce premier dimanche de novembre avait été glacée et pluvieuse. Il restait tout juste un mois avant les célébrations et nous devisions sans grande inquiétude de ce qui restait à accomplir. Un jeune homme arriva à ce moment-là, transi de froid mais heureux d'être enfin parvenu au but de son voyage. Il s'appelait Johann Sebastian Bach et venait rencontrer Père, "? écouter Père ? " , et apprendre de lui. Père avait été prévenu de sa possible venue par son ami Reincken et par des musiciens itinérants qui ne manquaient pas de colporter de telles nouvelles. Cela ne nous embarrassa pas, nous avons fait face à la tradition d'hospitalité sans réserve entre musiciens, malgré le peu de place qui restait dans la maison, deux chanteurs étant hébergés chez nous.

01/2021

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Traversées de mémoires - Transhumances en territoires éparpillés

Le présent ouvrage, "Traversées de mémoires" , est le récit d'une vie, un trajet vers la liberté d'être et d'advenir, il vise à comprendre les conditions conduisant à la construction de l'être et de ses pratiques relationnelles dans la vision qui se repère de la transhumance. A partir d'une recherche ancrée à la première personne, située dans un paradigme d'errance, il souhaite mettre en lumière le chemin qui l'a conduit d'un mal-être au désir d'être et d'advenir, qui l'entraîne toujours plus loin. En apportant une dimension autre, une oeuvre en soi, il se questionne au sujet de son itinérance migratoire, tant d'un point de vue géographique que d'un point de vue intérieur, dans une volonté de se rapprocher de soi et composer avec l'absence, devant l'immobilité blanche. Au travers d'un récit de vie permettant la reconstruction de l'identité et par la photographie mémorielle se profilant à l'image d'une quête, avec son âme de nomade infatigable, l'auteur conduit une réflexion, en arpentant les hautes terres nomades, unissant les lieux et les non-lieux dans un même univers, sans que les sutures paraissent. L'auteur partage avec eux, de longues marches dans des déserts brûlants avec parfois en récompense la découverte de paysages à la sublime beauté. Il questionne cette zone grise intangible où un autre univers s'y illustre, par l'image qui jalonne l'oeuvre au sein des suites remémoratives, en sillonnant, de campements en bergeries, le sentier des bergers transhumants et en convoitant l'innocence du regard du chasseur primitif sur leur parcours migratoire et leur sédentarisation... La transhumance autorise à partir, revenir, repartir et revenir encore...

11/2019

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Terrorisme

Dictionnaire des islamismes. Pour une compréhension de la terminologie et de la rhétorique employée par les mouvances des islams idéologiques

Il n'est pas un islamisme, mais des islamismes. Voici la somme inédite et définitive, à la fois historique, géopolitique et idéologique qui décrit et décrypte en détail et en totalité l'ensemble des mouvances qui constituent cette menace planétaire. Un outil indispensable. Un panorama soufflant. Alors que l'islamisme tente d'imposer sa domination sur le monde, il est indispensable de savoir qui conduit cette guerre planétaire à grands coups d'infiltrations, de manipulations, d'intimidations et d'actes de terreur. Il est nécessaire de décrypter comment cette nébuleuse se revendique de l'islam tout en gangrenant ses fondements. De déceler quels détournements religieux et politiques elle opère. De discerner quel défis sécuritaires et sociétaux elle pose. Et, pour ce faire, de déchiffrer un à un les mouvements multiples et divers qui la composent. C'est la somme inédite que présente ce dictionnaire en plus de 200 entrées qui couvrent les différentes tendances et mouvances fondamentalistes dans les mondes sunnite et chiite. On y trouvera les concepts théologiques et leurs dénaturations idéologiques. La genèse des corpus, l'histoire des organisations et la chronologie des événements ainsi que leurs collusions ou compétitions. L'identification et l'analyse des courants piétistes comme des groupes djihadistes. D'Al-Qaïda à Daech, de l'internationale des prédicateurs itinérants du Tabligh à la confrérie néo-soufie et inter-culturaliste Gülen, du réseau diplomatique des Wahhabites à l'essaimage associatif des Frères musulmans ou numérique des Salafistes, sans oublier les Talibans d'Afghanistan, voici comment la langue révolutionnaire des centres lointains d'endoctrinement alimente le jargon émeutier de nos proches banlieues. Et comment la violence sacrée entend ensanglanter les cinq continents. Le maître-ouvrage, complet, informé et éclairant, sur les islamismes.

11/2021

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Guides de France

Les plus beaux raids VTT en France

Une sélection des plus beaux raids de France pour ceux qui rêvent de s'évader quelques jours à VTT. Un raid à VTT, c'est d'abord une aventure avec un grand A, une marmite d'air frais, de l'adrénaline et un petit sac à dos ! C'est aussi bien sûr une belle itinérance à travers paysages, territoires et terroirs, sentiers et chemins, le tout enrichi de multiples rencontres ou de bons moments à partager entre amis. Choisir un itinéraire est une affaire d'envie, de rêve, mais aussi de forme du moment, du type de sentiers que vous aimez. La destination variera aussi en fonction de la saison. Grâce à ce guide vous pourrez choisir, à travers - presque - toute la France, de beaux itinéraires qui marqueront à jamais votre votre vie de vététiste. Il vous faudra cocher dans votre " bucket list " à chaque réalisation, que du bonheur ! Nous vous proposons dans ce guide, 17 itinéraires d'envergures, parmi les plus beaux de France : - Vosges : le tour de la Bresse, 3 jours - Jura : la traversée du Jura, 6 jours - Massif central : le tour du puy de Sancy, 3 jours - Cévennes : le chemin de Stevenson, 5 jours - Pyrénées : - Le chemin des Bonhommes (Foix-Espagne), 6 jours - Le tour de l'Ariège, 3 jours - Alpes du Nord : - La traversée du Vercors, 6 jours - Thonon-les-Bains - Grenoble, 6 jours - La traversée de la Chartreuse, 2 jours - La traversée de l'Oisans, 3 jours - Alpes du Sud : - Le tour du Dévoluy, 2 jours - Le tour du Queyras, 4 jours - La TransUbaye, 3 jours - Provence : - La Transverdon, 5 jours - Sisteron - Fréjus, 5 jours - Sisteron - Nice, 6 jours - Aix-en-Provence - Cassis - Toulon, 6 jours la liste de vos envies .

