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Olga Grushin

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Littérature étrangère

Le retour de Tarzan

Paru en feuilleton en 1913 puis en livre en 1915, The return of Tarzan est le deuxième tome du monumental Cycle de Tarzan qui comprend pas moins de 26 tomes ! Sa première publication en français date de 1938. Le roman reprend l'intrigue à la fin de Tarzan chez les Singes. L'homme-singe, à la perspective désagréable du mariage de Jane Porter avec William Clayton, quitte l'Amérique pour rendre visite à son ami Paul d'Arnot en Europe. Lors du voyage, il se retrouve mêlé aux affaires de la Comtesse Olga, de son mari, Raoul de Coude, et de deux individus louches, Rokoff, le frère de la comtesse et Paulvitch. Tarzan fait échouer les plans de ces derniers, s'en faisant des ennemis mortels. Plus tard, en France, Rokoff essaye à plusieurs reprises d'éliminer l'homme-singe, et finit par provoquer un duel entre le Comte et Tarzan accusant ce dernier d'être l'amant de la comtesse. Tarzan refuse délibérément de se défendre dans ce duel, convaincant ainsi son adversaire de son innocence. En retour, le Comte Raoul le fait engager comme agent spécial en Algérie pour le compte du ministère français de la guerre. Après une série d'aventures, Tarzan se rend en Afrique du Sud mais Rokoff et Paulvitch lui tendent un piège et le jettent par-dessus bord du navire. Miraculeusement, Tarzan réussit rejoindre le rivage et se retrouve dans la jungle même où il a été élevé par les singes. Il y sauve Busuli, un guerrier Waziri et se fait finalement adopter par sa tribu. Après avoir empêché un raid de pilleurs d'ivoires contre le village, Tarzan en devient le chef. Les Waziri lui indiquent alors l'existence d'une cité où ils ont obtenu leurs parures en or : la cité perdue d'Opar. En s'y rendant, Tarzan est fait prisonnier et condamné à être sacrifié à leur dieu soleil. Mais la prêtresse qui organise le sacrifice, profite d'une diversion pour le cacher, permettant à Tarzan de fuir... Et, pour finir, il retrouve Jane devenue libre... et l'épouse.

07/2019

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Sciences politiques

Affaire Dominici. La contre-enquête

Lurs, Alpes de Haute-Provence. Au matin du 5 août 1952, sur le bord de la nationale 96, découverte macabre : Jack Drummond, sa femme Aime et leur fille Elizabeth, 10 ans, une famille de touristes anglais qui s'étaient arrêtés pour camper, ont été sauvagement assassinés. Très vite, l'enquête s'oriente vers les Dominici, une famille de paysans habitant tout près des lieux du crime. Mais, très vite aussi, elle s'enlise : si Gustave et Clovis dénoncent leur père Gaston, celui-ci nie farouchement, formule des aveux invraisemblables et accuse à son tour Gustave. L'affaire est complexe : la police piétine ; la presse se déchaîne. Mensonges, contradictions, révélations tardives... Et aucun élément matériel, si ce n'est l'arme du crime, une carabine Rock-Ola, qui ne dévoilera jamais tous ses secrets. Le patriarche sera finalement condamné à mort en 1954, avant d'être gracié. Aujourd'hui encore, le mystère demeure. Il semble que tout ait été dit sur l'affaire Dominici, jusqu'aux hypothèses les plus farfelues.

02/2016

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Histoire de France

Les années 68

Les années 68 raconte de Gaulle et Guevara, Godard et les Rolling Stones, les yéyés et les hippies, Sartre et Ho-Chi Minh, les révoltes étudiantes et les grèves ouvrières, la guerre du Viêt-nam et le Printemps de Prague, les situationnistes et les Black Panthers, le cinéma et le mouvement des femmes, Woodstock et la bande à Baader.Les années 68 offre une promenade dans le temps, du début de l'escalade américaine à ola chute de Saigon, de la guerre des Six Jours à celle du Kippour, des premiers refrains des Beatles à leur dispersion, de la pilule à l'IVG.Les années 68 propose un grand voyage de Cuba à Prague, de Lisbonne à Pris, de Berkeley à Nanterre, de Berlin à Washington, de Santiago à Katmandou.Les années 68 est un " livre-somme " qui par le texte, l'image, le dessin, l'affiche, le graffiti, restitue le lyrisme et la violence d'une époque inventive, entre espérance et désillusions.Les années 68 tout ce que vous voulez savoir et voir sur les années qui ont changé le monde.

03/2008

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Littérature française

Prolongations

Ces contes philosophiques autour du ballon rond passent en revue le lexique du genre : l'expulsion, le hors-jeu, le corner, le mur, le penalty, l'amorti de la poitrine, la talonnade, le petit et le grand pont, le une-deux, la reprise de volée, la bicyclette, le tacle, le grigri, la consigne de l'entraîneur, la ola, etc., sans oublier le ballet des caméras. Décortiquant avec jubilation et fantaisie tout un univers, François-Guillaume Lorrain nous entraîne dans des arcanes insoupçonnés. Il propose de vertigineux points de vue, jongle avec les mots, dribble les conventions et perce la défense des métaphores. Il est ici question de justice et de loi violée, d'humiliation universelle, de tableau noir, de chorégraphie, du Procès de Kafka, de pervers polymorphes, d'art abstrait, d'ivresse des échappées, de Mozart désarticulé, de foire du cuir, de mannequins de bois, de talisman et de magie... Ceci pour nous prouver à quel point la terre est ronde et qu'il n'existe en définitive aucune limite à cet amour-passion pour le ballon, la craie et le gazon.

