Recherche

Orhant Mélissa, Mélissa Orhant

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 4, La poésie du XVIIIe siècle

Un siècle sans poésie ? Voire. Disons qu'elle se déplace, qu'elle s'affirme plus volontiers dans la prose : Diderot, Marivaux, Montesquieu, Laclos, Jean-Jacques, Chamfort, Saint-Pierre, Restif, Sade, Buffon, Lacépède, Volney, Cazotte, Mercier le Prophète, Cousin de Grainville. Des esprits curieux (Fabre d'Olivet, Court de Gébelin, Plis) poussent très loin l'étude des correspondances. Qui lit encore l'oeuvre versifiée du roi Voltaire ? Apprécié, lu, discuté en son temps, poète par éclats avec des formules déjà hugoliennes, lassant, futile ou accordé à l'histoire, qui aurait cru que ce serait le prosateur qu'on retiendrait ? N'existe-t-il plus de poètes en vers ? Les strophes de Jean-Baptiste Rousseau annoncent Valéry. Louis Racine a de rares envolées. Voltaire croit que Saint-Lambert passera à la postérité. La Motte fait la distinction entre poésie et vers. Voici Je discret Fontenelle et le joyeux Piron fils, Sainte-Aulaire, Sénécé. Ils ne valent pas un inconnu, Claude Cherrier, avant-goût de Jacques Prévert. Et puis Gentil-Bernard, Marmontel, Rulhière parfois vigoureux, Voisenon frétillant, Bernis acceptable en partie, le bon Pompignan, le charmant Gresset, Dorat et Moncrif, le maçon Sedaine, cent autres. De l'esprit en petite monnaie, des épigrammes, de la crème fouettée. Quelques joyeux compères : Vade, Collé, Panard. Des poètes bizarres. Des épopées ridicules. Autour de Florian, un flot de fabulistes. On ne rejette pas d'emblée la poésie didactique. Delille, Roucher, Rosset, Watelet et leurs comparses font un effort pour poétiser arts, sciences, industrie, nature. Ils sombrent, parfois étonnent. La poésie mnémotechnique invente de curieux enseignements. Célèbres à d'autres titres, Jean-Jacques, Diderot, Helvétius, d'Alembert écrivent au besoin en vers. Et aussi les économistes comme Turgot, Condorcet et Dupont de Nemours qui transcrit en vers le chant des oiseaux. Et Marivaux, Beaumarchais, Chamfort, Rivarol, rimeurs occasionnels sont parfois significatifs des tendances. Hors des frontières, il se passe déjà quelque chose : en Belgique, en Suisse, au Québec, en Amérique. Les princes d'Europe, les grands étrangers s'expriment en vers français. On rencontre la poésie féminine, le théâtre en vers, la survivance occitane, les provinces. Le romanesque annonce le romantisme. Gessner, Thompson, Gray influencent les Français. Voici Colardeau le sentimental, Feutry le sombre, Malfilâtre l'exquis, Gilbert l'infortuné, La Harpe élégiaque. Des poètes venus des îles : Léonard l'idyllique, Bertin le sensuel, Parny père du poème en prose. Legouvé, Millevoye, Arnault, Cubières, Chênedollé, Thomas peuvent étonner le lecteur : on pense à Lamartine, Hugo, Musset. André Chénier plus parnassien que romantique reste mal connu. Et aussi son frère Marie-Joseph. On les rencontre longuement. Mauvais, l'Organt du jeune Saint-Just ? Cette épopée étrange, mal faite, licencieuse, avec des airs de complainte rabelaisienne, exprime cependant le sentiment d'une jeunesse exigeante comme le fera Rimbaud. La Révolution : les poètes sont mal préparés pour répondre à l'événement. La chanson populaire, anonyme souvent, prend le relais. Les hymnes, les pamphlets, les chants contre l'esclavage des noirs par exemple rythment l'histoire. "Il nous faut un barde !" s'écrie Bonaparte. Chateaubriand et Mme de Staël sont ailleurs. L'académisme pompier fleurit : folies didactiques, héroïques et théâtrales ampoulées, ridicules. Mais déjà quelques-uns osent un oeil vers les poètes des nations voisines. Dès la chute de l'Empire, des enfants, des adolescents sont présents au monde. Ils se nomment Lamartine, Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, Musset. Le phénix va brûler pour renaître de ses cendres. La plus belle période va naître. Tout recommence.

10/1990

ActuaLitté

Philosophie

Le respect du vivant sous toutes ses formes

Je suis né en 1954, pour ne rien apprendre des institutions. En entrant en sixième, j'avais déjà trois ans de retard. A sa sortie, j'ânonnais. Ma curiosité est arrivée en croisant des gens passionnés. J'ai bâti toute ma logique autour des principes universels que nous montre l'intelligence divine de la nature et que quelques savants ont découvert. Je sens les gens tourner en cage. Et quand quelques-uns leur proposent d'en sortir, c'est pour rentrer dans une autre. Je vous propose donc la philosophie de la nature, car elle les englobe toutes. Ce fascicule fait la révolution, pour certains et révolution pour d'autres. Celle des religions, des philosophies, des systèmes, des pouvoirs, et des symboles. Je vais vous décrire ce que ce livre offrirait pour le symbole des jeux pacifiques et olympiques. de 2024 au lieu de ce sigle assez quelconque, d'ailleurs j'aurais lancé, à tous les Français ce défi sur internet, de tramer un logo pour les Jeux olympiques. La symbolique du livre vous propose, une main noire, une main blanche entrelacées, les pouces joints représentant les arches de le tour Eiffel pour le lieu, surmontés d'une flamme jaune. Les trois couleurs de l'humanité pour symbole, sur la mosaïque de tous les drapeaux du monde, sans exception. Les sportifs qui portent les drapeaux je les encourage, ils sont les seuls à les faire voyager olympiquement et pacifiquement. Les costards cravatent qui portent les drapeaux, je me tais. Les treillis qui les sortent de leurs pays, je les siffle, car ils les ramènent avec du sang. Vive le sport ! honneur aux vaincus ! L'univers a créé le cerveau humain afin de pouvoir réfléchir sur lui-méme, et qu'il se joigne à lui, dans sa croissance, malheureusement il ne s'en sert que pour son nombril, et la destruction de la nature. La création ne se réalise que parce qu'elle se donne, et se respecte. Ma route est sa route. Le meilleur moyen de la suivre et de commencer par ses principes, c'est ce que j'essaie de faire tout au long de ce fascicule. Je réinstalle la démocratie avec un fédéralisme, non régional, mais à son origine, électorale communale. Le pouvoir doit être sur le lieu de son exercice. J'assassine les assassins, tels les inhibiteurs de la pompe a proton (ipp), qui pour soigner une simple remontée d'acidité augmentent de 44% le risque d'Alzheimer. de 122% les maladies cardiovasculaires, de 44% les fractures de la hanche, avec les produits du monopole de la chimie, tels Mopral, Eupenthol, Lanza, Pariet... Quand un simple mélange de mélisse et gentiane, ou huile essentielle d'origan, fait des miracles comme il y en a tous les jours dans la nature. Ce fascicule fait l'apologie de la nature, de l'intelligence de sa création, de sa cohabitation, de sa philosophique. C'est l'alchimie dans tous ses états.

07/2018