05/2016

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Vie religieuse

Marie au buisson ardent. Notre-Dame de l'Epine, pèlerinage champenois

Notre-Dame de L'Epine, "splendide fleur de l'architecture gothique" (V. Hugo) a jailli sur la plaine champenoise au XVe siècle, comme une petite cathédrale des champs. Depuis elle ne cesse d'étonner les voyageurs et de voir affluer les pèlerins. Construite pour accueillir les nombreux fidèles, la basilique entreprise en pleine Guerre de Cent Ans surprend par sa monumentalité. Ce livre retrace six siècles d'histoire du sanctuaire marqués par des embellies (des "recharges sacrales") et parfois des temps de reflux.
Le dynamisme et le rayonnement du sanctuaire ont beaucoup fluctué. A l'origine, L'Epine, à proximité de Châlons-en-Champagne, était presque un pèlerinage péri-urbain pour les Châlonnais, attirant occasionnellement des pèlerins plus lointains. Se trouvant sur un axe est-ouest, le village et le sanctuaire sont, depuis les origines, halte pour les voyageurs et les pèlerins en itinérance vers les lieux plus lointains.
A la fin de l'Ancien Régime, malgré des tentatives pour accorder les pratiques à l'esprit de la réforme catholique, le sanctuaire n'attirait plus guère que des ruraux, le pèlerinage, pratique traditionnelle, creuse le décalage avec les efforts pastoraux de l'Eglise. Dans le réveil spectaculaire du pèlerinage au XIXe siècle, se mêle une part de spontanéité et des offensives du clergé pour relancer et mieux encadrer les pèlerinages.
La pratique pèlerine a évolué, entre ses tendances individuelles et collectives, spontanées ou encadrées dans une pastorale. Des récits légendaires aux images de dévotion, s'est dessiné un imaginaire pèlerin. La Vierge de L'Epine, honorée depuis les temps troublés de la Guerre de Cent Ans, est la mère des souffrants, la Vierge du Stabat Mater, au pied de la Croix. Mais c'est aussi la protectrice de l'enfance, L'Epine étant devenu un sanctuaire, tout spécialement consacré aux enfants.

04/2021

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Photographie

Chez le photographe. Les photographes portraitistes de l'Arc jurassien, 1840-1920

"Ce qu'il y a d'heureux, c'est que la photographie ne nous rend pas plus laids que nous ne le sommes ; [...] quelques petits accrocs de visage peuvent assez facilement se réparer. Aussi bon nombre de maris, habitués à voir les visages maussades de leurs moitiés, sont-ils charmés de voir ce doux sourire d'autrefois". A L'instar d'un dénommé Reinhardt, de passage à Delémont, à qui l'on doit cette citation, les premiers photographes itinérants parcourant nos contrées n'étaient pas en manque d'arguments pour attirer le passant encore un peu méfiant devant ce nouveau procédé. D'abord réservé à une élite aisée, le portrait photographique s'est rapidement démocratisé avec les progrès techniques et l'arrivée du format carte de visite. Des millions d'épreuves sous ce petit format ont ainsi été réalisées par le monde entre 1860 et 1920. Parés de leurs plus beaux atours, les clients se pressaient dans les salles d'attente des ateliers vitrés, construits en haut des maisons pour bénéficier d'un maximum de lumière. Ces petites photographies représentant les membres de la famille, les amis, les collègues, des notables, voire de pittoresques personnages, étaient soigneusement glissées dans de beaux albums et précieusement conservées au sein des familles. Echangées ou offertes, elles constituaient une sorte de Facebook (" livre des portraits") avant la lettre. Sous forme d'un répertoire largement illustré des photographes ayant opéré dans les cantons de Neuchâtel et du Jura, ainsi que dans le Jura bernois, l'auteur de cet ouvrage présente l'arrivée de la photographie et son développement dans la région. Agrémenté d'anecdotes, de nombreuses coupures de presse et de publicités, cet inventaire permettra aussi au lecteur de situer dans le temps ses propres photographies anciennes.

11/2020

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Histoire littéraire

Le manuscrit franciscain retrouvé

Minuscule livre de poche (12 x 8 cm), le manuscrit mis en vente en 2014 par une galerie parisienne, fruste, usé, dépenaillé et à peine déchiffrable, a pourtant suscité un extraordinaire engouement international et d'intenses investigations scientifiques. Ce libricino qu'un frère itinérant, disciple de François d'Assise, glissait dans sa besace voici huit cents ans fut, en quelques mois, acquis par la Bibliothèque nationale de France, numérisé et mis en ligne sur Gallica pour être offert à l'expertise internationale. Quelques années de recherche plus tard, les 122 petits feuillets n'ont pas livré tous leurs secrets, mais les spécialistes ici réunis, experts en physique, chimie, biologie, paléographie, codicologie, philologie, histoire ou théologie, ont opéré des avancées décisives. Ce recueil contient non seulement une Vie inédite de saint François (1181-1226) rédigée dans les années 230, mais aussi divers sermons connus ou inédits d'Antoine de Padoue, un commentaire au Pater noster où vibre peut-être la ferveur du Poverello en personne, des extraits, des florilèges ou la copie d'oeuvres entières comme les étranges Révélations du pseudo-Méthode. Trésor historique inestimable, il est aussi un " objet total " qu'il faut observer, sonder, explorer, pour extraire toutes les informations que recèlent ses matériaux, sa fabrication, son usage. Cet attachant recueil constitue un témoignage exceptionnel des préoccupations et de la sensibilité d'un petit groupe de Frères mineurs, au lendemain de la disparition de leur fondateur. Les experts réunis offrent ici les premiers résultats scientifiques de leurs études. Peut-être le plus important de leurs acquis est-il le dépassement du clivage entre sciences dures et sciences humaines au service d'une recherche faite de rigueur et d'inventivité.