04/2002

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Littérature française

Fantômes

Fantômes renouvelle les codes du genre fantastique et vous emmène dans un voyage magique à travers les continents. Partez à la rencontre de peuples et de langues méconnus. Vivez le grand amour au Danemark, à Maurice, en Argentine ou au bord de la Volga. Embarquez en Chine pour la Corée du Nord, arpentez la ville de Dhaka (Bangladesh) avant de traverser un champ hanté pour retrouver l'être aimé. Montez en marche dans un train écossais, assis face à un soldat pour rêver à l'indiscernable. Vagabondez sur les remparts d'une citadelle japonaise à la rencontre du fantôme d'un samouraï. Si les moines-soldats du Shaolin vous frôlent ou que la nuit vous parle, c'est que le fantôme de l'aventure lui aussi, est tout près. Lisez en VO des textes dans des langues rares, en Shina du Pakistan, Austevollk de Norvège, Ouïghour, Okinawaïen qui survit au Brésil, Zarma du Niger, Baloutche, Divehi des Maldives... L'auteure est amoureuse des langues et vous entraîne dans sa passion pour le voyage, la découverte et la poésie. Le fantôme des grands écrivains n'est jamais loin et accompagne ces textes engagés, souvent romantiques, parfois mystiques, mais toujours plongés dans une atmosphère merveilleuse. Fantômes est un pari osé, celui de redonner un souffle poétique au fantastique en parcourant le globe.

01/2022

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Ethnologie

L'autochtonie. Figures et perspectives

Dans le champ des sciences humaines et sociales, le concept d'autochtonie est soit utilisé dans des contextes très particuliers, soit totalement ignoré. L'expression "peuple autochtone" est universellement connue, mais une notion aussi précieuse que le "capital d'autochtonie" demeure confinée dans le domaine de la sociologie. La définition de l'autochtonie est simple : le mot désigne le fait d'être originaire de la terre où l'on vit. Mais il concerne moins le devenir de l'individu que la dynamique des groupes. "Etre originaire" peut recouvrir plusieurs interprétations, qui renvoient à une multitude de critères, donc de débats, de conflits. Car on ne revendique son autochtonie que par opposition à ceux que l'on désigne comme des étrangers ou des allogènes, autrement dit des inférieurs. L'autochtonie est censée ouvrir des droits, légitimer des clivages. Elle est manipulée à l'intérieur même des groupes comme une machine de guerre à fabriquer de la hiérarchie, des inégalités. Les études rassemblées ici viennent d'horizons divers : anthropologie, histoire, art contemporain, droit, science politique... À travers la variété des questionnements, elles témoignent de la richesse et du potentiel du concept d'autochtonie : Olfa Ben Achour, Pierre Berté, Bernard Cherubini, Maurice Daumas, Laurent Dornel, Patricia Heiniger-Casteret, Abel Kouvouama, Cendrine Lagoueyte, Idrissa Mané, François Michel, Michael Parsons, Thomas Pierre, François Quantin, Evelyne Toussaint.

05/2015

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Sciences historiques

L'Europe et les géographes arabes du Moyen Age (IXe-XVe siècle). "La grande terre" et ses peuples. Conceptualisation d'un espace ethnique et politique

La grande terre " : ainsi les géographes arabes du Moyen Age désignaient-ils la vaste Europe, espace perçu comme une mosaïque de peuples mouvants qu'ils ne cessèrent jamais d'étudier et de cartographier. Comment comprendre, de leur point de vue, cette représentation géographique d'un continent à la fois inconnu et familier ? C'est à ce décentrement du regard que nous convie Jean-Charles Ducène au fil de cette étude fondée sur un corpus de sources d'une impressionnante richesse. Au début du IXe siècle, les géographes arabes considèrent l'Europe comme un ensemble flou de populations, principalement chrétiennes mais encore païennes loin de la Méditerranée, alors que deux villes se détachent entre légende et réalité, Rome et Byzance. Cet ensemble se structure au fil du temps en pouvoirs étatiques et se couvre de villes, décrites par ces géographes comme des lieux urbanisés et des centres économiques insérés dans un réseau réticulaire de routes, qui s'étendent jusqu'en Scandinavie et à la Volga. Mais quand ces pouvoirs se projettent en Méditerranée et empiètent sur les territoires musulmans, c'est une représentation plus géopolitique qui se construit. De la sorte, ce livre parcourant six siècles de littérature montre que " l'Europe " n'est pas apparue aux savants arabes une et indivisible, mais au contraire infiniment diverse et en mouvement.

03/2018

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Musique, danse

Concerto pour piano (partie de piano). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Romans historiques

Fenia, ou l'Acteur Errant dans un siècle égaré

A la fin de XIXe siècle, les Doukhobors, secte chrétienne communiste et pacifiste, sont persécutés par le tsar. Lev Tolstoï finance leur émigration vers le Canada, qu'organise son disciple Leopold Soulerjitski. Lors d'une escale, une fillette égarée d'un autreexode est adoptée par l'infirmière du bord et prend le nom de Fenia Koralnik. Pour échapper aux pogroms qui se multiplient, nombre de juifs fuient l'Empire russe. Parmi eux, Jacob "?Yankele?" Adler, le Grand Aigle du théâtre yiddish d'Odessa, qui s'en ira aux Etats-Unis constituer le socle de ce qui deviendra le théâtre de Broadway. Constantin Stanislavski et Vladimir Nemirovitch Dantchenko ont fondé le Théâtre d'Art de Moscou, au rayonnement international. Mais à théâtre nouveau, il faut un acteur nouveau, répondant à des exigences professionnelles autant qu'éthiques. Ainsi naît le Premier Studio, sous la houlette de Stanislavski et Soulerjitski. Une épopée fabuleuse pour ces jeunes studistes, au nombre desquels Fenia Koralnik. Ils vont connaître les prémices de la célébrité, traverser la révolution de 1905, la Première Guerre mondiale et la Révolution d'Octobre, accrochés à leur idéal. Les uns resteront en URSS et subiront la glaciation stalinienne? ; les autres entrelaceront leurs errances, Constantinople, Berlin, Paris, Londres, Riga ou Prague, souvent à la limite de la misère. Plusieurs émigreront aux Etats-Unis, où, à travers l'American Theatre Lab, le Group Theatre et l'Actors Studio, ils donneront naissance au prototype de l'acteur moderne et formeront nombre de monstres sacrés du théâtre et de l'écran. L'auteur, à travers le regard de Fenia, retrace le parcours erratique des plus importants, Jacob Adler et sa fille Stella, Richard Boleslavski, Michaël Chekhov, Maria Ouspenskaïa... Nous croisons et recroisons Maxime Gorki, Isadora et Lisa Duncan, Evgueni Vakhtangov, Vsevolod Meyerhold, Lénine et son Commissaire à la Culture Lounatcharski, Olga Tschekowa, star adulée par les dirigeants nazis et sans doute espionne de Staline, Louis Jouvet, Max Reinhardt, Lee Strasberg, Bobby Lewis, Lev Theremin, génial inventeur de la musique électronique et "?hôte?" du premier cercledu goulag, Elia Kazan, Yul Brynner, Marlon Brando, Marilyn Monroe et bien d'autres... D'Odessa à Broadway et Hollywood, une traversée épique du siècle et des continents, une lecture, par cet Acteur Nouveau, d'un monde et de ses utopies devenues souvent cauchemars. Unesaga passionnante? ; enrichissante aussi, tant l'idéal de ces acteurs et pédagogues tranche sur les aspects égotique et commercial sur lesquels se focalisent les médias.