08/2021

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Beaux arts

Correspondance

Dès 1891, Pierre Bonnard et Edouard Vuillard commencent à s'écrire, peu après leur rencontre dans les ateliers de l'académie Julian et de l'Ecole des beaux-arts. Ce sont d'abord les lettres de jeunes artistes heureux de partager leurs découvertes, s'informant de tout, se renseignant sur tout, métier, amis, expositions. Puis, au fil des ans, les lettres et les cartes échangées entre Bonnard l'itinérant, souvent éloigné de Paris, et Vuillard le sédentaire deviennent surtout les petites bornes d'une affection indéfectible, dont elles jalonnent le cours. La rencontre de Bonnard et de Vuillard s'est faite au sein d'un groupe d'artistes débutants, élèves des mêmes écoles, avec qui ils restent très unis, Paul Sérusier, Maurice Denis, Ker-Xavier Roussel, Paul Ranson, René Piot, Henri-Gabriel Ibels. Leur admiration va à l'œuvre de Gauguin, dont ils se sont proclamés, sous l'égide de Sérusier, les " nabis ", c'est-à-dire, en hébreu, les prophètes. Bonnard et Vuillard se découvrent la même indépendance dans la réflexion personnelle, la même sincérité. Ils vénèrent Mallarmé, dont ils ont compris l'aristocratique visée supérieure. Leur intelligence s'accompagne d'une même pudeur. De là cet incomparable respect qu'ils ont l'un pour l'autre dans ce qu'ils savent ou devinent l'un de l'autre. La vie de Vuillard s'achève en juin 1940. Du Cannet, Bonnard écrit simplement à Roussel, leur plus ancien et plus proche ami commun : " Comme cette mort de Vuillard a resserré les liens qui nous unissaient tous, ses vieux camarades. Eloigné comme je suis, je crois par moments que ce n'est pas vrai et que je vais revoir son sourire dans sa barbe blanche... "

04/2001

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Critique littéraire

Utopie et désenchantement

C'est à nouveau un très beau livre que nous donne Claudio Magris avec Utopie et désenchantement. L'écrivain triestin y rassemble une brassée d'essais écrits tout au long de ce dernier quart de siècle. Avec une grande diversité dans l'approche, Claudio Magris revisite ici tout un pan de la littérature universelle, son attention se portant tantôt sur l'ensemble de l'œuvre (pour Hermann Hesse, Hermann Broch, Goethe et Thomas Mann), tantôt sur une œuvre spécifique (pour Hugo, Gontcharov ou Tagore), tantôt sur la mise en parallèle de deux écrivains (Fontane et Strindberg, Nietzsche et Dostoïevski), ou sur un bilan établi à l'occasion d'un anniversaire, d'une mort ou d'un événement historique (Ernst Jünger, Primo Levi, Ivo Andric), ou encore sur un aspect apparemment anecdotique mais en fait révélateur de l'essentiel des êtres (Hannah Arendt et Martin Heidegger, Pasolini et Montale). Ce livre est itinérant et vagabond, comme l'était à sa manière Danube. En bon voyageur, Claudio Magris aime s'écarter des sentiers battus : il nous parle aussi d'une œuvre étonnante que Linné destinait à son fils, de lettres apocryphes de Ninon de Lenclos, d'écrivains naïfs au sens propre du terme (Turi, Qipinngi, un poète indien anonyme), et de ces aventuriers que furent eux-mêmes certains auteurs de romans d'aventures (Sealsfield et Stevenson). Enfin, il sort du domaine littéraire pour s'interroger sur notre époque, ses dilemmes et ses vertiges. La réflexion de Claudio Magris prend son essor aux confins où se croisent et s'entrelacent la littérature, l'Histoire et l'éthique. Il apparaît alors que le fil rouge reliant ces divers essais est le conflit dynamique entre utopie et désenchantement. Il se pourrait que ce livre soit aussi un livre de sagesse, nous invitant à l'apprentissage d'une " forme ironique, mélancolique et aguerrie de l'espérance ".

01/2001

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BD jeunesse

Poly

Une sublime histoire d'amitié. 1964. Louise, accompagnée de Cécile, sa petite fille de 10 ans, revient dans un petit village des Cévennes où elle passait ses vacances enfant. Le village est dominé par un château médiéval à moitié en ruines et occupé par un étrange personnage : Victor. Alors que Cécile peine à nouer des liens d'amitié avec ses nouveaux camarades, elle découvre qu'un cirque itinérant s'installe en ville. Emerveillée et fascinée par le spectacle, Cécile y fait la connaissance de Poly, un jeune poney qui s'avère être maltraité par le propriétaire du cirque, M. Brancalou. Choquée et indignée, elle imagine un stratagème pour libérer le poney de son enclos grillagé. Peu à peu, s'établit entre l'enfant et l'animal une relation de confiance, un apprivoisement réciproque. Cécile a enfin le sentiment d'avoir trouvé un ami, son meilleur ami. Tout le monde recherche Poly, les habitants du village, les gendarmes, et surtout M. Brancalou. Seul Victor finit par percer le secret de Cécile. Elle décide alors de rejoindre secrètement son père en Italie pour sauver Poly des griffes de Brancalou. Adaptation fidèle du livre (publié chez XO éditions) et du film de Nicolas Vanier (qui sort en même temps que la BD), Poly propose une bande dessinée en phase avec beaucoup de questions actuelles, tant par le caractère des personnages que par les thèmes abordés, notamment sur le rapport homme animal... D'après le scénario de Poly, le nouveau film de Nicolas Vanier, prochainement au cinéma, écrit par Nicolas Vanier, Jérôme Tonnerre et Maxime Giffard, produit par Yves Darondeau, Emmanuel Priou et Thierry Desmichelle, une coproduction Bonne Pioche et SND. D'après la série Poly, écrite et réalisée par Cécile Aubry.

10/2020

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Récits de voyage

Pontée

Ce livre, sorte de carnet de voyage, conjugue l'écriture poétique et l'écriture documentaire pour décrire l'atmosphère de l'un des plus grands porte-conteneurs du monde, au cours d'un trajet de trente-huit jours entre la Chine et l'Europe. Dans le vocabulaire de la marine marchande, le mot Pontée désigne la cargaison chargée sur le pont. Ce livre, sorte de carnet de voyage, conjugue l'écriture poétique et l'écriture documentaire pour décrire l'atmosphère de l'un des plus grands porte-conteneurs du monde, au cours d'un trajet de trente-huit jours entre la Chine et l'Europe. Il évoque toutes sortes d'aspects de cet univers singulier, itinérant, divers, à la fois industriel et naturel, où l'être humain est central, mais infime. Le texte prend la mer, lentement, comme un cargo, et progresse au rythme de cette traversée. Il n'adopte la forme d'une relation linéaire, chronologique, mais celle d'une juxtaposition de moments qui s'enchaînent selon des affinités plus discrètes, comme on voit se superposer les conteneurs que transporte un grand navire. L'auteur, seul passager de cette traversée, se décrit à distance, en observateur décalé dans cet univers où un terrien n'a rien à faire. Il rend compte, dans une écriture où l'on retrouve l'humour, la rêverie poétique, parfois la conversation, de ce qu'il a vu à bord, mais aussi à quai. Tout nous est conté, du matériel colossal, comme le moteur du navire, les portiques de transbordement, aux équipements plus modestes comme la couchette, la coupée, la machine à laver du bord. Et, bien sûr, la mer, dans tous ses états. Pontée est une magnifique invitation au voyage, où se mêlent l'émerveillement, la fascination, l'empathie et quelquefois l'inquiétude.