01/2018

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Littérature étrangère

D' autres vies

Nous sommes au milieu des années 1990 à Mombasa, au Kenya. Myriam, Libanaise druze d’une quarantaine d’années est « une femme sans habitudes, en résidence provisoire ». Elle décide d’aller à Beyrouth, un court séjour, précise-t-elle, et non un retour définitif. Il y a longtemps que la guerre civile a cessé – mais est-ce jamais vraiment fini ? – et cela fait près de quinze ans qu’elle a quitté son pays natal. Il lui faut désormais solder les comptes du passé, s’occuper de la maison dont elle est l’unique légataire et revisiter l’histoire familiale : Salameh, son père devenu à moitié fou, Nadia, sa mère cloîtrée dans un mutisme complet, son frère Baha mort sous les bombardements, ainsi que le destin de ses grands-parents et de l’oncle Yussef. D’autres épreuves attendent Myriam : retrouver son amie Olga – éphémère amour de l’adolescence – qui est atteinte d’une grave maladie, faire le deuil de la passion de sa vie, Georges, l’homme qui devait la rejoindre à Adélaïde, peu après son départ pour l’Australie en 1980, et qui fait partie des milliers de disparus durant le conflit fratricide. Très vite, la narratrice se pose la question : combien de vies a-t-elle vécues, de Beyrouth à Adélaïde puis à Mombasa ? De l’idylle inachevée avec Georges au mariage de raison avec Chris – un médecin-chercheur anglais qu’elle a suivi au Kenya–, avant la rencontre décisive à l’aéroport de Dubaï avec Nour, un journaliste quinquagénaire américain qui se rend à Beyrouth à la recherche de ses racines… et avec lequel tout semble pouvoir recommencer. Dans une langue délibérément moderne et sobrement poétique, l’auteur porte un regard documentaire sur Beyrouth, raconte les changements de l’ancienne ville martyre, ses quartiers, les cafés de Hamra qui disparaissent et les enseignes de prêt-à-porter qui les remplacent. Son héroïne retranscrit les débats animés de ses anciens amis sur la « gestion » de la guerre et l’amnésie, sur la légitimité de ceux qui partent et de ceux qui restent. D’autres vies est un roman d’exil, de mémoire, de culpabilité. Un roman sur la difficulté d’aimer, d’enfanter, d’oublier, de faire le deuil tant que la guerre imprime encore sa marque. Sur ce que l’on perd en s’expatriant, mais aussi sur ce que l’on croit recouvrer à l’heure du retour.

09/2012

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Histoire internationale

Nicolas II et Alexandra de Russie. Une tragédie impériale

Il y a près d'un siècle, le massacre de la famille impériale de Russie, dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, a horrifié le monde. Aujourd'hui, le dernier tsar, Nicolas II, son épouse Alexandra, leurs filles, les quatre grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et leur fils le tsarévitch Alexis, que l'Eglise orthodoxe a canonisés en 2003 en raison de leur "comportement chrétien", sont l'objet d'un culte et d'une vénération populaires. On oublie souvent que le couple impérial, très amoureux, avait vécu, dans leurs jeunesses respectives, des traumatismes familiaux les ayant marqués à vie. Même leur mariage, maladroitement célébré en plein deuil de la Cour après le décès prématuré d'Alexandre II, fait coïncider leur bonheur avec la lourde charge de l'Empire russe. Dans leur intimité, la tsarine vit dans la terreur des crises menaçant la vie de son petit garçon hémophile et la culpabilité d'être la responsable de sa maladie. Dès son avènement, le nouveau tsar déçoit. Après l'autoritarisme affirmé de son père, on espérait de cet homme de 26 ans un certain libéralisme, un intérêt envers les souffrances du peuple. La déception sera grande. Nicolas II est un autocrate, fidèle à la rigueur politique d'Alexandre III, pour le meilleur et pour le pire. Le pire arrive bientôt : en 1904, la catastrophique guerre contre le Japon est suivie de la "première Révolution" de 1905 qui l'oblige à des concessions. Le meilleur est sa vie personnelle et familiale n'était la santé du tsarévitch qui permettra à Raspoutine de gagner la confiance des souverains jusqu'à exercer une influence désastreuse. Au même moment, la Russie se modernise et hisse l'Empire au rang des grandes puissances mondiales. Malheureusement, le déclenchement de la guerre à l'été 1914 conduit l'Europe dans une hécatombe dont personne n'avait mesuré l'ampleur ni la durée et qui pousse le tsar à abdiquer. Pour la famille impériale, le calvaire commence : de la résidence surveillée de Tsarskoïe Selo jusqu'au transfert en Sibérie, de Tobolsk à Ekaterinbourg, la fin des Romanov est programmée. Leur exécution sonne le glas définitif de l'Empire. Mais nul, alors, ne pouvait supposer que cette fin elle-même serait la condition de leur future réhabilitation.

10/2015

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Musique, danse

Concerto pour piano (conducteur). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Littérature étrangère

Le voyage de Kokochkin

On est en 2005. Fiodor Kokochkin, un alerte nonagénaire, professeur émérite de biologie, retourne à New York sur le Queen Mary. Juif, il a dû émigrer aux Etats-Unis où il est devenu un scientifique mondialement connu. Chaque jour offre le tableau de cette sociabilité si particulière des traversées transatlantiques où les conversations de table, les distractions programmées, les promenades sur le pont sont autant d’occasions de rencontre. C’est ainsi que Kokochkin retrouve toute sa verdeur en se faisant le chevalier servant d’une jeune (pour lui) architecte de cinquante ans, Olga Noborra. L’humour tout en subtilité de Schädlich donne ici toute sa mesure. Mais ces aimables instantanés du présent sont entrecoupés de retours sur le passé, un passé qui fut tout sauf aimable. En effet, si le vieux monsieur revient d’Europe, c’est qu’il a voulu revoir les lieux de son enfance et de sa jeunesse, et à son luxueux voyage immobile sur la mer fait contrepoint son voyage sur terre doublement fatigant, à cause des longs trajets épuisants mais plus encore de l’émotion que ces retrouvailles avec les lieux de son passé suscitent. A commencer par St-Pétersbourg, où Kokochkin est né et où il a vécu jusqu’à l’assassinat de son père, député menchevik, par les Bolcheviks ; puis Odessa où sa mère allait retrouver une partie de l’intelligentsia russe en exil – Bounine, qui l’aidera, et surtout Nina Berberova, dont elle partagera l’exil. Devenues de grandes amies, elles émigrent près de Berlin, là où vivait une grande colonie d’artistes et d’intellectuels russes, parmi lesquels notamment Maxime Gorki. Kokochkin fréquente alors un lycée allemand à Templin, dont on peut admirer au passage la pédagogie progressiste, et plus tard l’Institut de biologie de Berlin. C’est alors que l’arrivée des nazis l’oblige à fuir une fois de plus et il se réfugie provisoirement à Prague. Il parvient quatre ans plus tard à gagner les Etats-Unis tandis que sa mère, qui n’est pas juive, vit à Paris, comme Nina Berberova. Cette double fuite au péril de sa vie devant les deux régimes totalitaires les plus sanglants du XXe siècle, évoquée dans l’atmosphère faussement rassurante du grand paquebot, donne à ce roman une profondeur légère qui est la marque du grand écrivain qu’est H. J. Schädlich.

02/2012

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Historique

Transparents

Camilo, Olga, Luciano, Orlando, Maura, Bernardo, Iris et Ángela, les exilés dont les existences se croisent dans les pages de Transparents, naissent de l'imagination de Javier de Isusi mais leurs histoires sont le fruit des témoignages recueillis par la Commission pour la Vérité en Colombie, une des trois institutions qui composent le Système intégré pour la vérité, la justice, la réparation et la non-répétition mis en place par la Colombie dans le cadre de l'accord de paix de 2016, à l'issue d'un des conflits les plus longs que le monde a pu voir : depuis les années 1950 la guerre civile colombienne a causé 70 000 morts, le déplacement de 3 700 000 personnes et l'exil de 380 000 autres qui ont obtenu asile politique en 36 différents pays. A l'heure où le pays semble sur le point de tourner enfin la page, Transparents évoque la nécessité de faire lumière sur le passé, de ne pas oublier les victimes et les souffrances des survivants ; souligne le besoin de mémoire, collective et individuelle, pour ne pas répéter les mêmes tragiques erreurs. Des récits mis en images par Javier de Isusi ressort, avant tout, une seule et profonde blessure que les huit protagonistes partagent avec tous ceux - exilés, réfugiés, migrants - que les guerres et la misère jettent sur les routes du monde entier. Un drame humain que l'un d'eux a évoqué par ces mots : " Après le deuil consécutif à la disparition d'un être cher et l'acceptation de notre propre mort, l'exil constitue peut-être la plus grande épreuve morale que puisse traverser un représentant du genre humain. ? La perte du foyer et du pays, qu'elle soit imposée par les circonstances, choisie par l'individu ou le résultat de ces deux facteurs combinés, marque une rupture sans commune mesure, qui bouleverse l'existence de manière irréparable et change complètement la vision que l'individu exilé a de lui-même, du monde qui l'entoure et de son époque" . En donnant corps et voix à tous ceux qui ont perdu corps, voix et âme en quittant leurs chers et leurs maisons, Javier de Isusi nous interroge et nous rappelle que nous aussi - tout comme les protagonistes de Transparents - " nous pouvons changer ça " et nous avons notre rôle à jouer pour mettre fin à ces souffrances.

03/2023

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Musique, danse

Concerto pour piano (réduction pour 2 pianos). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2019

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Littérature étrangère

Coup de soleil et autres nouvelles

Un voyage en train dans la lumière flamboyante des Alpes-Maritimes, des réflexions en filigrane sur la Russie passée et présente, une sordide affaire de meurtre, l'histoire d'amour tragique car chez Bounine l'amour et la mort sont inséparables entre un jeune officier et une actrice : ces nouvelles, inédites pour la plupart, sont rédigées entre 1925 et 1926 en France, où l'auteur a trouvé refuge. La force poétique qui se dégage de ce recueil ne transfigure pas le réel mais le rend magique. On retrouve chez Bounine des personnages passionnés, qui vivent aussi intensément le bonheur que la peur, la foi que le désespoir sans issue. Et la douce musique de la nostalgie relie l'auteur "d'un lien tendre et pieux à sa lignée, au monde lointain et plein de charme" de sa jeunesse et de son pays perdu. Coup de soleil, la nouvelle qui donne son titre au recueil, relate la rencontre passionnée et furtive sur la Volga de deux inconnus. C'est l'éloge de la fulgurance et de l'incandescence des sentiments. Quant à Sur les eaux immenses, c'est une merveilleuse invitation au voyage aux accents quasiment baudelairiens, une exhortation à larguer les amarres, à jeter par-dessus bord les livres qu'on a déjà lus ou qui ne méritent pas de l'être, pour nous défaire de tout ce qui est superflu et, entre ciel et mer, accéder à la liberté et à notre propre vérité.