02/2019

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Napoléon

Au plus pres du peuple. LES VOYAGES POLITIQUES DE NAPOLÉON III

Entre 1848 et 1870, Louis-Napoléon Bonaparte, élu président de la République puis proclamé empereur, sillonne le territoire français. De Tarascon à Cherbourg en passant par Lyon, Elbeuf, Strasbourg, Angoulême, et même Alger, avec plus de 5 000 kilomètres parcourus, aucune région n'est oubliée. La mise en scène est soignée : à peine sorti du train ou du bateau, le prince-président est accueilli en fanfare par des foules en liesse, selon un protocole empêchant toute velléité d'opposition. Remise de médailles, inauguration de gares ou d'usines, visite d'hôpitaux et d'écoles, secours aux indigents et aux populations sinistrées, récits détaillés relayés dans la presse à grand tirage, rien n'est négligé pour construire la légende d'un chef d'Etat tout-puissant et omniprésent. Car sous les sonneries de cloches, les bruits de troupes, de feux d'artifice, la musique des bals et des concerts se dessine un projet politique novateur et d'une redoutable efficacité reposant sur le lien direct entre le peuple et son dirigeant. Cette pratique de populisme itinérant sera reprise sans cesse après le Second Empire par des hommes politiques de tous bords, désireux d'incarner un homme providentiel. Qui soupçonnerait aujourd'hui que le moindre candidat à l'élection présidentielle orchestrant ses déplacements en province poursuit sans le savoir une stratégie de communication inventée cent cinquante ans plus tôt par un pouvoir autoritaire ? Rémi Dalisson, professeur des universités à Rouen, travaille sur les sociabilités, les politiques symboliques et les commémorations aux XIXe et XXe siècles. Il a publié de nombreux ouvrages, dont Les Fêtes du Maréchal (CNRS Editions, 2008, prix François Millepierres de l'Académie) et Guerre d'Algérie. L'impossible commémoration (Armand Colin, 2018).

03/2022

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Littérature étrangère

Le rose Tiepolo

Toute sa vie, Tiepolo aura peint sur commande pour les églises et les palais, couvrant de fresques jusqu'aux vastes plafonds de la Résidence de Würzburg ou du palais royal de Madrid. Dans son oeuvre s'anime toute la vie d'une époque - le dix-huitième siècle - qui l'admira sans se préoccuper de le comprendre. Il ne fut que plus facile à Tiepolo de lui échapper, et de livrer son secret à ses seules gravures, trente-trois Capricci et Scherzi. Chacune est comme le chapitre d'un roman noir, éblouissant et muet, peuplé de personnages hétéroclites et déconcertants : éphèbes épanouis et Orientaux ésotériques, Satyres et Satyresses, hiboux et serpents - et même Polichinelle et la Mort. De page en page, nous les retrouvons côtoyant Vénus, le Temps ou Moïse, Armide ou la cohorte des anges, Cléopâtre ou Béatrice de Bourgogne : une foule bigarrée, une troupe de bohémiens itinérants, cette " tribu prophétique aux prunelles ardentes " dont parle Baudelaire. Plus qu'un brillant intermède dans l'histoire de la peinture, l'art de Tiepolo fut une manière à travers laquelle les formes se manifestèrent, un certain style dans le déploiement de leur défi. Ses figures révèlent une fluidité sans effort ni obstacle. Toutes accédaient au ciel sans oublier la terre, incarnant une dernière fois la vertu suprême de la civilisation italienne : la sprezzatura. Nul mieux que Tiepolo ne sut donner à voir ce que Nietzsche appelait " l'Olympe de l'apparence ". Après La ruine de Kasch (1987), Les noces de Cadmos et Harmonie (1991), Ka (2000) et K. (2005), Le rose Tiepolo se présente comme le cinquième volet d'une oeuvre en devenir, dont les différents moments, fortement articulés entre eux, élaborent les matières les plus diverses, sans qu'aucun ne puisse être assigné à un genre établi. Le présent ouvrage, entre récit et essai, est enrichi de plus de quatre-vingts illustrations faisant contrepoint au texte, et réalise une véritable osmose entre l'image et le mot.

05/2009

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Guides de France

Vivarais méridional Ardèche. Architecture, patrimoine, paysage

Si le Vivarais couvre la quasi intégralité du département de l'Ardèche, sa partie méridionale appartient sans conteste aux territoires injustement méconnus de la France. Les cents visages qu'elle propose lui ont d'ailleurs valu le label de Pays d'art et d'histoire. Si le Vivarais couvre la quasi intégralité du département de l'Ardèche, sa partie méridionale appartient sans conteste aux territoires injustement méconnus de la France. Les cents visages qu'elle propose lui ont d'ailleurs valu le label de Pays d'art et d'histoire. Ce guide nous entraîne dans une déambulation à la découverte des richesses léguées par les hommes préhistoriques qui, dans le paysage grandiose des gorges de l'Ardèche, ont laissé des traces d'habitat primitif - à commencer par la célèbre grotte Chauvet. Il nous fait découvrir le volcanique mont Coiron, les différentes formes urbaines qui, depuis l'Antiquité, ont marqué le plan et la physionomie des villes qui plongent leurs origines dans la tradition romaine et trouvent leur expression dans le raffinement de l'art classique et baroque. Ce sont encore les villages fortifiés médiévaux et les fabuleuses églises romanes qui ponctuent ce territoire de pépites préservées. Et enfin la découverte d'un patrimoine industriel passionnant, structuré par la présence majestueuse du Rhône, à la fois frontière et colonne vertébrale de cette région chargée d'histoire. Trop longtemps mal aimé, le Vivarais séduit par ses couleurs, sa nature restée sauvage malgré la main experte du vigneron, du laboureur, de l'architecte et du sculpteur. Les itinéraires que propose ce guide conduiront donc le lecteur à se plonger dans les paysages changeants de cette région au patrimoine naturel et bâti d'une incroyable richesse. Des gorges de l'Ardèche, habitées dès la Préhistoire, des formes variées qu'ont prises les villes au cours de l'histoire, aux villages fortifiés, du patrimoine roman au patrimoine industriel, c'est dans une itinérance qui propose des surprises constantes, entre nature et cités, que l'on entre en tournant les pages de ce livre.

09/2019

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Art japonais

Art et diplomatie. Oeuvres japonaises du château de Fontainebleau

L'exposition Art et diplomatie. Les oeuvres japonaises du Château de Fontainebleau (1862- 1864) sera inaugurée dans les salles du château lors du Festival de l'histoire de l'art le 5 juin 2020 et restera visible jusqu'au 6 juillet 2020. Elle présentera au public des cadeaux diplomatiques offerts par l'avant-dernier Shôgun Iemochi à Napoléon III, lors de deux ambassades japonaises en 1862 et 1864. Un temps exposé et admiré, cet ensemble d'oeuvres d'art a par la suite été rangé dans les réserves du château et progressivement oublié. L'exposition sera l'occasion de les redécouvrir. Les ambassades itinérantes de 1862 et 1864 avaient pour ambition de sonder les intentions des gouvernements européens et de tenter de renégocier les traités dits inégaux qui venaient d'être signés à la suite de l'ouverture forcée du Japon par le Commodore Perry en 1854. Le Japon, par son inscription dans le monde sinisé, avait une grande expérience de l'art d'offrir des cadeaux. C'est donc en s'appuyant sur cette tradition qu'il envoie en France des peintures, des objets en laque et dans d'autres matières. Les archives diplomatiques japonaises nous renseignent sur le soin qui a présidé au choix des oeuvres et sur le processus de fabrication et comment elles ont parfois été adaptées au goût occidental. Ces présents doivent avant tout permettre au Japon de manifester son prestige sur la scène internationale. Mais leur présence au Château de Fontainebleau s'inscrit aussi dans la grande tradition du goût des élites européennes pour l'art de l'Asie orientale, à la veille de l'éclosion du japonisme. A la croisée de deux univers, cette exposition donne ainsi vie à un ensemble d'oeuvres au statut particulier, situées à une période de transition où le Japon fait ses premiers pas sur la scène internationale. Elle est le résultat de découvertes faites par une équipe de chercheurs et conservateurs français et japonais.

07/2021

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Montagne

Alpes secrètes. Entre trek et alpinisme. De la Méditerranée à la Slovénie

Ces 23 randonnées itinérantes, en boucle ou en traversée, dans 6 pays, sont une invitation au voyage et au rêve pour parcourir les "recoins secrets" du massif des Alpes. Nos Alpes, si belles soient-elles, sont parmi les montagnes les plus parcourues, peuplées et les plus urbanisées de la planète ! Pourtant, chaque montagnard connaît au moins un "coin secret" où il part faire le plein d'air pur et d'espoir, un coin de moraine où pousse le génépi, un coin de pelouse où les tétras-lyres font la parade, un coin de rocher où les bébés chamois réalisent leurs premières cabrioles... Paulo Grobel, guide de haute montagne, spécialiste de l'Himalaya et Gérard Guerrier, écrivain-voyageur et accompagnateur en montagne, ont sillonné pendant de nombreuses années les montagnes les plus lointaines, de la Sibérie orientale aux volcans du Guatemala, en passant par les cimes du Haut Dolpo et du Mustang. Et puis... ils ont décidé de partir à la découverte des "coins secrets" du massif alpin, de la Méditerranée à la Slovénie. Des couloirs glaciaires du massif des Ecrins (France), aux déserts de calcaire des Alpes kamniques (Slovénie), en passant par les alpages des Alpes bergamasques (Italie). Bien souvent, pour accéder à ces "coins secrets", nos deux explorateurs ont dû inventer un passage, dormir à la belle étoile, courber l'échine sous le poids du sac, défricher un sentier oublié depuis des générations, bref vivre pleinement leur aventure en se frayant une trace entre le trek et l'alpinisme. Dans cet entre-deux, agrémenté d'un zest de culture, mais aussi avec beaucoup plus que cela, le lecteur devra se confronter sur le terrain à toutes sortes d'incertitudes jubilatoires. Ces itinérances, de niveaux de difficulté variable — de la randonnée sportive à l'alpinisme réputé facile — s'adressent à des montagnards aguerris, capables de voyager en autonomie et, si nécessaire, de changer leur itinéraire pour faire face à tous les imprévus.

10/2018

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Littérature érotique et sentim

Affaire de coeur. Tome 2, Coeurs enflammés

Le cirque Spektakulär est fier de vous présenter son enfant terrible, cracheur de feu et lanceur de couteaux : Jack McCabe ! Quand j'était petit, un incendie a ravagé ma maison et m'a privé de mes parents. Désormais, mon souffle est de feu et je me nourris du poison qui m'a presque détruit. Les foules viennent me voir, soir après soir, les hommes, pour le spectacle, les femmes, pour le frisson. Je suis cet être étrange que l'on admire et que l'on désire, celui qui risque sa vie à chaque bouffée ardente. Je porte sur le corps des stigmates qui ne disparaitront jamais, mais ceux qui peuplent mon âme sont encore plus difficiles à ignorer. Mon frère ne sait rien de moi et je tiens à ce qu'il en reste ainsi. Mon existence est telle que je l'ai souhaitée... enfin, jusqu'à ce Lille s'en mêle. Rêvant d'aventure, elle s'est enfuie avec le cirque. Pourtant ce monde n'est pas fait pour elle. Jamais. J'essaye de la protéger parce qu'elle ne connaît rien des dangers qui peuplent notre vie d'itinérance. Elle ignore tout des monstres tapis dans l'ombre de la piste. D'ailleurs, n'en suis-je pas un moi-même ? Elle est l'eau quand je suis le feu ; nous ne devrions pas nous mélanger. Alors je l'observe, je lutte pour ne pas la toucher, même lorsque ses yeux m'y invitent. Rejoignez-nous, profitez du spectacle ! Et autorisez ma douce Lille à vous dépeindre cette histoire faite de pigments, de sueur et de peau... ... Car l'amour véritable est toujours le plus dur à accepter. Ce roman se concentre sur Jack McCabe, ce petit frère que Jay Field croit mort depuis si longtemps. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu Six de Coeur pour apprécier Coeurs Enflammés.