05/2014

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Gestion

L'apprenance au service de la performance

L'apprenance repose sur l'idée de l'apprentissage tout au long de la vie. L'apprenance rapproche la formation et le travail, jusqu'à les fusionner. L'organisation est ainsi appelée à devenir "apprenante", après avoir été souhaitée "qualifiante". Les individus comme le collectif sont invités à apprendre à apprendre. Apprendre plus vite que la concurrence, c'est la seule façon de demeurer compétitif. "Learn or die". L'essentiel est de créer les conditions pour que chacun apprenne. La question n'est plus de savoir quoi apprendre, mais comment susciter une dynamique d'apprentissage permanent. Comment faire pour que chaque situation de travail devienne apprenante ? Comment favoriser l'émergence d'un écosystème de l'apprenance ? Thérèse ALBERTINI, Béatrice ARNAUD, Nancy BEAUREGARD, Daniel BELET, Laurent BOURGEON, Martine BRASSEUR, Philippe CARRE, Jean CORBEL, Denis CRISTOL, Patrick DAMBRON, Laurent DEPOND, Jean-Pierre DUMAZERT, Michelle DUPORT, Christophe ESTAY, Soufyane FRIMOUSSE, Marie-Claude GAUDET, Olfa GRESELLE-ZAIBET, Alexandre GUILLARD, Anthony HERAULT, Nathalie LAMETA, Bernard LEVEQUE, Graziella LUISI, Romain MORETTI, Christine NASCHBERGER, Hervé NDOUME ESSINGONE, Hadj NEKKA, Jean-Marie PERETTI, Marc PHALIPPOU, Claudine PIERRON, Patrick PLEIN, Brigitte QUINTON, Béatrice SIADOU-MARTIN, Pierre-Eric SUTTER, Jean-Paul TCHANKAM, Patrice TERRAMORSI ont accepté de répondre à cette problématique. Les 35 experts enseignants-chercheurs, dirigeants d'entreprise, DRH, directeurs des affaires sociales, experts en relations sociales et consultants RH proposent des pistes intéressantes pour relever ces défis à travers les 23 chapitres de l'ouvrage.

01/2019

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Littérature russe

Mes universités

- Un chef-d'oeuvre de la littérature russe. - Titre longtemps indisponible. - Préface de Dominique Fernandez, de l'Académie française, grand spécialiste de littérature soviétique. Cette oeuvre fut publiée en Russie en 1923. Il s'agit de ses souvenirs d'étudiant de Maxime Gorki. Arrivé à Kazan à 17 ans pour suivre les cours de l'université, le jeune homme, pour ne pas mourir de faim, doit travailler sur les bords de la Volga, parmi les débardeurs et les va-nu-pieds dont il partage vite les rancoeurs, l'esprit d'hostilité à l'égard du monde entier : " J'aimais leur rancune envers la vie, leur attitude hostile et railleuse, insouciante vis-à-vis d'eux-mêmes. Tout ce que j'avais vécu par moi-même m'attirait vers ces gens et me donnait le désir de me plonger dans leur milieu corrosif. " Il devient ensuite garçon boulanger, mais fréquente aussi les étudiants, participe à leurs réunions clandestines où l'on s'initie aux livres révolutionnaires interdits par la police. Gorki poursuit alors sa formation à travers de nombreuses lectures et avance dans sa formation. Il devient alors politiquement suspect et se voit contraint de changer à plusieurs reprises de résidence. Il échappe de peu à la déportation. Ses premières nouvelles sont publiées, il rencontre ses premiers succès. Comme toutes ses oeuvres autobiographiques, on trouve un Gorki dans sa vérité et qui touche par la sincérité de son récit.

06/2023

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Littérature française

De part et d'autre du fleuve. Ou comment un vieux conflit, prisonnier de l'histoire, parvient à s'évader de ses geôles

La Zigzaguie est un petit pays d'une surprenante beauté, qui pourrait être un paradis. Mais Zigs et Zags vivent séparés, déchirés par un héritage historique conflictuel. Ces deux communautés considèrent chacune que les terres de l'autre lui reviennent. De ce fait, elles sont traversées par des affrontements perpétuels et violents. Des deux côtés du fleuve, des personnages cherchent passionnément à ramener la paix. Parmi eux, Nurad Ulat et sa fiancée Olya, étudiants zags, se lancent dans la création d'une I.igue Féminine en faveur de la paix. Imar Zalki et Nila Belam, couple mixte, tentent de faire de leur union le symbole d'un espoir. Kiro Arel, jeune zig, part en Zaguie avec le fol espoir de fraterniser avec le peuple "ennemi". Le Zig Bibi Taül, en accueillant chez lui des enfants zags réfugiés, tente de faire évoluer les mentalités de son entourage. Au fil des événements, un mouvement d'opinion se crée, qui aspire à la paix. C'est une voix nouvelle, bientôt irrésistible, la voix du peuple et des gens de bonne volonté qui, par sa puissance, submerge les autorités politiques et les amène à évoluer. De part et d'autre du fleuve, allégorie du conflit israélo-palestinien, se veut un message d'espoir lancé aux peuples piégés par l'Histoire. Il est aussi le récit d'une résilience entre communautés ennemies, ainsi qu'un credo de foi envers I'Humanité.