01/2019

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guides cyclotourisme

Compostelle Le Camino Francés

Une itinérance à vélo sur l'un des chemins les plus célèbres du monde. Après nous avoir guidé sur la Voie du Puy dans le premier tome, Philippe Calas nous invite à franchir les Pyrénées et à suivre le Camino Francés, peut-être le plus célèbre des chemins de randonnée au monde. Les 918 kilomètres de ce parcours de tous les superlatifs vous mèneront de Saint-Jean-Pied-de-Port à Saint-Jacques-de-Compostelle puis à Fisterra, une centaine de kilomètres plus loin, site considéré comme le bout du monde au Moyen-Age ! Contrairement à la Voie du Puy en France, le Camino Francés est tout à fait adapté, sur l'essentiel de son parcours, à la pratique cycliste et vous voyagerez ainsi au plus près des marcheurs et du chemin historique. Près de 300 000 pèlerins, dont environ 10% de cyclistes, foulent tous les ans les chemins de la Galice et traversent ainsi le nord-ouest de la péninsule ibérique. Aujourd'hui, grâce au vélo à assistance électrique ce voyage est accessible au plus grand nombre. Vous ne manquerez pas de vous sentir portés par ce flux ininterrompu de pèlerins-randonneurs qui convergent tous vers la Praza do Obradoiro au pied de la cathédrale de Saint-Jacques. Vous trouverez dans ce guide pratique de terrain : - les bons conseils pour vous équiper et préparer votre itinéraire, - des descriptifs précis accompagnés de cartes détaillées et de profils altimétriques, - les traces GPS téléchargeables grâce à un QR-Code, - un découpage en tronçons afin que vous construisiez votre parcours selon votre forme et vos envies, - toutes les infos pratiques, et notamment plusieurs centaines de propositions d'hébergement de tous types qui vous permettront de choisir le degré de confort adapté à votre budget. Les 918 kilomètres et 11 000 mètres de dénivelée en 9, 12 jours, 15, 18 ou 23 jours, à vous de choisir. Bonne route !

01/2023

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Religion jeunesse

Pour penser scoutement. Les messages du "Chef", 3e édition

"Le nom du religieux jésuite Jacques Sevin est constamment mêlé aux origines des Scouts de France. S'il n'en a pas été le seul fondateur, on peut dire qu'il en a été le grand ouvrier, en donnant au scoutisme catholique français une doctrine, une technique et une forme. C'est lui qui a su accommoder parfaitement le scoutisme anglo-saxon au caractère latin. Le père Sevin a l'intuition que la pédagogie du scoutisme, quels que fussent son origine et son empirisme, déploie une vision biblique, chrétienne de l'homme. Educateur et maître spirituel, sa transmission de la méthode en fidélité à Baden-Powell passe principalement par deux canaux de formation auprès des chefs scouts, le camp-école de Chamarande et ses messages dans la revue Le Chef. Pour penser scoutement est le recueil de ces éditoriaux programmatiques écrits entre 1923 et 1933. Si certaines expressions peuvent apparaître marquées par une époque, leur esprit demeure encore aujourd'hui et s'inscrit dans une fidélité aux origines, dans une recherche des sources qui alimentent en profondeur le scoutisme. De plus, comme il en est souvent des fondateurs, les intuitions mêmes du père Sevin dépassent de beaucoup son temps. Le scout est le campeur par excellence, libre, toujours prêt à partir, indépendant des lieux et des biens matériels. Le camp fait vivre l'expérience de la pauvreté, d'une économie de moyens : savoir se délester de l'inutile, prendre du recul face à une envahissante société de consommation, découvrir que l'on a besoin des autres. Dans ce temps privilégié qu'est le camp scout, la spiritualité du sac à dos, celle du service et de la tente que l'on déplace en campeur de Dieu, peuvent devenir autant de chemins joyeux de la rencontre de Jésus, le Vivant. Jacques Sevin a été ce campeur de Dieu, itinérant de la tente et de la croix, compagnon de Celui qui a planté sa tente parmi nous, Jésus-Christ." Bernard Paulet, s.j., Centre d'études pédagogiques ignatien (CEP-I).

06/2019

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Sports

Ouvre ta main et tu possèderas le monde

A onze ans, Dominique Saatenang quitte son village natal, Bafou, au Cameroun, pour entrer au collège à Douala, capitale économique du pays où ses aptitudes de jeune footballeur ont plus de chances d'être repérées. A la veille de la rentrée des classes, son oncle et sa tante, qui l'hébergent, l'emmènent au cinéma – et c'est la révélation : le premier film de sa vie (c'est la première fois qu'il met les pieds dans une salle de cinéma) Opération Dragon, avec Bruce Lee, est aussi ce qui va déterminer sa vocation : " Je veux faire du kung-fu ". Le parcours sera semé d'obstacles, sa famille, notamment, voyant d'un très mauvais oeil cette passion, mais jamais Dominique ne déviera de sa voie. En Bruce Lee il a trouvé " une discipline, un maître, une idole ". A vingt-quatre ans, sans parler un mot de chinois, il part en Chine pour un stage de wushu (le vrai nom du kung-fu) d'un mois. Il y restera quatre ans, premier Noir admis dans ce temple de la discipline où l'apprentissage des arts martiaux est une philosophie de vie. De longues années après, l'ancien champion de kung-fu devenu le premier moine bouddhiste africain est l'ambassadeur itinérant du temple Shaolin à l'étranger. Revenu à la vie civile, acteur, cascadeur, homme d'affaires, celui que les Chinois surnomment " l'Aigle noir " et les Européens " le Chinois noir " a à son tour des milliers de disciples en France et en Afrique, où il a ouvert plusieurs écoles de kung-fu. C'est cette histoire, celle d'un destin exceptionnel, construit à la force d'une volonté farouche, qu'il retrace ici, nous faisant voyager de l'Afrique à la Chine, pont entre deux cultures qu'a priori tout oppose. C'est aussi une leçon de sagesse à travers laquelle nous découvrons la philosophie shaolin. Elle imprègne chaque page de cette autobiographie, autant que la puissance d'un rêve d'enfant devenu la réalité d'une vie d'adulte.

04/2017

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Théâtre

Théâtre-bouffe

" Tout le monde sait que les comédies ne sont faites que pour être jouées et je ne conseille de lire celles-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. " Molière. Résumé de Transit : Un huis clos surréaliste. Un aéroport de province piège des passagers en partance pour une île paradisiaque. Durant cette escale interminable, les voyageurs acculés finissent par craquer... Partiront-ils un jour vers l'avenir meilleur qui leur a été promis ? Résumé de Bambille, le surineur de Romorantin : Le monde carcéral a ses codes, mais la nouvelle Alcatraz est l'emprisonnement de l'individu par l'image, celle de l'assassin. Louis Bambille est accusé d'avoir égorgé toute une famille de Romorantin. La presse s'en empare. Il devient un monstre fascinant. Il est adulé, choyé, aimé, adoré. Tout l'entourage le pousse à avouer ce merveilleux crime. Mais Louis Bambille nie... Résumé de L, Comme, oiseau : C'est l'histoire d'un homme né avec une aile à la place de son bras droit. Il va traverser le siècle le plus noir, celui qui a engendré deux guerres mondiales et deux formes terribles de totalitarisme. Peut-être est-il né pour délivrer un message à l'humanité ? On ne sait pas, mais on constate que tout le monde veut se l'approprier, fasciné par cette anomalie... naturelle. Résumé de Le primerissimo : Le Primerissimo" est un hommage que l'auteur rend au théâtre itinérant italien qu'il a connu au cours de ses études au pays de Pirandello. Une compagnie où, sauf un Belge, tout le monde est membre de la même famille. Le chef (il Capo) est un la grande vedette. Une sorte de soleil. Le Primerissimo" se veut une comédie où l'amour, la haine; la trahison, la fierté forment un melting-pot. Seul sentiment commun: la passion pour le théâtre. ?? ?? ?? ?? 1

06/2011

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Littérature étrangère

Turbulences

"Un livre magistral, d'une intensité saisissante". The Washington Post Douze vols, douze voyageurs en transit à travers la planète, douze destins individuels liés les uns aux autres. Après Ce qu'est l'homme, finaliste du Man Booker Prize, l'écrivain britannique David Szalay nous emmène aux quatre coins du monde, explorant ce lieu de passage par excellence qu'est l'aéroport. De Londres à Madrid, de Dakar à São Paolo, à Toronto et à Doha, ce sont des fragments d'existence qui tissent le récit pour finalement se rejoindre. Avec une impressionnante économie de moyens et une grande subtilité, Szalay en saisit l'essence, captant chez chacun de ces êtres, en suspens à des milliers de mètres d'altitude, les zones de turbulences auxquelles la vie les expose. En offrant une vision panoramique en perpétuel mouvement, Turbulences esquisse un portrait de l'humanité en temps de crise, et nous interroge sur notre place et notre rapport aux autres dans ce vaste réseau interconnecté qu'est le monde d'aujourd'hui. Rabat bio David Szalay, né en 1974 à Montréal et élevé à Londres, vit à Budapest. Il a été sélectionné par Granta comme l'un des romanciers britanniques les plus talentueux de sa génération. Son précédent roman, Ce qu'est l'homme, traduit dans une quinzaine de langues, a été récompensé par le Plimpton Prize for Fiction et le Gordon Burn Prize. Turbulences, qui a rencontré un immense succès critique en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, confirme sa singularité sur la scène littéraire anglo-saxonne. Rabat presse "David Szalay s'impose comme le plus formidable chroniqueur des lieux sans âme et sans racines, ainsi que des vies itinérantes et désespérées de ceux qui y habitent". The Guardian "Un livre profond et étonnamment bouleversant. L'auteur confirme une fois de plus son étrange et remarquable talent lorsqu'il s'agit de se glisser dans des vies à mille lieues de la sienne". The Times "Un livre élégant et impressionnant. Page après page, le mélange de pudeur et de franchise dont fait preuve David Szalay se révèle toujours plus éblouissant". The Financial Times

02/2020

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Cuisine

Le livre de la cuisine juive

Jamais livre sur le sujet n'aura réuni une somme aussi importante de connaissances, d'érudition et de recettes du monde entier en un seul volume. Tout un peuple, depuis son exil et sa dispersion à travers les continents il y a plus de 2000 ans, et jusqu'à nos jours, se retrouve ainsi raconté à travers son histoire, ses coutumes, ses rites et sa cuisine, qu'elle soit ashkénaze, sépharade ou orientale. Claudia Roden a rassemblé 800 recettes au cours des quinze années de recherches et de voyages. Dans son introduction, elle pose la question : "Existe- t-il une nourriture juive ? Après des années de recherche sur le sujet, écrit-elle, je peux affirmer que chaque région ou pays possède ses propres plats juifs, qui sont parfois bien éloignés de la cuisine locale. Si les Juifs ont effectivement adopté la nourriture des pays dans lesquels ils vivaient, dans chacun d'eux leur cuisine a conservé une manière et une saveur spécifiques, des traits caractéristiques et des plats totalement originaux." "En dehors de ces différences, il y a toujours eu dans la cuisine juive, même il y a des siècles, un parfum d'ailleurs, un cosmopolitisme qui faisait fi des murs du ghetto... Bien avant l'ère de la communication de masse, les juifs avaient leurs propres réseaux de communication. Les passeurs de connaissances gastronomiques étaient les marchands et colporteurs, les rabbins itinérants, les prêcheurs et professeurs, les étudiants et cantors"... "L'art culinaire est important dans la mesure où il constitue un lien avec le passé, un hymne aux racines, un symbole de continuité. C'est la part d'une culture d'immigration qui survit le plus longtemps...". Selon l'historien Simon Schama, "Claudia Roden n'est pas une simple écrivaine gastronomique, pas plus que Marcel Proust n'est un pâtissier de Madeleines. Elle est tout à la fois mémorialiste, historienne, ethnologue, anthropologue, essayiste, poétesse, qui a simplement décidé de communiquer à travers le "ta'am", le goût". Ce livre est considéré comme un classique sur le sujet. Il a été couronné par huit prix internationaux et traduit en espagnol, néerlandais, allemand et hébreu.