11/2016

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Thrillers

Ceux d'à côté

En Suède, les bonnes clôtures font les bons voisins. Le nouveau thriller de l'auteur d'Une famille presque normale, Prix Nouvelles Voix du Polar. A Köpinge, petite localité résidentielle proprette de Suède, tout le monde se connaît, et l'entraide entre voisins fait office de loi. Du moins, en apparence. Car Mike et Bianca Andersson, qui ont quitté Stockholm pour élever leurs deux enfants dans le calme de la petite ville, découvrent rapidement que leur voisinage est loin d'être aussi idyllique que prévu. Entre Jacqueline, l'ex-mannequin croqueuse d'hommes, Ola, le voisin collant au passif violent, ou oeke et Gun-Britt, le couple de retraités avides de ragots, la rancoeur et les tensions ne sont jamais loin. Et le malaise monte, lentement, au sein même du couple des Andersson. Jusqu'à un accident qui va faire basculer leurs vies. Après Une famille presque normale, M. T. Edvardsson est de retour pour disséquer, avec un sens inégalé du suspense, la société suédoise et les travers d'une petite communauté bien sous tous rapports. Connaissez-vous vraiment vos voisins ? Au point de laisser la porte ouverte ?

01/2023

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Littérature française

La Malédiction des Orishas

Cotonou, avril 1956. Trois bébés de milieux très différents naissent en même temps. Rien ne les prédestine à se rencontrer un jour, les uns les autres, et le parcours de chacun semble tracé dès le départ. Mais, en se penchant sur leurs berceaux, les orishas, divinités tantôt facétieuses, tantôt cruelles, en ont peut-être décidé autrement. Car au fil du temps, Ola, Geovanni et Olivia vont en effet souvent se croiser bien loin de chez eux, à des moments marquants de leur existence. C'est ainsi qu'à travers trois décennies cette saga yoruba nous amène à fréquenter les géants de la haute couture, le roi de l'afro-beat et les requins de la City, tout en suivant les itinéraires chaotiques de trois enfants du Bénin venus tenter de vivre une vie meilleure en Occident. Architecte plasticien, Roméo Mivekannin, dit "La Panthère" , est né en 1986, en Côte d'Ivoire. Originaire du Bénin (ex-Dahomey), il baigne dès sa plus tendre en-fance dans les contes vaudous de sa grand-mère. Il a un rapport très charnel à la litté-rature et aime écrire sur les non-dits.

10/2018

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Récits de voyage

Le pérégrin émerveillé. Paris-moscou et retour(s)

En vingt ans, Jean-Louis Gouraud a souvent refait le voyage, pas toujours à cheval et revu ceux qui l'ont accueilli lors de son premier parcours. Certes, rien n'est plus comme avant : l'Allemagne a été est réunifiée, la Pologne intégrée à l'Union européenne, l'URSS remplacée par des républiques qui ne croient plus au communisme et pas tout à fait encore au libéralisme. Mais qu'est-ce qui a vraiment changé ? Les nombreuses notes prises par Jean-Louis Gouraud au cours de ses allers et retours vont bien au-delà de l'anecdote. Il ne s'agit pas ici du simple récit d'un exploit équestre, mais du portrait équestre d'un empire. Histoire, littérature, élevage, religion : rien n'échappe à la curiosité du globe-trotteur, qui alimente ainsi sa réflexion sur un voyage dans le temps et l'espace. Après avoir sillonné en tous sens les immensités russes, de la Carélie à la Bouriatie, de la Volga au Baïkal, de la Kalmoukie à la Iakoutie, pour y voir, toujours, des chevaux, Jean-Louis Gouraud rend ici hommage à l'un des plus grands nouvellistes russes, Nicolas Leskov, auteur d'un chefs-d'oeuvre connu en France sous le titre du Vagabond enchanté, qu'il aurait préféré voir traduit autrement : Le Pérégrin émerveillé, par exemple. Ses pérégrinations, en tout cas, l'ont amené à s'intéresser à d'autres pérégrins, dont le plus illustre est le sulfureux Raspoutine, dont il a découvert un texte étrange qui, curieusement, n'avait jamais été traduit, et dont il donne ici la primeur.

04/2012

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Fantasy

Neighian Tome 2

Une nouvelle aube se lève pour Heltia de Cytari, tandis que le Continent secoue sa torpeur. Réfugiée à la cour de Breniam en tant qu'Hippolyte de Carnaïm, héritière royale, la Neighian pèse ses options. Toutes sont fragiles, pavées d'intrigues et d'affrontements sans grâce ni retour. D'un côté, se résigner et vivre avec sa colère, de l'autre crier vengeance, pour le Continent, pour les yeux de Melion, pour elle-même. A-t-elle encore le choix ? Pendant ce temps, le Nouvel Ordre continue de bouleverser le Continent, après le coup d'Etat qui a jeté bas le Conseil de l'Union. A sa tête, un poète et un meneur immortel, deux idéalistes radicaux qui oeuvrent pour un monde neuf. Entre Hippolyte de Carnaïm, éclatante championne qui se lève à l'Est, et le nouveau départ promis par le Nouvel Ordre, où ira désormais l'allégeance des peuples ? Depuis le palais d'Olea, Heltia contemple un horizon tout à la fois sombre et épique, annonçant l'avènement du dernier Héraut des Fées et le soulèvement des Neighians renégats. Une ultime aurore qui trace une ligne sanglante entre obscurité et Lumière. Louise Jouveshomme partage son temps entre des études de sciences naturelles, de sciences politiques, le sport, l'écriture et la musique. Depuis qu'elle a commencé à écrire, elle joue avec des personnages et des scénarios qui n'en font qu'à leur tête. Série en 2 tomes : Neighian tome 1, février 2023 Neighian tome 2, septembre 2023

09/2023

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Récits de voyage

La Russie au fil de l'eau. De Saint-Pétersbourg à Moscou

Il existe d'innombrable manières de découvrir la Russie, tant ce pays est immense - c'est devenu un cliché - et d'une étonnante diversité qui se cache derrière une image de bloc monolithique. Une croisière entre Saint-Pétersbourg et Moscou - dans un sens ou dans l'autre - est une manière à la fois agréable et subtile de plonger au coeur de cette Russie majestueuse, bien sûr, mais qui sait aussi se montrer chaleureuse et sensible, à l'image de son peuple qu'un poème de Pouchkine met au bord des larmes. En une douzaine de jours d'une croisière paisible, on vogue d'une capitale à l'autre. De Saint-Pétersbourg, la belle Occidentale, qui cache, derrière ses façades bien ordonnées une âme passionnée et une histoire tumultueuse, à Moscou qui ne cesse de s'inventer, dans une débauche de lumière, au pied de son orgueilleux Kremlin. Entre les deux, le bateau fait escale dans de jolies petites villes qui, pierres précieuses du célèbre Anneau d'or, veillent avec fierté sur un passé glorieux. Cette croisière est aussi un voyage dans l'histoire car le rêve de Pierre Le Grand d'un long fleuve tranquille entre les deux villes nécessita plus de deux siècles de travaux gigantesques et de sacrifices monstrueux. La Volga, la mère des Russes, exigea beaucoup de ses enfants. C'est dans un voyage qui prend son temps que nous emmène Jean Lallouët. Son récit est aussi une invitation à partager la tendresse qu'il éprouve pour ce pays et son peuple.

05/2019

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Récits de voyage

Itinéraire de Moscou à Ispahan

Cet Itinéraire de Moscou à Ispahan, capitale du royaume perse, fut rédigé par le marchand gost Fédot Afanassiévitch Kotov en 1624. La mission d'acheminer les marchandises de l'Etat russe et de rédiger l'Itinéraire lui fut confiée par le gouvernement de la nouvelle dynastie Romanov aux frais du Trésor. Cette mission participait du développement des relations commerciales entre l'Occident et la Perse qui transitaient par les nouvelles routes de la Moscovie. Le témoignage de Fédot Kotov fait partie des premiers récits de voyage des Européens en Perse, genre qui connut un véritable succès au XVIIe siècle, jusqu'à aboutir aux Lettres Persanes de Montesquieu parues en 1721. Fédot Kotov exprime un point de vue russe sur la Perse qui, comme la Moscovie, connaît une renaissance depuis le XVIe siècle. Cet Itinéraire raconte les terres de la Basse Volga nouvellement conquises par Moscou sur les Tatars, l'univers formidable des côtes occidentales de la mer Caspienne, la traversée du Caucase avec ses princes brigands, le cheminement à travers le plateau iranien avec ses villes fortifiées, ses sanctuaires historiques et ses caravansérails. Enfin, le célèbre Shah Abbas est décrit parmi les splendeurs d'Ispahan, La Moité du Monde, ville qui a inspiré l'urbanisme moderne, décor où se déroulent de nombreuses fêtes politiques et religieuses, séjour qui a fait rêver des générations de voyageurs durant plus de trois siècles. Cet Itinéraire est un document de première main pour la connaissance et l'étude de la Perse du début du XVIIe siècle, mais aussi une invitation au voyage.

02/2021

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Fantastique

Le fils des boyards. La traversée des époques

Surgissant de sa galaxie pour se poser sur la planète Terre, Lillith, après une navigation dans l'espace, se pose sur le sol des Bouriates, en pleine Sibérie orientale où elle rencontre Boris, un jeune garçon qui l'entraîne dans la vieille isba de ses oncles, les deux frères KOCHKA. Ceux-ci ont été exilés en Bouriatie après avoir été accusés d'avoir empoisonné la tsarine Anastasia, l'épouse du Tsar Ivan IV le Terrible. Grâce à ses pouvoirs multiples et décidant de les aider à retrouver leur position de Boyards au sein du Kremlin de Moscou, Lillith et Boris sont entraînés, contre leur gré, dans une folle course qui traverse le temps à l'époque de Pierre 1er le Tsar qui posa la première pierre de Saint-Petersbourg, puis dans le règne de Catherine II, l'impératrice de toutes les Russies. Mais, deux siècles plus tard, en 1812, Moscou en flammes les repousse. Revenus à leur époque après une échappée infernale et poursuivis par les Tatars sur la route de Kiev, ils sont obligés de s'arrêter dans un monastère qui les héberge. S'échappant à nouveau, ils sont attaqués sur la Volga par les cosaques de Crimée. Puis, les siècles défilent à la recherche de l'identité de Boris. Arrivés en 1917, ils se retrouvent avec le Tsar Nicolas II en mauvaise position entre les Russes blancs et Russes de l'Armée rouge. Ainsi s'achève avec les Soviets de Petrograd la longue lignée des Tsars. Lillith va-t-elle enfin trouver la source de la descendance de Boris ?

10/2022

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Histoire internationale

Stalingrad

La bataille de Stalingrad, qui commença le 23 août 1942, fut sans doute le tournant psychologique de la Seconde Guerre mondiale. Parce que la grande ville industrielle sur la Volga portait son nom, et parce qu'une victoire allemande aurait loupé la Russie en deux, Staline décréta : "Pas un pas en arrière ! " , et veilla à ce que le NKVD fasse respecter sa consigne à la lettre. S'ensuivirent quatre mois de guerre urbaine impitoyable qui se terminèrent par l'encerclement et la reddition de la 6e Armée de la Wehrmacht. Cette bataille et ses retombées coûtèrent la vie à 500 000 hommes de part et d'autre et firent le double de blessés, sans compter les victimes civiles, innombrables. Stalingrad est le livre référence sur le sujet. Parfaitement documenté et enrichi des témoignages de nombreux survivants, il fait vivre au lecteur cette "mère de toutes les batailles" au plus près de l'action, du "Wolfschanze" de Hitler en Prusse-Orientale aux lignes de front, qui bougeaient sans arrêt et qu'on se disputait à la grenade, au lance-flammes et au corps à corps. Stalingrad a été publié pour la première fois en français en 1999. Cette "édition des 20 ans" intègre nombre d'ajouts et de corrections apportés au texte par l'auteur au fil des années, ainsi qu'un avant-propos inédit, écrit spécialement pour la réédition française, fourmillant d'anecdotes et racontant notamment comment il put avoir accès à des archives russes inaccessibles avant la Perestroïka, et qui furent mises sous embargo par le Kremlin peu après la publication du livre.