05/2017

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Illustration

Duo

Une expérience artistique inédite réunissant plus de 110 artistes ! DUO, c'est un projet collaboratif d'une ampleur internationale, initié il y a plus de 10 ans par Gérald Guerlais et Sébastien Mesnard, tous deux illustrateurs. DUO, c'est aussi l'histoire de deux carnets itinérants transmis de main en main au rythme des rencontres : au total, pas moins de 110 artistes ont participé à cette aventure pour former 57 duos d'exception. Parmi eux, on trouve de grands noms, comme Kim Jung Gi (Corée du Sud), Juanjo Guarnido (Espagne) ou Benjamin Lacombe (France), mais aussi des artistes émergents moins connus. Ils viennent de l'illustration, de la bande dessinée, de l'animation, et ont conjugué leurs talents pour dépasser les distinctions de genres et de médias et vous offrir ces duos réunis, pour la première fois, dans un ouvrage unique et présenté en version bilingue. " Des duos spontanés lorsque chacun savait avec qui il souhaitait partager sa double page. Des duos arrangés quand les artistes ne se connaissaient pas, n'osaient pas s'avouer leur admiration, ou ignoraient simplement avec qui pouvoir mélanger leurs pinceaux " comme aiment à le rappeler Gérald Guerlais et Sébastien Mesnard, préfaçant l'ouvrage. Le résultat de ce long périple est riche d'une diversité de styles et de techniques où s'entremêlent des imaginaires débridés, fantastiques, enchanteurs, oniriques, provocants, poétiques ou facétieux. Une seule thématique : le partage. En regardant bien ces doubles pages qui se répondent dans un langage esthétique d'une rare beauté, on y voit toutes les vertus du dialogue, le respect de l'altérité, l'art de l'équilibre, les bienfaits de l'harmonie créative, la concordance des visions et la nécessaire conciliation... Plus qu'un ouvrage, c'est une véritable oeuvre, fruit d'une émulation saine et inspirée que nous vous proposons de découvrir ! La totalité des bénéfices des ventes de ces ouvrages seront reversés à la fondation EPIC, qui aide de nombreuses organisations sociales à lutter contre les inégalités qui affectent l'enfance. Tous les artistes de DUO, concrètement engagés, reversent généreusement leurs droits.

10/2022

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Histoire de la danse

Flamenco entre tradition et contemporanéité. Corps-palimpseste et recherche-création

Ce présent ouvrage tend à répondre à des questionnements sur le flamenco ayant émergé durant la pratique de la danse flamenco de Carolane Sanchez, l'étude est donc écrite depuis la posture de chercheuse, mais aussi d'interprète, de chorégraphe et de pédagogue. A travers la restitution d'une itinérance sensible entre Lyon, Séville, Madrid et la Chine, la docteure interroge dans cette étude ce qui fait flamenco, réévaluant par une méthode déconstructiviste des discours et gestes qui tendraient à définir ce qui fait " normes " (poncifs/vérités établies/stéréotypes) dans le flamenco. Elle déploie ainsi l'arborescence d'agencements de discours afin de questionner ce flamenco qu'on dit populaire, folklorique, gitan, voire pur... Ainsi, cet essai démontre combien le flamenco est un genre artistique pluridisciplinaire issu d'une culture ancestrale. L'ouvrage rend compte des défenses esthétiques et idéologiques du flamenco depuis le XIXe siècle. Quel voyage propose l'expérience flamenco ? Quel serait ce corps flamenco à incarner ? Cheminant sur ce fil des discours voulant faire "centre" , "norme" dans le flamenco, la chercheuse ébrèche certaines vérités établies. L'étude jongle entre analyses esthétiques fines du corps-performeur et mise en lumière de soubassements socio-économiques qui conditionnent la pensée d'un "flamenco carte-postale" exportés depuis l'Espagne, vecteurs de clichés. Passant de la "forme tradition" à l'intégration de formes artistiques plus périphériques, Carolane Sanchez investit de façon singulière la création flamenco contemporaine de Barcelone, à travers la figure du danseur Juan Carlos Lérida et sa démarche "flamenco empirique" . En étudiant les pas de côtés de ce dernier, elle expose de quelle façon l'artiste a envisagé le flamenco comme un terrain d'expériences. Le tout invite le lecteur à penser le réseau, la circulation, la relation, la différence, le multiple, la singularité comme des portes d'entrée possibles pour comprendre ce que signifie réellement le "flamenco" . Etant artiste-chercheuse, Carolane Sanchez mène dans cet ouvrage une poétique exploratoire articulant l'approche théorico-pratique. Mêlant analyse, critique et la méthode de ses projets "objets-créations" (performances vidéos documentaire, video-danses, photographies), elle défend une constitution heuristique des savoirs, grâce aux études des processus de création et de la mise en réflexivité de l'expérience.

05/2024

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Littérature française

Apprendre à vivre sous l'eau. Mémoires de violon

Dans ce récit autobiographique, le violoniste Ami Flammer, né à Metz, commence par retracer le fil de ses origines, qui remontent à la Russie et à l'Europe centrale. Dès son plus jeune âge, il se trouve en but à toutes sortes d'orthodoxies : la foi juive de ses ancêtres et la voie d'un métier correct. Refusant de faire sa bar-mitzvah, il convainc ses parents de l'autoriser à se lancer dans une carrière musicale. Très précoce, il se retrouve ainsi au conservatoire à Paris, en mai 1968. L'auteur évoque ensuite plusieurs tournées à New York et en Amérique latine ; il décrit les scènes de la vie du musicien itinérant et exprime un sentiment de révolte à l'égard des inégalités sociales. Après la tentation de la "montée" en Israël, où il s'installe pour quelques mois dans un kibboutz, Ami Flammer retourne en France, où il alterne tournées et enregistrements. Vient le temps de plusieurs collaborations fructueuses : avec le cinéaste Benoit Jacquot sur son premier film, avec Marguerite Duras sur le Navire Night, dont il compose la musique. Flammer s'engage pleinement dans la musique contemporaine, avec l'ensemble Itinéraire et, en particulier, John Cage. Il raconte ensuite un concert mémorable, organisé à Ramallah dans un contexte politico-militaire extrêmement tendu. L'auteur se désespère de constater le caractère obtus des ennemis en présence. Cet artiste à la personnalité indépendante, toujours rebelle et intraitable, s'implique aussi bien du côté palestinien que du côté israélien. Il termine son récit sur l'évocation d'une crise qu'il a traversée en tant que violoniste, ce qui donne lieu à une étude de détail sur la main gauche et la main droite, puis le musicien finit par retrouver la maîtrise de son art. Ce texte dessine la figure d'un artiste, dans toute sa force paradoxale. Partagé entre le respect de la tradition et l'exploration de formes musicales très modernes, Ami Flammer livre de fines analyses sur l'art auquel il a consacré sa vie, sur la pratique du violon et sur les principaux compositeurs qui ont marqué son parcours.

04/2016