11/2019

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Sociologie

Tunisie 2011-2014. Radioscopie d'une entrée en révolution

Le 14 janvier 2011, suite à un mois de mouvements sociaux déclenchés depuis les régions déshéritées, et relayés par les réseaux sociaux, s'effondrait le régime du président Ben Ali en Tunisie. S'ensuivirent quatre années de débats, d'expérimentation institutionnelle, de transactions sociales et politiques. Cet ouvrage en retrace a posteriori la cohésion : une année d'effervescence et de mutation institutionnelle et politique (2011), qui aboutit à la constitution d'un gouvernement provisoire durant deux années (2012, 2013) conduit par le parti islamiste Ennhada, puis débouche sur le dialogue national, la fabrication d'une nouvelle constitution (janvier 2014) et, à la fin de la même année (octobre/décembre 2014), les premières élections législatives et présidentielles, libres, depuis l'indépendance de 1956, de toute autorité d'un leader. Le livre est étayé par des chronologies et une revue de presse, par des témoignages encadrés produits au fil des jours par des universitaires tunisiens, et par des résultats de recherches sociologiques et anthropologiques. Au fil de l'histoire, de l'information à l'interprétation, les auteurs restituent une mémoire parfois oubliée, et invitent leur lecteur dans les rouages de la fabrication d'une révolution et au coeur d'un mouvement social en train de se faire. L'ouvrage présente sous forme d'encadrés et d'entretiens. Par ordre d'apparition dans le texte, les témoignages de : Sihem Najar, Hassen Boubakri, Hamadi Ridissi, Swanie Potot, Chirine Ben Abdallah, Larbi Chouikha, Mohamed Kerrou, Mohamed Elloumi, Hélé Beji, Ridha Tlili, Imed Melliti, Yadh Ben Achour, Kmar Bendana, Arbi Dridi, Riadh Zghal, Abdelkhalecq B'chir, et Mondher Kilani (interrogé par Olfa Belhassine).

03/2017

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Russie

Novgorod. Histoire et archéologie d'une république russe médiévale (970-1478)

Ouvrir les portes de la cité la plus fameuse de l'histoire médiévale russe, Novgorod, c'est entrer dans un monde fabuleux et méconnu, aux origines mêmes d'une puissance millénaire. Pour en saisir l'esprit, il faut naviguer entre les textes et les vestiges, tenter de faire la part du mystère et de la vérité historique. Riourik, héros mythique, y a-t-il fondé la Russie, ou la "? Ville Neuve ? " est-elle apparue lorsqu'une libre association d'aventuriers vikings, commerçant les armes à la main, s'est installée aux bords du fleuve Volkhov ? Novgorod invite à l'aventure et au rêve. L'historien Pierre Gonneau nous guide à travers l'écheveau des rues et des monuments de la ville la plus peuplée de Russie au début du XIIIe ? siècle, avec près de 30 000 habitants. Comme les marchands allemands de la Hanse venus acquérir de précieuses fourrures, l'auteur s'arrête devant la blanche cathédrale Sainte-Sophie, symbole du lieu. Il parcourt le territoire sur lequel cette cité exerçait son pouvoir, envoyant ses jeunes gaillards batailler sur les rives de la mer Blanche comme aux confins de la Volga. Les aspects politiques, économiques et artistiques y sont présentés avec précision, rappelant la puissance et le rayonnement de cette cité libre, presque "? république ? ", qui résiste à Alexandre Nevski. Si ce modèle politique disparaît sous les coups d'Ivan III en 1478, il subsiste encore un peu de cet esprit si singulier dans les icônes et les manuscrits de prestige, comme dans les étonnants billets sur écorce de bouleau qui racontent les travaux et les jours.

09/2021

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Littérature étrangère

Le conseiller du Président

Le vieil écrivain Ignaty Alexeïevitch Prissiadkine est le conseiller d'un président russe qui pourrait être Vladimir Poutine. En tant qu'ancien directeur de la Commission des droits de l'homme, Ignaty a été placardisé et pantoufle sans jamais être consulté. Son succès de plume passé consiste en une Nouvelle tchétchène. Rien de mieux pour le désigner comme remplaçant de la journaliste Pollitrovskaïa à une conférence du Comité Helsinki à Cologne ! Il rêve cependant d'une vie à la campagne, comme Léon Tolstoï. C'est sans compter les appétits de pouvoir de sa femme Valentina et de sa fille Macha, toutes deux despotiques et cupides. Elles l'utilisent pour s'arroger les privilèges " dus " à une intelligentsia à la botte du Kremlin, qui a " privatisé à la russe " les idées de démocratie et de liberté. Leur aspiration essentielle est de rester au centre de la vie mondaine de la nomenklatura jusqu'à ce qu'elles puissent s'établir en Allemagne. Le conseiller du président vole de catastrophe familiale en catastrophe diplomatique. Il trouve de temps en temps refuge dans son bureau du Kremlin d'où la maladie seule l'emportera... dans une Volga infernale. Andreï Malguine brosse dans ce roman de mœurs impitoyable un portrait féroce de la Russie de Poutine. Les bassesses et les intrigues de l'élite sont disséquées avec un humour jubilatoire qui tourne au jeu de massacre. Ce petit monde s'organise autour de la faiblesse humaine, des petites vanités et de l'attrait du pouvoir - politique et médiatique -, des mensonges, rumeurs et hypocrisies. Où va cette Russie bondée d'" âmes mortes " ? Car Malguine a un maître : Nicolas Gogol...

01/2008